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DOSSIER
DE
PRESSE
CNAM 17 Novembre de 9h30 à 18h30 - 2 rue Conté salon d’honneur salle 37-1-50 (escalier 37, 1er étage, salle 50)
Uniquement sur invitation
Contact : alliancesciencessociete@gmail.com - 06 24 51 29 44
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Et si les Assises de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur permettaient l’expression d’idées vraiment nouvelles ?
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La France a besoin d’une Loi d’Orientation de l’ESR ambitieuse Nous proposons de franchir une nouvelle étape dans le positionnement de la science dans notre société. Par une politique ambitieuse et volontariste, nous pensons possible un véritable partage de la science entre chercheurs et citoyens. De plus, nous pensons qu’une telle politique ouvre en France des gisements d’emplois importants à des coûts raisonnables. Nous proposons une méthode pouvant ouvrir sur la création de 200 à 300.000 emplois en 15 ans (dont 20 à 30.000 dans le prochain quinquennat) dans la « structure de savoir » de notre pays. Pour approfondir ces points, nous organisons, dans le cadre des Assises de l’ESR, le séminaire présenté ci-après dans ce dissier de presse. Puisse-t-il ouvrir la définition d’un nouveau « programme mobilisateur » au sens des annexes de la loi du 15 juillet 1982!
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Sommaire Introduction générale p6
Les 4 défis d’une politique sciences société du 21è siècle p8
Nos 8 objectifs p9
Annexes Les sciences peuvent-elles contribuer à une societe plus solidaire et fraternelle ? p11
La stratégie financière 4R p14
Les ministères et bailleurs concernés p16
Notre agenda 2012-2013 p17
Les membres actuels de l’alliance p18
Les grands témoins p 20
Les observateurs Plan du lieu p 21
Déroulé de la journée p 22
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Introduction générale Revoir la place de la science au sein de la société : Nos politiques publiques reposent en la matière très largement sur une vision qui date de trente ans, fixée en 1982 par la loi d’orientation de la recherche. Depuis lors l’État, les institutions de recherche, de même que la quasi-totalité des collectivités locales et territoriales, de nombreuses Autorités Administratives Indépendantes et des Chambres Consulaires, n’ont pas fait évoluer leur doctrine malgré de nombreuses tentatives éparses et peu capitalisées. Nous pouvons ainsi résumer cette vision passée : Depuis Jean Perrin dans les années 1930, la pensée progressiste a tourné autour de l’idée d’installation de la science auprès des citoyens par une approche « vulgarisatrice » et « diffusionniste » exprimée en 1982 en «Culture Scientifique, Technique et Industrielle », déclinée auprès des chercheurs en introduisant dans leurs missions la nécessité de « valorisation de leurs connaissances ». La politique de culture scientifique a porté des fruits et a eu sa pertinence dans le passé. Elle se situait dans la légitimité de la lutte, toujours actuelle, contre l’obscurantisme. Mais elle n’a pas su suivre les évolutions actuelles de la demande de la société à l’endroit de la science. L’idée souvent défendue dans une époque récente de réduire les rapports sciences et société à l’accroissement des performances, à la préparation des seuls enjeux économiques à venir et au développement d’un marché de l’expertise et de l’innovation, est également une
