L’éCOnOmIE en Val d’Oise
26
1er trimestre 2019
Le magazine du CEEVO, l’Agence de Développement et d’Attractivité des territoires du Val d’Oise
D
ans un contexte international marqué par une exacerbation de la compétition et de la concurrence entre les entreprises et les territoires, les menaces se font de plus en plus pressantes, et les risques touchent désormais tous les acteurs, y compris avec la montée en puissance des applications numériques et des objets connectés. En portant depuis plusieurs années une action visant à rassembler et à activer les partenaires impliqués autour de la filière Sécurité, Sûreté et Maîtrise des risques, le CEEVO, en tant qu’Agence de Développement et d’Attractivité des territoires du Val-d’Oise, a été à l’origine de la création du Cluster régional Security Systems Valley, accompagné par la Région d’Île-deFrance, le Département du Val-d’Oise et des entreprises majeures, fortement utilisatrices de solutions et d’innovations dans ces domaines Ce nouveau numéro du magazine du CEEVO présente ainsi quelques-unes des actions opérationnelles déjà engagées sur les territoires du Val d’Oise par Security Systems Valley, véritable réseau à vocation régionale et ancré en Val d’Oise. Cette initiative est un symbole des orientations portées par le CEEVO, au titre de ses missions aux services des territoires du Val d’Oise, qui ont été précisées et confortées grâce à la signature de deux « Conventions d’objectifs et de moyens », pour une période quadriennale (2017 – 2021), avec le Conseil Régional d’Ile-deFrance et le Conseil Départemental du Val d’Oise. C’est dans ce cadre renouvelé que le CEEVO va s’attacher, en 2019, à poursuivre et à amplifier encore ses initiatives et ses actions, pour renforcer le dynamisme et l’attractivité des territoires du Val d’Oise, riches de leurs spécificités et de leur diversité. Philippe Sueur Président du CEEVO Premier Vice-président du Conseil départemental du Val d’Oise, Maire d’Enghien-les-Bains
DOSSIER
La sécurité globale, enjeu majeur du Val d’Oise le cluster security systems Valley, créé en 2016, à l’initiative du CeeVO, l’agence de développement et d’attractivité des Territoires du Val d’Oise, est la suite logique du think tank Global Security Initiatives (GSI). il permet aux
acteurs majeurs de la sécurité et aux entreprises de se réunir pour travailler autour des enjeux et évolutions du secteur. des expérimentations sur le territoire du Val d’Oise sont déjà engagées pour trouver des solutions innovantes. notre dossier pages 14 à 21
p. 8, 9 Et 10
Marianne développement réalise des résidences de logement social pour toutes les générations.
p. 22 Et 23
Installé en Val d’Oise, à Herblay, Cédric Pellet a fait de 4810 Réceptions, l’un des traiteurs qui comptent sur la place de Paris.
p. 24 Et 25
Enfant du Val d’Oise, Arnaud Bruillon est à la tête de Finsbury, le leader des souliers cousus main avec 75 boutiques à travers le monde.
Les apéritifs contacts du CEEVO le CeeVO organise chaque mois des conférences à thèmes, gratuites, afin de permettre aux dirigeants et représentants d'entreprises et à des responsables économiques de s'informer sur des sujets qui les concernent. Pour y participer, lire page 5
p. 26
Exquis, surprenants, sains. Du fruit pur à hauteur de 80 % et des texturants naturels, ce sont les Rouleaux de Phébée, créatrice de 23 ans.
De belles adresses dans le Val d’Oise
pour un investissement pérenne
DES RÉSIDENCES PROCHES DE TOUT, PROCHES DE VOUS Bénéficier d’un environnement adapté à son style de vie, c’est essentiel. Proximité des transports, des commerces, d’établissements scolaires, d’équipements de loisirs et de soins, ou d’un environnement naturel : nos logements bénéficient d’un emplacement exceptionnel pour vous offrir une meilleure qualité de vie.
• Argenteuil
• Sarcelles Village
• L’Isle-Adam
• Jouy-le-Moutier
résidences
• Montmagny
• Saint-Ouen-L’Aumône
à venir !
01 76 499 499
• Et bien d’autres
cogedim.com
G R O U P E A LTA R E A C O G E D I M
COGEDIM SAS - 8 avenue Delcassé, 75008 Paris, capital social 30 000 000 € - SIRET N° 054 500 814 000 55 - Crédit Photo : Getty Images. Illustration non contractuelle destinée à exprimer une intention architecturale d’ensemble et susceptible d’adaptations. F. Théron. L’illustration présentée est une libre interprétation du projet élaboré par l’artiste, en conséquence, les caractéristiques présentées dans ce document ne sont pas définitives et sont susceptibles d’être modifiées en fonction des contraintes techniques, financières, administratives ou réglementaires imposées à Cogedim, notamment - 10/2018 lors de l’instruction des autorisations à construire. Ces caractéristiques n’entrent donc pas dans le champ contractuel -
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DEVENEZ PROPRIÉTAIRE DANS LE VAL D’OISE ET PROFITEZ DE NOS OFFRES EXCLUSIVES L’apéritif contact du 19 décembre 2018, sur le thème «PME-PMI : Comment bien communiquer sur les réseaux sociaux à titre professionnel ?» a fait salle comble.
Les prochains apéritifs contacts du CEEVO le CeeVO organise chaque mois des conférences à thèmes afin de permettre aux dirigeants et représentants d'entreprises et à des responsables économiques de s'informer sur des sujets qui les concernent. Ces réunions conviviales, qui permettent aussi de développer des relations interentreprises autour d'un buffet léger, se déroulent chaque mois, entre 12 h 30 et 14 h 30, dans les Salons du Conseil Départemental du Val d'Oise, 2 avenue du Parc, à Cergy.
« L’Éclat » à Enghien-les-Bains
Découvrez nos résidences proches de chez vous, à Andilly, Bezons, Cormeilles-en-Parisis, Enghien-les-Bains, Franconville, L’Isle Adam, Saint-Prix, Vauréal.
• Mercredi 27 mars : « La prévention : Comment en faire un levier de performance pour l'entreprise ? » - RF Conseil - Renaud Foussard, Président. • Mercredi 17 avril : « Le Marke-
• Mercredi 29 mai : « PME-PMI : Comment intégrer les enjeux de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) dans les entreprises ? » - Sustainable Metrics Jean-Baptiste Cottenceau, Directeur Général. • Mercredi 19 juin : « Accès aux marchés publics : Quels moyens pour les TPE-PME ? » - ODECIA Sébastien Kvot, Gérant. la participation à ces conférences est gratuite, sur inscription préalable, au plus tard une semaine avant, par e-mail ou télécopie. Contact :
CEEVO Chrystel Berterretche Télécopie : 01.34.25.32.20 e-mail : c.berterretche@ceevo95.fr www.ceevo95.fr
Salon Effervescence Mardi 26 mars 2019 Aren'ice de Cergy-Pontoise Zac des Linandes 33 Avenue de la Plaine des Sports 95800 Cergy-Pontoise Tél.: 06 07 26 00 66 www.saloneffervescence.fr
L’Economie en Val d’Oise, une publication du CEEVO, l’Agence de Développement et d’Attractivité des territoires du Val d’Oise : 2, avenue du Parc - 95032 Cergy-Pontoise
0 810 531 531 Service 0,06 € / min. + prix appel
- Nexity Féréal RCS Paris 334 850 690 – Document et illustrations non contractuels à caractère d’ambiance Architectes : Landscale (« L’Eclat » à Enghien-les-Bains) / Fayolle Pilon (« Le 97 » à Bezons) – Illustrateurs : Anawa (« L’Eclat » à Enghien-les-Bains) / La Fabrique à Perspectives (« Le 97 » à Bezons) – Janvier 2019
ting 3.0 pour les TPE-PME. » ECTI - Panayiotis Touloupis, Consultant en stratégie.
La 7ème édition du Salon Effervescence se tiendra le 26 mars 2019 à l’Aren'ice de Cergy-Pontoise. Il se présente comme le salon du savoir-faire de l'Ouest parisien. Plus de 200 entreprises du Val d'Oise (PME, grands comptes), principalement des industriels et des entreprises de services aux industries y présenteront leurs spécificités et leur savoir-faire. Depuis l'édition 2017, de nouveaux partenaires économiques sont venus apporter leur soutien : la Chambre de Commerce et d'Industrie du Val d'Oise, le Comité d'Expansion Economique du Val d'Oise, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Val d'Oise, le Mouvement des Entreprises du Val d'Oise et le Comité Mécanique IDF.
Résidence « Le 97 » à Bezons
Cedex - Tél. : (33) 01 34 25 32 42 - Fax : (33) 01 34 25 32 20 - e-mail : ceevo@ceevo95.fr - internet : www.ceevo95.fr - directeur de la publication : Jean-François Benon Rédaction en chef déléguée : la Compagnie editoriale - Tél : 06 50 97 52 00 Rédaction : Jonathan Rapaport, serge Bellaiche - Crédits photo : sblce, adobe stock Régie publicitaire et impression : nessia - Tél : 01 85 08 02 50
Retrouvez le CEEVO sur
issn 1952-9686 5
DEVENEZ PROPRIÉTAIRE DANS LE VAL D’OISE ET PROFITEZ DE NOS OFFRES EXCLUSIVES L’apéritif contact du 19 décembre 2018, sur le thème «PME-PMI : Comment bien communiquer sur les réseaux sociaux à titre professionnel ?» a fait salle comble.
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• Mercredi 29 mai : « PME-PMI : Comment intégrer les enjeux de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) dans les entreprises ? » - Sustainable Metrics Jean-Baptiste Cottenceau, Directeur Général. • Mercredi 19 juin : « Accès aux marchés publics : Quels moyens pour les TPE-PME ? » - ODECIA Sébastien Kvot, Gérant. la participation à ces conférences est gratuite, sur inscription préalable, au plus tard une semaine avant, par e-mail ou télécopie. Contact :
CEEVO Chrystel Berterretche Télécopie : 01.34.25.32.20 e-mail : c.berterretche@ceevo95.fr www.ceevo95.fr
Salon Effervescence Mardi 26 mars 2019 Aren'ice de Cergy-Pontoise Zac des Linandes 33 Avenue de la Plaine des Sports 95800 Cergy-Pontoise Tél.: 06 07 26 00 66 www.saloneffervescence.fr
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La 7ème édition du Salon Effervescence se tiendra le 26 mars 2019 à l’Aren'ice de Cergy-Pontoise. Il se présente comme le salon du savoir-faire de l'Ouest parisien. Plus de 200 entreprises du Val d'Oise (PME, grands comptes), principalement des industriels et des entreprises de services aux industries y présenteront leurs spécificités et leur savoir-faire. Depuis l'édition 2017, de nouveaux partenaires économiques sont venus apporter leur soutien : la Chambre de Commerce et d'Industrie du Val d'Oise, le Comité d'Expansion Economique du Val d'Oise, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Val d'Oise, le Mouvement des Entreprises du Val d'Oise et le Comité Mécanique IDF.
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D é V E L O ppEmEnt
VISIOnS fOR LEADERS
Enterprise Europe network
Réussir avec le cheval pour guide Cohésion d’équipe, management, leadership sont des notions bien connues dans le monde de l’entreprise. Moins lorsqu’elles sont pratiquées avec le cheval pour guide. On parle d’équicoaching. les chevaux ne sont pas montés et les pratiquants sont à pied. Visions for leaders, un des spécialistes de la discipline, est valdoisien. le centre de formation créé par eric Winckert, en 2012, s’étend sur plus de 8 hectares à Cormeilles-en-Vexin.
A
u centre d’un enclos, deux chevaux paisibles et un homme à pied, Eric Winckert. Derrière les barrières, une quarantaine de personnes attendent le début du premier exercice de l’atelier «Le cheval révélateur de potentiel ». Un volontaire se propose pour conduire les deux chevaux vers un point défini. Mais sans les toucher. « Le cheval est doté d’une très forte sensibilité. Si l’on est soucieux de la sensibilité de son interlocuteur, cheval comme humain d’ailleurs, il va nous permettre d’obtenir sa collaboration très rapidement. » explique Eric Winckert. « On ne va pas dans la confrontation. Il est 10 fois plus lourd et fort. Vous allez lui demander, avec beaucoup de respect et de bienveillance et vous allez obtenir sa collaboration ». Pour cela, il est nécessaire d’obtenir son attention. Un manager qui vient voir son équipe pour lui proposer un projet et ne parvient pas à rete6
des outils et des services dédiés à l’innovation et à l’internationalisation des entreprises.
sonnes, on peut construire un projet d’équipe. » Ces formations sont également appréciées pour les équipes de commerciaux. Elles leur font découvrir une approche très respectueuse de l’autre, leur client ou prospect en l’occurrence. Et cela leur permet d’atteindre et de dépasser les objectifs. Les exercices avec le cheval s’apparentent à des situations professionnelles auxquelles on est confronté en entreprise. C’est sans doute la raison de la performance. Le 14 novembre dernier, des dirigeants d’entreprises et d’associations découvrent l’équicoaching
nir l’écoute de ses membres a de grandes chances que le projet n’aboutisse pas comme il l’attendait. En suivant les conseils d’Eric Winckert, le volontaire réussit l’exercice sans difficulté. L’atelier s’est déroulé, il y a quelques mois, au Salon du bien-être à cheval sur l’hyppodrome d’Enghien-Soisy-sous-Montmorency.
« Le cheval est efficace et précieux dans les formations » C’est généralement à Cormeillesen-Vexin qu’Eric Winckert et son équipe reçoivent les entreprises qui souhaitent utiliser cette technique pour atteindre l’un de leurs objectifs. « Le cheval est extrêmement efficace et précieux dans les formations professionnelles et le développement personnel. A son contact, on sort de sa zone de confort, pour accepter sa vulnérabilité et en faire une force. C’est un passage indispensable dans un processus d’apprentissage. On sort de ce que l’on maîtrise et la sensa-
tion que l’on ressent nous indique que l’on est en train de découvrir des notions qui vont nous permettre de grandir. On est dans une zone de développement. »
Des formations très utiles pour les commerciaux Les entreprises qui font appel à Visions for leaders sont des groupes importants tels Véolia, la Société Générale ou La Poste qui lui a confié la formation d’un groupe de 80 personnes mais aussi des petites structures. « A partir de 4 per-
Des formations agréées et référencées Datadock Eric Winckert pratique le développement personnel assisté par le cheval depuis 2008. Instructeur Eponaquest, formé aux Etats-unis, il peut animer en anglais comme en français. Son équipe est bilingue aussi. Visions for leaders peut accueillir dans son centre jusqu’à 80 participants à des formations ou des séminaires. Les formations agréées et référencées Datadock sont éligibles aux financements de la formation professionnelle.
En Ile-de-France ces outils et ces services sont portés par le consortium Topic regroupant la Chambre de Commerce, Paris Region Entreprises et Bpifrance. Pour renforcer votre expertise d’innovation et accélérer votre développement international un large éventail de services vous est proposé : • Conseil juridique et réglementaire : bénéficiez des conseils de juristes experts en droit communautaire sur les réglementations et normes européennes qui concernent votre activité quotidienne : contrats internationaux, marquage Ce, TVa intracommunautaire, Reach, … • Recherche de partenaires à l’international pour développer des coopérations techniques, scientifiques et commerciales : vous bénéficiez d’un accès direct à une base de données d’opportunités d’affaires, d’un accompagnement vers des conventions d’affaires internationales et d’une veille des marchés publics. • Accès aux financements européens : améliorez votre visibilité sur les financements possibles et
bénéficiez de conseils dans le montage de dossier. • programme EImC – « enhancing sMe’s innovation Management Capacity » pour gagner de l’expertise et booster votre démarche d’innovation en bénéficiant des conseils d’un expert en management de l’innovation qui vous accompagnera dans la mise en œuvre d’une approche globale de l’innovation, allant de l’analyse des opportunités de marché à la mise en œuvre d’une stratégie d’innovation. • programme Scaleup combinant accompagnement individuel personnalisé sur 12 mois et ateliers collectifs sur le développement international, le pilotage de la croissance, la gouvernance, le financement et le recrutement de compétence. Enterprise Europe network Parc du Pont de Flandre Bâtiment Paris Region/028 11 rue de Cambrai 75019 Paris - France parisregionentreprises.org twitter.com/ParisRegion twitter.com/innovationidF http://www.pic2europe.fr/reseau/11978 9-enterprise-europe-network-topic
l’ensemble de ces services est financé par l’europe. Paris - France. san Francisco / Boston - Usa. shanghai - China
Contact :
Visions for leaders 1, ruelle sous-les-murs 95830 Cormeilles-en-Vexin Tél. : 06 72 82 81 83 www.visionsforleaders.com
Rencontre de l’équipe d’Enterprise Europe Network chez PRE et de celle du CEEVO pour préparer l’atelier qui s’est tenu le 27 novembre 2018 7
D é V E L O ppEmEnt
VISIOnS fOR LEADERS
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Réussir avec le cheval pour guide Cohésion d’équipe, management, leadership sont des notions bien connues dans le monde de l’entreprise. Moins lorsqu’elles sont pratiquées avec le cheval pour guide. On parle d’équicoaching. les chevaux ne sont pas montés et les pratiquants sont à pied. Visions for leaders, un des spécialistes de la discipline, est valdoisien. le centre de formation créé par eric Winckert, en 2012, s’étend sur plus de 8 hectares à Cormeilles-en-Vexin.
A
u centre d’un enclos, deux chevaux paisibles et un homme à pied, Eric Winckert. Derrière les barrières, une quarantaine de personnes attendent le début du premier exercice de l’atelier «Le cheval révélateur de potentiel ». Un volontaire se propose pour conduire les deux chevaux vers un point défini. Mais sans les toucher. « Le cheval est doté d’une très forte sensibilité. Si l’on est soucieux de la sensibilité de son interlocuteur, cheval comme humain d’ailleurs, il va nous permettre d’obtenir sa collaboration très rapidement. » explique Eric Winckert. « On ne va pas dans la confrontation. Il est 10 fois plus lourd et fort. Vous allez lui demander, avec beaucoup de respect et de bienveillance et vous allez obtenir sa collaboration ». Pour cela, il est nécessaire d’obtenir son attention. Un manager qui vient voir son équipe pour lui proposer un projet et ne parvient pas à rete6
des outils et des services dédiés à l’innovation et à l’internationalisation des entreprises.
sonnes, on peut construire un projet d’équipe. » Ces formations sont également appréciées pour les équipes de commerciaux. Elles leur font découvrir une approche très respectueuse de l’autre, leur client ou prospect en l’occurrence. Et cela leur permet d’atteindre et de dépasser les objectifs. Les exercices avec le cheval s’apparentent à des situations professionnelles auxquelles on est confronté en entreprise. C’est sans doute la raison de la performance. Le 14 novembre dernier, des dirigeants d’entreprises et d’associations découvrent l’équicoaching
nir l’écoute de ses membres a de grandes chances que le projet n’aboutisse pas comme il l’attendait. En suivant les conseils d’Eric Winckert, le volontaire réussit l’exercice sans difficulté. L’atelier s’est déroulé, il y a quelques mois, au Salon du bien-être à cheval sur l’hyppodrome d’Enghien-Soisy-sous-Montmorency.
