ON mag - Guide casques et écouteurs audiophiles 2020

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mag Edition 2020/1

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modèles hifi et true wireless + 6 sources à l’essai

CASQUES et ÉCOUTEURS

AUDIOPHILES



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SOMMAIRE p.56 - Periodic Audio CA p.58 - Shure BT2 + SE 535

CASQUES HIFI p.6 - Focal Stellia p.10 - Fostex TH909 p.12 - Grado PS500e p.14 - Hifiman Jade II

SOURCES

ÉCOUTEURS TRUE WIRELESS p.20 - Apple AirPods Pro p.24 - Beats Powerbeats Pro p.26 - Jabra Elite 75t p.28 - JBL Reflect Flow p.30 - JVC HA-A10T CASQUES NOMADES

p.62 - AudioQuest DragonFly Cobalt p.64 - Cowon Plenue R2 p.66 - Fiio M11 p.68 - iFi Audio Zen DAC p.70 - Lehmann Linear D II p.72 - Shanling M0 CASQUES DE GAMER p.76 - Audeze LCD GX p.78 - Sennheiser GSP 370

p.34 - Bang & Olufsen Beoplay H9 p.36 - Beats Solo Pro p.38 - Bowers & Wilkins PX7 p.40 - Dali iO-6 p.42 - Plantronics BackBeat Go 810 p.44 - PSB M4U-8 p.46 - Sennheiser Momentum 3 Wireless ÉCOUTEURS INTRA-AURICULAIRES AUDIOPHILES p.52 - Audeze LCD-i3 p.53 - Fiio FH7 Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alexandra Bellamy, manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Pierre-Yves Maton, Pierre Stemmelin


BackBeat PRO 5100

UN SON EXCEPTIONNEL UNE LIBERTE TOTALE. 1 2

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UN SON IMMERSIF ET DES EMBOUTS A ISOLATION PHONIQUE POUR ELIMINER LES BRUITS INDESIRABLES

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UNE QUALITE AUDIO CLAIRE LORS DES APPELS AVEC 4 MICROS ANTIBRUIT ET LA TECHNOLOGIE EXCLUSE WINDSMART™

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CONFORT ET PERFORMANCE AVEC NOS ECOUTEURS SANS FIL TRUE WIRELESS LES PLUS COMPACTS ET LES PLUS LEGERS JAMAIS CONCUS

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JUSQU’A 19,5 HEURES D’ECOUTE AVEC ETUI DE CHARGEMENT ULTRA-COMPACT


LES CASQUES HIFI DE SALON


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FOCAL

Stellia

3000 €

Plus de deux années après son incroyable casque Utopia, le français Focal franchit une nouvelle étape avec la mise en place de son faux jumeau fermé. Le nouveau modèle Focal Stellia est ainsi une promesse de luxe et de pure audiophilie qui profite également des avantages d’un casque Hifi à oreillettes en charge close. Annoncé début 2019, le Focal Stellia reprend dans les grandes lignes la partie sonore de son grand frère afin de s’adapter à un public qui souhaiterait un peu plus d’intimité et un tarif un peu plus léger. Est-il pour autant le grand casque que nous attendions ? par Guillaume Fourcadier

L’irrésistible charme du luxe Focal ne trompe décidément pas son monde. La promesse de luxe était là, le Français fait plus que la respecter. Dès le premier contact avec l’immense boîte du casque Focal Stellia, nous sommes cueillis par l’omniprésence de cuir d’excellente qualité. Dans un compartiment, se loge une seconde petite boîte, elle aussi tout habillée de cuir, abritant les câbles jack et XLR (symétrique) dans des emplacements dédiés en mousse thermoformée.

Dans ce même compartiment, un petit étui façon grand portefeuille, bien évidemment en cuir, accueille la documentation. Le reste du coffret est occupé par le large étui de rangement du casque dont les inscriptions rappellent l’intégralité de la gamme de produits Hifi de Focal. Cet étui est rigide et recouvert de tissu de fabuleuse facture. Sur tous les points du packaging, Focal fait parler le luxe made in France avec brio, bien au-delà de ce qui existe chez la concurrence. Et que dire du casque Focal Stellia en lui-même !


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nomade ultra haut de gamme, il faudra tout de même rester dans des environnements semibruyants, comme un café ou une rue pas trop agitée pour l’utiliser. Cela est déjà un luxe et en pratique, l’isolation phonique est assez nettement supérieure à celle du modèle Focal Elegia. Bien sûr, pour un tel usage, il faudra aussi composer avec ses dimensions quelque peu déraisonnables.

Le son du béryllium : une leçon de maîtrise Pour un constructeur, passer de la conception d’un casque ouvert à celle d’un modèle fermé n’est pas toujours chose facile. Focal tente ici d’adapter un transducteur à membrane en béryllium, proche de celui de l’Utopia, à une charge close. La chambre acoustique combine à la fois une petite mousse dense pour amortir l’onde arrière et des parois hérissées de petites pyramides afin de casser les ondes stationnaires. Et cela marche ! À l’écoute, bien que ce casque soit un peu différent de son grand frère, il ne peut définitivement pas être considéré comme inférieur. La signature sonore du Focal Stellia est à la fois typique de la marque, tout en étant très accessible. On retrouve clairement ce qui fait la force du transducteur béryllium : des aigus d’une qualité exquise, à la fois très naturels, étendus et très détaillés. Ce matériau rare exprime sa toutepuissance dans le domaine tout comme il pouvait déjà le faire sur l’Utopia. De plus, il ne possède

uuu Bien sûr on pourra trouver le design trop chargé ou tape-à-l’œil, mais là aussi nous sommes dans ce qui se fait de mieux en la matière. Un peu différent de l’Utopia avec ses touches carbonées, le Stellia affiche une robe entièrement bronze/cognac en aluminium anodisé avec une large utilisation du cuir. L’assemblage et la finition sont irréprochables, et à moins de véritablement le martyriser, le casque pourra tenir très longtemps. Focal livre le Stellia avec deux câbles : le premier à terminaison jack 3,5 mm, relativement court (1,2 m) pour une orientation légèrement nomade ; le second, d’une longueur de plusieurs mètres, utilise une connectique XLR 4 broches de la marque Neutrik. Malgré son poids supérieur à 400 g, le Focal Stellia offre un confort irréprochable car il est parfaitement équilibré, les coussinets bien enveloppants faisant le reste. Ce casque laisse suffisamment de marge de réglage pour s’adapter à toutes les morphologies de têtes, et la grande souplesse de ses coussinets lui permet d’être parfaitement recommandable aux porteurs de lunettes. En tant que casque fermé, il propose une isolation phonique assez correcte. Bien qu’il soit présenté en partie comme un modèle

Spécifications

•Type : casque Hifi fermé à transducteurs électrodynamiques •Transducteurs : 40 mm à membranes en béryllium •Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz •Impédance : 35 Ohms •Sensibilité : 106 dB •Poids : 435 g •Fourni avec : boîte de rangement thermoformée, câble court à terminaison jack 3,5 mm, câble long à terminaison XLR 4 broches

Notre avis Construction

Confort

Performances

Musicalité


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plus cette légère pointe de brillance que certains considèrent comme de la sécheresse, un des rares griefs que l’on pouvait avoir à l’encontre de l’Utopia. Le Stellia se comporte davantage comme une version évoluée de l’Elegia. Ainsi retrouvons-nous cet extraordinaire espace sonore digne des vrais casques ouverts, mais également un sublime naturel du spectre sonore. En l’état, le Stellia est même un casque un peu plus joueur que les autres Focal de la gamme Hifi. Une légère pointe dans les basses lui permet de gagner légèrement en impact, il est ainsi un peu moins neutre que le très (trop ?) transparent Utopia. À ce titre, il risque bien de devenir le casque le plus populaire lors des salons audiophiles. Car s’il n’est pas aussi impressionnant et aussi profond que son grand frère pour les enregistrements acoustiques de classique ou de jazz par exemple, il devient un peu plus passe-partout, un peu plus polyvalent dans un certain sens. Difficile de lui trouver un concurrent parmi les autres casques fermés du marché tant il conserve cette incroyable maîtrise, ce sens du détail, cette qualité des timbres. Sans être aussi amples que sur un bon

casque planaire, les basses du Stellia sont animées de beaucoup d’énergie et de précision. Il ne manque que des membranes de transducteurs d’un diamètre un peu plus important pour passer un cap en la matière. Le Focal Stellia combine deux avantages. Premièrement il est extrêmement facile à alimenter, une simple sortie de baladeur ou de smartphone ne pose déjà pas de problème côté puissance. Deuxièmement, il s’améliore grandement au contact de bons duos DAC-amplificateur. Par exemple, la différence entre une sortie de smartphone et un branchement sur le baladeur audiophile iBasso DX160 est déjà énorme. Le Stellia gagne en ouverture et en autorité. Donnez-lui une configuration haut de gamme de salon, il affine encore son caractère fabuleusement audiophile. Il ne marquera peut-être pas l’histoire audio au même titre que l’Utopia, mais le Focal Stellia constitue une prouesse au moins aussi grande. Tout simplement le meilleur casque fermé jamais imaginé, un poil moins technique mais aussi musical, et même peut-être plus, que son grand frère.

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M

DUAL6DAC6HIFI Double6DAC6Cirrus6Logic6CS’jGjG Son6HiRes6jMbxjw’kHz6DSDMà06natif Bluetooth6AptX Sortie6jOàmm6y6symétrique6MOàmm6 cowonqfranceOcom distribué par

Sortie6Optique6numérique Connexion6USB6C6y6Dac6USB6OTG66 Mémoire6jusqu’à6jw’6Go Autonomie6MTH6en6lecture


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FOSTEX TH909

Le Fostex TH909 est le nouveau casque Hifi de référence de Fostex. Cette version à oreillettes en charge semi-ouverte du déjà excellent modèle clos TH900mk2 est, en quelque sorte, la nouvelle vitrine technologique du constructeur japonais spécialiste des transducteurs à membrane en biocellulose. Mais ce n’est pas uniquement une bête de performances. Il est aussi l’un des casques Hifi les plus musicaux que nous ayons entendu.

2000 €

par Pierre Stemmelin

Nous ne nous attarderons pas trop sur la conception technique de ce casque Fostex TH909. Elle est impeccable et nous l’avons déjà décrite en grande partie lors du test du TH900mk2. On retrouve exactement la même structure d’arceau, de glissières et charnières, la même connectique ainsi que des transducteurs similaires de 50 mm à membranes en bio-cellulose. La seule grande différence tient aux coques des oreillettes. Toujours faites de bois, elles reprennent la très luxueuse finition en laque Urushi réalisée selon des

techniques artisanales ancestrales japonaises. Mais elles ne sont plus totalement closes. Chacune est percée en son centre d’une large fenêtre ronde partiellement fermée par un filtre acoustique formé de deux persiennes métalliques et plusieurs fins panneaux de fibres. La charge n’est ainsi pas totalement ouverte, mais semi-ouverte. Elle atténue légèrement les sons venant de l’extérieur comme ceux s’échappant de l’intérieur, ce qui est plutôt un avantage pratique. Les persiennes métalliques ont des découpes en


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losanges de tailles décroissantes qui se croisent afin de casser les modes de résonances et accroître la neutralité de la charge. Celle-ci est naturellement optimisée pour un fonctionnement semi-ouvert. Il en va de même des caractéristiques du transducteur ou encore de celles de son support percé de plusieurs petites ouvertures périphériques, à nouveau filtrées par des panneaux de fibre et de la mousse dense.

Une restitution sonore sans limite À l’écoute, pour nous, le travail d’optimisation de Fostex pour faire fonctionner ce casque TH909 en charge semi-ouverte est une réussite totale. Par rapport au TH900mk2, il nous semble gagner sur tous les paramètres : en finesse, en douceur, en espace, en aération, en résolution des timbres... La restitution sonore est toujours extrêmement rapide et dynamique tout en étant moins incisive, plus fluide et naturelle. Les sonorités sont plus incarnées, ont plus de matière. L’équilibre tonal atteint la perfection. Le TH909 délivre de magnifiques et riches couleurs, mais ne teinte absolument pas le son. Il est d’une très grande neutralité. À ce titre, il sert tous les styles musicaux avec autant d’aisance et d’élégance. On pourrait lui reprocher de ne jamais prendre parti, mais on ne connaît aucun autre casque capable de tant d’équilibre et de tant de transparence sans tomber dans la froideur. Le TH909 évolue en souplesse, se montre attentionné avec la source, même s’il est en mesure d’en révéler les moindres défauts ou qualités. Il ne demande pas beaucoup de puissance pour s’éveiller. Il devient magistral dès que l’on pousse le volume, paraissant sans limite aussi bien pour ce qui est de la puissance acoustique que de l’exploration des confins du spectre audio. Pour ceux qui se demanderaient ce qui justifie d’investir un tel prix dans un casque de ce type, nous avons comparé le Fostex TH909 en direct avec un autre modèle Hifi à 1000 € que nous classons parmi les meilleurs de sa catégorie et dont nous tairons la référence pour ne pas influencer négativement à son sujet. La différence en matière de performances sonores est immédiatement audible et le fossé est immense. Le Fostex TH909, quelle que soit la source, va beaucoup plus loin en termes de définition et justesse des timbres, de détails, de précision, de mise en scène et réalisme de l’espace sonore. On est dans une autre dimension. Le Fostex TH909 est un modèle d’exception et une référence absolue. Nous avons passé des heures à écouter de la musique avec lui, faisant défiler nos listes de lecture de morceaux préférés. Nous ne l’avons jamais pris en défaut et nous avons vécu avec lui des moments de pur bonheur audiophile ainsi qu’une expérience mémorable.

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Spécifications

•Type : casque Hifi à oreillettes circum-auriculaires semiouvertes •Impédance : 25 ohms •Sensibilité : 100 dB pour 1 mW à 1 kHz •Puissance max. admissible : 1800 mW •Réponse en fréquence : 5 Hz à 45 kHz •Transducteurs : électrodynamiques Biodyna de 50 mm •Poids : 415 g (d’après notre pesée) •Câble : amovible de 3 m à gaine en textile tressé •Coussinets : en mousse à mémoire de forme, habillés de cuir protéiné •Accessoires fournis : boîte de rangement en carton, pochette de rangement en similicuir, pied support de présentation

Notre avis Construction

Confort

Performances

Musicalité


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GRADO

850 €

PS500e

Le Grado PS500e est le plus petit casque de la «Professional Series» de l’historique fabricant de Brooklyn. Il reprend le format semi-nomade des modèles de la gamme Prestige, tournée vers la Hifi et le grand public, apportant un rendu sonore d’une précision et d’une définition encore plus poussées. par Pierre Stemmelin De l’épicerie de Brooklyn au casque audio : cela reste toujours une vraie affaire de famille Grado est un emblème intemporel sur le marché des casques audio. Ses produits sont toujours fabriqués dans l’ancienne petite épicerie de l’arrière-grand-père du numéro 4617 de la 7ème Avenue de Brooklyn (New York, États-Unis). Ses ateliers se sont agrandis aux étages de la maison, mais la société a gardé une gestion familiale et une dimension artisanale, se transmettant de père en fils en neveu et en petit-fils. Tout, ou presque est conçu, façonné et assemblé sur place. Le look très old school des casques Grado est immédiatement reconnaissable et il a toujours été le même depuis les années 1980. Ce n’est pas le fruit d’un design artificiel récent singeant un style néovintage. La construction est fidèle à des valeurs

et principes de qualité, à partir de solutions qui ont fait leurs preuves sur le temps. Le Grado PS500e est donc un modèle à la structure volontairement rustique, mais dont les performances ont été très finement pesées, dosées et optimisées au fil des décennies.

Une chambre acoustique hybride ouverte, en aluminium et acajou Avec ce casque PS500se, on retrouve le classique arceau Grado fait d’une lame métallique très souple et élastique, habillée de cuir. Cet arceau se termine à chacune de ses extrémités par une pièce en plastique qui accueille la glissière et la tige de soutien de l’écouteur. Ce dernier bénéficie d’une large plage de réglage en hauteur et peut tourner sur 360°. Son coussinet est fait de plusieurs épaisseurs de mousses taillées dans la masse et de


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densités différentes afin d’optimiser le confort ainsi que l’acoustique. L’écouteur lui-même fonctionne en charge ouverte, protégée par une solide grille, à partir d’un transducteur maison de 44 mm de diamètre. Sa structure, ou chambre acoustique, est faite de deux cylindres emboîtés et collés l’un dans l’autre. Ici, avec le PS500e, même s’il s’agit du premier modèle de la série Pro, on est déjà sur un modèle haut de gamme de Grado. Les transducteurs bénéficient d’un traitement «déstressant». Ils sont appairés à 0,5 dB près et le câble, solidaire du casque, utilise huit conducteurs indépendants. La chambre acoustique est de type hybride afin de minimiser les résonances parasites. Le cylindre extérieur est en aluminium avec un luxueux revêtement à poudre métallisée. Le cylindre intérieur est en bois tourné. Réalisé en acajou (mahogany), il fait l’objet d’une inspection minutieuse après usinage et il est numéroté manuellement.

Une restitution sonore très vive et précise, qui donne une très belle sensation d’espace et d’ouverture À l’écoute, le Grado PS500e se démarque immédiatement d’un casque Hifi standard par son haut degré de transparence. Il ne cherche pas à adoucir la restitution sonore et met un point d’honneur à ne gommer aucun détail du message musical. Ses graves ne sont pas aussi profonds que chez certains concurrents, mais ils sont très rapides.

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À la fois détourés et ne manquant ni d’impact ni de consistance. De fait, le Grado PS500e est parfaitement adapté à sa cible professionnelle qui recherche avant tout de la précision et de la neutralité. Aux mesures de notre laboratoire, l’équilibre tonal du Grado PS500e apparaît légèrement physiologique. Sur le terrain, cette impression est subjectivement beaucoup moins marquée. Au contraire, comme nous l’avons dit, ce casque privilégie la neutralité ainsi qu’une restitution relativement claire. Il n’en demeure pas moins très séduisant et sans agressivité. Son registre médium montre une très belle richesse, délivrant beaucoup de nuances et de variations de timbres sur les voix et les instruments acoustiques par exemple. L’aigu jouit également d’une superbe finesse. Il monte haut, il est bien présent tout en conservant un très beau filé et une grande fluidité. Le Grado PS500e met aussi, et surtout, totalement à profit son statut de casque à charge ouverte. L’image stéréophonique est très large et aérée, mais elle n’en est pas pour autant éthérée. Elle a du volume, mais aussi de la matière. On retrouve l’un des éléments clés qui fait la magie de la plupart des modèles Grado. Le PS500e apporte le sentiment de présence et d’être en prise directe avec la musique, spécifique de l’écoute au casque, tout en évitant, en même temps, la sensation de confinement et de pression que procurent beaucoup de concurrents. Avec lui, la musique évolue avec liberté, sans contrainte. Elle ne donne pas l’impression d’être forcée, artificielle ou trop intrusive. Le suivi rythmique et mélodique est d’un rare naturel.

