Papier vinyle #5 septembre rentrée

PA PIER VI NYLE

Concerts / Musique / Agenda / Actus / Culture 1SP -PJʼn?LQ CR QML ?EEJM k +CLQSCJ %0 23'2 Septembre 2013 #5

FACE A

'LRCPTGCU de Strong Come Ons 2MSPLʼnC Bistrophonique

Burning Heads

Ļ"'2C’est la rentrée et on l’aura remarqué, la ville va sortir de son espèce de léthargie aoûtienne, bien que cette finaoût ne soit pas si figée que cela : le Strange par exemple, avec la venue de Féfé, a remué Châtillon sur Loire. Ou bien, et cela est à venir, ce dernier week-end d’août voit naître le tout nouveau projet de DEFI “ Un autre monde ”, non pas en hommage à Jean Louis Aubert (enfin je ne crois pas, j’espère …), mais plutôt à la musique du monde !

Afrique, Balkans, Colombie, Cuba, Île de la Réunion, un tour du monde au parc Pasteur en plein cœur d’Orléans !

Au programme, Tato Marenco, Flying Orkestar, Tierra Sabrosa, Majnun, et Zoréol, à voir totalement gratuitement ! Petite restauration et consommations dites “ d’ici et d’ailleurs ”. On a été habitué au fameux Rougail réunionnais et aux délicieux Samossas ! J’ai hâte de voir le reste du menu ! Loin de la Grande Braderie !

Eh bien il n’empêche qu’avec ce retour à l’activité, ce mois de septembre est un très joli mois, avec tout ce qu’il comprend : rentrée des classes, arrivée de l’automne dans les arbres, les premières châtaignes, les champignons, les potirons, mais aussi les démarrages de saisons de nos lieux culturels favoris ! Alors Papier Vinyle ne peut faire

En concert au Traquenard Festival le 14 Septembre

qu’une rentrée sur les chapeaux de roue car, parmi les temps forts : la rentrée en fête le 8, découverte d’une nuée d’associations en tous genres. La tournée Bistrophonique la semaine suivante les 14 et 15, proposera sa pelleté de concerts géniaux des 4 coins de l’Europe dans les 4 coins de la ville, tandis que le Traquenard Festival accueillera nombre de groupes de la région pour une soirée électrique à Tigy. Enfin, le traditionnel Festival de Loire et ses chants marins, la Scène de la Belle Équipe et nombreux stands de produits locaux, miam, et des copains qui servent une bière fort délicieuse issue des rives du Loing.

Septembre annonce donc une saison pleine de teintes flamboyantes, mais aussi la toute première saison haute en couleur je l’espère, de Papier Vinyle, lancé depuis mars, vous tenant toujours informé (au mieux) des aventures culturelles de “ l’Orléanais étendu et entendu ”.

Et souvenez vous, l’abus de silence est dangereux pour la santé…

30,',% &# "1 /////////////////////////////// J’ai eu beau chercher, je n’ai trouvĂŠ que très peu d’orlĂŠanais qui peuvent fĂŞter leur quart de siècle d’activitĂŠ punk, voire d'“ activisme punk â€?, Ă savoir les bien nommĂŠs Burning Heads, ne jurant que par l’indĂŠ, le punk, le hardcore et l’Ênergie scĂŠnique. L’Ênorme CV qui les accompagne fait foi de qualitĂŠ et les classe parmi mes incontournables, et cela depuis que je suis ado ! Mais oui, mes premiers concerts furent devant les Burning ! Et depuis ils tiennent toujours la scène avec la mĂŞme ĂŠnergie, colère et rage, sans en dĂŠmordre. Ils sont toujours lĂ , charismatiques, revendicatifs, anarchistes, libres, punks !

#5

Face A

1-++ '0# p. 3

â—?

SPLGLE &C?BQ 2UGQRCP !MTCP +?V *GTGM En concert au Traquenard Festival

p. 4

â—?

2MSPLʼnC GQRPMNFMLGOSC Camilla Sparkass / Ropoporose / La Colonie de Vacances

p. 5

â—?

+?PG?K? #JCNF?LR En concert Ă St Jean de la Ruelle Camera / Bajram Bili En concert Ă l'Astroclub

p. 6

â—?

0CLRPʼnC BC +MP? +MP? ?S OvO / Ultra Zook / Pauwels / 100% Chevalier

p. 9

â—?

'LRCPTGCU Strong Come Ons

p. 10 â—?

&?TC RFC +MQIMTGI CLH?KGL 1?LX ,CU /S?PRCR En concert au Festival de Loire Sonny Vincent / Brigitte Bop En concert Ă l'Infrared

p. 11 â—?

*? QʼnJCARGML !" BC .?NGCP 4GLWJC Chilea’s / Machine Messiah (EP) Strong Come Ons / Strong Come Ons (vinyle) Artic Monkeys / AM Misteur Valaire / Bellevue Avenue MGMT / MGMT Deluxe / The Deluxe Family Show Have the Moskovik / Là ou les idÊes vertes incolores dorment furieusement

p. 12 â—?

ECLB? BCQ DCQRGT?JQ Festival de Loire / TournĂŠe Bistrophonique

p. 13 â—?

Agenda des concerts Adresses utiles

1988, on se trouve alors au dĂŠbut d’une nouvelle ère musicale : les “ 90’s â€? ! Époque charnière qui orchestre l’oubli un hardrock trop poussiĂŠreux, le retour du punk sur les ondes communes, et l’Êmergence d’un punk-pop-underground qu’on nommera plus tard “ grunge â€?. Autrement dit, si on mĂŠlange tout ça, 1990 voit la naissance d’un “ hardcore mĂŠlodique californien â€? en sous-titre : l’explosion du “ punk hardcore â€? avec NOFX, Black Flag, Dag Nasty, Millencolin, Rancid, ou The Descendants, mouvement souvent associĂŠ Ă l’ascension de la grande mode du skateboard, genre freeride avec du bon PunkHxC Ă donf dans nos baladeurs K7, les fameux “ Walkman â€? (dinosaure du MP3, pour les plus jeunes). Les skateurs du parvis de la cathĂŠdrale savent bien de quoi je parle.

Il y a 25 ans, Pierre “ Samprass â€? avec ses potes Phil, Jay et Thomas, sans doute dans un garage vers Jargeau, fondent Burning Heads. Évidemment celui-ci est influencĂŠ par tout cela, des Clash Ă NOFX en passant par Dead Kennedys, en gros l’essence du punk rĂŠunie dans un groupe rĂŠsolument actuel et en phase avec son temps.

De concerts en concerts, très vite ils se font connaĂŽtre, croisant plus d’une fois la route de Noir DĂŠsir, pour des 1ères parties, puis une tournĂŠe europĂŠenne avec “ Thompson Rollets â€?, groupe punk rock de PĂŠrigueux. Tout va plutĂ´t vite, succès garanti Ă chaque apparition.

S’en suivent 14 albums et des centaines de concerts, partout dans le monde, trimbalant la rage des “ tĂŞtes brulantes â€?. Succès que l’on doit Ă leur ĂŠtonnante vivacitĂŠ et curiositĂŠ. Si on ĂŠpluche diffĂŠrents opus, on dĂŠcouvre que BH sait crĂŠer la diffĂŠrence en explorant volontiers plusieurs horizons musicaux, rĂŠĂŠcoutons pour preuve l’ajout de sonoritĂŠs reggae, drum’n’bass et dub sur certains morceaux d'Opposite, idem sur Opposite 2, bien que l’on garde toujours Ă l’esprit ce gasoil punk‌ Ă€ voir aussi l’album-concept Never Trust A Punk‌ Avec Alif Sound System.

Deux dÊcennies de carrière ont permis aux Burning Heads de passer par tous les circuits de l’industrie du disque :

major company (Sony via Yelen Musiques), labels indĂŠpendants de renom (Pias et Epitaph Europe). Mais, las des pressions et directives des Major, ils crĂŠent en 2005, leur propre label Opposite Prod, enfin indĂŠpendants.

Ainsi, ils produisent leurs disques et ceux de certains autres noms de la scène indĂŠ (Ravi, Gravity Slaves, Baxters, Trouble Every Day). C’est donc sur celui-ci qu’en 2011 sort leur dernière mouture punk du groupe Hear This, qui puise dans leurs racines le “ Old School â€? d’un punk racĂŠ, franc et ĂŠnergique. 10 titres très hardcore, malgrĂŠ tout lĂŠgèrement “ ralentis â€? pour laisser plus de place Ă la colère, en revanche le 11ème track sera plus “ punkdub â€?. Le tout empaquetĂŠ et ficelĂŠ en parfaite continuitĂŠ avec ce qu’ils sont sur scène, en studio et dans leurs veines.

25'12#0 !-4#0 /////////////////////////////// Formation de l’ex-Chewbacca Allstar Gwen Solo, Twister Cover fait la part belle au blues rock. FondÊ en 2009, ils revendiquent leur musique sur scène d’abord (feu-Defi’stival, et scène locales) puis sur un EP autoproduit taillÊ finement dans plusieurs rochers : le blues, le rock’n’roll mais aussi la pop. C’est parfaitement ficelÊ, Ênergique et maÎtrisÊ.

+ 6 *'4'- ////////////////////////////////////// Comme toujours, notre reggae-poète OrlÊanais nous livrera sa musique positive, instinctive et très communicative, contrastant radicalement dans l’Ênergie avec ses autres comparses de la scène du Traquenard plus Rock, oeuvrant dans la douceur et la passion de musique et textes bien Êcrits. Sachons aussi qu’un troisième album est en fabrication, sortie prÊvue en 2014 et sera produit par un tas de pointures du genre !

Le traquenard festival qui nous fait un p’tit plaisir en organisant une soirÊe complète de très bons groupes rÊgionaux.

%#,"

BURNING HEAD / MAX LIVIO / X SYNDICATE / TWISTER COVER / UTOPIC COMBO / BLACK INSIDE / HIGH SCREAM / DJ PARANORMAX le 14 septembre Ă partir de 16h 20 /3#, 0" $#12'4 * GPC BC JMGQGPQ 2GEW 12!â‚Ź

0ĝ" !2'-, Papier Vinyle est une publication des Éditions la Porte du 3ème (!EURL au capital de 4000!₏ - n° SIRET 792 211 559 00010 - RCS OrlÊans!!) / 2 rue Xaintrailles 45000 OrlÊans / Directeur de publication - rÊdaction : Fabien GrÊgoire (!aka Tifa!) / Conception Graphique!! : Marine Delgove : marinedelgove@hotmail.fr / Remerciements à Marine Delgove, Guillaume Coquand, Camille Margan, Amandine Porcu, Victor Jorge, Lucille Nouals / ImprimÊ en France par RotoCentre OrlÊanais / 8000 exemplaires / DÊpôt lÊgal à parution n°5 Septembre 2013 / Éditions la Porte du 3ème n’est pas responsable d’erreurs ou d’omissions / ŠPapier Vinyle est une marque dÊposÊe, toute reproduction intÊgrale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, est interdite.

Pour nous contacter : papiervinyle@gmail.com / 06 47 28 04 36

LES SIMONES RECR ENGAGE-TOI LE 22

+ D’INFOS SUR facebook.com/orleansrollerderby rollerderbyorleans@gmail.com -3-

UTENT !

SEPT.

0MNMNMPMQC CR !?KGJJ? 1N?PIQQQ

*? !MJMLGC BC 4?A?LACQ

Septembre à OrlÊans c’est le mois des Bistrophoniques et tous ses concerts, le vrai marronnier de la rentrÊe culturelle du Loiret. J’ai failli vous parler de Poil ou Boogers parce que leurs noms me faisaient marrer (Booger = crotte de nez en anglais), mais finalement c’est Ropoporose et Camilla Sparksss que je vais arbitrairement mettre en lumière, pour des raisons radicalement diffÊrentes.

Les tournÊes bistrophoniques, c’est un peu mon cadeau d’anniversaire anticipÊ, ça tombe toujours quelques jours avant et je dÊpiaute la programmation comme je dÊballais mes boÎtes de playmobil à 6 ans, avec impatience et trÊpignements. Mais alors, cette annÊe, en apprenant que j’avais droit en plus à La Colonie de Vacances le lendemain : dÊfonce instantanÊe aux endorphines, sourire bÊat, j’ai mis une heure à m’en remettre.

Ropoporose est un duo vendômois. Pas encore sortis de l’adolescence, il Êmane dÊjà d’eux un charisme et un talent dingue. Ces frère et sœur unissent leurs voix, leur complicitÊ et les sons de leurs batterie et guitare pour un rock-pop follement entêtant. Pauline, à la guitare et au chant, adoucit de sa voix claire et ÊraillÊe le côtÊ brut de leur musique. Ils aiment entre autres Archive, Sonic Youth et Tiersen, et ça s’entend. Après seulement 1 an d’existence Ropoporose est hyper prometteur et, je vous l’assure, vaut dÊjà le dÊtour.

La Colonie de Vacances, c’est Marvin, Papier Tigre, Electric Electric et Pneu. Ces quatre groupes sont le fer de lance du courant noise en France, des stakhanovistes de la scène (par ex. Marvin a enchainÊ plus de 300 concerts l’annÊe suivant la sortie de leur premier album, et qui n’a jamais vu de concert de Pneu ?) Mais comme c’est aussi une bande de potes, depuis 2010 ces agitÊs du bocal ont dÊcidÊ d’aller faire les zouaves sur scène tous ensemble.

Après avoir ĂŠcumĂŠ la ville, c’est vers Camilla Sparksss qu’il faudra se tourner en fin de soirĂŠe. A première “ vue â€? quand on l’Êcoute ça fait penser Ă Austra ou Grimes, sauf que là ça prend au ventre, bestial. Il y a un truc carrĂŠment mystique dans sa musique, quelque chose de presque animal quand elle chante. Sa voix, parfois Ă la limite du cri, entre en collision avec les sons froids et ĂŠlectriques de son synthĂŠ qui reste quand mĂŞme super 80's. Pas si ĂŠtonnant quand on apprend, finalement, qu’elle a grandi dans une rĂŠserve d’indiens au Canada, Ă une pĂŠriode oĂš les radios diffusaient en boucle pop et new wave. Il paraĂŽt qu’en concert, les affres de Camilla relèvent quasiment de la performance.