« Le cheval est efficace et précieux dans les formations » C’est généralement à Cormeillesen-Vexin qu’Eric Winckert et son équipe reçoivent les entreprises qui souhaitent utiliser cette technique pour atteindre l’un de leurs objectifs. « Le cheval est extrêmement efficace et précieux dans les formations professionnelles et le développement personnel. A son contact, on sort de sa zone de confort, pour accepter sa vulnérabilité et en faire une force. C’est un passage indispensable dans un processus d’apprentissage. On sort de ce que l’on maîtrise et la sensa-
tion que l’on ressent nous indique que l’on est en train de découvrir des notions qui vont nous permettre de grandir. On est dans une zone de développement. »
Des formations très utiles pour les commerciaux Les entreprises qui font appel à Visions for leaders sont des groupes importants tels Véolia, la Société Générale ou La Poste qui lui a confié la formation d’un groupe de 80 personnes mais aussi des petites structures. « A partir de 4 per-
Des formations agréées et référencées Datadock Eric Winckert pratique le développement personnel assisté par le cheval depuis 2008. Instructeur Eponaquest, formé aux Etats-unis, il peut animer en anglais comme en français. Son équipe est bilingue aussi. Visions for leaders peut accueillir dans son centre jusqu’à 80 participants à des formations ou des séminaires. Les formations agréées et référencées Datadock sont éligibles aux financements de la formation professionnelle.
En Ile-de-France ces outils et ces services sont portés par le consortium Topic regroupant la Chambre de Commerce, Paris Region Entreprises et Bpifrance. Pour renforcer votre expertise d’innovation et accélérer votre développement international un large éventail de services vous est proposé : • Conseil juridique et réglementaire : bénéficiez des conseils de juristes experts en droit communautaire sur les réglementations et normes européennes qui concernent votre activité quotidienne : contrats internationaux, marquage Ce, TVa intracommunautaire, Reach, … • Recherche de partenaires à l’international pour développer des coopérations techniques, scientifiques et commerciales : vous bénéficiez d’un accès direct à une base de données d’opportunités d’affaires, d’un accompagnement vers des conventions d’affaires internationales et d’une veille des marchés publics. • Accès aux financements européens : améliorez votre visibilité sur les financements possibles et
bénéficiez de conseils dans le montage de dossier. • programme EImC – « enhancing sMe’s innovation Management Capacity » pour gagner de l’expertise et booster votre démarche d’innovation en bénéficiant des conseils d’un expert en management de l’innovation qui vous accompagnera dans la mise en œuvre d’une approche globale de l’innovation, allant de l’analyse des opportunités de marché à la mise en œuvre d’une stratégie d’innovation. • programme Scaleup combinant accompagnement individuel personnalisé sur 12 mois et ateliers collectifs sur le développement international, le pilotage de la croissance, la gouvernance, le financement et le recrutement de compétence. Enterprise Europe network Parc du Pont de Flandre Bâtiment Paris Region/028 11 rue de Cambrai 75019 Paris - France parisregionentreprises.org twitter.com/ParisRegion twitter.com/innovationidF http://www.pic2europe.fr/reseau/11978 9-enterprise-europe-network-topic
l’ensemble de ces services est financé par l’europe. Paris - France. san Francisco / Boston - Usa. shanghai - China
Contact :
Visions for leaders 1, ruelle sous-les-murs 95830 Cormeilles-en-Vexin Tél. : 06 72 82 81 83 www.visionsforleaders.com
Rencontre de l’équipe d’Enterprise Europe Network chez PRE et de celle du CEEVO pour préparer l’atelier qui s’est tenu le 27 novembre 2018 7
h A bItAt
LES mAISOnS DE mARIAnnE
Des résidences de logement social pour toutes les générations eRiC VialaTel
lutter contre l’isolement, prolonger l’autonomie des seniors et des personnes handicapées et accompagner les étudiants ou foyers avec jeunes enfants dans leur parcours résidentiel tout en développant le lien intergénérationnel dans l’habitat social, tel est le défi relevé par Les Maisons de Marianne qui prépare aussi l’implantation de son siège en Val d’Oise.
«Une culture de la satisfaction clients et partenaires» L’Economie en Val d’Oise : qui peut prétendre intégrer un logement dans une maison de marianne ?
Portrait Jean Turco
Eric Vialatel : Toute personne éligible au logement social. Dans ces petites résidences, les les loyers sont fixés appartements sont tous aménagés pour selon la être compatibles avec la perte d’autonomie. Et les locataires, quel que réglementation du soit leur âge, ne s’en plaignent pas. logement social et cevoir et se regrouper autour d’actiennent donc tivités intergénérationnelles organicompte des sées par le coordinateur de site et revenus de chaque résident. Par exemple, un studio est un espace bien-être où des presta- accessible à partir de 360€ de loyer mensuel charges comprises.
«A
ctuellement, 30 % des locataires dans le parc social ont plus de 60 ans. Or, d’ici 2060, 1 million de français atteindra l’âge de la retraite tous les 5 ans. Sachant que la majorité des personnes âgées souhaite vieillir à domicile, la question d’un logement adapté aux seniors et conforme à leurs besoins et finances est primordiale », explique Eric Vialatel, Président Directeur Général de Marianne Développement, société créatrice du concept des Maisons de Marianne. C’est en partant de ce constat et en réponse aux enjeux de bien être et de vivre ensemble que le chef d’entreprise développe depuis 2009, son concept innovant d’habitat social intergénérationnel. Le principe : proposer des logements fonctionnels et adaptés à une perte progressive d’autonomie dans un lieu de vie convivial. L’atout majeur si l’on compare aux maisons de retraite classiques et onéreuses ? L’accessibilité à toute per8
taires locaux proposent leurs services.
sonne éligible au logement social.
Des programmes à taille humaine conçus pour favoriser les rencontres Les programmes, constitués de 80 à 120 logements allant du studio au 3 pièces, sont menés en partenariat avec les collectivités, les bailleurs sociaux et les professionnels de
l’immobilier. Produit de logement social classique, les Maisons de Marianne ne nécessitent pas d’agrément particulier. Toutefois, la moitié des résidents étant des seniors ou personnes handicapées, les appartements sont tous aménagés pour être compatibles avec la perte d’autonomie. Au rez-de-chaussée des lieux partagés : espace «convivialité» pour re-
Quelle est la spécificité de maisons de marianne ?
E.V. : notre modèle est aujourd’hui copié mais notre particularité réside d’une part dans la qualité de l’accompagnement proposé, Le Val d’Oise, terrain de l’animation et de la création de lien social, et d’autre part d’expérimentation « Le bailleur social Val d’Oise Habi- dans l’adaptation de nos projets au contexte local et aux tat et le département du Val d’Oise attentes des élus et des collectivités. nos équipes pratiquent une ont été les premiers à nous faire véritable culture de la satisfaction clients et partenaires. Une confiance », raconte Eric Vialatel. étude menée auprès de nos résidents montre que plus de 90% C’est ainsi que la première rési- d’entre eux sont satisfaits de leur logement et de leur façon dence est sortie de terre à Menu- d’habiter et ne souhaitent pas déménager. court en mars 2013 et que, depuis, cinq autres situées à Luzarches, Montigny-lès-Cormeilles, Vauréal et Montsoult ont ouvert dans le département. Prochaine étape : le déménagement du siège de l’entreprise en Val d’Oise, sur la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, au cœur d’un «village Marianne» de 4 hectares au sein duquel seront suite page 10
Comment envisagez-vous la croissance de votre société ?
E.V. : nous avons mis 10 ans pour ouvrir nos 14 résidences actuellement en fonctionnement qui accueillent près de 2000 résidents, mais nous livrerons près de 1000 logements en 2019 et travaillons sur une vingtaine de projets. de plus en plus souvent en province. ainsi nous sommes très sollicités pour construire de nouvelles résidences et nous sommes constamment en recherche d’opportunités foncières. le groupe a récemment ouvert son capital pour accompagner cette croissance. 9
h A bItAt
LES mAISOnS DE mARIAnnE
Des résidences de logement social pour toutes les générations eRiC VialaTel
lutter contre l’isolement, prolonger l’autonomie des seniors et des personnes handicapées et accompagner les étudiants ou foyers avec jeunes enfants dans leur parcours résidentiel tout en développant le lien intergénérationnel dans l’habitat social, tel est le défi relevé par Les Maisons de Marianne qui prépare aussi l’implantation de son siège en Val d’Oise.
«Une culture de la satisfaction clients et partenaires» L’Economie en Val d’Oise : qui peut prétendre intégrer un logement dans une maison de marianne ?
Portrait Jean Turco
Eric Vialatel : Toute personne éligible au logement social. Dans ces petites résidences, les les loyers sont fixés appartements sont tous aménagés pour selon la être compatibles avec la perte d’autonomie. Et les locataires, quel que réglementation du soit leur âge, ne s’en plaignent pas. logement social et cevoir et se regrouper autour d’actiennent donc tivités intergénérationnelles organicompte des sées par le coordinateur de site et revenus de chaque résident. Par exemple, un studio est un espace bien-être où des presta- accessible à partir de 360€ de loyer mensuel charges comprises.
«A
ctuellement, 30 % des locataires dans le parc social ont plus de 60 ans. Or, d’ici 2060, 1 million de français atteindra l’âge de la retraite tous les 5 ans. Sachant que la majorité des personnes âgées souhaite vieillir à domicile, la question d’un logement adapté aux seniors et conforme à leurs besoins et finances est primordiale », explique Eric Vialatel, Président Directeur Général de Marianne Développement, société créatrice du concept des Maisons de Marianne. C’est en partant de ce constat et en réponse aux enjeux de bien être et de vivre ensemble que le chef d’entreprise développe depuis 2009, son concept innovant d’habitat social intergénérationnel. Le principe : proposer des logements fonctionnels et adaptés à une perte progressive d’autonomie dans un lieu de vie convivial. L’atout majeur si l’on compare aux maisons de retraite classiques et onéreuses ? L’accessibilité à toute per8
taires locaux proposent leurs services.
sonne éligible au logement social.
Des programmes à taille humaine conçus pour favoriser les rencontres Les programmes, constitués de 80 à 120 logements allant du studio au 3 pièces, sont menés en partenariat avec les collectivités, les bailleurs sociaux et les professionnels de
l’immobilier. Produit de logement social classique, les Maisons de Marianne ne nécessitent pas d’agrément particulier. Toutefois, la moitié des résidents étant des seniors ou personnes handicapées, les appartements sont tous aménagés pour être compatibles avec la perte d’autonomie. Au rez-de-chaussée des lieux partagés : espace «convivialité» pour re-
Quelle est la spécificité de maisons de marianne ?
E.V. : notre modèle est aujourd’hui copié mais notre particularité réside d’une part dans la qualité de l’accompagnement proposé, Le Val d’Oise, terrain de l’animation et de la création de lien social, et d’autre part d’expérimentation « Le bailleur social Val d’Oise Habi- dans l’adaptation de nos projets au contexte local et aux tat et le département du Val d’Oise attentes des élus et des collectivités. nos équipes pratiquent une ont été les premiers à nous faire véritable culture de la satisfaction clients et partenaires. Une confiance », raconte Eric Vialatel. étude menée auprès de nos résidents montre que plus de 90% C’est ainsi que la première rési- d’entre eux sont satisfaits de leur logement et de leur façon dence est sortie de terre à Menu- d’habiter et ne souhaitent pas déménager. court en mars 2013 et que, depuis, cinq autres situées à Luzarches, Montigny-lès-Cormeilles, Vauréal et Montsoult ont ouvert dans le département. Prochaine étape : le déménagement du siège de l’entreprise en Val d’Oise, sur la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, au cœur d’un «village Marianne» de 4 hectares au sein duquel seront suite page 10
Comment envisagez-vous la croissance de votre société ?
E.V. : nous avons mis 10 ans pour ouvrir nos 14 résidences actuellement en fonctionnement qui accueillent près de 2000 résidents, mais nous livrerons près de 1000 logements en 2019 et travaillons sur une vingtaine de projets. de plus en plus souvent en province. ainsi nous sommes très sollicités pour construire de nouvelles résidences et nous sommes constamment en recherche d’opportunités foncières. le groupe a récemment ouvert son capital pour accompagner cette croissance. 9
h A bItAt suite de la page 9
construits près de 150 logements dont une nouvelle résidence Maisons de Marianne 2.0, des lofts d’artistes, des appartements et maisons individuelles en accession, une Marianne Art Gallery de 500 m2 destinée aux arts visuels, un restaurant et un jardin pédagogique de Marianne s’étendant sur 1,5 hectares « Parce que cultiver un jardin permet de partager non seulement une activité mais également la production qui en est issue.», explique Éric Vialatel. Et, d’ajouter : « d’autres communes sont déjà intéressées par ce modèle de village favorisant la mixité sociale où nous construisons divers locaux pour mixer la culture, l’agriculture et le social». C’est ainsi que la société fait construire à Herblay un site de formation, notamment pour les gardiens et coordinateurs, ainsi que le siège social de sa filiale Maisons de Marianne Services et également celui de l’Association Marianne Solidarités. Contact :
Les maisons de marianne www.maisonsdemarianne.fr Tél.: 01 46 25 55 55
pUISEUx-pOntOISE
De l’alcool de betterave au révélateur
La société CLL transports, spécialiste du fret palettisé a inauguré son nouvel établissement à Eragny-sur-Oise en Val d’Oise. Le bâtiment présente 5000 m2 de quai et 800 m2 de bureaux.
Le CEEVO, qui a favorisé cette implantation était représenté par son Directeur Général, Jean-François Benon. Née dans le Val d’Oise, à Gonesse en 2009, l’entreprise CLL transports traite entre 2500 et 5000 palettes par jour en France et en Europe. Elle fait partie de plusieurs réseaux internationaux afin de garantir la fluidité et la fiabilité du transport en Europe. Depuis août 2018, le groupe Ziegler, transporteur est entré au capital de CLL Transports. Il apporte son expertise centenaire dans la logistique et le transport maritime et aérien. Axel Paris, Président de CLL Transports fait visiter l’entreprise Contact :
En juin dernier, Eric Vialatel a signé la promesse de vente de l’ancienne distillerie d’alcool de betterave de Puiseux-Pontoise, à l’abandon depuis 1985. Un bâtiment industriel typique des années 20 avec verrière en façade, poutrelles en acier et patio intérieur. « Le projet, qui devrait être opérationnel d’ici 5 ans maximum, consiste à
Le festival du Regard à Cergy-pontoise autre point d’ancrage d’eric Vialatel dans le Val d’Oise, le Festival du regard. Ce festival dédié à la photographie, a vu le jour, à l’initiative du chef d’entreprise, à saint-Germain-enlaye dans les Yvelines en 2015. le troisième opus, sur le thème de l’adolescence, a été organisé en juin dernier à Cergy-Pontoise, dorénavant lieu d’accueil des prochaines éditions. Ce rendezvous culturel a pour objectif de montrer le meilleur de cet art et le rendre accessible à tous. www.festivalduregard.fr 10
CLL transports s’implante à Eragny-sur-Oise
créer un lieu de production culturel dédié aux arts graphiques et visuels, et un lieu d’exposition intérieur et extérieur », s’enthousiasme Éric Vialatel. De fait, la bâtisse accueillera sur 2000 m2, un lieu de manifestation, des espaces d’enseignement et de formation et une librairie spécialisée.
CLL transports Mail : transports@clltransports.fr Tél.: 01 84 28 06 90 8, rue de la Patelle eragny-sur-Oise
Une étoile au michelin pour naoëlle d’hainault à pontoise Pour son restaurant L’Or Q’idée, à Pontoise, la cheffe, Naoëlle d’Hainault a été récompensée par une étoile au guide Michelin 2019. La jeune femme qui a déjà 20 années de pratique a été sous cheffe au Bristol pendant trois ans. En 2013, elle remporte un prix lors d’un concours à la télévision. C’est en 2016 qu’elle ouvre son propre établissement à Pontoise. Mais pourquoi L’Or Q’idée ? «L’or évoque pour moi le fait de trouver des produits de grande qualité, que je choisis avec attention auprès de mes producteurs. Et L'Idée fait directement référence à mes recettes, mes envies culinaires, l'idée de travailler en équipe pour vous transmettre ma passion de la gastronomie.» L’or Q’idée 14, rue Marcel-Rousier Réservations au 01 34 35 47 10 ou sur www.lorqidee.fr
Artisans Nous sommes là pour vous aider à :
plus d’une corde à son arc Diplômé en architecture, PDG des Maisons de Marianne, Eric Vialatel est aussi photographe et collectionneur. « Je faisais de la photo en amateur et ai gagné un prix, ce qui m’a permis d’être exposé dans des galeries. Par chance, mes photos trouvaient preneurs mais les galeristes, au moment de me payer mon dû, déclaraient toujours avoir des soucis de trésorerie. J’ai donc commencé ma collection en me faisant payer en tirages présentés dans leurs galeries. Aujourd’hui, j’ai le bonheur d’avoir des photos de grands noms de la photographie et de tirages en nombre limité ».
CRÉER / REPRENDRE une entreprise VOUS FORMER DÉVELOPPER votre activité RECRUTER un apprenti SURMONTER les difficultés TRANSMETTRE
Siège : 1 avenue du Parc, 95000 Cergy 01 34 35 80 00 - info@cma95.fr www.cma95.fr Antenne Est : 3 rue Louis Perrein, 95400 Villiers-le-Bel 01 39 33 78 00 - info.vlb@cma95.fr
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construits près de 150 logements dont une nouvelle résidence Maisons de Marianne 2.0, des lofts d’artistes, des appartements et maisons individuelles en accession, une Marianne Art Gallery de 500 m2 destinée aux arts visuels, un restaurant et un jardin pédagogique de Marianne s’étendant sur 1,5 hectares « Parce que cultiver un jardin permet de partager non seulement une activité mais également la production qui en est issue.», explique Éric Vialatel. Et, d’ajouter : « d’autres communes sont déjà intéressées par ce modèle de village favorisant la mixité sociale où nous construisons divers locaux pour mixer la culture, l’agriculture et le social». C’est ainsi que la société fait construire à Herblay un site de formation, notamment pour les gardiens et coordinateurs, ainsi que le siège social de sa filiale Maisons de Marianne Services et également celui de l’Association Marianne Solidarités. Contact :
Les maisons de marianne www.maisonsdemarianne.fr Tél.: 01 46 25 55 55
pUISEUx-pOntOISE
De l’alcool de betterave au révélateur
La société CLL transports, spécialiste du fret palettisé a inauguré son nouvel établissement à Eragny-sur-Oise en Val d’Oise. Le bâtiment présente 5000 m2 de quai et 800 m2 de bureaux.
