PÉRON Jean-Baptiste PORTFOLIO // ARchitecture
Theorie
Matiere
p.6-29
p.30-49
p.8 - Maison de l’opera
p.32 - bains thermaux
p.18 - Maison de la poĂŠsie
p.40 - structure textile
p.24 - thermes
p.44 - Salle de sport
SOMMAIRE
Habiter
CrĂŠation
p.50-61
p.62-77
p.52 - 15 logements
p.64 - graphisme
p.58 - Maison & atelier
p.74 - Photographies p.78 - Exposition
PÉRON Jean-Baptiste Né le 10 mai 1989 à Neufchâteau (88)
Adresse Contacts
3, Rue des Frères Goncourt 52150 GONCOURT 03.25.01.03.19 06.15.52.51.35 jeanbaptiste.yves.peron@gmail.com
études & Diplômes
expériences Professionnelles
2014
Master en Architecture à l’ENSAN
2013/2014
Mémoire de fin d’études ‘‘Danse avec les normes’’
2012/2013
Projet de fin d’études à l’ENSAN
2012
Finaliste au concours ‘‘Construir’Acier 2012»
2010/2011
Année ERASMUS à la faculdade da arquitetura de Porto
2009/2010
Licence en Architecture à l’ENSAN
2007
Baccalauréat section scientifique, mention «Bien» Lycée Edmé Bouchardon in Chaumont
Stages en agence d’architecture 2014
WWAA à Varsovie (Pologne) Stagiaire de Juin à Août Conception de projets Réalisation de maquettes MOOMOO à Lodz (Pologne) Stagiaire de Mars à Juin Conception de projets Dessins techniques
2011
LILIetRAMI à Nancy (France) Stagiarie d’Octobre à Décembre Conception de projets Dessins Techniques/Permis de construire
2010
WM Architecture à Nancy (France) Stagiaire en Juin Dessins techniques Analyses urbanistiques
Autour de l’architecture 2014
Assistant de professeur à l’ENSAN De Septembre à Octobre Recherches documentaires
2011
Animateur à la ‘‘folle journée de l’architecture’’ En Octobre Dessins et animations
2010
Stagiaire sur le chantier médiéval de Guédélon (France) En Août Construction traditionnelle
Autre 2007/2014
Intérimaire à la fromagerie Bongrain Gérard de Illoud (France) Pendant les vacances et le temps libre
Autres travails Associations
2014
Architecture Fragile, Galerie 9, Nancy En Octobre Montage de l’exposition
Associations
aptitude Compétences
2012/2013
Association générale des étudiants de l’ENSAN De Septembre à Juillet Animations
2010
RG Mag (Magazine gratuit) D’Octobre à Novembre Rédaction d’articles
Logiciels Architecture
Autocad 13 Archicad 16 Google Sketch Up 14 Artlantis 3
Graphique
Photoshop CS6 Illustrator CS6 In Design CS6 Première CS6
Language Bon niveau Notions
Français Anglais (TOEIC : 845) Portugais Allemand Polonais Espagnol
autre Permis B
Intérêts
Création
Dessin, Peinture et Photographies Sculpture Artisanat Litterature Musique
Voyages
Europe Amérique du Sud
Theorie
2013
Projet
Conception d’une «Maison de l’Opéra»
Professeurs M. Fanuele & M. Remy Surface
5000 m2
LOCALISATION Place Stanislas/Terrasse de la Pépinière NANCY
Maison de l’opÊra
Plan Masse En collaboration avec
M. Morel-Fort Grégoire
Ville, histoire, lien, monumentalité, autant de questions centrales de ce projet de diplôme. Partant d’une analyse complète d’un site complexe, ce projet d’extension de l’opéra de Lorraine, et de création d’une ‘ maison de l’Opéra’’ en cœur de ville, est la concrétisation d’années d’études et de recherches en Architecture. Le site est un ensemble hétéroclite d’éléments historiques et d’espaces urbains inexploités. Le lien entre la place Stanislas et le parc de la Pépinière polarise l’espace du site. Le bastion Vaudémont agit comme un perturbateur dans cet ensemble . Dernier résidu des fortifications de la ville, il n’est pas intégré à la composition des places. Aujourd’hui utilisé comme parking, sa présence n’est pas exploitée et crée des non lieux en marge de l’ensemble de places de Nancy. Le projet se concentre d’abord sur la création de nouveaux espaces de répétitions et d’une scène aux dimensions similaires à celle de l’opéra. Cette rénovation doit également permettre de créer une vitrine sur les métiers de