insuffisance face à quantité d’enjeux plus fondamentaux : en quoi la science participe-t-elle au développement de sociétés plus solidaires et fraternelles ? En quoi répond-elle aux questionnements des citoyens face aux incertitudes ? Il nous paraît temps de poser les bases claires et ambitieuses d’une politique publique de la place des sciences au sein de nos sociétés. Le succès de la feuille de route dont il est question lors des Assises de l’ESR se joue, au-delà de la recherche incontournable de l’excellence scientifique, également dans des logiques d’articulation entre les établissements d’ESR et les forces sociales, culturelles et économiques de nos territoires, dans leur diversité. C’est ce qui appuie leur légitimité sociale, ce qui les rend acceptables. La France doit marcher sur ses deux pieds : résilience/cohésion et place dans un monde plus solidaire. Dans ces deux domaines, une action du Ministère de l’ESR est requise. Des pistes pour relancer l’emploi : Depuis une quinzaine d’années, plus de 50% des emplois créés en France émanent des secteurs non marchands et associatifs. Il y a là des viviers d’emplois pour des dizaines de milliers de jeunes diplômés ou ayant décroché de l’enseignement supérieur. La puissance publique, au premier rang de laquelle le ministère en charge de l’ESR, n’en a pas encore tiré les conséquences en termes législatifs et d’évolution de ses politiques. La place des acteurs du secteur associatif et de l’économie sociale et solidaire dans la mobilisation en faveur de toutes les formes d’innovation sociales et
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technologiques, dans une logique de soutenabilité sociale, écologique et démocratique, doit être valorisée, légitimée et considérée à hauteur de ce qu’elle représente pour la cohésion et la vitalité de notre pays. La loi d’orientation de l’ESR doit permettre aussi dans ces secteurs de réorienter les dynamiques enclenchées depuis trente ans. Nous mesurons le monde qui sépare les années 1980 des années 2010. Les cosignataires, qu’ils représentent l’éducation populaire aux sciences et par les sciences, l’Economie sociale et solidaire, le monde numérique, celui de la création industrielle (le design), l’expertise citoyenne, de nouveaux médias, les promoteurs des sciences coopératives, participatives et citoyennes, les acteurs engagés dans la socialisation des enjeux technoscientifiques, l’affirment ici de nouvelles institutions sont nécessaires et accessibles, de nouveaux modes de pilotages des institutions également. C’est pourquoi nous voulons proposer au gouvernement, par notre réflexion collective et notre capacité d’actions, des mesures concrètes offrant une chance historique de créer des synergies entre les différentes légitimités qui s’expriment dans les rapports sciences/technologie/société. Nos contributions définiront des propositions institutionnelles à la fois ambitieuses, simples, compréhensibles, et efficaces. C’est là le sens de notre rencontre, le 17 novembre.
Une telle évolution s’impose et est possible dans le cadre budgétaire contraint qui est celui de notre pays. Certains sont tentés de déléguer (reléguer ?) in extenso l’ensemble de ces politiques déjà bien étroites - aux seules collectivités locales et territoriales, dans le cadre de la prochaine loi de décentralisation. Rien ne serait plus simple. Rien ne serait plus contre-productif et aussi destructeur pour l’emploi tout simplement. Malgré leur importance, les activités que nous représentons restent en France le parent pauvre des politiques de recherche et d’innovation, ce qui limite leur impact. De nouveaux agencements institutionnels s’imposent. À l’occasion de cette journée de séminaire, nous finaliserons le cadre général de nos propositions, résultat d’un travail de co-élaboration entre acteurs de la société civile - mouvements d’éducation populaire pour la plupart - et établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
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Les 4 défis d’une politique sciences société du 21è siècle I. Jeunes, Emploi & Transition. II. Responsabilité économique et sociale de l’ESR. III. Juste et efficace affectation des investissements et financements de l’État. IV. Stratégie d’innovation relocalisée Égalité républicaine des territoires face aux enjeux d’innovation et aux structures de savoirs.
