Le Reporter sablais n°26

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LIVRES

BENETEAU

“AINSI NAQUIT LE VENDÉE GLOBE” RUBRIQUE LIVRE Pages 19 à 21

LE GROUPE A ÉTÉ VICTIME D’UNE CYBER ATTAQUE Page 14

LE REPORTER SABLAIS

®

TOUTE LA VENDÉE

N° 26

www.lereportersablais.com

LIONEL PARISET

INTERVIEW EXCLUSIVE

Mensuel - 3€

DÉLINQUANCE: TOUTES LES STATS 2020

Délinquance et insécurité p. 2 à 7

CONSEIL D’ÉTAT: MAINTIEN DES FERMETURES

Culture, cinémas, théâtres p. 12

LES SABLES D’OLONNE

CAMPAGNE DE DÉPISTAGE: LES RÉSULTATS p. 18

ACTUALITÉS VENDÉE © Photo: Le Reporter sablais

Actus et Brèves

LIONEL PARISET ÉLU CHARGÉ DU NAUTISME

p. 16 et 17

VACCINATION: IMPORTANTE CAMPAGNE

annoncée par le Préfet et l’ARS pour les 6 et 7 mars 2021 p. 28


Délinquance

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FRANCE: TOUTES LES STATISTIQUES SUR LA DÉLINQUANCE 2020

I

nsécurité et délinquance 2020: une première photographie Janvier 2021 Dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, marqué par deux périodes de confinement national de la population (du 17 mars au 10 mai et du 30 octobre au 14 décembre 2020), la plupart des indicateurs de la délinquance enregistrée par les services de police et de gendarmerie reculent fortement en 2020. Le confinement entraîne une baisse de la délinquance Ainsi, les baisses sont très nettes pour les vols sans violence contre les personnes (-24 %), les cambriolages de logements (-20 %), les vols violents sans armes (- 19 %), les vols d’accessoires sur véhicules (-18 %), les vols dans les véhicules (-17 %), les vols de véhicules (-13 %), les destructions et dégradations volontaires (-13 %) et dans une moindre mesure les vols avec armes (-8 %). Ces indicateurs ont enregistré une chute drastique lors du premier confinement : en fin d’année 2020, ils restent sensiblement inférieurs aux niveaux observés avant le début de la crise sanitaire après s’en être rapprochés pendant l’été. Par ailleurs, le nombre d’homicides diminue aussi en 2020 (863 victimes) alors

qu’il était en hausse ces deux dernières années. Néammoins, certains indicateurs continuent leur hausse En revanche, les indicateurs qui enregistraient une forte hausse en 2019 augmentent de nouveau en 2020, dans le contexte de la crise sanitaire, mais de manière plus modérée : les violences sexuelles (+3 % après +12 % en 2019), les escroqueries (+1 % après +11 % en 2019) et les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus (+1 % après +8 % en 2019). La très légère hausse des coups et blessures volontaires résulte essentiellement de la forte augmentation des violences intrafamiliales enregistrées (+9 %) : hors violences intrafamiliales, les coups et blessures volontaires diminuent nettement en 2020 (-7 %). Dans ce contexte, les tendances nationales de chaque indicateur – à l’exception des coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus – se retrouvent sur la quasitotalité des régions et des départements, avec néanmoins une ampleur qui peut être variable selon les territoires, y compris en Outre-mer. (Sources: Service statistiques ministériel – Sécurité intérieure)

En 2020, très légère hausse des coups et blessures volontaires enregistrés, en lien avec celle plus importante des violences intrafamiliales Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (CBV) sur personnes de quinze ans ou plus enregistrées par les services de sécurité augmente très légèrement en 2020 (+1 %). Cette hausse fait suite à de fortes augmentations (+8 %) observées en 2019 et 2018. Le nombre de victimes de CBV a reculé au cours des premier et deuxième trimestres de l’année 2020 incluant le premier confinement de la population, mais dans des proportions bien moindres que d’autres indicateurs de la délinquance (vols contre les personnes, cambriolages de logements). Partant d’un

niveau bas atteint à la fin du premier semestre, l’indicateur a ensuite enregistré un rebond important au troisième trimestre, retrouvant son niveau d’avant la crise sanitaire, puis une baisse, là aussi d’ampleur moindre que d’autres indicateurs, au dernier trimestre de l’année 2020 incluant le deuxième confinement de la population (figure 4). En fin d’année 2020, le nombre de victimes de CBV est nettement inférieur au niveau observé avant le début de la crise sanitaire. Parmi les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus, le nombre de violences intrafamiliales continue de s’accroître fortement en 2020 (+9 %) dans le contexte de la crise sanitaire après des hausses très marquées les deux années précédentes (+14 % en 2019, +10 % en 2018). (….)


Insécurité Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de sécurité augmente en 2020 (+ 3 %). Cette augmentation fait suite à de très fortes hausses observées en 2019 (+12 %) et 2018 (+19 %). Le nombre de victimes de violences sexuelles a diminué au cours des premier et deuxième trimestres de l’année 2020 incluant le premier confinement de la population, mais dans des proportions moindres que d’autres indicateurs de la délinquance (vols contre les personnes, cambriolages de logements). Partant d’un niveau bas atteint à la fin du premier semestre, l’indicateur a ensuite enregistré un rebond important au troisième trimestre puis une baisse, là aussi d’ampleur bien moindre que d’autres indicateurs, au dernier trimestre de l’année 2020 incluant le deuxième confinement de la population (figure 8). En fin d’année 2020, le nombre de victimes de violences sexuelles est proche du niveau observé avant le début de la crise sanitaire. Alors que la forte hausse observée ces dernières années pour les viols se poursuit en 2020 (+11 %), les autres agressions sexuelles enregistrent une baisse (-3 %) après des hausses en 2019 et 2018. Ainsi, parmi les violences sexuelles enregistrées, les viols ou tentatives de viols représentent 45 % des faits constatés en 2020, en augmentation par rapport aux années précédentes (42 % en 2019, 40 % en 2018). L’augmentation sensible des violences sexuelles enregistrées ces dernières années s’explique notamment par une évolution du comportement de dépôt de plainte des victimes, dans le climat de l’affaire Weinstein et des différents mouvements sur les réseaux sociaux pour la libération de la parole des victimes. En outre, l’augmentation des violences sexuelles enregistrées s’inscrit dans un contexte d’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services.

Le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées sous-estime encore largement le phénomène. En effet, en moyenne, chaque année entre 2011 et 2018, 176 000 personnes âgées de 18 à 75 ans de France métropolitaine ont été victimes de violences sexuelles de la part d’une (ou plusieurs) personne(s) « hors ménage » selon l’enquête CVS. Les victimes de violences sexuelles hors ménage sont ainsi peu nombreuses à déposer formellement plainte dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Ainsi, selon l’enquête CVS, sur la période 2011-2018, seules 12 % de ces victimes ont fait cette démarche.

Cambriolages de logements Partant du même niveau que les années précédentes, les cambriolages de logements enregistrés par la police et la gendarmerie ont très fortement diminué durant le premier confinement, avec une chute drastique de 79 % entre la semaine du 9 au 15 mars 2020 et la semaine du 23 au 29 mars 2020, passant de 4 300 à 900 cambriolages. Durant toute la durée du premier confinement, cet indicateur est resté bien en-dessous des niveaux enregistrés aux mêmes périodes en 2018 et 2019. Ainsi, malgré une lente remontée observée à partir de début avril qui s’est nettement accélérée à la sortie du confinement, le nombre de cambriolages s’est maintenu à un niveau inférieur à ceux enregistrés les années précédentes jusqu’à fin juin. Si, de juillet à octobre, cet indicateur est resté proche des niveaux de 2018 et 2019, il a enregistré un très fort recul sur les premières semaines du deuxième confinement sanitaire : -43 % entre la semaine du 26 octobre au 1er novembre et la semaine du 9 au 15 novembre. Malgré une remontée progressive à partir de mi-novembre, cet indicateur se situait sur la fin de l’année à des niveaux très nettement inférieurs à ceux des années précédentes.

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Police Les cambriolages de logement plus fréquents dans les très grandes agglomérations Le nombre de cambriolages enregistrés pour 1 000 logements est relativement proche dans les zones rurales, les petites et les moyennes agglomérations (figure 23). Dans ces territoires, un peu moins de 4 logements sur 1 000 ont subi un cambriolage au cours de l’année 2020 d’après les enregistrements des forces de sécurité. Le taux de cambriolage de logements est un peu plus élevé dans les agglomérations ayant entre 50 000 et 200 000 habitants. Au-delà de 200 000 habitants, le taux atteint respectivement 7,5 et 7,2 cambriolages pour 1 000 logements dans les agglomérations de province et l’agglomération parisienne. Ainsi, le nombre de cambriolages par logement est 2,0 fois supérieur dans les très grandes agglomérations à celui enregistré dans les zones rurales ou les petites et moyennes unités urbaines. Les régions globalement les plus touchées sont l’Île-de-France et la région Provence- Alpes-Côte d’Azur avec respectivement 7,1 et 6,4 cambriolages pour 1 000 logements. Plus précisément, deux ensembles de départements à forts taux de cambriolages de logements se distinguent (figure 24) : du Nord jusqu’à l’Île-de-France en passant par l’est du bassin parisien et de la Vallée du Rhône jusqu’à l’Hérault et le Bouches-duRhône. La Loire-Atlantique, la Gironde et la HauteGaronne figurent également parmi les départements les plus concernés par les cambriolages de logements en 2020 d’après les enregistrements des forces de sécurité, avec plus de 7,5 cambriolages pour 1 000 logements. En revanche, les départements les moins affectés par les cambriolages de logements sont les deux départements corses, la Lozère, la Manche, les Hautes-Alpes et le