l’Opéra et une place dans la ville. Le premier parti pris a été de concevoir cette extension distinctement de l’opéra existant. Celle-ci est implantée parallèlement au bâtiment originel, reliée à ce dernier par une passerelle qui permet le transport des décors d’une scène à l’autre. Une succession de cours entre le nouvel édifice et l’opéra remodèle l’espace public. Le site est ainsi restructuré, intégrant le vieux bastion comme un nouvel élément de l’espace. Celui-ci est évidé pour dégager des traces archéologiques et transformer ce volume en nouvelle place face à la scène de l’extension. L’extension est traitée de manière à laisser visibles ces traces archéologiques. Les espaces de répétition sont alors suspendus au-dessus de l’Histoire. Cette suspension permet de laisser l’espace public libre tout en l’unifiant. Ce choix est issu d’une réflexion sur l’analogie en Architecture ; reprenant le vocabulaire de l’opéra et de la mise en scène, l’extension s’inspire des cintres et des décors d’un opéra.
Plan R.D.C.
Une structure forte en couronnement reprend les charges de l’ensemble avec des voiles en acier, rappelant la structure des décors. Ces voiles permettent de définir l’espace intérieur. La suspension libère l’espace au sol mais également la coupe, permettant de définir des plateaux libres pour les salles de répétition avec des hauteurs différentes. De plus, les salles communiquent visuellement entre elles grâce à ce jeu de suspension et de voiles afin de favoriser la cohésion des corps de métier qui font vivre l’opéra, des couturières aux musiciens en passant par les danseurs. Les traces historiques, symbolisées dans l’extension par une structure du bastion conservée, prennent place au centre des espaces de travail, sous un puits de lumière traversant tout l’édifice pour unifier le bâtiment autour de l’Histoire. Les circulations sont intégrées à la structure en béton qui reprend les charges des poutres en couronnement. La scène double prend place de l’autre coté de la structure en béton et fait face au bastion remodelé en gradin extérieur. Cet aménagement permet la représentation d’opéras ou de concerts à proximité de la place Stanislas tout en réhabilitant cet élément de fortification. Celui-ci est également restructuré pour redonner une unité urbaine et créer une promenade urbaine sur les structures du bastion. Une série de locaux associatifs sont créés dans l’épaisseur du volume et viennent former une bande pour fermer la place.
Vue du bastion jour/nuit
Coupe AA’
Le lien entre la place Stanislas et le parc de la Pépinière est assuré par une nouvelle place formée par cette bande. La réflexion sur l’extension de l’opéra a ainsi permis de requalifier un élément historique de la ville pour l’intégrer à l’urbain et créer de nouveaux équipements. Répondant aux exigences programmatiques, le projet crée une vitrine contemporaine de l’Opéra, reprenant par analogie son vocabulaire et sa poésie. Semblable à une machine à répéter, la nouvelle maison de l’Opéra s’offre au public tout en restant magique grâce à la suspension. Celle-ci permet de faire cohabiter dans le même bâtiment tous les corps de métiers qui font l’Opéra, les liant autour de l’histoire, la Ville mais surtout autour de la Scène.
