Organisme participant Nom du participant
Session de formation concernant les rencontres inattendues avec
des animaux sauvages en forêt
Le milieu sauvage et moi...
Document de travail du participant
Propriété intellectuelle de RENCONTRES FORTUITES GH No. 1118073
Message de la direction
TABLE DES MATIÈRES
Message de la direction
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Le formateur
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Le programme
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Volet 1 Les petits mammifères
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Volet 1-A Les félins
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Volet 1-B Les grands mustélidés
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Volet 2 Le loup
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Volet 3 L’ours noir
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P
lusieurs professionnels, travailleurs en forêt, randonneurs et adeptes d’activités de plein air ont eu l’occasion d’apercevoir ou de rencontrer différentes espèces d’animaux sauvages, et tout particulièrement, les personnes qui sont amenées à passer de longues périodes en forêt dans le cadre d’un travail. Ces personnes sont appelées à expérimenter des rencontres inattendues avec différentes espèces d’animaux sauvages et lesquelles peuvent parfois se transformer en un réel danger pour l’individu. Le but de cette formation est d’éveiller en chaque participant l’instinct de sécurité et de prévention. Que ce soit par l’observation des traces laissées par certains animaux, les grattages, les ravages, les empreintes, les excréments, etc., vous devrez maintenant concentrer vos efforts à bien déceler ces éléments qui parfois pourraient même vous aider à sauver des vies. Suite à la présentation de courts exposés, chaque participant aura à intervenir au cours de la formation et discuter de différents scenarios et mises en scène concernant les rencontres inattendues avec des animaux sauvages. Ce programme de formation vous permettra comme participant d’échanger et de mieux comprendre l’importance de penser sécurité tout en profitant au maximum de vos activités professionnelles ou de plein air. Le contenu de ce programme de formation a été documenté et examiné par des personnes compétentes en la matière mais ne relève pas d’une recherche scientifique. Il doit être interprété comme un résumé des expériences vécues par l’ensemble des formateurs et collaborateurs.
Volet 4 Les grands cervidés
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Suite à votre participation à cette session de formation, vous recevrez par la poste un certificat attestant votre présence et vos résultats d’examen.
Volet 5 Mesures de sécurité
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Volet 6 Conseils pratiques et premiers soins en cas d’attaque
Également, vous recevrez par la suite et de façon ponctuelle des infolettres concernant ce milieu fascinant des rencontres inattendues avec des animaux sauvages en forêt.
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Volet 7 Liens utiles et références
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Conclusion 28 Gaston Hénault Directeur et formateur Coordonnées : Si par inadvertance, nous avons utilisé une photo qui vous appartient, veuillez nous le faire savoir immédiatement et nous procéderons à la remplacer.
Téléphone : 819 523-1942 Adresse postale : C. P. 702 La Tuque (Québec) G9X 3P5 Adresse courriel : rencontresfortuitesgh@gmail.com
1
Le formateur Gaston Hénault Retraité en l’an 2000 d’une carrière passée dans le secteur des communications graphiques et publicitaires comme gestionnaire d’entreprise et consultant, Gaston Hénault a par la suite amorcé une nouvelle carrière comme guide de chasse et pêche en pourvoirie et est devenu également responsable des opérations de différentes bases d’hydravions en aviation de brousse dans plusieurs régions éloignées du Québec ce qui l’a amené depuis ces années à côtoyer de très près le milieu des animaux sauvages en forêt. En 2007, il démarre GUIDE EXPERT une entreprise de formation pour guides de chasse et pêche en pourvoirie. En 2013, et suite à ses diverses expériences, il développe un programme de formation concernant les rencontres inattendues avec des animaux sauvages en forêt. Ce programme s’adresse autant aux spécialistes et travailleurs de la forêt aux chasseurs et pêcheurs qu’au grand public qui fréquentent de plus en plus les régions éloignées en forêt. Gaston Hénault est convaincu que ce programme de formation vous amènera à mieux comprendre ce milieu fascinant des animaux sauvages en forêt et ainsi éviter les rencontres inattendues qui pourraient s’avérer problématiques.
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Le programme La session de formation RENCONTRES INATTENDUES AVEC DES ANIMAUX SAUVAGES EN FORÊT est dispensée en sept (7) volets distincts. Premier volet: •
Les petits mammifères, les félins et les mustélidés.
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Information et sensibilisation des participants quant à la connaissance du milieu et ses petits mammifères.
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Un survol plus particulier de l’ensemble des plus petits mammifères qui sont de plus en plus présents en forêt urbaine ou en région éloignée.
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Rencontres avec de petits animaux qui semblent parfois inoffensifs.
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Attaques surprises et évitement des confrontations.
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Moyens de répulsion. Deuxième volet: Le loup
Troisième volet: L’ours noir •
Souvent méconnu de la population, ce prédateur à l’air inoffensif peut s’avérer dangereux, information pertinente sur le comportement de ce grand carnivore.
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Perception de la présence d’ours noir et éléments à observer.
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Évitement de rencontres inattendues. Quatrième volet: Les grands cervidés
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Forte présence de ces espèces.
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Comment déceler leur présence.
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Évitement de rencontres inattendues.
Un important volet d’information concernant cet animal méconnu et doté d’une réputation légendaire et surfaite de prédateur féroce et imprévisible.
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Moyens de répulsion.
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Perception de la présence du loup et éléments à observer.
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Implication des participants à discuter de différents scenarios concernant une rencontre inattendue avec ce prédateur.
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Évitement des confrontations.
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Moyens de répulsion proposés.
Cinquième volet: Les mesures de sécurité. Sixième volet: •
Conseils pratiques et premiers soins en cas d’attaque. Septième volet:
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Liens utiles et références – Conclusion et recommandation.
