ON Magazine - Guide de l'audiophile nomade 2015

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Edition 2015

Magazine

GUIDE DE L’ AUDIOPHILE NOMADE

27 MODÈLES À L’ESSAI Baladeurs, convertisseurs, amplis casque de poche, enceintes Bluetooth, écouteurs... Astell & Kern, ADL by Furutech, Audio-technica, B&O Play Bowers & Wilkins, Bose, Cambridge, Cowon, Encore, FiiO, Final, Focal, Harman/kardon, JDS Labs, NuForce, iBasso, Sennheiser, RHA, Sony, Teac Ultimate Ears,Yamaha

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ON Magazine - Guide audio connectée 2015

SOMMAIRE

Des baladeurs, convertisseurs et amplis casques de poche p 6 : Astell & Kern AK Jr p 10 : Cowon Plenue M p 14 : FiiO X3 2nd Gen p 16 : iBasso D-Zero mk2 p 18 : Audio-technica AT-PHA100 p 19 : Teac HA-P90SD p 20 : Sony Walkman NWZ-A15 p 20 : Encore MDAC p 21 : ADL by Furutech X1 p 21 : NuForce uDAC3 p 22 : Cambridge DAC Magic XS p 22 : JDS Labs cMoyBB v2.03

Des casques écouteurs audiophiles p 26 : Bose QuietComfort QC20 p 28 ; Bowers & Wilkins P5 Wireless p 30 : Final Heaven VII p 31 : RHA : T10i p 32 : Focal : Sphear p 34 : Meelectronics M6-Pro p 36 : Sennehsieser IE 800

p 43 : Bose SoundLink Colour P 44 : Bowers & Wilkins T7 p 46 : Harman/kardon Esquire Mini p 47 : Monster Superstar BackFloat p 48 : Ultimate Ears UE Megaboom p 50 : Yamaha Relit LSX 70

Des écouteurs avec ou sans-fil pour faire du sport p 54 : Audio-technica ATH-Sport2 p 55 : Audio-technica ATH-Sport3 p 55 : JVC HA-ETR40-B p 56 : Beats PowerBeats2 Wireless p 56 : JVC HA-EBR25 p 57 : JayBird Freedom Sprint p 57 : Plantronics Backbeat Fit p 58 : Denon AH-W150 p 58 : Yurbuds Inspire 300 p 59 : Monster iSport Superslim p 59 : Sony AS800BT

Des enceintes nomades, Bluetooth et avec batterie p 40 : Bang & Ollufsen Beoplay A2 p 42 : Cambridge Go V2

Ce guide vous est offert par ON Magazine. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Nicanor Haon, Pierre-Yves maton et Pierre Stemmelin


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SOURCES

baladeurs, convertisseurs, amplis casque de poche


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ASTELL & KERN AK Jr (Junior) Émanation du spécialiste iRiver, Astell & Kern est une marque pionnière, présente depuis les débuts l’audio Hi-Res. Elle a été une des toutes premières à proposer des baladeurs dédiés. Elle a accompagné et encouragé le développement des services en ligne de téléchargement de musique en Haute Définition. Ses lecteurs portables étaient au départ d’aspect un peu ésotérique et réservés à une élite audiophile. Ils se sont beaucoup améliorés au fil du temps, et démocratisés. Ainsi, le petit dernier de la famille, le Junior, est un produit extrêmement abouti et vendu à un tarif cordial. La famille Astell & Kern compte maintenant, en plus d’un serveur de musique de salon très haut de gamme, six baladeurs audio Hi-Res. Les derniersnés sont l’AK 380, le nouveau modèle phare positionné à 4000 € et le «petit» AK Jr à moins de 600 €, que nous testons ici.

Une qualité de fabrication qui n’a rien à envier à celles des plus beaux smartphones, avec une touche de luxe en plus L’AK Jr est réellement un appareil superbe, d’une qualité de finition impeccable digne des plus luxueux smartphones. Son châssis est réalisé en aluminium usiné, avec des champs chanfreinés. L’écran tactile de 3,1 pouces est enchâssé dans la façade sans joint apparent tandis que le dos, recouvert d’une plaque de verre synthétique est finement gravé de motifs et inscriptions (marque, numéro de série...). La perfection de l’assemblage n’a rien à envier (au contraire) à celle de grandes marques d’appareils mobiles comme Apple, HTC ou Samsung. L’Astell & Kern Junior est en outre particulièrement fin et léger, beaucoup moins encombrant que ses grands frères et éventuels concurrents. Cependant, il embarque déjà une mémoire de 64 Go extensible jusqu’à 128 Go grâce à son lecteur de carte microSD. Sa batterie est également d’une valeur non négligeable, de 1450 mAh. Enfin, on retrouve une élégante molette à cliquet, pour le réglage de volume, comme sur les autres baladeurs Astell & Kern. Bien qu’il soit le benjamin de la famille, l’AK Jr donne vraiment l’impression d’un appareil haut de gamme.

600 €

Des composants numériques audiophiles et des circuits analogiques polyvalents Les composants internes sont également de très bon niveau. L’AK Jr intègre un convertisseur audiophile bien connu, le Wolfson WM8740 de type 24 bits/192 kHz. Ses étages de sortie peuvent délivrer jusqu’à prés de 2 V (1,95 V RMS très exactement) et ont une impédance de 2 ohms. Cela leur permet d’alimenter avec autant d’aisance des petits écouteurs de basse impédance qu’un gros casque gourmand, à l’impédance élevée, ce que nous avons pu vérifier lors de nos essais. La sortie sur mini-jack peut aussi être commutée en niveau fixe, pour servir de sortie Ligne vers une chaîne Hi-Fi par exemple. L’AK peut d’ailleurs être utilisé en tant que DAC USB, jusqu’à 24 bits/96 kHz, lorsqu’il est connecté à un ordinateur.

Une interface très épurée, simple, mais bien renseignée pour la lecture des fichiers PCM et DSD La bibliothèque musicale de l’AK Jr se charge aussi bien sous PC que depuis un Mac par simple glissé/ déposé des fichiers comme pour une clé USB. Elle se met ensuite automatiquement à jour. Tous les fichiers ne sont pas reconnus, mais l’appareil supporte déjà pas mal de formats jusqu’en PCM 24 bits/192 kHz (voir liste dans les spécifications). Les fichiers DSD64 sont aussi de la partie, mais transcodés lors de la lecture en PCM. L’interface à l’écran est claire et épurée avec des inscriptions très sobres sur fond blanc. Parmi les petits défauts, nous avons aperçu parfois le


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message agaçant en fin d’album : «le fichier que vous essayez de lire est absent». La zone tactile de flèche de retour au menu principal est aussi un peu trop petite ce qui peut provoquer quelques erreurs de manipulation. Cependant, l’écran tactile est bien lumineux, et l’interface sans être très rapide est plutôt fluide. L’AK Jr n’est absolument pas un appareil prise de tête. Il est facile et intuitif à utiliser. Le menu de paramétrage donne la possibilité d’activer le Bluetooth pour une liaison sans-fil avec un casque ou une enceinte sans-fil. C’est pratique, mais on perd dans ce cas l’intérêt de l’audio Hi-Res puisqu’en Bluetooth le son est compressé avec une résolution au mieux équivalente au CD-Audio. La page d’accueil de l’interface propose un accès direct par morceaux, artistes, albums, dossiers, genres ou listes de lecture prédéfinies, mais ne propose pas d’onglet de recherche. La navigation est ensuite aidée par l’affichage des pochettes tandis que lors de la lecture d’une chanson, il est possible de faire apparaître les paroles (si elles sont disponibles dans le fichier). Sur chaque morceau, la fréquence et le taux d’échantillonnage sont indiqués et il est possible d’accéder à des données plus complètes (type, débit, taille, résolution du fichier) ainsi qu’à un égaliseur basique à cinq bandes et à un mode «pro-EQ» qui, semblerait-il, appuie sur la restitution du registre médium.

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt

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Peu de compromis sur les performances acoustiques À l’écoute, il apparaît rapidement qu’Astell & Kern a fait peu de compromis sur la qualité de restitution de son baladeur le plus abordable. Certes, on ne retrouve pas tout à fait la finesse et la définition très poussée de l’AK 120 II par exemple, mais la signature sonore des grands frères a été presque intégralement préservée. Nous avons essayé l’Astell & Kern Junior avec plusieurs casques et écouteurs (Sennheiser HD595, Audiofly AF120, McIntosh Headphones…). Dans tous les cas, l’AK Jr s’est montré très à l’aise. Sa restitution est un cocktail réussi de douceur et d’énergie. Elle est à la fois neutre, d’une belle définition, dynamique avec une jolie touche de chaleur dans le bas du spectre et de la douceur dans les aigu. Les registres médium et bas-médium offrent des timbres très riches, avec un superbe grain, de la consistance sur les instruments acoustiques, comme nous avons pu nous en rendre compte sur le très beau violoncelle d’Ophélie Gaillard jouant Bach (fichier FLAC 24 bits/96 kHz). L’articulation du jeu et la respiration de la musicienne française, le bruit des doigts sur les cordes sont transcrits avec beaucoup de naturel par l’AK Jr avec une notion d’espace et d’aération réaliste, qui n’enferme pas l’enregistrement dans une approche trop «closeup». Nous avons également fort apprécié, la précision et la largeur de la scène stéréophonique délivrée par ce baladeur sur la chanson de «My Home is the Delta» de Muddy Watters (fichier DSD64). Tous les instruments à cordes, les guitares, les bruits de percussion, la batterie se placent avec acuité et focalisation dans l’espace tandis que

l’enregistrement fourmille de détail de scène et que les attaques de couplets, parfois très puissantes, révèlent la personnalité sonore du microphone. Sur un morceau plus Indie Rock, «Ladykillers» de Lush (fichier AIFF 16 bits/44,1 kHz), nous avons été séduits par l’énergie, le rythme de l’AK Jr. La restitution est très propre, bien posée, mais absolument pas maigre ou trop lissée. Le pied de grosse caisse a de la consistance et les guitares électriques «noisy» ne ferraillent pas. Elles ne ruissellent pas de façon fatigante dans le haut du spectre et conservent une jolie ligne mélodique, bien lisible. L’Astell & Kern est décidément un produit extrêmement réussi auquel nous décernons sans réserve notre label coup de cœur On-TopAudio.

Spécifications

•Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD jusqu’à 64 Go supplémentaires •Écran : tactile, 3,1 pouces, 240 x 400 px •Batterie : 1 450 mAh, 3,7 V, Li-Polymer •Fichiers compatibles : WMA, MP3, OGG, APE (Normal, High, Fast), AAC, DFF, DSF, FLAC, WAV, ALAC, AIFF (8 à 192 kHz, en 8/16/24 bits), DSD64 (1 bit/2.8 MHz) •Convertisseur Wolfson : W8740 (jitter de l’horloge interne : 50 ps) •Niveau de sortie max. : 1,95 V RMS (impédance de sortie de 2 ohms) •Réponse en fréquence à ±0,3 dB : 20 Hz à 70 kHz •Liaison sans-fil : Bluetooth 4.0 •Dimensions : 52,9 x 117 x 8,9 mm •Poids : 93 g



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COWON Plenue M Spécialiste de longue date des baladeurs MP3, Cowon s’intéresse de plus en plus à l’audio Hi-Res. Il a donc lancé l’an dernier son premier lecteur audiophile nomade Plenue 1, et vient de lui donner un petit frère le Plenue M.

800 €


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La société sud-coréenne Cowon produit depuis longtemps des baladeurs MP3 et elle est l’une des rares à réussir à exister au côté d’Apple et de ses iPod. Depuis peu, elle s’est lancé dans l’aventure des lecteurs audiophiles nomades. En 2014, elle a sorti son premier modèle, le Plenue 1 d’une capacité de 128 Go (1 000 €), compatible avec tous les fichiers Hi-Res Audio jusqu’au PCM 32 bits/384 kHz et DSD128. Nous avons déjà eu l’occasion de tester ce produit. Il s’agit d’un appareil réussi, tant sur le plan de l’interface utilisateur que des performances audio. Son petit frère, le Plenue M, qui vient d’être lancé, en reprend l’essentiel des caractéristiques, mais avec une capacité de stockage moindre, de 64 Go.

Un frère presque jumeau Extérieurement, très peu de choses différencient le Plenue M du Plenue 1. Les deux appareils se ressemblent comme deux goûtes d’eau, ils sont presque jumeaux. Le choix des finitions est certes plus luxueux pour le Plenue 1, puisque qu’il existe les versions Gold & Silver (or et argent), mais les deux appareils partagent le même type de coque «unibody», en aluminium usiné dans la masse, avec un design extrêmement sobre et de grande classe. Seul un œil averti remarquera le bouton d’allumage plus gros ou encore la trappe couvrant la connectique sur le Plenue 1.

Lecteur Hi-Res Audio jusqu’au 24 bits/192 kHz et au DSD128 Doté d’une mémoire de 64 Go, extensible jusqu’à 128 Go en utilisant le port pour carte micro-SD, le Plenue M reprend les mêmes caractéristiques que le Plenue 1 pour ce qui est de la compatibilité avec les fichiers audio (voir liste détaillée dans les spécifications). Cowon n’a fait que peu de compromis sur ce point. Le Plenue M est compatible avec les fichiers codés en PCM jusqu’à 32 bits/384 kHz (qu’il sous-échantillonne à 24 bits/192 kHz) ainsi qu’avec les fichiers DSD64 et DSD128, c’est à dire codés en 1 bit jusqu’à une fréquence d’échantillonnage de 5,64 MHz. Il supporte même les fichiers multicanal en 5.1, qu’il pourra downmixer en stéréo. On ne peut faire beaucoup mieux. Pour la conversion de ces fichiers, le baladeur Cowon utilise un convertisseur Burr Brown PCM1795. Il s’agit d’un composant un peu moins haut de gamme que le PCM1792A de son grand

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frère Plenue 1, mais il s’agit déjà d’une puce de haute voltige affichant une plage dynamique de 123 dB ! Ce convertisseur est associé à une horloge numérique de haute précision de type TXCO, avec un taux de jitter typique de 1,0 ps. Il est également intéressant de noter que ces circuits numériques peuvent être utilisés depuis un ordinateur, en commutant le Plenue M en DAC USB.

La plus belle des interfaces de baladeur audiophile Cowon est constructeur de matériel, mais aussi depuis longtemps développeur de logiciel. Cela se voit dans la qualité de l’interface du Plenue M. Comme sur un smartphone, l’écran tactile de 3,7 pouces couvre toute la face avant du produit. Cowon a réussi à développer son propre OS de baladeur offrant un large choix de graphismes élégants et stylés, une vraie signature visuelle, une bonne ergonomie, de la fluidité et de la réactivité. C’est très réussi grâce à l’utilisation d’un puissant processeur ARM Cortex A9, 1,2 GHz, Dual-Core. L’interface propose une fonction de recherche aisément accessible, malgré le clavier tactile aux touches un peu trop petites. Elle permet une entrée par artiste, genre, favoris, album ou dossier. Elle renseigne sur la nature des fichiers (taille, type, codage, débit...) et peut même donner une description très détaillée de chaque morceau (album, interprètes, titre complet, année d’enregistrement...) en fonction des tags de fichier renseignés.

