Book 2 interstice ankou lhuillier

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L’INTERSTICE

de Elisabeth Ankou & Pauline Lhuillier Editions Crados



L’interstice, le site

Deuxième partie de mémoire de projet de fin d’études en architecture. Réalisé sous la direction de Nicolas Pham. Elisabeth Ankou & Pauline Lhuillier, Ensa-Versailles, Février 2018.


PREAMBULE

A nvers du fait de son grand voire méga port industriel a des rôles

et des enjeux à multiples échelles, mondiale, territoriale et urbaine. Du fait de sa relation priviligiée à l’eau, à la mer du Nord et à l’Escaut notamment, la ville est aussi bien reliée à l’arrière pays belge qu’au reste du monde, et ce grâce à son réseau fluvial. L’eau est un élément très présent au sein de la ville. Anvers est d’ailleurs connue pour être une ville d’eau. En effet la ville a toujours conservée cette image de ville portuaire. Pourtant l’eau qui occupe une grande part dans le paysage anversois est plus séparatrice que fédératrice entre les différents quartiers de la ville.


S O M M A I RE Interstice comme milieu • •

Cadrage Structure

Situations dans l’insterstice • • • • • • • • •

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Passerelle vélo Aire de jeux Habitat/Activité Lobroekdock Maisons carrées Parc Spoor Noor Sport Arena Terrain de foot Fête foraine

Diptyque de l’interstice

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INTERSTICE COMME MILIEU Nous avons défini Anvers comme ville archipel notamment à cause de l’imposante présence de l’eau au sein de la métropole. Nous choisissons de ne plus la considérer comme séparatrice mais comme liant. Le rapport à l’eau diffère dans chacun des quartiers de la ville d’Anvers. Certaines berges ou quais, mettent à distance les usagers ou habitants, comme par exemple en ville où les quais sont très hauts, donnent une sensation de vertige et ne sont pas directement accessibles à moins de passer un mur haut de 1,30m. Sur les îles telles que la Rive gauche ou le Port, les berges sont constituées par des digues artificielles recouvertes de roseaux. A d’autres endroits de la ville, comme à Merksem ou Deurne, les rapports à l’eau sont plus qualificatifs car ils permettent une plus grande proximité à l’eau. Leur accessibilité, même si parfois limitée par quelques barrières (qui encadrent notamment l’emplacement des certaines usines implantées au bord de l’eau), rende le parcours sur les berges plus agréable. Il nous semble que les berges et cette proximité à l’eau soit un moteur intéressant de projet. Nous avons choisi de poser notre regard sur l’eau à Anvers, et plus précisément à un lieu donné situé au Nord Est du centre-ville d’Anvers, sur le cours du Canal Albert, qui comprend le Lobroekdock (bassin désaffecté). Nous nommons ce périmètre de projet, l’interstice. Cet interstice se trouve à la rencontre de quatre îles : Eilandje, le Centre-Ville, Merksem et Deurne. Sa position géographique est centrale. Nous la définissons d’ailleurs comme une interface.

Elle a la capacité de mettre en relation et de confronter trois échelles différentes : territoriale, métropolitaine et locale. Cet interstice propose des enjeux à l’échelle du territoire belge car le Canal Albert, qui relie le port d’Anvers à l’hinterland industriel de Lièges s’y trouve. Il est ainsi une amorce au réseau fluvial qui relie Anvers à Liège. Il a rôle à jouer à l’échelle de la métropole d’Anvers car il se trouve être à la jonction de la ville, du port et de ses banlieues. Semblable à l’île d’Eilandje dont il est le voisin, tout comme elle, ce périmètre de l’interstice se trouve à la rencontre du port et de la ville. Il se trouve donc à la jonction de deux univers. Il également à cheval entre une partie du centre-ville et deux de ses périphéries proches, Merksem et Deurne. Cet interstice se positionne comme la porte d’entrée sur la métropole d’Anvers, à la fois proche de la ville et proche du grand port économique. L’intérêt de considérer l’interstice entreplusieurs îles comme milieu, induit de prendre en compte les différentes composantes de chacune des quatre îles qui l’entourent (Eilandje, Deurne, Merksem et le Centre-ville). Ce site de projet comporte des parties habitées appartenant aux centres urbains des quatre îles et des industries liées au Canal Albert (et de l’activité portuaire de la ville au sens large). Ce site propose des enjeux à échelle locale car il doit prendre toutes ces différentes composantes. Son rôle pourrait être celui de faire dialoguer l’activité du canal et de ses rives industrielles et les centres urbains. Les interstices entre les îles sont trop souvent laissés pour compte et peu exploités. Nous pensons que l’interstice choisi pourrait influer une nouvelle urbanité à la ville. 01