Plan R+1
Coupe BB’
Vue entrée
Vue Salle de danse
Coupe CC’
Plan R+2
Plan R+3
Plan R+4
Maquette
La maquette et le travail de recherche spatiale qui en découle ont été au cœur même de la
conception de ce projet. Permettant une meilleure analyse des bâtiments existants et du contexte urbain, la représentation en volume des espaces étudiés a permis de faire avancer le processus de création qui nous a amené à définir ce projet de maison de l’opéra. La maquette présentée sur ces pages est celle qui a été créée pour la présentation finale du projet. Basé sur une recherche sémantique et esthétique, le choix des matériaux et les couleurs souligne les interventions faites sur le site. Ainsi, le sol et ses variations sont représentés en chêne massif pour montrer leur caractère immuable, intemporel ; et les traces archéologiques sont en hêtre pour marquer leur présence. Les bâtiments du contexte sont en carton jaune, représentés de manière unifiée, tout en montrant le dessin des façades. Quant au projet, il est représenté par un carton blanc tranchant avec le caractère monotone de l’ensemble pour souligner ses volumes et son emplacement.
2013
Projet
Aménagement de l’ancien bastion Vaudémont Professeur M. Fanuele Surface
5000 m2
LOCALISATION Terrasses de la Pépinière NANCY
Maison de la poĂŠsie
Plan Masse Précédant le projet de fin d’études, ce travail sur un site complexe visait à saisir l’histoire et les problèmes d’un contexte urbain particulier, entre l’ensemble des places Stanislas et un bastion ignoré. Sans exigences programmatiques, l’intervention devait redonner un sens à cet espace, requalifier le lien entre la place Stanislas et le parc de la Pépinière. Les principales caractéristiques du site étaient son identité fragmentée par ce bastion, et la forte présence d’histoires en son sein. Issu de la confrontation entre la ville fermée, fortifiée que symbolise le volume du bastion et la ville moderne, pensée par Emmanuel Héré, ce patchwork d’espaces est délaissé, en marge de la composition des places de Nancy. Voulant révéler l’identité historique de ce bastion aujourd’hui amputé de sa forme, le projet s’inspire de la Piazza Grande de la ville d’Arezzo. Le bastion et son volume deviennent ainsi une place inclinée, où les tracés de l’ancienne fortification sont soulignés par un traitement au sol. L’intervention d’arasement du bastion s’accompagne, outre de la mise en avant des anciens tracés, de la création d’éléments analogues à ceux qui composent la Piazza Grande. Un édifice en long prend place au sommet de la place. En suspension au dessus de l’une des traces archéologiques, faisant analogie au Palazzo delle Logge de Vasari et s’inspirant de l’œuvre de Mendes da Rocha, ce bâtiment vient fermer la place et accueille un bar pour assurer une vie à la place.
Sous ce bar, un chemin est aménagé dans l’épaisseur de la place en pente, permettant de faire le tour de l’ancien bastion suivant le tracé des chemins de ronde. Cet accès mène à un auditorium aménagé sous la place et dont les puits de lumière zénithale servent de signalétiques la nuit. Enfin, en connexion avec le sommet de la place mais aussi avec la rue, une maison de la Poésie, avec salle de travail, salle informatique et bibliothèque est créée. Les travaux d’excavation de l’ancien bastion libèrent des vestiges archéologiques, en particuliers une structure du bastion appelée orillon. Au-dessus de ceux-ci sont installées, suspendues à une structure de poteaux poutres en béton, plusieurs salles, disposées en spirale, formant la maison de la Poésie. Ses différentes salles sont unifiées sous une couverture unique, inspirée de l’œuvre de Sverre Fehln, qui filtre la lumière pour donner au lieu une atmosphère propice à la réflexion et à la mémoire. Le bastion devient alors une autre place, atypique par sa forme, qui souligne l’histoire du lieu tout en apportant une unité à l’ensemble et une dimension poétique.
Plan R.D.C.
