ON mag - Guide Home Cinéma 2019

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mag Edition 2019/4

GUIDE 2019 DU

9 barres de

son de 180 à 2500 €

HOME CINÉMA 35 produits à l’essai :

- 9 téléviseurs 4K et 8K de 800 à 17 000 € - 9 barres de son - 4 vidéoprojecteurs - 2 sources audio-vidéo connectées - 8 amplis et préamplis Atmos - des enceintes et caissons de grave Dossier spécial :

Comment choisir son écran de projection


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Un processeur à la pointe de la technologie [...] pour assurer une expérience audio sans faille.

*Au-delà du son

- HOME CINEMA CHOICE -

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SOMMAIRE

BARRES DE SON p.6 : B&W Formation Bar + Bass p.10 : Dali Katch One p.12 : Denon HT-S316 p.14 : JBL Bar Studio p.16 : Polk Command Bar p.18 : Samsung HW-Q90R p.22 : Sennheiser Ambeo p.26 : Sony HT-X8500 p.28 : Yamaha MusicCast Bar 400 TÉLÉVISEURS p.34 : Hisense H65U7B p.35 : LG 65SM9010 p.36 : LG OLED55C9PLA p.38 : Panasonic TX-50GX800 p.39 : Samsung QE55Q85R p.40 : Samsung QE65Q90R p.41 : Sharp LC-60UI9362E p.42 : Sony KD-65AG9 p.44 : Sony KD-85ZG9

SOURCES p.72 : Amazon Fire TV Stick 4K p.74 : Zappiti Pro 4K HDR AMPLIS ET PRÉAMPLIS p.80 : Marantz NR1710 p.82 : NAD T758 v3 p.84 : NuPrime MCX4 p.86 : IOTAVX AVX1 & AVPX1 p.90 : Onkyo TX-RZ840 p.94 : Pioneer VSX-534 p.96 : Rotel RSP-1576 ENCEINTES ET CAISSONS p.102 : M&K Sound S150 + X12 p.106 : Paradigm X10 p.108 : Q Acoustics 3060S

VIDÉOPROJECTEURS p.48 : BenQ W2700 p.52 : Epson EH-TW650 p.54 : JVC DLA-NX9 p.58 : Sony VPL-VW570ES DOSSIER SPÉCIAL p.63 : Comment choisir son écran de projection Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Jean-Pierre Labro, Grégory de PHC-FR, Pierre Stemmelin


Écoutez ce que vous ratez

Les écrans devenant de plus en plus minces, il est difficile d’offrir des performances sonores satisfaisantes. Heureusement, pour ceux qui exigent que le son de leur téléviseur soit aussi précis que l’image, DALI a créé la KATCH ONE.

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BARRES DE SON


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BOWERS & WILKINS

2350 €

Formation Bar + Bass Bowers & Wilkins arrive enfin dans l’audio connecté et multiroom avec la gamme Formation. Les anglais n’ont pas oublié le home cinéma avec une barre de son trois canaux pouvant fonctionner seule ou avec un caisson, mais toujours sans fil. Nous avons pu tester l’ensemble durant plusieurs jours afin de faire connaissance avec ces nouveaux produits Formation en écoute stéréo comme en mode home cinéma. par Alban Amouroux La série Formation de Bowers & Wilkins vient répondre aux attentes des consommateurs actuels qui veulent de la HiFi, mais sans fil si c’est possible. Il y a une vingtaine d’année, B&W était déjà actif dans le multiroom avec la gamme Casa. Il y avait même des enceintes encastrables amplifiées ! Mais ce système qui a fait les beaux jours des intégrateurs n’a pas survécu à la déferlante du sans fil. Formation comprend aujourd’hui une enceinte tout-en-un, la Wedge, une paire d’enceintes, les Duo, la Formation Bar, le caisson Formation Bass et

un lecteur réseau, le Formation Audio. B&W mise énormément sur ces produits sans fil avec de nombreux développements à venir, et ce très rapidement. Il va y avoir la compatibilité avec l’assistant Alexa, puis une évolution majeure de l’application mobile, des modules IP pour les systèmes d’automation Control4, Savant, Crestron, etc. Mais également la présentation de nouveaux produits. B&W capitalise sur son savoir-faire en tant que fabricant d’enceintes afin de bien dérouler la gamme dès le départ dans le monde du multiroom


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et du home cinéma sans fil.

Une véritable signature esthétique La gamme B&W Formation ne renie pas ses origines. Les produits sont faits de métal, de bois et de tissu tendu. Celui-ci dessine des vagues aux angles vifs, ce qui donne tout de suite une signature visuelle aux produits. La Formation Bar mesure 124 cm de large. Ce qui la destine à des écrans d’au moins 50 pouces pour afficher une cohérence esthétique. Son diamètre est d’un peu plus de 10 cm. Avec cette finesse, cela va forcément limiter le diamètre des haut-parleurs à l’intérieur. Ils sont au nombre de neuf. Chaque canal gauche/centre/droit est reproduit par un tweeter de 25 mm encadré de deux woofers de 6,6 cm. En tout, pas moins de 240 Watts alimentent l’ensemble. Le caisson de basses Formation Bass arbore le même design dans l’esprit. Sauf qu’il est plus épais et plus ramassé à la fois. Les deux extrémités accueillent les subwoofers dos à dos, comme c’est le cas sur plusieurs autres caissons du catalogue B&W. Ils mesurent 16,5 cm de diamètre et ils sont poussés par 250 Watts en classe D. La bande passante annoncée descend à 20 Hz. Ses dimensions sont contenues et il devrait être assez facile à installer sans trop se faire remarquer, même si son design recherché mérite de le montrer.

Une application mobile encore limitée L’installation de ces deux produits audio sans fil passe par une application mobile. La procédure ne pose pas de difficulté notable. Comme souvent, on se laisse porter par les étapes parfaitement expliquées. Les produits Formation créent un réseau mesh entre eux afin d’optimiser la diffusion audio multiroom sans être pollués par les appareils Wi-Fi de la maison. Pour l’instant, cette application est dépouillée. Elle sert avant tout à configurer sommairement chaque appareil : renommage, égalisation de la barre, niveau de sortie du caisson. Pour leur transmettre de la musique, il faudra utiliser d’autres applications compatibles comme Spotify Connect, AirPlay 2 et Roon. Une proposition déjà intéressante mais limitée. Elle devrait s’étoffer dans le futur. Le DLNA/ UPnP permettrait par exemple d’écouter facilement sa musique en local, pour ceux qui n’ont pas envie de passer par un abonnement Roon. Les deux produits possèdent une touche de synchronisation avec le logo Formation. La barre dispose en plus de touches de volume et d’un bouton pause/lecture. Le volume de la barre peut être piloté par la télécommande infrarouge de votre téléviseur. La Formation Bar possède uniquement une entrée numérique optique, pas de HDMI et

donc pas de CEC. La stéréo et le Dolby Digital sont acceptés. Côté caisson, une prise mono RCA lui permet d’être utilisé de façon filaire dans un autre système. Avec un nombre de fonctionnalités limité pour l’instant, nous sommes face à une solution simple à l’usage. Cependant, comme pour beaucoup de produits connectés, la Formation Bar est un peu trop avare en communication à notre goût. Par exemple, lorsque l’on augmente le volume, la touche Formation clignote pour valider l’action. Comme elle est placée sur le dessus et un peu en arrière de la barre, ce clignotement est

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Spécifications

•Barre de son 3 canaux •HP : 6x mediums de 6,6 cm + 3x tweeters de 25 mm •Caisson : 2x subwoofers de 16,5 cm •Amplification : 240 Watts (barre) + 250 Watts (caisson) •Connectique : 1x entrée optique (barre), 1x entrée mono subwoofer (caisson) •Connectivité sans fil : Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth, Spotify Connect, AirPlay 2, Roon •Dimensions barre : 1240 x 10,7 x 10,9 cm •Poids barre : 5,5 kg •Dimensions caisson : 28,1 x 26 x 25,4 cm •Poids caisson : 12,5 kg •Prix public : Bar 1250 € / Bass 1100 €

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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malheureusement invisible de l’utilisateur lorsqu’il est en position assise. Et puis nous aurions apprécié d’autres indicateurs pour connaître le niveau de volume en cours et la source enclenchée (Wi-Fi, Bluetooth, optique). Pour tout cela, il faut se rendre sur l’appli Formation.

La barre de son plus HiFi que home cinéma La B&W Formation Bar est l’exemple typique du produit à cheval entre deux objectifs. La plupart des barres de son délaissent le côté HiFi pour se concentrer à 100% sur le home cinéma. On se doute bien qu’il était impossible de demander la même chose à Bowers & Wilkins. En écoute musicale, le respect des timbres, la finesse et le délié sont dignes d’enceintes HiFi. Rarement une barre de son nous avait fait cet effet. La qualité de reproduction du médium/aigu en avant sans jamais être agressif place la Formation Bar loin au-dessus du lot. En revanche, elle n’est pas exempte de défauts sur d’autres registres. Tout d’abord, les fréquences graves sont vite limitées. Le caisson Formation est selon nous obligatoire si l’on veut une reproduction pleine et entière. À ce propos, le raccord entre la barre et le caisson est parfait. Il n’y a pas de trou et le caisson est difficile à débusquer les yeux fermés. Le second point négatif concerne le DSP appliqué en permanence, même en écoute HiFi. La barre retouche la phase en permanence, ce qui a un effet sur le placement de la scène sonore. Elle est large et profonde, sauf lorsque l’on écoute un titre aux extrémités très marquées. Le son est alors recentré exagérément, par exemple sur le titre Nature Boy par Biréli Lagrène où les guitares acoustiques sont normalement hyper séparées, la Formation Bar les place au centre. Passons maintenant à la vidéo. La Formation Bar est dépourvue de connectique HDMI : tout passe en optique. La reproduction des bandesson immersives est donc limitée. De toute façon, il n’y a ni haut-parleurs dirigés vers le plafond, ni enceintes à l’arrière. Il faut donc se contenter du traitement psycho-acoustique appliqué par la barre

pour nous faire croire à cette immersion virtuelle. Nous avons été déçus. La barre ajoute une sorte de réverbération qui s’entend clairement sur tous les éléments joués au centre. Un peu comme si les voix rebondissaient sur les murs latéraux. Notez bien que ce résultat peut être différent selon la configuration de votre pièce. Dans notre cas, cela a créé une sensation d’ouverture réelle mais avec un manque de naturel flagrant car on s’éloigne complètement de la bande-son originale. Même s’il est difficile de recréer une ambiance sans haut-parleurs d’effets, des concurrentes comme la Sony HT-X8500 à l’équipement identique savent y faire pour ce qui est de l’immersion virtuelle. Il est donc préférable d’avoir des murs latéraux les plus éloignés possibles de la barre pour éviter cet effet, car rien n’est réglable en termes de délai ou de réverbération depuis l’application Formation.

L’audio sans fil modulable et haut de gamme Bowers & Wilkins vient à peine de débuter dans l’audio connecté sans fil. L’offre contenue vise pour l’instant les usages principaux. Cette Formation Bar est donc plus polyvalente que réellement une spécialiste du home cinéma. Elle ne dispose pas d’entrée HDMI et encore moins de décodeurs multicanaux. Dans sa configuration actuelle, elle est plus à l’aise en HiFi avec une restitution vraiment au-dessus du lot, si tant est que l’on n’oublie pas de lui ajouter le caisson de basses. En home cinéma, des fabricants comme Sony, Yamaha ou Samsung maîtrisent toute la chaîne de traitement du son et ce que cela implique en virtualisation. Ce n’est pas le cas de B&W qui se contente d’appliquer une recette différente qui ne nous a pas vraiment convaincu à ce stade. Mais la marque nous a également donné quelques précisions sur la suite du développement. De nouveaux éléments Formation verront le jour, dont d’autres plus spécifiques au home cinéma. En attendant, la Formation Bar représente déjà un excellent compromis pour accompagner un écran plat sans faire de concession sur les écoutes HiFi.

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N’oublions pas que la longueur et la bande passante comptent ! Laissez-nous vous présenter nos nouveaux câbles HDMI actifs, commercialisés sous les noms de Pearl, Forest et Cinnamon. Ces nouveaux modèles ont la capacité de transmettre de manière fiable des données HDMI 2.0 4K + HDR sur 15m, tout en préservant la même qualité sonore et la même esthétique que leurs petits-frères, passifs et plus courts. Depuis plus de 30 ans, AudioQuest conçoit et fabrique des câbles numériques qui endommagent moins le signal source, préservant ainsi les données et minimisant les bruits qui autrement compromettraient l’électronique. Nous n’avons pas toujours su prédire la prochaine grande avancée technologique ni la prochaine interface numérique, mais notre expérience nous renseigne et nous oriente, chaque jour, vers un son toujours plus propre, plus net et plus naturellement beau. Le grand soin, l’ingénierie avancée et le système de priorité holistique, qui ont fait de chaque HDMI passif Pearl ou Diamond le grand succès que nous connaissons, sont tout aussi bénéfiques pour nos nouveaux câbles HDMI actifs Pearl, Forest et Cinnamon Active HDMI.


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DALI

750 €

Katch One Dali, spécialiste danois des enceintes acoustiques, proposait déjà dans sa gamme une barre de son, la Kubik One. Relativement massive et conçue à partir de haut-parleurs venus de la Hifi, cette dernière n’a rencontré qu’un succès modéré. Aussi, pour sa nouvelle mouture, la Katch One, Dali a-t-il changé d’approche. Le format reste imposant, mais gagne en élégance et en finesse. Les hautparleurs utilisés sont maintenant ceux de la petite enceinte nomade de luxe Dali Katch. Cela donne à cette nouvelle barre de son plus de style, plus d’énergie... et aussi, semble-t-il, une meilleure réussite puisqu’elle a déjà reçu de nombreux prix, notamment celui du meilleur système son pour TV de la saison, décerné par l’EISA. par Pierre Stemmelin Avec son design qui respire l’esprit scandinave, ses extrémités arrondies, sa façade tendue d’un joli tissu présentant une belle matière, la Dali Katch One est assurément une barre de son fort élégante. En revanche, elle n’est pas des plus compactes : rien à voir avec certaines de ces soundbars filiformes ou plates comme des limandes, conçues pour se faire oublier. Ne comptez donc pas installer la Dali Katch One directement au pied de votre téléviseur. Avec ses 16,4 cm, elle cacherait le bas de l’image. Le mieux est d’accrocher cette barre de son Home Cinéma au mur, juste en dessous du téléviseur. Deux petites lanières un cuir véritable sont fournies et jouent le rôle d’attaches murales à la fois pratiques et stylées. Si ce type d’installation ne vous convient pas, il est également possible de poser la Dali Kacth One sur

un support. Deux petits pieds en bois tubulaires amovibles sont fournis dans ce but. Dans ce cas, il faut juste que le téléviseur soit installé sur une tablette séparée ou surélevée par un petit support d’une quinzaine de centimètres de haut comme c’était le cas lors de nos essais.