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VOLET
La forêt et les petits mammifères
L
’environnement forestier est généralement peuplé d’individus à caractère sauvage de plusieurs niveaux. Les forêts urbaines et péri-urbaines abritent de nombreuses espèces de mammifères tels que le renard, les coyotes, le raton-laveur, le porcépic, les belettes, le castor, le rat musqué, les écureuils, les chauves-souris etc. De par leur belle apparence, ces petits animaux sont parfois très attirants et certaines personnes sont portées à oublier leur dangerosité et à tenter de les approcher soit pour les prendre en photo, soit pour observer leur comportement.
1
Sachant que certains animaux sauvages tels que le raton-laveur, la chauve-souris, le renard roux peuvent être porteurs de la rage, il est important d’éviter tout contact direct avec ces espèces. Même le petit écureuil gris que vous nourrissez dans les parcs urbains peut vous causer toute une frousse s’il vous saute sur l’épaule pour obtenir de la nourriture. Donc, soyez toujours vigilant et ainsi, vous aurez plaisir à observer à distance le comportement de ces animaux qui parfois vous offriront de belles prises de vue.
Il sera donc important pour un randonneur ou un travailleur de ne pas trop s’approcher de ces petits animaux sauvages.
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Rencontres Inattendues
VOLET
Analysons ensemble quelques-unes de ces espèces :
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Le Coyote Sa taille se situe généralement entre le loup et le renard. Il peut parfois ressembler à un petit chien berger allemand. Sa queue touffue, des oreilles pointues, un long museau effilé et des yeux jaunes lui confèrent une allure d’animal rusé. Un pelage épais lui permet de résister aux grands froids de l’hiver.
Sous une apparence inoffensive, il pourrait devenir dangereux s’il se sent traqué par l’humain. Il sera important de garder une bonne distance lors d’une rencontre inattendue avec cet animal sauvage.
Entre le coucher et le lever du soleil, le coyote se fait entendre par des hurlements qui sont généralement répétés par ses congénères, toutefois, le jour, il reste généralement silencieux.
60 km/h Le coyote peut courir jusqu’à 60 km/h sans toutefois avoir l’endurance du loup. Il se nourrit essentiellement de lièvres, mulots et autres petits animaux sauvages. Occasionnellement, il peut s’attaquer à de petits cerfs. Toutefois, il adapte son comportement alimentaire en fonction de son habitat et peut consommer de petits fruits, des insectes et de la charogne si nécessaire.
Sa morsure peut entraîner des lésions sérieuses et parfois laisser de graves séquelles mais rarement, le coyote va s’attaquer à l’être humain. Le coyote pouvant être porteur de la rage, en cas de morsure il faut consulter un médecin rapidement.
On dénote une présence accrue de coyotes dans les zones rurales près des grands centres urbains où la nourriture est disponible et les déchets sont en abondance.
On peut observer la présence de coyotes par la présence d’empreintes au sol, pistes dans la neige, excréments, etc.
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Rencontres Inattendues
VOLET
1
Le renard roux En raison de sa belle apparence inoffensive, le renard est souvent considéré comme le plus gentil des animaux sauvages en forêt. Il est généralement timide et s’éloigne dès qu’il sent une présence humaine... Mais avec de la persévérance, il est possible de l’apprivoiser.
Malgré sa petite taille, il est très glouton et son appétit est sans fin, ce pourquoi il peut s’approcher des habitations en zone urbaine. Il ne s’agit que de l’attirer avec de la nourriture de façon régulière et il sera toujours au rendezvous.
Il est toutefois important de ne pas trop le nourrir afin qu’il ne perde pas son tempérament de chasseur et son statut d’animal sauvage. Il est porté à dormir de longues heures tout en restant aux aguets du moindre bruit environnant.
On peut observer la présence de renards roux par la présence d’empreintes au sol, pistes dans la neige, excréments et terriers creusés au pied d’un arbre, d’une vieille souche ou dans un amoncellement de roches.
Renard
Chien
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Rencontres Inattendues
VOLET
1
La martre d’Amérique
Cet animal est essentiellement carnivore. Il préfère capturer et manger les petits mammifères, en particulier les écureuils roux, toutefois, il peut facilement consommer des grenouilles, des insectes et de la charogne.
Il cherche sa nourriture aussi bien au sol que dans les arbres et est un excellent grimpeur. La martre d’Amérique est particulièrement active la nuit, tôt le matin et en fin d’après-midi. Elle est généralement solitaire en dehors de la saison d’accouplement. La martre d’Amérique est dotée d’un long corps mince couvert d’une très belle fourrure prisée des piégeurs et d’un brun brillant avec une gorge de couleur plus claire, une longue queue touffue et un museau pointu.
Ce petit animal sauvage peut parfois devenir agressif en se sentant coincé, toutefois, en cas d’attaque surprise, il faut éviter le contact et toujours se positionner en faisant face à l’animal et lui signifier votre présence. L’utilisation d’un bâton improvisé avec une branche d’arbre servira à dissuader l’animal de ne pas trop approcher.
Devant l’insistance de l’animal, il faut faire du bruit, crier et gesticuler. Cela le fera fuir et permettra à la personne de s’éloigner en toute sécurité. On peut observer la présence de la martre d’Amérique par la présence d’empreintes au sol, pistes dans la neige, excréments.
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Rencontres Inattendues
VOLET
1
Les belettes On trouve trois espèces de belettes au Québec : l’hermine, la belette pygmée et la belette à longue queue. Ces espèces, et tout particulièrement la belette pygmée sont considérées parmi les plus petits animaux carnivores en Amérique du Nord. La belette ne craint pas de s’attaquer à des proies plus grosses qu’elle.