Une bonne raison d’aller la voir, non ? (Camille Margan)

%#,"

(Lucille Nouals)

%#,"

Camilla Sparksss

LA COLONIE DE VACANCES le 15 septembre à 17h . 04'1 "3 2&ĝŅ20# "b-0*ĝ ,1 %P?RSGR

Camera c’est 3 berlinois, c’est un Album (2012) et un Vinyle 12’’ (2013), mais Camera c’est surtout du krautrock !

Mais qu’est-ce qu’il se cache derrière ce mot barbare ?

De l’allemand “ kraut â€?, cela signifierai “ rock du chou â€? pas dans le sens “ mignon â€?, non, dans le sens “ lĂŠgume â€?, celui qui fait la choucroute‌ Mais bon cela n’a rien Ă voir !

En effet, le krautrock est repÊrÊ dès les 70’s en Allemagne et se compose d’un mÊlange de rock progressif, de psychÊdÊlique anglais et d’Êlectronique via les synthÊtiseurs tout nouveaux à l’Êpoque‌ RÊputÊ underground, le krautrock influence tout au long de sa vie le post-punk et fait naÎtre le post-rock. C’est un peu concis et formel, mais utile ! Revenons donc à notre trio allemand. Les gars se spÊcialisent dans le happening et l'attentat musical, en s’incrustant dans des endroits oÚ ils n’ont pas lieu d’être, dÊballent leur matos en deux-deux, et bam, ça joue jusqu'à que les services de sÊcu ou autres mecs habilitÊs les virent ! J’aime le principe ! On assiste alors ÊtonnÊ à un dÊveloppement de musique lancinante, inventive, crÊative, ÊphÊmère et instinctive ! Camera, pour le coup, a conservÊ cette spontanÊitÊ en enregistrant leurs disques, puisque tout est instantanÊ et consignÊ sur les graveurs de la même manière : en live !

Cela donne un truc incroyable !

Elephant

+ 0' + #*#.& ,2 //////////////////////// La Pop fraÎche et ennivrante d’Elephant, duo formÊ une nuit d’hiver 2007, se fait connaÎtre par le net (en premier), en faisant circuler leurs vidÊos bricolÊes, de rÊseaux sociaux en rÊseaux sociaux, leurs terrains de jeux favoris.

Lisa et François (L&F : Elephant, bien vu !) bricoleurs de talent, se fraient ainsi un chemin jusqu'à l’Êtincelle qui met le feu aux poudres : The Do, Biolay, Brigitte les soutiennent, les radios les diffusent puis la TV ! Et pour cause !

On prête à certains morceaux des vertus anxiolytiques, un enthousiasme à toute Êpreuve, même dans les chansons les plus tristes : Rien, Au fond ou Collective mon amour issues de leur EP 5 titres. Très vite vient l’album. Et les scènes s'enchaÎnent, s’ajoutant à la soixantaine dÊjà passÊe.

MalgrÊ une lÊgèretÊ (totalement assumÊe), une profondeur timidement cachÊe nous Êpie pourtant‌ Et nous touche.

La soirÊe à l’Astroclub accueillera aussi Bajram Bili, un jeune tourangeau qui, bercÊ par le psychÊ et l’Êlectro, fait dÊfiler dans nos oreilles une musique Êlectronique lente et lointaine, un brin nostalgique, presque timide aussi. Tout cela crÊÊ à son image finalement.

Adrien Gachet, son nom à la ville, est ce qu’on appelle un droguÊ des studios, il façonne, re-façonne, arrange, rÊarrange mÊticuleusement ses mÊlodies vers une transe obscure, lente et abstraite dans laquelle il n’hÊsite pas à s'autoriser quelques intrusions noise.

%#,"

CAMERA / BAJRAM BILI le 25 septembre à partir de 20h30 120-!*3 "C Ĺ ÝĨ %P?RSGR ?@MLLʼnQ Camera

La voix douce de la berlinoise sierra-lÊonaise de naissance, Mariama, jeune et jolie, ouvrira le bal avec ses chansons pop-soul colorÊes. FascinÊe par des voix telle qu’Ella Fitzgerald ou Billie Holiday, Êprise de tout un tas d’artistes, des Beatles à MIA et de Dylan à Jackson, la demoiselle travaille sa voix le plus naturellement possible pour nous offrir ce premier album plein de fraÎcheur et d’intensitÊ, enregistrÊ à Londres en collaboration avec des Patrice, Oxmo Puccino, et Orelsan‌ Plus qu’une 1ère partie, c’est un deuxième concert sur cette soirÊe.

La Colonie de Vacances (Marvin)

%#,"

MARIAMA / ELEPHANT JC QCNRCK@PC Äą N?PRGP BC F Salle Bernard Million 1R (C?L BC J? 0SCJJC 14-16!â‚Ź

Š Alisa Resnik

ROPOPOROSE le 14 septembre Ă 15h !&#8 #2& %P?RSGR CAMILLA SPARKSSS le 14 septembre Ă 22h *b',$0 0#" %P?RSGR

PrÊsentations rapides. Marvin, c’est du power-rock jubilatoire, du noisefloor qui met les guibolles en mouvement avant même que ça soit passÊ par le cerveau. Les morceaux sont à la fois complexes et ultra-accessibles, des rÊfÊrences dans tous les sens. CôtÊ influences, Trans Am, Devo et plein d’autres, vous chercherez. Les Electric Electric se dÊfinissent comme de l’epileptic dancing noise. Toujours dansant, mais cette fois on se rapproche plus d’un son à la Battles qui reviendrait d’Afrique et ferait des avances à de l’Êlectro bien dark. Pneu, c’est un duo basse/batterie impressionnant de technique, du math rock qui pique et des concerts qui tiennent de la performance. Pour finir, Papier Tigre, voix toute en tension et en fièvre ; intelligence, complexitÊ et minimalisme de la mÊlodie, et toujours ces rythmiques noise au centre. Soit quatre brillantes machines à euphoriser le public.

Comme disent les copains grands-britons, be there or be dead‌

! +#0 (0 + '*' ///////////////////////

Š Emma Picq

2-30,Äť# '120-.&-,'/3# ///////////////////////////////////////////////////////////////////////

-4-

-5-

Š Blandine Delrot

Š Laurent Khrâm Longvixay

100 % Chevalier

Pauwels

0#,20Äť# "# +-0 +-0 3 ///////////////////////////////////////////////////////////////////

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

!FCT?JGCP

3JRP? 8MMI

.?SUCJQ

-T-

Oyez oyez ! Non vraiment c’est pourri de commencer comme ça ! ‌ Au cotÊ de leurs voisins Pauwels, les 3 strasbourgeois de 100% Chevalier se targuent de dÊfendre la veuve et l’orphelin en bombardant (ou plutôt joutant) un math rock de taille et d’estoque, ÊpÊe en main donc, limite post rock fÊodal et parfois tropical, qui dÊboulonne les armures. Il est vrai qu’avec un nom comme celui-ci, on ne peut s’empêcher de s’imaginer utiliser tout le lexique moyenâgeux.

Pourtant, nous sommes ici, avec ce trio, loin des mÊnestrels et troubadours qui chantoyent gaiement et tintant grelots pour la Cour du Roy. NON ! Voyons plutôt le côtÊ Êpique de leur musique, le cotÊ 100% Chevalier à l’Êvidence, l’idÊe de fin de bataille oÚ on compterait nos survivants et le nombre de bras ou jambes qu’il nous resterait, traversant les lignes ennemies lors d’une paradoxale victoire.

On nous sert donc de l’Êpique, de l’instrumental, ça groove dans les chaumières, les rythmes entêtants s’enchaÎnent en dosant prÊcisÊment les ruptures et distorsions.

Et, mathĂŠmatiquement, le math rock prend ici tout son sens, entre un Foals et un Electric Electric, mĂŠlangĂŠ Ă un Papier Tigre, les 3 Chevaliers font danser. Et danser encore.

Avertissement, ceci n’est pas du Zouk ! ‌ Et tant mieux. ÂŤ ULTRA ZOOK joue une “ musique des ĂŽles â€? plus proche de Fukushima que des CaraĂŻbes. Le son post-moderne du trio batterie-clavier-guitare/basse est au service d'un groove tropical apocalyptique. Des voix pitchĂŠes et des nĂŠons UV sur scène complètent leur atmosphère surrĂŠaliste, un peu comme si les Doozers du Muppet Show colonisaient subitement Star Wars, qu'une Tahiti dĂŠglinguĂŠe se mettait Ă luire en rejetant des vapeurs toxiques, que le labyrinthe vĂŠnĂŠneux de Cube poussait autour des musiciens et vous happait un Ă un. Âť (Dixit leur Facebook) Oui c’est sans gloire que je cite leur biographie directement, mais l’image du Muppetshow colonisant l’Êtoile noire, je n’en dĂŠmords pas, ça me fait marrer dès que j’y pense !

C’est bien lĂ qu’on veut en venir avec ce trio clermontois et dĂŠglinguĂŠ de rock post moderne “ in opposition â€?, dans un univers absurde et rĂŠjouissant, plus disco, moins mĂŠtal, inventif, efficace, loufoque‌ J’adore !

Pour ceux qui pensent que ÂŤ c’est la lose, qu'on s'emmerde Ă Mulhouse Âť (un clin d’œil, une private joke si vous voulez, ce genre de rimes ne peut venir de moi !) et bien le post rock grandit aussi Ă Mulhouse et c’est loin d’être la lose, croyez-moi ! Ici pas de “ tatoins â€?, pas de bidules, ni de machins, encore moins de trucs qui servent Ă rien !

De l’Êlectrique saignant, des dents, des cheveux volants, gros riffs sanglants Ă â€œ dĂŠglanter â€? les chĂŞnes (ça se dit ça ?) et des grondements de batterie dĂŠployĂŠs dans la chaĂŽne (hi-fi si t’as le cd, c’est le 1er EP Pauwels que je conseille !). Un post rock bien mĂťr, bien dur, flirtant parfois avec un hardcore voire un gros mĂŠtal gavĂŠ d’amphètes, pour ces 4 lĂ qui imposent leurs outils dans un puissant stoner garage totalement instrumental, exceptĂŠ sur Hospital Escape oĂš un jeune bluesman “ Dirty Deep â€? prend le micro pour y pousser la chansonnette (soupçonnez Ă juste titre, une certaine ironie, hĂŠhĂŠ).

Depuis 2011, formation de Pauwels, le groupe “ s’entoure â€? et joue rapidement avec quelques pointures tels que Pneu, Disappears, Steve Shelley (de Sonic Youth), ĂŠvidemment en constante ĂŠvolution ces adeptes du DIY (“ do it yourself â€?) crĂŠent l’ÊvĂŠnement sur chaque concert tant l’Ênergie dĂŠployĂŠe est palpable, dans une grande dĂŠmonstration de talents, impitoyable transe dans l’assemblĂŠe tels des roseaux qui plient, approbateurs, mais ne rompent point (rĂŠfĂŠrence au chĂŞne en dĂŠbut de chronique!).

OvO, les Italiens de cette rentrĂŠe, proposent un son beaucoup plus “ dark â€?, non pas le dark mĂŠtal (encore que) mais dans le sens rĂŠel : obscur. Il y a dans ce duo une atmosphère impalpable, presque invisible voire indicible, quelque chose de “ souterrain â€?, d’outre-tombe qui hante sa voix et qui devient difficile Ă dĂŠfinir. Pourtant malgrĂŠ un cotĂŠ rĂŠpulsif, une ĂŠtrange “ force â€? m’amena jusqu’au bout de l’album, après avoir cru un long moment ĂŞtre envoĂťtĂŠ, je compris que cette force ĂŠtait la curiositĂŠ ! (ouf tout va bien !) Car, entre silences ĂŠnigmatiques, grincements ĂŠtranges, cantatrice agonisante ou rythmes de batterie lourdingues, je ne peux pas dire que ce soit mon gros kiff de la semaine, mais j’en redemande, tympans saignants et pupilles dilatĂŠes‌ Étrange !

-6-

Ce n’est pas la première fois que l’association Mora Mora nous offre une expĂŠrience “ ufologique â€? en nous tartinant de groupes totalement dĂŠjantĂŠs et extraordinaires ! Merci Mora Mora, merci le 108 de les accueillir!

%#,"

OVO / ULTRA ZOOK / PAUWELS / 100% CHEVALIER le 13 septembre Ă partir de 20h 3 5!â‚Ź

-7-

ment de musiques différentes. D’ailleurs nous échangeons beaucoup d’albums entre nous. Dol par exemple nous a fait découvrir des groupes comme Awesome Colors ou My Sleeping Karma, Tim nous a un jour apporté le premier album de Grinderman..... Je leur ai fait découvrir Gallon Drunk... Impossible de citer des incontournables car, à chaque instant, à chaque situations correspondent souvent des morceaux et des titres différents. De plus il y a la musique sur scène et en disque : deux sensations différentes...

Disons que ce que nous aimons va de Billie Holiday à Napalm Death en passant par les Doors, Tom Waits, New Bomb Turks, Grand Master Flash, Captain Bee#eart, Make Up, etc etc..... !!!!

Sur cette période de vacances, je décide de rencontrer Blutch, le chanteur guitariste de Strong Come Ons, son nouveau power trio garage punk orléanais, qui a sorti cet été le premier album de sa nouvelle formation et, entre nous, ça envoie beaucoup de pâté, si je puis dire. 8 titres très réussis et des prestations sur scènes qui donnent envie de les revoir ! Il faut dire que c’est trois là n’ont pas appris la musique hier, il y a du kilomètre au compteur dans le bon sens du terme bien sûr ! Vacances obligent, Blutch parlera au nom du groupe.

