FRANÇAFRIQUE
Diffusion
- Jeudi 9 décembre 2010 - Jeudi 16 décembre 2010 (2 x 80’)
2ème partie de soirée
2010 En deuxième partie de soirée
Un film de Patrick Benquet Production : La Compagnie des Phares et Balises avec la participation de France Télévisions Unité Documentaires de France Télévisions : Patricia Boutinard Rouelle – Dana Hastier - Clémence Coppey
2 x 80’
Contacts presse : Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53/ anne-sophie.bruttmann@francetv.fr Carole Curt 01 56 22 92 49/carole.curt@francetv.fr
FRANÇAFRIQUE Fiche Technique FRANÇAFRIQUE -‐ première partie : La raison d’Etat FRANÇAFRIQUE -‐ deuxième partie : L’argent roi Un film écrit et réalisé par Patrick Benquet Conseiller historique Antoine Glaser Montage Françoise Tubaut Documentaliste Mathilde Guinard Musique originale Christophe Marejano Commentaire dit par Volodia Serre Graphiste Nicolas Meunier Stagiaire montage Aurélie Nourry Images Christophe Michelet, Christophe Petit, Olivier Raffet, Philippe Coutant, Emmanuel Broto Etalonnage & titrages Nicolas Perret Mixage David Lassalle Une production Compagnie des Phares et Balises Production déléguée Production exécutive
Jean Labib Anne Labro
Direction de production
Nathalie de Mareuil
Administration de production En coproduction avec l’Ina Direction de la Production et de l’Edition Responsable des Productions Producteur Associé Chargé de Production
Armelle Protte, Irad Sachs, Vincent Dicop
Christophe Barreyre Xavier Marliangeas Isabelle Morand-‐Frenette Stéphane Faraclas
FRANÇAFRIQUE Résumé Il y a 50 ans, en 1960, les 14 colonies françaises d’Afrique noire devenaient indépendantes. Mais indépendance ne signifie pas liberté : le général De Gaulle confie à Jacques Foccart la mise en place d’un système qui vise à garder, par tous les moyens, légaux et illégaux, le contrôle de nos anciennes colonies dont les matières premières, et le pétrole en particulier, sont vitales pour la France. Ce système va s’appeler la « Françafrique. » Ces deux films de 80 minutes montrent la cohérence d’un certain nombre d’événements dont les Français gardent le souvenir : le drame du Biafra, les actions semi-officielles du mercenaire Bob Denard, l’affaire des diamants de Giscard d’Estaing offerts par Bokassa, les guerres civiles du Congo Brazzaville et de l’Angola, l’affaire Elf, la révocation du ministre Jean-Marie Bockel à la demande d’Omar Bongo, l’Uranium du Niger etc… Derrière ces événements, il y a, de De Gaulle à Sarkozy, une logique impitoyable de soutien à des dictatures africaines, d’élections truquées, de crimes politiques et de valises de billets traversant les frontières. Ces films révèlent un monde secret où, en dehors de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, tous les coups sont permis pour maintenir au pouvoir des chefs d’État africains dévoués à la France. Un monde où des sommes d’argent colossales irriguent clandestinement des réseaux d’enrichissement personnel et de financement de partis politiques. Un argent qui va finir par gangréner la société française. Ces films donnent la parole à des acteurs historiques français qui ne s’étaient jamais exprimés : « Messieurs Afrique » de l’Élysée, chefs des services secrets français, ambassadeurs, hommes de main au service de la République, baroudeurs du continent noir, ministres de la coopération, hommes de l’ombre…
FRANÇAFRIQUE NOTE D’INTENTION Tout commence le 18 mars 2008, quand Jean-Marie Bockel, le secrétaire d’État à la coopération et à la Francophonie est brutalement congédié à la demande du président Gabonais Omar Bongo. Un mois auparavant l’imprudent avait déclaré vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique ». Derrière cette brutale éviction, on retrouvait une éminence grise du président Sarkozy en Afrique Robert Bourgi, un avocat d’affaires qui revendiquait le titre de « fils spirituel » de Jacques Foccart. Jacques Foccart ! Pour ma génération ce nom évoquait les réseaux mis en place par le général De Gaule en 1960 pour garder le contrôle des anciennes colonies françaises nouvellement indépendantes. La Françafrique, 50 ans plus tard, bougeait encore ! Du général De Gaulle à Nicolas Sarkozy, de Jacques Foccart à Robert Bourgi, que s’était-il passé ? Pendant plus d’un an, j’ai enquêté avec l’aide précieuse d’Antoine Glaser, spécialiste unanimement reconnu dans ce domaine, pour découvrir qu’à