Elle est dotée d’une série de dents acérées dont elle se sert pour attraper et tuer ses proies. Son beau pelage est brun sur le dos et blanc sur le ventre. L’hiver, son poil devient blanc à l’exception de quelques poils noirs au bout de sa queue. La belette est un carnivore très féroce. Elle peut repérer et bondir sur une proie en fonction de l’odeur que celle-ci dégage. Elle se nourrit généralement de lièvres, d’écureuils, de campagnols et de souris qu’elle poursuit jusque dans leur terrier.
La belette est surtout active durant la nuit. Ses prédateurs sont principalement le renard, le hibou et parfois le chat errant.
On la retrouve dans les forêts clairsemées et elle s’abrite généralement dans une cavité naturelle du sol ou le terrier d’un autre animal. Sa taille fine lui permet de s’introduire dans les tunnels creusés par d’autres animaux et parfois décimer des familles entières et prendre possession du terrier. Elle est constamment à la recherche de nourriture. On la voit également près des bâtiments de ferme, à la recherche de souris ou de volaille.
La belette peut dégager une mauvaise odeur presque aussi forte que la mouffette en situation de stress. Elle se sert également de son parfum pour marquer son territoire.
On peut observer la présence de la belette par la présence d’empreintes au sol, de pistes dans la neige, et d’excréments.
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Rencontres Inattendues
VOLET
1
Le Raton-laveur (Aussi appelé chat sauvage) Cet animal est bien connu au Québec pour ses frasques et son agilité à ouvrir et dévaliser les conteneurs à déchets. Ce mammifère de l’ordre des carnivores a des habitudes alimentaires plutôt omnivores. Il doit son nom à sa façon de chercher et de manipuler les aliments comme si il les lavait avant de les consommer.
Très agile à grimper aux arbres et à s’introduire dans des endroits exigües tels que les cheminées ou les canalisations pluviales, il peut également habiter les terriers abandonnés d’autres animaux. On le trouve de plus en plus en milieu urbain où il déniche de la nourriture dans les poubelles ou les conteneurs à déchets. Voir une famille de ratons laveurs travailler en équipe pour avoir accès à un conteneur est un spectacle en soi.
On le reconnait facilement à son masque noir et blanc autour des yeux et sa queue rayée noir et blanc. En forêt, il se nourrit d’insectes, de larves et de vers; à proximité des plans d’eau, il consomme des petits animaux aquatiques tels que les petits du rat musqué, écrevisses, moules d’eau douce, poissons, grenouilles, œufs d’oiseaux et de tortues, etc. On le verra également près des fermes à s’attaquer aux oiseaux de basse-cour et aux plantations de maïs.
Il faut toutefois être prudent lorsqu’on s’en approche car il peut être porteur de la rage qui se transmet par la salive.
Il faut aussi éviter de manipuler les excréments de ce carnivore qui contiennent parfois de dangereux parasites.
On peut observer la présence du raton laveur par la présence d’empreintes au sol, excréments, restes de repas, etc.
9
Rencontres Inattendues
VOLET
1
Le porc-épic d’Amérique
Cet animal à l’allure lourdaude qui se déplace à moins de 3km/h est souvent perçu comme dangereux en raison d’une légende urbaine totalement fausse selon laquelle il pourrait lancer ses piquants à distance. Cependant, si le porc-épic est attaqué, il hérisse ses piquants et frappe l’adversaire de sa queue redoutable.
Les piquants se détachent facilement et s’enfoncent dans la peau de la personne ou de l’attaquant et sont difficiles à enlever puisqu’ils sont munis de crochets microscopiques et s’enfoncent progressivement dans la chair. Le plus souvent, ce sont des chiens qui en paient le prix.
Il passe beaucoup de temps perché dans un arbre à chercher sa nourriture, car il est doté d’un très bon sens de l’équilibre et ses longues griffes en font un excellent grimpeur.
Le porc-épic cherche la plupart du temps à éviter les affrontements. S’il est dérangé il peut claquer des dents et émettre une substance malodorante issue d’une glande sous caudale. Le porc-épic se nourrit généralement d’écorce, de feuilles, de bourgeons, et parfois de graines et de fruits. Il raffole du sel et de la colle du contreplaqué ce qui l’amène à ronger les objets tachés de sueur ainsi que les chaloupes, les rames et les avirons.
En hiver, il s’abrite dans un amoncellement de pierres ou sous les racines d’un arbre.
On peut observer la présence du porc-épic par la présence d’empreintes au sol, excréments, branches et troncs d’arbres rongés, etc.
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Rencontres Inattendues Les Félins
VOLET
1A
Le lynx du Canada (Aussi appelé Loup Cervier)
60 km/h
Il saura surprendre les travailleurs et randonneurs par sa rapidité de déplacement en été comme en hiver. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 60km/h sur une courte distance.
Toutefois, il peut occasionnellement s’attaquer aux petits ongulés comme les faons du chevreuil ou de très jeunes orignaux. Le lynx n’est pas un charognard et refuse de manger du gibier avarié.
Il ne s’attaque jamais à l’homme même lorsqu’une femelle a ses petits.
Queue avec bout noir
Cet animal magnifique aux oreilles pointues surmontées d’un fin pinceau de poil est généralement solitaire et actif au coucher et lever du soleil. Ses pattes larges comme des raquettes lui permettent de voguer sur la neige et d’attraper ses proies en silence, que ce soient des lièvres, des petits rongeurs ou des oiseaux.
9,5 cm Pate avant adulte
On le trouve dans la forêt boréale ou dans des endroits boisés entourés de zones montagneuses.
On peut observer la présence du lynx du Canada par la présence d’empreintes au sol, de pistes dans la neige ou d’excréments.
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Rencontres Inattendues Les mustélidés
VOLET
1B
Le Carcajou On dit de lui qu’il a l’allure d’un petit ours et c’est un animal féroce qu’on ne rencontre pas souvent dans nos forêts. Au Québec, il est en voie de disparition. Il habite généralement la toundra, la taïga ou la grande forêt boréale dans des régions montagneuses.