Salut Blutch, tu es la guitare et la voix de Strong Come Ons, créé en 2012, mais tu n’en es pas à ton premier “ tir d’essai ”, tu étais aussi dans de nombreuses formations : parmi les plus importantes Chewbacca All Stars ou Dare Dare Devils... Quels sont les autres projets rangés dans vos besaces, qu’ils soient passés, présents ou futurs, quel est le parcours de mecs comme vous ?

Blutch : Strong Come Ons est un trio de musiciens amateurs, il s’est formé sur les cendres de Chewbacca All Stars. Après le départ du batteur (Gwen qui a formé Twister cover), Tim a délaissé le clavier pour reprendre la batterie, son instrument d’origine. Dol a gardé la basse et nous avons intégré un quatrième musicien pour assurer du clavier et de la guitare (Matthias ex Backroom Employees). Sous l’appellation Chewbacca All Stars, nous avons enregistré une démo et fait une quinzaine de dates.

Puis Matthias a lâché l’affaire. Alors nous avons décidé de continuer en trio et de changer de nom.

Dol et moi avons commencé à jouer ensemble en 1998 dans Djahn Darq Orgasm (ska punk). Dol tenait la guitare auparavant dans A Cross On Your Past (crust – hard core 1994-1997).

Pour ma part j’ai joué dans différentes formations dès 1990 avant Dare Dare Devil (punk rock) de 1995 jusqu’au split du groupe en 2003. Chewbacca All Stars (motorsoul) s’est formé en 2000, Tim a intégré le groupe en 2002, après avoir été batteur dans Chill Pill (indie experimental) et Manicomio (pop rock).

J’ai également joué avec le Mysterious Asthmatic Avenger (country yoddle de Tours) et été membre des Manatees Faction (garage 60’s - “ all stars band ” avec deux ex Dare Dare Devil, un ex BDK and the Roller Coasters et deux R’n’C’s).

Bref, ça fait une vingtaine d’années que nous jouons de la musique en groupe !

Joli CV ! Aujourd’hui SCO est un trio guitare-bassebatterie, comment se forme-t-il ?

B : Il nous a fallu du temps pour s’affranchir et accepter le statut de trio. Sous cette forme le groupe est indissociable, chacun doit avoir sa place en respectant l’autre, personne n’a droit à l’erreur. Pour reprendre une expression de Looch des Magnetix1, la dangerosité du rock’n’roll est à son maximum en trio !! Ça passe ou ça casse. C’est très stimulant ! En parallèle, nous avons travaillé pour

aller à l’essentiel, enlever le superflu (un peu à l’image de la pochette de l’album) et être efficace. Maintenant nous apprécions de jouer en trio même si un quatrième homme se cache derrière SCO : Jean Paul Fish, notre vieux complice qui assure le son en concert et en enregistrement !! (il a enregistré la 1ère démo et le 1er album des DDD, des titres et un 45 tours pour CAS, un 45 tours des Manatees faction....)

Le rock, le garage, le punk comme leitmotivs musicaux, quoi d’autre inspire encore SCO, un message, une démarche ?

B : Tu sais, les groupes et les musiciens qui perdurent ont souvent abandonné les étiquettes ! Pour certains, le punk est né à Londres en 1976 alors que pour d’autres les Sex Pistols l’ont tué.... Toutes ces histoires de dénominations sont bonnes pour les classifications car en réalité cela reste du rock’n’roll ! Comme tu peux le constater, les 3 membres du groupe ont joué dans différents projets avec des orientations différentes mais jamais divergentes.

Nous pensons que le statut de musicien amateur permet d’être totalement libre. Nous avons des jobs qui nous assurent un revenu et nous prenons sur notre temps libre pour composer, enregistrer et tourner. Bien sûr, avec le temps, l’âge et la vie de famille, nous avons moins de disponibilité que par le passé mais nous pensons sincèrement que SCO est notre meilleure formation.

Nous ne subissons aucune pression comme peut avoir un musicien professionnel. Pas de course aux cachets, pas de bottes à lécher avec les institutions pour obtenir des subventions...

Comme notre label Beast Records, nous sommes indépendants à 100%.

Je pense assez vite à quelques pointures comme the Jon Spencer Blues Explosion (Swap Love ou Judah Knows) ou Dead Kennedys, (Explode ou Grinder). En aparté, il est d’ailleurs amusant de remarquer la veine du JSBX dans les morceaux plus longs et celle de DK dans les courts.

Peut-on avoir quelques références plus personnelles, tes incontournables ?

B : En 2013, il est difficile de créer sans influence !! Tellement d’albums et de sons ont été créés ! Effectivement JSBX et les DK font parties de nos influences mais pas exclusivement ! À l’image de nos différents groupes et de nos discothèques nous écoutons et apprécions énormé-

1. Excellent duo garage-rock, vu à l’astro avec le JSBX, par exemple

-8-

Concernant les textes, c’est le plus souvent moi qui m’y colle !! Mais sur le disque, Bad seeds et Scratch ont été écrites par le Mysterious Asthmatic Avenger. Les thèmes sont assez conventionnels : l’amour, la haine, le blues, les frustrations...

Quel avenir proche pour SCO, dates de concerts, tournée?

B : Suite à notre passage à Binic, nous avons été sollicité pour jouer au prochain Cosmic Trip de Bourges (en mai ou juin 2014) et à Nantes. Deux dates avec nos amis des Heart Beeps sont prévues à Bordeaux et Toulouse, des mini tours en Bretagne sont aussi prévus et certainement des concerts sur Orléans et Tours. Nous avons également 4 nouveaux titres que nous avons joué cet été en concert et que nous devons enregistrer.

Très vite vous sortez votre 1er album pressé sur vinyle (dispo chez Planète Claire), pourquoi ce choix ?

B : On aime les vinyles !! Qui plus est avec le développement du MP3, le CD est devenu l’équivalent de la K7, un simple support. Aussi le fait d’avoir demandé à Beast Records de sortir l’album n’est pas anodin : le label est très productif et particulièrement en vinyle. Quand nous avons envoyé durant l’été 2012, la démo à Seb, le boss de Beast, par l’intermédiaire de nos potes les R’n’C’s, il a été de suite partant sous la forme d’une co-prod. En janvier c’était sorti ! Beast c’est la classe ! Grâce au label nous bénéficions d’une distrib’ européenne via Cargo et US via Dead Beat.

Seb détient un réseau breton, national et international énorme (il produit beaucoup de groupes australiens en France) ! C’est grâce à lui que nous avons été programmés au Folks Blues festival de Binic cet été.

Ceci-dit, nous avons aussi une version CD. Comment se passe la réalisation des 8 titres, qui compose, écrit les textes ?

B : En fait il y a 9 titres. Une reprise de Strong Come On le morceau des Oblivians (qui donné le nom à notre groupe) est aussi sur le disque. Mais pour des raisons de droits ce titre n’est pas téléchargeable sur Band Camp.

Tous les titres ont été enregistrés et mixés par Jean-Paul Fish. Explode, Judah knows et Swamp Love ont été enregistrés en “ home studio ” et le reste au studio Nyima de St Jean le Blanc. Nous avons privilégié notre temps pour les prises (basse+batterie+guitare en live+voix témoin afin de préserver l’intention), les overdubs (les parties voix, quelques soli, chœurs, tambourin). Il fallait que ça sonne à plat. Notre expérience nous a appris à nous méfier du “ rattrapage ” au mixage. Ce dernier ne peut pas faire de miracle si ça ne sonne pas. Jean-Paul a été notre “ directeur ”. Nous l'avions préparé avec lui en répétitions, il nous a proposé des idées et nous a suggéré le studio Nyima qui est un très bon endroit pour enregistrer et mixer.

Concernant la composition, c’est souvent sur la base d’un ou deux riffs de basse que se construit un morceau. Nous faisons tourner les riffs pour caler le rythme et la gratte.

Les voix se posent après. Mais surtout, nous enregistrons tout ce que nous faisons : compositions et impros. Nous réécoutons durant la répétition suivante, on fait le tri, on garde, on jette, on mélange... Parfois nous travaillons sur un titre assez longtemps pour le laisser tomber et le ressortir plusieurs mois après ! Régulièrement nous faisons écouter nos productions à Jean-Paul qui est force de proposition. Idem pour la constitution de la set list.

Ici Strong Come Ons et Papier Vinyle partagent les liens utiles, à vos connexions ! http://beastrecords.free.fr http://strongcomeons.bandcamp.com www.facebook.com/strongcomeons Merci SCO et Blutch, une formation qui, en effet, est sans doute l’une de leurs meilleures. À très vite sur scène, je serai ici, perdu dans la foule devant les enceintes, et modérément près du comptoir à bière.

Si je regarde bien cela doit faire 15 ans, Dare Dare Devils jouait en première partie des New Bomb Turks, au “ Boombox ”, une boîte de nuit toute pourrie à la Chapelle St Mesmin, peu encline à recevoir du rock’n’roll et des punks dans son établissement, et qui a fini par cramer… Non, non ! N’y voyez aucun lien avec “ rock’n’roll & punks ”, mais plutôt avec “ boîte de nuit pourrie ” je préfère le souligner… Ah les souvenirs !...

-9-

© Tony Aubry

',2#04'#5 ///////////////////////////////////// Strong Come Ons

1Äť*#!2'-, !" "# . .'#04',7*# /////////////////////////////////////////////////////////////////// !FGJC? Q Machine Messiah #.

"CNSGQ JC HSGJJCR QSP 'RSLCQ SRM NPMB Après plusieurs annÊes de collaborations avec des MCs de la France entière (L'Entourage, Taïpan, Dinos Punchlinovic, Sinik, Ockney et Deen Burdigo pour ne citer qu'eux), Chilea’s, beatmaker hiphop orlÊanais, propose enfin son premier projet, Machine Messiah !

Plus qu'avec un simple EP, il arrive avec un vrai album de producteur. En 12 titres & 1 remix Chilea's plante le dĂŠcor rapidement et laisse entrevoir un monde, oĂš ses potos de l'underground parisien (et ils sont nombreux !) cĂ´toient simplement les amis de longue date. Et un remix exclusif de Deen Burbigo pour clore cette belle liste d'invitĂŠs.

Chilea’s manie le sample avec ÊlÊgance, il pose des Prods aux instrus super variÊes, classe et justesse et en jonglant avec composition originale, arrangements et sÊquençages. Ne reste plus qu’à ajouter les flows de MCs, c’est aussi ça le beatmaking, laisser de la place pour le texte et l’accompagner.

Š Tifa

1-,,7 4',!#,2 0'%'22# -. /////////////

& 4# 2&# +-1)-4') ////////////////////////// Depuis 2006, les orlÊanais d’adoption de Have the Moskovik Êlectrisent le public d’un post rock empreint de mÊlancolie. Le groupe rÊunit un bassiste, un guitariste, un batteur et, plus surprenant, un violoniste et une danseuse, tous au service d’une musique aÊrienne aux boucles entêtantes.

Cet ÊtÊ, après des dates à OrlÊans (dont une belle scène au Jour-J) et à Paris, ils vont sortir leur deuxième album Là oÚ les idÊes vertes incolores dorment furieusement sur le label Strandflat (voir ci-contre). Celui-ci fait suite au très beau et dÊlicat Une simple thÊorie des glaces en terrasse, autoproduit. Avec ce nouvel opus, l’occasion d’Êcumer à nouveau les scènes et de partager la puissance poÊtique de leur musique est donc toute trouvÊe.

Vu ce qu’ils balancent en concert, on est sÝrs qu’ils bossent ÊnormÊment avant de se poser en plein air, à philosopher sur les glaces qu’ils engloutissent‌ Have The Moskovik suivi du Benjamin Sanz New Quartet se chargeront de faire planer la foule pour la soirÊe d’ouverture du Festival de Loire, ça promet d’envoyer du lourd. (Camille Margan)

Avec une bio longue comme le bras et une discographie longue comme l’autre bras plus une jambe, comment donc en si peu de place vous coller un topo sur ce pionnier du punk ? Lui qui devait traĂŽner dans les couloirs de la maternitĂŠ lorsque Maman Musique accoucha de son rejeton keupon ! Sonny Vincent ! Actif depuis 75, avec une première formation “ Testor â€? auteure de nombreux mĂŠfaits scĂŠniques Ă travers le monde jusqu’en 81. Et s’en suivent d’innombrables formations : Sonny Vincent & the Extreme, Shotgun Rational, The Dons, mais plus souvent en solo entourĂŠ d’un line up crĂŠĂŠ pour l’occase. Increvable touche-Ă tout, performances artistiques (qui lui valurent le bannissement d’une ĂŠcole d’art et design !) cinĂŠma, multimĂŠdia, mais prolifique musicalement et devenu culte, il punkifie tout ce qui passe dans ses amplis !‌ Gare Ă tes oreilles, l’une des lĂŠgendes que le “ punk â€? a su conserver vivant, hors formol, se tiendra lĂ devant toi, avec Brigitte Bop, trublion parmi d’autres (suivez mon regard) de la scène punk orlĂŠanaise, mais, avec 20 ans de carrière de moins que Mr Vincent ! Brigitte Bop tient ses guitares depuis 94, et se colle une ĂŠtiquette twist’n’punk ! Ă€ les croire, ils sont plus “ Yes Future â€?, que d’autres, et vachement moins “ No Fun â€?, pourtant toujours très punk. Mais alors, qu’est ce que ça cache ? RĂŠponse : un punk rock marteau-piqueur ancrĂŠ dans les 90’s avec des rĂŠfĂŠrences telles que LV88, les BĂŠru, Sales MajestĂŠs, Parabellum, et OTH, sans oublier la veine anglaise du genre, the Clash et autre Exploited. Ça gueule, ça rit et ça bourrine, voilĂ !