travers les Présidences successives qu’avait connues la France, de droite et de gauche, à travers les bouleversements mondiaux entrainés par la chute du mur du Berlin et la mondialisation, il existait une étonnante cohérence dans la politique française à l’égard de ses anciennes colonies. Que tous les grands événements africains dont les Français gardaient le souvenir, le Biafra, les diamants de Giscard, l’action du mercenaire Bob Denard, les coups d’États à répétition, les assassinats politiques, l’affaire Elf et ses valises de billets, le licenciement de Bockel… étaient reliés par une logique implacable, la mise en œuvre d’une politique occulte, gérée par des hommes de l’ombre à l’abri de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, et que la motivation principale de cette politique occulte était l’approvisionnement énergétique de la France, en particulier en pétrole. Comment rendre compte de cette histoire dont les motivations réelles et les moyens utilisés relevaient du secret ? Nous avons cherché et trouvé des personnages qui ont accepté, souvent pour la première fois, de parler. Des hommes et une femme, dont les hautes fonctions passées rendaient le témoignage inattaquable. Ils ont accepté de raconter face à la caméra ce qui n’avait jamais été dit publiquement. Leurs motivations sont multiples et parfois contradictoires : le désir de se justifier face à l’Histoire, le plaisir de se mettre en avant, l’approche de la mort, le bilan de tentatives parfois sincères de changer les règles du jeu, le souci de la vérité. Les recoupements et la mise en perspective de ces témoignages ont permis de faire émerger l’enchaînement tragique de nos relations avec le continent noir. En deux fois 80 minutes, je n’ai pas essayé de faire le bilan exhaustif des 50 années d’histoire des 14 anciennes colonies françaises. Tentative impossible. Mais j’ai voulu montrer, à partir des pays et des événements les plus emblématiques et à travers le témoignage des responsables français directement en charge de cette politique, le système impitoyable que le général De Gaulle a mis en place en 1960 et qui perdure aujourd’hui. J’ai choisi de ne pas interviewer de dirigeants africains. C’est d’abord de la politique de la France, telle que voulue et mise en œuvre par les dirigeants français, qu’il est question. Même si, aujourd’hui, dans cette complexe relation de soumission et de complicité entre la France et ses anciennes colonies, les rapports de force commencent à s’inverser. Dans cette fresque de 50 années, les peuples africains n’ont pas la parole. La Françafrique est un monde dont ils sont exclus, un club secret où les élites politiques et économiques françaises et africaines se partagent les immenses richesses naturelles du continent noir.
FRANÇAFRIQUE PERSONNAGES DU FILM Intervenants, par ordre d’apparition Maurice Delaunay (1919-2009) Formé à la « Coloniale », l’École Nationale de la France d’Outre-mer, Maurice Delaunay fut le prototype de ces serviteurs de l’État qui ont géré l’empire africain sans état d’âme, justifiant les opérations illégales au nom de la « raison d’État ». Se définissant lui-même comme un « homme de Foccart », il fut en charge de la grande répression des indépendantistes au Cameroun à la fin des années cinquante. Ambassadeur au Gabon à deux reprises, il organisa la montée au pouvoir d’Omar Bongo. Il géra depuis Libreville l’intervention française au Biafra. Il dirigea et protégea le mercenaire Bob Denard en particulier pour les opérations de déstabilisation au Bénin. Il fut le témoin des mouvements de fonds clandestins entre l’Afrique et les responsables français. Il organisa les safaris africains du président Giscard d’Estaing. Maurice Robert (1919-2005) En tant que responsable du secteur Afrique, il fut l’homme de main de Jacques Foccart au sein du SDECE, les services secrets français. De l’intervention de la France au Biafra à la déstabilisation de la Guinée ou du Bénin en passant par la mise au pouvoir de Bongo, il fut l’exécuteur en chef de la politique secrète de la France en Afrique. Débarqué des services secrets français il fut immédiatement embauché dans les services de renseignements chez Elf et finira par être nommé ambassadeur au Gabon à la demande expresse d’Omar Bongo avant de terminer sa carrière de nouveau chez Elf. André Lewin Ambassadeur de France en Guinée de 1975 à 1979, il