Des égaliseurs et effets personnalisables L’OS du Plenue M offre également de nombreuses possibilités de personnalisation du son. Il s’agit là d’une spécialité de Cowon. L’interface JSEffect 7, propre à la marque, intègre un égaliseur dix

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt


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bandes, des effets BBE+ jouant sur le grave, la dynamique ou la spatialisation du son en 3D ou encore des effets «Reverb» et «Chorus». Au total, 66 modes préréglés sont disponibles et il reste 16 modes personnalisables pour que l’utilisateur puisse enregistrer ses propres préréglages. Cette foison de possibilités de réglages ne représente pas une approche audiophile (à proprement parler), mais donne le loisir de bien s’amuser. De plus, elle ne nuit pas aux performances. Tous les effets et égaliseurs sont désactivables et il y en a aussi pour les puristes avec la possibilité de choisir, pour l’étage de conversion, un filtre numérique à pente raide ou à pente douce. À l’écoute, en mode neutre, le Cowon Plenue M est un appareil séduisant qui propose un équilibre légèrement physiologique avec un grave puissant, assez dense, un médium feutré et des aigus légèrement brillants.

de celle de l’Astell & Kern AK Jr. Il est un peu moins neutre, mais semble aussi plus musclé dans le bas du spectre. L’ambiance est plus Roots, plus sombre aussi, moins léchée, plus dans un style Live. La définition est de bon niveau, l’image stéréophonique est précise, mais c’est davantage dans la sensation de puissance, de densité que s’exerce le talent de ce baladeur Cowon. La chanson «Ladykillers» au style Rock et Noisy lui convient très bien d’autant que le Plenue M, avec ses sonorités un peu mates et très denses, aime qu’on lui pousse le volume. Le Cowon Plenue M est donc un baladeur audiophile qui offre énormément de possibilités de lecture et réglage, une superbe interface, des performances et une personnalité sonore qui ne peuvent laisser indifférents.

Esprit Roots & Live Sur notre extrait de violoncelle, avec Ophélie Gaillard interprétant la suite BWV1007 de Bach (en 24 bits/96 kHz), les résonances de la caisse de l’instrument sont transcrites avec une belle verdeur, une sensation de matière assez rare et beaucoup de richesse harmonique. Les bruits de doigts sur les cordes et le manche, la respiration de la musicienne sont un peu moins perceptibles qu’avec un lecteur Astell & Kern Junior, par exemple, mais bien présents et intégrés. Sur le morceau «My Home is the Delta» de Muddy Waters (fichier DSD64), le Plenue M montre une nouvelle fois que sa personnalité est très différente

Spécifications

• Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD jusqu’à 128 Go • Écran : tactile AMOLED de 3,7 pouces, 480 x 800 px • Batterie : 3000 mAh, 3,7 V, Li-Polymer, 10 heures d’autonomie • Fichiers compatibles : DXD, DFF, DSF, FLAC, WAV, ALAC, AIFF, APE, MP3, WMA, OGG, WV, TTA, DCF jusqu’à 32 bits/384 kHz ou 1 bit/5,64 MHz • Conversion : Burr Brown PCM1795 avec horloge TXCO (jitter interne : 1 ps) • Dimensions : 64,5 x 114,3 x 13,4 mm • Poids : 170 g


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FiiO X3 2nd gen Fiio est une marque chinoise qui s’est spécialisée dans les appareils et accessoires audiophiles pour un usage nomade : baladeurs, DACs, amplis casque, câbles... Son nouveau modèle X3, de seconde génération, est un parfait exemple de baladeur audiophile capable de lire une large palette de fichiers audio Hi-Res.

Il se présente comme un iPod de la grande époque (début des années 2000) avec son écran couleur occupant la moitié supérieure de la façade et surplombant une molette rotative annulaire avec bouton central. Mais la ressemblance s’arrête là, car la finition titane et l’interface sont propres à Fiio. Le X3 arbore un joli boîtier en métal sur lequel on note quelques approximations dans l’assemblage, mais dont la qualité de fabrication ainsi que de finition est indéniable. L’appareil ne dispose que de 8 Go de mémoire interne dédiée au système d’exploitation. La musique doit être stockée sur une carte microSD qu’il faut acheter en complément. Mais le port intégré au Fiio X3 accepte les cartes d’une capacité pouvant aller jusqu’à 128 Go, ce qui est confortable. Plusieurs accessoires sont par ailleurs fournis avec ce baladeur Fiio. On trouve dans l’emballage le câble micro-USB permettant de recharger la batterie ou de transférer les fichiers de musique depuis un ordinateur. Un cordon mini-jack/ adaptateur RCA est également prévu pour la sortie groupée Ligne/numérique coaxiale du Fiio X3. Un jeu de «skins» et de filtres «protège-écran» est aussi livré. Il est possible d’habiller l’appareil aux couleurs du drapeau américain, en finition bois ou fibre de carbone tissée. Enfin, une housse antichoc en silicone «soft touch» complète le package. C’est très sympathique. La compatibilité avec les fichiers DSD64 et DSD128 ainsi qu’un grand nombre de formats PCM jusqu’au 24 bits/192 kHz est également fort sympathique.

220 €

Fiio a vraiment bien travaillé les circuits internes de son X3 de seconde génération. Ils intègrent un convertisseur Cirrus Logic CS4398 (120 dB de plage dynamique) et deux horloges afin de minimiser les phénomènes de jitter : une dédié au flux numérique DSD ou PCM échantillonnés à un multiple de 44,1 kHz et l’autre pour les signaux PCM en multiple de 48 kHz. À cela s’ajoutent en sortie de bons amplis Op (OPA1642 et LMH6643 de chez Texas Instruments). Sur le terrain, l’écran non-tactile du Fiio X3 n’est pas très lumineux et ses inscriptions sont un peu petites, mais l’interface est relativement claire et simple à utiliser. La navigation se fait à partir de la molette rotative, du bouton central et des quatre touches réparties autour. Les commandes sont d’une bonne ergonomie. On peut accéder aux morceaux de musique classés par artistes, albums ou genres. Il est aussi possible d’enregistrer des favoris ou de créer des listes de lecture. Lorsqu’on lance la lecture d’un morceau, le type de fichier et la nature du codage apparaissent quelques instants, et la pochette de l’album s’affiche de manière continue. On note également la présence d’un égaliseur à 10 bandes dans les menus de paramétrage. À l’écoute le Fiio X3 n’atteint pas la superbe définition d’un Astell & Kern AK Jr et n’égale pas la musculature d’un Cowon Plenue M. Il se défend cependant déjà très bien que ce soit sur un gros casque Hi-Fi ou une petite paire d’écouteurs. Son équilibre tonal est légèrement physiologique, avec un registre grave qui a beaucoup d’ampleur


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Spécifications et un peu de brillance dans les aigus. Cependant, son registre médium ne manque ni de richesse, ni d’ouverture. L’image stéréophonique est bien construite tant en largeur qu’en profondeur. Mais ce que l’on apprécie surtout avec le Fiio X3 c’est sa poigne, sa dynamique dans le bas du spectre. Sur le morceau «ladykillers» de Lush, le jeu de la batterie est énergique et vigoureux tandis que les guitares électriques ont des timbres rutilants. Dans un autre registre, sur un extrait de chœur, «The Place in the Choir» enregistrés par la John Adams Academy et codés en DSD, on manque certes quelques micro-détails de l’acoustique du lieu, mais l’interprétation est particulièrement vivante et entraînante. Pour un prix à peine supérieur à 200 €, le Fiio X3 2nd Gen est donc une bonne entrée en matière dans le monde des baladeurs audiophiles compatibles avec une large gamme de fichiers Hi-Res.

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•Capacité : 8 Go, lecteur de carte microSD jusqu’à 128 Go •Écran : 2 pouces, 320 x 240 px •Batterie : 2600 mAh, 12 heures d’autonomie •Fichiers compatibles : DSD64, DSD128, APE, FLAC, ALAC, WAV, AIFF, WMA, AAC, OGG, MP3/2, jusqu’à 24 bits/192 kHz ou 1 bit/5,64 MHz •Conversion : Cirrus Logic CS4398, avec double horloge •Dimensions : 96,7 x 57,7 x 16,1 mm •Poids : 135 g

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt


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iBASSO D-Zero mk2

On nous demande souvent comment transformer un simple smartphone en un baladeur audiophile. L’iBasso D-Zero mk2 représente une partie de la solution. Il s’agit d’un convertisseur et ampli casque de poche qui peut servir de DAC USB, aussi bien pour un ordinateur que pour un appareil Android ou même iOS en utilisant un kit de connexion. iBasso est une marque chinoise, qui commence à se tailler une belle réputation auprès des audiophiles nomades et qui propose aussi bien des baladeurs Hi-Res que des DAC/amplis casque de poche. Son modèle D-Zero mk2, est très fin et de format compact pour pouvoir s’accrocher à un smartphone. Il est livré pour cela avec deux sangles élastiques et des patins en mousse à intercaler entre les deux appareils afin d’éviter les rayures.

De nombreuses possibilités de branchement et une batterie intégrée Livré avec une jolie housse en velours, le iBasso D-Zero mk2 est doté d’un boîtier en profilé d’aluminium, particulièrement solide. Sa connectique et ses fonctions sont simples, mais un peu énigmatiques. D’un côté du boîtier, on trouve un port mini-USB qui sert à recharger la batterie interne et à raccorder un ordinateur, un smartphone ou une tablette. De l’autre côté sont disponibles deux prises mini-jack. L’une est un branchement pour casque. L’autre est une entrée ou sortie Ligne (selon le mode de fonctionnement choisi). Les commandes comportent, une molette crantée de volume, un bouton d’allumage à glissière permettant de choisir entre l’entrée auxiliaire sur mini-jack et l’entrée USB, un sélecteur de gain («Lo» et «Hi») et enfin un sélecteur permettant de recharger un smartphone ou une tablette à partir de la batterie interne. Pour utiliser l’appareil, un câble mini-jack ainsi que deux câbles, avec prise micro-USB et prise USB standard, sont fournis.

Interface d’entrée 24 bits/96 kHz, mais double convertisseur 24 bits/192 kHz L’iBasso D-Zero mk2 accepte les signaux numériques PCM jusqu’à une résolution de 24 bits/96 kHz et intègre deux convertisseurs de qualités audiophiles Wolfson WM8740 (de type 24 bits/192 kHz) associés à une interface d’entrée USB VIA Vinyl Envy.

Un appareil pour les audiophiles que la bidouille logicielle n’effraie pas Pour utiliser ce convertisseur iBasso avec un appareil Apple iOS, il faut passer par un adaptateur «Camera Connexion kit». Sur Android, il est nécessaire que le port USB fonctionne en mode OTG, ce qui n’est pas le cas sur tous les smartphones et tablettes dans leur configuration d’origine. Quelques «bidouilles» logicielles sont donc parfois utiles. Par ailleurs, pour pouvoir lire des fichiers audio Hi-Res, on doit télécharger un «player» spécifique comme les applis Teac HR ou Onkyo HF. Si vous trouvez que c’est trop compliqué, vous pouvez toujours brancher l’iBasso D-Zero mk2 directement sur la sortie casque de votre smartphone ou de votre tablette pour essayer de l’améliorer et l’amplifier. Mais vous perdez alors un peu de l’intérêt du produit, car le signal en sortie casque d’un smartphone ou d’une tablette est par nature déjà «dégradé». Il est en effet nettement préférable de récupérer le signal en numérique (par le port USB), surtout si vous voulez bénéficier d’une conversion Hi-Res.

Une amélioration sensible pour les fichiers audio Hi-Res et les casques gourmands Pour nos écoutes, nous avons utilisé une tablette Asus/Google Nexus 7 sur laquelle nous avons installé le système d’exploitation Cyanogen, une distribution alternative et ouverte d’Android. Nous avons également fait des essais avec un smartphone Sony Xperia Z3. Dans les deux cas, nous n’avons pas rencontré de souci pour faire fonctionner l’iBasso D-Zero mk2 sur la sortie microUSB en mode OTG. Pour l’écoute de fichiers audio compressés, à partir d’un smartphone ou d’une tablette qui possède déjà une bonne sortie casque, l’apport de ce convertisseur externe n’est pas très important, surtout si le casque ou les écouteurs que vous utilisez ne sont pas spécialement exigeants ou


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120 €

difficiles à alimenter. Cependant, la qualité de la sortie audio est fort disparate d’un smartphone (ou d’une tablette) à l’autre. Si sur un iPhone ou un modèle HTC, les performances sont de bon niveau, il n’en va généralement pas de même sur un Huawei ou un Wiko. En utilisant l’iBasso D-Zero mk2, vous avez par contre l’assurance d’avoir toujours de bons résultats. Sa restitution est très vivante et dynamique, avec un registre médium ouvert, des timbres relativement riches, un haut du spectre d’une belle clarté ainsi que des basses qui ont la pêche et une image stéréophonique bien en place. De plus, l’iBasso D-Zero mk2 est plus puissant que les étages audio de la plupart des smartphones et tablettes. Il est ainsi plus convaincant avec des écouteurs un peu pointus ou de gros casques audiophiles plus exigeants et gourmands en énergie, éventuellement d’une impédance élevée. Enfin, sur des fichiers de type audio Hi-Res, le convertisseur iBasso fait la différence. Malgré le petit bruit de fond (souffle très léger) que génèrent ses circuits, il offre une définition et un niveau de détail supérieurs. La dynamique devient réellement intéressante. Les basses gagnent en consistances et les aigus deviennent plus fins.

Spécifications

• Connectique : port mini-USB, sortie casque sur mini-jack, entrée/sortie Ligne sur mini-jack • Flux numériques acceptés : jusqu’à 24 bits/96 kHz • Accessoires : housse en velours, câble minijack, câble micro-USB, câble USB • Batterie : 1500 mAh, 120 heures d’autonomie en mode ampli casque, 10 heures en mode convertisseur + ampli casque • Puissance de sortie : 120 mW sous 16 Ω • Impédance de sortie : <0,5 Ω • Impédance de casque ou écouteurs compatibles : de 8 à 300 Ω • Dimensions : 55 x 101 x 11 mm • Poids : 95 g

Notre avis Construction

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt


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AUDIO-TECHNICA AT-PHA100 Pour compléter sa gamme de casques et écouteurs, Audio-technica lance l’ATPHA100 qui est à la fois un DAC USB compatible avec les fichiers Hi-Res et ampli casque de poche. On retrouve immédiatement dans ce produit la pâte du constructeurs japonais qui s’adresse aussi bien aux audiophiles qu’aux professionnels du son. La réalisation est soignée, fort sérieuse et les performances sont à la hauteur. Pour un petit DAC USB et ampli casque nomade, la réalisation du AT-PHA100 est fort luxueuse. Le châssis est constitué d’un profilé d’aluminium, aux angles arrondis, particulièrement robuste, avec deux panneaux de connexion rapportés, également en aluminium usiné et agrémentés d’une jolie plaque en métal doré. Audio-technica a poussé le soin jusqu’à installer le gros bouton dans un renfoncement pour lui éviter les coups ou tiraillements. Sur une des faces, on trouve deux petits sélecteurs. Le premier est un réglage de gain («low» ou «High») et le second permet de choisir la source : «Analog» pour se raccorder par mini-jack à la sortie casque d’un smartphone et «Digital» pour utiliser l’entrée USB depuis un ordinateur PC ou Mac. L’AT-PHA100 n’est pas compatible avec les sorties numériques Lighting des appareils iOS ou micro-USB OTG des smartphones et tablettes Android. Il n’a pas non plus d’entrée numérique directe coaxiale ou optique. C’est un peu dommage. Cependant les câbles USB et mini-jack sont fournis de même que les sangles élastiques et le patin amortissant pour accrocher l’AT-PHA100 à un smartphone. De plus, lorsque l’appareil est connecté à un ordinateur, il s’alimente directement sur port USB, et quand il est relié à un smartphone, il fonctionne sur batterie intégrée offrant jusqu’à 14 heures d’autonomie. Il est même possible d’utiliser la batterie interne depuis le port micro-USB pour recharger un périphérique nomade. Un des atouts de l’AT-PHA100 est de pouvoir convertir les flux audio Hi-Res jusqu’en PCM 32 bits/384 kHz et en DSD64 ou DSD128 en mode DoP. Pour cela il utilise une puce ESS Sabre ES9018K2M avec interface USB asynchrone Savitech Bravo-HD SA9227. Les étages de sortie

550 €

fonctionnent quant à eux à partir d’un convertisseur courant/tension Texas Instruments LME49720 et un module d’amplification NJR Muses 8832, des composants réputés pour leur musicalité. L’Audio-technica AT-PHA100 est capable d’alimenter tous types d’écouteurs ou de casques d’une impédance de 10 à 300 Ω. Nous l’avons essayé avec des Sennheiser IE 800 et le gros McIntosh Headphone avec égale bonheur. Sa restitution fait preuve de beaucoup de subtilité et d’un grand sens du détail. Elle est neutre, délivre une réponse en fréquence étendue avec des timbres d’une belle richesse. L’AT-PHA100 n’essaie aucunement d’imposer une personnalité. Il est posé et à l’aise sur tous les styles de musique, ne manifeste jamais d’excès. C’est un DAC USB et un ampli casque hautement fidèle à la musique qui ne réserve que des bonnes surprises à l’écoute.