Une barre de son qui prend ses aises pour de bonnes raisons de performances acoustiques Dali, spécialiste de l’acoustique et des enceintes Hifi haut de gamme, n’a volontairement pas cherché à faire de sa Katch One un produit trop compact. Il sait qu’il est extrêmement difficile de reproduire le son et notamment les voix de façon naturelle, avec du corps, sans consonance criarde à partir des


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minuscules transducteurs qui équipent beaucoup de barres de son Home Cinéma concurrentes. La Katch One se veut en outre autonome. Elle dispose d’une sortie pour un éventuel caisson de grave optionnel, mais doit déjà pouvoir restituer un son ample et cohérent, avec des basses qui ont du poids sans l’ajout d’un subwoofer déporté. Pour y parvenir, un coffret d’un volume conséquent est tout d’abord nécessaire. Ensuite, des haut-parleurs très sérieux, de haute performance sont requis. Sur ce second point, Dali n’a pas lésiné. Le coffret de la Dali Katch One, en ABS renforcé par fibre de verre, est d’une grande rigidité. Ses faces avant et arrière comportent des amorces de pavillons ou guides d’ondes moulés afin d’optimiser la diffusion des transducteurs. Ces transducteurs sont au nombre de 10 : 6 actifs et 4 passifs. À l’avant, on trouve deux couples, chacun constitué d’un tweeter à dôme textile de 21 mm et d’un boomer. Les boomers sont identiques à ceux de l’enceinte nomade Katch, de 8,9 cm de diamètre, équipés de très solides dômes en aluminium et de puissants moteurs à aimant néodyme. On en trouve deux autres à l’arrière de la Katch One. Leur réponse dans le grave est renforcée par quatre radiateurs passifs de 11,5 cm de diamètre, à membranes planes en acier, répartis entre l’avant et l’arrière tandis que l’alimentation est confiée à 4 amplis en classe D de 50 watts chacun. La qualité de fabrication de la Dali Katch One est donc de très bon niveau. La finition est très propre, l’assemblage est précis. C’est sérieux, solide et les composants utilisés sont de grande qualité.

Un rendu sonore qui a du corps et une cohérence rare La Dali Katch One est livrée avec une petite télécommande et dispose d’un jeu de touches lumineuses sur sa tranche supérieure donnant accès à toutes ses fonctions. Le pilotage depuis la télécommande du téléviseur associé n’est pas prévu. C’est un peu dommage. Heureusement, il reste possible de piloter la barre de son depuis le téléviseur (allumage, réglage du volume, extinction) lorsque l’on utilise la connexion HDMI ARC. Le reste de la connectique comporte deux entrées numériques optiques, une entrée analogique sur mini-jack, une sortie subwoofer et une liaison Bluetooth. Il n’y a pas de liaison réseau. La Dali Katch One n’est pas une barre de son connectée. À l’écoute, la Katch One peut être qualifiée de barre de son audiophile, ce qui n’est pas si courant. En effet, contrairement à beaucoup de modèles dans cette gamme de prix qui ont un rendu criard, la Dali

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Katch One propose des timbres particulièrement bien équilibrés. Les voix ont du corps, de la consistance. Les basses sont d’un très bon niveau compte tenu de l’absence de caisson de grave. Le spectre sonore est d’une grande cohérence. Ce n’est pas de la Hifi, mais la Dali Katch One se révèle aussi bien adaptée pour les programmes TV, les films, les séries ou même pour écouter de la musique. Le son est puissant, propre, précis, sans stridence trop prononcée. La Dali Katch One ne cherche pas à créer des effets surround enveloppants qui remplissent toute la pièce. En revanche, son image sonore est aérée et d’une construction très naturelle. Les voix ne sont pas étriquées tout en restant bien centrées sur l’écran tandis que les effets latéraux se développent à droite et à gauche, dépassant le cadre de l’image. On bénéficie même d’une sensation de relief et de profondeur très convaincante. Un mode «wide» peut être enclenché pour élargir la scène sonore. Il agit de façon bien perceptible, dans des proportions qui restent raisonnables. La scène sonore garde sa cohérence. L’équilibre tonal est à la fois clair et chaleureux. La Dali Katch One est sage et offre un son harmonieux. Elle est très agréable à écouter. Elle prend totalement le contrepied de certaines concurrentes, très démonstratives en termes de spatialisation du son et qui se révèlent assez vite fatigantes à vivre.

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Spécifications

•Type : barre de son 2.0 Amplification intégrée : 4 x 50 watts Haut-parleurs : 2 tweeters à dôme textile de 21 mm, 4 boomers à dômes aluminium de 8,9 cm, 4 radiateurs passifs de 11,5 cm à diaphragme en acier Réponse en fréquences : de 46 Hz à 25 kHz à ±3 dB Connectique : HDMI ARC, 2 entrées numériques optiques, entrée analogique sur mini-jack, sortie subwoofer, port USB de charge 5 V, liaison Bluetooth 4.0 AAC/AptX Dimensions 164 x 860 x 69 mm Poids : 3,7 kg

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Design - finition

Ergonomie

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DENON

300 €

HT-S316 L’offre Denon en termes de barres de son est assez réduite. Le fabricant se concentre plus volontiers sur les amplificateurs audio/vidéo. Pour autant, il est possible de bénéficier du savoir-faire de Denon en version prêt à l’emploi si l’on ne souhaite pas ajouter électroniques et multiples enceintes dans son salon. La barre de son d’entrée de gamme HT-S316 remplit parfaitement cet office. par Alban Amouroux À l’origine, Denon n’est pas un fabricant d’enceintes, mais d’amplis, de lecteurs CD et autres platines vinyles. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut rester sourd aux demandes des consommateurs actuels. Ils veulent de l’audio plus simple, alors est née la gamme Denon HEOS, dédiée, entre autres, aux enceintes amplifiées sans fil. Ils veulent aussi du home cinéma peu encombrant et rapide à mettre en œuvre. Denon répond à cette demande avec quatre barres de son : deux classiques et deux autres plus polyvalentes équipées de la lecture audio réseau.

La HT-S316 est la plus petite des quatre, ce qui ne l’empêche pas d’être livrée avec son caisson de basses.

Dimensions standard, connectivité limitée La barre HT-S316 mesure 90 cm de largeur, soit la base d’un écran de 40 pouces. Une telle association serait tout à fait cohérente en termes de tarif. Avec une hauteur de seulement 55 mm, elle devrait prendre place facilement entre les pieds de l’écran


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sans gêner l’image, sauf cas exceptionnel (les derniers modèles de Philips par exemple). Avec seulement 1,8 kg sur la balance, il est clair que les économies ont été faites sur la fabrication. Entièrement en plastique, la moitié avant est recouverte d’un tissu cachant les haut-parleurs ainsi que les LED de confirmation. Ce plastique bien choisi résiste facilement aux agressions extérieures sans crainte de le voir rayé. Sur le dessus, cinq touches permettent de mettre la barre en fonction, de sélectionner la source, de contrôler le volume et d’activer le Bluetooth. La connectivité physique propose trois prises : HDMI ARC, analogique minijack et numérique optique. Il n’y a ni Ethernet, ni Wi-Fi. La HT-S316 se pilote depuis la télécommande infrarouge fournie : mode sonore, amélioration des dialogues et volume du caisson de basses. Le caisson de basses de l’ensemble HT-S316 pèse 5,2 kg. Il est fait d’un boîtier en bois dont les parois en aggloméré sont assez fines. Elles ne présentent pas de résonances néfastes lorsque l’on tapote dessus. Le haut-parleur est installé à l’intérieur, les basses sortent via l’évent à la finition laquée placé en façade. Le caisson communique sans fil avec la barre pour faciliter son placement. Comme souvent, il est préférable d’installer le caisson au plus proche de la barre pour éviter un déséquilibre.

Des voix mises en avant, un grave bien tenu La barre HT-S316 reconnaît le Dolby Digital et le DTS. Elle va utiliser les informations multicanales afin d’élargir la scène sonore, de gérer séparément les dialogues et de délivrer au caisson de basses les informations qui le concernent. Effectivement, nous obtenons un effet d’ampleur intéressant en largeur et en profondeur, tout en restant dans les limites physiques de la barre. Les trois niveaux d’amélioration des dialogues détourent les voix et les mettent en avant, ce qui a pour effet de les extraire du reste. La barre renforce les fréquences médium/aigu, ce qui a pour effet de colorer les voix. En revanche, nous avons trouvé qu’elles restaient un peu trop collées à la barre, nous aurions aimé qu’elles soient virtuellement relevées pour sembler venir du centre de l’écran. Le caisson évite avec brio les vibrations parasites. Il ne cherche pas à en faire trop, nous sommes loin du caisson démonstratif. Il apporte le juste nécessaire, donc attention à ne pas trop lui en demander. En écoute musicale, nous avons préféré le mode « movie » avec quelques crans de basses en moins pour une restitution plus chaleureuse. La barre de son et le caisson HT-S316 font passer votre écran plat à l’étape supérieure grâce à un son plus ample, plus défini, avec plus de basses. L’accentuation des dialogues fonctionne plutôt bien, c’est le point fort indéniable de cet ensemble 2.1. Le tout sans occuper trop d’espace dans le salon grâce à des dimensions contenues et proposé à un tarif bien placé.

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Spécifications

•Barre de son 2.1 avec caisson séparé •Haut-parleurs : 2x tweeters 28mm, 2x woofers 3,1 x 11,2 cm, 1x subwoofer de 14 cm •Amplification : n.c. •Connectique : 1x HDMI ARC, 1x entrée numérique optique, 1x entrée analogique mini jack •Connectivité sans fil : Bluetooth •Dimensions barre (l x p x h) : 900 x 55 x 82 mm •Poids barre : 1,8 kg •Dimensions caisson (l x p x h) : 170 x 312 x 340 mm •Poids caisson : 5,2 kg

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Design - finition

Ergonomie

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JBL 180 €

Bar Studio

Dans la gamme de barres de son JBL, composée de cinq modèles allant à l’essentiel, la Bar Studio est la plus petite. Pas de fioriture, elle fonctionne en stéréo sans caisson ni voies surround. Elle ne va pas ruiner votre budget en s’adressant ainsi au plus grand nombre. Les fonctionnalités sont forcément limitées, mais suffisantes pour les usages les plus courants entre films et musique. par Alban Amouroux

JBL a conçu sa gamme de barres de son sur le modèle de l’évolution. La Bar Studio ici testée fonctionne en deux voies, en 2.0. Le modèle supérieur s’appelle 2.1, il gagne un caisson. Le 3.1 s’enrichit d’une voie centrale. Tandis que le 5.1 est doté d’enceintes surround. Vous pouvez ainsi sélectionner le modèle correspondant exactement à vos besoins. JBL s’adapte à la tendance actuelle visant à miniaturiser les systèmes son. La JBL Bar Studio occupe peu de place ; elle mesure 61,5 cm de largeur. Elle devrait trouver sa place sur tous les meubles TV, même les plus courts. La fixation murale est possible via deux encoches. Son poids de 1,4 kg seulement ne risque pas d’arracher les chevilles du Placoplatre. La construction est malgré tout sérieuse, mélangeant le plastique dur avec une grille de protection métallique inamovible. La Bar Studio va à l’essentiel et ne cède pas aux sirènes des grilles recouvertes de tissus, redevenues à la mode. Quelques touches basiques sur le dessus permettent de gérer les fonctions principales. Elles sont confirmées par des LED placées sur la gauche de la façade, derrière la grille. Plus simple, une télécommande infrarouge est fournie pour l’accès direct à toutes les fonctionnalités. La Bar Studio repose sur deux canaux équipés chacun de deux voies : un woofer de 50 mm et un tweeter de 38 mm de chaque côté. Des évents complètent les woofers pour augmenter la réponse dans les basses fréquences, un ajout nécessaire en l’absence de caisson de basses. La connectique comprend une prise HDMI ARC, une entrée numérique optique pour les téléviseurs un peu datés et une entrée analogique sur mini jack. Le port USB permet de lire les fichiers audio stockés sur une clé USB les uns à la suite des autres. Enfin, le Bluetooth complète la dotation en termes de sources disponibles pour se servir de la barre en écoute musicale. Comme cela se pratique naturellement aujourd’hui,

JBL applique un traitement numérique sur les haut-parleurs de la barre de son afin de faire croire à notre oreille qu’ils sont plus nombreux. Et cela fonctionne de façon convaincante. Les différents modes accessibles depuis la télécommande agissent sur la mise en avant de certains registres mais aussi sur la sensation d’ampleur. Avec le mode surround, le son s’élargit et gagne en profondeur. La scène sonore est trois fois plus large que la barre. Les voix sont rehaussées pour correspondre naturellement avec l’écran. Sans trop pousser le volume à son maximum, il faut bien dire que le grave est agréable, dynamique, sans trop en faire. Il faut jouer avec le réglage à l’aide de la télécommande pour trouver le bon compromis. Les timbres ne sont pas les plus fidèles qui soient mais le résultat global est largement supérieur à ce que nous délivre habituellement la section sonore des écrans plats. La barre de son JBL Bar Studio est le produit au rapport qualité/prix idéal pour améliorer la qualité sonore d’un téléviseur sans se ruiner. Elle a des limitations acoustiques évidentes. Mais sa capacité à délivrer une image sonore large, profonde et dynamique lui permet de justifier son rôle sans faiblir. La Bar Studio est idéale pour les petites pièces jusqu’à 15-20 m2 environ.

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Spécifications

•Barre de son 2.0 •HP : 2x woofers de 50 mm, 2x tweeters de 38 mm •Amplification : 30 Watts max. au total •Connectique : 1x HDMI ARC, 1x entrée numérique optique, 1x entrée analogique mini jack, 1x port USB •Connectivité sans fil : Bluetooth 4.2 •Dimensions (l x p x h) : 614 x 86 x 58 mm •Poids : 1,4 kg

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POLK

300 €

Command Bar Les propositions sont multiples dans le catalogue Polk en termes d’enceintes, de caissons et de barres de son. La Command Bar se positionne un peu à part. C’est l’une des rares barres de son du marché à être équipée d’un assistant vocal, avec la Sonos Beam par exemple. Polk a fait le choix d’Amazon Alexa en intégrant l’équivalent d’un Echo Dot sur le dessus de la barre. L’intégration est parfaite aussi bien physiquement qu’en ce qui concerne les fonctionnalités vocales associées à la barre. par Alaban Amouroux

La Polk Command Bar se compose d’une barre de son et d’un caisson associé. Les deux sont livrés dans un seul et même grand carton. La barre est un mélange de plastique et de tissu bien fini. Elle est assez légère puisqu’elle pèse seulement 2,25 kg. La Command Bar mesure 109 centimètres de large, elle sera donc associée à des écrans d’au moins 40 pouces de diagonale. Les arêtes de la barre sont très arrondies, tout comme celles du caisson de basses. On est ici dans du chaleureux qui change un peu des éléments concurrents souvent du genre cubiste. La liaison entre la barre et le caisson s’effectue sans fil, dans une limite de dix mètres de rayon. La barre fonctionne en stéréo avec un couple médium/tweeter à chaque extrémité. Le caisson repose sur un haut-parleur de 16,5 cm. En tout, 260 Watts de puissance en classe D amplifient tout ce beau monde. Côté connectique, Polk a fait fort avec deux entrées et une sortie HDMI compatibles 4K, ainsi qu’une entrée optique pour les téléviseurs un peu anciens. Il y a également le Bluetooth pour relier son smartphone à la Command Bar. Au niveau des caractéristiques, le produit est donc très complet. Pour pinailler, on pourrait dire qu’il manque simplement une entrée analogique à l’appel. Enfin, Polk livre un cordon HDMI et un cordon optique dans la boîte. Sympa !