Cantal avec moins de 1,7 cambriolages pour 1 000 logements. Vols sans violence contre des personnes Un peu supérieur aux niveaux de 2018 et 2019 en début d’année, le nombre de vols sans violence contre des personnes a drastiquement diminué au début du premier confinement, passant de 13 200 à 2 300 victimes entre la semaine du 9 au 15 mars 2020 et la semaine du 23 au 29 mars 2020, soit une chute de 83 %. Une particularité de cet indicateur est qu’il s’est ensuite maintenu tout le long de l’année 2020 à un niveau inférieur à ceux des années précédentes. En effet, malgré une progressive remontée à partir de fin mars qui s’est accélérée à la sortie du confinement, le nombre de vols sans violence contre les personnes est resté inférieur au niveau de 2019 pendant l’été alors que la plupart des autres indicateurs de la délinquance ont rattrapé voire dépassé leurs niveaux de 2019 sur cette période. L’indicateur a enregistré une baisse à partir de mi-septembre qui s’est nettement amplifiée lors des premières semaines du deuxième confinement national : -30 % entre la semaine du 26 octobre au 1er novembre et la semaine du 9 au 15 novembre. Malgré une remontée progressive à partir de mi-novembre, cet indicateur se situait sur la fin de l’année à des niveaux nettement inférieurs à ceux des années précédentes. Nette baisse des vols avec armes en 2020… Dans le contexte de la crise sanitaire, les vols avec armes enregistrés par les services de sécurité diminuent nettement en 2020 (-8 %) après une très légère baisse (-1 %) en 2019. Le nombre de vols avec armes a fortement diminué au cours des premier et deuxième trimestres de l’année 2020 incluant le premier confinement de la population (figure 11). Partant d’un niveau historiquement


Gendarmerie bas atteint à la fin du premier semestre, l’indicateur a ensuite enregistré un rebond important au troisième trimestre puis une forte baisse au dernier trimestre de l’année 2020 incluant le deuxième confinement de la population. En fin d’année 2020, le nombre de vols avec armes est nettement inférieur au niveau observé avant le début de la crise sanitaire. …excepté en NouvelleAquitaine, en Bretagne et en Occitanie Les vols avec armes enregistrés sont fortement concentrés dans les grandes agglomérations : leur nombre rapporté à la population augmente de manière très significative avec la taille des agglomérations. En 2020, le taux pour 1 000 habitants dans l’agglomération parisienne, soit 0,20 vol pour 1 000 habitants, est 9,5 fois supérieur à celui des communes rurales et 2,9 fois supérieur à celui des agglomérations ayant entre 20 000 et 50 000 habitants. Vols violents sans arme Dans le contexte de la crise sanitaire, les vols violents sans armes enregistrés par les services de sécurité diminuent fortement en 2020 (-19 %) après une légère baisse (-2 %) en 2019. Le nombre de vols violents sans armes a chuté drastiquement au cours des premier et deuxième trimestres de l’année 2020 incluant le premier confinement de la population (figure 14). Partant d’un niveau historiquement bas atteint à la fin du premier semestre, l’indicateur a ensuite enregistré un rebond important au troisième trimestre puis une forte baisse au dernier trimestre de l’année 2020 incluant le deuxième confinement de la population. En fin d’année 2020, le nombre de vols violents sans armes est nettement inférieur au niveau observé avant le début de la crise sanitaire. Depuis 2014, les vols avec violences ne connaissent pas de tendance nette selon l’enquête CVS contrairement

aux enregistrements de ces infractions par les forces de sécurité qui sont orientées à la baisse. Si le nombre de victimes de vols ou de tentatives de vols avec violences ou menaces avait légèrement diminué entre 2017 et 2018, la tendance est plutôt irrégulière sur plus longue période. En moyenne entre 2011 et 2018, un peu moins de deux victimes d’un vol violent sur trois (63 %) ont porté plainte dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie. En 2020, le tiers des vols violents sans arme enregistrés ont lieu à Paris ou en Seine-SaintDenis. Nombre de vols de véhicules enregistrés pour 1 000 habitants en 2020, par taille d’unité urbaine Les vols de véhicules enregistrent une nette baisse en 2020 Dans le contexte de la crise sanitaire, les vols de véhicules enregistrés par les services de sécurité diminuent nettement en 2020 (-13 %) après une légère baisse (-2 %) en 2019. Le nombre de vols de véhicules a fortement diminué au cours des premier et deuxième trimestres de l’année 2020 incluant le premier confinement de la population (figure 26). Partant d’un niveau historiquement bas atteint à la fin du premier semestre, l’indicateur a ensuite enregistré un rebond important au troisième trimestre puis une forte baisse au dernier trimestre de l’année 2020 incluant le deuxième confinement de la population. En fin d’année 2020, le nombre de vols de véhicules est nettement inférieur au niveau observé avant le début de la crise sanitaire. A l’instar de la tendance enregistrée par les forces de sécurité, le nombre de vols et tentatives de vols de deuxroues à moteur est en baisse selon l’enquête CVS et atteint son niveau le plus bas en 2018. De la même façon, le nombre de vols ou tentatives de vols de voitures a diminué de près d’un quart entre

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Délinquance 2016 et 2018. En moyenne, sur la période 2011-2018, 80 % des ménages victimes d’un vol de deux-roues à moteur et 92 % des ménages victimes d’un vol de voiture ont formellement déposé plainte dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie selon l’enquête CVS. Plus de la moitié des ménages (54 %) dont la voiture a été volée finissent par la retrouver contre 39 % pour les ménages victimes d’un vol de deux-roues à moteur sur la période 20112018. Le nombre de vols de véhicules par habitant augmente avec la taille des agglomérations. Il est relativement homogène dans les petites, moyennes et grandes agglomérations : 1,1 vol pour 1 000 habitants a été enregistré en 2020 dans les villes comptant entre 2 000 et 5 000 habitants, ce taux augmente jusqu’à 1,7 ‰ dans les agglomérations ayant entre 100 000 et 200 000 habitants. Les très grandes agglomérations de

province et l’agglomération parisienne sont quant à elles relativement plus touchées par le vol de véhicules : en 2020, le taux de vols par habitant atteint respectivement 2,6 ‰ et 3,0 ‰. Ce dernier taux est notamment 3,2 fois supérieur à celui enregistré dans les zones rurales (0,9 ‰). En 2020, 29,0 % des vols de véhicules se sont produits en Île-de-France. Rapporté à 1 000 habitants le taux de vols de véhicules est particulièrement élevé dans les Bouches-du-Rhône (4,6 vols pour 1 000 habitants contre 5,0 ‰ en 2019) relativement aux autres départements, et ce en dépit des confinements sanitaires (figure 28). Le Val-d’Oise enregistre également un fort taux de vols de véhicules en 2020, de 3,5 pour 1 000 habitants (contre 4,1 ‰ en 2019), tout comme la SeineSaint-Denis (3,4 ‰ contre 4,0 ‰), Paris (3,3 ‰ contre 4,2 ‰), le Val-de-Marne (3,2 ‰ contre 3,3 ‰) ou le Rhône


Insécurité (2,7 ‰ contre 2,9 ‰). Hors Île-de-France, cette forme de délinquance est globalement plus présente sur le pourtour méditerranéen, dans la Vallée du Rhône, ainsi que dans certains départements de la façade atlantique (Loire-Atlantique et Gironde notamment) et dans le Nord. Vols de véhicules enregistrés: la baisse de 2020 par rapport à 2019 portée par les départements les plus concernés habituellement La baisse du nombre de vols de véhicules en 2020 par rapport à 2019 est enregistrée sur une grande partie du territoire. Les départements les plus contributeurs à la baisse nationale (-13 %) sont notamment ceux qui enregistrent les plus forts taux de vols par habitant

comme Paris (contribution de -1,5 point à la baisse nationale), la Seine-SaintSaint-Denis (-0,6 point), les Bouches-du-Rhône (-0,6 point) ou encore le Vald’Oise (-0,6 point). A l’inverse certains départements se démarquent avec une forte hausse du nombre de vols de véhicules en 2020 relativement à 2019, d’un peu moins de 50 % comme la Lozère et la Nièvre. Certaines statistiques dépendantes du taux de dépôt de plainte Taux de dépôt de plainte: proportion de victimes déclarées ayant déposé plainte Les enquêtes annuelles de victimation Cadre de vie et sécurité (CVS) fournissent un éclairage complémentaire indispensable à l’analyse des données administratives

issues des procédures enregistrées par la police et la gendarmerie. Elles fournissent des résultats sur les faits de délinquance subis par la population, y compris les victimes qui n’ont pas été comptabilisées par les forces de sécurité parce qu’elles n’ont pas déposé plainte, et elles permettent également de mesurer les taux de dépôt de plainte. Ces taux correspondent à la proportion de victimes ayant déclaré avoir déposé plainte dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Pour certaines atteintes, les données collectées annuellement ne sont pas suffisantes pour évaluer de façon fiable les taux de dépôt de plainte. Pour pallier cette difficulté, cinq années de collecte ont été cumulées sur les périodes 2009 à 2013 et 2014 à 2018 pour

7 obtenir un échantillon de taille suffisante. LES CHIFFRES 2020 pour la VENDÉE Come indiqué ci-dessus, une grande partie des faits délictueux sont en baisse en raison des confinements dus à la pandémie Covid. Ainsi, les cambriolages passent de 1412 à 1188. Les vols de véhicules baissent de 720 à 615, tout comme les vols dans les véhicules: 1451 à 1075. Les vols, avec ou sans violence, sont également en baisse. Les premiers de 119 à 92, les seconds de 3680 à 2866 cas. A l’inverse, les coups et blessures volontaires sont à la hausse, passant de 1664 à 1821 cas. n

Sainte-Hermine Embrasement de 27 tonnes de boîtes de conserve

Les Sapeurs-Pompiers ont été appelés le lundi 22 février 2021 à 16h11 sur la Commune de Sainte-Hermine. Lieu-dit Saint-Linaire. 5 véhicules de secours ont été diligentés en provenance des Centres de Secours de: – La Roche-sur-Yon, Luçon, Sainte-Hermine et Fontenay-le-Comte. Selon les secours, une remorque de poids-lourd transportant 27 tonnes de boîtes de conserve, s’est entièrement embrasée. La raison de cet incendie provient d’un échauffement des freins. Le feu a été éteint au moyen d’une lance LDV. Bilan: – Pas de victimes. L’heure officielle de fin d’intervention est 16h43.