Spécifications

•Connectique : port micro-USB, sortie casque sur minijack, entrée auxiliaire sur mini-jack •Flux audio acceptés : jusqu’à 32 bits/384 kHz, DSD64, DSD128 en mode DoP (DSD over PCM) •Batterie : 14 heures d’autonomie en mode ampli casque, 6 heures en mode convertisseur + ampli casque •Puissance : 2 x 100 mW/16 Ω, 2 x 10 mW/300 Ω •Impédance casque/écouteurs compatible : de 10 à 300 Ω •Dimensions : 27 x 77 x 116 mm •Poids : 240 g

Notre avis Construction

Équipement

Qualité du son

Intérêt


TEAC

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HA-P90SD

Teac HA-P90SD se présente comme un vrai couteau suisse de l’audiophile nomade. Compatible avec l’audio Hi-Res, il peut se connecter à la sortie numérique d’un appareil PC, Mac ou iOS et il est capable de lire les fichiers depuis une carte microSD. Le look est particulier, presque militaire ou scientifique. Le Teac HA-P90SD est de toute évidence de la même veine que les produits Tascam, division dédiée à l’audio professionnelle et aux musiciens de chez Teac Corporation. Bien que compact, l’appareil est relativement lourd tandis que sa coque est constituée de solides profilés et plaques d’aluminium. Deux sangles élastiques en silicone sont fournis pour se fixer le HA-P90SD à un smartphone. À cela s’ajoute un câble USB/micro-USB pour PC ou Mac et un câble numérique coaxiale mini-jack/RCA. L’alimentation et la recharge de la batterie interne d’une autonomie de 7 h se font par une prise Jack 5 V et le câble USB fourni, ce qui n’est pas des plus pratique. Néanmoins, le Teac HA-P90SD est très polyvalent et ses possibilités sont larges. L’appareil comporte des entrées pour ordinateur et tablette ou smartphone iOS ainsi qu’une entrée multifonction sur mini-jack qui peut fonctionner en analogique ou numérique, aussi bien liaison

Spécifications

• Écran : 2,7 pouces, monochrome •Connectique : deux entrées USB (type A et microUSB), entrée analogique et entrée/sortie numérique (optique et coaxiale) sur mini-jack, sortie casque sur mini-jack, lecteur cartes microSD (max. 64 Go) •Flux audio acceptés : jusqu’à 24 bits/192 kHz et DSD128 •Fichiers lus : WAV, MP3, FLAC, AAC, WMA jusqu’à 24 bits/96 kHz (en FLAC), DSF, DFF jusqu’à DSD128 •Batterie : 3460 mAh, jusqu’à 7 heures d’autonomie •Puissance : 2 x 170 mW/32 Ω, 2 x 40 mW/ 600 Ω •Impédance casque/écouteurs compatible : de 8 à 600 Ω •Dimensions : 69,6 x 21.5 x 123 mm •Poids : 280 g

Notre avis Construction

Équipement

Qualité du son

Intérêt

700 € coaxiale qu’optique. Le HA-P90SD peut alimenter des casques ou écouteurs d’une impédance de 8 à 600 Ω et il intègre un lecteur de carte microSD. Un petit écran permet de naviguer dans les fichiers de musique et d’accéder à quelques paramètres : choix de la courbe d’égalisation ou réglage de gain. Les menus et l’affichage sont assez sommaires comparativement à ce que l’on trouve sur un vrai baladeur, mais c’est néanmoins fonctionnel. La conception interne est particulièrement soignée à partir de composants sélectionnés pour leurs excellentes performances. Le cerveau du HA-P90SD est un processeur Analog Devices Blackfin BF606 associé à un convertisseur Burr Brown PCM1795 (24 bits/192 kHz) ainsi que deux horloges indépendantes pour les données échantillonnées en multiple de 44,1 kHz ou 48 kHz et enfin un ampli Op de sortie Burr Brown OPA1602 avec des capacités à film optimisées pour l’audio. À l’écoute, le Teac HA-P90SD n’est pas totalement neutre, mais nous a fortement impressionnés par l’énergie qu’il distille. Sa restitution est hyper nerveuse et musclée. Nous avons rarement (et peut-être même jamais encore) entendu un registre grave aussi virulent et dense. Cet appareil ne fait pas dans la délicatesse ou la dentelle, mais n’en demeure pas moins ultra-précis. C’est un produit de course au son acéré, dynamique, extrêmement bien maitrisé, tout en force. Il n’a pas son pareil pour réveiller des casques et écouteurs un peu trop polis ou difficiles à alimenter.


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AUTRES SOURCES Sony

Walkman NWZ-A15 Ce Walkman est un petit baladeur abordable compatible avec les fichiers audio Hi-Res jusqu’au FLAC 24 bits/192 kHz. Il dispose d’une capacité de stockage de 16 Go et sa batterie affiche une autonomie pouvant monter jusqu’à 50 heures de lecture audio. Certes, sa restitution n’est pas d’une définition extrêmement poussée, mais elle est puissante et chaleureuse et convient bien aux écouteurs et casques nomades qui réclament de l’énergie. Le test complet est sur on-mag.fr

Notre avis :

200 €

Encore MDAC

Le Encore MDAC est une alternative au iBasso D-Zero mk2 testé dans les pages précédentes. Il s’agit d’un petit convertisseur et ampli casque vraiment très pratique, car compatible aussi bien avec les ordinateurs PC ou Mac, qu’avec les tablettes ou smartphones Android (compatible OTG). Le MDAC intègre une batterie 1100 mAh qui lui assure une autonomie de demi-douzaine heures. Il accepte les flux numériques PCM jusqu’à une résolution de 32 bits/96 kHz, et même en DSD. Pour cela, ses circuits sont dotés d’un convertisseur ESS Sabre ES9023, associé à une interface USB SaviAudio SA9027 et un module d’amplification pour casque Texas Instruments TPA6133A2. À l’écoute, l’Encore MDAC délivre une restitution très spontanée, vivante et réellement très musicale. La sensation de transparence et présence sur les voix et instruments acoustiques est même surprenante de la part d’un appareil aussi simple.

Notre avis :

120 €


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370 €

ADL by Furutech

Alpha Design Labs X1 Cet ampli/convertisseur pour casque semi-nomade est disponible en plusieurs finitions colorées. Il utilise une puce de conversion audiophile 24 bits/192 kHz ESS Sabre et intègre une batterie de 2600 mAh. Il peut être raccordé à un ordinateur PC ou Mac grâce à son interface USB Xmos, mais il est aussi compatible avec tous les iPod, iPhone et iPad de chez Apple. Nous avons pu donc tester cet ADL X1, en sortie USB d’un ordinateur à la résolution maximale, en analogique avec la même source et même sur un iPad, les meilleurs résultats étant obtenus dans la première configuration bien

entendu. Immédiatement, ce sont les qualificatifs de vivant, joyeux, extraverti qui nous viennent à l’esprit. Cet appareil respire la musique à grandes bouffées avec un sens du rythme, une dynamique bien répartie sur toute la bande passante qui en fait un choix incontournable dans cette gamme de prix. Enfin, on peut noter que cet appareil existe aussi sous la référence A1, prévue pour les smartphones et tablettes Android compatibles OTG (On The Go) Le test complet est sur on-mag.fr

Notre avis :

NuForce uDAC3

130 €

Alors que la marque NuForce est maintenant dans le giron d’Optoma son modèle uDac3 reste une référence incontournable en matière de convertisseur, préampli et ampli casque de poche. L’appareil possède une entrée USB pour se raccorder à un ordinateur, mais également une entrée numérique coaxiale pour d’autres sources. Il peut alimenter un casque grâce à sa prise mini-jack en façade, mais aussi des enceintes amplifiées ou attaquer une chaîne Hi-Fi grâce à sa paire de prises RCA à l’arrière. L’appareil est minuscule, mais possède déjà un beau boîtier en aluminium (disponible en plusieurs couleurs). Il intègre des convertisseurs 24 bits/96 kHz et des amplis de 2 x 80 mW pour alimenter des casques ou écouteurs d’une impédance de 16 à 300 Ω. À l’écoute, le NuForce uDac3 offre un son très ouvert, avec une présence sur les voix superbe. L’équilibre tonal est clair avec mille détails restitués. Le son est vivace, joyeux, rutilant avec un grave tonique et surpuissant. Le test complet est sur on-mag.fr

Notre avis :


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Cambridge Audio Dac Magic XS

150 €

Ce petit boitier, de 5,35 cm de profondeur pour une hauteur de 1 cm seulement et une largeur de 3 cm, est un DAC USB et ampli casque particulièrement musical. Acceptant les signaux numériques jusqu’à 24 bits/192 kHz, il utilise un convertisseur ESS Sabre ES9023 et développe une puissance de 150 mW sous 16 Ω. À l’écoute, ce DAC Magic XS est un de nos préférés avec le NuForce uDAC3. Mais il délivre une restitution plus posée que son concurrent direct avec des timbres plus doux, un équilibre tonal très élégant et fin, des graves charnus et d’une belle ampleur. Le test complet est sur on-mag.fr

Notre avis :

JDS Labs

cMoyBB v2.03 Cette boîte de pastilles à la menthe, au look «so vintage», est un super jouet pour audiophile. À l’ouverture de l’emballage, elle a encore le parfum de son contenu d’origine, mais JDS Labs y a enfermé un petit circuit d’amplification pour casque et son alimentation : une simple pile 9 V. En réalité, la boîte métallique est garantie n’avoir jamais servie. Elle est neuve et disponible en deux versions «Perpermint» (menthe poivrée) avec liseré rouge, ou «Wintergreen» (menthe givrée) avec liseré bleu turquoise. JDS Labs propose également en option une alimentation avec deux piles 9V ou bien une pile rechargeable. Mais il est également possible d’utiliser une alimentation externe 18 V pour booster la puissance de l’appareil. Une version en kit du cMoyBB est également disponible, si vous désirez monter vous même votre petit ampli casque. Son module d’amplification et un ampli Op Burr Brown OPA2227PA, mais il est

Notre avis :

60 € possible d’en changer pour tester ou «tweaker» le son, car il est enfiché sur un support qui permet de le détacher. Enfin, pour compléter son aspect ludique, le JDS Labs cMoyBB possède un «bass boost» (ajoutant presque +10 dB dans le grave) activable par le biais d’un sélecteur à l’intérieur du boîtier. À l’écoute, si la sortie casque de votre smartphone, tablette ou ordinateur délivre un son propre (sans trop de souffle, grésillement ou distorsion), mais manque de puissance, le JDS Labs cMoyBB est un accessoire fort intéressant. Il est capable d’alimenter des casques à l’impédance élevée et de sensibilité faible. Sa restitution est chaleureuse, dynamique, offre une belle sensation d’espace avec des timbres agréables. Pour des écoutes à bas niveau ou sur un casque au son trop maigre, le mode «bass boost» peut en outre s’avérer utile et confortable.



N O MA D E Cas quesi nt r aaur i c ul ai r es&ampl ic at eurc as quepor t abl e

T E03 T E07 HPV1

T E05 HPV1

Ampl ic at eurnomadeàt ube&al i ment at i onbat t er i e

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ECOUTEURS

et un casque audiophile sans-fil


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BOSE QuietComfot (QC)20 & 20i Bose est souvent critiqué dans les milieux audiophiles pour son approche du son parfois trop artificielle. Cependant, en matière d’innovation ou sur la qualité de conception des produits, il est toujours le premier et le grand public l’apprécie pour cela. Avec ces écouteurs antibruit, presque unique en leur genre, il ne déroge pas de cette image à double facette.

Les écouteurs dotés d’embouts intra-auriculaires en silicone ou, mieux encore, en mousse à mémoire de forme, isolent par définition déjà très bien des bruits ambiants. Cependant, dans certains cas, dans les environnements très bruyants comme à bord d’un avion ou d’une rame de métro parisien, on peut avoir envie d’être encore mieux isolé de l’extérieur. Cela permet de mieux profiter de la musique, mieux entendre ses détails et cela évite d’avoir à pousser le volume ce qui est bénéfique pour la santé de l’audition. Malheureusement, installer un système antibruit sur des écouteurs intra-auriculaires est plus compliqué que sur un casque classique où il y a de la place dans les oreillettes pour les capteurs, les processeurs, amplificateurs et batteries. Par conséquent, jusqu’à présent, les rares réalisations de ce genre n’ont pas été très efficaces ou convaincantes. Bose a quand même essayé de relever le défi et ce spécialiste historique, en quelque sorte inventeur des systèmes antibruit, nous propose avec les QuietComfort 20 (QC20) une paire d’écouteurs réellement intéressants.

Les écouteurs à système actif antibruit totalement redéfinis et nettement améliorés Pour que le système de traitement des bruits extérieurs soit efficace et pas trop contraignant, Bose a décidé de couper la poire en deux. Il n’a pas installé toute l’électronique et les capteurs, dans un boîtier pendouillant au niveau du cou de l’utilisateur et susceptible de capter des bruits de frottement parasites. Il a divisé les choses en deux ou plutôt en trois. Sur le QC20, les petits capteurs sont

300 €

installés dans la coque de chaque oreillette, tandis que l’électronique ainsi que sa batterie lithium-ion prennent place dans un boîtier au plus proche de la prise de raccordement. Avec cette organisation, les mesures faites par les capteurs sont plus précises, car réalisées au niveau des oreilles de l’utilisateur. Le système antibruit travaille de façon plus efficace et le boîtier électronique peut rester posé sur la table ou dans la poche de l’utilisateur, au plus près de la source, pour ne pas le gêner. Seule reste accessible une petite commande au niveau de la jonction en «Y» du cordon, permettant de régler le volume, prendre des appels téléphonique, sauter de plage ou activer les commandes vocales d’un smartphone. Pour être compatibles avec la plupart des téléphones, les écouteurs Bose existent en deux versions : QC20i pour iOS ; QC20 pour Android, Windowsphone et BlackBerry.

Une vraie réussite sur le plan de l’isolation phonique Sur le terrain, une fois que l’on a trouvé comment bien les enfiler, les écouteurs Bose QC20 sont confortables et tiennent bien en place. Ils sont assez volumineux et ne sont pas conçus pour faire du running, mais leurs embouts en silicone peu intrusifs, associés à des ailettes qui se calent dans les creux supérieurs des oreilles, assurent un bon maintien. À l’écoute, le système antibruit des écouteurs QC20 n’apporte pas un effet aussi intense qu’avec un casque de référence comme le Bose QC25 par exemple. Cependant, il remplit bien son rôle de


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«filtre» notamment dans les basses fréquences sur les bruits de souffleries, moteurs ou roulements sourds. Le test du «supermarché» confirme l’intérêt de ce produit pour une utilisation en milieu hostile, additivement parlant. La réduction du bruit y fonctionne très appréciablement, et lorsque l’on n’y est pas habitué, l’effet est un peu surréaliste. Par ailleurs, même s’ils peuvent fonctionner lorsque le système antibruit est désactivé, les Bose QC20 sonnent beaucoup mieux lorsque le circuit est en fonction. La restitution, relativement neutre et d’une bonne précision globale, devient beaucoup plus dynamique et percutante. Le son est plus ouvert, aéré et défini.