est la mémoire de la violente rupture entre le Général De Gaulle et Ahmed Sékou Touré et des tentatives de déstabilisation de ce pays par les services secrets français. Bob Maloubier Ancien responsable du service Action des services secrets français, c’est lui qui organisa, à la demande de Jacques Foccart, la garde présidentielle du président gabonais Léon M’Ba victime d’une tentative de coup d’État. Il fut ensuite embauché par la Compagnie Elf au Nigéria. Jacques Pigot Jacques Pigot a fait partie de ces hauts fonctionnaires que la France nomma pour encadrer les nouveaux présidents africains. Il passa 50 ans dans l’entourage direct du premier président gabonais Léon M’ba puis d’Omar Bongo. Jacques Thiebaut Pilote d’avion, baroudeur au Gabon, il participa au ravitaillement en armes du Biafra en guerre contre le Nigéria, sous les ordres de Maurice Delaunay. Martin Kirsch Il fut le “Monsieur Afrique” de Valéry Giscard d’Estaing de 1980 à 1981. Symbole de la continuité de la politique africaine, sa nomination avait été recommandée au président Giscard d’Estaing par Jacques Foccart. Albin Chalandon PDG de Elf de 1977 à 1983, il conforta le rôle du Gabon comme premier fournisseur de pétrole de la France et entreprit de fructueuses négociations avec le Congo Brazzaville, pourtant dirigé par le pro communiste Denis Sassou Nguesso. Il distribua généreusement les enveloppes pour le financement des campagnes électorales de tous les grands partis politiques aussi bien de droite que de gauche.
FRANÇAFRIQUE Jacques Salles Chef des services secrets français au Zaïre puis au Gabon, il eut à connaître de la décision française de renverser le président Bokassa. En poste à Libreville, il fut le témoin privilégié des manipulations électorales et des prodigalités financières corruptrices du président Bongo. Jean-Pierre Cot Vingt deux ans avant Jean-Marie Bockel, Jean-Pierre Cot connaîtra la même mésaventure. Nommé en mai 1981 ministre de la coopération par François Mitterrand, il prônait la transparence dans les relations avec l’Afrique et la fin des réseaux secrets. Il sera démissionné au bout de 20 mois et remplacé par Christian Nucci. Pierre Marion (1921-2010) Directeur de la DGSE de 1981 à 1982, il échoua dans sa tentative de nettoyer les services secrets français de l’influence des réseaux Foccart et des hommes de Elf. Désavoué par le Président Mitterrand qui l’avait nommé, il démissionna. Jean-Christophe Mitterrand « Monsieur Afrique » de son père à l’Élysée, de 1986 à 1992, il hérita du surnom de « papa m’a dit » auprès des chefs d’États africains. Loïk Le Floch-Prigent Président-directeur général d’Elf, du 28 juin 1989 au 3 août 1993, il fut l’instrument consentant du Président François Mitterrand qui poursuivit la pratique des financements occultes des partis politiques par l’argent secret du pétrole. Dans le scandale de l’affaire Elf, il fut la victime collatérale de la tentative balladurienne de prise du pouvoir présidentiel. Au nom de la raison d’État, il justifia les pratiques occultes de la compagnie pétrolière et en particulier le financement par Elf des guerres civiles au Congo Brazzaville et en Angola dans le cadre de la stratégie pétrolière de sa compagnie Eva Joly Juge d’instruction de l’affaire Elf, elle démonta les mécanismes de corruption et de financements occultes générés par l’argent du pétrole. Robert Bourgi Avocat d’affaires, conseiller personnel de plusieurs présidents du continent noir, il travailla dans l’ombre des relations franco-africaines d’abord pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin puis pour Nicolas Sarkozy qu’il initia aux réseaux africains. Se définissant lui-même comme le « fils spirituel de Jacques Foccart », il est considéré aujourd’hui comme l’homme le plus influent des réseaux françafricains. Michel de Bonnecorse Ambassadeur dans plusieurs pays africains, il fut le conseiller aux affaires africaines de Jacques Chirac de 2002 à 2007. Pourfendeur des réseaux, il assista à leur remontée en puissance après l’élection de Nicolas Sarkozy. Dominique Pin Adjoint de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire de 2002 à 2005, il fut ensuite directeur d’Areva au Niger. François Stifani Il est le Grand maître de la Grande Loge Nationale Française qui procéda à l’intronisation d’Ali Bongo, fils d’Omar Bongo, comme Grand-maître de la Grande Loge gabonaise.