Installation rapide depuis l’application Polk Connect Les appareils embarquant Google Assistant s’installent tous depuis l’application Google Home. Ceux qui intègrent Alexa nécessitent de passer par l’application du fabricant. Il faut donc télécharger Polk Connect pour enregistrer la Command Bar sur son réseau Wi-Fi. Une fois cette opération effectuée, l’application Polk nous demande d’associer notre compte Alexa, puis la barre est prête à fonctionner. L’app Polk donne alors accès à tout moment aux paramètres basiques de la Command Bar (nom, WiFi, compte, etc.). L’application Alexa n’offre pas beaucoup de fonctionnalités pour la Command Bar. Elle permet toutefois de vérifier que la barre est bien associée à son compte, et éventuellement de la révoquer. Mais il y a un point important : le multiroom. Les seuls produits Alexa à fonctionner en multiroom entre eux sont les produits fabriqués par Amazon. La Polk command Bar est le premier produit hors Amazon compatible avec Alexa Multiroom. Il est donc possible depuis l’application de créer des groupes incluant des enceintes Amazon et la Command Bar. Malheureusement, l’exemplaire reçu n’était pas encore à jour pour cette fonctionnalité lorsque nous l’avons testé.


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Pilotage à la voix et à la télécommande infrarouge Même si la barre est dépourvue d’afficheur, Polk a pensé à plusieurs indicateurs pour vous accompagner. Il y a tout d’abord une petite LED en plein centre de la façade de la barre, qui change de couleur selon la source et le type de décodage audio. Ensuite, le cercle lumineux d’Alexa accompagne les réglages audio : niveau de grave, du réglage voice et du volume. Même s’il est positionné à plat sur la barre, il se voit et se comprend bien depuis le canapé. Enfin, la plupart des actions sont confirmées vocalement par Alexa : les changements de source et de mode sonore sont prononcés distinctement par la barre. Les commandes passent principalement par la télécommande infrarouge. Celle-ci pilote le volume sonore global du téléviseur, le changement de source, les réglages audio. La barre est également capable de répondre aux ordres de la télécommande d’origine de la plupart des grandes marques de téléviseurs. Il est possible de régler le volume du caisson à la volée, d’augmenter le niveau des voix et de changer de mode sonore. Il y en a quatre à disposition : film, sport, musique et nuit. Les touches précédent/lecture/pause/suivant agissent sur la musique lancée via Alexa.

La barre et le caisson fonctionnent en symbiose pour un son agréable Nous avons positionné la barre de son sur le meuble sous le téléviseur. Elle se trouve ainsi à une quinzaine de centimètres sous le bas de l’écran. Le caisson a été installé à l’extrême gauche de la pièce, dans le même plan que la barre ; comme l’indique la notice. Et nous avons été agréablement surpris par le recoupement entre le caisson et la barre. Il n’y a pourtant aucun réglage de délai, de phase ou de filtrage. Le grave était parfaitement centré, comme s’il venait de la barre. Un très bon point. Le registre grave est écourté dans l’infra évidemment, mais il fonctionne assez bien en termes d’impact et de rondeur pour se rendre indispensable. La barre délivre un registre médium/aigu flatteur, sans agressivité aucune. Le niveau sonore atteignable par la Polk Command Bar est limité mais suffisant pour une pièce d’une vingtaine de mètres carrés. En écoute home cinéma, même si l’on sent que le son vient principalement de l’écran, la barre reproduit les bandes-son avec de l’ambiance et de l’aération. Elle remplit facilement le mur avant tout autour de l’écran, surtout avec le mode cinéma activé, qui accentue le grave et les réverbérations. En mode musique,

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le rendu redevient un peu moins expressif, mais cohérent avec les dimensions physiques de la barre. Les voix semblent surgir au-dessus de la barre. Il est par ailleurs possible de les mettre volontairement en avant avec le réglage voice depuis la télécommande. Il ne faut pas en abuser, la restitution du médium devenant alors métallique et franchement désagréable.

En conclusion Polk propose une barre de son avec caisson de basses séparé au rapport qualité/prix particulièrement aguicheur. La connectivité de la Polk Command Bar est importante avec deux entrées HDMI et une autre optique. L’assistant vocal Alexa intégré offre de multiples possibilités de contrôle. Le multiroom Alexa est unique sur un produit non Amazon. Les performances sont honorables, avec une restitution qui a la particularité de ne pas être fatigante pour de longues heures d’écoute confortables. À 300 €, il sera difficile de trouver une barre de son connectée aussi bien équipée et facile à vivre que la Polk Command Bar.

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Spécifications

•Barre de son avec assistant vocal Alexa •Haut-parleurs : 2x medium de 3,18 cm x 8,26 cm + 2x tweeters de 2,54 cm •Caisson : 1x subwoofer de 16,5 cm •Amplification : 160 Watts (barre) + 100 Watts (caisson) en classe D •onnectique : 2x entrées HDMI 4K, 1x entrée optique, 1x sortie HDMI 4K ARC & CEC, 1x port USB pour la recharge •Connectivité sans fil : Wi-Fi 2.4 & 5 GHz, Bluetooth, Spotify Connect, Multi-room Alexa •Autres : télécommande infrarouge, câbles fournis, assistant vocal Alexa intégré •Dimensions barre (l x p x h) : 109 x 10,1 x 5 cm •Poids barre : 2,25 kg •Dimensions caisson (l x p x h) : 36,6 x 18,8 x 36,8 cm •Poids caisson : 3,9 kg

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SAMSUNG

HW-Q90R La HW-Q90R représente le haut de gamme des barres de son dans le catalogue de Samsung. C’est même plus qu’une barre puisqu’elle est livrée avec son caisson de basses et ses enceintes surround. Cet ensemble se destine à la reproduction du son immersif dans votre salon à partir d’un nombre minimal d’éléments. Le logo Harman/Kardon inscrit dans un coin indique l’implication d’un des acteurs mythiques de l’audio. par Alban Amouroux Pour compléter ses nombreux écrans plats, Samsung se doit d’avoir une offre en termes de barres de son. Cela permet de proposer une expérience complète son et image pour éviter de voir partir les clients à la concurrence. La référence de cette barre reprend d’ailleurs à l’identique celle des téléviseurs haut de gamme QLED Q90R : impossible de se tromper, les deux vont bien ensemble. Il en va de même pour les trois autres barres Samsung contenant la lettre Q dans leur référence. Cet ensemble de quatre barres de son haut de gamme, dont notre HW-Q90R est la plus grosse, bénéficie de l’intervention d’Harman/Kardon. On ne sait pas exactement dans quel cadre ni dans quelles limites. Samsung est un spécialiste de l’image, pas vraiment du son. En ayant racheté le groupe Harman il y a quelques temps, le constructeur coréen peut aller piocher dans le portefeuille de compétences des marques américaines qui lui appartiennent désormais : JBL, Infinity, Harman/Kardon, AKG, etc. Comme vous allez le découvrir, cette association n’est pas seulement au service du marketing.

Une barre de son en quatre morceaux La tendance est au tout-en-un, avec des barres de son sans même un caisson de basses séparé.

Et encore moins avec des enceintes surround, telle la Sony HT-X8500. Côté mise en place, on fait difficilement plus simple. Malgré toute la bonne volonté de ces barres parfois hyper technologiques, sans aucune autre enceinte dans la pièce, il y aura toujours un manque. Samsung propose aussi des barres tout-en-un qui raviront certains utilisateurs. Pour les plus exigeants, la HW-Q90R répond aux attentes avec de petites enceintes surround et un caisson séparés. La barre dispose de trois voies en façade. Chacune est composée d’un double woofer entourant un tweeter. Il y a ensuite deux large-bande placés sur les côtés et diffusant vers l’extérieur de la pièce. Il y a encore deux large-bande sur le dessus, orientés vers le plafond pour les canaux Atmos avant. La barre fonctionne donc en 5.2. Les enceintes surround reprennent les mêmes large-bande : un en façade et un autre sur le dessus orienté vers le plafond. Voilà les 2.2 canaux manquants. Le système est bien en 7.1.4 si l’on ajoute le caisson équipé d’un subwoofer de 20 cm. La barre HW-Q90R mesure 122 cm. Elle s’associera plus facilement à des écrans plats de grande taille : au moins 55’’. Les enceintes surround mesurent environ 20 cm de hauteur et 10 cm de côté. Leur placement sera assez simple mais il faut éviter de les enfermer entre les étagères d’une bibliothèque ;


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elles doivent pouvoir respirer. Quant au caisson, il est pour sa part peu discret avec ses 40 cm de côté.

Des fonctionnalités home cinéma complètes Le système Samsung est immédiatement utilisable sans aucune configuration complexe. Il suffit de le raccorder à un téléviseur avec prise HDMI ARC et CEC ; le volume est alors immédiatement géré par la télécommande de ce dernier. Un petit écran tout à droite de la façade donne quelques indications sur l’entrée, le mode ou le niveau de volume. Il est aussi possible d’utiliser la télécommande infrarouge fournie et les quelques touches positionnées sur le dessus de la barre. Pour aller plus loin, il faudra télécharger l’application mobile Samsung. Elle donne accès aux paramètres de la HWQ90R comme un égaliseur sept bandes invisible autrement. Notons la présence de l’Adaptive Sound dont le but est de moduler le volume ou de mettre en avant les voix afin de reproduire un son toujours clair et net. La barre est équipée de deux entrées HDMI compatibles HDR10+ évidemment, d’une entrée optique, du Bluetooth et du Wi-Fi. Côté home cinéma, elle reconnaît tous les formats sonores jusqu’au DTS:X et au Dolby Atmos, comme un amplificateur AV. Côté musique, il faut se contenter des webradios de TuneIn et de Spotify Connect. Il n’y a aucun autre système de diffusion sonore, pas même le Chromecast ou AirPlay. Vous pourrez alors vous rabattre sur le Bluetooth.

Des niveaux sonores déraisonnables sans forcer Ce système centré autour d’une barre de son comprend bien tous les haut-parleurs dédiés à la reproduction du 7.1.4. Nous avons donc passé le test du bruit rose tournant sur chaque canal. Nous vous confirmons qu’ils sont tous présents et séparés les uns des autres. Notons cependant deux petits bémols, dans notre pièce de test en tous les cas : les canaux surround latéraux sont trop en avant, tandis que les canaux top avant sont bien plus bas que les canaux top arrière. Il est possible de régler le niveau de chaque canal via l’application mobile, mais ce sera obligatoirement à l’oreille. Un micro de

calibration aurait été le bienvenu. L’ambiance globale est découpée en deux avec une scène sonore frontale profonde mais peu large, et une zone arrière large et enveloppante. Les effets de déplacements avant-arrière subissent des ruptures, tout comme les effets gauche droite sur les enceintes surround et top. Mais globalement, en écoute sur un film en dehors de tests d’écoute, on se laisse facilement happer par la restitution grand format qui nous plonge dans l’action. Le son remplit la pièce tout autour de nous d’un niveau sonore égal grâce à des haut-parleurs identiques pour les huit canaux d’effets.

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Spécifications

•Barre de son 7.1.4 Haut-parleurs : 6x woofers, 3x tweeters, 8x large bande, 1x subwoofer de 20 cm Puissance : 512 Watts max. Décodages : Dolby Atmos, DTS:X Connectivité : 2x entrées HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x entrée numérique optique, Bluetooth, WiFi Dimensions barre (l x h x p) : 1226 x 83 x 136 mm Poids : 8,8 kg Dimensions enceintes (l x h x p) : 200 x 100 x 110 mm Poids : 2,1 kg Dimensions caisson (l x h x p) : 205 x 403 x 403 mm Poids : 9,8 kg

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Les voix sont bien centrées et détachées du reste du message. Elles sont relevées pour donner l’impression de sortir de l’écran. Les effets sont placés aux bons endroits, à hauteur d’oreille ou au plafond. Les enceintes par réflexion concurrentes ne sont pas toujours aussi pertinentes. On peut penser que Samsung applique un traitement du son supplémentaire pour obtenir ce résultat. Le caisson de basses est d’une excellente qualité, ce qui est rare dans le domaine des caissons fournis avec les barres de son. Débordant de vitalité, il descend bien en fréquence, avec du niveau et de l’impact, sans traîner ni être trop localisable dès que vous lui avez trouvé le bon emplacement. Après avoir profité avec plaisir de nos extraits de films habituels en faisant attention à chaque registre, il nous restait un mystère à élucider. Le niveau sonore s’étend de 0 à 100. À 15, c’est déjà très confortable et suffisant pour s’immerger dans le film. Alors nous avons monté le volume, juste pour voir. Au niveau 20, nous avons littéralement fait trembler les murs et cela sans aucun talonnage du caisson ni agressivité des différents haut-parleurs. Un usage en appartement est à proscrire à ce niveau ! Nous n’avons pas osé mettre plus fort, c’était déjà largement supérieur à ce que nos oreilles peuvent supporter quelques minutes de suite. Nous avons terminé par une écoute musicale. Comme souvent, c’est le parent pauvre des barres

de son, mises à part quelques rares réalisations telle que la Formation Bar de Bowers & Wilkins. Samsung ne déroge pas à la règle. L’écoute audio est assez terne, renfermée sur elle-même. Pour obtenir un rendu plus agréable, il faut laisser le mode toutes enceintes activées, bien que l’on s’éloigne de la fidélité de la stéréo.

Un ensemble 7.1.4 compact et discret Avec son ensemble HW-Q90R, Samsung tape fort. L’intervention d’Harman/Kardon n’est sûrement pas étrangère au résultat obtenu. La restitution sonore de cette barre, des enceintes surround et du caisson est largement comparable à celle d’un système avec amplificateur AV et enceintes séparées. Le spectacle est au rendez-vous avec un son puissant remplissant la pièce, des effets dans tous les sens et un caisson d’un très bon niveau. La facilité d’installation et la discrétion du système Samsung avec son caisson et ses enceintes sans fil sont imbattables. Son seul défaut est d’être un peu léger sur la reproduction de la musique, malgré sa compatibilité Bluetooth et Wi-Fi. Sur ce point, un ensemble traditionnel en éléments séparés ira bien plus loin. C’est la différence fondamentale. Alors si vous cherchez avant tout un système home cinéma 7.1.4 réel le plus compact possible, le HW-Q90R sera difficile à battre.

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SENNHEISER

2500 €

Ambeo Soundbar Très actif dans l’audio professionnel, Sennheiser commercialise principalement des casques audio pour le grand public. Il va désormais falloir compter sur l’arrivée du fabricant allemand dans le monde du home cinéma avec une barre de son. On ne peut pas dire que Sennheiser ait fait les choses à moitié : l’Ambeo Soundbar est un modèle massif bourré de technologies. Et en termes de tarif, elle vient se placer directement en haut de la hiérarchie, toutes marques confondues. par Alban Amouroux

Chez Sennheiser, la gamme Ambeo correspond à tout ce qui touche à l’audio immersif. Au départ, c’était dans un cadre professionnel. Il existe un micro à quatre capsules permettant de capter le son en trois dimensions ainsi qu’un casque équipé de micros 3D. Sennheiser met également à disposition les logiciels audio pour mixer les bandes-son 3D. Il ne manquait plus qu’un moyen d’écouter le résultat. Afin d’aller jusqu’au bout de la démarche, Sennheiser propose désormais un produit prêt à l’emploi et tout-en-un pour l’audio immersif : une

barre de son à multiples haut-parleurs, compatible Dolby Atmos et DTS:X.

18 kg pour une barre de son Une barre de son très large, c’est assez courant. Mais une barre de son de 18 kg que l’on a du mal à sortir du carton, c’est déjà plus rare. La Sennheiser Ambeo Soundbar nous fait comprendre d’entrée qu’il ne faut pas la prendre à la légère. Ce poids important signifie qu’elle n’est pas là pour faire de la


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figuration. D’autres barres de son passées entre nos mains étaient parfois d’aspect un peu léger, ce qui ne les empêchait pas de bien fonctionner. Mais avec une rigidité exacerbée, l’Ambeo nous laisse déjà un bon a priori avant d’avoir débuté l’écoute. Elle mesure tout de même 126,5 cm de large, soit l’équivalent d’un écran de 55 pouces. Avec 13 cm de hauteur, elle ne pourra pas se poser simplement entre les pieds de l’écran sous peine de cacher le bas de l’image. Il faudra prévoir un support rehaussant ce dernier ou bien le fixer au mur. Le meuble devra être assez costaud et au moins aussi large que la barre Ambeo. Elle demande un léger effort de mise en place comparativement à la plupart des barres aux dimensions plus passepartout.