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Nos 8 objectifs 1. Peser sur la préparation de la prochaine loi d’orientation : nous engageons dès aujourd’hui un travail auprès de la représentation nationale en ce sens. 2. Favoriser un débat parlementaire de qualité. 3. Peser pour que les orientations nécessaires à l’avenir du pays se matérialisent dès le collectif budgétaire 2013 avec des réaffectations et réorientations budgétaires claires. 4. Montrer qu’une telle stratégie peut, dès 2013, être plus efficace en termes d’utilité sociale et économique, et d’emplois. 5. Structurer l’Alliance Sciences Société dans la durée et la faire reconnaître au plus haut niveau règlementaire et administratif par l’État, notamment dans sa dimension associations citoyennes et d’éducation populaire. 6. Prouver l’important gisement d’emplois qui réside dans des politiques volontaristes de forte légitimation des acteurs de l’économie sociale et solidaire, les associations citoyennes et d’éducation populaire. 7. En lien avec l’item 6., et dans le cadre de la politique gouvernementale, qu’une part importante des investissements de l’État soit dédiée à relever les dédis «Jeunesses, Emploi, Transition» par cinq canaux : a. les Investissements d’Avenir, b. une ligne ad hoc ambitieuse au sein de la BPI, c. des CPER réajustés en fonction des enjeux ici décrits, d. des affectations massives des prochains FEDER, e. une convention-cadre avec l’État sur des conditions financières efficaces avec le monde bancaire. 8. Convaincre les collectivités territoriales du bien-fondé de nos argumentaires afin de compléter ces politiques nationales par des stratégies de subsidiarité et de mise en cohérence (préparation des prochains CPER et articulation avec la prochaine phase de décentralisation).
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Annexes
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Les sciences peuvent-elles contribuer à une société plus solidaire et fraternelle ? Contrairement à une idée répandue, la recherche au niveau de la frontière technologique - outre qu’elle ne parvient pas à démontrer les fondements industriels de sa soutenabilité (voir le coût écologique des industries numériques) - est plus volatile et délocalisable qu’on le reconnaît. Entre 2007 et 2009, en France, en pleine crise des subprimes, les investissements dans les entreprises de biotechnologies ont chuté de 79%. Quant aux investissements en capital-risque des entreprises non cotées, ils ont baissé de 27%. Une stratégie univoque centrée sur la seule « frontière technologique » et de priorisation correspondante des financements et des investissements, comporte un haut niveau de risques économiques et sociaux en contexte de finance dérégulée. Ces évolutions ont généré des phénomènes inquiétants que certains ont nommés « les innovations d’opinion », c’est-à-dire des stratégies de pure captation de flux financiers au profit d’actionnaires, sans que cela aboutisse au développement concret d’objets ou de process réels, tant il s’agit d’abord et avant tout de jouer dans la sphère médiatique et de la spéculation à seules fins de rémunération des actionnaires. En conséquence, une politique de « biodiversité de la recherche » doit venir en complément des préoccupations de l’État quant aux « Recherches d’exportation » fondées sur une logique de puissance et de compétitivité économique. Il s’agit d’asseoir une vision complémentaire qui s’exprime en termes d’innovations sociales et socio-économiques, que l’on pourrait qualifier
de « Recherches de potentialités sociales » qui pourraient aussi bénéficier à la communauté nationale. Concrètement, le 23 novembre 2010, la CPU signait avec le Medef une convention-cadre où la présence souhaitée des représentants d’une partie du patronat était mise en avant. Les autres secteurs d’activités économiques doivent être également reconnus par des relations du même type avec la CPU. Cette vision du seul secteur marchand comme créateur de valeur et de richesse est un véritable écran de fumée au sein des institutions et autorités, qui empêche de voir la réalité en face : ces 15 dernières années, la croissance du secteur non marchand a créé plus de 53% des emplois dans notre pays (390.000 emplois créés sur la seule période 2000/2010). Outre qu’il représente désormais 10% de notre population active, tout incite à penser que cette tendance va persister : les contraintes géopolitiques, l’instabilité financière toujours présente, pour plusieurs années voire décennies, les tensions sociales expliquent que, mécaniquement, la société n’aura d’autre choix que de nourrir sa résilience et son degré de confiance/cohésion interne. L’économie de la relation et les emplois qui lui sont liés résident dans les terminaisons nerveuses de nos sociétés. Ils sont hautement qualifiés, et ce de plus en plus, requièrent des capacités et compétences de haut niveau massivement distribuées. En conséquence, une part non négligeable de nos futures capacités