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CANAL, STRUCTURE DE L’INTERSTICE Le canal Albert est un réseau fluvial majeur créé en 1939 pour relier Anvers et son port au reste de l’arrièrepays belge jusqu’à Lièges et son hinterland industriel. Il relie l’Escaut à la Meuse. Long de 130km, ce canal est régulé par six écluses réparties sur tout son circuit.

Afin que l’activité soit la plus efficace et la plus rentable possible, fonctionnant grâce au canal, les industries se placent en priorité aux abords des berges. Ainsi on retrouve tout au long du réseau du canal Albert, reliant de grandes et de plus petites agglomérations, toute leur activité économique et industrielle.

L’activité fluviale de ce canal est très importante, et promet de s’accroître car le Masterplan 2020 d’Anvers prévoit de l’élargir pour faire transiter plus de conteneurs (quatre couches) par des navires de type VIb. Ce réseau permet déjà le transport chaque année plus de 40 millions de tonnes de marchandises.

La proximité dont bénéficient les industries dans certaines villes comme Anvers avec les espaces urbains environnants est assez rare sur l’entièreté du parcours du canal. En effet la densité habitat/industrie et la proximité avec d’autres équipements sont plus importantes dans les villes d’Anvers, Lièges ou Hasselt. Alors que dans d’autres villes comme Geel, les habitations se trouvent à l’arrière-plan des abords du canal, dans les terres et très déconnectées de leur zone industrielle (logée aux abords du canal). Cela crée notamment des villes plus diffuses.

Aujourd’hui, ce sont des convois qui vont jusqu’à 10 000T qui transitent par ce réseau fluvial. Ils transportent majoritairement des produits agricoles, des matériaux métallurgiques et de construction. C’est la voie la plus courte, la plus commode et plus rapide pour les industriels. Le canal est vecteur de performances de deux pôles économiques (Anvers et Lièges) et permet le transit en 14h de navigation en moyenne.

C’est en cela que nous considérons cette proximité habitat/industrie comme une qualité pour Anvers et notamment dans le site de l’interstice. Il met en scène l’activité fluviale au cœur de la ville.

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SITUATIONS DANS L’INTERSTICE Le périmètre d’étude comprend donc la coprésence de quatre îles et le Canal Albert. Ce site de l’interstice, semble manifester une certaine complexité dans sa lisibilité et sa compréhension. En effet chaque île ayant sa propre logique, ses propres dispositifs, avec des archétypes d’envergure bien distincte (de la grande à la petite échelle), il est peu aisé de saisir ce qui peut les associer ou les dissocier, et de comprendre ce périmètre dans cet ensemble.

Afin de mieux appréhender ce site, nous nous sommes employées à étudier certaines situations qui selon nous caractérise le lieu, dans sa diversité, ses récurrences, son hétérogénéité et sa richesse. Chaque situation analysée a été décortiquée sous forme : d’une axonométrie présentation son ensemble urbain, de coupe pour la lecture des usages, des activités et des gabarits et enfin d’une petite maquette réduit à un dispositif, interprétative d’une spécificité.