REVUE DE PRESSE
«Cette histoire-là, ultrasensible, fait partie de celles qu’en France on ne traite à la télévision qu’à posteriori. La diffusion, même tardive, d’un pareil récit filmé sur une chaîne généraliste constitue donc un événement.» LE MONDE
MAILS ENVOYÉS À PATRICK BENQUET Cher Patrick Benquet, Outre tout ce qui a été dit comme éloges pour votre travail de professionnel non-partisan sur la Fr/Af, c’est un plaisir pour moi de vous exprimer ma gratitude, en tant que française qui fut mariée plus de 30 ans à un gabonais intègre... ce qui veut dire un long combat de galères et finalement, d’échecs perso, auquel ma propre famille et communauté en France n’ont rien entendu, ni voulu comprendre.. Toutes ces années, mes mots et comportements n’ont pas percutés mon entourage aussi bien que vos images parlées savent le faire, donc, merci à vous car je me sens un peu moins décalée. Bon courage pour votre prochain travail. avec respect Cher Monsieur, C’est avec énormément d’intérêt que j’ai regardé votre documentaire hier soir sur A2 . J’avoue avoir été sidéré par ce réquisitoire magistral et implacable qui dépasse de très loin les relations Franco Africaines. Mis à part votre talent, qui fait honneur à une profession habituée à beaucoup de médiocrité, j’ai énormément apprécié le courage politique d’A2 pour programmer votre documentaire. J’ai trouvé énormément de similitudes dans votre réalisation avec le film de Thierry Michel « Mobutu roi du Zaïre » ! Bravo et merci. Cordialement, Cher Monsieur Benquet, C’est avec un plaisir certain que je me suis procuré dès le 2 décembre dernier, votre DVD sur la françafric. Je tiens d’abord à vous remercier du travail de fond que vous avez entrepris afin d’informer le public sur ce drame qui se joue en Afrique depuis maintenant trop longtemps et dont les premières victimes sont les plus faibles dans les territoires concernés ; Je m’appelle Will mael NYAMAT, j’ai 26 ans et je suis né à Libreville. Je suis particulièrement touché par votre reportage car je suis né au cœur de ce système. L’an dernier encore alors qu’on manifestait contre l’imposition d’Ali bongo comme président de la république, nous avions été reçus avec quelques manifestants par Rémy maréchaux, conseiller Afrique de Sarkozy à l’époque, au 2 rue de l’Elysée. Ce dernier nous avait assuré (sans nous convaincre évidement) que la France n’avait rien à voir avec cette élection, qu’elle n’avait aucune raison de soutenir Ali bongo car tous les candidats avaient assuré le président Sarkozy qu’ils défendraient les intérêts de la France au GABON. La réalité (on s’en doutait mais votre reportage vient le confirmer), c’est que la françafric précisément sert d’abord les intérêts individuels d’individus qui confondent souvent leurs intérêts personnels avec ceux de la république. ... En remerciant d’avance, acceptez monsieur, l’expression de ma profonde gratitude pour le travail de mémoire que vous contribuez à accomplir.
Bonjour Monsieur BENQUET, Félicitation pour cette oeuvre historique. Seul Dieu pourra vous récompenser pour ce travail qui, je suis sur, permettra d’accélérer la prise de conscience des peuples africains. Tel doit surement être votre part d’effort, de contribution à l’établissement de la justice sur la terre que Dieu à fait pour les hommes. Monsieur Benquet, J’ai eu l’occasion de voir votre documentaire Françafrique au forum des images à Paris le 8 novembre et je tiens à vous féliciter pour la qualité remarquable du travail effectué par vous et votre équipe.
