Rapport d'activités 2017 (Port Parallèle)

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RAPPORT D’ACTIVITÉS

2017

PERSPECTIVES

2018


SOMMAIRE /

Conception graphique : PE▲CE LO▼E H▲PPINEES graphic design Crédits photo : ESS'pace, CACP, MacWolf, Sophie Brien Direction de la publication : David Arnaiz Imprimeur : Societé Coopérative Ouvrière ADDAX Remerciements aux contributeurs(rices) : Sophie Brien / Karim Allach / Malcom & Wolfgang / Anouk Guilard / Claire Gilette / Rose-Marie Saint-Germès /Cyril Baraban / Sabine Dechaumont / Marc Chataigner /

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20

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46

ÉDITO /

ANTENNES /

BILAN D’ACTIVITES /

EQUIPE D’APPUI /

8

30

39

48

P// FORMATION

GOUVERNANCE /

FABRIQUE D’AVENIRS BILAN FINANCIER / COMMUNS /

12

32

42

56

TÉMOIGNAGES /

BILAN SOCIETAL /

P// ET L’UNIVERSITE

PERSPECTIVES /

Jean-Michel Chamard / Ilham Moustachir / Mohamed El Mazroui / Sébastien Aubry

Ce document est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme d’accompagnement de l’entrepreneuriat collectif. L’Europe s’engage en France avec le fonds européen de développement régional et le fonds social européen.


SOMMAIRE /

Conception graphique : PE▲CE LO▼E H▲PPINEES graphic design Crédits photo : ESS'pace, CACP, MacWolf, Sophie Brien Direction de la publication : David Arnaiz Imprimeur : Societé Coopérative Ouvrière ADDAX Remerciements aux contributeurs(rices) : Sophie Brien / Karim Allach / Malcom & Wolfgang / Anouk Guilard / Claire Gilette / Rose-Marie Saint-Germès /Cyril Baraban / Sabine Dechaumont / Marc Chataigner /

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ÉDITO /

ANTENNES /

BILAN D’ACTIVITES /

EQUIPE D’APPUI /

8

30

39

48

P// FORMATION

GOUVERNANCE /

FABRIQUE D’AVENIRS BILAN FINANCIER / COMMUNS /

12

32

42

56

TÉMOIGNAGES /

BILAN SOCIETAL /

P// ET L’UNIVERSITE

PERSPECTIVES /

Jean-Michel Chamard / Ilham Moustachir / Mohamed El Mazroui / Sébastien Aubry

Ce document est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme d’accompagnement de l’entrepreneuriat collectif. L’Europe s’engage en France avec le fonds européen de développement régional et le fonds social européen.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

ÉDITO /

En début d’année, un élu régional lançait : « l’économie sociale et solidaire ça n’existe pas. Il y a l’économie, un point c’est tout. » En contrepoint à cette aporétique affirmation et parce que mon propos y trouve introduction, je veux dire ici que ces deux adjectifs adossés à l’oikos nomos d’Aristote ont particulièrement agité leurs signifiants au sein de Port Parallèle en 2017. En effet, la stabilité structurelle de notre fonctionnement et les solidarités instituées nous autorisent à marcher sur le fil de l’expérimentation d’un rapport alternatif entre l’économie et l’individu sans cesse interrogé. Modestement, nous avons conti-

nué à occuper une place qui existe entre le tout marché et le tout État, fût-elle nourrie au grain utopique ; une place qui ne porte ni la couleur de l’alibi moral ni celle du pansement social. Nous avons ainsi créé deux nouvelles maisons/antennes sur les territoires de Roissy Pays de France et Paris Terres d’Envol en trouvant place auprès de deux partenaires bien connus des entrepreneurs de ces territoires : l'association Créative dont nous partageons les locaux fraîchement aménagés à Garges-lès-Gonesse, et la Maison de l’Emploi d’Aulnay-Sous-Bois qui accueille nos interventions auprès des Séquano-Dionysiens. Nul besoin d’évoquer ici les politiques de l’emploi successivement menées sur ces deux hémisphères de part et d’autre de l’autoroute A1 pour justifier l’humilité dont nous faisons preuve en démarrant des projets d’intérêt général dont on ne saurait dessiner l’issue avec certitude. Mais enfin, ayons au moins l’ambition de l’équité sociale et de la démocratisation de l’économie en facilitant l’émergence, le développement de projets entrepreneuriaux et la sécurisation de leurs porteurs au sein d’un objet collectif désormais de proximité. Nous avons également développé notre partenariat avec l’association Matrice, porteuse de programmes numériques et dont l’école 42 est le fer de lance, pour non seulement

tenter d’apporter une réponse coopérative aux dangers de l’atomisation sociale mais aussi alimenter nos communs de nouvelles solutions digitales. En 2018, nous poursuivrons ainsi nos développements, qu’ils soient intégrés à l’échelle des territoires ou qu’ils trouvent naissance au sein de communautés de pratique. Au printemps, nous inaugurerons les deux nouvelles antennes qui accueillent d’ores et déjà les premiers porteurs de projet. Avant l’été, le partenariat Matrice prendra la forme d’une antenne expérimentale nommée Matrice Coop et dédiée à l’accompagnement des étudiants, des jeunes travailleurs et des professionnels de la recherche qui œuvrent au sein des projets cités plus avant. Finalement, en regardant de plus près nos modestes réalisations et nos projets à venir, il semble subsister une alternative à un économisme aisément travesti en panacée par des alchimistes toujours plus nombreux.

DAVID ARNAIZ Directeur général JUIN 2018

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

ÉDITO /

En début d’année, un élu régional lançait : « l’économie sociale et solidaire ça n’existe pas. Il y a l’économie, un point c’est tout. » En contrepoint à cette aporétique affirmation et parce que mon propos y trouve introduction, je veux dire ici que ces deux adjectifs adossés à l’oikos nomos d’Aristote ont particulièrement agité leurs signifiants au sein de Port Parallèle en 2017. En effet, la stabilité structurelle de notre fonctionnement et les solidarités instituées nous autorisent à marcher sur le fil de l’expérimentation d’un rapport alternatif entre l’économie et l’individu sans cesse interrogé. Modestement, nous avons conti-

nué à occuper une place qui existe entre le tout marché et le tout État, fût-elle nourrie au grain utopique ; une place qui ne porte ni la couleur de l’alibi moral ni celle du pansement social. Nous avons ainsi créé deux nouvelles maisons/antennes sur les territoires de Roissy Pays de France et Paris Terres d’Envol en trouvant place auprès de deux partenaires bien connus des entrepreneurs de ces territoires : l'association Créative dont nous partageons les locaux fraîchement aménagés à Garges-lès-Gonesse, et la Maison de l’Emploi d’Aulnay-Sous-Bois qui accueille nos interventions auprès des Séquano-Dionysiens. Nul besoin d’évoquer ici les politiques de l’emploi successivement menées sur ces deux hémisphères de part et d’autre de l’autoroute A1 pour justifier l’humilité dont nous faisons preuve en démarrant des projets d’intérêt général dont on ne saurait dessiner l’issue avec certitude. Mais enfin, ayons au moins l’ambition de l’équité sociale et de la démocratisation de l’économie en facilitant l’émergence, le développement de projets entrepreneuriaux et la sécurisation de leurs porteurs au sein d’un objet collectif désormais de proximité. Nous avons également développé notre partenariat avec l’association Matrice, porteuse de programmes numériques et dont l’école 42 est le fer de lance, pour non seulement

tenter d’apporter une réponse coopérative aux dangers de l’atomisation sociale mais aussi alimenter nos communs de nouvelles solutions digitales. En 2018, nous poursuivrons ainsi nos développements, qu’ils soient intégrés à l’échelle des territoires ou qu’ils trouvent naissance au sein de communautés de pratique. Au printemps, nous inaugurerons les deux nouvelles antennes qui accueillent d’ores et déjà les premiers porteurs de projet. Avant l’été, le partenariat Matrice prendra la forme d’une antenne expérimentale nommée Matrice Coop et dédiée à l’accompagnement des étudiants, des jeunes travailleurs et des professionnels de la recherche qui œuvrent au sein des projets cités plus avant. Finalement, en regardant de plus près nos modestes réalisations et nos projets à venir, il semble subsister une alternative à un économisme aisément travesti en panacée par des alchimistes toujours plus nombreux.

DAVID ARNAIZ Directeur général JUIN 2018

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Coopérer sans le savoir / coopérer plus mais il y a des jours où je n’ai pas envie de coopérer, car je dois me retrouver seul pour trouver l’inspiration, aller puiser quelque part de nouvelles forces, m’éloigner pour revenir. La civilité hautement exigeante de la coopération consiste en la pratique de l’art d’une lointaine proximité.

Parfois l’on me dit que nous ne coopérons pas assez, qu’il n’y a pas suffisamment de coopérations entre les membres de Port Parallèle, ou encore qu’il faudrait davantage inciter les dynamiques coopératives, voire même éduquer à la coopération dans tous les temps de travail en commun, de façon transversale et sans répit. Bien sûr, moi aussi j’aurais envie de

Je reprendrais bien volontiers ici, l’image du fragile archipel pour tenter d’éclairer cette lointaine proximité. P// sur laquelle ses coopérateurs sont posés pour exercer chacun son oeuvre, son métier est un archipel ; les entrepreneurs-coopérateurs, chacun relié à son voisin, constituent un ensemble d’îles relativement proches les unes des autres. Et comme pour un archipel du Pacifique, la proximité se double aussi d’une origine géologique commune dans les grands fonds marins. Elle peut-être le socle aux coopérations. Ainsi, l’on peut comprendre quelque chose d’une spécificité coopérative en CAE, à P// : les coopérations sont pour beaucoup sous-marines, elles procèdent d’un travail invisible ; il est pourtant le ferment du lien social. Celui-ci est essentiel, il n’est pas une pose pour « Marketer l’offre » , comme l’on dit dorénavant. Notre

lien social, notre civilité en passe par la reconnaissance de chacun pour sa valeur humaine qui le distingue des autres. Chacun est un Je qui émerge du Nous et qui ne s'aliénera jamais complètement à lui. Il n’est pas un Moi indépendant, englobé, fusionné dans le Nous. Dans ce dernier cas de figure, vous pouvez être sûr que chaque petit Moi se croit Moi , « il s’y croit » pris dans son aimable image que lui renvoie le Nous. Mais au fond, il sert les intérêts particuliers d’un Nous dont seuls quelques uns trouvent à tirer un grand profit. Si nous sommes un archipel, nous ne sommes pas L’archipel du goulag, pour reprendre le titre de l’essai d’Alexandre Soljenitsyne, ô combien d’actualité à nouveau aujourd’hui. L’esprit contemporain, sa logique de l’économisme, du matérialisme et son régime de l’image rejoint pour beaucoup, sous des formes plus acceptables et subtiles, un certain idéal collectiviste. Ceci tend à nous rendre prudents, à nous maintenir éloignés du mythe de la fusion totale, de la concorde sans faille, de l’unisson permanent. Combien de projets coopératifs n’a-t-on pas vu surgir de l’utopie flamboyante et joyeuse pour virer à la dystopie la plus broyeuse

de vies ? Les femmes et les hommes, ici, dans cette coopérative de travailleurs autonomes ne se rencontrent pas autour d’une seule et même idée, d’un seul et même projet productif et les cœurs ne battent pas à l’unisson. Ils viennent chacun avec la force que leur procure leurs nouvelles idées, l’activité qu’ils souhaitent déployer et aussi avec la vulnérabilité de cette refonte de leur être qu’exige cette relance, cette deuxième vie. Ils entrent dans une auberge, dans laquelle ils vont prendre place, un refuge en montagne, avec d’autres, des inconnus qui vivent la même expérience ; il se fait que le cadre juridique de cette auberge, de ce refuge, cet archipel en haute mer est coopératif. Il est coopératif pour servir les coopérations invisibles, les solidarités d’intensité fortes et faibles. « Coopérer, coopérer, coopérer », les mots peuvent s’user. Sais-je moi-même le sens de ce que nous prononçons ? « Agir, travailler conjointement avec quelqu’un en vue de quelque chose, participer, concourir à une oeuvre ou à une action commune », dit le dictionnaire. Très bien, nous ne sommes pas en dehors de ce sens dans ce qui précède. Rien ne dit que cela doit-être tout le temps, toujours, avec tout le monde, en même temps et de façon obligatoire, tel un souverain bien unique

pour tous. Chez nous coopérer s’adosse à une forme d’organisation coopérative ; elle vient dessiner l’armature de notre civilité particulière décrite plus haut. Cette forme juridique entend promouvoir et organiser une vision partagée de l’ensemble des parties prenantes, avec esprit public, sens de l’intérêt général, ce qui suppose une certaine confiance a priori. Ceci n’est pas donné à tout le monde. Ce n’est donc pas pour tout le monde. Cette forme coopérative ne souscrit pas à l’économisme dont la seule finalité est de promouvoir le profit pour quelques uns. Ici, le capital est un moyen, il est la première des marques de coopérations entre associés, il n’est pas le signe du pouvoir de tel ou tel. Ainsi, il est possible à Port Parallèle, qu’un associé coopère pour beaucoup en ayant mis au capital, sans en tirer de pouvoir particulier, alors-même qu’il travaille seul, sans ne jamais brandir l’étendard de la coopération. A P//, coopérer à bas bruit, s’exerce en nous délivrant ensemble des solutions mutualisées que nous cofinançons les uns et les autres avec ce que chacun contribue, tiré de son revenu productif. Enfin, cette forme coopérative antagoniste à la concurrence, encourage la révision des rapports sociaux dans la production pour les subordonner à des finalités plus sociales et solidaires, émancipatrices : favorisant le progrès humain. Ce que je viens de déplier là, sous

vos yeux, dans ce dernier paragraphe, c’est le monde sous-marin. C’est notre style que de ne pas l’afficher bruyamment. C’est un respect pour les personnes qui poussent la porte de ce lieu et souvent sans aucune autre connaissance de la vie économique et professionnelle que celle de la libre concurrence, du management, de la logique servicielle, du capital-profit. Ces personnes s’interrogent sur le régime de l’économisme et du matérialisme qui prévaut, sur ses conséquences sur le fragile lien social entre les Hommes ; notre style consiste à ne pas les immerger dans ce à quoi nous croyons, nous, et cela sans chercher à forcer le choix, à convaincre. Nous ne pratiquons pas le coopérativisme. Chacun ici est libre de découvrir ou pas ce monde sous-marin, de faire l’effort d’aller vers des coopérations invisibles, de se laisser tenter par la rencontre d’autrui.

OLIVIER JOUAN Président Juin 2018

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Coopérer sans le savoir / coopérer plus mais il y a des jours où je n’ai pas envie de coopérer, car je dois me retrouver seul pour trouver l’inspiration, aller puiser quelque part de nouvelles forces, m’éloigner pour revenir. La civilité hautement exigeante de la coopération consiste en la pratique de l’art d’une lointaine proximité.

Parfois l’on me dit que nous ne coopérons pas assez, qu’il n’y a pas suffisamment de coopérations entre les membres de Port Parallèle, ou encore qu’il faudrait davantage inciter les dynamiques coopératives, voire même éduquer à la coopération dans tous les temps de travail en commun, de façon transversale et sans répit. Bien sûr, moi aussi j’aurais envie de

Je reprendrais bien volontiers ici, l’image du fragile archipel pour tenter d’éclairer cette lointaine proximité. P// sur laquelle ses coopérateurs sont posés pour exercer chacun son oeuvre, son métier est un archipel ; les entrepreneurs-coopérateurs, chacun relié à son voisin, constituent un ensemble d’îles relativement proches les unes des autres. Et comme pour un archipel du Pacifique, la proximité se double aussi d’une origine géologique commune dans les grands fonds marins. Elle peut-être le socle aux coopérations. Ainsi, l’on peut comprendre quelque chose d’une spécificité coopérative en CAE, à P// : les coopérations sont pour beaucoup sous-marines, elles procèdent d’un travail invisible ; il est pourtant le ferment du lien social. Celui-ci est essentiel, il n’est pas une pose pour « Marketer l’offre » , comme l’on dit dorénavant. Notre

lien social, notre civilité en passe par la reconnaissance de chacun pour sa valeur humaine qui le distingue des autres. Chacun est un Je qui émerge du Nous et qui ne s'aliénera jamais complètement à lui. Il n’est pas un Moi indépendant, englobé, fusionné dans le Nous. Dans ce dernier cas de figure, vous pouvez être sûr que chaque petit Moi se croit Moi , « il s’y croit » pris dans son aimable image que lui renvoie le Nous. Mais au fond, il sert les intérêts particuliers d’un Nous dont seuls quelques uns trouvent à tirer un grand profit. Si nous sommes un archipel, nous ne sommes pas L’archipel du goulag, pour reprendre le titre de l’essai d’Alexandre Soljenitsyne, ô combien d’actualité à nouveau aujourd’hui. L’esprit contemporain, sa logique de l’économisme, du matérialisme et son régime de l’image rejoint pour beaucoup, sous des formes plus acceptables et subtiles, un certain idéal collectiviste. Ceci tend à nous rendre prudents, à nous maintenir éloignés du mythe de la fusion totale, de la concorde sans faille, de l’unisson permanent. Combien de projets coopératifs n’a-t-on pas vu surgir de l’utopie flamboyante et joyeuse pour virer à la dystopie la plus broyeuse

de vies ? Les femmes et les hommes, ici, dans cette coopérative de travailleurs autonomes ne se rencontrent pas autour d’une seule et même idée, d’un seul et même projet productif et les cœurs ne battent pas à l’unisson. Ils viennent chacun avec la force que leur procure leurs nouvelles idées, l’activité qu’ils souhaitent déployer et aussi avec la vulnérabilité de cette refonte de leur être qu’exige cette relance, cette deuxième vie. Ils entrent dans une auberge, dans laquelle ils vont prendre place, un refuge en montagne, avec d’autres, des inconnus qui vivent la même expérience ; il se fait que le cadre juridique de cette auberge, de ce refuge, cet archipel en haute mer est coopératif. Il est coopératif pour servir les coopérations invisibles, les solidarités d’intensité fortes et faibles. « Coopérer, coopérer, coopérer », les mots peuvent s’user. Sais-je moi-même le sens de ce que nous prononçons ? « Agir, travailler conjointement avec quelqu’un en vue de quelque chose, participer, concourir à une oeuvre ou à une action commune », dit le dictionnaire. Très bien, nous ne sommes pas en dehors de ce sens dans ce qui précède. Rien ne dit que cela doit-être tout le temps, toujours, avec tout le monde, en même temps et de façon obligatoire, tel un souverain bien unique

pour tous. Chez nous coopérer s’adosse à une forme d’organisation coopérative ; elle vient dessiner l’armature de notre civilité particulière décrite plus haut. Cette forme juridique entend promouvoir et organiser une vision partagée de l’ensemble des parties prenantes, avec esprit public, sens de l’intérêt général, ce qui suppose une certaine confiance a priori. Ceci n’est pas donné à tout le monde. Ce n’est donc pas pour tout le monde. Cette forme coopérative ne souscrit pas à l’économisme dont la seule finalité est de promouvoir le profit pour quelques uns. Ici, le capital est un moyen, il est la première des marques de coopérations entre associés, il n’est pas le signe du pouvoir de tel ou tel. Ainsi, il est possible à Port Parallèle, qu’un associé coopère pour beaucoup en ayant mis au capital, sans en tirer de pouvoir particulier, alors-même qu’il travaille seul, sans ne jamais brandir l’étendard de la coopération. A P//, coopérer à bas bruit, s’exerce en nous délivrant ensemble des solutions mutualisées que nous cofinançons les uns et les autres avec ce que chacun contribue, tiré de son revenu productif. Enfin, cette forme coopérative antagoniste à la concurrence, encourage la révision des rapports sociaux dans la production pour les subordonner à des finalités plus sociales et solidaires, émancipatrices : favorisant le progrès humain. Ce que je viens de déplier là, sous

vos yeux, dans ce dernier paragraphe, c’est le monde sous-marin. C’est notre style que de ne pas l’afficher bruyamment. C’est un respect pour les personnes qui poussent la porte de ce lieu et souvent sans aucune autre connaissance de la vie économique et professionnelle que celle de la libre concurrence, du management, de la logique servicielle, du capital-profit. Ces personnes s’interrogent sur le régime de l’économisme et du matérialisme qui prévaut, sur ses conséquences sur le fragile lien social entre les Hommes ; notre style consiste à ne pas les immerger dans ce à quoi nous croyons, nous, et cela sans chercher à forcer le choix, à convaincre. Nous ne pratiquons pas le coopérativisme. Chacun ici est libre de découvrir ou pas ce monde sous-marin, de faire l’effort d’aller vers des coopérations invisibles, de se laisser tenter par la rencontre d’autrui.

OLIVIER JOUAN Président Juin 2018

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Moments collectifs / Fabrique d’avenirs communs Le Rendez-vous des Initiatives Responsables : Comment consommer et fabriquer autrement !

Échanges de savoirs : les Ateliers & le Co-lunch Les techniques d’animation en formation : échanges de pratique par Ségolène Robin « Mieux vivre l’entrepreneuriat » par Karine Subrenat

12 « Formation aux pratiques de l’intelligence collective » par Marine Simon « Audacez-Vous ! Activer ses forces intérieures pour relever ses défis » par Bénédicte Berche

Co-développement par Isabelle Cartier et Karine Messager En 2017, de nombreux entrepreneurs se sont mobilisés pour créer et animer un ou plusieurs ateliers à destination de la communauté de Port Parallèle. En partant de leurs expériences et domaines de connaissance, de nombreux thèmes ont été abordés tels que : « Vivre et grandir avec ses enfants » par Raphaëlle Houlette Croisement de regards « métiers » (développeur, designer) autour d’un nouveau projet d’application par Laurent Marty

Les solitudes des dirigeants par Florence Martin

Mieux comprendre et utiliser LinkedIn par Sandra Fersztman

L’année 2017 a également vu naître la création d’un nouveau format de rencontres et d’échanges : le Co-lunch. Pensé par les entrepreneurs, le Co-lunch permet lors d’un déjeuner de partager sa réussite et son défi du moment. Suggestions et bons plans sont souvent au rendez-vous pour solutionner les challenges de la semaine des uns et des autres. 12 Co-lunch ont été organisés, sur Cergy et sur Paris en 2017

« Dotez votre marque d’une vraie richesse symbolique » par Charlotte Jousseaume

Dans le cadre du Mois de l’ESS sur l’Agglomération de Cergy-Pontoise, Port Parallèle a organisé avec Initiactive95 et le LabBoite (fab lab de Cergy) un événement de sensibilisation à l'Économie Sociale et Solidaire, pour le grand public. Sous la forme d’un village d’acteurs, l’événement a rassemblé de nombreuses initiatives locales autour de diverses thématiques telles que l’alimentation, l’environnement, l’éducation, la santé, l’énergie.

