ON Magazine - Guide casques et écouteurs audiophiles 2016

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Edition 2016

Magazine

Le magazine des audiophiles

Guide 2016 des

Casques et écouteurs audiophiles qui donnent la banane 50 MODÈLES À L’ESSAI AKG, Audio-technica, AudioQuest, Bowers&Wikins, B&O Play, Bose, Blue Mic, Denon, Cowon, Divacore, EnigmAcoustics, Fostex, Final Audio, Focal, Grado, Hifiman, Jays, JBL, JVC, Kennerton, NuForce, MrSpeakers, Onkyo, Oppo, Philips, Plantronics, Samsung, Sennheiser, RHA, Sony, Ultrasone, Yurbuds


SPHEAR DEDicatED to sounD anD comfort* Pour la première fois, focal a développé un casque intra-auriculaire au son de qualité hi-fi associé à une ergonomie et une légèreté innovante. En transposant son savoir-faire dans la perfection acoustique à la technologie in-ear, focal révolutionne les règles de l’expérience d’écoute nomade. Equipé de transducteurs multivoies de 10,8 mm de diamètre, sphear réussit à atteindre un équilibre tonal aussi surprenant qu’inédit dans cette famille de casques audio. sphear of fre un son précis et pur ainsi qu’une richesse harmonique qui, des graves aux aigus, fait de chaque écoute une véritable révélation sensorielle.

*dédié au son et au confort AD_Sphear_210x297.indd 1

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SOMMAIRE Casques classiques et tout-terrain p 6 : AKG K545 p 8 : B&O Play Beoplay H2 p 35 : Blue Lola p 10 : Denon AH-MM400 p 14 : Master & Dynamic MH40 p 16 : Sennheiser Momentum M2 p 22 : Sennheiser HD630VB p 24 : Sony MDR-100AP p 26 : Sony MDR-ZX660APP p 30 : Ultrasone 840, 860 et 880

Casques actifs et sans-fil p 34 : Blue Mo-Fi p 38 : Bose Soundlink II p 40 : Bowers & Wikins PW p 42 : Divacore Addict p 44 : JBL Everest 700 p 46 : Onkyo H500BT p 48 : Philips SHB9850NC p 50 : Plantronics BackBeat Pro p 52 : Plantronics BackBeat Sense p 54 : Samsung Level On Wireless p 16 : Sennheiser Momentum Wireless p 56 : XTZ Divine

p 80 : MrSpeakers Ether p 82 : Oppo PM2 p 84 : Philips Fidelio X2 p 20 : Senheiser Orpheus

Ecouteurs intra-auriculaires actifs et passifs p 88 : Audio-technica ATH-ANC40BT p 90 : B&O Play Beoplay H3 ANC p 92 : Beyerdynamic/Astell & Kern AK T8iE p 94 : Cowon EH-2 p 96 : Focal Sphear p 98 : JVC HA-EBT5 p 99 : Jays q-Jays p 100 : NuForce BE6 p 100 : Sony MDR-EX750AN p 102 : RHA T20 p 103 : Yurbuds Leap Wireless

Casques Hi-Fi pour la maison p 60 : Audio-technica ATH-W1000Z p 62 : AudioQuest NightHawk p 64 : EnigmAcoustics Dharma D1000 p 66 : Fostex T20RP et T40RP p 70 : Final Sonorous VIII et X p 74 : Grado SR325 p76 : Hifiman HE1000 p 77 : Hifiman HE560 p 78 : Kennerton Odin

Ce guide vous est offert par ON Magazine. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Nicanor Haon, Pierre Stemmelin, Jonathan Grado (photo de couverture)


MH 40

Casques audio alliant style et performance

MH 30

Cette société New Yorkaise développe des produits qui allient une conception et un design soignés à une technologie sonore sophistiquée. Créativité stylistique et performance acoustique sont les deux mots d’ordre chez MASTER & DYNAMIC et c’est tout à fait réussi. Les casques sont réalisés uniquement avec des matériaux nobles. La structure de l’arceau est en acier inoxydable recouvert par du cuir de vachette premium. La structure du pad est en aluminium usiné, les coussins d’oreille sont en cuir d’agneau et les aimants conducteurs utilisent du néodyme, ce qui est rare dans cette gamme de prix.

SOUND AND COLORS - GT AUDIO 31-33, boulevard Gouvion Saint-Cyr 75 017 Paris - Tél : 01 45 72 77 20 E-mail : info@soundandcolors.com www.soundandcolors.com


LES CASQUES CLASSIQUES ET TOUT-TERRAIN


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AKG K545

Le casque K545 d’AKG est annoncé comme le successeur du K550, qui se positionnait comme un modèle de luxe portable. Il en reprend la forme, mais avec une vision beaucoup plus démocratique et adaptée au nomadisme…

Spécifications

•Casque : circum-auriculaire clos •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 10 Hz à 25 kHz •Impédance : 32 Ohms •Puissance max. : 50 mV •Sensibilité : 97 dB •Accessoires fournis : deux câbles interchangeables avec microphone et commande pour smartphone •Poids : 282 g (sans câble)

230 € Avec des oreillettes réduites de 2 cm et une vingtaine de grammes de moins sur la balance, le K545 reprend le design du K550 en plus pratique et avec des matériaux plus économiques. Son prix est lui aussi inférieur, ce qui le classe donc dans la catégorie des casques nomades de milieu de gamme, abandonnant la destination «luxe» de son prédécesseur. La construction n’en est pas moins solide et sérieuse, avec des coques plastiques à bouclier en aluminium, reliées à l’arceau par de solides charnières pivotantes qui permettent de bien ajuster le casque à sa tête ou de le plier à plat. Dommage qu’il n’y ait pas de sac de transport fourni. Le casque ne serre pas trop la tête, et tient bon pour les secousses de marche ou de transports en commun, mais peut avoir tendance à glisser lorsque l’on penche la tête en avant. À l’intérieur des oreillettes, AKG a installé des transducteurs de 50 mm de diamètre, les plus gros de sa gamme de casques nomades. Derrière les moteurs de ces derniers se trouvent des petits tubes en caoutchouc qui les recouvrent et laissent passer l’air vers un évent extérieur. Cela permet d’avoir un moteur ventilé dans une toute petite charge de caoutchouc et de laisser, à l’extérieur de celle-ci, la membrane résonner dans l’ensemble de la coque plastique. On remarque donc que le

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Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

design acoustique est recherché, pour donner le meilleur des transducteurs sans pour autant exploser les coûts de fabrication. Deux câbles interchangeables : l’un pour les appareils iOS et l’autre pour les Android ou Windows Phone sont livrés avec le K545. Sur le terrain, l’isolation phonique qu’il apporte est moyenne. L’écoute manque un peu de patate si le casque est branché sur un «petit smartphone». Par contre avec ampli casque de qualité l’AKG K 545 s’est révélé, notamment sur les médiums qu’il met en avant, ainsi qu’avec de jolis détails dans les aigus, sans trop de brillance, ce qui est agréable car le casque peut monter assez haut en fréquence. Dans ces conditions, on profite bien du casque sur de la musique classique ou instrumentale et cela fait plaisir. Mais pour que cela soit mieux, on aurait aimé un peu plus de spatialisation (car on sent parfois les instrumentistes un peu à l’étroit) et un bas du spectre plus ample.



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B&O PLAY Beoplay H2 B&O Play est la gamme jeune, élégante et punchy de Bang & Olufsen, constructeur historique et incontournable du secteur de l’audio haut de gamme en Europe. Le H2 en est le casque petit et discret, mais pas cheap pour autant. Il garde une approche très chic tant du côté du design et du confort que celui des prestations sonores

L’emballage du casque H2 est un peu surprenant. Si l’extérieur est classique, on retrouve tout de suite la patte chic de B&O Play une fois le couvercle soulevé, qui est là pour nous rappeler que nous n’avons pas qu’un «petit casque» entre les mains. On passe les doigts à travers les trous d’une fine plaque de mousse recouverte de papier de soie pour trouver le casque et… ? pas de câble ni de notice ? Si si, ils sont discrètement cachés sous le présentoir du casque, dans des enveloppes encastrées dans le fond de la boîte. Celle qui renferme la notice ressemble carrément à une enveloppe de carton d’invitation, et l’autre pour le câble à un mini ballotin de chocolat…c’est presque too much ! Mais on se sent choyé.

Confort, élégance et discrétion en maîtres mots, c’est la patte de la marque d’audio de luxe danoise Bang & Olufsen La construction du casque ne laisse en rien à désirer pour un produit de cette taille. Un composite solide, que l’on entend faire durer pour les oreillettes et l’arceau, et au milieu de ce dernier, un coussinet de caoutchouc pour éviter d’appuyer trop durement sur le crâne. Les glissières sont bien serrées et s’ajustent avec la force de la main. L’ensemble peut paraître un peu rigide à porter à la longue. Mais il faut noter le soin apporté aux coussinets, remplis de fine mousse synthétique et

recouverts de vrai cuir d’agneau, qui permettent au BeoPlay H2 de serrer fermement les oreilles, pour assurer un bon maintien même en mouvement, tout en conservant un bon niveau de confort. En somme un casque qui tient bien sur la tête et assure une bonne isolation acoustique passive face aux bruits extérieurs. Il reste discret et super élégant, car recouvert de textile de qualité au niveau des oreillettes et du dessus de l’arceau. Tout cela est bien sûr disponible en différentes couleurs finement sélectionnées. Le câble mini-jack fourni avec microphone et télécommande porte la couleur du textile choisi. En somme, un casque classe, léger et réellement nomade.

Pour ce qui est de la qualité de construction interne, pas de mauvaise surprise. Les coussinets des oreillettes sont faits pour être «déclipsables», et les coques sont fermées grâce à des vis à têtes en étoile, sur inserts métalliques (une attention particulièrement sérieuse et rare sur un casque à ce prix). De même, les charnières intérieures qui permettent aux oreillettes de pivoter par rapport à l’arceau ont de solides pièces en métal. Le BeoPlay H2 est d’une construction soignée, celle d’un produit durable auquel on peut faire des réparations faciles. Au cœur de chaque oreillette, le transducteur de


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40 mm de diamètre possède un petit moteur à aimant néodyme très proprement monté. Celui-ci est doté d’un curieux déflecteur arrière métallique au-dessus du système de ventilation. Le tout donne un sentiment de sérieux et d’attention, au moins à la hauteur du design extérieur.

À l’écoute : pas d’esbroufe, mais un vrai sens de la musique À l’écoute, pas de grave tonitruant, d’aigu surdéfini ou d’image sonore sans limite. Ce petit casque fort sérieusement conçu se concentre sur l’essence de la musique. Il met en avant le registre médium et le fait très bien avec beaucoup de naturel. Sa restitution sonore frappe d’abord par son impact précis et sa bonne dynamique. Elle est à la fois douce et chaleureuse et envoie des basses, certes pas très profondes, mais qui ont du punch et de la matière. Le milieu du spectre est très ouvert, bien aéré, sans effet de présence trop appuyé. C’est très agréable sur de l’Electro, du Reggae ou de la Pop. Le BeoPlay ne cherche pas à donner la plus grande foule de détails jusque dans les aigus, mais il reste bien compétent sur du Classique ou du Jazz. On entend bien les résonnances du piano et le placement des instruments sur l’enregistrement live de «Kulun» de Dereb the Ambassador. De quoi se faire plaisir à la maison comme dehors avec un casque qui pour sa taille et son prix offre de très bonnes compétences à l’écoute.

200 € Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes, supra-auriculaires •Haut-parleurs : 40 mm •Réponse en fréquence : 20 Hz à 22 kHz •Sensibilité : n.c. •Impédance : n.c. •Câble : amovible avec microphone MEMS et commande à trois boutons •Accessoires fournis : câble mini-jack •Couleurs : rouge profond, rose ambré, bleu carbone, gris nuage ou vert feldspath •Poids : 155 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

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DENON AH-MM400 Entièrement remaniée pour 2015, la famille de casques Music Maniac de Denon se compose désormais de trois modèles à oreillettes closes, au look original, chic et légèrement vintage. Sa référence la plus haut de gamme, AH-MM400, est celle qui se rapproche le plus d’une vocation Hi-Fi traditionnelle et elle se paye le luxe de coques en bois massif.

Denon avait autrefois une très belle gamme de casques Hi-fi, mais depuis deux saisons, la marque japonaise a décidé de tout remettre à plat en faisant presque totalement table rase du passé. Fin 2013, nous avons déjà assisté à la disparition des excellents et grands classiques AH-D510, AHD2000 et AH-D5000 au profit des plus modernes et organiques AH-D340, AH-D600 et AH-D7100. La plupart des nouveaux modèles étaient, sur le plan technique, très réussis. Cependant, ils n’ont pas fait long feu, peut-être à cause de leur style trop avantgardiste et affirmé qui n’a pas rencontré l’adhésion du public. Ils viennent tous d’être à nouveau remplacés par les AH-MM200, AH-MM300 et AHMM400. On aimerait que Denon ait un peu plus de persévérance et se contente parfois d’améliorer ses produits existants pour les amener à un stade de performances supérieur, plutôt que de systématiquement tout changer. Mais, de cette manière, la marque japonaise s’affranchit aussi de Fostex (et de sa maison mère Foster Electric Company) qui produit vraisemblablement toujours les transducteurs des casques Denon et propose dans sa gamme deux casques Hi-Fi, TH600 et TH900, très proches des anciens casques Denon.

Des modèles presque entièrement inédit Avec les nouveaux AH-MM200 (200 €), AH-MM300 (300 €) et AH-MM400 (400 €), Denon a désormais des modèles qui lui sont totalement propres et exclusifs. En outre, le modèle haut de gamme

AH-MM400 que nous testons ici s’inscrit dans une certaine continuité. Comme plusieurs de ses prédécesseurs, il adopte des oreillettes closes à coques en bois taillées dans la masse. Ces coques sont en noyer américain afin d’éviter les vibrations parasites et apporter une belle «coloration» à la restitution sonore. En dehors des anneaux qui les portent, toutes les autres pièces de l’arceau de l’AH-MM400 sont en métal.

Des transducteurs haut de gamme à cône papier/carbone La finition de ce casque est impeccable et l’on constate le grand soin apporté à la réalisation. Les transducteurs de 40 mm sont équipés de membranes en carbone/papier avec des suspensions périphériques en demi-rouleau en matériau synthétique. Ces suspensions favorisent le travail en piston des membranes et évitent les phénomènes de torsion que l’on rencontre habituellement sur les transducteurs de casque audio. Les transducteurs du AH-MM400 sont protégés par des grilles métalliques et montés sur des baffles en matériau synthétique renforcé par fibre, soigneusement amorti et découplé des coques par des petits joints en mousse (c’est très bien fait). Ils sont également légèrement inclinés de façon à donner l’impression à l’utilisateur que le son provient de l’avant. Leurs sérieux moteurs à aimant néodyme sont percés de trous de décompression centraux et les charges sont amorties par de la



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mousse alvéolaire, découpée avec précision. Le bandeau, habillé de similicuir et de textile est particulièrement souple. Les glissières et charnières en aluminium moulé, semblent d’une grande robustesse. L’AHMM400 peut se replier sur lui-même pour se ranger plus facilement dans sa housse de transport en feutre rembourré. Il s’inscrit ainsi comme un casque semi-nomade. Il n’est pas très lourd pour un modèle à oreillette en bois (à peine plus de 300 g) et reste relativement compact pour un circumauriculaire. Le Denon AH-MM400 est livré avec un adaptateur jack 6,35 mm ainsi que deux câbles interchangeables, dont un avec microphone (à la finition un peu trop «plastoc») et commandes pour smartphone. Sur le terrain, le Denon AH-MM400 peut effectivement être considéré comme un casque Hi-Fi semi-nomade. Ses oreillettes closes apportent un semblant appréciable d’isolation phonique par rapport aux bruits extérieurs. Le maintien sur la tête est correct, même si la tenue n’est pas parfaite lorsque l’on est en mouvement. Les coussinets des oreillettes, à mousse à mémoire de forme bien moelleuse, ne sont pas très épais. Mais comme le casque ne serre pas très fort les oreilles et le crâne, le confort est de bon niveau.

Spécifications

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm à membrane en papier/carbone •Impédance : 32 ohms •Puissance admissible max. : 1000 mW •Sensibilité : 96 dB/mW •Câbles : deux cordons interchangeables de 1,3 m, dont un avec boîtier microphone/commandes pour smartphone •Accessoires fournis : housse de rangement, adaptateur jack 6,35 mm •Poids : 310 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

La signature sonore de Denon : un son charnu, qui a de l’ampleur et beaucoup de générosité À l’écoute, l’AH-MM400 est bien de la veine Denon. On reconnaît immédiatement la signature acoustique de la marque : un son charnu, qui a de l’ampleur et beaucoup de générosité. L’image stéréophonique est spacieuse. Malgré le bas du spectre d’une chaleur légèrement artificielle, elle respire bien, elle est aérée et vaste. On n’a absolument pas l’impression que le son est projeté de façon agressive dans les oreilles. Sur le morceau «J’reste quand même» de Sianna, mélange de genres Rap, Electro, Rock, la voix de l’artiste est d’une bonne intelligibilité. Le médium est ouvert, bien défini. Le grave n’affiche pas trop de lourdeur tandis que l’aigu, qui file haut, reste «soft». Le Denon AH-MM400 est un charmeur. Il ne plaira pas forcément aux puristes qui recherchent plus de neutralité. Néanmoins, que ce soit sur du Classique, du Jazz ou des morceaux plus modernes, il respecte la musique avec beaucoup de dynamisme, de précision. Si les basses ne descendent pas dans l’extrême, elles sont généreuses et propres et affichent une bonne tenue en puissance. Elles sont capables de beaucoup de punch à niveau élevé, sans bavure ou traînage excessif. Le Denon AH-MM400 sait aussi se montrer délicat à bas niveau. Nous l’avons beaucoup apprécié sur le début de la chanson «La Vague» d’Izia. L’ambiance un peu éthérée et planante était bien retranscrite, avec une belle présence de la voix de la chanteuse.

400 €


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MASTER & DYNAMIC

MH40 Master & Dynamik est une marque toute jeune, que nous suivons depuis ses débuts en 2014, créée par un bureau de design de Manhattan (New York City, États-Unis). Ses casques nous ont immédiatement interpellés par leur style hipster néo-stalgique. Maintenant que nous avons son modèle MH40 sur les oreilles, nos bonnes premières impressions se confirment. Lorsque l’on découvre les produits Master & Dynamic, la filiation avec un des plus grands et anciens constructeurs de casques audiophiles apparaît rapidement évidente. Il ne faut pas aller chercher bien loin, juste de l’autre côté du pont qui sépare Manhattan de sa banlieue la plus chic. C’est en effet à Brooklyn que les bureaux de Grado sont installés depuis plus de 50 ans. Entre les produits des deux marques, les similitudes de styles ne sont pas anodines. Et on ne parle pas des profils Instagram de Master & Dynamic et de Grado dont les influences culturelles et artistiques sont très proches. À tel point qu’on se demande si les acteurs des deux marques ne sont pas amis dans la «vraie vie».

Un look unique, mais familier et un très beau travail de design industriel Cependant, les produits Master & Dynamic ne sont absolument pas des clones des modèles Grado. S’ils s’inspirent de leurs pairs, ils ont aussi leur propre personnalité, avec un look unique et inédit. Ils représentent à notre avis un des plus beaux travail de design industriel de ces dernières années dans le domaine des casques audio, avec peut-être les modèles Bowers & Wilkins de la lignée des P5, P3 et P7.

La réussite tient, avec le MH40, entre un dessin original, une apparence qui semble étrangement familière, un très joli travail sur les détails et la finition. Toutes les pièces structurelles de ce casque sont en aluminium et acier inoxydable soigneusement découpées et usinées. On remarque les pivots crénelés, les petites molettes crantées ou encore l’alternance entre traitement de surface poli et sablé. Les habillages de l’extérieur du bandeau appui-tête et des coques des oreillettes sont en cuir de vache, tandis que les parties intérieures «intimes» sont revêtues de cuir d’agneau plus doux. Le garnissage des coussinets des oreillettes est en mousse à mémoire de forme plus coûteuse, plus confortable et apportant un meilleur couplage acoustique que les mousses standards. Ces coussinets sont fermés sur leurs parties internes par un textile qui laisse la mousse respirer. Chacune des oreillettes accueille un transducteur de belle facture, qui semble avoir été développé spécifiquement pour Master & Dynamic. Ce transducteur mesure 46 mm de diamètre et dispose d’un sérieux moteur à aimant néodyme de presque 3 cm de large. Sa charge est fermée par l’épaisse coque et le baffle en aluminium, doublés de panneaux en ABS de manière à limiter les résonnances parasites et les colorations sonores.


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Un produit durable ? À noter enfin (cela a son importance à l’heure où nous devons urgemment nous tourner vers des produits durables), le Master & Dynamic MH40 est conçu pour durer et aussi de façon à être facilement réparé. Ses coussinets sont maintenus fermement par des aimants, ce qui permet d’en changer rapidement. Les baffles des haut-parleurs, bien que maintenus par des vis à tête à Tri-Wing (comme sur les Nintendo DS), se démontent aisément. De plus, les matériaux employés (cuir, acier et aluminium) vont dans le sens d’un recyclage plus aisé et moins polluant du produit en fin de vie.

Une ergonomie et un confort très bien pensés Nous avons fait essayer le Master & Dynamic MH40 à plusieurs personnes de notre rédaction. Les avis sont unanimes : le produit est beau et fort agréable à utiliser. Il est livré avec un câble traditionnel de 2 m et un second cordon de 1,2 m pour smartphone. Ce dernier est gainé de textile et équipé d’une solide commande à trois boutons en métal intégrant un microphone. Bien que le poids du MH40 soit important, tout le monde reconnaît son confort. Son arceau épouse bien les contours de la tête et ses oreillettes serrent juste ce qu’il faut pour assurer un bon maintien, une très bonne isolation phonique sans trop échauffer les pavillons auditifs. On remarque aussi un élément pratique : un interrupteur à poussoir derrière l’oreillette droite qui permet de momentanément couper le son.

Une restitution sonore vigoureuse qui a du tempérament À l’écoute, le Master & Dynamic MH40 a du tempérament. Son équilibre tonal n’est clairement pas neutre et légèrement descendant. Le registre grave a beaucoup d’ampleur, de générosité de puissance tandis que le haut du spectre est un peu atténué. En ce sens, ce casque s’adresse plus aux amateurs de musiques actuelles que de Classique ou de Jazz en acoustique. Mais il le fait avec suffisamment de finesse, de subtilité pour que cela ne devienne pas caricatural. L’aigu est un peu fermé, mais ne donne pas non plus de sensation d’étouffement ou d’un son bouché. Il est contrebalancé par un très joli registre médium manifestant des timbres très propres, vivants, mignons tout plein. Le registre grave est pour sa part relativement exceptionnel. Imposant, massif, capable d’une palette de nuances et d’intensité impressionnante sur le morceau «The Less I Know The Better» de Tame Impala. Le suivi de la basse électrique est particulièrement bien rythmé, avec beaucoup de couleur et de rebonds, sans pour autant trop de bourdonnements. Le Master & Dynamic a également l’avantage de présenter une bonne tenue en puissance. Grâce à son haut du spectre, doux et discret, on peut l’écouter fort (mais avec modération) sans se faire mal aux oreilles. Malgré l’équilibre tonal descendant de ce casque, il arrive à construire une belle scène sonore, décrivant parfois de vastes espaces, avec presque un peu d’emphase. Cela, associé aux basses moelleuses et généreuses, donne une sensation de grand confort acoustique.