Vue Auditorium
Coupe AA’
Plan R+1
Vue Entrée
Coupe BB’
B’
C
D
A
A’
D’
Plan R+2
B C’
Vue Bibliothèque
2012
Projet
Intervention sur «Nancy Thermal» workshop SEMAINE INTERNATIONALE Professeur Mme. Harnoncourt Surface
//
LOCALISATION Nancy Thermal NANCY
En collaboration avec
M. Ansquer Antoine & M. Le Garrec Brann
Changer son regard, sa conception de l’architecture. Au cours d’une semaine intensive, le projet d’un ensemble thermal devait être esquissé. Ce travail de groupe devait s’appuyer sur la confrontation des pensées entre les étudiants et les pratiques des architectes invités. Ainsi, l’idée qui a animé ce projet a été d’étudier le cheminement de l’eau, son histoire. Plutôt que d’analyser les compositions urbaines et architecturales, l’étude s’est intéressée aux couches géologiques du sol jusqu’aux nappes phréatiques où se situe l’eau. Définissant une coupe composée de multiples strates, le projet s’est alors muté, passant de la composition d’ensemble à la création d’un objet architectural retraçant l’histoire géologique de la ville et de son eau. S’inspirant des couches géologiques, le projet s’organise en strates analogues à celle du sol où des espaces sont creusés, comme après un travail d’éro-
sion. Chaque espace creusé accueille soit des bains
soit un espace muséographique relatant l’histoire de l’eau, des roches et la géologie du lieu. Les espaces communiquent entre eux à l’image des grottes, formant un réseau de cavités et de bassins. Ce travail d’érosion a été étudié à travers une recherche en maquette importante. L’expérimentation est au cœur même du projet, cherchant à reproduire le travail de l’eau à une échelle réduite pour en saisir l’espace. Plusieurs matériaux et techniques ont été testés, avant d’aboutir à la création d’une maquette en béton avec des banches en polystyrène simulant des cavités. Grâce à ce travail intense, le projet devient fort et symbolique. L’expérimentation et la confrontation des regards permettent alors de changer son regard et de stimuler sa créativité.
Complexe thermal
Coupe GĂŠologique
Stratification Conceptuelle
Schéma d’Organisation
Circulation
Musée
Thermes
Vue des Bassins
Coupe
Expérimentations
Maquette Béton
MATIÈRE
2008
Projet
Thermes // Bains Publics
Professeur M. Koetz Surface
190 m2
LOCALISATION Piscine extĂŠrieure Louison Bobet NANCY
Thermes
Plan de Toiture
La lumière est une matière essentielle à l’Architecture. Son statut de matière est souligné à travers ce projet de bains. Dans ce petit ensemble architectural, où deux bassins de dimensions différentes cohabitent, elle joue un rôle essentiel. Le projet est axé sur la création d’un espace intérieur fort. Ainsi, sa forme extérieure est brute, un parallélépipède de béton, perforé sur son toit d’ouvertures rectangulaires et seulement accessible par un escalier enterré. Le projet, semi enterré, se décompose en deux niveaux principaux, l’un haut avec un petit bassin et l’autre bas avec un grand bassin et une douche. Les deux niveaux sont liés par un escalier caché par un volume de béton et éclairé seulement à ses extrémités, mais aussi visuellement par un jeu de transparence et d’ouvertures dans les volumes de béton ce qui permet de lier les deux bains. Traitée comme une matière, la lumière permet de créer une atmosphère riche, avec des jeux de réflexion sur l’eau et d’ombre sur le béton, avec des ambiances différentes
grâce à plusieurs puits de lumière. Ceux-ci sont placés de manière stratégique pour souligner les points forts de la composition. La lumière devient un lien précieux, jouant avec les volumes de béton pour souligner l’intimité du lieu. Ainsi, le couvrement en béton de cet espace est composé de manière à mettre en avant ses ambiances. Des plafonds hauts et des plafonds plus bas créent un effet de compression et de dilatation. Accompagnant le parcours, ces volumes hauts et bas permettent d’enrichir les ambiances au sein de cet édifice, rendant les bains plus intimistes. Ce jeu de compression et de dilatation sculpte l’espace que la lumière sublime. Ce projet devient alors un lieu, intime et calme, où volumes et lumières s’allient pour créer une atmosphère riche et propice au bain.