200

De nombreuses démonstrations et animations ont eu lieu : ateliers sur l’anti-gaspillage alimentaire et la réduction des déchets, atelier de fabrication de produits cosmétiques. L’événement a aussi donné l’opportunité aux étudiants du Master Environnement de l’Université de Cergy-Pontoise d’exposer leurs projets d’éco-conception sur les thèmes de l’agriculture urbaine et des transports (parmi les projets : un composteurs collectifs, des potagers d’intérieur, un biodigesteur, etc.).

Le Rendez-vous des Initiatives Responsables a rassemblé environ 200 personnes et a montré que de nombreuses alternatives et idées émergent autour de nous pour nous aider à changer nos habitudes de consommation et de fabrication. Vivement la prochaine édition !

« Soyez visible, lisible sur Internet » par France Tabaries et Anne Dupont La découverte du jeu du Tao par Sylvain Heraut

Parmi les structures présentes : Cocott’arium, F.M.R Recup-Design, HandiPossibles, Ferme d’Ecancourt, SEL Association, le Cook-trotteur, Double Soin, IncroyablesComestibles, Université de Cergy-Pontoise, la CoopOise, Déclic Écologique.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Moments collectifs / Fabrique d’avenirs communs Le Rendez-vous des Initiatives Responsables : Comment consommer et fabriquer autrement !

Échanges de savoirs : les Ateliers & le Co-lunch Les techniques d’animation en formation : échanges de pratique par Ségolène Robin « Mieux vivre l’entrepreneuriat » par Karine Subrenat

12 « Formation aux pratiques de l’intelligence collective » par Marine Simon « Audacez-Vous ! Activer ses forces intérieures pour relever ses défis » par Bénédicte Berche

Co-développement par Isabelle Cartier et Karine Messager En 2017, de nombreux entrepreneurs se sont mobilisés pour créer et animer un ou plusieurs ateliers à destination de la communauté de Port Parallèle. En partant de leurs expériences et domaines de connaissance, de nombreux thèmes ont été abordés tels que : « Vivre et grandir avec ses enfants » par Raphaëlle Houlette Croisement de regards « métiers » (développeur, designer) autour d’un nouveau projet d’application par Laurent Marty

Les solitudes des dirigeants par Florence Martin

Mieux comprendre et utiliser LinkedIn par Sandra Fersztman

L’année 2017 a également vu naître la création d’un nouveau format de rencontres et d’échanges : le Co-lunch. Pensé par les entrepreneurs, le Co-lunch permet lors d’un déjeuner de partager sa réussite et son défi du moment. Suggestions et bons plans sont souvent au rendez-vous pour solutionner les challenges de la semaine des uns et des autres. 12 Co-lunch ont été organisés, sur Cergy et sur Paris en 2017

« Dotez votre marque d’une vraie richesse symbolique » par Charlotte Jousseaume

Dans le cadre du Mois de l’ESS sur l’Agglomération de Cergy-Pontoise, Port Parallèle a organisé avec Initiactive95 et le LabBoite (fab lab de Cergy) un événement de sensibilisation à l'Économie Sociale et Solidaire, pour le grand public. Sous la forme d’un village d’acteurs, l’événement a rassemblé de nombreuses initiatives locales autour de diverses thématiques telles que l’alimentation, l’environnement, l’éducation, la santé, l’énergie.

200

De nombreuses démonstrations et animations ont eu lieu : ateliers sur l’anti-gaspillage alimentaire et la réduction des déchets, atelier de fabrication de produits cosmétiques. L’événement a aussi donné l’opportunité aux étudiants du Master Environnement de l’Université de Cergy-Pontoise d’exposer leurs projets d’éco-conception sur les thèmes de l’agriculture urbaine et des transports (parmi les projets : un composteurs collectifs, des potagers d’intérieur, un biodigesteur, etc.).

Le Rendez-vous des Initiatives Responsables a rassemblé environ 200 personnes et a montré que de nombreuses alternatives et idées émergent autour de nous pour nous aider à changer nos habitudes de consommation et de fabrication. Vivement la prochaine édition !

« Soyez visible, lisible sur Internet » par France Tabaries et Anne Dupont La découverte du jeu du Tao par Sylvain Heraut

Parmi les structures présentes : Cocott’arium, F.M.R Recup-Design, HandiPossibles, Ferme d’Ecancourt, SEL Association, le Cook-trotteur, Double Soin, IncroyablesComestibles, Université de Cergy-Pontoise, la CoopOise, Déclic Écologique.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

EN ACTION ! /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

L’année 2017 a été ponctuée d’actions de sensibilisation, d’information, de formation, de réflexion, autour de quatre thématiques principales.

CREATION D’ENTREPRISE

Salon Pôle Emploi Paris

Salon des entrepreneurs Palais des Congrès - Paris

Matinée APEC : Les formes alternatives d’emplois LabBoite - Cergy

Journée de l’entrepreneuriat «Ma boite c’est moi» MDE Aulnay-sous-Bois

ENTREPRENEURIAT ETUDIANTS UNIVERSITÉ

STRATEGIES PROSPECTIVES

Soirée networking «J’entreprends dans l’ESS» à destination des jeunes ESS’pace

ESS et Création de valeur Une approche prospective de la mesure d’impact social Auditorium du Crédit Coopératif

Nocturne avec les étudiants de l’Ecole 42

Soirées de la Création CCI Val d’Oise Bus de l’initiative Cergy-Pontoise, Roissy Pays de France, Ville de Sevran

Atelier sensibilisation à l’entrepreneuriat PLIE Blanc Mesnil

ESS

Émission radio Mois ESS Radio RGB

Le Rendez-vous des Initiatives Responsables Co-organisé avec Initiactive 95 et LabBoite Cergy

Matinée APEC Cergy sur l’ESS

1er Forum des Réseaux d’Entreprises du Val d’Oise Domont Carrefour de projets Cergy-Pontoise

Les Forums Emploi et Création Plaine Vallée, Val Parisis, Cergy-Pontoise, Goussainville

11

Les Déterminés pour l’entrepreneuriat dans les quartiers / Membre du jury Val d’Oise

Sensibilisation entrepreneuriat collectif CELSA Paris

CPE : Expédition Gestions Radieuses Journée d’échanges à SuperPublic et interviews d'entrepreneurs

Participation à l’Agora sur l’accompagnement de porteurs de projets et sur le développement de l’outil Social Starter Les Canaux, Paris

Entreprendre pour donner du sens à son projet - Comment construire l’économie de demain et devenir un entrepreneur engagé Après-midi d’échanges et de témoignages co-organisé avec Initiactive 95 Espace Emploi de Goussainville


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

EN ACTION ! /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

L’année 2017 a été ponctuée d’actions de sensibilisation, d’information, de formation, de réflexion, autour de quatre thématiques principales.

CREATION D’ENTREPRISE

Salon Pôle Emploi Paris

Salon des entrepreneurs Palais des Congrès - Paris

Matinée APEC : Les formes alternatives d’emplois LabBoite - Cergy

Journée de l’entrepreneuriat «Ma boite c’est moi» MDE Aulnay-sous-Bois

ENTREPRENEURIAT ETUDIANTS UNIVERSITÉ

STRATEGIES PROSPECTIVES

Soirée networking «J’entreprends dans l’ESS» à destination des jeunes ESS’pace

ESS et Création de valeur Une approche prospective de la mesure d’impact social Auditorium du Crédit Coopératif

Nocturne avec les étudiants de l’Ecole 42

Soirées de la Création CCI Val d’Oise Bus de l’initiative Cergy-Pontoise, Roissy Pays de France, Ville de Sevran

Atelier sensibilisation à l’entrepreneuriat PLIE Blanc Mesnil

ESS

Émission radio Mois ESS Radio RGB

Le Rendez-vous des Initiatives Responsables Co-organisé avec Initiactive 95 et LabBoite Cergy

Matinée APEC Cergy sur l’ESS

1er Forum des Réseaux d’Entreprises du Val d’Oise Domont Carrefour de projets Cergy-Pontoise

Les Forums Emploi et Création Plaine Vallée, Val Parisis, Cergy-Pontoise, Goussainville

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Les Déterminés pour l’entrepreneuriat dans les quartiers / Membre du jury Val d’Oise

Sensibilisation entrepreneuriat collectif CELSA Paris

CPE : Expédition Gestions Radieuses Journée d’échanges à SuperPublic et interviews d'entrepreneurs

Participation à l’Agora sur l’accompagnement de porteurs de projets et sur le développement de l’outil Social Starter Les Canaux, Paris

Entreprendre pour donner du sens à son projet - Comment construire l’économie de demain et devenir un entrepreneur engagé Après-midi d’échanges et de témoignages co-organisé avec Initiactive 95 Espace Emploi de Goussainville


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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Témoignages /

Karim Allach, L’Avenue des Artistes lavenuedesartistes.fr Depuis quand as-tu créé ta marque et quelles sont tes activités ? J’ai créé la marque « L’Avenue des Artistes » en 2013. J’organise des événements exclusivement pour les entreprises (inaugurations, séminaires, Team Building, lancements de produits, soirées AfterWork…), en collaboration avec un important réseau d’artistes et prestataires techniques.

Pourquoi as-tu choisi une Coopérative d’Activité et d’Emploi pour entreprendre ? Et plus spécifiquement P// ? Après avoir quitté une société dans laquelle j’étais associé, j’ai eu besoin de trouver rapidement une solution pour pouvoir continuer à facturer des prestations aux clients qui souhaitaient travailler avec moi. Lors d’un rendez-vous avec mon conseiller Pôle Emploi, celui-ci m’a parlé du fonctionnement des CAE, et plus spécifiquement de Port Parallèle. J’ai rencontré Port Parallèle et j’ai été conquis par l’approche proposée. Port Parallèle offre toute la structure juridique et administrative pour pouvoir exercer son activité rapidement et dans de bonnes conditions. Port Parallèle dispense également des conseils très utiles quand on est en phase de lancement et développement. Quelques jours après ce premier rendez-vous, je pouvais poursuivre mon activité et facturer mes clients.

Quelle a été ta plus grande difficulté dans ton parcours entrepreneurial ?

3 mots pour définir ton parcours chez P// ?

La plus grande difficulté a été de mener de front le développement commercial, l’exploitation même des événements (j’entends par là toute l’organisation avant / pendant et après l’événement) et les aspects administratifs et comptables (plus chronophages qu’on ne l’imagine…).

Solution Simplicité Appui

En quoi P// et sa communauté ont été un appui pour toi ? Dans mon cas, Port Parallèle a été d’une aide indispensable sur la gestion de tous ces aspects administratifs et comptables. Mais au delà de ça, il est rassurant de pouvoir compter sur une équipe d’encadrement à même de prodiguer de précieux conseils pour améliorer ses techniques commerciales, la gestion des priorités et de son temps, et se sentir épaulé quand on rencontre des difficultés ou des moments de doute.

Quelle a été ta plus grande réussite d’entrepreneur ? Ma plus grande réussite a été de fidéliser ma clientèle, tout en la développant. Le fait que les mêmes clients me fassent confiance d’année en année est pour moi un bon indicateur de la qualité des prestations proposées. Combien de temps as-tu été entrepreneur salarié chez P// avant de créer ta société ? J’ai été entrepreneur salarié chez Port Parallèle pendant 3 ans et 9 mois, puis je me suis lancé. Quel a été le déclic pour créer ta propre société ? Créer ma société a été indispen-

sable dès lors que mon activité a fortement augmenté. La création était la solution pour pouvoir investir dans des locaux et un véhicule, embaucher du personnel, et ainsi poursuivre le développement de l’activité. Par ailleurs, le volume des tâches administratives et comptables nécessitait de faire appel à d’autres compétences extérieures à P//.

lement avoir confiance en soi, en son savoir-faire, en sa capacité à surmonter les difficultés qui ne manqueront pas d’arriver. Plus concrètement, je n’aurais pas franchi cette étape sans une véritable offre Produit et un réel portefeuille client. Au moment de créer sa société, l’heure n’est plus vraiment aux tests.

Quels “ingrédients” fallait-il réunir pour se lancer, devenir autonome ?

Et maintenant ? Quel nouveau défi ? Quelle est la prochaine étape de développement ?

La CAE est une structure qui permet de tester son projet et de monter en compétences, en s’appuyant notamment sur l’expertise de l’équipe d’encadrement. Pour se lancer dans de bonnes conditions, il me semblait indispensable d’avoir franchi ces étapes avec succès. Ces 4 années au sein de Port Parallèle m’ont permis d'accroître mon expérience et d’avoir un recul suffisant sur mes capacités dans ce métier. Pour se lancer (a fortiori en « solo »), il est indispensable d’avoir confiance en son activité. Mais éga-

L’objectif est maintenant « d’industrialiser » l’activité et faire en sorte que celle-ci ne repose pas à 100% sur moi. Il faut que l’entreprise puisse fonctionner même si je suis temporairement indisponible. Cela passera par des embauches, et plus de formalisation des différentes étapes de production de mes activités. La diversification (de l’offre et de la clientèle) me paraît également indispensable pour limiter les risques.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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Témoignages /

Karim Allach, L’Avenue des Artistes lavenuedesartistes.fr Depuis quand as-tu créé ta marque et quelles sont tes activités ? J’ai créé la marque « L’Avenue des Artistes » en 2013. J’organise des événements exclusivement pour les entreprises (inaugurations, séminaires, Team Building, lancements de produits, soirées AfterWork…), en collaboration avec un important réseau d’artistes et prestataires techniques.

Pourquoi as-tu choisi une Coopérative d’Activité et d’Emploi pour entreprendre ? Et plus spécifiquement P// ? Après avoir quitté une société dans laquelle j’étais associé, j’ai eu besoin de trouver rapidement une solution pour pouvoir continuer à facturer des prestations aux clients qui souhaitaient travailler avec moi. Lors d’un rendez-vous avec mon conseiller Pôle Emploi, celui-ci m’a parlé du fonctionnement des CAE, et plus spécifiquement de Port Parallèle. J’ai rencontré Port Parallèle et j’ai été conquis par l’approche proposée. Port Parallèle offre toute la structure juridique et administrative pour pouvoir exercer son activité rapidement et dans de bonnes conditions. Port Parallèle dispense également des conseils très utiles quand on est en phase de lancement et développement. Quelques jours après ce premier rendez-vous, je pouvais poursuivre mon activité et facturer mes clients.

Quelle a été ta plus grande difficulté dans ton parcours entrepreneurial ?

3 mots pour définir ton parcours chez P// ?

La plus grande difficulté a été de mener de front le développement commercial, l’exploitation même des événements (j’entends par là toute l’organisation avant / pendant et après l’événement) et les aspects administratifs et comptables (plus chronophages qu’on ne l’imagine…).

Solution Simplicité Appui

En quoi P// et sa communauté ont été un appui pour toi ? Dans mon cas, Port Parallèle a été d’une aide indispensable sur la gestion de tous ces aspects administratifs et comptables. Mais au delà de ça, il est rassurant de pouvoir compter sur une équipe d’encadrement à même de prodiguer de précieux conseils pour améliorer ses techniques commerciales, la gestion des priorités et de son temps, et se sentir épaulé quand on rencontre des difficultés ou des moments de doute.

Quelle a été ta plus grande réussite d’entrepreneur ? Ma plus grande réussite a été de fidéliser ma clientèle, tout en la développant. Le fait que les mêmes clients me fassent confiance d’année en année est pour moi un bon indicateur de la qualité des prestations proposées. Combien de temps as-tu été entrepreneur salarié chez P// avant de créer ta société ? J’ai été entrepreneur salarié chez Port Parallèle pendant 3 ans et 9 mois, puis je me suis lancé. Quel a été le déclic pour créer ta propre société ? Créer ma société a été indispen-

sable dès lors que mon activité a fortement augmenté. La création était la solution pour pouvoir investir dans des locaux et un véhicule, embaucher du personnel, et ainsi poursuivre le développement de l’activité. Par ailleurs, le volume des tâches administratives et comptables nécessitait de faire appel à d’autres compétences extérieures à P//.

lement avoir confiance en soi, en son savoir-faire, en sa capacité à surmonter les difficultés qui ne manqueront pas d’arriver. Plus concrètement, je n’aurais pas franchi cette étape sans une véritable offre Produit et un réel portefeuille client. Au moment de créer sa société, l’heure n’est plus vraiment aux tests.

Quels “ingrédients” fallait-il réunir pour se lancer, devenir autonome ?

Et maintenant ? Quel nouveau défi ? Quelle est la prochaine étape de développement ?

La CAE est une structure qui permet de tester son projet et de monter en compétences, en s’appuyant notamment sur l’expertise de l’équipe d’encadrement. Pour se lancer dans de bonnes conditions, il me semblait indispensable d’avoir franchi ces étapes avec succès. Ces 4 années au sein de Port Parallèle m’ont permis d'accroître mon expérience et d’avoir un recul suffisant sur mes capacités dans ce métier. Pour se lancer (a fortiori en « solo »), il est indispensable d’avoir confiance en son activité. Mais éga-

L’objectif est maintenant « d’industrialiser » l’activité et faire en sorte que celle-ci ne repose pas à 100% sur moi. Il faut que l’entreprise puisse fonctionner même si je suis temporairement indisponible. Cela passera par des embauches, et plus de formalisation des différentes étapes de production de mes activités. La diversification (de l’offre et de la clientèle) me paraît également indispensable pour limiter les risques.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Témoignages /

Sophie Brien, Agence VICE VERSA agenceviceversa.com Quelle activité développe ta marque et depuis quand ? Nous proposons de l’architecture d’intérieur et du design pour les entreprises. Au-delà du travail sur les volumes, nous proposons à nos clients des concepts pour rénover leurs locaux, valoriser leur image et apporter du bien-être à leurs salariés.

Pourquoi as-tu choisi une CAE pour entreprendre ? Et plus spécifiquement P// ? Pour débuter je souhaitais créer mon activité mais avant de me préoccuper de tout l’administratif je devais avant tout me consacrer au développement de mes clients et de mon chiffre d’affaires. Port Parallèle m’avait été recommandé par un conseiller chez Initiactive 95. Quelle a été ta plus grande difficulté dans ton parcours entreprenarial ? La recherche de clients est un travail de longue haleine, il faut frapper à toutes les portes, se faire connaître, que les personnes nous fassent confiance, tout cela prend beaucoup d’énergie. Et en même temps il y a tout le travail de production à faire. Donc un jonglage permanent pour trouver l’équilibre entre toutes les tâches. Si c’est le cas, en quoi P// et/ou sa communauté a été un appui ?

Pour les doutes, les hésitations, les prises de décisions, la stratégie etc... Mon interlocutrice a toujours été de bon conseil.

Quel statut as-tu choisi, pourquoi ?

3 mots pour définir ton parcours chez P// ?

Et maintenant ? Quel nouveau défi ? Quelle est la prochaine étape de développement ?

Rencontres, soutien, énergie positive Quelle a été ta plus grande réussite d’entrepreneur ? Atteindre des PME qui me semblaient inaccessibles. Quels “ingrédients” fallait-il réunir pour se lancer, devenir autonome ? La confiance en soi. Également, pouvoir se développer en s’associant à d’autres compétences pour effectuer de projets en architecture d’intérieur de grande envergure.

SARL, nous en avons parlé à notre expert comptable, fiscalement c’est ce qui paraissait le plus logique.

Nous continuons de développer notre clientèle, nous souhaitons travailler avec un axe de proximité plus fort, dans le Val d’Oise où nous sommes installés. Nous avons malheureusement trop peu de clients dans cette zone géographique alors que le potentiel est là !

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Témoignages /

Sophie Brien, Agence VICE VERSA agenceviceversa.com Quelle activité développe ta marque et depuis quand ? Nous proposons de l’architecture d’intérieur et du design pour les entreprises. Au-delà du travail sur les volumes, nous proposons à nos clients des concepts pour rénover leurs locaux, valoriser leur image et apporter du bien-être à leurs salariés.

Pourquoi as-tu choisi une CAE pour entreprendre ? Et plus spécifiquement P// ? Pour débuter je souhaitais créer mon activité mais avant de me préoccuper de tout l’administratif je devais avant tout me consacrer au développement de mes clients et de mon chiffre d’affaires. Port Parallèle m’avait été recommandé par un conseiller chez Initiactive 95. Quelle a été ta plus grande difficulté dans ton parcours entreprenarial ? La recherche de clients est un travail de longue haleine, il faut frapper à toutes les portes, se faire connaître, que les personnes nous fassent confiance, tout cela prend beaucoup d’énergie. Et en même temps il y a tout le travail de production à faire. Donc un jonglage permanent pour trouver l’équilibre entre toutes les tâches. Si c’est le cas, en quoi P// et/ou sa communauté a été un appui ?

Pour les doutes, les hésitations, les prises de décisions, la stratégie etc... Mon interlocutrice a toujours été de bon conseil.

Quel statut as-tu choisi, pourquoi ?

3 mots pour définir ton parcours chez P// ?

Et maintenant ? Quel nouveau défi ? Quelle est la prochaine étape de développement ?

Rencontres, soutien, énergie positive Quelle a été ta plus grande réussite d’entrepreneur ? Atteindre des PME qui me semblaient inaccessibles. Quels “ingrédients” fallait-il réunir pour se lancer, devenir autonome ? La confiance en soi. Également, pouvoir se développer en s’associant à d’autres compétences pour effectuer de projets en architecture d’intérieur de grande envergure.

SARL, nous en avons parlé à notre expert comptable, fiscalement c’est ce qui paraissait le plus logique.

Nous continuons de développer notre clientèle, nous souhaitons travailler avec un axe de proximité plus fort, dans le Val d’Oise où nous sommes installés. Nous avons malheureusement trop peu de clients dans cette zone géographique alors que le potentiel est là !