Une soirĂŠe oĂš on va lâcher ses 5 boules Ă l’Infrared, qui d’ordinaire est gratuit (une fois n’est pas coutume) mais c’est justifiĂŠ ! La “ Brasserie Rock â€? nous donnera raison de conserver nos vieux pots, car comme on dit ‌ !

%#,"

%#,"

HAVE THE MOSKOVIK / BENJAMIN SANZ NEW QUARTET JC QCNRCK@PC Ĺ N?PRGP BC F $#12'4 * "# *-'0# 1AʼnLC *? CJJC Équipe %P?RSGR

- 10 -

SONNY VINCENT / BRIGITTE BOP le 10 septembre Ă 20h30 * ',$0 0#" 5!â‚Ź

1RPMLE !MKC -LQ Strong Come Ons TGLWJC

"ʼnHÄą B?LQ JCQ @?AQ AFCX .J?LĹŠRC !J?GPC N?P CVCKNJC C?QR 0CAMPBQ Nouvelle formation de Blutch, Dol et Tim, ex Chewbacca All Star rĂŠsolument addicts au rock’n’roll, shootĂŠs au power garage, qui depuis une bonne vingtaine d’annĂŠes dĂŠjĂ , aiment faire grincer les planches. Dès le diamant posĂŠ dans le microsillon sur Grinder jusqu'Ă la dernière note, SCO balance un cocktail 9 titres très rĂŠussi : grosse basse, batterie carrĂŠe, guitare possĂŠdĂŠe par l’esprit “ garage â€?, et une voix qui flirte, non, qui invoque de vieux spectres tels Jon Spencer ou plus frĂŠquemment Jello Biafra, pour tirer un peu plus sur le punk ! Ce joli premier mĂŠfait donne de quoi grimper au rideau, trouer ses jeans et faire flamber sa banane !

PRGA +MLICWQ AM

Sortie 9 septembre / Capitol Les “ gamins de Sheffield â€? balancent leur 5ème album AM, seulement deux ans après leur petit bijou Suck it and see. Le rock anglais rouvre ses portes, non sans rappeler le rock canadien d’Arcade Fire (qui compte parmi mes chouchous), et laisse passer toute la lumière de leur musique.

+%+2 MGMT

Sortie le 16 septembre / Columbia records On en a vu des sorties “ fantĂ´mes â€? ! Eh bien, une de plus (annoncĂŠe en juin) Ă ajouter Ă mon carnet, juste en dessous de Daft Punk ! ‌ Mais cette fois c’est officiel : MGMT sort, enfin ! Opus Ă ajouter Ă sa collec’. Un incontournable de la rentrĂŠe.

+GQRCSP 4?J?GPC Bellevue Avenue

1MPRGC JC QCNRCK@PC +P *?@CJ Le dĂŠtonnant et imparable nouveau Misteur Valaire arrive enfin, 3 ans après le mĂŠmorable Golden Bombay, bombe ĂŠlectro-jazz-hip-hop, mixture improbable mais hautement addictive distribuĂŠe gratos sur le net, nous retrouvons les 5 fantastiques de MontrĂŠal avec leur sĂŠrieux au fond des chaussettes, avec la fĂŞte, l’Ênergie et leur humour potache sur un nouvel opus (4ème en studio) encore plus pointu, qui promet de gros dancefloors pour la rentrĂŠe ! Exemple en ligne : Bellevue Avenue (dont je recommande le clip ! “ Sexy â€? ! Comme dirait l’autre sur Canal+, hĂŠhĂŠ) et Don’t get lĂ , eh bien si ! Vas-y !

"CJSVC The Deluxe Family Show

Sortie le 16 septembre / Chinese Man records L’electro moustachue sort enfin de l’ombre, c’est avec plusieurs collaborations, avec A.S.M (A State Of Mind), Taïwan Mc ou encore plus directement Chinese Man, puisque sur leur label, que Deluxe nous livre un album dans la lignÊe de l’EP de 2011, jazz, funk, hip-hop, electro, et une très grosse Ênergie scÊnique qui fait monter la sauce et dandiner le popotin en se lissant la pilositÊ labiale. Loin de la soupe à la grimace, au menu, sauce à la moustache. (Mwarf ! pas pu m’en empêcher, pardon)

&?TC RFC +MQIMTGI Là oÚ les idÊes vertes incolores dorment furieusement Sortie le 30 septembre / Strandflat Disques Nos fameux post rockeurs couchent enfin leur Ênergie sur galette ! C’est pas trop tôt.

Voir ci-contre... Et à voir sur scène !

- 11 -

%#," $#12'4 *1 ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// $#12'4 * "# *-'0#

QAŊLCQ ” Spectacles de 10h à 23h 1AŊLC .J?AC BC *MGPC 1AŊLC BC “Ý*? $GJJMLLCPGCݓ 1AŊLC BC “Ý*? CJJC !MQLMGQCݓ !?NGR?GLCPGC 1AŊLC BC “Ý*? "?KC 2P?LOSGJJCݓ

J? 1?PBGLC *C .MLRML J? CJJC ÄťOSGNC

JC ?RC?S *?TMGP

+CPAPCBG QCNRCK@PC k LABOUSOL / LES MONTREURS DE MERVEILLES / ACOUSTEEL GANG / TROTTOIR EXPRESS / CIE DU FAUBOURG / CIE FANFARNAĂœM / ACOUSTEEL GANG / BLUES MARINE / CASTANHA É VINOVĂˆL / CIE BALDABOUM / LA BOULINE / LE BAL DES MARTINE 0ʼnN?PRGQ QSP J? HMSPLʼnC CR JCQ BGĆˆĹ‰PCLRCQ QAĹŠLCQ k *? CJJC ÄťOSGNC k HAVE THE MOSKOVIK (post rock) / BENJAMIN SANZ NEW QUARTET (jazz) Ă€ partir de 19h k 1AĹŠLC BS .MLRML k LES POUSSEURS DE VENTS / SOUFFLES BORÉALS Par la Compagnie K 21h15 k *? “Ý1?PBGLCݓ k MARIAMA / MOH KOUYATE (soul) 20h

Jeudi 19 septembre k LA BOUSOL / LES MONTREURS DE MERVEILLES / FANFARE DE L’OTARIE CLUB / TROTTOIR EXPRESS / LES AUTOMATES VÉNITIENS / CIE DU FAUBOURG / CIE FANFARNAĂœM / BLUES MARINE / CASTANHA É VINOVĂˆL / CIE BALDABOUM / LE BAL DES MARTINE / MAĂ? MOR / LES MĂ‚LES DE MER 0ʼnN?PRGQ QSP J? HMSPLʼnC CR JCQ BGĆˆĹ‰PCLRCQ QAĹŠLCQ k *? CJJC ÄťOSGNC k SUISSA / BERNARD ADAMUS Ă€ partir de 19h k 1AĹŠLC BS .MLRML k LA JARRY / NI QUEUE NI TĂŠTE Talents rĂŠgionaux Ă€ partir de 19h k *? “Ý1?PBGLCݓ k CATFISH (blues) 21h

Vendredi 20 septembre k LES MONTREURS DE MERVEILLES / NEW SOUND / TROTTOIR EXPRESS / CIE DU FAUBOURG / LES AUTOMATES VÉNITIENS / MAĂ? MOR / PAVILLON NOIR / CIE L’ORGU’AMIS / CASTANHA É VINOVĂˆL / BELVÉDĂˆRE / CIE BALDABOUM / LES FIS

D’GALARNE / LE BAL DES MARTINE / LES MĂ‚LES DE MER 0ʼnN?PRGQ QSP J? HMSPLʼnC CR JCQ BGĆˆĹ‰PCLRCQ QAĹŠLCQ k *? CJJC ÄťOSGNC k MIRAGE ENSEMBLE / PANAME SWING Ă€ partir de 19h k 1AĹŠLC BS .MLRML k TARABANDA (musique d’Italie du Sud) 19h30 / 23h45 k LES FIS D’GALARNE (chants de marine de Loire) 21h30 k LE BALLET DES LUMINÉOLES 22h k *? “Ý1?PBGLCݓ k BAZBAZ en solo (chansons) 21h

Samedi 21 septembre k LES MONTREURS DE MERVEILLES / NEW SOUND / SERGENT PÉPĂˆRE / TROTTOIR EXPRESS / CIE DU FAUBOURG / LES FIS D’GALARNE / DISSIDENT CHABER / PAVILLON NOIR / TARABANDA / CIE L’ORGU’AMIS / LE XV MARIN / CIE BALDABOUM / DI SOL E DI LA / NEW SOUND / LE BAL DES MARTINE / LES MĂ‚LES DE MER 0ʼnN?PRGQ QSP J? HMSPLʼnC CR JCQ BGĆˆĹ‰PCLRCQ QAĹŠLCQ k *? CJJC ÄťOSGNC k AMUSE-GUEULES / FANTASY ORKESTRA Ă€ partir de 21h30 k 1AĹŠLC BS .MLRML k SPECTACLE PYRO-SYMPHONIQUE 22h30 k *? “Ý1?PBGLCݓ k ISADORA (Nova Crew) 21h

Dimanche 22 septembre k DISSIDENT CHABER / LES MONTREURS DE MERVEILLES / KEVRENN ORLÉANS / DI SOL E DI LA / NEW SOUND / ENCONTRO / LE XV MARIN / LA GĂ‚PETTE / LES FIS D’ GALARNE / TARABANDA / LA BOULINE / CIE BALDABOUM / SERGENT PÉPĂˆRE / SAX AVENUE. 0ʼnN?PRGQ QSP J? HMSPLʼnC CR JCQ BGĆˆĹ‰PCLRCQ QAĹŠLCQ k *? CJJC ÄťOSGNC k TARAF ISTOLEI 15h30 k *? “Ý1?PBGLCݓ k AMBIANCE MUSETTE F F

2-30,Äť# '120-.&-,'/3# TournĂŠe de concerts gratuits

Samedi 14 septembre

*? !PMGV +MPGL

NJ?AC BC J? !PMGV +MPGL

k ED WARNER (Punk Hardcore) 15h

!FCX ?@CRF

26 rue des Ormes St Victor

k ROPOPOROSE (Indie Pop) 15h! k GEYSIR (Post Rock) 17h

%#," !-,!#021 ///////////////////////////////////////////// Vendredi 6 septembre

*SLBG QCNRCK@PC

k BOUYA-K / DJ MALS + CINEMATEK Jungle, drum’n’bass * 'LDP?PCB F %P?RSGR

k DJEVARA / BENNASR AL GHANDOUR / MODĂˆLE DÉPOSÉ Rock fusion, noise *C ĹŠKC TCLSC F ÝĨ

Samedi 7 septembre k LES JEAN-FOUTRE Punk rock * 'LDP?PCB F %P?RSGR

Mardi 10 septembre

+SQʼnC BCQ C?SV PRQ

.J?AC 1?GLRC !PMGV

k SONNY VINCENT / BRIGITTE BOP Punk, US et FR * 'LDP?PCB F ÝĨ

1?JJC BC J 'LQRGRSR BS !MLQCPT?RMGPC

Jeudi 12 septembre

k NANOUK L’ESQUIMAU (CinÊ-Concert par Ayato et Nicolas Larmignat) 16h k ARLT (Chanson / Folk) 16h

2CKNJC g .J?AC 1R .GCPPC #KNMLR k LADYLIKE LILY (Folk) 17h

* RCJGCP g PSC BC MSPEMELC k POIL (Super Hero Music) F k THE CRAFTMEN CLUB (Rock) 21h

k GLEN (from Burn in Hell) ApĂŠro-concert blues GQRPMR BC J? ?QASJC F %P?RSGR

Vendredi 13 septembre

k MONSTROMERY (Pop / Rock) 19h

k OVO / ULTRA ZOOK / PAUWELS / 100% CHEVALIER Noise, post rock, etc. *C F ÝĨ

k BOY & THE ECHO CHOIR (Dark Pop) 19h

Jeudi 19 septembre

.J?AC BC J? 4CLCJJC 1R .GCPPC #KNMLR k BINIDU (Yes Music) F

*CQ CAQ Ĺ 4GL NJ?AC BS !FĪRCJCR &ŔRCJ %PMQJMR g .J?AC BC J ʼnR?NC .?PIGLE !FĪRCJCR BCPLGCP ʼnR?EC NJCGL ?GP

k PAON (Indie Rock / Pop) 20h

*C g PSC BC MSPEMELC

k THE CHERRY BONES (Rock Garage) 20h k WESHOKIDS (Electro) 21h

2SP@SJCLACQ g $P?A !CLRPC

k SUPERPOZE (Electro / Hip Hop Instrumental) 21h k MADBEN (Electro / Techno) 22h30

* 'LDP?PCB NJ?AC BS !FÄŞRCJCR

k "'#” "'#” "'#” .MQR .SLI 20h k ! +'** 1. 0)111 1WLRF .MN 22h k --%#01 "( 1CR 22h45-1h

Dimanche 15 septembre .?PTGQ BS 2FʼnĪRPC B -PJʼn?LQ

k “!LA COLONIE DE VACANCES!" Concert Quadriphonique avec PNEU / MARVIN / PAPIER TIGRE / ELECTRIC ELECTRIC 17h

20 /3#, 0" $#12'4 * Samedi 14 septembre

k TIGROVA MAST / BRIO / BORIS VIANDE Punk, instru, grind crust *C ŊKC TCLSC F ÝĨ k MIRAGE ENSEMBLE Jazz * RCJGCP F %P?RSGR

Vendredi 20 septembre k RUE DES ANGES Chanson (?T? .MN F %P?RSGR k THE SMOKING BIRDS Rock psychÊ *b'@GX? !?Dʼn F %P?RSGR

