DU 1 5 .11 AU 21 .11 .17 / N° 1 074
L ’HE B D O GRAT UI T D E S SP E C T AC L E S
ACTU 02
CINÉMA 04
MUSIQUE 12
Le bar associatif a un an
Sara Forestier passe derrière la caméra
Interview avec un DJ qui est plus qu’un DJ
L’ENGRENAGE
M
RONE
À LA UNE - MUSIQUE
FISHBACH À LA SOURCE
ÉDITO PAR AURÉLIEN MARTINEZ
C’
Ridley Scott, la production a tout simplement fait le choix d'effacer Kevin Spacey du film (au budget de 40 millions de dollars), en retournant ses scènes avec un nouveau comédien (Christopher Plummer). Coût estimé : 2.5 millions de dollars, sans compter les à-côtés promotionnels. Ce qui est fou, c'est qu'au vu des témoignages, beaucoup connaissaient le comportement de Kevin Spacey. Pourtant, tout le monde faisait comme si de rien n'était. Voir donc ce
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qu’il se passe avec le Ridley Scott, ou voir que Netflix a décidé de réécrire les derniers épisodes de la série House of cards sans le personnage du président Frank Underwood campé par Spacey (alors que son comportement de « prédateur » lors du tournage n'était pas un mystère), a quelque chose de profondément cynique. Mais bon, comme le dit Frank Underwood, « on oublie vite les notes médiocres dans l'ombre du pouvoir et de la richesse ». © Yann Morisson
est dingue comme le monde économique est capable de réagir avec force lorsque ses propres intérêts sont en jeu. Alors que l'acteur américain Kevin Spacey est aujourd'hui sous le feu des projecteurs pour de très mauvaises raisons (il est accusé d'agressions sexuelles), les industries culturelles l'ont rapidement condamné. Et, surtout, font tout pour ne pas être éclaboussées. Exemple : alors que doit sortir fin décembre Tout l'argent du monde de