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Témoignages /

Malcom et Wolfgang Quelles sont vos activités ? A qui s’adressent vos prestations ? Malcom : Notre activité se situe dans l’audiovisuel. Nos prestations sont destinées à des particuliers, des entreprises. Nous réalisons des captations vidéo de mariages, d’événements, de spectacles, etc. Nous avons aussi un département coaching d’acteurs, pour les mettre dans les meilleures conditions pour qu’ils

puissent mieux appréhender le métier d’acteur. C’est pluridisciplinaire, mais tout de même dans le domaine artistique et audiovisuel. Wolfgang : On peut aussi ajouter la communication. On a aussi vocation à travailler avec des agences pour faire des supports vidéos qui peuvent servir de support de communication pour des marques. Pourquoi P// ? Pourquoi avez-vous rejoint la coopérative ? Wolfgang : J’ai fait une formation à la BGE avec Pôle Emploi car je cherchais à créer mon entreprise avec Malcom. J’ai regardé un peu tous les statuts. Il y avait des statuts qui étaient à risque, il fallait un capital de départ. Nous, on avait l’expérience, le matériel, mais pas spécialement l’argent nécessaire. Le statut d’auto-entrepreneur nous intéressait mais auto-entrepreneur, ce n’est pas à deux et il y a un plafond… Bref, c’était un peu compli-

qué. Ils m’ont alors parlé des coopératives. Je me suis renseigné sur Internet et j’ai découvert plusieurs coopératives et des structures de portage salarial. Tu ne faisais pas la distinction entre CAE et portage salarial lors de ta recherche ? Wolfgang : J’ai compris maintenant que dans la coopérative il y a l’aspect portage, mais il y a aussi la coopération. Puis après j’ai proposé ça à Malcom. J’ai appelé les différentes coopératives et P// me paraissait être la plus sérieuse. Non pas que les autres ne soient pas sérieuses. Mais tu sais, c’est comme quand tu vois une affiche de film ou une bande annonce, certaines peuvent donner plus envie que d’autres. Une question de feeling. Les explications étaient claires, etc. Votre expérience au sein de la communauté P// ?

Ça fait un moment qu’on se dit qu’il faudrait qu’on se fasse une Nocturne ou un petit déj. Nous avons été contactés par des membres de la communauté que nous avons rencontrés lors des formations, il faudrait maintenant que l'on franchisse le pas. Et puis il y avait le film à Cannes qui nous a pris beaucoup de temps, les allers/retours avec la maison d’édition pour la publication d’un livre aussi : une actualité riche et chargée !

sions ensemble. On est aussi ouvert à ce que font les autres aussi évidemment.

Entreprendre à deux, qu’est-ce que ça signifie ?

Wolfgang : entraide… On se sent en confiance et peut vraiment avoir notre entreprise sans avoir tous les fonds, les capitaux nécessaires.

Malcom : Avoir plus de force, plus de recul, de discernement, pour évoluer dans le bon sens. Quand on est seul, on ne peut pas penser à tout ; quand on est deux, on peut se répartir les tâches, on peut se mettre en confiance l’un l’autre. Entreprendre à deux, ça aide à faire le moins d’erreurs possibles, même si on va en faire ; observer, réfléchir ensemble pour prendre de meilleures déci-

Wolfgang : Répartition des savoirs aussi. Car on a beaucoup de compétences communes, mais aussi beaucoup de compétences distinctes. C’est complémentaire. P// en 3 mots ? Malcom : respect, convivialité, sérieux.

Malcom : Puis il y a une écoute ici. J’ai l’impression que vous savez repérer les gens qui savent vraiment ce qu’ils veulent et élaborer des idées avec eux pour d’éventuelles collaborations et des développement de sujets… Vous vous dîtes : qu’est ce que cette personne peut apporter au collectif ? Qu’est ce que

ces gens peuvent s’apporter entre eux ? Il y a de l’échange. Wolfgang : j’ai retrouvé un mot – il peut être un peu froid – mais c’est fonctionnel. Les formations vont droit au but, c’est pratique, ça marche. On répond à nos questions, puis il y a des outils informatiques qui permettent d’avancer.

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Témoignages /

Malcom et Wolfgang Quelles sont vos activités ? A qui s’adressent vos prestations ? Malcom : Notre activité se situe dans l’audiovisuel. Nos prestations sont destinées à des particuliers, des entreprises. Nous réalisons des captations vidéo de mariages, d’événements, de spectacles, etc. Nous avons aussi un département coaching d’acteurs, pour les mettre dans les meilleures conditions pour qu’ils

puissent mieux appréhender le métier d’acteur. C’est pluridisciplinaire, mais tout de même dans le domaine artistique et audiovisuel. Wolfgang : On peut aussi ajouter la communication. On a aussi vocation à travailler avec des agences pour faire des supports vidéos qui peuvent servir de support de communication pour des marques. Pourquoi P// ? Pourquoi avez-vous rejoint la coopérative ? Wolfgang : J’ai fait une formation à la BGE avec Pôle Emploi car je cherchais à créer mon entreprise avec Malcom. J’ai regardé un peu tous les statuts. Il y avait des statuts qui étaient à risque, il fallait un capital de départ. Nous, on avait l’expérience, le matériel, mais pas spécialement l’argent nécessaire. Le statut d’auto-entrepreneur nous intéressait mais auto-entrepreneur, ce n’est pas à deux et il y a un plafond… Bref, c’était un peu compli-

qué. Ils m’ont alors parlé des coopératives. Je me suis renseigné sur Internet et j’ai découvert plusieurs coopératives et des structures de portage salarial. Tu ne faisais pas la distinction entre CAE et portage salarial lors de ta recherche ? Wolfgang : J’ai compris maintenant que dans la coopérative il y a l’aspect portage, mais il y a aussi la coopération. Puis après j’ai proposé ça à Malcom. J’ai appelé les différentes coopératives et P// me paraissait être la plus sérieuse. Non pas que les autres ne soient pas sérieuses. Mais tu sais, c’est comme quand tu vois une affiche de film ou une bande annonce, certaines peuvent donner plus envie que d’autres. Une question de feeling. Les explications étaient claires, etc. Votre expérience au sein de la communauté P// ?

Ça fait un moment qu’on se dit qu’il faudrait qu’on se fasse une Nocturne ou un petit déj. Nous avons été contactés par des membres de la communauté que nous avons rencontrés lors des formations, il faudrait maintenant que l'on franchisse le pas. Et puis il y avait le film à Cannes qui nous a pris beaucoup de temps, les allers/retours avec la maison d’édition pour la publication d’un livre aussi : une actualité riche et chargée !

sions ensemble. On est aussi ouvert à ce que font les autres aussi évidemment.

Entreprendre à deux, qu’est-ce que ça signifie ?

Wolfgang : entraide… On se sent en confiance et peut vraiment avoir notre entreprise sans avoir tous les fonds, les capitaux nécessaires.

Malcom : Avoir plus de force, plus de recul, de discernement, pour évoluer dans le bon sens. Quand on est seul, on ne peut pas penser à tout ; quand on est deux, on peut se répartir les tâches, on peut se mettre en confiance l’un l’autre. Entreprendre à deux, ça aide à faire le moins d’erreurs possibles, même si on va en faire ; observer, réfléchir ensemble pour prendre de meilleures déci-

Wolfgang : Répartition des savoirs aussi. Car on a beaucoup de compétences communes, mais aussi beaucoup de compétences distinctes. C’est complémentaire. P// en 3 mots ? Malcom : respect, convivialité, sérieux.

Malcom : Puis il y a une écoute ici. J’ai l’impression que vous savez repérer les gens qui savent vraiment ce qu’ils veulent et élaborer des idées avec eux pour d’éventuelles collaborations et des développement de sujets… Vous vous dîtes : qu’est ce que cette personne peut apporter au collectif ? Qu’est ce que

ces gens peuvent s’apporter entre eux ? Il y a de l’échange. Wolfgang : j’ai retrouvé un mot – il peut être un peu froid – mais c’est fonctionnel. Les formations vont droit au but, c’est pratique, ça marche. On répond à nos questions, puis il y a des outils informatiques qui permettent d’avancer.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

PARTENAIRE PARTICULIER /

Anouk Guyard & Claire Gillette l’ESS’pace, partenaire de Port Parallèle. Comment est né le projet de l’ESS’pace ? Anouk Guyard : Ess’pace est né de Solidarité Etudiante, une coopérative de vie et de projets étudiants. L’idée est que les étudiants puissent aussi répondre à leurs propres besoins en s’auto-

organisant et en gérant des activités. C’est ce que Solidarité Étudiante a fait sur la restauration sur les campus, dans le logement, sur des associations pour faire la sensibilisation à l’ESS sur les campus. Concernant l'entrepreneuriat, en 2013-2014, il y a eu un effet de mode. Tout le monde en parlait beaucoup. Certains universitaires sont venus solliciter Solidarité Étudiante. À la même période, il y a eu un appel à manifestation d’intérêt de la Mairie de Paris pour des espaces de co-working étudiant. Via l’appel à manifestation, un projet a été créé. Solidarité Étudiante est allé chercher les partenaires avec lesquels ils discutaient déjà : Coopaname, P//, Clara/Clara Bis et l'URSCOP IDF. Nous avions aussi identifié les différents freins à l’entrepreneuriat, notamment l’entrepreneuriat étudiant. Ce sont les freins classiques avec des difficultés financières supplémentaires, des logements qui sont souvent très petits à Paris, c’est donc compliqué de travailler de chez soi ; les bibliothèques ne sont pas forcément adaptées quand on travaille sur des horaires décalés ou en groupe.

Quels sont les projets collectivement accompagnés au sein de l’esspace ? AG : La première promotion est accueillie de septembre à janvier. On a eu une quinzaine de projets étudiants accompagnés dans la dernière promo avec 10 entrepreneurs en coopérative. Sur la nouvelle promo en février, nous avons 25 étudiants dont quelque uns en groupe. À peu près 22 projets et 15 entrepreneurs en coopérative. 75% des projets ont une dimension ESS, soit dans l’objet social, soit dans la forme qu’ils veulent donner à leur projet, dans la structuration. 30% des projets sont développés en groupe. Claire, que t’apporte l’ESS’pace ? Claire Gillette : Très pratiquement : un lieu pour sortir de chez moi, un lieu pour travailler qui soit convivial et bienveillant. L’aspect très pratique qui permet de se mettre en dynamique quand on travaille dans un lieu avec d'autres entrepreneurs, etc. qu’ils soient étudiants ou non. Ça m’apporte aussi des moments de réflexion, de retour

et de discussion sur la démarche entrepreneuriale, les différents formats sous lequel on peut entreprendre (Claire est entrepreneure en CAE et responsable associative). Je trouve très intéressant de voir pourquoi on choisit tel ou tel format. Quand les gens pensent entrepreneuriat, ils pensent plutôt « start-up » que coopérative ou association. Un lieu comme celui-ci permet d’échanger avec des étudiants pour faire connaître ces modèles et avoir en même temps l’occasion d’y réfléchir. Pourquoi penses-tu que c’est important que P// continue à s’impliquer dans ce genre de projet ? CG : Pour toutes les raisons citées, individuellement, la coopérative a un siège, mais pas vraiment un lieu où au quotidien les entrepreneurs peuvent se retrouver. D’un point de vue stratégique c’est intéressant. Ensuite, mais c’est aux sociétaires d’en décider, c’est important pour les coopératives de s’inscrire dans les écosystèmes coopératifs et plus largement de l'Économie sociale et solidaire. Quelle est la différence avec un autre

espace de co-working ? CG : On se trouve souvent autour d’un intérêt commun qui est l’économie sociale et solidaire et les modèles lui sont liés. Même les entrepreneurs qui n’entreprennent pas sous ce mode ont tout de même une sensibilité qui permet de soit les faire changer d’avis. Soit ils sont intéressés, soit ils garderont en tête que c'est un modèle d’entreprendre intéressant.

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PARTENAIRE PARTICULIER /

Anouk Guyard & Claire Gillette l’ESS’pace, partenaire de Port Parallèle. Comment est né le projet de l’ESS’pace ? Anouk Guyard : Ess’pace est né de Solidarité Etudiante, une coopérative de vie et de projets étudiants. L’idée est que les étudiants puissent aussi répondre à leurs propres besoins en s’auto-

organisant et en gérant des activités. C’est ce que Solidarité Étudiante a fait sur la restauration sur les campus, dans le logement, sur des associations pour faire la sensibilisation à l’ESS sur les campus. Concernant l'entrepreneuriat, en 2013-2014, il y a eu un effet de mode. Tout le monde en parlait beaucoup. Certains universitaires sont venus solliciter Solidarité Étudiante. À la même période, il y a eu un appel à manifestation d’intérêt de la Mairie de Paris pour des espaces de co-working étudiant. Via l’appel à manifestation, un projet a été créé. Solidarité Étudiante est allé chercher les partenaires avec lesquels ils discutaient déjà : Coopaname, P//, Clara/Clara Bis et l'URSCOP IDF. Nous avions aussi identifié les différents freins à l’entrepreneuriat, notamment l’entrepreneuriat étudiant. Ce sont les freins classiques avec des difficultés financières supplémentaires, des logements qui sont souvent très petits à Paris, c’est donc compliqué de travailler de chez soi ; les bibliothèques ne sont pas forcément adaptées quand on travaille sur des horaires décalés ou en groupe.

Quels sont les projets collectivement accompagnés au sein de l’esspace ? AG : La première promotion est accueillie de septembre à janvier. On a eu une quinzaine de projets étudiants accompagnés dans la dernière promo avec 10 entrepreneurs en coopérative. Sur la nouvelle promo en février, nous avons 25 étudiants dont quelque uns en groupe. À peu près 22 projets et 15 entrepreneurs en coopérative. 75% des projets ont une dimension ESS, soit dans l’objet social, soit dans la forme qu’ils veulent donner à leur projet, dans la structuration. 30% des projets sont développés en groupe. Claire, que t’apporte l’ESS’pace ? Claire Gillette : Très pratiquement : un lieu pour sortir de chez moi, un lieu pour travailler qui soit convivial et bienveillant. L’aspect très pratique qui permet de se mettre en dynamique quand on travaille dans un lieu avec d'autres entrepreneurs, etc. qu’ils soient étudiants ou non. Ça m’apporte aussi des moments de réflexion, de retour

et de discussion sur la démarche entrepreneuriale, les différents formats sous lequel on peut entreprendre (Claire est entrepreneure en CAE et responsable associative). Je trouve très intéressant de voir pourquoi on choisit tel ou tel format. Quand les gens pensent entrepreneuriat, ils pensent plutôt « start-up » que coopérative ou association. Un lieu comme celui-ci permet d’échanger avec des étudiants pour faire connaître ces modèles et avoir en même temps l’occasion d’y réfléchir. Pourquoi penses-tu que c’est important que P// continue à s’impliquer dans ce genre de projet ? CG : Pour toutes les raisons citées, individuellement, la coopérative a un siège, mais pas vraiment un lieu où au quotidien les entrepreneurs peuvent se retrouver. D’un point de vue stratégique c’est intéressant. Ensuite, mais c’est aux sociétaires d’en décider, c’est important pour les coopératives de s’inscrire dans les écosystèmes coopératifs et plus largement de l'Économie sociale et solidaire. Quelle est la différence avec un autre

espace de co-working ? CG : On se trouve souvent autour d’un intérêt commun qui est l’économie sociale et solidaire et les modèles lui sont liés. Même les entrepreneurs qui n’entreprennent pas sous ce mode ont tout de même une sensibilité qui permet de soit les faire changer d’avis. Soit ils sont intéressés, soit ils garderont en tête que c'est un modèle d’entreprendre intéressant.

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ANTENNES /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

CERGY / ROISSY / TERRES D’eNVOL / PARIS /

CERGY /

Rose-Marie Saint-Germès, Conseillère communautaire chargée de l’économie solidaire & de la coopération décentralisée, Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise CACP

En 2018, P//CERGY entre dans sa 6ème année d’actions sur la CACP, comment percevez-vous P// dans le paysage entrepreneurial sur la CACP depuis son installation ? À Cergy-Pontoise, environ 2000 entreprises dont près de 700 autoentrepreneurs se créent chaque année et viennent renforcer la dynamique économique locale. Elles participent ainsi à la construction d’un territoire dynamique et innovant créateur de richesses, d’emplois et de nouveaux savoir-faire et de coopérations. Pour encourager ce dynamisme et favoriser la pérennisation des activités, la Communauté d’agglomération travaille en partenariat étroit avec les organismes locaux d’aide à la création d’entreprise. Objectif : structurer sur le territoire un parcours entrepreneurial, couvrant les champs de l’expertise et de l’accompagnement, de l’hébergement et du financement, que ce soit en phase d’incubation, de création ou de développement. Et ce, quel que soit le statut juridique et le type de projet. Port Parallèle est un maillon essentiel dans ce parcours. Cette structure propose à des entrepreneurs de venir tester et de développer leur activité

au sein d’une entreprise partagée tout en offrant un accompagnement innovant propice à la coopération. Ainsi, la coopérative participe pleinement au développement de l’économie sociale et solidaire de CergyPontoise. Qu’est-ce-que la CAE et plus précisément ce que P// apporte au territoire ? La Communauté d’agglomération soutient avec conviction Port Parallèle car son action, de plus en plus visible sur notre territoire, a permis depuis plusieurs années à nombre de nos concitoyens porteurs de projets de mener ces projets, les faire avancer dans un parcours parfois long et compliqué et surtout les concrétiser. Port Parallèle s’est toujours montré encourageant pour eux: réaliste et d’un appui réellement efficace. Port-Parallèle crée aussi des liens avec d’autres acteurs du territoire comme Initiactive 95, la Chambre de Commerce et de l’Industrie, l’ADIE, le FabLab LABBOITE, la Workerie pour construire des collaborations et des évènements. Elle partage ainsi expériences, méthodes et contribue au dynamisme du territoire pour répondre toujours mieux aux porteurs

de projet. Sur ce point, nous pouvons notamment citer le Carrefour des projets, démarche qui a pour ambition d’accompagner des porteurs de projets ESS et dans laquelle Port-Parallèle est partie prenante depuis le début. De plus, de par ses valeurs et son essence coopérative, Port Parallèle contribue à faire naître des liens sur le territoire entre entrepreneurs et habitants et à renforcer le mieux vivre ensemble sur le territoire. Nous espérons que cette CAE continuera à se déployer sur notre territoire et permettra aux initiatives locales de se développer. Quels sont les projets de développement liés à l’entrepreneuriat sur la CACP ? En 2019, la Turbine, un nouvel équipement de 5 000 m² dédié à l’entrepreneuriat et à l’innovation va ouvrir dans le Grand Centre de Cergy-Pontoise. Il proposera une offre d’hébergement pour les entreprises au sein d’un incubateur, d'une pépinière et d'un hôtel d’entreprises. La Turbine sera également un lieu ouvert d’innovation et d’échanges entre étudiants, entrepreneurs, entreprises, chercheurs et habitants. Elle proposera

un accompagnement de qualité, de nombreux services comme des événements et des espaces de co-working, d’échanges, d’animation et d’interaction pour favoriser la créativité, les synergies et les collaborations. Port Parallèle et ses entrepreneurs auront toute leur place pour participer à la vie et à la dynamique de ce nouvel équipement.

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ANTENNES /

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CERGY / ROISSY / TERRES D’eNVOL / PARIS /

CERGY /

Rose-Marie Saint-Germès, Conseillère communautaire chargée de l’économie solidaire & de la coopération décentralisée, Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise CACP

En 2018, P//CERGY entre dans sa 6ème année d’actions sur la CACP, comment percevez-vous P// dans le paysage entrepreneurial sur la CACP depuis son installation ? À Cergy-Pontoise, environ 2000 entreprises dont près de 700 autoentrepreneurs se créent chaque année et viennent renforcer la dynamique économique locale. Elles participent ainsi à la construction d’un territoire dynamique et innovant créateur de richesses, d’emplois et de nouveaux savoir-faire et de coopérations. Pour encourager ce dynamisme et favoriser la pérennisation des activités, la Communauté d’agglomération travaille en partenariat étroit avec les organismes locaux d’aide à la création d’entreprise. Objectif : structurer sur le territoire un parcours entrepreneurial, couvrant les champs de l’expertise et de l’accompagnement, de l’hébergement et du financement, que ce soit en phase d’incubation, de création ou de développement. Et ce, quel que soit le statut juridique et le type de projet. Port Parallèle est un maillon essentiel dans ce parcours. Cette structure propose à des entrepreneurs de venir tester et de développer leur activité

au sein d’une entreprise partagée tout en offrant un accompagnement innovant propice à la coopération. Ainsi, la coopérative participe pleinement au développement de l’économie sociale et solidaire de CergyPontoise. Qu’est-ce-que la CAE et plus précisément ce que P// apporte au territoire ? La Communauté d’agglomération soutient avec conviction Port Parallèle car son action, de plus en plus visible sur notre territoire, a permis depuis plusieurs années à nombre de nos concitoyens porteurs de projets de mener ces projets, les faire avancer dans un parcours parfois long et compliqué et surtout les concrétiser. Port Parallèle s’est toujours montré encourageant pour eux: réaliste et d’un appui réellement efficace. Port-Parallèle crée aussi des liens avec d’autres acteurs du territoire comme Initiactive 95, la Chambre de Commerce et de l’Industrie, l’ADIE, le FabLab LABBOITE, la Workerie pour construire des collaborations et des évènements. Elle partage ainsi expériences, méthodes et contribue au dynamisme du territoire pour répondre toujours mieux aux porteurs

de projet. Sur ce point, nous pouvons notamment citer le Carrefour des projets, démarche qui a pour ambition d’accompagner des porteurs de projets ESS et dans laquelle Port-Parallèle est partie prenante depuis le début. De plus, de par ses valeurs et son essence coopérative, Port Parallèle contribue à faire naître des liens sur le territoire entre entrepreneurs et habitants et à renforcer le mieux vivre ensemble sur le territoire. Nous espérons que cette CAE continuera à se déployer sur notre territoire et permettra aux initiatives locales de se développer. Quels sont les projets de développement liés à l’entrepreneuriat sur la CACP ? En 2019, la Turbine, un nouvel équipement de 5 000 m² dédié à l’entrepreneuriat et à l’innovation va ouvrir dans le Grand Centre de Cergy-Pontoise. Il proposera une offre d’hébergement pour les entreprises au sein d’un incubateur, d'une pépinière et d'un hôtel d’entreprises. La Turbine sera également un lieu ouvert d’innovation et d’échanges entre étudiants, entrepreneurs, entreprises, chercheurs et habitants. Elle proposera

un accompagnement de qualité, de nombreux services comme des événements et des espaces de co-working, d’échanges, d’animation et d’interaction pour favoriser la créativité, les synergies et les collaborations. Port Parallèle et ses entrepreneurs auront toute leur place pour participer à la vie et à la dynamique de ce nouvel équipement.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

« Cyril BARABAN, Initiactive 95, Directeur

Quelles actions avez-vous en commun avec P// et sur quel(s) territoire(s) ? Nous avons élaboré un partenariat fort sur l’ensemble du Val d’Oise. Ce partenariat est renforcé sur le territoire de Cergy Pontoise en lien avec le Carrefour des projets et notre action Citéslab. Par ailleurs, nous mettons à disposition de Port Parallèle un bureau sur notre antenne de Roissy Pays de France. Cette mise à disposition permet ainsi à Port Parallèle de lancer son action sur ce territoire. Port Parallèle est aussi intégrée au

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

consortium mené par Initiactive 95 pour répondre à l’appel à projet de l’Agence France Entrepreneur sur certains quartiers de Roissy Pays de France. Comment percevez-vous l’articulation de votre mission avec celle de P// ? Pour de nombreux entrepreneurs, se lancer seul c’est compliqué. La nature des projets ou les situations liées à l’emploi peuvent aussi être des freins pour créer une entreprise. Le statut d’entrepreneur salarié donne un cadre juridique, économique, social et humain qui peut convenir à certains de nos entrepreneurs accompagnés. Depuis 2017, la possibilité pour des EC de P// de bénéficier de l’avance remboursable est un levier financier exceptionnel. Quel est cet outil et que pouvez-vous en dire ? Tous nos instruments financiers sont couplés à un prêt bancaire professionnel et sont conditionnés à la présentation d’un récépissé d’immatriculation de l’entreprise. Or, dans le cadre d’une entrée en coopérative, l’entrepreneur salarié de Port Parallèle n’accède ni à l’un ni à l’autre. Nous avons donc souhaité créer un nouvel outil de financement, adossé à l’expertise de la coopérative, nous

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permettant de financer les entrepreneurs salariés. Comme pour nos prêts d’honneurs, il s’agit de prêts personnels à 0% d’un montant maximal de 5 000 euros, conditionnés à la signature du contrat avec Port Parallèle et à l’absence d’inscription au fichier des interdits bancaires ou des incidents de crédits et de paiements. Cette avance remboursable peut servir à financer du matériel ou de la trésorerie, c’est un coup de pouce pour démarrer une activité. Comment définiriez vous P// en 3 mots ? Sérieux, efficacité, ouverture. Chez Initiactive 95, comment s’annonce 2018 ? Quels sont les projets de développement à venir ? L’entrepreneuriat connaît un grand engouement et démarrer accompagné et bien financé quand on crée ou qu’on reprend une entreprise, c’est la clé du succès. 87% des entreprises que nous soutenons sont en activité et se développent 3 années après leur création. C’est 35% de plus que la moyenne nationale. Notre enjeu, c’est de mieux faire connaître notre offre pour que les entrepreneurs mobilisent les soutiens que nous leur apportons.