400 € Spécifications

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Transducteurs : électrodynamiques de 46 mm •Réponse en fréquence : n.c. •Impédance : 32 Ω •Puissance admissible max. : n.c. •Sensibilité : n.c. •Câbles : deux cordons interchangeables, un de 1,2 avec commande et microphone pour smartphone, un autre de 2 m •Accessoires fournis : housse de rangement, adaptateur jack 6,35 mm, boîte de rangement en cuir pour les câbles •Poids : 360 g

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SENNHEISER

Momentum M2 Après le succès du Momentum de première génération, sortie en 2012, puis l’excellent Momentum On Ear lancé un an plus tard, Sennheiser nous propose de nouvelles versions améliorées de ces casques, qui se déclinent désormais en deux moutures, avec et sans-fil. Lancé en 2012 le premier casque Momentum avait marqué l’entrée de Sennheiser sur le marché des casques chics, urbains et fashion. Le leader historique du secteur des casques, répondait de cette manière aux nouvelles marques très en vogue telles que Beats, Skullcandy, Marshall Headphone ou encore Monster. L’événement avait été salué à l’époque, car le Momentum n’était pas uniquement un exercice de style de la part du constructeur allemand. Il apportait aussi des performances de très bon niveau ainsi que tout le sérieux et l’expertise acoustique de Sennheiser. Néanmoins, si la première mouture du Momentum était réussie, on peut d’ores et déjà vous dire que la seconde, que nous venons de recevoir pour test, va plus loin tant en termes d’ergonomie et de confort que de performances pures.

Des changements d’apparence subtils, mais non négligeables La première chose qui change avec le Momentum est que son arceau est désormais pliable. Il comporte deux charnières métalliques pour refermer le casque sur lui-même. Cela facilite son transport dans la housse ou la jolie mallette fournie et renforce son caractère de casque semi-nomade. On constate aussi que le confort a été grandement amélioré. De mémoire, la première version du

Momentum serrait assez fortement les oreilles. Sur la version de nouvelle génération, la pression est beaucoup plus mesurée. Les coussinets à mousse à mémoire de forme ont également gagné, semblet-il, en épaisseur et surtout en moelleux. Il n’y a que les rembourrages de l’arceau qui reste un peu ferme. Mais ce n’est qu’un détail, car le Momentum est vraiment très confortable à porter. Le style du casque, encore plus vintage et oldschool qu’auparavant, a lui aussi été affiné. Les coques en matériau composite des oreillettes, avec leur finition satinée, paraissent plus luxueuses. Elles ont gagné un anneau en doré au niveau de la jointure avec les coussinets. Ces derniers, tout comme l’arceau en inox brossé, sont habillés d’un vrai cuir dont le touché et la finition sont particulièrement valorisant. Le Sennheiser Momentum, est ainsi d’une construction fort soignée, légère qui paraît cependant d’une bonne robustesse. Malgré son luxe, ce n’est pas du tout un casque à garder sous cloche de peur de l’abîmer.

Une acoustique optimisée par un spécialiste À l’intérieur des oreillettes du Momentum, on retrouve des transducteurs haut de gamme, d’un peu moins de 40 mm de diamètre, qui ressemblent beaucoup à ceux que l’on trouve sur des casques de référence de Sennheiser, comme le HD 598


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ou encore le HD 25. L’aspect légèrement laiteux du diaphragme propre à la marque est immédiatement reconnaissable. La charge arrière des transducteurs est assez petite, mais très soigneusement amortie. La charge avant (le volume d’air entre les transducteurs et les oreilles de l’utilisateur) est par contre beaucoup plus importante, car les coussinets sont très épais. Ce sont autant de paramètres qui, sur un casque, outre les performances intrinsèques des transducteurs, influent énormément sur la qualité de la restitution sonore.

Sennheiser Momentum M2 : une restitution sonore qui a du caractère À l’écoute, le Momentum de seconde génération gagne une dimension supplémentaire par rapport à son prédécesseur qui était déjà fort réussi. De même pour le confort, grâce à des coussinets plus épais, plus moelleux et un couple de serrage mieux réparti. Le Momentum 2 est à la fois agréable à porter, tient très bien en place et apporte une bonne isolation acoustique face aux bruits extérieurs. Sans se départir de la rigueur habituelle chez Sennheiser, la restitution du Momentum est d’un équilibre légèrement descendant. Le grave a de l’embonpoint. Il est chaleureux, profond, puissant. Sur certains morceaux et à partir de certaines sources, cela peut paraître excessif, mais il semble que c’est un choix délibéré d’esthétique sonore de la part de Sennheiser et il faut reconnaître que la marque maîtrise son sujet. Par ailleurs, le haut du spectre ne manque pas de définition et la réponse en fréquence, en dehors du renforcement dans les basses, est d’une grande linéarité. La scène sonore est bien en place, précise, décrite avec minutie. Le Momentum 2 donne une sensation d’espace plus ouvert plus aéré et se lâche en termes de dynamique. Il a perdu le caractère parfois réservé et trop sérieux de son prédécesseur, quitte de temps en temps à en faire un peu trop Le Sennheiser Momentum 2 est donc un casque qui joue la carte de la séduction. Il ne plaira pas forcément à tout le monde, mais il a de bons arguments. Son équilibre tonal est particulièrement bien adapté pour un usage dans les transports où le bruit ambiant dans les basses fréquences est relativement important ainsi que devant un ordinateur ou une tablette à volume raisonnable.

320 €

Spécifications

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Transducteurs : électrodynamiques de 38 mm •Réponse en fréquence : 16 Hz à 22 kHz •Impédance : 18 Ω •Puissance admissible nom. : 200 mW •Sensibilité : 113 dB à 1 kHz/1 Vrms •Câble : amovible de 1,4 m avec commande à trois boutons et microphone pour smartphone •Accessoires fournis : housse et mallette de rangement Poids : 215 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

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Momentum Wirelesss Désormais, pour sa seconde génération, Le Sennheiser Momentum existe également en version Wireless, c’est à dire sans-fil. Il se dote par la même occasion d’un système antibruit ce qui fait grimper la facture de 130 €.

450 €

De prime abord, il est facile de confondre le casque Momentum et sa version Wireless. Mais en y regardant de prés, on découvre quelques petites différences. L’arceau et les coques ovoïdes sont identiques, par contre les oreillettes ont pris quelques millimètres. Les couronnes en plastiques entre les coques et les coussinets ne sont plus dorées, mais noires et ont doublé d’épaisseur. De cette manière, elles ménagent la place nécessaire à l’intérieur pour loger l’électronique et la batterie supplémentaire sans empiéter sur les volumes de charge des transducteurs. Il en découle que le Momentum Wireless serre un peu plus fort les pavillons auditifs. Il est plus lourd aussi, et donc moins confortable d’autant que les microphones intérieurs de son système antibruit dépassent un peu et sont susceptibles de légèrement gêner les utilisateurs qui ont les oreilles décollées. En revanche, il tient encore mieux en place que le Momentum «classique». Pour ce qui est des fonctions Bluetooth, une puce d’appairage automatique NFC est intégrée et la compatibilité AptX est assurée. Les commandes ne sont pas tactiles et assez sommaires. Elles se contentent d’un bouton d’allumage et d’appairage plus un second à trois positions : une pression vers le haut pour monter le son, une vers le bas pour le baisser, une ou plusieurs pressions au centre pour décrocher ou changer de plage. Le système antibruit ne peut être désactivé lorsque le casque est allumé et notamment en liaison sans-fil. Il fonctionne à partir de doubles capteurs (intérieur et extérieur). Les secondes ouvertures sur les couronnes des oreillettes sont celles des microphones pour téléphoner. Ce système antibruit n’est pas trop violent. Combiné à la bonne isolation phonique passive du casque, il produit des résultats bien tempérés, améliorant le confort en milieu bruyant, sans altérer les performances sonores. À l’écoute, en mode passif le Momentum Wireless sonne comme le Momentum «classique». Les différences sont négligeables. En mode actif, le bruit de fond généré par les circuits

électroniques est très léger et la restitution gagne en clarté, elle est moins typée, avec moins d’embonpoint dans le grave. La définition est légèrement émoussée par la transmission Bluetooth, mais reste de très bon niveau, ce qui prouve la qualité de l’amplificateur et des circuits de réception intégrés choisis par Sennheiser.

Spécifications

•Type : casque Bluetooth circum-auriculaire clos, avec système antibruit •Transducteurs : 38 mm, dynamiques •Connectique : Bluetooth (AptX et NFC), mini-jack •Batterie : 22 h d’autonomie •Réponse en fréquence : 16 Hz à 22 kHz •Impédance : 28 Ω en passif, 440 Ω en actif •Câble : amovible de 1,4 m •Accessoires fournis : housse et mallette de rangement, câble USB de recharge, adaptateur avion •Poids : 260 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt



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SENNHEISER

ORPHEUS

2015 une année à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du casque audio 2015 restera une année importante dans l’histoire du casque audio et de Sennheiser. La firme allemande a dévoilé son nouveau système Orpheus (du même nom que son modèle de référence lancé au début des années 1990). Il est composé d’un casque électrostatique et d’un amplificateur à tubes très haut de gamme, conçu sans aucun compromis ni considération de prix. L’ensemble ne devrait être produit qu’à quelques centaines d’exemplaires par an tout au plus, et commercialisé à partir de 2016 à 50 000 € ! En développant le système Orpheus, Sennheiser avait pour ambition non pas uniquement de faire un produit très luxueux, mais aussi de repousser de manière significative les limites connues de l’écoute au casque. Ainsi, outre les coussinets en cuir hypoallergénique du casque ou encore le socle en marbre de Carrare et les boutons en laiton de son amplificateur, les meilleures technologies ainsi que des montages et procédés inédits ont été employés pour concevoir ce système. Les transducteurs électrostatiques du casque utilisent des membranes très fines (2,4 micromètres) en verre, rendues conductrices grâce à un dépôt par vaporisation de platine. Leurs électrodes (ou stators) sont en céramique pulvérisée d’or. Leur alimentation (toujours nécessaire à la tension de polarisation sur un casque électrostatique) est assurée par des transistors Mos-Fet, travaillant en classe «Cool A» spécialement développée pour l’Orpheus.

Les valves sous vide de l’amplificateur sont quant à elles enfermées dans des tubes en verre de silice, c’est à dire du quartz. L’appareil dispose de circuits entièrement symétriques. Il intègre également un convertisseur audionumérique haute résolution à partir d’une puce ESS Sabre octo-cœurs, acceptant les signaux PCM jusqu’à 32 bits/384 kHz et DSD 5,6 MHz. Enfin, les câbles reliant l’amplificateur au casque sont eux aussi spécifiques. Ils réunissent chacun huit conducteurs indépendants, en cuivre désoxygéné du plus haut degré de pureté, avec placage argent, isolés par des gaines en matériaux composites hétérogènes. Les performances annoncées de ce système dépassent tout ce que l’on connaît jusqu’à présent, notamment une réponse en fréquence s’étendant de 8 Hz à 100 kHz et un taux de distorsion à 1 kHz pour 100 dB SPL de seulement 0,01 % ! Nous avons eu la chance et l’honneur de pouvoir écouter dans de bonnes conditions, pendant plusieurs minutes, le Sennheiser Orpheus. La première réflexion qui vient a l’esprit est : «zéro bruit, zéro distorsion, zéro interprétation». Le signal sonore est d’une pureté, d’une transparence que nous n’avons jamais rencontrées auparavant. On entend tout d’une prise de son dans ses moindres détails. Le casque disparaît presque instantanément, pour nous laisser nous focaliser sur la musique et son interprétation. Ce sont rapidement les limites techniques des enregistrements et des supports qui apparaissent. L’Orpheus est réellement un produit technique d’exception, capable de redéfinir les règles de la transcription sonore.


Distribué par

THE headphone company

N O U V E A U T É S À D E C O U V R I R S U R www.ultrasone-headphones.com

Un concentré de technologies Fondée en 1991, Ultrasone, s’est petit à petit construit une réputation haut de gamme dans le design et la fabrication de casques d’écoute, aussi bien pour le monde hi-fi qu’audio-pro et DJ. Spécialisée dans la conception de casques destinés aux professionnels, Ultrasone a toujours misé sur une activité R&D importante et omniprésente qui a permis de déposer bon nombre de brevets.

PLUS

BASIC

En 1997, Ultrasone développe le premier casque à technologie ULE permettant de réduire les champs magnétiques basse fréquence produits lors de la conversion des signaux électriques en signaux acoustiques (musique). En 2000, de nouveaux modèles de casques sont apparus et la technologie Natural Surround System S-Logic fut introduite afin de restituer une écoute tridimensionnelle.

EX

Edition M

Performance 820

PRO 900i

Go

® ® ®


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SENNHEISER 500 €

HD630VB Un casque au design urbain et solide, avec une large molette sur l’oreillette droite qui permet de pousser les basses jusqu’à la démesure. Chez ON Magazine, nous nous sommes bien amusés à tester le Sennheiser HD630VB et ses basses réglables. Il suffit de pousser la molette pour que le bas du spectre passe de légèrement en retrait à un niveau qui casse la baraque. Cela combiné à une tenue en puissance qui permet de pousser le casque très loin, voire au delà du raisonnable. Le médium est présent et soigné, et le casque monte très haut dans les aigus sans crissement. Sur de la musique en qualité CD au moins, les détails et l’aération de la scène sont très agréablement restitués. Les puristes trouveront un quelque chose d’artificiel à la restitution, mais n’oublions pas que ce casque est avant tout là pour nous faire plaisir. Et il remplit bien sa mission. La construction externe du HD630VB est sérieuse, avec des pièces d’aluminium sur l’arceau, les étriers et les oreillettes. L’ensemble est solidement vissé et fait de matériaux solides qui résistent bien à l’étirement et à la torsion. Le casque serre fermement la tête mais ses coussinets en mousse à mémoire de forme (remplaçables) amortissent bien la pression ce qui fait qu’il n’est pas trop dur à garder à la longue sur le crâne et qu’il ne tombe en aucun cas. Voilà qui est bien pratique. En terme de construction interne, les transducteurs sont à double charge, et dans l’oreillette droite on trouve un mécanisme intéressant concernant la molette de réglage des basses. Celle-ci entraîne deux roues crantées dans un circuit à travers lequel passe le signal et qui, en toute logique est dotée d’un circuit de filtrage passif variable. Ingénieux, propre et bien pensé. Si l’on pense ce casque principalement comme un appareil à utiliser à la maison, son look stylé urbain

et le microphone inclus permet aussi de l’utiliser en mobilité. Le casque isolant bien, il ne faudra pas être trop dépendant des bruits extérieurs, mais pour une utilisation dans le train, l’avion ou en déplacement, cela peut se faire confortablement d’autant que la housse de transport ronde est jolie et pratique. Le casque comporte aussi des commandes en plus de la molette de contrôle des basses : deux boutons «haut» et «bas» de réglage du volume, et un bouton central qui sert à prendre les appels ou changer de plages depuis un smartphone. En somme, ce casque est à la fois bien construit et agréable à utiliser, avec un système de réglage des basses qui rend l’écoute très fun.

Spécifications

•Casque : circum-auriculaire clos •Transducteurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 10 Hz à 42 000 Hz •Impédance : 23 Ω •Niveau de pression sonore (SPL) : 114 dB (1 kHz/1 Vrm) •Câble : 1,2 m, mini-jack •Accessoires : housse de transport, adaptateur jack •Poids (sans câble) : 400 g

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SONY h.ear on (MDR-100APP)

180 €

Avec ce casque surnomé «h.ear.on» et faisant partie de la collection automne/hiver 2015/2016, Sony propose un modèle soigneusement dessiné, avec de belles finitions en plusieurs couleurs. Mais il n’en a pas pour autant oublié les performances. Avec ses coques closes en aluminium et ses habillages de bandeau en plastique, le MDR100APP de Sony a fier allure et dégage une véritable sensation de luxe, assez rare pour un modèle à moins de 200 €. Certes sa construction ne semble pas des plus robustes (son arceau est un peu fin), le dessin est l’assemblage sont très soignés tandis que les charnières et glissières sont renforcées par des éléments métalliques, afin d’assurer une bonne longévité à toi utilisateur in temps soit peu méticuleux. Livré avec un câble plat amovible, comportant un bouton de commande universel et un microphone, ce casque a été pensé pour être fonctionnel. Sa housse de transport est fournie d’origine. Il ne s’y met pas à plat (ce qui aurait été pratique pour le rangement dans une valise ou une mallette) mais il s’y enfourne en se repliant sur lui-même afin de prendre peu de place. Le rembourrage de l’arceau et les coussinets des oreillettes, remplis de simple mousse, ne sont pas très épais ni très moelleux. Cependant, le confort est correct, l’arceau prêt du crâne, les masses et le couple de serrage bien répartis sont appréciables. D’autant que ce casque Sony isole efficacement des bruits extérieurs et tiens bien sur la tête. A l’intérieur des oreillettes du MDR-100AAP, les transducteurs sont de 40 mm de diamètre avec des diaphragmes anodisés de titane disposant de larges bobines mobiles. Cela favorise une restitution sonore ample, avec des basses qui, sans être d’une extrême profondeur, ont de la consistance et même

un peu d’embonpoint. La propreté du message et la définition globale sont correctes, mais le qualificatif Hi-Res pour ce casque Sony est un peu usurpé. Il aurait fallu un peu plus de finesse dans le haut du spectre et un peu moins de lourdeur dans le bas. Il n’en demeure pas moins que l’écoute est plutôt agréable, assez moelleuse avec une dynamique mesurée, une tenue en puissance dans la moyenne et une sensation d’espace raisonnable.

Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes, circum-auriculaires •Haut-parleurs : 40 mm •Réponse en fréquence : 5 Hz à 60 kHz •Sensibilité : 103 dB/mW •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 24 Ω à 1 kHz •Câble : de1,2 m, amovible avec microphone et commande à un bouton •Accessoires fournis : housse de rangement •Couleurs : rouge, vieux rose, jaune, vert canard ou noir •Poids : 220 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


u-JAYS Casque supra-auriculaire Pour iOS, Windows ou Android

Le casque réinterprété Le u-JAYS a été conçu en éliminant toute complexité. Nous avons réinterprété le casque supra-auriculaire pour n’en garder que les critères essentiels. Le résultat est l’accord parfait d’un son équilibré, d’un confort naturel et d’une esthétique intemporelle, pensé pour la performance et la robustesse. Disponible dans le réseau FNAC et chez les revendeurs spécialisés à partir de janvier. En pré-commande dès maintenant sur www.jays.se


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SONY MDR-ZX660AP Le MDR-ZX660AP est la dernière évolution d’un best-seller de la gamme de petits casques nomades de Sony. Sur cette nouvelle version, son câble se dote d’un microphone pour pouvoir téléphoner depuis un smartphone. Commercialiser à seulement 60 €, le Sony MDR-ZX660AP reprend la forme et le style du MDR-ZX600, mais lui apporte de nombreuse améliorations. Il est disponible en plusieurs versions associant habillages noirs et colorés. Son arceau gagne en élégance et en robustesse avec ses glissières renforcées par lames métalliques tandis que les coques de ses oreillettes s’embellissent d’une finition métallisée. Le câble plat est toujours maintenu par un gros manchon en caoutchouc évitant l’usure et une coupure prématurée. Il intègre un boîtier à une commande avec microphone pour smartphone, ce qui rend le MDR-ZX660AP beaucoup plus polyvalent. A l’intérieur des oreillettes on retrouve de sérieux transducteurs de 40 mm de diamètre à membrane PET (polyethylène téréphatalate) associé à de puissants aimants néodyme et des baffles redessinés. Ces transducteurs procurent un son chaleureux, plutôt réussi pour un casque à ce prix. Les aigus sont discrets, Les basses sont très présentes. Elles ont la pêche. La dynamique est bonne de même que la sensation d’espace et la tenue en puissance. Enfin les coussinets assez larges, presque semi-circum auriculaires, assurent un confort et un maintien très corrects.

60 € Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes, supra-auriculaires •Haut-parleurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 5 Hz à 25 kHz •Sensibilité : 104 dB/mW •Puissance admissible : 1000 mW •Impédance : 40 Ω •Câble : 1,2 m avec microphone et commande à un bouton •Accessoires fournis : •Poids : 193 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


La haute-fidélité réinventée

Écouteurs intra-auriculaires avec technologie DualCoil™ Parce que RHA défend une restitution audio fidèle, les écouteurs intra-auriculaires haute-fidélité T20i intègrent la technologie de transducteur électrodynamique DualCoil™ offrant une résolution, une clarté et un niveau de détail supérieurs aux haut-parleurs classiques. Usinées à partir d’acier inoxydable moulé par injection, les coques arborent

un design ergonomique et des crochets auriculaires à mémoire de forme pour une isolation phonique et un confort optimal. En plus d’un système de filtres de réglage vous permettant de personnaliser la signature sonore, les T20i disposent d’une télécommande 3 boutons et microphone compatible avec les appareils Apple.

rha.co.uk/fr

As approved by Japan Audio Society


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ULTRASONE Performance 840, 860 et 880 Parmi les marques de casques et écouteurs germaniques, Ultrasone est une des moins connues en France. Et pourtant, même si elle s’est parfois fourvoyée, elle propose des produits toujours très sérieux, souvent très performants et originaux. La série Performance est une belle démonstration de son savoir-faire.

Les quatre modèles de la série Performance (le tout nouveau 820 et les 840, 860 et 880 que nous vous proposons ici en test) semblent extérieurement presque identiques. Pourtant leurs prix sont bien différents. Ils s’échelonnent de 160 € à presque 400 €. Ceci est la preuve que pour un casque audio, ce n’est pas uniquement la forme, mais bien la qualité des matériaux et des transducteurs qui jouent surtout sur les performances (et le prix). Tous les casques Performance sont livrés avec un câble détachable de 1,2 m, avec commande et microphone pour smartphone, ainsi qu’une housse pour le 820 ou une belle pochette de rangement en néoprène pour les 840, 860 et 880. Il s’ajoute au package un second câble audiophile, de 3 m de long, pour les trois modèles haut de gamme, et des coussinets de rechange habillés de velours pour le 880.

Les arceaux de ces casques sont de formes identiques avec de solides glissières et charnières en épais métal pour les 840, 860 et 880. Les oreillettes se replient à plat pour faciliter le transport et, sur les trois modèles, la construction apparaît immédiatement fort robuste.

Une savante histoire de tuning sur les membranes et moteurs des transducteurs et sur la qualité des matériaux utilisés pour les coques Les matériaux synthétiques utilisés pour la construction des coques des oreillettes évoluent au fur et à mesure que l’on monte en gamme pour gagner en densité et en capacité d’absorption des vibrations et résonances parasites. Les transducteurs sont quant à eux de même


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Spécifications

Performance 840 diamètre, 40 mm, sur les quatre casques de la série Performance, d’Ultrasone. Ils font face à des déflecteurs métalliques qui couvrent à peu près un tiers de leur surface, dans le but d’améliorer la spatialisation du rendu sonore, selon le procédé S-Logic propre à la marque. Sur l’Ultrasone Performance 820, la membrane est en PET (Polytéréphtalate d’Ethylène), ce qui est classique. De même sur le modèle 840, mais cette fois-ci avec un blindage sur le moteur à aimant NdFeB (néodyme/fer/ bore), de façon à limiter le rayonnement magnétique (procédé ULE, «Ultra Low Emission», encore une fois spécifique à Ultrasone). Sur le modèle 860, le dôme central gagne un revêtement doré, et enfin, sur le 880, ce revêtement est en titane.