Configuration 5.1.4 Pour reproduire les bandes-son 3D au format Dolby Atmos ou DTS:X, des enceintes en hauteur sont nécessaires. Sennheiser ayant tout rassemblé dans la barre, c’est le concept des canaux hauts par réflexion qui a été retenu. Deux haut-parleurs placés sur le dessus de la barre sont dédiés à ces quatre canaux, ce qui est un peu étrange : une appellation 5.1.2 aurait été plus réaliste que 5.1.4, comme nous allons le voir. Les trois canaux de façade sont reproduits chacun par deux woofers de 10 cm et un tweeter. Les canaux surround situés sur les côtés sont reproduits par un tweeter et sûrement par une partie des woofers des canaux droit et gauche. Les six woofers reproduisent l’ensemble du grave et du canal LFE pour éviter l’ajout d’un caisson séparé. Sennheiser annonce une bande passante démarrant à 30 Hz, un chiffre exceptionnel pour une barre sans caisson ! Les haut-parleurs sont protégés par une grille recouverte de tissu acoustique classique. Elle laisse une encoche en bas et au centre de la façade occupée par un afficheur OLED monochrome. Celui-ci indique tous les changements de source, de volume et de mode audio. Il est dommage qu’il ne puisse pas afficher les trois en permanence pour savoir à tout moment où l’on en est. Tout à droite, le logo Ambeo rétroéclairé indique l’état de fonctionnement de la Soundbar. La connectique est importante. Sennheiser a vraiment prévu que vous vous passiez de tout autre appareil. On trouve une entrée analogique RCA, une entrée numérique optique, trois entrées HDMI et une sortie HDMI eARC. Sur le dessus, quelques touches essentielles donnent accès au choix des sources et au contrôle du volume, mais aussi à l’activation du mode Ambeo.

Installation via Bluetooth puis Chromecast L’installation de l’Ambeo Soundbar nécessite l’application mobile Sennheiser Smart Control

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également utilisée pour d’autres produits de la marque. La connexion de la barre à l’application passe par le Bluetooth, et encore plus rapidement via le NFC. Une fois la barre reconnue, la première étape consiste à effectuer le calibrage audio avec le micro fourni. Celui-ci est constitué d’une base en métal, d’un long col au bout duquel est positionné le micro et du câble à relier à la barre via une prise jack 2,5 mm en façade. Cette procédure est simple et rapide, tout est indiqué sur l’afficheur frontal. Le son calibré est actif par défaut, ce qui correspond au mode Ambeo. Éteindre l’Ambeo désactive donc le réglage audio automatique. Pour activer la connexion réseau, Wi-Fi ou Ethernet, il faut passer par l’association Chromecast via l’application Google Home. Une nouvelle fois, un fabricant audio préfère s’en remettre au savoirfaire de Google plutôt que de développer une procédure réseau de zéro. L’Ambeo Soundbar peut donc recevoir de la musique depuis un smartphone ou une tablette et être pilotée à la voix avec une enceinte Google Assistant.

Du grand spectacle Nous avons démarré les tests par quelques écoutes musicales depuis Tidal en Chromecast. Nous avons choisi le mode « music » standard et conservé l’effet Ambeo. La restitution ne dépasse pas la largeur de la barre mais on ressent l’effet ajoutant une sorte de réverbération sur les fins de notes. C’est agréable

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Spécifications

•Barre de son 5.1.4 •Haut-parleurs : 6x mediums de 10cm, 5x tweeters, 2x large bande de 8,9 cm •Amplification : 500 Watts max. •Connectique : 3x entrées HDMI 4K, 1x sortie HDMI 4K eARC, 1x entrée optique, 1x entrée analogique RCA, 1x sortie subwoofer RCA •Connectivité sans fil : Wi-Fi ac, Ethernet, Bluetooth, NFC, •Chromecast, DLNA/UPnP •Autres : télécommande infrarouge, câbles fournis (dont HDMI), micro de calibrage audio •Dimensions (l x p x h) : 126,5 x 13,5 x 17,1 cm •Poids : 18,5 kg

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mais pas très fidèle. Lorsque l’on monte le volume, le registre médium commence à accrocher un peu l’oreille, il devient dur. En désactivant le mode Ambeo, la scène sonore devient exagérément centrée, à la limite du mono. Néanmoins, les timbres sont plus réalistes, la musique est plus posée, on perd cette petite agressivité ressentie précédemment. L’écoute musicale type HiFi n’est pas le fort de cette barre : une paire d’enceintes, même modeste, fera toujours mieux en termes d’ouverture et de présence. C’est dommage, nous aurions aimé que cette barre soit capable de remplacer un système home cinéma et un système HiFi simultanément. Nous passons ensuite notre batterie d’extraits de films en Dolby Atmos et en DTS:X, c’est tout de même la raison d’être de l’Ambeo Soundbar. Nous débutons par une piste technique du disque Dolby afin de vérifier le positionnement des différents canaux. Il n’y a rien à dire sur les trois canaux principaux, c’est parfait. Les deux canaux latéraux profitent des réflexions sur les murs. Dans notre cas, ils sont bien reproduits virtuellement sur les murs latéraux, environ 1 mètre en avant de la barre et 1 mètre au-dessus. Quant aux canaux de plafond, ils sont censés être quatre, c’est-à-dire les top front et les top rear. Lors de nos tests, ils étaient positionnés au même endroit, à la position top middle. Ce n’est pas plus mal et ce sera suffisant dans une pièce de taille modeste. Le résultat serait sûrement différent dans d’autres environnements. Nous avons lancé Jurassic Park en DTS:X ou encore Unbroken en Dolby Atmos. À chaque fois, le logo du mode reconnu se dessine sur le petit écran OLED. L’Ambeo reproduit les ambiances à la perfection, la pluie comme les explosions, sans coloration. Elle délivre une scène sonore précise et complète qui remplit la totalité du mur de façade. Elle pourra être associée avec des écrans de très grande taille sans aucun problème de cohérence. Les effets virevoltent dans l’espace sans aucune rupture, mais uniquement dans la moitié avant

de la pièce. Il y a bien des effets verticaux, mais il n’y en a aucun sur les côtés au niveau du canapé ou à l’arrière de la pièce. La qualité des basses mise en avant par Sennheiser est au rendez-vous. L’Ambeo développe un registre grave de qualité, avec une assise étonnante venant d’une barre de son. Nous n’avions jamais entendu cela auparavant. Les 30 Hz annoncés semblent subjectivement à peu près atteints, mais c’est insuffisant au regard des autres qualités d’immersion de la barre : on en voudrait beaucoup plus ! Pour une petite pièce ou en appartement, on pourra s’en contenter. Dans une grande pièce, que l’Ambeo pourra supporter sans problème, le caisson s’impose pour plus de spectacle. Un caisson à la hauteur bien sûr, capable de descendre très bas et avec du niveau. La sortie subwoofer sur prise RCA est bien prévue, son activation passe par l’application.

Sennheiser a tiré le meilleur de la barre de son Passées les limites physiques de la barre de son, il nous semble que Sennheiser a réussi à tirer le meilleur de ce format. Les effets sont convaincants, avec une vraie sensation de verticalité ainsi que des effets surround latéraux en avant mais participant efficacement à l’élargissement et à l’épaississement de la scène sonore. Celle-ci est grandiose, si bien que l’on pourrait imaginer associer l’Ambeo avec un écran de projection. Le grave est tout à fait satisfaisant dans une petite pièce, sûrement meilleur que celui d’un petit caisson de basses d’entrée de gamme en termes de cohérence. Les effets latéraux enveloppants sont absents, il y a forcément un moment où l’on arrive aux limites du système. Seule l’écoute musicale est en retrait, il faudra accepter le compromis et réserver de préférence l’Ambeo Soundbar à une utilisation vidéo. C’est bien pour nous la meilleure barre de son tout-en-un du moment. Seul son tarif assez élevé pourra peut-être vous refroidir.

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*FABRI QUÉAUCANADA

www. hamysound. com Tél .:0970405999 I nf or mat i onetpoi nt sdevent e


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SONY

400 €

HT-X8500

Sony développe continuellement son offre afin de reproduire le son immersif à partir d’une barre de son et rien d’autre. La HT-X8500 est un modèle tout-en-un intégrant le caisson de basses. Sans aucun haut-parleur d’effets, cette barre est pourtant capable de reproduire le Dolby Atmos et le DTS:X via ses prises HDMI. par Alaban Amouroux Le catalogue du géant japonais de l’électronique compte pas moins de 24 barres de son. Il y en a à tous les niveaux de tarifs, avec ou sans caisson séparé, avec ou sans enceintes d’effets. Certaines sont simplement stéréo, d’autres sont passées au son 3D comme la HT-X8500 que nous testons. Ces modèles les plus perfectionnés intègrent d’autres technologies maison comme le S-Force Pro pour recréer les canaux surround virtuels et le Vertical Surround Engine pour les enceintes virtuelles de plafond.

Une fabrication sérieuse pour un encombrement minimal

Leds sont positionnées sur le dessus ; à ce prix, il n’y a pas d’afficheur. Ses 89 cm de large lui permettent de rester facilement logeable. La connectivité comprend une entrée et une sortie HDMI, toutes deux compatibles Dolby Vision, une entrée numérique optique et le Bluetooth. La télécommande offre un accès direct à tous les modes audio.

Un son diffus et enveloppant jusqu’à l’arrière de la pièce

Il n’y a aucun paramètre sonore disponible, et encore moins de micro de calibration. Pourtant, la Sony HT-X8500 est opérationnelle et performante La Sony HT-X8500 est une barre 2.1 si l’on s’en réfère immédiatement. Les effets sonores sont actifs à ses haut-parleurs et à ses trois amplificateurs. sur tous les programmes, même avec la stéréo Nous avons deux canaux droit et gauche reproduits de la TNT ou de YouTube. Les placements dans par des haut-parleurs larges bandes de forme ovale. l’espace des effets sonores de nos extraits de test Au centre, deux woofers raccordés ensemble, sont convaincants. Nous obtenons des effets diffus toujours ovales, jouent le rôle de caisson de basses. latéraux et même en arrière de la position d’écoute. Avec un équipement si limité, Sony annonce Les effets en hauteur des pistes son Atmos et DTS:X pourtant pouvoir reproduire 7.1.2 canaux ! Grâce au sont bien présents. Pas forcément précis, mais traitement numérique du son, bien sûr. quand la pluie vient d’en haut, elle est correctement Le coffret mixe la grille en métal à l’avant avec placée avec la HT-X8500. Sony utilise des effets de une sorte de plastique très résistant reproduisant réverbération que nous percevons dans le médium/ le cuir pour tout le reste. Quelques touches et aigu, même si cela n’a rien de désagréable sur les


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films. En revanche, les effets surround très précis et appuyés restent collés à l’avant de la scène sonore : la barre n’arrive pas à les projeter. La HT-X8500 a cette capacité à remonter les voix et à les placer en correspondance avec le centre de l’écran et donc de l’action principale. Ainsi n’a-t-on jamais l’impression que le son vient de la barre. Si ce n’est sur certaines fréquences graves appuyées où la barre entre en résonance et se fait alors entendre. En général, elle a une propension à conserver la voie centrale bien nette, ne venant pas être polluée par le reste des effets sonores. Sur le mode Film, les graves sont évidemment poussés. Le mode Music est plus équilibré, même avec les films. Trois niveaux de grave sont accessibles depuis la télécommande. Le premier n’apporte rien, le niveau intermédiaire ne pousse pas assez, et le troisième en fait un peu trop. N’oublions pas qu’il n’y a aucun caisson de basses séparé. Si l’on reste raisonnable, le grave est sec, mais limité en articulation et, forcément, en descente dans l’infra.

Une bonne alternative aux systèmes multi enceintes Une nouvelle fois, Sony nous prouve qu’il maîtrise le traitement des signaux sonores. Sans aucun haut-parleur orienté vers les côtés ou le plafond, la barre de son HT-X8500 a cette capacité étonnante à reproduire une ambiance remplissant 20m2 sans encombre, avec du son véritablement réparti partout dans la pièce. Il faut bien prendre en

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compte ses lacunes en écoute HiFi : elle n’est pas du tout faite pour l’écoute de musique. Elle ajoute toujours une réverbération peu fidèle dans le médium/aigu à laquelle s’ajoute un manque de définition dans le grave. Son fonctionnement ne peut pas être qualifié d’universel, il faudra la dédier exclusivement à un usage home cinéma, domaine dans lequel elle excelle pour un produit tout-en-un facile à mettre en œuvre.

n Spécifications

•Barre de son 2.1 avec caisson intégré •Haut-parleurs : 2x larges bandes, 2x mini subwoofers •Puissance : n.c. •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X •Connectivité : 1x entrée/1x sortie HDMI ARC, 1x entrée numérique optique, Bluetooth •Dimensions (l x p x h) : 890 x 64 x 96 mm •Poids : 3,1 kg

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YAMAHA

MusicCast BAR 400

600 €

La dernière barre de son en date signée Yamaha fait partie de la gamme d’appareils multiroom MusicCast. La BAR 400 est donc connectée pour une utilisation mixte HiFi et home cinéma avec un accès aux principaux services de musique en streaming. Lors des écoutes, nous lui avons associé l’enceinte Yamaha MusicCast 50 (600€) pour s’occuper des canaux surround en créant ainsi un ensemble 4.1 sans fil. par Alban Amouroux Yamaha est l’un des pionniers dans le monde des barres de son. Ses premiers produits avaient même pris le nom de projecteurs sonores. L’idée est bien celle-là : projeter le son dans différentes directions afin de recréer un environnement multicanaux virtuel. Au départ, les produits Yamaha embarquaient des myriades de petits haut-parleurs. L’évolution technologique aidant, il est désormais possible d’obtenir un résultat très proche à partir de deux canaux seulement. Les barres de son Yamaha sont ainsi devenues beaucoup plus compactes. Pour compenser la diffusion surround un peu limitée, Yamaha propose d’ajouter une ou deux enceintes synchronisées avec la barre à l’arrière.

6 centimètres d’épaisseur seulement Haute de seulement six centimètres, la barre Yamaha MusicCast BAR 400 ne posera pas de problème particulier à l’installation. Elle trouvera sa place au pied d’un écran plat sans grignoter l’image. Une fixation murale est possible via des encoches prévues à cet effet. Ses 98 cm de largeur la destinent à être associée avec un écran de 50 pouces minimum. Le design est extrêmement sobre : une grille en métal recouvre toute la façade, sans que Yamaha ait éprouvé le besoin de coller son logo. Le dessus de la barre arbore une finition en


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aluminium brossé noir. Au centre prennent place les touches et les Leds de statut. Sur la barre, les inscriptions grises sur fond noir ne sont pas très lisibles dans une pièce sombre. Cela complique les choses avec des touches uniquement sensitives. Elles permettent toutefois de changer de source et de modifier le volume. À l’arrière, la connectique comprend une entrée et une sortie HDMI avec ARC, une entrée numérique optique et une analogique sur mini-jack. Les prises HDMI sont 4K, HDCP2.2 et elles laissent passer le HDR. Le caisson de basses est recouvert d’une finition vinylique granuleuse destinée à le protéger des rayures. Le haut-parleur de 16,5 cm est positionné sur un côté. La face avant accueille l’évent à la sortie largement évasée ainsi que le logo Yamaha constitué de trois diapasons. À l’arrière, il n’y a rien d’autre que la prise d’alimentation et un petit bouton pour l’association sans fil avec la barre.