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PASSERELLE VELO environ, est une ouverture sur le reste du territoire belge. Cette situation fait l’objet d’un entrelacement entre plusieurs réseaux de nature diverses. On y retrouve des réseaux de transit rapides tels que le Ring, des voies ferrées dont le terminal se situe à Deurne, et des réseaux plus lents comme ceux des transports en commun (bus et métro), et des pistes cyclables. Ici, les réseaux s’entremêlent et se chevauchent, faisant de ce site un lieu aux multiples échelles et vitesses.

Ce site est très impacté par l’emprise multiple de flux, de mobilités. Ce lieu concentre alors la croisée de plusieurs échelles, internationale, nationale et locale. La présence du canal Albert, large d’une cinquantaine de mètres

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* Coupe situation n°1 11



* Maquette dispositif n°1 12


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AIRE DE JEUX A Merksem, on retrouve cette confrontation de deux échelles, domestique et industrielle. La petite échelle concerne essentiellement le tissu résidentiel très resserré, caractérisé par des maisons à 2 ou 3 étages, d’une longueur de façade sur rue de 5m en moyenne et d’une surface au sol de 35m² environ. Dans cette situation, une aire de jeu se trouve à la rencontre entre un îlot résidentiel face à d’imposantes industries. Cette aire de jeux profite d’une proximité à l’eau visuelle privilégiée, freinée physiquement par les limites imposées par les besoins des activités industrielles.

Le tissu urbain de ce site est très riche et mixte. Il comprend essentiellement de l’habitat, mais qui est hybridé avec beaucoup de services de proximité, comme des écoles, des équipements, et également avec des industries et des activités.

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* Coupe situation n°2 15



* Maquette dispositif n°2 16


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HABITAT/ACTIVITE installées près de l’eau, les habitations s’y adossent. Sur la rive de Deurne face à Merksem, la berge a la particularité d’être facilement accessible pour les piétons depuis le grand boulevard qui mène à Merksem. Celle-ci n’est en fait qu’une voie de desserte pour les industries qui les bordent, mais elle permet malgré tout, de flâner tout proche de l’eau, entre les bateliers, les navires et les industries, loin du tumulte de la ville et de son trafic routier. Un certain calme et une certaine atmosphère paisible et presque intimiste se fait ressentir le long de cette berge. Cet effet est d’autant plus accentué par le fait que le niveau de l’eau est très proche des usagers, donnant l’impression qu’il n’y a presque pas de limites, grâce à la faible hauteur du quai. Ce type de dispositif spatial et la proximité à l’eau sont qualificatifs pour le site, même s’ils demeurent peu aménagés.

A Deurne, on retrouve également cette densité habitat/activité, caractéristique de ce site. Cette association est très présente dans la morphologie du tissu urbain résidentiel, qui referme en son cœur d’îlot des programmes de nature différente tels que : des parkings, des équipements scolaires, des petites entreprises ou plus généralement des activités issues du secteur secondaire. Aux abords des rives du canal, on retrouve souvent cette coexistence de deux échelles. Les industries liées à l’activité fluviale étant

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* Coupe situation n°3 19



* Maquette dispositif n°3 20


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LOBROEKDOCK Près de ce dock sont installés de nombreux hangars de manutention et de réparation pour bateaux. Récemment il a fait l’objet d’une opération d’assainissement, car le bassin était jusqu’à maintenant désaffecté et insalubre. Cette pièce s’impose dans son environnement urbain presque de manière hors échelle.

Le dock Lobroek dans sa morphologie fait partie des figures d’exceptionnelles qu’Anvers possède dans son tissu urbain. Long de 860m, et large de 140 mètres le Lobroedock est un bassin comparable dans ses dimensions au Champ de Mars à Paris. Celles-ci correspondent et se rapportent plutôt à l’échelle portuaire.