Spécifications

Certes, les performances sonores ne sont pas du même niveau qu’avec des écouteurs traditionnels d’un prix équivalent associé à une bonne source. Néanmoins, le QC20 est agréable à écouter et son système antibruit n’est absolument pas un gadget. Il se montre d’une réelle utilité, afin d’écouter dans de meilleures conditions, partout où le bruit environnant est important.

Construction

Confort

Polyvalence

Qualité du son

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•Type : écouteurs intra-auriculaires actifs avec système antibruit •Alimentation : batterie lithium-ion d’une autonomie de 16 heures fournie •Cordon : 1,3 m avec commandes •Accessoires fournis : 3 paires d’embouts et ailettes StayHear, câble de recharge microUSB, étui de rangement souple en tissu •Poids : 44 g

Notre avis

Intérêt


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BOWERS & WILKINS P5 Wireless

400 €

Sorti début juillet, le P5W est la déclinaison sans-fil du P5. Il est fidèle à la règle de conduite de Bowers & Wilkins : adapter et améliorer un produit grand public pour la faire entrer dans le monde audiophile. Ici, en l’occurrence, il s’agit d’un casque Bluetooth sur lequel la marque britannique a très bien travaillé l’acoustique, mais aussi sélectionné et optimisé les circuits électroniques afin d’atteindre des performances dignes de la Hi-Fi. Extérieurement, le P5 Wireless est presque identique au P5 classique. La seule différence réside dans la prise micro-USB permettant de charger la batterie interne (câble fourni), le bouton d’allumage et d’appairage Bluetooth, ainsi que trois commandes sur l’oreillette droite pour ajuster le volume sonore, mettre en pause la lecture ou prendre un appel téléphonique (deux microphones à réduction de bruit sont intégrées au P5W). Pour le reste, on retrouve la finition luxueuse du P5 avec le bel habillage en cuir ainsi que les branches torsadées en métal poli, très fines et élégantes. Par rapport à la version filaire, le P5W n’a pris qu’une vingtaine de grammes. Du coup, même s’il n’est pas fait pour les mouvements brusques et n’isole que moyennement des bruits extérieurs, il est toujours aussi agréable et confortable à porter pour des trajets urbains ou en position statique au bureau ou à la maison.

Des transducteurs «haute définition» et des charges acoustiques soigneusement équilibrées À l’intérieur des oreillettes, on retrouve des transducteurs «haute définition» similaires à ceux du P7, le casque haut de gamme de Bowers & Wilkins. Leur diamètre n’est pas très élevé (40 mm), mais leur conception est fort soignée avec des diaphragmes en nylon «amorti», de sérieux moteurs à aimant néodyme comportant un puit central de décompression et des bobines de types CCAW (en cuivre plaqué argent). Cependant, par rapport au P5 classique, les charges acoustiques des oreillettes du P5W ont un peu moins de volume, car elles doivent accueillir une batterie ainsi que des circuits de réception Bluetooth et d’amplification. Bowers & Wilkins a fait attention à bien optimiser ce volume et il a fait en sorte qu’il soit parfaitement équilibré,

identique entre les deux oreillettes. La place prise par la batterie et les circuits dans l’une des deux oreillettes est ainsi dupliquée dans l’autre par un faux circuit et un bloc de batterie fictif. Les charges closes sont par ailleurs soigneusement amorties par des rubans de mousse tandis que toutes les pièces ainsi que les câbles sont bien rangés, fixés et collés afin d’éviter les vibrations parasites.

Un fonctionnement optimisé aussi bien pour le sans-fil que la liaison filaire Léger, doté d’oreillettes supra-auriculaires, se repliant à plat pour se ranger dans sa pochette matelassée de transport, le Bowers & Wilkins est bien conçu pour un usage en déplacement et sa liaison Bluetooth sans-fil renforce sa vocation nomade. Mais il peut également être utilisé en liaison filaire comme un casque Hi-Fi. Pour cela, il est fourni avec un câble amovible à prise minijack qui ne comporte pas de commande ni de microphone pour smartphone. Le câble se branche à l’intérieur de l’oreillette gauche, comme sur les autres casques haut de gamme (P5 et P7) de la marque. C’est élégant, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Par ailleurs, une fois branché, le câble désactive automatiquement le mode sans-fil. Lors de la conception du P5W, Bowers & Wilkins a tout d’abord fait en sorte d’obtenir les meilleures performances sonores en mode filaire. Les circuits


d’amplification permettant le mode sans-fil ont ensuite été sélectionnés pour leur qualité musicale et non dans le but de corriger certains défauts acoustiques. C’est une démarche typiquement audiophile qui consiste à optimiser chaque élément, en commençant par le début afin d’éviter de compenser des lacunes après coup et perdre au passage des détails et de la définition.

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Un son clair, ouvert et aéré bien loin des habituels casques Bluetooth au rendu boomy Sur le terrain, bien que le bandeau de l’arceau soit un peu étroit, les coussinets supra-auriculaires à mousse à mémoire de forme du Bowers & Wilkins P5 Wireless apportent un très bon confort, même sur de longues périodes d’utilisation (plus d’une demi-heure sans décrocher). À l’écoute en mode filaire, l’esthétique sonore de ce casque est claire, cristalline et donne une sensation de belle définition. Le son est rapide, dynamique. Il n’y a pas lourdeur ou d’embonpoint dans les basses tandis que l’aigu est limpide, sans agressivité ni stridence.Sur la chanson «Foundation» de Years & Years, la restitution du B&W P5W procure de bonnes impressions d’aération et d’espace. Cela convient très bien à ce morceau de Dream Pop. Les timbres sont très jolis, très propres, presque policés. Sur des extraits R’nB avec des sons de boîte à rythme un peu lourds. Le B&W P5W est plus réservé. Il ne cherche pas à faire un gros son, cependant les graves ne sont pas absents, mais juste un peu retenus, évitant les excès, les bourdonnements et effets boomy. En liaison Bluetooth sans-fil, on retrouve la même personnalité sonore, encore plus dégraissée dans le bas du spectre. Les graves ne sont pas mis en avant. Ils sont propres, bien tenus. Cela fait du bien d’entendre un casque qui n’essaie pas de pousser sur les basses, pour donner une ampleur artificielle, au risque d’être étouffant, lourd et fatigant. Pour autant, le B&W P5W ne manque pas d’emphase, ni même de chaleur. Il distille toujours des timbres superbes, très propres, d’une belle définition. La restitution est limpide, illuminée d’une élégante clarté. Le son est à la fois délicat, précis et rapide. Incontestablement, les circuits de réception et d’amplification fonctionnent très bien. Le Bowers & Wilkins P5W est sûrement le premier modèle Bluetooth à mériter le qualificatif de casque audiophile.

Spécifications

•Type : casque supra-auriculaire sans-fil, à charge close •Transmission : filaire ou Bluetooth 3.0 •Batterie : lithium-ion, 17 h d’autonomie •Transducteurs : dynamiques de 40 mm •Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz •Impédance : 22 ohms •Sensibilité : 109 dB/V à 1 kHz •Accessoires fournis : pochette de rangement, câble •USB/micro-USB, câble mini-jack de 1,2 m •Poids : 213 g

Notre avis Construction

Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


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FINAL Final Heaven VI L’audiophile Kanemori Takai, ancien président et fondateur de Final Audio Design, est décédé en 2013. Lors du High End de Munich 2015, son successeur Mitsuru Hosoo a insisté sur la fabrication artisanale de ses produits à Tokyo. Un savoir-faire d’horloger suisse préservé par la marque qui s’appelle désormais « Final ». Les Heaven V ou le Piano Forte IX, testés dans notre Guide casques et écouteurs 2014 et celui de 2015 avaient annoncé l’esprit minutieux, audiophile et musical de Final. Les Heaven VII gardent ce style avec une construction exigeante et un rendu sonore très agréable. Sa boîte d’emballage en finition imitation peau de crocodile s’ouvre sur des écouteurs logés dans de la simili-fourrure. Un élégant et luxueux étui de rangement en métal argenté, avec intérieur mousse, est fourni. Attention à bien y placer les écouteurs pour le refermer. De finition noire ou argentée, les oreillettes sont en acier inoxydable injecté et moulé à très haute température (MIM pour Metal Injection Molding) ce qui leur donne une forme précise en garantissant une très grande isolation acoustique. La charge interne a été optimisée par Final, notamment au niveau de la face arrière dont les motifs en triangle sont supposés minimiser les résonances internes. La technologie propriétaire BAM (pour Balancing Air Motion) équilibre la pression et la circulation de l’air à l’intérieur des oreillettes. Comme sur les Heaven V, les Transducteurs sont des modèles à armature balancée, une solution très haut-degamme habituellement propre au matériel médical ou professionnel. Ces transducteurs sont protégés par un filtre à mailles doublé d’un amortisseur acoustique dont la combinaison a pour but d’optimiser la réponse en fréquence et maximiser le rendu des détails. Les tailles des cinq paires d’embouts interchangeables, en silicones, fournies avec les écouteurs Heaven VII, s’adaptent aux oreilles de tous avec confort. Leur effet « ventouse » dans la cavité auriculaire procure une excellente isolation phonique. Attention, cependant au poids des écouteurs, qui peuvent bouger lorsqu’on marche rapidement ou que l’on court.

550 €

Ces écouteurs ne sont pas fait pour faire du sport, tandis que leur câble plat, sans microphone ni commande pour smartphone (ce qui est un peu dommage) est dans l’esprit audiophile du produit. À l’écoute, les écouteurs Heaven VII sont rapides et précis avec une scène large et profonde. Les aigus frappent par leur détail et leur clarté, tout comme les médiums bien valorisés dont on apprécie les nuances. Les basses, sans être privilégiées, ne sont pas effacées et leur relief permet largement d’apprécier les styles où elles dominent. Cette restitution incarne l’une des belles réussites des recherches acoustiques de Final. Ajoutée à une construction soignée, cette qualité d’écoute fait des Heaven VII une excellente paire d’écouteurs intraauriculaires pour une utilisation audiophile nomade en ambiance relax et feutrée.

Spécifications

•Type : intra-auriculaires fermés •Réponse en fréquence : non-communiquée •HP : armatures balancées mono-voie •Impédance : 24 Ω •Cordon : 1,2 m plat avec mini-jack 2 contacts •Poids : 29 g •Accessoire : boîtier de rangement en acier inox, 5 paires d’embouts interchangeables en silicone de tailles différentes

Notre avis Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


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RHA

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150 €

T10i

RHA est une marque anglaise que nous suivons depuis 2012, que nous avons connu avec un casque assez médiocre, le SA-850, et qui depuis ne cesse de s’améliorer. Elle se consacre désormais exclusivement aux écouteurs et sa nouvelle génération de modèles semi-propos, incarnée ici par le T10i, est particulièrement réussie. La qualité de réalisation et le contenu du packaging sont impressionnants en regard du prix annoncé. Proposés souvent à moins de 150 €, les écouteurs RHA T10i sont livrés avec une housse de transport et pas moins de dix paires d’embouts interchangeables dont deux en mousse à mémoire de forme et deux en silicone à doubles franges. Leur emballage contient également deux jeux de filtres acoustiques, équipés de grilles métalliques, permettant de personnaliser le rendu sonore. Les coques des écouteurs sont de leur côté très luxueuses puisqu’elles font appel à de l’acier inoxydable moulé par injection. D’une grande

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : dynamiques •Sensibilité : 100 dB •Impédance : 16 Ω •Réponse en fréquence : 16 Hz à 40 kH •Poids : 41 g •Câble : 1,35 m avec commandes et micro pour smartphone •Accessoires fournis : huit paires d’embouts en silicone et deux paires en mousse mallette de rangement, deux paires de filtres acoustiques, pince cravate

Notre avis Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt

robustesse et d’une grande inertie, elles accueillent des transducteurs électrodynamiques réalisés sur mesure, propre à RHA et portant la référence 770.1. La forme de ces coques est celle d’oreillettes de scène destinées aux musiciens. Une fois en place, elles remplissent tout l’espace dans le creux des oreilles et leurs câbles, disposant d’originales gaines à mémoire de forme, font le tour, par le dessus, des pavillons auditifs. Cette disposition assure un niveau d’isolation phonique élevé et une bonne tenue même lors de mouvements brusques. Sur le terrain, on constate que RHA a encore quelques points à améliorer pour être tout à fait à la hauteur des meilleurs. Les jonctions des câbles au niveau des écouteurs présentent quelques faiblesses, le serre-câble est inutilisable, car placé sous la commande pour smartphone, les oreillettes sont un peu lourdes et le câble relativement épais produit quelques résonances microphoniques. Malgré cela, nous avons été favorablement impressionnés par le rapport qualité/prix des RHA T10i. Leur restitution, assez ample et chaleureuse, est musclée et dynamique. La définition n’est pas aussi poussée et les timbres ne sont pas aussi délicats qu’avec les meilleurs modèles de la catégorie, mais la restitution est propre, bien équilibrée avec des graves percutants et une bonne tenue en puissance. Le son donne une bonne impression de puissance et d’aisance, de poigne et de consistance. RHA est maintenant devenue une marque sur laquelle il faut compter et pour l’affirmer, elle garantit désormais ses produits trois ans.


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FOCAL Sphear Le fabricant français Focal lance sa première paire d’écouteurs intra-auriculaires. Elle s’appelle Sphear et elle est bourrée de bonnes intentions ainsi que de bonnes idées. Focal, aujourd’hui le plus grand constructeur hexagonal d’enceintes et de haut-parleurs est connu à l’étranger pour ses nouvelles enceintes de luxe de la famille Sopra ou encore pour ses réalisations High End comme celles de la série Utopia présentes tant dans l’univers du Hi-Fi que celui du Car Audio. Mais heureusement, Focal n’oublie pas qu’il s’est un jour appelé JM Lab, des initiales de son fondateur Jacques Mahul. L’enseigne JM Lab est d’ailleurs toujours indiquée à l’entrée de l’usine, à la Talaudière (proche de Saint Étienne) que nous venons de visiter. Focal entretient donc une relation particulière avec les Français, pour qui il a toujours représenté une marque populaire (au sens noble du terme). Aussi, pour ses premiers pas dans l’univers des écouteurs intra-auriculaires, le constructeur, fidèle à ses principes démocratiques, a décidé d’adopter une attitude sérieuse et pleine d’humilité. Il a bien potassé sa copie afin de proposer un produit honnête, accessible, qui n’entend pas révolutionner le genre, mais apporte quelques idées neuves.

Le secret pour concilier confort et performance est dans la répartition des masses Pour concevoir les Sphear, dont le nom est la contraction de «Sphere» et «Hear» (écoute), l’équipe Focal a cherché à obtenir la meilleure solution conciliant confort et performance. Il a choisi des coques d’oreillettes relativement volumineuses pouvant accueillir des transducteurs de bonne taille, 10,8 mm de diamètre. Ces coques sont sphériques et font porter le poids sur les des pavillons auditifs (calées entre le tragus et l’antitragus). Elles sont

également munies de «trompes» plongeant dans les conduits auditifs. Sans appuyer ou exercer trop de pression, ces trompes permettent un bon couplage avec les tympans et, de cette manière, de fournir une large réponse en fréquence ainsi qu’un bon niveau d’isolation phonique. Six paires d’embouts, dont trois en silicones et trois en mousses à mémoire de forme, sont fournies avec les écouteurs Sphear, de même qu’un petit étui de rangement bombé, bien rigide à fermeture éclair. Le câble se termine par une prise mini-jack et il est d’une épaisseur bien calculée pour éviter de l’emmêler. Il porte un microphone ainsi qu’une commande, unique et universelle (compatible iOS, Android et Windowsphone), implantée sur un boîtier rond au niveau de la jonction en Y. La qualité de fabrication de l’ensemble est correcte. La charge des transducteurs est accordée par trois petits évents de 1, 1.4 et 3 mm de diamètre afin d’approcher la courbe de réponse idéale définie par Focal. Les coques en plastique des oreillettes paraissent un peu économiques. Par contre, leur habillage par des boucliers en aluminium, sur lesquels sont découpés des logos Focal, apporte une jolie touche de préciosité.