Samedi 21 septembre k STEREOZOR / MR PROTECTOR Noise rock * 'LDP?PCB F %P?RSGR k OWLS 2.0 / LA MECANIQUE DES SOURDS / CHAOS Rock, punk Foyer des Cents Arpents - Saran // &MP?GPC ,! %P?RSGR

Mercredi 25 septembre k WILHEM LATCHOUMIA RÊcital piano 2FʼnĪRPC B -PJʼn?LQ Q?JJC ?PP?SJR 1,- F ÝĨ k CAMERA / BAJRAM BILI Krautrock, electro-ambient Astroclub // 20h30 // de 5 à 12!₏ (gratuit ?@MLLʼnQ k LE COMMANDER KEEN / FOLL SYSTEM Noise, indie, alternative *C ŊKC TCLSC F ÝĨ

Jeudi 26 septembre k SKY FISHERMAN Rock * RCJGCP F %P?RSGR

Vendredi 27 septembre k AMANDINE BOURGEOIS VariĂŠtĂŠ rock *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ 20h30 // 19!â‚Ź k DURE MĂˆRE / KRAKEN OXEN / TONIO Tango noise *C ĹŠKC TCLSC F ÝĨ k FANTOMAS (version interactive) CinĂŠ concert *C F %P?RSGR

1?KCBG QCNRCK@PC k MARIAMA / ELEPHANT Soul jazz / chanson pop Salle Bernard Million 1R (C?L BC J? 0SCJJC F ÝĨ k BIRMINGHAM Pop blues * 'LDP?PCB F %P?RSGR k KFE’IN / PALETTE EUROPE / CHRISTINA KOUBBI Chanson, Pop, Rock “Ý*CQ TGP?BCQ BC J CQNMGPݓ 1?JJC BCQ DŋRCQ BC !FCTGJJW F 2?PGD ,!

k BURNING HEADS / MAX LIVIO / X SYNDICATE / TWISTER COVER / UTOPIC COMBO / BLACK INSIDE / HIGH SCREAM / DJ PARANORMAX À N?PRGP BC F ÝĨ 2GEW

- 12 -

- 13 - 17 -

"0#11#1 32'*#1 ] Le 108 108 rue de Bourgogne, OrlÊans ] 5e Avenue 11 avenue de Paris, OrlÊans ] Galerie AGART 35 rue Raymond Tellier, 45200 Amilly ] Astrolabe / Astroclub 1 Rue Alexandre Avisse, OrlÊans ] L’Atelier 203 203 rue de Bourgogne, OrlÊans ] Bateau-Lavoir Quai de Loire, OrlÊans ] Salle Bernard Million 27 Rue Bernard Million 45140 Saint Jean de la Ruelle ] Le Bouillon Rue de Tours, 45067 OrlÊans ] Delirium CafÊ Place de Loire, OrlÊans ] Espace Culturel Lionel Boutrouche Rue de la Folie, 45140 IngrÊ ] Espace Madeleine Sologne Rue des PrÊs Verts, 45240 La FertÊ Saint Aubin ] L'Ibiza CafÊ Rue de Bourgogne, OrlÊans ] Galerie du Lion 6 rue croix de Malte, OrlÊans ] Galerie Gil Bastide 225 rue de Bourgogne 45000 OrlÊans ] L’Infrared 37 place du Châtelet, OrlÊans ] Maison des Arts et de la Musique 10 cours Victor Hugo, OrlÊans ] MÊdiathèque Anna Marly 61 rue Charles Beauhaire 45140 Saint-Jean de la Ruelle ] Meeting potes cafÊ 185 Faubourg de Bourgogne 45800 Saint-Jean-de-Braye ] Moulin de la Vapeur 127 rue Marcel Belot, 45160 Olivet ] MusÊe des Beaux Arts Place Sainte Croix, OrlÊans ] Museum 6, rue Marcel Proust, OrlÊans ] La Passerelle 57, boulevard de Lamballe 45400 Fleury-les-Aubrais ] Salle de l’Institut - Conservatoire Place Sainte Croix, OrlÊans ] Le petit Bouchon de la Lionne 19 rue de la Lionne, OrlÊans ] ThÊâtre d’OrlÊans Boulevard Pierre SÊgelle, OrlÊans ] ThÊâtre de la Tête Noire 144 Ancienne Route de Chartres, 45770 Saran ] Turbulences - FRAC centre Rue du colombier/bld Rocheplatte, OrlÊans ] ZÊnith d’OrlÊans 1 Rue du PrÊsident Robert Schuman 45160 Olivet

PA PIER VI NYLE

Culture / Musique / Concerts / Agenda / Actus 1SP -PJʼn?LQ CR QML ?EEJM k +CLQSCJ %0 23'2 Septembre 2013 #5

FACE B

$CCB@?AI 2CPPCQ BS 1ML *? PCLRPʼnC #VNMQ 2FʼnĪRPC et Cinéma

Ļ"'2« Oh gamine !

Dis donc, c’est fini la colonie de vacances, le camp Chippewa, le Club Mickey, le camping des Flots Bleus ! Exit les grasse-mat’ jusqu’à 9h30 (les enfants se lèvent tôt, même quand ils ont l’impression de se lever tard) les apéros Ricard-cacahuètes et boulettes au fromage jusqu'à 9h30 (du soir), “ game over ” les jeux de boules en plastoc jaunes, bleues, vertes et rouges, en plus qu’on a perdu le cochonnet, fini les tours de poney et les interminables parties de dominos. Terminé le barbotage dans les vagues et les plouf-plouf avec mamie, les goûters au sable et les tartines de crème solaire…

Voilà, on a rendu les clefs de la location du village vacances, rangé la caravane, plié les tentes. Les monos du centre aéré vont retourner au chômage, ceux du club Med restent au club Med (c’est comme ça à Galaswinda, les vannes pourries c'est toute l’année !).

C’était bien les vacances, hein ? Mais là on n'en parle plus, deux mois de plein air, à se dorer la pilule, à courir dans les parcs d’attractions, finis les tours à dos de Dumbo !

Maintenant c’est cartable sur les épaules ! Et dedans cahier de brouillon, stylo quatre couleurs, et goûter au chocolat. La sonnerie à 8h30 pétantes, bisou papa, bisou

maman et hop !... Écoute-moi donc au lieu de faire autre chose ! On s’est pas tapé 4h de bouchons en R21 pour que tu te la coule douce en septembre ! Eh oui, petite, t’es plus en vacances là, c’est du sérieux, tu vas gérer toi-même tes peintures, tes gommettes et ta pâte à modeler, la dînette faudra la prêter aux copines ! Eh oui mam’zelle ! Tes journées seront remplies, tu ne passeras plus ton temps à glander dans l’herbe et à fumer les Gitanes de papy en regardant “ Midi Les Zouzous ”, affalée dans ton siège rose princesse-coccinelle à antennes orientables… Debout, ma fille, c’est la rentrée ! Direction la salle de classe, pose tes fesses sur la chaise et vas-y peintures, vas-y chansons, vasy joue à chat, vas-y ateliers maracas en pots de yaourt !

Et bonjour les ciseaux qui ne coupent pas les doigts, bonjour les bâtons de colle qui collent moins les doigts.

Ha ha, tu vas moins te marrer, je te le dis !... Et oublie les bons plats de maman au déjeuner, tu vas goûter aux menus de la cantoche " made in ailleurs " mais livrés sur place ! Et rend le chapeau au monsieur du fan club de Charles Bronson du Cap d’Agde.

— Hey, papa. J’ai pas 2 ans encore, ok ! Tu me lâches !...

Et file moi le cendrier.

— Comme j’envie ton âge ma fille… »

#5

Face B

p. 3

●

$CCB@?AI Terres du Son

p. 4

●

#VNMQ Wildlife, Photographies lauréates du concours Wildlife 2012 La Fée Verte : l'Absinthe à la Belle époque Chemins d'Encre, par Renaud Allirand Pop It Up

p. 6

N

●

●

2FʼnĪRPC CR 1NCAR?AJCQ Italie-Brésil 3 à 2, de Davide Enia, par la Cie Tandaim Parallèles et Bipèdes, par Maboul Distorsion Demaison s'évade, par François Xavier Demaison Tout est bon, par la Cie Entre Deux Caisses Cinéma Festival d'un Bord à l'Autre, longs et courts métrages LGBT (gay, lesbien, bi, trans) Jeunesse, de Justine Malle Guerrière, de David Wnendt

p. 10 ●

GPRFB?W 0CRPM N?P 4GARMP (MPEC Nirvana, In Utero

p. 11 ●

!FPMLGOSC BS ,CR Les bons conseils d'Anaïs .?NGCP 4GLWJC NPŊQ BC AFCX TMSQp -S AFCX TMSQ

●●● 1SGTCX LMSQ QSP D?AC@MMI FRRN UUU D?AC@MMI AMK N?NGCPTGLWJC CR AMLQSJRCX J? E?XCRRC CL JGELC UUU N?NGCPTGLWJC AMK ●●●

© GCoquand

1-++ '0#

$##" !) ///////////////////////////////////// 2erres du Son Si habituellement je me réjouis de faire fondre mes tympans en festival plusieurs jours d’affilée, je ne prévois de passer qu’une soirée à Terres du Son, les 5 jours passés aux Eurockéennes la semaine précédente ayant ramené ma réserve de points de vie pas loin de zéro.

Mais une partie de la programmation m’intéresse sur le papier, et c’est l’occasion pour la néophyte que je suis de découvrir ce festival.

Trajet en voiture depuis Orléans avec mes deux acolytes Papiervinylesques, nous esquivons les griffes du radar “ le plus rentable de France ” à l’entrée de Tours, cahotons sur la piste forestière qui nous emmène au parking presse et débarquons sur le site. Classique, une grande prairie ponctuée de trois excroissances scéniques, l’une d’elles coiffée d’un chapiteau.

Pour l’échauffement, nous allons crapahuter dans le village gratuit. Ambiance rigolote de fête populaire où, quand on arrive à se faufiler entre les vendeurs de barbe à papa, la mini-ferme de bébés animaux, les boutiques de fringues de hippies, le stand de démos de capoeira ou de militants de l’énergie solaire, il peut être possible de découvrir gratuitement des concerts et des spectacles de rue.

Retour dans l’espace payant, sur les dernières notes du Bollywood Masala Orchestra, concert de musique indienne avec une vingtaine de danseurs et musiciens sur scène. Pas vu le spectacle donc, mais lors du concert suivant, j’ai croisé dans le public l’un de ses artistes, enturbanné et toujours habillé de soie chamarrée, observant d’un air curieux les cinq énervés de l’Anakronik Electro Orkestra qui envoient dans la bouille de leur public un sympathique mélange de gros son de teuf et de musique Klezmer (pour les ignares, c’est la musique traditionnelle des communautés juives d’Europe de l’est, très festive). L’image d’un choc de cultures en toute bienveillance, qui reflète finalement assez bien l’orientation de la programmation très éclectique de ce festival.

Concert suivant, les Cow-boys fringants. Un chanteur québécois à l’accent épais mais aux textes ciselés, des musiciens déjantés, une multi-instrumentiste vêtue de dentelles qui jongle entre violon, banjo et accordéon tout

en rebondissant sur tout ce qui a le malheur de se trouver autour d’elle… Le plaisir de jouer de ce groupe retombe en vagues de bonne humeur sur le public et c’est communicatif.

J’enchaine sur Salif Keita le magnifique, ce malien albinos à la voix si superbement étrange, brisée, à la limite de l’androgynie. Une choriste-danseuse hypnotique l’accompagne en plus de ses musiciens, et la présence de beats électro en arrière-plan de certains morceaux s’efface dès que les cordes de la kora sont effleurées.

En fin de concert, Salif Keita prendra la scène pour lui seul, nous offrant sa voix simplement soutenue d’une guitare, le temps de deux morceaux d’une grande douceur qu’on écoutera les yeux clos…

Difficile de se dépêtrer d’un univers pareil, je prends une pause… Je fuis Archive – « c’est pas ma came », comme dirait quelqu’un que j’aime bien – le temps d’avaler un morceau. Je vais ensuite jeter un œil à Polemix, qui joue dans “ la Bulle ”. Il s’agit d’une sphère de plastique transparente, 5m de diamètre environ (?), à l’intérieur de laquelle se trouve un DJ au concept original : mixer des discours politiques sur un fond électro, et projeter des images –politiques également- sur les parois de la bulle. Je tente de m’intéresser mais j’ai vite l’impression d’être devant un JT, ça m’oppresse, je m’éloigne.

J’attendais Janski Beeeats, je me rends compte en subissant 15 secondes de la guimauve à groupies de Puggy que je me suis trompée de scène. Je file de l’autre côté pour découvrir ce drôle d’énergumène qui marie son univers BD avec celui de l’électro. Janski (c’est aussi le dessinateur Jansé) s’est inventé un double maléfique sous la forme d’un personnage cagoulé au sourire de troll : il est plein de dents pointues. Sous ce déguisement, il fait le fou sur ses platines, accompagné de ses créatures typées mangas projetées sur l’écran derrière lui. Ça pourrait être franchement bien s’il n’avait pas la mauvaise habitude de dissimuler sa voix derrière un effet vocoder kitsch (vous savez, celui qu’affectionne la nouvelle vague de crooners R’n’B sur Skyrock) qui me hérisse le poil immédiatement. Dommage.

Je tente quelques morceaux mais la fatigue prend le dessus, il est temps d’aller retrouver la voiture (enfin, pas si simple quand il fait tout noir et qu’on a oublié où on l’a garée dans le parking….). (Lucille Nouals)

-3-

#6.-1 ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

//////////////////////////////////////////////////

5GJBJGDC

.MN 'R 3N

.FMRMEP?NFGCQ J?SPʼn?RCQ BS AMLAMSPQ “Ý5GJBJGDC ݓ

Pour sa neuvième saison, la Galerie du Lion a l’honneur de recevoir les laurĂŠats de la 48ème ĂŠdition du concours international “ Wildlife Photographer of the Year â€?, organisĂŠ par le Museum d’Histoire Naturelle de Londres et le Magazine BBC Wildlife. Nous comptons de fait 100 photographies parmi les plus belles du monde d’animaux et/ou paysages sauvages, sĂŠlectionnĂŠs parmi 48 000 clichĂŠs et 98 pays reprĂŠsentĂŠs. Autant dire une grosse machine et des photographies d’art somptueuses !