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« Cyril BARABAN, Initiactive 95, Directeur

Quelles actions avez-vous en commun avec P// et sur quel(s) territoire(s) ? Nous avons élaboré un partenariat fort sur l’ensemble du Val d’Oise. Ce partenariat est renforcé sur le territoire de Cergy Pontoise en lien avec le Carrefour des projets et notre action Citéslab. Par ailleurs, nous mettons à disposition de Port Parallèle un bureau sur notre antenne de Roissy Pays de France. Cette mise à disposition permet ainsi à Port Parallèle de lancer son action sur ce territoire. Port Parallèle est aussi intégrée au

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

consortium mené par Initiactive 95 pour répondre à l’appel à projet de l’Agence France Entrepreneur sur certains quartiers de Roissy Pays de France. Comment percevez-vous l’articulation de votre mission avec celle de P// ? Pour de nombreux entrepreneurs, se lancer seul c’est compliqué. La nature des projets ou les situations liées à l’emploi peuvent aussi être des freins pour créer une entreprise. Le statut d’entrepreneur salarié donne un cadre juridique, économique, social et humain qui peut convenir à certains de nos entrepreneurs accompagnés. Depuis 2017, la possibilité pour des EC de P// de bénéficier de l’avance remboursable est un levier financier exceptionnel. Quel est cet outil et que pouvez-vous en dire ? Tous nos instruments financiers sont couplés à un prêt bancaire professionnel et sont conditionnés à la présentation d’un récépissé d’immatriculation de l’entreprise. Or, dans le cadre d’une entrée en coopérative, l’entrepreneur salarié de Port Parallèle n’accède ni à l’un ni à l’autre. Nous avons donc souhaité créer un nouvel outil de financement, adossé à l’expertise de la coopérative, nous

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permettant de financer les entrepreneurs salariés. Comme pour nos prêts d’honneurs, il s’agit de prêts personnels à 0% d’un montant maximal de 5 000 euros, conditionnés à la signature du contrat avec Port Parallèle et à l’absence d’inscription au fichier des interdits bancaires ou des incidents de crédits et de paiements. Cette avance remboursable peut servir à financer du matériel ou de la trésorerie, c’est un coup de pouce pour démarrer une activité. Comment définiriez vous P// en 3 mots ? Sérieux, efficacité, ouverture. Chez Initiactive 95, comment s’annonce 2018 ? Quels sont les projets de développement à venir ? L’entrepreneuriat connaît un grand engouement et démarrer accompagné et bien financé quand on crée ou qu’on reprend une entreprise, c’est la clé du succès. 87% des entreprises que nous soutenons sont en activité et se développent 3 années après leur création. C’est 35% de plus que la moyenne nationale. Notre enjeu, c’est de mieux faire connaître notre offre pour que les entrepreneurs mobilisent les soutiens que nous leur apportons.


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CERGY / ROISSY / TERRES D’eNVOL / PARIS /

ANTENNES /

ROISSY PAYS DE FRANCE /

Ilham Moustachir Agglomération Roissy Pays de France, Conseillère communautaire déléguée à la Formation, Emploi, Insertion Professionnelle

Pourquoi ne peut-on pas résumer Roissy Pays de France aux barres de Sarcelles et à l’aéroport de Roissy ? La spécificité du territoire tient à son hétérogénéité. En effet, 55 % de la population habite les communes de l’ancienne agglomération Val de France (partie sud de l’agglomération actuelle). La précarisation de ses habitants y est plus importante : 26,5 % des ménages vit sous le seuil de pauvreté, contre 15 % pour les territoires de Roissy Porte de France (partie nord de l’agglomération actuelle) et 6 % pour les 17 communes de Seine et Marne. Cependant, ce territoire est très dynamique malgré ces contrastes. Une des caractéristiques communes réside dans la capacité à entreprendre et innover aussi bien pour les habitants des quartiers prioritaires que sur la plateforme aéroportuaire. Avec plus de 3000 créations d’entreprises en 2016, le territoire Roissy Pays de France atteste d’une réelle dynamique en matière de création d’entreprises. 23% des établissements recensés sont installés dans les territoires relevant de la politique de la ville.

Pourquoi accompagner les entrepreneurs au démarrage est particulièrement important à vos yeux sur ce territoire ? La dynamique entrepreneuriale est principalement portée par une croissance importante de micro entreprises et d’auto-entrepreneurs. La très petite taille des activités économiques et la jeunesse des entreprises sont synonymes de fragilité économique qui impacte de manière importante leur pérennité. Dans ce contexte, l’agglomération souhaite renforcer l’appui aux acteurs de l’accompagnement, particulièrement par la présence de structures permettant de tester et développer des activités. Notre volonté est aussi d’apporter un soutien en faveur des entrepreneurs sociaux du territoire, notamment sur les quartiers en politique de la ville. L’envie de créer et d’innover est toujours en progression, et c’est cette dynamique que nous souhaitons valoriser et renforcer. En quoi l’Économie Sociale et Solidaire peut-elle apporter des réponses innovantes et originales pour favoriser l’entrepreneuriat dans les

quartiers Politique de la Ville ? L’ESS est un enjeu majeur pour les habitants des quartiers en politique de la ville. Ce mode d’entreprendre permet de dynamiser les territoires en répondant à des besoins sociaux encore non couverts. La politique de développement de l’ESS portée par l’agglomération a permis d’amorcer une démarche positive dans ces quartiers. De nouveaux acteurs s’intéressent à ce territoire et apportent de nouvelles façons d’entreprendre et d’innover tout en offrant des nouveaux emplois locaux. Parallèlement les acteurs déjà présents nouent des partenariats intéressants, notamment pour favoriser la mixité, le vivre ensemble et une société plus inclusive. Nous en sommes qu’au début, et les marges de progression sont immenses, notamment au regard des nouveaux projets qui concernent le territoire, où les entreprises sociales pourront tirer profit des futurs marchés. L’ESS nourrit également des ambitions notamment auprès des plus jeunes générations, qui souhaitent s’investir sur et pour leurs territoires. C’est aussi ce sentiment qu’il faut conforter afin de maintenir cette jeunesse ambitieuse ici. A nous

de leur proposer un environnement bienveillant et prometteur d’avenir. A ce titre, l’accompagnement proposé par la coopérative d’activité et d’emploi est primordial. L’entrepreneuriat, tout le monde en parle, les acteurs de l’accompagnent sont de plus en plus nombreux. Comment clarifier cette offre désormais abondante ? C’est une idée fausse, qu’il faut à tout prix combattre ! L’agglomération travaille dans ce sens pour améliorer la lisibilité de l’offre de l’accompagnement à la création d’entreprises. Chaque acteur intervient à un moment précis du développement d’un projet. À nous de rendre cette offre la plus claire possible auprès de nos usagers. En matière d’ESS, sur le territoire, le travail en réseau des partenaires avec l’agglomération permet de détecter de futurs entrepreneurs et de les orienter vers le bon interlocuteur. Et l’arrivée de Port Parallèle sur l’agglomération complète cette offre.

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ANTENNES /

ROISSY PAYS DE FRANCE /

Ilham Moustachir Agglomération Roissy Pays de France, Conseillère communautaire déléguée à la Formation, Emploi, Insertion Professionnelle

Pourquoi ne peut-on pas résumer Roissy Pays de France aux barres de Sarcelles et à l’aéroport de Roissy ? La spécificité du territoire tient à son hétérogénéité. En effet, 55 % de la population habite les communes de l’ancienne agglomération Val de France (partie sud de l’agglomération actuelle). La précarisation de ses habitants y est plus importante : 26,5 % des ménages vit sous le seuil de pauvreté, contre 15 % pour les territoires de Roissy Porte de France (partie nord de l’agglomération actuelle) et 6 % pour les 17 communes de Seine et Marne. Cependant, ce territoire est très dynamique malgré ces contrastes. Une des caractéristiques communes réside dans la capacité à entreprendre et innover aussi bien pour les habitants des quartiers prioritaires que sur la plateforme aéroportuaire. Avec plus de 3000 créations d’entreprises en 2016, le territoire Roissy Pays de France atteste d’une réelle dynamique en matière de création d’entreprises. 23% des établissements recensés sont installés dans les territoires relevant de la politique de la ville.

Pourquoi accompagner les entrepreneurs au démarrage est particulièrement important à vos yeux sur ce territoire ? La dynamique entrepreneuriale est principalement portée par une croissance importante de micro entreprises et d’auto-entrepreneurs. La très petite taille des activités économiques et la jeunesse des entreprises sont synonymes de fragilité économique qui impacte de manière importante leur pérennité. Dans ce contexte, l’agglomération souhaite renforcer l’appui aux acteurs de l’accompagnement, particulièrement par la présence de structures permettant de tester et développer des activités. Notre volonté est aussi d’apporter un soutien en faveur des entrepreneurs sociaux du territoire, notamment sur les quartiers en politique de la ville. L’envie de créer et d’innover est toujours en progression, et c’est cette dynamique que nous souhaitons valoriser et renforcer. En quoi l’Économie Sociale et Solidaire peut-elle apporter des réponses innovantes et originales pour favoriser l’entrepreneuriat dans les

quartiers Politique de la Ville ? L’ESS est un enjeu majeur pour les habitants des quartiers en politique de la ville. Ce mode d’entreprendre permet de dynamiser les territoires en répondant à des besoins sociaux encore non couverts. La politique de développement de l’ESS portée par l’agglomération a permis d’amorcer une démarche positive dans ces quartiers. De nouveaux acteurs s’intéressent à ce territoire et apportent de nouvelles façons d’entreprendre et d’innover tout en offrant des nouveaux emplois locaux. Parallèlement les acteurs déjà présents nouent des partenariats intéressants, notamment pour favoriser la mixité, le vivre ensemble et une société plus inclusive. Nous en sommes qu’au début, et les marges de progression sont immenses, notamment au regard des nouveaux projets qui concernent le territoire, où les entreprises sociales pourront tirer profit des futurs marchés. L’ESS nourrit également des ambitions notamment auprès des plus jeunes générations, qui souhaitent s’investir sur et pour leurs territoires. C’est aussi ce sentiment qu’il faut conforter afin de maintenir cette jeunesse ambitieuse ici. A nous

de leur proposer un environnement bienveillant et prometteur d’avenir. A ce titre, l’accompagnement proposé par la coopérative d’activité et d’emploi est primordial. L’entrepreneuriat, tout le monde en parle, les acteurs de l’accompagnent sont de plus en plus nombreux. Comment clarifier cette offre désormais abondante ? C’est une idée fausse, qu’il faut à tout prix combattre ! L’agglomération travaille dans ce sens pour améliorer la lisibilité de l’offre de l’accompagnement à la création d’entreprises. Chaque acteur intervient à un moment précis du développement d’un projet. À nous de rendre cette offre la plus claire possible auprès de nos usagers. En matière d’ESS, sur le territoire, le travail en réseau des partenaires avec l’agglomération permet de détecter de futurs entrepreneurs et de les orienter vers le bon interlocuteur. Et l’arrivée de Port Parallèle sur l’agglomération complète cette offre.

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Mohamed El Mazroui Directeur de l’association Creative Créative, c’est un nom qui donne envie ça. Pourriez-vous nous présenter votre association et les différentes actions qu’elle mène sur le territoire ? L’association Créative a été créée en 2011 à Garges-lès-Gonesse avec comme objet de développer l’entrepreneuriat dans les quartiers pour favoriser la création d’emploi. Pour cela, nous avons mis en place plusieurs actions : • des formations-action pour les salariés de structures intervenant dans les quartiers • l’animation d’un réseau d’entrepreneurs des quartiers (environ 200 dont une soixantaine d’actifs). Nous

les mettons par exemple en lien avec les collèges et lycées de Garges-lèsGonesse et Sarcelles pour les stages de 3ème ou de BTS - DUT. Nous faisons aussi le lien entre des porteurs de projets et des entrepreneurs déjà établis pour de l’échange de bonnes pratiques • l’animation d'événements sur l’entrepreneuriat dans les quartiers (mini-forums, bus de l’Initiative). Depuis la création de l’association, nous avons accompagné environ 450 personnes dans leur projet. Le Bus de l’Initiative est un peu votre action phare sur Roissy-Pays-deFrance, comment est-il né ? Le Bus de l’Initiative part du constat qu’il y a beaucoup de dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprises mais qu’ils bénéficient peu aux habitants des quartiers. Au démarrage de l’association, nous avons réalisé un questionnaire dans le Val d’Oise et en Seine-Saint-Denis pour savoir qu’elles étaient les raisons de cette situation. Trois raisons principales sont ressorties : • une mauvaise compréhension des dispositifs par les habitants des quartiers • ils ne pensaient pas avoir droit à ces dispositifs • et surtout à 70% des répondants, ils ne connaissaient pas les dispositifs Pour re-créer du lien entre les habitants des quartiers et les dispositifs de droit commun, Il fallait donc aller

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

chercher ces habitants quand ils vont acheter leur pain, quand ils vont prendre leur train, quand ils sortent de chez eux… D’où l’idée d’un bus qui rassemble tous les acteurs de l’entrepreneuriat et qui irait directement dans les quartiers, devant les gares, devant les commerces. Et qu’est-ce que cela apporte en plus dans l’accompagnement selon vous ? La plus-value de ce dispositif est à deux niveaux : • pour les habitants, cela crée un espace d’échanges et de rencontres avec les différents dispositifs d’accompagnement qu’ils ne seraient pas allé voir sans cela, • pour les acteurs locaux, cela permet de créer du lien entre eux, de se connaître et donc de mobiliser plus facilement sur les actions des uns et des autres. Nous avons démarré sur Roissy Pays de France et aujourd’hui, nous intervenons aussi sur Cergy-Pontoise, en Seine-Saint-Denis (Stains, Sevran), en Seine-et-Marne (agglomération de Marne et Gondoire) et dans les Hauts-de-Seine (Nanterre, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne). Pour 2018, vos projets sont plutôt immobiliers et sédentaires. Pourquoi décider finalement d’ouvrir un local fixe pour accueillir des entrepreneurs ? Le projet du local vient du constat que les entrepreneurs avaient besoin d’un espace de travail collaboratif et d’un

lieu où ils pourraient rencontrer les acteurs de l’entrepreneuriat. L’ambition de ce lieu est de créer un espace de rencontre et de proposer aussi un lieu de qualité qui soit accueillant et chaleureux. Les porteurs de projet pourront y trouver du matériel pour travailler (ordinateurs, imprimantes, internet…), des espaces de travail (salles de réunion, de formation, studio d’enregistrement...) et des événements pour développer leur réseau. Le local est installé dans le quartier de la Muette à Garges-lès-Gonesse, quartier qui a connu une importante opération de rénovation urbaine ces dernières années. Vous parlez beaucoup des « quartiers », pour vous qu’est-ce qui différencie un entrepreneur des quartiers d’un entrepreneur classique ? C’est une culture de la débrouille beaucoup plus développée. Ça part du dynamisme des gens et ça crée beaucoup d’innovation et de créativité. Les gens s’appuient beaucoup sur leur vécu, sur leur capacité à identifier des problématiques et à y répondre. Il y a un truc en plus aussi, on fonctionne beaucoup par l’exemple : une fois que tu as prouvé que ça répondait à un besoin, ça peut fonctionner. Avant, tu es encore en phase de test et d’observation par le quartier. Étant présent depuis plusieurs années dans les quartiers, on voit qu’il y a beaucoup d’innovation et pas juste des formes précaires d’entrepreneuriat. L’intérêt d’avoir une structure comme Port Parallèle, c’est justement de pouvoir accueillir cette innovation.

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Mohamed El Mazroui Directeur de l’association Creative Créative, c’est un nom qui donne envie ça. Pourriez-vous nous présenter votre association et les différentes actions qu’elle mène sur le territoire ? L’association Créative a été créée en 2011 à Garges-lès-Gonesse avec comme objet de développer l’entrepreneuriat dans les quartiers pour favoriser la création d’emploi. Pour cela, nous avons mis en place plusieurs actions : • des formations-action pour les salariés de structures intervenant dans les quartiers • l’animation d’un réseau d’entrepreneurs des quartiers (environ 200 dont une soixantaine d’actifs). Nous

les mettons par exemple en lien avec les collèges et lycées de Garges-lèsGonesse et Sarcelles pour les stages de 3ème ou de BTS - DUT. Nous faisons aussi le lien entre des porteurs de projets et des entrepreneurs déjà établis pour de l’échange de bonnes pratiques • l’animation d'événements sur l’entrepreneuriat dans les quartiers (mini-forums, bus de l’Initiative). Depuis la création de l’association, nous avons accompagné environ 450 personnes dans leur projet. Le Bus de l’Initiative est un peu votre action phare sur Roissy-Pays-deFrance, comment est-il né ? Le Bus de l’Initiative part du constat qu’il y a beaucoup de dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprises mais qu’ils bénéficient peu aux habitants des quartiers. Au démarrage de l’association, nous avons réalisé un questionnaire dans le Val d’Oise et en Seine-Saint-Denis pour savoir qu’elles étaient les raisons de cette situation. Trois raisons principales sont ressorties : • une mauvaise compréhension des dispositifs par les habitants des quartiers • ils ne pensaient pas avoir droit à ces dispositifs • et surtout à 70% des répondants, ils ne connaissaient pas les dispositifs Pour re-créer du lien entre les habitants des quartiers et les dispositifs de droit commun, Il fallait donc aller

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chercher ces habitants quand ils vont acheter leur pain, quand ils vont prendre leur train, quand ils sortent de chez eux… D’où l’idée d’un bus qui rassemble tous les acteurs de l’entrepreneuriat et qui irait directement dans les quartiers, devant les gares, devant les commerces. Et qu’est-ce que cela apporte en plus dans l’accompagnement selon vous ? La plus-value de ce dispositif est à deux niveaux : • pour les habitants, cela crée un espace d’échanges et de rencontres avec les différents dispositifs d’accompagnement qu’ils ne seraient pas allé voir sans cela, • pour les acteurs locaux, cela permet de créer du lien entre eux, de se connaître et donc de mobiliser plus facilement sur les actions des uns et des autres. Nous avons démarré sur Roissy Pays de France et aujourd’hui, nous intervenons aussi sur Cergy-Pontoise, en Seine-Saint-Denis (Stains, Sevran), en Seine-et-Marne (agglomération de Marne et Gondoire) et dans les Hauts-de-Seine (Nanterre, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne). Pour 2018, vos projets sont plutôt immobiliers et sédentaires. Pourquoi décider finalement d’ouvrir un local fixe pour accueillir des entrepreneurs ? Le projet du local vient du constat que les entrepreneurs avaient besoin d’un espace de travail collaboratif et d’un

lieu où ils pourraient rencontrer les acteurs de l’entrepreneuriat. L’ambition de ce lieu est de créer un espace de rencontre et de proposer aussi un lieu de qualité qui soit accueillant et chaleureux. Les porteurs de projet pourront y trouver du matériel pour travailler (ordinateurs, imprimantes, internet…), des espaces de travail (salles de réunion, de formation, studio d’enregistrement...) et des événements pour développer leur réseau. Le local est installé dans le quartier de la Muette à Garges-lès-Gonesse, quartier qui a connu une importante opération de rénovation urbaine ces dernières années. Vous parlez beaucoup des « quartiers », pour vous qu’est-ce qui différencie un entrepreneur des quartiers d’un entrepreneur classique ? C’est une culture de la débrouille beaucoup plus développée. Ça part du dynamisme des gens et ça crée beaucoup d’innovation et de créativité. Les gens s’appuient beaucoup sur leur vécu, sur leur capacité à identifier des problématiques et à y répondre. Il y a un truc en plus aussi, on fonctionne beaucoup par l’exemple : une fois que tu as prouvé que ça répondait à un besoin, ça peut fonctionner. Avant, tu es encore en phase de test et d’observation par le quartier. Étant présent depuis plusieurs années dans les quartiers, on voit qu’il y a beaucoup d’innovation et pas juste des formes précaires d’entrepreneuriat. L’intérêt d’avoir une structure comme Port Parallèle, c’est justement de pouvoir accueillir cette innovation.