À l’écoute : de la couleur et de l’énergie À l’usage, les Focal Sphear peuvent se révéler d’un confort étonnant tout en offrant une bonne tenue lorsque l’on est en mouvement. Cependant, leurs volumineuses coques risquent de ne pas convenir à toutes les oreilles surtout celles (principalement


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féminines) qui ont de petites ouvertures. L’isolation phonique est déjà d’un bon niveau lorsque l’on utilise les embouts en silicone, mais s’améliore lorsque l’on passe aux mousses à mémoire de forme. À l’écoute, l’équilibre tonal nous a paru aussi un peu plus réussi avec les embouts en mousses à mémoire de forme. Les Sphear proposent une restitution assez expressive avec des timbres riches, un aigu parfois un peu incisif, à la limite du clinquant, mais avec une très bonne définition générale. La réponse n’est absolument pas maigre, le registre grave est dynamique. Il a du grain et de la générosité sans trop en faire. Les voix, notamment féminines, sont un peu plus hautes qu’on a l’habitude de les entendre et très détaillées. Les effets de réverbérations et d’espace sont transcrits avec acuité. Contrairement à certains écouteurs provenant de marques Hi-Fi, les Sphear ne sont pas ennuyeux ou artificiellement policés. Ils privilégient l’énergie sur tous les styles de musique. Leur sensibilité est bonne, mais il faut pousser un peu le volume pour qu’ils donnent leur pleine mesure. Après une période de rodage, qui a gommé l’aspect un peu acide des aigus, nous avons apprécié la voix d’Alicia Keys accompagnée au piano et d’un rythme électro écrasant sur notre morceau de test «No One». Les membres du groupe Die Antwoord se sont déchaînés sur «Enter The Ninja». La voix de poupée mi-acidulée mi-sucrée de la chanteuse Yolandi Vi$$er a trouvé du répondant avec le slam très rythmé et vindicatif de son acolyte rappeur Watkin Tudor Jones. Les écouteurs Focal Sphear ont incontestablement du tempérament et des choses à raconter. Ce ne sont pas les écouteurs les plus tendres que nous ayons écoutés, mais ils séduisent par leur énergie, leur dynamisme et leur expressivité.

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130 €

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : dynamiques de 10,8 mm •Sensibilité : 103 dB SPL/1 mW/1 kHz •Impédance : 16 Ω •Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz •Distorsion à 1 mW de 50 Hz à 10 kHz : <0,3 % •Poids : 15 g •Puissance admissible : n.c. •Câble : 1,4 m avec commande et microphone pour smartphone •Accessoires fournis : trois paires d’embouts en silicone, trois paires d’embouts en mousse à mémoire de forme, adaptateur prise avion, coque de rangement

Notre avis Construction

Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


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MEELECTRONICS M6-Pro

Meelectronics est une marque que nous venons de découvrir et qui gagne à être connue. Proposés à seulement 50 €, ses écouteurs M6-Pro sont fournis avec un large jeu d’accessoires et apportent un haut niveau d’isolation phonique, des performances intéressantes ainsi qu’une ergonomie adaptée au mouvement.

Nous les avons découverts en allant faire notre shopping à la boutique parisienne du site AudioGarden.fr. Sur le papier, ces écouteurs Meelectronics ont vraiment tout pour plaire compte tenu de leur tarif économique. Tout d’abord, ils reprennent la forme ergonomique d’oreillettes de scène, pour musiciens, comme on en trouve par exemple chez Shure. Ils sont en outre fournis avec deux câbles détachables, l’un classique et l’autre avec microphone et commande pour smartphone. C’est une première sur des écouteurs à seulement 50 €. Et ce n’est pas tout, car les M6-Pro sont livrés avec pas moins de sept paires d’embouts afin de s’adapter à toutes les situations et morphologies : deux en mousse Comply pour une isolation phonique maximale et six en silicones dont une à doubles franges ainsi que deux à triples franges. Enfin, s’ajoute une solide petite mallette de rangement et un adaptateur jack 6,35 mm. C’est du jamais vu à ce prix. Dans la réalité, ces écouteurs ne déçoivent pas non plus et tiennent même très bien leurs promesses. Ils sont livrés en kits : oreillettes, câbles et embouts intra-auriculaires chacun de leur côté. Pour assurer un bon maintien lorsque l’on est en mouvement, les câbles sont de type «tour d’oreille» avec des gaines flexibles à mémoire de forme, une pince cravate et un serre-câble pour les resserrer sous le cou ou dans la nuque. Les écouteurs ont des coques transparentes ce qui est assez original et fait penser encore une fois à des modèles plus haut de gamme de chez Shure. Ils accueillent chacun un transducteur dynamique de 10 mm. À l’écoute, les M6-Pro ont certes quelques lacunes. Leur registre grave est légèrement pneumatique, le

50 €

bas-médium est un peu sec et l’aigu n’est pas hyper détaillé. Mais globalement, ils se défendent très bien. Leur réponse est d’un équilibre agréable, avec des basses qui ont la pêche et un haut du spectre plein de douceur. La sensation d’espace est également très bien rendue. Le son n’est pas confiné. Il est au contraire étonnamment bien aéré. On doit cela au registre médium d’une bonne définition, ouvert et chantant. Ajouter à cela que la tenue en puissance des écouteurs M6-Pro est de bon niveau et que sa sensibilité est correcte et vous obtenez un produit très réussi, d’un excellent rapport qualité/prix.

Spécifications

•Type : intra-auriculaires, classe IPX5 •Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz •Transducteurs : dynamiques de 10 mm •Sensibilité : 100 dB/1 mW/1 kHz •Impédance : 16 Ω à 1 kHz •Puissance admissible : 30 mW •Cordon : 2 câbles interchangeables de 1,3 m, dont un avec commandes et microphone pour smartphone •Poids : n.c. •Accessoires : mallette de rangement, sept paires d’embouts en silicone, paire d’embouts en mousse Comply, adaptateur jack 6,35 mm, 2 pinces cravate

Notre avis Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


DISTRIBUTION

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ADL EH800 Écouteurs intra-auriculaires

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DISTRIBUTION

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SENNHEISER IE 800 Lancés il y a déjà trois ans, les IE 800 restent les écouteurs intra-auriculaires les plus haut de gamme de chez Sennheiser. Ce sont des modèles précieux, équipés de coques en céramique, mais dont la restitution n’est pas uniquement délicate.

Bien qu’ayant une très large gamme de produits et une excellente réputation dans le secteur professionnel, Sennheiser ne propose pas d’oreillettes spécifiquement dédiées aux musiciens ou à la scène. Il laisse cela à des spécialistes comme Shure ou Ultimate Ears.

Des coques en céramiques et une traque de toute résonance ou vibration parasite Aussi les IE 800 ne s’adressent pas à des utilisateurs qui veulent faire un usage musclé de leurs écouteurs. Ils sont plutôt conçus pour des audiophiles soigneux et attentionnés. Car pour obtenir un son d’une grande pureté, sans résonance ou coloration parasite, Sennheiser a doté les IE 800 de coques en céramique. Ce n’est pas aussi fragile que de la porcelaine ni d’ailleurs que beaucoup de coques en plastique, mais il vaut mieux éviter de marcher dessus ou de les faire tomber de haut sur une surface dure, car ils peuvent casser. Par ailleurs, pour aller encore plus loin dans la traque aux résonances parasites, Sennheiser a mis au point pour ses écouteurs IE 800, un système breveté de doubles charges accordées. Cela se matérialise, à l’arrière des coques des oreillettes, par deux petits évents à tubulures profilées en inox.

Un transducteur électrodynamique de petit diamètre mais capable de grosses performances Pour maximiser le confort, le revêtement des coques en céramiques des IE800 est de type hypoallergénique. Les embouts le sont aussi et

disponibles en profil rond ou en profil ovale, pour mieux s’adapter à la morphologie auriculaire de l’utilisateur. Enfin les écouteurs, sont de toute petite taille pour pourvoir se glisser très facilement dans les oreilles. Pour y arriver, Sennheiser a développé un transducteur inédit, de petit diamètre (7 mm), mais à très large réponse en fréquence puisqu’il couvre de 5 Hz à 46,5 kHz (à mois -10 dB). À l’usage, les écouteurs IE 800 sont particulièrement confortables. Leur légèreté et leur compacité font qu’on les oublie très rapidement. D’autant qu’ils tiennent bien en place. Leur cordon n’est pas amovible (ce qui est dommage), mais on peut «débrancher» sa partie basse, pour éventuellement y brancher un microphone pour smartphone. Il est anti-nœud et peut faire quelques bruits de frottement, mais il suffit de le pincer sous le cou, grâce au serre-câble intégré, pour régler ce petit souci. L’isolation phonique est quant à elle de bon niveau, mais sans excès, de façon à pouvoir encore entendre les bruits et conversations extérieurs.

Un son d’une ampleur et d’une densité étonnante qui ne nuit pas à la finesse de la restitution À l’écoute, les IE 800 surprennent par l’ampleur, la générosité qu’ils donnent à la restitution. On s’attendait à un son beaucoup plus léger, clair et diaphane. Mais contrairement à la plupart de ses concurrents, qui utilisent souvent des transducteurs


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multiples à armatures balancées, les Sennheiser IE 800, avec leurs uniques transducteurs électrodynamiques, sont beaucoup plus chaleureux et virulents dans le bas du spectre. Leurs timbres sont plus charnus, plus denses et l’équilibre tonal apparaît même légèrement descendant. Sur les voix et instruments acoustiques, la transcription paraît de cette manière beaucoup plus incarnée. L’IE 800 n’en demeure pas moins très délicat et transparent dans le haut du spectre. Les aigus ne sont absolument pas mis en avant, mais se détachent très bien du message sans interférence. Le travail, effectué sur les doubles chambres accordées des écouteurs, avait pour but de limiter de façon drastique les phénomènes d’intermodulation, et cela porte ses fruits. Car à tous les niveaux sonores (du plus faible au plus fort), le message musical des IE 800 apparaît d’une très grande limpidité, très détaillé et parfaitement maitrisé. Le registre grave est profond, puissant, mais (si la source est bonne) il n’écrase pas le reste du spectre. Le registre médium est très riche et même coloré, mais ne semble pas artificiel. L’espace stéréophonique est large, bien défini et les aigus sont d’une grande précision, informatifs tout en restant discrets. En dehors du fait qu’ils révèlent assez vite les défauts d’un enregistrement ou d’une source (lourdeur dans le grave, manque d’aération, dynamique écourtée…) les écouteurs IE 800 sont donc des écouteurs très agréables, pas du tout mièvres ou policés, mais offrant un son musclé, précis, et capable de performances de haut niveau.

37

700 €

Spécifications

•Type : intra-auriculaires semi-ouverts •Réponse en fréquence : 8 Hz à 41 kHz •HP : dynamiques de 7 mm de diamètre •Impédance : 16 Ω •Niveau de pression : 103 dB •Cordon : 1,2 m en cuivre OFC •Poids : 8 g •Accessoires : cinq paires d’embouts en silicone, boîtier de rangement avec habillage en cuir, kit de nettoyage

Notre avis Construction

Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


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ENCEINTES

Bluetooth, nomades, sans-fil et avec batterie intégrée


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B&O PLAY Beoplay A2 Lancée sous la marque B&O Play, l’enceinte Bluetooth nomade A2 s’inscrit dans la nouvelle génération de produits Bang & Olufsen dédiés à un public plus jeune et trendy. Elle cumule un design soigné et ergonomique ainsi qu’un son qui a du coffre.

400 € Avec la Beoplay A2, le danois Bang & Olufsen, n’est pas tombé dans le travers de vouloir faire trop petit ce qui se serait traduit par un son inaudible de crécelle. Cette enceinte conserve des proportions suffisantes pour fournir une restitution sonore agréable, avec de l’assise raisonnable dans le grave.

Un produit au design luxueux et fonctionnel avec un corps en aluminium extrudé La Beoplay A2 reste néanmoins relativement compacte. Elle est large et haute, mais aussi toute fine (moins de 5 cm d’épaisseur) pour pouvoir se glisser aisément dans un sac ou une valise. Comme tous les produits B&O Play, cette enceinte est disponible en plusieurs finitions : gris bronzé, vert kaki ou noir. Les deux faces de l’enceinte sont formées de panneaux en matériaux de synthèse ajourés avec des coins arrondis pour ne pas craindre les chocs. Derrière ces panneaux, les transducteurs sont fixés sur des baffles en ABS et protégés de la poussière ainsi que des éclaboussures par des filtres en textile. Entre les deux faces, le corps de l’enceinte est réalisé à partir d’un cadre en aluminium extrudé. Sa tranche, en léger renfoncement, accueille les boutons de mise sous tension, réglage de volume, d’appairage Bluetooth et de sélection de la source ainsi que des prises d’entrée auxiliaire sur minijack, une sortie 5 V sur port USB pour recharger un périphérique mobile et la prise d’alimentation de la batterie intégrée qui revendique une autonomie pouvant monter jusqu’à 24 heures (!). Enfin, une sangle en vrai cuir permet d’attraper l’enceinte et la porter facilement comme un sac à main.


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Des transducteurs conçus pour couvrir une large plage de fréquence, du grave à l’aigu Pour concevoir la section acoustique de sa Beoplay A2, Bang & Olufsen n’a pas fait comme la plupart de ses concurrents. Au lieu de se concentrer sur des haut-parleurs large-bande, couvrant l’essentiel de la réponse en fréquence, le constructeur danois a opté pour une configuration deux voies. Ainsi, chaque face de l’enceinte est équipée d’un vrai tweeter à dôme en textile imprégné de 19 mm et d’un sérieux petit boomer de 8 cm, à moteur néodyme et membrane, elle aussi en forme de dôme, en papier renforcé par de la fibre synthétique. Ces transducteurs sont accordés dans le grave par deux radiateurs passifs (un sur chaque face de l’enceinte) à diaphragme rectangulaire plat, de 8 x 5 cm, en métal. Des amplificateurs en classe D, annoncés pour une puissance de 2 x 30 watts, les alimentent et le tout est enfermé dans un coffret bien solide, rigide et hermétique. Avec un tel équipement, le Beoplay A2 déclare une réponse en fréquence particulièrement large qui s’étendrait de 55 Hz à 20 kHz.

Un rayonnement bipolaire qui offre beaucoup d’espace À l’écoute la BeoPlay délivre effectivement un registre grave assez impressionnant compte tenu de la taille de son coffret. Si l’on conserve un volume d’écoute modéré, les basses sont denses et profondes. En poussant le volume, elles perdent un peu de leur poids, cependant la tenue en puissance est plutôt bonne. La Beoplay A2 pourra très bien animer une soirée qui bouge, entre amis, le soir sur la plage ou au coin du feu. L’équilibre tonal de la Beoplay A2 est clairement physiologique avec un grave assez rond, qui favorise la chaleur, un registre médium assez discret et un aigu brillant qui se laisse aller parfois à quelques excès, mais pas au point d’être agressif. On apprécie également l’ampleur de la scène sonore que délivre cette enceinte Bang & Olufsen. Grâce à son rayonnement en doublet ou bipolaire, avec les deux faces de la Beoplay A2 émettant de concert, la diffusion couvre un large espace et ne semble pas venir d’une petite boîte. Certes, la Beolay A2 est un produit cher et elle en fait un peu trop dans les graves ainsi que dans les aigus. Ce n’en est pas moins une enceinte de conception ultra sérieuse, aux performances impressionnantes compte tenu de sa taille compacte et dont la restitution sonore est globalement agréable.