Bordé actuellement par des magasins de manutention ou liées aux industries, le boulevard qui longe le bassin est presque ennuyeux à parcourir. Cela est notamment lié à sa grande longueur et au peu de dynamisme qu’offrent les activités autour de ce dock.

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* Coupe situation n°4 23



* Maquette dispositif n°4 24


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MAISONS CARRÉES Ils ont aussi leurs qualités et sont souvent des dispositifs urbains plus contemporains. Dans cette situation, on retrouve de petites habitations qui proposent de par leur agencement, une déambulation. En effet l’espace extérieur aux maisons est partagé entre les résidents et les autres usagers de la ville. Il est délimité par une série de murs qui redécoupent l’espace entre le privé et le public.

Au sein du tissu hybride de ce site se trouvent également des dispositifs qui dénotent notamment du reste du tissu résidentiel répété.

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* Coupe situation n°5 27



* Maquette dispositif n°5 28


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PARC SPOOR NOOR Ce site abandonné est une ancienne porosité de la ville rendue franchissable. Selon les besoins du quartier, ce vaste site a été reconverti en un immense parc agrémenté d’équipements publics et a été pensé dans l’ambition qu’il devienne un véritable espace métropolitain pour la ville d’Anvers. Sa conséquente dimension fait écho à l’échelle portuaire et au Lobroekdock. Cet espace est très ouvert et accessible. De nombreux passages sont aménagés pour y parvenir à pied ou à vélo. On aperçoit également des « portes d’entrée » vers le parc depuis de nombreuses ruelles de zones résidentielles. Ce lieu est surtout libre d’appropriation et a la qualité de créer des connexions, générer des échanges entre le centre-ville et ses quartiers environnants.

Le parc Spoor Noor a été inauguré en 2008 suite à un projet de reconversion d’une friche d’une ancienne gare de trie mené par Paola Vigano. Ce site a été l’objet d’un long projet de recherche et de coopération avec les habitants du quartier tant l’enjeu de ce projet était déterminant pour le devenir du quartier populaire. Jusque-là dévalorisé, le site était une véritable fracture dans le milieu urbain, aujourd’hui il le restructure et rassemble tous les anversois.

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* Coupe situation n°6 31



* Maquette dispositif n°6 32


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SPORT ARENA toutefois particulière dans la ville et sur le site lui-même. Ils sont implantés le long d’un boulevard très passant et emprunté par de nombreux véhicules. Leur parvis d’accueil se résume à un large trottoir, inondé par cet important trafic. Ils sont également juxtoposés à d’autres infrastructures autoroutières assez conséquentes, comme le Ring. Ce dernier les frôle et les sépare du Lobroekdock. Le Sport Paleïs et le Lotto Arena tournent ainsi le dos au bassin et aux usines qui l’entourent. Malgré un environnement proche peu optimisé et aménagé, ces deux équipements accueillent des évènements sportifs majeurs mondialement connus entre autres et attirent les foules.

Lieux de loisirs et d’événementiel, le palais des sports, Sport Arena créé en 1933, ainsi que la salle de concert Lotto Arena sont tous deux des équipements publics de grande importance. A eux deux ils génèrent une attractivité considérable. Ainsi Deurne est particulièrement bien équipé en termes de transports publics. Ils ont une situation

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* Coupe situation n°7 35



* Maquette dispositif n°7 36


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TERRAIN DE FOOT Ils entretiennent néanmoins un lien avec le centre de Merksem et permettent un accès rapide aux loisirs. Du côté de Merksem, la berge contrairement à celle qui lui fait face à Deurne est difficilement accessible. Une importante voie de circulation réservée aux véhicules, aux abords du canal, rend leur pratique compliquée pour les piétons et les cyclistes. Cette route qui mène directement au port vers l’Ouest est très fréquentée et utilisée par d’imposants poids lourds (camions, citernes) acheminant des cargaisons aux industries.