Un véritable glouton qui se nourrit de lièvres, de campagnols ou d’oiseaux. En été et en automne, il peut se nourrir de petits fruits. Cependant en hiver, il est friand de carcasses de caribou ou d’orignaux tués par les loups ou morts de façon naturelle.
Il découpe les carcasses gelées à l’aide de ses mâchoires puissantes et ses dents acérées. Il dévore souvent les animaux pris au piège et s’introduit parfois dans les camps.
Il faut donc éviter toute confrontation avec cet animal et s’en éloigner suite à une rencontre inattendue.
Pour marquer sa présence et peut-être éloigner d’autres prédateurs, il dépose parfois une sécrétion malodorante près de ses restes de nourriture. Peut-être s’assure-t-il ainsi de ne pas se les faire voler.
On peut observer la présence du Carcajou par les empreintes au sol, les pistes dans la neige, les excréments et parfois les restes de nourriture.
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Rencontres Inattendues Les mustélidés
VOLET
1B
La loutre de rivière Ce magnifique animal est pourvu d’un pelage très recherché par les piégeurs et les acheteurs de fourrure. Pourvue de puissantes pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi, facilement sur la terre ferme, le long des berges sans toutefois trop s’éloigner des plans d’eau où elle se sent le plus en sécurité.
La loutre se nourrit essentiellement de poissons, mais elle peut également manger des batraciens, des petits mammifères, des crustacés et même parfois des oiseaux. La loutre pêche généralement en solitaire et peut consommer jusqu’à un kilo de poisson par jour.
Même dans les régions les plus froides, la loutre n’hiberne pas. Étant dépourvue de réserves importantes de graisse, elle doit aussi chasser en hiver.
Animal très joueur, la loutre s’amuse souvent avec ses proies, elle les entraîne dans des petites baies, peu profondes, pour en faciliter la capture. Lors de ses plongées, ses longues moustaches sensibles lui permettent de repérer ses proies plus facilement. La loutre n’est pas responsable de la disparition des poissons car elle s’attaque généralement aux proies malades ou aux proies les plus en abondance.
On peut observer la présence de la loutre de rivière par la présence d’empreintes au sol, pistes et glissades dans la neige, excréments.
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Rencontres Inattendues
VOLET
1
En résumé, il faut toujours garder en mémoire que ces petits animaux sauvages percevront l’être humain comme un prédateur. Ils resteront toujours à l’état sauvage.
Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’avais dans mon sac à dos afin de l’occuper le temps que je me sauve. J’appelle à l’aide avec mon walkie-talkie. Bonne réponse (1) :
Petit questionnaire d’évaluation du Il est important de changer de direction quitte à participant: retrouver son chemin un peu plus loin. L’animal En situation de rencontre inattendue avec un coyote, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction. J’affronte le coyote et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je contourne le coyote pour le prendre par surprise par l’arrière. Je grimpe dans l’arbre le plus proche et appelle au secours. Bonne réponse (1) : En effet, en restant calme, le coyote ne se sentira pas agressé. Par curiosité, il pourra rester dans les parages mais ne tentera pas de s’approcher des personnes et éventuellement, s’enfuira. En situation de rencontre inattendue avec une martre qui semble me bloquer un sentier pédestre, quel est le meilleur comportement à adopter? Je recule lentement et me dirige vers un endroit qui me permet de contourner mon sentier et tenter de le rejoindre un peu plus loin. J’affronte la martre et lui lance des objets et des pierres pour la faire fuir
s’éloignera de lui-même. Il continuera à explorer son territoire en quête de nourriture.
En situation de rencontre avec un porc-épic qui semble inoffensif et que je découvre couché juste à côté de mon sac d’équipement, quel est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fait face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction pour pouvoir m’en éloigner et oublier mon sac. J’affronte le porc-épic et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’ai dans mes poches afin de l’occuper ailleurs. Je taille une petite branche d’arbre et me positionne derrière le porc-épic et doucement, je lui donne de petits coups pour le faire déplacer dans une autre direction et me prépare à récupérer mon sac d’équipement. Bonne réponse (4) : En situation de rencontre inattendue avec un animal calme et lent à se déplacer, cette méthode est efficace si pratiquée avec délicatesse. L’animal se déplacera suffisamment pour permettre de récupérer l’objet. Ne pas provoquer l’animal ni toucher son museau car il se mettra en position de défense et pourra évacuer cette odeur malodorante et contaminer votre site de campement que vous aurez à déplacer.
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VOLET
Un prédateur mal connu…
2
Le Loup
B
ien que ce splendide animal sauvage soit perçu comme un grand carnassier et que les légendes se succèdent quant à sa férocité, le loup vit généralement éloigné des grands centres et ne fréquente pas les forêts en région urbaine à moins qu’il soit très en manque de nourriture. Le loup, au cours de l’histoire, a été pourchassé, traqué, empoisonné et éradiqué dans plusieurs régions mais une force de survie hors du commun a permis à quelques meutes de reprendre du terrain et les mentalités ont changé avec le temps. On voit apparaître maintenant à travers la planète des aires protégées où les loups peuvent y vivre en toute quiétude. Au Québec, cet animal a longtemps été le sujet de campagnes d’éradication.
Toutefois, notre intervention au cours de cette formation RENCONTRES INATTENDUES se veut à sensibiliser les participants qui fréquentent, travaillent ou qui auront à travailler en forêt. Ces derniers pourraient avoir l’occasion de rencontrer ou de côtoyer un loup solitaire ou une meute de loups et, ainsi, apprendre à connaître et observer l’environnement immédiat des loups et adopter des mesures de sécurité minimales.