Nautisme

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VENDÉE GLOBE ET NAUTISME PREMIER BILAN DRESSÉ PAR LIONEL PARISET

Lionel Pariset - © Photo: Le Reporter sablais

Le Vendée Globe 2020-21 n’est pas encore achevé, et il n’est pas encore question de faire un Bilan final dont la responsabilité reviendra d’ailleurs aux services du département de la Vendée, organisateur de la plus grande course au large au monde. Mais, en tant qu’élu chargé du nautisme, en tant qu’observateur et en tant qu’influenceur, Lionel Pariset a toutes les cartes en mains pour apporter un éclairage sur l’évolution du secteur du nautisme aux Sables d’Olonne et donner ses premières impressions sur le présent Vendée Globe. Le Reporter sablais: Commençons par le Village du Vendée Globe qui a toujours été une pièce centrale du dispositif. Lionel Pariset: Dans les conditions de départ que tout le monde connaît, on a eu la chance malgré tout de pouvoir ouvrir le Village et de le tenir de matière très stricte, avec une jauge de 5000 personnes et toutes les mesures sanitaires

prévues. Ce fut donc au départ une satisfaction pour tous ceux qui avaient fait beaucoup d’effort pour permettre de lancer la course: la ville, le département, et l’organisateur la Saem Vendée Globe. Le Reporter sablais: quel fut alors l’état d’esprit des skippers? Lionel Pariset: on a constaté que les skippers et les teams étaient ravis de pouvoir croiser un peu de public, d’être présent et de pouvoir se préparer pour le départ. Ce fut une très bonne chose notamment pour les skippers qui se préparaient depuis 4 ans. Pour nous, ce fut très compliqué à mettre en place en raison de toutes les nouvelles contraintes, et donc ce fut stressant. Mais finalement tout s’est bien mis en place et ce fut un succès dès le départ. Le Reporter sablais: sauf que ce succès s’est achevé par un huis clos durant la 3ème semaine, juste avant le départ ! Lionel Pariset: oui, la fin a été tronquée avec cette dernière semaine à huis clos.

La situation sanitaire et la décision de confinement nous a contraint à fermer le village (NDLR: le Village devait ouvrir du 17 octobre au 8 novembre 2020. Le confinement a été mis en place le 30 octobre 2020). L’Etat a pris cette décision et on ne pouvait donc pas faire autrement que de fermer. Ce fut triste pour le public et pour les skippers.

Le Reporter sablais: Les grands perdants avec cette fermeture, ce sont quand même les sponsors. Lionel Pariset: Oui, les partenaires sont forcément frustrés de ne pas avoir le public qu’ils espéraient alors qu’ils ont financé un skipper et son bateau. Pour le Vendée Globe, c’est une tradition d’avoir beaucoup de public sans restrictions, car la communion est souhaitée entre skippers et public. Et on a donc l’habitude d’avoir beaucoup de monde sur le site (NDLR: certains chiffres évoquaient pour 2016 plus de 2 millions de visiteurs durant toute la durée du Vendée Globe).

Les sponsors ont mis de l’argent sur un bateau, et leur but est de partager les réalisations de leur entreprise au plus grand nombre. Cela fait partie du jeu, c’est un juste retour des choses. On doit aussi réfléchir à ce qu’ils aient suffisamment d’espace pour faire leur promotion. C’est très important. Le Reporter sablais: Les skippers sont ravis de voir combien le public s’intéresse à eux, mais finalement un peu de calme c’est pas si mal à y bien réfléchir….. Lionel Pariset: C’est très dur pour les skippers qui sont encore en plein préparatifs de subir le brouhaha persistant autour d’eux, les équipes, le public, la Presse etc… Alors, ce confinement leur a donné une sorte de respiration. Certaines réactions que j’ai entendu montraient une satisfaction de pouvoir se préparer au calme avant leur tour du monde. Effectivement je les comprend car ils sont dans une folie, un tourbillon médiatique en général dans la troisième semaine avant le


Vendée Globe

départ qui est exténuant pour eux. (NDLR: il ne faut pas voir ce sentiment de la part des skippers comme un rejet de toute l’ambiance créée par le Village et le public mais comme un besoin de garder l’énergie nécessaire à la réalisation de leur course). Là ils se sont retrouvés isolés, tranquilles, avec le calme nécessaire pour se préparer mentalement et physiquement, pour préparer leurs prévisions météo et leur stratégie pour leur première semaine de course. Le Reporter sablais: Puisqu’il est question de folie et de tourbillon, et même si l’organisation souhaite conserver une proximité entre skippers et public, au vu de la foule parfois excessive sur le ponton, n’est-il pas temps de réguler un peu. Je ne parle pas d’obligation d’inscription mais juste de régulation des flux. L’obligation de jauge due à la pandémie a montré que c’était réalisable, et tout le monde y gagnerait y compris les skippers? Lionel Pariset: oui, cela peut être un enseignement même si ce n’est pas la logique du Vendée Globe qui est pour tout le public, ouvert à tout le monde, et sans restrictions. Des inscriptions ont été mises en place cette année à cause de la pandémie. Cela pourrait être étudié de façon à avoir un public par quota, tranquillement, sans la foule habituelle. Il faudrait même peut-être des demi-journées sans visites pour laisser respirer les skippers et permettre aux professionnels et aux photographes de travailler sans un mur devant leurs objectifs. L’expérience de

cette année montre que c’est faisable. Le Reporter sablais: Sur le plan des améliorations, quel est le sentiment après la réfection de la Place du Vendée Globe? Lionel Pariset: Cette nouvelle place du Vendée Globe, avec la promenade en bois en corniche le long du port, a été considérée comme une réussite. Cela a permis d’agrandir, permet d’avoir plus d’espace autour des tentes aussi. Que ce soit les skippers, les teams, l’Imoca, tous ceux qui avaient l’habitude de venir ont trouvé cela super. Cela donne de l’espace au Village et permet de profiter davantage de l’extérieur. La Ville et l’Agglo sont également satisfaites de ces travaux. Le Reporter sablais: Pour le Village, certains commencent à trouver que c’est répétitif, qu’ils revoient toujours la même chose. Pourtant le pavillon du département est à chaque édition vraiment exceptionnel. C’est difficile de se renouveler – culinaire, stands de sponsors avec leurs affiches, catalogues touristiques et promotionnels – mais ne faudrait-il pas un peu plus d’innovation? Lionel Pariset: je suis assez d’accord, mais ça marche bien comme ça, alors effectivement le Département a tendance à vouloir reproduire ce qui marche et qui a toujours marché. Pour la Ville des Sables d’Olonne, on a essayé de faire des choses innovantes, avec des panneaux sur les ronds-points, des silhouettes de skippers en taille réelle, en bois, disséminées dans

la Ville. L’idée était que les gens se prennent en photo à côté de cette silhouette, et essayent de toutes les trouver en déambulant dans la ville. Il y a eu aussi des jeux avec Léo l’Aventurier. L’objectif était que les gens viennent se balader en ville et ne restent pas uniquement sur le Village. Une manière aussi d’éviter que les commerces sablais ne se sentent isolés par rapport à l’événement. C’est pour ça qu’avaient été prévu différents spectacles sur le chenal et le port comme « Les ChampsElysées de la Mer » ou « Les Sables XXL » sur le silo de la Cavac avec des références au Vendée Globe. L’objectif était aussi d’animer les quais en nocturne. On ne pourra pas se rendre compte cette année des retombées en raison des jauges sur le Village. En 2016, avec le beau temps, on avait pu se rendre compte que beaucoup de visiteurs se retrouvaient sur la plage. Le Reporter sablais: quelles sont les informations financièrement pour le Village du Vendée Globe, pour certains exposants qui n’ont pas pu exercer comme prévu? Lionel Pariset: Pour l’instant nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Le Village a dû fermer. On espérait qu’il puisse réouvrir pour faire vivre les animations, les vacations des skippers etc… Mais les contraintes sanitaires n’ont pas permis de le faire. Le Reporter sablais: en tant qu’élu chargé du Nautisme, quelle est ton

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implication avec le Préfet, la Saem organisatrice ? C’est une énorme machine, géré à partir du siège du département de la Vendée et leurs équipes rodées. Avezvous quand même un certain rôle à jouer ? Lionel Pariset: on est davantage écouté qu’auparavant. On s’entend bien avec les équipes de la Direction de l’organisation. Ça leur est aussi utile d’avoir l’avis de gens qui sont impliqués mais sont aussi en dehors de l’organisation. J’ai moi-même une expérience de préparateur de skipper donc on peut parfois transmettre des avis utiles à l’organisation. On est aussi souvent en contact avec l’organisation des courses Imoca. La Ville des Sables d’Olonne est présente quand c’est nécessaire et apporte sa contribution. Personnellement, j’ai trouvé que la coordination avec la Saem avait été bien meilleure cette année qu’il y a quatre ans lors de la dernière édition de 2016. Le Reporter sablais: Venons en justement aux évolutions technologiques des Imoca. Certains ont parfois le sentiment que le skipper passe plus de temps devant ses écrans qu’à barrer. C’est exagéré et bien sûr une image. Mais bon, l’évolution est là, avec des caméras embarquées qui surveillent tout et préviennent d’un cri strident le skipper lorsque plus rien ne va… Alors, même si ça n’est pas le cas pour les Imoca d’ancienne génération, est-ce que pour les dernières générations ce