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ANTENNES /

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CERGY / ROISSY / TERRES D’eNVOL / PARIS /

PARIS TERRES D’envol /

Sébastien Aubry, Directeur général Convergence Entrepreneurs Pourriez-vous nous présenter l’écosystème autour de Convergence Entrepreneurs ? Convergence Entrepreneurs propose une offre de service à destination des porteurs de projets, entrepreneurs et entreprises. Notre offre inclut des solutions d’hébergements d’entreprises (coworking, bureaux indépendants, ateliers), RH(recrutement, for-

mation, juridique), des programmes d’incubation, de mentorat et d’accélération d’entreprises, ainsi qu’un agenda d'événements business en France et à l’international. Dernièrement, Convergence Entrepreneurs a développé une offre de diagnostic numérique visant à accompagner les entreprises dans leur transformation digitale. Notre offre de services est étroitement liée et interdépendante des collaborations stratégiques que nous avons construit avec un large panel de partenaires qui couvrent l’ensemble des besoins des entrepreneurs. En cela, notre capacité à travailler en mode collaboratif et à hybrider notre offre de services avec celle de nos partenaires apporte une valeur critique pour les porteurs de projets et entrepreneurs qui sont accompagnés sur l’ensemble de leurs besoins, dans une logique de parcours et de sur-mesure. On connaît Aulnay-sous-Bois pour ses activités industrielles (PSA, L’Oréal), pourquoi accompagner le développement d’une économie autour du numérique ?

Le contexte économique général est en mutation avec une évolution des modes de travail et une transformation des métiers impulsée notamment par l’économie numérique. Tous les secteurs sont concernés et l’on constate que bon nombre d’entreprises transforment leurs organisations. Néanmoins, lorsqu’elle est mal appréhendée, la transformation digitale peut constituer un frein à la mutation de l’entreprise. Il est donc primordial de proposer cet accompagnement aux entrepreneurs qui démarrent leur activité et entreprises qui ont besoin d’engager et de structurer leur transition. Au coeur d’un écosystème territorial et partenarial riche, Convergence Entrepreneurs se positionne comme ensemblier et expert, et contribue ainsi au bon développement de cette économie autour du numérique. Cela passe par l’accompagnement des entreprises, mais également par la mise en oeuvre de formations adaptées aux besoins RH de demain.

Comment pensez-vous que le numérique a changé les façons d’entreprendre, en particulier sur des territoires comme les quartiers prioritaires ? Le numérique transforme la manière de communiquer, la culture du travail et la façon d’entreprendre. Les jeunes entrepreneurs ont cette culture du numérique et l’intègrent naturellement dans leurs projets. Le numérique offre de nouvelles perspectives dans l’entrepreneuriat et l’on voit émerger des produits, services au profit de l’innovation, du lien social 2.0. L’expérience et l’environnement de ces entrepreneurs issus des quartiers prioritaires nourrissent leurs projets et leurs ambitions et leur apportent une vraie richesse dans le déploiement de leurs projets qui répondent bien souvent à des besoins et des problématiques actuels mais sous un angle moderne et novateur. Que pensez-vous que P// puisse apporter sur le territoire par rapport aux acteurs déjà implantés ? Port Parallèle apporte une réponse à

ces entrepreneurs qui souhaitent se réaliser dans leurs projets mais dans un environnement sécurisé et collectif, ce qui permet à la fois de lever certains freins et de rendre l’entrepreneuriat beaucoup plus accessible à tous. Dans un contexte économique en mutation, Port Parallèle constitue une nouvelle forme d’accès à l’emploi avec une communauté de salariés/ entrepreneurs autonomes mais pas isolés. Cette solution est complémentaire par rapport à l’existant car elle permet une approche différente de l’entrepreneuriat qui conviendra à tout entrepreneur qui souhaite bénéficier d’un cadre structuré pour tester son activité au sein d’une organisation bienveillante et d’un environnement collaboratif.

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Sébastien Aubry, Directeur général Convergence Entrepreneurs Pourriez-vous nous présenter l’écosystème autour de Convergence Entrepreneurs ? Convergence Entrepreneurs propose une offre de service à destination des porteurs de projets, entrepreneurs et entreprises. Notre offre inclut des solutions d’hébergements d’entreprises (coworking, bureaux indépendants, ateliers), RH(recrutement, for-

mation, juridique), des programmes d’incubation, de mentorat et d’accélération d’entreprises, ainsi qu’un agenda d'événements business en France et à l’international. Dernièrement, Convergence Entrepreneurs a développé une offre de diagnostic numérique visant à accompagner les entreprises dans leur transformation digitale. Notre offre de services est étroitement liée et interdépendante des collaborations stratégiques que nous avons construit avec un large panel de partenaires qui couvrent l’ensemble des besoins des entrepreneurs. En cela, notre capacité à travailler en mode collaboratif et à hybrider notre offre de services avec celle de nos partenaires apporte une valeur critique pour les porteurs de projets et entrepreneurs qui sont accompagnés sur l’ensemble de leurs besoins, dans une logique de parcours et de sur-mesure. On connaît Aulnay-sous-Bois pour ses activités industrielles (PSA, L’Oréal), pourquoi accompagner le développement d’une économie autour du numérique ?

Le contexte économique général est en mutation avec une évolution des modes de travail et une transformation des métiers impulsée notamment par l’économie numérique. Tous les secteurs sont concernés et l’on constate que bon nombre d’entreprises transforment leurs organisations. Néanmoins, lorsqu’elle est mal appréhendée, la transformation digitale peut constituer un frein à la mutation de l’entreprise. Il est donc primordial de proposer cet accompagnement aux entrepreneurs qui démarrent leur activité et entreprises qui ont besoin d’engager et de structurer leur transition. Au coeur d’un écosystème territorial et partenarial riche, Convergence Entrepreneurs se positionne comme ensemblier et expert, et contribue ainsi au bon développement de cette économie autour du numérique. Cela passe par l’accompagnement des entreprises, mais également par la mise en oeuvre de formations adaptées aux besoins RH de demain.

Comment pensez-vous que le numérique a changé les façons d’entreprendre, en particulier sur des territoires comme les quartiers prioritaires ? Le numérique transforme la manière de communiquer, la culture du travail et la façon d’entreprendre. Les jeunes entrepreneurs ont cette culture du numérique et l’intègrent naturellement dans leurs projets. Le numérique offre de nouvelles perspectives dans l’entrepreneuriat et l’on voit émerger des produits, services au profit de l’innovation, du lien social 2.0. L’expérience et l’environnement de ces entrepreneurs issus des quartiers prioritaires nourrissent leurs projets et leurs ambitions et leur apportent une vraie richesse dans le déploiement de leurs projets qui répondent bien souvent à des besoins et des problématiques actuels mais sous un angle moderne et novateur. Que pensez-vous que P// puisse apporter sur le territoire par rapport aux acteurs déjà implantés ? Port Parallèle apporte une réponse à

ces entrepreneurs qui souhaitent se réaliser dans leurs projets mais dans un environnement sécurisé et collectif, ce qui permet à la fois de lever certains freins et de rendre l’entrepreneuriat beaucoup plus accessible à tous. Dans un contexte économique en mutation, Port Parallèle constitue une nouvelle forme d’accès à l’emploi avec une communauté de salariés/ entrepreneurs autonomes mais pas isolés. Cette solution est complémentaire par rapport à l’existant car elle permet une approche différente de l’entrepreneuriat qui conviendra à tout entrepreneur qui souhaite bénéficier d’un cadre structuré pour tester son activité au sein d’une organisation bienveillante et d’un environnement collaboratif.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ L’ACTIVITÉ DES ENTREPRENEURS CRÉE DE LA RICHESSE COLLECTIVE

BILAN FINANCIER 2017 /

Cotisations sociales entrepreneurs

1 128 752 €

/ ÉCONOMIE DE LA COOPÉRATIVE / CONTRIBUTION COLLECTIVE Produits d’exploitation

5 737 252 €

Chiffre d’affaires des entrepreneurs

5 349 434 €

Résultat d’exploitation

+3.14 % par rapport à l’exercice 2016

223 474 €

Heures travaillées

153 180 HEURES

+0.37 % par rapport à

RICHESSE COLLECTIVE =

2 051 424 €

3 935 649 € TVA versée

755 473 € / RÉPARTITION CA HT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

l’exercice 2016

Édition 232 851,86 € HT

Informatique & réseau 1 134 353,48 € HT

4,5%

/ RETOMBÉES POUR LE BASSIN ÉCONOMIQUE ET D’EMPLOI Pour 1 € d’argent public investi (Département de Paris, Région Île de France, Fonds Social Européen, Communauté d’Agglomération Cergy-Pontoise, Agglomération Roissy Pays de France, Direccte Île de France), la CAE crée 16.71 € de richesses nouvelles sur les bassins économiques et d’emplois sans oublier la solidarité nationale (cotisations sociales et fiscales).

21,5%

Graphisme et webdesign 459 637,20 € HT

8,5%

X 16,71

1€

Salaires nets entrepreneurs

Gestion de l’entreprise 1 052 824,14 € HT

19,5%

Image & son 157 840,64 € HT

3%

CA des entrepreneurs = 5 349 434 €

Lifestyle 255 826,78 € HT

5%

Conseil & Stratégie en communication 1 293 157,03 € HT

24,5%

Consultant formateur coach 717 004,91 € HT

13,5%

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ L’ACTIVITÉ DES ENTREPRENEURS CRÉE DE LA RICHESSE COLLECTIVE

BILAN FINANCIER 2017 /

Cotisations sociales entrepreneurs

1 128 752 €

/ ÉCONOMIE DE LA COOPÉRATIVE / CONTRIBUTION COLLECTIVE Produits d’exploitation

5 737 252 €

Chiffre d’affaires des entrepreneurs

5 349 434 €

Résultat d’exploitation

+3.14 % par rapport à l’exercice 2016

223 474 €

Heures travaillées

153 180 HEURES

+0.37 % par rapport à

RICHESSE COLLECTIVE =

2 051 424 €

3 935 649 € TVA versée

755 473 € / RÉPARTITION CA HT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

l’exercice 2016

Édition 232 851,86 € HT

Informatique & réseau 1 134 353,48 € HT

4,5%

/ RETOMBÉES POUR LE BASSIN ÉCONOMIQUE ET D’EMPLOI Pour 1 € d’argent public investi (Département de Paris, Région Île de France, Fonds Social Européen, Communauté d’Agglomération Cergy-Pontoise, Agglomération Roissy Pays de France, Direccte Île de France), la CAE crée 16.71 € de richesses nouvelles sur les bassins économiques et d’emplois sans oublier la solidarité nationale (cotisations sociales et fiscales).

21,5%

Graphisme et webdesign 459 637,20 € HT

8,5%

X 16,71

1€

Salaires nets entrepreneurs

Gestion de l’entreprise 1 052 824,14 € HT

19,5%

Image & son 157 840,64 € HT

3%

CA des entrepreneurs = 5 349 434 €

Lifestyle 255 826,78 € HT

5%

Conseil & Stratégie en communication 1 293 157,03 € HT

24,5%

Consultant formateur coach 717 004,91 € HT

13,5%

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

33

BILAN SOCIETAL 2017 / / Des prestations sociales et culturelles L’Union sociale des SCOP et des SCIC nous accompagne depuis 2008 en offrant aux salariés (avec ou sans enfant, en couple ou célibataire) l’accès à des prestations adaptées à chaque étape de leur vie professionnelle et familiale : naissance, petite enfance, scolarité et vacances, vie professionnelle et accidents de la vie...

/ Une complémentaire santé responsable Notre coopérative est engagée depuis plusieurs années dans une démarche collective et sécurisante pour l’ensemble des entrepreneurs. A ce titre, nous faisons en sorte d’offrir à l’ensemble de la communauté un cadre adapté à chacun des parcours. Après avoir collaboré avec divers prestataires et au vu des garanties proposées et des tarifs appliqués, nous sommes aujourd’hui partenaire de la MUCS (Mutuelle Union du Commerce et des SCOP) depuis le 1er janvier 2017. Un premier bilan a été établi par la MUCS pour l’année 2017, permettant d’améliorer les garanties et de les adapter.

69

110

adhérents principaux

14%

ouvrent les droits à leur conjoint (e)

personnes protégées

22%

à leur famille

64%

sont affiliés comme seuls bénéficiaires

/ Un régime de prévoyance collective Depuis 2007, Port Parallèle propose à ses salariés la solution de Prévoyance Malakoff Médéric afin d’assurer une protection en cas de décès, d’incapacité temporaire, d’incapacité permanente ou de perte d’autonomie.

Les salariés bénéficient également de réductions auprès de nombreuses enseignes (santé, beauté, loisirs, voyages, maison, services, presse etc…) par le biais de la carte « Butterfly ».

9 26 38%

prestations culturelles

31%

prestations vacances

19%

prestations sportives

adhérents ont bénéficié de prestations sur bénéficiaires (conjoints et enfants)

12%

prestations sociales

/ Action logement Depuis 2007, P// est partenaire d’Action Logement (anciennement ASTRIA), qui offre aux salariés des facilités d’accès au logement : prêt pour financer les dépôts de garantie, recouvrement de loyers impayés, prêt pour l’accession à la propriété, aide aux travaux d’amélioration, accompagnement dans la recherche de location et dans les démarches d’installation… En 2017, quelques demandes ont été formulées auprès d’Action Logement, relatives à l’avance « LOCA-PASS » et au prêt « Travaux Action logement ». Action Logement a signé avec l’État, le 16 janvier 2018, une nouvelle convention de partenariat d’une durée de cinq ans (2018-2022) dont l’objectif est de consolider son utilité sociale. Nous profitons de cette convention quinquennale pour renforcer notre partenariat avec Action Logement afin d’apporter à nos salariés des réponses adaptées à leurs besoins.

Nous lançons en 2018 une campagne de communication auprès des salariés afin de sensibiliser le plus grand nombre aux avantages qui leur sont offerts par l’Union Sociale et l’action logement.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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BILAN SOCIETAL 2017 / / Des prestations sociales et culturelles L’Union sociale des SCOP et des SCIC nous accompagne depuis 2008 en offrant aux salariés (avec ou sans enfant, en couple ou célibataire) l’accès à des prestations adaptées à chaque étape de leur vie professionnelle et familiale : naissance, petite enfance, scolarité et vacances, vie professionnelle et accidents de la vie...

/ Une complémentaire santé responsable Notre coopérative est engagée depuis plusieurs années dans une démarche collective et sécurisante pour l’ensemble des entrepreneurs. A ce titre, nous faisons en sorte d’offrir à l’ensemble de la communauté un cadre adapté à chacun des parcours. Après avoir collaboré avec divers prestataires et au vu des garanties proposées et des tarifs appliqués, nous sommes aujourd’hui partenaire de la MUCS (Mutuelle Union du Commerce et des SCOP) depuis le 1er janvier 2017. Un premier bilan a été établi par la MUCS pour l’année 2017, permettant d’améliorer les garanties et de les adapter.

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adhérents principaux

14%

ouvrent les droits à leur conjoint (e)

personnes protégées

22%

à leur famille

64%

sont affiliés comme seuls bénéficiaires

/ Un régime de prévoyance collective Depuis 2007, Port Parallèle propose à ses salariés la solution de Prévoyance Malakoff Médéric afin d’assurer une protection en cas de décès, d’incapacité temporaire, d’incapacité permanente ou de perte d’autonomie.

Les salariés bénéficient également de réductions auprès de nombreuses enseignes (santé, beauté, loisirs, voyages, maison, services, presse etc…) par le biais de la carte « Butterfly ».

9 26 38%

prestations culturelles

31%

prestations vacances

19%

prestations sportives

adhérents ont bénéficié de prestations sur bénéficiaires (conjoints et enfants)

12%

prestations sociales

/ Action logement Depuis 2007, P// est partenaire d’Action Logement (anciennement ASTRIA), qui offre aux salariés des facilités d’accès au logement : prêt pour financer les dépôts de garantie, recouvrement de loyers impayés, prêt pour l’accession à la propriété, aide aux travaux d’amélioration, accompagnement dans la recherche de location et dans les démarches d’installation… En 2017, quelques demandes ont été formulées auprès d’Action Logement, relatives à l’avance « LOCA-PASS » et au prêt « Travaux Action logement ». Action Logement a signé avec l’État, le 16 janvier 2018, une nouvelle convention de partenariat d’une durée de cinq ans (2018-2022) dont l’objectif est de consolider son utilité sociale. Nous profitons de cette convention quinquennale pour renforcer notre partenariat avec Action Logement afin d’apporter à nos salariés des réponses adaptées à leurs besoins.

Nous lançons en 2018 une campagne de communication auprès des salariés afin de sensibiliser le plus grand nombre aux avantages qui leur sont offerts par l’Union Sociale et l’action logement.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Médecine du travail Le CMSM nous accompagne depuis la création de P// dans la prévention des risques professionnels et sur le sujet essentiel de la santé au travail. Les suivis individuels de santé sont assurés au siège social du CMSM au centre Montesquieu. Des visites régulières sont effectuées par le médecin du travail dans nos locaux afin de mettre à jour notre documentation et nos affichages mais aussi assurer une pédagogie auprès des salariés. Au même titre que l’ensemble des structures avec lesquelles Port Parallèle travaille, le CMSM ambitionne de simplifier et fluidifier ses relations partenariales et l’accès à ses services. Dans ce sens, un espace extranet vient d’être créé pour effectuer les démarches directement en ligne, sur leur site internet. L’ensemble de la coopérative souhaite une retraite douce et épanouissante au Docteur Pangaud qui nous a accompagnés durant plus de 10 ans avec beaucoup d’attention et de gentillesse !

/ Responsabilité Civile Professionnelle L’ensemble des entrepreneurs de P// bénéficie d’une Responsabilité Civile Professionnelle collective, dans le cadre de notre partenariat avec la SACM, partenaire depuis 2015, cabinet de courtage coopératif.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Accord de participation, accord d’intéressement et plan d'Épargne d’Entreprise Notre Plan épargne entreprise adossé aux accords de participation et d’intéressement permet aux entrepreneurs de la coopérative d’alimenter et gérer leur épargne salariale à des conditions avantageuses. Il leur permet également d’optimiser leurs résultats dans une logique d’alimentation des communs, favorisant ainsi la solidarité collective par le renforcement des fonds propres de la coopérative.

/ Chèques déjeuner Depuis le début de l’année 2017, la coopérative a expérimenté les cartes Chèques Déjeuner auprès de quelques entrepreneurs. Preuve étant faite de l’utilité de cette carte, nous élargirons son utilisation en 2018.

/ Protection et conseil juridique Le Cabinet Beaumarchais est partenaire de Port Parallèle depuis 2010. Dans le cadre d’un accord collectif, Maître Mathieu SIMONET, avocat spécialisé en propriété intellectuelle et droit des marques, et Maître Juliette LEFEVRE, avocate en droit des affaires accompagnent les entrepreneurs dans la sécurisation de leurs accords contractuels avec leurs clients, le dépôt de leurs marques, les litiges clients éventuels.

/ Quelques projets 2018 / Mise en place du Comité social et économique Dans le cadre de l’adoption de 6 ordonnances le 22 septembre 2017 sur le fondement de la loi n°20171340 d’habilitation du 15 septembre 2017, Port Parallèle a démarré une démarche concernant la mise en place du Comité Social et Économique. Cette nouvelle instance représentative du personnel vient remplacer le comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP), et le CHSCT et devra être effective à compter du 1 er janvier 2020.

/ Démarche de transition énergétique et écologique Nous accordons une attention particulière à notre mode de production et de consommation et sommes engagés dans une démarche de transition énergétique et écologique afin de contribuer au développement durable. Au delà de la réduction des consommables ou encore du recyclage des déchets, nous tentons d’intégrer des critères environnementaux et sociaux dans nos achats et notre mode de production.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Médecine du travail Le CMSM nous accompagne depuis la création de P// dans la prévention des risques professionnels et sur le sujet essentiel de la santé au travail. Les suivis individuels de santé sont assurés au siège social du CMSM au centre Montesquieu. Des visites régulières sont effectuées par le médecin du travail dans nos locaux afin de mettre à jour notre documentation et nos affichages mais aussi assurer une pédagogie auprès des salariés. Au même titre que l’ensemble des structures avec lesquelles Port Parallèle travaille, le CMSM ambitionne de simplifier et fluidifier ses relations partenariales et l’accès à ses services. Dans ce sens, un espace extranet vient d’être créé pour effectuer les démarches directement en ligne, sur leur site internet. L’ensemble de la coopérative souhaite une retraite douce et épanouissante au Docteur Pangaud qui nous a accompagnés durant plus de 10 ans avec beaucoup d’attention et de gentillesse !

/ Responsabilité Civile Professionnelle L’ensemble des entrepreneurs de P// bénéficie d’une Responsabilité Civile Professionnelle collective, dans le cadre de notre partenariat avec la SACM, partenaire depuis 2015, cabinet de courtage coopératif.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Accord de participation, accord d’intéressement et plan d'Épargne d’Entreprise Notre Plan épargne entreprise adossé aux accords de participation et d’intéressement permet aux entrepreneurs de la coopérative d’alimenter et gérer leur épargne salariale à des conditions avantageuses. Il leur permet également d’optimiser leurs résultats dans une logique d’alimentation des communs, favorisant ainsi la solidarité collective par le renforcement des fonds propres de la coopérative.

/ Chèques déjeuner Depuis le début de l’année 2017, la coopérative a expérimenté les cartes Chèques Déjeuner auprès de quelques entrepreneurs. Preuve étant faite de l’utilité de cette carte, nous élargirons son utilisation en 2018.

/ Protection et conseil juridique Le Cabinet Beaumarchais est partenaire de Port Parallèle depuis 2010. Dans le cadre d’un accord collectif, Maître Mathieu SIMONET, avocat spécialisé en propriété intellectuelle et droit des marques, et Maître Juliette LEFEVRE, avocate en droit des affaires accompagnent les entrepreneurs dans la sécurisation de leurs accords contractuels avec leurs clients, le dépôt de leurs marques, les litiges clients éventuels.