Le CEEVO, qui a favorisé cette implantation était représenté par son Directeur Général, Jean-François Benon. Née dans le Val d’Oise, à Gonesse en 2009, l’entreprise CLL transports traite entre 2500 et 5000 palettes par jour en France et en Europe. Elle fait partie de plusieurs réseaux internationaux afin de garantir la fluidité et la fiabilité du transport en Europe. Depuis août 2018, le groupe Ziegler, transporteur est entré au capital de CLL Transports. Il apporte son expertise centenaire dans la logistique et le transport maritime et aérien. Axel Paris, Président de CLL Transports fait visiter l’entreprise Contact :
En juin dernier, Eric Vialatel a signé la promesse de vente de l’ancienne distillerie d’alcool de betterave de Puiseux-Pontoise, à l’abandon depuis 1985. Un bâtiment industriel typique des années 20 avec verrière en façade, poutrelles en acier et patio intérieur. « Le projet, qui devrait être opérationnel d’ici 5 ans maximum, consiste à
Le festival du Regard à Cergy-pontoise autre point d’ancrage d’eric Vialatel dans le Val d’Oise, le Festival du regard. Ce festival dédié à la photographie, a vu le jour, à l’initiative du chef d’entreprise, à saint-Germain-enlaye dans les Yvelines en 2015. le troisième opus, sur le thème de l’adolescence, a été organisé en juin dernier à Cergy-Pontoise, dorénavant lieu d’accueil des prochaines éditions. Ce rendezvous culturel a pour objectif de montrer le meilleur de cet art et le rendre accessible à tous. www.festivalduregard.fr 10
CLL transports s’implante à Eragny-sur-Oise
créer un lieu de production culturel dédié aux arts graphiques et visuels, et un lieu d’exposition intérieur et extérieur », s’enthousiasme Éric Vialatel. De fait, la bâtisse accueillera sur 2000 m2, un lieu de manifestation, des espaces d’enseignement et de formation et une librairie spécialisée.
CLL transports Mail : transports@clltransports.fr Tél.: 01 84 28 06 90 8, rue de la Patelle eragny-sur-Oise
Une étoile au michelin pour naoëlle d’hainault à pontoise Pour son restaurant L’Or Q’idée, à Pontoise, la cheffe, Naoëlle d’Hainault a été récompensée par une étoile au guide Michelin 2019. La jeune femme qui a déjà 20 années de pratique a été sous cheffe au Bristol pendant trois ans. En 2013, elle remporte un prix lors d’un concours à la télévision. C’est en 2016 qu’elle ouvre son propre établissement à Pontoise. Mais pourquoi L’Or Q’idée ? «L’or évoque pour moi le fait de trouver des produits de grande qualité, que je choisis avec attention auprès de mes producteurs. Et L'Idée fait directement référence à mes recettes, mes envies culinaires, l'idée de travailler en équipe pour vous transmettre ma passion de la gastronomie.» L’or Q’idée 14, rue Marcel-Rousier Réservations au 01 34 35 47 10 ou sur www.lorqidee.fr
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PUBLI-INFORMATION
RéUSSItES
« O rir le meilleur service à nos clients » mEnEStIA
plus d’un compartiment dans son sac allison Machefer est de ces créatrices qui ont inventé une solution à un besoin qu’elles ont elles -mêmes éprouvé. C’est ainsi qu’est né le Keepbag.
L
es femmes sont nombreuses, lorsqu’elles travaillent, à préférer pour la pause déjeuner se régaler de leurs petits plats maison.
12
Plus diététique, plus rassurant, plus économique. Du coup, la question se pose: comment transporter son repas ? Une gamelle véritable ou un bento japonais, ou alors un deuxième sac à main… Mauvaises réponses pour une femme qui tient à son élégance et son confort. Allison invente donc le sac à compartiments. Compartiment effets personnels en haut, et compartiment isotherme et étanche pour le repas juste en dessous. Pas d’odeurs gênantes, pas d’accident. Dans sa lancée, pourquoi pas un compartiment pour une deuxième paire de chaussures. C’est l’un ou l’autre suivant les jours. Alors assistante de direction, elle
décide de se reconvertir. Bien accompagnée par les réseaux du Vald'Oise, elle mène son projet tambour battant. Appui de Vald'Oise Technopole, création de la société - Menestia - mise au point du prototype, médaille d'or du concours Lépine 2018, production, commercialisation… Très vite, Allison Machefer pense international et spécialement Japon. Elle sait pouvoir compter sur le solide réseau du CEEVO dans ce pays. Elle participera à la prochaine Foire de Tokyo. Contact :
menestia Vente en ligne www.menestia.com Tél.: 06 01 44 39 65
6 QUEL EST LE PÉRIMÈTRE DE L’ACTIVITÉ DE CLL TRANSPORTS ? Née en 2009 à Gonesse, CLL Transports est spécialisée dans le fret palettisé en France et en Europe. Implantés récemment à Eragny, dans le Parc de Saint-Ouen l’Aumône, nous desservons tous les jours 22 pays en 24h/72h grâce à nos deux partenaires : Palette Plus, dont CLL est actionnaire, pour la France, et Palletways, leader européen dans le domaine. Nous traitons environ 4 000 palettes par jour, soit 1 200 tonnes de marchandises diverses. Notre clientèle est essentiellement composée d’industriels de fret pondéreux. La moitié de notre CA - 9 millions d’euros en 2017 - est r éaliséavecnosclients délisés.Notre approche tarifaire, qui repose sur un prix/palette et non indexée sur le poids comme c’est souvent le cas dans le secteur, fait de CLL Transports un acteur compétitif. Pour autant, avec 40 salariés, nous demeurons une PME à taille humaine. Cela nous permet d’accompagner au mieux nos clients, en leur o rant un service optimum. Nous sommes à leur écoute et nous tenons nos engagements. La qualité et la rigueur sont au cœur de notre métier. Grâceànotrenouveaupartenaire nancier, qui vient d’entrer au capital - le transporteur Ziegler -, nous espérons une croissance de 15-20 % dans les deux ans.
CLL Transports est un acteur majeur du fret palettisé, en France et en Europe. En plaçant toujours le client au cœur de ses préoccupations et grâce à sa qualité de service, l’entreprise val d’oisienne trace de prometteuses perspectives dans un secteur d’activité pourtant très concurrentiel. Eclairage son PDG, Axel Paris.
Site Gonesse 8, rue de la Patelle P.A. des Bellevues Bat 301-305 95610 Eragny transports@cll-transports.fr 01 84 28 06 90
6 QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LE VAL D’OISE, EN MATIÈRE DE DYNAMISME ÉCONOMIQUE ? Le Val d'Oise est un secteur de distribution très important pour nous. Si les volumes sont élevés, c'est donc que l'activité économique y est soutenue. Historiquement, CLL Transports a toujours été implantée dans le département. D’abord à Gonesse, près de Roissy. Très attractif il y a quelques années, ce secteur l’est moins aujourd’hui avec l’arrivée d’imposants dépôts logistiques. A l’inverse, le Parc de Saint-Ouen l’Aumône, où nous venons de nous installer, avec ses nombreuses PME, est une des zones les plus dynamiques d’Europe. Ce sitenouso reunnouvelenvironnement prometteur. En outre, avec une capacité de dépôt doublée, notre ambition est de développer notre notoriété et d’intensiernotredéveloppementdanslesuddu Vald’Oise,quio redesperspectives séduisantes. 6 PEUT-IL ÊTRE UN ATOUT ÉCONOMIQUE POUR VOUS ? D’ici deux à trois ans, le Grand Paris devrait booster la croissance de la région parisienne et donc pro ter aux entreprises qui s’y trouvent. Avec les grands projets qui prennent corps et avec les Jeux olympiques 2024, l’activité devrait croître. Je n'y vois donc que des avantages.
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RéUSSItES
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plus d’un compartiment dans son sac allison Machefer est de ces créatrices qui ont inventé une solution à un besoin qu’elles ont elles -mêmes éprouvé. C’est ainsi qu’est né le Keepbag.
L
es femmes sont nombreuses, lorsqu’elles travaillent, à préférer pour la pause déjeuner se régaler de leurs petits plats maison.
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Plus diététique, plus rassurant, plus économique. Du coup, la question se pose: comment transporter son repas ? Une gamelle véritable ou un bento japonais, ou alors un deuxième sac à main… Mauvaises réponses pour une femme qui tient à son élégance et son confort. Allison invente donc le sac à compartiments. Compartiment effets personnels en haut, et compartiment isotherme et étanche pour le repas juste en dessous. Pas d’odeurs gênantes, pas d’accident. Dans sa lancée, pourquoi pas un compartiment pour une deuxième paire de chaussures. C’est l’un ou l’autre suivant les jours. Alors assistante de direction, elle
décide de se reconvertir. Bien accompagnée par les réseaux du Vald'Oise, elle mène son projet tambour battant. Appui de Vald'Oise Technopole, création de la société - Menestia - mise au point du prototype, médaille d'or du concours Lépine 2018, production, commercialisation… Très vite, Allison Machefer pense international et spécialement Japon. Elle sait pouvoir compter sur le solide réseau du CEEVO dans ce pays. Elle participera à la prochaine Foire de Tokyo. Contact :
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6 QUEL EST LE PÉRIMÈTRE DE L’ACTIVITÉ DE CLL TRANSPORTS ? Née en 2009 à Gonesse, CLL Transports est spécialisée dans le fret palettisé en France et en Europe. Implantés récemment à Eragny, dans le Parc de Saint-Ouen l’Aumône, nous desservons tous les jours 22 pays en 24h/72h grâce à nos deux partenaires : Palette Plus, dont CLL est actionnaire, pour la France, et Palletways, leader européen dans le domaine. Nous traitons environ 4 000 palettes par jour, soit 1 200 tonnes de marchandises diverses. Notre clientèle est essentiellement composée d’industriels de fret pondéreux. La moitié de notre CA - 9 millions d’euros en 2017 - est r éaliséavecnosclients délisés.Notre approche tarifaire, qui repose sur un prix/palette et non indexée sur le poids comme c’est souvent le cas dans le secteur, fait de CLL Transports un acteur compétitif. Pour autant, avec 40 salariés, nous demeurons une PME à taille humaine. Cela nous permet d’accompagner au mieux nos clients, en leur o rant un service optimum. Nous sommes à leur écoute et nous tenons nos engagements. La qualité et la rigueur sont au cœur de notre métier. Grâceànotrenouveaupartenaire nancier, qui vient d’entrer au capital - le transporteur Ziegler -, nous espérons une croissance de 15-20 % dans les deux ans.
CLL Transports est un acteur majeur du fret palettisé, en France et en Europe. En plaçant toujours le client au cœur de ses préoccupations et grâce à sa qualité de service, l’entreprise val d’oisienne trace de prometteuses perspectives dans un secteur d’activité pourtant très concurrentiel. Eclairage son PDG, Axel Paris.
Site Gonesse 8, rue de la Patelle P.A. des Bellevues Bat 301-305 95610 Eragny transports@cll-transports.fr 01 84 28 06 90
6 QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LE VAL D’OISE, EN MATIÈRE DE DYNAMISME ÉCONOMIQUE ? Le Val d'Oise est un secteur de distribution très important pour nous. Si les volumes sont élevés, c'est donc que l'activité économique y est soutenue. Historiquement, CLL Transports a toujours été implantée dans le département. D’abord à Gonesse, près de Roissy. Très attractif il y a quelques années, ce secteur l’est moins aujourd’hui avec l’arrivée d’imposants dépôts logistiques. A l’inverse, le Parc de Saint-Ouen l’Aumône, où nous venons de nous installer, avec ses nombreuses PME, est une des zones les plus dynamiques d’Europe. Ce sitenouso reunnouvelenvironnement prometteur. En outre, avec une capacité de dépôt doublée, notre ambition est de développer notre notoriété et d’intensiernotredéveloppementdanslesuddu Vald’Oise,quio redesperspectives séduisantes. 6 PEUT-IL ÊTRE UN ATOUT ÉCONOMIQUE POUR VOUS ? D’ici deux à trois ans, le Grand Paris devrait booster la croissance de la région parisienne et donc pro ter aux entreprises qui s’y trouvent. Avec les grands projets qui prennent corps et avec les Jeux olympiques 2024, l’activité devrait croître. Je n'y vois donc que des avantages.
DOSSIER SéCURIté gLObALE
DOSSIER
La sécurité globale, enjeu majeur du Val d’Oise le cluster security systems Valley, créé en 2016, à l’initiative du CeeVO, l’agence de développement et d’attractivité des Territoires du Val d’Oise, est la suite logique du think tank Global security initiatives (Gsi). il permet aux acteurs majeurs de la sécurité et aux entreprises de se réunir pour travailler autour des enjeux et évolutions du secteur. des expérimentations sur le territoire du Val d’Oise sont déjà engagées pour trouver des solutions innovantes.
Depuis près de dix ans, le CEEVO, l’Agence de Développement et d’Attractivité des Territoires du Val d’Oise, a identifié la filière des entreprises de la sécurité globale comme un domaine d’activité fortement représenté en Val d’Oise. A l’époque, l’agence de développement est précurseur en la matière. « Nous étions clairement en avance sur le sujet puisque la sécurité n’était alors pas considérée comme une filière à part entière », se souvient Jean-François Benon, Directeur général du CEEVO. Il faut dire que le territoire se prêtait bien à ces enjeux majeurs du monde d’aujourd’hui avec la présence d’un nombre conséquent de PME-PMI, de laboratoires de recherche universitaire et de grandes entreprises technologiques, reconnus mondialement dans le secteur. Depuis 2015, le pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN) et ses 600 experts en sécurité se sont également installés dans le département, à Pontoise.
Une prise de conscience collective sur les enjeux de sécurité En 2014, en collaboration avec Gérard Pesch, spécialiste en sécurité globale, et avec l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de l’Association du Pays de Roissy, le CEEVO fonde le think
tank Global Security Initiatives (GSI). Le groupe de réflexion organise, en novembre de la même année, avec l’Association Pays de Roissy CDG, le premier colloque GSI Event rassemblant l’ensemble des décideurs de la sécurité (Etat, collectivités et entreprises). Depuis, la sensibilité des entreprises autour de ces questions n’a fait que progresser. « Tout s’est accéléré depuis trois ou quatre ans, confirme Jean-François Benon. La cybersécurité, les attaques aux biens et aux personnes et les derniers attentats ont renforcé la sensibilité aux enjeux de la sécurité globale, notamment pour les PMEPMI. Nous avons créé Security Systems Valley (SSV) avec l’encouragement de la Région Ilede-France, en 2016, au moment où la prise de conscience collective a été la plus forte.»
Il faut partir du besoin des utilisateurs Les enjeux au sein de ce cluster sont multiples, comme l’explique Gérard Pesch. «Il faut d’abord décloisonner les différentes activités de sécurité. Entreprises, Gouvernement, Ministères, Collectivités territoriales exercent dans leur silo sans savoir ce que fait l'autre et sans collaborer, explique-t-il. Ensuite, il faut partir du besoin utilisateur car chaque entreprise doit avoir la possibilité de définir ses propres be-
D’importantes entreprises au Conseil d’administration de Security Systems Valley
La SNCF, Aéroport de Paris, Natixis, La Poste, le Groupe Barrière, 3 M France ou encore Enedis font partie du Conseil d’Administration du cluster Security Systems Valley (SSV), présidé par le Secrétaire général de la SNCF Stéphane Volant (voir interview). Lors des actions organisées par SSV, ces grandes entreprises sont ouvertes au principe du lancement d’expérimentations au plus près des territoires, pour identifier de vraies innovations en matière de sécurité qui pourront être apportées par des PME-PMI et même des Start-up.
soins en matière de sécurité. Enfin, le territoire, en l’occurrence celui du Val d’Oise, doit devenir le champ d’expérimentation par excellence.» Ainsi SSV s’est donné pour missions principales de sensibiliser les entreprises qui doivent intégrer « le risque » dans leur organisation, développer des formations professionnelles adaptées aux besoins du secteur, rédiger un programme d'innovation dans les deux ans, mais surtout, mener, grâce à des « démonstrateurs », des expérimentations concrètes et innovantes sur le territoire. Il s’agit, par exemple, d’améliorer l’ensemble du prosuite page 16
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DOSSIER SéCURIté gLObALE
DOSSIER
La sécurité globale, enjeu majeur du Val d’Oise le cluster security systems Valley, créé en 2016, à l’initiative du CeeVO, l’agence de développement et d’attractivité des Territoires du Val d’Oise, est la suite logique du think tank Global security initiatives (Gsi). il permet aux acteurs majeurs de la sécurité et aux entreprises de se réunir pour travailler autour des enjeux et évolutions du secteur. des expérimentations sur le territoire du Val d’Oise sont déjà engagées pour trouver des solutions innovantes.
Depuis près de dix ans, le CEEVO, l’Agence de Développement et d’Attractivité des Territoires du Val d’Oise, a identifié la filière des entreprises de la sécurité globale comme un domaine d’activité fortement représenté en Val d’Oise. A l’époque, l’agence de développement est précurseur en la matière. « Nous étions clairement en avance sur le sujet puisque la sécurité n’était alors pas considérée comme une filière à part entière », se souvient Jean-François Benon, Directeur général du CEEVO. Il faut dire que le territoire se prêtait bien à ces enjeux majeurs du monde d’aujourd’hui avec la présence d’un nombre conséquent de PME-PMI, de laboratoires de recherche universitaire et de grandes entreprises technologiques, reconnus mondialement dans le secteur. Depuis 2015, le pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN) et ses 600 experts en sécurité se sont également installés dans le département, à Pontoise.
Une prise de conscience collective sur les enjeux de sécurité En 2014, en collaboration avec Gérard Pesch, spécialiste en sécurité globale, et avec l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de l’Association du Pays de Roissy, le CEEVO fonde le think
tank Global Security Initiatives (GSI). Le groupe de réflexion organise, en novembre de la même année, avec l’Association Pays de Roissy CDG, le premier colloque GSI Event rassemblant l’ensemble des décideurs de la sécurité (Etat, collectivités et entreprises). Depuis, la sensibilité des entreprises autour de ces questions n’a fait que progresser. « Tout s’est accéléré depuis trois ou quatre ans, confirme Jean-François Benon. La cybersécurité, les attaques aux biens et aux personnes et les derniers attentats ont renforcé la sensibilité aux enjeux de la sécurité globale, notamment pour les PMEPMI. Nous avons créé Security Systems Valley (SSV) avec l’encouragement de la Région Ilede-France, en 2016, au moment où la prise de conscience collective a été la plus forte.»
Il faut partir du besoin des utilisateurs Les enjeux au sein de ce cluster sont multiples, comme l’explique Gérard Pesch. «Il faut d’abord décloisonner les différentes activités de sécurité. Entreprises, Gouvernement, Ministères, Collectivités territoriales exercent dans leur silo sans savoir ce que fait l'autre et sans collaborer, explique-t-il. Ensuite, il faut partir du besoin utilisateur car chaque entreprise doit avoir la possibilité de définir ses propres be-
D’importantes entreprises au Conseil d’administration de Security Systems Valley
La SNCF, Aéroport de Paris, Natixis, La Poste, le Groupe Barrière, 3 M France ou encore Enedis font partie du Conseil d’Administration du cluster Security Systems Valley (SSV), présidé par le Secrétaire général de la SNCF Stéphane Volant (voir interview). Lors des actions organisées par SSV, ces grandes entreprises sont ouvertes au principe du lancement d’expérimentations au plus près des territoires, pour identifier de vraies innovations en matière de sécurité qui pourront être apportées par des PME-PMI et même des Start-up.
soins en matière de sécurité. Enfin, le territoire, en l’occurrence celui du Val d’Oise, doit devenir le champ d’expérimentation par excellence.» Ainsi SSV s’est donné pour missions principales de sensibiliser les entreprises qui doivent intégrer « le risque » dans leur organisation, développer des formations professionnelles adaptées aux besoins du secteur, rédiger un programme d'innovation dans les deux ans, mais surtout, mener, grâce à des « démonstrateurs », des expérimentations concrètes et innovantes sur le territoire. Il s’agit, par exemple, d’améliorer l’ensemble du prosuite page 16
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Une étude prospective sur les métiers de la sécurité
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cessus de sécurité du centre commercial Les Trois Fontaines pour prévenir les risques, de favoriser la mise en place d’un dispositif innovant de lutte contre les violences conjugales, avec les représentants de la justice ou d’alerter plus rapidement les commerçants en cas de danger grâce à une application mobile lancée par la CCI départementale du Val d’Oise.