10 sont vraiment les écrans qui gouvernent tout ? Et devra-t-on très prochainement tirer un trait sur la magie et l’image que l’on avait du skipper? Lionel Pariset: Technologiquement, c’est vrai qu’il y a eu un bond énorme entre 2016 et 2020. Techniquement avec les foils. On a vu les bateaux changer de forme, changer de look, les foils sont devenus très imposants, ce qui donne des machines incroyables. Les voir naviguer est vraiment impressionnant, c’est très beau, magique! Le skipper devient effectivement un peu comme un pilote d’avion dans son cockpit. Ils ont effectivement des capteurs sur le mât, la quille etc.. qui leur permettent de freiner le bateau quand cela devient vraiment nécessaire, quand le feu passe à l’orange…. C’est vrai que pour la conduite du bateau ils ne sont plus à la barre comme dans le temps… c’est certain. Durant son Vendée Globe en 2008-09 Norbert Sedlacek avait barré entre 40 à 60% du temps ! (NDLR: 1er skipper autrichien à boucler le Vendée Globe, en 126 jours, en 2008-09). Aujourd’hui les skippers barrent sans doute guère plus de 5% du temps… Ils pilotent en fait quand la navigation devient dangereuse, au départ bien sûr, et puis dans certaines zones où c’est nécessaire. Le reste du temps ils sont comme en avion, sous pilote automatique. Après, il ne faut pas oublier qu’il faut manœuvrer les voiles, et là il n’y a personne d’autre qu’eux à pouvoir le faire. Quand tu sais ce que c’est, quand tu vois la difficulté, l’énergie physique qu’il faut pour manœuvrer les voiles d’avant et la grande voile, ça reste du sport ! Ce côté là ne doit pas être oublié car ça reste très difficile! Le Reporter sablais: Sans compter la nécessité de monter parfois en haut du mât… Lionel Pariset: Oui, franchement, il faut être affûté quand tu vois les voiles qui

Vendée Globe font entre 60 et 110 kg, et qu’il faut les manier tout seul, quand ça brasse, que tu as de l’eau partout… Là, tu n’es plus le pilote caché sous sa casquette… Le Reporter sablais: D’accord. Mais est-ce qu’il n’y avait pas un certain génie de ces grands skippers qui, en fonction de la météo, du sens du vent, etc.. étaient capables de faire des choix de voiles, de navigation, de cap, alors que là tout est automatisé… Lionel Pariset: C’est un résumé. Effectivement, aujourd’hui dans leur tête la stratégie est de faire le moins de manoeuvres possibles. C’est à dire qu’ils essayent de garder la configuration de voile identique le plus longtemps possible. Pour ne pas avoir à les manœuvrer justement. Et ça c’est toute une stratégie qui passe par l’étude cartographique, l’étude des nuages etc… et donc ils passent, c’est vrai, beaucoup plus de temps à la table des cartes qu’autrefois. Mais entre un fichier de vent que tu reçois sur ton ordinateur et la réalité, il y a aussi un moment où le sens marin reste prépondérant dans le sens où, certes, il y a beaucoup d’électronique, de fichiers, de programmes qui te tracent ta route, mais quand tu navigues si tu ne mets pas le nez dehors pour voir les nuages, pour voir le sens de la houle, pour voir ton environnement, tu auras beau lire ton fichier tu ne te retrouveras pas forcément face à ce qui était prévu! Et si tu n’adaptes pas ton fichier à ce que tu as en conditions réelles, je peux t’assurer que tu vas te planter… Le Reporter sablais: Avant la course, tout le monde parlait des 8 bateaux Imoca neufs hyper technologiques, ainsi que des 3 qui ont été remaniés avec des foils dernière génération. On parlait d’un beau plateau d’une dizaine de bateaux hypercompétitifs. Suivis par des Imoca d’ancienne générations moins performants.

Certains disaient qu’il allait y avoir des courses dans la course et que ce serait très intéressant. D’autres décriaient justement une compétition avec deux niveaux de bateaux, en raison des écarts technologiques. Maintenant que l’essentiel des participants sont arrivés, quel bilan fais-tu? Lionel Pariset: Certes, certains avaient des bateaux neufs de grande qualité, mais qui n’étaient pas éprouvés par manque de temps!….. La météo a été particulière cette année. Malgré cela, les foilers sont arrivés devant. Je ne suis pas technicien, mais des enseignements ont été tirés lors de cette édition et on verra quelle solution architecturale sera retenue pour 2024. Le Reporter sablais: Et ces nouveaux Imoca sont des géants, avec dit-on beaucoup plus de chocs, donc beaucoup plus de risques de casse…. Lionel Pariset: Ils vont plus vite et ils ont une envergure plus importante, et en ratissant large, quand on sait tout ce qui se promène sur la surface de l’eau ou entre deux eaux….ils ont plus de chance de taper… Ce qui fait que tout n’est pas joué à l’avance… On voit que cette année 25 bateaux sont rentrés à bon port et la majorité des foilers sont arrivés aux Sables d’Olonne. Cela est dû aussi aux progrès de fabrication, et à de meilleures préparations avec le système de qualification mis en place par l’Imoca et la direction de course. Le Reporter sablais: Avant le départ, tu avais deux favoris, Jérémie Beyou et Charlie Dalin. Et un peu derrière Alex Thomson. Quel est ton sentiment aujourd’hui alors que tu connais les résultats ? Lionel Pariset: J’avais un grand favori, c’était Jérémie Beyou. C’est quelqu’un qui avait vraiment préparé son Vendée Globe 2020 et cela dès 2017 avec un bateau neuf, et un sponsor qui l’avait

suivi dès le départ. Son plan s’était déroulé parfaitement et il était parfaitement prêt. Malheureusement pour lui, un Ofni a brisé son rêve et sa course. Il a fait preuve d’un courage énorme pour repartir neuf jours après tout le monde. Ce fut une autre course pour lui, comme il le dit; il a découvert une autre façon de faire la course et de se rapprocher des autres concurrents. Le Reporter sablais: Et pour Charlie Dalin ? Lionel Pariset: Charlie Dalin, j’ai navigué avec lui au Trophée Azimut. Je savais qu’il avait des atouts, la tête bien faite, ingénieur, pilote, hyperpointu. Alors que son bateau venait juste de sortir, il avait gagné juste derrière la Jacques Vabre. Il fait une course et il la gagne, ce qui assez rare dans le milieu! Comme Jérémie Beyou c’est un fin figariste, donc ils ont tous les deux le même niveau sportif et stratégique. Il fait une très belle course malgré ses soucis techniques. Il coupe la ligne en tête, et les bonifications ont fait qu’il ne gagne pas la course. Ce fut un final incroyable, plein de suspens. Inédit. On a vécu le même suspens en 1990, à l’arrivée de Titouan Lamazou qui avait certes de l’avance sur Loïc Peyron, mais ce dernier bénéficiait de temps bonifié après le sauvetage de Philippe Poupon. Le Reporter sablais: Et pour Alex Thomson ? Lionel Pariset: Alex Thomson faisait partie de mon podium. La question que l’on se posait avant le départ était est-ce que son bateau était bien prêt, on ne l’avait pas vu naviguer avec les autres de la saison, il ne s’était pas jaugé avec les autres. On se disait qu’on allait voir sur les premiers jours du Vendée Globe, d’autant plus qu’une baston météo était prévue dès le premier soir avec un premier front à 30 noeuds ! On a vu ses performances jusqu’à l’entrée des 40èmes, puis les problèmes structurels


Nautisme

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Lionel Pariset - © Le Reporter sablais

se sont enchaînés et il a dû abandonné. C’est vraiment triste pour lui. Quand tu connais l’énergie qu’il faut pour mener ces projets à bien, ça fait mal au coeur quand la course s’arrête. C’est le lot de tous les sports mécaniques, en Formule 1, en rallye ou sur le Dakar ! Le favori peut se retrouver en difficulté malgré son talent de navigateur et la possession d’une machine performante. Le Reporter sablais: parle nous des skippers qui font partie de Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large, présidé par Joël Zanoni ? Lionel Pariset: Le Village nautique accueille deux projets qui sont toujours d’actualité avec Arnaud Boissières et Manu Cousin. Ça fonctionne bien, ils sont contents de ce qu’on leur propose. Aujourd’hui avec la stratégie nautique, ça serait bien que l’on puisse accueillir d’autres projets. Il faut donc réfléchir pour savoir comment les accueillir et avec quels moyens. Dans les espoirs, il y a aussi Xavier Macaire. Et d’autres en devenir – 5 ou 6 – qui sont encore en Classe Mini. On travaille sur le sujet car il y a de la demande et il faut y répondre de manière intelligente, dans la logique qui a mené à la création de cette association. Il ne faut pas oublier aussi qu’en terme d’espaces autour du port, ça devient juste…

Le Reporter sablais: le bilan annuel de l’Institut Sports Océan (ISO)? Lionel Pariset: la saison a été plutôt bonne. Par contre les chiffres ne sont pas bons sur l’hébergement à cause de la pandémie qui a entraîné des annulations de stages intégrés. Quant aux groupes, il a fallu en réduire le nombre, notamment à la demande d’instances fédérales. Sur l’année on baisse de -20%. Cela a été compliqué aussi dans la pratique car il a fallu nettoyer les bateaux après chaque utilisation. On peut noter qu’il y a aujourd’hui des produits qui émergent comme les bateaux avec foils. Des initiations aux foils sont proposés au sein des stages. Les gens semblent contents. Il faut continuer dans cette voie. Avec le Vendée Globe et ses Imoca avec foils, je pense qua ça va en faire rêver plus d’un lorsqu’ils vont voir ces bateaux « voler ». Du coup, je pense qu’ils auront envie d’essayer. Le Reporter sablais: quelle évolution est à prévoir avec les associations nautiques sablaises? Lionel Pariset: Le maire et le président de la FFV ont demandé à ce que les deux clubs sablais existants (SNS et Les Sables Vendée Course au Large) se rapprochent pour n’en faire qu’un. Ils travaillent ensemble, ils avancent sur le projet, il y a des réunions régulières. Ce serait bien qu’ils soient mariés dans l’année 2021. On reste confiants pour voir

aboutir un club unique cette année. Le Reporter sablais: lors des dernières municipales, des débats avaient eu lieu dans l’opposition sur la place à donner au nautisme, et sur l’importance à donner à l’élu chargé du nautisme. Est-ce habituel que pour une ville aussi imprégnée par le nautisme que Les Sables d’Olonne, l’élu chargé du nautisme ne soit pas maireadjoint mais que délégué? Lionel Pariset: Je ne sais pas. Ce n’est pas une question de poste ou d’indemnités mais c’est vrai qu’en terme de visibilité extérieure pour la Ville des Sables d’Olonne lors de représentation dans des grandes compétitions ou lors d’échanges institutionnels sur le nautisme, l’impact pour la Ville serait supérieur. J’ai la capacité à traiter les dossiers et il y a eu une avancée puisqu’une vice-présidence déléguée au nautisme a été créée au sein de l’Agglo, ce qui permet de traiter le nautisme d’une manière uniforme sur l’ensemble du territoire. Le Reporter sablais: on entend souvent des rumeurs sur un éventuel projet d’agrandissement de Port Olona avec une nouvelle extension. C’est en projet ou ce ne sont que des rumeurs ? Lionel Pariset: Je dirais que ce sont plutôt des rumeurs. Vu le contexte récent avec le projet de Port-Brétignolles, je ne crois pas qu’on soit dans la logique d’un nouveau développement de Port-