Des différences qui se mesurent et surtout s’entendent Ces différences ont une incidence sur les mesures (annoncées par le constructeur) notamment sur la sensibilité, et aussi sur la réponse en fréquence qui devient de plus en plus large au fur et à mesure que l’on monte dans la gamme Performance d’Ultrasone. Mais surtout, ces différences ont un réel impact sur les performances sonores perçues. Les trois modèles que nous avons testés, 840, 860 et 880, nous ont procuré des résultats tout à fait en adéquation avec leur prix, ce qui prouve le sérieux et le savoir-faire d’Ultrasone. Le 840, comme les deux autres, est un casque confortable et correctement équilibré. Ses oreillettes circum-auriculaires couvrent largement et serrent assez fermement les pavillons auditifs. Elles isolent bien des bruits ambiants et la tenue est bonne, mais le gabarit de l’ensemble est un peu imposant pour un usage nomade. La restitution sonore est chaleureuse, avec un registre aigu légèrement en retrait. Les timbres ont de la rondeur et de la douceur tandis que le grave a beaucoup d’ampleur et de puissance. Ce casque plaira tout particulièrement aux amateurs d’Electro, de Dub ou de R’nB. Il favorise l’effet de présence plutôt que l’ampleur spatiale et offre déjà une très bonne dynamique ainsi qu’une propreté et une définition très correctes.

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240 €

•Type : casque clos, circum-auriculaire •HP : 40 mm dynamiques, membrane PET •Réponse en fréquence : 10 Hz à 25 kHz •Sensibilité : 96 dB SPL •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 32 Ω •Câbles : interchangeables, 1x 3 m avec prise jack 6,35 mm, 1x 1,2 m avec micro et commande pour smartphone plus prise mini-jack •Accessoires fournis : mallette de rangement •Poids : 274 g

Notre avis : Performance 840 Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Spécifications

Performance 860

Intérêt

300 €

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 40 mm dynamiques, membrane PET/Gold et moteur ULE •Réponse en fréquence : 10 Hz à 28 kHz •Sensibilité : 94 dB SPL •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 32 Ω •Câbles : interchangeables, 1x 3 m avec prise jack 6,35 mm, 1x 1,2 m avec micro et commande pour smartphone plus prise mini-jack •Accessoires fournis : mallette de rangement •Poids : 274 g

Notre avis : Performance 860 Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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Notre préféré : le Performance 860 Le 860 est d’après nous le plus réussi est intéressant des trois casques Ultrasone que nous avons testés. Avec lui, l’espace s’ouvre et prend beaucoup d’ampleur. L’équilibre tonal est plus neutre tout en gardant un caractère bien trempé dans le grave. Le médium bénéficie d’une bonne définition et d’aération. La restitution est énergique, vitaminée, rapide et musclée tout en gardant du coffre et de la générosité. Le 880 est celui qui va le plus loin en termes de transparence et de précision. Il propose un son plus clair, plus incisif, toujours très énergique. Le médium se fait plus discret. Le grave est très percutant et détouré tandis que l’aigu est brillant et lumineux. Ce casque s’adresse aux mélomanes exigeants qui n’écoutent pas que de la musique synthétique ou électronique et recherchent un modèle qui met en valeur les enregistrements d’instruments acoustiques notamment pour le Jazz ou le Classique. Dans l’ensemble, les casques Performance d’Ultrasone sont des modèles réussis, bien positionnés en prix qui ne vous forcent pas à choisir en fonction du look, mais concentrent leur discours sur les résultats sonores. C’est une bonne chose.

Spécifications

Performance 880

380 €

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 40 mm dynamiques, membrane PET/Titan et moteur ULE •Réponse en fréquence : 10 Hz à 35 kHz •Sensibilité : 94 dB SPL •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 32 Ω •Câbles : interchangeables, 1x 3 m avec prise jack 6,35 mm, 1x 1,2 m avec micro et commande pour smartphone plus prise mini-jack •Accessoires fournis : mallette de rangement •Poids : 274 g

Notre avis : Performance 880 Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt



. Il me permet compagne au quotidien ’ac m UM NT ME s de mon MO n « Mo er les sons et les émotion cré re de , ut rto pa e iqu us de. » d’emmener ma m les transmettre au mon de et , te ul ad d’ vie a enfance et de m de jazz, Gregory Porter, musicien y Award en 2014 mm Gra un r pa récompensé

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MOMENTUM On-Ear

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LES CASQUES ACTIFS, ANTIBRUITS, SANS-FIL


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BLUE MIC Mo-Fi Connu pour ses microphones aux noms d’oiseaux ésotériques comme le modèle USB Yeti pour Home Studio ou le petit Mikey pour appareil iOS, la marque Blue Microphone vient de lancer son premier casque. Celui-ci, baptisé Mo-Fi, est très original tant pour son arceau articulé qui se déploie à la façon d’un Transformer que pour son design Steampunk ou ses circuits actifs intégrants des amplificateurs de vocation audiophile.

Blue Microphone est une marque américaine dont le nom est l’acronyme de «Baltic Latvian Universal Electronics». Elle a été fondée en 1995 par le musicien américain Skipper Wise et l’ingénieur du son letton Martins Saulespurens. Elle s’est spécialisée depuis dans la conception d’une gamme de microphones à destination des professionnels et des amateurs. Sa gamme comprend notamment de nombreux modèles USB pour une utilisation en Home Studio et quelques modèles iOS dont le petit Mikey qui grâce à son port Lightning se monte directement sur iPhone afin de le transformer en un enregistreur nomade audiophile. Le Blue Mo-Fi, qui a été annoncé dés l’été dernier, inaugure la gamme de casques audio de Blue Microphone. Il est d’une approche inédite tant par la forme que par son mode de fonctionnement. Il s’agit d’un modèle imposant, dont le poids relativement important (prés de 500 g) le destine à un usage sédentaire. Son arceau composé de bras articulés aux formes organiques lui donne un look de créature étrange qui n’est pas sans rappeler l’esthétique Steampunk de certains films de science-fiction.

On nous dirait que ce casque a été conçu par des Klingons que cela ne nous étonnerait pas Pour se mettre sur la tête de son utilisateur, le Blue Mo-Fi se déplie. La mécanique de ses solides branches en métal moulé par injection permet de garder les oreillettes parallèles aux pavillons auditifs, quel que soit le tour de tête de l’utilisateur. Un gros boîtier molletonné, au sommet de l’arceau, intégrant un système de ressorts et une molette de réglage, donne la possibilité d’ajuster la tension de serrage sur les oreilles de l’utilisateur. Tous ces éléments ne font pas oublier le poids important du Mo-Fi, mais, couplés aux épais coussinets des oreillettes, ils apportent un confort de bon niveau et une excellente isolation phonique par rapport aux bruits extérieurs. Le Blue Microphone Mo-Fi est livré avec plusieurs accessoires. Deux câbles audio interchangeables sont fournis, un long (3 mètres environ) pour un usage à la maison, branché sur un ordinateur par exemple, et un court (environ 1,2 mètre) avec commande et microphone pour une utilisation en déplacement avec un smartphone. Une belle


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pochette de rangement, en feutre rembourré, est aussi offerte ainsi qu’un adaptateur jack 6,35 mm, une prise «avion», un câble USB de recharge et un petit chargeur USB.

Un amplificateur analogique audiophile intégré Le casque Mo-Fi est en effet un modèle actif. Sa onstruction est soignée. À l’intérieur des oreillettes, derrière des caches soigneusement amortis par de la mousse sont installés de larges transducteurs de 50 mm de diamètre et des amplificateurs de 240 mW que l’on peut activer ou désactiver. Pour un casque soi-disant de vocation audiophile, la présence d’étages de puissance, peut paraître incongrue voir sacrilège. L’amplificateur intégré, n’ayant pas de réglage de niveau et fonctionnant donc avec un gain fixe, il a tendance, lorsqu’il est en fonction, à amplifier les défauts de la source, notamment le souffle et les bruits parasites. Mais heureusement, il travaille en analogique. Il n’apporte de fait pas de dégradation du son dû à une conversion en numérique. Par ailleurs, il permet de driver au mieux les transducteurs de 50 mm, pour lesquels les sorties casque de beaucoup de tablettes, smartphones et ordinateurs sont souvent un peu trop limités.

Sur le terrain : vous désirez un peu plus de couleur, de grave ou déguster votre musique sans additif ? L’ampli intégré au Blue Mic Mo-Fi propose trois modes : inactif (OFF), actif sans correction (ON) et actif avec plus de niveau dans les basses (ON+). Sur le terrain, afin de ne pas vider la batterie (de 1020 mAh, ce qui est très large), l’alimentation se coupe automatiquement dès que l’on enlève le casque et qu’il se replie sur lui-même. À l’écoute, nous avons naturellement essayé tous les modes de fonctionnement du Blue Microphone Mo-Fi. L’intérêt de chacun dépend du style de musique écouté et de la source. Pour de la musique Classique et plus généralement pour les enregistrements acoustiques, si la source dont vous disposez est de bonne qualité et puissante, le mode inactif donne les meilleurs résultats. La restitution du Mo-Fi est

370 € Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire clos avec ampli intégré •Ampli intégré : 240 mW max, alimenté par batterie de 1020 mAh (12 heures d’autonomie), rapport S/B >105 dB •Transducteurs : 50 mm à membrane renforcée par fibres •Réponse en fréquence : 15 Hz à 20 kHz Impédance : 42 ohms •Sensibilité : n.c. Câbles audio : 3 m classique + 1,2 m avec commandes et microphone pour appareil iOS •Accessoires fournis : housse de rangement, adaptateur jack 6,35 mm, adaptateur avion, câble et chargeur USB •Poids : 466 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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relativement neutre, assez propre et d’une bonne définition. Elle manque parfois un peu de présence. Le son n’est absolument pas «projeté», ce qui est plutôt agréable. Au contraire, l’image sonore, grâce au large volume que les coussinets ménagent entre les oreilles de l’utilisateur et les transducteurs du casque, est assez vaste, large et profonde. Le mode actif neutre, est intéressant sur de la musique Pop et certains Live, ou encore quand la source (par exemple un petit smartphone) manque d’énergie et de tenue dans le grave. Il apporte un peu de coloration dans le registre médium, ce qui n’est pas forcément déplaisant et offre une sensation de présence plus appuyée sur les voix. Sur notre plage test «Nigerian marketplace» d’Oscar Peterson nous avons obtenus un excellent rendu de l’ambiance de boîte de jazz et sur les

applaudissements. Enfin, le mode «ON+» qui renforce les basses est plutôt convaincant sur de la musique Electronique et rythmée. Il agit en douceur, sans rendre le grave envahissant, mais donne incontestablement plus de poids, de punch aux impacts. Cela était particulièrement flagrant sur le morceau «Jump» de Madonna de l’album «The Confessions Tour» enregistré en Live. Le Blue Microphone Mo-Fi n’est donc pas un casque audiophile au sens strict du terme. Il lui manque pour cela un peu de présence et de finesse dans le médium. Mais ses amplis son silencieux et de qualité tandis que ses performances sont convaincantes.

Lola Le Lola est la version passive du MoFi. Cela signifie qu’il n’intègre pas d’amplificateur et du coup, il pèse moins lourd (413 g très exactement sur notre balance) et se voit proposer à un prix nettement inférieur (270 € au lieu de 370 € pour son grand frère actif).

270 € Pour le reste, les deux casques sont extrêmement proches. Le Lola reprend l’arceau articulé très robuste du MoFi qui s’adapte vraiment à toutes les têtes, les grosses, les petites, les dégarnies ou les très chevelues. Le Lola abandonne juste le système de réglage par molette de la force de serrage et propose un choix de finitions différent : noir mat ou blanc nacré. À l’intérieur des oreillettes, on retrouve les mêmes transducteurs de 50 mm de diamètre à membrane renforcée par fibre synthétique. Ils sont associés à des coussinets fort épais et enveloppant qui assurent une très bonne isolation phonique par rapport aux bruits extérieurs. C’est confortable. Le casque serre assez fermement les oreilles. Il peut être un peu fatigant à la longue, mais, en contrepartie, il tient bien en place, même en mouvement. Sans surprise, à l’écoute on retrouve aussi les bonnes performances en mode passif du Mo-Fi avec, peut-être, un équilibre tonal légèrement plus chaleureux. La restitution est assez neutre avec beaucoup d’ampleur, un bel espace et de la douceur. La définition, sans toucher des sommets de transparence, est plutôt bonne. Le son est globalement très agréable, cohérent, propre et d’une bonne tenue en puissance.

Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire clos •Transducteurs : 50 mm, dynamiques •Réponse en fréquence : 15 Hz à 20 kHz •Impédance : 42 ohms •Sensibilité : n.c. •Câbles audio : 3 m classique + 1,2 m avec commandes et microphone pour appareil iOS •Accessoires fournis : housse de rangement, adaptateur jack 6,35 mm, adaptateur avion •Poids : 397 g (selon le constructeur), 413 g (selon notre balance)

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


Bien choisir son casque Hifi, pas si simple! par

CasqueHifi.com

Face à l’offre pléthorique de casques hifi audio, faire le bon choix relève de l’exploit. Nous avons décidé de traiter ici le marché du moyen et haut de gamme pour lequel nous, casquehifi.com, sommes légitimes depuis bientôt sept ans. Arbitrairement, nous déterminons ce marché moyen-haut de gamme par le prix de vente supérieur à 500€. Le choix du bon casque dépendra au moins des 6 facteurs suivants : -L’usage (casque nomade, casque salon, voire les deux) -La qualité des enregistrements - L ’ a m p l i fi c a t e u r o u smartphone ou baladeur Hi-Res sur lequel vous écouterez le casque -Le confort (mais pas obligatoirement le poids !) -Le budget -L’écoute, votre écoute, vos oreilles, votre ressenti, vos émotions Si tous ces éléments comptent, certains sortent du lot. Notre expérience prouve que l’accent doit être porté sur: - 1 la qualité des enregistrements - 2 le duo que forme l’amplificateur (ou baladeur pour les nomades) avec le casque - 3 Vos oreilles ou plutôt votre ressenti. 1-La qualité des enregistrements, aucun casque aucun matériel ne peut inventer ce que l’enregistrement n’a pas. Donc format minimum requis : la qualité CD et bien sûr idéalement le format Hi-Res jusqu’à 24bits-192khz. Notez: le Français qobuz.fr - N°1 mondial avec plus de 30 millions de titres - est la source première.

2-Le DUO amplificateurs (ou baladeurs) + casque hifi sur lequel vous projetez d’écouter. Il faut comprendre qu’en changeant de support d’écoute vous changez la nature et la qualité de l’écoute. Changez d’ampli et ce n’est plus la même écoute. Changez de casque et ce n’est plus la même écoute. Ce sont des inséparables. Il n’y a pas de casque universel ( c-a-d) qui conviendrait à tous), il n’y a pas d’ampli universel, il n’y a pas non plus d’oreilles universelles, chaque ressenti est absolument unique On notera qu’en écoute de salon, le choix de l’amplificateur prend tout son sens! (autant que le casque ! ) Voilà pourquoi CasqueHifi.com propose la plus large sélection de casque, d’amplificateurs casques, de baladeurs, en écoute permanente en France. Ainsi plus de 600 duos sont pertinents et en écoute en un seul endroit. 3-L’écoute, vos oreilles, votre ressenti: seul votre ressenti est souverain. Et c’est non négociable. Ce qui revient à dire que : -Le plus sûr moyen d’être déçu est d’acheter sans écouter et sans comparer -le plus sûr moyen de ne pas se tromper est d’avoir le + grand choix pour comparer le maximum de duos Casques + amplificateurs casques. Avec 40 des meilleurs casques et 25 meilleurs amplificateurs avec dac ou non, et baladeurs Hi-Res en écoute permanente CASQUEHIFI.com le démontre chaque jour à ceux qui viennent dans notre showroom dédié et très confortable.


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BOSE Soundlink II Comme nous l’annoncions lors de sa sortie, le Soundlink II (qui porte le même nom qu’une des petites enceintes Bluetooth de la marque) annonce clairement l’entrée de Bose sur le marché des casques sans-fil. Non pas qu’il s’agisse de son premier modèle Bluetooth, mais plutôt que, cette fois-ci, le module de réception a été réellement intégré. Le résultat est un produit aussi fonctionnel que performant.

Le Soundlink II est le successeur de l’AE2W, que nous avons testé il y a un peu plus d’un an, qui marchait déjà plutôt bien, mais avait le défaut d’être doté d’un récepteur Bluetooth amovible formant une grosse protubérance sur son oreillette gauche, ce qui n’était pas très élégant, ni parfaitement fonctionnel. Cette fois-ci, le Soundlink II reprend la forme du casque Quiet Comfort 25. Il n’en a pas le système antibruit, mais intègre à la place toute l’électronique d’amplification et de réception Bluetooth à l’intérieur des coques de ses oreillettes. On imagine qu’un autre casque sortira plus tard dans la gamme Bose, réunissant sur le même modèle système antibruit et liaison sans-fil Bluetooth. Mais il faudra être encore un peu patient, car la marque américaine n’est pas du genre à se précipiter. Elle préfère bien peaufiner et optimiser ses produits avant de les commercialiser.

Un casque confortable, isolant et conçu pour durer Lorsque l’on glisse le haut de ses oreilles dans les oreillettes du Bose Soundlink II, on sent tout de suite que le confort et l’isolation phonique ont fait l’objet d’une attention particulière. La stabilité du casque sur la tête est très bonne, sans pour autant qu’il ne serre excessivement. Les coussinets en mousse à mémoire de forme recouverts de similicuir sont fort agréables au toucher. L’arceau métallique, habillé de simili-daim sur sa partie intérieure, est très souple. Il peut sembler au premier abord un peu fin, mais se révèle à l’usage fort résistant. Il ne craque ni à la torsion ni à l’extension.

La finition n’est pas spécialement luxueuse, mais la qualité des matériaux choisis se ressent. Ils incluent notamment du nylon armé de fibre de verre et de l’acier inoxydable résistant à la corrosion. Les oreillettes pivotent sur leur axe vertical à plus de 90° et sur leur axe horizontal sur une trentaine de degrés, soit suffisamment pour y faire passer une grande diversité de têtes et de pavillons auriculaires. Le casque se replie ainsi à plat et peut se porter autour du cou, bien qu’il serre un peu en raison de la forme des oreillettes et ne soit pas complètement optimisé pour cette position. Il peut par ailleurs se ranger dans sa housse de transport rigide à fermeture éclair qui comporte, à l’intérieur, une petite poche pour y ranger les câbles. En usage filaire, la connexion à l’oreillette se fait d’ailleurs par un câble tout fin à embout microjack. On aurait préféré un câble classique à deux embouts mini-jack pour pouvoir le changer plus facilement en cas de casse, mais les câbles minijack/micro-jack se trouvent maintenant de plus en plus facilement dans le commerce, donc pas de panique. D’autant que chez Bose, on met un point d’honneur à garder en stock et pouvoir fournir des pièces de rechange pendant longtemps.


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Un casque qui parle et sait jongler entre deux périphériques Bluetooth Lorsque l’on connecte le Bose Soundlink II à un appareil mobile, une invite vocale donne les instructions et nomme l’appareil connecté une fois le processus accompli. Cette prise en main facile permet de connecter jusqu’à deux appareils mobiles avec lesquels le Bose Soundlink II jonglera automatiquement. Par exemple, lorsqu’un appel arrive sur un smartphone alors que de la musique est en cours depuis une tablette, le bouton principal situé sur l’oreillette droite permet de prendre l’appel depuis le smartphone et de le terminer. Après quoi la musique reprend depuis la tablette. Même si à la longue on s’en passerait volontiers, la voix féminine robotique de ces écouteurs peut s’avérer pratique, comme lorsqu’elle annonce le numéro de l’appelant ou son identité s’il est dans le répertoire. Comme dit plus haut, bien que ce casque ressemble au Bose Quiet Comfort 25, il ne comporte pas d’antibruit actif. Cependant, il utilise des technologies qui permettent d’adapter le volume de la musique ou de la communication en cours au bruit environnant. Cumulé à l’isolation passive des coques, cela vaut au moins aussi bien que certains anti-bruit actifs concurrents. Cela ajouté au fait que les conversations vocales sont d’un rendu précis en réception (un tout petit peu moins en émission) donne un ensemble pratique pour les coups de fil en mobilité. C’est très ergonomique pour une utilisation urbaine, notamment dans les transports, ou pour passer d’un environnement confiné comme un bureau par exemple, à la rue sans avoir à changer le volume.

À l’écoute, c’est bien en Bluetooth et encore mieux, voir excellent avec un fil À l’écoute, le casque fait fort dans sa catégorie. La restitution est équilibrée, précise, sans traînage ou grésillement. Les basses sont un peu plus présentes que le reste, mais sans excès, et on peut apprécier avec plaisir des morceaux de Reggae coréen comme «Deh Pon Top» ou «Don’t Walk Away» de Skull sans que le bas du spectre n’écrase tout le reste. Les médiums et aigus sont agréablement restitués avec force détails, même si les plus audiophiles pointeront chez eux une pointe d’artifice. Il reste dommage qu’à l’écoute en Bluetooth, le son soit légèrement voilé (comme chez pratiquement tous les concurrents) et comporte un petit bourdonnement dans le fond. Les résultats sont donc assez bons en liaison sans-fil, mais ce casque se dévoile beaucoup plus en filaire. En effet, dans ce mode, il gagne encore plus en dynamique et en clarté ce qui en fait un casque aux très bonnes performances audio dans sa catégorie. Combiné à la qualité de construction du Soundlink II, le résultat est là et justifie son prix un peu plus élevé que celui des concurrents.

280 € Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes, circum-auriculaires, à liaison Bluetooth •Haut-parleurs : 40 mm, dynamiques •Réponse en fréquence : n.c. •Batterie : 15h d’autonomie pour 3h de charge, 2h d’autonomie pour 15 min de charge •Accessoires fournis : mallette de transport, câble USB pour charge, câble mini-jack/microjack 1,2 m •Poids: 149 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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BOWERS & WILKINS P5 Wireless

400 €

Sorti début juillet, le P5W est la déclinaison sans-fil du P5. Il est fidèle à la règle de conduite de Bowers & Wilkins : adapter et améliorer un produit grand public pour la faire entrer dans le monde audiophile. Ici, en l’occurrence, il s’agit d’un casque Bluetooth sur lequel la marque britannique a très bien travaillé l’acoustique, mais aussi sélectionné et optimisé les circuits électroniques afin d’atteindre des performances dignes de la Hi-Fi. Extérieurement, le P5 Wireless est presque identique au P5 classique. La seule différence réside dans la prise micro-USB permettant de charger la batterie interne (câble fourni), le bouton d’allumage et d’appairage Bluetooth, ainsi que trois commandes sur l’oreillette droite pour ajuster le volume sonore, mettre en pause la lecture ou prendre un appel téléphonique (deux microphones à réduction de bruit sont intégrées au P5W). Pour le reste, on retrouve la finition luxueuse du P5 avec le bel habillage en cuir ainsi que les branches torsadées en métal poli, très fines et élégantes. Par rapport à la version filaire, le P5W n’a pris qu’une vingtaine de grammes. Du coup, même s’il n’est pas fait pour les mouvements brusques et n’isole que moyennement des bruits extérieurs, il est toujours aussi agréable et confortable à porter pour des trajets urbains ou en position statique au bureau ou à la maison.

Des transducteurs «haute définition» et des charges acoustiques soigneusement équilibrées À l’intérieur des oreillettes, on retrouve des transducteurs «haute définition» similaires à ceux du P7, le casque haut de gamme de Bowers & Wilkins. Leur diamètre n’est pas très élevé (40 mm), mais leur conception est fort soignée avec des diaphragmes en nylon «amorti», de sérieux moteurs à aimant néodyme comportant un puit central de décompression et des bobines de types CCAW (en cuivre plaqué argent). Cependant, par rapport au P5 classique, les charges acoustiques des oreillettes du P5W ont un peu moins de volume, car elles doivent accueillir une batterie ainsi que des circuits de réception Bluetooth et d’amplification. Bowers & Wilkins a fait attention à bien optimiser ce volume et il a fait en sorte qu’il soit parfaitement équilibré,

identique entre les deux oreillettes. La place prise par la batterie et les circuits dans l’une des deux oreillettes est ainsi dupliquée dans l’autre par un faux circuit et un bloc de batterie fictif. Les charges closes sont par ailleurs soigneusement amorties par des rubans de mousse tandis que toutes les pièces ainsi que les câbles sont bien rangés, fixés et collés afin d’éviter les vibrations parasites.