Au milieu d’un environnement urbain très hétérogène, composé d’habitations, d’entreprises et d’importants réseaux, s’insèrent des équipements et services publics de proximité, tels que des terrains de foot et des jardins communautaires. Ils n’ont pas une position centrale au sein de leur quartier et semblent même quelque peu en marge, perdus au milieu des infrastructures routières et industrielles.

Cette berge est davantage un espace de passage, de transit et peu appropriée aux habitants.

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* Coupe situation n°8 39



* Maquette dispositif n°8 40


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FETE FORRAINE d’environ 150m en sont les causes. De plus cette situation est particulièrement marquée par un dénivelé topographique, faisant de ce lieu le seul ancré dans une pente. Le centre technique ferroviaire se place sur un plateau à 5m au-dessus du sol des habitations de la ville (à l’Ouest) et la station d’assainissement (à l’Est) est à 2m en dessous de ce plateau.

Cette situation urbaine est certainement la plus contrainte et encadrée par les réseaux. En effet ce lieu est coupé du reste du tissu urbain sur 600m. L’autoroute du Ring, une voie périphérique, une station d’épuration et un terminal de la gare, d’une vingtaine de voies ferrées, large

L’entre-deux (gare et station d’épuration) accidenté s’est vu attribué un vaste espace événementiel, le Sinksenfoor, où se déroulent des festivals et s’installent régulièrement des fêtes foraines.

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* Coupe situation n°9 43



* Maquette dispositif n°9 44







DIPTIQUE DE L’INTERSTICE En regardant l’interstice dans un cadrage plus précis, le site se définit par une double lecture. Nous considérons pour ce faire trois rives : la rive du Centre-ville, la rive de Deurne et celle de Merksem. Ce lieu peut s’interpréter par sa composition en deux « tranches actives » : celle du port et celle de la ville.

La seconde est la « tranche de ville » qui regroupe les trois fonds de rives (citées un peu plus haut). Séparés par le canal et le Lobroekdock, tous trois semblent dissociés les uns des autres, d’autant plus que chacun d’entre eux est rattaché à une centralité urbaine distincte (Centre-Ville, Merksem ou Deurne). De par la configuration spatiale et les différents réseaux mis en place ceux-ci se regardent peu. Pourtant des dispositifs urbains similaires sont remarquables sur ces trois fonds de rives tels que les différentes imbrications habitat/activité. En cela, ils s’associent.

Ce que nous nommons « tranche du port » traverse cet interstice de part en part jusqu’à ses limites avec le port industriel du XXème siècle et concerne toute l’activité fluviale liée au Canal Albert. En effet les berges du canal sont investies par des industries importantes (qui n’en condamnent pas toujours l’accès) et comme on a pu le voir précédemment tournent le dos aux habitations. Le canal Albert, qui est l’origine de cette tranche port, a une position intéressante et a le potentiel d’impulser de nouvelles pratiques aux berges. En effet il est le fondement de l’activité portuaire et se trouve au cœur de la ville. Pourtant actuellement le dynamisme de cette tranche, partant du canal, est mis à l’écart de la dynamique de la ville. Le Lobroekdock, qui est rattaché au canal, est d’autant plus mis à distance des centralités urbaines. Les fonctions aujourd’hui rattachées au bassin sont plus ou moins désuètes et sont peu attractives.

Malgré le fait que ces trois fonds de rives soient séparés physiquement, nous avons choisi de considérer ces trois entités comme un tout et de les placer dans notre cadrage de projet. Dans cet ensemble le canal Albert en est le milieu.

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RE F E RE N C E film « Thinking places (5)» de Paola Vigano


L’interstice Ce livret est un extrait de notre mémoire de fin d’études en école d’architecture. Il fait l’objet d’une analyse sur le site d’étude de notre projet. Il détaille les différents phénomènes, archétypes présents afin de pouvoir mieux le comprendre et le décrire. Il fait partie d’un ensemble de trois livrets, dont il est le deuxième volet.


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