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Spécifications

•Type : casque ouvert, semi supra/circum-auriculaire •Transducteurs : électrodynamiques de 44 mm •Réponse en fréquence : 14 Hz à 29 kHz •Sensibilité : 99,8 dB SPL/1 mW •Impédance nominale : 32 ohms •Câble solidaire de 2,5 m avec prise mini-jack •Adaptateur Jack 6,35 mm fourni •Poids : environ 230 g hors câble

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Confort

Performances

Musicalité


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HIFIMAN

Jade II

2800 €

Lors du dernier salon Paris Audio Vidéo Show, nous avons découvert une pépite sonore chez la marque Hifiman, nouvellement reprise par le distributeur Hamy Sound. Il s’agit du système Jade II composé d’un casque électrostatique et de son ampli dédié, dérivé du fameux modèle Shangri-La, connu pour être le plus cher au monde. Son prix presque démocratique a piqué notre curiosité : le voici donc en test. par Pierre-Yves Maton

La société Hifiman s’est fait connaître il y a quelques années essentiellement par des casques reprenant le principe orthoplanar, une technologie sur laquelle elle partage aujourd’hui le leadership avec la marque américaine Audeze. Créée à l’aube des années 2000 à New York par le Dr.Fang, Hifiman développe ses activités entre ses bureaux aux États-Unis et la Chine où sont installés son centre de R&D ainsi que ses unités de production. Depuis sa création, elle s’est montrée particulièrement prolixe

et aujourd’hui son catalogue comprend bon nombre de casques orthoplanar, plusieurs écouteurs intraauriculaires avec ou sans fil ainsi que des baladeurs audiophiles. Le fleuron de la gamme Hifiman est le système totalement High End baptisé Shangri-La qui utilise, une fois n’est pas coutume chez ce constructeur, le principe électrostatique pour son casque ouvert. Ce vaisseau amiral atteint un prix hors de portée de la plupart des bourses puisqu’il est proposé à plus


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de 55 000 €. En Europe, un seul point d’écoute en Suisse propose ce système Shangri-La. Ce dernier comprend un amplificateur dédié à tubes qui dispose de quatre triodes 300B accompagnées en entrée par trois doubles triodes 6SN7. Pensant à raison que cet ensemble n’allait se vendre qu’en nombre limité, et ce malgré des performances hors normes, le Dr. Fang a également lancé le Shangri-La Jr (pour Junior) comprenant toujours un casque à transducteurs électrostatiques ouvert, accompagné d’un ampli dédié plus simple, reprenant cette fois uniquement quatre tubes 6SN7. La bande passante de ce système reste toujours aussi étendue, allant de 7 Hz à 90 kHz et le poids du casque reste très mesuré pour un modèle de ce type : seulement 374 g. Son prix est plus léger, mais atteint tout de même 9000 €. Heureusement, ces deux systèmes ne sont pas les seuls de la gamme Hifiman donnant accès à la technologie électrostatique. Il existe aussi le système Jade dont nous testons ici l’ensemble de seconde génération et dont le prix total s’établit à 2800 €.

Casque Jade II : une performance et un confort uniques Au premier coup d’œil, le Jade II ne peut renier ses origines. Pour cause, il ressemble au Hifiman Ananda avec son large bandeau appui-tête en similicuir habillé de feutre à l’intérieur. Les arceaux supérieurs sont en aluminium très léger et les deux oreillettes adoptent le profil semi-ovoïde typique de bon nombre de casques de la marque. Ces écouteurs épousent les oreilles de façon optimale et offrent une surface de diffusion extra large. Les coussinets sont habillés de similicuir à l’extérieur et de velours à l’intérieur comme sur la plupart des casques de la marque. L’ensemble ne pesant que 365 g, l’utilisation est très agréable pour un casque de ce type. Le câble de liaison, d’une longueur dépassant les 2 mètres, se termine par une prise à 5 broches pour le raccordement à l’amplificateur. Chaque transducteur de ce casque Hifiman Jade II est équipé d’une très large membrane qui couvre presque l’intégralité de l’oreillette. Cette membrane ne dépasse pas les 0,001 mm d’épaisseur. Elle est enduite de nanoparticules permettant de la rendre conductrice. Cette légèreté de diaphragme permet de couvrir une bande passante allant de 7 Hz à 90 kHz avec une absence presque totale de distorsion (d’après le constructeur). La membrane est centrée entre deux grilles (les stators) en acier inoxydable polarisées par

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l’amplificateur dédié, l’ensemble étant protégé par deux grilles supplémentaires.

L’amplificateur dédié Jade II : l’allié indispensable L’amplificateur du système Hifiman Jade II a un double rôle : fournir une tension de polarisation aux stators du casque et leur transmettre le signal audio amplifié. D’où son indispensable présence. Si l’ampli du Shangri-La adopte une esthétique très futuriste avec ses lignes droites et arêtes vives, celui du Jade II est tout en rondeurs avec des lignes courbes. Il comprend une sorte de coque en aluminium usiné par CNC qui forme une protection très efficace contre les chocs. Cette coque de forme ovale intègre les pieds fixés solidement. Derrière cette protection se trouvent le cœur du système, la partie ampli et l’alimentation des tensions de polarisation. La face arrière ne comporte, à part la prise secteur IEC, que deux entrées analogiques : l’une asymétrique (sur RCA), l’autre symétrique (sur XLR). L’utilisateur peut sélectionner l’une ou l’autre grâce à un bouton-poussoir placé en face avant et à côté du potentiomètre de volume. La mise en route se fait via un second bouton. Un témoin Led clignote

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Spécifications

Casque •Bande passante : 7 Hz à 90 kHz •Tension de polarisation : 550V-650V •Poids : 365 g •Prix : 1600 € Amplificateur •2 entrées analogiques (RCA et XLR) •2 sorties casque 5 broches •Dimensions : 279 x 270 x 116 mm •Poids : 6,5 kg •Prix : 1200 €

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Performances

Musicalité


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jusqu’au moment où l’électronique du système Jade II est opérationnelle. C’est très sommaire et quelque peu rustique. Nous nous sommes demandé si une rallonge du câble reliant l’électronique et le casque, comme une télécommande serait au programme chez Hifiman. Il n’en est rien pour l’instant. D’après les informations que nous avons pu obtenir, l’électronique du système Jade II semble être équipée d’un transformateur d’alimentation bien dimensionné qui permettrait une puissance de 1,2 watts à 1 kHz. La partie amplificatrice ferait appel, elle, à un étage d’entrée à base d’ampli opérationnel type OPA2107AP suivi d’un montage équipé de transistors FET configurés en mode cascode. Vu la chaleur dégagée, cela semble tout à fait plausible.

Écoute À l’écoute, l’ensemble Jade II est un système audiophile dans le sens le plus noble du terme par la diversité de ses timbres, sa neutralité, son haut du spectre éblouissant comme sa transparence. Nous avons, par le passé, testé un certain nombre de casques orthoplanar Hifiman : Ananda, HE1000, Edition X V2… et il n’a pas fallu longtemps pour se rendre compte que le modèle testé aujourd’hui présente une rapidité, un haut du spectre bien plus fouillé et lumineux. Il faut tout de même préciser que ce Jade II est un système totalement sédentaire contrairement aux autres casques Hifiman précités. D’autre part, le médium comme le bas du spectre est également d’une tension extraordinaire. Les graves sont reproduits avec une vitesse, une précision que l’on entend rarement, même sur des systèmes haut de gamme et surtout sur des casques audio. Pour nous en rendre compte, et après quelques premières minutes d’écoute, nous avons lancé sur notre platine vinyle le terrifiant disque «The Percussion Record» du groupe O-Zone (disque Clearaudio) et nous avons été époustouflés par la dynamique générale, mais aussi surtout par la quantité de détails (même à bas volume) que cet ensemble Hifiman Jade II insuffle à la restitution. Tous les instruments à percussion sont parfaitement différenciés comme le xylophone et le tambour à eau du début. Les caisses claires de la batterie éclatent réellement comme dans la réalité et nous pouvons entendre chaque bruit métallique des anneaux en métal des tambourins qui s’entrechoquent. Passant à de la musique plus classique avec «Ode for St Cecilia Day» du compositeur G.F. Handel joué par l’orchestre Musica Fiorita, nous prenons réellement conscience de la qualité des timbres du Jade II. Les violons de l’introduction sont éblouissants, nous révélant toute leur texture et

étendue spectrale. C’est boisé, raffiné et d’une transparence unique. La voix de Cristina Grifone s’épanouit avec une précision inouïe. Le son de cet ensemble apporte non seulement une vérité, mais aussi une image stéréophonique qui nous plonge totalement dans l’univers de ce très bel enregistrement. Un instrument à bois, une flûte, l’impétuosité d’une trompette... tout cela est parfaitement à sa place. Et puis nous nous sommes amusés à nous repasser un vieil enregistrement afin de voir s’il ne nous cachait pas encore des choses. Nous avons écouté via notre lecteur réseau Lumin le morceau «Holding Back The Years» du groupe Simply Red. La présence de la voix du chanteur est bluffante. Ce qu’on pensait être un écho mis sur sa voix s’avère être une seconde voix légèrement décalée pour donner encore plus d’écho et donc de profondeur. Le résultat est une criante vérité qui apporte à l’écoute une émotion toute nouvelle. Il n’y a qu’avec des enceintes Martin Logan (elles aussi de type électrostatique) que ce genre de détail apparaît au grand jour comme avec le système Hifiman Jade II.

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LES ÉCOUTEURS TRUE WIRELESS


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APPLE

280 €

AirPods Pro

Apple n’a certes pas inventé les écouteurs True Wireless mais les a popularisés auprès du grand public. La firme de Cupertino a ainsi écrasé la concurrence en 2019, accaparant pas moins de 71% des revenus sur ce segment de marché en pleine explosion. Les nouveaux AirPods Pro gagnant un système de réduction de bruit vont certainement faire perdurer ces bons résultats, puisque ces écouteurs intra-auriculaires ambitieux sortis en novembre se sont immédiatement transformés en succès planétaire. Mais tout cela est-il bien justifié ? par Guillaume Fourcadier

Une simplicité toute atypique Il n’y a aucune surprise dans le packaging tout en sobriété des nouveaux Apple AirPods Pro. Il ne dévoile que la boîte de recharge, légèrement plus large mais moins allongée que celle des AirPods classiques de seconde et première génération, le câble Lightning, un jeu de trois embouts en silicone et enfin les fameux écouteurs. Ces derniers ont relativement surpris lors de leur annonce et il y a de quoi : leur structure n’est pas

intra mais semi-intra. En effet, on ne retrouve aucune canule (tube rentrant dans l’oreille), simplement des embouts avec une petite structure interne en plastique. Les embouts sont livrés en trois tailles, tous clipsables sur les écouteurs. Les AirPods Pro proposent un design un peu plus volumineux mais également plus discret que celui des premiers AirPods. En effet, les produits ne dépassent pas plus de l’oreille, et la tige se fait plus courte. Le confort est quant à lui exemplaire si on le compare à celui offert par d’autres écouteurs


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intra-auriculaires. La topologie semi-intra ainsi que la présence d’un large évent à l’arrière permettent de n’avoir ni de sensation intrusive (l’embout reste à l’entrée du conduit auditif) ni de surpression sur le tympan. À ce titre, Apple a parfaitement compris comment créer un modèle au confort quasiuniversel. Seul gros changement ergonomique par rapport aux autres AirPods : le passage des commandes par tapotement sur les écouteurs à un système de clic haptique sur la dernière section des tiges.

Fonctions propriétaires, ergonomie presque universelle Les AirPods Pro étant de purs produits de la technologie Apple, il reste fortement conseillé de les utiliser avec iOS, même s’ils ne posent aucun problème de stabilité avec Android. En plus de l’appairage rapide Apple, nous retrouvons sur iOS un peu plus d’options et de légers accès aux réglages. Il est ainsi facile de changer le mode d’écoute à la volée, de définir la fonction d’un appui long sur la tige droite ou gauche (changement de mode d’écoute ou appel à Siri), mais également de procéder à un calibrage. Ce calibrage très basique permet de définir la taille d’embout la mieux adaptée. En effet, un embout mal calé n’apportera ni l’isolation phonique ni la sonorité optimales. L’ergonomie générale des AirPods Pro est très correcte, mais encore incomplète. Ainsi le système de clic haptique permet-il de sélectionner le mode d’écoute (réduction de bruit activée, désactivée, ou retour des bruits ambiants), de naviguer dans la musique via un, deux ou trois clics, ou encore d’appeler l’assistant vocal, mais il reste impossible de régler le volume par exemple. Les modèles de Sony ou encore de Jabra vont bien plus loin grâce à leurs applications. Si ces deux marques préfèrent laisser le choix à l’utilisateur de personnaliser ses réglages ou encore la sonorité (égaliseurs), Apple en revanche décide de tout. L’autonomie annoncée des AirPods Pro est de 4h30 avec ANC, et 5 h sans, ce qui est inférieur à celle des Sony WF-1000XM3 (6 h avec ANC) ou Libratone Track Air +. Pendant nos essais, nous avons atteint 5 h avec ANC sans trop pousser, et environ 5 h 20 sans ANC. En outre, la marque a conservé la très pratique recharge par induction, ce qui nous semble un minimum vu le prix de ces écouteurs.

Réduction de bruit active au sommet, sonorité à l’équilibre Les performances en matière de réduction de bruit passive sont directement liées à l’architecture semiouverte de ces écouteurs. Cette architecture, en plus de l’évent à l’arrière, fait que les AirPods Pro ne

Spécifications

•Type : écouteurs zéro fil semi intra-auriculaires à réduction de bruit active •Puce Apple H1 Bluetooth 5 compatible avec les codecs SBC et AAC •Autonomie annoncée en simple charge : 4 h 30 avec ANC, 5 h sans ANC ni mode Hearthrough •Autonomie avec la boîte de recharge : 24 h max. •Recharge par induction •Mode charge rapide : 1 h de musique pour 5 min de charge •Poids : 5,4 g par écouteur •Poids total : 45,6 g

Notre avis Construction

Confort

Performances

Musicalité


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sont pas fabuleux sur ce point, n’atténuant pas aussi bien les haut-médiums et les aigus que de vrais écouteurs intra-auriculaires. En ce qui concerne la réduction de bruit active, notre jugement est bien différent, car Apple fait tout simplement ce qu’il y a de mieux en la matière, se permettant même d’être plus efficace que Sony avec ses WF-1000Xm3 en-dessous de 100 Hz. C’est simple, les très larges transducteurs dynamiques (environ 10 à 12 mm de diamètre) des AirPods Pro ainsi que leurs évents apportent à ces écouteurs une facilité diabolique dans les basses fréquences, une caractéristique qu’ils exploitent pleinement. Les bruits extérieurs de basse fréquence (50-60 Hz) sont presque totalement annihilés avec les AirPods Pro, quand les Sony WF-1000Xm3 ne parviennent qu’à légèrement les atténuer. La fonction Heartrough (ou retour sonore) est aussi particulièrement bien gérée par les Apple AirPods Pro, permettant de rendre les sons ambiants de manière assez naturelle. Seul bémol, la représentation 3D de l’espace n’est pas aussi évidente qu’en l’absence d’écouteur. La qualité des microphones pour les appels téléphoniques est correcte, assez proche de celle des AirPods classiques malgré la tige plus courte. En revanche, le fonctionnement en milieu bruyant reste très perfectible. La captation de la voix est parfois à la limite de l’inaudible pour votre interlocuteur.

Attendu sur le terrain sonore, Apple prend encore une fois la concurrence à contre-pied. Alors que la mode est à la signature en V (physiologique), le constructeur choisit un certain équilibre sonore. En effet, les AirPods Pro restent étonnamment linéaires et assez détaillés dans les basses, ces dernières étant légèrement montantes et extrêmement amples. Nous aurions pu demander un peu plus de percussion et d’énergie, mais aucune lenteur ne vient perturber l’écoute. Les médiums font la qualité première des AirPods Pro. Les timbres sont justes, légèrement chauds et très détaillés. Le rendu sur les voix est ainsi exemplaire, et nous ne retrouvons ni agressivité ni voile dans l’écoute. Les AirPods Pro ne sonnent jamais désagréablement. Les aigus sont un peu moins brillants. Si leur qualité est plus que correcte, il manque ce soupçon de maîtrise et de transparence supplémentaire entrevu avec les Sony WF-1000Xm3. Les AirPods Pro ne sonnent pas extrêmement large mais affichent une scène sonore plutôt profonde. La séparation des instruments, l’étagement des plans, tout est très bien en place. Les AirPods Pro sont ainsi très polyvalents, adaptés à pratiquement tous les styles musicaux tout en restant assez sages. Ce sont des écouteurs un peu plus chers que les concurrents, mais presque irréprochables.

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BEATS

250 €

Powerbeats Pro Beats, chez ON-mag, ce n’est pas souvent la marque de casques et écouteurs que nous recommandons aux audiophiles. Outre ses tarifs élevés, son approche est généralement bien plus centrée sur l’aspect fashion et design que sur les vraies performances acoustiques. Néanmoins, et encore plus depuis qu’elle a été rachetée par Apple, ses productions sont toujours d’une conception très sérieuse, solide, fiable et parfois elles réservent de bonnes surprises. C’est le cas ici avec les nouveaux Powerbeats Pro que nous plaçons tout en haut de notre échelle des écouteurs true wireless adaptés à la pratique sportive. par Pierre Stemmelin Les écouteurs Beats Powerbeats Pro sont, en quelque sorte, les évolutions des Powerbeats dont nous avions testé la version 2 en 2015 et dont nous n’étions que moyennement friands. Leurs performances sonores étaient juste correctes pour leur tarif. Ils faisaient un peu mal aux oreilles et, à l’époque naturellement, il y avait déjà le Bluetooth, mais encore un fil entre les deux oreillettes. Avec les nouveaux Beats Powerbeats Pro, les améliorations sont importantes et cela change totalement la donne. Ce n’est pas uniquement le câble entre les deux oreillettes qui a disparu pour en faire des écouteurs true wireless ou zéro fil. La forme a également changé. Ils restent des écouteurs

à arceau tour d’oreille de taille relativement conséquente, mais l’ergonomie est bien meilleure. Les angles durs ont disparu et l’arceau tour d’oreille bénéficie d’un profil beaucoup mieux optimisé. Nous avons porté les Beats Powerbeats Pro pour de bonnes séances de running (jusqu’à plus d’une heure). Nous avons été totalement satisfaits de leur tenue et de leur confort. Ils ne bougent pas d’un iota lorsque l’on court, ne souffrent pas d’effets de bruits parasites microphoniques (résonances des pas dans les oreillettes) ou d’air (généré par le vent). L’isolation phonique est également bien dosée. Elle atténue de manière appréciable les bruits environnants, ce qui permet de baisser le volume,


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mais ne vous coupe pas non plus de l’extérieur. On entend quelqu’un qui nous interpelle ou le bruit d’une voiture afin de rester un minimum en alerte. La qualité des microphones n’est pas renversante, mais déjà de bon niveau pour des écouteurs true wireless. L’intelligibilité est bonne en intérieur calme et il reste tout à fait possible d’avoir une conversation téléphonique en extérieur bruyant lorsque l’on court, par exemple. Les commandes sont doublées sur les deux oreillettes. On trouve de chaque côté des touches de volume sur le dessus et un gros bouton multitâche derrière le sigle «b» (de la marque Beats) permettant d’activer les assistants vocaux et complétant la commande vocale directe «dis Siri». Il n’y a pas d’appli de paramétrage ni de commande tactile. C’est plus facile ainsi. La simplicité d’utilisation est dans le même esprit que celle des AirPods, puce Bluetooth Apple H1 intégrée oblige. Des capteurs logés dans chacun des écouteurs Powerbeats Pro les mettent en pause dès qu’on les retire et les relance quand on les remet en place. L’autonomie de 9h qui monte jusqu’à 24h avec le boîtier de charge est importante. La charge rapide offrant 1h30 d’autonomie pour 5 min de charge est au rendez-vous. La liaison Bluetooth est très stable et a une portée importante. Les écouteurs sont résistants à l’eau et à la transpiration. Certes, leur boîtier de charge est assez encombrant, mais pour ce qui est de l’ergonomie, ces écouteurs sportifs true wireless ont presque tout bon (on ne pouvait vraiment pas en dire autant des Bose SoundSport Free).

Des écouteurs qui concilient excellente ergonomie pour le sport et un très bon son Pour ce qui est de la qualité du son, là aussi, nous sommes très agréablement surpris. Acoustiquement parlant, les Beats Powerbeats Pro ne sont pas les plus performants des écouteurs true wireless, mais ils s’en sortent déjà extrêmement bien. Ils sont réellement agréables à écouter, pendant de longs moments. Leur restitution sonore a un équilibre légèrement physiologique et descendant avec des basses généreuses et un aigu mélangeant simultanément légère brillance et douceur. On a donc droit à un bon gros son. La clarté ainsi que la rapidité ne sont pas hyper poussées. Néanmoins, cela n’est absolument pas caricatural. Les timbres ont un très bel équilibre, parfaitement réussi pour de la musique R’nB par exemple. C’est harmonieux, homogène. Mieux encore, le registre médium ne paraît pas étouffé. Au contraire, il est vivant, ouvert avec une bonne aération. Pour les amateurs de musique pop sucrée, de chanson française ou même de musique classique, ça le fait donc aussi très bien. La sensation d’espace est très réussie. Les Beats

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Powerbeats Pro ne sont pas le genre d’oreillettes qui tassent, confinent ou projettent la musique au fond des tympans de façon désagréable. Bref, si on avait le choix entre plusieurs paires d’écouteurs true wireless pour notre prochaine séance de running, sans l’ombre d’une hésitation, ce sont actuellement les Beats Powerbeats Pro que nous choisirions.