Un fonctionnement optimisé aussi bien pour le sans-fil que la liaison filaire Léger, doté d’oreillettes supra-auriculaires, se repliant à plat pour se ranger dans sa pochette matelassée de transport, le Bowers & Wilkins est bien conçu pour un usage en déplacement et sa liaison Bluetooth sans-fil renforce sa vocation nomade. Mais il peut également être utilisé en liaison filaire comme un casque Hi-Fi. Pour cela, il est fourni avec un câble amovible à prise minijack qui ne comporte pas de commande ni de microphone pour smartphone. Le câble se branche à l’intérieur de l’oreillette gauche, comme sur les autres casques haut de gamme (P5 et P7) de la marque. C’est élégant, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Par ailleurs, une fois branché, le câble désactive automatiquement le mode sans-fil. Lors de la conception du P5W, Bowers & Wilkins a tout d’abord fait en sorte d’obtenir les meilleures performances sonores en mode filaire. Les circuits


d’amplification permettant le mode sans-fil ont ensuite été sélectionnés pour leur qualité musicale et non dans le but de corriger certains défauts acoustiques. C’est une démarche typiquement audiophile qui consiste à optimiser chaque élément, en commençant par le début afin d’éviter de compenser des lacunes après coup et perdre au passage des détails et de la définition.

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Un son clair, ouvert et aéré bien loin des habituels casques Bluetooth au rendu boomy Sur le terrain, bien que le bandeau de l’arceau soit un peu étroit, les coussinets supra-auriculaires à mousse à mémoire de forme du Bowers & Wilkins P5 Wireless apportent un très bon confort, même sur de longues périodes d’utilisation (plus d’une demi-heure sans décrocher). À l’écoute en mode filaire, l’esthétique sonore de ce casque est claire, cristalline et donne une sensation de belle définition. Le son est rapide, dynamique. Il n’y a pas lourdeur ou d’embonpoint dans les basses tandis que l’aigu est limpide, sans agressivité ni stridence.Sur la chanson «Foundation» de Years & Years, la restitution du B&W P5W procure de bonnes impressions d’aération et d’espace. Cela convient très bien à ce morceau de Dream Pop. Les timbres sont très jolis, très propres, presque policés. Sur des extraits R’nB avec des sons de boîte à rythme un peu lourds. Le B&W P5W est plus réservé. Il ne cherche pas à faire un gros son, cependant les graves ne sont pas absents, mais juste un peu retenus, évitant les excès, les bourdonnements et effets boomy. En liaison Bluetooth sans-fil, on retrouve la même personnalité sonore, encore plus dégraissée dans le bas du spectre. Les graves ne sont pas mis en avant. Ils sont propres, bien tenus. Cela fait du bien d’entendre un casque qui n’essaie pas de pousser sur les basses, pour donner une ampleur artificielle, au risque d’être étouffant, lourd et fatigant. Pour autant, le B&W P5W ne manque pas d’emphase, ni même de chaleur. Il distille toujours des timbres superbes, très propres, d’une belle définition. La restitution est limpide, illuminée d’une élégante clarté. Le son est à la fois délicat, précis et rapide. Incontestablement, les circuits de réception et d’amplification fonctionnent très bien. Le Bowers & Wilkins P5W est sûrement le premier modèle Bluetooth à mériter le qualificatif de casque audiophile.

Spécifications

•Type : casque supra-auriculaire sans-fil, à charge close •Transmission : filaire ou Bluetooth 3.0 •Batterie : lithium-ion, 17 h d’autonomie •Transducteurs : dynamiques de 40 mm •Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz •Impédance : 22 ohms •Sensibilité : 109 dB/V à 1 kHz •Accessoires fournis : pochette de rangement, câble •USB/micro-USB, câble mini-jack de 1,2 m •Poids : 213 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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DIVACORE Addict

Divacore est une marque française qui propose des produits simples au look sobre et aux fonctionnalités instinctives.

Spécifications

•Type : casques semi-circum-auriculaire clos à liaison Bluetooth •Haut-parleurs : 40 mm •Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz •Égaliseur 5 modes : Original - Bass - Rock Classic - Treble •Batterie : 30 h d’autonomie •Connectivité : Bluetooth 4.1 AptX (avec NFC et connexion simultanée à 2 appareils), mini-jack •Accessoires fournis : câble mini-jack 1,2 m, câble micro-USB, sac de rangement •Poids : 225 g

150 €

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Seul casque de la gamme de Divacore, l’Addict est un casque sans-fil qui en impose comparativement aux autres modèles, souvent plus chétifs, de sa catégorie de prix. Si la forme originale adoptée par ses oreillettes peut surprendre, le casque demeure cependant assez discret une fois posé sur le crâne. Attention aux petites têtes, sur lesquelles il peut avoir un peu de jeu même resserré au maximum. Les glissières de l’arceau sont plutôt solides, mais le bandeau en plastique et caoutchouc, de même que les boucliers des coques semblent un peu économiques en construction. La mousse des coussinets couverts de similicuir s’écrase plutôt facilement sur les coques, mais après plus d’une heure de port dans les transports, le casque ne serre pas trop ni n’agresse les pavillons auriculaires. En somme, une construction correcte même si le collage des coussinets des oreillettes ainsi que les baffles en plastique des transducteurs font un peu « cheap ».

Intérêt

À l’écoute, on note que le casque a de bonnes performances audio compte tenu de son prix, avec une polyvalence qui lui permet d’être apprécié sur plusieurs styles de musique. Avec un petit bémol tout de même, les coques ont une fréquence de résonance qui se remarque dans l’aigu et peut induire des effets d’échos ou d’amplification sur des bruits extérieurs de crissements, comme par exemple dans le Métro parisien. En Bluetooth, où un petit bruit de fond est présent, mais pas très gênant, comme en liaison filaire, la restitution sonore est riche et bien spatialisée, avec une scène correctement aérée. Les basses peuvent être parfois légèrement boomy, mais sont bien présentes, les médiums sont assez soignés et distincts, et les aigus, sans monter à des hauteurs d’alpinisme, sont corrects. Pour aller plus loin, l’Addict de Divacore aurait pu offrir davantage de détails dans la partie supérieure du spectre et soigner davantage son isolation phonique. Mais ses performances sonores le mettent en bonne place parmi les casques de son niveau de prix.


P5 Wireless. Nous avons retiré les câbles mais conservé la qualité du son

Son extraordinaire, aucun câble. Le P5 Wireless équipé Bluetooth aptX défini un nouveau standard de qualité hifi et de mobilité. Avec le design intemporel du P5, une autonomie de 17 heures et une compatibilité universelle, les plus exigeants ont désormais accès à la liberté du sans-fil sans faire de compromis sur la qualité. Ecoutez et vous verrez. bowers-wilkins.fr

Pour tout renseignement: B&W Group France - info@bwgroup.fr


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JBL

Everest 700

Lancée à l’IFA 2015 de Berlin, la gamme Everest reprend le nom d’une série d’enceintes JBL ultra haut de gamme des années 1980 et modernisée dans les années 2000. Cette gamme a donc vocation à donner naissance à des produits phares, puisque le casque sans-fil est devenu un passage obligé pour la majorité des grandes marques.

Large et coloré, l’emballage de l’Everest 700 démarque ce casque de sa catégorie avec des couleurs criardes qui annoncent un produit de type festif pour envoyer du gros son. Une fois la boite ouverte, on trouve un gros présentoir sur lequel le casque est bien calé par des bandes de plastique transparent, et en dessous de tout ça, les accessoires traditionnels : notices dans une épaisse enveloppe de carton coloré, câble minijack et câble micro USB pour la charge. C’est joli, mais c’est quand même beaucoup de carton et de plastique pour un contenu plutôt classique.

Un casque confortable qui tient bien sur la tête La prise en main du casque est vraiment agréable, avec une finition noire sobre et une construction solide. Pour éviter des perturbations parasites, la charge des oreillettes est séparée de la partie électronique et des commandes. Ces dernières se trouvent logées dans les grosses extrémités rondes de l’arceau, auxquelles les oreillettes sont rattachées par le biais d’embase sur rotules. Les charnières qui permettent de replier le casque

sur lui-même ne paraissent pas indestructibles, mais l’arceau métallique résiste très bien à la torsion ainsi que le bandeau en plastique rembourré de caoutchouc. Les larges coussinets en mousse à mémoire de forme, recouverts de similicuir, sont agréables, mais leur largeur importante peut à la longue sembler un peu oppressante pour les oreilles. Le casque n’en garde pas moins un bon confort, sur lequel prime une grande stabilité, car il serre bien la tête... pour ne point tomber mon enfant !

Une conception acoustique recherchée et optimisée À l’intérieur de chaque oreillette, dont le coussinet est collé, on trouve le transducteur de 40 mm de diamètre qui dispose d’un compartiment interne, indépendant et isolé de la coque, comme charge acoustique. Cette charge est munie d’un évent qui plonge, à travers le pivot de l’oreillette, dans la partie close réservée à l’électronique au bout de l’arceau. Une construction interne travaillée afin de bien isoler les éléments acoustiques, dont on verra plus loin les performances à l’écoute.


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Une liaison Bluetooth ShareMe 2.0 pour partager la musique Comme sur de plus en plus de modèles du marché, ce casque se connecte en filaire via un câble micro-jack/ mini-jack, ce qui ne doit pas faire penser qu’il sera plus difficile à remplacer puisque l’on trouve maintenant ces câbles un peu partout. Pour ce qui concerne la liaison sans-fil, il est possible, grâce à la fonction ShareMe 2.0, de connecter un autre casque Bluetooth au casque JBL Everest 700 pour une écoute à deux. Les commandes de lecture/pause et de volume sont situées à l’arrière de l’oreillette gauche, tandis que les boutons d’appairage à un appareil mobile ou à un second casque se situent derrière l’oreillette droite. Le même bouton lecture/ pause permet de prendre les appels téléphoniques, et une longue pression permet de passer d’un appel à un second appel entrant. Des commandes simples qui semblent plus pratiques que des commandes tactiles, surtout pour les gens qui comme moi ont les cheveux un peu longs.

Un excellent rapport qualité/prix Ce qui frappe en premier à l’écoute du casque en Bluetooth, c’est la discrétion du bourdonnement qui est d’habitude plus important en écoute sans-fil sur de nombreux casques de ce niveau de gamme. Un fait rare qu’il faut souligner ici et qu’il faut ajouter à la bonne rapidité et tenue en puissance des hautparleurs. L’Everest 700 envoie de bonnes basses et sait se montrer dynamique, ce qui fait plaisir. Cela même si l’on regrette que le haut du registre médium et les aigus soient un peu en retrait. Pour que le casque nous en donne encore plus, JBL aurait pu mieux travailler encore l’aération de la scène sonore. Des réserves avec lesquelles on prend de la distance une fois qu’on branche le casque en filaire. En effet, l’écoute avec le câble est meilleure. Elle permet aussi de révéler un peu plus les voix et d’avoir une restitution plus définie, plus propre. L’Everest 700 de JBL est donc un casque que nous avons eu bien du plaisir à tester. Il n’atteint pas tout à fait les performances d’un modèle de référence comme le Bose Soundlink II, mais il est beaucoup plus abordable et se place donc comme un des meilleurs rapports qualité/prix de sa catégorie.

200 € Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes circum-auriculaires, avec liaison sans-fil •Haut-parleurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 10 Hz à 22 kHz •Sensibilité : 102 dB/1 kHz/1mW •Connectique : micro-jack, Bluetooth 4.1 •Microphone intégré •Accessoires fournis : câble mini-jack/microjack, câble micro-USB pour charge •Batterie : 25h d’autonomie, Li-ion (3.7V, 850 mAh) •Poids : 274 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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ONKYO 230 €

H500BT Onkyo tente de concilier nomadisme et écoute qualitative. Son casque H500BT est doté d’une liaison Bluetooth pour un usage en balade et d’un câble audiophile pour les écoutes en Hi-Res.

Spécifications

•Type : casque supra-auriculaire fermé •Haut-parleurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 7 Hz à 40 kHz (en liaison filaire), 7 Hz à 23.5 kHz (en Bluetooth) •Sensibilité : 105 dB/mW •Impédance : 16 Ω •Câble : torsadé 1,2 m à prise mini-jack •Double microphone intégré •Commandes tactiles : lecture/pause, volume, morceau suivant/précédent, prise d’appel •Connectique : Bluetooth NFC AptX AAC (connexion jusqu’à 2 appareils), mini-jack, USB pour charge •Batterie : 16 h d’autonomie •Poids : 217g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

Au design bien pensé avec des commandes tactiles pratiques, l’Onkyo H500BT s’accompagne d’un petit câble torsadé qui fait assez chic. Le casque, de port agréable, serre correctement et tient bien sur la tête avec des coussinets ni trop durs ni trop mous et un bandeau rembourré qui permet de le porter autour du cou sans être gêné. La construction extérieure en polymère et en métal est assez sérieuse. L’arceau s’étire à plat. Les coques pivotent à 90° et basculent légèrement pour s’adapter à l’angle du pavillon auriculaire. Sur chaque oreillette, le solide petit filtre à poussière situé par-dessus la grille de protection des transducteurs cache une acoustique propre et travaillée, comportant une charge isolée de la coque. À l’écoute, le casque peut d’abord surprendre. En dehors du bruit du Bluetooth et la tenue en puissance un peu légère, la restitution est assez transparente et d’impact précis avec une scène aérée. On sent que chacun des registres a été soigné. Le casque monte assez haut, les basses sont présentes et définies, les médiums sont sans coloration. Mais la coordination générale semble faire défaut, chaque registre donnant l’impression de jouer dans son coin. En Bluetooth, les aigus sont un peu à la traîne, ce qui s’arrange en filaire où l’écoute est meilleure. Un casque urbain, stylé et pratique dont le rendu sonore nous laisse un peu sur notre faim.


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PHILIPS SHB9850NC Ce modèle Philips réunit pour un prix très serré les fonctions les plus attendues du moment. D’un look jeune et streetwear, il est doté d’une liaison sans-fil Bluetooth, de commandes tactiles et d’un système antibruit..

170 € Le Philips SHB9850NC est d’une construction externe correcte pour un casque de son niveau de prix, même si la finition est un peu basique. Il se replie d’une manière originale, en joignant les oreillettes vers l’intérieur de l’arceau légèrement rembourré et habillé de similicuir. Les oreillettes manquent un peu de confort sur la durée si vos pavillons auditifs sont un peu larges. Cependant, le casque serre bien la tête et tient bien en place. Il est équipé d’un dispositif antibruit à double capteur (microphones internes et externes) plutôt efficace en situation. Il est aussi doté d’un mode «aware» (rien à voir avec Jean Claude Van Damme !) pour percevoir les bruits environnants. Mais à l’usage, il fait plutôt figure de gadget. Par contre, les commandes tactiles basiques (volume, morceau précédent/suivant, prise d’appel) sont fonctionnelles et bien vues. Derrière les coussinets, un fin filtre à poussières protège la grille plastique des coques. À l’intérieur, les transducteurs de 40 mm disposent chacun d’une charge séparée, accordée par trois petits évents. La restitution sonore en Bluetooth donne de belles basses avec des médiums tout en rondeur légèrement en retrait et un beau rendu sur les voix. Pour aller plus loin, l’impact et les détails dans les aigus auraient pu être un peu plus poussés, et c’est en filaire qu’ils se révèlent un peu plus, ainsi que la scène sonore qui gagne en aération. Un excellent rapport qualité/prix pour ce casque très nomade.

Spécifications

•Casque circum-auriculaire clos, antibruit et Bluetooth Haut-parleurs : dynamiques de 40 mm Connectique : Bluetooth AAC AptX (NFC), minijack, micro-USB pour charge Accessoires fournis : adaptateur avion, câble USB de charge, câble mini-jack 1,2 m Batterie : Li-polymère, 16 h d’autonomie Réponse en fréquence : 8 Hz à 23,5 kHz Impédance : 16 Ω Puissance max. : 40 mW Sensibilité : 109 dB Poids : 250 g

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Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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Depui s20a ns , l esi nea rmoni t or s( I E M) deUl t i ma t e E a r ss ontc euxv er sl es quel sl esmei l l eur smus i c i ensl i v e s et our nent . NosI E Moffr enta uxmus i c i ensc on r més ouàt outa mour euxdel amus i queunee x pér i enc e s onor eul t i me–unéqui l i br epa r f a i tent r el esa i gus , l es médi umsetl esgr a v esa v ecunepr éc i s i onetunec l a r t é i néga l ées . Auj our d’ hui , nouss ommesl ar éf ér enc eda ns l ’ i ndus t r i emus i c a l e , nul l ea ut r ema r quenes us c i t e

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PLANTRONICS

BackBeat Pro Ce casque Bluetooth au look de modèle pour gamer n’est pas très cher et ses possibilités sont intéressantes grâce à la présence d’un système antibruit.

La prise en main du BackBeat Pro de Plantronics est pour le moins originale. Lorsqu’on retire l’enveloppe carton mauve coulissante qui recouvre sa boite plastique rigide, on tombe sur un casque calé sur un présentoir gris en polystyrène qu’on récupérerait volontiers pour l’enduire de flocage et en faire une colline sur un jeu de plateau type Warhammer. Les couleurs violet et gris de cet emballage peu écolo donnent au casque noir un aspect gamer, d’autant qu’il compte pas mal de boutons de commande sur les oreillettes.

Des fonctions et commandes pour tous les usages Les oreillettes sont toutes deux garnies d’une molette extérieure, du côté gauche pour passer au morceau suivant ou précédent et du côté droit pour contrôler le volume. Même système pour le dos des oreillettes, sur lesquelles il est possible d’appuyer, à droite pour prendre un appel ou raccrocher et à gauche pour mettre en lecture et en pause. Sur cette dernière oreillette, on trouve aussi l’activation du dispositif antibruit à la portée de l’index et les ports mini-jack et USB au-dessous. Du côté droit, un

petit bouton situé lui aussi au-dessous de l’oreillette permet de couper le microphone. On constate tout de même que le plastique des coques comme des commandes est un peu fin et que ces dernières ont un peu de jeu, rendant le tout vulnérable aux chocs. À partir des glissières, la conception est moins économique avec un arceau gradué en aluminium doublé d’une épaisse tige de polymère qui s’enfonce dans un large bandeau en plastique recouvert de similicuir molletonné. Le bandeau, piqué, est plutôt lisse, ce qui peut faire glisser le casque des personnes aux cheveux raides. Enfin, si les coussinets sont moelleux de même que le bandeau, on remarque que le casque appuie un peu sur la tête et que le similicuir n’est pas très aéré et peut chauffer.

Déjà de bonnes performances sonores en liaison filaire Le BackBeat Pro de Plantronics est un casque d’un poids encore raisonnable pour un modèle circumauriculaire actif. Les oreillettes se replient à quatrevingt dix degrés, ce qui permet de ranger le casque à plat ou de le porter facilement autour du cou. Le


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cordon mini-jack avec prise en « L » mesure 154 cm. Bonne longueur si ce n’est que son boîtier de commande se situe à 9 cm seulement de l’oreillette, un peu court ! Le cordon USB mesure pour sa part 1m ce qui permet de charger facilement le casque. La grande pochette de transport fournie est doublée de velours violet, assorti aux câbles. Sur le terrain, Le BackBeat Pro offre déjà une très bonne isolation phonique en passif. À volume d’écoute normal, les conversations et bruits environnants sont presque inaudibles. Aussi, même en poussant le volume au maximum, le casque ne se fait pas entendre des autres. Toujours en passif, la restitution est concentrée sur les graves et les aigus avec des médiums un peu en retrait. On note une précision correcte sur l’ensemble du spectre, nettement meilleure dans les aigus qui peuvent néanmoins se faire un peu secs quand on fait jouer le BackBeat Pro plus fort. Les basses et l’impact sont sans agressivité, même à l’augmentation du volume. La scène est correcte, surtout en profondeur.

Mais c’est encore mieux en liaison sans-fil Bluetooth La connexion Bluetooth, dont la portée peut aller jusqu’à 100 mètres, est presque instantanée. En actif le casque est encore plus précis, notamment dans les graves et il encaisse sans problème la montée du volume. Le côté un peu sec dans les aigus, que nous avions noté en liaison filaire, disparaît presque complètement, et on ne trouve plus grand-chose à redire concernant la retransmission acoustique qui devient presque irréprochable pour un casque de ce prix.

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200 € Spécifications

•Type : circum-auriculaire clos avec système antibruit actif et liaison Bluetooth •Alimentation : batterie non remplaçable (3h de charge pour 24 h d’autonomie annoncée) •Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz •Transducteurs : 45 mm, dynamiques •Sensibilité : n.c. •Impédance : n.c. •Puissance max. : n.c. •Cordon : 1,5 m (amovible, microphone, commande) •Poids : 340 g •Accessoires : pochette de rangement, chargeur USB, cordons mini-jack et USB

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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Un système antibruit qui marche et quelques fonctions bien pratiques La commande « lecture/pause » n’a pas pu marcher sur certains anciens modèles Android lors de notre test. Hormis cela, tous les boutons fonctionnent sans réglages préalables et le microphone est de bonne qualité que cela soit sur iOS ou un appareil Android. Le dispositif antibruit est lui aussi correct, venant renforcer l’isolation phonique déjà forte du casque. Pour une utilisation sociale du casque, il est possible de pallier à cette isolation en activant le microphone grâce à la touche « mute » située sur l’oreillette droite, qui retransmettra les bruits environnants dans le casque tout en baissant la

musique et en désactivant le dispositif antibruit. Autre avantage de la connexion Bluetooth : elle permet d’appairer deux appareils au BackBeat Pro, et d’utiliser par exemple une tablette pour regarder un film et de répondre à un appel reçu sur smartphone en même temps. Enfin, le BackBeat Pro permet de prendre un appel et de raccrocher de même que de lire la musique et de la mettre en pause simplement en le mettant et en le retirant des oreilles. Des commandes simples et très fonctionnelles. Le bilan est donc très positif pour le BackBeat PRO, certes un peu massif, mais qui remplit pleinement les fonctionnalités d’un casque Bluetooth de son niveau de gamme.

BackBeat Sense Discret et élégant, le BackBeat Sense est un casque Bluetooth urbain facile à porter. Il est pratique, assez complet, mais ses performances sonores sont limitées.

180 €

En testant l’imposant et performant BackBeat Pro, nous avions le sentiment qu’il manquait un peu de légèreté. Voici donc son petit frère, au poids plume, qui tient sur la tête, mais attention si l’on court ! Les oreillettes pivotent et sont repliables à plat pour ranger le casque dans son solide et pratique sac de toile à deux poches. Le BackBeat Sense est un casque à la construction en plastique et similicuir avec un arceau en aluminium relativement économique et minimaliste comparée à ses multiples fonctions. Il n’inspire pas la solidité, mais la réalisation est soignée. En sans-fil, sa portée de réception Bluetooth est très étendue et les commandes sur les oreillettes permettent de piloter la lecture ou prendre des appels sans avoir à toucher à l’écran de son smartphone. À l’écoute la restitution centrée sur le registre médium, est plutôt agréable. Elle n’est pas très puissante, mais si l’on se contente d’un niveau raisonnable, elle reste propre, mélodieuse et d’une belle intelligibilité. Il faut juste ne pas s’attendre à des graves tonitruants ni à des aigus aériens.