/ Quelques projets 2018 / Mise en place du Comité social et économique Dans le cadre de l’adoption de 6 ordonnances le 22 septembre 2017 sur le fondement de la loi n°20171340 d’habilitation du 15 septembre 2017, Port Parallèle a démarré une démarche concernant la mise en place du Comité Social et Économique. Cette nouvelle instance représentative du personnel vient remplacer le comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP), et le CHSCT et devra être effective à compter du 1 er janvier 2020.

/ Démarche de transition énergétique et écologique Nous accordons une attention particulière à notre mode de production et de consommation et sommes engagés dans une démarche de transition énergétique et écologique afin de contribuer au développement durable. Au delà de la réduction des consommables ou encore du recyclage des déchets, nous tentons d’intégrer des critères environnementaux et sociaux dans nos achats et notre mode de production.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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BILAN D’activité 2017 / / DEPUIS 2007

/ ACCOMPAGNER

la moyenne de transformation est de 90 jours

totalise un flux de

358 franciliens hors Paris

804

28%

salariat en moins d’ 1

384 parisiens accompagnés en conventions et CDI

79 nouveaux

dont 570 CDI

3904 porteurs de projets ont été accueillis en RI

Âge des entrepreneurs suivis sur la période 41% 16%

17%

+61 31-40 ANS ANS

51-60 ANS

3%

45% : Autres : entrepre- 18% : Struc. d’accomp. à la créa- 17% : Struc. d’accomp. à l’emploi :

8 % : Centre d’informations

: CPE, APEC, Cité des métiers, Salons....

tion : CAE, couveuse, BGE, CCI, CMA, pôle emploi, BPI, Malakoff, Mdee, ALICE, Initiactive 95, ADIE, URS- Forces femmes, Service emploi ville, COP... APEC...

7%

: Structure de formation : organisme, école, université...

de projets reçus en 2017 en entretien de diagnostic ont intégré cette même année.

59 %

/ ILS ORIENTENT VERS P// neurs, bouche à oreille, internet...

52% des porteurs

entrepreneurs en 2017 dont 47 femmes

entrepreneurs 62 porteurs de projets d’autres régions

4% : CAE 1 % : Services RSA : Epi…

sont passés au

23% 41-50 ANS

30 ANS

46% des nouveaux

entrepreneurs sont devenus salariés cette même année

183 heures de réunions d’information

14% sont passés au salariat en moins de 2 mois 56% sont passés au salariat entre 3 et 7 mois 2% sont passés au salariat entre 8 et 9 mois

Accompagnement 130 heures d’ateliers collaboratifs

mois

1853 heures d’entretiens individuels 116 heures de formations


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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BILAN D’activité 2017 / / DEPUIS 2007

/ ACCOMPAGNER

la moyenne de transformation est de 90 jours

totalise un flux de

358 franciliens hors Paris

804

28%

salariat en moins d’ 1

384 parisiens accompagnés en conventions et CDI

79 nouveaux

dont 570 CDI

3904 porteurs de projets ont été accueillis en RI

Âge des entrepreneurs suivis sur la période 41% 16%

17%

+61 31-40 ANS ANS

51-60 ANS

3%

45% : Autres : entrepre- 18% : Struc. d’accomp. à la créa- 17% : Struc. d’accomp. à l’emploi :

8 % : Centre d’informations

: CPE, APEC, Cité des métiers, Salons....

tion : CAE, couveuse, BGE, CCI, CMA, pôle emploi, BPI, Malakoff, Mdee, ALICE, Initiactive 95, ADIE, URS- Forces femmes, Service emploi ville, COP... APEC...

7%

: Structure de formation : organisme, école, université...

de projets reçus en 2017 en entretien de diagnostic ont intégré cette même année.

59 %

/ ILS ORIENTENT VERS P// neurs, bouche à oreille, internet...

52% des porteurs

entrepreneurs en 2017 dont 47 femmes

entrepreneurs 62 porteurs de projets d’autres régions

4% : CAE 1 % : Services RSA : Epi…

sont passés au

23% 41-50 ANS

30 ANS

46% des nouveaux

entrepreneurs sont devenus salariés cette même année

183 heures de réunions d’information

14% sont passés au salariat en moins de 2 mois 56% sont passés au salariat entre 3 et 7 mois 2% sont passés au salariat entre 8 et 9 mois

Accompagnement 130 heures d’ateliers collaboratifs

mois

1853 heures d’entretiens individuels 116 heures de formations


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ UNE MISSION D’ INTÉRÊT GÉNÉRAL SOUTENUE…. AU REVOIR !

File active de :

> Emploi durable (CDD longue durée / CDI) - 33 > Recherche d’emploi - 20 > Création - 17

179

36

personnes en CDI

nouveaux CDI dont

262

entrepreneurs accompagnés et salariés

166

entrepreneurs salariés au 31/12

81

entrepreneurs ont quitté dont 55 personnes salariées

> Poursuite en couveuse - 2 > Formation - 3 > Poursuite autre CAE - 2 > non renseigné - 4

23

6 millions d’euros

255

113

135

146

130

262

246

217 3 millions d’euros

Sabine Dechaumont formatrice et sociétaire

201

137 Nbre personnes accompagnées CA annuel en euros

38

0 2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

«

LA FORMATION /

2015

2016

2017

L’année 2017 a été rythmée pour les organismes de formation par la mise en place finale d’une réforme votée en 2014. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le contexte de cette réforme est un taux de chômage très important et un temps de retour à l’emploi trop long mais aussi une faible participation à la formation des salariés des TPE et PME. Il était urgent de réformer la

39

L’organisme de formation Baptisé , P// Formation existe depuis près de dix ans maintenant. Retour d’expérience

formation professionnelle. L’objectif principal était de favoriser la compétitivité des entreprises en facilitant l’accès à la formation et à la reconversion des salariés mais aussi des demandeurs d’emploi et les moins qualifiés. D’où la création du CPF (Compte Personnel de Formation) ? Exactement. Le CPF est un droit attaché à tout actif, demandeur d’emploi ou salarié, pour pouvoir se former au regard de ses besoins, avec ou sans l’accord de son employeur pour toute formation qualifiante, certifiante ou diplômante mais aussi sur les formations “socles” permettant à une personne de s’intégrer plus facilement sur le marché de l’emploi . Il y a également eu le référencement des Organismes de formation; Pouvez-vous nous en donner les grands principes ? Ce système vise à répondre à un objectif d’augmentation de la qualité des formations. En quelque mots, il s’agit pour les organismes de for-

mation, de répondre à un référentiel commun de qualité établi par les OPCA, financeurs de la formation professionnelle. Pour continuer à être financé, chaque organisme de formation doit déclarer qu’il répond à des indicateurs et fournir les éléments de preuve. Il s’agit d’une logique de démarche qualité. Quel regard portez-vous sur ces deux évolutions ? Concernant le CPF, dans les faits, en 2017, seul cinq millions de comptes CPF étaient ouverts, soit moins d’un salarié sur six ! C’est à dire que 80% des actifs en sont exclus. La réforme a également apporté la création de CEP (Conseil en Evolution Professionnel), dont la mission est d’aider les personnes à construire leur projet professionnel et à mettre en place les formations et les dispositifs adaptés. Malheureusement, ce dispositif est trop peu connu. Pour finir, je pense que le CPF est trop peu ouvert. Seules certaines formations sont accessibles, ce qui ne permet pas toujours de répondre aux attentes des salariés.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ UNE MISSION D’ INTÉRÊT GÉNÉRAL SOUTENUE…. AU REVOIR !

File active de :

> Emploi durable (CDD longue durée / CDI) - 33 > Recherche d’emploi - 20 > Création - 17

179

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personnes en CDI

nouveaux CDI dont

262

entrepreneurs accompagnés et salariés

166

entrepreneurs salariés au 31/12

81

entrepreneurs ont quitté dont 55 personnes salariées

> Poursuite en couveuse - 2 > Formation - 3 > Poursuite autre CAE - 2 > non renseigné - 4

23

6 millions d’euros

255

113

135

146

130

262

246

217 3 millions d’euros

Sabine Dechaumont formatrice et sociétaire

201

137 Nbre personnes accompagnées CA annuel en euros

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0 2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

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«

LA FORMATION /

2015

2016

2017

L’année 2017 a été rythmée pour les organismes de formation par la mise en place finale d’une réforme votée en 2014. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le contexte de cette réforme est un taux de chômage très important et un temps de retour à l’emploi trop long mais aussi une faible participation à la formation des salariés des TPE et PME. Il était urgent de réformer la

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L’organisme de formation Baptisé , P// Formation existe depuis près de dix ans maintenant. Retour d’expérience

formation professionnelle. L’objectif principal était de favoriser la compétitivité des entreprises en facilitant l’accès à la formation et à la reconversion des salariés mais aussi des demandeurs d’emploi et les moins qualifiés. D’où la création du CPF (Compte Personnel de Formation) ? Exactement. Le CPF est un droit attaché à tout actif, demandeur d’emploi ou salarié, pour pouvoir se former au regard de ses besoins, avec ou sans l’accord de son employeur pour toute formation qualifiante, certifiante ou diplômante mais aussi sur les formations “socles” permettant à une personne de s’intégrer plus facilement sur le marché de l’emploi . Il y a également eu le référencement des Organismes de formation; Pouvez-vous nous en donner les grands principes ? Ce système vise à répondre à un objectif d’augmentation de la qualité des formations. En quelque mots, il s’agit pour les organismes de for-

mation, de répondre à un référentiel commun de qualité établi par les OPCA, financeurs de la formation professionnelle. Pour continuer à être financé, chaque organisme de formation doit déclarer qu’il répond à des indicateurs et fournir les éléments de preuve. Il s’agit d’une logique de démarche qualité. Quel regard portez-vous sur ces deux évolutions ? Concernant le CPF, dans les faits, en 2017, seul cinq millions de comptes CPF étaient ouverts, soit moins d’un salarié sur six ! C’est à dire que 80% des actifs en sont exclus. La réforme a également apporté la création de CEP (Conseil en Evolution Professionnel), dont la mission est d’aider les personnes à construire leur projet professionnel et à mettre en place les formations et les dispositifs adaptés. Malheureusement, ce dispositif est trop peu connu. Pour finir, je pense que le CPF est trop peu ouvert. Seules certaines formations sont accessibles, ce qui ne permet pas toujours de répondre aux attentes des salariés.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Concernant le DATADOCK, je pense que cela a pu être bénéfique pour la majorité des organismes de formation, afin de mettre à plat leur fonctionnement, de prendre un temps de recul et de réflexion sur leurs pratiques, autour de thèmes importants (conditions d’entrée en formation, évaluation, etc.). Cela donne un socle commun de langage et de pratiques, dans un secteur qui va énormément évoluer (digitalisation, nouvelles pratiques pédagogiques), tant pour les organismes de formation que pour les acheteurs de formation et les participants. Cela a pu être un coup et un investissement en temps très important pour de nombreux “petits” organismes de formation qui n’ont pas pu suivre cette évolution. Sans doute est-ce une volonté politique d’en réduire le nombre. Mais attention, il convient de ne pas se cacher derrière ces indicateurs, importants soient-ils, pour assurer à tous, que le secteur de la formation professionnelle délivre à coup sûr des formations de qualité. Il ne s’agit là que d’un outil au service de cette ambition. Le contrôle mené par les

OPCA sera forcément important et s’il est bien pensé, sera constructif ! Mais les moyens alloués seront-ils suffisants ? Quel a été l’impact au sein de Port Parallèle Formation ? Il a été très positif. Nous avons pris le parti de faire de cet évolution législative une opportunité de développement commun. Au total, une vingtaine d’entrepreneurs formateurs ont participé à l’évolution de l’organisme de formation. Cela a créé une dynamique de travail collective, d’inter-connaissance et de sentiment d’appartenance. Nous avons fait évoluer nos outils de travail sur le métier de formateurs, échangé sur nos pratiques et mis en place un comité de validation qui a pour but de vérifier l’adaptation de l’offre du formateur à la qualité nécessaire et au respect des process, de l’accompagner quand cela est utile et de valider l’intégration d’un entrepreneur au statut de formateur dans l’organisme de formation. Tout cela a contribué au renforcement de la professionnalisation de la communauté.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Il y a également eu un impact économique, puisque le CA de l’organisme à bondi de près de 40% en 2017. Enfin, le dernier bénéfice est extérieur, mais très important. Nous avons beaucoup échangé avec d’autres CAE et nous avons coconstruit des outils avec la Maison des Initiatives à Toulouse. Maintenant il faut déjà penser à l’avenir ! Et l'avenir passera par d'autres réformes en 2018... oui, il est vrai que le candidat Macron avait annoncé que la formation professionnelle devait encore évoluer afin de renforcer l’alternance et de contribuer à abaisser le chômage vers 7% sur le quinquennat. Faire de la formation professionnelle un levier d’accès aux métiers en tension et aux compétences qui évoluent de plus en plus vite est un véritable objectif. Comment semblent se traduire ces ambitions concrètement ? Très rapidement après l’élection, le gouvernement a rassemblé repré-

sentants patronaux et salariaux autour d’un cahier des charges très précis en demandant aux syndicats de s’entendre sur un certains nombre de points. Il semblerait, que la tendance se traduise par un renforcement du CPF, via notamment un accroissement du volume d’heures cumulées chaque année et une ouverture à beaucoup plus de formation, pour permettre, ce dont on parlait précédemment, un accès plus facile à des formations permettant évolution et reconversion professionnelle. On devrait voir le CEP (Conseil en Évolution Professionnel) renforcé. Du côté des organismes de formation, on peut anticiper un renforcement de la démarche qualité, soit par l’obtention obligatoire d’une certification ou d’une qualification dans les années à venir. Cela devrait être opposable pour continuer de délivrer des formations et continuer à être financé. Une dernière inconnue est le rôle des

OPCA (les collecteurs et financeurs des branches). Le souhait du gouvernement sera-t-il de redéfinir la gouvernance au sein des branches et donc simplement de réduire le nombre des OPCA ou redéfinira-t-il complètement leur rôle, quitte à ce qu’ils doivent réinventer leur mode de fonctionnement et leur modèle économique ? Globalement cette réforme va dans le bon sens pour les personnes, même si à ce jour je le répète, le CPF est sous utilisé. En revanche elle présente un risque pour les organismes de formation. En effet, elle peut renforcer le poids économique des “gros “ organismes de formation qui auront les moyens de faire les investissements importants répondant aux volontés de l'État de renforcement de la qualité, qui passeront probablement par l’obtention de certifications aux coûts élevés et cela au détriment des plus petits organismes plus fragiles économiquement. Une nouvelle fois dans notre secteur, cela pose la question de la pérennité des emplois, qui est

un enjeux communs aux CAE. C’est à dire ? 44% du marché de la formation est détenu par 1% des organismes de formation. On assiste à une logique de précarisation globale du marché : le recours au CDD et au temps partiel est deux fois plus élevé que dans la moyenne française des autres secteurs d’activité. 15% des intervenants ont des statuts de non salariés, à coup sûr ce fort taux d’indépendants est très peu couverts par nos droits communs. Mais c’est sans doute là que les CAE ont un rôle à jouer ! En effet pour continuer d’être une zone d’amortissement entre un marché ultra concurrentiel et la protection du salariat et en permettant à ces formateurs indépendants d’évoluer, d’exercer leur métier et ainsi continuer à transmettre leurs compétences et connaissances.

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Concernant le DATADOCK, je pense que cela a pu être bénéfique pour la majorité des organismes de formation, afin de mettre à plat leur fonctionnement, de prendre un temps de recul et de réflexion sur leurs pratiques, autour de thèmes importants (conditions d’entrée en formation, évaluation, etc.). Cela donne un socle commun de langage et de pratiques, dans un secteur qui va énormément évoluer (digitalisation, nouvelles pratiques pédagogiques), tant pour les organismes de formation que pour les acheteurs de formation et les participants. Cela a pu être un coup et un investissement en temps très important pour de nombreux “petits” organismes de formation qui n’ont pas pu suivre cette évolution. Sans doute est-ce une volonté politique d’en réduire le nombre. Mais attention, il convient de ne pas se cacher derrière ces indicateurs, importants soient-ils, pour assurer à tous, que le secteur de la formation professionnelle délivre à coup sûr des formations de qualité. Il ne s’agit là que d’un outil au service de cette ambition. Le contrôle mené par les

OPCA sera forcément important et s’il est bien pensé, sera constructif ! Mais les moyens alloués seront-ils suffisants ? Quel a été l’impact au sein de Port Parallèle Formation ? Il a été très positif. Nous avons pris le parti de faire de cet évolution législative une opportunité de développement commun. Au total, une vingtaine d’entrepreneurs formateurs ont participé à l’évolution de l’organisme de formation. Cela a créé une dynamique de travail collective, d’inter-connaissance et de sentiment d’appartenance. Nous avons fait évoluer nos outils de travail sur le métier de formateurs, échangé sur nos pratiques et mis en place un comité de validation qui a pour but de vérifier l’adaptation de l’offre du formateur à la qualité nécessaire et au respect des process, de l’accompagner quand cela est utile et de valider l’intégration d’un entrepreneur au statut de formateur dans l’organisme de formation. Tout cela a contribué au renforcement de la professionnalisation de la communauté.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Il y a également eu un impact économique, puisque le CA de l’organisme à bondi de près de 40% en 2017. Enfin, le dernier bénéfice est extérieur, mais très important. Nous avons beaucoup échangé avec d’autres CAE et nous avons coconstruit des outils avec la Maison des Initiatives à Toulouse. Maintenant il faut déjà penser à l’avenir ! Et l'avenir passera par d'autres réformes en 2018... oui, il est vrai que le candidat Macron avait annoncé que la formation professionnelle devait encore évoluer afin de renforcer l’alternance et de contribuer à abaisser le chômage vers 7% sur le quinquennat. Faire de la formation professionnelle un levier d’accès aux métiers en tension et aux compétences qui évoluent de plus en plus vite est un véritable objectif. Comment semblent se traduire ces ambitions concrètement ? Très rapidement après l’élection, le gouvernement a rassemblé repré-

sentants patronaux et salariaux autour d’un cahier des charges très précis en demandant aux syndicats de s’entendre sur un certains nombre de points. Il semblerait, que la tendance se traduise par un renforcement du CPF, via notamment un accroissement du volume d’heures cumulées chaque année et une ouverture à beaucoup plus de formation, pour permettre, ce dont on parlait précédemment, un accès plus facile à des formations permettant évolution et reconversion professionnelle. On devrait voir le CEP (Conseil en Évolution Professionnel) renforcé. Du côté des organismes de formation, on peut anticiper un renforcement de la démarche qualité, soit par l’obtention obligatoire d’une certification ou d’une qualification dans les années à venir. Cela devrait être opposable pour continuer de délivrer des formations et continuer à être financé. Une dernière inconnue est le rôle des

OPCA (les collecteurs et financeurs des branches). Le souhait du gouvernement sera-t-il de redéfinir la gouvernance au sein des branches et donc simplement de réduire le nombre des OPCA ou redéfinira-t-il complètement leur rôle, quitte à ce qu’ils doivent réinventer leur mode de fonctionnement et leur modèle économique ? Globalement cette réforme va dans le bon sens pour les personnes, même si à ce jour je le répète, le CPF est sous utilisé. En revanche elle présente un risque pour les organismes de formation. En effet, elle peut renforcer le poids économique des “gros “ organismes de formation qui auront les moyens de faire les investissements importants répondant aux volontés de l'État de renforcement de la qualité, qui passeront probablement par l’obtention de certifications aux coûts élevés et cela au détriment des plus petits organismes plus fragiles économiquement. Une nouvelle fois dans notre secteur, cela pose la question de la pérennité des emplois, qui est

un enjeux communs aux CAE. C’est à dire ? 44% du marché de la formation est détenu par 1% des organismes de formation. On assiste à une logique de précarisation globale du marché : le recours au CDD et au temps partiel est deux fois plus élevé que dans la moyenne française des autres secteurs d’activité. 15% des intervenants ont des statuts de non salariés, à coup sûr ce fort taux d’indépendants est très peu couverts par nos droits communs. Mais c’est sans doute là que les CAE ont un rôle à jouer ! En effet pour continuer d’être une zone d’amortissement entre un marché ultra concurrentiel et la protection du salariat et en permettant à ces formateurs indépendants d’évoluer, d’exercer leur métier et ainsi continuer à transmettre leurs compétences et connaissances.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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P// et l’Université en 2017 / Les entrepreneurs de la coopérative interviennent régulièrement dans le cadre universitaire, soit parce que c’est leur cœur de métier ou pour y transmettre leurs savoirs opérationnels en complément de leurs autres activités commerciales. Quelques exemples…

Zoé Aegerter ENA Formation initiale et tour extérieur Designer de la Chaire innovation publique ENAENSCI •••

Véronique Arbogast Université de Nanterre M2 Management de l’entreprise et entrepreneuriat •••

David Arnaiz ESIEA Membre du comité des programmes cycle Ingénieur •••

Corinne Bombardieri Université de Tours et Polytech’ Tours M2 psychologie du travail et des organisations •••

Beata Brejta ISC (Institut supérieur du commerce de Paris) Master Communication relationnelle (soft skills) •••

Michael Camardese IAE Paris I D.U Entrepreneuriat / M2 : enseignement RH&RSE • Université de Cergy-Pontoise Approche systémique dans le cadre du parcours PEC •••

Isabelle Cartier CELSA Master 1 et 2 filière RH, management et organisation La politique de formation en entreprise • Master 2 «Stratégies de marque et branding, innovation, création» Initiation à l’ESS : enjeux en termes de communication et d’innovation •••

Marc Chataigner Sup de Co La Rochelle Master 1 et Master 2 Tourisme Design d’expérience •••

Jean-Michel Chamard CELSA M2 Conseil, Management et Organisations Communication et Conduite du changement •••

Jihane Chartier IHEDREA Licence et Master Communication d’entreprise et social media ••• Stéphanie Chemla Université de Cergy-Pontoise Licence Culture & Communication •••

Françoise Clechet-Groleau Arts et Métiers Paris Dispositif d’accompagnement / coaching des étudiants •••

Emmanuel Coppola Ecotec Cergy-Pontoise Anglais et préparation au Toeic •••


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P// et l’Université en 2017 / Les entrepreneurs de la coopérative interviennent régulièrement dans le cadre universitaire, soit parce que c’est leur cœur de métier ou pour y transmettre leurs savoirs opérationnels en complément de leurs autres activités commerciales. Quelques exemples…

Zoé Aegerter ENA Formation initiale et tour extérieur Designer de la Chaire innovation publique ENAENSCI •••

Véronique Arbogast Université de Nanterre M2 Management de l’entreprise et entrepreneuriat •••