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Spécifications

•Type : écouteurs true wireless à arceau tour d’oreille Puce Bluetooth Apple H1 •Transducteurs : électrodynamiques d’environ 9 mm de diamètre •Résistant à l’eau et la sueur (indice de protection non précisé) •Commandes : 3 boutons physiques par oreillette •Autonomie : 9 + 15 h avec le boîtier de charge •Accessoire fourni : câble USB vers Lightning, 4 paires d’embouts •Recharge rapide : 1h30 pour 5 min de charge •Poids : 11 g par écouteur, 131 g au total avec boîtier de charge

Notre avis Confort

Maintien

Performances

Musicalité


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JABRA

180 €

Elite 75t Modèles très aboutis du constructeur danois Jabra, les Elite Active 65T, que nous avons testés en août 2018, constituent l’exemple même d’une première incursion réussie dans le domaine des écouteurs True Wireless. Compacts, confortables, et s’appuyant sur une application de pilotage très aboutie, ils n’ont rien à envier aux ténors du genre. Leurs successeurs, les Jabra 75T, s’affichent comme leur évolution dans la continuité. par Guillaume Fourcadier


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Jabra n’a pas menti, les Elite 75T font presque figure de poids plume face aux 65T. La différence est ténue mais pourtant bien remarquable. La boîte de recharge s’allège sensiblement et les écouteurs perdent leur excroissance ; tout est fait pour gagner en compacité. Et cela marche ! En devenant plus légers et bien plus compacts, les Jabra 75T ne sacrifient pas la très bonne qualité de fabrication de leurs grands frères. Ce simple changement permet d’améliorer encore le confort, et même l’isolation phonique. Ces écouteurs sont ainsi une véritable réussite sur la forme.

conséquence d’aigus très doux. Il y a plus percutant dans le domaine, mais les Jabra Elite 75T sont étonnamment polyvalents. En outre, le niveau de détail est déjà très bon pour des écouteurs True Wireless. Cerise sur le gâteau, les écouteurs se comportent très bien avec l’égalisation. L’application Jabra Sound+ permet une modification assez poussée de la signature sonore des écouteurs. Difficile de ne pas considérer les Jabra Elite 75T comme une véritable réussite, tant sur la forme que sur l’ergonomie et, dans une certaine mesure, sur leurs possibilités sonores.

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Ergonomie simple mais parfaitement épaulée Les Jabra 75T composent avec une ergonomie de commandes tout en «clics». Une fois le principe maîtrisé, il est possible de naviguer au sein de sa musique, gérer le retour sonore, ou régler le volume. Cette ergonomie ne serait rien sans l’application dédiée Sound+ (disponible sous iOS et Android), que nous avons déjà évoquée lors d’autres tests. Même si elle n’est pas aussi complète que l’application Sony Headphones, elle la talonne clairement. Elle est bourrée de petites options sympathiques comme des égaliseurs graphiques. Les écouteurs Jabra Elite 75T se connectent en Bluetooth particulièrement vite et restent parfaitement stables. La marque maîtrise bien son sujet en la matière. L’autonomie annoncée est de 7 h 30 (contre 5 h pour les 65T). Cette durée est presque atteinte dans la pratique : pendant nos essais, les Elite 75T ont tenu environ 7 h 15. En prenant en compte le boîtier de recharge, les Jabra Elite 75T offrent une autonomie totale qui peut monter jusqu’à 28 h.

Un son passe-partout, des microphones au top Difficile de ne pas reconnaître la patte de Jabra dans la partie sonore ainsi que dans les microphones. La qualité des micros (au nombre de deux par côté) en appel est toujours exemplaire et bien meilleure que ce qui existe chez Apple ou Sony. La voix est bien isolée, et ce quel que soit l’environnement, bruyant ou venteux. La qualité sonore, poussée par les codecs SBC et AAC, correspond parfaitement à ce qu’on peut attendre de bons écouteurs zéro fil, même si les Jabra Elite 75T n’atteignent pas tout à fait le niveau technique des Sony WF-1000Xm3. Leur sonorité est pourtant très ronde, mettant en avant des basses plus profondes que celles des Elite Active 65T tout en restant assez maîtrisées et détaillées. Cette différence est très probablement la conséquence de la meilleure tenue dans l’oreille. Nous ressentons un léger manque d’aération et de dynamique,

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Spécifications

•Type : écouteurs True Wireless •Puce Bluetooth 5 •Codecs supportés : SBC et AAC •Autonomie annoncée : 7 h 30 en simple charge, 28 h avec le boîtier •Charge rapide : 1 h d’autonomie pour 15 min de charge •Temps de charge complet : 2 h 20 •Certification IP55 (poussière et projections d’eau) •Taille des transducteurs : 6 mm •Réponse en fréquence annoncée : 20 Hz à 20 kHz •Système de 4 microphones

Notre avis Confort

Ergonomie

Performances

Son


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JBL

150 €

Reflect Flow Même si JBL commercialise aussi des produits Hifi, Home Cinéma et audio pro relativement haut de gamme, la marque américaine entretient surtout auprès du grand public la réputation d’une marque abordable qui fait du bon et gros son. Les écouteurs true wireless JBL Reflect Flow, plutôt ciblés sport, sont tout à fait dans cet esprit. par Pierre Stemmelin

Les JBL Reflect Flow sont de gros écouteurs zéro fil de forme presque cylindrique dont juste une canule intra-auriculaire dépasse. Ils mesurent déjà 20 mm de diamètre sans leur manchon en silicone à ailette qui permet de les faire adhérer aux oreilles. Des manchons de trois tailles différentes sont fournis, mais ces écouteurs restent mieux adaptés aux utilisateurs dont les oreilles ont de grandes conques (creux centraux des pavillons auditifs) et, d’après nous, ils ne conviendront donc pas à tout le monde. Pour notre part, nous n’avons pas rencontré de problème, mais nous faisons plutôt partie de la catégorie des grandes conques. Le principe de fixation utilisé par ces oreillettes est repris des anciens modèles de Yurbuds, une marque qui n’existe plus et qui faisait partie comme JBL du groupe Harman. Il est le même que celui des modèles Under Armour True Wireless Flash qui sont les jumeaux des JBL Reflect Flow. Il faut en quelque sorte se visser les écouteurs dans les oreilles. Le coup de main est un peu difficile à trouver, mais on

peut parvenir à un excellent maintien. Pendant nos essais, nous n’avons jamais eu à remettre les JBL Reflect Flow en place, même durant une séance de running de près d’une heure sous une pluie battante. L’autonomie de ces écouteurs true wireless est en outre l’un de leurs points forts. JBL annonce 10 heures pour les oreillettes seules et 30 heures au total avec leur boîtier de charge qui est relativement compact. Nos confrères de Rtings.com ont mesuré respectivement 8,7 heures et 26,1 heures, ce qui concorde. L’ergonomie des commandes est en revanche assez basique. Il n’y a pas d’application de paramétrage sur smartphone pour ces écouteurs. Le panneau externe de chacun est un large bouton caoutchouté. Ce bouton vient facilement sous le doigt, mais on a tendance à s’enfoncer un peu désagréablement l’écouteur dans l’oreille lorsque l’on presse dessus. Celui de l’oreillette droite permet de lancer la lecture, mettre en pause, prendre un


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appel téléphonique ou activer l’assistant vocal du smartphone. Celui de gauche donne accès aux modes «Talkthru» (arrêtant la musique et amplifiant les sons externes) et «Ambient Aware» (mixant musique et sons ambiants). C’est plutôt bien vu, mais il manque la possibilité de zapper de plage et d’ajuster le volume. Le réglage de volume ne se fait donc que depuis le smartphone et s’il s’est montré d’une bonne progressivité pendant nos tests à partir d’un Huawei Mate 20 Pro sous Android, en revanche depuis un iPhone SE, la sensibilité était trop élevée. Le premier cran de volume donnait déjà une puissance sonore conséquente au lieu d’un niveau de sourdine. Idem depuis un vieil ordinateur MacBook Pro de 2012.

Des écouteurs true wireless plutôt sportifs, un peu basiques, mais qui savent faire un gros gros son La qualité des microphones des JBL Reflect Flow n’est pas non plus transcendante. Pour rester audible lors d’un appel téléphonique, il vaut mieux être au calme et pas en train de courir. Les performances sonores sur l’écoute de musique sont a contrario beaucoup plus enthousiasmantes. Même s’ils ne sont pas compatibles AptX ou AptX HD, les JBL Reflect Flow, lorsqu’ils sont bien en place et correctement enfoncés, délivrent une restitution sonore avec des basses très puissantes. Leur définition n’est pas extrêmement poussée, leurs aigus gagneraient à être plus fins et précis, mais le son est propre. Ces écouteurs ne sont pas agressifs et l’équilibre tonal global est très réussi. Les basses sont copieuses. Elles ont du punch et de la dynamique. En matière de performances audio, les JBL Reflect font clairement mieux que la plupart de leurs concurrents. Ils sont d’autant plus agréables à écouter que leur générosité dans les graves va de pair avec une image sonore qui a beaucoup d’ampleur et un registre médium qui bénéficie d’une belle ouverture. Ces écouteurs timbrent bien et poussent fort, ce qui est parfait pour se donner de l’énergie lorsque l’on fait du sport, en intérieur comme en extérieur. D’autant que pendant nos tests de course sous la pluie, si nous avons noté une petite propension à amplifier les bruits de résonance de pas dans les oreilles, nous n’avons pas remarqué de problème de bruit parasite généré par le vent.

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Spécifications

•Type : écouteurs true wireless •Indice de protection : IPX7 •Transducteurs : électrodynamiques de 5,8 mm •Autonomie : 10 heures oreillettes seules, 30 heures avec boîtier de charge •Recharge rapide : 10 min. pour 1 heure d’autonomie •Fournis avec des embouts et manchons en silicone de trois tailles différentes, un câble micro-USB, le boîtier de charge •Poids : environ 8 g par écouteurs et 89 g pour les deux écouteurs avec le boîtier de charge.

Notre avis Confort

Commandes

Performances

Son


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JVC

70 €

HA-A10T L’historique marque nippone JVC (Japan Victor Company) est toujours sur le devant de la scène sur le marché des vidéoprojecteurs Home Cinéma haut de gamme. Pour les produits audio, elle est en revanche plus discrète et se concentre surtout sur des produits «volumiques», «premiers prix» s’adressant au très grand public, principalement des casques et des écouteurs. Les écouteurs true wireless HA-A10T sont le reflet de ce positionnement. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont proposés à un tarif très agressif qu’ils offrent pour autant de piètres performances. Au contraire, ils nous ont très favorablement surpris. par Manuel Courbo Proposés à moins de 70 €, ces écouteurs true wireless JVC ne sont pas tout à fait dans la tranche des tout premiers prix. Comparés à certains modèles «no name», ils sont plus chers, mais pas beaucoup plus et ils ont pour argument de provenir d’une vraie marque reconnue. Nous allons en outre voir que ce sont des produits bien pensés, bien conçus, accompagnés en prime de quelques bonus appréciables comme des embouts de rechange en mousse à mémoire de forme, bien pratiques, ou encore un indice de protection IPX5 qui les rend utilisables pour le sport ou sous la pluie. Le design de ces écouteurs JVC HA-A10T est sans fioriture. Ils prennent la forme de haricots. Leur finition épurée n’a pas de quoi enflammer. Mais elle

est simple et efficace tandis que quatre teintes sont proposées au choix : rose mordoré, noir, gris ou bleu marine.

Un confort et une tenue plus que corrects ainsi qu’une isolation phonique efficace L’isolation phonique passive, et la tenue en place de ces écouteurs JVC HA-A10T sont de très bon niveau. Les embouts en mousse à mémoire de forme permettent de filtrer très efficacement les bruits extérieurs et améliorent le maintien de ces écouteurs, qui ne pèsent qu’entre 4 et 5 grammes chacun. En dehors de sa base plate, le boîtier de rangement


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et de recharge en plastique rigide ne présente que des arrondis. Il ne mesure que 6 x 3 x 4 cm et prend ainsi facilement place dans une poche de blouson ou dans un petit sac à main. Les commandes (marche, arrêt, pause, volume…) se font par pressions sur l’une ou l’autre des deux oreillettes. Il faut bien trouver le coup de main ou plutôt de doigt pour maintenir ces dernières et ainsi éviter de les pousser désagréablement dans le fond de l’oreille. En dehors de cette petite habitude à prendre, l’apprentissage des commandes est relativement rapide. Un des points sensibles concernant les écouteurs true wireless est la qualité de la transmission de la voix lors des appels téléphoniques, les microphones de captation étant assez éloignés de la bouche sur ce type de produits. En statique, la qualité de captation des JVC HA-A10T est très correcte. En extérieur et en mouvement, en revanche, ça se gâte et la qualité de la communication est nettement moins bonne – tout en restant audible.

des performances sonores. La seule condition à respecter pour conserver ces performances est d’éviter de pousser le volume à son maximum.

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Un rendu sonore très plaisant qui ne manque pas d’arguments de l’extrême grave à l’extrême aigu À l’écoute, offrant un son étonnamment détaillé surtout dans le milieu et le haut du spectre, la restitution des JVC HA-A10T est précise et richement fournie dans ces registres. Les voix sont impressionnantes de présence avec peut-être une toute petite pointe d’agressivité dans l’extrême aigu à volume soutenu. On perçoit cette limite sur un morceau comme «Lost Tonight» du groupe Lexer où certaines notes de piano prennent quelques libertés avec la partition. Pour ce qui est du grave, lors de l’écoute du morceau Electro «November Morning» de l’artiste Stimming, la restitution des basses se fait avec une excellente pression. On obtient même la sensation physique que le son pousse dans les oreilles et sur les tympans. Cette sensation ne nuit heureusement pas au reste du spectre et aux autres sonorités présentes sur ce morceau. On obtient également beaucoup de plaisir, des détails, presque de la finesse, et une scène sonore relativement vaste sur «Only When I Sleep» (version MTV Unplugged) du groupe pop irlandais The Corrs. La voix, le violon, la batterie, la guitare, le pipo, l’orchestre en arrière-plan…, autour de cette fratrie, tout est beau et harmonieux. Au final, le rendu sonore global n’est certes pas toujours ultra fidèle, mais se montre très plaisant. Avec ces écouteurs true wireless HA-A10T, JVC propose un produit ultra concurrentiel à tout point de vue, c’est-à-dire celui du prix, mais aussi celui

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires true wireless •Puce Bluetooth 5.0 (classe 1) •Codec audio supporté : SBC •Autonomie annoncée : 4 h en simple charge pour les écouteurs, 14 h avec le boîtier de rangement/recharge •Taille des transducteurs : 5,8 mm •Certification IPX5, résistance à la pluie et à la sueur •Poids des deux écouteurs : 9 g •Poids de l’étui de charge et rangement avec les écouteurs : 38,1 g •Accessoires fournis : trois paires d’embouts en silicone, deux paires d’embouts en mousse à mémoire de forme, étui de charge, câble de charge micro-USB

Notre avis Construction

Confort

Performances

Musicalité



LES CASQUES NOMADES


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BANG & OLUFSEN

500 €

Beoplay H9 Troisième génération de son casque Bluetooth à isolation phonique active, le nouveau Beoplay H9 de Bang & Olufsen est un renouvellement discret qui ne devrait pas bouleverser l’ordre établi. Toujours aussi premium, ce casque s’améliore par touches infimes et intègre désormais une gestion des assistants vocaux. par Guillaume Fourcadier


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Esthétiquement, ce Beoplay H9 3ème gen est pratiquement identique au H9i (2ème gen). Même approche design très minimaliste et mêmes matériaux nobles. Pourtant, la tranche gauche abrite un nouveau discret bouton entièrement dédié à l’utilisation des assistants vocaux. Ce produit fonctionne ainsi avec Google Assistant en natif et se met donc au goût du jour. Si ce point reste le plus remarquable, Bang & Olufsen a également retravaillé les coussinets ainsi que le traitement de surface des pièces en aluminium. Il était difficile d’adresser un quelconque reproche à Bang & Olufsen concernant la qualité de fabrication des précédents modèles et cela ne risque pas de changer. Le B&O Beoplay H9 3ème génération est impressionnant à tous les niveaux, que l’on évoque ses matériaux premium ou la qualité de son assemblage. Il règne au sommet du genre avec le Bowers & Wilkins PX (voir test ON-mag). Ce casque constitue un exemple de design simple et parfaitement exécuté. Le confort ne se hisse pas encore au niveau de celui des champions mais s’installe dans le très bon. Le serrage est ferme mais acceptable et les coussinets sont bien rembourrés même si un peu étroits. Les 285 g du casque Bang & Olufsen ne se font sentir que lors de très longues sessions d’écoute. Suivant le chemin du vieux Beaoplay H8 et des premiers Beoplay H9, ce Beoplay H9 3ème gen est un exemple d’isolation active, bien marquée et régulière. Le système antibruit (ANC) réussit presque aussi bien que celui des ténors de chez Sony ou Bose. Seul un petit bruit de fond constant entache l’expérience lorsque la musique est coupée ou à très faible niveau. Annoncée à 25 heures, l’autonomie tient bien sa promesse. Nous avons ainsi atteint 24h30 en utilisation normale en utilisant le codec audio de transmission Bluetooth AAC. Le casque base sa navigation entièrement sur du tactile, un tactile convaincant mais qu’il faut bien apprivoiser.

Casque sans fil et antibruit premium qui ne gomme pas les erreurs du passé Côté son, le Beoplay H9 3ème gen reprend pratiquement à l’identique la recette de son aîné Beoplay H9i sans pouvoir vraiment l’affiner. La signature est ouvertement chaude, très marquée par les basses tout en disposant quelques pics plus légers dans les aigus. Si ce casque reste toujours chantant à l’oreille, on peut lui reprocher un petit manque de technicité. Les basses sont rondes et profondes mais ne sont pas fabuleuses de réactivité et envahissent parfois un peu les médiums. Même remarque concernant les aigus, un poil artificiels sans être pour autant agressifs. Un peu fanfaron, ce casque ne trébuche véritablement que sur des

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pistes musicales foisonnantes de détails. À l’instar du Beats Studio 3, le Beoplay H9 3ème gen préfère s’amuser et ronronner plutôt que laisser une empreinte analytique. Il se comporte clairement mieux sur les registres musicaux modernes et puissants où sa fougue un peu trop débordante n’est pas un problème.

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Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire, sans fil, avec système antibruit •Puce Bluetooth 4.2 •Codecs audio compatibles : SBC, AAC, AptX LL •Autonomie annoncée : 25 heures Bluetooth + réduction de bruit, 32 heures avec Bluetooth seul, 33 heures avec réduction de bruit uniquement •Recharge par prise USB-C •Temps de charge : 2 heures 30 •Réponse en fréquence : 20 Hz à 22 kHz •Accessoires fournis : pochette de transport, câble minijack, câble de recharge USB •Poids : 285 g

Notre avis Construction

Ergonomie

Performances

Musicalité


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BEATS Solo Pro Enfin déterminé à renouveler son image, Beats intègre pour la première fois l’excellente puce H1 de son paternel adoptif Apple sur son nouveau casque supraauriculaire Solo Pro. Grâce à elle, la gamme Solo saute enfin le pas de la réduction de bruit active. Habituellement le parent pauvre des casques Beats en matière de son, le Solo nouvelle version pourrait ainsi bien surprendre. par Guillaume Fourcadier

300 € Qualité de construction en hausse, mais confort toujours atypique Le Beats Solo Pro marque une certaine évolution dans la qualité de construction des produits de la marque. Le yoke (partie reliant l’arceau aux coques) est maintenant entièrement en métal. Ce casque est assez élégant et coloré, plus lourd que les précédents Solo mais également mieux fini. Le plastique est toujours présent, mais il ne vient plus claqueter frénétiquement à chaque manipulation du casque. Bien sûr, rien n’est irréprochable. Quelques assemblages ou matériaux gagneraient à être encore plus travaillés, mais le niveau de qualité est nettement en hausse et l’appareil paraît très solide. L’heure est au 100% sans fil : le Beats Solo Pro n’intègre même plus de prise mini-jack analogique. Elle est remplacée par un port Lightning. Les irréductibles pourront se consoler en achetant un câble adaptateur Lightning vers mini-jack pour la coquette somme de 40 euros, celui-ci n’étant pas livré en standard. Le Beats Solo Pro est assez lourd (257 g) pour un casque supra-auriculaire. La force de serrage de son arceau est plutôt importante. Cela peut ne pas convenir à tout le monde et rendre le casque inconfortable lors de longues sessions d’utilisation.