Plan des Bassins
Vue du Grand Bassin
AxonomĂŠtrie des Plafonds
Coupe Longitudinale
Axonométrie des Bassins
Vue du Grand Bassin
Etude de la Lumière
Vue petit Bassin
Coupe Escalier
Vue petit Bassin
Coupe petit Bassin
2012
Projet
Structure tendue // Textile workshop : Semaine Textile Professeurs M. Gross & M. Pauli Surface
//
LOCALISATION Grands Ateliers ISLE D’ABEAU
Structure textile
Plan de Toile
Les matériaux textiles offrent une opportunité d’innovation et d’invention importante. Ce workshop proposait d’étudier toutes ces capacités et à changer notre façon de penser pour créer une structure originale s’appuyant sur les caractéristiques de ce matériau qui ne travaille qu’en tension. Ce travail était une réflexion en groupe, réunissant pour l’occasion des étudiants venus de différentes écoles d’Architecture. La collaboration entre chacun et le partage des tâches pour réaliser un projet innovant est essentielle. S’inspirant d’abord de concepts biologiques, la forme de cette structure a évolué avec la confrontation entre étudiants. Ainsi, la structure s’appuie sur un défi, se basant sur les caractéristiques du textile. Elle se base sur une toile
avec deux points de tensions et un seul câble entre ces deux points. La transition entre le concept et une maquette à l’échelle 1:1 passe par la réalisation d’un modèle 3D d’où sont extraits les profils de toiles à confectionner. Après un travail de plusieurs jours, la toile est mise en tension, soutenue par un cerceau d’acier, entre deux points et vient définir ces spirales de matière textile tendue.
2012
Projet Finaliste Construir’Acier 2012 Projet
Salle de Sport modulable
Professeur M. Gross Surface
4000 m2
LOCALISATION Parc Olympique LONDRES
SALLE de SPort
Plan Masse En collaboration avec
M. Binachon Brice & M. Jacquot Eddy
Le lien entre l’émotion et la construction est indéniable, le «flexib’hall», projet de salle de sport illustre bien ce rapport. Conçu dans le cadre d’un concours étudiant national, le concours ‘‘Construir’acier’’, il montre les possibilités d’usage de l’acier pour la création d’un édifice majeur, un bâtiment capable de réceptionner des matchs officiels. L’acier est ici exploité au maximum de ses capacités pour concevoir un espace public lumineux et fort. Implantée à proximité du stade olympique de Londres et au nord du village olympique, cette salle de sport s’installe dans la trame urbaine tout en dégageant un vaste parvis. Ce parvis permet de créer une place publique majeure et de mettre en avant le caractère fédérateur du projet au sein du quartier. Sa composition s’appuie sur les possibilités de l’acier, pouvant décrire une structure forte, faite de poteaux poutres et décrivant une grille tridimension-
nelles, mais pouvant aussi adopter une forme originale courbe et y appliquer une peau. Ainsi, le plan est une confrontation entre une trame rigide, orthogonale, intégrée à l’ensemble urbain, et une forme libre venant interférer avec les poteaux et les poutres. Celle-ci accueille les éléments de programme et la salle de sport, ses ondulations permettent de hiérarchiser les espaces, marquant le hall d’entrée, les accès latéraux et séparant ceuxci des espaces techniques et backstage. La salle dans la forme possède des gradins amovibles pour s’adapter à plusieurs usages. La composition intérieure est masquée par la mise en place de lames verticales en acier, décrivant une ondulation pour animer la façade, unifier l’ensemble et jouer avec la transparence sans nuire à la luminosité intérieure. L’acier devient alors le support de nos émotions et un point fort de la ville.
Faรงade jour
Plan R.D.C.