Spécifications

•Puissance : 2 x 30 watts •HP : 2x tweeter à dôme de 19 mm + 2x boomers de 8 cm + 2x radiateurs passifs de 8 x 5 cm •Connexion : entrée auxiliaire sur mini-jack, Bluetooth 4.0 •Batterie : 24 h d’autonomie •Accessoires : boîtier d’alimentation pour recharger la batterie •Poids : 1,1 kg •Dimensions : 4,4 x 14,2 x 25,6 cm

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt


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CAMBRIDGE Go V2 La Go V2 est une des plus petites et abordables stations d’écoute de Cambridge Audio. Mais cette enceinte nomade n’en est pas pour autant un gadget et entend faire honneur à la réputation de la marque audiophile britannique. Cambridge Audio est une marque anglaise, qui contrairement à ce que laisse entendre son nom, est installée à Londres et non dans la ville universitaire de Cambridge. Faisant partie d’un groupe spécialisé dans la Hi-Fi et le Home Cinéma, elle est connue à travers le monde comme une des meilleures spécialistes des électroniques audiophiles abordables, au même titre que Nad, Rotel ou Marantz. Depuis quelques années, elle développe également une gamme de stations d’écoute sans-fil. La Go en est l’une des plus petites, mais demeure d’une conception et d’une construction fort sérieuse. Disponible en plusieurs finitions (noir, bleu, rouge ou blanc), la Cambridge Audio Go de seconde génération est de vocation nomade et livrée avec une housse de rangement en feutrine. Elle existe en deux versions, dont une avec tuner FM, et intègre une batterie d’une autonomie annoncée de 18 h.

Spécifications

•Puissance : n.c. •Haut-parleurs : 2x tweeters à dômes métal de 19 mm, 2x boomers de 7 cm à membrane papier, radiateur passif de 14,5 x 7,5 cm •Connectique : mini-jack, Bluetooth AptX NFC, USB 5 V •Batterie : 18 h d’autonomie •Accessoires : house de rangement, chargeur et adaptateurs secteur, câble mini-jack pour source auxiliaire •Poids : 1,1 kg •Dimensions : 23,7 x 12,3 x 7 cm

Notre avis Construction

Èquipement

Qualité du son

Intérêt

150 € Dès le premier contact le coffret de l’enceinte Go V2, relativement peu épais et allongé (pour facilement se glisser dans une valise), inspire confiance. Il est robuste, assemblé avec précision. Ses coques en matériau synthétique sont de bonne épaisseur. À l’avant, derrière une grille métallique de protection et un filtre anti-éclaboussure, l’enceinte accueille trois haut-parleurs : deux vrais tweeters à diaphragmes en titane de 19 mm et deux boomers de 7 cm, de bonne facture, à dômes concaves en papier. Le tout est accordé dans le grave par un large radiateur passif, monté au dos du coffret et doté d’une membrane rectangulaire de 14,5 cm par 4,5 cm. Pour faciliter son utilisation, la Cambridge Audio Go V2 possède en plus de sa liaison Bluettoth AptX une entrée auxiliaire analogique sur mini-jack et un port USB 5 V permettant de recharger un smartphone ou une tablette. À l’écoute, la puissance acoustique n’est pas démesurée et les graves n’ont pas de profondeur. Cependant, vendue à 150 €, cette enceinte nomade nous a impressionnés, car ses performances s’approchent de produits parfois proposés deux fois plus chers. Grâce à ses tweeters, la Go V2 délivre un son aéré et détaillé dans le haut du spectre. Ses registres médium et aigu sont d’une belle cohérence, tandis que le grave est court, mais pas indigent. La restitution est la fois douce et ouverte, avec une sensation de chaleur suffisante dans le bas du spectre pour ne pas sembler décharnée. Elle bénéficie d’un effet porte-voix, un peu artificiel certes, mais qui ajoute une bonne sensation de spatialisation et favorise l’intelligibilité quand on écoute une émission de radio par exemple. Dans sa gamme de prix, la Cambridge Audio Go V2 est donc un bon choix, du moment que vous ne cherchez pas un produit trop compact.


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BOSE SoundLink Colour

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140 €

Très compacte, aux formes arrondies, disponible en plusieurs teintes sobres ou flashy, la Bose SoundLink Colour cherche avant tout à être fonctionnelle et efficace. Mais fidèle à l’image de la marque américaine, elle réalise aussi quelques prouesses acoustiques.

La Bose SoundLink ne cherche pas à faire la belle. Les formes de son coffret en matériau de synthèse semblent surtout dictées par des impératifs acoustiques et fonctionnels. Cependant, elle est disponible en plusieurs coloris : gris anthracite, vert menthe, bleu électrique ou blanc. Sur sa tranche supérieure on trouve tous les boutons de commandes, protégés par un bandeau en caoutchouc de type «soft touch» : touche de mise en route, appairage Bluetooth, sélection de l’entrée auxiliaire sur mini-jack, lecture/pause et réglages de volume. Ces commandes sont accompagnées de confirmations vocales. Oui, l’enceinte Bose SoundLink Colour parle, et en français s’il vous plaît ! Elle indique par exemple le nom du smartphone auquel elle est connectée sans-fil. La recharge de la batterie interne se fait par une prise micro-USB disponible à l’arrière du boîtier. Le chargeur et le câble USB sont fournis et l’autonomie annoncée s’élève à 8 heures, ce qui est un peu court par rapport à certains concurrents. Derrière la solide grille de la façade, l’enceinte SoundLink Colour cache deux haut-parleurs largebandes de 4 cm, petits mais costauds, dont seul Bose a le secret. Ces transducteurs sont épaulés dans le grave par deux radiateurs passifs (un à l’avant et l’autre à l’arrière) à diaphragmes lestés, ovales, d’environ 3 x 7 cm. À l’écoute, la SoundLink Colour est au premier abord très impressionnante. Elle est capable d’une puissance acoustique que l’on a peine à imaginer compte tenu de ses dimensions fort réduites. Les ingénieurs des laboratoires Bose ont encore frappé et fait des étincelles. Pour arriver à une telle prouesse, il faut reconnaître que le son est assez artificiel. Le haut du spectre affiche

quelques brillances tandis que le bas est chargé. Sur le morceau «Stay High - Habits Remix» de Tove Lo et Hippie Sabotage, les basses, ou plutôt le bas-médium, se laissent aller à des lourdeurs et des bourdonnements. Ce n’est pas très audiophile comme approche, mais c’est néanmoins efficace et cela peut plaire surtout si l’on cherche à obtenir un gros son à partir d’un tout petit appareil. D’autant que la performance de la Bose SoundLink s’accompagne d’un son propre et d’une bonne impression de spatialisation.

Spécifications

•Puissance : n.c. •Haut-parleurs : 2x large-bandes de 4 cm + 2x radiateurs passifs de 3 x 7 cm •Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX •Batterie : 8 h d’autonomie •Accessoires : chargeur et câble USB •Poids : 570 g •Dimensions : 5,3 x 12,8 x 13,4 cm

Notre avis Construction

Èquipement

Qualité du son

Intérêt


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BOWERS & WILKINS B&W T7 Bowers & Wilkins est une marque britannique fort respectée dans le monde des enceintes Hi-Fi haut de gamme. Elle est également bien présente dans le domaine des produits audio multimédias, mais n’est pas du genre à se lancer à la va-vite, avec des produits opportunistes, sur chaque nouveau segment de marché porteur. Au contraire, elle s’accorde toujours le temps de la réflexion, afin d’être en mesure de sortir des produits qui feront date et pourront faire figure de références dans leur catégorie. C’est le cas avec l’enceinte Bluetooth portable T7, la première du genre chez Bowers & Wilkins et qui présente une intéressante innovation en forme de nids d’abeilles. Il y a presque dix ans déjà, avant de se lancer sur le marché des stations d’écoute pour iPod, Bowers & Wilkins s’étaient fait attendre. Mais en 2007, lorsque le constructeur britannique dévoila sa première enceinte Zeppelin, tous les spécialistes l’applaudirent et annoncèrent en cœur qu’il s’agissait de la première station d’écoute de nature réellement audiophile. Un peu plus tard, en 2010, alors que le marché des casques audio fashion avait déjà décollé depuis plusieurs mois, Bowers & Wilkins entrait tranquillement dans la bataille. Il sortait son P5 et créait à nouveau la surprise. Le style était chic, légèrement vintage, accompagné d’un son très propre, très raffiné, digne de la Hi-Fi de salon, mais à partir d’un modèle parfaitement adapté à un usage nomade.

Une enceinte sans-fil nomade d’une conception innovante Ainsi sur le marché des enceintes nomades, Bowers & Wilkins est, encore une fois, loin d’être le premier arrivé. La marque britannique a pris son temps pour concevoir un modèle qui sort de l’ordinaire. Cela se remarque d’emblée lorsque l’on déballe la T7. Le coffret de l’enceinte, sous son bandeau de caoutchouc amortissant est comme serti dans un cadre en polycarbonate semi-transparent, présentant une structure interne en nid d’abeille. Cette approche est étonnante pour petite enceinte portable. D’habitude sur ce genre de produit, les autres constructeurs cherchent à exploiter le moindre centimètre cube de volume interne afin d’obtenir plus de grave. Bowers & Wilkins a adopté la voie contraire. La structure «Matrix» qui vient des enceintes Hi-Fi haut de gamme de la marque britannique et a été ici adaptée pour devenir «Micro Matrix». Elle a pour essence de limiter de

350 €

façon drastique les résonances parasites du coffret afin d’offrir un son plus propre, plus pur. De cette manière, Bowers & Wilkins affirme sa volonté de faire dans le qualitatif plutôt dans que dans le quantitatif et de ne pas entrer dans la course aux décibels ou aux graves artificiellement gonflés. Bowers & Wilkins a également doté son enceinte Bluetooth de transducteurs de pointe, spécialement étudiés. En façade, derrière une plaque métallique micro-perforée, on trouve tout d’abord de chaque côté, deux haut-parleurs large-bandes de 4 cm à cône en fibre de verre tressée, dotés de coûteux circuits magnétiques à aimant néodyme. Au centre vient ensuite un radiateur passif à membrane métallique plane, rectangulaire de 4,5 x 5,5 cm. Celui-ci est monté de manière symétrique par rapport à un second radiateur passif, placé au dos du coffret, selon un principe d’annulation des forces, de façon à éliminer, encore une fois les vibrations parasites.

Un esprit minimaliste axé sur la qualité Relativement compacte, de la taille d’un gros bouquin, et facile à emporter dans une valise, la Bowers & Wilkins T7 se contente d’un équipement basique. Elle est livrée avec son chargeur secteur, intègre une batterie d’une autonomie de 18 heures et ne comporte qu’une entrée mini-jack en plus de sa liaison sans-fil Bluetooth AptX. Les commandes sont elles aussi relativement simples, mais bien vues et fonctionnelles, avec un bouton d’allumage sur le côté et, sur le dessus, en relief sur le bandeau de caoutchouc, les touches d’appairage Bluetooth, de lecture/pause ainsi que de réglage de volume. Cette enceinte nomade n’a pas que des qualités. Les grilles métalliques de protection de ses transducteurs se rayent facilement et son bandeau


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de caoutchouc attrape facilement poussière. Elle n’a pas non plus une tenue une puissance exceptionnelle. La Bowers & Wilkins T7 n’est pas faite pour animer une soirée Hip Hop, mais elle propose quelque chose de différent et de fort séduisant. Sa restitution est ronde, subtilement chaleureuse. Ne cherchant pas à en faire des tonnes aux extrémités du spectre, elle est centrée sur le médium et d’une belle cohérence. Du moment que l’on conserve un volume d’écoute raisonnable, les timbres sont frais et ouverts. La T7 est une des seules enceintes nomades de ce gabarit sur laquelle il ne paraît pas incongru d’écouter de la musique Classique ou du Jazz. Au contraire, elle nous a enchantés sur des extraits «d’un Ascenseur pour l’Échafaud». La trompette de Miles Davis avait de belles couleurs, une jolie tessiture. Pour autant, cette enceinte Bowers & Wilkins ne se réserve pas exclusivement à ces genres musicaux. Elle nous également convaincu sur le morceau Electro-pop, «Oh l’Amour» d’Erasure, ne manifestant pas de lourdeur dans le bas, ni d’agressivité dans le haut et délivrant des chœurs très mélodieux. Enfin, nous avons noté que pendant nos tests la liaison Bluetooth a toujours été d’une bonne stabilité, même lorsque la source était à plusieurs mètres.

Spécifications

•Puissance : 2 x 12 watts •Haut-parleurs : 2x large-bandes de 4 cm + 2x radiateurs passifs de 4,5 x 5,5 cm •Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX Batterie : 18 h d’autonomie •Accessoires : chargeur et adaptateurs secteur •Poids : 940 g •Dimensions : 11,4 x 21 x 5,4 cm

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Équipement

Ergonomie

Qualité du son

Intérêt

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HARMAN/KARDON Esquire Mini Reprenant l’approche esthétique des casques Soho, l’Esquire Mini est d’un design très soigné et luxueux. Cette enceinte Bluetooth, très compacte et toute fine, est conçue comme une enceinte bijou de poche, pour des écoutes intimes.

150 €

L’enceinte Bluetooth Harman/Kardon Esquire Mini est réellement très compacte. Avec son format de petite pochette à maquillage, d’à peine 2,4 cm d’épaisseur, elle se glisse très facilement dans une poche ou un sac à main. Le design et la réalisation de ce petit bijou électronique font penser à ceux d’un objet précieux, travaillé comme un produit de luxe. L’Esquire Mini est disponible en plusieurs finitions avec façade et dos assortis de teinte noire, brune, argentée ou dorée.

Les commandes sont reparties sur la tranche supérieure. Elles permettent la prise d’appel téléphonique grâce au double microphone intégré à l’enceinte. La connectique prend place sur le côté droit. Elle comporte un port micro-USB pour recharger la batterie de l’enceinte annoncée pour une autonomie de 8 heures, une prise USB pour recharger un smartphone ou une tablette, ce qui est bien pratique, et une entrée mini-jack pour une source auxiliaire.

Le panneau avant est une plaque de métal bombée et ajourée, superbement travaillée, s’enchâssant, sans aucune jonction perceptible, dans le cadre en aluminium de l’enceinte. Le dos, également bombé, est quant à lui habillé d’une peau façon cuir. Il intègre un petit pied extractible de manière à pouvoir caler l’enceinte à 45°.

À l’intérieur de l’Esquire Mini, un amplificateur de 2 x 4 watts alimente deux petits transducteurs large-bandes de 27 mm dont les membranes sont à peine plus grandes que le diaphragme d’un tweeter sur une enceinte Hi-Fi traditionnelle. On ne peut s’attendre donc à une puissance acoustique importante et la réponse en fréquence est forcément très écourtée. Elle couvre de 180 Hz à 20 kHz selon les chiffres annoncés avec honnêteté par le constructeur.

Spécifications

•Puissance : 2 x 4 watts •Haut-parleurs : 2x large-bandes de 2,7 cm •Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX, port USB 5 V de recharge •Batterie : lithium-ion, 2000 mAh, 8 h d’autonomie •Accessoires : câble USB, dragonne •Poids : 238 g •Dimensions : 14 x 2,4 x 7,54 cm

Notre avis Construction

Èquipement

Qualité du son

Intérêt

Sur le terrain, on constate vite que l’Esquire Mini n’est pas faite pour délivrer un niveau sonore important. Les aigus deviennent vite envahissants si l’on pousse le volume. Cette enceinte doit être utilisée pour des écoutes de proximité, en comité restreint et non pour animer une soirée. Dans ce cadre, elle offre un rendu assez précis et propre avec une spatialisation appréciable. Si l’on se contente d’un niveau modéré, l’équilibre tonal est agréable. On bénéficie d’une bonne définition et de timbres raffinés, sans aucune lourdeur ou ronflement dans le grave. La dynamique est également au rendez-vous, on peut presque parler de musicalité au format miniature.