Les coussinets sont assez épais, ce qui évite de trop écraser les oreilles, mais il faut garder en tête que le confort du Beats Solo Pro est loin d’atteindre celui des meilleurs casques circum-auriculaires. À défaut d’être un exemple sur ce point, il tient parfaitement sur la tête.

Une connectivité conservatrice avec l’incursion de quelques nouvelles idées Plus de bouton on/off, l’allumage et l’extinction se font à présent par l’opération de pliage et dépliage du casque. Si le principe est simple, nous aurions préféré conserver un bouton par sécurité. À l’inverse de cette modernité, ce casque ne passe toujours pas le cap des commandes tactiles. La navigation se fait en cliquant sur la coque droite. Au centre (sur le logo) se loge un antique système à clics (un, deux, trois clics ou clic long pour accéder à l’assistant vocal). Le volume se pilote en appuyant en haut ou


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en bas de la coque. Enfin, un petit bouton logé sous la coque gauche permet de changer le mode : une pression alterne entre le mode réduction de bruit et le mode transparence, deux pressions permettent de désactiver les deux fonctions (mode simple Bluetooth). Le Beats Solo Pro se connecte en appairage rapide Apple, ou en appairage classique. Que ce soit sous Android ou iOS, la connexion est très stable et les problèmes de coupures sont rarissimes. Le Beats Solo Pro reste sous la coupe d’Apple, il ne propose donc rien de plus que le duo de codecs Bluetooth audio SBC et AAC. À l’instar des AirPods, ce casque n’est pas Bluetooth multipoints, il ne peut donc pas se connecter sur plus d’un produit à la fois. Mais comme pour les autres produits Beats, il existe une application dédiée pour le piloter. Celle-ci n’apporte toutefois strictement aucune fonction avancée. Seule la présence du niveau de batterie (inexistant ailleurs) sauve cette application Beats d’une totale inutilité. La bonne optimisation de la puce H1 permet au Beats Solo Pro d’annoncer une autonomie de pas moins de 22 h (mode antibruit activé), autonomie parfaitement tenue en pratique puisqu’elle oscille entre 20 h et 23 h lors de nos différents essais. Pour la recharge, le casque passe du vieillissant port micro-USB au port propriétaire Lightning. Une décision agaçante mais qui va dans le sens de l’écosystème Apple.

Réduction de bruit active de bon niveau et son presque à l’équilibre Première surprise de taille, la marque se permet de faire un bon de géant concernant la qualité de l’isolation acoustique active par rapport au modèle Studio 3 Wireless. Cette fonction était alors correcte mais bien loin des meilleures. Sans pouvoir se frotter aux ténors comme le Sony WH1000Xm3 et le Bose Headphones 700, le mode antibruit du Solo Pro dépasse très largement le cadre du petit ajout cosméto-marketing. En tant que casque supra-auriculaire, le Beats Solo Pro affiche probablement la meilleure performance jamais atteinte en la matière. En ajoutant l’isolation passive (des coussinets), fort convaincante, le Beats Solo Pro propose la meilleure insonorisation jamais rencontrée sur un casque Beats. Le mode transparence (activation du retour sonore des bruits extérieurs) offre quant à lui une bonne performance, mais manque encore un peu de naturel, les aigus et haut-médiums étant un peu faiblards. Si les casques Beats gardent encore leur aura de modèles ultra basseux et déséquilibrés, le Solo Pro contribue à faire changer cette image négative. Sans être un modèle d’audiophilie, il propose

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une restitution sonore plus technique et plus raffinée. Nous sommes clairement en présence de transducteurs de qualité supérieure à celle de tous les autres modèles Beats Studio et Solo. Les basses sont toujours en avant mais pas de manière caricaturale, seulement pour marquer le caractère chaud de la signature sonore. Exit les graves mous, ce casque distille une énergie enfin maîtrisée. Le reste du spectre est particulièrement équilibré, que ce soient les médiums ou les aigus. Le Beats Solo Pro n’est jamais agressif et se permet de devenir enfin polyvalent. Nous pouvons lui reprocher une mise en avant toujours marquée des extrêmes basses ainsi qu’un petit manque d’aération et de détails. Les bas-médiums débordent toujours légèrement sur les voix, les empêchant de s’exprimer pleinement. Mais ce produit fait clairement des progrès, même s’il reste un casque supra-auriculaire dont le rendu n’est pas aussi enveloppant que celui d’un bon modèle circum-auriculaire. Sa sonorité est honnête et sans fioriture, bien qu’elle manque encore de cette profondeur, de cette maîtrise qui le ferait passer dans le camp des casques incontournables. Le Solo Pro est un très bon modèle qui n’échappe pas aux défauts de sa topologie supra-auriculaire. Il n’est pas le meilleur ni le plus audiophile des modèles antibruit, mais propose un résultat enfin convaincant pour un casque Beats et il est la preuve que le casque supraauriculaire, qui plus est coloré, a encore de l’avenir.

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Spécifications

•Type : casque supra-auriculaire Bluetooth à réduction de bruit active •Puce Bluetooth H1 •Autonomie : 22 h (réduction de bruit activée), 40 h réduction de bruit désactivée •Codecs audio : SBC, AAC •Charge rapide : 10 min de charge pour 3 h d’autonomie •Connecteur Lightning •Poids : 267 g •Inclut : housse de transport semi-rigide, câble de charge USB-A vers Lightning

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400 €

BOWERS & WILKINS PX7

Bowers & Wikins est l’un des rares constructeurs venant de la scène Hifi et audiophile à avoir réussi à tirer son épingle du jeu sur le marché des casques Bluetooth à réduction de bruit et même à être en mesure de rivaliser avec des cadors comme Bose, Sony ou encore Jabra. Son modèle B&W PX était déjà une belle réussite. Nous l’avons classé dans notre sélection 2019 des meilleurs casques sans fil et antibruit. Bowers & Wilkins enchaîne maintenant avec le PX7, toujours aussi ambitieux, toujours dans le haut du panier en terme de prix, mais son tarif n’est pas non plus exorbitant et surtout, il est encore plus performant. par Pierre Stemmelin Le Bowers & Wilkins PX7 se différencie de son prédécesseur par un look un peu plus passepartout, moins raffiné, plus massif. Cependant, il ne se départit pas totalement du style chic habituel de la marque britannique. Sa construction est extrêmement sérieuse. On retrouve les grands boucliers ovales en métal des coques des oreillettes, portant fièrement le nom de la marque en toutes lettres, ainsi que l’habillage textile sur le reste des coques. Les supports des oreillettes adoptent toujours la même forme originale de virgule. Cependant, ils ne sont plus en métal. Ils sont désormais faits d’un matériau synthétique high-tech, de la fibre de carbone composite, qui

allie très grande résistance, légèreté et absence de résonances marquées. Le Bowers & Wilkins PX7 n’est pas un poids plume, mais il conserve une masse raisonnable (305 g sur notre balance). Les coussinets assez minces de ses oreillettes ont beaucoup de mémoire de forme et même si l’arceau est un peu ferme, le confort comme la tenue sont de très bon niveau. De plus, ce casque a des glissières d’une allonge assez inhabituelle. Il s’adapte aussi bien aux petites têtes chauves qu’aux grosses têtes avec une énorme tignasse. L’autonomie du Bowers & Wilkins PX7 atteint 30 heures et une charge rapide à partir de son port


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USB-C assure 5 heures de musique. Cela le situe dans la moyenne haute et c’est une bonne chose, car même en liaison filaire, ce casque demande à être allumé pour fonctionner. Les commandes à partir des oreillettes se font par le biais de boutons physiques plutôt faciles à repérer à l’aveugle. On regrette cependant un peu l’absence de pavé tactile ou encore d’accès direct au mode de retour sonore. Ce dernier ne semble pouvoir être activé que depuis l’appli de paramétrage qui, sans être très compliquée ni trop pauvre, n’est pas non plus un exemple d’ergonomie ou de richesse.

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définition est moyenne. Mais dès que l’on passe à un smartphone qui propose l’AptX ou mieux l’AptX HD, deux codecs que supporte aussi le Bowers & Wilkins PX7, on fait un bond qualitatif tangible. On gagne en détails, en aération. Le médium est plus ouvert et les basses mieux tenues. Les meilleurs résultats sont certes toujours obtenus en liaison filaire, lorsque la réduction de bruit (ANC) est désactivée. Néanmoins, les différences entre les modes sont assez ténues, ce qui n’est pas toujours le cas à l’écoute des casques concurrents.

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Antibruit efficace et performances sonores un peu typées, mais au-dessus de la mêlée Sur le terrain, nous avons trouvé la gestion du volume sonore un peu particulière à partir de certains appareils Android. Malgré ce bémol, le Bowers & Wilkins PX7 est plutôt agréable à utiliser, d’autant que ses performances sont d’excellent niveau. Ce casque offre une isolation phonique passive relativement importante, tandis que son système de réduction de bruit actif est réellement efficace, certes pas aussi poussée que sur les références du genre comme le Bose Headphones 700 ou le Sony WH-1000XM3, mais pas non plus très loin derrière. Il est possible de mettre le système antibruit en mode élevé, faible, éteint ou encore automatique. Le mode automatique provoque parfois un petit bruit de commutation, mais s’avère pratique et intelligent. Les microphones du Bowers & Wilkins PX7 fonctionnent également fort bien. Ils captent correctement la voix, même en milieu bruyant. Là encore, les résultats ne sont pas tout à fait à la hauteur de ce que propose le Bose Headphones 700, mais sont déjà très honorables. S’il est un point sur lequel ce casque B&W marque sa supériorité, c’est bien dans le domaine des performances sonores. Nous avons pu le comparer en direct avec le Sony WH-1000XM3, le Bose Headphones 700 et le Jabra Elite 85h. Lorsque l’on passe à son écoute, la première réflexion qui vient à l’esprit est «Ah ouais, c’est autre chose». La restitution sonore du PX7 est certes un peu typée, avec un équilibre relativement sombre qui s’accentue légèrement lorsque l’on enclenche le système antibruit. Mais ses excellents petits hautparleurs de 38 mm à membrane en nylon, semblant très proches de ceux de l’ancien casque Hifi haut de gamme Bowers & Wilkins P7, réalisent des prouesses dans le bas du spectre. Les graves sont fermes, profonds et donnent même des sensations physiques. Le reste du spectre est d’une grande douceur. L’image sonore n’est pas d’une ampleur exceptionnelle, mais bien construite. À partir d’une source utilisant le codec Bluetooth SBC ou AAC, la

Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire, sans fil et antibruit •Liaison Bluetooth et filaire (fonctionnent uniquement en mode actif) •Codecs audio supportés : SBC, AAC, SBC, AptX HD •Transducteurs : électrodynamiques de 38 mm •Autonomie : 30 heures •Charge rapide : 15 min pour 5 heures d’autonomie •Accessoires fournis : mallette de rangement, câble USBC, câble mini-jack •Poids : 305 g

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Musicalité


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DALI

400 €

iO-6 Dali est un constructeur danois connu pour ses enceintes Hifi et Home Cinéma traditionnelles. Il commence aussi à se faire une place sur le marché des enceintes sans fil haut de gamme ou encore celui des barres de son. En revanche, il est tout nouveau et sans expérience sur le secteur des casques audio. Ses premiers modèles iO-4 et iO-6 viennent tout juste d’arriver. Ils arborent un design scandinave inspiré, leur conception paraît fort sérieuse et leurs prix ne sont pas prohibitifs. Qu’en est-il des performances, du confort et de la robustesse dans la réalité ? Voyons cela avec le modèle haut de gamme Dali iO-6 qui est à la fois Bluetooth et doté d’un système de réduction du bruit actif (ANC). par Pierre Stemmelin


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Pour un premier essai, le Dali iO-6 étonne d’emblée par son bon degré d’aboutissement. Dès le premier contact, ce casque apparaît solide et d’une finition qui ne souffre pas de défauts. Les glissières de réglage en hauteur des oreillettes sont en métal moulé. Elles tiennent bien leur position. L’arceau semble robuste. Il ne produit aucun craquement inquiétant lors des tests de torsion. Les habillages, mélangeant matériaux synthétiques haut de gamme, aluminium et similicuir ont une apparence cossue. Le casque se met à plat pour se ranger dans sa pochette de transport semi-rigide habillée de textile façon Denim noir. La stabilité de la liaison Bluetooth compatible avec le codec audio Hi-res AptX HD, l’ergonomie des commandes s’appuyant sur deux boutons physiques et le confort sont également appréciables. Le seul reproche que l’on puisse adresser au Dali iO-6 est son poids un peu élevé - 329 grammes exactement sur notre balance. Mais ce poids est bien réparti grâce à une force de serrage uniforme sur le crâne. Le casque tient bien en place lorsque l’on est en mouvement sans pour autant presser trop fort sur les tempes et les oreilles. Encore un fois, on est agréablement surpris du degré de maturité de ce modèle provenant d’une marque qui fait ses premiers pas dans le domaine du casque. Les oreillettes sont à double coque, ce qui explique le poids un peu élevé. Les transducteurs sont logés dans des coques internes montées sur pivot qui portent les coussinets en mousse à mémoire de forme. Cela participe au confort en permettant de mieux épouser la forme de la tête de l’utilisateur. On peut aussi noter que les supports des coussinets se dévissent (un quart de tour) et se revissent aisément, ce qui facilitera le remplacement en cas d’usure. Sur le marché, le Dali iO-6 a en face de lui trois champions des casques sans fil et antibruit de l’acabit du Sony WH-1000Xm3, Bose Headphones 700 ou Jabra 85h. Soyons honnête, en matière de réduction de bruit, il ne leur arrive pas à la cheville. Cependant son système ANC n’est pas non plus ridicule. Son action est modérée, mais correctement équilibrée et pas insignifiante. Elle apporte un confort d’écoute supplémentaire dans les lieux bruyants.

Un casque Bluetooth et antibruit qui ne sonne pas comme les autres et cultive l’esprit audiophile Le Dali iO-6 se démarque aussi des champions pour ce qui est des prestations sonores, et cette fois-ci dans un registre plus intéressant. Contrairement à ce que l’on obtient avec les modèles précités, ses transducteurs haut de gamme de grand diamètre (50 mm) ne cherchent pas à délivrer des basses artificiellement boostées. La restitution est claire, avec un équilibre tonal légèrement montant qui donne une belle luminosité au message musical.

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Certains trouveront que cela manque un peu de grave, mais la restitution du Dali iO-6 ne manque pas d’ampleur. Les basses sont présentes, mais sans caractère accentué. Elles laissent libre cours à un registre médium transparent et élégant ainsi qu’à des aigus d’une belle fluidité. L’image sonore est quant à elle particulièrement aérée, vaste et bien spatialisée. Le Dali iO-6 n’est pas comme les autres. Sa restitution sonore a du style, du naturel et elle est peut-être un peu plus audiophile.

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Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire sans fil avec système de réduction de bruit actif et retour sonore •Liaison : Bluetooth AAC, AptX, AptX HD et filaire •Transducteurs : 50 mm Free Edge à membrane en papier •Protection : IP53 •Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz •Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB-C, pochette semi-rigide de rangement mallette et adaptateur avion •Autonomie : jusqu’à 30 heures (2 h 30 min de charge) •Poids : 329 g (sur notre balance de cuisine)

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Musicalité


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PLANTRONICS BackBeat GO 810

150 €

Le Plantronics BackBeat GO 810 semble avoir tout pour plaire : un design sympa, un prix qui l’est tout autant, une liaison sans fil Bluetooth 5.0, un système antibruit actif, une appli sur smartphone pour le paramétrer... Il coche vraiment toutes les cases. Cela peut donc paraître suspect et l’on est en droit de s’interroger sur ses performances. Nous l’avons testé pour lever les doutes. par Pierre Stemmelin

Le Plantronics BackBeat GO 810 est un casque fort léger presque tout en plastique, mais son apparence est plutôt réussie et élégante, avec une qualité de finition d’excellent niveau. Son arceau d’une structure assez fine fait entendre quelques craquements, mais tient bien les tests de torsions. Ses solides glissières, qui, elles, sont en métal, coulissent bien tout en ayant des crans bien marqués de réglage de hauteur. Sur la tête, le Plantronics BackBeat GO 810 a de la tenue. Il s’agit réellement d’un casque nomade et urbain. On peut imaginer courir (pas trop vite quand même) en le gardant sur le crâne. Le coussin sous son arceau est correctement rembourré et le poids bien réparti. Les coussinets des oreillettes sont de type circum-auriculaires et en mousse à mémoire de forme. Ils sont un peu étroits. Les pavillons auditifs de l’utilisateur sont un peu écrasés et l’on peut rapidement ressentir un échauffement. C’est un des rares points qui dénote une conception économique. Néanmoins, le confort et la tenue sont déjà bien supérieurs à ce que l’on obtient avec la plupart des casques supra-auriculaires ou avec beaucoup de modèles circum-auriculaires de cette catégorie de prix. Le Plantronics BackBeat GO 810 est doté de bons petits transducteurs de 40 mm de diamètre. Son système antibruit (ANC) n’utilise pas un seul, mais deux microphones par oreillette, un à l’extérieur et l’autre à l’intérieur. Ses performances sont loin de celles fournies par les meilleurs, mais elles s’avèrent déjà très respectables. Elles nous ont même étonnés compte tenu du prix de ce casque. Elles ont une légère sensibilité aux effets du vent, mais là encore cela reste très correct. Il est possible de choisir entre deux niveaux d’ANC dans l’application sur smartphone BackBeat. Pour activer (ou désactiver) l’ANC depuis le casque, il faut appuyer simultanément sur les deux boutons de volume pendant deux secondes. Cela ne vient pas intuitivement, mais une fois qu’on le sait, cela passe tout seul.

Pour l’écoute, le Plantronics BackBeat GO 810 propose deux modes d’égalisation que l’on peut sélectionner à la volée via un bouton sur le casque : «Brigth», c’est-à-dire clair, ou «Balanced» un peu plus neutre et boomy mais sans trop d’excès. On peut utiliser ce casque en Bluetooth aussi bien qu’en filaire éteint ou allumé. Il donne ses meilleurs résultats avec l’ANC activé. Il produit un peu de souffle lorsqu’il est en mode actif, mais heureusement celui-ci est généralement couvert par la musique et se coupe dès que le signal audio s’interrompt. La restitution n’est pas d’une très haute résolution, ses extrémités sont écourtées, cependant elle est plutôt bien équilibrée. Elle se caractérise par des aigus doux, des graves chaleureux et qui ont la pêche, un registre médium suffisamment ouvert. L’ensemble est relativement naturel et sonne bien. Le Plantronics BackBeat GO 810 fait preuve de beaucoup de savoir-faire. Il est réellement plaisant à écouter. Il représente un très bon choix dans sa catégorie.

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Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire, sans fil à réduction de bruit active •Liaison : Bluetooth 5.0 SBC ou filaire •Commandes : boutons physiques et appli de paramétrage •Transducteurs : 40 mm électrodynamiques •Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz •Autonomie : jusqu’à 28 h sans ANC, jusqu’à 22 h avec ANC •Accessoires fournis : housse de rangement, câble micro-USB de charge, câble mini-jack •Poids : 189 g

Notre avis


ViVent les libellules ! Superbe !

Ou mieux encore!

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La Libellule Rouge (“DragonFly Red”) €199.95

“Avec la Libellule (“DragonFly”), AudioQuest a créé un moyen simple et abordable d’atteindre le haut de gamme pour une nouvelle génération d’auditeurs, ainsi que le produit parfait pour le système audio personnel de tout audiophile.”