« Une protection à 100 % est illusoire » « Les acteurs doivent également prendre conscience qu’une protection à 100 % est illusoire, affirme Gérard Pesch. Dans un monde ouvert comme le nôtre, aucun système d’information ou de communication n’est infaillible. D’où l’idée essentielle de renforcer ses capacités de résilience, c’est-àdire d’adaptation en permanence aux nouveaux dangers et la capacité à surmonter d’éventuelles attaques. » Au fil des années, le Val d’Oise a bénéficié des compétences d’experts de très haut niveau, notamment en cybersécurité et en sécurité dans les transports. Le territoire prépare aussi l’avenir puisque le pôle universitaire de Cergy-Pontoise a choisi comme axe majeur de sa stratégie et de ses formations la sécurité. Un Campus des métiers et des qualifications dédié à la filière pourrait aussi voir le jour en Ile-de-France sous l’impulsion de la présidente de la Région, Valérie Pécresse. Le Val d’Oise est candidat pour accueillir ce site. www.security-systems-valley.fr 16
Cette enquête, financée par l’Etat et de nombreux partenaires privés et publics, permettra d’adapter les formations professionnelles aux nouveaux enjeux de sécurité. alors que les besoins en sécurité n’ont jamais été aussi importants, les formations en la matière sont souvent inadaptées aux nouveaux risques. Pour y remédier, le Cluster security systems Valley, avec l’appui de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (direccte), a lancé une étude prospective sur l’évolution des besoins en matière d’emplois et de compétences liés aux secteurs de la sûreté et sécurité pour les cinq ans à venir. Une enquête, confiée au cabinet Katalyse, financée à 50 % par l’État qui préside le comité de pilotage et à 50 % par les partenaires concernés par ces résultats (Conseil régional d’ile-deFrance, branches professionnelles, Conseil départemental du Val d’Oise, syndicat de la sécurité privée, club des responsables sécurité des grandes entreprises…). « Le cahier des charges qui a été établi pour cette étude qui propose une approche globale des questions de sécurité, précise laurence degenne-shorten, responsable entreprise, économie, emploi de l’Unité départementale du Val d’Oise de la direccte. Les métiers dans ce secteur sont amenés à évoluer très rapidement du fait de la place toujours plus importante accordée aux nouvelles technologies et au numérique. Dans les prochaines années, l’articulation entre sécurité privée et publique sera aussi un enjeu essentiel. » le chef de la sécurité d’un hôpital ou d’une grande entreprise devra ainsi faire preuve de polyvalence : s’assurer de la protection des biens et des personnes mais aussi éviter la fuite de données face aux risques de cybercriminalité. « L’enquête évaluera les nouvelles compétences à acquérir et les métiers à développer, souligne laurence degenneshorten. L’offre de formation devra s’adapter en conséquence.» les travaux sont prévus jusqu’en mars 2019, juste avant la publication des résultats. Un plan d’action sera ensuite mis en œuvre par les acteurs concernés : nouvelles offres d’emploi et de formation pour les salariés, refonte des programmes dans l’enseignement secondaire et supérieur… Un Campus des métiers de la sécurité, regroupant l’ensemble des formations dédiées à la filière, pourrait aussi voir le jour en ilede-France, en fonction des conclusions de l’étude.
DOSSIER SéCURIté gLObALE
« Protéger un symbole de la république » stéphane Volant, secrétaire général de la snCF, est également président du cluster security systems Valley et du Club des directeurs de sécurité des entreprises (Cdse). le dirigeant évoque ses différentes casquettes et donne sa vision des grands enjeux du secteur. En quoi consiste votre fonction de secrétaire général de la SnCf ? Je m’occupe de toutes les missions transversales. En clair, je ne travaille pas pour un produit en particulier mais je m’intéresse aux questions communes à toutes les fonctions de l’entreprise, dont la sécurité fait partie. J’ai ainsi autorité sur la direction de la Sûreté et ses agents qui patrouillent dans les trains et les gares. J’ai pour mission de définir la stratégie de sécurité afin de protéger nos clients, nos salariés et nos emprises. Quelles sont les principales problématiques de sécurité pour une grande société de transport comme la vôtre ? Il s’agit en premier lieu de protéger un symbole de la république qui est présent sur l’ensemble du territoire. Il faut donc assurer la sécurité de milliers de trains, de gares, de sites industriels et de nos millions de clients. Nous transportons en une journée autant de passagers qu’Air France en une année. La SNCF, en pointe sur tous les sujets de sûreté, est une école de pragmatisme. Cela fait dix ans que je travaille sur ces questions et je continue d’apprendre. Vous avez été nommé président de Security Systems Valley (SSV). pourquoi avez-vous décidé de vous investir dans le cluster ? Je connaissais bien certains élus du Val d’Oise qui m’ont demandé de porter les couleurs de SSV. En tant que président non exécutif, mon rôle est d’appuyer les démarches du Département et plus largement de la Région Île-de-France auprès d’un certain nombre de partenaires ou d’acteurs de la sécurité qui permettront au cluster de se développer. SSV répond à un vrai besoin : celui de réfléchir en décloisonnant. En travaillant de cette manière, les réflexions sont beaucoup plus riches. Les différents acteurs mutualisent ainsi leur expertise, partagent leurs expériences, confrontent les technologies entre elles. Le cluster intègre aussi une dimension expérimentale. Des solutions sont testées de façon extrêmement pratique sur le terrain. Si elles sont adaptées, l’ambition est de les généraliser. Si elles ne
le sont pas, nous les réorientons ou les abandonnons. Vous être également président du Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises (CDSE). Quel est votre rôle au sein de l’association ? Le club regroupe les directeurs de sécurité et de sûreté des 150 principales sociétés françaises. Nous échangeons des bonnes pratiques, nous anticipons les évolutions et nous sommes le principal interlocuteur de l’État lorsqu’il s’agit de règlementer la sécurité dans les entreprises. Lors de chaque réunion, des thèmes comme la cybersécurité, les incivilités, la sécurité privée ou encore la responsabilité pénale sont abordés. Finalement, ce sont exactement les mêmes problématiques qu’au sein du cluster SSV, traitées à une échelle plus vaste que le Val d’Oise. Quels sont les enjeux actuels en matière de sécurité globale ? L’enjeu technologique, pour commencer, car nous sommes en pleine révolution de l’intelligence artificielle. La dimension humaine, ensuite. Chaque individu a envie de participer à la sécurité collective. La dimension économique également : la sûreté n’est pas un coût mais un investissement rentable qui garantit la sécurité des clients pour une entreprise, la tranquillité des collaborateurs et la fiabilité des produits. Enfin, l’État doit encourager l’ensemble des acteurs à réfléchir à ces sujets qui ne sont pas juste l’affaire de la police et de la gendarmerie. 17
Une étude prospective sur les métiers de la sécurité
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cessus de sécurité du centre commercial Les Trois Fontaines pour prévenir les risques, de favoriser la mise en place d’un dispositif innovant de lutte contre les violences conjugales, avec les représentants de la justice ou d’alerter plus rapidement les commerçants en cas de danger grâce à une application mobile lancée par la CCI départementale du Val d’Oise.
« Une protection à 100 % est illusoire » « Les acteurs doivent également prendre conscience qu’une protection à 100 % est illusoire, affirme Gérard Pesch. Dans un monde ouvert comme le nôtre, aucun système d’information ou de communication n’est infaillible. D’où l’idée essentielle de renforcer ses capacités de résilience, c’est-àdire d’adaptation en permanence aux nouveaux dangers et la capacité à surmonter d’éventuelles attaques. » Au fil des années, le Val d’Oise a bénéficié des compétences d’experts de très haut niveau, notamment en cybersécurité et en sécurité dans les transports. Le territoire prépare aussi l’avenir puisque le pôle universitaire de Cergy-Pontoise a choisi comme axe majeur de sa stratégie et de ses formations la sécurité. Un Campus des métiers et des qualifications dédié à la filière pourrait aussi voir le jour en Ile-de-France sous l’impulsion de la présidente de la Région, Valérie Pécresse. Le Val d’Oise est candidat pour accueillir ce site. www.security-systems-valley.fr 16
Cette enquête, financée par l’Etat et de nombreux partenaires privés et publics, permettra d’adapter les formations professionnelles aux nouveaux enjeux de sécurité. alors que les besoins en sécurité n’ont jamais été aussi importants, les formations en la matière sont souvent inadaptées aux nouveaux risques. Pour y remédier, le Cluster security systems Valley, avec l’appui de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (direccte), a lancé une étude prospective sur l’évolution des besoins en matière d’emplois et de compétences liés aux secteurs de la sûreté et sécurité pour les cinq ans à venir. Une enquête, confiée au cabinet Katalyse, financée à 50 % par l’État qui préside le comité de pilotage et à 50 % par les partenaires concernés par ces résultats (Conseil régional d’ile-deFrance, branches professionnelles, Conseil départemental du Val d’Oise, syndicat de la sécurité privée, club des responsables sécurité des grandes entreprises…). « Le cahier des charges qui a été établi pour cette étude qui propose une approche globale des questions de sécurité, précise laurence degenne-shorten, responsable entreprise, économie, emploi de l’Unité départementale du Val d’Oise de la direccte. Les métiers dans ce secteur sont amenés à évoluer très rapidement du fait de la place toujours plus importante accordée aux nouvelles technologies et au numérique. Dans les prochaines années, l’articulation entre sécurité privée et publique sera aussi un enjeu essentiel. » le chef de la sécurité d’un hôpital ou d’une grande entreprise devra ainsi faire preuve de polyvalence : s’assurer de la protection des biens et des personnes mais aussi éviter la fuite de données face aux risques de cybercriminalité. « L’enquête évaluera les nouvelles compétences à acquérir et les métiers à développer, souligne laurence degenneshorten. L’offre de formation devra s’adapter en conséquence.» les travaux sont prévus jusqu’en mars 2019, juste avant la publication des résultats. Un plan d’action sera ensuite mis en œuvre par les acteurs concernés : nouvelles offres d’emploi et de formation pour les salariés, refonte des programmes dans l’enseignement secondaire et supérieur… Un Campus des métiers de la sécurité, regroupant l’ensemble des formations dédiées à la filière, pourrait aussi voir le jour en ilede-France, en fonction des conclusions de l’étude.
DOSSIER SéCURIté gLObALE
« Protéger un symbole de la république » stéphane Volant, secrétaire général de la snCF, est également président du cluster security systems Valley et du Club des directeurs de sécurité des entreprises (Cdse). le dirigeant évoque ses différentes casquettes et donne sa vision des grands enjeux du secteur. En quoi consiste votre fonction de secrétaire général de la SnCf ? Je m’occupe de toutes les missions transversales. En clair, je ne travaille pas pour un produit en particulier mais je m’intéresse aux questions communes à toutes les fonctions de l’entreprise, dont la sécurité fait partie. J’ai ainsi autorité sur la direction de la Sûreté et ses agents qui patrouillent dans les trains et les gares. J’ai pour mission de définir la stratégie de sécurité afin de protéger nos clients, nos salariés et nos emprises. Quelles sont les principales problématiques de sécurité pour une grande société de transport comme la vôtre ? Il s’agit en premier lieu de protéger un symbole de la république qui est présent sur l’ensemble du territoire. Il faut donc assurer la sécurité de milliers de trains, de gares, de sites industriels et de nos millions de clients. Nous transportons en une journée autant de passagers qu’Air France en une année. La SNCF, en pointe sur tous les sujets de sûreté, est une école de pragmatisme. Cela fait dix ans que je travaille sur ces questions et je continue d’apprendre. Vous avez été nommé président de Security Systems Valley (SSV). pourquoi avez-vous décidé de vous investir dans le cluster ? Je connaissais bien certains élus du Val d’Oise qui m’ont demandé de porter les couleurs de SSV. En tant que président non exécutif, mon rôle est d’appuyer les démarches du Département et plus largement de la Région Île-de-France auprès d’un certain nombre de partenaires ou d’acteurs de la sécurité qui permettront au cluster de se développer. SSV répond à un vrai besoin : celui de réfléchir en décloisonnant. En travaillant de cette manière, les réflexions sont beaucoup plus riches. Les différents acteurs mutualisent ainsi leur expertise, partagent leurs expériences, confrontent les technologies entre elles. Le cluster intègre aussi une dimension expérimentale. Des solutions sont testées de façon extrêmement pratique sur le terrain. Si elles sont adaptées, l’ambition est de les généraliser. Si elles ne
le sont pas, nous les réorientons ou les abandonnons. Vous être également président du Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises (CDSE). Quel est votre rôle au sein de l’association ? Le club regroupe les directeurs de sécurité et de sûreté des 150 principales sociétés françaises. Nous échangeons des bonnes pratiques, nous anticipons les évolutions et nous sommes le principal interlocuteur de l’État lorsqu’il s’agit de règlementer la sécurité dans les entreprises. Lors de chaque réunion, des thèmes comme la cybersécurité, les incivilités, la sécurité privée ou encore la responsabilité pénale sont abordés. Finalement, ce sont exactement les mêmes problématiques qu’au sein du cluster SSV, traitées à une échelle plus vaste que le Val d’Oise. Quels sont les enjeux actuels en matière de sécurité globale ? L’enjeu technologique, pour commencer, car nous sommes en pleine révolution de l’intelligence artificielle. La dimension humaine, ensuite. Chaque individu a envie de participer à la sécurité collective. La dimension économique également : la sûreté n’est pas un coût mais un investissement rentable qui garantit la sécurité des clients pour une entreprise, la tranquillité des collaborateurs et la fiabilité des produits. Enfin, l’État doit encourager l’ensemble des acteurs à réfléchir à ces sujets qui ne sont pas juste l’affaire de la police et de la gendarmerie. 17
DOSSIER SéCURIté gLObALE
ALERtE EntREpRISES 95
Une appli novatrice
CEntRE COmmERCIAL LES tROIS fOntAInES
Une sécurité renforcée depuis les attentats de 2015
la Chambre de commerce et d’industrie du Val d’Oise vient de lancer la première application mobile dédiée à la sécurité des entreprises, des commerçants et des artisans du département.
Pour faire face aux risques que peut présenter un centre commercial de cette dimension, dont la menace terroriste, le groupe Hammerson et les autres copropriétaires du centre commercial, ont investi plusieurs centaines de milliers d’euros dans la sécurité avec notamment une amélioration de la vidéosurveillance.
L’appli Alerte entreprises 95, développée en partenariat avec les services de l’Etat, la Chambre de métiers et de l’artisanat 95 et le cluster Security Systems Valley, permet aux personnes concernées de recevoir gratuitement sur leur smartphone des notifications géolocalisées de la préfecture, de la police ou de la gendarmerie pour signifier un danger (faux billets en circulation, risques de cambriolage, plates-formes logistiques vulnérables...). « Grâce à cet outil d’alerte gratuit, les professionnels avertissent les forces de l’ordre qui décident de lancer une alerte ou pas, précise Caroline Beaujouan, attachée commerciale à la CCI du Val-d’Oise. Il s’agit aussi d’un dispositif de prévention et de vigilance permettant le partage d'informations à l’échelle du département. » Afin de sécuriser le dispositif de l’application NOTICO téléchargeable gratuitement sur Google Play ou Apple Store, il est nécessaire de se déclarer auprès de : alerteentreprises95@cci-paris-idf.fr.
E
gEnERALI pERfORmAnCE gLObALE pmE
Sécuriser les risques pour les pmE en 2006, alors que les catastrophes naturelles se multiplient à travers le monde, la compagnie d’assurance Generali, engagée avec security system Valley autour de projets en direction des PMe, lance sa première démarche autour de la maîtrise des risques pour les PMe. « Cette démarche a permis d’inciter les entreprises à adopter des comportements plus responsables en accélérant les engagements autour de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et en intégrant la gouvernance des risques au sein de sa stratégie », précise Louis-Remy 18
Pinault, Expert Développement Stratégique chez Generali. En d’autres termes, la compagnie d’assurance italienne accompagne les dirigeants d’entreprise pour identifier leurs vulnérabilités grâce
à un autodiagnostic de leurs pratiques. Avec Generali Performance Globale PME, l’entrepreneur actionnera quatre-vingt points de contrôle via un questionnaire ciblé qui porte sur l’intégralité des processus mis en œuvre par la PME. À partir des réponses obtenues, l’assureur établira un score qui positionnera la société sur les trois composantes de la performance globale que sont le management des risques, la RSE et l’excellence opérationnelle. « Les entreprises qui sont entrées dans cette démarche, chiffres à l’appui, sont plus robustes et moins sinistrées que les autres », conclut Louis-Remy Pinault.
n période de soldes, par exemple, il y a affluence au Centre Commercial Les Trois Fontaines de Cergy. Dès 9 heures du matin, les 2 000 places de parking (capacité réduite du fait des travaux de requalification du centre, à terme plus de 3700 places) ont presque toutes déjà trouvé preneur. Il faut dire que les clients arrivent en avance pour flairer les premières bonnes affaires. Pour ces journées de forte affluence, un dispositif fortement renforcé est en charge de la sûreté du site En plus de ce dispositif, cinq pompiers et quatre agents de sûreté, formés à la sécurité incendie, sont à leur poste. Plan Vigipirate oblige, les contrôles aux entrées sont également renforcés, tandis que des soldats de l’opération sentinelle patrouillent plusieurs fois par semaine aux abords et à l’intérieur de l’établissement.
Un audit pour évaluer la perméabilité du site Au PC de sécurité, un opérateur vidéo surveille de son côté les dizaines d’écrans de contrôle donnant accès aux différents points stratégiques. Après les attentats d’octobre 2015, un cabinet spécialisé dans la sûreté a été mandaté pour évaluer la perméabilité du site à la délinquance et aux attaques terroristes. Ses recommandations ont conduit le centre commercial à investir pour renforcer la sécurité. « En un an, notre parc de vidéosurveillance a été com-
plété et nous supervisons plus de 200 caméras Haute définition capables de détecter les mouvements de foule et les colis abandonnés, précise Hervé Deniau, directeur des Trois Fontaines. Désormais, il n’y a plus d’angle mort, ni de zones noncontrôlées dans les backstages ou au niveau des issues de secours. Rien ne nous obligeait légalement à financer ces nouveaux dispositifs et à embaucher des agents de sécurité en si grand nombre mais nous estimions cela indispensable.»