David Arnaiz ESIEA Membre du comité des programmes cycle Ingénieur •••

Corinne Bombardieri Université de Tours et Polytech’ Tours M2 psychologie du travail et des organisations •••

Beata Brejta ISC (Institut supérieur du commerce de Paris) Master Communication relationnelle (soft skills) •••

Michael Camardese IAE Paris I D.U Entrepreneuriat / M2 : enseignement RH&RSE • Université de Cergy-Pontoise Approche systémique dans le cadre du parcours PEC •••

Isabelle Cartier CELSA Master 1 et 2 filière RH, management et organisation La politique de formation en entreprise • Master 2 «Stratégies de marque et branding, innovation, création» Initiation à l’ESS : enjeux en termes de communication et d’innovation •••

Marc Chataigner Sup de Co La Rochelle Master 1 et Master 2 Tourisme Design d’expérience •••

Jean-Michel Chamard CELSA M2 Conseil, Management et Organisations Communication et Conduite du changement •••

Jihane Chartier IHEDREA Licence et Master Communication d’entreprise et social media ••• Stéphanie Chemla Université de Cergy-Pontoise Licence Culture & Communication •••

Françoise Clechet-Groleau Arts et Métiers Paris Dispositif d’accompagnement / coaching des étudiants •••

Emmanuel Coppola Ecotec Cergy-Pontoise Anglais et préparation au Toeic •••


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

P// et l’Université en 2017 /

Sabine Dechaumont Université de Cergy-Pontoise Licence Professionnelle Banque Conduite de réunions •••

Alain Delcayre Sup de Création (Inseec) 3ème année «Team Créatif » Cours : Panorama des médias •••

Sandra Hurteaux IFOCOP Gestion éditoriale •••

Olivier Jouan IAE (Institut d’Administration des Entreprises) Lille Master Marketing •••

Adelina Martin Clavi D.School, École des Ponts Formation Master ME310 - Design Thinking •••

Anthony Mathé ISCOM Master 1 de communication Cours de Sémiologie appliquée à la communication et au branding •••

Jean Oudinot École Polytechnique Executive Education Manager avec l’Intelligence Émotionnelle Gérer des situations à forte charge émotionnelle •••

Marie-Pierre Rottenfus Université de Cergy-Pontoise Licence professionnelle Banque Finance Psychologie sociale et organisation, Techniques de communication, Gestion du temps •••

Abdessamed Sahali Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes Cours de Journalisme, Video et Multimedia •••

Clément Schoofs Emlyon business school Certificat TDO (Transformation Digitale des Organisations) Makers’ bootcamp & makers’ academy •••

Marine Simon Université de Cergy-Pontoise Diplôme Universitaire •••

Ngaba Sou Ngadoy C3 Groupe, école de commerce Finances et fiscalité des entreprises •••

Karen Teruggi Ecole Centrale d’Electronique (ECE Paris) et de l’European Business School (EBS Paris) Ateliers de développement personnel •••

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P// et l’Université en 2017 /

Sabine Dechaumont Université de Cergy-Pontoise Licence Professionnelle Banque Conduite de réunions •••

Alain Delcayre Sup de Création (Inseec) 3ème année «Team Créatif » Cours : Panorama des médias •••

Sandra Hurteaux IFOCOP Gestion éditoriale •••

Olivier Jouan IAE (Institut d’Administration des Entreprises) Lille Master Marketing •••

Adelina Martin Clavi D.School, École des Ponts Formation Master ME310 - Design Thinking •••

Anthony Mathé ISCOM Master 1 de communication Cours de Sémiologie appliquée à la communication et au branding •••

Jean Oudinot École Polytechnique Executive Education Manager avec l’Intelligence Émotionnelle Gérer des situations à forte charge émotionnelle •••

Marie-Pierre Rottenfus Université de Cergy-Pontoise Licence professionnelle Banque Finance Psychologie sociale et organisation, Techniques de communication, Gestion du temps •••

Abdessamed Sahali Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes Cours de Journalisme, Video et Multimedia •••

Clément Schoofs Emlyon business school Certificat TDO (Transformation Digitale des Organisations) Makers’ bootcamp & makers’ academy •••

Marine Simon Université de Cergy-Pontoise Diplôme Universitaire •••

Ngaba Sou Ngadoy C3 Groupe, école de commerce Finances et fiscalité des entreprises •••

Karen Teruggi Ecole Centrale d’Electronique (ECE Paris) et de l’European Business School (EBS Paris) Ateliers de développement personnel •••

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

équipe d’appui /

P’TITE NOUVELLE /

/DIRECTION

/GESTION SOCIALE

/CONSEIL Olivier Jouan Président Conseil d’Administration

/GESTION

Laure Hervé Responsable P// Gestion

Marie-Pierre Chenebault Consultante

/EVENEMENTIEL

Florent Bodiguel Consultant Manuelle GUILLOTEAU Responsable P// Gestion Sociale

David Arnaiz Directeur général

Alain Menou Comptable

Marlène Laurent Responsable P// Conseil

Odete Puna Apprentie Comptable

47

Julien Besnard Consultant

Adeline Campas Apprentie Comptable

Célia Hanssen Consultante

/FORMATION

Florent Bodiguel Responsable P// Formation Consultant

Célia Hanssen Consultante Responsable P// Evènementiel

/COMMUNAUTÉ

Marie-Pierre Chenebault Consultante Responsable P// Communauté

Globetrotter de Port Parallèle, Manuelle nous arrive les valises pleines de surprises ! Titulaire d’un Master2 en gestion des organisation de l’Économie Sociale et Solidaire, Manuelle a vécu ces dix dernières années de multiples expériences dans des structures d’intérêt général, associatives ou institutionnelles, en France comme à l’étranger, dans des fonctions d’accompagnement et de conduite de projet. Manuelle est la responsable du Pôle de gestion sociale de Port Parallèle. Elle a pour mission d’assurer la gestion administrative et de développer l’ensemble du volet social de la coopérative.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

équipe d’appui /

P’TITE NOUVELLE /

/DIRECTION

/GESTION SOCIALE

/CONSEIL Olivier Jouan Président Conseil d’Administration

/GESTION

Laure Hervé Responsable P// Gestion

Marie-Pierre Chenebault Consultante

/EVENEMENTIEL

Florent Bodiguel Consultant Manuelle GUILLOTEAU Responsable P// Gestion Sociale

David Arnaiz Directeur général

Alain Menou Comptable

Marlène Laurent Responsable P// Conseil

Odete Puna Apprentie Comptable

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Julien Besnard Consultant

Adeline Campas Apprentie Comptable

Célia Hanssen Consultante

/FORMATION

Florent Bodiguel Responsable P// Formation Consultant

Célia Hanssen Consultante Responsable P// Evènementiel

/COMMUNAUTÉ

Marie-Pierre Chenebault Consultante Responsable P// Communauté

Globetrotter de Port Parallèle, Manuelle nous arrive les valises pleines de surprises ! Titulaire d’un Master2 en gestion des organisation de l’Économie Sociale et Solidaire, Manuelle a vécu ces dix dernières années de multiples expériences dans des structures d’intérêt général, associatives ou institutionnelles, en France comme à l’étranger, dans des fonctions d’accompagnement et de conduite de projet. Manuelle est la responsable du Pôle de gestion sociale de Port Parallèle. Elle a pour mission d’assurer la gestion administrative et de développer l’ensemble du volet social de la coopérative.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

GOUVERNANCE / / ADMINISTRATRICES / ADMINISTRATEURS Stéphane Tanne

«

Marlène Laurent

A l’heure où nous imprimons ce rapport, la coopérative compte 24 associés dont 6 administrateurs.

Barthélemy Demouzon

Olivier Jouan

Laure Hervé

David Arnaiz

Sabine Dechaumont formobilis.com

En fait, j’ai été portée par l’esprit collaboratif de Port Parallèle dans le développement de mon activité. J’ai pu participer à des projets communs en prospectant en réseau, en collaborant au sein du groupe « formation professionnelle » qui est mon coeur d’activité, en sollicitant d’autres entrepreneurs pour répondre aux besoins de mes clients. Par conséquent, participer au dé-

ou l’autre. Il me semble qu’être utile doit faire partie de mon adn…

Je suis adhérente dans des associations de chefs d’entreprises et d’une organisation patronale : le club Action Cergy Pontoise (ACE), les Femmes Chefs d’Entreprises (FCE), le réseau Entraide et Valeurs d’entrepreneuses (EVE) et la CPME.

Être une femme, entrepreneure, associée… quel regard portes-tu sur ton parcours ?

En quoi est-ce important de t’enga ger ainsi ?

Portraits nouveaux sociétaires / Tu es devenue sociétaire en 2017, qu’est-ce qui t’a donné envie de le devenir ?

Tu es engagée dans divers réseaux, lesquels ?

veloppement de Port Parallèle en devenant sociétaire était pour moi le moyen de prendre ma part dans l’évolution, le développement et la consolidation de notre entreprise. ça coulait de source je pense. Devenir sociétaire, cela représente quoi pour toi ? Est-ce qu’un slogan conviendrait ? Je dirais : se développer et avancer, mais pas seul et pas tout seul ! Voilà ce que ça représente pour moi !

Ces différents réseaux sont importants à mes yeux car ils me permettent de rencontrer d’autres dirigeants et d’échanger avec eux sur des problématiques communes. Ces temps d’échanges sont aussi des moments de détente et de convivialité qui laissent la place à de vraies rencontres et qui débouchent parfois sur des partenariats ou des affaires. Il est en effet plus facile de faire confiance aux personnes que l’on connaît ! Mais dans tous ces réseaux, j’essaie aussi d’apporter ma contribution en donnant du temps, en partageant des connaissances pour aider l’un

Quand je regarde le chemin parcouru depuis l’idée du projet de création de Formobilis jusqu’à aujourd’hui, je me dis que l’aventure est belle. Elle n’a pas été tous les jours facile et la remise en question est permanente, mais j’ai eu la chance de trouver autour de moi des personnes qui m’ont permis de transformer le projet en réalité, d’abord chez Port Parallèle, et ensuite, dans ces réseaux dont je te parlais juste avant. Je crois qu’être une femme n’a pas été pour moi un obstacle, dans tous les cas je ne l’ai jamais ressenti comme tel. Être associée est pour moi une forme de reconnaissance de la vitalité de mon projet entrepreuneurial c’est aussi un point de départ vers la pérennisation de l’activité en participant au développement de notre entreprise commune. Ça a aussi pour moi du sens… Poursuivre pour permettre à d’autres porteurs de projets de faire leur chemin…

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

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GOUVERNANCE / / ADMINISTRATRICES / ADMINISTRATEURS Stéphane Tanne

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Marlène Laurent

A l’heure où nous imprimons ce rapport, la coopérative compte 24 associés dont 6 administrateurs.

Barthélemy Demouzon

Olivier Jouan

Laure Hervé

David Arnaiz

Sabine Dechaumont formobilis.com

En fait, j’ai été portée par l’esprit collaboratif de Port Parallèle dans le développement de mon activité. J’ai pu participer à des projets communs en prospectant en réseau, en collaborant au sein du groupe « formation professionnelle » qui est mon coeur d’activité, en sollicitant d’autres entrepreneurs pour répondre aux besoins de mes clients. Par conséquent, participer au dé-

ou l’autre. Il me semble qu’être utile doit faire partie de mon adn…

Je suis adhérente dans des associations de chefs d’entreprises et d’une organisation patronale : le club Action Cergy Pontoise (ACE), les Femmes Chefs d’Entreprises (FCE), le réseau Entraide et Valeurs d’entrepreneuses (EVE) et la CPME.

Être une femme, entrepreneure, associée… quel regard portes-tu sur ton parcours ?

En quoi est-ce important de t’enga ger ainsi ?

Portraits nouveaux sociétaires / Tu es devenue sociétaire en 2017, qu’est-ce qui t’a donné envie de le devenir ?

Tu es engagée dans divers réseaux, lesquels ?

veloppement de Port Parallèle en devenant sociétaire était pour moi le moyen de prendre ma part dans l’évolution, le développement et la consolidation de notre entreprise. ça coulait de source je pense. Devenir sociétaire, cela représente quoi pour toi ? Est-ce qu’un slogan conviendrait ? Je dirais : se développer et avancer, mais pas seul et pas tout seul ! Voilà ce que ça représente pour moi !

Ces différents réseaux sont importants à mes yeux car ils me permettent de rencontrer d’autres dirigeants et d’échanger avec eux sur des problématiques communes. Ces temps d’échanges sont aussi des moments de détente et de convivialité qui laissent la place à de vraies rencontres et qui débouchent parfois sur des partenariats ou des affaires. Il est en effet plus facile de faire confiance aux personnes que l’on connaît ! Mais dans tous ces réseaux, j’essaie aussi d’apporter ma contribution en donnant du temps, en partageant des connaissances pour aider l’un

Quand je regarde le chemin parcouru depuis l’idée du projet de création de Formobilis jusqu’à aujourd’hui, je me dis que l’aventure est belle. Elle n’a pas été tous les jours facile et la remise en question est permanente, mais j’ai eu la chance de trouver autour de moi des personnes qui m’ont permis de transformer le projet en réalité, d’abord chez Port Parallèle, et ensuite, dans ces réseaux dont je te parlais juste avant. Je crois qu’être une femme n’a pas été pour moi un obstacle, dans tous les cas je ne l’ai jamais ressenti comme tel. Être associée est pour moi une forme de reconnaissance de la vitalité de mon projet entrepreuneurial c’est aussi un point de départ vers la pérennisation de l’activité en participant au développement de notre entreprise commune. Ça a aussi pour moi du sens… Poursuivre pour permettre à d’autres porteurs de projets de faire leur chemin…

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

MARC CHATAIGNER (Par téléphone depuis Kobe, Japon !) Peux-tu te présenter en quelques mots ? J’ai rejoint la coopérative en 2013 après un tour du monde. Je n’avais à ce moment là pas envie de reprendre mon activité là où je l’avais laissée avant. À cette période, j’avais contribué à la dynamique de « OuiShare » (autour de l’économie collaborative) que j’ai arrêté fin 2015 et de WoMa (un espace collaboratif), que j’ai cofondé avec 6 autres personnes et que j’ai

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

arrêté fin 2016. Je travaillais également dans le design de service.

question du sociétariat s’est posée lors d’échanges avec David Arnaiz.

Depuis, j’ai continué de développer le design de service et le design thinking avec des entreprises, des start up, des petites structures… Il s’agit de faire du conseil en innovation auprès d’entreprises qui cherchent de nouvelles méthodes pour concevoir avec les utilisateurs et pas seulement pour concevoir d’un point de vue technique et business mais qu’il y ait de la valeur pour les utilisateurs.

À l’époque de WoMa, l’espace collaboratif et fablab, on voulait se mettre en SCIC ; la question de la gouvernance m’a alors beaucoup plus touché et intéressé. De même que l’aspect communauté, dont j’ai perçu la valeur (apport pour les autres) et la question de comment l’organiser pour qu’elle apporte, à travers les expériences vécues au sein de OuiShare et WoMa. D’où le lien avec P//, de comprendre comment ça marche, comment contribuer et apprendre de cette communauté qui fonctionne bien. En tant que sociétaire, j’ai participé aujourd’hui à une seule assemblée générale. Mon expérience est pour le moment naissante. Mais je compte bien poursuivre ma réflexion sur la valorisation de l’apport de la communauté. D’autant plus que depuis 10 ans, P//, se développe bien. C’est le fruit du travail de David Arnaiz et Olivier Jouan et de toute l’équipe support.

Chez Renault par exemple, quand ils ont pensé la voiture électrique ils ont juste changé le moteur mais ils ne se sont pas dits que ça allait changer les usages ! Et personne n’avait pensé à vendre la voiture avec un câble électrique par exemple, parce qu’historiquement le câble pour recharger la batterie est en station service…

Comment ta décision de devenir associé s’est-elle construite ? C’est une bonne question. Au début, je ne pensais pas devenir sociétaire, juste développer mon activité. La

Un moment marquant de 2017 au sein de la coopérative ? Quand je suis devenu sociétaire ! Lors de la réunion, Il y avait un côté solennel ; l’enjeu n’était pas seu-

lement de travailler et de produire de la valeur mais c’était en quelque sorte un rite de passage. Ca m’a marqué sur un aspect plus large, on rejoint des valeurs, des ambitions, un avenir commun et ça devient réellement tangible dans ces moments collectifs de discussion et de décisions communes. J’avais eu ce sentiment au préalable, durant la fête des 10 ans de P// : en fin de journée, la scène était occupée par des personnalités de l’ESS et de l’économie contributive (MM. Sibille, Sauter et Stiegler) et leurs propos apportaient un écho tout particulier à la raison d’être constitué en SCOP. Aujourd’hui, même si je travaille en pleine autonomie toute l’année, mes travaux viennent s’inscrire dans cette perspective collective de définition de ces modèles alternatifs.

Des nouveaux projets pour l’année à venir ? Je suis au Japon pour tenter de trouver des personnes avec qui travailler sur le design de services et le design dans le cadre de l’innovation. Je souhaite développer mes relations partenariales avec les japonais et

pouvoir par la suite apporter leur modèle en France. J’aime en particulier le fait qu’au Japon, le changement radical n’est pas aussi attendu ou valorisé que de la part de mes clients, qui dans le monde de l’innovation demande de la ‘rupture’ et du ‘disruptif’ à toutes les sauces. Les entreprises japonaises semblent préférer un mode inclusif, qui marie histoire et avenir, qui embarque toutes les parties de l’entreprise, pour que les choses avancent sans qu’il y ait de changement majeur. Le changement n’a pas de valeur en soit au Japon, ils n’en font pas un thème de campagne présidentielle par exemple. :-) J’envisage aussi de reprendre des études en France et en partenariat avec le Japon pour développer cette approche.

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MARC CHATAIGNER (Par téléphone depuis Kobe, Japon !) Peux-tu te présenter en quelques mots ? J’ai rejoint la coopérative en 2013 après un tour du monde. Je n’avais à ce moment là pas envie de reprendre mon activité là où je l’avais laissée avant. À cette période, j’avais contribué à la dynamique de « OuiShare » (autour de l’économie collaborative) que j’ai arrêté fin 2015 et de WoMa (un espace collaboratif), que j’ai cofondé avec 6 autres personnes et que j’ai

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

arrêté fin 2016. Je travaillais également dans le design de service.

question du sociétariat s’est posée lors d’échanges avec David Arnaiz.

Depuis, j’ai continué de développer le design de service et le design thinking avec des entreprises, des start up, des petites structures… Il s’agit de faire du conseil en innovation auprès d’entreprises qui cherchent de nouvelles méthodes pour concevoir avec les utilisateurs et pas seulement pour concevoir d’un point de vue technique et business mais qu’il y ait de la valeur pour les utilisateurs.

À l’époque de WoMa, l’espace collaboratif et fablab, on voulait se mettre en SCIC ; la question de la gouvernance m’a alors beaucoup plus touché et intéressé. De même que l’aspect communauté, dont j’ai perçu la valeur (apport pour les autres) et la question de comment l’organiser pour qu’elle apporte, à travers les expériences vécues au sein de OuiShare et WoMa. D’où le lien avec P//, de comprendre comment ça marche, comment contribuer et apprendre de cette communauté qui fonctionne bien. En tant que sociétaire, j’ai participé aujourd’hui à une seule assemblée générale. Mon expérience est pour le moment naissante. Mais je compte bien poursuivre ma réflexion sur la valorisation de l’apport de la communauté. D’autant plus que depuis 10 ans, P//, se développe bien. C’est le fruit du travail de David Arnaiz et Olivier Jouan et de toute l’équipe support.

Chez Renault par exemple, quand ils ont pensé la voiture électrique ils ont juste changé le moteur mais ils ne se sont pas dits que ça allait changer les usages ! Et personne n’avait pensé à vendre la voiture avec un câble électrique par exemple, parce qu’historiquement le câble pour recharger la batterie est en station service…

Comment ta décision de devenir associé s’est-elle construite ? C’est une bonne question. Au début, je ne pensais pas devenir sociétaire, juste développer mon activité. La

Un moment marquant de 2017 au sein de la coopérative ? Quand je suis devenu sociétaire ! Lors de la réunion, Il y avait un côté solennel ; l’enjeu n’était pas seu-

lement de travailler et de produire de la valeur mais c’était en quelque sorte un rite de passage. Ca m’a marqué sur un aspect plus large, on rejoint des valeurs, des ambitions, un avenir commun et ça devient réellement tangible dans ces moments collectifs de discussion et de décisions communes. J’avais eu ce sentiment au préalable, durant la fête des 10 ans de P// : en fin de journée, la scène était occupée par des personnalités de l’ESS et de l’économie contributive (MM. Sibille, Sauter et Stiegler) et leurs propos apportaient un écho tout particulier à la raison d’être constitué en SCOP. Aujourd’hui, même si je travaille en pleine autonomie toute l’année, mes travaux viennent s’inscrire dans cette perspective collective de définition de ces modèles alternatifs.

Des nouveaux projets pour l’année à venir ? Je suis au Japon pour tenter de trouver des personnes avec qui travailler sur le design de services et le design dans le cadre de l’innovation. Je souhaite développer mes relations partenariales avec les japonais et

pouvoir par la suite apporter leur modèle en France. J’aime en particulier le fait qu’au Japon, le changement radical n’est pas aussi attendu ou valorisé que de la part de mes clients, qui dans le monde de l’innovation demande de la ‘rupture’ et du ‘disruptif’ à toutes les sauces. Les entreprises japonaises semblent préférer un mode inclusif, qui marie histoire et avenir, qui embarque toutes les parties de l’entreprise, pour que les choses avancent sans qu’il y ait de changement majeur. Le changement n’a pas de valeur en soit au Japon, ils n’en font pas un thème de campagne présidentielle par exemple. :-) J’envisage aussi de reprendre des études en France et en partenariat avec le Japon pour développer cette approche.

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Jean-Michel CHAMARD Peux-tu présenter en quelques mots ? Ce qui m’a toujours animé, c’est d’accompagner des organisations humaines dans leur développement ainsi que les hommes et les femmes qui en font partie. C’est ma ligne directrice. Après mes études, j’ai été consultant en communication et en conduite du changement pendant 12 ans. Le monde du conseil me correspondait bien car j’aime la diversité et j’ai toujours apprécié de travailler dans plusieurs univers professionnels (Grandes Entreprises, PME PMI, ONG, Service Public…).