“Les Libellules Rouge et Noire (“DragonFly Red and Black”) figurent parmi les meilleurs exemples d’hifi pour Monsieur Toutlemonde à jamais avoir été publiés dans notre revue. Leurs valeurs de quotient explosent le cadran. ”

—Robert Harley, The Absolute Sound

Et le top du top ! La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) €299.95 La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) rassemble tout ce que les auditeurs aiment dans la gamme Libellule (“DragonFly”), le son superbement dynamique et séducteur, dont elle améliore la mise au point tout en enlevant le duvet et le brouillard dont l’auditeur n’avait même pas conscience jusqu’à ce qu’il ne l’entende plus ! La Cobalt dispose de la même tension de sortie 2.1 capable de tout lire que la Rouge, avec son contrôle de volume numérique à bit parfait, une qualité de rendement MQA exceptionnelle et une compatibilité parfaitement fluide avec les appareils Apple et Androïd. Quelques ingrédients importants qui expliquent la performance de Cobalt qui lui permet aujourd’hui de créer un précédent en la matière : • La puce ESS ES9038Q2M DAC dotée d’un filtre de phase minimum à coupure progressive permettant un son plus naturel. • La micropuce PIC32MX274 microprocesseur réduit l’appel de courant et augmente la vitesse de traitement de 33% par rapport aux Libellules Noire et Rouge (DragonFlys Black and Red). • Un système d’alimentation et de filtrage amélioré, conçu spécifiquement pour réduire les bruits de fond cellulaires ou encore ceux dus au Wifi ou au Bluetooth. • Comporte un adaptateur Queue de libellule DragonTail USB-C vers USB-A modulable. Toutes les Queues de Libellule (DragonTails) utilisent les câbles USB à teneur en carbone de chez AudioQuest.

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PSB M4U 8

400 €

PSB Speakers est une marque du groupe canadien Lenbrook, en compagnie de NAD connu de longue date pour ses électroniques Hifi et Home Cinéma, et de Bluesound un champion de l’audio multiroom, parmi les meilleurs challengers de Sonos. PSB est avant tout un constructeur d’enceintes acoustiques, mais il est également investi depuis plusieurs années dans le domaine des casques audio. Ce n’est pas la première fois que nous testons l’un de ses modèles M4U. La version 8, qui nous intéresse ici, est parfaitement dans l’air du temps, à la fois sans fil et dotée d’un système de réduction de bruit (ANC). par Pierre Stemmelin

Techniquement, le casque PSB M4U 8 est assez proche du NAD Viso HP70 que nous avons testé dans le courant de l’été 2018. Les marques NAD et PSB étant sœurs, ce n’est pas une surprise. Sur le M4U 8, on retrouve d’ailleurs exactement le même système de boutons à pression et à glissement que sur le casque NAD. Leur ergonomie est plutôt bien pensée et on les repère relativement facilement à l’aveugle. Mais alors que les pavés tactiles se généralisent, cela semble un peu daté, de même que la présence d’une prise micro-USB et non USB-C pour la recharge ou encore l’absence d’appli de paramétrage sur smartphone. Esthétiquement, en revanche, le PSB M4U 8 est très différent du casque NAD. Il possède un large arceau copieusement rembourré, de solides glissières et charnières repliables en inox. Ses oreillettes associent des boucliers en métal avec des coques faites d’ABS et de polycarbonate. Le M4U 8 paraît fort robuste, il a un look bien à lui, sa finition noire mate est de bon goût. C’est un poids lourd de 349 grammes exactement. Les coussinets bien enveloppants et moelleux de ses écouteurs ont une ouverture relativement étroite. Ils tiennent chaud tout en assurant un bon maintien. Sur le terrain, le système antibruit se révèle d’une efficacité correcte. L’intensité de la réduction de bruit n’est pas extrêmement poussée mais immédiatement tangible et appréciable dans un lieu bruyant. On regrette juste de ne pas pouvoir ajuster son niveau ou activer un mode de retour sonore, certes parfois gadget, mais désormais courant chez les concurrents. L’esthétique de la restitution sonore est par ailleurs très changeante en fonction du mode utilisé. En configuration passive, électronique éteinte avec

branchement filaire, les performances sonores ne sont pas très bonnes. Mais ce n’est pas rédhibitoire, car d’autres casques ne proposent même pas ce mode pourtant bien pratique lorsque la batterie est à plat. En outre, les choses s’améliorent beaucoup lorsque l’on passe en mode actif sans ANC, que ce soit en liaison filaire ou Bluetooth. Le PSB M4U 8 délivre alors un son musclé, dynamique, avec une aération correcte, des basses qui ont de l’assise. Ce n’est pas un champion de la définition, mais il sonne alors de façon assez naturelle et fort agréable. Le mode ANC renforce quant à lui les basses. Cela donne une impression un peu boomy si l’on écoute fort et qu’il n’y a pas trop de bruit autour. L’effet physiologique (façon loudness) est en revanche plaisant à faible volume ou si l’on a besoin de compenser les bruits basses fréquences ambiants, par exemple dans les transports en commun.

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Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire, sans fil et antibruit •Liaison Bluetooth et filaire •Codecs audio supportés : SBC, AAC, SBC, AptX HD •Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm à large bobine mobile, avec optimisation acoustique et électronique RoomFeel propre à PSB et NAD •Autonomie : 15 heures •Accessoires fournis : mallette de rangement, coussinets de rechange, câble micro-USB, câble mini-jack, adaptateurs avion et jack 6,35 mm •Poids : 349 g

Notre avis


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SENNHEISER

400 €

Momentum 3 Wireless Modèle de troisième génération, le Sennheiser Momentum 3 Wireless est un casque Bluetooth à réduction de bruit qui ne choisit pas la facilité. Coincé entre le champion WH-1000XM3 de Sony et le récent et toujours très méritant Headphones 700 de Bose, il prend un chemin plus luxueux mais pas moins technologique, à la manière du PX7 de Bowers & Wilkins. par Guillaume Fourcadier Fait de métal et de cuir, le Sennheiser Momentum Wireless 3 est dans la lignée des précédentes créations de la série Momentum. Il n’a pas grandchose à envier au B&W PX ou au B&O H9 dans son approche qualitative. Son design est immédiatement reconnaissable tout en étant assez universel ; seules des finitions colorées manquent un peu. La fabrication est à la hauteur des ambitions de

Sennheiser, bien que son Momentum Wireless 3 ne soit pas aussi massif que les B&W PX ou B&0 H9. La structure pliable comporte des charnières entièrement en métal, et le système de pivot des coussinets ne souffre d’aucun jeu. De même, le réglage en hauteur de l’arceau se fait dans un sillon de l’arceau en acier. Même en se faisant tyranniser, le Momentum 3 ne risque pas de se briser. Nous regrettons toutefois que la housse


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de transport livrée avec ce casque soit souple, et non une mallette rigide - une mesquinerie (?) assez incompréhensible pour un modèle vendu à ce tarif. Cela est d’autant plus dommageable que le Momentum Wireless 3 ne se met pas à plat et occupe donc une place conséquente. En revanche, le Momentum Wireless 3 offre un très bon confort, à l’image des anciens modèles. Les coussinets en cuir sont épais et englobants, n’exerçant aucune pression excessive sur le crâne ni fatigue même après plusieurs heures d’utilisation. Pourtant, l’épaisseur importante des coussinets dessert légèrement ce casque d’un point de vue esthétique. Le Sennheiser Momentum Wireless 3 n’est franchement pas discret et ressemble davantage à un petit modèle Hifi qu’à un casque Bluetooth dédié au nomadisme.

Une ergonomie des commandes tout en ambivalence L’ergonomie des commandes est assez déroutante, mêlant automatismes et boutons. Le Sennheiser Momentum Wireless 3 ne s’allume et ne s’éteint que par le simple fait d’être déplié ou replié. Le principe est pratique mais non paramétrable. Aucun bouton n’est présent pour les réfractaires ou pour pallier d’éventuels problèmes. Le casque peut également déclencher une pause automatique une fois retiré, fonction qui peut cette fois être désactivée via l’application. On peut relever le comportement un peu capricieux de cette fonction, qui ne s’avère pas des plus réactives. Le reste des commandes incombe aux cinq boutons alignés en trois groupes sur la tranche arrière de l’écouteur droit. Le premier bouton permet d’activer/désactiver la réduction de bruit, mais aussi de déclencher le retour sonore. Le second groupe est le trio boutons de volume et navigation. Ces derniers sont discrets mais manquent un peu d’accessibilité, il nous est souvent arrivé de tâtonner pendant de longues secondes pour les trouver à l’aveugle (lorsque le casque est sur la tête). Enfin, le dernier bouton permet d’accéder à l’assistant vocal défini ou de déclencher le mode d’appairage de la connexion Bluetooth (appui long). Si le Sennheiser Momentum 3 Wireless ne va pas aussi loin que le Sony WH-1000Xm3 en matière de codecs audio supportés, il se permet tout de même d’intégrer l’AAC, l’AptX et l’AptX Low Latency. Quel que soit le codec, la stabilité du signal reste exemplaire et les microcoupures du signal audio sont assez rares. L’application (Android et iOS) dédiée au paramétrage du Sennheiser Momentum Wireless 3

uuu

Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire fermé, Bluetooth et antibruit •Liaison : Bluetooth (SBC, AAC, AptX, AptX LL) ou filaire (en actif ou passif) •Connexion Bluetooth multipoint Présence d’un balise Tile (pour géolocaliser le casque si on l’égare) •Transducteurs : 42 mm dynamiques •Réponse en fréquence en filaire : 4 Hz à 22 kHz •Autonomie : 17 heures avec Bluetooth et réduction de bruit activée •Temps de recharge : 2 heures •Accessoires fournis : pochette de rangement souple, câble mini-jack, câble de recharge USB-C vers USB-C, convertisseur USB-C vers USB-A •Poids : 305 g

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Ergonomie

Performances

Musicalité


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est particulièrement simple. Spartiate mais agréable, à l’image de ce qui existe chez Bose. Elle permet de régler le mode de réduction de bruit active sur l’une des trois positions disponibles, de gérer la fonction de retour sonore, d’activer la fonction de pause intelligente (en retirant le casque) ou d’accéder à l’égaliseur. Ce dernier reste particulièrement étrange, ne permettant que d’influencer une tendance générale du casque et non de procéder à de petits ajustements locaux, fréquence par fréquence. Sur le terrain, l’efficacité du système de réduction de bruit est assez exemplaire, efficace et sans réel défaut. Sa seule faiblesse est de ne pas tout à fait se hisser au niveau des meilleurs, le Sony WH-1000XM3 et le Bose Headphones 700 le devançant assez nettement aux mesures. Les microphones intégrés au casque sont de bonne qualité et délivrent une expérience efficace en appel téléphonique mainslibres. Toutefois, cette expérience se gâte un peu en environnement bruyant. L’autonomie n’est pas non plus dans le peloton de tête, loin de là. Si Sennheiser annonce 17 h, nous sommes parvenus à environ 16 h pendant nos tests en utilisant les codecs AAC et AptX.

Un son à fort potentiel entravé par ses réglages Tout aussi ambivalente que le reste du casque, la partie sonore fascine autant qu’elle questionne. Les transducteurs du Sennheiser Momentum Wireless 3 sont performants. Cela se ressent dans l’excellente

reproduction des timbres, l’excellent sens du détail et la très bonne ouverture de la scène sonore. Mais, sans doute pour plaire à une cible dite «jeune», Sennheiser a choisi la voie des basses renforcées. Cela n’est pas condamnable en soi, mais on sent les transducteurs un peu hors de leur monde, comme gonflés par un Bass-Boost. Les graves sont donc certes profonds mais un peu traînants. Dans ce domaine, le Sennheiser Momentum Wireless 3 n’atteint pas la tenue d’un Sony WH-1000XM3 ou la maîtrise d’un Bowers & Wilkins PX. Les médiums sont légèrement en retrait mais précis et naturels malgré le petit débordement des basses. A contrario du bas du spectre, cette gamme de fréquence se comporte de manière parfaitement linéaire, dans le bon sens du terme. La reproduction des voix est douce, sans aucun voile ni aucune acidité. Le registre des aigus est un peu plus accidenté mais pas sans saveur. Sa légère emphase est ponctuée d’un petit pic, lui laissant un caractère joueur et percutant, parfois un peu trop brillant. Le Sennheiser Momentum Wireless 3 n’est pas le meilleur dans les aigus mais il se permet de rester loin de toute caricature. L’ensemble offre une approche relativement polyvalente mais clairement plus à l’aise sur les musiques modernes. En l’état, ce casque donne un peu l’impression de vouloir singer la concurrence. Impossible de ne pas penser au Sony WH-1000XM3 tant les deux signatures sonores possèdent des similitudes. Le Sennheiser Momentum Wireless 3 semble prendre l’ascendant technique, mais du fait de ses choix sonores, cet avantage ne se concrétise pas totalement.

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ÉCOUTEURS INTRA-AURICULAIRES SE846 SHURE, à la pointe de la technologie et de l’innovation en matière d’écouteurs intra-auriculaires, nous présente ici le plus abouti de ses projets : les écouteurs intra-auriculaires SE846. Plébiscités par les artistes sur scène pour du monitoring ultra qualitatif comme par les audiophiles les plus exigeants, personnalisables grâce à des filtres acoustiques interchangeables, les écouteurs SE846 n’ont pas fini de faire parler d’eux.

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LES ÉCOUTEURS AUDIOPHILES


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AUDEZE

1000 €

LCD-i3 Gamme pour le moins atypique dans l’univers des écouteurs, la série LCD-i d’Audeze propose d’intégrer tout le savoir-faire de la marque en matière de transducteurs planaires (orthoplanar) dans des modèles intra-auriculaires totalement ouverts. Les Audeze LCD-i3 sont les petits derniers de la fratrie, à mi-chemin entre les iSine 10 à 400 € (que nous avons déjà testés et adorés) et l’ultra haut de gamme LCD-i4 à 2800 €. Des modèles atypiques et tout en compromis. par Guillaume Fourcadier

Savamment imaginé, le packaging des Audeze LCD-i3 impressionne d’emblée. La petite boite cartonnée, recouverte d’une matière tissée, abrite une belle cloche de plexiglas. Celle-ci regroupe les écouteurs trônant dans un socle en mousse thermoformée, ainsi qu’une housse de transport semi-rigide en nylon dans laquelle son rangés tous les accessoires. En plus de leurs embouts en silicone, les écouteurs viennent avec 2 systèmes d’accroche complémentaires. Le premier est une excroissance venant se loger dans la conque, peu efficace ici. Le second est un arceau-tour d’oreille rigide permettant une meilleure tenue. Enfin, les LCD-i3 viennent avec un jeu de trois câbles différents : un modèle à terminaison jack 3,5 mm, un câble Lightning (Apple), un câble à récepteur Bluetooth reliant les deux écouteurs. Ces deux derniers câbles adoptent le circuit de traitement sonore Cipher d’Audeze. Notons que ces deux câbles sont habituellement vendus seuls à 120 € (Bluetooth) et 150 € (Lightning). Le modèle Bluetooth est compatible avec le codec AptX HD et sa batterie permet de tenir un peu plus de 8 h selon nos mesures.

Une ergonomie et un confort totalement ésotériques Si les Audeze LCD-i3 impressionnent par leur design, ils sont également à la limite du grotesque tant ils paraissent démesurés pour des écouteurs intra-auriculaires. Le très large transducteur planaire de 30 mm en impose tout autant qu’il effraie. Au moins, la finition est tout bonnement irréprochable, marquée par une structure principalement en plastique, mais sans aucun défaut. Les prises de raccordement vers le câble utilisent sur chaque écouteur deux broches classiques, mais s’appuyant sur un principe de détrompeur non standardisé. Le confort est en revanche un gros point noir, voire un motif de non-adoption pour certains utilisateurs. La canule, même rétrécie en entonnoir, est particulièrement large. Cette caractéristique vient s’ajouter au poids important du transducteur en lui-même provoquant un port souvent déséquilibré, l’écouteur ne cessant vouloir ressortir du conduit auditif. Même avec les arceaux tour d’oreille, le constat n’est pas brillant. Ces derniers permettent aux écouteurs de ne pas choir, mais n’empêchent pas la canule de se déplacer au gré des plus infimes


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mouvements de mâchoires, faisant alors perdre toutes les basses. Quels que soient les embouts en silicone utilisés, il faut avoir les conduits auditifs suffisamment larges. L’isolation phonique n’est pas brillante et même presque totalement nulle, mais ce point était attendu. Malgré leur structure intra-auriculaire, les LCD-i3 sont totalement ouverts sur l’extérieur. La membrane ne pouvant pas être amortie efficacement, Audeze a choisi de la laisser en charge totalement ouverte. Ainsi, l’atténuation des bruits extérieurs est presque inexistante. Et pour ne rien arranger, les fuites de son sont tout aussi importantes.

Une restitution sonore qui peut atteindre des sommets Les performances sonores peuvent se voir sous le prisme des deux types de câbles : avec ou sans le module Cipher. Ce module de traitement va clairement influencer la qualité et la signature sonore. Avec le câble Jack, la sonorité des écouteurs paraît assez terne, même sur un bon amplificateur pour casque. Sans être mauvais techniquement ou désagréable, on sent que le potentiel est encore inexploité. Les basses et médiums sont très équilibrés, mais les aigus un peu trop en retrait, peinant à développer l’espace sonore et l’aération en général. Tout change largement avec l’utilisation du câble Lightning ou du câble Bluetooth Cipher. L’écoute est presque transfigurée, car beaucoup plus vivante, mais surtout infiniment plus aérée. Dès lors, la personnalité des écouteurs peut s’exprimer. À l’image des casques planaires de cette gamme de prix, les Audeze LCD-i3 s’affichent comme des forces tranquilles, avec des basses légèrement mises en avant pour gagner en impact. Les Audeze LCD-i3 développent alors une signature légèrement sombre. La qualité des basses est indéniablement au-dessus de la mêlée des écouteurs intra-auriculaires, que ce soit en terme de profondeur ou de détails. Mais surtout, la taille des transducteurs permet de leur donner une ampleur démesurée, allant bien au-delà du cadre de simples écouteurs. Et contrairement à ce qui se pratique habituellement, Audeze choisit avec ces modèles de ne pas privilégier de bosse dans les bas médiums. L’écoute est ainsi reposante, mais sait conserver une certaine énergie et une immense précision dans le bas du spectre. Les médiums ne sont pas en reste, avec une texture et une reproduction des timbres à la hauteur des excellents casques Hifi. Les voix sont précises, profondes, légèrement placées en avant. Les aigus sont également très définis, mais légèrement plus doux et vallonnés passés les 6 kHz. À l’image de l’imposant casque LCD-2, dont nous avons testé

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la version Closed-Back, les LCD-i3 ne sont pas tranchants, mais plutôt moelleux, agréables sans faire montre de lenteur. Ces écouteurs sont impériaux dans les genres musicaux comme le Classique ou le Jazz, tous les styles aérés et bien mixés. Livrez leur un peu d’espace, ils le rendent au centuple. C’est simple, les Audeze LCD-i3 proposent une scène sonore aussi vaste que les casques Hifi de la marque : la performance d’un vrai casque de salon dans un format de poche. Et que dire de leur niveau de détails, de leur capacité à reproduire les plus infimes nuances ? Ajouter à cela l’excellente performance du câble Bluetooth, et ces écouteurs pourraient bien être les intra-auriculaires parfaits... en matière de restitution sonore. Presque, car les styles plus énergiques comme l’électro et le hard-rock montrent un peu les limites des transducteurs planaires. Le problème n’est pas tant leur technicité que leur signature, un poil trop sage pour pouvoir convaincre totalement dans les genres rentre-dedans. Les Audeze LCDi3 sont donc de vraies étrangetés dans le paysage audiophile, des écouteurs tout aussi impressionnants que les grands casques Hifi, mais pas tellement adaptés au nomadisme. De grandes concessions, mais aussi d’immenses qualités.

n Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires planaires ouverts •Transducteur planaires de 30 mm •Amortissement : Châssis anti-vibratoire en magnésium hérité du LCD-i4 •Réseau d’aimants Fluxor et diaphragme Uniforce •Réponse en fréquence : 10 Hz – 50 kHz •Impédance : 20 Ohms •Sensibilité : 110 dB/mW •Puissance max. admissible : 500 mW RMS •Câbles : Modèle standard jack 3,5 mm ; Cipher Lightning ; Cipher Bluetooth •Embouts en silicone : 3 tailles en silicone lisse, 3 tailles en silicone strié •Inclus : 3 câbles, housse de transport Nylon, crochets tour d’oreille, Ears Fins (excroissance pour la conque de l’oreille), outils de nettoyage, clip pour vêtement

Notre avis Construction

Ergonomie

Performances

Musicalité


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FIIO

500 €

FH7

Écouteurs intra-auriculaires les plus haut de gamme jamais lancés par Fiio, les FH7 ont pour but de faire passer un cap à la marque chinoise. De type trois voies, hybrides, à cinq transducteurs, les Fiio FH7 comptent se faire une place dans ce qu’on appelle le segment audiophile tout en bénéficiant d’une forme soignée et en apportant une modularité poussée de leur signature sonore. par Guillaume Fourcadier Une forme proche de la perfection Dès l’ouverture de leur boîte, les Fiio FH7 font leur petit effet. Chaque écouteur est conçu dans un alliage d’aluminium/magnésium usiné et anodisé noir, avec un dos parsemé de vaguelettes et cerclé d’un petit trait doré pour couronner le tout. Le produit est clairement solide voire irréprochable, mais sait garder une certaine élégance. Il faut également préciser qu’un mélange d’aluminium et de magnésium permet de conserver une très grande légèreté tout en profitant de la rigidité de ce matériau, très utile d’un point de vue acoustique. Les vaguelettes ne sont pas non plus là par hasard, puisque cette structure permet d’absorber les éventuelles résonances.