Olona avec une nouvelle extension. D’autant qu’aujourd’hui les industries nautiques sont un peu à la peine, je ne pense pas que ce soit ni d’actualité ni le moment. Nous travaillons au sein du Conseil du nautisme, et avec l’ensemble des acteurs, sur un projet global Port Olona 2040. Le Reporter sablais: le projet de Yacht-Club a fait couler beaucoup d’encre. Les règles ont été respectées, il y a eu un vote à l’Agglo puis l’affichage du permis… Mais bon, personne n’a été au courant des évolutions alors qu’il y a eu un concours avec 15 architectes etc… Tout cela est resté sous silence…. Il y a donc eu un manque évident de concertation sur le projet et son architecture. N’avezvous pas l’impression que ce n’est plus dans l’air du temps de fonctionner comme ça ? Lionel Pariset: Cela n’a pas été fait suffisamment en concertation et c’est donc arrivé comme un cheveu sur la soupe. Et puis, oui, le public s’est rendu compte que c’était déjà bien avancé. Cependant, je trouvais l’idée plutôt bonne. La vie municipale a besoin de concertation et il n’est pas possible d’annoncer des projets sans un maximum de concertation avec les gens concernés. D’où l’intérêt de ce Conseil du nautisme qui permettra d’être à l’écoute et de discuter des projets avant qu’ils ne passent au sein des instances. n


Lieux de culture

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CONSEIL D’ETAT: LE JUGE DES RÉFÉRÉS

MAINTIENT LES FERMETURES DES CINÉMAS, THÉÂTRES ET SALLES DE SPECTACLES

Saisi par des personnalités du monde de la culture qui demandent la réouverture des cinémas, théâtres et salles de spectacles, le juge des référés du Conseil d’État estime que, en raison du niveau de contamination élevé et de l’augmentation de la prégnance des variants de la covid-19, leur fermeture n’est pas manifestement illégale. Francis et René Lalanne, Jean-Luc Moreau, JeanMarie Bigard, Manu et Gérard Lanvin ont demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre en urgence la fermeture des cinémas, théâtres et salles de spectacle imposée dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire afin que ces lieux puissent à nouveau accueillir du public. La fermeture des salles culturelles, qui porte une atteinte grave aux libertés fondamentales, ne peut se justifier que dans un contexte sanitaire particulièrement dégradé. Le juge des référés rappelle tout d’abord que la fermeture au public de ces établissements porte une atteinte grave aux libertés fondamentales, notamment la liberté de création artistique, la liberté d’accès aux œuvres culturelles et la liberté d’entreprendre. Seul le contexte sanitaire marqué par un niveau particulièrement élevé de diffusion du virus, susceptible de compromettre à court terme la prise en charge, notamment hospitalière, des personnes contaminées et des autres patients, peut justifier légalement une telle interdiction.

L’impact des mesures de lutte contre l’épidémie sur la santé mentale doit être prise en compte Les requérants ont fait valoir les effets de ces mesures sur l’état psychologique de la population. Le juge des référés constate que la situation de crise sanitaire s’accompagne effectivement d’une augmentation significative des états anxieux et dépressifs. Les hausses les plus importantes sont observées chez les étudiants, les personnes sans activité professionnelle, les personnes déclarant vivre dans un logement surpeuplé et celles déclarant une situation financière très difficile. La finalité des mesures prises par les autorités étant la préservation de la santé publique, le juge des référés estime, ainsi que les requérants le soutiennent, que leur impact sur la santé mentale et le bien-être de la population doit être aussi pris en compte. Les variants du virus sont plus contagieux et de plus en plus présents sur le territoire Toutefois, le juge des référés constate également qu’à la date de l’audience qu’il a tenue, les indicateurs de l’épidémie restent à un niveau très élevé, avec notamment un taux d’occupation des lits de réanimation qui ne cesse d’augmenter depuis décembre pour atteindre 67,1% au niveau national. La tension sur le système hospitalier, particulièrement forte dans certaines régions, a conduit l’administration à prendre

localement des mesures plus restrictives. Le juge des référés relève en outre, à la lumière notamment d’une étude de l’INSERM du 14 février 2021, que la circulation des variants du virus, beaucoup plus contagieux, augmente de manière très forte, en particulier le variant britannique qui devrait être la principale souche présente en France d’ici quelques semaines. Ainsi, alors même que la fermeture des lieux culturels est susceptible d’avoir un effet négatif sur la santé mentale de la population, le juge des référés estime, au regard de la situation sanitaire toujours dégradée, que l’atteinte grave portée aux libertés fondamentales par cette mesure n’est pas manifestement illégale. (26 février 2021) Rappel de la décsion précédente en date du 23 décembre 2020 Extraits Cinémas, théâtres et salles de spectacles : le juge des référés ne suspend pas leur fermeture en raison d’une situation sanitaire nouvellement dégradée et incertaine Plusieurs dizaines d’artistes, des théâtres et des représentants des secteurs du spectacle et du cinéma ont saisi le juge du référé-liberté du Conseil d’État pour qu’il suspende la fermeture des cinémas, théâtres et salles de

spectacles ordonnée par le Gouvernement depuis le 29 octobre 2020. Le juge des référés du Conseil d’État a rejeté aujourd’hui leur demande. Le juge des référés du Conseil d’État estime que la fermeture de ces lieux culturels n’est justifiée que par la récente dégradation du contexte sanitaire et les incertitudes qui pèsent sur son évolution à court terme. Dans un contexte plus favorable, leur fermeture ne pourrait être maintenue au seul motif qu’il existe un risque de transmission du virus aux spectateurs. Le juge des référés relève ainsi que les données actuelles montrent une dégradation de la situation sanitaire au cours de la période récente, à partir d’un plateau épidémique déjà très élevé, et pourraient se révéler encore plus préoccupantes au début du mois de janvier. En outre, la détection d’un nouveau variant du SARSCoV-2 au Royaume-Uni est de nature à accroître l’incertitude. Dans ces conditions, compte tenu du caractère très évolutif de cette situation avec un risque d’augmentation de l’épidémie à court terme, et alors qu’une décision de réouverture des cinémas, théâtres et salles de spectacles implique généralement une période préalable de redémarrage d’au moins deux semaines, le juge estime que la mesure de fermeture ne porte pas une atteinte manifestement illégale aux libertés en cause. n


Nautisme

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PARTIE REMISE POUR LE PROJET DE YACHT-CLUB

Maquette du Projet de Yacht-Club à Port-Olona Dossier du projet de Yacht-Club La SEM Les Sables d’Olonne Plaisance a fait part, assez soudainement, d’un projet de construction de Yacht-Club à Port Olona, sur le parking à côté de La Capitainerie. Donc, côté La Chaume. Cette annonce s’est faite tellement brusquement, à l’occasion d’un vote lors du Conseil d’Agglo, que cela a surpris tout le monde. Peu de gens au courant, la Presse même pas avertie, les riverains chaumois - y compris les plus proches du projet - non informés. Si les aspects juridiques ont, certes, été suivis - vote, dépôt de permis de construire... etc l’absence totale de concertation pour un tel projet est, de nos jours, purement incongrue.

Port Olona. Un parking que l’Agglo des Sables d’Olonne, majoritaire dans le capital de la SEM LSO Plaisance menace d’utiliser à des fins essentiellement mercantiles en y édifiant un immeuble à usage de Yacht-Club avec des commerces et un restaurant lounge et Roof Top. ce projet, lancé sans concertation avec la population, ni annoncé dans le programme de la liste municipale élue (...) constitue un déni de démocratie. De plus, il occasionnerait un préjudice important pour tous les copropriéatires des immeubles situés derrière en leur cachant une partie importante de la vue sur le chenal (...)».

L’exemple de Port-Brétignolles, sans être comparable, aurait dû faire comprendre que les citoyens n’acceptent plus ces façons de procéder. Même si le projet a, sasn doute, son utilité, même si plusieurs associations du nautisme sablais sont demandeuses.

Et un rassemblement de Chaumois eut lieu le dimanche 8 novembre 2020 à midi (jour du départ du Vendée Globe 2020).

Et ce qui devait arriver, arriva. Une lever de boucliers contre le projet. Gilles Roger qui est à l’initiative de l’opposition au projet indiqua: « (...) Nous affirmons ico nos droits constitutionnels pour les libertés fondamentales que constituent la liberté d’expression, de réunion, la liberté d’aller et de venir, notamment sur les quais et les rues de La Chaume (...) de continuer d’user librement et gratuitement du bien commun que représente le parking public de la capitainerie de

Une pétition fut lancée: elle a recueilli environ 1300 signatures.

«Les Chaumois associés aux Sablais et aux autres amoureux de notre «berceau de la cité», ont fait prévaloir l’esprit de résistance sur l’arbitraire, en signant notre pétition (...) ce qui a, enfin, déclenché l’amorce d’un processus démocratique. Même modeste, en raison des circonstances, ce rassemblement attestera, à la fois, de la formidable capacité des Chaumois/Sablais à résister, valeur également portée par les valeureux concurrents du Vendée Globe, appelés à affronter les forces de la nature» précisa-t-il.