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Un prédateur mal connu…
VOLET
2
De par sa nature, le loup est un chasseur en mouvement constant et peut se déplacer sur de très longues distances, voire des dizaines de kilomètres. Il est de plus doté d’un comportement social très élaboré et fonde son identité sur l’appartenance à une meute. Chaque meute de loups est sous l’autorité d’un chef qu’on appelle le loup Alpha. Ce dernier dirige la destinée de la meute, dicte les modes de conduite et prépare les chasses. On ne doit pas contester l’autorité du mâle Alpha, certains loups l’ont appris de façon drastique et sans appel. Une femelle lui est généralement assignée et cette dernière est sous son entière autorité et aucun loup ne peut s’en approcher. Voilà un comportement qui peut expliquer lors d’une rencontre inattendue que ce sera le loup Alpha qui prendra la décision de quitter les lieux ou de commander une attaque en groupe selon l’attirance de la proie. (Ex. Groupe de randonneurs ou travailleurs forestiers entrain de déguster un repas du soir). Il est donc capital pour toute personne susceptible de vivre ce genre d’expérience, d’être constamment aux aguets et consciente des dangers qui pourraient l’entourer. Toutefois, rares sont les occasions où les loups vont attaquer les humains, mais une personne avertie sera plus prudente.
Le hurlement des loups peut être impressionnant pour la personne qui découvre ce chant pour la première fois et surtout si c’est entendu à courte distance et au crépuscule. La cohésion des loups de différentes meutes se fait par la multiplication des plaintes et hurlements mais parfois, les loups hurlent simplement par plaisir. Il faut savoir que dans certains parcs provinciaux, on organise des séances d’appel du loup pour permettre aux visiteurs de dialoguer avec cet animal mythique.
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Un prédateur mal connu…
VOLET
2
Une personne ou un groupe de travailleurs pris à proximité d’une meute de loups devront garder leur calme et établir un processus de dégagement en fonction de la situation environnante. Il faudra par exemple localiser un endroit dégagé où les personnes pourront garder une certaine distance avec la meute et penser à des méthodes de sortie. Les loups ne s’aventureront pas dans un endroit trop dégagé.
Important : Le seul fait de faire du bruit éloignera le loup car il est de nature timide et s’attaque très rarement aux humains.
Toutefois, advenant la présence de plusieurs loups, une des méthodes les plus efficaces consiste à allumer un feu car les loups n’approcheront pas s’ ils aperçoivent une grosse flamme. Ils s’éloigneront sans doute après un certain temps mais il est possible qu’ils restent à une distance leur permettant d’observer les personnes sans être vus. Les loups se mettent rarement en position d’infériorité, ils sont extrêmement prudents. S’ils insistent, un coup de feu en l’air devrait les éloigner.
On peut constater la présence du loup par la présence d’empreintes au sol, pistes dans la neige, excréments, carcasses de mammifères ou de cervidés et caches de nourriture. 8-10 cm
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Un prédateur mal connu…
Petit questionnaire d’évaluation du participant : En situation de rencontre inattendue avec un loup, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction. J’affronte le loup et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je contourne le loup pour le prendre par surprise par l’arrière. Je fais du bruit, j’utilise au besoin un pistolet à air comprimé ou une bonbonne sonore pour l’éloigner et je rebrousse chemin. Bonne réponse (4): En situation de rencontre inattendue avec un loup, il est recommandé d’annoncer sa présence en faisant du bruit. On utilisera au besoin un pistolet à air comprimé ou une bonbonne sonore de façon répétitive. Le loup cherchera à s’éloigner car les bruits stridents semblent le désorienter. En situation de rencontre inattendue avec un loup qui me bloque un sentier pédestre et qui semble agressif, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je recule lentement et me dirige vers un endroit où je peux contourner mon sentier et le rejoindre un peu plus loin. J’affronte le loup et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir.
VOLET
2
J’appelle à l’aide avec mon walkie-talkie et j’utilise un équipement de répulsion tel que le pistolet à air comprimé ou une bonbonne sonore et je repère un endroit de dégagement. Bonne réponse (4) : En situation de rencontre inattendue avec un loup qui semble agressif, il est recommandé de faire du bruit, et d’utiliser au besoin et de façon répétée un pistolet à air comprimé ou une bonbonne sonore. Également repérer un endroit pour vous abriter. En situation de rencontre inattendue avec un loup qui semble inoffensif et que je retrouve couché juste à côté de mon emplacement de camping sauvage, quel est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction. J’affronte le loup et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’ai dans mes poches afin de l’occuper ailleurs. J’évite d’attirer son attention et prend une position sécure et attend que le loup se déplace, il le fera aussitôt qu’il sentira une présence humaine. Bonne réponse (4) : Dans une telle situation, il est recommandé de s’en éloigner en douceur et d’attendre que l’animal se déplace.
Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’avais dans mon sac à dos afin de l’occuper le temps que je me sauve.
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VOLET
L’ours noir
3
C
e gros animal méconnu et qui semble si inoffensif de par sa lourdeur et son allure de gros toutou est un prédateur redoutable à craindre en milieu forestier et plus particulièrement en régions éloignées. L’ours noir jouit d’une nature considérée comme sédentaire mais parfois certaines circonstances peuvent l’amener à parcourir de longues distances pour se sustenter. Souvent identifié comme un animal paisible et doux, il faut se méfier de ces apparences car c’est un des prédateurs les plus imprévisibles qui habite la forêt.
Doté d’une force herculéenne, l’ours grimpe aisément aux arbres et peut courir à une vitesse étonnante atteignant parfois 45 kmheure et ceci en quelques secondes. Inutile donc de grimper à un arbre ou de courir pour se sauver d’un ours.