Le câble avec connectique MMCX (un des standards) est tout aussi sérieux dans sa conception. Utilisant du cuivre plaqué argent, il est à la fois épais (8 brins) tout en restant étonnamment souple. Son connecteur mini-jack est de type coudé avec une structure entièrement métallique. Le packaging est tout aussi impressionnant puisque Fiio propose à la fois deux housses de transport (l’une en tissu souple, la seconde rigide et en cuir), une petite capsule contenant deux paires de filtres acoustiques, et un jeu de six types d’embouts différents pour un total de quinze paires. Les différents filtres acoustiques ainsi que certains embouts permettent de légèrement jouer sur la signature sonore du produit. Le confort est assez réussi. Sans être dans les tout


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meilleurs élèves, les écouteurs Fiio FH7 savent se faire oublier malgré leur canule relativement large (mais courte). L’isolation phonique est très acceptable même si elle ne va pas extrêmement loin dans le bas du spectre. Tous les embouts en silicone se valent à ce niveau, il faudra privilégier les modèles à double frange ou en mousse à mémoire de forme si l’on veut obtenir la meilleure isolation phonique.

Une sonorité riche, joueuse et intransigeante Les écouteurs Fiio FH7 combinent deux paires de transducteurs à armature équilibrée pour les aigus et médiums avec un transducteur dynamique doté d’une membrane en béryllium pour les basses. Il ne faut pas bien longtemps pour constater que le pari de Fiio est réussi, du moins en ce qui concerne la qualité pure. La signature de base (filtre neutre et embouts en silicone classiques) est très régulière dans les basses et les médiums, voire légèrement descendante, avec une excellente extension dans le bas du spectre. Les Fiio FH7 descendent bas, de manière très propre et naturelle. Le son paraît beaucoup plus articulé que celui des écouteurs hybrides habituels, moins mou, moins imprécis. La transition basses/médiums entre le transducteur dynamique et les transducteurs à armature balancée (ou équilibrée) se passe sans aucune impression de chevauchement de fréquences, un phénomène pourtant courant chez les concurrents. Le registre aigu est particulièrement clair et précis, plutôt mis en avant même si nous ne notons pas d’agressivité excessive. Seul un pic vers les 8-10 kHz le laisse parfois déborder et siffler (ou chuinter) sur des styles musicaux très tranchants comme le métal. D’une manière générale, les Fiio FH7 offrent un son détaillé, précis, avec une bonne séparation des instruments. La scène sonore est assez profonde, mais pas extrêmement large. La force des Fiio FH7 ne réside justement pas dans leur scène sonore ou leur niveau de détails mais dans leur musicalité et la très grande justesse des timbres. Avantage ou inconvénient, ces écouteurs sont très dépendants de la qualité de la source et de la qualité du mixage. Si la lecture en sortie d’un smartphone fournit déjà un bon résultat, une utilisation sur baladeur audiophile va faire monter leurs qualités de plusieurs crans. Testés principalement à partir du baladeur Fiio M11, les FH7 ont pu s’exprimer pleinement, là où une utilisation en sortie de smartphone laisse des basses et un niveau de séparation des instruments plus brouillons. Ces écouteurs ne vont presque rien pardonner, ils révèlent facilement les limites d’une carte son ou d’un amplificateur casque. Cela est

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également vrai pour les mauvais mixages et les mauvais codecs. La personnalité sonore des Fiio FH7, particulièrement le pic dans les aigus, fait qu’ils peuvent paraître totalement sous-exploités, ternes et même sifflants si la piste est mal codée ou enregistrée. L’utilisation des filtres acoustiques qui viennent se visser sur les canules module très légèrement la personnalité sonore des écouteurs en jouant sur les basses et les aigus. Si les différences de signatures sont effectives, elles restent discrètes. Le filtre des basses n’atténue pas le pic à 8-10kHz, et le filtre des aigus ne propose qu’un petit surplus de clarté dans les haut-médiums et aigus. Le constat est le même pour les embouts. Dans ce cas, les modèles nommés mid-centric sont peut-être les plus intéressants. Ils rehaussent très finement le niveau des médiums, permettant aux écouteurs d’apporter un peu de profondeur à la scène sonore, et de devenir encore un peu plus neutres sans être plus froids. Les petits surplus de basses ou de clarté apportés par les filtres et embouts accentuent ou corrigent légèrement, ce qui peut déjà faire la différence. Difficile de ne pas recommander les Fiio FH7 tant ils paraissent ne rien devoir au hasard, que ce soit sur la forme ou sur le son. Sans être forcément les références absolues dans cette gamme de prix, ils comptent clairement parmi ce qui se fait de plus intéressant et de plus complet.

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Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires hybrides trois voies •Corps en alliage d’aluminium et magnésium •Transducteurs : 1 dynamique avec membrane béryllium 13,6 mm pour les basses, 2 transducteurs à armature équilibrée pour les médiums, 2 transducteurs à armature équilibrée pour les aigus •Connectique MMCX •Réponse en fréquence : 5 Hz – 40 kHz •Impédance : 16 ohms •Sensibilité : 111 mW

Notre avis Construction

Ergonomie

Performances

Musicalité


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PERIODIC AUDIO Carbon (C-6)

Periodic Audio a une philosophie unique, celle de décliner un même design d’écouteurs intraauriculaires en plusieurs modèles, en utilisant des transducteurs à membranes plus ou moins haut de gamme. Le principe est très intéressant et plutôt efficace, les trois premiers modèles Magnesium, Titanium et Beryllium ayant chacun des spécificités différentes à l’écoute. Les Titanium sont d’ailleurs déjà passés entre nos murs pour un test. Petits derniers, les Periodic Audio Carbon auxquels nous nous intéressons maintenant sont les plus haut de gamme. Leur tarif s’établit à pas moins de 400 Euros. par Guillaumme Fourcadier Les Periodic Audio Carbon (C) présentent le même design et la même fabrication générale que leurs petits frères dans un coloris noir mat. Mais surtout, ils possèdent des transducteurs à membrane en polymère propriétaire surmontée d’une surcouche de 8 microns en diamant industriel, aussi appelé carbone amorphe. Cette couche particulièrement légère et rigide permet une réponse en fréquence étendue et une très bonne réactivité acoustique. L’assemblage est sérieux, la coque en polycarbonate massive et le design éprouvé. Il reste dommage de ne pas proposer un câble détachable, mais les intra-auriculaires de Periodic Audio sont garantis 5 ans. Le confort est plus que correct. Sans faire partie des meilleurs dans ce domaine, ces écouteurs combinent une bonne tenue et un poids réduit. La marque propose trois variétés d’embouts pour tous les goûts : silicone simple, silicone double frange, mousse à mémoire de forme. Pour aller de pair, l’isolation phonique est bonne malgré une canule assez courte. Pour une isolation maximale, il est toutefois recommandé d’utiliser les embouts en mousse. La sonorité des Periodic Audio C est particulièrement atypique dans cette gamme de prix. Là où la plupart des modèles haut de gamme choisissent une certaine neutralité, les Carbon imposent leur caractère dans une approche avec une réponse en fréquence en «V» (physiologique) très maîtrisée. Percutantes ou très rondes et enveloppantes selon les situations, les basses descendent très bas et paraissent s’adapter à toutes les situations. Si le morceau est sage, ces intra-auriculaires peuvent le rester, si le morceau s’emballe, les Periodic Audio Carbon peuvent déclencher une tempête sans se fatiguer. Clairement à l’aise pour restituer les musiques modernes, ils s’accordent pourtant très bien aussi avec le

400 € jazz ou la musique classique. Leurs transducteurs dynamiques laissent un grain reconnaissable, une touche analogique dans cette gamme de prix envahie de modèles à transducteurs à armature balancée. Les aigus sont également en avant mais de manière un peu plus discrète, moins spectaculaire que le grave. L’emphase est suffisante pour conserver une très bonne dynamique et une très bonne clarté, mais reste assez maîtrisée pour ne pas devenir sifflante. On peut leur reprocher une représentation sonore un peu resserrée et un niveau de détails inférieur à ce qu’offrent les meilleurs modèles, mais les Periodic Audio Carbon semblent cultiver cela pour mieux se concentrer sur l’émotion et les sensations. Voilà des écouteurs qui développent l’approche musicale avant de penser à la démonstration technique.

n

Spécifications

•Impédance : 32 ohms •Sensibilité : 98 dB SPL/1 mW •Puissance max. : 200 mW en continu •Réponse en fréquence : 12 Hz à 38 kHz •Isolation phonique max (avec embouts mousse) : 31,3 dB •Poids : 9,3 g l’ensemble •Câble : 1,5 m non détachable avec prise mini-jack •Accessoires fournis : boîte métallique de rangement des accessoires, 3 paires d’embouts en silicone (médical), 3 paires d’embouts en mousse à mémoire de forme, 3 paires d’embouts double frange en silicone, adaptateur jack 6,35 mm, adaptateur avion

Notre avis


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SHURE

500 €

SE535 + BT2

Nous avons déjà présenté en test le module Bluetooth BT1 de Shure en compagnie des écouteurs Shure SE215. Il s’agit d’un module qui se branche sur la plupart des écouteurs munis de connecteurs de type MMCX et les transforme en écouteurs sans fil. Naturellement, ce module est parfaitement adapté aux écouteurs Shure. Il présente l’avantage d’une approche modulaire, certainement plus durable, car évitant d’avoir à jeter le tout lorsqu’un des éléments est en panne. Pour cette raison, nous lui avons décerné un de nos très rares ON-zegreen Award. Nous nous intéressons maintenant à la version BT2 de ce module Bluetooth qui gagne notamment le support du codec audio AptX HD. Pour bien cerner ses performances, nous l’avons associé aux écouteurs haut de gamme Shure SE535. par Pierre Stemmelin Pour ce test, nous disposions du module Shure BT2 (RMCE-BT2) et du modèle BT1 (RMC-BT1) afin de pouvoir les comparer. Lors de notre premier essai, nous regrettions que le BT1 se limite au codec audio de base, SBC. Cette lacune est totalement comblée avec le BT2 puisqu’il gagne le support des codecs AAC, AptX, AptX LL (Low Latency, évitant les décalages entre image et son quand on regarde une vidéo) et AptX HD (Haute Définition). Les deux modules se différencient aussi par leur structure. Sur le BT1, le boîtier intégrant la batterie est monté «en série», sur l’axe du câble destiné à relier les deux écouteurs. Sur le BT2, il constitue une liaison en «Y», avec les sorties des câbles pour l’écouteur droit et le gauche côte à côte et

parallèles. Cela apporte un meilleur équilibre. Le boîtier du BT2 est légèrement plus gros. Il se dote d’une attache façon trombone pour se fixer à un col de chemise par exemple. L’autonomie passe à 10 heures contre 8 heures auparavant.

Shure SE535 : des oreillettes semi-pro basées sur des triples transducteurs à armature balancée bien optimisés Les SE535 sont des écouteurs haut de gamme typiques de chez Shure. Ils prennent la forme d’oreillettes de scène pour les musiciens, comme moulées sur-mesure. Chacun remplit toute la conque de l’oreille de l’utilisateur. Le câble de


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liaison, que ce soit pour la version filaire ou celui du module Bluetooth, est muni d’une gaine à mémoire de forme. Il passe par-dessus le pavillon auditif afin d’assurer un meilleur maintien. De par leur principe, ces écouteurs intra-auriculaires sont assez intrusifs, ce qui peut constituer une gêne pour certains utilisateurs. Le premier enfilage n’est pas évident. Il faut prendre le coup de main, mais une fois que les Shure SE535 sont bien en place, ils assurent un bon niveau de confort et une isolation phonique très élevée. Ces écouteurs, fidèles à leur esprit pro, sont en outre fournis avec un très grand nombre d’accessoires, dont pas moins de 9 paires d’embouts différents en plusieurs sortes de mousses à mémoire de forme, en silicone ou encore à triple frange. À l’écoute, les Shure SE535 se montrent à la fois extrêmement transparents et doux. Leur registre médium est l’un des plus beaux du genre, particulièrement riche et nuancé. Les extrémités du spectre sont un peu en retrait. Néanmoins, la restitution ne manque pas de chaleur ni de consistance tandis que les graves sont rapides. Les aigus sont également capables de révéler beaucoup de détails tout en se faisant discrets. La restitution sonore présente une superbe homogénéité et surtout donne une sensation d’espace, de profondeur et de relief assez étonnante de la part d’écouteurs intra-auriculaires. Les Shure SE535 sont vraiment des modèles à part, certes typés et atypiques, mais dotés de caractéristiques audiophiles que l’on rencontre rarement. Un nouveau module Bluetooth bien adapté et qui pousse plus loin la définition Nous avions déjà beaucoup aimé le module Bluetooth Shure BT1, tout en regrettant que la définition de sa restitution sonore ne soit pas plus poussée et qu’il se limite au codec audio de base, le SBC. Le module Shure BT2 s’affranchit de cette limitation. À partir d’une source ne supportant que le codec AAC, comme les iPhone, la différence à l’écoute par rapport au BT1 est assez ténue et presque insignifiante. En revanche, à partir d’un smartphone Android utilisant l’AptX ou mieux l’AptX HD, le rendu sonore devient nettement plus clair, aéré, avec un surcroît de détails autant dans le registre médium que dans les aigus. Les voix ont plus de présence. L’ensemble du message musical et la ligne mélodique gagnent en propreté et en aération. Par ailleurs, le module BT2 est bien adapté aux SE535. Il leur apporte ce petit supplément de chaleur et d’assise dans le bas du spectre qui manque parfois à ces écouteurs lorsqu’ils sont associés à certaines sources en liaison filaire. Le mariage est harmonieux.

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Cet ensemble Shure SE535 + BT2 est un peu cher dans l’absolu. Il n’est pas encore true wireless (il faudra attendre le printemps pour voir les premiers écouteurs de ce type dans la gamme Shure). Mais il a des arguments et des atouts que l’on ne trouve pas ailleurs.

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Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires Shure SE535 avec module Bluetooth Shure RMCE-BT2 •Transducteurs : 3 transducteurs à armature balancée par écouteur, 2 pour le grave et un pour l’aigu •Impédance : 36 Ω •Sensibilité : 119 dB SPL/mW •Réponse en fréquence : 18 Hz à 19 kHz •Isolation phonique : jusqu’à 37 dB •Module BT2 : Bluetooth 5.0, 10 h d’autonomie, compatible SBC, AAC, AptX, AptX LL, AptX HD, connectique standard MMCX •Accessoires fournis : câble de recharge micro-USB, câble mini-jack avec commandes et microphone, 9 paires d’embouts (en silicone, en mousses à mémoire de forme et triple frange), étui de rangement semi-rigide, 3 adaptateurs (avion, jack 6,35 et atténuateur), pince cravate, curette de nettoyage. •Poids : 3 g environ par écouteur, 25 g les deux écouteurs avec le module BT2 •Prix : 499 € pour le pack SE535+BT2, 419 € pour les SE535 seuls, 119 € pour le BT2 seul

Notre avis Confort

Ergonomie

Performances

Musicalité


DECADE

Pour/le/plaisir/des/oreilles,/choisir/la/Reference LINEAR

Distributeur/officiel/en/France contact@nextaudio.fr///nextaudio.fr


LES SOURCES


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AUDIOQUEST DragonFly Cobalt

L’AudioQuest DragonFly Cobalt ressemble à une grosse clé USB revêtue d’une luxueuse peinture métallisée de carrosserie automobile. Mine de rien, il s’agit d’un vrai petit appareil audiophile intégrant un DAC USB et un ampli casque puissant. C’est le troisième du nom : il s’ajoute aux DragonFly Red et Black déjà présents au catalogue de la marque américaine et gagne plusieurs améliorations. du volume de type Bit Perfect sur 64 bits pour éviter

300 €

par Pierre Stemmelin

L’AudioQuest DragonFly Cobalt reprend le format de ses prédécesseurs DragonFly Black et Red, dans une version légèrement miniaturisée et affinée, avec un corps en métal revêtu d’une superbe finition bleu cobalt nacré (comme sa référence l’indique). Il conserve les mêmes équipements : d’un côté un port USB type A mâle et de l’autre une prise minijack 3,5 mm femelle. En complément, il est livré avec un adaptateur USB de type C de grade audiophile (conducteurs à faible teneur en carbone) de chez AudioQuest, qui permet le raccordement à un appareil Android, par exemple. Il est aussi possible de le brancher sur un appareil iOS, mais pour ce faire il faudra acheter un adaptateur Lightning en supplément. L’AudioQuest DragonFly Cobalt est une mini carte son qui permet de transformer un ordinateur (PC, Mac et même Linux), un smartphone ou une tablette en une source audiophile. Sa sortie mini-jack peut aussi bien alimenter un casque audio haut de gamme qu’attaquer une chaîne Hifi. Son fonctionnement est simplissime. Il suffit de le brancher au port USB de la source pour qu’il soit prêt. Il est «plug’n play», c’est-à-dire qu’il ne nécessite pas l’installation de pilotes. Le Cobalt est le plus avancé techniquement de la série DragonFly d’AudioQuest. Il intègre un nouveau convertisseur ESS Sabre 32 bits (ES9038Q2M) doté d’un filtre à pente douce pour éviter les rotations de phase et duretés dans le haut du spectre. Son processeur Microchip PIC32MX274 est 33 % plus puissant que celui du DragonFly Black. Il met en œuvre l’algorithme «StreamLength asynchronous-transfer» et la technologie «monoClock», spécialement développés pour AudioQuest par Gordon Rankin, grand spécialiste de l’audionumérique. Ces procédés ont pour but d’apporter une réduction drastique du jitter et de limiter fortement les interférences dues aux ondes Wi-Fi, Bluetooth ou cellulaires. Ces circuits sont associés à un contrôle numérique

toute perte de résolution même à faible niveau, ainsi qu’à un ampli analogique ESS Sabre 9601 dont le niveau de sortie est de 2,1 volts.

On le voit, l’AudioQuest DragonFly Cobalt est minuscule et néanmoins bourré de matière grise audiophile. Est-ce que cela s’entend à l’écoute ? Nous répondons immédiatement par l’affirmative. Nous avons notamment essayé le Cobalt avec les casques orthoplanar Audeze LCD2 Closed-Back et Quad Era-1. Il se singularise immédiatement par son haut degré de résolution. AudioQuest déclare à son propos : «un son séducteur et d’une beauté naturelle – en y enlevant le duvet et le brouillard dont l’auditeur n’avait même pas conscience jusqu’à ce qu’il ne les entende plus». C’est dit de façon poétique, mais assez vrai. Cette carte son de poche apporte une transparence surprenante, tout en alliant fluidité, douceur et luminosité dans le haut du spectre. Elle ne force pas le trait, sa dynamique n’est pas exacerbée, mais elle explore également bien le bas du spectre jusqu’à ses tréfonds. La restitution sur nos casques orthoplanar a une belle ampleur, de la consistance et de la maîtrise dans les graves. L’image sonore est bien construite, à la fois très détaillée, stable, aérée et en relief. L’AudioQuest DragonFly Cobalt tient donc ses promesses audiophiles.