Des tables rondes sur les enjeux de sécurité Les stratégies mises en place sont discutées régulièrement au cours de tables rondes organisées par le cluster Security Systems Valley. L’occasion d’échanger sur les grands enjeux de sécurité avec les représentants de la Police Nationale, du Préfet et d’entreprises comme la SNCF ou Aéroports de Paris. « Deux groupes de travail ont été constitués, souligne Hervé Deniau. L’un sur la vidéo protection et l’autre sur la communication afin d’améliorer la réactivité des différents services en cas d’attaque. Nous partageons des informations et des bonnes pratiques mais nous savons aussi que le risque zéro n’existe pas. » Dans les prochaines années, les besoins en sécurité du centre commercial vont de nouveau s’accroître puisque les travaux d’extension du site sont en cours : pôle restaura-
tion inauguré en 2020 puis ouverture de soixante-dix nouvelles boutiques en 2021. « Former des agents à la sécurité de demain sur la gestion de crise ou le physionomisme est indispensable », conclut Hervé Deniau.
Le centre commercial Les trois fontaines en chiffres • 45 ans d’existence • 150 commerces (230 d’ici 2021 grâce aux travaux d’extension) • 3 300 places de parking avant travaux (3 700 en 2021) • 80 000 clients le samedi 13,5 millions de visiteurs par an • 1er centre commercial du Val d’Oise • Fait partie du Top 10 français
Une vidéo pour tout savoir de l’évolution du centre commercial sur : www.3fontaines.com 19
DOSSIER SéCURIté gLObALE
ALERtE EntREpRISES 95
Une appli novatrice
CEntRE COmmERCIAL LES tROIS fOntAInES
Une sécurité renforcée depuis les attentats de 2015
la Chambre de commerce et d’industrie du Val d’Oise vient de lancer la première application mobile dédiée à la sécurité des entreprises, des commerçants et des artisans du département.
Pour faire face aux risques que peut présenter un centre commercial de cette dimension, dont la menace terroriste, le groupe Hammerson et les autres copropriétaires du centre commercial, ont investi plusieurs centaines de milliers d’euros dans la sécurité avec notamment une amélioration de la vidéosurveillance.
L’appli Alerte entreprises 95, développée en partenariat avec les services de l’Etat, la Chambre de métiers et de l’artisanat 95 et le cluster Security Systems Valley, permet aux personnes concernées de recevoir gratuitement sur leur smartphone des notifications géolocalisées de la préfecture, de la police ou de la gendarmerie pour signifier un danger (faux billets en circulation, risques de cambriolage, plates-formes logistiques vulnérables...). « Grâce à cet outil d’alerte gratuit, les professionnels avertissent les forces de l’ordre qui décident de lancer une alerte ou pas, précise Caroline Beaujouan, attachée commerciale à la CCI du Val-d’Oise. Il s’agit aussi d’un dispositif de prévention et de vigilance permettant le partage d'informations à l’échelle du département. » Afin de sécuriser le dispositif de l’application NOTICO téléchargeable gratuitement sur Google Play ou Apple Store, il est nécessaire de se déclarer auprès de : alerteentreprises95@cci-paris-idf.fr.
E
gEnERALI pERfORmAnCE gLObALE pmE
Sécuriser les risques pour les pmE en 2006, alors que les catastrophes naturelles se multiplient à travers le monde, la compagnie d’assurance Generali, engagée avec security system Valley autour de projets en direction des PMe, lance sa première démarche autour de la maîtrise des risques pour les PMe. « Cette démarche a permis d’inciter les entreprises à adopter des comportements plus responsables en accélérant les engagements autour de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et en intégrant la gouvernance des risques au sein de sa stratégie », précise Louis-Remy 18
Pinault, Expert Développement Stratégique chez Generali. En d’autres termes, la compagnie d’assurance italienne accompagne les dirigeants d’entreprise pour identifier leurs vulnérabilités grâce
à un autodiagnostic de leurs pratiques. Avec Generali Performance Globale PME, l’entrepreneur actionnera quatre-vingt points de contrôle via un questionnaire ciblé qui porte sur l’intégralité des processus mis en œuvre par la PME. À partir des réponses obtenues, l’assureur établira un score qui positionnera la société sur les trois composantes de la performance globale que sont le management des risques, la RSE et l’excellence opérationnelle. « Les entreprises qui sont entrées dans cette démarche, chiffres à l’appui, sont plus robustes et moins sinistrées que les autres », conclut Louis-Remy Pinault.
n période de soldes, par exemple, il y a affluence au Centre Commercial Les Trois Fontaines de Cergy. Dès 9 heures du matin, les 2 000 places de parking (capacité réduite du fait des travaux de requalification du centre, à terme plus de 3700 places) ont presque toutes déjà trouvé preneur. Il faut dire que les clients arrivent en avance pour flairer les premières bonnes affaires. Pour ces journées de forte affluence, un dispositif fortement renforcé est en charge de la sûreté du site En plus de ce dispositif, cinq pompiers et quatre agents de sûreté, formés à la sécurité incendie, sont à leur poste. Plan Vigipirate oblige, les contrôles aux entrées sont également renforcés, tandis que des soldats de l’opération sentinelle patrouillent plusieurs fois par semaine aux abords et à l’intérieur de l’établissement.
Un audit pour évaluer la perméabilité du site Au PC de sécurité, un opérateur vidéo surveille de son côté les dizaines d’écrans de contrôle donnant accès aux différents points stratégiques. Après les attentats d’octobre 2015, un cabinet spécialisé dans la sûreté a été mandaté pour évaluer la perméabilité du site à la délinquance et aux attaques terroristes. Ses recommandations ont conduit le centre commercial à investir pour renforcer la sécurité. « En un an, notre parc de vidéosurveillance a été com-
plété et nous supervisons plus de 200 caméras Haute définition capables de détecter les mouvements de foule et les colis abandonnés, précise Hervé Deniau, directeur des Trois Fontaines. Désormais, il n’y a plus d’angle mort, ni de zones noncontrôlées dans les backstages ou au niveau des issues de secours. Rien ne nous obligeait légalement à financer ces nouveaux dispositifs et à embaucher des agents de sécurité en si grand nombre mais nous estimions cela indispensable.»
Des tables rondes sur les enjeux de sécurité Les stratégies mises en place sont discutées régulièrement au cours de tables rondes organisées par le cluster Security Systems Valley. L’occasion d’échanger sur les grands enjeux de sécurité avec les représentants de la Police Nationale, du Préfet et d’entreprises comme la SNCF ou Aéroports de Paris. « Deux groupes de travail ont été constitués, souligne Hervé Deniau. L’un sur la vidéo protection et l’autre sur la communication afin d’améliorer la réactivité des différents services en cas d’attaque. Nous partageons des informations et des bonnes pratiques mais nous savons aussi que le risque zéro n’existe pas. » Dans les prochaines années, les besoins en sécurité du centre commercial vont de nouveau s’accroître puisque les travaux d’extension du site sont en cours : pôle restaura-
tion inauguré en 2020 puis ouverture de soixante-dix nouvelles boutiques en 2021. « Former des agents à la sécurité de demain sur la gestion de crise ou le physionomisme est indispensable », conclut Hervé Deniau.
Le centre commercial Les trois fontaines en chiffres • 45 ans d’existence • 150 commerces (230 d’ici 2021 grâce aux travaux d’extension) • 3 300 places de parking avant travaux (3 700 en 2021) • 80 000 clients le samedi 13,5 millions de visiteurs par an • 1er centre commercial du Val d’Oise • Fait partie du Top 10 français
Une vidéo pour tout savoir de l’évolution du centre commercial sur : www.3fontaines.com 19
DOSSIER SéCURIté gLObALE
L’hôpital face à la cybercriminalité
Succès pour la deuxième édition du festival du film Sécurité à Enghien-les-bains le 2 octobre dernier, c’est le film Les 10 commandements de la Cyber-victime de la société symantec qui a obtenu le Grand Prix du festival du Film sécurité.
C
si des agressions physiques sont constatées chaque jour dans les établissements hospitaliers, notamment dans les services d’urgence, une autre menace, moins connue du grand public, pèse sur le personnel soignant et les patients : la cybercriminalité. Ainsi, des hackers auraient réussi à détourner des dossiers médicaux et à s’emparer de données confiden-
tielles, portant atteinte au secret médical. Des demandes de rançons ont été formulées par les cyberciminels. Par ailleurs, les salles d’opérations sont des lieux de plus en plus concernés par des objets et des équipements connectés avec des risques importants de prise de contrôle à distance de certains appareils lors d’interventions chirurgicales ou d’examens médicaux. « Les
hôpitaux ne sont pas vraiment préparés à ce type de menaces », fait remarquer Jean-François Benon, Directeur général du CEEVO. Des réunions techniques afin de réaliser un état des lieux sont en cours avec la direction de grands établissements. L'hôpital d’Argenteuil pourrait devenir, dans les prochains mois, un centre d’expérimentation pour trouver des solutions à l’ensemble de ces menaces.
Un bracelet électronique contre les violences conjugales Un bracelet électronique pour lutter contre les violences conjugales devrait pouvoir être bientôt expérimenté dans le Val d’Oise A la fin du mois de juin dernier, dans le Bas-Rhin, une femme est morte poignardée par son ex-compagnon, déjà condamné pour violences conjugales. Pourtant, la mère de famille portait sur elle un téléphone «grave danger », un boîtier permettant aux femmes battues de contacter en urgence les forces de l’ordre en appuyant sur un bouton. Cette tragédie, et bien d’autres de même nature, auraient sans doute pu être évitées grâce à un tout nouveau bracelet électronique, dont l’expérimentation 20
pourrait être menée dans les prochains mois en lien avec le Tribunal de grande instance de Pontoise et le Procureur de la République. Cette technologie a été développée par les sociétés 3M et Onet pour surveiller les condamnés assignés à leur lieu de résidence ou contraint de rester dans une zone limitée. Un mari violent et une femme battue, qui ont fait l’objet d’une mesure d’éloignement par la justice, seront ainsi équipés d’un discret bracelet électronique. Si l’un des conjoints s’approche à moins d’une distance définie (un ou deux kilomètres), l’alerte se déclenche automatiquement et les forces de l’ordre peuvent intervenir immédiatement.
ette initiative du cluster Security Systems Valley, soutenue par le Conseil départemental du Val d’Oise, le Groupe Barrière, la Mairie d’Enghien-les-Bains et de nombreux partenaires, présente l’originalité d’associer aux projections, des conférences et tables rondes avec l’intervention d’experts en sûreté, Soirée de gala et palmarès au Resort Barrière d’Enghien-les-Bains sécurité et maîtrise des risques. Sociétés de production et réalisa- par Symantec, éditeur du logiciel SNCF et Président de Security Systeurs ont été nombreux à présenter anti-virus Norton, ce film décrit, sur tems Valley, par Bruno Cagnon, des œuvres audiovisuelles traitant le ton de l’humour décalé, les atti- Président du Resort Barrière Ende sûreté ou sécurité, pour infor- tudes à éviter pour ne pas tomber ghien-les-Bains, par Gilles Menat, mer, former ou sensibiliser les ac- dans les pièges de l’Internet mal- Conseiller départemental du Valteurs concernés par ces questions : veillant. Il a été réalisé par le youTu- d'Oise en charge de la Sécurité, par Philippe Ecran, 1er Vice Présides salariés aux responsables mé- ber Micode et Théophane Vié. dent de la Chambre de commerce tiers et décideurs, usagers, clients et d'industrie départementale du ou citoyens. L’image et le numérique Val-d'Oise, par Emmanuel Vaur, reLa journée, studieuse et animée, sont devenus des outils présentant le Service de l'informas’est déroulée au Centre des Arts indispensables tion stratégique de la sécurité d’Enghien-les-Bains. La remise des récompenses et la soirée de gala Les lauréats dans la catégorie Meil- économique à la Direction généont bénéficié du cadre prestigieux leure réalisation sont Théophile rale des entreprises du Ministère Rausch et Quentin Lecoq, avec le de l'économie, et par Jean-Frandu Resort Barrière. film Marcel. La lauréate dans la ca- çois Benon, Directeur général du tégorie Communication externe CEEVO, Délégué général de Secuest Claire Laverne, avec le film J'ac- rity Systems Valley. cepte !. Le prix de la Communica- La soirée a été l'occasion de rappeler tion produit a été remis à que dans le domaine de la sécurité CapGemini, avec le film Un visiteur et de la sensibilisation aux risques indésirable. Enfin, le Groupe Colas (terrorisme, cybercriminalité, fraude, a été récompensé à la fois par le gestion de crise...), l’image et le nuprix de la Communication interne mérique sont devenus des outils inet par le prix du Meilleur scénario dispensables pour inciter à une prise de conscience et à une appropriation Le Grand prix du Festival a été at- avec le film Sous influence. des bonnes pratiques par le plus Les prix ont été remis par Stéphane tribué au film les 10 commandement de la Cyber-victime. Produit Volant, Secrétaire général de la grand nombre. 21
DOSSIER SéCURIté gLObALE
L’hôpital face à la cybercriminalité
Succès pour la deuxième édition du festival du film Sécurité à Enghien-les-bains le 2 octobre dernier, c’est le film Les 10 commandements de la Cyber-victime de la société symantec qui a obtenu le Grand Prix du festival du Film sécurité.
C
si des agressions physiques sont constatées chaque jour dans les établissements hospitaliers, notamment dans les services d’urgence, une autre menace, moins connue du grand public, pèse sur le personnel soignant et les patients : la cybercriminalité. Ainsi, des hackers auraient réussi à détourner des dossiers médicaux et à s’emparer de données confiden-
tielles, portant atteinte au secret médical. Des demandes de rançons ont été formulées par les cyberciminels. Par ailleurs, les salles d’opérations sont des lieux de plus en plus concernés par des objets et des équipements connectés avec des risques importants de prise de contrôle à distance de certains appareils lors d’interventions chirurgicales ou d’examens médicaux. « Les
hôpitaux ne sont pas vraiment préparés à ce type de menaces », fait remarquer Jean-François Benon, Directeur général du CEEVO. Des réunions techniques afin de réaliser un état des lieux sont en cours avec la direction de grands établissements. L'hôpital d’Argenteuil pourrait devenir, dans les prochains mois, un centre d’expérimentation pour trouver des solutions à l’ensemble de ces menaces.
Un bracelet électronique contre les violences conjugales Un bracelet électronique pour lutter contre les violences conjugales devrait pouvoir être bientôt expérimenté dans le Val d’Oise A la fin du mois de juin dernier, dans le Bas-Rhin, une femme est morte poignardée par son ex-compagnon, déjà condamné pour violences conjugales. Pourtant, la mère de famille portait sur elle un téléphone «grave danger », un boîtier permettant aux femmes battues de contacter en urgence les forces de l’ordre en appuyant sur un bouton. Cette tragédie, et bien d’autres de même nature, auraient sans doute pu être évitées grâce à un tout nouveau bracelet électronique, dont l’expérimentation 20
pourrait être menée dans les prochains mois en lien avec le Tribunal de grande instance de Pontoise et le Procureur de la République. Cette technologie a été développée par les sociétés 3M et Onet pour surveiller les condamnés assignés à leur lieu de résidence ou contraint de rester dans une zone limitée. Un mari violent et une femme battue, qui ont fait l’objet d’une mesure d’éloignement par la justice, seront ainsi équipés d’un discret bracelet électronique. Si l’un des conjoints s’approche à moins d’une distance définie (un ou deux kilomètres), l’alerte se déclenche automatiquement et les forces de l’ordre peuvent intervenir immédiatement.
ette initiative du cluster Security Systems Valley, soutenue par le Conseil départemental du Val d’Oise, le Groupe Barrière, la Mairie d’Enghien-les-Bains et de nombreux partenaires, présente l’originalité d’associer aux projections, des conférences et tables rondes avec l’intervention d’experts en sûreté, Soirée de gala et palmarès au Resort Barrière d’Enghien-les-Bains sécurité et maîtrise des risques. Sociétés de production et réalisa- par Symantec, éditeur du logiciel SNCF et Président de Security Systeurs ont été nombreux à présenter anti-virus Norton, ce film décrit, sur tems Valley, par Bruno Cagnon, des œuvres audiovisuelles traitant le ton de l’humour décalé, les atti- Président du Resort Barrière Ende sûreté ou sécurité, pour infor- tudes à éviter pour ne pas tomber ghien-les-Bains, par Gilles Menat, mer, former ou sensibiliser les ac- dans les pièges de l’Internet mal- Conseiller départemental du Valteurs concernés par ces questions : veillant. Il a été réalisé par le youTu- d'Oise en charge de la Sécurité, par Philippe Ecran, 1er Vice Présides salariés aux responsables mé- ber Micode et Théophane Vié. dent de la Chambre de commerce tiers et décideurs, usagers, clients et d'industrie départementale du ou citoyens. L’image et le numérique Val-d'Oise, par Emmanuel Vaur, reLa journée, studieuse et animée, sont devenus des outils présentant le Service de l'informas’est déroulée au Centre des Arts indispensables tion stratégique de la sécurité d’Enghien-les-Bains. La remise des récompenses et la soirée de gala Les lauréats dans la catégorie Meil- économique à la Direction généont bénéficié du cadre prestigieux leure réalisation sont Théophile rale des entreprises du Ministère Rausch et Quentin Lecoq, avec le de l'économie, et par Jean-Frandu Resort Barrière. film Marcel. La lauréate dans la ca- çois Benon, Directeur général du tégorie Communication externe CEEVO, Délégué général de Secuest Claire Laverne, avec le film J'ac- rity Systems Valley. cepte !. Le prix de la Communica- La soirée a été l'occasion de rappeler tion produit a été remis à que dans le domaine de la sécurité CapGemini, avec le film Un visiteur et de la sensibilisation aux risques indésirable. Enfin, le Groupe Colas (terrorisme, cybercriminalité, fraude, a été récompensé à la fois par le gestion de crise...), l’image et le nuprix de la Communication interne mérique sont devenus des outils inet par le prix du Meilleur scénario dispensables pour inciter à une prise de conscience et à une appropriation Le Grand prix du Festival a été at- avec le film Sous influence. des bonnes pratiques par le plus Les prix ont été remis par Stéphane tribué au film les 10 commandement de la Cyber-victime. Produit Volant, Secrétaire général de la grand nombre. 21
R é U SSItES
4810 RéCEptIOnS tROCOpOLIS
La qualité au sommet
ne jetez plus. Echangez « Je propose 4 bureaux et leurs chaises à roulettes ». Une photo. Pas mal. Pas de prix. Parfois un souhait de compensation. Par exemple, une aide pour le site de l’entreprise ou un autre produit… Vous êtes sur la première plateforme d’échanges interentreprises, créée, en 2018, par la Valdoisienne Fairouz Chebab. La démarche présente bien des avantages. Dans le cas en question, plus de 100 kilos de mobiliers qui vont être utiles à bon compte à une jeune entreprise plutôt que de finir en déchets à traiter.
l’air du Val-d’Oise réussit au savoyard Cédric Pellet. aux commandes de Tendances sucrées, depuis 2008 à Paris, c’est en 2013 qu’il choisit Herblay pour son grand décollage. de pâtissier événementiel, il devient vite, avec sa nouvelle marque, 4810 Réceptions, l’un des traiteurs de la place de Paris, capable de prendre en charge la globalité d’un événement d’importance. et 2019 marquera une nouvelle étape de son ascension. Visite des lieux.