Virtualisation de série, surround en option Cette barre est constituée de deux canaux stéréo seulement. Chaque canal repose sur un tweeter de 25 mm entouré de deux médiums/woofers de 46 mm. Il n’y a aucun haut-parleur dirigé vers les côtés ou vers le plafond. Tout cela sera recréé via les différents DSP. L’ensemble de la barre reçoit 100 Watts de puissance. Le caisson a droit à la même puissance rien que pour lui. La configuration de l’ensemble MusicCast BAR 400 est donc en 2.1. Il est compatible Dolby Audio et DTS Virtual:X. Ce dernier mode recrée les canaux surround manquants via différentes techniques de manipulation sonore. Pour aller plus loin, il est possible d’ajouter deux canaux arrière grâce à la fonction MusicCast Surround. La première solution consiste à associer deux petites enceintes MusicCast 20. Elles seront installées de chaque côté de la pièce. En alternative, l’enceinte stéréo touten-un MusicCast 50 est également compatible. Elle prendra place derrière la zone d’écoute.

Appli mobile et télécommande L’application mobile et la télécommande sont obligatoires car toutes les fonctions ne sont pas répliquées à l’identique sur les deux modes de contrôle. Par exemple, la touche « dimmer » pour éteindre les petites Leds positionnées sur le dessus de la barre se trouve uniquement sur la télécommande. Pour rester dans ce sujet, il est dommage que le dimmer n’agisse pas sur les Leds de la prise Ethernet : celles-ci clignotent comme sur un ordinateur. Lorsque la barre est proche d’un mur blanc, ces clignotements sont visibles par réflexion et deviennent gênants. Quant aux différents programmes sonores surround, ils sont accessibles uniquement à travers l’application

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mobile MusicCast. La télécommande est suffisamment complète pour une utilisation au quotidien. Pour écouter ses playlists ou radios favorites, les boutons labellisés de 1 à 3 rappellent les mémoires de l’appli MusicCast. Grâce au HDMI ARC, le volume se pilote aussi depuis la télécommande du téléviseur. En revanche, nous vous déconseillons le contrôle vocal par Amazon Alexa, qui s’avère vraiment trop limité. Seuls des ordres de base peuvent être lancés, on ne peut pas demander de chercher un titre ou un artiste en particulier. Dommage, d’autres produits sont bien plus avancés dans le domaine. L’installation de la barre passe par l’application Yamaha MusicCast. Les étapes sont simples à suivre pour connecter la barre à son réseau domestique. Il faut ensuite éventuellement entrer les informations de son compte de streaming audio préféré. La barre

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Spécifications

•Barre de son 2.1 •Haut-parleurs : 4x woofers de 46 mm, 2x tweeters de 25 mm, subwoofer de 16,5 cm •Puissance : 200 Watts max. •Décodages : Dolby Digital, DTS, DTS Virtual:X •Connectivité : 1x entrée HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x entrée numérique optique, 1x entrée analogique mini jack, Bluetooth, Wi-Fi, Ethernet, AirPlay 2 •Dimensions/poids barre : 980 x 60 x 110 mm/2,7 kg •Dimensions/poids caisson : 180 x 417 x 405 mm/9,4 kg

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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est alors prête à l’emploi. Les réglages sont limités. Même s’il y a un bruit rose pour régler les niveaux, il est dommage que la MusicCast BAR 400 ne bénéficie pas du système de calibrage YPAO avec micro présent sur les amplificateurs de la marque. La barre ne reconnaissant pas les formats sonores les plus récents, il faut configurer la sortie audio de vos sources en PCM, sinon vous n’obtiendrez que le silence.

L’esprit Yamaha est bien là Les différents modes ajoutent plus ou moins de réverbération. C’est le cas du mode Music, celui qui en ajoute le plus. Au final, il est peu agréable, que ce soit pour écouter de la musique ou restituer la bande-son des films. Le mode Stereo sera suffisant. Le mode programme TV est le plus sage mais il ouvre tout de même la scène sonore en largeur. Quant au mode Movie, il se situe entre les deux, avec un peu de réverbération pour offrir plus de profondeur. Enfin, le mode Surround « simple » est peu convaincant. Là encore, il joue plus sur la réverbération plus que sur l’ouverture. En revanche, le mode 3D Surround est très efficace. Il remplit la pièce avec des sons arrivant jusqu’à l’arrière à partir de bandes-son multicanales. La scène frontale est ouverte et relevée, la position de la barre est quasiment imperceptible. Bien sûr, il n’y a pas vraiment de respect des déplacements, mais une belle bulle sonore qui nous entoure. Elle est d’ailleurs assez centrée, elle ne s’étale pas sur toute la largeur de la pièce. Que ce soit depuis des Bluray ou à partir d’un programme stéréo comme la TV ou YouTube, ce mode est toujours très performant. Nous avons ensuite ajouté l’enceinte MusicCast 50 derrière nous. De nouveaux réglages sont apparus. Nous avons accès au réglage de la distance pour chaque élément par exemple. Attention, tout est à zéro par défaut. En mode 3D Surround appliqué à de la stéréo, l’enceinte arrière joue bien du son, très léger et avec un retard appliqué. À partir de bandes-son multicanales, nous ne sommes pas entourés, on ne peut forcément pas avoir d’ampleur

sur les côtés. Comme nous pouvions nous en douter, c’est comme si nous avions uniquement les surround back et pas les surround latérales. Ce n’est pas désagréable et l’effet devrait être plus probant si vous pouvez éloigner un maximum l’enceinte MusicCast 50 du canapé. Les déplacements entre l’avant et l’arrière sont cohérents. On ressent tout de même une ambiance arrière séparée de l’avant, comme une demi-bulle autour de nous et une large scène sonore en face. C’est caractéristique du traitement opéré par Yamaha et nous avons déjà ressenti cette sensation lors de plusieurs tests d’amplificateurs home cinéma de la marque. Sur certaines bandes-son, on obtient carrément un effet de hauteur avec des sons semblant venir du plafond. Les placements sont assez précis pour nous englober de son, mais toujours dans une sorte de couloir de 2 mètres de large environ, pas plus. Petit bémol côté ergonomie. Il est dommage que lorsque la barre est éteinte, la MusicCast 50 ne soit pas automatiquement désassociée pour pouvoir être utilisée seule afin d’écouter de la musique.

Du son immersif sans encombrer le salon Les différents DSP proposés par la barre ne sont pas aussi performants que ceux des amplificateurs AV. Le mode 3D Surround est celui à privilégier dans tous les cas. Avec lui, vous pourrez profiter du savoir-faire de Yamaha dans le traitement du son surround sans encombrer votre salon. L’ajout de l’enceinte arrière est intéressant si vous pouvez la placer au moins à 1 ou 2 mètres derrière le canapé, ce qui recréera cette fameuse bulle sonore chère à Yamaha. Il manque quelques petites choses comme un micro de calibration ou encore l’accès aux modes audio depuis la télécommande. La barre de son Yamaha MusicCast BAR 400 tire son épingle du jeu grâce à sa double fonctionnalité : home cinéma immersif d’un côté, lecteur audio réseau et multiroom de l’autre avec MusicCast et AirPlay 2. Le tout pour un tarif abordable, caisson de basses inclus.

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TÉLÉVISEURS


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HISENSE H65U7B

Un téléviseur de 65 pouces 4K pour moins de 1 000 euros, c’est le pari de ce modèle H65U7B signé Hisense. Cet écran sous pavillon chinois est bien garni en fonctions, modes divers et variés. Il est compatible Dolby Atmos et Dolby Vision et assure une qualité d’image correcte notamment en HDR. Un premier contact avec l’Ultra HD 4K sans se ruiner ! par Jean-Pierre Labro

900 € Hisense est une marque chinoise qui existe depuis 50 ans et a décidé de commercialiser des téléviseurs sous son propre nom plutôt que sous les marques des autres. Forte de sa notoriété asiatique, elle est présente depuis quelques années sur le marché européen avec une stratégie de prix agressifs. Sa capacité de production lui permet de mettre en vente des téléviseurs plats à des prix remarquables. C’est le cas de ce téléviseur H65U7B de 65 pouces vendu à moins de 1 000 euros ! Pour cette somme, vous avez droit à la technologie ULED qui comme le QLED de Samsung optimise l’affichage LCD, au Dolby Atmos et au Dolby Vision. Le design est digne de l’entrée-milieu de gamme, exploitant une dalle ultra fine et un cadre slim sans bords. Le support de table est en forme de «V» et l’ensemble reste discret.

L’image du Hisense H65U7B délivre un bon piqué avec des couleurs moins vives que sur d’autres TV et des noirs un peu trop clairs mais avec un angle de vision plutôt large. Après quelques réglages, on peut obtenir un meilleur contraste avec des visages bien en chair et des détails bien présents dans les zones sombres. En HDR les lumières sont intenses affichant des couleurs justes et sans excès. L’audio fourni est stéréo, les dialogues sont clairs. Il faudra prévoir d’ajouter une barre de son pour plus de sensations home cinéma. Au final, cet Hisense H65U7B est plutôt une bonne surprise, compte tenu de son prix, il assure une prestation 4K fort correcte. Avec lui, c’est avant tout la taille qui compte, mais sans y sacrifier totalement les performances.

Cet Hisense H65U7B opte pour une dalle LCD 50/60 Hz de 65 pouces avec un rétroéclairage en Local Dimming. Hisense a bien travaillé son cahier des charges, en prévoyant par exemple un procédé antisaccades performant. Ce téléviseur est compatible HDR, HDR10, HDR10+, Dolby Vision et HLG. C’est vraiment bien pour le prix ! Évidemment, pour des raisons économiques, certains éléments sont en retrait, comme la Smart TV qui est une solution maison offrant moins de possibilités que la concurrence sous Android TV. Il n’y a pas d’assistants vocaux intégrés ici mais la compatibilité Alexa est assurée et on peut quand même se connecter à Netflix ou YouTube.

•Téléviseur LCD ULED UHD 4K HDR •165 cm • 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Smart TV Hisense (Vidaa 3.0) •Audio : 2 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.0b, 2 USB, 1 sortie audionumérique optique, 1 composite, 1 prise casque, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision, compatibilité Alexa •Consommation perso/veille : 116/0,5 W, classe A+ •Dimensions : 1025 x 1448 x 364 mm (avec pied) •Poids : 26,7 kg (avec pied)

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Spécifications

Notre avis


LG

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65SM9010

Si OLED rime avec LG, le constructeur n’en oublie pas pour autant le LCD pour ses modèles plus économiques et néanmoins sérieux. Le LG 65SM9010 de 65 pouces est bien équipé, il est compatible avec presque tous les formats HDR et son rétroéclairage par Full LED localisé optimise l’image. par Jean-Pierre Labro

1500 € Il n’y a pas que l’OLED dans la vie des téléviseurs, le LCD fait de la résistance et de nombreuses marques poussent les cristaux liquides dans leurs derniers retranchements. Cela donne des appellations nouvelles comme QLED chez Samsung, ULED chez Hisense en attendant le QD-OLED (certainement pour 2021) qui voudrait cumuler les avantages de L’OLED et des Quantum Dots. LG n’est pas en reste et essaie d’apporter une restitution d’image proche de celle de l’OLED avec le LCD. Pour cela, il utilise ses propres dalles LCD et intègre un tapis arrière de LED pilotées par zones indépendantes afin de produire un contraste plus intense. La dalle LCD est de type IPS, l’angle de vision est plus large mais on perd un peu en contraste. En situation, si on s’éloigne de l’axe du téléviseur la colorimétrie reste de bonne facture ; en revanche les noirs ne sont pas aussi intenses. LG a également truffé son 65SM9010 de 65 pouces de ses propres technologies comme les Nano Cell. Des particules nanoscopiques sont intégrées dans le rétroéclairage afin de réduire le jaune émis par le rétroéclairage et produire ainsi des couleurs primaires plus précises. Le processeur vidéo du LG 65SM9010 est l’Alpha 7 de deuxième génération épaulé par de l’Intelligence Artificielle (IA) permettant d’améliorer l’image en puisant dans une vaste base de données et en apprenant des habitudes de l’utilisateur. Cela fonctionne également pour le son. Le HDR est présent sous ses déclinaisons HDR10, HLG, Dolby Vision et Technicolor, il ne manque que le HDR10+. Au niveau sonore, ce LG 65SM9010 est compatible

avec le Dolby Atmos. Les haut-parleurs du téléviseur ne permettent pas une telle diffusion, il faudra donc passer par une barre de son ou un système home cinéma pour bénéficier des effets en hauteur. La section audio en 2.1 n’est pas mauvaise mais la restitution manque un peu de dynamique et le son reste confiné aux bords de la dalle LCD. L’image en HDR est intense, elle profite d’un très bon rendu de la lumière, de couleurs vives, percutantes et d’un contraste élevé. Le noir a de la profondeur, moins que sur de l’OLED, mais il assure du détail. Le piqué des films en 4K est superbe notamment sur Netflix avec également une excellente gestion des mouvements. Ce téléviseur est aussi riche au niveau de la Smart TV, il a d’ailleurs obtenu le prix EISA de la meilleure «Smart Home TV» pour la saison 2019-2020.

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Spécifications

•Téléviseur LCD UHD 4K HDR •164 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : WebOS •Audio : 40 W en 2.1 •Connectique : 4 HDMI 2.1, 3 USB, 1 entrée composante, 1 sortie audionumérique optique, 1 prise casque, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+, compatibilité WISA •Divers : HDR10, HDR Dolby Vision, HDR HLG, Technicolor, Alexa, Google Assistant, AirPlay 2, ThinQ IA •Consommation perso/veille : 123/0,5 W, classe A+ •Dimensions : 1455 x 906 x 323 mm (avec pied) •Poids : 28,1 kg (avec pied)

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LG

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OLED55C9PLA

Et de 9 ! LG sort chaque année une nouvelle génération de TV OLED. Cette génération C9 améliore un peu les performances au niveau de l’image et du son mais ne creuse pas l’écart avec ses prédécesseurs. Mais avec l’OLED55C9, on est tout de même face à l’un des meilleurs téléviseurs actuels - élégant, performant et très immersif, capable une fois de plus de sublimer la 4K HDR. Processeur amélioré, Intelligence Artificielle ou encore Dolby Vision, tout est en place pour assurer un show étincelant ! par Jean-Pierre Labro

2000 € En tant que père géniteur des téléviseurs OLED, LG se doit, année après année, de maintenir et augmenter l’intérêt pour cette technologie. Pour cela, il améliore et optimise tout ce qu’il peut en matière de qualité d’image au-delà des panneaux OLED qui auraient, selon les spécialistes, atteint leurs limites depuis 2017. Il faut donc aller creuser au niveau du traitement vidéo, du son ou encore de l’Intelligence Artificielle pour surprendre et créer le buzz chez le consommateur. Cette nouvelle fournée n’est pas vraiment révolutionnaire, les séries LG C8 sont encore dans la course ; elle se contente d’améliorer le traitement vidéo en s’appuyant sur l’IA. Cette classe de téléviseurs C9 est celle qui apporte le meilleur rapport qualité/prix, il existe des modèles B9 moins chers mais utilisant un processeur vidéo moins performant et les familles E9, W9 ou R9 sont identiques en termes d’image : c’est au niveau sonore que l’on note des différences. Ce LG OLED55C9 de 55 pouces est donc le plus intéressant. Ultra fin, il mesure seulement 4 ,7 cm en son point le plus épais et à peine quelques millimètres sur les bords. L’esthétique est superbe, cette minceur lui donne un aspect flottant du plus bel effet contre un mur. La connectique est complète ; elle se compose notamment de quatre prises HDMI en version 2.1 et trois prises USB. Le processeur vidéo Alpha 9 en version 2 est aux commandes, il apporte la technologie IA (intelligence artificielle) qui analyse et optimise le son et l’image à partir d’une vaste base de données. On retrouve l’interface WebOS de LG

qui s’avère toujours aussi agréable à utiliser via la télécommande Magic Remote avec son gyroscope et son pointeur très pratique. Il est aussi possible de piloter ce téléviseur à la voix. Le LG OLED55C9 est compatible avec Alexa et Google Assistant. La Smart TV est riche : elle héberge Neflix, Amazon Video et bien d’autres. Ce téléviseur LG OLED55C9 assure la prise en charge du Dolby Vision, du HDR10 et du HLG. Les films en HDR sont superbes en intensité, en piqué d’image avec des noirs profonds et du détail. On se régale ! L’IA permet de mieux percevoir les scènes sombres et la palette des couleurs est un ravissement pour les pupilles. L’audio est d’une grande qualité, on ressent les bruits en dehors de la dalle en Dolby Atmos avec une dynamique surprenante. Un des meilleurs TV OLED du marché !