A la suite de cette situation, le Conseil d’administration de la SEM Plaisance s’est réunie le lundi 9 novembre 2020. A l’issue de cette réunion, un communiqué de son président Jean-Paul Dubreuil, a été diffusé. Voici son contenu. «Le Conseil d’administration de Les Sables d’Olonne Plaisance s’est réuni ce jour, lundi 9 novembre 2020, avec pour objet la poursuite du projet Yacht Club tel que présenté précédemment. «La SEM « Les Sables d’Olonne Plaisance » n’est pas la seule à travailler dans cet objectif puisque ses partenaires du milieu associatif, sportif ou économique, formulent régulièrement des propositions d’aménagement ou d’investissements de nature à soutenir le développement nautique aux Sables d’Olonne. Ce fut notamment le cas dans l’étude de «stratégie nautique» qui a fait de la naissance d’un YachtClub une proposition consensuelle pour accompagner la dynamique nautique sablaise. Le projet de création d’un YachtClub aux Sables d’Olonne est ainsi né du travail de la SEM, à l’écoute des acteurs nautiques majeurs du port de plaisance. Dès sa présentation, ce projet a rencontré une vague d’interrogations ayant conduit la SEM à organiser une réunion d’information et d’échanges le 23 octobre dernier.

La SEM, réunie en conseil d’administration ce 9 novembre 2020, tire les conclusions de ce mauvais départ d’un projet pourtant nécessaire au développement nautique des Sables d’Olonne, et a pris les décisions suivantes qu’elle souhaite faire connaître au grand public : La version initiale de Yacht-Club est abandonnée, et la demande de permis de construire le concernant est retirée. Un nouveau projet de YachtClub, sur un nouveau site, va être travaillé et concerté avec les riverains et les acteurs du nautisme sablais. À la demande de la ville des Sables d’Olonne, l’architecture du nouveau projet de Yacht-Club devra être plus sablaise, c’est-àdire plus maritime et balnéaire. En concertation avec l’agglomération des Sables d’Olonne, la SEM « Les Sables d’Olonne Plaisance » souhaite engager une réflexion plus large sur l’ensemble des aménagements portuaires nécessaires à l’optimisation du bassin de Port Olona et à l’accompagnement de la dynamique nautique sablaise.

signé Jean-Paul Dubreuil PDG de la SEM Les Sables d’Olonne Plaisance» . n


Bénéteau

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En Bref Nouveaux timbres officiels aux Sables d’Olonne

GROUPE BÉNÉTEAU AU RALENTI EN RAISON D’UNE CYBER ATTAQUE

Les Sables-d’Olonne Vendée Vendée-Globe – Deux nouveaux timbres officiels sur Les Sables d’Olonne A l’occasion du Vendée Globe, la SPL Destination les Sables d’Olonne a décidé de mettre en vente à partir du samedi 17 octobre 2020 des planches de 4 timbres. Ils représentent 2 dessins, un voilier ou une très belle coiffe sablaise. Le prix est de 8 € la planche de 4 timbres en Lettre prioritaire.

© Photo: Beneteau - Guido Cantini

Le Groupe Beneteau a détecté dans la nuit du 18 au 19 février 2021 l’intrusion d’un logiciel malveillant sur certains de ses serveurs. Par mesure de précaution, l’ensemble des systèmes d’information a été déconnecté afin d’éviter toute propagation. Plusieurs unités de production, notamment en France, vont devoir ralentir ou arrêter leur activité de production pendant quelques jours. Mode sécurisé mais ralenti Accompagnées par des experts et les autorités compétentes, les équipes du Groupe sont pleinement mobilisées pour traiter les conséquences de cette attaque. Dans un premier temps, la mise en place de systèmes et d’application de back up permettra de redémarrer l’activité en mode sécurisé mais dégradé. Parallèlement, les

investigations seront poursuivies afin de restaurer complètement l’ensemble des systèmes du groupe. A ce stade, les impacts de cet incident sur le résultat d’exploitation sont couverts par les polices d’assurance souscrites indique le Groupe. Ce sont 3.900 salariés qui sont concernés par ce ralentissement. Des informaticiens au sein du groupe aidés par une entreprise spécialisée en cybersécurité ont essayé de résoudre les problèmes posés par les attaques. Par mesure de sécurité, les 500 serveurs environ que compte le groupe ont été arrêtés pour éviter toute propagation supplémentaire. Selon des sources concordantes, une rançon est demandée par les hackers, un procédé désormais assez courant, les hackers

s’attaquant même à des hopitaux. La direction du Groupe Bénéteau va poursuivre sa communication au fur et à mesure de l’évolution de ce dossier. n


Vaccination

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COVID: LE PRÉFET ANNONCE UNE CAMPAGNE IMPORTANTE DE VACCINATION EN VENDÉE LES 6 ET 7 MARS 2021

Dans le cadre de la stratégie d’accélération du déploiement de la vaccination présentée par le Premier ministre hier, le directeur général de l’ARS et le Préfet de la Vendée annoncent une opération importante de vaccination pour le week- end des 6 et 7 mars en Vendée. Les personnes-âgées de plus de 75 ans vivant à domicile se verront proposer le vaccin AstraZeneca dans des centres de vaccination. Cette opération pilotée par l’Agence Régionale de Santé et la Préfecture est possible par la mobilisation de tous les acteurs et partenaires, notamment de santé, qui interviennent quotidiennement ou en renfort exceptionnel ce week-end dans les centres de vaccination ou dans les cabinets ou exercice coordonné de professionnels de santé. Une opération de vaccination d’importance ce week-end (6 et 7 mars) La mise à disposition de près de 300 doses de vaccins supplémentaires Astra Zeneca va permettre, grâce à la mobilisation des professionnels de santé d’ouvrir:

– 2 centres de vaccination à Montaigu et Noirmoutier-enl’Ile. Cette campagne s’inscrit dans un contexte où le virus circule de façon active, avec un pourcentage de variants conséquent et il est d’autant plus important de protéger les personnes les plus vulnérables susceptibles de développer des formes graves de la maladie. Les personnes éligibles seront directement contactées dès aujourd’hui par les centres de vaccination pour leur fixer des rendezvous ce week-end. Parallèlement à cette opération de vaccination, le Directeur général de l’ARS a demandé aux établissements de santé de s’organiser également ce weekend pour être en mesure de vacciner de façon importante les professionnels de santé concernés et tous les patients hospitalisés éligibles au vaccin AstraZeneca. Quelle efficacité du vaccin AstraZeneca ? « Au regard des données d’efficacité « en vie réelle » très favorables constatées lors des campagnes de

vaccination écossaise et anglaise, la HAS a élargi son utilisation aux personnes de 65 ans et plus présentant une comorbidité et aux personnes de 75 ans ou plus qu’elles aient ou non des comorbidités. L’efficacité du vaccin AstraZeneca a été démontrée dans le cadre des premiers essais cliniques et se confirme dans les pays ayant avancé significativement dans leur campagne de vaccination (plusieurs millions de doses ont été administrées depuis janvier 2021). Le vaccin AstraZeneca peut entraîner des effets indésirables, tels que des fièvres passagères, des maux de tête ou une fatigue transitoire, ce qui n’est pas exceptionnel pour un vaccin. Ces symptômes peuvent être gênants mais sont bénins et temporaires » indique l’ARS. « L’analyse complète des études cliniques a montré que le vaccin d’AstraZeneca était efficace à 76 % entre J21 et J90 après la première dose vaccinale (contre 62% dans les analyses préliminaires).

Après une seconde dose administrée 12 semaines après la première, la protection est de 82 % et la protection à l’égard des formes sévères est excellente, de l’ordre de 90 %. L’efficacité du vaccin d’AstraZeneca sur les différents « variants » est en cours de documentation sur le plan scientifique. Elle a cependant dès à présent été démontrée sur le variant dit « anglais ». Dans ce cadre, l’analyse des balances bénéfice/risque, tant d’un point de vue individuel que de santé publique, entre l’administration dès à présent du vaccin AstraZeneca ou l’attente de plusieurs mois d’un vaccin ARNm est en faveur d’une vaccination immédiate avec le vaccin d’AstraZeneca » ajoute l’ARS. n


Actualités

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La Tardière Incendie propagé par une friteuse dans une maison d’habitation

La Garnache

Les Sapeurs-Pompiers ont été appelés le vendredi 26 février 2021 à 20h27 sur la Commune de La Tardière. Huit véhicules de secours ont été diligentés en provenance des Centres de Secours de Fontenay-le-Comte, St-Pierre-du-Chemin, La Châtaigneraie. Selon les secours, un feu de friteuse a entraîné un incendie dans une maison d’habitation, notamment par la propagation des gaz chauds dans les combles. Six personnes étaient concernées dont: – une femme de 29 ans en Urgence relative et un homme de 33 ans en Urgence relative. – les autres occupants, une femme de 21 ans avec de jeunes enfants ont été relogés dans la famille. L’heure officielle de fin d’intervention est 23h56.

Grave accident de moto le 28 février 2021

Les Sapeurs-Pompiers ont été appelés le dimanche 28 février 2021 à 14h56 sur la Commune de La Garnache. 3 véhicules de secours ont été diligentés en provenance des Centres de Secours de: – Bouin, La Garnache et Challans. Selon les secours, un accident de moto, seule, s’est produit au Lieu-dit Beau Soleil à La Garnache, avec une victime de sexe féminin, âgée de 49 ans. Celle-ci a été transportée, en Urgence absolue, par le SMUR vers l’hôpital de Challans.

Bruno Retailleau

Egalim

Bilan: – 1 personne en Urgence absolue. L’heure officielle de fin d’intervention est 16h56.