E
n cuisine, le chef, Anthony Delanoë s’active poêle en main. C’est lui qu’a sélectionné Cédric Pellet pour créer et développer le département salé. La demande est forte et les clients exigeants. Créativité et innovation sont de rigueur pour les goûts et le design. Cédric et Anthony travaillent de concert et ça fonctionne. A partir de là, l’entreprise peut proposer à ses clients une prestation globale pour l’organisation de leur événement de A à Z. Et sous son propre nom. Jusque-là, Tendances sucrées exerçait le plus souvent en qualité de sous traitant. La Marque 4810 Réceptions est créée. 4810, c’est la hauteur du Mont Blanc. Le clin d’œil de l’alpiniste chevronné qui
entend aller toujours plus haut.
faire confiance à la jeunesse Direction le vaste laboratoire de pâtisserie. Le chef, étonnamment jeune, poche de crème en main, décore prestement une immense tarte rectangulaire aux fruits de saison. Corentin Droulin, relève un véritable défi. En 2016, il a repris le job du fondateur. « Dans nos métiers, il faut savoir faire confiance et donner leur chance aux jeunes » explique serein Cédric Pellet. Lui-même, chef pâtissier, est passé par de belles maisons telles Le Crillon (auprès de Jean-François Piège), Butard-Enescot… De fait, il doit se consacrer au développement de la société. L’outil de production est au point, les équipes au taquet. Il reste du travail pour conquérir sa juste place sur un marché très concurrentiel. Et les chantiers tiennent autant de la stratégie d’entreprise que de la gastronomie. Mise au point et diffusion
de l’image de la marque, lancement de la stratégie numérique, prospection… Il faut remplir le carnet de commande. Pour cela il dispose d’un atout majeur. Son directeur commercial, Laurent Roger, professionnel chevronné qui connait très bien le secteur.
Découvrir des lieux nouveaux Depuis l’an dernier, l’entreprise a encore accéléré grâce à une technique astucieuse élaborée par Fabienne Alberola, responsable du développement des nouveaux marchés qui explique : « A Paris, les lieux classiques de l’événementiel référencent un certain nombre de traiteurs que les clients interrogent. Pas simple de figurer sur la liste. J’ai ma manière, plus personnalisée. Je recherche très activement des lieux parisiens plutôt inédits, confidentiels, atypiques et je propose à nos prospects et clients de les découvrir. Ce sont mes pépites ! En quelques mois, j’ai visité plus de 170 lieux qui peuvent être autant de coups de cœur pour nos clients
grands comptes. » La réussite est au rendez-vous. Et l’équipe, se retrouve à l’étroit. L’agrandissement est en cours. La superficie passera de 200 à 300 m2.
Respecter nos valeurs. toujours La croissance, la technologie, l’in-
Le Savoyard solidaire a 14 ans Cédric Pellet réussit à gravir le MontBlanc. Puis, souvent avec son père, il multiplie les ascensions à travers le monde. C’est, sans doute, ce sens de la solidarité montagnarde qui l’a conduit à se rapprocher de l’association a chacun son everest, créée par Christine Janin, médecin et alpiniste. elle vient en aide aux enfants et femmes, qui, atteints d’un cancer, sont guéris ou en phase de rémission.
novation sont incontournables. Mais pour Cédric Pellet, elles doivent être compatibles avec les valeurs du métier et plus étonnant, celles de la montagne. Il détaille :« Le respect de chacun, client comme salarié. L’engagement à bien faire, à aller au bout de sa mission. Dans notre équipe, nous devons rechercher l’équilibre, l’harmonie qui font que l’on trouve du plaisir à faire notre métier. Que l’on continue à être des artisans, fiers de la qualité de nos produits et de nos prestations ».
On peut aussi bien trouver une proposition d’un bureau en co-working contre une heure de développeur web par semaine. Se servir de la plate-forme est simple. Dès l’inscription, l’utilisateur peut publier ou répondre à une annonce. Gratuitement. Après, les deux parties traitent en message privé. Le site escompte des recettes sur la vente de services supplémentaires. Annonces, placement de rigueur… Contact :
Contact :
4810 Réceptions Parc des Copistes, 6-8 rue Berthe Morizot 95220 Herblay. contact@4810-receptions.com www.4810-receptions.com Tél. 01 39 32 79 80
trocopolis la Workerie 4, avenue Bertholet 95300 Pontoise www.trocopolis.fr contact@trocopolis.fr Tél.: 06 15 07 14 70 23
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La qualité au sommet
ne jetez plus. Echangez « Je propose 4 bureaux et leurs chaises à roulettes ». Une photo. Pas mal. Pas de prix. Parfois un souhait de compensation. Par exemple, une aide pour le site de l’entreprise ou un autre produit… Vous êtes sur la première plateforme d’échanges interentreprises, créée, en 2018, par la Valdoisienne Fairouz Chebab. La démarche présente bien des avantages. Dans le cas en question, plus de 100 kilos de mobiliers qui vont être utiles à bon compte à une jeune entreprise plutôt que de finir en déchets à traiter.
l’air du Val-d’Oise réussit au savoyard Cédric Pellet. aux commandes de Tendances sucrées, depuis 2008 à Paris, c’est en 2013 qu’il choisit Herblay pour son grand décollage. de pâtissier événementiel, il devient vite, avec sa nouvelle marque, 4810 Réceptions, l’un des traiteurs de la place de Paris, capable de prendre en charge la globalité d’un événement d’importance. et 2019 marquera une nouvelle étape de son ascension. Visite des lieux.
E
n cuisine, le chef, Anthony Delanoë s’active poêle en main. C’est lui qu’a sélectionné Cédric Pellet pour créer et développer le département salé. La demande est forte et les clients exigeants. Créativité et innovation sont de rigueur pour les goûts et le design. Cédric et Anthony travaillent de concert et ça fonctionne. A partir de là, l’entreprise peut proposer à ses clients une prestation globale pour l’organisation de leur événement de A à Z. Et sous son propre nom. Jusque-là, Tendances sucrées exerçait le plus souvent en qualité de sous traitant. La Marque 4810 Réceptions est créée. 4810, c’est la hauteur du Mont Blanc. Le clin d’œil de l’alpiniste chevronné qui
entend aller toujours plus haut.
faire confiance à la jeunesse Direction le vaste laboratoire de pâtisserie. Le chef, étonnamment jeune, poche de crème en main, décore prestement une immense tarte rectangulaire aux fruits de saison. Corentin Droulin, relève un véritable défi. En 2016, il a repris le job du fondateur. « Dans nos métiers, il faut savoir faire confiance et donner leur chance aux jeunes » explique serein Cédric Pellet. Lui-même, chef pâtissier, est passé par de belles maisons telles Le Crillon (auprès de Jean-François Piège), Butard-Enescot… De fait, il doit se consacrer au développement de la société. L’outil de production est au point, les équipes au taquet. Il reste du travail pour conquérir sa juste place sur un marché très concurrentiel. Et les chantiers tiennent autant de la stratégie d’entreprise que de la gastronomie. Mise au point et diffusion
de l’image de la marque, lancement de la stratégie numérique, prospection… Il faut remplir le carnet de commande. Pour cela il dispose d’un atout majeur. Son directeur commercial, Laurent Roger, professionnel chevronné qui connait très bien le secteur.
Découvrir des lieux nouveaux Depuis l’an dernier, l’entreprise a encore accéléré grâce à une technique astucieuse élaborée par Fabienne Alberola, responsable du développement des nouveaux marchés qui explique : « A Paris, les lieux classiques de l’événementiel référencent un certain nombre de traiteurs que les clients interrogent. Pas simple de figurer sur la liste. J’ai ma manière, plus personnalisée. Je recherche très activement des lieux parisiens plutôt inédits, confidentiels, atypiques et je propose à nos prospects et clients de les découvrir. Ce sont mes pépites ! En quelques mois, j’ai visité plus de 170 lieux qui peuvent être autant de coups de cœur pour nos clients
grands comptes. » La réussite est au rendez-vous. Et l’équipe, se retrouve à l’étroit. L’agrandissement est en cours. La superficie passera de 200 à 300 m2.
Respecter nos valeurs. toujours La croissance, la technologie, l’in-
Le Savoyard solidaire a 14 ans Cédric Pellet réussit à gravir le MontBlanc. Puis, souvent avec son père, il multiplie les ascensions à travers le monde. C’est, sans doute, ce sens de la solidarité montagnarde qui l’a conduit à se rapprocher de l’association a chacun son everest, créée par Christine Janin, médecin et alpiniste. elle vient en aide aux enfants et femmes, qui, atteints d’un cancer, sont guéris ou en phase de rémission.
novation sont incontournables. Mais pour Cédric Pellet, elles doivent être compatibles avec les valeurs du métier et plus étonnant, celles de la montagne. Il détaille :« Le respect de chacun, client comme salarié. L’engagement à bien faire, à aller au bout de sa mission. Dans notre équipe, nous devons rechercher l’équilibre, l’harmonie qui font que l’on trouve du plaisir à faire notre métier. Que l’on continue à être des artisans, fiers de la qualité de nos produits et de nos prestations ».
On peut aussi bien trouver une proposition d’un bureau en co-working contre une heure de développeur web par semaine. Se servir de la plate-forme est simple. Dès l’inscription, l’utilisateur peut publier ou répondre à une annonce. Gratuitement. Après, les deux parties traitent en message privé. Le site escompte des recettes sur la vente de services supplémentaires. Annonces, placement de rigueur… Contact :
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4810 Réceptions Parc des Copistes, 6-8 rue Berthe Morizot 95220 Herblay. contact@4810-receptions.com www.4810-receptions.com Tél. 01 39 32 79 80
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SOULIERS fInSbURy
La belle aventure de l’enfant du Val d’Oise
alors qu’il préparait l’ouverture imminente, au Koweït, de sa 75ème boutique, la rédaction de L’Economie en Val d’Oise a rencontré arnaud Bruillon, dirigeant de l’entreprise de souliers cousus main Finsbury dans l’un de ses magasins. Un magasin pas comme les autres, le Bar à patine.
O
n pourrait commencer cet article par « il était une fois » tant l’histoire relève d’une rencontre salvatrice. En réalité, au-delà de cet heureux hasard, la réussite de la prestigieuse marque de chaussures découle du
24
travail obstiné, passionné de son dirigeant Arnaud Bruillon et de beaucoup d’audace de sa part. A 17 ans, cet enfant des cités de Sarcelles et Pierrefitte-sur-Seine, alors élève à l’école normale d’apprentissage, multiplie les petits boulots pour financer ses études. « J’ai eu, à cette époque, jusqu’à cinq patrons, se souvient-il.C’est d’ailleurs l’un d’eux qui m’a présenté aux fondateurs de la marque Finsbury pour lesquels j’ai commencé à faire des extras le samedi. Une révélation ! ». De sorte que le jour de ses 18 ans, Arnaud Bruillon signe un CDI chez Finsbury. Rapidement, il devient directeur du magasin historique, rue des Petits-Champs à Paris et, en 2001, à 25 ans, il propose à ses patrons de devenir leur premier franchisé.
banque, la dixième sera la bonne Il doit contracter un emprunt de 500 000€, essuie neuf refus de banques mais réussit à convaincre la dixième de financer son projet. Il avait obtenu, en parallèle, le cautionnement de la Banque Publique d’Investissement (BPI) lui concédant
une garantie bancaire. Treize mois plus tard, il ouvre une deuxième boutique à la Madeleine, devenue depuis premier point de vente Finsbury en France. Entre 2001 et 2010, sept nouveaux magasins ouvrent et, en 2011, le jeune entrepreneur propose aux créateurs de la marque de racheter l’enseigne et les échoppes. Il s’agit d’une opération de 10 millions d’euros. « L’objectif était de devenir leader, en France, sur le marché de la chaussure cousue main avec une offre de 50 boutiques. En fait, nous en avons ouvert 60, soit un réseau multiplié par 7 en 6 ans ! ».
Une organisation hors pair Aujourd’hui, Finsbury, c’est un partenariat de 15 ans avec 17 usines en Espagne, Italie et Portugal et 140 modèles de souliers. Sur chaque pièce, interviennent 26 ouvriers effectuant 220 manœuvres, nécessitant huit semaines de réalisation pour respecter les nombreux temps de séchage.
On compte 74 boutiques dans le monde - Maroc, Turquie, Côte d’Ivoire, Suisse, Belgique, Hong Kong et Luxembourg, dont une soixantaine en France et 22 à ParisIle-de-France. Dont le Bar à patine, lieu unique où les aficionados de chaussures de prestige reçoivent de précieux conseils concernant l’entretien de leurs souliers. Ils peuvent faire personnaliser coloris et fi-
Kifsa met le bissap dans une canette Mettre la boisson millénaire des mamans africaines dans une canette et la proposer, en alternative aux majors des sodas, c’est gonflé. Très gonflé.
nitions et ce service est facturé 95€. Une cordonnerie dédiée a même été créée dans la boutique historique, rue des Petits-Champs.
A l’assaut de l’international L’objectif actuel, pour la société qui compte dorénavant 120 salariés et a inauguré l’an dernier un nouveau siège social d’une valeur de 5 millions d’euros à Bonneuil-sur-Marne, est d’exporter la notoriété de la marque à l’étranger : Allemagne, Pays-Bas, Russie, Chine, Singapour, Japon, Corée du Sud… C’est pourquoi, en 2017, en vue d’une levée de fonds, Finsbury a ouvert son capital. Membre du programme « accélérateur PME », l’entreprise, qui depuis 1986 a toujours connu une croissance à deux chiffres, est accompagnée par la BPI, devenue actionnaire minoritaire, et de l’agence Business France. Assurément, d’ici peu, grâce à l’engagement d’Arnaud Bruillon, qui ne manque jamais de rappeler ses origines val d’oisiennes, tout homme élégant et exigeant, trouvera dans le monde entier, chaussure Finsbury à son pied ! Contact :
bar à patine finsbury 121 rue de Rennes 75006 Paris souliers de 139 à 330 € la paire selon le modèle, du 38 ½ au 47 (comptant toutes les 1/2 pointures). Toutes les adresses et vente en ligne : www.finsbury-shoes.com
A
u cours d’un événement culturel, trois jeunes Valdoisiens, Moussa, Abdulaye et Michel constatent que la boisson qu’ils ont réalisée artisanalement à partir de fleurs d’hibiscus rouge connaît un engouement populaire surprenant.
Le goût à la fois sucré et acidulé séduit. Mieux, les vertus bien-être du jus de bissap font également l’unanimité de la communauté diététique. On est en 2015. C’est décidé, ils vont créer une entreprise. Elle a un nom, Kifsa et un format, une canette longiligne. Du bissap, prêt à boire et en canette, ça n’existe pas. On peut l’emporter partout dans son sac, pour le sport, la fac, le bureau… Dès juillet 2017, 20 000 cannettes sont prêtes à être écoulées.
Entre temps, il ont mis au point la formule, avec une entreprise du sud de la France. Pas moins de 8 allersretours ont été nécessaire pour atteindre le résultat recherché. A partir de là, ils ont pris leurs sacs remplis de canettes et sont allés à la rencontre de leurs clients cibles. Les clubs de sports, les universités, les écoles… L’accueil est très bon. Reste la commercialisation. « Nous devons nous implanter très rapidement. La concurrence risque de réagir. » Les fondateurs renforcent l’équipe et hâte le pas. « En septembre nous avions déjà plus de 100 points de diffusion. Et en 2019, nous attaquons les centrales d’achat. » expliquent-ils. La prochaine étape : lancer une fabrication de 150 000 canettes pour réduire le cout de revient. Et en ligne de mire, ils ont déjà d’autres boissons du même tonneau. Toujours des produits sains et naturels, à boire en toute convivialité. Contact :
Kifsa 1 square des lierres 95470 survilliers Tél.: 06 85 66 95 67 www.kifsa.fr 25
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alors qu’il préparait l’ouverture imminente, au Koweït, de sa 75ème boutique, la rédaction de L’Economie en Val d’Oise a rencontré arnaud Bruillon, dirigeant de l’entreprise de souliers cousus main Finsbury dans l’un de ses magasins. Un magasin pas comme les autres, le Bar à patine.
O
n pourrait commencer cet article par « il était une fois » tant l’histoire relève d’une rencontre salvatrice. En réalité, au-delà de cet heureux hasard, la réussite de la prestigieuse marque de chaussures découle du
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travail obstiné, passionné de son dirigeant Arnaud Bruillon et de beaucoup d’audace de sa part. A 17 ans, cet enfant des cités de Sarcelles et Pierrefitte-sur-Seine, alors élève à l’école normale d’apprentissage, multiplie les petits boulots pour financer ses études. « J’ai eu, à cette époque, jusqu’à cinq patrons, se souvient-il.C’est d’ailleurs l’un d’eux qui m’a présenté aux fondateurs de la marque Finsbury pour lesquels j’ai commencé à faire des extras le samedi. Une révélation ! ». De sorte que le jour de ses 18 ans, Arnaud Bruillon signe un CDI chez Finsbury. Rapidement, il devient directeur du magasin historique, rue des Petits-Champs à Paris et, en 2001, à 25 ans, il propose à ses patrons de devenir leur premier franchisé.
banque, la dixième sera la bonne Il doit contracter un emprunt de 500 000€, essuie neuf refus de banques mais réussit à convaincre la dixième de financer son projet. Il avait obtenu, en parallèle, le cautionnement de la Banque Publique d’Investissement (BPI) lui concédant
une garantie bancaire. Treize mois plus tard, il ouvre une deuxième boutique à la Madeleine, devenue depuis premier point de vente Finsbury en France. Entre 2001 et 2010, sept nouveaux magasins ouvrent et, en 2011, le jeune entrepreneur propose aux créateurs de la marque de racheter l’enseigne et les échoppes. Il s’agit d’une opération de 10 millions d’euros. « L’objectif était de devenir leader, en France, sur le marché de la chaussure cousue main avec une offre de 50 boutiques. En fait, nous en avons ouvert 60, soit un réseau multiplié par 7 en 6 ans ! ».
Une organisation hors pair Aujourd’hui, Finsbury, c’est un partenariat de 15 ans avec 17 usines en Espagne, Italie et Portugal et 140 modèles de souliers. Sur chaque pièce, interviennent 26 ouvriers effectuant 220 manœuvres, nécessitant huit semaines de réalisation pour respecter les nombreux temps de séchage.
On compte 74 boutiques dans le monde - Maroc, Turquie, Côte d’Ivoire, Suisse, Belgique, Hong Kong et Luxembourg, dont une soixantaine en France et 22 à ParisIle-de-France. Dont le Bar à patine, lieu unique où les aficionados de chaussures de prestige reçoivent de précieux conseils concernant l’entretien de leurs souliers. Ils peuvent faire personnaliser coloris et fi-
Kifsa met le bissap dans une canette Mettre la boisson millénaire des mamans africaines dans une canette et la proposer, en alternative aux majors des sodas, c’est gonflé. Très gonflé.
nitions et ce service est facturé 95€. Une cordonnerie dédiée a même été créée dans la boutique historique, rue des Petits-Champs.