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Spécifications

•Téléviseur OLED UHD 4K HDR •139 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : WebOS •Audio : 40 W en 2.1 •Connectique : 4 HDMI 2.1, 3 USB, 1 entrée composante, 1 sortie audionumérique optique, 1 prise casque, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+, compatibilité WISA •Divers : HDR10, HDR Dolby Vision, HDR HLG, Technicolor, Alexa, Google Assistant, AirPlay 2, Think Q (IA) •Consommation perso/ veille : 111/0,5 W, classe A •Dimensions (L x H x P) : 1228 x 738 x 251 mm (avec pied) •Poids : 23 kg (avec pied)

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PANASONIC 850 €

TX-50GX800

Ce téléviseur LCD Panasonic TX-50GX800 prouve que l’Ultra HD 4K est devenue fort démocratique. Panasonic a déployé son expertise sur ce modèle d’entrée de gamme et cela se voit. La double compatibilité HDR 10+/Dolby Vision et l’image naturelle sont ses principaux atouts. par Jean-Pierre Labro

Replay mises en place par les chaînes de TV. En revanche, la VOD n’est pas gâtée puisque seul Rakuten est proposé.

L’image diffusée par le Panasonic TX-50GX800 n’est pas aussi dynamique que celle de certains concurrents, l’approche est ici plus naturelle En dehors des téléviseurs haut de gamme à et équilibrée. Il convient de ne pas s’éloigner plusieurs milliers d’euros, il est réconfortant de du centre de l’écran sous peine de perdre en savoir que de grandes marques n’oublient pas profondeur de noir et en intensité des couleurs. les autres segments de marché. Fort de son L’angle de vision est un peu serré. savoir-faire en liaison avec les studios hollywoodiens, En 4K HDR, ce Panasonic TX-50GX800 se défend Panasonic commercialise le TX-50GX800, un bien avec du contraste et de la luminosité mais téléviseur de 50 pouces bien doté et surtout peu cela manque légèrement de piqué et les noirs ont onéreux. Commercialisé sous la barre des 850 euros, un peu de mal à paraître aussi profonds que sur cet écran n’a pas à rougir face à la concurrence et d’autres modèles plus onéreux. Cela reste agréable, ses prestations sont très honorables. même si cela a moins d’impact que sur un téléviseur OLED. Le Panasonic TX-50GX800 est tout d’abord capable L’audio n’est pas des plus percutantes, le registre de prendre en charge le HDR sous toutes ses médium est privilégié ce qui assure des dialogues déclinaisons actuelles, notamment le HDR 10+ intelligibles. Malgré des limitations, ce téléviseur de et le Dolby Vision ce qui n’est pas commun. Pour 50 pouces Panasonic TX-50GX800 reste néanmoins parvenir à compresser le prix, Panasonic a équipé assez intéressant pour son prix. ce téléviseur d’une dalle LCD avec un rétroéclairage Edge LED (donc à partir des bords). Au niveau du Spécifications contraste et de la production de noirs profonds, •Téléviseur LCD Edge-LED UHD 4K HDR cette technologie est moins performante que celle •125 cm •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, consistant en un tapis de LED pilotées par zones câble, satellite •Interface : Smart TV, MyHome Screen (modèle Direct-LED ou Full LED). 4.0 •Audio : 2 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.0b, 2 USB, Le design n’est pas non plus à se rouler par terre, 1 sortie audionumérique optique, 1 composite, 1 prise la marque se contentant d’un classicisme passecasque, 1 Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10, partout avec un cadre slim et un support de table HDR10+, HLG, Dolby Vision •Consommation perso/veille : un peu encombrant. Après tout, ce qui compte est 61/0,5 W, classe A+ •Dimensions (L x H x P) : 1234 x 708 x ce que l’on voit à l’écran. L’interface est placée sous 236mm (avec pied) •Poids : 16 kg (avec pied) le signe de MyHome Screen en version 4.0, c’est moins fun qu’Android TV et pas toujours facile à Notre avis comprendre mais cela reste simple pour la plupart des commandes de base. La Smart TV abrite Netflix 4K, Dolby Vision et la plupart des applications de

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SAMSUNG 1700 €

QE55Q85R

Face à l’offensive des téléviseurs OLED, Samsung propose le QLED basé sur du LCD associé à des Quantum Dots. Ce téléviseur QE55Q85R de 55 pouces est la dernière version de cette technologie. Plus de luminosité et filtre anti-reflets sont deux des nouveautés introduites ici. Le HDR est étincelant ! par Jean-Pierre Labro Année après année, Samsung peaufine, améliore les performances de sa technologie QLED. C’est sa réponse à l’OLED. La firme coréenne a décidé d’optimiser le LCD en le poussant dans ses derniers retranchements. Sur cette nouvelle série Q85, les avancées les plus notables portent sur l’amélioration de la luminosité, très importante en HDR, et l’arrivée d’un nouveau filtre anti-reflets. Ce dernier est d’une efficacité redoutable, il réduit considérablement les reflets parasites. En plein jour, il apporte une image très lumineuse et offre des angles de vision plus importants que d’habitude. On est ainsi proche des prestations d’un téléviseur OLED, on peut ainsi se mettre sur le côté sans perdre au niveau des couleurs et de la profondeur des noirs. Le Samsung QE55Q85R est équipé d’un rétroéclairage Full LED, les diodes sont pilotées sur 96 zones ce qui a pour effet d’améliorer le contraste et d’optimiser la gestion des pics lumineux. Le design est assez minimaliste ; il s’agit d’un cadre de 4 mm d’épaisseur accompagné d’un boîtier One Connect sur lequel la connectique est déportée. Un simple fil très discret relie le téléviseur à ce poste de contrôle. On peut regretter qu’après tous ces efforts de discrétion Samsung n’ait pas adopté la même philosophie pour le pied de table, plutôt encombrant.

Ce TV Ultra HD 4K est compatible avec le HDR 10, le HDR 10+ et le HLG. Le Dolby Vision n’est pas présent, ce qui est dommage, même si le HDR 10+ mis en avant par Samsung fait presque aussi bien. Le Samsung QE55Q85R est affiché à un prix très élevé pour du LCD mais il se situe dans le haut de gamme (ce n’est pas du simple LCD mais du QLED). L’image fournie est riche en détails et cela aussi bien avec des contenus 4K que d’autres, la mise à l’échelle est remarquable même avec des DVD ! Les mouvements restent fluides et pratiquement aucun artefact ne vient troubler la vision. Avec du 4K HDR, on retrouve des sensations proches de celles offertes par l’OLED, avec des noirs profonds qui ne virent pas au gris et un excellent piqué. La luminosité est importante et les zones sombres gagnent en intensité et en lisibilité. La partie audio reste trop sage à notre goût ; cela demeure suffisant pour les émissions télévisuelles mais pour des sensations Home Cinéma, il sera préférable d’investir dans une barre de son. Ce téléviseur Samsung assure néanmoins le spectacle et sa technologie QLED fait des étincelles !

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Spécifications

•Téléviseur LCD QLED Color UHD 4K HDR •139 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Tizen 5.0 •Audio : 40 W •Connectique : 4 HDMI, 3 USB, 1 sortie audionumérique optique, 1 Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10, HDR10+, HLG, Alexa, Google Assistant, AirPlay 2, boîtier One Connect •Consommation perso/veille : 157/0,5 W, classe B •Dimensions (L x H x P) : 791 x 1230 x 230 mm (avec pied) •Poids : 20,6 kg (avec pied)

Notre avis


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SAMSUNG QE65Q90R

Samsung présente le quatrième épisode de sa série à succès QLED. Pour ne pas se faire distancer par l’OLED, le constructeur améliore sans cesse la technologie LCD. La famille de téléviseurs Q90 – à laquelle le QE65Q90R appartient - est le fer de lance de cette offensive. Au programme, il propose un angle de vision amélioré, un contraste élevé et des noirs profonds. Un haut de gamme époustouflant ? par Jean-Pierre Labro

3500 € Le LCD n’est pas mort ! On doit avouer un faible pour la technologie OLED et ses noirs abyssaux, sans omettre son angle de vision très large. Eh bien, après avoir regardé ce téléviseur, on a revu notre jugement. Samsung a mis le paquet sur ce modèle de 65 pouces pour aller encore plus loin dans l’optimisation du LCD en version QLED. Ainsi l’angle de vision, un des gros points faibles des cristaux liquides, est-il ici au niveau de celui des TV OLED. Pour parvenir à cette prouesse, les ingénieurs ont ajouté deux filtres atour du panneau LCD, l’un canalise la lumière dès le départ et l’autre la diffuse plus largement en sortie. Le résultat est que l’on peut se mettre de côté de l’écran sans souffrir du manque de couleurs ou de noirs délavés. Cela fonctionne parfaitement et le traitement anti-reflets est effectivement capable de réduire les reflets. Pour améliorer la diffusion des noirs, Samsung intègre un rétroéclairage direct par LED pilotées indépendamment sur 480 zones. Ce pilotage est la solution pour obtenir plus de contraste et de profondeur dans les scènes sombres. La connectique est déportée sur un boîtier externe, un simple fil de 5 m le reliant à l’écran. Fidèle à ses habitudes, la marque intègre un large panel d’applications et de contenus connectés comme Apple TV et AirPlay 2 en 4K UHD. Le son de ce téléviseur Samsung QE65Q90R est placé sous la commande d’une barre de son 3.1, Q70R, qui est offerte. Le résultat est convaincant puisqu’on bénéficie de dialogues clairs, de

puissance et on peut même ressentir des effets surround arrière. L’image est aussi de qualité, affichant des couleurs très fidèles, les rouges ont de l’intensité sans virer dans l’excès, les tons chair sont précis et la finesse des tons emporte l’adhésion. Quant à l’angle de vision large, c’est un vrai bonheur. Le contraste est élevé avec des noirs vraiment noirs et pas gris. La luminosité est intense ; avec du HDR on atteint des sommets dans la reproduction des pics lumineux et cela claque sur «Mad Max : Fury Road». Ce téléviseur Samsung QE65Q90R apporte un vrai plus à la technologie LCD (l’OLED a donc encore une concurrence) et il met la barre très haut au niveau des performances ! Que nous réserve donc la saison 5 du QLED ?

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Spécifications

•Téléviseur LCD QLED Color UHD 4K HDR •165 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Tizen 5.0 •Audio : 60 W (en 4.2) •Connectique : 4 HDMI, 3 USB, 1 sortie audionumérique optique, 1 Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10, HDR10+, HLG, Alexa, Google Assistant, AirPlay 2, boîtier One Connect •Consommation perso/veille : 209/0,5 W, classe B •Dimensions (L x H x P) : 921 x 1450 x 285 mm (avec pied) •Poids : 34,7 kg (avec pied)

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SHARP

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800 €

LC-60UI9362E

Après être revenu en fanfare l’an dernier en lançant le premier téléviseur 8K, Sharp fait son grand retour sur le marché des téléviseurs avec des écrans 4K de grande taille. Le constructeur commercialise des modèles LCD Edge-LED essayant d’atteindre un rapport taille/qualité/prix imbattable. Sans démériter, le modèle LC-60UI9362E de 60 pouces que nous testons ici offre des performances moyennes. par Jean-Pierre Labro Malgré son statut d’inventeur de la technologie LCD, le japonais Sharp s’est retiré du marché des téléviseurs en 2015. Comme d’autres constructeurs (Philips, Thomson) il a été racheté par un autre groupe, ici le taïwanais Foxconn, et désormais la marque fait son come-back sous ce pavillon. La caractéristique de ce retour est la commercialisation d’écrans de grande taille, 60 et 70 pouces, Ultra HD 4K avec un rapport taille/qualité/prix qui se veut imbattable. Ce Sharp LC-60UI9362E de 60 pouces a été lancé au prix indicatif de 1000 €, mais en réalité, en magasin ou sur Internet, on peut le trouver à 800 € ou moins ! C’est une offre des plus alléchantes. Pour parvenir à ce tarif, Sharp a rogné sur certains équipements ainsi ne retrouve-t-on que trois prises HDMI, contre quatre habituellement, la TV connectée est limitée et l’approche sans fioritures est clairement digne de l’entrée de gamme. Le design est minimaliste avec deux pieds en forme de fourche et un aspect slim. Ce téléviseur Sharp LC-60UI9362E est de type LCD avec un rétroéclairage Edge LED intégré dans les côtés, c’est une solution performante mais qui n’apporte pas des noirs très intenses. La dalle LCD 50/60Hz offre un angle de vision réduit, il faut rester dans l’axe central pour profiter de la meilleure colorimétrie et il manque des réglages plus poussés au niveau de l’image, des couleurs en particulier. Si l’interface est colorée et s’avère pratique, on est limité sur l’aspect Smart TV avec un choix restreint. Il est tout de même possible de se connecter à

Netflix, Arte, Dailymotion ou encore YouTube. Le son produit est signé Harman/Kardon. Deux haut-parleurs et un subwoofer rayonnent par le dessous, ce qui offre un résultat propre sur les dialogues avec un registre médium bien équilibré. L’image a tendance à virer sur le rouge, le piqué est dans la moyenne et les noirs sont plutôt bien retranscrits avec de la profondeur. Les mouvements sont fluides mais quelques saccades se font jour. Avec des films en UHD et HDR10, l’image est convenable sans gros défauts mais sans non plus trop briller. Néanmoins, la grande image a le pouvoir de vous immerger et on peut facilement se laisser emporter, ce qui constitue un atout non négligeable à ce prix.