Bruno Retailleau s’inquiète du niveau de vie

© Photos: Samu 85

Lors du vote de la Loi EGALIM, Bruno Retailleau avait émis de très fortes réserves sur son intérêt et son efficacité pour les agriculteurs. Deux ans après la mise en application de cette loi, que le gouvernement présentait comme la solution aux difficultés du monde agricole, Bruno Retailleau intervient par le biais d’un communiqué:

des agriculteurs

« Le compte n’y est pas, loin s’en faut ! Les dernières négociations avec la grande distribution ont montré que rien n’a changé dans les méthodes parfois brutales utilisées à l’encontre des agriculteurs. Le prix de vente des produits agricoles reste trop faible pour assurer un revenu décent aux agriculteurs, parfois même un revenu tout court. Tandis que l’an passé les marges des marques distributeurs ont connu une progression à 2 chiffres.

La Roche-sur-Yon Une ambulance du Samu en mauvaise posture

Par chance aucun blessé dans cet accident qui s’est produit à La Roche-sur-Yon le 3 mars 2021. Il n’y avait pas de personne malade ou blessé en cours de transport. Le véhicule a été percuté à un croisement alors que le personnel du Samu partait pour récupérer un patient. Comme on peut le voir sur la photo, l’ambulance du Samu s’est retrouvée en mauvaise posture. Et il ne s’agit pas d’un exercice de retournement comme cela est effectué avec les Imoca du Vendée Globe….. Un camion de dépannage a été utilisé pour effectuer une manoeuvre de redressement du véhicule. L’occasion de remercier tous ces personnels qui prennent des risques au quotidien pour venir au secours des autres.

Les agriculteurs nourrissent les Français, ils assurent l’indépendance alimentaire de notre pays, à ce titre ils méritent plus de considération et une juste rémunération. En définitive, le gouvernement n’aura rien réglé concernant le niveau de vie de nos agriculteurs, les normes qui pèsent sur ces derniers n’ont cessé de se multiplier, et la répartition des richesses reste très déséquilibrée. Notre souveraineté alimentaire doit être défendue coûte que coûte. Dans moins de 5 ans si rien ne change la France importera plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte. Il y a urgence à réagir et à défendre avec fermeté la dignité de nos agriculteurs et notre souveraineté alimentaire » a-t-il indiqué.


Actualités Le Boupère Grave Un incendie de cheminée se propage jusqu’à la toiture - 22 février 2021

Enseignement agricole La sénatrice Annick Billon désignée membre d’une Mission d’information

La sénatrice Annick Billon a été désignée parmi les membres de la mission d’information sur « L’enseignement agricole, outil indispensable au cœur des enjeux de nos filières agricoles et alimentaires ».

Les Sapeurs-Pompiers ont été appelés le lundi 22 février 2021 à 13h05 sur la Commune de Le Boupère. Lieu-dit Aumondière. 5 véhicules de secours ont été diligentés en provenance des Centres de Secours de: – Chantonnay, Mouilleron-en-Pareds et Pouzauges. Selon les secours, il s’agit d’un feu de cheminée dans une maison à un étage. Le feu s’est propagé aux combles et à la toiture et a été éteint au moyen de 3 lances LVD. Les 3 habitants, indemnes, ont été relogés par la mairie.

Cette désignation s’inscrit dans l’engagement de la sénatrice – Union centriste – « en faveur de l’enseignement agricole ». « Cette mission résulte des débats que nous avons eus durant le dernier projet de loi de finances et vise donc à préparer celui pour 2022 » déclare la sénatrice. Programme Plusieurs auditions, tables-rondes, déplacements sur le terrain et dans un pays européen figurent au programme « ambitieux » de la mission. La rapporteure de cette mission, Nathalie Delattre, précise le but de ce travail: « L’idée est de partir des besoins des filières agricoles pour définir la nature d’un enseignement agricole idéal, susceptible de relever les défis auxquels elles sont confrontées au quotidien, avant d’examiner l’existant. Ensuite, le but est de rapprocher l’existant de l’idéal qui aura été défini, en tenant compte des contraintes économiques. Et aussi d’évaluer l’impact de certaines réformes sur l’attractivité et l’efficacité de l’enseignement agricole ». L’enseignement agricole en Vendée Dans le cadre de cette mission, la sénatrice Annick Billon ira à la rencontre des acteurs de l’enseignement agricole de la Vendée: « Notre département a la chance de bénéficier de structures et d’un enseignement de qualité, notamment au travers du réseau des MFR ou du lycée Nature de la Roche-sur-Yon » a-t-elle indiqué. En 2017, la délégation aux droits des femmes, que préside Annick Billon, avait publié un rapport, « Femmes et agriculture : pour l’égalité dans les territoires », qui abordait toutes les problématiques, depuis l’enseignement jusqu’à l’orientation. Avait été aussi abordée la question de la formation parfois stéréotypée des jeunes filles dans l’enseignement agricole, les difficultés de trouver des stages, ou de pouvoir accéder au foncier. Nous tiendrons prochainement nos lecteurs des démarches entreprises sur le territoire vendéen.

La Chaume Rénovation du parking de la Paracou

À quelques semaines du printemps, la Ville des Sables d’Olonne mène actuellement des travaux de réaménagement du parking de la Paracou. Un lieu prisé qui accueille des milliers de cyclistes et automobilistes pour un accès direct à la plage. Afin de permettre une entrée plus pratique et sécurisée, la municipalité a décidé de réorganiser cet espace en réalisant les aménagements suivants : – l’accès voitures a été déplacé afin de créer une zone dédiée aux piétons pour déambuler en toute tranquillité ; – la capacité d’accueil du parking à vélos est désormais de 21 portiques porte-vélos. Une manière d’encourager la pratique et de répondre à un vrai besoin. En effet la Paracou est sur un axe très emprunté par les cyclistes qui peuvent rejoindre la plage de Sauveterre via une piste cyclable particulièrement appréciée; – les nids de poule ont été comblés par de l’enrobé et de l’empierrement ; – une zone dédiée pour le stationnement des deux-roues motorisés a été créée ; – 3 places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite (PMR) ont été distinctement marquées au sol ; – un nouveau portique métallique a été installé pour limiter l’accès aux véhicules légers de moins de 1,8 mètres. Sur place, la Cabanajus et sa terrasse de 30m² seront déplacées à l’intérieur du parking pour ainsi bénéficier de plus de sécurité et d’ombre pour ses clients. Ces travaux, menés en régie par les agents de la collectivité, ont été proposés dans le cadre d’un Comité Consultatif de Quartier.

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Dépistage Covid

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LES SABLES D’OLONNE - COVID RÉSULTATS DU DÉPISTAGE DU 27 FÉVRIER 2021

Une opération gratuite de dépistage du coronavirus a eu lieu, le samedi 27 février 2021, de 8h à 16h, aux Atlantes des Sables d’Olonne. L’objectif en effectuant ces tests massifs est de limiter la propagation du virus. En effet, en cas de tests positifs, cela permet de casset les chaînes de transmission. Et c’est d’autant plus important que certains sont asymptomatiques. La Ville des Sables d’Olonne a déjà mis en place cette opération avec ses partenaires, dont l’ARS, au mois de juillet 2020 et à Noël. Ce fut donc le 3ème dépistage d’envergure, permettant aussi de se faire une idée, à un instant T, de la circulation du virus sur le territoire de l’Agglo des Sables d’Olonne. La mobilisation du public et des familles avec enfants notamment, permet aussi de maîtriser la propagation du virus et de ses variants plus contagieux. Variants Lors de cette campagne de dépistage, le virus a été identifié rapidement avec des résultats sous 12h. Pour les tests positifs, l’identification du variant (anglais ou brésilien/sudafricain) fut précisé sous 24h. Etablissements scolaires Une vigilance accrue s’impose en Vendée, notamment sur

l’agglomération des Sables d’Olonne où des cas ont été détectés en milieu scolaire. L’enjeu, là aussi, est d’éviter une nouvelle vague épidémique, en réduisant la circulation virale et ainsi la pression épidémique. Un courrier a été adressé par l’ARS aux 8000 nélèves scolarisés sur toutes les écoles, collèges et lycées des Sables d’Olonne afin de les inciter à venir se faire tester La Ville mobilisée La Ville des Sables d’Olonne a mis tout en oeuvre pour que cette campagne de dépistage se déroule dans les meilleures conditions : – en mettant à disposition la salle des Atlantes et le matériel nécessaire (tables, chaises, fléchage, box, gel hydroalcoolique…) – en organisant l’accueil du public et du personnel soignant, – en communiquant largement auprès de la population. Le dépistage était gratuit et pouvait s’effectuer sur rendezvous via https://vu.fr/depistageles-sables ou par téléphone au 02 51 48 06 13. Les personnes furent invitées à se munir de leur carte vitale, d’une pièce d’identité, d’un stylo et d’un masque.

Résultats de la Campagne de dépistage Covid-19 & Variants Samedi 27 février 2021, la Ville des Sables d’Olonne proposait une opération de dépistage, gratuite et ouverte à tous, aux Atlantes, en coordination avec l’ARS. 2 cas positifs sur 580 Sur les 580 volontaires testés dans la journée, seuls deux cas se sont révélés positifs : – une personne de 40 ans en provenance du Poiré-sur-Vie; – et une personne de 23 ans en provenance de Chartres en Eure-et-Loir, positive au variant anglais. Etat des lieux Les éléments épidémiologiques récoltés par l’ARS permettent de dresser un état des lieux du territoire et de mieux cerner l’existence de chaînes de transmission à l’échelle locale. Ainsi, l’ARS conclut que » le virus circule peu sur l’ensemble de la commune des Sables d’Olonne ». Pour sa part, le Maire de la Ville a déclaré : « Ces résultats satisfaisants doivent nous encourager à maintenir nos efforts au quotidien. Ne baissons pas la garde, continuons d’appliquer rigoureusement les consignes sanitaires ; respectons les gestes barrières, la distanciation physique et le port du masque, partout aux Sables d’Olonne. Un grand merci à toutes les équipes mobilisées pour cette

opération et à tous ceux venus se faire dépister. » Noirmoutier et Mortagne-surSèvre L’ARS Pays de la Loire organise de nouvelles campagnes de dépistage les mardi 2 et mercredi 3 mars 2021 sur l’Ile de Noirmoutier et le samedi 13 mars 2021 à Mortagne-surSèvre. Notes Notes: des tests ont lieu régulièrement au quotidien: – devant la clinique/hôpital: 120 à 200 personnes par jour; – avenue François-Mitterrand: 70 à 100 personnes par jour; – aux Salines: 30 à 40 personnes durant l’après-midi. Soit un total d’environ 3 à 400 personnes dépistées chaque jour. Des tests salivaires vont être déployés à partir du 15 mars 2021 à destination des élèves des Collèges, Lycées, et du personnel soignant. n


Parutions LIVRES

A la découverte de Fontenay-le-Comte par William Chevillon

Le Tueur fou du Puits d’enfer par Xavier Armange Dans une faille rocheuse de la côte atlantique, une macabre découverte met une ville en ébullition. Un projet pharaonique de construction d’un nouveau port de plaisance et de destruction d’un littoral protégé dissimule la face cachée d’une magouille financière aussi inutile que toxique : corruption, copinage, trahisons, règlements de comptes, décisions arbitraires de certains élus au mépris de la population… La station balnéaire réputée va connaître un lot d’événements sanglants. Ils bouleverseront les jeux pervers des politiciens. Beaucoup n’en sortiront pas indemnes. Face à des puissances d’argent qui les dépassent, une blogueuse et un groupe d’action de citoyens contestataires se battent pour arrêter cette gabegie financière et écologique et ce déni de démocratie. Le prix à payer sera très lourd.