A l’assaut de l’international L’objectif actuel, pour la société qui compte dorénavant 120 salariés et a inauguré l’an dernier un nouveau siège social d’une valeur de 5 millions d’euros à Bonneuil-sur-Marne, est d’exporter la notoriété de la marque à l’étranger : Allemagne, Pays-Bas, Russie, Chine, Singapour, Japon, Corée du Sud… C’est pourquoi, en 2017, en vue d’une levée de fonds, Finsbury a ouvert son capital. Membre du programme « accélérateur PME », l’entreprise, qui depuis 1986 a toujours connu une croissance à deux chiffres, est accompagnée par la BPI, devenue actionnaire minoritaire, et de l’agence Business France. Assurément, d’ici peu, grâce à l’engagement d’Arnaud Bruillon, qui ne manque jamais de rappeler ses origines val d’oisiennes, tout homme élégant et exigeant, trouvera dans le monde entier, chaussure Finsbury à son pied ! Contact :
bar à patine finsbury 121 rue de Rennes 75006 Paris souliers de 139 à 330 € la paire selon le modèle, du 38 ½ au 47 (comptant toutes les 1/2 pointures). Toutes les adresses et vente en ligne : www.finsbury-shoes.com
A
u cours d’un événement culturel, trois jeunes Valdoisiens, Moussa, Abdulaye et Michel constatent que la boisson qu’ils ont réalisée artisanalement à partir de fleurs d’hibiscus rouge connaît un engouement populaire surprenant.
Le goût à la fois sucré et acidulé séduit. Mieux, les vertus bien-être du jus de bissap font également l’unanimité de la communauté diététique. On est en 2015. C’est décidé, ils vont créer une entreprise. Elle a un nom, Kifsa et un format, une canette longiligne. Du bissap, prêt à boire et en canette, ça n’existe pas. On peut l’emporter partout dans son sac, pour le sport, la fac, le bureau… Dès juillet 2017, 20 000 cannettes sont prêtes à être écoulées.
Entre temps, il ont mis au point la formule, avec une entreprise du sud de la France. Pas moins de 8 allersretours ont été nécessaire pour atteindre le résultat recherché. A partir de là, ils ont pris leurs sacs remplis de canettes et sont allés à la rencontre de leurs clients cibles. Les clubs de sports, les universités, les écoles… L’accueil est très bon. Reste la commercialisation. « Nous devons nous implanter très rapidement. La concurrence risque de réagir. » Les fondateurs renforcent l’équipe et hâte le pas. « En septembre nous avions déjà plus de 100 points de diffusion. Et en 2019, nous attaquons les centrales d’achat. » expliquent-ils. La prochaine étape : lancer une fabrication de 150 000 canettes pour réduire le cout de revient. Et en ligne de mire, ils ont déjà d’autres boissons du même tonneau. Toujours des produits sains et naturels, à boire en toute convivialité. Contact :
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C R é AtIOnS
LES ROULEAUx DE phébéE
AbbAyE DE mAUbUISSOn
Exposition personnelle de Julien Colombier
Calissons d’Aix ! Rouleaux de Cergy ? Une ville peut se passer de centre, d’hypermarché, de théâtre… Cela s’est vu. Mais si elle veut entrer durablement dans l’histoire, elle se doit de proposer aux palais du monde une spécialité gourmande. les rouleaux de Phébée, qui commencent à déferler sur l'agglomération de CergyPontoise ont de bonnes chances de faire l’affaire.
crée. Phébée Racat, 22 ans, invente, produit et commercialise une merveille de rouleau de fruits. Et tout cela sur les bancs de l’école. Pas n’importe quelle école. L’EBI, l’Ecole de biologie industrielle de Cergy-Pontoise.
« Depuis le collège je veux être chef d’entreprise »
E
xquis, surprenants, sains. Du fruit pur à hauteur de 80 % et des texturants naturels, c’est tout ! Avec 6 déclinaisons de fruits pour le moment : Ananas et mangue (naturellement sucrés), framboise et abricot (pointe d’acidulé), ainsi que poire et fraise.
L’expérience sensorielle Certains le déroulent sur quelques centimètres, le parfum franc de la framboise envahit le nez. Ils le mâchent et le goût puissant du fruit s’empare des papilles et envahit le palais. La texture est inédite. Moelleuse et ferme à la fois. Loin de la pâte de fruit. Intéressant. Il faut essayer un deuxième rouleau. L’ananas en une seule bouchée cette fois. Explosion de saveurs. Sucré et caramélisé. Un troisième ? Plus tard. L’effet des fibres a fait disparaître la sensation de fringale. Ce sont, justement, ces propriétés que recherche la créatrice. « Un encas sain, peu calorique et riche en fibres. Idéal pour une pause plaisir 26
sans une once de culpabilité. » Lors des dégustations, 95% des personnes se déclarent très satisfaites et les commandes suivent à bon rythme. Sur place, sur le site web ou dans les points de ventes qui se multiplient en Val d’Oise et bien plus loin. Un chef teste actuellement les accords avec des vins, des cocktails et même certains plats (fromage, dessert, foie gras). Prometteur.
Les réelles innovations en confiserie sont rares. Quelques multinationales du sur-sucré se torturent la R et D pour sortir la énième barre chocolatée. Trop grasse, trop su-
fine le business plan. A 23 ans, elle crée son EURL. Elle investit sa fortune, 15 000 €. La BNP de Cergy lui accorde un crédit bail de 50 000 € pour la découpeuse à ultrasons, machine indispensable. Elle contracte un prêt personnel pour le reste des investissements, loue un local à la cité artisanale de Chenevières à St-Ouen-L’Aumône avec l’aide de l’équipe de Neuvitec, la pépinière de Neuville-sur-Oise où l’entreprise a été incubée. « Depuis le collège, à Vauréal, je le sais, je veux être chef d’entreprise. Et puis, j’aime la transformation de produits et aussi les machines qui le permettent. » L’EBI est faite pour elle. Maths, biologie, chimie, sciences de la terre… Elle devient ingénieur en production et process industriels. En 2016, elle tire parti des cours de création d’entreprises de Laurence Taupin. « Le marketing c’est génial ». En même temps elle commence à cuisiner les fruits dans les laboratoires de l’école. Et c’est la révélation. Neuf mois de recherche pour trouver la texture idéale, gagner en moelleux, concentrer les arômes… Le process est défini, les équipements apprivoisés, le brevet déposé. Au cours de l’été 2017, elle peau-
Les entreprises en sont friandes pour leurs cadeaux clients ou salariés. En mai 2018, elle recrute sa première employée en CDI, trois mois plus tôt, elle s’était engagée ellemême en qualité de stagiaire. Et en octobre, deuxième embauche. Le travail ne manque pas. Et Phébée a besoin de temps pour faire rentrer les commandes. A la demande, elle se rend même dans les entreprises pour des dégustations-vente. Un moment de convivialité et de saine gourmandise assuré. Contact :
phébée Racat - trad’Inov 16, avenue de Chennevières 95310 st-Ouen-l’aumône www.phebee.fr contact@phebee.fr Tél.: 06 50 53 18 21
L’abbaye de Maubuisson invite l’artiste Julien Colombier à réaliser sa première exposition personnelle dans un centre d’art contemporain d’Ile-de-France. Avec ce nouveau projet, Julien Colombier ouvre les portes de son imaginaire. Son projet, ambitieux, hybride et immersif, a englobé chaque centimètre carré de l’abbaye, allant de sa façade extérieure jusqu’à ses moindres recoins intérieurs. L’artiste redéfinit l’espace de l’abbaye avec des éléments hétérogènes issus d’une mythologie personnelle. Le monde de Julien Colombier suscite une exaltation, moteur de cette réinvention permanente du lieu. Les guirlandes, bâches, projections vidéo, drapeaux et autres panneaux verticaux
qui s’apparentent à des décors de théâtre, transforment et décomposent l’espace en autant de panoramas. Le travail de l’artiste prend une résonance particulière dans le lieu patrimonial de l’abbaye que Julien Colombier utilise à contre-emploi en y convoquant des motifs décoratifs et un exotisme réinventé. Mis en abîme, l’univers graphique de l’artiste devient alors un espace de projection dans lequel le visiteur déambule et s’égare. Abbaye de maubuisson site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise du 19 mai au 5 octobre 2019 avenue Richard de Tour 95310 saint-Ouen l'aumône Tél.: 01 34 64 36 10
hortusia : le robot des jardins Fabien Giraux et son équipe mettent actuellement au point le prototype d'un robot destiné à travailler dans les espaces verts et les jardins. Il s’agit d'un robot doté d’une intelligence artificielle. Sa vision 3D et sa capacité d'analyse lui permettent de se situer dans son environnement et, par exemple, de distinguer les plantes que l'on veut supprimer de celles que l'on veut garder. Il pourra assurer de nombreuses tâche d'entretien et de maintenance.
Des tests de fonctionnement en pleine nature sont programmés pour les prochaines semaines. Fabien Giraux, qui appartient au monde du logiciel et l'intelligence artificielle recherche des partenaires spécialisés dans la robotique, ainsi que des partenaires financiers pour accélérer la mise sur le marché du robot. fabien giraux Tél.: 06 72 76 02 52 www.Hortusia.com 27
C R é AtIOnS
LES ROULEAUx DE phébéE
AbbAyE DE mAUbUISSOn
Exposition personnelle de Julien Colombier
Calissons d’Aix ! Rouleaux de Cergy ? Une ville peut se passer de centre, d’hypermarché, de théâtre… Cela s’est vu. Mais si elle veut entrer durablement dans l’histoire, elle se doit de proposer aux palais du monde une spécialité gourmande. les rouleaux de Phébée, qui commencent à déferler sur l'agglomération de CergyPontoise ont de bonnes chances de faire l’affaire.
crée. Phébée Racat, 22 ans, invente, produit et commercialise une merveille de rouleau de fruits. Et tout cela sur les bancs de l’école. Pas n’importe quelle école. L’EBI, l’Ecole de biologie industrielle de Cergy-Pontoise.
« Depuis le collège je veux être chef d’entreprise »
E
xquis, surprenants, sains. Du fruit pur à hauteur de 80 % et des texturants naturels, c’est tout ! Avec 6 déclinaisons de fruits pour le moment : Ananas et mangue (naturellement sucrés), framboise et abricot (pointe d’acidulé), ainsi que poire et fraise.
L’expérience sensorielle Certains le déroulent sur quelques centimètres, le parfum franc de la framboise envahit le nez. Ils le mâchent et le goût puissant du fruit s’empare des papilles et envahit le palais. La texture est inédite. Moelleuse et ferme à la fois. Loin de la pâte de fruit. Intéressant. Il faut essayer un deuxième rouleau. L’ananas en une seule bouchée cette fois. Explosion de saveurs. Sucré et caramélisé. Un troisième ? Plus tard. L’effet des fibres a fait disparaître la sensation de fringale. Ce sont, justement, ces propriétés que recherche la créatrice. « Un encas sain, peu calorique et riche en fibres. Idéal pour une pause plaisir 26
sans une once de culpabilité. » Lors des dégustations, 95% des personnes se déclarent très satisfaites et les commandes suivent à bon rythme. Sur place, sur le site web ou dans les points de ventes qui se multiplient en Val d’Oise et bien plus loin. Un chef teste actuellement les accords avec des vins, des cocktails et même certains plats (fromage, dessert, foie gras). Prometteur.
Les réelles innovations en confiserie sont rares. Quelques multinationales du sur-sucré se torturent la R et D pour sortir la énième barre chocolatée. Trop grasse, trop su-
fine le business plan. A 23 ans, elle crée son EURL. Elle investit sa fortune, 15 000 €. La BNP de Cergy lui accorde un crédit bail de 50 000 € pour la découpeuse à ultrasons, machine indispensable. Elle contracte un prêt personnel pour le reste des investissements, loue un local à la cité artisanale de Chenevières à St-Ouen-L’Aumône avec l’aide de l’équipe de Neuvitec, la pépinière de Neuville-sur-Oise où l’entreprise a été incubée. « Depuis le collège, à Vauréal, je le sais, je veux être chef d’entreprise. Et puis, j’aime la transformation de produits et aussi les machines qui le permettent. » L’EBI est faite pour elle. Maths, biologie, chimie, sciences de la terre… Elle devient ingénieur en production et process industriels. En 2016, elle tire parti des cours de création d’entreprises de Laurence Taupin. « Le marketing c’est génial ». En même temps elle commence à cuisiner les fruits dans les laboratoires de l’école. Et c’est la révélation. Neuf mois de recherche pour trouver la texture idéale, gagner en moelleux, concentrer les arômes… Le process est défini, les équipements apprivoisés, le brevet déposé. Au cours de l’été 2017, elle peau-
Les entreprises en sont friandes pour leurs cadeaux clients ou salariés. En mai 2018, elle recrute sa première employée en CDI, trois mois plus tôt, elle s’était engagée ellemême en qualité de stagiaire. Et en octobre, deuxième embauche. Le travail ne manque pas. Et Phébée a besoin de temps pour faire rentrer les commandes. A la demande, elle se rend même dans les entreprises pour des dégustations-vente. Un moment de convivialité et de saine gourmandise assuré. Contact :
phébée Racat - trad’Inov 16, avenue de Chennevières 95310 st-Ouen-l’aumône www.phebee.fr contact@phebee.fr Tél.: 06 50 53 18 21
L’abbaye de Maubuisson invite l’artiste Julien Colombier à réaliser sa première exposition personnelle dans un centre d’art contemporain d’Ile-de-France. Avec ce nouveau projet, Julien Colombier ouvre les portes de son imaginaire. Son projet, ambitieux, hybride et immersif, a englobé chaque centimètre carré de l’abbaye, allant de sa façade extérieure jusqu’à ses moindres recoins intérieurs. L’artiste redéfinit l’espace de l’abbaye avec des éléments hétérogènes issus d’une mythologie personnelle. Le monde de Julien Colombier suscite une exaltation, moteur de cette réinvention permanente du lieu. Les guirlandes, bâches, projections vidéo, drapeaux et autres panneaux verticaux
qui s’apparentent à des décors de théâtre, transforment et décomposent l’espace en autant de panoramas. Le travail de l’artiste prend une résonance particulière dans le lieu patrimonial de l’abbaye que Julien Colombier utilise à contre-emploi en y convoquant des motifs décoratifs et un exotisme réinventé. Mis en abîme, l’univers graphique de l’artiste devient alors un espace de projection dans lequel le visiteur déambule et s’égare. Abbaye de maubuisson site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise du 19 mai au 5 octobre 2019 avenue Richard de Tour 95310 saint-Ouen l'aumône Tél.: 01 34 64 36 10
hortusia : le robot des jardins Fabien Giraux et son équipe mettent actuellement au point le prototype d'un robot destiné à travailler dans les espaces verts et les jardins. Il s’agit d'un robot doté d’une intelligence artificielle. Sa vision 3D et sa capacité d'analyse lui permettent de se situer dans son environnement et, par exemple, de distinguer les plantes que l'on veut supprimer de celles que l'on veut garder. Il pourra assurer de nombreuses tâche d'entretien et de maintenance.
Des tests de fonctionnement en pleine nature sont programmés pour les prochaines semaines. Fabien Giraux, qui appartient au monde du logiciel et l'intelligence artificielle recherche des partenaires spécialisés dans la robotique, ainsi que des partenaires financiers pour accélérer la mise sur le marché du robot. fabien giraux Tél.: 06 72 76 02 52 www.Hortusia.com 27
D é C O UVERtE
LE CERCLE DU mEVO
Les bons repas, accélèrent le business tenus, il les connait depuis de nombreuses années.
au dernier étage du bâtiment principal du Mevo, Mouvement des entreprises du Val d’Oise, à argenteuil, le Cercle. la vaste salle aux tables bien espacées accueille les adhérents - soit potentiellement, tous les entrepreneurs du département- pour déjeuner ou pour leurs événements professionnels.
De la cuisine maison, de la vraie Pour nos aiguillettes par exemple, tout était prévu à l’avance, mais chaque élément chaud a été cuit juste à temps. Et il n’a travaillé que des produits frais et bruts. De la cuisine maison, de la vraie. Il en est de même pour tous les plats proposés à la clientèle. Les crudités, les tartes fines aux pommes ou le tartare de saumon préparé au couteau le matin même… C’est cette cuisine, authentique et créative, que recherchent les entrepreneurs de la région et ici, ils ont trouvé leur adresse.
A
ujourd’hui, c’est Maurice Guignet, chef de cuisine et responsable du Cercle que nous rencontrons. Objectif : percer son secret. On dit de sa cuisine qu’elle favorise les affaires. La vue, le parfum, le goût des mets qu’il concocte transmettent de l’optimisme aux convives et les mettent d’humeur à traiter plus vite en affaires. Quelques marches à descendre et nous voici dans les lieux. Vastes et respirant la propreté. L’heure est au service pour les premiers clients. Autour de la table de travail centrale de bel inox, un ballet à 3 personnages au titre évocateur : «Aiguillettes de canard aux agrumes,
28
pommes de terre aillées et tomate rôtie». Le chef dresse l’assiette avec précision, entrecroise les aiguillettes, dispose les segments de pamplemousse et d’orange et trace un généreux trait de sauce.
Organisation, maîtrise technique et sérénité L’apprenti dépose les pommes de terre puis la tomate rôtie. Enfin, Miloud Hadou met la touche finale, les herbes aromatiques, et installe les assiettes dans le monte plats. Quelques secondes et la tablée est servie. En prime, le chaleureux sourire d’Aurélie Cavalca, maître d’hôtel du Cercle. La satisfaction des clients est évidente. « Joli. Quelle présentation, et un délice. Très original… » On transmettra au chef. En mesurant le tour de force réalisé chaque jour avec une équipe aussi légère. D’autant que, bien sûr, ce n’est pas
la seule table à régaler et que de telles préparations, salés ou sucrées, on en compte plus d’une dizaine différentes. Alors le chef a une organisation, une maîtrise technique et une sérénité à toute épreuve. Sa cuisine, ses équipements, parfaitement entre-
parmi les propositions du Cercle du mevo à Argenteuil
•Au déjeuner, plusieurs formules. Courtes ou express servies en une heure maxi. Formule gourmet avec un large choix, le jour où l’on a plus le temps.
•Petits déjeuners dans des salles de 5 à 60 personnes, dotées de matériel de projection et de sonorisation.
•Organisation de séminaires, réceptions, cocktails
•Dîner et repas exceptionnels sur demande • location de salles Contact :
A la demande, pour un groupe, petit ou plus important, Le Cercle peut proposer des menus spécifiques. Interrogez le chef. Ici, de généreuses grillades d’un bœuf de belle origine.
le Cercle du Mevo Tél.: 01 34 34 12 70 guignet@mevo95.fr www.mevo95.fr 84, Boulevard Héloïse 95100 argenteuil
ECOnOmIQUE Et éCOLOgIQUE
Affûteur de l’âme a travers le Val d’Oise, et l’ile-de-France, Philippe Petit, à bord de son atelier mobile redonne du tranchant à tout ce qui est conçu pour couper. l’affûteur rémouleur prolonge ainsi la vie des outils. economique et écologique.