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d’innovation émergera non plus exclusivement dans les laboratoires (publics et privés) et les universités, mais bien dans le corps social dans son ensemble (solidarités et transitions locales, hébergement social et modes de vie, modes de consommation, métiers de bouche, métiers du luxe, cohésion nationale et culture de la défense, maisons de santé, relocalisation de nouveaux services publics, justice de proximité etc). La politique d’ESR constitue, en ce sens, le pilier d’une politique de cohésion nationale, bien plus qu’on ne le croit, tant la seule vision étroite de la compétitivité rend myope des cohortes d’élites, et ce à l’échelle mondiale. D’un côté, nos institutions ont le regard dans le rétroviseur, elles ont été bâties sur des modèles mécaniques du 19ème siècle et elles doivent se métamorphoser. Elles sont fondées sur un principe d’efficacité, de productivité et de compétitivité qui concerne tout autant les métiers dits intellectuels que manuels. Haute division intellectuelle du travail et haute division du travail intellectuel font partie de la vulgate « scientifico-économique ». Conséquence : la dépendance du complexe techno-scientifique aux capitaux financiers est trop forte. Nous assistons désormais à une paupérisation et une prolétarisation accélérée des professionnels des métiers intellectuels. Cette perte symbolique du rapport qualitatif aux savoirs et aux « métiers de la connaissance » ne sera résolue par aucune stratégie purement pédagogique, même si celle-ci est cruciale dans le dispositif. Seul le corps social favorisera ces évolutions, et notamment les acteurs d’éducation populaire. C’est probablement leur nouvelle fonction his-
torique : ré-encastrer des structures de savoir partout sur le territoire national. Où ? Dans de multiples interstices et interfaces socioscientifiques, socioécologiques et sociotechniques. De l’autre côté, bien plus porteur d’espoir, la demande sociale en la matière est proprement gigantesque. Car contrairement à une idée largement reçue (et très répandue dans le monde de l’ESR), le niveau de confiance entre nos concitoyens et ses institutions de recherche (y compris les Universités) est très élevé. Ce sont elles qui, avec le monde associatif, résistent le mieux à l’érosion généralisée du taux de confiance envers nos principales institutions (partis politiques, médias, justice, syndicats etc). Le syndrome des « scientifiques incompris » envers lesquels un sentiment de défiance se développerait relève de la contre-vérité et d’une mauvaise compréhension de la situation. Ceci a des effets néfastes, car impliquant des stratégies médiatiques et institutionnelles à rebours de ce qui est requis. Ainsi, au contraire des stratégies basées sur la vision d’une recherche S&T « assiégée », voire en danger face à un peuple irrationnel, nous devrions plutôt nous appuyer sur le formidable phénomène de coopération entre la société et ses institutions de recherche. Ce phénomène majeur et porteur d’espoir auquel nous assistons, très largement sous-estimé par les pouvoirs publics, se concrétise par des partenariats, des coopérations et des liens forts entre des organisations citoyennes, des collectifs d’habitants et des équipes de recherche à travers tout le pays. Le seul rapport coordonné par MM Gilles Bœuf, Yves-Marie Allain et Michel Bouvier intitulé
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« L’apport des sciences participatives dans la connaissance de la biodiversité », rendu en janvier 2012 à Mme la Ministre de l’Ecologie, liste plus de 200 recherches participatives dans le seul domaine de l’étude de la biodiversité. Ce rapport distingue trois types de collaborations : les sciences participatives (dont le programme de recherche est défini par une institution de recherche), les sciences citoyennes (dont le programme de recherche est défini par des associations de la société civile non motivée par des logiques de profit) et les sciences coopératives (dont le programme de recherche est co-construit, co-défini, et co-piloté).
Ce continent invisible constitue un gisement gigantesque d’activités socio-économiques, dont l’utilité sociale, cognitive, culturelle, éducative et économique est évidente. Avantage collatéral : il soudera encore mieux les rapports entre notre communauté politique et ses structures du savoir.
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La stratégie financière 4R Existe-t-il des gisements d’emplois importants liés à la formation supérieure ? Peut-on dépasser les contraintes financières et budgétaires ?