Plus qu’une ancienne capitale, celle du BasPoitou, Fontenay-le-Comte est une ville nimbée d’une lumière douce et constellée de richesses architecturales qui en font une cité à la fois attachante, humaine et de grande importance patrimoniale. Parler de Fontenay-le-Comte se résume souvent à évoquer les figures humanistes du XVIe siècle et à y associer un «  âge d’or » pour la ville. La réalité est bien plus complexe (...) Ville de passage, de foires et d’enjeux politiques, Fontenay-le-Comte est également un exemple type de l’évolution d’une petite cité provinciale face à de grands courants nationaux et européens.Ce livre se veut une porte d’entrée pour la découverte de Fontenay, de son histoire et de son patrimoine, dont la connaissance ne cesse de s’enrichir.

Paru le 7 mai 2020 - 365 pages Prix: € 15,90 - Editions d’Orbestier

Date d’édition : juin 2020 - 126 pages Prix : € 16 - CVRH - https://www.histoire-vendee.com/

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Parutions

20 Vendée Globe - Les Aventuriers du Grand sud par Dino Di Meo et Antoine Grenapin

“Il y a des livres sur la mer divinement illustrés qui se passent de commentaires. Il y en a d’autres dont la puissance des témoignages des marins se passe de photos. Et il y a Les Aventuriers du Grand Sud, qui a les deux“ Le Monde “Ce livre, c’est la Bible du Vendée” Philippe Jeantot, père fondateur de la course L’essence de cette course mythique en solitaire par les trois caps racontée par celles et ceux qui l’ont vécue de l’intérieur : Dino Di Meo et Antoine Grenapin ont réussi l’exploit de réunir tous les participants du Vendée Globe depuis sa première édition, en 1989. Ces marins d’exception prennent la parole pour nous confier leurs souvenirs de course marquants. Cette édition, mise à jour, inclut les portraits des skippers qui ont participé à la dernière édition de 2016 qui a vu le sacre épique d’Armel Le Cléac’h. Editions Hugo Image - Prix: 40 €

La Vendée de la mémoire (1800 - 2018) par Jean-Clément Martin

La Légende du Vendée Globe par Philippe Joubin “Le Vendée Globe est à part. Il faut savourer d’y participer. Il faut apprécier à sa juste valeur le fait de le terminer. Il faut mesurer la chance de le gagner. Vous pourrez l’estimer à la lecture de ce livre. Elle est inouïe” Armel Le Cléac’h “En novembre 1989, dans les discussions de comptoir, on ne parlait pas compétition. On s’interrogeait pour savoir si les organismes allaient résister pendant quatre mois d’affilée, combien d’entre eux rentreraient entiers et, surtout, si tout cela était bien raisonnable...” Michel Desjoyeaux Des marins hors norme, des aventures palpitantes, des anecdotes passionnantes...Un abécédaire revu et augmenté, illustré de photos spectaculaires de tous les moments mythiques du Vendée Globe depuis sa création. La nouvelle édition mise à jour du livre de référence que tout le monde attendait sur la course au large la plus impitoyable jamais imaginée ! Philippe Joubin, journaliste, a suivi tous les Vendée Globe depuis sa création. Editions Albin Michel - 288 pages Prix: 29,90 €

La Vendée est à nouveau d’actualité. Les livres de Philippe de Villiers ou de Patrick Buisson connaissent des succès retentissants, faisant écho à celui que connaît le spectacle du Puy-duFou. Les querelles historiographiques continuent autour du « génocide » vendéen, revitalisées par les incertitudes de l’Etat pour savoir que faire des squelettes retrouvés au Mans, témoins de la répression de 1793. Le présent livre s’était initialement attaché à suivre l’histoire des relations entre la Vendée et la France de 1800 à 1980 pour mettre en valeur l’importance que le souvenir des guerres de Vendée, grossièrement de 1793 à 1799, avaient eue dans l’histoire de notre pays. L’ouvrage s’arrêtait alors aux années d’avant le bicentenaire de la Révolution, moment qui avait vu, paradoxalement, l’attention nationale et internationale se focaliser sur l’exemple de la Vendée. Il était nécessaire de le reprendre en le complétant par l’analyse des quarante dernières années où il a été question de cette dernière. Il permet ainsi de suivre l’évolution contrastée des souvenirs et des mémoires pour mettre en lumière le tournant manifestement définitif pris par les traces des guerres de Vendée dans notre mémoire collective.

Date d’édition : septembre 2019 430 pages Prix : € 24 Editions Perrin

Histoires du Vendée Globe par Alexandre Chenet

N° 0125Renaud W 93081 Illustrations Garreta BD officielle du Vendée Globe Prix: 18 €


Parutions

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Ainsi naquit le Vendée Globe par Fabrice Hodecent et Didier Planson Ils sont plus nombreux à être allés dans l’espace qu’à avoir largué les amarres du Vendée Globe. En 8 éditions, sur les 167 concurrents qui ont relevé le défi, seulement 89 ont franchi la ligne d’arrivée. L’Everest des mers n’a pas usurpé son surnom. Mais qui a eu cette idée folle ? Hormis ses règles fondatrices, un bateau et un humain pour un tour du monde sans escale et sans assistance, le Vendée Globe n’a pas toujours été la grosse machine organisationnelle qu’on connaît maintenant. Cette épopée contemporaine quasi homérique, dont l’idée est née un soir de rencontre autour d’un verre entre marins français en escale à l’autre bout de la planète, fascine des millions de personnes de par le monde. Editions Rouquemoute - 224 pages - 25 €

Le Vendée Globe - 30 ans d’aventure par Didier Ravon

Vendée 2019-2020 Le Petit Futé Riche de son bocage, de ses côtes renommées et de son environnement préservé, la Vendée est considérée aujourd’hui comme l’un des plus beaux départements français. Ce guide, qui lui est entièrement consacré, est divisé en trois parties. Dans un premier temps, après une invitation au voyage détaillée le guide présente les différents pays vendéens, tels le bocage, le marais breton ou encore les îles, puis la riche histoire vendéenne, les spécialités culinaires et les traditions du département. Enfin, en fin de guide : les adresses utiles et autres facilités pour se rendre en Vendée. Date d’édition: mai 2019 - 432 pages Prix : € 9,95 Nouvelles Editions de l’Université

En 1989, Philippe Jeantot lance le Vendée Globe Challenge, une course autour du monde en solitaire, sans escales ni assistance, sur des monocoques de 60 pieds. Cette épreuve, qui part des Sables-d’Olonne en novembre, tous les quatre ans, consiste à faire le tour du globe d’ouest en est, en laissant à bâbord les trois grands caps - Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn - et en traversant les trois océans - Atlantique, Indien et Pacifique. Plus de 24 000 milles dans le plus grand désert maritime du monde, dans la violence du Grand Sud, au contact des icebergs. Les marins et leurs bateaux vont-ils résister ? Combien vont parvenir à boucler le tour de la planète et en combien de temps ?Depuis la première édition de 1989-1990 remportée en 109 jours par Titouan Lamazou jusqu’à la victoire d’Armel Le Cléac’h en 74 jours en 2016, une centaine de marins dont sept femmes ont pris le départ de ce marathon extrême. Le Vendée Globe a bâti sa légende sur les tempêtes des quarantièmes rugissants, les fortunes de mer, les avaries en série, les sauvetages rocambolesques, les drames, mais aussi sur d’extraordinaires défis humains, des victoires éclatantes et des performances inoubliables. Cet ouvrage retrace trente ans d’aventure, d’évolution technologique depuis les voiliers “coffres forts” des débuts jusqu’aux bateaux volants d’aujourd’hui, ponctués de récits haletants et d’anecdotes exclusives, et qui entretiennent la magie de cette course de légende qu’on appelle l’Everest des mers. Editions Gallimard - 224 pages - Prix: 35 €

LE REPORTER SABLAIS

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LE REPORTER SABLAIS Commission paritaire de Presse CPPAP: n°0125 W 93081 Directeur de la Publication Philippe Brossard Rédacteur Philippe Brossard Diplômé du Centre de Perfectionnement des Journalistes CPJ - rue du Louvre Paris Design Le Reporter sablais - Photos © Copyrights: Le Reporter sablais (sauf mention contraire) ® Le Reporter sablais est une marque ® déposée à l’INPI Editeur: Maître-Sport Sarl 49 rue Nationale BP 30138 85104 Les Sables d’Olonne Cedex Siren: 382 390 474 Abonnement 12 numéros / 3€ le numéro / Périodicité habituelle: mensuelle Prix abonnement pour 12 numéros: - Particuliers: 36€/par an en ligne sur https://tinyurl.com/yb24yymn - Entreprises, Institutions, Collectivités (par virement): 60€/ par an.

COMMISSION PARITAIRE DE PRESSE

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