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JUSTE LA FIN DU MONDE
DERRICK MAY
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ÉDITO es tribunaux sont de plus en plus saisis par des personnalités artistiques pour défendre leur œuvre, et ce n'est pas du tout bon signe. L'une des affaires du moment est celle autour du plagiat dont feu Marvin Gaye aurait été victime en 2013 par le duo Robin Thicke – Pharrell Williams avec le titre Blurred Lines. Enfin, plagiait est un bien grand mot, les ayants droit évoquant plutôt une ressemblance qui, en première instance, leur a rapporté 5, 3 millions de
L
dollars. Une décision inquiétante pour les artistes qui fait flipper quant aux velléités procédurières de certains. Autre exemple en date : le conflit qui oppose Tom Waits à Bartabas, le musicien américain reprochant à l'écuyer et metteur en scène français d'avoir “trop” utilisé ses chansons dans le spectacle On achève bien les anges. Là aussi un tribunal a été saisi, avec des expressions fleuries comme "violation du droit d'auteur" (alors que Bartabas assure avoir bien demandé
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les autorisations), ou encore "préjudice" (500 000 euros sont réclamés). Une procédure qui, une nouvelle fois, laisse un drôle d'arrière-goût. Surtout que Waits attaque cette fois-ci, d'un coup et après 200 représentations, un autre artiste, et non une marque de chips comme il l'avait fait – avec succès – en 1992. Tom, tu connais le téléphone, le mail ou tout autre moyen de communication moderne ? Certes, ça rapporte moins, mais c'est beaucoup plus urbain.
DR (“Apocalypse Now”)
PAR AURÉLIEN MARTINEZ