éorienter éaffecter edéployer econvertir Réorienter
Certaines politiques publiques obsolètes
Réaffecter
Les moyens financiers concernés
Redéployer
Les politiques publiques subsidiaires (CPER)
Reconvertir
Filières d’emplois et métiers dans la structure du savoir
Des gisements d’emplois, vraiment ? Oui, si on cesse de ne privilégier que les recherches d’exportations et qu’on place sur le même niveau d’investissement les recherches relocalisées. Leur utilité va se nicher dans les interstices du corps social. Elle peut, entre autre mille exemples, se nicher dans des stratégies de recherche-développement visant à accompagner concrètement les transitions à venir (modes de vie, consommation soutenable, transports, habitats individuels et collectifs, habitat social, habitat dégradé, maisons de santé, maisons du droit etc) ; personne ne sait comment enclencher la transition. Tout le monde veut (ou presque), mais personne, seul, n’a la solution. Les transitions et reconversions seront collectives, démocratiques et concertées. Elles prendront des décennies, devront être accompagnées, étudiées et co-animées par des centaines de milliers de jeunes diplômés du supérieur. L’un des gisements gigantesques est là. Le dispositif financier et budgétaire reste à bâtir, mais la France a les moyens, et même plus encore. p 14
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On peut déterminer, entre autres, 6 domaines d’intérêt prioritaire : - innovations sociales et socio-technologiques ; - éducation (par la recherche, la science) du primaire au supérieur ; - alimentation ; - santé environnementale ; - habiter ; - les communs.
Peut-on dépasser les contraintes financières et budgétaires ? Tout d’abord, la vision réductrice que seules les sciences « high tech » produisent de la richesse est une erreur de lecture. Les recherches en « potentialités sociales » qui améliorent la résilience et les solidarités d’une communauté politique (ici, la nation française), requiert bien moins de moyens financiers et capitalistiques que le « high tech ». En complément des éléments financiers et d’investissements évoqués ci-après, un changement d’échelle des finances solidaires et éthiques permettrait le déploiement d’un portefeuille de solutions techniques qu’il s’agit de fiscaliser adroitement (micro-crédit massifs, capital-risque territoriaux etc). Sa vertu première au-delà des masses financières levées (somme toute marginale au regard des besoins) sera de structurer le lien entre de nombreux concitoyens et notre structure de savoir, à la condition qu’ils s’en sentent co-responsable et, partant, qu’ils perçoivent qu’une telle nouvelle structure de savoir se vit au quotidien, près de chez eux, et pas uniquement dans des établissements éloignés, voire pour nombre d’entre eux inaccessibles et fermés.
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Les ministères et bailleurs concernés Enseignement Supérieur et Recherche : 20% des fonds de la CSTI, soit 30M€/an Écologie : redéploiement dans le cadre des politiques de transitions socio-écologiques : 30M€/an Culture : (enseignement culturel, éducation artistique, aide à la presse, bourses d’enseignement culturel) : 30M€ Ministere Sports, jeunesse, éducation populaire et vie associative : 10M€ Éducation nationale : 25M€/an affaires sociales : 1000 emplois d’avenir : 39M€ 1000 emplois d’avenir éducation : 19,5M€ Économie Sociale et solidaire : soutien à des têtes de réseaux nationaux 10M€ ANR : programme-cadre décennal « recherches coopératives, participatives et citoyennes » : 50M€/an Développement - AFD : 5M€ Entreprises sociales de l’habitat : ×5 du Fonds d’Innovation Sociale (5€/habitat) : 5M€/an
Contributions directes : 253,5M€ Effets politiques publiques : 290M€ Investissements publics : 500M€ Effet sur l’emploi à 5 ans : 50.000 créations Effet sur l’emploi à 15 ans : 100.000 à 500.000 créations
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Notre agenda 2012-2013 Décembre 2012 à février 2013 : finalisation de nos propositions législatives et règlementaires. Toute l’année 2013 : étude/diagnostic au sein de l’Alliance des outils économiques, de coopération, de mutualisation et d’innovation (groupements d’employeurs décentralisés ; fonds de dotation ; clubs d’entreprises grandes, moyennes et petites). Toute l’année 2013 : déploiement d’une stratégie européenne et internationale. Février 2013 : séminaire à l’Assemblée nationale. Printemps 2013 : signature d’une convention officielle de reconnaissance de l’Alliance avec le MESR. Juin 2013 : colloque avec l’ARF : ‘’Quelle subsidiarité des politiques Sciences Société dans le cadre de l’acte III de la Décentralisation’’ (sous réserve).