Spécifications

•Type : casque Bluetooth supra-auriculaire clos •Transducteurs : 32 mm, dynamiques •Connectique : Bluetooth (portée 100 m), mini-jack •Batterie : 18 h d’autonomie •Câble détachable 1,2 m •Accessoires : housse de rangement, câble mini-jack, câble USB de charge Poids : 140 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


EXTASE MUSICALE Alors que l’écoute au casque est plus intimiste, elle est aussi plus exigeante. Chaque note, chaque inspiration est plus présente. C’est pour cela que nous recherchons le casque parfait. Mais profitez-vous réellement de tout son potentiel ? Avec les amplificateurs pour casques Nēo 230HAD et Nēo 430HA, profitez d’une puissance, une transparence et un dynamisme inégalés.

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SAMSUNG Level On Wireless

Sous un format compact, bien adapté au nomadisme, le nouveau Samsung Level On Wireless reprend le meilleur des modèles Level On et Level Over sortis il y a environ un an.

250 € Spécifications

•Type : casque supra-auriculaires, clos, à liaison Bluetooth et système antibruit •Haut-Parleurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : n.c. •Impédance : 41 Ω •Bluetooth 3.0 AptX (NFC) •Autonomie : 11 h max (Bluetooth et ANC), 23 heures max (Bluetooth), 20 heures max (ANC) •Connectique : Bluetooth, mini-jack 3,5 mm, micro-USB pour charge •Accessoires fournis : sac de transport, câble mini-jack, câble USB de charge •Couleurs : bleu-noir, bleu, rouge, blanc •Poids : 235 g

Nous avons déjà testé ses deux grands frères : le Level Over dont les qualités à l’écoute ne suivaient pas l’inflation de fonctionnalités et le Level On aux bonnes performances audio mais moins polyvalent car sans liaison Bluetooth, ni système antibruit. Le nouveau Level On Wireless se veut réunir le meilleur des deux casques. Pour ce qui est du design, il reprend la forme du Level On. Sa structure est principalement en matériaux synthétiques avec des renforts en métal au niveau des charnières. Sa construction est soignée, mais attention à sa jolie finition nacrée (disponible en plusieurs couleurs), il faudra être soigneux pour ne pas la rayer. La surface tactile de la coque de l’oreillette gauche reprend les fonctionnalités du Level Over, et se combine aux applications S-Voice et Samsung Level disponibles sur smartphone Samsung (les Galaxy sous Android), ainsi qu’au système antibruit actif à double capteur d’une efficacité correcte. Sur le terrain, le casque est léger et confortable, mais d’un maintien moyen. À l’écoute, sa restitution est chaleureuse et colorée, sans excès, avec une scène bien aérée et suffisamment de pêche pour son gabarit. Les résultats en Bluetooth comme en liaison filaire sont de bon niveau. Les timbres sont doux et bien équilibrés avec de la consistance dans le bas du spectre.

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L ECTEURSPORTABL ESHD AK380-AK240 L e sl e c t e ur sHDul t i me s

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180 €

XTZ

Headphone Divine Sans-fil, très léger et nomade, le XTZ Headphone Divine propose un traitement du signal par DSP avec le logiciel Dirac. Une façon de lier qualités sonores et nomadisme.

De construction légère (presque 100 % plastique, avec quelques renforts en métal), mais sérieuse et d’une agréable finition «soft touch», le XTZ Divine est vendu avec une housse de rangement, un adaptateur avion, un câble avec microphone et des commandes sur l’oreillette pour une utilisation sans-fil ce qui lui donne tout d’un casque nomade. Une fois ajusté, on se rend compte qu’il est plutôt fait pour les petites têtes, mais ses coussinets bien aérés ne chauffent pas trop quand on le porte sur la durée. Appuyer sur les commandes de ses oreillettes peut demander un peu de force et donc perturber légèrement l’écoute, mais cellesci sont complètes. Pour une utilisation avec un smartphone, la qualité de transmission de la voix lors des appels est correcte et intelligible en réception comme en émission. À l’écoute en Bluetooth, le son est plutôt sympathique, avec des basses présentes sans être trop en avant, ni très profondes, un registre médium coloré et des aigus ayant une touche de brillance. Le tout est agréable, avec tout de même un soupçon de synthèse sur les timbres. Le mode filaire permet au casque de se donner davantage, avec une scène plus aérée et un haut de spectre plus clair, soigné et distinct qui laisse apprécier la tessiture des instruments sur de la musique acoustique. Nous avons ensuite installé l’application propriétaire XTZ Player, qui fonctionne sous iOS en filaire et propose un traitement DSP du signal spécialement adapté aux caractéristiques acoustiques de ce casque. Sa disponibilité sous Android est prévue pour 2016. Une fois l’application

lancée, on retrouve la bibliothèque de morceaux enregistrés sur l’appareil et il est possible de les jouer avec le DSP de Dirac activé ou désactivé via un bouton dédié. Le traitement DSP Dirac donne davantage de substance à la restitution sonore, avec des basses plus rondes et des médiums plus amples. Il est aussi possible de choisir des présélections d’égalisation avec différents niveaux de basses et un mode «Bright» qui apporte un peu plus de clarté aux voix. En somme un casque léger et passe-partout qui dévoile une restitution sympathique en filaire et grâce à son traitement DSP spécifique du signal audio.

Spécifications

•Type : casque supra-auriculaire clos à liaison Bluetooth •Transducteurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 15 Hz à 32 kHz •Connectique : Bluetooth 4.0 AptX (NFC), mini-jack •Niveau de sortie : 97 dB/1 kHz •Impédance à 1 kHz : 59 Ω •Batterie : 14 h d’autonomie •Accessoires : câble USB de charge, housse, adaptateur avion, câble mini-jack de 1,2 m avec microphone •Poids : 170 g

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Les casques Denon offrent l’expérience la plus intime entre vous et votre musique. Redécouvrez vos morceaux préférés enrichis de détails grâce à une reproduction plus fidèle que jamais.

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LES CASQUES HI-FI POUR LA MAISON


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AUDIO-TECHNICA ATH-W1000Z

800 € L’ATH-W1000Z est le premier représentant de la 11ème génération de casque Hi-Fi de la série «W» d’Audio-technica. Il s’inscrit dans la continuité et la tradition tout en apportant plusieurs changements techniques et en opérant une baisse de prix relativement significative par rapport au tarif initial de l’ATH-W1000X. Désormais, les coques des oreillettes sont taillées dans du bois de teck. Elles disposent d’un système d’amortissement de la charge interne très soignée de type DADS (Double Air Damping System) propre à la marque japonaise. Les baffles support bénéficient d’un montage à suspension flottante pour éviter la transmission de vibration parasite. Ils sont en magnésium, conciliant grande légèreté et très bon amortissement, et accueillent des transducteurs de 53 mm, exclusifs à Audiotechnica. Ces transducteurs haut de gamme possèdent chacun une bobine mobile en fil de cuivre désoxygéné très pur (grade 7 N) et un moteur à double aimant néodyme afin d’obtenir un champ magnétique très puissant. La construction de l’ATH-W1000Z est d’un soin extrême, avec une attention maniaque portée à chaque petit détail de finition et d’assemblage. C’est du grand art. On regrette juste que le câble de raccordement ne soit pas détachable, et l’absence d’accessoire fourni avec ce casque. Une belle housse ou mallette de rangement offerte auraient été bienvenue. Comme ses prédécesseurs, l’ATH-W1000Z reprend le système de maintien «3D Wing» avec deux petites ailettes, montées sur ressort, venant prendre appui sur le sommet du crâne de l’utilisateur. Associé aux épais coussinets, légèrement relevés vers l’arrière pour mieux épouser la forme de la tête, ce système procure un grand confort. Cependant, l’arceau a également évolué. Il n’est plus constitué de deux lames métalliques, mais de deux tiges rondes gainées de caoutchouc. Il

Avec ses belles oreillettes à coques en bois, ses transducteurs électrodynamiques de large diamètre, son arceau à système d’ajustement «3D Wing», le nouvel ATH-W1000Z s’inscrit dans la tradition des casques Hi-fi haut de gamme de la marque japonaise.

serre un peu moins et du coup, même si le casque a perdu 30 grammes par rapport à l’AT-W1000X, sur les petites têtes, il flotte un peu. Le couplage avec les oreilles est alors moins ferme ce qui peut nuire à la consistance de la restitution sonore. C’est dommage, car ce nouveau modèle Audio-technica possède par ailleurs de très grandes qualités sonores. Sa transcription de la musique est d’une extrême transparence. On entend les moindres inflexions d’une voix ainsi que tous les petits détails de l’acoustique du lieu d’enregistrement. Sur des œuvres classiques, de petites formations baroques, c’est un régal. Ceci est d’autant plus remarquable, que les timbres restent très doux, très riches, avec un registre aigu d’une superbe définition. L’image stéréophonique est également à citer en exemple. Les transducteurs sont légèrement inclinés afin de donner l’impression que le son vient de l’avant. Il en découle une scène sonore d’un réalisme et d’une concision rares avec une superbe sensation d’aération et de liberté.

Spécifications

•Type : casque à oreillettes closes, circum-auriculaires •Haut-parleurs : 53 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 5 Hz à 42 kHz •Sensibilité : 101 dB/mW •Puissance admissible : 2000 mW •Impédance : 43 Ω •Câble : 3 m •Accessoires fournis : •Poids : 320 g

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AUDIOQUEST ATH-W1000Z

600 € AudioQuest est à l’origine une marque californienne spécialisée dans les câbles haut de gamme et bénéficie d’une excellente réputation auprès des audiophiles exigeants. Mais depuis peu, elle s’intéresse aussi beaucoup à la musique en mobilité. Elle a tout d’abord sorti le bon petit DAC USB de poche Dragonfly et lance maintenant son premier casque Hi-Fi. Celui-ci n’est pas, à proprement parler, un modèle nomade pour se balader dans la rue, mais il est suffisamment léger et compact pour s’emporter facilement dans sa belle mallette de rangement fournie. De prime abord, l’AudioQuest Nighthawk présente pas mal de bonnes idées, mais aussi quelques erreurs de conceptions. Ses formes ne sont pas aussi bien proportionnées en réalité qu’il ne le semble sur les photos. Son arceau constitué d’une unique tige métallique très souple, gainée de textile, avec deux branches en arc de cercle qui soutiennent les écouteurs par le biais d’élastiques, est d’une conception très originale. Avec son bandeau appui-tête étirable, il assure un bon maintien et un confort appréciable. Mais dés que l’on y «touche», il produit tout un tas de résonnances audibles dans les oreillettes. De même, les deux câbles interchangeables fournis, le gros qui se tord trop facilement et le petit un peu trop long, génèrent facilement des bruits de frottement dans les oreillettes à cause de leur gaine en tissu synthétique. Malgré ces défauts, le Nighthawk est un casque que nous aimons beaucoup. Ses innovations (coques en bois liquide moulé, filtres acoustiques réalisés par impression 3D «biomimétique») ne sont pas encore parfaitement maitrisées. Cependant, elles apportent incontestablement des résultats très intéressants à l’écoute de même que les transducteurs de 50 mm à membrane en bio-cellulose, certainement d’origine Fostex et déjà rencontrés sur d’excellents casques comme le TH600 de Fostex ou les anciens Denon AHD7000 et AH-D7100.

Le Nighthawk été très attendu depuis son annonce au CES de Las Vegas de janvier 2015. Ce casque innove avec ses coques en bois liquides et ses filtres acoustiques réalisés par impression 3D. Certes il, présente quelques défauts de jeunesse, un peu idiots, mais il est aussi très attachant et proposé à un prix encore raisonnable… Il pourrait même bien devenir un modèle collector. À l’écoute, l’Audioquest Nighthawk délivre un son très puissant, avec des basses profondes, très charpentées. Son équilibre tonal est physiologique et même un peu descendant. De fait, certains trouveront l’aigu un peu trop en retrait alors que d’autres (comme moi) apprécieront sa douceur. D’autant que la restitution du Nighthawk reste toujours très vivante, avec une certaine légèreté et beaucoup de nuances, que l’on n’a pas l’habitude d’entendre, dans la définition des basses fréquences ainsi qu’une bonne ouverture dans le registre médium. L’image sonore est aussi très vaste, mais aussi bien campée. La tenue en puissance est excellente. On peut pousser le volume sans craindre l’apparition de distorsions. Même à très forts niveaux sonores, la restitution reste d’une unité, d’une maitrise exceptionnelle. Un casque étonnant, à fuir ou à chérir, mais qui ne peut laisser indifférent (…surtout pas moi).

Spécifications

•Type : casque semi-ouvert, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : n.c. •Sensibilité : 100 dB SPL/mW •Puissance admissible : 1500 mW •Impédance : 25 Ω •Câble : amovible de 2,4 m •Accessoires fournis : mallette de rangement •Poids : 340 g

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Intérêt



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ENIGMACOUSTICS Dharma D1000 Ce casque Hi-Fi haut de gamme est particulièrement original sur le plan technique puisqu’il associe dans chacune de ses oreillettes un transducteur électrodynamique et un petit panneau électrostatique sans alimentation… de quoi peut-être réunir deux mondes audiophiles.

Sur le marché de la Hi-Fi, la jeune marque EnigmAcoustics est une des révélations de l’année 2015. Cette start-up californienne a breveté une nouvelle technologie de panneau électrostatique ne nécessitant pas d’alimentation externe.

1700 €

Spécifications

•Type : casque ouvert, circum-auriculaire •Haut-parleurs : dynamiques de 50 mm et électrostatiques (SBESL) de 25 x 65 mm •Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz •Sensibilité : 103 dB/1 Vrms •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 26 Ω •Câble : 3 m •Accessoires fournis : •Poids : 450 g

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Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

Une technologie de transducteur électrostatique sans alimentation pour la transcription des aigus jusqu’à 40 kHz Baptisé SBESL (Self-Biased Electrostatic), cette technologie utilise un diaphragme de structure moléculaire particulière, non conducteur, mais chargé de façon permanente. De cette façon, ce diaphragme, ou plutôt ce film très fin, n’a pas besoin d’être soumis à une tension de polarisation élevée (fournie par un circuit d’alimentation extérieur relié au courant secteur) pour se mouvoir entre les deux grilles ou stators auxquels on applique le signal audio et ainsi produire du son. Le procédé a pour l’instant ses limites. On imagine que son rendement n’est pas très élevé et EnigmAcoustics ne l’utilise que pour la reproduction de l’extrême aigu, au-dessus de 8 kHz. Cette technologie SBESL a assez naturellement donné naissance à un super-tweeter disponible seul, sous la référence Sopranino ou sur l’enceinte compacte Mythology, et à ce casque Dharma D1000.

Rassurez-vous : rien d’ésotérique ni de mystérieux Le Dharma D1000, dont le nom évoquera à certains le fameux projet secret «Dharma» de la série «Lost», est d’une apparence beaucoup moins


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ésotérique qu’on aurait pu le craindre. Au contraire, sa réalisation semble immédiatement fort sérieuse et robuste. Elle n’a pas le luxe de certains modèles concurrents, et sa finition est un peu basique, mais en dehors du gros câble amovible un peu fragile, elle respire le sérieux et la robustesse. L’arceau, gainé d’un cuir épais, est composé de deux solides tiges métalliques. Un bandeau appuitête extensible permet un ajustement automatique de la hauteur. Toutes les pièces des coques et des charnières sont en aluminium usiné. L’ensemble pèse 450 g, ce qui est encore raisonnable et tient bien sur la tête avec un bon niveau de confort. À l’intérieur de chaque oreillette, largement ouverte grâce à une coque métallique micro-perforée, se trouve un transducteur électrodynamique de 50 mm à membrane en papier Washi, en fibre de mûrier japonais. Incliné de façon à donner l’impression que le son vient de l’avant il est complété, sur son bord, frontal d’un de ces fameux panneaux SBESL, propres à EnigmAcoustics. Ce panneau en demilune mesure environ 6,5 cm de long pour 2,5 cm de large.

Une restitution sonore qui a du caractère et une belle cohérence À l’écoute, le Dharma D1000 offre une restitution qui a beaucoup d’ampleur, d’aération et d’aisance. Son équilibre tonal n’est pas tout à fait neutre. Il propose une esthétique «à l’américaine», légèrement physiologique. Le registre grave est assez généreux et chaleureux, tout en restant d’une très bonne fermeté. L’aigu file très haut et affiche quelques brillances. Heureusement, le médium, entre les deux, ne paraît pas étouffé et tous les registres sont d’une belle cohérence. On n’a absolument pas l’impression d’écouter un casque deux voies. Le Dharma D1000 arrive à restituer une très large bande passante, tout ayant le naturel d’un excellent

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casque à transducteur large bande. Mieux encore, il arrive à réunir des qualités souvent contradictoires : la poigne, la présence et la matière dans le bas du spectre, d’un casque électrodynamique fermé avec la légèreté, l’aération, l’aisance d’un modèle orthoplanar ouvert par exemple. Le Dharma D1000 se montre également à l’aise sur tous les types de musiques. Il sait restituer le piano d’Anne Quéffelec sur la Cantate de Bach «Jesu Meine Freunde» avec un très joli phrasé musical, un frappé alerte et du naturel sur les résonances du corps de l’instrument. Ce casque, nous a également livré une magnifique scène sonore sur le nouvel album «Currents» de Tame Impala et nous a régalé aussi bien sur de la grosse Dub comme le mix original «Rachét» de K Theory ou du R’nB Soulant comme «Fell in the Sun» de Big Grams.

Une innovation qui a du sens Pour finir, précisons que l’EnigmAcoustics est un casque Hi-Fi ouvert (on entend tout de l’extérieur et aussi de l’intérieur) d’une certaine polyvalence, puisque pouvant être alimenté par un simple smartphone. Il mérite cependant une très bonne source pour pouvoir s’émanciper. Nous l’avons beaucoup apprécié. Il lui manque juste une finition un peu plus luxueuse, un câble plus résistant et un poil de filé supplémentaire dans l’aigu, pour que nous lui accordions notre note maximale.


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FOSTEX T20RP et T40RP mk3

Le fabricant japonais Fostex décline ici ses casques basés sur sa technologie exclusive de transducteur «Regular Phase» qui, sans vouloir le dire, ressemble beaucoup à de l’orthoplanar. Positionnés à un prix toujours aussi amical, ces nouveaux T20RP et T40RP sont des OVNIs dotés de qualités musicales totalement inhabituelles.

Les T20RP et T40RP font partie de la série RP de Fostex destinée aux pros, dont nous avons déjà testé le modèle phare, le T50RP mk2. Ces trois frères, OVNIs des casques audio, tous vendus au même prix, ont un aspect et une construction quasi identiques, arborant un look industriel, légèrement vintage et très pro.

Une version à oreillettes closes et une autre ouverte avec une nouvelle touche de peps orangé Pour ce qui est des deux casques testés ici, il faut simplement retenir que le T40RP est fermé et que le T20RP est ouvert, ce qui veut dire que les coques de ses oreillettes disposent, de quatre petites fentes entre les discrets reliefs situés autour des rotules. Pour rappel, le T50RP se situe quant à lui entre les deux puisque c’est un casque semi-ouvert. Pour leur version mk3, ces modèles sont bourrés de petites améliorations par rapport aux versions précédentes mk2 : changement du bandeau, inscriptions stylisées, charges acoustiques retravaillées etc. La finition noire mate des oreillettes et du bandeau, reliés par de grosses glissières métalliques noncrantées, rend leur design industriel un peu rétrofuturiste, voire steampunk, tout en gardant une chouette touche des 90’s. Pour leur troisième

mouture nommée mk3, les T20RP et T40RP s’agrémentent d’un brin de couleur puisque le petit câble qui relie l’arceau aux oreillettes, noir sur les versions précédentes, est, cette fois-ci, gainé de textile orange fluo. Un peu de peps dans ce monde austère que diable !

Des casques sans chichis, conçus pour un usage intensif Ces deux casques sont légers, mais robustes, endurants, fonctionnels et pratiques. Bien que les coussinets soient un peu plats à notre goût, ils sont plutôt doux et peu agressifs à porter sur la durée puisque le casque ne pèse ni ne serre plus que nécessaire. Les T20RP et T40RP sont vendus avec deux câbles interchangeables, dotés d’épaisses et solides gaines en caoutchouc, qui se branchent aux oreillettes via une prise en «L» à verrouillage à baïonnette, et qui, une fois logée dans ce petit trou, se retire à la force du bout des doigts… Arg ! Un petit mot aussi sur l’emballage, car pour pas mal de casques, c’est la débauche de cartons et de plastiques, très jolis certes, mais qui finissent vite à la poubelle. Ici Fostex a fait le strict nécessaire : un carton à la bonne taille et une couche de papier à bulles. C’est simple, efficace et quand même plus écolo ! On approuve.


Une étude acoustique soignée HP50, casque nomade premium

Le NAD-VISO HP50 brille par sa grande cohérence, la qualité de ses timbres et aussi cet élan musical qui caractérise la marque. La sonorité est claire, plutôt axée sur la limpidité mais sans excès véritable. Une totale réussite.

Source Diapason

HP50 VISO SERIE VISO

Casque 32 Ω

Ce casque remarquable de NAD, au design pur et avant-gardiste, conjugue la meilleure performance de sa catégorie, à un confort d’écoute incroyable. Doté de la technologie RoomFeel ®, (technologie empruntée à la célèbre marque d’enceintes PSB), ce casque vous apportera un son net et dynamique. Le résultat est un casque d’écoute novateur avec une scène sonore très élargie. Deux entrées sur chaque partie du casque, et un étui de voyage personnalisé ajoute de la convivialité au VISO HP 50. Le NAD VISO HP50 est un casque isolé du bruit passif qui rend tout simplement l’écoute incroyable.

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ON Magazine - Guide Casques et écouteurs 2016

Cela ressemble beaucoup à un transducteur orthoplanar…mais Fostex ne lui donne pas ce nom En terme de construction interne, Fostex a fait dans la simplicité qualitative. Dans chaque oreillette, derrière le filtre à poussière du coussinet se trouve un carré de mousse qui laisse le transducteur apparaître au milieu. La charge est ouverte sur le T20RP et fermée sur le T40RP. Elle comporte quatre silentblocs pour faire découpler le baffle et éviter la transmission de vibrations parasites. Le haut-parleur, sur les deux modèles, est un modèle «Regular Phase», propre à Fostex, qui, pour nous, ressemble beaucoup aux transducteurs orthoplanar que l’on trouve sur des casques généralement trois à six fois plus onéreux. Ce haut-parleur a un diaphragme plat parcouru par un conducteur en zigzag plaqué sur un film en polyamide. Deux séries de trois barreaux aimantés en néodyme le prennent en sandwich et constituent ainsi le circuit magnétique. Sur le côté, on trouve la même une référence «FOSTER dp29 – sz1d» qui laisse penser que les transducteurs sont les mêmes sur les T20, T40 et T50RP.

Une restitution sonore particulière que nous aimons toujours autant Comme le T50RP, les deux casques sont très originaux à l’écoute. Il faudra leur brancher une électronique assez puissante. Leur style est atypique, et se rapproche peu de ce que nous avons pu entendre ailleurs : très dynamique, avec une belle musicalité et une absence totale d’agressivité. L’impact est précis, sans bavure, et soigné de petits détails dans le haut du spectre qui corroborent la rythmique des basses. Chaque registre est très travaillé et fusionne avec les autres dans une très belle cohérence générale. Les médiums sont pétillants, colorés (dans le bon sens du terme), diversifiés, nuancés et chaleureux. Les basses, en rondeur, sont légèrement en retrait sur le T40RP et beaucoup plus amples sur le T20RP. Ce dernier a une scène sonore plus vaste et aérée que son frère. Le T40RP donnera une restitution plus cadrée et définie, avec plus de place donnée au haut du spectre. Beaucoup de plaisir d’écoute dans les deux cas, le choix restant une question de préférence personnelle.