Faรงade nuit
Vue Façade
Vue Hall
Coupe ‘‘Sport’’
Vue Entrée de la Salle
Vue Salle de Sport
Coupe ‘‘Concert’’
HABITAT
2011
Projet
Ensemble de Logements
Professeur M. Rémy Surface
1000 m2
LOCALISATION Rue Catherine Opalinska JARVILLE-LA-MALGRANGE
15 Logements
Plan Masse
Ce projet de logement concentre également plusieurs expérimentations spatiales. En effet, le sujet prin-
cipal était le travail sur la promiscuité et la densité. Situé sur une parcelle en bout d’îlot au coeur d’un quartier résidentiel, le projet devait faire la connexion avec son contexte. Inspiré par la recherche d’intimité des maisons voisines et par la construction de limites et de haies pour délimiter un intérieur, l’idée directrice fut d’abord d’habiter le mur, créant deux bâtiments dans cette enceinte et permettant de faire entrer un maximum de lumière dans la cour. Le projet a soulevé de nombreuses questions typologiques, sur la nature du mur, le dessin de la cour et des logements. De plus, le croisement de la réflexion avec les travaux de Yona Friedman et une certaine fascination pour le dessin de Guiseppe Terragni ont fait évoluer le dessin du projet vers une nouvelle forme. Le mur s’est changé en grille tridimensionnelle de poteaux poutres intégrant les deux corps de bâtiment. Cette structure, omniprésente, permet de définir les limites du projet est créée une cour lumineuse. De plus, les poteaux et poutres soutiennent les logements ainsi que
les terrasses. Ces terrasses peuvent être agrandis pour occuper au fur et à mesure la grille de béton, laissant une liberté de s’accaparer l’édifice pour les habitants. Les deux corps de bâtiment abritent deux types de logements, l’un accueille six duplex et l’autre neuf simplex d’une chambre. L’intimité est primordiale dans ce projet pour donner un confort à l’habitant et lui offrir, grâce à la cour, un espace commun agréable. Celle-ci, inspirée par les cloîtres des monastères, surélevée à la hauteur d’un banc la pelouse centrale arborée pour mettre la nature et la végétation au cœur de cette trame de béton. L’unité est soulignée par la structure en ne niant pas la nécessité de différences entre les logements et leur appropriation au sein de ce projet.
Plan R.D.C.
Plan R+1 Séquence d’Entrée
Vue Terrasse
Plan R+2
Vue du Salon
Les duplex sont réunis au sein d’un corps de bâtiment. Fonctionnant comme un jeu d’enfant ou les pièces s’emboitent, ils s’inspirent des travaux des constructivistes pour créer des espaces sur deux niveaux. Ces appartements sont organisés autour d’un mur de refend central commun à tous les appartements. Un escalier à deux volées traverse ce mur et donne accès à l’étage supérieur. Deux types d’appartements sont définis, l’un avec les chambres à l’étage inférieur et l’autre suivant la disposition inverse. Ils sont dessinés de manière à pouvoir être modifiés selon les volontés de l’habitant, permettant de définir un appartement à 4 chambres comme un autre avec un plan libre à la place des chambres. Cette possibilité d’appropriation ne nuit pas aux qualités de l’espace. Les panneaux sandwichs de remplissage entre les structures sont dessinés selon la même trame et permettent d’apporter de la lumière qu’importe le dessin du plan
Axonométrie des Duplex
Vue du Salon
Plan R+3 Vue de l’Ensemble
Vue Terrasse
Coupe
Plan R+4
2007
Projet
Atelier d’Artisan & Logement Indépendant
Professeur Mme. Crozetière Surface
200 m2
LOCALISATION Rue du Maréchal Foch SAINT-MAX