L’ours noir s’établit généralement sur un territoire où il peut trouver des plans d’eau, un endroit pour se reposer, s’accoupler et construire une tanière où il pourra hiberner. Cependant, en période de disette , il peut parcourir de longues distances pour trouver de la nourriture car l’ours doit se constituer une importante réserve de graisse pour survivre à l’hiver. La croyance que l’ours en hibernation ne se réveille pas avant le printemps est fausse car il peut percevoir des vibrations une fois endormi et sortir de sa tanière lors des redoux au cours de l’hiver, de là à être prudent lors de marches ou randonnées en raquettes. Bien que la vision de l’ours soit plutôt faible, il compense par un sens de l’odorat et de l’ouïe hors du commun. Il peut déceler de la nourriture ou des proies à de très longues distances.
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L’ours noir
VOLET
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La femelle est également un animal redoutable de par sa nature protectrice envers ses petits et le vieil adage de ne jamais se retrouver entre elle et ses oursons est des plus vrai. Une personne qui expérimente ce genre de situation verra comment le comportement de la femelle se transforme face à une rencontre inattendue avec un être humain. Elle cherchera d’abord à s’enfuir mais si elle est coincée elle se placera immédiatement en mode défensif et fera tout en son pouvoir pour éloigner la personne ou le prédateur afin de sécuriser ses rejetons. Généralement, elle laissera ses petits traverser un sentier un par un en s’assurant que chaque ourson est en sécurité et après quelques minutes, elle apparaîtra et traversera le sentier à son tour. Il est important pour le randonneur ou le travailleur d’observer à bonne distance ces déplacements et de voir à ne pas se placer en situation de danger car si la femelle entrevoit une personne entre elle et ses petits, elle pourrait se manifester et procéder à un déploiement de force par des grognements et se lever sur ses pattes arrières et ceci jusqu’à ce qu’elle ne perçoive plus aucun danger.
Une des grandes craintes des femelles ours avec leurs petits est de rencontrer un gros mâle en quête d’accouplement. Il pourrait s’attaquer à la femelle dans le but de créer une diversion et ainsi s’en prendre aux petits pour les tuer et les manger, ce qui amènerait la femelle à devenir en chaleur et devoir s’accoupler avec ce mâle. La femelle s’accouple généralement aux deux ans mais si elle perd ses petits elle peut redevenir en chaleurs.
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L’ours noir
Les randonneurs ou travailleurs en régions éloignées doivent prendre des mesures de sécurité face à de telles rencontres. Une rencontre inattendue avec un ours peut se dérouler sans problème si la personne respecte les consignes recommandées et surtout garde son calme malgré une situation parfois tendue et un stress évident. Face à un ours noir, la personne doit éviter tout contact rapproché avec l’animal car ce dernier ne connaît pas les intentions des humains qu’il rencontre parfois
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pour la première fois de sa vie. Il est important d’éviter tout mouvement brusque, d’observer le comportement de l’ours et de penser immédiatement de changer de direction et s’en éloigner tout en le regardant directement dans les yeux pour ne pas le perdre de vue . De cette façon, l’animal percevra la personne de manière moins menaçante. Généralement, l’ours prendra la fuite car pour cet animal, rencontrer des humains peut déclencher une forme de peur et constituer une menace évidente.
Si l’animal insiste et devient provocant, il faut lui faire sentir rapidement sa présence en émettant des cris, des bruits stridents avec un sifflet ou un appareil à air comprimé et ceci même s’il s’approche de vous. Toutefois, il faut toujours avoir en tête une voie d’évitement et essayer de communiquer sa position à un proche ou un collègue, tout ceci dans le but de déstabiliser l’ours. Il serait aussi utile d’avoir sur soi en tout temps un moyen de communication radio efficace et en bon état de fonctionnement pour appeler à l’aide. Les travailleurs devraient autant que possible travailler en équipe pour ne pas se retrouver seuls face à de telles situations. L’animal sera moins provocant face à plusieurs individus.
Important : Il est fortement recommandé de ne pas porter d’écouteurs ou baladeur en forêt.
On peut observer la présence d’un ours par la présence d’empreintes au sol, marques de griffes sur l’écorce des arbres, excréments frais, généralement laissés dans les sentiers ou sur les caps de roche.
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L’ours noir
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Petit questionnaire pour évaluation du participant En situation de rencontre inattendue avec un ours, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction. J’affronte l’ours et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir Je contourne l’ours pour le prendre par surprise par l’arrière. Je grimpe dans l’arbre le plus proche et appelle au secours. Bonne réponse (1) : En situation de ce genre de rencontre inattendue avec un ours, il est recommandé de s’en éloigner en douceur et d’attendre que ce dernier se déplace. En situation de rencontre fortuite avec un ours qui me bloque un sentier pédestre et qui semble agressif, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je recule lentement et me dirige vers un endroit où je peux contourner mon sentier et le rejoindre un peu plus loin. J’affronte l’ours et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’avais dans mon sac à dos afin de l’occuper le temps que je me sauve. J’appelle à l’aide avec mon walkie-talkie.
Bonne réponse (1) : En situation de ce genre de rencontre inattendue avec un ours, il est recommandé de s’en éloigner et rejoindre plus loin le sentier que j’empruntais En situation de rencontre inattendue avec un ours qui semble inoffensif et que je trouve à s’amuser et chercher de la nourriture sur mon site de camping sauvage, quelle est la meilleure décision à prendre? Je reste calme, je fais face à l’animal, lui signifie ma présence sans être agressif et généralement l’ours pris par surprise se sauvera immédiatement. J’affronte l’ours et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir. Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’ai dans mes poches afin de l’occuper ailleurs. Je taille une grande branche d’arbre et me positionne derrière l’ours, et doucement, je lui donne de petits coups pour le faire déplacer dans une autre direction. Bonne réponse (1) : En situation de ce genre de rencontre inattendue avec un ours, il est recommandé d’essayer de le rassurer en gardant une bonne distance. Si l’animal attaque, il faut se défendre en criant, en le frappant, en lui jetant des pierres ou des branches; inutile de faire le mort, de courir ou de grimper à un arbre.