Spécifications

•Type : circum-auriculaire ouvert (T20RP) ou clos (T40RP) •Réponse : 15 Hz à 35 kHz •HP : diaphragme «Regular Phase» (RP) •Sensibilité : 92 dB/mW (T20RP), 91 dB/mW (T40RP) •Impédance : 50 Ω •Puissance max. : 3000 mW •Cordons : interchangeables, 3 m avec prise jack et 1,2 m avec prise mini-jack •Poids : 315 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

180 €


Let the music be*... Associant une qualité sonore haute-définition à un design moderne, l’ATH-MSR7, à la fois sobre et tendance, doté d’une nouvelle technologie haute-résolution est le résultat d’années de recherche. Conçu pour être utilisé chez soi ou à l’extérieur le casque ATH-MSR7 est le nec plus ultra en matière de confort et est parfait pour apprécier les nouveaux formats de musique haute-résolution sur les derniers lecteurs et smartphones. Audio-Technica améliore la qualité de votre écoute depuis 1962. *Que la musique soit.

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FINAL

Sonorous VIII et X

Avec sa nouvelle gamme Sonorous, Final Audio Design propose une série de quatre casques HiFi très luxueux, dont tous les modèles sont basés sur le même dessin, mais utilisent, au fur et à mesure que l’on monte dans la gamme, des matériaux de plus en plus sophistiqués… C’est une approche typique de l’esprit zen et de la recherche de perfection propre à la culture japonaise. La marque japonaise Final Audio Design (à ne pas confondre avec la marque allemande Final Sound qui fabriquait des panneaux électrostatiques il y a quelques années) n’est pas née de la dernière pluie. Elle a été créée en 1974 par Kanemori Taka. Cependant, son expérience dans le domaine des casques audio est assez récente. Elle proposait déjà depuis longtemps des écouteurs très haut de gamme, mais sa première génération de casques remonte à seulement deux ans. Nous avions testé à l’époque son modèle Piano Forte IX.

De 460 € à 4600 € : quelle sont les différences La nouvelle gamme Sonorous est donc composée de modèles de seconde génération. Elle est, à notre avis, beaucoup plus cohérente et aboutie que la précédente. Tous ses modèles sont à priori relativement proches puisqu’ils reprennent tous le même dessin d’arceau et d’oreillettes. Pourtant leurs prix sont très différents de 460 € à 4600 €, ce qui représente une fourchette très large avec un rapport de 1 à 10 ! Cet écart phénoménal s’explique tout d’abord par la qualité des matériaux choisis pour la conception. Là où le premier casque de la gamme, le Sonorous IV, utilise de simples coques en ABS, son grand frère, le Sonorous X, fait appel à de l’aluminium et de l’acier inoxydable usiné dans la masse, avec une fabrication artisanale, en série limitée, ce qui

en fait un véritable objet pour collectionneurs. Ces différences de matériaux n’influent pas uniquement sur l’esthétique ou la «qualité perçue», mais aussi sur les performances acoustiques et le rendu sonore, comme l’a très bien démontré Final Audio Design par le passé, avec ses écouteurs Piano Forte dotés de coques déclinées en plusieurs versions d’alliages métalliques. En outre, la qualité des transducteurs, éléments clés dans un casque audio, n’est pas la même sur tous les modèles Sonorous. Les deux premiers de la gamme, Sonorous IV (460 €) et Sonorous VI (650 €) fonctionnent en configuration deux voies, ce qui est très rares, avec un transducteur électrodynamique de 50 mm de diamètre pour le grave et une armature balancée pour l’aigu. Les deux autres, Sonorous VIII (2 800 €) et Sonorous X (4 600 €) fonctionnent quant à eux à partir de transducteurs large-bandes de 50 mm de diamètre, équipé d’un diaphragme hybride à dôme central en titane. Leurs coques et baffles supports sont également différents : en ABS, aluminium et inox pour le Sonorous VIII, entièrement en métal (aluminium et inox) pour le Sonorous X. Sonorous VIII et Sonorous X : des casques présentés et fabriqués comme de véritables bijoux pour les oreilles audiophiles Pour nos tests, nous avons reçu les deux modèles haut de gamme, le Sonorous VIII et le Sonorous X.


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Ce sont incontestablement des produits de très grande classe et d’une réalisation impeccable. Leurs finitions dorées, aluminium brossé et inox poli donnent l’impression de tenir entre les mains des produits très luxueux, de véritables bijoux pour les oreilles audiophiles. Le Sonorous X est incontestablement un cran au-dessus, mais les parties en ABS de teinte bronze, avec un aspect de surface légèrement granité, du Sonorous VIII, sont déjà très valorisantes. Par rapport aux casques Final de génération précédente, l’ergonomie et le confort ont été nettement améliorés. L’arceau, plus large, bien que son rembourrage ne soit pas très épais couvre bien le haut du crâne. Les oreillettes sont montées sur de grosses rotules huilées pour se positionner idéalement devant les oreilles. Les glissières métalliques, non crantées, permettent un réglage précis. Les coussinets des oreillettes, mériteraient un habillage cuir un peu plus cossu, mais utilisent deux types de mousses différentes pour leur rembourrage et exercent une pression bien dosée pour concilier confort et bon maintien.

Lourds, mais bien isolés et étrangement faciles à alimenter Les casques Sonorous VIII et Sonorous X sont livrés dans de beaux coffrets en bois, allongés et offerts sur une fourrure synthétique à poils blancs, façon angora. Deux jeux de câbles de différentes longueurs les accompagnent chacun. Le raccordement se fait par des prises dorées de haute qualité à verrouillage par baïonnette. Compte tenu de leur poids important, ces casques sont clairement destinés à un usage sédentaire. Le Sonorous VIII, sous la barre des 500 grammes, reste raisonnable et très confortable. Par contre,

Spécifications Sonorous X

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4600 €

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : n.c. •Sensibilité : 105 dB •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 16 Ω •Câbles : interchangeables de 1,5 et 3 m •Accessoire fourni : coffret haut de gamme en bois pour ranger le casque •Poids : 630 g

Notre avis : Sonorous X

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

le Sonorous X qui dépasse les 600 grammes, peut paraître un peu lourd et fatigant à porter à la longue. Malgré tout, on peut imaginer utiliser les modèles Final au bureau ou confortablement assis dans un train ou un avion, car ils offrent une assez bonne isolation face aux bruits extérieurs et sont, contre toutes attentes, assez faciles à alimenter. Il est ainsi possible de se faire plaisir en les raccordant à un simple iPhone ou iPad, mais aussi de les pousser très loin en termes de performances grâce à un gros amplificateur pour casque.


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Un esprit audiophile, mais pas sectaire À l’écoute les Sonorous VIII et Sonorous X, proposent une esthétique sonore qui nous plaît beaucoup. Leur équilibre tonal est chaleureux tout en manifestant une très belle ouverture dans le haut du spectre. Les timbres ont de très belles matières et le registre grave affiche de superbes nuances. Avec ces deux casques, on touche à ce que l’on peut obtenir de mieux à partir de transducteurs électrodynamiques, mais ils n’ont pas le travers d’être trop stricts vis-à-vis de la source ou de l’enregistrement que l’on écoute. On ne retrouve pas la légèreté des casques orthoplanar, mais en contrepartie la restitution a plus de matière. Les Sonorous savent mieux arrondir les angles sur les petits défauts. Ils évitent d’être trop brutaux ou d’une transparence agressive et chirurgicale. C’est particulièrement plaisant et agréable et ce sur tous les styles de musiques, y compris les morceaux Electro, les prises de son Rock’n Roll, ou le rap mixé de façon un peu excessive.

Spécifications Sonorous VIII

2800 €

•Type : casque clos, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : n.c. •Sensibilité : 105 dB •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 16 Ω •Câbles : interchangeables de 1,5 et 3 m •Accessoire fourni : coffret haut de gamme en bois pour ranger le casque •Poids : 490 g

Notre avis : Sonorous VIII Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

Certes par rapport à certains modèles concurrents plus démonstratifs, les Sonorous ne nous ont pas mis de claque ou scotchés au plafond avec des graves écrasants, un aigu vif comme l’éclair, ou une image stéréophonique démesurée. Au contraire, ils restent toujours dans la bonne mesure et l’équilibre, avec des sonorités harmonieuses, suaves, élégantes. Mais s’ils ont beaucoup de style et d’aisance, ils sont également capables d’une dynamique percutante et d’une énorme tenue en puissance. Leur rendu reste très propre, sans coloration ou distorsion lorsque l’on pousse fort le volume. C’est un de leurs gros atouts. Pour ce qui est enfin des différences à l’écoute entre les deux modèles, le Sonouros VIII a un équilibre très légèrement physiologique. Le Sonouros X est de façon évidente un cran au-dessus en terme de performances. Il offre une scène sonore plus vaste, plus ample, plus aérée, avec des timbres encore mieux définis notamment dans le haut du spectre. Cela justifie l’écart de prix, même si celui du Sonorous X paraît très élevé.



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GRADO

SR325 Grado fait partie des marques historiques du marché des casques, appréciées de longue date par de nombreux audiophiles à travers le monde. Le SR325 est une des meilleures références de son catalogue. Il n’est pas nouveau, mais a récemment bénéficié de petites modifications et améliorations. Ce casque dont la dernière version, sortie en 2014, est la SR325e, reprend le design et la construction habituelle des casques Grado, qui leurs donnent ce fameux look «so vintage». Il est le sommet de la série Prestige, qui constitue l’entrée de gamme, connue pour le bon rapport qualité/prix de ses produits, du fabricant de Brooklyn (États-Unis).

Son slogan : «Less Bling, More Zing» Son bandeau appui-tête est habillé d’un cuir véritable de qualité, annoncé comme résistant à la Brylcreem, une sorte de brillantine ! À ses deux extrémités, de grosses tiges métalliques, réglables en hauteur, supportent les écouteurs et leur permettent de pivoter sur 360°. Ces écouteurs ont des coques en aluminium usiné, avec finition satinée et noir granité, qui ajoute une touche «roots» à l’esthétique du SR325. Leurs coussinets sont directement taillés dans de la mousse alvéolaire. C’est un peu rudimentaire, mais comme le casque est assez léger (moins de 250 g) il est finalement agréable à porter. Les coques sont ouvertes à l’arrière par des grilles métalliques. Les transducteurs sont des modèles de 50 mm de diamètre, propres à Grado et assemblés dans ses ateliers à Brooklyn.


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Enfin le câble de raccordement en Y, relie les deux oreillettes, et mesure environ 2,5 m. Il est assez épais, car intégrant pas moins de huit conducteurs indépendants. Il a le défaut de ne pas être amovible. Il aurait été pratique de pouvoir le remplacer par un cordon plus court et fin pour un usage en déplacement. Certes, le SR325 n’est pas un casque nomade, car il n’est livré avec aucun accessoire et ses oreillettes à charge ouvertes laissent passer les bruits extérieurs. Mais son poids plume, ainsi que la possibilité de le ranger «à plat», donne envie de l’emporter partout avec soi.

À l’écoute : on aime, on adore… et on en redemande D’autant qu’à l’écoute, le SR325 est toujours un des casques les plus agréables de sa catégorie de prix. Dès les premières notes de musique, il attrape les oreilles et ne les lâche plus. Le son est chaleureux, aéré, ample tout en restant bien défini. Le SR325 est capable de beaucoup d’énergie et de vitalité tout en offrant des timbres très doux. Sur le morceau «Take me to Church» de Hozier, la restitution est enlevée, rythmée et dynamique. Les timbres ont beaucoup de matière tout en restant légers. On ne ressent aucune agressivité, la transcription n’est pas non plus «à l’eau de rose». Le côté Rock, un peu sombre de la chanson ressort très bien. Idem sur «Stay with Me» ou «I’m not the only One», ces chansons mille fois passées en radio et sur les playlists de hits, trouve avec le SR325 une autre dimension. Le sujet reste, au premier degré, un peu mièvre, mais il gagne ici beaucoup en caractère. Avec ce casque Grado, le travail des musiciens et de la production musicale devient beaucoup plus intéressant. La prise de son de la batterie, sur «Stay with Me», notamment de sa grosse caisse, le suivi rythmique de la basse et l’espace qui s’ouvre sur les chœurs lorsqu’arrive le refrain, sont admirablement restitués. Idem pour l’intro de batterie de «I’m not the only One» l’acoustique et les réverbérations sont superbes de même que le jeu mélodique du piano. La voix n’est pas trop présente, mais avec une très belle définition. Le son est doux, posé, chaleureux, propre, mais pas trop. Il ne tombe pas dans le sirupeux. Il reste assez viril et bien matérialisé. Nous avons écouté bien d’autres styles de musique avec le Grado SR325. Dans tous les cas, il nous a ravis. Certes, ce n’est pas le casque le plus fonctionnel, mais il est fait pour durer et dans sa catégorie, il est toujours une référence absolue et incontournable.

435 € Spécifications

•Type : casque ouvert, circum-auriculaire •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 18 Hz à 24 kHz •Sensibilité : 99,8 dB SPL/mW •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 32 Ω •Câble : 2,5 m •Accessoire fourni : aucun •Poids : 245 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

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HIFIMAN

3000 €

HE1000 Hifiman est avec Audeze une des principales marques qui, ces dernières années, ont remis au goût du jour les casques à transducteurs orthodynamiques (également appelé ortho planar, planar magnétiques ou isodynamiques). Son nouveau HE1000 est son modèle ultime, donnant dans la démesure totale.

Spécifications

•Type : ouvert, circum-auriculaire •Haut-parleurs : orthoplanar de 6 x 8,5 cm •Réponse en fréquence : 8 Hz à 65 kHz •Sensibilité : 90 dB •Impédance : 35 ±3 Ω •Câbles : 3x interchangeables de 1,2 et 3 m, avec connecteur mini-jack, jack 6,35 mm ou XLR symétrique •Accessoire fourni : boîte de rangement en bois habillée de similicuir et d’aluminium •Poids : 485 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

D’après Steve Guttenberg, un des plus éminents spécialistes New Yorkais, rédacteur pour The Audiophiliac, une rubrique de CNET aux États-Unis, le HE 1000 serait «possiblement, le casque qui sonne le mieux au monde». Il faut dire que pour le concevoir la marque chinoise HiFiman n’a pas lésiné sur les moyens et les dimensions. Son modèle phare est doté des oreillettes parmi les plus larges et hautes que nous ayons rencontrées sur un casque. Si l’on ajoute le style de l’ensemble, assez industriel, légèrement Steampunk, et l’arceau qui dépasse comme une antenne râteau… alors il est incontestable que l’on a une tête d’ultra geek audiophile, peut-être échappé d’un épisode de «Mad Max», lorsqu’on le porte sur la tête.

Une réalisation artisanale haut de gamme avec des transducteurs orthoplanar géants Mais rassurez-vous, la construction de ce casque fleure bon l’artisanat de luxe, associant des pièces métalliques soigneusement usinées et légèrement patinées, à des portions de coques fait d’un très joli bois en finition vernie matte. C’est du beau et luxueux ouvrage. On apprécie aussi la légèreté des pièces de l’arceau, la simplicité du bandeau appui-tête en feutrine perforée, ainsi que les moelleux coussinets habillés de cuir synthétique et de velours. L’Hifiman HE1000 est finalement assez confortable à porter et ne pèse pas aussi lourd qu’on pourrait le craindre. Son poids ne dépasse pas les 500 grammes. À l’intérieur des oreillettes par contre c’est du lourd. Dans une charge totalement ouverte, HiFiman a installé des transducteurs orthoplanar de son cru, mesurant plus de 6 x 8,5 cm. Le film de la membrane, d’épaisseur


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nanométrique, atteint pour sa part presque 7,5 cm de large pour 10,5 cm de haut ! Il est parcouru par un ruban conducteur qui fait des va-et-vients sur toute largeur et enfermé entre deux rangées comptant pas moins de treize barreaux aimantés en néodyme montés en configuration asymétrique (alternance des pôles positifs et négatifs).

Une restitution sonore qui marie le grandiose et la subtilité

transducteurs orthoplanar en charge ouverte, n’a pas le poids, la densité, la profondeur que l’on obtient avec des haut-parleurs électrodynamiques, mais il est très vivant, rapide et ne manque pas de chaleur. Le HE1000 n’est pas le meilleur casque pour les amateurs de musique Electro ou de Rap aux basses bodybuildées, mais, sur les instruments acoustiques, il atteint un niveau de transparence et d’élégance exceptionnel.

Sur le terrain, le HE1000 est moins difficile à alimenter qu’on pouvait l’imaginer. Avec un «petit» ampli casque les résultats sont déjà très bons. En passant à un ampli plus costaud et puissant, cela devient grandiose. Avec ses oreillettes largement ouvertes et ses transducteurs aux diaphragmes géants, le HE1000 procure une sensation d’espace sans limites et néanmoins très réaliste. Les musiciens et chanteurs ont beaucoup de présence. Ils paraissent très proches, bien incarnés, leurs jeux, leurs voix sont d’une superbe définition jusqu’aux confins de l’extrême aigu. Le registre grave, comme souvent avec les

HE560

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900 €

Lancé fin 2014, le Hifiman HE560 est le remplaçant du HE500 que nous avions testé en 2013. Positionné à un prix encore raisonnable, il s’inscrit comme un classique sûr et indémodable parmi les casques orthoplanar. Le dessin est typique des casques orthoplanar : de grosses oreillettes rondes, tenues par un arceau filiforme en métal et un bandeau appui-tête réglable en hauteur. C’est simple, un peu roots, mais aussi d’une certaine élégance avec une touche de luxe intemporel grâce aux coques ouvertes, tournées dans du bois massif. Logé dans une belle boîte également en bois, le casque est livré avec un câble amovible de 2 m de long et s’avère sur le terrain d’un confort correct pour une utilisation statique, car d’un poids encore très raisonnable. À l’écoute, la restitution apparaît immédiatement très neutre, transparente et aérée sans pour autant manifester d’agressivité dans le haut du spectre. C’est ce que l’on apprécie tant sur les casques orthoplanar ouverts : leur définition très douce, naturelle dans les registres médiums et aigus, s’accompagnant d’une superbe sensation d’espace. Le registre grave est un peu discret et il faut un ampli casque puissant pour le réveiller, mais il est aussi très propre, développant beaucoup de nuances. L’Hifiman HE560 est donc un bon choix pour bénéficier de l’intégralité des qualités des transducteurs orthoplanar, sans pour autant se ruiner totalement.

Spécifications

•Type : ouverte, circum-auriculaire •HP : orthoplanar d’environ 6 cm de large •Réponse en fréquence : n.c. •Sensibilité : 90 dB •Impédance : 45 Ω •Câble : amovible de 2 m •Accessoire fourni : boîte de rangement en bois •Poids : 375 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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KENNERTON Odin Kennerton est pour l’instant presque inconnue en France. Pourtant il s’agit du département haut de gamme de Fisher Audio, un gros fabricant de casques et écouteurs, basé à Saint Petersbourg. Sur son modèle phare Odin, elle nous démontre l’étendue de ses capacités à travers des transducteurs orthoplanar développés en interne.

2450 € Spécifications

•Type : casque ouvert, circum-auriculaire •Haut-parleurs : orthoplanar de 80 mm •Réponse en fréquence : 15 Hz à 50 kHz •Sensibilité : 104 dB •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 35 Ω •Câble : 2 m détachable (possibilité d’utiliser un câble symétrique pour alimenter le casque) •Accessoires fournis : luxueux coffrets en bois pour le casque et le câble •Poids : 670 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

Kennerton ne bénéficie pas pour l’instant d’une grande renommée dans nos contrées, ce qui peut s’expliquer en partie par le fait qu’elle soit basée à Saint Petersbourg. Les produits audio venant de Russie sont pour l’instant rarement distribués en France et pâtissent d’un déficit d’image. Cependant, la marque commence à beaucoup faire parler d’elle dans les milieux audiophiles à travers le monde. Il apparaît évident qu’il faudra compter sur elle dans les prochaines années. Son casque Odin, une grosse démonstration de savoir-faire, est là pour nous le démonter.

Un casque au nom de dieu scandinave, conçu pour demeurer hors du temps Odin est le nom du dieu principal de la mythologie nordique, c’est à dire des Vikings. La région de Saint Petersbourg ayant été, à partir de l’an 753, une des premières colonies vikings, il y a une logique à ce que Kennerton ait choisi de donner ce nom à son casque le plus haut de gamme. Livré dans un très luxueux coffret en bois, l’Odin est un casque ouvert, relativement imposant et d’un poids certain. Il dépasse les 650 grammes sur la balance. Sa construction, particulièrement robuste, est le fruit d’un artisanat haut de gamme. L’arceau, avec bandeau en vrai cuir d’agneau, est composé d’épaisses lames métalliques, soigneusement découpées et gravées. Les oreillettes y sont rattachées par des glissières qui permettent de régler l’angle et la hauteur des écouteurs par le biais d’importantes vis en métal. Un travail de réalisation très sérieux.


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Des transducteurs orthoplanar développés en interne À la base, Kennerton n’est pas un inconditionnel des casques orthoplanar (également appelés planar-magnétiques ou isodynamiques). Elle trouve que bien souvent, chez la plupart des marques, cette technologie ne donne pas assez d’impact et d’ampleur dans le bas du spectre. Mais elle reconnaît également ses exceptionnelles aptitudes en matière d’aération et de transparence dans le haut du spectre. Aussi, pour concilier ces qualités avec le grave ferme, profond et percutant obtenu à partir des meilleurs transducteurs électrodynamiques, Kennerton a décidé de développer ses propres transducteurs orthoplanar pour en équiper l’Odin. Ces hautparleurs de 80 mm de large ont fait l’objet de plusieurs innovations dont les dépôts de brevets sont en cours. Ils disposent de membranes en polyamide de 10 micromètres d’épaisseur. Leur circuit magnétique est composé de dix aimants néodyme, de section «semi-ronde» (et non carrée), selon une configuration push-pull symétrique. La marque précise que la réalisation est 100 % russe, «impliquant des structures qui travaillent aussi pour l’aérospatiale et les industries militaires, ce qui assure la plus haute qualité et une grande fiabilité».

Une restitution sonore pleine d’aisance avec une sensation de puissance parfaitement maîtrisée Avec ses belles coques d’oreillettes en bois tourné ainsi que son robuste arceau, le Kennerton Odin est, comme nous l’avons dit précédemment, un casque relativement lourd. Il est donc à utiliser de façon sédentaire, bien calé dans un fauteuil. Cependant, on apprécie la bonne répartition des masses sur

l’ensemble du bandeau appui-tête. Les coussinets, revêtus de vrai cuir avec parties microperforées pour permettre à la mousse et aux oreilles de respirer, sont très moelleux. Ils sont également légèrement relevés vers l’arrière et ajustables afin de mieux épouser la forme du crâne. À l’écoute, le Kennerton Odin donne immédiatement une sensation de grande aisance et de force parfaitement maîtrisée. Son équilibre tonal chaleureux, avec beaucoup de matière dans le bas du spectre, apporte un grand confort à la restitution sonore. Il se dégage une impression de puissance et d’énergie disponible très importante, tandis que les sonorités conservent la fraicheur et la légèreté que l’on affectionne tant et que l’on attend de la technologie orthoplanar. Le Kennerton Odin ne cherche pas immédiatement à se montrer très transparent ou analytique. Il semble privilégier, au premier abord, une sensation de grands espaces et des timbres majestueux. Mais en l’écoutant attentivement, on se rend compte qu’il distille aussi beaucoup de détails sur l’enregistrement et le jeu des musiciens. Les timbres d’instruments acoustiques anciens ont énormément de richesse et un grain magnifique. Les voix sont pleines, avec du corps, de la densité et une infinité de nuances. La transcription est d’un équilibre, d’une force enivrante sur tous les styles de musique. Certes, le Kennerton Odin n’est pas donné, mais c’est incontestablement une belle réussite, du grand art, offrant des qualités musicales rares et des performances très solides.


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MrSPEAKERS Ether Contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom MrSpeakers n’est pas une marque d’enceintes acoustiques, mais de casques audio. Son nouvel Ether est un modèle très audiophile, pour usage sédentaire, qui utilise une technologie assez particulière de transducteur orthoplanar à membrane plissée.