Et, autant le dire, le 1er Prix Bubble-Jetting Emperors, une photo sous-marine de manchots, est incroyable ! Tout autant que les autres d’ailleurs‌ Je peux citer Le lion sudafricain sous l’orage (Lion by lightning de Hannes Lochner, magnifique) ou encore le jeu de textures et ondulations de la Mouette sur l’eau (City gull de Eve Tucker).

Une très belle exposition à venir, qui exploite à elle seule toute la puissance de la photographie animalière et qui de plus se rÊalisera dans une très belle galerie ! À noter aussi que la galerie, spÊcialisÊe dans la photographie, propose des ateliers ludiques et pratiques pour petits et grands pour dÊcouvrir ce vaste monde qu’est la photo.

Renseignez vous !

Du 13 septembre au 11 novembre / de 3 Ă 6â‚Ź / Gratuit -12 ans Galerie du Lion, 6 rue Croix de Malte, OrlĂŠans

!FCKGLQ Bb#LAPC

.?P 0CL?SB JJGP?LB .CGLRSPCQ CR EP?TSPCQ

C’est à travers une bonne trentaine d’œuvres de techniques diverses (gouache, acrylique, encre de Chine, pointesèche, eau-forte, etc.) que Renaud Allirand jongle avec l’abstraction et la poÊsie. L’artiste, la quarantaine passÊe, nous dÊvoile une urgence d’expression, une gÊomÊtrie de l’Êmotion, verticale ou horizontale, des mondes intÊrieurs baignÊs de lumières et de nombreux noirs abyssaux, apparaissant successivement en relief et profondeur. Certaines

" eaux-fortes " (ndlr. procÊdÊ de gravure " en creux " sur mÊtal à l’aide d’un mordant tel que l’acide nitrique ou le perchlorure de fer) se rapprochent de paysages imaginaires, mais toujours très architecturÊs. Tandis que ses allÊgories à l’encre de Chine ou gouache dÊvoilent un univers calme et serein, sans doute plus intime.

Trente œuvres Êprises de sensibilitÊ, Êmotion, fugacitÊ, poÊsie, tantôt douces et voluptueuses, tantôt raides et gÊomÊtrique, le peintre-graveur dÊploie ici un rÊel langage intÊrieur : celui d’un monde imaginaire, le sien.

Du 5 septembre au 8 dĂŠcembre MusĂŠe des Beaux Arts d'OrlĂŠans

* $ʼnC 4CPRC Jb @QGLRFC Ĺ J? CJJC Époque

 Ils buvaient de l'absinthe comme l'on boit de l'eau, l'un c'Êtait Verlaine, l'autre c'Êtait Rimbaud  chante Barbara. Boisson mythique et sulfureuse, compagne des artistes comme des ouvriers, l’absinthe reprÊsente un des symboles de la Belle Époque.

Entre 1880 et 1910, les terrasses de cafĂŠ cĂŠlèbrent de 5h Ă 7h “ l'heure verte â€? et son fascinant rituel : sur les rebords du verre contenant l'absinthe, on pose une cuillère plate perforĂŠe contenant un carrĂŠ de sucre sur lequel on verse de l'eau très fraĂŽche, goutte Ă goutte.

Les artistes lui attribuent la vertu d'amÊliorer la circulation du sang, donc l'imagination. Oscar Wilde dÊcrit ainsi ses effets :  Après un premier verre on perçoit la rÊalitÊ comme on souhaite qu'elle devienne, au deuxième cette rÊalitÊ s'estompe mais après elle vous retombe dessus, et là c'est horrible.  Dans les quartiers populaires, l'engouement pour cette boisson est tel que bougnats et bouilleurs de cru en proposent des versions frelatÊes, moins chères que le vin, infâmes concoctions colorÊes avec du sulfate de zinc, de cuivre ou de chlorure d'antimoine. C'est l'Assommoir de Zola. Elle finira interdite car jugÊe dangereuse pour la santÊ.

Du 7 septembre au 13 octobre Espace culturel La Monnaye, Meung-sur-Loire

k k k k k k k k 3, Ĺ’'* 130 *#1 #6.-1 k k k k k k k k

Architecture et photographies

Pop It Up est une installation architecturale ÊphÊmère rÊalisÊe en collaboration avec Anya Sirota et Jean Louis Farges de l’atelier AKOAKI et les Êtudiants d’architecture de l’UniversitÊ du Michigan, Taubman College of Architecture + Urban Planning.  Le projet engage les tactiques de construction lÊgère insÊrÊes dans un paysage post-industriel rÊsurgent .

(Christophe Ponceau, commissaire de l’exposition.)

Bien plus qu’un livre “ Pop Up â€?, les 2 immenses “ Étoiles â€? dessinĂŠes et fabriquĂŠes par les ĂŠtudiants de DĂŠtroit surgissent et s’accrochent Ă la structure du bâtiment les Tanneries, dans des couleurs pĂŠtantes, roses, jaunes et blanches, contrastant avec les gris bĂŠton et rouge tuile.

Tranchant avec les horizontaux et verticaux, angles droits, par leurs diagonales multidirectionnelles, les structures sont accrochÊes et encastrÊes littÊralement aux poutres, avec lÊgèretÊ et dÊlicatesse.

L’autre installation occupe une deuxième partie des Tanneries et ses extÊrieurs. Marie Combes, photographe et artiste plasticienne, accroche plusieurs photomontages du lieu ainsi et DÊtroit, basÊs sur les cohabitations d’espaces et de ruines, une nature qui revient habiter ces zones sinistrÊes.

Pour la petite histoire, les Tanneries “ Pop Upèrent â€? (elles aussi !) en 1947, après la guerre, afin d’y fabriquer matĂŠriels et habits militaires, entre deux jonctions du Loing (rivière locale). Mais très vite, l’Êchec frappe Ă la porte, les textiles nouveaux prennent le pas sur le cuir ! Puis d’abandon en nouvelles tentatives d’activitĂŠs infructueuses, Les Tanneries furent dĂŠlaissĂŠes voilĂ presque 30 ans ! RĂŠinvesti par la Ville d’Amilly en 2006 pour y crĂŠer des expositions d’art contemporain et une salle de thÊâtre, le lieu, grâce Ă sa structure solide, devrait ĂŞtre rĂŠhabilitĂŠ pour 2015, boostant la crĂŠation artistique contemporaine. Les travaux commenceront après l’expo “ Pop It Up â€?.

Jusqu'au 28 septembre / EntrĂŠe libre Les Tanneries, 234 rue des Ponts, Amilly

k .-. '2 3.

Marie Combes, Anya Sirota, et Jean Louis Farges assistÊs par les Êtudiants de l’UniversitÊ du Michigan, Taubman College Of Architecture & Urban Planning.

Installation architecturale ÊphÊmère.

(SQOS ?S QCNRCK@PC #LRPʼnC JG@PC *CQ 2?LLCPGCQ PSC BCQ .MLRQ KGJJW k !&#+',1 " #,!0# De Renaud Allirand - Gravures et Peintures Rencontre avec l’artiste le 1er dÊcembre "S QCNRCK@PC ?S BʼnACK@PC +SQʼnC BCQ C?SV PRQ -PJʼn?LQ k 0-,8# De Christophe Lhebert, + 30 artistes DÊmonstration de fonte avec coulÊe le dimanche 22 septembre à 16h30 "S ?S QCNRCK@PC #LRPʼnC JG@PC !FĪRC?S BCQ *MLESCQ JJʼnCQ 1R (C?L BC P?WC k * $ĝ# 4#02# * 1',2&# ś * #**# ĝ.-/3# Visites commentÊes, dÊgustation, animations et spectacles le 28 septembre "S QCNRCK@PC ?S MARM@PC #LRPʼnC JG@PC #QN?AC ASJRSPCJ *? +MLL?WC +CSLE QSP *MGPC k * #,4-* " '! 0# De Daniel Caspar - Peintures Exposition dÊdicace du livre du peintre-plasticien Daniel Caspar "S TCLBPCBG QCNRCK@PC ?S MARM@PC 4CPLGQQ?EC JC Ĺ F ś J? @G@JGMRFŊOSC KSLGAGN?JC BC *? $CPRʼn 1R S@GL k 5'*"*'$# Photographies laurÊates du concours Wildlife 2012 "S QCNRCK@PC ?S LMTCK@PC %?JCPGC BS *GML PSC !PMGV BC +?JRC -PJʼn?LQ k &#*#, 12#$ ,'! Ù * 30#,2 0- '** 0" CÊramique et photographie Du 14 septembre au 6 octobre %?JCPGC OS?G -PJʼn?LQ k 0#!-340#+#,2 Par Marcel Dupertuis, Claudie Larks et Ernesto Riveiro Peintures et sculptures.

Du 21 septembre au 14 dÊcembre %?JCPGC % 02 KGJJW k 9ŧ+# 0!&'* Inauguration de "!Turbulences!" FRAC Centre "S QCNRCK@PC ?S DʼnTPGCP 2SP@SJCLACQ $0 ! !CLRPC -PJʼn?LQ

-4-

-5-

2&ĝŅ20# #2 1.#!2 !*#1 /////////////////////

k '2 *'#¹ 0ĝ1'* ś De Davide Enia, par la Cie Tandaim ThÊâtre-RÊcit, mise en scène Alexandra Tobelaim Ouverture de Saison du ThÊâtre de La Tête Noire *C QCNRCK@PC Ĺ N?PRGP BC F BC Ĺ ÝĨ 2FʼnĪRPC BC *? 2ŋRC ,MGPC 1?P?L k . 0 **ŧ*#1 #2 '.ŧ"#1 Par Maboul Distorsion Clown-mime Vendredi 20 septembre / 20h30 / 14!₏ *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ k "#+ '1-, 1 ĝ4 "# Par François Xavier Demaison One man show comique Samedi 21 septembre / 20h30 / 19!₏ *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ k -, , 00ņ2# . 1 *# .0-%0ŧ1 ” Par le ThÊâtre de l’ImprÊvu Fantaisie verbale et chantante, sur des textes de Vian, Devos, Dac, etc.

1?KCBG QCNRCK@PC F ÝĨ #QN?AC +?BCJCGLC 1MJMELC *? $CPRʼn 1R S@GL k *# .#2'2 * .#0"3 Par l’Yonne en scène Cabaret hommage à Bourvil Mardi 24 septembre / 20h30 / 14₏ *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ

.?P?JJĹŠJCQ CR GNĹŠBCQ .?P +?@MSJ "GQRMPQGML !JMUL KGKC

 Quatre personnages projetÊs dans un monde en carton-pâte, sous le regard amusÊ d’un maÎtre des lieux Ênigmatique. Dans cet univers oÚ emballages et boÎtes vides se succèdent dans une gÊomÊtrie implacable, le contenant abonde, mais le contenu manque cruellement... Chacun reste dans son angle, hÊsitant à prendre la tangente : comment vivre ensemble face à l’absence de toute chose nÊcessaire ? Comment rÊinventer une sociÊtÊ oÚ personne ne possède rien ?

RIEN ? Le carton est là pourtant ; emballage fictif d’objets absents, comme un pied de nez à notre instinct de propriÊtÊ.

Simple costume d’apparât des objets qu’il protège, le carton, vidÊ de son contenu, ne peut-il pas à son tour devenir l’objet de toutes les convoitises? Quand l’inutile devient essentiel, quand le manque devient abondance, les comportements les plus triviaux comme les plus imaginatifs rÊapparaissent, pour contrer une rÊalitÊ devenue absurde et prÊserver ce qu’il reste en nous d’humain . (Maboul Distorsion) J’ai volontairement repris les propos de la compagnie car quand la description est LA bonne, pourquoi mettre son grain de sel ! Pendant une heure et quart, les 5 personnages dÊpeignent à travers leurs clowneries (manipulation d'objets, jonglage, masque, magie, vidÊo, etc.) les aspects de la consommation et du recyclage, et comment mieux les lier, peut-être ? CarrÊment tout public.

Vendredi 20 septembre / Ă 20h30 / 14 â‚Ź La Passerelle, Fleury les Aubrais

Š Olivier Thomas

k k k k k k 3, Ĺ’'* 130 *#1 .* ,!&#1 k k k k k k

Italie-BrĂŠsil 3 Ă 2

"CK?GQML QbʼnT?BC

'R?JGC PʼnQGJ Ĺ

Qui ne le connait pas ! C’est l’un des comĂŠdiens de cinĂŠma les plus en vogue du moment, repĂŠrĂŠ dès Coluche l’histoire d’un mec, film d’Antoine de Caunes, c’est pourtant bien sur les planches que François-Xavier dĂŠbute, faisant ses classes au cours Florent mais sur le banc, en auditeur libre‌ Il crĂŠe en 2007 avec Samuel Le Bihan une version concentrĂŠe de son premier spectacle Demaison s’envole. Puis après moulte comĂŠdies de cinoche, FX revient avec non pas une suite mais un nouveau spectacle “ seul en scène â€? : Demaison s’Êvade ! Mis en scène par Eric ThĂŠobald. Au rendez vous : humour truculent, dĂŠrision, insolence et personnages plus loufoques les uns que les autres‌

ÂŤ Ce texte est le rĂŠcit minute par minute du match de football du 5 juillet 1982, qui a permis Ă l'Italie de devenir championne du monde. 90 minutes de suspens entre rites, superstitions et exaltations de chacun des parents et amis suspendus au poste de tĂŠlĂŠvision couleur achetĂŠ pour l'occasion. Âť (Alexandra Tobelaim) Le !N ouvre cette nouvelle saison sur une pièce prĂŠsentĂŠe au festival d’Avignon 2013, un “ thÊâtre-rĂŠcit â€? pour un seul et incroyable comĂŠdien, Solal Bouloudnine, qui enchante littĂŠralement les planches.

