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Lu pour vous

L

es hommes ne prenant pas de petit déjeuner courent plus de risques d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’une maladie cardiaque, selon une étude parue aux ÉtatsUnis. Celle-ci a porté sur près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans, ayant accepté de participer à un sondage sur

l’alimentation et ses conséquences sur la santé, entre 1992 et 2008. Les résultats ont montré que les hommes ayant l’habitude de ne pas petit-déjeuner avaient 27 % plus de risques de subir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne que ceux avalant

une collation le matin. Les personnes sautant ce repas avaient tendance à être plus jeunes et à être souvent des fumeurs, travaillant à temps plein, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant plus d’alcool. Sauter le petit-déjeuner peut conduire à des risques comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète, ce qui peut à terme mener à une crise cardiaque. Les hommes disant se sustenter le matin avaient également tendance à manger une fois de plus en moyenne que les autres, ce qui signifie que les personnes sautant le petit déjeuner ne rattrapaient pas en général ce manque de nourriture plus tard dans la journée. • • Circulation, vol.128(4), p. 337-43

Trop de viande augmente le risque de diabète Changes in Red Meat Consumption and Subsequent Risk of Type 2 Diabetes Mellitus : Three Cohorts of US Men and Women

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l n’y a pas que le sucre qui peut provoquer le diabète. Une consommation plus importante de viande rouge serait également corrélée à un risque accru de diabète de type 2. Un groupe de scientifiques de l’université nationale de Singapour a fondé ses analyses sur trois études de la Harvard School of Public Health totalisant 149 000 hommes et femmes aux États-Unis ayant répondu à des questionnaires sur leur fréquence de consommation alimentaire. Sur 1,9 million d’années-personnes de suivi, les chercheurs ont mis en évidence 7 540 cas de diabète de type 2. Dans chaque groupe, les résultats ont montré qu’une hausse de la consommation de viande sur quatre ans était associée à un risque accru de diabète dans les quatre années suivantes. Lorsque les individus augmentent leur consommation de viande rouge d’une demi-portion par rapport aux quatre années précédentes, le risque de développer un diabète lors des quatre années suivantes grimpe de 48 %. À l’inverse, ceux qui réduisent leur consommation en quatre ans ont un risque ultérieur de diabète diminué de 14 %. Les auteurs ont souligné le caractère observationnel de leur étude et, par conséquent, l’absence de causalité. Ils sont néanmoins convaincus que ces résultats ont permis de mettre au jour une réelle association entre l’excès de consommation de viande rouge et le diabète de type 2. Quoi qu’il en soit, pour réduire les risques de diabète, il faut simplement éviter d’être sédentaire, équilibrer ses repas, ne pas grignoter en dehors, éviter les plats préparés et limiter les excès de sucres et de graisses. • •Jama Internal Medicine, vol. 173(14), p. 1 328-35

18 • Pharma N°104 • septembre 2013

Une étude menée aux États-Unis sur 37 amateurs (âge moyen : 31 ans) jouant au football depuis l’enfance démontre des anomalies de la substance blanche, comparables à celles observées chez les patients présentant une commotion cérébrale, chez les joueurs effectuant le plus de têtes (entre 885 à 1 550 par an). En outre, leurs performances mnésiques étaient inférieures à celles des participants ayant réalisé moins de têtes. ȫȫ Radiology, vol. 268(3):850-7

ȵȵChanter pour moins ronfler Selon une étude britannique, chanter douze minutes par jour permet de réduire le ronflement, en alternant les syllabes « ung » et « gar » (à prononcer « ounggah ») afin de renforcer les muscles de la gorge et du palais qui s’affaissent avec l’âge. Durant trois mois, 30 ronfleurs ont chanté, et leurs nuits ont été comparées à celles d’un groupe test. Cet exercice améliore la fréquence et la sévérité des ronflements, mais aussi la qualité du sommeil globale. ȫȫ International Journal of Otolaryngology and Head & Neck Surgery, vol. 2

ȵȵPapillomavirus et cancer de l’œsophage Le papillomavirus humain (HPV), principal responsable des cancers du col de l’utérus, pourrait aussi avoir un rôle dans certains cancers de l’œsophage. Les auteurs ont recherché le HPV chez 77 malades et celui-ci a été détecté dans 68,6 % des dysplasies de Barrett et 66,7 % des cancers de l’œsophage. Ces résultats ne constituent que la première étape du processus de recherche conduisant à démontrer une causalité. Néanmoins, « il est tentant de supposer que le virus pourrait être impliqué dans la carcinogénèse œsophagienne ». ȫȫ American Journal of Gastroenterology, vol.108 (7), p. 1 082-1 093

©© BeTa-Artworks - © Nitr – fotolia

Prospective Study of Breakfast Eating and Incident Coronary Heart Disease in a Cohort of Male US Health Professionals

ȵȵLes « têtes », mauvaises pour la tête

en bref

Les hommes ne doivent pas oublier le petit déjeuner


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