«Une hallucinante autopsie» LE MONDE
«Un documentaire remarquable» L’HUMANITÉ
«Une incomparable et tonitruante enquête» TÉLÉRAMA TTT
«Enquête fouillée et captivante qui révèle au grand public des secrets bien gardés» VALEURS ACTUELLES
«C’est dans cette accumulation de manipulations, meurtres ou valises de billets, que le documentaire trouve sa puissance» LIBÉRATION
«Un documentaire passionnant qui démonte les réseaux occultes entre la France et ses anciennes colonies.» L’EXPRESS
«Un remarquable documentaire, passionannt et mystérieux» CHALLENGE
«Commentaire très maîtrisé, archives éclairantes, témoignages qui ne s’embarrassent pas de faux-semblants... le second volet explore implacablement l’ère de l’argent roi.» TÉLÉRAMA TTT
«Un documentaire riche en révélations. Édifiant!» TÉLÉ STAR TTT
«Riche en révélations, ce document passionnant lève le voile sur les pratiques plus que douteuses, mais assumées, de la France en Afrique noire.» TÉLÉ POCHE ***
«Un succession inédite de témoins directs qui livrent des propos détonants» TÉLÉ 7 JOURS 777
50 433 VISIONNAGES DES EXTRAITS DU FILM DIFFUSÉS
SUR LE COMPTE DAILYMOTION DE LA COMPAGNIE DES PHARES ET BALISES
Journal : HumanitĂŠ Date : 9/12/2010 Journaliste : Pierre Barbancey
Journal : LibĂŠration Date : 9/12/2010 Journaliste : Isabelle Hanne
Journal : TĂŠlĂŠrama Date : 1/12/2010 Journaliste : Marie Cailletet
Journal : Le Monde Date : 6/12/2010 Journaliste : Philippe Bernard
Journal : Le canard enchaîné Date : 8/12/2010 Journaliste : Jean-François Juilliard
Journal : MÊdiapart Date : 9/12/2010 Journaliste : François Bonnet & Ludovic Lamant
Journal : Rue 89 Date : 9/12/2010 Journaliste : David Servenay
Journal : Challenge Date : 9/12/2010 Journaliste : Vincent Monnier Un documentaire-fleuve, truffé de témoignages-clés, plonge dans les méandres de la très secrète politique françafricaine sous la Ve République. Notre avis : Un remarquable documentaire en deux parties sur les relations troubles entre la France et ses anciennes colonies africaines. Précis, bourré d’images d’archives, le film de Patrick Benquet bénéficie en outre de témoignages-clés de quelques-uns des principaux acteurs : politiques, agents secrets, hommes de l’ombre, intermédiaires au rôle flou (Albin Chalandon, Maurice Robert, Eva Joly, Robert Bourgi...). Certains ne s’étaient jamais exprimés. Passionnant et mystérieux.
Journal : L’Express Date : 9/12/2010 Journaliste : Igor Hansen-Løve Un documentaire passionnant qui démonte les réseaux occultes entre la France et ses anciennes colonies. Deuxième partie. Patrick Benquet déconstruit ici rigoureusement ce réseau occulte qu’est la françafrique, transcendant les partis politique et soumis à aucun contrôle parlementaire. Les témoignages des principaux responsables sont édifiants: le PDG de Elf, Albin Chalandon ...
Journal : 20 minutes Date : 16/12/2010 Journaliste : Joël Métreau Documentaires Deux séries du service public tentent d’y voir plus clair Pour ne pas réduire la vision télévisuelle de l’Afrique aux catastrophes et aux coups d’Etat. Pour cela, deux docus s’emparent cette semaine du fil de l’histoire. « On a évité l’exhaustivité, comme le font trop de docs. Le spectateur doit avoir le sentiment de suivre une trame », note Patrick Benquet, réalisateur de Françafrique, dont la deuxième partie est diffusée ce soir sur France 2.
Journal : Les Inrockuptibes Date : 16/12/2010 Journaliste : Jean-Marie Durand A travers de nombreuses interviews et images d’archives, le film dévoile parfaitement l’organisation de ce système parallèle qui ne profite qu’à ceux qui l’orchestrent.
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FRANÇAFRIQUE Archives : apparaîtront successivement dans le film les personnes suivantes … Le Général De Gaulle, Pierre Guillaumat, Jacques Foccart, Sékou Touré, Pierre Mesmer, Ahmadou Ahidjo, Félix Mounier, William Bechtel, Léon M’ba, Omar Bongo, le Colonel Benjamin Adekunlé, Valéry Giscard d’Estaing, René Journniac, Mathieu Kérékou, Bob Denard, Denis Sassou Nguesso, Jean-Bedel Bokassa, David Dacko, François Mitterrand, Guy Penne, Pascal Lissouba, Eduardo Dos Santos, Edouard Balladur, Philippe Jaffré, Roland Dumas, Bernard Kouchner, Laurent Gbagbo, Vincent Bolloré, Francis Bouygues, Félix Houphouët-Boigny, Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Jean-Marie Bockel, Alain Joyandet , Mamadou Tandja, Ali Bongo.