Du football au thÊâtre ?? Et pourquoi pas ! Cela fonctionne admirablement bien ! Peut-être parce que c’est le Football d’Avant, celui oÚ ce sport alliait une dignitÊ, un fair-play, un esprit d’Êquipe et de communion‌ (rien à voir avec monsieur RibÊry quoi !) Mais surtout grâce à la force du texte et l’excellente performance du comÊdien.

.?P $P?LÇ MGQ 6?TGCP "CK?GQML -LC K?L QFMU

k +-30 +-0 Par le ThÊâtre de Sandillon CrÊation autour des problÊmatiques du couple et de l’amour + Intervention du ThÊâtre "!Le DÊkalÊ!"

1?KCBG QCNRCK@PC F %P?RSGR #QN?AC +?BCJCGLC 1MJMELC *? $CPRʼn 1R S@GL k #,$ ,2'** %#1 Par Aldebert Concert-spectacle jeune public Dimanche 29 septembre / 15h / 6!₏ *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ k 2-32 #12 -, Par la Cie Entre Deux Caisses Spectacle tout public *C BGK?LAFC QCNRCK@PC F ÝĨ *? $?@PGOSC +CSLE QSP *MGPC

Samedi 21 septembre / 20h30 / 19 â‚Ź La Passerelle, Fleury les Aubrais

2MSR CQR @ML

.?P J? !GC #LRPC "CSV !?GQQCQ Spectacle tout public

Š Damien Bossis

k *# 0 '1 ', 2-5, De Ludovic Lagarde, FrÊderic Boyer et Olivier Cadiot Drame ÉlisabÊthain, d’après Le Roi Lear de Shakespeare *CQ F F CR -ARM@PC F Ĺ ÝĨ 2FʼnĪRPC B -PJʼn?LQ 1?JJC 2MSAF?PB !",

-6-

"C "?TGBC #LG? N?P J? !GC 2?LB?GK 2FʼnĪRPC 0ʼnAGR KGQC CL QAŊLC JCV?LBP? 2M@CJ?GK

Le 20 septembre à partir de 19h30 / de 7 à 18 ₏ ThÊâtre de La Tête Noire, Saran

La Compagnie “ Entre deux caisses â€? fait sienne les chansons des autres, qu’elles aient ĂŠtĂŠ ĂŠcrites pour eux par des auteurs contemporains (Romain Didier, LoĂŻc Lantoine, Sarclo, les Wriggles), ou qu’elles aient eu une existence prĂŠalable, en remontant parfois loin dans le temps (Francis Blanche, Gaston CoutĂŠ, le chanoine de Lattaignant).

Le dimanche 29 septembre / 16h / 10 â‚Ź La Fabrique, Meung sur Loire

-7-

!',Äť+ //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

////////////////////////////////////////////////// k k k k k k k k k 3, Ĺ’'* 130 * 2-'*# k k k k k k k k k

FCQRGT?J BbSL @MPB Äą Jb?SRPC

$CQRGT?J BC JMLEQ CR AMSPRQ KʼnRP?ECQ *% 2 E?W JCQ@GCL @G RP?LQ Pour la 4ème annĂŠe consĂŠcutive, l ‘association CinĂŠ Mundi explore et nous restitue la richesse et la diversitĂŠ Ă l’international, de l’expression cinĂŠmatographique. Car depuis sa crĂŠation, jamais la programmation n’aura ĂŠtĂŠ aussi cosmopolite ! Et pour cause, de plus en plus de productions de films, parfois mĂŞme avec de très gros budgets et parfois pour des crĂŠations plus intimes. Les langues se dĂŠlient, les tabous tombent, pour notre plus grand bonheur.

L’ouverture du festival “ D'un bord Ă l’autre â€? se fera le vendredi Ă partir de 20h, sur 9 courts mĂŠtrages, de la Belgique Ă l’Australie, ou d’Argentine Ă la Suède, que ce soit fiction, documentaire ou animation, chaque facette sera prĂŠsentĂŠe.

Suivront, le samedi, deux films pour deux aspects, le dÊlicat Sur le Chemin des dunes, film belge de Bavo Defurne, et un plus violent film turc, dÊnonçant les actes homophobes en Turquie à travers un Êblouissant danseur du ventre, Zenne Dancer de Caner Alper et Mehmet Binay.

En avant-première à 16h, le 1er film lesbien de l’histoire cinÊmatographique du NÊpal, Soongava, la danse de l’orchidÊe, de Subarna Thapa, drame entre les traditions d’un pays très religieux et la modernitÊ d’une jeunesse mondiale ÊmancipÊe. À 18h, pour clore ce beau festival tout en gaietÊ, CinÊ Mundi a choisi la comÊdie La Lengua Marterna de l’argentine Liliana Paolini, sortie en 2010, qui remporte un vif succès auprès du public à chaque passage.

NB : un Prix du Public sera attribuÊ au court-mÊtrage que vous aurez prÊfÊrÊ, ainsi qu’au long ! N’oubliez pas de voter après vos sÊances.

k (#3,#11# De Justine Malle (2013, fr) Drame / Film suivi d’une rencontre avec la rÊalisatrice +?PBG QCNRCK@PC F BC ÝĨ Ĺ ÝĨ !GLʼnK? *CQ !?PKCQ -PJʼn?LQ k +-, Ņ+# . 0 2-' %3ĝ0'# De François Dupeyron (2013, fr) Drame. Sortie nationale le 23 septembre / Film suivi d’une rencontre avec le rÊalisateur (CSBG QCNRCK@PC F BC ÝĨ Ĺ ÝĨ !GLʼnK? *CQ !?PKCQ -PJʼn?LQ k ¸ $'*+ 130.0'1# š Dans le cadre des journÊes du patrimoine "GK?LAFC QCNRCK@PC F BC ÝĨ Ĺ ÝĨ !GLʼnK? *CQ !?PKCQ -PJʼn?LQ

%SCPPGĹŠPC

Les 27, 28 et 29 septembre / CinĂŠma Les Carmes, OrlĂŠans Tarifs habituels (de 4,50 â‚Ź Ă 7,50 â‚Ź) SoirĂŠe courts-mĂŠtrages : 6 â‚Ź

Jeunesse

De Justine Malle / Sortie le 3 juillet / France / 1h15 $GJK ?SRM@GMEP?NFGOSC QSGTG B SLC PCLAMLRPC ?TCA J? Pʼn?JGQ?RPGAC  J’avais vingt ans en 1995, l’annÊe de la mort de mon père, le cinÊaste Louis Malle. J’Êtais en khâgne. Au moment même oÚ je commençais à tomber amoureuse d’un garçon de ma classe et à rejeter l’influence de mon père, sont apparus chez lui les premiers symptômes d’une maladie. J’Êtais terrassÊe, autant par le choc de la nouvelle que par la certitude d’en être à l’origine avec mes vellÊitÊs d’indÊpendance. Le sentiment de culpabilitÊ que j’Êprouvais m’a fait agir de façon inappropriÊe.

Ma violente honnĂŞtetĂŠ d’alors incarne pour moi une certaine idĂŠe de la jeunesse... Âť Ça c’est le synopsis de son premier film, mais aussi un morceau de sa vie. Ce n’est pas l’histoire de son père moribon, elle s’en dĂŠfend, ni celle de son ami, Justine Malle a voulu mettre l’accent sur son personnage “ Juliette â€? (ellemĂŞme donc), sur le rejet, le combat et la difficultĂŠ Ă digĂŠrer cette tranche de vie, qui au final demeure un apprentissage vers une existence adulte.

"C "?TGB 5LCLBR 1MPRGC JC K?PQ JJCK?ELC Version originale et sous-titrÊe / 1h40 Film allemand tirÊ du livre de Dominique Vidal, celui-ci justement titrÊ Le ventre est encore fÊcond‌, en rÊfÊrence à la pièce de Brecht La RÊsistible Ascension d’Arturo Ui Êcrite en 41, oÚ il Êpilogue sur cette phrase en ajoutant  ‌d’oÚ est sorti la bête immonde .

Après 25 ans d’Êcriture sur le Proche Orient, l’auteur Êvoque dans cet ouvrage ce sujet europÊen et tellement d’actualitÊ : la montÊe des nouveaux partis nazis et d'extrême-droite, plus violents, plus revendicatifs, et surtout plus populaires. Le pitch de Guerrière, vous vous en douterez, porte sur le sujet :  Marisa, 20 ans, fait partie d’un gang de nÊo-nazis au nord de l’Allemagne. TatouÊe de swastikas, le crâne rasÊ, elle dÊteste les Êtrangers, les juifs, les noirs et les flics, à ses yeux tous coupables du dÊclin de son pays et de la mÊdiocritÊ de son existence.

Manifestations de haine, violence et beuveries rythment son quotidien, jusqu’à l’arrivĂŠe en ville d’un rĂŠfugiĂŠ afghan et l’irruption dans son gang d’une adolescente de 14 ans. Ces nouveaux venus mettent Ă mal le fanatisme de Marisa‌ Âť Un film dans lequel l’on saluera la prestation d’Alina Levshin (meilleure performance d'actrice “ German Film Awards 2012 â€?) malgrĂŠ la tombĂŠe dans les clichĂŠs classiques et rĂŠcurrents du genre, mais impossible Ă contourner car calquĂŠs sur la rĂŠalitĂŠ, le skinhead lambda ne peut-il ĂŞtre diffĂŠrent de ces clichĂŠs ? Non ? Alors : “ Has been le nazi ? â€?‌ Ce qu’il y a de bien c’est la prĂŠsence de Dominique Vidal qui, suite Ă la projection, alimentera sur demande un dĂŠbat de fond bien plus intĂŠressant que la forme sur la question des “ frères europĂŠens de l’extrĂŞme droite â€? qui montent, qui montent, comme la petite bĂŞte mais en chatouillant moins et en piquant plus.

k %3#00'#0# De David Wnendt (2013, All, vostf, int-12 ans) Drame, rĂŠcompensĂŠ "!Mention spĂŠciale compĂŠtition germanophone!" Festival du Film de Zurich.

Film suivi d’une rencontre avec l’Êcrivain et journaliste Dominique Vidal qui signera son livre Le ventre est encore fÊcond‌ qui a inspirÊ le film.

(CSBG QCNRCK@PC F BC ÝĨ Ĺ ÝĨ !GLʼnK? *CQ !?PKCQ -PJʼn?LQ k ,# + -3 *'# . 1 De David Sieveking (2013, All vostf) Documentaire, sortie nationale le 25 septembre +?PBG QCNRCK@PC F BC ÝĨ Ĺ ÝĨ !GLʼnK? *CQ !?PKCQ -PJʼn?LQ k * %3#00# "#1 -32-,1 De Yves Robert (1962, fr) ComÊdie familiale et culte 1?KCBG QCNRCK@PC F ÝĨ *? .?QQCPCJJC $JCSPW JCQ S@P?GQ k k k k k k k k k k$#12'4 * " 3, -0" ś * 320# k k k k k k k k k Films et courts mÊtrages LGBT k Vendredi 27 septembre -STCPRSPC BS DCQRGT?J QMGPʼnC AMSPRQ KʼnRP?ECQ

FLAMINGO PRIDE / BEWARE / CECI N’EST PAS UN FILM DE COW BOYS / BOUDDHI BOUDDHA / AMAZONES DE L’OUEST / PERRUCHE / HA(R)D TO SAY / NEXT DOOR LETTERS / LUCA

Ă€ partir de 20h

k 1?KCBG QCNRCK@PC

SUR LE CHEMIN DES DUNES / ZENNE DANCER

*MLEQ KʼnRP?ECQ ś N?PRGP BC F

Jeudi 19 septembre / 20h / De 4,50 â‚Ź Ă 7,50 â‚Ź CinĂŠma Les Carmes, OrlĂŠans

k Dimanche 29 septembre

SOONGAVA, LA DANSE DES ORCHIDÉES (avant-première) / LA LENGUA MATERNA

*MLEQ KʼnRP?ECQ ś N?PRGP BC F

2?PGDQ F?@GRSCJQ BS AGLʼnK? BC ÝĨ Ĺ ÝĨ SoirÊe courts-mÊtrages 6!₏

Mardi 3 septembre / 20h / De 4,50 â‚Ź Ă 7,50 â‚Ź CinĂŠma Les Carmes, OrlĂŠans

-8-

-9-

'02&" 7 0#20- ////////////////////////////// ,GPT?L? In Utero

1MPRGCQ JC QCNRCK@PC ?S 0MW?SKC 3LG CR JC QCNRCK@PC ?SV #R?RQ 3LGQ *?@CJ "%! 0CAMPBQ %CĆˆCL

Avis aux inconditionnels de Nirvana ! Le groupe sort ce mois-ci un Ênième disque posthume ! Bah ouais, c’est les vingt ans du In Utero alors forcement Universal nous rejoue la même partition que pour l’anniv du Nevermind en 2011.

Le mastodonte s’attaque de nouveau à la poule aux œufs d’or et en extirpe un gros paquet : une rÊÊdition du troisième et dernier album de Nirvana qui comprendra des faces B, des dÊmos, des enregistrements live et sans doute des POSTERS ! Ouais‌ Le tout soigneusement emballÊ dans le coffret Maxi Collector Super Deluxe qui va bien. En bref, tant qu’il y a de la thunasse à se faire, pourquoi se priver ?

Alors oui, le fan de base est en droit de dÊcouvrir des titres et des mix inÊdits de son groupe prÊfÊrÊ, mais, par pitiÊ, qu’on ne maquille pas leur exploitation commerciale en une faveur qu’on lui fait.