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MONSTER Superstar BackFloat La Superstar de Monster est une petite enceinte d’appoint, presque de poche, à emporter partout. Elle existe en une version classique et une version BackFloat spécialement étudiée pour flotter dans l’eau, sur le dos.

Proposée à 20 € de plus que la version classique de l’enceinte nomade Monster Superstar, la BackFloat reprend à peu près le même format avec des proportions légèrement différentes et un coffret légèrement plus allongé. Mais la principale différence tient surtout dans la gaine en caoutchouc qui recouvre l’arrière, les côtés ainsi que le port micro-USB de recharge et l’entrée auxiliaire sur mini-jack de l’enceinte. Cette gaine rend la Superstar en partie étanche et la protège contre les chocs. Mais attention, le produit n’est pas clairement homologué comme étant étanche. Monster indique juste suivre les recommandations de la norme IP6 (protection contre l’intrusion de poussière et les paquets d’eau). Il est également impératif de bien vérifier que la gaine est correctement enfilée si on veut emmener cette enceinte à la piscine. Le moindre grain de sable peut compromettre l’étanchéité. Le coffret en plastique de l’enceinte n’est pas très lourd de même que l’électronique, la batterie et les transducteurs qui se trouvent à l’intérieur. Cela ne promet rien d’exceptionnel en matière de performances sonores. Les haut-parleurs sont au nombre de deux. Installés à gauche et à droite de la façade derrière une grille en plastique, ce sont de petites unités de 3,8 cm de diamètre à dôme concave en matériau synthétique. Ils sont accordés par un radiateur passif central, de 4,5 cm, à membrane plate et ronde sur lequel est imprimé le logo de la marque Monster. Sur le terrain, compte tenu de notre mauvais à priori, la Monster Superstar BackFloat nous a surpris. Effectivement, elle flotte bien sur le dos.

150 €

Nous l’avons essayé dans l’eau et volontairement fait boire la tasse. Elle a rapidement retrouvé son souffle. La puissance de cette enceinte Bluetooth est limitée et les performances sont loin de ce que l’on peut obtenir avec une Bose SoundLink Colour par exemple. Lorsque l’on pousse le volume, le son devient assez facilement criard. Néanmoins, la Monster Superstar est déjà capable de délivrer un niveau acoustique conséquent. Sa restitution est un peu sèche dans le haut, mais pas non plus agressive. Le registre médium a de l’ampleur et peut donner de la voix notamment... sur les voix. Il n’est pas d’une grande définition, mais son intelligibilité reste tout à fait correcte. Enfin, le grave est absent, mais le bas-médium est assez punchy pour donner de la dynamique et de la chaleur. Le son n’apparaît donc pas trop maigre.

Spécifications

•Puissance : n.c. •Haut-parleurs : 2x large-bandes de 3,8 cm + radiateur passif de 4,5 cm •Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth •Batterie : lithium-ion, autonomie de 7 heures •Accessoires : câble USB, housse de rangement •Poids : 280 g •Dimensions : 18,5 x 3,8 x 8,2 cm

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Qualité du son

Intérêt


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ULTIMATE EARS UE Megaboom Les enceintes nomades d’Ultimate Ears (UE), anciennement éditées sous la marque Logitech, se veulent fun, colorées, branchées, tout-terrain… Pour autant, elles n’en oublient pas les performances acoustiques. La preuve avec la plus grosse et puissante d’entre-elles, la Megaboom.

300 €

Prête à se jeter à l’eau et à se traîner dans la boue

Ultimate Ears/Logitech n’a pas lésiné sur l’emballage de cette enceinte Bluetooth UE Megaboom. Le paquetage en plastique, de forme cylindrique, est recouvert d’une feuille de carton glacé avec photo et présentation de l’enceinte. Une fois le papier retiré, la boîte peut s’ouvrir pour dévoiler l’UE Megaboom, bien plus petite que son emballage et par là même bien calée à l’intérieur, avec deux compartiments de rangement situés derrière et sous l’enceinte pour les adaptateurs secteurs et les câbles.

Un esprit de partage L’Ultimate Ears est un gros cylindre d’une présentation à la fois élégante et qui inspire la robustesse. La finition est en caoutchouc sur les extrémités et sur un côté qui comprend une large commande de volume. Le reste de l’enceinte est enveloppée d’un tissage en fibre synthétique, qui donne l’impression que l’enceinte diffuse sur presque 360 degrés. Les commandes sont minimalistes. En plus des touches de volume, on ne trouve, sur le dessus de l’enceinte, que deux boutons d’allumage et d’appairage Bluetooth. Il est aussi possible de commander l’enceinte via l’application Megaboom (sous iOS ou Android) qui intègre une fonction réveil, un égaliseur 5 voies et la possibilité de jumeler plusieurs enceintes Megaboom pour les faire jouer en stéréo ou en multivoie. Cette application permet aussi à deux utilisateurs de piloter l’enceinte à tour de rôle.

Au-dessous de l’enceinte, le port USB 5 V qui permet recharger un smartphone ou une tablette et l’entrée audio filaire sur mini-jack sont protégés par des capuchons en caoutchouc. De cette manière, ils sont immunisés contre la poussière et l’eau (du moment que l’on a pensé à bien fermer les capuchons). L’enceinte Ultimate Ears est en effet homologuée IPX7, ce qui veut dire qu’elle est étanche et peut faire un plongeon sous l’eau, sans dégât, jusqu’à un mètre de profondeur. Grâce à ses habillages en caoutchouc «soft touch», elle est en outre antichoc. Vous pouvez l’emporter sous la douche, à la plage, au bord de la piscine et même la traîner dans la boue (sans trop abuser quand même), son revêtement est conçu pour être facilement nettoyé. La batterie intégrée d’une autonomie de 20 h, et l’anneau disponible en dessous de l’enceinte pour la suspendre sous un abri de jardin ou dans une tente par exemple, complète l’aspect baroudeur. Intérieurement l’enceinte sans-fil UE Megaboom est dotée de deux transducteurs large-bandes de 5 cm diamètres, accordés dans le grave par deux radiateurs passifs ovales de 5 x 10 cm chacun. Nous n’avons pu démonter entièrement l’enceinte pour voir ce qu’elle a vraiment dans le ventre. Cependant, sa construction nous a semblé très sérieuse, sans aucun jeu ou espace dans l’assemblage pouvant nuire à l’étanchéité. Le produit est particulièrement robuste, la conception antichoc n’est pas un simple argument marketing. C’est aussi une réalité physique que nous avons pu vérifier. On peut enfin noter que la batterie intégrée est amovible et remplaçable, mais qu’il est préférable de la faire changer par des mains expertes pour ne pas rompre l’étanchéité du coffret de l’enceinte.


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À l’écoute : un son propre, qui pulse bien L’enceinte de baroudeur branché Ultimate Ears Megaboom est relativement chère, dans l’absolu, et se doit donc d’offrir de bonnes performances à l’écoute. Sur, ce point, elle ne déçoit pas non plus. Elle est certes moins puissante qu’un modèle de salon de même catégorie de prix, mais elle développe déjà un volume acoustique conséquent et offre une bonne sensation de spatialisation avec le son qui se diffuse tout autour du coffret. De plus, contrairement à beaucoup d’enceintes nomades de ce type, la Megaboom n’a pas une restitution caricaturale qui force sur le bas-médium et bourdonne de façon fatigante. Ses timbres sont certes chaleureux, mais bien équilibrés avec un registre médium qui garde une bonne aération et ouverture, accompagné d’un aigu relativement doux. Les détails et la clarté sont corrects. Les basses, sans être ultra profondes, pulsent bien. Elles sont vives, rapides, sans bavures excessives. L’Ultimate Ears Megaboom est une bonne enceinte Bluetooth pour une diffusion d’ambiance sonore lors d’un dîner au jardin, ou à écouter sous la tente. Mais elle est également assez puissante, pour animer une petite soirée en plein air.

Spécifications

•Puissance : n.c. •Haut-parleurs : 2x large-bandes de 5 cm + 2x radiateurs passifs de 5 x 10 cm •Connexion : entrée mini-jack, port USB 5 V de recharge, Bluetooth •Batterie : 20 h d’autonomie pour 2,5 h de charge •Accessoires : chargeur secteur avec prise micro-USB, adaptateurs secteur •Poids : 877 g •Dimensions : 8,3 cm x 22,6 cm

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Qualité du son

Intérêt


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YAMAHA Relit LSX-70

Avec son système d’éclairage par Led intégré, cette petite enceinte fait penser à ces grosses bougies rondes que l’on aime poser sur la table de jardin les soirs d’été à la tombée du jour. Mais sous son aspect précieux, elle n’a pas que des arguments esthétiques, comme nous avons pu le constater à l’écoute.

350 € Contrairement aux autres enceintes de sa catégorie réservées souvent à un usage «fun», pour jeune public, la LSX-70 de Yamaha inspire davantage de maturité et se destine à des ambiances calmes. Au design sobre et solide, mais aussi très chic, l’enceinte est dotée d’une grille métallique qui fait le tour des haut-parleurs et de la charge acoustique tandis que l’électronique est située à la base, ce qui y concentre le poids et donne de la stabilité. Avec son diffuseur de lumière tamisée, on a envie de poser cette enceinte sur une table de jardin un soir d’été ou en lumière d’ambiance dans une alcôve. La finition de l’objet est très soignée. La base est habillée d’une peau façon cuir qui se marie très bien avec les finitions chromées et métallisées des autres parties de l’enceinte. Les haut-parleurs de la LSX-70 sont montés aux deux extrémités d’une charge tubulaire, accordée en bass-reflex et placée verticalement au centre de l’enceinte. En haut, le tweeter, de 4 cm de diamètre, fait face à un déflecteur en forme de cône qui diffuse les aigus sur 360°. En bas, le boomer de 5,5 cm regarde vers le sol et rayonne lui aussi de façon omnidirectionnelle par le biais de petites ouvertures grillagées, aménagées à la base de l’enceinte sur tout son pourtour. Nous n’avons certes pas à faire à du «vrai» 360°, mais la Yamaha Relit LSX-70 en donne à l’écoute agréablement l’impression. Placée à l’angle d’une pièce d’une vingtaine de mètres carrés, elle emplit l’espace d’un son délicat, relativement neutre, sans rondeurs ni excès particuliers. Les basses ne sont pas très profondes, mais présentes sans déséquilibrer l’ensemble et les aigus sont détaillés. Certains diront que l’enceinte manque de médium. Et c’est vrai que l’on aurait aimé sentir le milieu du

spectre un peu plus ouvert, mais le fait qu’il soit légèrement en retrait rend l’esthétique sonore plus douce ce qui correspond à l’esprit raffiné et sérieux de l’enceinte. Il reste néanmoins possible de palier cela via l’égaliseur depuis l’application de contrôle disponible pour Android ou iOS. Compatible avec les enceintes sans-fil Yamaha, cette application donne accès à la lecture des fichiers musicaux présents sur l’appareil mobile et permet de régler le volume et la puissance de la lumière. Enfin, outre sa liaison Bluetooth sans-fil, compatible avec les codecs AAC et AptX, l’enceinte Yamaha Relit dispose d’une entrée pour recharger la batterie et d’une entrée mini-jack ce qui en fait un bon accessoire semi-nomade pour les dîners ou soirées intimes, dans un salon, au jardin ou sur une terrasse.

Spécifications

•Puissance : n.c. •Haut-parleurs : boomer de 5,5 cm et tweeter de 4 cm •Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX •Batterie : 8 h d’autonomie Leds éteintes •Accessoires : chargeur et adaptateurs secteur •Poids : 950 g •Dimensions : 9,4 cm de diamètre sur 24,1 cm de hauteur

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ÉCOUTEURS

pour faire du sport avec ou sans-fil


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11 PAIRES D’ÉCOUTEURS POUR LE SPORT Le running, pour lequel on parlait de footing autrefois (mais çà fait maintenant un peu ringard), a de plus en plus d’adeptes. C’est une bonne chose que l’on se remette au sport et, pour se motiver à courir, utiliser une appli sur smartphone, un bracelet connecté ou écouter de la musique est une bonne solution. Cela tombe bien, car l’offre en matière d’écouteurs pour le sport est de plus en plus riche. Des marques dédiées sont apparues ces dernières années et les spécialistes ont conçu des modèles à l’ergonomie adaptée, dotés de systèmes de fixation plus efficace, pour qu’ils ne tombent ou ne bougent pas lorsque l’on fait des mouvements intensifs. Parmi les nouveautés, les écouteurs à liaison filaire apportent toujours le meilleur rendu sonore. Mais les modèles sans-fil Bluetooth deviennent de plus en plus intéressants. Ils ne peuvent pas embarquer des amplis très puissants et leurs performances acoustiques sont donc encore souvent limitées. Cependant, elles offrent une liberté de mouvement incomparable et elles atteignent maintenant des niveaux plus qu’honnêtes. Elles ont aussi gagné en autonomie et se sont miniaturisées pour devenir particulièrement fonctionnelles.

Audio-Technica ATH-Sport2 La marque nippone a très tôt proposé des produits dédiés spécifiquement au sport. Ce créneau explose ces dernières années. Cependant, les utilisateurs ont encore du mal à mettre une grosse somme pour une paire d’écouteurs sport qui risquera d’être malmené. Aussi, Audio-technica a fait de gros efforts sur ce modèle pour offrir d’excellentes performances à prix d’ami. L’ATH-Sport2 d’Audio-technica est proposé aux alentours de 40 euros, donc en milieu de gamme des écouteurs sport. Sa parure ultra flashy dans sa version bleue lagon est séduisante. La fabrication des écouteurs semble sérieuse. De taille modulable, les écouteurs se logent du premier coup dans les oreilles. Sept paires d’embouts en silicone pour les conduits auditifs sont fournies, dont quatre lisses, offrant une isolation acoustique élevée et trois striés permettant de laisser passer la transpiration ainsi que les bruits extérieurs. À cela s’ajoutent les habillages caoutchouteux des écouteurs, qui sont interchangeables et livrés en trois tailles. En utilisation urbaine, la qualité sonore de ces écouteurs Audio-technica est réellement impressionnante, le son est équilibré, naturel sans agressivité, l’isolation phonique est importante (pensez à utiliser les embouts striés pour courir en extérieur), la tenue et le confort sont excellents. Pendant l’effort, pas de soucis, la tenue et le rendu sonore sont corrects. L’isolation phonique est importante, idéale pour des entrainements en salle, mais un peu risquée à l’extérieur. Ce modèle (comme certainement la plupart des autres chez Audio-technica) est un modèle « standard », relooké et adapté pour une utilisation sport d’où des performances surprenantes à ce niveau de prix… Plaisir garanti.

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs de 10mm)

•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts isolants «lisses» standards, 3 paires d’embouts striés pour laisser passer les bruits extérieurs, 3 paires de pièces de maintien en silicone interchangeables (Secure Fit), une pince-câble•Étanche lavable certifié IPX5 •Poids : 10 g

Confort :

Son :

Intérêt :

40 €


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Audio-technica ATH-Sport3 Un peu plus haut de gamme que les ATH-Sport2, ces écouteurs conservent une liaison filaire et se différencient principalement de leurs petits frères par des câbles tour-d’oreille. Avec un prix public de 60 euros, ce modèle intra-auriculaire se place au milieu de la gamme d’écouteurs sport du Japonais Audio-technica. Il s’agit d’un produit d’une belle finition, inspirant le sérieux et disponible en versions colorées. Au niveau sonore pour un usage urbain il se défend aussi plutôt bien. Côté pratique, la fixation et le maintien des oreillettes se fait par les câbles qui comportent des gaines, de 8 cm environ à mémoire de forme, pour faire le tour des pavillons auditifs (par le dessus). Cela assure la tenue des écouteurs tandis qu’une petite pince sert au maintien du cordon sur les vêtements.