MrSpeakers est une jeune marque dont on entend parler depuis 2012 dans les milieux audiophiles et amateurs de casques Hi-Fi haut de gamme. Elle est d’origine californienne et outre-Atlantique elle commence à avoir une certaine renommée. Ses premiers produits, de réalisation est semiartisanale, étaient des évolutions du casque Fostex T50RP. Mais avec l’Ether que nous avons découvert à l’occasion du salon CanJam SoCal 2015, MrSpeakers franchit une étape importante dans son développement puisqu’il s’agit d’un produit original, qui a été entièrement conçu en interne à partir de technologie propriétaire.

Disponible en deux versions : charge close ou charge ouverte L’Ether est un casque orthoplanar qui existe en deux versions, dont une dotée de belles oreillettes en fibre de carbone tressée, sous la référence Ether C. Dans sa version ouverte, que nous testons ici, son apparence l’identifie immédiatement à la nouvelle génération de casques Hi-Fi orthoplanar, qui font leur grand retour depuis quelques années, avec des marques comme Hifiman ou Audeze. Les oreillettes se présentent comme de gros cylindres de 10,5 cm de diamètre. Elles sont montées aux bouts d’un arceau composé de deux très fines tiges en NiTinol, un alliage de nickel et de titane, qui concilie extrême légèreté, souplesse et résistance. Le bandeau appui-tête, réglable en hauteur, est de son côté découpé dans une peau en microsuède haut de gamme d’origine italienne et les coussinets sont habillés de vrai cuir d’agneau. La construction est dans l’ensemble fort sérieuse et luxueuse, la plupart des pièces de structure sont en aluminium tandis que les baffles support des transducteurs sont usinés dans des blocs en matériau synthétique amortissant (peut-être du Nylon).

Des transducteurs V-Planar à membranes plissées Les transducteurs orthoplanar qui équipent le casque Ether mesurent 4,5 par 7 cm. Leur membrane plissée, de type V-Planar, spécialement réalisée pour MrSpeakers, aurait, d’après la marque, l’avantage de permettre un travail en piston plus efficace et une réponse plus rapide. La charge arrière de ces transducteurs n’est pas fermée, juste protégée par un tissu microfibre et une grille métallique à larges ouvertures. À l’avant, on remarque le soin apporté à l’amortissement avec la présence de bandeaux de mousse alvéolaire finement découpée.

Une restitution sonore neutre, raffinée qui a besoin de puissance pour s’exprimer Sur le terrain, on apprécie la qualité de réalisation très professionnelle de l’Ether. Ce n’est absolument pas du bricolage d’amateur, comme on a pu en voir chez d’autres marques. Le casque est un peu lourd dans l’absolu (presque 400 g), mais fort raisonnable


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pour un modèle orthoplanar. D’autant que l’ergonomie est recherchée comme en témoigne le dessin des pivots ou les découpes rectangulaires de l’intérieur des coussinets. Toujours pour un casque orthoplanar, l’Ether n’est pas trop difficile à alimenter et a un bon rendement. Sa restitution apparaît immédiatement d’une grande neutralité, très propre, d’une grande définition. Mais si vous ne voulez pas vous ennuyer, il vaut mieux associer ce casque à un ampli musclé, avec des basses dynamiques et vigoureuses. On peut même envisager une alimentation symétrique puisque les connecteurs de l’Ether et ses câbles interchangeables l’autorisent. Avec une bonne source, la transcription du MrSpeakers Ether n’est en aucune façon éthérée. Au contraire, elle a de la charpente, elle est chaleureuse, avec un grave bien présent, très propre, sans ces effets de lourdeur, de traînage ou d’embonpoint artificiel que l’on ressent souvent avec les casques à transducteurs électrodynamiques. Le médium est d’une très belle définition et l’aigu reste doux tout en affichant une légère brillance qui fait penser au son que l’on obtient avec un amplificateur à tube. La scène sonore est très bien décrite, changeant d’un morceau de musique à l’autre, mettant en évidence les caractéristiques de la prise de son et de l’acoustique du lieu où elle s’est déroulée. L’Ether est un casque délicat, sa restitution est aérée, mais sans emphase excessive. Les interprètes, les chanteurs, les musiciens semblent toujours très proches. La tenue en puissance est également de très bon niveau, avec des timbres qui conservent des tessitures très agréables, naturelles et fluides, même à fort niveau.

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1720 €

Spécifications

•Type : casque à oreillettes ouvertes, circumauriculaires •Haut-parleurs : orthoplanar de type V-Planar (membranne plissée) de 4,5 x 6,9 cm •Réponse en fréquence : n.c. •Sensibilité : 96 dB/mW •Puissance admissible : n.c. •Impédance : 23 Ω •Câble : amovible avec connecteur symétrique (plusieurs options possibles avec liaison jack asymétrique classique ou symétrique •Accessoire fourni : mallette de rangement •Poids : 370 g

Notre avis

Confort/Ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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OPPO PM-2

1000 €

Dans le domaine de l’audio-vidéo, Oppo, fabricant chinois de smartphone, fait figure de trublion. En une décennie, sa division de Mountain View (États-Unis) s’est imposée comme le spécialiste sans partage des lecteurs de Blu-ray haut de gamme. Depuis 2014, elle s’est également lancée sur le marché des casques orthoplanar où elle fait de nouveau un carton.

Le PM-2 ressemble à s’y méprendre au PM-1, son grand frère (1400 €) que nous avons testé en 2014 et qui avait déjà reçu une très bonne note. Et pour cause puisqu’il s’agit d’une version presque identique sur le plan technique, un tout petit peu allégée au niveau des matériaux de l’arceau (385 contre 395 g) et avec un prix beaucoup plus doux (1000 €). La principale différence en dehors du tarif se situe surtout dans les accessoires et la décoration : pas de belle caisse en bois verni, d’habillage en véritable cuir d’agneau ou de coussinets de rechange revêtus de velours pour le PM-2. Pour le reste, l’Oppo PM-2 reste un produit d’apparence très sérieuse et d’une solide constitution grâce à son arceau épais et bien souple associé à des charnières et des coques tout en métal. Ce casque est en outre très fonctionnel. Il est livré avec deux câbles interchangeables (un long avec

Spécifications

•Type : casque à oreillettes ouvertes, circum-auriculaires •Haut-parleurs : orthoplanar de 85 x 69 mm •Réponse en fréquence : 10 Hz à 50 kHz •Sensibilité : 102 dB/1 mW •Puissance admissible : 500 mW (norme IEC 60268-7), 2000 mW max. •Impédance : 32 Ω •Câbles : interchangeables de 1 et 3 m •Accessoire fourni : sacoche de transport •Poids : 385 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

prise jack traditionnelle, un court avec mini-jack) et il peut se replier à plat pour se glisser dans son élégante petite sacoche de rangement en toile denim. Les oreillettes du PM-2 sont en charge ouverte et donc n’isolent que modérément des bruits extérieurs, ce qui est normal sur ce genre de casque. Elles accueillent des transducteurs identiques à ceux du PM-1. Il s’agit de modèles ortoplanar particuliers, propres à la marque. Leur diaphragme de 85 x 69 mm porte en son centre un ruban conducteur qui dessine une spirale. Sur le terrain, l’Oppo PM-2, avec ses coussinets rembourrés de mousse de latex naturel hypoallergénique, est très confortable à porter. Il tient bien sur les oreilles et il est envisageable d’en avoir un usage nomade dans des lieux pas trop bruyants. À l’écoute, la restitution est énergique, vivante, bien équilibrée. Le son n’est absolument pas éthéré, comme c’est parfois le cas avec certains casques orthoplanar. Les timbres sont chaleureux. Le grave a de la densité et de l’impact. En dehors d’un léger manque de matière dans le haut médium, il est difficile de trouver un défaut. La musique coule de façon naturelle. Les détails d’un enregistrement sont bien restitués. La définition est excellente, mais sans caractère chirurgical ou artificiel. L’image stéréophonique a beaucoup d’ampleur et d’aération. On n’a qu’une envie, celle de pousser le volume (car la tenue en puissance est également très bonne) et se laisser prendre par la musique. L’Oppo PM-2 offre un très beau cocktail de qualité. C’est un casque haut de gamme très réussi, aussi pratique que confortable et performant. Pour son prix, encore raisonnable, c’est un très bon choix.


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PHILIPS Fidelio X2

Le casque Philips Fidelio X2 succède au X1 avec la même vocation : proposer au grand public, à un prix encore abordable, un vrai casque Hi-Fi haut de gamme de salon. Avec une présentation et une construction impeccable, ce casque incarne le cheval de bataille de Philips pour faire monter ses produits d’un cran audiophile, pari réussi ? Une fois retiré de son emballage carton/plastique classique, le Fidelio X2 en jette grave ! D’un noir uni tout en sobriété, ses coques et son arceau métallique recouvert de cuir lui assurent une grande solidité. Le bandeau en polymère recouvert de textile rembourré qui double l’arceau s’ajuste à presque toutes les têtes. Les coussinets, de velours vêtus, donnent un air chic au casque (attention quand même si vous n’avez pas beaucoup de cheveux autour des oreilles, car ils peuvent gratter à la longue, ou faire transpirer par temps chaud). L’ensemble totalise un poids relativement léger pour un casque de salon et il se porte donc avec aisance sur la durée. Cette construction à la hauteur d’un produit haut de gamme, fait ressembler le Philips Fidelio à des casques beaucoup plus chers tant au niveau de l’esthétique que du confort. À l’intérieur de chaque oreillette se trouve un petit filtre acoustique qui recouvre la grille métallique donnant sur l’extérieur des coques. Cela protège le transducteur de la poussière, mais on a bien entre les mains un casque ouvert, donc sans vraiment d’isolation par rapport aux bruits de l’extérieur ni de discrétion sur la musique jouée dans les hautparleurs, logique. Les transducteurs sont dotés d’un tout petit aimant néodyme, avec des diaphragmes retravaillés par rapport à ceux du Fidelio X1 puisqu’ils sont dotés de la technologie «à contrôle de mouvement multicouche», contenant une couche de gel amortissant. Ce gel est, selon la marque, supposé amortir les résonances parasites pour donner une restitution plus équilibrée et un son plus raffiné, notamment pour les aigus. Enfin, derrière les coussinets de velours, les haut-parleurs sont inclinés à 15°, afin de pointer directement vers les oreilles en réduisant au plus l’influence de la forme des pavillons auditifs. À l’écoute, on a affaire à un casque assez transparent, à la restitution équilibrée. Une approche audiophile, avec un accent sur les basses qui en envoient encore plus lorsque l’on pousse

350 €

le volume. Le soin apporté aux transducteurs du casque se ressent très bien, car la musique ne traine pas d’un poil, ce qui est bien complété par la précision et la profondeur de scène sonore qui sont très satisfaisantes pour un casque de cet ordre de prix. Sur le chant mélodieux et rythmé des pygmées centrafricains Ba Benzé-lé, «Rejoicing after safe return from hunt», les timbres des instruments et des voix se combinent parfaitement à la rapidité du casque dans un résultat très agréable. Cela pour un casque qui peut, sans faillir, monter haut dans les aigus, quoique les grincheux trouveront que le haut du spectre manque un poil de volupté. Une belle réussite à ce prix !

Spécifications

•Type : casque HiFi ouvert •Haut-parleurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz •Impédance : 30 Ω •Puissance d’entrée maximale : 500 mW •Sensibilité : 100 dB pour 1 mW •Accessoires fournis : câble amovible, adaptateur jack, serre-câbles •Poids : 380 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


Fait à la main en Finlande

design sonore. Classique mais personnel.

Le design classique de nos produits est linéaire et aussi pur que le son qu’ils produisent, mais nous voulons que les gens profitent de la musique au sein de leur environnement pour les années à venir. Nous avons tous un style personnel - aussi bien en ce qui concerne le goût du design et les besoins liés aux applications – qui peut évoluer dans le temps. La flexibilité ainsi que la qualité d’un produit fabriqué à la main assurent la longévité de nos produits. www.amphion.fi


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LES ÉCOUTEURS CLASSIQUES, SANS-FIL, ANTIBRUIT


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AUDIO-TECHNICA ATH-ANC40BT Voici les premiers écouteurs intra-auriculaires grand public, à la fois sans-fil et intégrant un système actif de réduction du bruit. Avec cette innovation, la marque Audio-technica frappe à nouveau fort sur ce créneau du produit destiné aux baroudeurs VIP audiophiles.

Nous sommes d’ailleurs dans les tout premiers à essayer ce produit. Après l’excellent et démocratique casque ATH-MSR7, lancé avec succès il y a un an, après la platine vinyle à entraînement direct à moins de 500 €, AT-LP5, présentée en septembre 2015, il nous est maintenant proposé une vraie innovation produit, avec cette paire d’écouteurs intra-auriculaires ATH-ANC40BT sans-fil et antibruit. Passons au déballage : le produit est certes sans fil, mais il n’en demeure pas moins un peu imposant. Il est composé des écouteurs (intégrant les capteurs du système antibruit) et d’un arceau à poser autour du cou. Celui-ci se termine par deux boîtiers de 2 x 6 x 0,5 cm qui renferment les batteries ainsi que l’électronique et qui accueillent les différentes commandes de mise en route, l’enclenchement de l’antibruit, le volume…. C’est un peu encombrant, mais l’arceau souple essaye de se faire le plus discret possible. Au niveau de l’écoute, que celle-ci s’effectue avec ou sans le système antibruit enclenché, la restitution est propre et le son est clair. La scène sonore n’est pas d’une ampleur démesurée, mais elle est déjà très respectable et acceptable. Les basses sont un peu discrètes et n’ont pas énormément de consistance, mais elles restent de bonne facture. Le système antibruit est efficace et bien au-

200 €

dessus de la moyenne qu’il soit utilisé seul ou activé durant une écoute. C’est à nouveau une belle prouesse technique que nous livre ici Audio-technica avec l’ATHANC40BT. Ce produit est au point sur tout ce qu’il propose : Bluetooth, anti-bruit, restitution sonore plus que correcte. Tout cela dans un budget encore raisonnable de 200 €. Peut-être le futur compagnon de vos déplacements en métro, train, avion, ou tout simplement de votre journée au bureau si cet accessoire y est autorisé.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth et antibruit •Transducteur de 13,5mm •Alimentation : batterie lithium polymère d’une autonomie annoncée de 8 heures en mode Bluetooth avec réduction de bruit, 13 heures en mode Bluetooth seul et 24 heures en mode réduction de bruit seul. •Cordon : tour de cou 56 cm avec commandes •Accessoires fournis : pochette en tissu de rangement, 4 paires d’embouts en silicone, câble USB/mini USB de recharge de la batterie, adaptateur avion •Poids : 25 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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SYSTÈME HAUT DE GAMME COMPRENANT DES ÉCOUTEURS SOUND ISOLATING™ ET UN AMPLIFICATEUR DAC ADAPTÉ. Cette toute première utilisation de la technologie électrostatique pour des écouteurs Sound IsolatingTM conçus autour d’un seul micro transducteur, définit un nouveau standard de la haute-fidélité, et de l’écoute nomade. Le KSE1500 est associé à un amplificateur rechargeable par USB permettant une gestion avancée de l’audio et une conversion numérique-analogique. Prenant à la fois en charge les formats numériques et les sources entièrement analogiques, le KSE1500 remplira les attentes des audiophiles mobiles les plus exigeants.

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B&O PLAY Beoplay H3 ANC B&O Play, le fils prodige de Bang & Olufsen, spécialiste des produits audio chics et branchés, fait, depuis son lancement, finalement assez récent, en 2008, un beau parcours. La marque d’origine danoise vient maintenant «chasser» sur les terres auditives de Bose avec ce premier modèle d’écouteurs intra-auriculaires antibruit.

200 € Le B&O Play H3 ANC arrive sur un créneau de marché certes étroit, mais en devenir sur lequel il n’y avait jusqu’à présent quasiment que l’inoxydable QC20 de Bose, un modèle déjà un peu ancien à l’échelle du high-tech, 3 ans environ, et que nous avons ressorti pour pouvoir jauger le petit nouveau face à l’ancien. Pour démarrer, l’emballage du B&O Play H3 ANC est vraiment beau, boîte format carré, cartonnée, épaisse et bien rigide, intérieur noir c’est très plaisant et cela nous emmène jusqu’au produit qui est véritablement un très bel objet. Les coques des oreillettes sont en aluminium brossé, avec une superbe finition «canon de fusil». Elles comportent une série de petits trous qui assurent le rôle d’évents pour la charge interne des transducteurs et d’ouvertures vers l’extérieur pour les capteurs MEMS du système antibruit. Les écouteurs B&O Play H3 ANC sont équipés en «première monte» d’embouts Comply (le must en matière d’isolation acoustique, de confort et de tenue). À leur contact, les bonnes impressions s’enchainent. Les câbles sont de bonne section et le boitier renfermant la batterie ainsi que l’électronique du système antibruit est tout rond, d’un diamètre d’environ 5 cm sur une épaisseur d’un centimètre. Il est à peu près du même volume que le boîtier du QC20 de Bose. Mais ce dernier, en forme de rectangle allongé (8,9 x 3,2 x 0,95 cm), donne une impression d’encombrement moins important. Sur le terrain, les oreillettes, bien qu’à coques en métal, ne sont pas lourdes et tiennent parfaitement en place, encore merci aux embouts en mousse Comply qui contribue à ce maintien et a ce confort. À l’écoute, par rapport à nos écouteurs intraauriculaires sans réduction de bruit de référence, antibruit désactivé donc, le son du B&O Play est moins clair et aéré, mais il reste agréable et véritablement très acceptable et même plutôt

agréable, pas d’aberration ou de son bouché, c’est propre et net, avec de jolis timbres, des sonorités harmonieuses et naturelles À la mise en route du système antibruit en cours d’écoute, peu de changement, on entend une petite augmentation du volume et des aigus un peu plus présents, mais l’efficacité du «noise cancelling» paraît, notamment dans les transports en commun, assez légère et discrète. Heureusement que les écouteurs avec ou sans embouts Comply tiennent bien dans les conduits auditifs et assurent déjà de manière passive une bonne part de l’isolation vis-àvis de l’extérieur. En conclusion, les performances d’écoute et de restitution sonore du B&O Play H3ANC, avec ou sans antibruit enclenché, nous semblent supérieures à celles du Bose QC20, ou encore du Sony du MDR-EX750NA et de l’Audio-technica ATH-ANC40BT que nous avons également testés. Le seul petit bémol nous semble être le système antibruit dont l’efficacité est discrète.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires avec système antibruit •Alimentation : batterie lithium-ion d’une autonomie annoncée de 20 heures •Transducteurs : 10,8 mm, dynamiques •Cordon : 1,35 m avec commandes •Accessoires fournis : petite housse de rangement, 4 paires d’embouts en silicone + une paire d’embouts Comply, câble de recharge micro-USB, prise avion •Poids : 40 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


Câble haute performance pour casques ‘high-end.’

ZENO

Zeno est compatible avec la plupart des grandes marques

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the performance connection


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BEYERDYNAMIC

Astell & Kern AK T8iE Pour la conception des T8iE Astell & Kern, le spécialiste coréen des baladeurs audiophiles haut de gamme, a passé commande auprès de l’allemand Beyerdynamic. Le résultat est une paire d’écouteurs déroutante, utilisant des transducteurs hors-norme. Astell & Kern est connu des audiophiles pour ses baladeurs très haut de gamme, capables de lire tous les formats de fichiers audio Hi-Res et d’alimenter dans les meilleures conditions des casques ou des écouteurs audiophiles réputés difficiles. Sa collaboration avec le constructeur allemand Beyerdynamic n’est pas inédite. Elle a déjà donné naissance à deux versions spéciales des très performants casques T1p et T5p. Mais, c’est la première fois qu’elle concerne des écouteurs intra-auriculaires ainsi que des modèles totalement inédits.

Des modèles exclusifs à Astell & Kern, réalisés dans les ateliers allemands de Beyerdynamic Les écouteurs AK T8iE sont donc des modèles de luxe, d’une conception haut de gamme, s’adressant aussi bien aux audiophiles exigeants qu’aux musiciens. Ils sont livrés avec une jolie petite boîte rigide de rangement, habillée d’un similicuir très classieux, ainsi qu’un grand nombre d’embouts de tailles différentes : cinq paires en silicone et trois paires en mousse Comply à mémoire de forme. Deux câbles interchangeables sont également fournis. Aucun ne possède de microphone et commandes pour smartphone. Le premier câble

1150 €

est classique tandis que le second est muni d’un connecteur mini-jack à quatre contacts, pour une liaison symétrique de haute qualité avec les sources et baladeurs compatibles, notamment les appareils Astell & Kern.

Des transducteurs Tesla de 13 mm de diamètre, équipés de surpuissants moteurs pour décupler l’accélération Les coques des oreillettes sont réalisées dans un matériau de synthèse particulièrement inerte (pour éviter les résonnances et colorations parasites), présentant une belle finition métallisée brillante. À l’intérieur, derrière une plaque de blindage en aluminium, elles accueillent des transducteurs faisant appel la technologie Tesla exclusive à Beyerdynamic. Ces transducteurs sont électrodynamiques et non des modèles à armature balancée comme on en trouve généralement sur les écouteurs haut de gamme. D’après Astell & Kern, l’usage d’un unique haut-parleur dans chaque oreillette éviterait les problèmes de phase et distorsion liés à l’emploi de plusieurs armatures balancées et de leur circuit de filtrage. Les transducteurs Tesla présents sur les AK T8iE, mesurent environ 13 mm de diamètre et disposent de moteurs à aimants néodyme extrêmement


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Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •HP : dynamiques Tesla, d’environ 13 mm •Niveau SPL nominal : 109 dB •Impédance : 16 Ω •Réponse en fréquence : 8 Hz à 48 kHz •Poids : 7 g •Puissance admissible : 10 mW •Câbles : 2x interchangeables de 1,3 m, un en asymétrique et l’autre en symétrique •Accessoires fournis : boîte de rangement, pince cravate, 8 paires d’embouts dont 5 en silicone et 3 en mousse Comply

Notre avis Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt

puissant concentrant au maximum le flux magnétique au sein de l’entrefer. Cela leur confère une rapidité d’exécution, une précision, une tenue en puissance hors norme.

Une restitution sonore ultra précise, dynamique et détaillée La forme des écouteurs AK T8iE rappelle celle d’oreillette de scène pour les musiciens, avec les câbles partant vers le haut et faisant le tour des pavillons auditifs. Leurs embouchures (par lesquelles sort le son) sont en outre de section ovale et leurs embouts adoptent un profil assez particulier, asymétrique. Pour obtenir les meilleurs résultats sonores, il est primordial ici (beaucoup plus encore qu’avec d’autres écouteurs) de bien les choisir. Trop petits, ils provoquent des «fuites» d’air dans les canaux auriculaires et le son peut alors paraître décharné. Les embouts en mousse Comply assurent une très bonne étanchéité, mais peuvent avoir tendance à étouffer le son. Pour notre part, avec les AK T8iE, nous avons obtenu les meilleurs résultats avec les plus gros embouts en silicones alors qu’habituellement nous optons plutôt pour ceux de taille «médium». Bien installés, les AK T8Ei délivrent une restitution extrêmement rapide, précise, incisive. Rien ne

leur échappe dans le haut du spectre et l’on se rend rapidement compte si l’enregistrement, les fichiers audio ou la source ne sont pas la hauteur. Ces écouteurs sont donc très exigeants, mais sont aussi capables de prouesses. Ils peuvent se montrer, sur certains extraits musicaux d’une douceur, d’une subtilité inouïe, à faire fondre un cœur audiophile. Leur registre médium met en valeur des timbres d’une très grande richesse, d’une très belle aération avec une infinité de variations et de nuances. Le registre grave, à moins que l’on utilise les embouts Comply, n’est pas en avant, au contraire, mais il est très propre, profond, toujours très dynamique, capable d’impacts saisissants, sans aucun traînage, avec un excellent sens du rythme sur un roulement de batterie par exemple. La tenue en puissance est aussi un des gros points forts de ces écouteurs, dont l’image sonore se développe, s’agrandit et s’épanouit au fur et à mesure que l’on monte le volume. La restitution reste alors toujours extrêmement propre, mais aussi très riche, sachant évoluer de la brutalité à la douceur ou à l’extrême sensualité en fonction de la musique que l’on écoute. Les Beyerdynamic AK T8iE sont des écouteurs d’exception qui se méritent. Mal utilisés, ils peuvent décevoir, mais ils sont aussi capables de performances hors norme.