Nirvana est un groupe qui a connu le succès commercial de son vivant. Quatre mois après sa sortie, Nevermind dÊtrône le Dangerous de Mickael Jackson au classement Billboard 200. Il y occupe la première place pendant deux semaines et, dès le dÊbut du mois de fÊvrier 92, on compte plus de trois millions de copies vendues. Pour se figurer ce que reprÊsente le phÊnomène Nirvana sur la durÊe, prÊcisons qu’à ce jour c’est plus de 30 millions d’exemplaires de ce deuxième album qui ont ÊtÊ vendus. Autrement dit, le son du groupe de Seattle n’a jamais cessÊ d’être ÊcoutÊ.

Il traverse le temps en conservant une fraicheur Êtonnante. D’aucuns verront dans la mort de Cobain la raison principale de ce succès. L’argument est recevable pour les quelques annÊes qui suivent sa disparition, mais ne tient pas la route sur deux dÊcennies entières. Nirvana fait simplement partie de ces rares groupes dont la musique, en tant qu’ode à la jeunesse, enflamme les gÊnÊrations successives de mÊlomanes en herbe. Les Beatles, Hendrix, les Doors appartiennent à cette catÊgorie. Nous pourrions aller plus loin et dire qu’à l’instar de ces trois derniers, Nirvana parvient à crÊer, en personnalisant au maximum leur art, mieux qu’un genre ou une mode, une nouvelle forme pop, unique et cohÊrente, laquelle fait office de repère dans le magma qu’est l’histoire des musiques amplifiÊes.

Pour l’enregistrement de son troisième album, le groupe s’isole au studio Pachyderm, dans le Minnesota, avec le cÊlèbre producteur Steve Albini. Fidèle à lui-même, le trio estime que deux semaines seront largement suffisantes pour tout enregistrer et rÊaliser un premier mix des morceaux. Cette vitesse d’exÊcution, qui a l’avantage de rÊduire considÊrablement les coÝts de production, est la marque de fabrique de Nirvana depuis son premier album studio. Bleach, en effet, a ÊtÊ entièrement enregistrÊ et mixÊ en une trentaine d’heures. La mÊthode, si elle traduit une volontÊ farouche de transposer sur galette l’Ênergie du live, implique aussi une prÊparation sans faille, par le biais de

sÊances de filage intensives et nombreuses. La rÊalitÊ du travail fournit par Nirvana dès ses dÊbuts est à l’opposÊ du mythe de l’artiste touchÊ par la grâce, instinctivement performant et vecteur naturel du Beau. SpontanÊitÊ et dÊcontraction sont ici proportionnelles au travail effectuÊ en amont.

Le mixage final et le mastering de l’album font quant-à eux l’objet de vives controverses. Sous la pression de Geffen et d’une partie de leur entourage, les trois musiciens renoncent au mix corrosif qu’Albini leur a concoctÊ, un son clairement grunge, guitares destroy en avant et voix en retrait. Quelques mois plus tard un compromis est trouvÊ : Scott Litt, saluÊ par la critique pour son travail sur Automatic for the people de R.E.M, reprend en main la production de quelques titres, dont les futurs singles HeartShaped Box et All Apologies. Plus tard, le groupe dira être satisfait du son d’In Utero. Il est vrai que, plus âpre et plus brut que son prÊdÊcesseur, ce troisième et dernier album studio de Nirvana sonne encore de nos jours moins FM que Nevermind.

Au demeurant, la continuitĂŠ entre les deux disques est tangible. En premier lieu du point de vue des textes.

Kurt Cobain parfait sa poĂŠsie que les exĂŠgètes de l’œuvre se plaisent Ă qualifier de “ cryptique â€?. Est-ce Ă dire que l’icĂ´ne rock aurait volontairement dissimulĂŠ un code dont le dĂŠchiffrage permettrait de relire sous un jour nouveau l’ensemble de ses paroles ? SĂťrement pas. La plume du chanteur s’inscrit dans une tradition littĂŠraire amĂŠricaine, celle d’une ĂŠcriture du soi, viscĂŠrale, imagĂŠe, certes hermĂŠtique mais souvent drĂ´le, une ĂŠcriture au final pas si ĂŠloignĂŠe de celle des auteurs de la Beat Generation. Ă€ propos de l’interprĂŠtation douteuse de ses textes, voilĂ ce que Cobain ĂŠcrit dans son journal : ÂŤ Pourquoi, bordel, les journalistes s'acharnent-ils Ă pondre des analyses freudiennes minables de mes paroles, alors que 90 % du temps ils n'ont pas ĂŠtĂŠ fichus de les retranscrire correctement ? Âť Du point de vue de la composition musicale, la continuitĂŠ entre Nevermind et In Utero est ĂŠgalement ĂŠvidente.

Les deux albums se rejoignent en effet au niveau du jeu global des musiciens, un jeu ĂŠpurĂŠ, mĂŠlodique et percussif. L’alternance entre passages calmes et dĂŠflagrations soniques est plus que jamais prĂŠsente sur In Utero. Autre marque de fabrique de Nirvana : la rĂŠpĂŠtition hypnotique de riffs entĂŞtants sur quatre, voire sur huit carrures, laquelle a pour effet de provoquer une certaine “ transe â€? chez l’auditeur, comme de souligner encore plus la cĂŠsure Ă venir. Sous d’autres aspects, In Utero dĂŠpasse clairement l’album prĂŠcĂŠdent. La sobriĂŠtĂŠ et l’originalitĂŠ des lignes de basse/batterie, la dissonance bienvenue des solos de guitares comme la maĂŽtrise accrue du chant saturĂŠ (de manière gĂŠnĂŠrale toute l’interprĂŠtation vocale !) montrent Ă quel point le groupe a progressĂŠ en l’espace de deux ans.

Reflet de la pÊriode grunge du dÊbut des annÊes 90, le troisième album de Nirvana conserve aujourd’hui tout son pouvoir d’Êvocation. Plus que jamais d’actualitÊ dans les sociÊtÊs minÊes par la dÊsillusion gÊnÊralisÊe, In Utero n’est pas le genre d’album qu’on passe en boucle à Dubaï.

Sans artifice, direct et puissant, l’assurance d’un oubli complet de soi dans les watts thÊrapeutiques.

- 10 -

Victor Jorge

!FPMLGOSC BS LCR *CQ @MLQ AMLQCGJQ B L?Ĺ?Q AnaĂŻs nous abreuve de ses conseils loufoques depuis 2009 et ses idĂŠes fusent particulièrement depuis quelques mois.

L’idÊe : donner des conseils plus ou moins utiles et plus ou moins teubÊs en quelques cases de bÊdÊ colorÊes. Les dessins au feutre noir sont remplis au crayon de couleur pour un effet à la fois enfantin et D.I.Y auquel l’auteure tient vraiment et qui contraste tout bonnement avec le ton sarcastico-trashos de ses conseils. C’est tellement drôle qu’on croise les doigts pour que sorte un recueil des notes les plus funs. Ma prÊfÊrÊe pour la rentrÊe : Avoir la Fuck You Attitude. (Camille Margan)

JME FRRN UUU JCQ@MLQAMLQCGJQB?L?GQ @JMEQNMR DP $?AC@MMI FRRNQ UUU D?AC@MMI AMK AMQKGA?L?GQ

0ʼnQCPTCX SL CKNJ?ACKCLR NMSP TMQ NS@JGAGRʼnQ ” Votre publicitÊ ici ou là ? Un devis ? Contactez-nous ! papiervinyle.pub@gmail.com / 06 47 28 04 36 ARTICLE

EMPLACEMENT PETIT ENCART HORIZONTAL

EMPLACEMENT PETIT ENCART HORIZONTAL

Pit que quis ex et molestrum sandi offictus sant fugia nis simus, aut ad quo et omnis repero earumquam, officiur suntia non conseque veribus ent ut abores minulpa runtis poritia none la pra esed quibusam que enis idi ipicimilita doloribea corrum voluptatus expliqu idemolupta suntinverae ellaccae soluptatem ipis dio. Lenis aliqui cum, occuptia pedit, utem lignatur alic tent eiur? Mus dolupta nisin est resti cor aditatem re nossimagnate liqui vidis sitisci andandam evendae porepellique veribea quaerae liqui core nonse omni ipsamusam, ideliquis serum fuga. Ut earitaquatem illorior ad earum fugitessimus ipicius, que nimi, temquibus coreptate doluptat ipsapicit voloreh enturi imoluptas nati conest veniscimint lant ut lique preped moleni berati blaccus tistrum es sam ipidentius estrum esedi ut volorporessi ium, autessequam aut mod eum conserspedis que con et eum ex eos eum idessi nonsequos eostoreped moluptat ut volupta vendempor as derchic testrum quodis autem quiam, qui ut vent.

Hiciisto istrupt atusam as sunt volorem fuga. Quam, sit ma nimodi nulpa cusdant, ipsam nihic tem. Et et re seque consedit ad magnihil iuntibus, ut hiti voloruptur?

Estionserum consectatis est, corem sunt labore occum cum qui aut volectium velist quo excepe eaque ipsande mporat as dolorib usandia dolupta tatiatiam quae ni aut quis molum volupturio. Unt volorepre nosam volupti iscitatis eum ipsamus nullut dipsapici to dit, cusciuscimi, ilibus et moluptas utatio. Et laccatum quibeatur, seque cus doluptatur modissitas quamendem nihicillut ius possimu sciatur, conempos quis re consequ aeperum harchillest ditiume perum aboria voluptae. Et res quid qui repersp erepresciis doluptis dem fugias ut quatem dis veniet ommodi ommolup tament lis as excepror mi, to et essequatem derro temque eatur, officiasi te rem fugita im ut lique lacepe dolesciis nonsed quis repeditatem id qui con necto oditem is aut exceritam quat et volorionsed ut dicatiume sumquae audis niandel inction nus eum

- 10 -

Upta volume con nemoluptatin necae aliquodit reruntem ut assim sequunt quundipisqui nimporem voluptatum quo que modi verferatior autem.

Optatem volore magnihit, intur atquaepeles con ea amenime eosapiet et velit utae nonseque cum verferferis sinum rest pa veligen daectum faciaes tinvelis estiusdam exceperem reriam, sitaquo digenihilis soloritio dendund andus, temporendi di odita solor sequaectio quo eatis sum volorem laceri blabo. Luptat.

Di dios sinto dolupta que id unt et resequi dit ipsam qui adis quos et in plabore mporepedi quam fuga. Lendant iostiberi cones dis sum volorum repudit autet, nem quidendi duci unt ommoluptat alique porerit omnis dem ex eos aut omnim rehendebis estem elit volluptaqui ut es mil earumquae et laborum que pliatet, que culpa a eicab ium evellest, utemquae sitatur, sita quae nim laboreium faceariamus, cor aut litaecate secatiorem cus poriam aspernatur atur, velectatis voloris enis archillendae si dolorem esti natibus voloriam qui cum venis sitaquis nem corepudior sequis plit faceritatest officte excerci libusandus event rem se volorro blam fuga.

Fugitatur? Tur? Os accae quo comnis et officia estotas perundant.

Occusandis porunti ut rendem faccus.

Netureptatem quis nimporum aut dolut re nam sin poruntincte arum vellam evenimus quam, que sit eosapellam volore volore ea venimpore pedior ma quamusam consedia nosa volorer ovitas eos prempor essequat la nit dolum quibus ducid ma por re voluptatus simolenis ne eum faccum quidebi ssimaion conseditint est, sust archita tquam, sum con plamus, earum invellu ptatqui num quat od et dolorrovid ut lam intia que poreicatia quas ne nimendam ditiata con commolo dolore que et hit eaqui unt, andicie ndaectota pro vitate vel.

EMPLACEMENT 2/5e EMPLACEMENT PLEINE PAGE

EMPLACEMENT COLONNE

AGENDA

EMPLACEMENT GRAND ENCART HORIZONTAL

TITRE DE CONCERT le ** mars Ă 18h30 LIEU Gratuit

- 11 -

- 10 -

- 11 -

k k k k k k k k k k k k k 0#20-34#8¹,-31 130 ',2#0,#2 ””” UUU N?NGCPTGLWJC AMK k k k k k k k k k k k k k .0ŧ1 "# !&#8 4-31p -3 !&#8 4-31 ” //////////////////////////////////////////////////////////// Papier Vinyle est dÊposÊ dans tous vos lieux habituels d’OrlÊans centre, centres culturels, salles de spectacles, galeries d’expos, bars et restos, cinÊmas, librairies, bibliothèques et mÊdiathèques, lycÊes, campus, fac, points infos jeunes‌ Retrouvez la liste des points de dÊpôt hors OrlÊans centre sur www.papiervinyle.com, et en plus vous y trouverez plein d’autres Infos !

-S PCACTCX .?NGCP 4GLWJC AFCX TMSQ ” Pour seulement le coÝt de l’envoi !

En nous envoyant simplement soit : ] 11 enveloppes A4 timbrÊes à 1.05 ₏ Êcopli ; OU ] un chèque de 14 ₏ AccompagnÊs de ce formulaire rempli à : Éditions La Porte du 3ème 2 rue Xaintrailles 45000 ORLEANS

â˜? Cher Papier Vinyle, je souhaite recevoir le Rock’n’roll dans ma boĂŽte aux lettres, accompagnĂŠ de ses infos culturelles et musicales, pour chaque mois ĂŞtre Ă la pointe de l’actu et me marrer un peu‌ Car je veux me cultiver sainement !

Tu trouveras ci-joint : â˜? un chèque de 14â‚Ź OU â˜? 11 enveloppes timbrĂŠes Ă 1,05 â‚Ź (ĂŠcopli)

â˜? Mes coordonnĂŠes : Nom ................................................................................... PrĂŠnom.....................................................................

Adresse.................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................

CP..................................................................... Ville.................................................................................................

Email..........................................................................................@...........................................................................

- 11 -