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Spécifications

•Type : DAC-USB et ampli casque •Connectique : port d’entrée numérique USB-A, prise de sortie analogique mini-jack •Résolution native supportée : PCM jusqu’en 24 bits/96 kHz, MQA •Niveau de sortie : 2,1 volts •Accessoires fournis : housse de protection en cuir, câble adaptateur USB-C •Dimensions : 57.5 x 18.6 x 11.9 mm

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COWON Plenue R2 Évolution du Plenue R aujourd’hui un peu vieillissant, le baladeur audiophile Cowon Plenue R2 se propose de garder les qualités ergonomiques de son aîné tout en bénéficiant d’entrailles largement modernisées, à commencer par sa section audio. Malgré cette modernisation il reste non connecté. Pour un appareil à presque 600 euros, cette approche n’est-elle pas trop passéiste ? Cowon compte bien nous prouver le contraire. par Guillaume Fourcadier

Un baladeur audiophile compact, métallique et simplissime Esthétiquement très proche du Plenue R, le Cowon Plenue R2 hérite de sa solide carcasse tout en aluminium usiné et légèrement anguleuse à la base. Un choix de design assez élégant, ni trop ancien ni vraiment moderne, mais surtout pas trop imposant (même si cela reste subjectif). Deux petits éléments amusants viennent vraiment différencier le produit. Le premier est son dos en plastique strié, bien plus agréable en main qu’il ne semble l’être sur de simples visuels. Le second est le bouton de démarrage cerclé d’un anneau de LED, incrusté dans une encoche ajourée. En plus d’être esthétique, l’anneau lumineux sert d’indicateur sur l’état du baladeur via un code couleur. La disposition des boutons, uniquement placés sur la tranche droite, est un choix pragmatique, mais nous aurions aussi apprécié un système de molette de volume comme sur les lecteurs Cowon Plenue plus haut de gamme ou les baladeurs type Fiio M11. Au moins cette disposition rend-elle la navigation à l’aveugle simplissime. Grande nouveauté, la marque introduit enfin un port USB-C, signe de modernisation. Le seul vrai regret tient finalement à l’absence de prise symétrique en 4,4 mm, plus moderne que la 2,5 mm toujours utilisée par le Plenue R2.

580 €

Interface et navigation vieillotte mais totalement éprouvée Pour ce qui est de l’interface tactile, Cowon fait du Cowon et n’en démord pas. L’interface est d’une simplicité presque désarmante, réduite à l’épure, totalement centrée autour du lecteur musical. À partir de ce lecteur, il est possible d’accéder à la navigation (par dossiers, artistes, albums, etc) ou aux réglages de lecture et de son (gains, égaliseurs, etc.). Si le côté non connecté ne vous rebute pas, le Cowon constitue un choix tout à fait valable ergonomiquement. La qualité de l’écran est correcte, en tous cas en progrès, mais celui-ci est surtout bien plus réactif que ceux des anciens modèles comme le Plenue R ou même le Plenue D2. Il n’atteint pas le niveau de réactivité de l’écran d’un Fiio M11, c’est pourquoi décrire l’expérience comme parfaite serait très exagéré, mais aucun bug ni aucune lenteur vraiment frustrante ne viennent gâcher l’expérience. La lenteur vient malheureusement de la vitesse


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de transfert de l’appareil, lorsque l’on télécharge les fichiers de musique depuis un ordinateur ; en pratique, elle n’excède jamais 25 mo/s. Nous faisons le même constat de lenteur pour la mise à jour de la bibliothèque. L’écran très simple et l’interface peu énergivore du Plenue R2 permettent à Cowon d’annoncer 20 h d’autonomie. En alternant sur un casque Hifi assez sensible (Focal Stellia) et différents écouteurs intraauriculaires, nous avons atteint environ 18 h, une autonomie bien supérieure aux 10 h du Fiio M11 à usage équivalent.

mauvais mixages mais n’imposant pas le même niveau de transparence ni le même niveau de détails. Le Fiio M11 est plus comparable au Plenue R2 car au moins aussi bon techniquement, sonnant un peu plus large à défaut d’être vraiment aussi aéré et maîtrisé. Le Cowon est plus précis dans les aigus, le Fiio tire davantage sa force des médiums. Notons enfin qu’à l’instar de la plupart des baladeurs modernes, le Cowon Plenue R2 est développé autour d’un étage de sortie analogique de topologie symétrique. Si le passage à cette connectique ne transcende pas l’écoute, il l’améliore indubitablement par rapport à la prise Un son bien amélioré après le débridage jack 3,5 mm asymétrique. Le son est un peu plus impératif précis et plus dynamique, mais surtout un peu plus ample. Première opération indispensable avant l’écoute : Notons enfin que l’égaliseur graphique 10 bandes passer le baladeur en zone «Hors UE» dès le premier très avancé reste l’une des forces du Cowon Plenue démarrage. En effet, la législation européenne fait R2. Bien géré et précis, il permet d’aller un peu plus que le niveau de sortie max., si réglé en «Zone UE», loin sur ce point que la moyenne des baladeurs de est très limité voire presque anémique, rendant cet ordre de prix. En revanche, la fonction Bluetooth l’appareil à peine plus puissant qu’un smartphone est de son côté totalement gadget, utilisant une et l’empêchant d’alimenter correctement un gros antique puce 3.0. casque énergivore. Le Cowon Plenue R2 n’est certes pas un sommet Une fois «débridée», la sortie audio est déjà de modernité, mais, si le tout-connecté ne vous parfaitement capable d’alimenter la majorité des intéresse pas, il fait clairement partie des excellents casques Hifi du marché. À ce titre (particulièrement élèves. Bien construit et très endurant, il se permet vrai pour la sortie symétrique 2,5 mm), le Plenue d’être particulièrement technique et maîtrisé sur le R2 est sensiblement plus puissant que le Plenue R, plan sonore. lequel manquait un peu de coffre en comparaison. Cowon s’est largement remis à niveau sur ce point. Spécifications Passant d’une simple puce Texas Instruments à un •Type : baladeur audiophile Hi-res montage en Dual-Dac (un Dac par canal) de puces •Convertisseur : Dual-Dac Cirrus Logic CS43131 Cirrus Logic, les circuits audio font un petit bond en •CPU : Cortex A9 1,2 GHz avant en matière de performances sonores. C’est •Fichiers supportés : PCM jusqu’en 32 bits/384 kHz, simple, le Plenue R2 gagne en dynamique et en DSD256 aération. À l’oreille, cela se traduit par une sonorité •Rapport signal/bruit : 136 dB (symétrique), 130 dB (asytrès claire sans être métallique, bien détaillée et métrique) d’une bonne neutralité, une signature typique •DHT+B : 0,0005% (symétrique), 0,0004% (asymétrique) de puces Cirrus Logic bien gérées. Le Plenue R2 •Diaphonie : -148 dB (symétrique), -128 dB (asymétrique) présente ainsi un fabuleux niveau de micro-détails •Stockage : mémoire interne 128 Go, extensible par carte tout en proposant une scène sonore cohérente et microSD assez profonde, sans être démesurément ample. •Autonomie : 20 h annoncées Notre seul regret concerne le niveau d’impact dans •Dimensions : 61,5 x 112,9 x 13,9 mm les basses, pas aussi marqué et autoritaire qu’avec •Poids : 154 g certains autres modèles de cette gamme de prix. Cette touche «Cirrus Logic» se traduit également par un léger boost de brillance, faisant s’écarter le Plenue R2 d’une neutralité totale - un parti pris Notre avis qui rebutera certains utilisateurs – différenciant cet appareil du Fiio M11 et surtout du modèle iBasso DX160. Bien qu’il soit lui aussi doté de puces Construction Ergonomie Cirrus Logic en Dual-Dac, l’iBasso est à l’opposé du Cowon pour ce qui est de la signature sonore. Le Plenue R2 est particulièrement intransigeant, Performances Musicalité révélant largement les micro-détails et les défauts d’un enregistrement. L’iBasso DX160 est plus chaleureux, plus doux, pardonnant mieux les

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FIIO M11 Figure de la démocratisation du baladeur audiophile avec son X3 sorti en 2013, Fiio garde l’image d’une marque attachée au rapport qualité-prix bien qu’elle ait élargi ses tarifs. Son dernier produit en date, le Fiio M11, est la promesse d’un baladeur connecté enfin irréprochable, loin des modèles poussifs ou buggés des premières générations. Pas besoin d’amplificateur optionnel ou d’aller modifier son système pour un résultat convenable, tout est clé en main. Pari tenu ? par Guillaume Fourcadier

500 € Il ne pourrait certes pas totalement passer pour un smartphone, mais le Fiio M11 y ressemble tout de même fortement. Son bel écran tactile de 5,15 pouces presque sans bordures offre une expérience très proche de celle proposée par nos téléphones modernes. Néanmoins cet élément passé, le produit est bien plus épais et plus dense également. Pas aussi luxueux ou bien fini que les baladeurs très haut de gamme d’Astell & Kern, le Fiio M11 dégage déjà un haut niveau de finition. En plus d’une tranche droite anguleuse mais élégante intégrant la molette de volume et les boutons de navigation, nous retrouvons au dos un motif fibre de carbone. Le baladeur est sobre, bien construit et intelligemment étudié. Il ne révolutionne rien sur la forme mais apporte un véritable condensé de bonnes idées.

Un baladeur audiophile tournant sous Android 7.0 Le Fiio M11 est donc un baladeur audiophile connecté s’appuyant sur le système Android 7.0 en y ajoutant une surcouche maison. Cette nuance de taille fait qu’il n’intègre pas le Google Playstore mais un store dédié, triant sur le volet quelques applications de streaming musical. Il est alors très facile d’installer Tidal, Qobuz, Deezer, ou des services n’utilisant pas la qualité audio lossless comme les géants Spotify et Apple Music. En dernier recours, il reste possible d’installer des applications qui ne font pas partie de la sélection en copiant leurs fichiers .apk sur le baladeur.

Le Fiio M11 se base sur une puce Exynos 7872 pour propulser son système, une référence correcte pour les smartphones à moins de 200 euros, mais bien plus puissante que tout ce qui existe sur les autres baladeurs connectés. Le premier démarrage effectué, nous découvrons l’interface maintenant un peu vieillotte d’Android 7.0, toutefois bien suffisante pour ce type de produits. Une fois sur l’écran d’accueil, nous pouvons choisir deux options : continuer en mode Android, ou passer en mode Pure Music. Pure Music provoque un basculement de l’interface vers l’application de lecture musicale Fiio, tout en coupant tous les autres services Android. Le logiciel est alors totalement seul à exploiter les ressources du baladeur et ses fichiers locaux. En théorie, cela permet de gagner en autonomie et en qualité sonore. En pratique, les gains sont très faibles mais tout de même présents. Le baladeur dispose de 32 Go de mémoire interne pour les fichiers locaux, extensible via deux ports pour cartes micro-SD.

L’audio Hi-res jusqu’en 32 bits/768 kHz et DSD256 natif Côté son, l’accent est mis sur la modernité avec l’utilisation de deux convertisseurs AKM4493EQ


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montés en dual dac (un par canal). Le Fiio M11 est ainsi armé pour lire n’importe quel fichier PCM jusqu’en 32 bits/768 kHz et DSD256 en natif. Sa structure d’amplification puissante sépare totalement la partie symétrique (sorties jack 4,4 mm et 2,5 mm) de la partie asymétrique (jack 3,5 mm). En plus de ses capacités en mode filaire, le Fiio M11 intègre une puce Bluetooth avec support des codecs audio LDAC, LHDC et AptX HD, tous gérés de manière très stable. Il propose également un mode Dac USB-C pour l’utiliser en carte son, une sortie audionumérique coaxiale et une sortie analogique Ligne (sur la prise jack 3,5 mm) ainsi qu’une compatibilité Airplay, DLNA et Fiio Connect, permettant de contrôler le baladeur depuis un smartphone et de s’en servir comme lecteur de musique en réseau pour une chaîne Hifi. En résumé ce produit est ultra complet, presque irréprochable dans son approche.

Un baladeur et lecteur réseau pointu, aux qualités musicales indéniables À l’usage, la navigation est vraiment proche d’une expérience smartphone. L’écran tactile est parfaitement réactif tout en flattant la rétine, mais c’est surtout la fluidité de la navigation qui nous enchante. Le baladeur reste imperturbable, quelle que soit la situation ou les fichiers en lecture. En l’état, la seule limitation peut venir de la version Android 7.0 qui commence a être un peu datée. Pour les amoureux des réglages, le Fiio M11 intègre une petite palette de possibilités de personnalisation, que ce soit le réglage du filtre passe-bas en sortie de Dac ou encore l’égaliseur graphique, simple mais efficace. Citons le surprenant mode «All to DSD», lequel transforme un fichier PCM en DSD avant son décodage par les convertisseurs. Une fonction qui paraît proche du gadget, mais s’avère intéressante car elle apporte une sorte de clarté supplémentaire à l’écoute. L’application Fiio Music ne possède pas la plus moderne des interfaces, mais son fonctionnement est simple, toujours clair. Acheter ce baladeur uniquement pour la lecture en local sur une chaîne est déjà intéressant. Quant aux applications de streaming classiques, elles sont toutes parfaitement supportées. Quelques bugs demeurent, mais généralement imputables aux applications et non au baladeur. D’un point de vue sonore, le Fiio M11 fait partie des très bons élèves. Sans être le meilleur de tous, il constitue une fabuleuse proposition, particulièrement pour sa gamme de prix. Le rendu sonore est sans fantaisie mais d’une grande justesse technique. L’espace stéréophonique est large, la scène très détaillée, et la séparation des instruments

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tout simplement digne des plus grands. Le seul bémol est qu’avec sa technicité, il ne pardonne pas les mauvais enregistrements et met facilement en avant les faiblesses d’un codage audio compressé. Très à l’aise avec les casques nomades et les écouteurs, le Fiio M11 brille particulièrement avec les bons casques Hifi en se substituant facilement à une configuration de salon. Sa puissance en sortie asymétrique est largement suffisante pour la grande majorité des modèles. Pour les fortes têtes, la sortie asymétrique permet d’apporter à la fois plus de puissance et d’aération à l’écoute ; seuls quelques très rares casques planaires et quelques casques dynamiques de haute impédance le mettront à genoux. Difficile de reprocher grand-chose au Fiio M11 tant il cumule les bons points et évite les écueils. Seuls les adeptes de convertisseurs (type Burr Brown) ou amplificateurs plus typés n’y trouveront pas leur compte.

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Spécifications

•Type baladeur audiophile connecté •Soc Exynos 7872 •Convertisseurs : 2 AKM4493EQ en dual dac •Ecran tactile multipoints 5,15 pouces en 720 x 1440 (ratio 18:9) •Fonction DAC USB (carte son externe) fonctionnant jusqu’en 32 Bits/384 kHz •Fichiers pris en charge : PCM 32 bits/768 kHz et DSD256 •Mode All To DSD : conversion de tous les types de format en DSD •Égaliseur graphique 10 bandes •Codecs Bluetooth : SBC, AptX, AptX HD, LDAC, LHDC •Wi-Fi en 2,4Ghz et 5Ghz •DLNA, Airplay, Fiio Link •32 Go de mémoire interne •Double port micro-SD •Sortie audionumérique coaxiale •Branchement USB-C •Batterie : 3800 mAh •Autonomie : jusqu’à 13 h en asymétrique Recharge rapide (Qualcomm Quick Charge 2.0) : 2 heures 30 min

Notre avis Construction

Ergonomie

Performances

Musicalité


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IFI AUDIO

150 €

Zen Dac

Provenant d’une nouvelle gamme d’électroniques audio particulièrement abordables, le Zen d’iFi Audio compte bien dynamiser l’entrée de gamme audiophile en lui insufflant le savoir-faire de son géniteur britannique. Le Zen Dac promet ainsi d’être un DAC USB doté d’une excellente qualité sonore et un ampli casque d’une puissance très confortable, le tout pour seulement 150 €. Un futur classique ? par Guillaume Fourcadier

Une construction sérieuse, une connectique spartiate Petit galet tout en métal, le Zen Dac affiche une conception simple mais très efficace. Sa solide enveloppe en aluminium anodisé comporte un système de rail permettant au constructeur d’y glisser le circuit imprimé, le reste étant complété par une épaisse plaque en façade et une plaque plus fine à l’arrière. Nous avons déjà vu plus élaboré mais, compte tenu du prix, la qualité de fabrication

ne souffre d’aucune critique. Le produit ne propose que la fonction DAC/ampli casque et ne fonctionne pas comme amplificateur analogique uniquement. Il ne dispose ainsi pas d’entrée RCA ou XLR analogique, ce qui limite un peu ses possibilités. De même, l’iFi Audio Zen Dac ne possède qu’une entrée numérique USB-B. Il n’est pas pourvu de connectique audionumérique optique ou coaxiale. Nous sommes en revanche heureux de trouver une sortie casque 4,4 mm (symétrique) en plus de la plus traditionnelle


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prise jack 6,35 mm, ainsi qu’un duo de sorties préamplifiées en RCA et jack 4,4 mm. Les quelques limitations rendent le produit simplissime à l’usage. Un unique branchement USB suffit, que ce soit sur ordinateur (PC ou MAC) ou même sur smartphone (avec le câble adéquat). Pour utiliser la sortie préampli, il est toutefois nécessaire de passer par une prise USB qui délivre suffisamment de courant dédié afin d’atteindre un niveau conséquent.

Un son maîtrisé et musical S’il limite les coûts sur les connectiques, l’iFi Audio Zen Dac se rattrape clairement sur sa partie technique. Ce DAC/ampli casque est un exemple de produit orienté entrée de gamme mais totalement audiophile dans l’âme. Sa réserve de puissance est excellente, le Zen Dac se joue des casques planaires (orthoplanar) peu sensibles tout comme il peut faire chanter des références électrodynamiques d’une impédance de 300 ohms ou plus. D’un point de vue technique, ce modèle est parfaitement maîtrisé, neutre tout en étant très musical. Il ne souffre pas d’une restitution sonore sèche comme bien d’autres modèles tout en transistors. Basé sur un unique convertisseur DSD1793 de Burr Brown, le Zen Dac ne soutient pas la comparaison face à de bons appareils fonctionnant en Dual DAC en termes de détails sonores ou d’ouverture de la scène. Pourtant, sa cohérence acoustique et l’excellente séparation des instruments dont il fait preuve lui permettent de parfaitement se marier avec des casques Hifi haut de gamme exigeants tels que le HD800 de Sennheiser ou les références Hifi d’Audeze. L’apport de la prise symétrique est ici assez mesuré. Nous pouvons remarquer une plus grande réserve en puissance, mais pas forcément un bond qualitatif par rapport à la sortie asymétrique déjà extrêmement bien étudiée, propre, et sans aucun

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souffle. En petit bonus, le bouton TrueBass permet d’ajouter un peu d’assise dans le bas du spectre, de manière très intelligente et maîtrisée. Cerise sur le gâteau, l’iFi Audio Zen Dac peut à la fois décoder le DSD256 et le MQA. C’est donc un produit certes assez spécifique, mais très simple d’usage et dont la partie sonore est totalement maîtrisée.