U
n chef, dans sa cuisine, peut-il se passer de son couteau favori, ne serait-ce qu’un jour ? Assurément non. De fait, lorsqu’il se rend, juste après le service du midi, chez Naoëlle d’Hainault, à Pontoise, Philippe Petit stationne à proximité de son fameux restaurant, récemment étoilé au Guide Michelin, l’Or Q’Idée. Avec la chef et son équipe, il sélectionne les couteaux à traiter, écoute leurs demandes avant de rejoindre son fourgon équipé des machines les plus performantes. Son objectif : travailler vite et bien afin qu’au moment de reprendre le tablier pour le service du soir, les cuisiniers retrouvent avec plaisir le tranchant d’origine de leurs outils. C’est ce service, ajusté aux besoins de ses clients, qu’a voulu apporter Philippe Petit quand il a décidé de se reconvertir.
Il redonne également du tranchant aux ciseaux des coiffeurs, aux sécateurs, lames de taille-haies ou de tondeuses… Appréciées des professionnels, ses prestations s’adressent aussi aux particuliers, qui retrouvent progressivement des comportements pleins de bon sens. Plutôt que de jeter des objets et d’en racheter des neufs, les clients de Philippe Petit lui demandent de leur offrir une cure de jouvence. Tout le monde y gagne. La planète et leur portefeuille. Après une belle carrière commerciale, Philippe Petit recherche un nouveau métier à exercer en indépendant. Et manuel cette fois. Il suit une solide formation dans une école d’affûtage remoulage, investit dans un équipement adapté et se lance. Son sens inné des relations humaines est un atout majeur. En plus du service à domicile, il institut des rendez-vous réguliers sur des marchés, devant le magasin de gros Metro, des jardineries… Pour le rencontrer, le plus simple est de visiter son site Internet ou de lui téléphoner. Contact :
Philippe Petit www.affuteurdelame.com Tél.: 06 19 27 15 28 29
D é C O UVERtE
LE CERCLE DU mEVO
Les bons repas, accélèrent le business tenus, il les connait depuis de nombreuses années.
au dernier étage du bâtiment principal du Mevo, Mouvement des entreprises du Val d’Oise, à argenteuil, le Cercle. la vaste salle aux tables bien espacées accueille les adhérents - soit potentiellement, tous les entrepreneurs du département- pour déjeuner ou pour leurs événements professionnels.
De la cuisine maison, de la vraie Pour nos aiguillettes par exemple, tout était prévu à l’avance, mais chaque élément chaud a été cuit juste à temps. Et il n’a travaillé que des produits frais et bruts. De la cuisine maison, de la vraie. Il en est de même pour tous les plats proposés à la clientèle. Les crudités, les tartes fines aux pommes ou le tartare de saumon préparé au couteau le matin même… C’est cette cuisine, authentique et créative, que recherchent les entrepreneurs de la région et ici, ils ont trouvé leur adresse.
A
ujourd’hui, c’est Maurice Guignet, chef de cuisine et responsable du Cercle que nous rencontrons. Objectif : percer son secret. On dit de sa cuisine qu’elle favorise les affaires. La vue, le parfum, le goût des mets qu’il concocte transmettent de l’optimisme aux convives et les mettent d’humeur à traiter plus vite en affaires. Quelques marches à descendre et nous voici dans les lieux. Vastes et respirant la propreté. L’heure est au service pour les premiers clients. Autour de la table de travail centrale de bel inox, un ballet à 3 personnages au titre évocateur : «Aiguillettes de canard aux agrumes,
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pommes de terre aillées et tomate rôtie». Le chef dresse l’assiette avec précision, entrecroise les aiguillettes, dispose les segments de pamplemousse et d’orange et trace un généreux trait de sauce.
Organisation, maîtrise technique et sérénité L’apprenti dépose les pommes de terre puis la tomate rôtie. Enfin, Miloud Hadou met la touche finale, les herbes aromatiques, et installe les assiettes dans le monte plats. Quelques secondes et la tablée est servie. En prime, le chaleureux sourire d’Aurélie Cavalca, maître d’hôtel du Cercle. La satisfaction des clients est évidente. « Joli. Quelle présentation, et un délice. Très original… » On transmettra au chef. En mesurant le tour de force réalisé chaque jour avec une équipe aussi légère. D’autant que, bien sûr, ce n’est pas
la seule table à régaler et que de telles préparations, salés ou sucrées, on en compte plus d’une dizaine différentes. Alors le chef a une organisation, une maîtrise technique et une sérénité à toute épreuve. Sa cuisine, ses équipements, parfaitement entre-
parmi les propositions du Cercle du mevo à Argenteuil
•Au déjeuner, plusieurs formules. Courtes ou express servies en une heure maxi. Formule gourmet avec un large choix, le jour où l’on a plus le temps.
•Petits déjeuners dans des salles de 5 à 60 personnes, dotées de matériel de projection et de sonorisation.
•Organisation de séminaires, réceptions, cocktails
•Dîner et repas exceptionnels sur demande • location de salles Contact :
A la demande, pour un groupe, petit ou plus important, Le Cercle peut proposer des menus spécifiques. Interrogez le chef. Ici, de généreuses grillades d’un bœuf de belle origine.
le Cercle du Mevo Tél.: 01 34 34 12 70 guignet@mevo95.fr www.mevo95.fr 84, Boulevard Héloïse 95100 argenteuil
ECOnOmIQUE Et éCOLOgIQUE
Affûteur de l’âme a travers le Val d’Oise, et l’ile-de-France, Philippe Petit, à bord de son atelier mobile redonne du tranchant à tout ce qui est conçu pour couper. l’affûteur rémouleur prolonge ainsi la vie des outils. economique et écologique.
U
n chef, dans sa cuisine, peut-il se passer de son couteau favori, ne serait-ce qu’un jour ? Assurément non. De fait, lorsqu’il se rend, juste après le service du midi, chez Naoëlle d’Hainault, à Pontoise, Philippe Petit stationne à proximité de son fameux restaurant, récemment étoilé au Guide Michelin, l’Or Q’Idée. Avec la chef et son équipe, il sélectionne les couteaux à traiter, écoute leurs demandes avant de rejoindre son fourgon équipé des machines les plus performantes. Son objectif : travailler vite et bien afin qu’au moment de reprendre le tablier pour le service du soir, les cuisiniers retrouvent avec plaisir le tranchant d’origine de leurs outils. C’est ce service, ajusté aux besoins de ses clients, qu’a voulu apporter Philippe Petit quand il a décidé de se reconvertir.
Il redonne également du tranchant aux ciseaux des coiffeurs, aux sécateurs, lames de taille-haies ou de tondeuses… Appréciées des professionnels, ses prestations s’adressent aussi aux particuliers, qui retrouvent progressivement des comportements pleins de bon sens. Plutôt que de jeter des objets et d’en racheter des neufs, les clients de Philippe Petit lui demandent de leur offrir une cure de jouvence. Tout le monde y gagne. La planète et leur portefeuille. Après une belle carrière commerciale, Philippe Petit recherche un nouveau métier à exercer en indépendant. Et manuel cette fois. Il suit une solide formation dans une école d’affûtage remoulage, investit dans un équipement adapté et se lance. Son sens inné des relations humaines est un atout majeur. En plus du service à domicile, il institut des rendez-vous réguliers sur des marchés, devant le magasin de gros Metro, des jardineries… Pour le rencontrer, le plus simple est de visiter son site Internet ou de lui téléphoner. Contact :
Philippe Petit www.affuteurdelame.com Tél.: 06 19 27 15 28 29
PUBLI-INFORMATION
« PLACER L’HOMME AU CŒUR DE NOS PROJETS » y Quelles sont les spécificités du Val d’Oise ? Ce département se distingue par la densité de son tissu économique, composé de nombreuses PME et de grandes plateformes logistiques. Ce dynamisme a un fort impact sur la consommation. L’attractivité du Val d’Oise se caractérise aussi par son accessibilité et sa proximité avec l’aéroport Roissy CDG. Enfin, les acteurs politiques (mairies, communautés d’agglomération de Roissy Pays de France et de Cergy-Pontoise) sont des interlocuteurs de grande qualité et les moteurs de la croissance économique du Val d’Oise. A cet égard, notre ambition est non seulement de rester un acteur et un partenaire du territoire dans notre métier historique de la logistique, mais également de développer nos savoir-faire dans le résidentiel et l’investissement notamment dans les parcs d’activité.
Depuis près de 25 ans, le Groupe Panhard défend une vision durable et responsable du secteur de l’immobilier dans lequel il évolue en toute indépendance. Une démarche que ses opérations illustrent, comme dans le Val d’Oise. Entretien avec Christophe Bouthors, Président du Directoire. Plateforme logistique nationale de Manutan à Gonesse (45 000 m²).
y Comment se concrétise votre présence dans le Val d’Oise ? À ce jour, nous avons développé près de 280 000 m² de logistique dans le Val d’Oise. Parmi nos six opérations, nous pouvons noter la construction en 2010 d’une plateforme de distribution de
Logistique : deux ambitieux projets en cours Le Groupe Panhard conduit actuellement deux nouvelles opérations dans le Val d’Oise. La première se situe à Puiseux-Pontoise, dans la ZAC de la Chaussée Puiseux. Développant 58 123 m², cette plateforme logistique de dernière génération sera accessible directement depuis l’autoroute A15 et bénéficiera d’un emplacement stratégique au cœur d’un des grands bassins de consommation franciliens. La livraison est prévue pour septembre 2019. Le parc logistique de la Roselière à Bruyères-sur-Oise s’étendra, quant à lui, sur 145 000 m². Il se situera non loin de Roissy CDG, deuxième aéroport de fret en Europe, ainsi que des autoroutes A1 et A16, et de la N104. Cette opération est unique puisqu’elle proposera une alternative industrielle et écologique à la problématique du dernier kilomètre grâce à un dispositif de navette ferroviaire urbaine (en partenariat avec Sogaris) et l’aide de véhicules propres.
37 000 m², dont la toiture accueille la plus importante centrale photovoltaïque du nord de la Loire, et un bâtiment de 9 000 m² comprenant des bureaux et laboratoires R&D pour Sisley à Saint-Ouen-l’Aumône. À Gonesse, nous avons bâti en 2004 le siège social et le centre logistique national (25 000 m2) de Moviento. Puis, en 2011, une plateforme logistique nationale de 45 000 m², ainsi qu’un ensemble tertiaire de plus de 12 000 m² pour la société Manutan. En 2017, nous avons pris en charge la réalisation d’une plateforme logistique de 10 845 m² pour PLD Europe. Nous avons aussi aménagé et réalisé un
parc logistique de 110 000 m² à Survilliers. En septembre 2019, nous livrerons une plateforme à Louvres. Sans oublier l’acquisition d’un parc d’activités à Bezons. y Le Grand Paris est-il un atout d’un point de vue économique ? En tant qu’acteur francilien du renouvellement urbain, nous sommes particulièrement attentifs à la construction du Grand Paris. Nous nous positionnons donc naturellement pour accompagner cet immense projet inédit et y prendre part grâce à nos différentes expertises.
Plateforme logistique de 10 845 m² pour le compte de PLD Europe à Gonesse.
Chiffres clés 1,2 million de m² développés par Panhard depuis sa création. 1,2 million de m² à réaliser à partir du portefeuille actuel d’opérations en cours de développement. 300 millions d’euros d’actifs sous gestion pour compte propre et compte de tiers fin 2018 650 logements en cours de développement après 2 ans d’existence du pôle résidentiel. 3 certifications (HQE, BREEAM, BIODIVERCITY) synthétisent l’ambition durable du Groupe qui, avec 300 000 m² labellisés, se classe en tête des promoteurs immobiliers soucieux de l’environnement.
y Pouvez-vous présenter le Groupe Panhard ? "Bâtisseur d’avenirs", tel est le leitmotiv du Groupe Panhard depuis sa création en 1995. Une philosophie qui se traduit par la volonté de placer l’Homme au cœur de nos projets, d’innover utilement et de bâtir de façon responsable, dans le respect de l’environnement. Notre démarche s’appuie sur la valeur d’usage, la valeur d’échange et la valeur durable. Ces trois valeurs interdépendantes fondamentales constituent notre équation de la création de valeur. Nous veillons toujours à ce que nos clients, nos partenaires et nos collaborateurs soient fiers de partager les mêmes exigences, le même projet avec la même ambition. Vis à vis d’eux, il nous importe d’être sincère, à l’écoute, de tenir nos engagements en toutes circonstances.
Acteur résolument indépendant de l’immobilier, nous démontrons notre expertise à travers trois métiers complémentaires : Logistique & Activité – nous décelons des sites à fort potentiel et imaginons leur développement sur la durée ; Logement – nous concevons et réalisons des opérations adaptées en portant une attention à chaque détail ; Investissement & Asset Management – nous mettons en œuvre, en tant que Société de Gestion de Portefeuilles agréée, des stratégies d’investissement à moyen et long terme, pour compte propre et pour compte de tiers. Par ailleurs, nous nous lancerons prochainement sur le segment tertiaire. Â chaque fois, notre volonté est d’offrir des solutions sur mesure, en tissant une relation de confiance, forte et engagée, avec nos clients et partenaires.
« Les acteurs politiques sont les moteurs de la croissance économique du Val d’Oise »
PUBLI-INFORMATION
« PLACER L’HOMME AU CŒUR DE NOS PROJETS » y Quelles sont les spécificités du Val d’Oise ? Ce département se distingue par la densité de son tissu économique, composé de nombreuses PME et de grandes plateformes logistiques. Ce dynamisme a un fort impact sur la consommation. L’attractivité du Val d’Oise se caractérise aussi par son accessibilité et sa proximité avec l’aéroport Roissy CDG. Enfin, les acteurs politiques (mairies, communautés d’agglomération de Roissy Pays de France et de Cergy-Pontoise) sont des interlocuteurs de grande qualité et les moteurs de la croissance économique du Val d’Oise. A cet égard, notre ambition est non seulement de rester un acteur et un partenaire du territoire dans notre métier historique de la logistique, mais également de développer nos savoir-faire dans le résidentiel et l’investissement notamment dans les parcs d’activité.
Depuis près de 25 ans, le Groupe Panhard défend une vision durable et responsable du secteur de l’immobilier dans lequel il évolue en toute indépendance. Une démarche que ses opérations illustrent, comme dans le Val d’Oise. Entretien avec Christophe Bouthors, Président du Directoire. Plateforme logistique nationale de Manutan à Gonesse (45 000 m²).
y Comment se concrétise votre présence dans le Val d’Oise ? À ce jour, nous avons développé près de 280 000 m² de logistique dans le Val d’Oise. Parmi nos six opérations, nous pouvons noter la construction en 2010 d’une plateforme de distribution de
Logistique : deux ambitieux projets en cours Le Groupe Panhard conduit actuellement deux nouvelles opérations dans le Val d’Oise. La première se situe à Puiseux-Pontoise, dans la ZAC de la Chaussée Puiseux. Développant 58 123 m², cette plateforme logistique de dernière génération sera accessible directement depuis l’autoroute A15 et bénéficiera d’un emplacement stratégique au cœur d’un des grands bassins de consommation franciliens. La livraison est prévue pour septembre 2019. Le parc logistique de la Roselière à Bruyères-sur-Oise s’étendra, quant à lui, sur 145 000 m². Il se situera non loin de Roissy CDG, deuxième aéroport de fret en Europe, ainsi que des autoroutes A1 et A16, et de la N104. Cette opération est unique puisqu’elle proposera une alternative industrielle et écologique à la problématique du dernier kilomètre grâce à un dispositif de navette ferroviaire urbaine (en partenariat avec Sogaris) et l’aide de véhicules propres.
37 000 m², dont la toiture accueille la plus importante centrale photovoltaïque du nord de la Loire, et un bâtiment de 9 000 m² comprenant des bureaux et laboratoires R&D pour Sisley à Saint-Ouen-l’Aumône. À Gonesse, nous avons bâti en 2004 le siège social et le centre logistique national (25 000 m2) de Moviento. Puis, en 2011, une plateforme logistique nationale de 45 000 m², ainsi qu’un ensemble tertiaire de plus de 12 000 m² pour la société Manutan. En 2017, nous avons pris en charge la réalisation d’une plateforme logistique de 10 845 m² pour PLD Europe. Nous avons aussi aménagé et réalisé un
parc logistique de 110 000 m² à Survilliers. En septembre 2019, nous livrerons une plateforme à Louvres. Sans oublier l’acquisition d’un parc d’activités à Bezons. y Le Grand Paris est-il un atout d’un point de vue économique ? En tant qu’acteur francilien du renouvellement urbain, nous sommes particulièrement attentifs à la construction du Grand Paris. Nous nous positionnons donc naturellement pour accompagner cet immense projet inédit et y prendre part grâce à nos différentes expertises.
Plateforme logistique de 10 845 m² pour le compte de PLD Europe à Gonesse.
Chiffres clés 1,2 million de m² développés par Panhard depuis sa création. 1,2 million de m² à réaliser à partir du portefeuille actuel d’opérations en cours de développement. 300 millions d’euros d’actifs sous gestion pour compte propre et compte de tiers fin 2018 650 logements en cours de développement après 2 ans d’existence du pôle résidentiel. 3 certifications (HQE, BREEAM, BIODIVERCITY) synthétisent l’ambition durable du Groupe qui, avec 300 000 m² labellisés, se classe en tête des promoteurs immobiliers soucieux de l’environnement.
y Pouvez-vous présenter le Groupe Panhard ? "Bâtisseur d’avenirs", tel est le leitmotiv du Groupe Panhard depuis sa création en 1995. Une philosophie qui se traduit par la volonté de placer l’Homme au cœur de nos projets, d’innover utilement et de bâtir de façon responsable, dans le respect de l’environnement. Notre démarche s’appuie sur la valeur d’usage, la valeur d’échange et la valeur durable. Ces trois valeurs interdépendantes fondamentales constituent notre équation de la création de valeur. Nous veillons toujours à ce que nos clients, nos partenaires et nos collaborateurs soient fiers de partager les mêmes exigences, le même projet avec la même ambition. Vis à vis d’eux, il nous importe d’être sincère, à l’écoute, de tenir nos engagements en toutes circonstances.
Acteur résolument indépendant de l’immobilier, nous démontrons notre expertise à travers trois métiers complémentaires : Logistique & Activité – nous décelons des sites à fort potentiel et imaginons leur développement sur la durée ; Logement – nous concevons et réalisons des opérations adaptées en portant une attention à chaque détail ; Investissement & Asset Management – nous mettons en œuvre, en tant que Société de Gestion de Portefeuilles agréée, des stratégies d’investissement à moyen et long terme, pour compte propre et pour compte de tiers. Par ailleurs, nous nous lancerons prochainement sur le segment tertiaire. Â chaque fois, notre volonté est d’offrir des solutions sur mesure, en tissant une relation de confiance, forte et engagée, avec nos clients et partenaires.
« Les acteurs politiques sont les moteurs de la croissance économique du Val d’Oise »
PARIS A UNE ADRESSE À ENGHIEN-LES-BAINS
La célèbre brasserie Fouquet’s s’installe au bord du lac d’Enghien-les-Bains. Découvrez une carte bistronomique et créative signée en collaboration avec le Chef étoilé Pierre Gagnaire, qui se déguste dans un cadre exceptionnel. www.fouquets-enghien.fr
66, RUE DU GÉNÉR AL DE GAULLE • 95880 ENGHIEN-LES-BAINS