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Les membres actuels de l’Alliance Organisation
Objet social
Contact pour l’Alliance
Les Petits Débrouillards
Mouvement français et international d’éducation populaire à la science et par la science
Jacques Weber, Président François Deroo, directeur Marie Bobeux, Vice-Présidente
Forum mondial sciences et démocratie
Plateforme mondiale de dialogue entre le monde académique et les mouvements citoyens
Lionel Larqué, secrétaire exécutif international
IFRIS
Regroupement de 80 laboratoires franciliens Rémi Barré, professeur au Cnam dédié à l’étude des rapports sciences-techniques-société
Groupe 38
Groupe de réflexion sur les enjeux Jeunesse, Education, Sciences et Techniques
Élie Faroult, expert prospectiviste
héSam
Pres Hautes Etudes, Sorbonne, Arts et Métiers
Alain Cadix, Administateur général de l’Idex du Pres héSam
ENSCI
Ecole nationale supérieure de création industrielle
Jean-Louis Fréchin, directeur de l’innovation et de la prospective
Le Labo de l’ESS
Groupe de réflexion de l’Eco- Laurent Fraisse, socionomie Sociale et Solidaire économiste
Vivagora
Association visant à favoriser la contribution citoyenne Dorothée Benoît Browaeys, aux choix scientifiques et directrice techniques
4D
Association de promotion du Jacques Varet, Vice-Président développement durable
La FING
Groupe de réflexion d’anticipation des transformations numériques
www.lespetitsdebrouillards.org
http://www.sdwf-fmsd.org (ouverture 3ème édition le 1er décembre)
http://www.ifris.org
http://www.hesam.eu
www.ensci.com
http://www.lelabo-ess.org
http://www.vivagora.fr
http://www.association4d.org
http://fing.org
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Jacques-François Marchandise, directeur du développement
Afev
Association de mobilisation d’étudiants bénévoles dans des actions de solidarité, notamment dans les quartiers en difficultés.
Élise Renaudin, Secrétaire national
Peuple et Culture
Réseau d’associations d’éducation populaire de lutte contre les inégalités culturelles
Jacques Fayolle, président
CRID
Plateforme nationale des associations de solidarité internationale
Bernard Salamand, Président
MRJC
Association d’éducation populaire et de jeunesse catholique
Jérémie Godet, président
AITEC
Réseau de professionnels, de chercheurs et de citoyens Amélie Canonne, co-présidente engagés dans le mouvement social
BEDE
Association de solidarité internationale de promotion des agricultures paysannes
Robert Ali Brac de La Perrière, biologiste, directeur
Observatoire des sondages
Outil de veille scientifique et citoyenne sur les sondages
Cassim Ahmed Dini, politologue
La réunion des CCSTI
Plateforme des CCSTI en région
Jean Roche, président
Vecam
ONG et groupe de réflexion et d’action pour l’Internet citoyen
Valérie Peugeot, sociologue, présidente
Alliage
Revue scientifique sur Culture, science technique
Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien, philosophe des sciences, directeur
Les Francas
Association d’éducation populaire et de jeunesse
Didier Jacquemain, délégué général
IRI
Association de recherche autonome sur les technologies culturelles et cognitives
http://www.afev.fr
http://www.peuple-et-culture.org
http://www.crid.asso.fr
http://www.mrjc.org
http://aitec.reseau-ipam.org
http://www.bede-asso.org
http://www.observatoire-des-sondages.org
http://www.ccsti.fr
http://vecam.org
http://solima.media.unisi.it/ Alliage-indici-generali.htm
http://www.francas.asso.fr
http://www.iri.centrepompidou.fr/
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Bernard Stiegler, Directeur