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Spécifications

•Téléviseur LCD UHD 4K HDR •152 cm •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Sharp Aquos Net + •Audio : 40 W en 2.1 •Connectique : 3 HDMI 2.0a, 3 USB, 1 sortie audionumérique optique, Ethernet, 1 prise casque, 1 port CI+, Wi-Fi •Divers : HDR, HDR 10, HDR HLG •Consommation perso/veille : 160/0,5 W, classe A+ •Dimensions (L x H x P) : 1560 x 903 x 700 mm (avec pied) •Poids : 32,5 kg (avec pied)

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SONY KD-65AG9

Sony ne fait pas de compromis avec ce téléviseur OLED alignant les superlatifs aussi bien en image qu’en audio. Dolby Vision, son 3.1, pilotage par la voix sont au programme pour cette nouvelle référence KD65AG9 qui mérite plus que le détour. par Jean-Pierre Labro

4000 € Avec l’OLED, Sony met en scène son savoir-faire et sa maîtrise de l’image. Ce téléviseur haut de gamme KD-65AG9 en est le fer de lance. Il affiche une image de 165 cm sertie dans un écrin qui reste classique par rapport aux précédentes réalisations de la marque comme le KD-65AF8 sur son chevalet. Le design est plus passe-partout, composé d’une dalle à la verticale et d’un support en métal déjà vu et revu sur beaucoup d’écrans plats. Cette approche consensuelle dissimule néanmoins plusieurs fonctions novatrices comme la partie audio. Le constructeur a repris son système Acoustic Surface qui utilise la totalité de la dalle pour diffuser le son en 3.1. Deux actionneurs et deux woofers assurent une prestation sonore digne d’une bonne barre de son, avec des voix clairement identifiées à la bonne hauteur et un registre grave puissant. Dans le cadre d’une installation home cinéma, on peut également se servir des haut-parleurs de ce téléviseur Sony comme d’une enceinte centrale. Le Sony KD-65AG9 est avant tout un superbe diffuseur d’images compatible avec le HDR (HDR10, HLG et Dolby Vision). Il est IMAX Enhanced et son processeur vidéo X1 Ultimate fait des merveilles. Il est également optimisé pour Netflix. L’interface est celle d’Android TV, on peut tout piloter à la voix et la compatibilité avec Alexa et Google Assistant est assurée. La navigation dans les menus est simple et intuitive. La connectique est complète, notamment composée de quatre HDMI. Enfin, la Smart TV est riche en applications avec entre autres MyCanal en version 4K ainsi que des applis Apple.

Sur le terrain, le mode cinéma est très naturel avec beaucoup de piqué, des ombres bien détaillées et des couleurs sans dérive. La profondeur de champ est bien ressentie grâce à des plans bien étagés et beaucoup de détails dans les scènes obscures. Ce Sony KD-65AG9 réalise un quasi sans-faute sur l’upscaling, l’image étant naturelle et fluide. Sur des films en 4K HDR on obtient un contraste élevé avec des pics lumineux bien sentis et une image dynamique. Ce téléviseur OLED affiche une très belle maîtrise sur tous les signaux vidéo, l’image est pleine de piqué et très naturelle et il assure, en plus, un son de qualité. Un téléviseur de 65 pouces haut de gamme incontournable pour tous les amoureux du cinéma !

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Spécifications

•Téléviseur OLED Ultra HD 4K HDR •165 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Android TV •Audio : 3.1, 2 woofers et 2 actionneurs, puissance 2 x 20 W + 2 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.0b, 1 sortie audionumérique optique, 3 USB, 1 Ethernet, 1 vidéo composite, Wi-Fi, Bluetooth, 1 sortie casque, Chromecast intégré, port CI+ •Divers : HDR10, HLG, Dolby Vision, IMAX Enhanced, mode Netflix, Alexa, Google Assistant •Consommation perso/veille : 490/0,5 W, classe B •Dimensions (L x H x P) : 1447 x 838 x 255 mm (avec pied) •Poids : 24,8 kg (avec pied)

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SONY

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KD-85ZG9

Sony commercialise son premier téléviseur 8 K et ce KD-85ZG9 est un monstre de technologie. Grande image de plus de deux mètres, résolution en 4320p, Dolby Vision et 12 haut-parleurs ; rien n’a été laissé au hasard. Reste un prix très élevé et l’absence de programmes 8K pour exploiter tout son potentiel. par Jean-Pierre Labro

17 000 € On a à peine digéré l’Ultra HD 4K et le HDR que les fabricants de téléviseurs sortent déjà des écrans 8K. Sony, Samsung, LG et d’autres en font leur vitrine technologique et espèrent ainsi attirer le chaland vers leur marque. Ce téléviseur de 85 pouces signé par la firme japonaise en impose aussi bien au niveau de l’image, du son que du montant à débourser pour l’acquérir. Le Sony KD-85ZG9 vaut le prix d’une voiture, environ 17 000 € et cela grimpe à 80 000 € pour la version de 98 pouces. Cet investissement colossal est-il déraisonnable ? Oui et non. Cette réponse de normand est le reflet de notre avis. Le point noir de ce modèle, en dehors de son prix, est l’absence de programmes en 8K. Il faut donc se contenter de l’upscaling, certes performant, pour voir le surplus de pixels en action. Sony présente des programmes de démo 8K qui permettent de s’immerger dans ce futur, c’est bluffant. La 8K apporte un réalisme inédit, une séquence du carnaval à Rio vous plonge littéralement dans la fête. L’image est plus que détaillée, d’une précision chirurgicale, donnant la sensation palpable de plonger dans une autre dimension. Pour en profiter pleinement, il faut rester assez proche de la dalle LCD. En effet, Sony a équipé ce ZG9 de cristaux liquides avec un rétroéclairage Backlight Master Drive : les LED sont réparties à l’arrière sur toute la surface. Cela apporte des noirs plus profonds et une image plus dynamique, le processeur vidéo X1 Ultimate dans sa version 8K est toujours aussi véloce. Concernant l’audio, on est en présence de 12 haut-parleurs répartis en quatre groupes de trois

en haut et en bas de la dalle, plus quatre boomers dédiés au grave à l’arrière. Le son semble sortir de l’écran, il est clair, bien placé et offre un grave soutenu. En Dolby Atmos, on peut également ressentir des effets sonores verticaux, on n’est pas loin des prestations d’une très bonne barre de son. Il est également possible de se servir de ce système audio en l’utilisant comme enceinte centrale. Heureusement, ce téléviseur 8K assure aussi avec les programmes 4K HDR, il offre alors des pics lumineux extrêmes, un coucher de soleil aveuglant par exemple. Et avec des sources Full HD ou SD, il est également capable de faire un boulot très performant. Le Sony KD-85ZG9 est une excellente vitrine technologique, destinée aux early adopters fortunés !

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Spécifications

•Téléviseur LCD LED Local Dimming 8K Ultra HD HDR •216 cm •7680 x 4320 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface : Android TV •Audio : 8 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.1, 1 sortie audionumérique optique, 3 USB, 1 Ethernet, 1 vidéo composite, Wi-Fi, Bluetooth, 1 sortie casque, Chromecast intégré, port CI+ •Divers : HDR10, HLG, Dolby Vision, mode Netflix, Alexa, Google Assistant •Consommation perso/veille : 636/0,5 W, classe D •Dimensions (L x H x P) : 1913 x 1226 x 432 mm (avec pied) •Poids : 74,5 kg (avec pied)

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4K HOME CINEMA GAMING SONY VPL-VW270ES + PS4 PRO

VPL-VW270ES Projecteur Home Cinéma SXRD 4K avec luminosité de 1 500 lumens, HDR et technologie 4K Motionflow

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BenQ, marque leader sur le marché des vidéoprojecteurs DLP, présente sa gamme de vidéoprojecteurs 4K. Dotés de performances inégalées, ils offrent une clar té et une netteté spectaculaires sur tout écran et dans n’impor te quel environnement. Les vidéoprojecteurs Home Cinéma 4K BenQ, c’est le choix de la performance de couleur et d’image .

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VIDÉOPROJECTEURS


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BENQ

W2700

1600 €

BenQ s’est fait une spécialité des vidéoprojecteurs Home Cinéma performants à prix abordable. Ce W2700 poursuit sur cette lignée et assure une belle image 4K HDR tout en restant accessible financièrement. Avec ce modèle, puce DLP, résolution 4K, compatibilité HDR, compensation de mouvements et facilité d’installation sont au programme. De quoi se faire plaisir dans son salon en projetant une grande image cinéma ! par Jean-Pierre Labro L’année 2019 sera-t-elle celle de la démocratisation de la vidéoprojection 4 K dans votre salon ? De nombreux modèles sont désormais sur le marché, offrant des performances plus ou moins heureuses. Les JVC et Sony tiennent le haut du pavé en termes de haut de gamme avec des appareils à plusieurs milliers d’euros. De nombreuses autres marques commercialisent des vidéoprojecteurs plus sages en matière de tarifs. BenQ s’est taillé une belle réputation dans ce segment et sort cette année deux modèles très intéressants, le W2700 et le W5700. Ce dernier est totalement dédié au home cinéma et son prix est de 2800 euros. Le W2700 que nous testons est plus polyvalent et ne nécessite pas de salle spécifique pour s’exprimer. Il peut se placer dans un salon où il n’y a pas l’obscurité totale et

faire face aux signaux de la TNT, aux jeux et bien sûr à la vidéo 4K sous toutes ses formes ou presque. Il a reçu le prix EISA du «Best Buy Projector» 2019/2020.

HDR (High Dynamic Range), bloc optique et mise en place facile Ce vidéoprojecteur BenQ est compatible HDR, uniquement HDR 10 et HLG ; on attend avec impatience le Dolby Vision afin d’améliorer la gestion des métadonnées HDR. Placé sous la barre des 1 600 euros, il aligne des spécifications très intéressantes dans cette catégorie, outre la 4K et le HDR. Il est équipé de la nouvelle puce DLP de Texas Instruments, d’un système audio stéréo, d’une gestion vidéo améliorée, d’un iris dynamique et


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d’un filtre améliorant les couleurs en HDR. Sur le papier c’est très excitant mais qu’en est-il dans la réalité ? Un petit mot du design : ce vidéoprojecteur BenQ a, comme on dit par chez nous, «une bonne bouille» avec sa livrée blanche rehaussée par une face avant colorée. De plus, il est relativement compact et peut ainsi se transporter sans trop de difficulté. Contrairement à ce que pourrait laisser croire la photo de son objectif, le cache positionné sous le bloc optique ne sert pas à le protéger une fois la séance de projection terminée. Il s’agit en fait d’un réducteur de fuites lumineuses. Le constructeur a soigné le chemin de lumière en équipant ce vidéoprojecteur d’un bloc optique en verre composé de six groupes de 10 lentilles et d’un filtre de couleur permettant d’atteindre 95 % de l’espace couleur DCI-P3 et 100 % du Rec.709 qui sont les références du cinéma numérique. Le zoom 1.3x et la mise au point sont manuels, la courte focale offre une mise en place très facile. Avec environ 3 m de recul, on obtient une diagonale d’image de 3 m et une base de 2,6 m. Pour faciliter son positionnement, le BenQ W2700 est équipé de trois pieds réglables, d’un lens-shift vertical de 10 % et d’une fonction de correction de trapèze automatique. Rien à dire, on arrive très vite à bien placer le vidéoprojecteur au bon endroit !

Connectique complète et wobulation 4K HDR En continuant le tour du propriétaire, on arrive à la connectique arrière bien fournie avec deux entrées HDMI 2.0a (HDCP 2.2) compatibles UHD-4K HDR jusqu’à 60 Hz, une USB 3.0 pour le multimédia, une USB pour l’alimentation d’un périphérique comme une ChromeCast Ultra, un port RS-232C, une prise trigger, une sortie audionumérique optique et une sortie audio analogique mini-jack. Ce vidéoprojecteur BenQ W2700 contient la nouvelle puce DLP de 0,47 pouces, sa résolution native est Full HD, c’est-à-dire 1920 x 1080 pixels. Pourtant, le BenQ est bel et bien un appareil UHD 4K, l’affichage à l’écran est en 3840 x 2160p. Comment est-ce possible ? Par une prouesse technologique appelée wobulation. Cela consiste à commuter très rapidement les micro-miroirs de la puce DLP qui «clignotent» à une fréquence de 240 Hz pour afficher successivement pour chacun des micro-miroirs de la matrice DLP 1920 x 1080 quatre pixels afin de quadrupler la résolution et parvenir à l’UHD 4K. Cette opération s’effectue plusieurs milliers de fois par seconde. Grâce au phénomène de persistance rétinienne, les yeux et le cerveau humains perçoivent l’entièreté du signal 4K soit 8,3 millions de pixels au total. Cela fonctionne parfaitement et cette puce DLP XPR fait un travail

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remarquable. Parmi les autres procédés très utiles à la diffusion de l’image, la marque taïwanaise a introduit une lampe UHP pilotée afin d’envoyer plus de lumière sur la roue chromatique six segments RVBRVB dès que le rouge est en action. Pour améliorer le HDR, un filtre a été ajouté afin d’augmenter la palette de couleurs. BenQ revendique 95 % de l’espace couleur DCI-P3 et 100 % de la norme Rec.709. Un certificat d’étalonnage couleur en usine est d’ailleurs délivré avec chaque appareil.

Modes Image très justes et système audio en stéréo de bonne base Le procédé CinematicColor est visible dès la mise en service et propose des préréglages Image très justes en mode Cinema ou Standard. Il est possible

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Spécifications

•Type : vidéoprojecteur DLP 4K •Technologie : puce DLP de 0,47 pouces, Wide Color Gamut (95% DCI-P3), roue six segments •Résolution : 4K (3840 x 2160) avec extrapolation XPR •Zoom : 1.3x manuel •Focale : courte (rapport de projection : 1.13-1,47) •Mise au point : manuelle •Luminosité : 2 000 lumens ANSI •Contraste : 30 000 :1 •Compatibilité HDR : HDR10, HLG •Lampe : 245 W UHP (valeur de 250 euros) •Durée de vie de la lampe : 15 000 heures (mode éco) •Bruit de fonctionnement : 28 dB (mode éco), 30 dB (mode standard) •Correction keystone : vertical +/- 30 degrés •Audio : 2 x 5 W •Connectique : 2 HDMI 2,0a (HDCP 2.2), 1 sortie audio mini jack, 1 sortie audio optique, 1 RS-232, 1 Trigger, 3 USB (2 USB type A, 1 USB mini B) •Divers : télécommande, compensation de mouvements, HDR Pro, calibration ISF, lunettes 3D en option •Dimensions (L x P x H) : 380 x 127 x 263 mm •Consommation : 350 W (0,5 W en veille) •Poids : 4,2 kg

Notre avis Fabrication

Design - finition

Ergonomie

Performances


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d’aller plus loin en passant outre les six réglages de base, la calibration ISF est possible. On peut également corriger la plupart des paramètres comme le contraste, la luminosité, le gamut ou encore le gain et le Bias. L’iris dynamique apporte plus de contraste et il est préférable de l’activer en toutes circonstances. Ce BenQ W2700 est également équipé d’un système audio composé de deux haut-parleurs pour un son stéréo de 2 x 5 watts. Inutile de préciser que l’on n’atteint pas les sensations d’une installation home cinéma, mais il faut reconnaître que le son fourni est bien retranscrit sans distorsion et avec un bon registre médium et donc des dialogues très clairs. Ce vidéoprojecteur affiche une image sans cadre gris, contrairement à la génération précédente et cela change tout au niveau de la perception. L’œil est totalement absorbé par le film et malgré les rares effets arc-en-ciel inhérents à la technologie DLP, perceptibles par ceux qui y sont sensibles, on est rapidement immergé dans le spectacle. Il convient de ne pas trop forcer sur la taille d’écran, car au-delà de trois mètres de base, on perd de l’intensité lumineuse et du contraste, notamment en HDR.

Une image 4K HDR en mode automatique Nous avons testé ce BenQ W2700 avec des sources diverses et variées allant de la TNT à Netflix en passant par des Blu-ray et Blu-Ray 4K. Les sources HD SDR ressortent bien redimensionnées, le mode Standard est très performant, c’est détaillé avec une colorimétrie sans excès et un beau modelé des visages. L’upscalling 4K fournit un résultat très propre sans artefacts, avec de la fluidité dans les mouvements et des scènes sombres bien fouillées grâce à l’iris dynamique. C’est très agréable bien qu’un peu sage au niveau du piqué, mais au regard du prix, c’est vraiment remarquable !