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Spécifications

•Type : DAC-USB/Ampli casque •Puce de conversion : Burr Brown DSD1793 •Entrée : USB 3.0 type B Sorties : Ligne RCA préamplifiée (fixe ou variable), prises casque jack 6,35 mm (asymétrique) et jack 4,4 mm (symétrique) •Puissance de sortie en jack 6,35 mm (asymétrique) : 280 mW (32 Ohms), 36 mW (300 Ohms) •Puissance de sortie en jack 4,4 mm (symétrique) : 380 mW (50 Ohms), 70 mW (600 Ohms) •Impédance de sortie : <1 Ohms •DHT+B : <0,005 % (125 mW à 32 Ohms) •Rapport signal/bruit : >113 dB •Dimensions : 117 x 100 x 30 mm •Poids : 491 g

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Equipement

Performances

Musicalité


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LEHMANN Linear D II

Évolution du très musical Lehmann Audio Linear D que nous avons testé en 2017, le Linear D II, de seconde génération, que nous testons ici, n’est pas une révolution mais une évolution dans la continuité. Il utilise le même convertisseur numériqueanalogique et les mêmes transistors d’amplification que son prédécesseur, tout en bénéficiant d’une amélioration sensible de certains de ses composants comme les condensateurs de filtrage. En bref, c’est un classique qui profite d’un nouveau travail de «tweaking» audiophile. par Guillaume Fourcadier

1900 €


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Simplicité en mode asymétrique D’une simplicité désarmante, le Lehmann Linear D II ne fait pas dans l’esbrouffe. Son design est des plus épurés, sa connectique très simple et ses fonctions réduites au minimum. On remarque cependant un signe distinctif marquant : la présence de réglages de gain en-dessous du produit, via deux paires de petits micro switchs. Et pourtant le charme opère assez bien. Le produit tout en profondeur est agréable à l’usage, très bien fini et sans aucun parti pris disgracieux. Il assure à la fois le rôle de DAC et d’ampli casque. Ses deux sections peuvent être utilisées séparément l’une de l’autre. Il possède deux entrées numériques (optique Toslink et coaxiale en RCA) en plus de son entrée analogique (RCA) ainsi qu’une sortie analogique Ligne (RCA) en plus de ses deux prises casque. Il ne lui manque qu’une prise USB-Audio qui lui assurerait un peu plus de polyvalence. Techniquement, le Lehmann Linear D II est véritablement pensé pour utiliser une topologie de circuit asymétrique et il se concentre sur cet aspect pour en tirer le meilleur. Pour la conversion, il opte pour une puce haut de gamme ESS Sabre 32 bits (ES9018K2M), tandis que ses étages de sorties analogiques et d’amplification sont basés sur une polarisation en classe A ainsi que des composants discrets. Les entrailles de l’appareil révèlent un ordonnancement typiquement audiophile, d’une propreté qui fait vraiment honneur à la marque. On y remarque l’alimentation très généreusement dimensionnée pour un appareil de ce type ; elle s’appuie sur un transformateur toroïdal de 30 VA. La différence entre le Lehmann Linear D II et son prédécesseur tient dans l’utilisation de nouveaux composants discrets, de meilleure qualité. Cela peut paraître un détail de prime abord, mais le choix de bons condensateurs et résistances peut s’avérer déterminant à l’écoute, un bon DAC et de bons transistors n’étant rien sans de bons composants pour les épauler.

Une écoute vivante, musicale, tout en maîtrise et harmonie À l’écoute, nous ne sommes absolument pas perdus et retrouvons bien ce qui faisait la force du premier modèle. Le Lehmann Linear D de seconde génération, bien que tout en transistors (et non à tubes), n’a absolument pas la sécheresse de certains de ses concurrents. Le produit est à la fois chantant, technique, tout en étant très apaisant. S’il ne brille pas par la largeur de sa scène sonore, très correcte mais bien moins vaste que ce que propose le HDVD800 de Sennheiser par exemple, il assure une profondeur et une séparation des instruments

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grandioses. Il y a des modèles plus percutants dans les basses et des modèles aux aigus plus ciselés dans cette gamme de prix, mais la grande force du Linear D II vient de la qualité de ses timbres, légèrement chaleureux sans jamais être dénaturés. La reproduction des voix - la qualité des médiums en général - est tout simplement ce qui se fait de mieux en la matière. Divin sur les enregistrements vocaux de type Jazz, il se comporte de manière parfaite sur tous les styles instrumentaux. Sur une guitare sèche, un violon, un piano, il fait montre d’une impressionnante douceur sans être paresseux. Sa personnalité ne l’empêche pas de très bien se comporter sur des morceaux plus incisifs comme l’Electro ou le Métal, pour lesquels sa représentation sonore parfaitement aérée et son absence totale d’agressivité en font un modèle d’une polyvalence assez inattendue. Ce constat est valable aussi bien sur de gros casques Hifi peu sensibles que sur des écouteurs intraauriculaires, qui profitent largement de son niveau de détails et de son absence de bruit de fond. Le Lehmann Linear D II est un DAC/ampli casque un peu chiche en fonctions, mais d’une musicalité et d’une maîtrise exemplaires.

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Spécifications

•Type : DAC-ampli casque asymétrique •Entrées : analogique (RCA), 2 numériques (optique, coaxiale) •Sorties : 2 prises casque jack 6,35 mm, sortie Ligne RCA Dac ESS Sabre ES9018K2M 24 bits/192 kHz Ampli en Classe A •Réponse en fréquence : 10 Hz (-0,3dB) à 35 kHz (-1dB) •Puissance de sortie : 400 mW (60 Ohms), 200 mW (300 Ohms) •Rapport Signal/Bruit (SNR) : > 100 dB •Gain variable à 3 positions : 0 dB, 10 dB, 20 dB •Potentiomètre ALPS •Transformateur torique 30 VA •Dimensions : 110 x 44 x 280 mm •Poids : 1,5 kg

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Equipement

Performances

Musicalité


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SHANLING M0

À l’instar du Fiio M5 sorti dans le courant de l’année 2019, le Shanling M0 est un petit baladeur qui adopte le format d’une montre connectée. Son but est à la fois de proposer un vrai convertisseur sonore malgré ses dimensions réduites, le tout sans rogner sur l’ergonomie. Pari tenu ? par Guillaumme Fourcadier

Le Shanling M0 est un bel objet en aluminium anodisé. Proposé en plusieurs coloris, il reste étonnamment agréable malgré une certaine épaisseur. La molette sur le côté le rapproche clairement de l’Apple Watch bien que la comparaison s’arrête là. Ce modèle combine les fonctions de baladeur audio, de carte son USB et de récepteur Bluetooth, pas plus. Il ne possède pas de mémoire interne, il faudra impérativement passer par son emplacement micro-SD. Tout tactile, le Shanling M0 choisit une navigation proche de celle des montres connectées, entièrement basée sur le balayage horizontal et vertical. Par exemple, n’importe quel retour en arrière dans une arborescence ou un réglage s’effectue en balayant l’écran de la droite vers la gauche. Tandis qu’un balayage vers la droite permettra par exemple de changer de visualisation au sein d’une piste (écran de lecture ou de réglage). Ce principe est efficace même s’il manque parfois de réactivité. Heureusement, le menu racine est parfaitement pensé, de très larges icônes (occupant la largeur de l’écran) permettent d’accéder à chaque menu facilement et sans erreur. D’une manière générale, le Shanling M0 propose une expérience très convenable depuis la version 3.0 du firmware. La bonne idée de ce modèle demeure la présence d’une molette. Son système de clics permet de rallumer l’écran ou de mettre la piste en pause, et sa rotation assure le réglage du volume. Simple, intuitif, et plutôt élégant. L’autonomie annoncée varie entre 12 et 15 heures en usage classique (16 bits) ; nous sommes effectivement parvenus à 13 h en FLAC à volume modéré. La sonorité du Shanling est pour le moins sérieuse. Supérieure à ce que propose un smartphone, elle est d’une impressionnante neutralité. Le Shanling M0 s’appuie sur une puce ES9218P regroupant DAC et ampli. Le son est clair, détaillé, passe-partout. Il reste possible d’utiliser un petit égaliseur paramétrique assez efficace. La puissance est également assez étonnante pour un si petit

100 €

appareil, un casque de salon pas trop énergivore ne lui posera aucun problème. À format égal, le Fiio M5 est plus technique, plus impressionnant, mais propose une signature légèrement en V qui ne plaira pas à tout le monde. En plus d’une fonction DAC externe (via sa prise USB-C) convaincante, que ce soit sur un smartphone ou un PC, le Shanling M0 est également un bon émetteur Bluetooth. Ses capacités en AptX et en LDAC en font un modèle très polyvalent. La cerise sur le gâteau vient de sa fonction récepteur Bluetooth, qui permet d’utiliser le flux d’un smartphone pour lire une piste sur le Shanling en exploitant ses meilleurs composants. Le Shanling M0 est un modèle complet et performant. Il constitue une bonne introduction aux baladeurs audiophiles même si la petite taille de l’écran impose quelques limitations ergonomiques.

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Spécifications

•Type : Baladeur audiophile Haute-définition DAC + Ampli : ESS Sabre ES9218P •Ecran TFT 3.8cm •Mémoire interne : non •Emplacement micro-sd : compatible jusqu’à 512 Go •Prise USB-C •Autonomie max : 15hr •Format Audio : PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz, DSD128 •Puissance de sortie : 80 mW sous 32 ohms •Dimensions : 40 x 13,5 x 45 mm •Poids : 38 gr

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LES CASQUES DE GAMER


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AUDEZE LCD-GX Audeze, qui s’est lancé dans la grande aventure des casques de jeu en 2018, a immédiatement conquis le cœur des joueurs avec son premier modèle baptisé Mobius. Celui-ci est un «petit» casque de type planaire (orthoplanar) fermé, innovant et rempli de nouvelles technologies dédiées au gaming. Le nouvel Audeze LCDGX prend quant à lui un chemin inverse. Il se présente comme un casque infiniment plus classique, haut de gamme et proche de l’univers Hifi. Est-ce une simple déclinaison pour les gamers d’un excellent modèle ou une réelle évolution ? par Guillaume Fourcadier

Un modèle gamer à l’allure unique mais bien connue Contrairement au Mobius, l’Audeze LCD-GX nous laisse en terrain connu. Sa filiation avec la gamme Hifi Audeze LCD ne fait vraiment aucun doute. Le LCD-GX tente de se différencier tant bien que mal par l’utilisation de coques aux bords arrondis et aux faces bombées, ainsi que par la présence de grilles rouges, plus proches des codes couleurs du gaming. Enfin, les yokes (pièces reliant les coques à l’arceau) sont également plus en rondeur, d’aspect moins artisanal. Nous retrouvons l’habituelle architecture à double arceau en acier des casques Audeze, secondée par un appui-tête ajouré en cuir. Toutes les pièces de structure sont en métal, que ce soit le système de réglage ou les coques. Enfin, les très larges et très épais coussinets habillés de cuir sont d’excellente facture. Si le design est conservateur, loin des quelques innovations apportées par un produit comme le Meze Empyrean, la formule est parfaitement éprouvée. L’Audeze LCD-GX est un casque solide et sérieux. Son packaging est à l’opposé des habituelles boîtes cartonnées des modèles de gaming. Une imposante mallette en polycarbonate de type Pelicase abrite

1000 € le casque dans un petit trône mousseux. Un très classique câble jack 6,35 mm vers double mini-XLR (connectique des oreillettes de tous les casques Hifi d’Audeze) se partage l’affiche avec second câble jack 3,5 mm surmonté d’un microphone flexible. Ce microphone est livré avec une petite bonnette anti-pop. Enfin, un petit câble diviseur permet de transformer la terminaison jack 3,5 mm audio + microphone en deux sorties jack, avec l’audio d’un côté et le microphone de l’autre. De nombreuses cartes son utilisent cette dernière configuration. Nous n’avons presque rien à redire concernant la tenue ou la répartition du poids ; le LCD-GX reste équilibré et ne serre pas excessivement. Toutefois, son poids (495 g sans câble) est loin d’être négligeable même s’il n’atteint pas les 600 g et plus de certains modèles. Une utilisation purement Hifi, si l’on est bien campé dans un fauteuil, ne pose aucun problème. Mais le joueur étant bien plus remuant par essence, l’impact du poids se ressent alors davantage sur de longues sessions et rend l’expérience plus fatigante.


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Une utilisation Hifi à la hauteur de la marque Bien qu’il soit «marketé» comme une casque pour gamer, l’Audeze LCD-GX est clairement issu de l’univers de salon. Son transducteur planaire (orthoplanar) de 105 mm ainsi que son prix le rapprochent largement du modèle LCD-2 Classic. Par exemple, aucun des deux n’utilise pour ses transducteurs la technologie Fazor réservée aux modèles plus haut de gamme de la marque, qui permet d’unifier davantage le champ magnétique. Toutefois le LCD-GX introduit une différence : des aimants sont positionnés sur un seul côté de la membrane et non plus les deux. La membrane n’est donc plus prise en sandwich entre les barreaux aimantés. A priori, ce principe ne va pas dans le sens d’un transducteur orthoplanar haut de gamme. En contrepartie, la sensibilité est assez élevée. Ainsi le casque LCD-GX est-il relativement simple à alimenter (contrairement à la plupart des autres modèles orthoplanar de cette taille), même à partir de sources basiques comme un smartphone, bien qu’un bon amplificateur dédié soit plus recommandé. À l’écoute, le LCD-GX rappelle effectivement des modèles comme le LCD-2 Classic. La signature sonore est légèrement chaude, très équilibrée dans les basses et les médiums, et dotée d’une très grande extension dans le bas du spectre. Seuls les aigus manquent un peu de linéarité, marqués par quelques creux. Ce dernier point donne une certaine douceur à la restitution, mais au prix d’un léger manque de tranchant. Cependant, l’écoute reste largement à la hauteur de ce que proposent des modèles Hifi de cette gamme de prix, très détaillée et précise.

Un casque de jeu stratosphérique, mais est-il vraiment le meilleur ? La situation pour le jeu vidéo est un peu différente. Qu’un casque soit audiophile n’est pas forcément déterminant dans ce contexte. En bon modèle de salon, planaire qui plus est, deux points permettent vraiment à l’Audeze LCD-GX de se détacher du lot. Premièrement, la qualité de ses basses. Faisons simple : d’un point de vue technique, ce modèle enterre les performances du Mobius, qui lui-même enterre déjà le reste de la concurrence. L’Audeze LCD-GX descend très bas, sans effort, avec un niveau de précision déconcertant. Le moindre petit bruit de pas dans un jeu en FPS, le moindre grondement d’une explosion, tout est présenté de manière si poussée que le casque explose clairement le cadre de l’univers gaming. Deuxièmement, le niveau de détails, est là aussi bien supérieur aux prestations de la concurrence.

77

Cette qualité va de pair avec un très bon niveau de séparation des voix gauche et droite. La différence entre des casques pensés pour le jeu et un casque engendré à partir de produits Hifi est assez évidente. Mais cela en fait-il vraiment le casque de joueur ultime ? Non, et pour une raison simple : il reste un casque classique. Il n’embarque pas de technologie immersive comme en propose le Mobius, ni de possibilités de réglages avancés. Sa scène sonore est à l’image de celle de la plupart des modèles planaires, peu ample et se projetant assez peu vers l’avant. La profondeur est très correcte, mais très loin de celle d’un casque Hifi de type Sennheiser HD800. Quant à la spatialisation, elle est également très loin de celle qu’offre l’Audeze Mobius. Le LCDGX est un casque techniquement au-dessus du lot, mais pas un modèle plus immersif que les autres. Son microphone est pour sa part de très bonne qualité, mais pas meilleur que ceux des casques gamers vendus entre 200 et 400 euros. Une belle démonstration que cet Audeze LCD-GX, mais il faudra le prendre pour ce qu’il est vraiment : un très bon casque Hifi légèrement transformé et accessoirisé pour s’adapter aux besoins des joueurs. Il est donc l’exact opposé du Mobius, dont les performances pures sont moins poussées, mais qui s’avère bien plus immersif et bien plus complet pour les joueurs.

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Spécifications

•Casque Hifi/gaming circum-auriculaire à transducteurs planaires (orthoplanar) •Diamètre des transducteurs : 106 mm •Réponse en fréquence : 10 Hz à 50 kHz •Impédance : 20 ohms •Sensibilité : 100 dB •Puissance d’amplification recommandée : 250 mW •Puissance max admissible : 5 W RMS •Poids : 495 g sans câble (selon notre pesée) •Inclus : mallette rigide de transport, câble avec jack 6,35 mm, câble avec jack 3,5 mm 4 connexions et microphone flexible, bonnette anti-pop de microphone, diviseur jack vers 2 jack 3,5 mm (prise casque et microphone)

Notre avis Construction

Ergonomie

Performances

Musicalité


78

ON mag - Casques et écouteurs audiophiles 2020

SENNHEISER

200 €


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GSP370 Second casque sans fil de la série Gaming GSP de Sennheiser après le GSP670, le GSP370 promet de combiner l’expertise sonore du constructeur allemand avec une autonomie absolument dantesque de 100 h. par Guillaume Fourcadier

Une simplicité sous forme de limitation qui touche à l’austérité Tout en plastique, le GSP370 est pourtant très sérieux. Léger et très confortable, il se pare de coussinets circum-auriculaires de bonne qualité et il ne serre absolument pas le crâne. C’est un casque clairement taillé pour les longues sessions de jeu. Le Sennheiser GSP370 voit ses réglages réduits au minimum, quitte à flirter avec l’austérité. Ainsi n’arbore-t-il qu’une unique molette de réglage du volume. Il est en revanche difficile de passer à côté de sa prise de recharge en micro-USB, une curiosité en 2019. Enfin, aucune prise jack pour un fonctionnement filaire n’est présente. Le système se base sur un traditionnel couple casque / dongle USB avec transmission sans fil basse latence. Il est compatible PC/MAC et PS4, mais pas Xbox One ni Nintendo Switch. Il faut toutefois mettre en avant le grand avantage de l’utilisation sur Windows 10 puisque le logiciel dédié Sennheiser Gaming Suite n’existe pour l’instant que sur cette plateforme. Cette application un peu austère permet d’activer un mode 7.1, supposé améliorer l’immersion sonore, tout en donnant accès à un égaliseur 5 bandes (±6 dB) avec 4 réglages prédéfinis.

Autonomie de chameau, sonorité ronde comme une bosse Sennheiser n’a pas exagéré concernant l’autonomie du GSP370. C’est simple, nous n’avons même pas pu la mesurer précisément, mais nous sommes à peu près sûr qu’elle dépasse déjà les 85 h. Pour ce qui est du son, ce n’est pas une surprise, le casque d’orientation gaming est très porté sur les graves. Mais Sennheiser oblige, le GSP370 reste tout en maîtrise. Largement marquée par une bosse conséquente dès les bas-médiums, sa restitution sonore ne s’effondre pas sur le reste du spectre. Les médiums sont assez réguliers. Les aigus ne sont ni tranchants ni trop en retrait. L’écoute reste cohérente, que ce soit en jeu ou pour écouter de la musique.

La scène sonore, plutôt ample pour un casque fermé, va de pair avec un bon niveau de détails, ainsi que des basses enveloppantes mais réactives.

Le jeu oui, mais pas en 3D Douchons immédiatement les espoirs nés du mode 7.1, celui-ci n’est clairement pas probant voire contre-productif, agissant comme une sorte de simple effet de réverbération. Dommage, car le casque est très bien adapté au jeu. Tout aussi détaillé et puissant qu’en musique, il se plie à tous les genres et demeure excellent en simple stéréo. Sur ce point, il fait clairement partie des meilleurs de sa gamme de prix, même face aux modèles filaires. Dommage donc que son rendu de l’espace sonore ne lui permette pas d’atteindre le niveau d’immersion des meilleurs élèves de l’audio 3D. Ajoutons que le microphone du Sennheiser GSP370, rabattable (position off) et légèrement flexible rend une bonne copie. Le son est assez clair, pas aussi nuancé qu’avec un vrai bon micro dédié, mais tout à fait honorable et sans gros défaut. Le Sennheiser GSP370, avec son autonomie de chameau, est un véritable coureur de fond. Mais, il lui manque quelques réglages et un vrai bon mode 3D pour se classer parmi les meilleurs.

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Spécifications

•Type : casque de gaming circum-auriculaire sans fil •Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz •SPL max : 117 dB •Réponse en fréquence du microphone : 100 Hz – 6,3 kHz •Sensibilité du microphone : -41dB •Poids : 285 gr •Inclus : dongle USB format USB-A, câble de recharge micro-USB

Notre avis Construction

Confort

Performances

Musicalité


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Les nouveaux casques DALI sont incomparables en termes de son et de confort - et avec une autonomie allant jusqu’à 60 heures, vous pouvez écouter le vrai son hi-fi à tout moment, même lorsque vous êtes en déplacement

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