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Les grands cervidés
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l est important de savoir que le cerf de Virginie et l’orignal en rut (à l’automne) peuvent être dangereux. Les femelles qui allaitent en été peuvent aussi défendre leur petit et attaquer sans avertissement.
Il ne faut pas provoquer ces animaux en les approchant de trop près avec un véhicule tout-terrain ou avec une motoneige, trop de personnes aventureuses l’ont appris à leurs dépens, victimes d’attaques causant de graves blessures parfois mortelles.
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Les grandes cervidés
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Les randonneurs ou travailleurs forestiers doivent être vigilants et observer les endroits propices aux rencontres inattendues avec ces grands cervidés. Lors d’une rencontre avec un orignal mâle ou femelle, il est préférable de toujours garder une bonne distance de ces animaux car lorsque le mâle est en rut en automne ou que la femelle allaite en été, les animaux sont irascibles et peuvent attaquer un humain trop entreprenant.
Assister à la charge d’un orignal mâle contre un adversaire est un spectacle ahurissant. L’orignal fonce tête baissée et d’un coup de panache peut éventrer un loup et le laisser pour mort. Un humain a peu de chance de survivre à une telle attaque, il pourrait être piétiné et encorné par un animal doté d’une force herculéenne. La femelle sera d’autant plus agressive si elle doit protéger son veau et se défendra en donnant de violents coups de sabots.
Quelques chasseurs qui ont vu démolir leur embarcation après avoir blessé un orignal à l’eau, un comportement imprévisible car le déclanchement d’une attaque peut se produire en quelques secondes lorsque l’animal est sous le choc et rien ne peut l’arrêter au moment où il paraît tout-à-fait inoffensif.
On peut observer des comportements semblables chez le chevreuil traqué.
Il est donc important d’éviter tout contact avec ces bêtes et rester à une bonne distance afin de ne pas les provoquer.
On peut observer la présence de cervidés de par la présence d’empreintes au sol, marques de dents sur l’écorce des arbres, branches broutées, excréments généralement laissés dans les sentiers, souilles, etc.
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Les grandes cervidés
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Petit questionnaire pour évaluation Bonne réponse 1: du participant En situation de ce genre de rencontre inattendue En situation de rencontre inattendue avec un orignal, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction. J’affronte l’orignal et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir.
avec un orignal, il est recommandé de s’en éloigner en douceur et de trouver un autre sentier ou tout simplement attendre que ce dernier se déplace. En situation de rencontre fortuite avec un orignal qui semble inoffensif et que je trouve près de mon campement, quelle est le meilleur comportement à adopter?
Je contourne l’orignal pour le prendre par surprise par l’arrière.
Je reste calme, je fais face à l’animal et en douceur, je cherche une voie de sortie de son champ de vision et je recule lentement dans une autre direction.
Je grimpe dans l’arbre le plus proche et appelle au secours.
J’affronte l’orignal et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir.
Bonne réponse (1) : En situation de ce genre de rencontre inattendue avec un orignal, il est recommandé de s’en éloigner en douceur et d’attendre que ce dernier se déplace. En situation de rencontre fortuite avec un orignal qui me bloque un sentier pédestre et qui semble agressif de par son comportement, quelle est le meilleur comportement à adopter? Je recule lentement et me dirige vers un endroit où je peux contourner mon sentier et le rejoindre un peu plus loin. J’affronte l’orignal et lui lance des objets et des pierres pour le faire fuir.
Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’ai dans mes poches afin de l’occuper ailleurs. Je taille une grande branche d’arbre et me positionne derrière l’orignal et doucement, je lui donne de petits coups pour le faire déplacer dans une autre direction et me prépare à récupérer équipement. Bonne réponse (1) : En situation de ce genre de rencontre inattendue avec un orignal, il est recommandé de s’en éloigner en douceur et d’attendre que ce dernier se déplace.
Je crie le plus fort possible et lui lance de la nourriture que j’avais dans mon sac à dos afin de l’occuper le temps que je me sauve. J’appelle à l’aide avec mon walkie-talkie.
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Mesures de sécurité
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Avant de partir que ce soit pour un travail, pour une expédition ou une simple randonnée: aviser quelqu’un de mon départ et de l’endroit où je vais, me documenter sur le territoire à visiter, me procurer une carte du territoire, une boussole, une montre, un téléphone cellulaire (Si accès à un réseau) ou un téléphone satellitaire, etc.
Durant l’exercice de mes activités, je reste attentif et à l’écoute et porte une attention particulière à tout mouvement autour de moi. Lorsque j’aperçois une marque ou une identification de la présence d’animaux sauvages, j’essaie d’identifier rapidement quel animal pourrait être présent ou fréquenter cet environnement…
En aucun temps, je m’attarde à observer ou photographier ou filmer un animal sauvage de trop près même si la scène est parfois touchante à regarder. Toutefois, avec les nouveaux appareils photos numériques et les téléobjectifs, vous pourrez réaliser de superbes photos ou vidéos et rapporter de précieux souvenirs.
Je reste calme et essaie de faire le moins de bruit possible jusqu’à ce que j’aie identifié la présence d’un animal sauvage.
En forêt, bien que mon activité professionnelle me demande une grande concentration, j’observe constamment mon environnement immédiat pour déceler facilement la présence d’animaux sauvages.
Mesures de sécurité
Il sera beaucoup plus agréable de raconter à vos collègues et amis que vous avez évité une situation dangereuse et pris tous les moyens mis à votre disposition que d’avoir à annoncer une mauvaise nouvelle.
Je me dois d’avoir en ma possession le matériel de communication et de répulsion recommandés et vérifier leur bon fonctionnement de façon régulière.