FRANÇAFRIQUE BIOGRAPHIES Antoine Glaser, conseiller historique du film Fondateur et directeur de 1985 à 2010 de la « Lettre du Continent », une publication spécialisée sur l'Afrique, "ses hommes, leurs affaires et leurs réseaux", Antoine Glaser a eu une formation d'ethnologue et de journaliste. Il a dirigé les rédactions d'Ediafric-La documentation africaine (1977-1985) puis d'Indigo Publications (19852010). Il est co-auteur de plusieurs ouvrages avec Stephen Smith: « Ces Messieurs Afrique : Le Paris-village du continent noir » (1992) chez Calmann-Lévy (1992) « L'Afrique sans africains, le rêve blanc du continent noir » chez Stock (1995) « Ces Messieurs Afrique 2 : Des réseaux aux lobbies » chez Calmann-Lévy (1997) « Comment la France a perdu l'Afrique » (2005) chez Calmann-Lévy (2005) « Sarko en Afrique » (2008) chez Plon (2008)
FRANÇAFRIQUE Patrick Benquet / Auteur et réalisateur de documentaires depuis 1981 Sélection : * 2008 "Libération, je t’aime moi non plus" documentaire de 52’. France 5. De 1973 à 1981, le Libération des utopies soixante-huitardes. * 2007 "L’aventure MSF" documentaire de 2 fois 52’. France 5. 35 années de l’histoire du Monde vues à travers le regard des « French doctors ». Prix du jury officiel du Festival International d’Histoire de Pessac 2007. Prix du Sénat 2007. * 2005: "Menace pirate sur le détroit" documentaire de 52’. France 2- France 5 . Enquête sur les pirates qui infestent le détroit de Malacca dans un climat de croisade anti terroriste américaine. "Au premier faux pas". Documentaire de 52'. France 5 . Un an dans un CEF, Centre Éducatif Fermé. Sélectionné en compétition au festival « Justice et documentaire » de Rennes. * 2003: "Clémentine au pays des guérisseurs" documentaire de 52’. France 5. Le voyage étrange d’une jeune ethnologue qui a vécu durant 3 ans en Auvergne, s’immergeant totalement dans le milieu des guérisseurs. * 2002: "Témoin X1 - Silence on tue des enfants" documentaire de 60'. France 3. La vie et le combat d'une femme qui fut victime pendant 20 ans d'un réseau Belge de criminels d'enfants. * 2001: "Les parias de la mer" documentaire de 52'. France 2. Le combat de seize marins Ukrainiens abandonnés sur un bateau poubelle. Sélectionné au Fipa 2001. Mention spéciale du Jury du Festival Nord/Sud de Genève 2002. Sélectionné au Festival International de Pessac (2002) * "Quand la Vierge apparaît" documentaire de 60'. Arte. Le rôle des apparitions de la Vierge dans les stratégies du Vatican. * 1995: "Pour un dollar par jour" documentaire de 52'. France 2. Sélectionné aux "Rencontres média Nord-Sud" de Genève en Avril 1996 . Primé par la Fondation pour l'Intégration Républicaine - Octobre 1996 Une ouvrière Bangladeshi fait le travail d'une ouvrière française licenciée: les complexités de la délocalisation mondiale dans le textile. "Les grands chantiers de François Mitterrand" documentaire de 33'. France 3. * 1994: "Pétroliers de la honte. La loi du silence" documentaire de 52', France 3. Pourquoi y a-t-il des marées noires: une enquête mondiale sur le transport du pétrole. Livre sur le même sujet. Prix de SAS Rainier III au Festival International de Monté Carlo (février 1995). Sélectionné au 13ème RIENA (Festival International du film d'environnement Octobre 94), au Festival International du scoop et du journalisme d'Angers (Novembre 94) et au Fipa de Nice (Janvier 1995). Fictions : * 1988: Créateur et producteur exécutif du feuilleton interactif "Salut les Homards". TF1. * 1989- 1990: réalisateur de 6 fictions de 26 minutes pour France 3 - ("Le crime de M. Pépinster" - "Petite table couvre-toi" - "Le Dracula tatoué" - "Le Val sans retour", "La petite sœur", "La nuit du Croquemitaine") et de films institutionnels
www.patrickbenquet.info