Vue de l’Ensemble Premiers pas dans la conception du projet, premières approches des enjeux de l’architecture. Autour d’un programme mixte, liant un atelier artisanal (ici pour un forgeron) et un logement indépendant, se construisent les premières réflexions sur l’ordre, la fonction et l’esthétique. Fortement influencée par le fonctionnalisme de Juan O’Gorman et le vocabulaire architectural industriel, la maison s’organise en trois travées parallèles, suivant la structure porteuse, et perpendiculaire à la rue. La travée nord accueille les circulations verticales qui permettent l’accès au logement et au jardin. La travée centrale, par sa dimension plus généreuse, est dédiée à l’atelier au rez-de-chaussée, volume ouvert de la rue à la cour anglaise, et au salon/séjour à l’étage. Quant à la travée sud, elle est, au rez-de-chaussée, une succession de pièces en enfilade pour la boutique, le bureau et les stockages et, à l’étage, divisée entre extérieur et
intérieur, laissant une terrasse pour le logement et marquant une césure dans la rue. L’esthétique reprend le langage industriel, avec l’usage de béton et d’acier mais aussi de sheds et de fenêtres en longueur subdivisées en un ensemble de petits châssis. Cet usage donne une cohérence à l’ensemble, suivant l’orientation primaire du projet, tout en apportant une lumière généreuse à l’appartement. La répartition en atelier et habitat reprend également une logique traditionnelle consacrant le rezde-chaussée au commerce et au travail et l’étage à la vie, tout en adoptant un langage esthétique brut, ce qui permet de conserver l’intimité des locataires tout en mélangeant les usages, les fonctions.
Maison // atelier
Faรงade sur Rue
Plan R.D.C.
Plan R+1
Plan R+2
creation
2007/2013
Dessin/graphisme
Photographies
2010
Film/Video En collaboration avec : M. Binachon Brice Les différents plans et images présentés ici sont extraits d’un petit film sur l’architecture de Baumschlager & Eberle. Réalisé en parallèle d’une étude approfondie de la conception des architectes, ce travail cherche à révéler les pensées des projets ainsi que la qualité spatiale de ceux-ci. Cette retranscription passe par un travail minutieux de cadrage sur le terrain et par un montage séquencé présentant les projets à l’aide de scènes de fiction en noir et blanc. La confrontation entre ces scènes et les plans séquences révèle alors les qualités de chaque projet et positionne ce film sur l’Architecture entre la création artistique et le documentaire.
2014
Work for :
M. Vincent Guilhem
Cette exposition a été organisée durant un semaine par Guilhem Vincent, un jeune architecte, à propos du quotidien, de son existence et de sa résistance à la compréhension. Nous vivons dans le quotidien, nous le construisons avec nos habitudes et nos actions. Ainsi, une structure a été construite dans une petite galerie d’art à Nancy, la ‘’galerie neuf’’, une structure de madriers et de planches en bois. L’occupation de cet espace était le sujet principal de l’exposition, comme une traduction du quotidien. La structure se composaient de trois trépieds liés entre eux par deux poutres. Plusieurs planches ont été clouées sur les trépieds pour stabiliser la construction. Basé sur une question philosophique et artistique, l’ensemble de bois a été crée pour accueillir, durant un temps bref, chaque action du quotidien. Ainsi, le journalier était ex-
ARCHITECTURE FRAGILE
posé et une architecture, fragile, se créaient jour après jour. De plus, parce que le quotidien n’a pas de plan, l’ensemble a été construit sur l’instant, en un jour, avec la force et les compétences de chacun, comme le fruit d’une collaboration entre plusieurs êtres. Les trépieds furent ainsi crées à partir de pièces de pin de 100x100mm nouées entre elles par une corde. Dans chaque trépied était installé, grâce aux planches clouées à différentes hauteurs, une structure symbolisant une étape de notre quotidien : un trépied comme un banc, le deuxième comme une table et le dernier avec une lisse basse, laissant la place d’installer un hamac sur la ligature du trépied. La collaboration et la réflexion étaient centrale dans cette exposition afin de construire notre quotidien comme une oeuvre physique à part entière.
Exhibition
Picture from :
Ms. Cerveny Ludmilla
jeanbaptiste.yves.peron@gmail.com