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Les grands témoins Gérard Arnold, Directeur de recherche au CNRS, Directeur adjoint scientifique à l’Institut des Sciences de la Communication du CNSR. Jean-Michel Besnier, Agrégé de philosophie et Docteur en sciences politiques, ancien directeur scientifique du Secteur Sciences et Société du Ministère de la Recherche. Marie-Pauline Gacoin, Responsable de la communication et coordinatrice de la médiation science et société au synchrotron SOLEIL. Présidente de l’association Sciences ACO. Guillaume Houzel, conseiller social, vie étudiante et culture scientifique et technique auprès de Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (sous réserve). Bertrand Monthubert, Mathématicien, Professeur des universités, Président de l’Université Paul Sabatier Toulouse 3. Pierre Papon, physicien, professeur émérite à l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielle, ancien directeur général du Cnrs et de l’Ifremer. Alain Pavé, Professeur émérite à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Membre de l’Académie des Technologies, Correspondant de l’Académie d’Agriculture. Pascal Picq, Paléoanthropologue, maître de conférence au Collège de France, créateur d’Anthroprise. Xavier Ricard, ethnologue, ancien directeur du Centre Bartolomé de las Casas (Pérou), directeur du Partenariat International du Comité Catholique contre la Faim et le Développement.
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Les observateurs Didier Jacquemain, Association Les Francas. David Jasmin, Directeur de la Fondation la Main à la Pâte. Olivier Las Vergnas, Association française d’astronomie. Jean-Pierre Ledey, Association Planète Sciences. Haud Le Guen, consortium JIX (Jeunesses, Innovations et Cohésion Sociale), lauréat des Investissements d’Avenir. François Pacaud, Association Animafac. Hannah Robin, Association Plume !
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Déroulé de la journée 8h30 : ouverture des salles. 9h : accueil, distribution des dossiers de presse et petite collation. 9h30 : rappel des objectifs de la journée. 9h35 : tour de table et présentation des participants & présentation des grands témoins. 9h45 : introduction générale - Lionel Larqué. 10h : intervention « 1982-2012 : 30 ans d’évolutions des politiques publiques Sciences Sociétés » par François Bouvier. 10h20 : Tour de table et échanges entre membres de l’Alliance (positionnements, attentes, questionnements). 11h30 : premiers commentaires des Grands témoins. 12h30 : buffet sur place. 13h30 : atelier n°1 (en plénière) - agenda législatif des 12 prochains mois (Loi d’orientation de l’ESR et Acte III de la décentralisation) - animation François Bouvier 13h30 : atelier n°2 (en plénière) - méthode de travail au sein de l’Alliance sur cette période - animation Elie Faroult (Groupe 38) 13h30 : atelier n°3 (en plénière) - contribution respective de chaque membre de l’Alliance - animation Rémi Barré (Ifris) 16h30 : conclusions générales -animation Lionel Larqué. 17h30 : fermeture des salles.
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Nous proposons de franchir une nouvelle étape dans le positionnement de la science dans notre société. Par une politique ambitieuse et volontariste, nous pensons possible un véritable partage de la science entre chercheurs et citoyens. De plus, nous pensons qu’une telle politique ouvre en France des gisements d’emplois importants à des coûts raisonnables. Nous proposons une méthode pouvant ouvrir sur la création de 200 à 300.000 emplois en 15 ans (dont 20 à 30.000 dans le prochain quinquennat) dans la « structure de savoir » de notre pays. Pour approfondir ces points, nous organisons, dans le cadre des Assises de l’ESR, le séminaire présenté ci-après dans ce dissier de presse. Puisse-t-il ouvrir la définition d’un nouveau « programme mobilisateur » au sens des annexes de la loi du 15 juillet 1982!