Certifié étanche IPX5, ce modèle ne craint ni la transpiration (l’essence de l’effort), ni le lavage à grande eau qui suivra, ni une utilisation sous la pluie pour les plus acharnés (ou les moins prévoyants). Pour la pratique du sport, la tenue est impeccable, le son est très satisfaisant. Attention : avec les embouts standard, l’isolation phonique vis-à-vis de l’extérieur est très, voire trop, importante. Cela peut être résolu en utilisant les embouts striés livrés d’origine. Ce produit est bien conçu, bien pensé, mignon, et sonne bien : un petit achat plaisir/utile qui vous le rendra bien.

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs de 10mm)

Étanche lavable certifié IPX5 •Accessoires fournis : Housse de rangement, 4 paires d’embouts isolants «lisses» standards, 3 paires d’embouts striés pour laisser passer les bruits extérieurs •Poids : 10 g

Confort :

Son :

Intérêt :

60 €

JVC HA-ETR40-B Société emblématique à l’origine de nombreux brevets et innovations, JVC figure depuis des années dans le top des ventes en France en volume sur les petits casques et écouteurs intra-auriculaires.

30 €

Passée dans le giron du groupe Kenwood, la marque japonaise JVC continue de faire le job en sortant chaque saison de multiples modèles de casques d’entrée de gamme. Ces produits agressifs en prix sont souvent, auditivement parlant, de bonnes surprises : c’est aussi le cas avec ces écouteurs HA-ETR40-B. Ces derniers tiennent vraiment bien dans les oreilles, grâce aux ergots en silicone en forme de «C» ou de «virgule»(ajustables si nécessaire par rotation), et sonnent très correctement pour leur prix. Dans le cas d’une utilisation sportive, le look de ces intras, en version noire, peut être qualifié de discret ou d’austère, au choix. Mais leurs atouts sont tout autres. Comme tout bon produit de cette gamme, les oreillettes de JVC sont lavables, un bon point après l’effort ou en cas de canicule. À l’écoute, en utilisation «sport», les écouteurs HA-ETR40-B restent conforme à la première impression : il restitue un son de bonne qualité, ils tiennent bien dans les oreilles, sans aucune gêne. En bref, à 30 euros, il s’agit là d’un bon achat raisonné.

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires, avec microphone et commande pour

smartphone •Accessoires fournis : télécommande à un bouton plus microphone, 5 paires d’embouts standards, rallonge de câble 60 + 60cm, petite pince d’accroche du câble, pas de sac de rangement/transport •Poids : 15 g

Confort :

Son :

Intérêt :


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PowerBeats2 Wireless Depuis sa reprise par Apple, la marque des «rappeurs, footballeurs et autres bads boys» s’est rachetée une conduite. Par le passé, avant l’ère Apple donc, la qualité des produits Beats n’était pas toujours au rendez-vous et le rapport qualité/prix était même parfois désastreux. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui et encore mieux en ce qui concerne le PowerBeats2 Wireless. Pour commencer, cette paire d’écouteurs Bluetooth est belle, avec des lignes superbes, disponible en 7 coloris, légère et facile à enfiler. La tenue des oreillettes se fait par des petits arceaux qui passent au-dessus des oreilles, tandis que le cordon qui relie entre eux les deux écouteurs, comportant microphone et télécommande, vient prendre place sous le menton (à la manière d’un lacet de chapeau) ou sur la nuque (au choix). Lorsqu’on prend en main pour la première fois ces écouteurs intra-auriculaires sans-fil, la mise en place sur le téléphone est facile et rapide : quelle légèreté et quelle liberté ! En utilisation civile, la qualité du son est correcte avec deux petits bémols : nous avons eu de façon sporadique des petits grésillements/ interférences et les aigus sont en avant et un poil agressifs. Point positif, que nous n’avons pas retrouvé sur d’autres intras de sport de ce guide, on entend en fond les plus importants bruits environnants, ce qui est un gage de sécurité lors d’un jogging urbain par exemple. La tenue est convenable, facilitée par la légèreté de l’ensemble, même si les arceaux ne reposent pas directement sur le dessus des oreilles. En conclusion, pourquoi pas ! Le produit est beau, pratique et léger, mais le budget est conséquent.

200 €

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie de 6 h max.) Lavable à l’eau selon la norme IPX4 •Accessoires fournis : Trousse de rangement, câble de recharge micro-USB/USB, trois paires d’embouts •Poids : 13 g

Confort :

Son :

Intérêt :

JVC HA-EBR25 Un produit simple, épuré, au look utilitaire, à moins de 25 euros, et au son étonnant : l’exemple type de la production actuelle de JVC. Le JVC HA-EBR25 est un produit très ouvert : ce sont d’ailleurs plus des écouteurs que des intra-auriculaires, puisque les oreillettes viennent juste se poser dans les creux des oreilles et que rien ne prend place dans les conduits auditifs. Du coup, le rendement et le niveau sonore ne sont pas exceptionnels. L’isolation phonique est aussi limitée : tant mieux compte tenu de son utilisation et du besoin qu’un joggeur peut avoir à entendre une partie de ce qui se passe autour de lui. La tenue est assurée par des arceaux tour- d’oreille souples et réglables en 5 positions. Malgré sa simplicité, la tenue est dans l’ensemble bonne en mouvement. Un modèle basique d’entrée de gamme à la restitution sonore plus que correcte.

Spécifications : •Type : écouteurs auriculaires filaires avec télécommande à un bouton plus microphone •Accessoires fournis : - •Poids : 13 g

Confort : Intérêt :

Son :

25 €


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Jaybird Freedom Sprint

100 €

La jeune marque californienne Jaybird annonce avoir porté beaucoup d’attention à l’optimisation acoustique de ses écouteurs Jaybird Freedom Sprint. Effectivement, cela s’entend, mais sommes nous pour autant convaincus ? Il est vrai que ces écouteurs Bluetooth Jaybird sonnent très bien. Leur restitution offre de très beaux timbres, avec de l’ampleur, de l’aisance sur tous les styles de musique. L’écoute est détaillée, d’une bonne aération, avec un grave bien posé, des sonorités douces et fraiches à la fois. Mais pour faire du sport les écouteurs Freedom Sprint, nous ont posé quelques problèmes. Leur

tenue n’est pas du meilleur niveau. Leur câble, après une demi-heure de course, avec la sueur, a tendance à coller à la peau et à arracher les écouteurs lorsque l’on tourne la tête. De plus, le smartphone qui sert de source doit être placé près des écouteurs (en brassard et non dans la poche) sinon la transmission Bluetooth risque de s’interrompre de façon intermittente.

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth, avec commande et microphone

pour smartphone, protégés contre l’humidité, autonomie de 4,5 heures •Accessoires fournis : 4 paires d’embouts, 3 paires d’ailettes, câble micro-USB de recharge, boîtier de rangement •Poids : 16 g

Confort :

Son :

Intérêt :

Plantronics Backbeat Fit Ces oreillettes stéréo pour le sport, du spécialiste du Bluetooth Plantronics, représentent une valeur sûre à moins de 100 €. Avec leurs «crochets tours d’oreilles» et leur arceau «tour de nuque», les Backbeat Fit tiennent très bien en place, ne prennent pas le vent et ne craignent pas la transpiration ni les projections d’eau. Ils conviennent à la pratique de nombreuses disciplines sportives. Leur bandeau bleu électrique, orange ou jaune fluo (selon la version) est réfléchissant, ce qui permet d’être vu la nuit, tandis que les embouts des écouteurs, semi-intra-auriculaires, évitent d’être trop intrusifs tout en donnant la possibilité à l’utilisateur de garder le contact avec l’extérieur. Nous les avons pratiqués pendant de longues séances de footing. Ces écouteurs sont réellement d’un maintien et d’un confort appréciables. Leur batterie assure une autonomie maximale de 8 heures, ce qui est confortable. On regrette que le microphone intégré, manque un peu de sensibilité et de précision pour les conversations téléphoniques. Par contre, le son est bien équilibré, sans trop de basses, mais avec un message musical naturel, clair, alerte et sans agressivité.

100 €

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth

intra-auriculaires (autonomie de 8 h max.) •Accessoires fournis : brassard pour smartphone, câble de recharge micro-USB •Poids : 24 g

Confort : Son : Intérêt :


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Denon AH-W150 Sorti courant 2013, mais toujours au catalogue, l’AH-W150 de Denon est le seul représentant sport de la marque. De prime abord, le modèle AH-W150 de Denon est imposant et le son qu’il délivre n’est pas neutre. Comme souvent, mais là c’est encore plus vrai, le niveau d’enfoncement des embouts dans les conduits auditifs est crucial. Trop enfoncés, c’est une avalanche de basses, rapidement source d’inconfort. Mais lorsque les embouts sont tout juste «posés» à l’entrée des conduits, tout rentre à peu près dans l’ordre. Ensuite, les 23 g de ces écouteurs se font rapidement oublier pour laisser place à une écoute agréable, détaillée, fine. Les arceaux «tour d’oreilles» assurent une bonne tenue. Pour s’adapter aux différentes morphologies, la hauteur des écouteurs est réglable avec une plage de +/- 5 mm. Par ailleurs, les commandes de ces écouteurs Bluetooth sont disposées sur les boîtiers qui prennent placent derrière les oreilles. Pour les manipuler, il faut prendre le coup de main. Par comparaison le PowerBeats2 est d’un maniement plus aisé. On remarque aussi une petite pièce grise placée sur le fil et qui se trouve donc à l’arrière de la tête lorsque l’on marche. Mais à quoi peut-elle bien servir ? Eurêka ! C’est un petit réflecteur de sécurité pour ceux et celles qui courent en fin de soirée ! Il peut cependant être ôté pour une utilisation en salle ou à la maison. Ce produit est sorti depuis 2 ans déjà, son prix a beaucoup baissé. Alors pourquoi pas, l’écoute est bonne, sans fil et ces écouteurs savent rapidement se faire oublier.

100 €

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie annoncée de 7 h max.) •Accessoires fournis : petit sac de rangement + mousqueton, 3 paires d’embouts, câble de recharge micro-USB •Poids : 23 g

Confort :

Son :

Intérêt :

Yurbuds Inspire 300 Nous avons parlé de Yurbuds récemment à l’occasion de la présentation du partenariat avec les salles parisiennes CMG Sport Club. Jetons maintenant une oreille sur un modèle placé au milieu de sa gamme Inspire. Le Yurbuds Inspire 300 est plutôt destiné à une utilisation en salle ou à des exercices à la maison car ici, pas de fixation derrière la tête ou sur les oreilles. Des embouts en silicone, interchangeables peuvent se positionner sur les écouteurs de 15 mm de diamètre pour les transformer en intra-auriculaires. Au repos, même si l’ensemble reste correct, l’écoute manque de clarté et d’ouverture par rapport à notre modèle référent. La première mise en place n’est pas évidente vu la forme des embouts et les indications de sens, « Left » et « Right », sur les écouteurs sont plus que discrètes. Après, les oreillettes tiennent bien en place, la silicone souple utilisée pour la réalisation des embouts y contribue grandement. Les coques des écouteurs intègrent des aimants pour pouvoir les accrocher ensemble, sans que les fils s’emmêlent. Chaque modèle Yurbuds Inspire se décline en version homme et femme avec des formes d’embouts étudiées et réduites pour ces dernières. Petit jogging de circonstance et de vérification : les oreillettes tiennent en place, mais au niveau son, ce ne doit pas être le modèle qui me convient. Leur forme est un peu trop grosse, semble-t-il, pour être à la bonne place et fournir la qualité correcte de son que j’obtiens par pression sur les écouteurs par exemple. Élégant, bien construit et bien pensé, ce Yurbuds Inspire 300 semble un bon achat uniquement s’il rentre correctement dans les oreilles de son ou sa future propriétaire.

40 €

Spécifications : •Type :

écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs dynamiques de 15 mm) avec commande et microphone pour smartphone •Accessoires fournis : 2 paires d’embouts auriculaires, sac de rangement •Poids : 17,5 g

Confort : Son : Intérêt :


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Monster iSport Superslim Les produits de chez Monster, l’inventeur des casques Beats, sont souvent de qualité inégale. Mais ces écouteurs Bluetooth pour le sport semblent ne pas être une trop mauvaise pioche. Habillés de jaune flashy de façon à bien être vus, ces écouteurs reprennent le principe de fixation par petites ailettes en forme de virgule. Monster est à notre connaissance le premier à avoir utilisé ce système de fixation sur des écouteurs pour sportif (en 2012 sur le modèle Livestrong). Une fois que l’on a coincé les bouts des ailettes dans les creux des oreilles, elles assurent un bon maintien, suffisant pour des mouvements semi-intensifs, comme le running. Les boîtiers des oreillettes paraissent imposants, mais ils sont minces et les masses sont bien réparties. Le confort est correct pour une séance d’exercice de 30 min à 1 h. Il faut aussi noter que l’isolation phonique que procurent ces écouteurs Monster est déjà importante. Ils ne conviennent donc pas à une activité pour laquelle on doit bien entendre les bruits extérieurs. Le câble qui relie les deux oreillettes est assez long. Il garde les commandes à portée de la main et le microphone pas trop loin de la bouche pour assurer une bonne émission lors d’une conversation téléphonique. Il ballotte un peu, mais ne provoque pas trop de résonance dans les oreillettes lorsque l’on court. À l’écoute, les Monster iSport Superslim délivrent des basses courtes et discrètes, tandis que le haut du spectre est d’une brillance artificielle. Le rendu sonore a cependant une bonne énergie. Il a du punch. Les timbres sont cohérents avec un registre médium ouvert et aéré. La puissance acoustique n’est pas très importante et l’on entend un peu de souffle, mais le message reste bien intelligible et entraînant notamment sur de la musique Electro.

150 €

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie de 5 h max.)

Accessoires fournis : 3 paires d’ailettes de fixation et paires d’embouts en silicone de tailles différentes Poids : 20 g

Confort :

Son :

Intérêt :

Sony AS800BT Avec ces écouteurs Bluetooth lessivables, Sony propose un produit polyvalent conçu aussi bien pour un usage urbain que pour la pratique sportive. Avec ces écouteurs dotés de coques tubulaires relativement longues et qui dépassent beaucoup des oreilles, Sony ne semble pas avoir choisi la forme la plus ergonomique. En effet lorsque les câbles pendent le long des lobes des pavillons auditifs de l’utilisateur, le système de fixation par ailettes souples est un peu trop léger. Pendant des mouvements, les écouteurs peuvent avoir tendance à se désolidariser des oreilles et il faut fréquemment les remettre en place. Pour faire du sport, ce n’est pas l’idéal. Heureusement, il est possible de passer le cordon par-dessus les pavillons auditifs et le serrer derrière la nuque avec la sangle en caoutchouc fournie. La tenue est alors bien meilleure, même si les écouteurs avec leurs coques proéminentes présentent encore pas mal de prise au vent. Les résultats à l’écoute sont par contre plus convaincants. Les écouteurs AS800BT délivrent un son assez neutre et détaillé, avec de la douceur sur les timbres et une belle ampleur sans en faire trop dans les basses.

150 € Spécifications : •Type : écouteurs intra-

auriculaires Bluetooth (transducteurs de 6 mm) avec commande et micro pour smartphone, étanches IPX4, autonomie de 4,5 heures•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts, 3 paires d’ailettes, sangle ajustable, câble micro-USB de recharge, étui de rangement•Poids : n.c.

Confort : Son : Intérêt :


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