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COWON EH2 Avec les EH2, la marque sud-coréenne Cowon, dont les baladeurs Hi-Res Plenue sont très appréciés des audiophiles, propose des écouteurs hybrides, à armatures balancées et transducteurs électrodynamiques, à un prix défiant toute concurrence.

La construction est très soignée. Les coques des écouteurs, de forme tubulaire, sont en acier inoxydable d’un usinage de haute précision. Le câble rouge adopte une gaine en textile tissé sur sa partie basse, ce qui évite de l’emmêler, et sur sa partie haute un revêtement caoutchouteux limitant les bruits de frottement. Il n’a pas de microphone et commandes pour smartphone, dommage, mais dispose d’un serre-câble pour bien l’ajuster sous le menton ou derrière la nuque. Les écouteurs EH2 sont livrés avec une petite pochette souple de rangement, une dragonne permettant de l’accrocher à un sac ou un vêtement pour ne pas l’égarer, ainsi qu’un petit pinceau de nettoyage et un adaptateur jack 6,35 mm plaqué or 24 carats tout comme leur connecteur mini-jack. Ils sont fournis avec pas moins de neuf paires d’embouts de tailles et natures différentes : quatre paires classiques en silicone, quatre paires à peau en silicone et intérieur rempli de mousse, pour une meilleure isolation phonique, et enfin une paire en mousse malléable à mémoire de forme, façon boules Quies. Ces écouteurs Cowon sont des modèles deux voies. À l’intérieur de chaque oreillette se trouvent un transducteur électrodynamique d’environ 9 mm de diamètre, pour la transcription du grave, et un transducteur qui semble être à double armature balancée pour les aigus. Une configuration de ce type est très inhabituelle, encore plus pour un modèle de cette classe de prix. De fait, à l’écoute les écouteurs Cowon EH2 présentent des qualités rarement réunies sur un

200 €

produit à moins de 200 €. Ils allient la densité, le poids, la profondeur dans le grave, propres aux transducteurs électrodynamiques, avec la précision, la rapidité dans l’aigu des armatures balancées. L’équilibre tonal n’est pas neutre, il est légèrement physiologique et le haut du spectre peut parfois paraître, sur certains fichiers de musique trop compressés, un poil clinquant, mais le mariage est très réussi. Les Cowon EH2 sont définis, ils ont de l’énergie, du corps, de la précision et procurent une bonne sensation d’espace.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : armatures balancées +électrodynamiques d’environ 9 mm •Sensibilité : 105 dB •Impédance : 32 Ω •Réponse en fréquence : 20 à 22 kHz •Poids : n.c. •Puissance admissible nominale/max. : 3 mW/100 mW •Câble : 1,2 m •Accessoires fournis : pochette de rangement, 9 paires d’embouts de tailles et natures différentes, adaptateur jack 6,35 mm, dragonne, pinceau de nettoyage

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


A2

H7

H3 ANC

DÉCOUVREZ B&O PLAY BY BANG & OLUFSEN Une gamme d’enceintes et de casques conçue pour les mélomanes et les esthètes les plus exigeants. H3 ANC : Intra-auriculaires premium avec réduction de bruit active H7 : Casque sans-fil premium avec un son authentique et clair A2 : Enceinte Bluetooth portable ooffrant un son 360° et 24heures d’autonomie Consultez la collection complète sur BEOPLAY.COM | B&O PLAY by BANG & OLUFSEN


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FOCAL Sphear Le fabricant français Focal lance sa première paire d’écouteurs intra-auriculaires. Elle s’appelle Sphear et elle est bourrée de bonnes intentions ainsi que de bonnes idées. Focal, aujourd’hui le plus grand constructeur hexagonal d’enceintes et de haut-parleurs est connu à l’étranger pour ses nouvelles enceintes de luxe de la famille Sopra ou encore pour ses réalisations High End comme celles de la série Utopia présentes tant dans l’univers du Hi-Fi que celui du Car Audio. Mais heureusement, Focal n’oublie pas qu’il s’est un jour appelé JM Lab, des initiales de son fondateur Jacques Mahul. L’enseigne JM Lab est d’ailleurs toujours indiquée à l’entrée de l’usine, à la Talaudière (proche de Saint Étienne) que nous venons de visiter. Focal entretient donc une relation particulière avec les Français, pour qui il a toujours représenté une marque populaire (au sens noble du terme). Aussi, pour ses premiers pas dans l’univers des écouteurs intra-auriculaires, le constructeur, fidèle à ses principes démocratiques, a décidé d’adopter une attitude sérieuse et pleine d’humilité. Il a bien potassé sa copie afin de proposer un produit honnête, accessible, qui n’entend pas révolutionner le genre, mais apporte quelques idées neuves.

Le secret pour concilier confort et performance est dans la répartition des masses Pour concevoir les Sphear, dont le nom est la contraction de «Sphere» et «Hear» (écoute), l’équipe Focal a cherché à obtenir la meilleure solution conciliant confort et performance. Il a choisi des coques d’oreillettes relativement volumineuses pouvant accueillir des transducteurs de bonne taille, 10,8 mm de diamètre. Ces coques sont sphériques et font porter le poids sur les des pavillons auditifs (calées entre le tragus et l’antitragus). Elles sont

également munies de «trompes» plongeant dans les conduits auditifs. Sans appuyer ou exercer trop de pression, ces trompes permettent un bon couplage avec les tympans et, de cette manière, de fournir une large réponse en fréquence ainsi qu’un bon niveau d’isolation phonique. Six paires d’embouts, dont trois en silicones et trois en mousses à mémoire de forme, sont fournies avec les écouteurs Sphear, de même qu’un petit étui de rangement bombé, bien rigide à fermeture éclair. Le câble se termine par une prise mini-jack et il est d’une épaisseur bien calculée pour éviter de l’emmêler. Il porte un microphone ainsi qu’une commande, unique et universelle (compatible iOS, Android et Windowsphone), implantée sur un boîtier rond au niveau de la jonction en Y. La qualité de fabrication de l’ensemble est correcte. La charge des transducteurs est accordée par trois petits évents de 1, 1.4 et 3 mm de diamètre afin d’approcher la courbe de réponse idéale définie par Focal. Les coques en plastique des oreillettes paraissent un peu économiques. Par contre, leur habillage par des boucliers en aluminium, sur lesquels sont découpés des logos Focal, apporte une jolie touche de préciosité.

À l’écoute : de la couleur et de l’énergie À l’usage, les Focal Sphear peuvent se révéler d’un confort étonnant tout en offrant une bonne tenue lorsque l’on est en mouvement. Cependant, leurs volumineuses coques risquent de ne pas convenir à toutes les oreilles surtout celles (principalement


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féminines) qui ont de petites ouvertures. L’isolation phonique est déjà d’un bon niveau lorsque l’on utilise les embouts en silicone, mais s’améliore lorsque l’on passe aux mousses à mémoire de forme. À l’écoute, l’équilibre tonal nous a paru aussi un peu plus réussi avec les embouts en mousses à mémoire de forme. Les Sphear proposent une restitution assez expressive avec des timbres riches, un aigu parfois un peu incisif, à la limite du clinquant, mais avec une très bonne définition générale. La réponse n’est absolument pas maigre, le registre grave est dynamique. Il a du grain et de la générosité sans trop en faire. Les voix, notamment féminines, sont un peu plus hautes qu’on a l’habitude de les entendre et très détaillées. Les effets de réverbérations et d’espace sont transcrits avec acuité. Contrairement à certains écouteurs provenant de marques Hi-Fi, les Sphear ne sont pas ennuyeux ou artificiellement policés. Ils privilégient l’énergie sur tous les styles de musique. Leur sensibilité est bonne, mais il faut pousser un peu le volume pour qu’ils donnent leur pleine mesure. Après une période de rodage, qui a gommé l’aspect un peu acide des aigus, nous avons apprécié la voix d’Alicia Keys accompagnée au piano et d’un rythme électro écrasant sur notre morceau de test «No One». Les membres du groupe Die Antwoord se sont déchaînés sur «Enter The Ninja». La voix de poupée mi-acidulée mi-sucrée de la chanteuse Yolandi Vi$$er a trouvé du répondant avec le slam très rythmé et vindicatif de son acolyte rappeur Watkin Tudor Jones. Les écouteurs Focal Sphear ont incontestablement du tempérament et des choses à raconter. Ce ne sont pas les écouteurs les plus tendres que nous ayons écoutés, mais ils séduisent par leur énergie, leur dynamisme et leur expressivité.

97

130 €

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : dynamiques de 10,8 mm •Sensibilité : 103 dB SPL/1 mW/1 kHz •Impédance : 16 Ω •Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz •Distorsion à 1 mW de 50 Hz à 10 kHz : <0,3 % •Poids : 15 g •Puissance admissible : n.c. •Câble : 1,4 m avec commande et microphone pour smartphone •Accessoires fournis : trois paires d’embouts en silicone, trois paires d’embouts en mousse à mémoire de forme, adaptateur prise avion, coque de rangement

Notre avis Confort

Polyvalence

Qualité du son

Intérêt


98

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JVC

70 €

HA-EBT5 Comme nous l’avions constaté dans notre Guide Casques précèdent, la marque japonaise JVC est une habituée des bons petits écouteurs d’entrée de gamme et des modèles filaires destinés au sport. Avec l’HAEBT5, elle propose, toujours dans une optique sport et accessible, une version sans fil.

Dans sa livrée noire, le produit est plutôt élégant. Sa batterie et son récepteur Bluetooth tiennent dans un petit boîtier rectangulaire de 2,5 cm sur 1 cm pour une épaisseur de 0,5 cm, ce qui ne gêne ni dans la tenue, ni dans le confort. Le maintien est assuré par les ergots des oreillettes en forme de «virgules» ajustables en trois positions, déjà utilisées sur d’autres modèles JVC. La connexion Bluetooth avec la source est rapide, presque intuitive. La portée de transmission est de plusieurs mètres, ce qui donne la possibilité, en salle par exemple, de laisser son téléphone avec son sac ou sa serviette si nécessaire. La petite commande avec microphone sur le cordon permet de régler le volume et de gérer la prise d’appel. Niveau qualité audio, l’ensemble est acceptable. Même si on a la sensation que les graves sont très discrets, l’équilibre et l’intelligibilité sont corrects. Pratique, léger, résistant à la transpiration et lavable, le JVC HA -EBT5 remplit donc son rôle de produit destiné à une utilisation sportive. Il n’a rien d’exceptionnel à l’écoute, mais il est pratique et fonctionnel. Cela en fait un bon produit d’entrée de gamme pour sportif désargenté ou économe.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth •Transducteurs : 10mm, dynamiques •Alimentation : batterie d’une autonomie annoncée de 4,5 heures •Accessoire : Cordon de recharge USB/mini USB, 3 paires d’embouts en silicone sans ou avec stries (pour laisser respirer les oreilles et passer la transpiration) •Poids : 15 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt


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JAYS

99

400 €

q-Jays Après une longue période de discrétion, la marque suédoise Jays (qui n’a rien à voir avec le rappeur américain Jay Z qui préside le service de musique Tidal), revient avec deux nouveautés le casque u-Jays et la paire d’écouteurs q-Jays que nous testons ici, deux produits haut de gamme qui visent à la fois la simplicité et l’excellence. Jays n’est pas une marque très vieille. Elle fêtera en 2016 ses dix ans tout juste, ce qui semble être pour elle un nouvel âge de raison. En effet, Jays avait très bien commencé son parcours avec des modèles comme le v-Jays, que l’on peut considérer comme une très bonne alternative au fameux et indémodable Koss Porta Pro. Puis, elle s’était un peu égarée avec des écouteurs, certes très abordables, mais pas très convaincants non plus. Aujourd’hui, elle nous revient avec des produits qui semblent plus être dans son véritable ADN : un savant mélange de simplicité et de haute qualité. Les nouveaux écouteurs q-Jays sont des modèles haut de gamme, s’adressant à un public d’audiophiles exigeants. Ils gardent cependant une apparence très sobre, discrète, presque minimaliste. Leurs qualités sont à l’intérieur. Les oreillettes se présentent comme deux petites pilules, très compactes et facilement logeables dans n’importe quels conduits auditifs. Chacune renferme deux transducteurs à armatures balancées, une solution pointue et couteuse. Leurs coques en acier inoxydable, sans aucune aspérité, en finition noire mate, sont moulées d’une seule pièce. Les câbles de raccordement, à gaine ultrarésistante renforcée par du Kevlar, viennent ensuite s’y visser solidement. Les q-Jays sont en effet livrés sous forme de «kit». À l’intérieur de l’emballage, chaque jeu de pièces est soigneusement enfermé dans une petite boite indépendante ou dans la belle coque en plastique rigide qui servira ensuite à ranger les écouteurs. Les oreillettes, les embouts en silicone et en mousse Comply, ainsi que le câble doivent être montés ensemble par l’utilisateur. C’est un cérémonial qui confère de la préciosité à l’objet et incite à en prendre soin. Plusieurs versions des q-Jays sont également proposées avec câble classique, câble iOS, Windows ou Android (équipé d’un microphone et

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : doubles armatures balancées •Sensibilité : 103 dB à 1 kHz •Impédance : 50 Ω à 1 kHz •Réponse : 5 Hz à 20 kHz (8 Hz à 16 kHz à ±5 dB) •Poids : 7 g les deux écouteurs (hors câble) •Câble : 1,2 m, interchangeable, avec ou sans microphone et commande pour smartphone (selon la version choisie) •Accessoires fournis : boîte de rangement, 5 paires d’embouts en silicone de diverses tailles, une paire en mousse Comply

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

de commandes). Sur le terrain, du fait de leur toute petite taille, les q-Jays sont des écouteurs extrêmement faciles à porter, qui tiennent assez bien en place et se font vite oublier. Leur restitution est d’une très grande finesse avec un registre médium particulièrement lumineux et aéré ainsi que des aigus d’une superbe définition. Le grave privilégie, la rapidité, la propreté, plutôt que la puissance et la profondeur. Il ne faut pas s’attendre avec les q-Jays à des nappes de basses dévastatrices, mais la transcription n’en demeure pas moins très séduisante, par son mélange de douceur, de précision et de légèreté. Ces écouteurs donnent une magnifique sensation d’espace et de liberté ou la musique s’exprime avec force subtilités, nuances et vitalité.


100

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NUFORCE BE6

150 €

Optoma, qui a récemment racheté le constructeur audiophile NuForce, nous a habitués depuis longtemps à de très bonnes surprises, que ce soit sur le design, le prix, l’innovation ou les performances des produits proposés. C’est à nouveau le cas pour cette toute première paire d’écouteurs intra-auriculaires Bluetooth. Esthétique, léger, le NuForce/Optoma BE6 nous a bluffés. Ces écouteurs sont équipés de belles coques en métal. Pour leur bonne tenue dans les oreilles, ils adoptent des petites pièces en plastique souple et amovibles, qui viennent se caler dans les conques des pavillons auditifs et ainsi optimiser le maintien et l’isolation passive. Nous avions déjà vu ce système sur certains modèles sport de chez Audio-technica par exemple, c’est efficace. Et pour les utilisateurs ou utilisatrices à qui leur forme ne convient pas, il ne faut que quelques secondes pour retirer ces appendices des écouteurs. À l’écoute, ces écouteurs, plutôt orientés «audiophile», se révèlent précis, détaillés, incisifs avec une belle spatialisation : ces qualités que nous cherchions depuis longtemps sur un modèle Bluetooth, nous les avons enfin trouvées. Hormis un petit «cafouillage» lors de la mise en route et l’appairage du produit (bien lire la notice donc), nous tenons là un modèle sans-fil esthétique, léger, avec une très bonne qualité de son.

SONY

MDR-EX750NA

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth •Transducteurs : 10 mm, dynamiques •Alimentation : batterie lithium-ion d’une autonomie annoncée de 6 heures •Accessoires fournis : petite housse rigide de rangement, 4 paires d’embouts en silicone + 2 paires d’embouts en mousse Comply •Résistant à l’eau compatible IPX3 •Poids : 16 g

Notre avis

Confort/ergonomie Polyvalence Qualité du son

Intérêt

180 €

Après les casques antibruit, qui existent depuis un bon moment déjà et sont prisés des grands voyageurs, l’évolution logique se porte maintenant vers les écouteurs intra-auriculaires moins encombrants. Quelques-uns se dotent désormais d’un système actif de «noise cancelling», comme ce Sony MDR-EX750N, proposé à un prix agressif, bien en dessous des 250/300 € réglementaires de ses rares concurrents. Au déballage, nous ne sommes pas convaincus par l’esthétique du produit dont les écouteurs sont tout en plastique et ça se voit. À l’utilisation, la longueur de ces derniers, qui du coup ressortent beaucoup des oreilles, et la taille ainsi que le poids du boîtier électronique compromettent quelque peu la tenue en place (d’où peut-être les coques tout en plastique pour compenser ?). Niveau écoute sans l’antibruit, le son est tout étouffé. Avec l’antibruit enclenché, ça change tout, c’est clair, ouvert, bien défini, agréable, voire très bon. Le système antibruit est opérant, même sans musique, ce qui peut être une utilisation alternative dans les transports ou dans un centre commercial par exemple. Un produit attractif en prix pour un modèle antibruit, l’écoute avec ce dernier désactivé est… à éviter, sinon la restitution est convaincante, et le système antibruit remplit son office.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires antibruit •Transducteurs : 9 mm, dynamiques •Alimentation : batterie lithium-ion d’une autonomie annoncée de 16 heures •Cordon : 1 m avec commandes •Accessoires fournis : petite housse de rangement, 4 paires d’embouts en silicone, prise avion •Poids : 40 g

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102

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RHA

230 €

T20

De produit en produit, la jeune marque anglaise RHA, désormais exclusivement spécialisée dans les écouteurs intra-auriculaires, monte en qualité. Avec ces nouveaux T20, elle franchit une étape significative vers la reconnaissance audiophile. Les écouteurs T20 (ou T20i dans leur version avec commande et microphone pour smartphone) ressemblent beaucoup aux T10 sortis un an plus tôt, testés dans ON Magazine, et toujours au catalogue RHA. Leurs oreillettes reprennent les belles coques en acier inoxydable moulé par injection, de forme ergonomique s’adaptant à celle des conques des oreilles, avec des câbles partant vers le haut et des gaines flexibles à mémoire de forme pour leur faire faire le tour des pavillons auriculaires. On retrouve aussi l’impressionnant jeu d’accessoires fournis : une belle pochette de rangement huit paires d’embouts en silicones de différentes tailles, dont deux à double frange, deux paire en mousse Comply, ainsi que trois paires de filtres acoustiques interchangeables à fixer dans les tubes des écouteurs pour modifier légèrement la réponse en fréquence selon ses goûts. Si les écouteurs sont toujours un peu gros (cela peut ne pas convenir à certaines petites oreilles), plusieurs points ont été améliorés. Les cordons des oreillettes sont plus fins, génèrent moins de bruit de frottement, tandis que le serre-câble permet de bien les ajuster sous le menton ou derrière la nuque pour qu’ils ne bougent pas. Sur le terrain, l’isolation par rapport au bruit extérieur avec les RHA T20 est de très bon niveau, même avec les simples embouts en silicones. À l’intérieur des écouteurs, les transducteurs sont tout nouveau. Il s’agit de modèles à double bobine mobile, spécialement développés pour les écouteurs haut de gamme T20 de RHA. À l’écoute, cela change tout. Par rapport aux T10

(nous avons pu faire la comparaison en direct), la restitution des RHA T20 est beaucoup plus ouverte et aérée dans le haut du spectre. Le son est plus clair et mieux défini. Le registre grave est profond, mais moins prééminent, ou moins proéminent (si vous préférez). Il n’en demeure pas moins chaleureux, dans le bon sens du terme, avec des timbres riches et mélodieux, de superbes tessitures dans le médium, de la douceur dans l’aigu et une bonne sensation d’espace. La restitution distille beaucoup détails, tout en en étant harmonieuse et conservant une bonne énergie. Une belle réussite.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires •Transducteurs : dynamiques à double bobine •Sensibilité : 90 dB •Impédance : 16 Ω •Réponse en fréquence : 16 Hz à 40 kHz •Puissance admissible max. : 5 mW •Câble : 1,35 m avec commandes et microphone pour smartphone •Accessoires fournis : huit paires d’embouts en silicone, deux en mousse à mémoire de forme, pochette de rangement, deux paires de filtres acoustiques, pince cravate •Poids : 41 g

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103

YURBUDS Leap Wireless Avec ce modèle «Leap Wireless», la marque Yurburds spécialisée dans les écouteurs pour le sport du groupe Harman, nous propose des modèles sans-fil, à embouts spéciaux, de type «Twist Lock» propre à la marque, qui permettent une excellente tenue dans l’effort.

Comme son nom l’indique (mais en anglais), le Yurburds Leap Wireless est un modèle sans-fil en Bluetooth. La première mise en place, une fois que vous avez lu la notice ou regardé la vidéo explicative sur YouTube, n’est pas intuitive, mais relativement aisée. Cette paire d’écouteurs Yurbuds est d’aspect robuste, le câble qui relie les deux oreillettes est recouvert de tissus et ce dernier est de bonne section avec une épaisseur de 3 mm environ. Les Yurburds Leap Wireless ne craignent pas la transpiration ou l’eau en général. Ils sont lavables, un point utile et nécessaire pour un produit dédié à une utilisation sportive. La bonne tenue des oreillettes est assurée à la fois par la forme ronde des écouteurs, qui permet de les caler dans le repli de la conque des oreilles et par la matière caoutchouteuse «adhérente», ainsi que les couronnes crantées «anti-dérapage» des embouts. La forme spécifique de ces écouteurs ne convient pas à toutes les oreilles (notamment les petites) et il est dommage de ne pouvoir facilement les essayer avant de les acheter, mais si la morphologie de vos pavillons auriculaires est adaptée (ce qui est généralement le cas), l’ergonomie est très bien conçue pour la pratique sportive. Il faut d’ailleurs préciser que les Yurburds Leap Wireless existent aussi en version femme, comme la plupart des modèles de la marque, avec des embouts plus petits, judicieusement adaptés à la taille réduite des conques de la gent féminine. Sur le terrain, ces écouteurs sont très ouverts aux bruits extérieurs, sports de plein air obligent, ils sont donc un peu à la peine dans les transports en commun ou dans les environnements très bruyants. Mais une fois qu’ils sont bien en place aux creux des oreilles, la restitution sonore est performante, claire, intelligible, avec une bonne tenue en puissance et un grave qui à la pêche. Les Yurburds Leap Wireless sont donc de bons écouteurs sans-fil pour le sport, à prix contenu, complets et de bonne facture, comme sait en faire le groupe Harman.

100 € Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth (transducteurs de 15 mm) •Finition noire existe en version féminine (avec embouts plus petits) couleur blanc et bleu •Commande à 3 boutons et microphone intégrés •Alimentation : batterie d’une autonomie annoncée de 6 heures •Cordon : tour de cou de 56 cm avec commandes •Accessoires fournis : housse souple de rangement, 2 tailles d’embouts •Câble de charge USB micro-USB •Résistant à l’eau, homologué IPX3 •Poids : 20 g

Notre avis

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