Par tous les moyens possibles, je procède à évaluer une voie d’évitement et essaie d’établir une bonne distance entre l’animal et moi. Si je dois m’éloigner du lieu de mon campement, ma survie en dépendra, je devrai alors reprendre cette activité une fois le danger éloigné.
Malgré une forte tension lorsque j’expérimente une rencontre inattendue avec un animal sauvage, j’essaie de garder mon calme et le contrôle de mes émotions.
J’avise rapidement un collègue ou un ami de cette présence et signifie ma position.
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Conseils pratiques et premiers soins en cas d’attaque
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Crise de panique Assez rarement, une personne qui subit une rencontre très inattendue avec un animal sauvage en forêt peut développer ce qu’on appelle une crise de panique. L’effet surprise et parfois l’impressionnante démarche de l’animal amène à ce que l’individu perde le contrôle de ses émotions et est envahi par la peur. Il est donc important à ce moment de tenter de calmer la personne en la rassurant le plus vite possible. L’effet sera moindre si cette elle se sent bien entourée et le temps de la ramener à ses sens sera moins long. Une fois calmée, on peut rediriger cette personne vers un endroit plus sûr et attendre que la crise soit entièrement passée et l’installer au chaud si c’est le cas, ainsi, on pourra reprendre l’activité ou le travail.
Morsure d’animal Un animal sauvage s’attaque à une personne s’il se sent coincé ou menacé, dans ces conditions, il peut mordre, griffer ou bousculer violement. Advenant une légère morsure, il faut laver, nettoyer et désinfecter la plaie avec l’application immédiate d’une pommade ou onguent antibiotique et un bandage propre. Si la personne ressent une forte douleur, l’amener le plus rapidement possible à une clinique ou hôpital afin de recevoir une injection contre la rage. Dans les cas de morsures ou blessures graves, procéder à l’évacuation de la personne le plus rapidement soit par voie terrestre, navigable ou aérienne si un service comme AIRMEDIC est offert. L’utilisation d’un téléphone satellitaire est recommandée pour transmettre les premières informations aux soins d’urgence, un service de location est disponible.
Recommandations
Il est important de penser sécurité et premiers soins pour les personnes qui pratiquent leur travail ou activités en régions éloignées en forêt. L’achat d’une trousse de secours et premiers soins peut sauver des vies. Une formation adéquate comme premier répondant est de plus recommandée.
Références http://www.airmedic.net/fr/accueil.aspx http://www.airmedic.net/fr/la-capitale.aspx http://www.sja.ca/french/Pages/default.aspx http://www.boutiqueasj.ca/ http://www.croixrouge.ca/cours-et-certificats/description-de-cours/description-des-cours-de-secourisme-en-milieu-de-travail/ premier-repondant http://www.agencesssgim.ca/reseau-et-organismes/services-pr%C3%A9hospitaliers-d-urgence/premiers-r%C3%A9pondants.html https://www.tel-loc.com/ http://airrivac.com/
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Liens utiles et références
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Liens utiles et références
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Quelques liens utiles : ftp://ftp.mrnf.gouv.qc.ca/Public/DEFH/Publications/Archives/Guide%20pr%E9vention%20 dommages%20contr%F4le%20animaux%20d%E9pr%E9dateurs.pdf http://www.agr.gc.ca/fra/science-et-innovation/pratiques-agricoles/agroforesterie/maladieset-ravageurs/attenuer-les-dommages-causes-par-la-faune-au-moyen-de-methodes-judicieuses-de-lutte-contre-les-animaux-nuisibles/?id=1199731382247 http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/vertebrate.htm http://www.agrireseau.qc.ca/reseaupommier/Documents/cerf.pdf http://www.grobec.org/pdf/projets/Guide_de_gestion_de_la_depredation_du_castor.pdf http://www.hellopro.fr/repulsifs-animaux-sauvages-2012054-fr-1-feuille.html http://shopping.canoe.ca/shop/product--locale_fr__productId_5986413.html http://www.youtube.com/watch?v=Xlo5NY9cy14 http://mpora.com/articles/snowmobiler-attacked-by-moose#0ZkP3citHkjQKd3H.97 http://www.latinospost.com/articles/49206/20150121/6-foot-tall-moose-charges-past-snowhikers.htm http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/loup/178158 https://www.youtube.com/watch?v=G7VqsAILcOQ Références Prescott, J. et P.Richard. 2013. Mammifères du Québec et de l’est du Canada. Éditions Michel Quintin. Prescott, J., J. Ferron, et J. Taillon. 2013. Sur la piste de nos cervidés. Éditions Nature Sauvage. Elbroch, M. 2008. Traces d’animaux du Québec. Éditions Broquet.
Conclusion et recommandations En conclusion, le participant devrait retenir certaines recommandations :
éloignée tels que téléphone satellite, SPOT, radio FM pour les travailleurs, etc.
• Planifiez votre présence en forêt que ce soit pour le travail ou pour le plaisir.
• Toujours garder en tête que vous êtes sur le territoire des animaux sauvages de toutes sortes et que vous serez peut être considéré comme prédateur.
• Ayez en votre possession tous les éléments de protection qui peuvent être mis à votre disposition. • Planifiez vos parcours afin de retrouver facilement une voie d’évitement avec l’aide de boussole, cartes et GPS. • Ne jamais laisser de nourriture à la traîne ou mal entreposée. • Avisez votre entourage de vos déplacements. • Ayez à votre disposition les équipements de communications et repérage en région
• Bien que tous ces animaux sauvages sont fascinants à regarder et semblent inoffensifs à distance, éviter tout geste de rapprochement dans le but de les photographier ou prendre en vidéo, alors, rappelez-vous cette citation de Charles Darwin…
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Le paon qui déploie son plumage n’a aucune idée qu’il est beau et majestueux, il est tout simplement un animal à l’état sauvage..!!!
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