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Puis j’ai eu l’opportunité de m’orienter vers la formation. J’ai été responsable de formation au sein d’une start-up bancaire, Groupama Banque, puis responsable du centre de formation du groupe Groupama. Progressivement, j’ai pris conscience que je voulais entreprendre dans un cadre collaboratif. Aujourd’hui, au sein de P// je suis consultant et formateur. Quand j’ai découvert le modèle de la CAE, j’ai tout de suite su que c’était le modèle que je recherchais. J’ai donc intégré Port Parallèle en mai 2011.

En devenant sociétaire, j’ai appris que chaque sociétaire pouvait amener sa contribution et son éclairage à sa façon. J’ai aussi trouvé les échanges fructueux entre l’équipe de direction (elle-même sociétaire), les sociétaires et les sociétaires entre eux. Ce que j’aime c’est la diversité. Le collaboratif oui, mais dans la diversité !

Et qu’est ce qui t’a amené à devenir sociétaire ?

Enfin, quels projets souhaiterais-tu voir émerger chez P// ? Y a-t-il des orientations qui te semblent essentielles ?

J’avais une idée du sociétaire comme quelqu’un qui s’investissait beaucoup dans la coopérative. J’ai donc attendu que mon activité se stabilise avant de devenir sociétaire. Je suis arrivé en 2011 (le 1 er mai, ce doit être un signe !) et suis devenu sociétaire en 2017. C’est un projet qui a mûri ; après plusieurs années, je me suis senti plus au fait de la vie de la coopérative. J’avais entrepris avec d’autres entrepreneurs et entrepreneuses des projets comme les projets « synergences et compétences » et le développement de la communauté des formatrices et formateurs…

Je crois sincèrement que la CAE est un véritable modèle d’avenir. Comme dit le dicton populaire « l’union fait la force ».

L’essence même de la coopérative est le lien. Je souhaiterais que celui entre l’équipe support et les entrepreneurs soit encore renforcé. Les travaux menés en commun avec les formateurs et formatrices et soutenus par David Arnaiz et Olivier Jouan dans le cadre de l’émergence de Port Parallèle Formation est une initiative à renouveler.

PERSPECTIVES

2018 « Notre CAE est un objet coopératif parfois peu identifié mais qui semble vouloir voyager. Il a ainsi vocation à s’installer sur des territoires qu’on pourrait croire étanches à l’offre d’accompagnement à l’entrepreneuriat et il nous invite à toucher des publics de la start-up nation, en gravissant l’Everest par la face métier cette fois-ci, pour préférer la molécule complexe à l’atome fragile. Nos points de développement semblent ainsi cardinalement opposés : ici où nous sommes attendus et là où nous le sommes moins. Dans les deux cas, notre modèle est interrogé, sa souplesse est éprouvée même si notre socle statutaire, notre identité coopérative, les singularités qui font notre ciment social, nous préservent de prédations de toute sorte. Gardons à l’esprit que travailler avec des acteurs et des partenaires nouveaux est une formidable opportunité de progrès et de développement pour la coopérative. »

David Arnaiz

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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Jean-Michel CHAMARD Peux-tu présenter en quelques mots ? Ce qui m’a toujours animé, c’est d’accompagner des organisations humaines dans leur développement ainsi que les hommes et les femmes qui en font partie. C’est ma ligne directrice. Après mes études, j’ai été consultant en communication et en conduite du changement pendant 12 ans. Le monde du conseil me correspondait bien car j’aime la diversité et j’ai toujours apprécié de travailler dans plusieurs univers professionnels (Grandes Entreprises, PME PMI, ONG, Service Public…).

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

Puis j’ai eu l’opportunité de m’orienter vers la formation. J’ai été responsable de formation au sein d’une start-up bancaire, Groupama Banque, puis responsable du centre de formation du groupe Groupama. Progressivement, j’ai pris conscience que je voulais entreprendre dans un cadre collaboratif. Aujourd’hui, au sein de P// je suis consultant et formateur. Quand j’ai découvert le modèle de la CAE, j’ai tout de suite su que c’était le modèle que je recherchais. J’ai donc intégré Port Parallèle en mai 2011.

En devenant sociétaire, j’ai appris que chaque sociétaire pouvait amener sa contribution et son éclairage à sa façon. J’ai aussi trouvé les échanges fructueux entre l’équipe de direction (elle-même sociétaire), les sociétaires et les sociétaires entre eux. Ce que j’aime c’est la diversité. Le collaboratif oui, mais dans la diversité !

Et qu’est ce qui t’a amené à devenir sociétaire ?

Enfin, quels projets souhaiterais-tu voir émerger chez P// ? Y a-t-il des orientations qui te semblent essentielles ?

J’avais une idée du sociétaire comme quelqu’un qui s’investissait beaucoup dans la coopérative. J’ai donc attendu que mon activité se stabilise avant de devenir sociétaire. Je suis arrivé en 2011 (le 1 er mai, ce doit être un signe !) et suis devenu sociétaire en 2017. C’est un projet qui a mûri ; après plusieurs années, je me suis senti plus au fait de la vie de la coopérative. J’avais entrepris avec d’autres entrepreneurs et entrepreneuses des projets comme les projets « synergences et compétences » et le développement de la communauté des formatrices et formateurs…

Je crois sincèrement que la CAE est un véritable modèle d’avenir. Comme dit le dicton populaire « l’union fait la force ».

L’essence même de la coopérative est le lien. Je souhaiterais que celui entre l’équipe support et les entrepreneurs soit encore renforcé. Les travaux menés en commun avec les formateurs et formatrices et soutenus par David Arnaiz et Olivier Jouan dans le cadre de l’émergence de Port Parallèle Formation est une initiative à renouveler.

PERSPECTIVES

2018 « Notre CAE est un objet coopératif parfois peu identifié mais qui semble vouloir voyager. Il a ainsi vocation à s’installer sur des territoires qu’on pourrait croire étanches à l’offre d’accompagnement à l’entrepreneuriat et il nous invite à toucher des publics de la start-up nation, en gravissant l’Everest par la face métier cette fois-ci, pour préférer la molécule complexe à l’atome fragile. Nos points de développement semblent ainsi cardinalement opposés : ici où nous sommes attendus et là où nous le sommes moins. Dans les deux cas, notre modèle est interrogé, sa souplesse est éprouvée même si notre socle statutaire, notre identité coopérative, les singularités qui font notre ciment social, nous préservent de prédations de toute sorte. Gardons à l’esprit que travailler avec des acteurs et des partenaires nouveaux est une formidable opportunité de progrès et de développement pour la coopérative. »

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PERSPECTIVES

2018

Artefact, collectifs et territoires

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

faire coexister toutes ces singularités, et de relier ces 2 visions dans un ecosystème commun riche. Il est bien question chez P// d’accompagner chacun vers l’autonomie, dans le respect des biens communs sans présumer ni de la réussite économique ni de l’orientation que prendra le projet à terme.

par Marlène Laurent Dans bien des imaginaires, la création d’entreprise voit deux visions s’opposer. D’un côté, il y aurait le « vrai » chef d’entreprise ou le CEO de start-up, symbole incarné du dynamisme, de la prise de risques, de la “levée de fonds kisskiss”, de l’ambition internationale et de l’innovation sans limites. De l’autre, une sorte d’artefact, un entrepreneur hybride, ancien salarié en quête de sens qui se tourne (ou que le marché oriente) vers l’indépendance et qui cherche sa place singulière dans l’arène du travail, partagé entre son désir de maintenir une protection sociale aussi couvrante que la précédente pour se sécuriser et celui de bel et bien travailler pour soi sans subir le poids de la subordination. Une vision bien trop simpliste. Réductrice. Il est bien question chez P// de

Il est bien question chez P// de maintenir une position qui fait de l’économie un moyen sans qu’il s’agisse de se dire pro ou anti quoi que ce soit. Le paysage entrepreneurial se dessine au gré des couleurs des politiques publiques, en Ile de France et particulièrement en Val d’Oise. Les financements étant fragilisés voire amputés, les acteurs et leurs équipes doivent réinterroger leurs activités, leur modèle économique. Les acteurs de la création, aussi complémentaires soient-ils semblent désormais mis en concurrence : chambres consulaires, pépinières, incubateurs, réseaux d’entrepreneurs, associations, couveuses, centres de formation, groupements d’employeurs, etc. La tendance serait donc à la division comme on disait jadis rue de Solférino. En réalité, c’est tout le contraire qui doit se jouer. L’intérêt est de se regrouper, de collaborer, d’apprendre à

travailler ensemble dans la durée. Comment maintenir un niveau de financement indispensable pour permettre un temps d’ingénierie de projet plus long que le temps économique, fiévreux et versatile ? Des financements qui, bien que décroissants, nous permettraient d’accompagner les évolutions de nos modèles économiques et de nos actions en direction des porteurs de projet. La courbe de décroissance semble un peu raide. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Val d’Oise accueille l’antenne de P//Cergy dans ses locaux depuis 2016. Une ouverture forte et symbolique dans la reconnaissance de notre intégration dans le champ de la création d’entreprise et d’activité économique. Cette nouvelle implantation consolide notre empreinte et notre positionnement et nous permet de développer une expérience, une expertise fine de notre terrain. C’est aussi une réponse pertinente à un besoin de proximité exprimé par les porteurs de projet, très attachés à leur territoire de résidence et d’actions. Lorsque de nouveaux territoires comme Roissy Pays de France et Paris Terres d’Envol nous invitent à déployer nos antennes sur leurs sols, c’est que la capacité de P// à déve-

lopper de l’activité économique sous une autre forme que l’immatriculation “classique” est reconnue comme tangible et que l’on cherche à la diffuser. Il me semble que la question du collectif est ici centrale et ramener l’objet commun au coeur de l’action est un réflexe plein de promesses. C’est bien cela qui crée du débat et qui nous permettra d’innover. De se renouveler aussi. La mise en commun des techniques des réseaux lancée par Initiactive 95 pour répondre à l’appel à projets de l’Agence France Entrepreneur en direction de quartiers prioritaires est une preuve de la réussite du faire ensemble. Les initiatives d’accompagnement de la CACP autour de la charte d’engagement territorial en partenariat avec les différents acteurs : CSA95, CRESS IDF, Initiactive95, vont également dans le sens du faire ensemble entre le monde de l’entreprise et le monde Associatif. Deux cultures qui ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre autour de sujets qui les aideront à se développer durablement : achat responsable, mécénat, sponsoring. Aujourd’hui, des enjeux sur le territoire se (re)dessinent. Des nouvelles

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stratégies se développent. Alors, une question est d’actualité : comment s’intégrer et créer un collectif autour du projet de la futur Eco-cité du Val d’Oise et de la CACP ? Un projet qui a vocation à devenir un « lieu totem » affirmant une culture commune de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Ce sera peut-être le challenge de demain.


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PERSPECTIVES

2018

Artefact, collectifs et territoires

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faire coexister toutes ces singularités, et de relier ces 2 visions dans un ecosystème commun riche. Il est bien question chez P// d’accompagner chacun vers l’autonomie, dans le respect des biens communs sans présumer ni de la réussite économique ni de l’orientation que prendra le projet à terme.

par Marlène Laurent Dans bien des imaginaires, la création d’entreprise voit deux visions s’opposer. D’un côté, il y aurait le « vrai » chef d’entreprise ou le CEO de start-up, symbole incarné du dynamisme, de la prise de risques, de la “levée de fonds kisskiss”, de l’ambition internationale et de l’innovation sans limites. De l’autre, une sorte d’artefact, un entrepreneur hybride, ancien salarié en quête de sens qui se tourne (ou que le marché oriente) vers l’indépendance et qui cherche sa place singulière dans l’arène du travail, partagé entre son désir de maintenir une protection sociale aussi couvrante que la précédente pour se sécuriser et celui de bel et bien travailler pour soi sans subir le poids de la subordination. Une vision bien trop simpliste. Réductrice. Il est bien question chez P// de

Il est bien question chez P// de maintenir une position qui fait de l’économie un moyen sans qu’il s’agisse de se dire pro ou anti quoi que ce soit. Le paysage entrepreneurial se dessine au gré des couleurs des politiques publiques, en Ile de France et particulièrement en Val d’Oise. Les financements étant fragilisés voire amputés, les acteurs et leurs équipes doivent réinterroger leurs activités, leur modèle économique. Les acteurs de la création, aussi complémentaires soient-ils semblent désormais mis en concurrence : chambres consulaires, pépinières, incubateurs, réseaux d’entrepreneurs, associations, couveuses, centres de formation, groupements d’employeurs, etc. La tendance serait donc à la division comme on disait jadis rue de Solférino. En réalité, c’est tout le contraire qui doit se jouer. L’intérêt est de se regrouper, de collaborer, d’apprendre à

travailler ensemble dans la durée. Comment maintenir un niveau de financement indispensable pour permettre un temps d’ingénierie de projet plus long que le temps économique, fiévreux et versatile ? Des financements qui, bien que décroissants, nous permettraient d’accompagner les évolutions de nos modèles économiques et de nos actions en direction des porteurs de projet. La courbe de décroissance semble un peu raide. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Val d’Oise accueille l’antenne de P//Cergy dans ses locaux depuis 2016. Une ouverture forte et symbolique dans la reconnaissance de notre intégration dans le champ de la création d’entreprise et d’activité économique. Cette nouvelle implantation consolide notre empreinte et notre positionnement et nous permet de développer une expérience, une expertise fine de notre terrain. C’est aussi une réponse pertinente à un besoin de proximité exprimé par les porteurs de projet, très attachés à leur territoire de résidence et d’actions. Lorsque de nouveaux territoires comme Roissy Pays de France et Paris Terres d’Envol nous invitent à déployer nos antennes sur leurs sols, c’est que la capacité de P// à déve-

lopper de l’activité économique sous une autre forme que l’immatriculation “classique” est reconnue comme tangible et que l’on cherche à la diffuser. Il me semble que la question du collectif est ici centrale et ramener l’objet commun au coeur de l’action est un réflexe plein de promesses. C’est bien cela qui crée du débat et qui nous permettra d’innover. De se renouveler aussi. La mise en commun des techniques des réseaux lancée par Initiactive 95 pour répondre à l’appel à projets de l’Agence France Entrepreneur en direction de quartiers prioritaires est une preuve de la réussite du faire ensemble. Les initiatives d’accompagnement de la CACP autour de la charte d’engagement territorial en partenariat avec les différents acteurs : CSA95, CRESS IDF, Initiactive95, vont également dans le sens du faire ensemble entre le monde de l’entreprise et le monde Associatif. Deux cultures qui ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre autour de sujets qui les aideront à se développer durablement : achat responsable, mécénat, sponsoring. Aujourd’hui, des enjeux sur le territoire se (re)dessinent. Des nouvelles

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stratégies se développent. Alors, une question est d’actualité : comment s’intégrer et créer un collectif autour du projet de la futur Eco-cité du Val d’Oise et de la CACP ? Un projet qui a vocation à devenir un « lieu totem » affirmant une culture commune de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Ce sera peut-être le challenge de demain.


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/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

PERSPECTIVES

2018

Convergence créative et métaphore filet par Julien Besnard

En 2017, Port Parallèle a été sollicitée pour s’implanter sur deux nouveaux territoires : l’agglomération Roissy Pays de France et le territoire Paris Terres d’Envol. Cette année a donc été une année de découverte et d’apprentissage dans un contexte de réorganisation territoriale bien loin d’être achevée. Découverte de l’extrême diversité de ces territoires, apprentissage de nouveaux codes culturels et de nouvelles façons d’entreprendre. On peut le matin présenter la coopérative d’activité et d’emploi à des cadres d’Air France ou d’Aéroport de Paris sur l’aéroport de Roissy et l’après-midi accueillir sur le Bus de l’Initiative des immigrés récemment arrivés en France qui découvrent les subtilités administratives de l’entrepreneuriat en France.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

On ramène souvent l’entrepreneuriat dans les quartiers à un triptyque « services à la personne - restauration - BTP ». Cette sur-représentation avérée de ces secteurs dans les projets accompagnés questionne. Quelle est la pertinence d’une coopérative plutôt orientée numérique, communication et gestion de l’entreprise à s’implanter sur ces territoires ? Doit-on évoluer de façon à accueillir des porteurs de projets de ces secteurs ou identifier des partenaires métiers sur le territoire avec lesquels créer des parcours d’accompagnement ? Comment aller chercher les porteurs de projet du numérique, de la communication, des métiers de la gestion de l’entreprise qui passent entre les mailles du filet de l’accompagnement à la création d’entreprises (il serait plus juste de dire à côté du filet même) ?

L’une des forces des « entrepreneurs des quartiers » réside dans leur capacité à se lancer et se développer en-dehors des cadres institutionnels (d’aucuns diraient leur réticence à se lancer dans les cadres institutionnels). L’entrepreneuriat n’est souvent qu’un pis-aller pour améliorer une situation personnelle compliquée, répondre à un besoin social qui aurait dû être pris en charge par la puissance publique ou créer son emploi faute d’en trou-

ver un convenable (à des heures correctes, à proximité de son domicile). C’est à la fois l’une de leurs faiblesses et une formidable opportunité pour le modèle d’entrepreneuriat sécurisé et collectif proposé par P//.

La proximité géographique des acteurs permet d’améliorer le suivi et de boucher les trous dans la raquette. Les actions hors les murs (comme le Bus de l’Initiative) permettent d’aller chercher ceux qui sont carrément passés à côté de la raquette. C’est le sens de la participation de P// à un projet d’accompagnement d’entrepreneurs issus des quartiers politiques de la ville de Gonesse, Villiers-le-Bel et Arnouville. Coordonné par Initiactive 95, ce projet qui s’étale sur 3 ans (2017 - 2019) rassemble huit structures pour proposer un parcours d’accompagnement complet et lisible depuis l’orientation des porteurs de projet jusqu’au développement des entreprises déjà existantes. C’est aussi le sens de l’installation des antennes dans les locaux d’acteurs déjà implantés : Initiactive 95 puis Créative sur Roissy Pays de France, Convergences Entrepreneurs à Aulnay-sousBois (Paris Terres d’Envol).

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PERSPECTIVES

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Convergence créative et métaphore filet par Julien Besnard

En 2017, Port Parallèle a été sollicitée pour s’implanter sur deux nouveaux territoires : l’agglomération Roissy Pays de France et le territoire Paris Terres d’Envol. Cette année a donc été une année de découverte et d’apprentissage dans un contexte de réorganisation territoriale bien loin d’être achevée. Découverte de l’extrême diversité de ces territoires, apprentissage de nouveaux codes culturels et de nouvelles façons d’entreprendre. On peut le matin présenter la coopérative d’activité et d’emploi à des cadres d’Air France ou d’Aéroport de Paris sur l’aéroport de Roissy et l’après-midi accueillir sur le Bus de l’Initiative des immigrés récemment arrivés en France qui découvrent les subtilités administratives de l’entrepreneuriat en France.

/ Rapport d’activités 2017 / Port Parallèle /

On ramène souvent l’entrepreneuriat dans les quartiers à un triptyque « services à la personne - restauration - BTP ». Cette sur-représentation avérée de ces secteurs dans les projets accompagnés questionne. Quelle est la pertinence d’une coopérative plutôt orientée numérique, communication et gestion de l’entreprise à s’implanter sur ces territoires ? Doit-on évoluer de façon à accueillir des porteurs de projets de ces secteurs ou identifier des partenaires métiers sur le territoire avec lesquels créer des parcours d’accompagnement ? Comment aller chercher les porteurs de projet du numérique, de la communication, des métiers de la gestion de l’entreprise qui passent entre les mailles du filet de l’accompagnement à la création d’entreprises (il serait plus juste de dire à côté du filet même) ?

L’une des forces des « entrepreneurs des quartiers » réside dans leur capacité à se lancer et se développer en-dehors des cadres institutionnels (d’aucuns diraient leur réticence à se lancer dans les cadres institutionnels). L’entrepreneuriat n’est souvent qu’un pis-aller pour améliorer une situation personnelle compliquée, répondre à un besoin social qui aurait dû être pris en charge par la puissance publique ou créer son emploi faute d’en trou-

ver un convenable (à des heures correctes, à proximité de son domicile). C’est à la fois l’une de leurs faiblesses et une formidable opportunité pour le modèle d’entrepreneuriat sécurisé et collectif proposé par P//.

La proximité géographique des acteurs permet d’améliorer le suivi et de boucher les trous dans la raquette. Les actions hors les murs (comme le Bus de l’Initiative) permettent d’aller chercher ceux qui sont carrément passés à côté de la raquette. C’est le sens de la participation de P// à un projet d’accompagnement d’entrepreneurs issus des quartiers politiques de la ville de Gonesse, Villiers-le-Bel et Arnouville. Coordonné par Initiactive 95, ce projet qui s’étale sur 3 ans (2017 - 2019) rassemble huit structures pour proposer un parcours d’accompagnement complet et lisible depuis l’orientation des porteurs de projet jusqu’au développement des entreprises déjà existantes. C’est aussi le sens de l’installation des antennes dans les locaux d’acteurs déjà implantés : Initiactive 95 puis Créative sur Roissy Pays de France, Convergences Entrepreneurs à Aulnay-sousBois (Paris Terres d’Envol).

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ANTENNES TERRITORIALES

/ ILS NOUS SOUTIENNENT

PERSPECTIVES

2018 ANTENNES MÉTIERS

Roissy Pays de France Communauté d’Agglo de Cergy-Pontoise Paris Terres d’Envol

Matrice Coop

/ P// EST MEMBRE DE

Mode Coop FLE Coop

Labo de l’ESS

(Français Langue Etrangère)

La Paillasse

LabBoîte Cergy

Université de Nanterre

EXEMPLES DE PARTENARIATS NOUVEAUX OU CONSOLIDÉS


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ANTENNES TERRITORIALES

/ ILS NOUS SOUTIENNENT

PERSPECTIVES

2018 ANTENNES MÉTIERS

Roissy Pays de France Communauté d’Agglo de Cergy-Pontoise Paris Terres d’Envol

Matrice Coop

/ P// EST MEMBRE DE

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portparallele.com PARIS

70, rue Amelot 75 011 Paris

CERGY

CCI 95 35 boulevard du Port Cap Cergy Bâtiment C1 - CS 20209 95 031 Cergy Pontoise Cedex

ROISSY

Creative 32 Boulevard de la Muette 95140 Garges-lès-Gonesse

TERRES D’ENVOL

MDE Convergence Entrepreneurs 1 rue Auguste Renoir 93600 Aulnay-sous-Bois

Port Parallèle // contact@portparallele.com // RCS PARIS : 492 196 209 // SCOP à capital variable


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