Si l’on passe à des sources UHD 4K HDR comme «Mad Max : Fury Road» ou «Les Animaux fantastiques» et des vidéos de tests, on est en présence d’une première sur un vidéoprojecteur de ce type, le HDR est palpable. Le passage en HDR est automatique grâce à l’auto mapping, on peut régler la luminosité sur 5 niveaux. L’encodage 4K HDR est reconnu et l’appareil se met dans la meilleure configuration afin de produire la bonne luminosité, c’est le mode gamma EOTF. Cela fonctionne parfaitement sans avoir à se dépatouiller avec les réglages. Sur «Mad Max», l’image produite est riche en détails avec des noirs profonds et de la matière, la luminosité est réduite par rapport à un film uniquement 4K (non HDR) mais le résultat est probant avec de beaux éclats lumineux sur les carrosseries et un piqué très cinéma. Les couleurs sont bien respectées, en particulier les rouges et les bleus même si cela manque par moments de vivacité sur les autres tons. Les mouvements sont fluides, il faut laisser le procédé anti-saccades au plus bas pour éviter d’ajouter du bruit numérique.

Un excellent rapport qualité/prix Ce BenQ W2700 est très agréable à vivre, son interface reste moyenne mais sa télécommande rétroéclairée permet de le piloter en toute sérénité. Le bruit de fonctionnement est audible même en mode éco (28 dB) mais c’est dans la moyenne et on oublie vite ce détail face à la grande image. Le constructeur a amélioré de nombreux points sur ce modèle et cela est perceptible dès les premières minutes ; par ailleurs, le passage automatique en HDR est un plus sans pareil. Au final, on recommande chaudement ce BenQ W2700 qui, malgré des limitations au niveau de la luminosité et du contraste, propose un excellent rapport qualité/ prix et permet de se plonger dans l’océan 4K HDR avec volupté.

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EPSON EH-TW650

700 €

Parmi la quinzaine de vidéoprojecteurs grand public proposés par Epson, l’EH-TW650 est le premier prix. Au-dessus, on trouve des modèles avec plus de contraste, de l’éclairage laser, de la 4K ainsi que de l’ultra courte focale. L’EH-TW650 ne se destine pas aux spécialistes de l’image ou aux aficionados des derniers développements autour de l’image Ultra HD. Il est donc difficile de le comparer en tant que tel à d’autres produits bien mieux équipés. Cependant, Epson n’a pas fait d’économies sur l’équipement, cet appareil disposant de tout le nécessaire pour ne pas être frustré à la sortie du carton. par Alban Amouroux Le petit vidéoprojecteur abordable a encore son mot à dire face aux téléviseurs de plus en plus grands et forcément plus encombrants. Il permet d’obtenir de très grandes images sur un mur blanc ou, mieux encore, sur un écran de projection. Installé à demeure au plafond ou bien rangé dans un placard après chaque séance de cinéma, il permet de s’immerger sans s’encombrer. Ses technologies ne sont pas les plus récentes évidemment, mais on s’en passera aisément à la vue du prix très doux affiché sur l’étiquette.

Mini format et robe blanche Même si cet EH-W650 disponible uniquement en blanc fait partie de la gamme home cinéma d’Epson, il conserve toute la connectique caractéristique des modèles dédiés aux usages de bureau. En effet, à côté des entrées HDMI, il

arbore une prise RCA composite et une VGA plutôt tournée vers l’informatique, tout comme les ports USB. L’EH-TW650 bénéficie également du Wi-Fi 4 (b/g/n) et joue dans ce cas le rôle de point d’accès auquel on peut transmettre du contenu à afficher. L’ensemble des commandes est placé sur le dessus avec plein de petits boutons accompagnés d’inscriptions et d’icônes. Il est donc facile de prendre la main sur le vidéoprojecteur et de le régler entièrement sans avoir besoin de la télécommande. Cette dernière sera toujours pratique une fois installé dans le canapé pour modifier d’éventuels attributs de l’image. Les réglages de zoom et de focus sont manuels et placés juste au-dessus de l’objectif. Cela peut paraître rétro, mais c’est finalement très pratique : en quelques secondes, l’image est nette et à la bonne taille.


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Le cinéma en grand dans le salon L’image délivrée par l’EH-TW650 est clairement lumineuse. Projetée sur un mur blanc ou un écran et sans soleil direct, il n’est même pas nécessaire de fermer les volets pour en profiter - même si le rendu sera toujours meilleur la nuit tombée. Le mode haute lumière par défaut est trop bruyant, nous vous conseillons le mode éco dont la luminosité est suffisante, bien que le ventilateur reste encore assez présent malgré tout. Par défaut, les blancs sont cramés, il est nécessaire de les calmer en passant par exemple sur le mode cinéma. Plus douce, l’image devient alors très plaisante pour profiter de sa séance de cinéma. Le seul problème insoluble concerne les barres noires pas vraiment noires, mais à ce niveau de tarif, on ne peut pas demander la lune à l’Epson EH-TW650. Cet appareil aura les faveurs de ceux qui se refusent à posséder un téléviseur et qui veulent vivre le cinéma en grand. L’EH-TW650 est un modèle tri-LCD permettant de se passer des arcs-en-ciel vus avec la technologie concurrente DLP. Il possède une matrice Full HD 1920x1080. Avec 3100 lumens en mode standard ou 1925 lumens en mode éco, la luminosité est déjà confortable. Le contraste est pour sa part assez moyen : 15.000:1. La lampe de 210 Watts permet de tenir jusqu’à 7 500 heures, soit un film par soir pendant 11 ans. La lampe se remplace pour moins de 100 euros, ce qui est une bonne nouvelle. L’installation de cet appareil de 30 cm par 25 cm est simple. Un pied mécanique se déplie à l’avant du vidéoprojecteur afin de relever l’image si vous le posez sur une table basse. Dans ce cas, la correction géométrique est automatique afin que l’image reste d’équerre. Le réglage de géométrie horizontale est quant à lui manuel ; il s’effectue depuis les menus. En fonction du recul, vous pourrez obtenir une image mesurant jusqu’à 7,6 m de diagonale. Vous avez de la marge pour remplir le mur du salon.

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Spécifications

• Vidéoprojecteur Full HD • Image : 3100 lumens, contraste de 15.000:1, rapport de projection 1,02 - 1,23:1, zoom et focus manuels • Connectivité : 2x HDMI, 1x VAG, 2x USB, Wi-Fi 4 • Dimensions/poids : 302‎ x 252 x 92 mm /2,7 kg • Consommation marche/veille : 298 W/0,2 W

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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JVC

DLA-NX9

18 000 €

Depuis plusieurs années, JVC et Sony font tous deux la course en tête dans le domaine des vidéoprojecteurs Home Cinéma haut de gamme. Ils sont souvent au coude à coude. JVC s’était légèrement fait distancer par Sony lors de l’arrivée de la 4K. Mais en 2019, JVC a regagné du terrain et même, peut-être une petite avance, grâce à son modèle DLA-NX9. Ce dernier est le premier vidéoprojecteur Home Cinéma à proposer une image de résolution 8K simulée. S’il partage les matrices en 4K natif de ses petits frères (DLA-N5 et DLA-N7), il est le seul à utiliser le processus E-shift (combinaison de wobulation et de traitement vidéo) pour réaliser une mise à l’échelle - ou «upscaling» - 8K des sources 4K. Grégory du blog PHC-FR l’a testé et passé aux mesures pour nous. par Grégory de PHC-FR Pour restituer toute la précision d’une image 8K, le JVC DLA-NX9 hérite de l’objectif haut de gamme du projecteur laser JVC DLA-Z1, entièrement composé d’éléments en verre. Cependant, sa lampe est classique (référence PK-L2618U) contrairement à celle de son concurrent le plus direct, le Sony VPL-VW760ES qui, lui, est équipé d’une source lumineuse laser. Cela n’empêche pas le JVC DLANX9 d’avoir toutes les caractéristiques pour faire rêver de nombreux fans de cinéma à domicile… Y compris son prix de 18 000 €.

8K, homologation THX, auto-mapping HDR et HLG, ratio de contraste dynamique de 1 million... des spécifications de rêve Avec sa nouvelle gamme de vidéoprojecteurs Home Cinéma, JVC a non seulement répondu aux

attentes des amoureux de la marque en sortant trois modèles équipés de matrices réflectives 4K, mais il a aussi poussé le bouchon plus loin en proposant la première référence 8K. On peut s’interroger sur ce choix, sachant qu’aucune source 8K n’est disponible pour le moment. Nous verrons plus loin, avec les résultats de nos essais, si la mise à l’échelle en 8K des sources 4K permet de le justifier. Le JVC DLA-NX9 bénéficie par ailleurs du label de qualité THX, comme le BenQ W11000. Ses nouvelles matrices 4K s’accompagnent d’un nouveau châssis, qui le distingue ainsi des DLA-N5 et N7. Ce châssis est encore plus imposant. En raison certainement du poids du bloc optique, l’ensemble affiche près de 22 kg sur la balance. Autre nouveauté, également présente sur les DLA-N5 et N7, le JVC DLA-NX9 assure la gestion en auto-mapping des métadonnées qui accompagnent


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les signaux HDR et HLG. Cela lui permet d’optimiser les paramètres de l’image en conséquence tout en laissant le loisir à l’utilisateur de régler le «niveau de mappage» afin d’ajuster la luminosité selon ses envies et besoins. Le traitement vidéo du JVC DLA-NX9 dispose du Clear Motion Drive, un dispositif d’amélioration de la fluidité sur les signaux 4K/60p (4:4:4). La luminosité est annoncée à 2200 lumens avec un contraste natif de 100 000:1 et un contraste dynamique de 1 000 000:1 (des chiffres naturellement très théoriques).

Des possibilités de réglages très (trop ?) poussées Comme nous l’avons évoqué précédemment, le bloc optique du JVC DLA-NX9 se compose entièrement d’éléments en verre et il est piloté électriquement. Focus, zoom, déplacement horizontal et vertical de la lentille (shift) peuvent donc être actionnés depuis la télécommande. Pour obtenir une image de 2,50 m de base, un recul compris entre 3,40 m et 6,89 m est nécessaire. La connectique comporte deux entrées HDMI d’une bande passante de 18 Gb/s pour toutes les résolutions jusqu’à 4K avec HDR ainsi qu’un port mini-DIN pour l’utilisation d’un émetteur optionnel pour la vidéo 3D qui synchronise les lunettes à obturateur également optionnelles. Pour le contrôle et la mise à jour de l’appareil, des prises RS-232, USB et Ethernet (LAN) sont disponibles ainsi qu’un Trigger 12 volts. Les possibilités de réglages proposées par le JVC DLA-NX9 sont pléthoriques. Au menu Image - qui comprend les habituels paramètres de contraste, luminosité et température de couleurs - s’ajoute la gestion de l’interpolation d’images ou de l’E-shift 8K. Les niveaux RVB peuvent être finement ajustés en «Gain» et «Offset» (Bias). On peut travailler le Gamut sur trois dimensions. Le choix de l’espace couleurs est possible (RGB ou YCrCb 4:4:4 ou 4:2:2). On peut heureusement se limiter à l’utilisation de réglages prédéfinis de températures de couleur. Les préréglages d’image, eux, se décomposent en 6 modes (Naturel, Cinéma, HDR10, HLG, Film, et THX) complétés de 6 mémoires utilisateurs dont deux sont prévues pour associer le vidéoprojecteur aux profils spécifiques de lecteurs Blu-ray UHD Panasonic. En outre, pour ajuster la forte luminosité du JVC DLA-NX9, il est à la fois possible de jouer sur un iris dynamique et sur un iris fixe paramétrable sur 15 niveaux.

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Un vidéoprojecteur qui atteint l’excellence aussi bien à partir de sources standard que 4K, même si l’upscaling 8K est un peu gadget Sur le terrain, le JVC DLA-NX9 est particulièrement silencieux pour un vidéoprojecteur de haute luminosité. Sa large et épaisse coque aide à contenir le bruit de fonctionnement des ventilateurs. À partir d’une mire de test 4K affichant une grille très fine, la qualité de l’optique en verre de l’appareil est patente. Toutes les lignes sur toutes les parties de l’image, même les plus éloignées du centre sont affichées avec une précision sans faille et sans trace de défauts d’alignement. Dans ce domaine, le JVC DLA-NX9 est tout simplement le meilleur vidéoprojecteur domestique à triple matrice du moment. Le gros Sony VPL-VW870ES n’arrive pas à faire aussi bien. Le circuit Clear Motion Drive d’aide à la fluidité fait également partie des meilleurs. Il permet en effet d’obtenir un gain de précision dans les images en

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Spécifications

•Type : vidéoprojecteur à trois matrices réflectives D-ILA de 0,69 pouce 4K natives (4096×2160 pixels) •Mode e-shift 8K •Compatibilité HDR et HLG •Lampe : NSH 265 watts (4500 heurs en mode basse consommation) •Zoom : 2x •Shift optique : ±100 % horizontal, ±43 % vertical •Luminosité : 2200 lumens •Contraste : 1 000 000:1 dynamique, 100 000:1 natif •Connectique : 2 x HDMI, mini-DIN sync 3D, Trigger 12 V, RS232C, LAN RJ45, USB (service) •Consommation marche/veille/veille éco : 400/1,5/0,3 watts •Dimensions : 500 x 234 x 518 mm •Poids : 21,9 kg

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Équipement

Ergonomie

Performances


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mouvement tout en les exemptant d’artefacts de bouger. Néanmoins, il reste préférable de se limiter à son réglage bas pour conserver le naturel de la restitution cinématographique. Nous avons également mesuré le temps de latence de l’image. Par défaut, il est de 105,4 ms en 4K/60Hz, ce qui est un peu trop pour les fans de jeux vidéo, mais un mode «faible latence» permet de le rapporter en-dessous de 40 ms, ce qui est beaucoup mieux. Toujours selon nos mesures, la valeur de luminosité de 2200 lumens est à peu près atteinte et le contraste natif des matrices du JVC DLA-NX9 se situe entre un peu plus de 8500:1 (SDR) et près de 11000:1 (HDR), ce qui est énorme. Pour ce qui est de la colorimétrie, une fois le vidéoprojecteur monté en température, les valeurs obtenues sont très proches des références HDTV, spécialement dans les modes «Naturel» et THX». Pour le HDR, le gamut du projecteur permet d’atteindre 99,7 % de l’espace couleurs DCI-P3 grâce aux filtres de couleurs. Dans la vraie vie, à partir de sources simplement

HD (1080p), l’image projetée par ce JVC DLA-NX9 est déjà exceptionnelle et offre toutes les qualités recherchées par les adeptes de Home Cinéma : des couleurs fortes et naturelles appuyées par une grande dynamique. Les scènes nocturnes sont particulièrement profondes et détaillées. À partir de sources 4K HDR, la configuration automatisée via les métadonnées HDR n’était pas parfaite au départ. Il ne fallait pas hésiter à corriger et augmenter un peu le contraste. Mais une récente mise à jour firmware a totalement corrigé ce petit défaut et désormais, il n’est plus nécessaire de corriger manuellement. La mise à l’échelle 8K de son côté ne semble pas apporter de gain réellement significatif, elle est donc un peu gadget. Cela n’empêche pas le JVC DLA-NX9 de toucher l’excellence. Cet appareil est sans nul doute ce qui se fait de mieux actuellement sur le marché de la vidéoprojection domestique. Il devance même le Sony VPL-W870ES grâce à la précision de son optique qui pousse encore plus loin la netteté et la définition.

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8000 €

Sony remet régulièrement son métier sur l’ouvrage, en général chaque année, avec une nouvelle gamme de vidéoprojecteurs 4 K. La dernière salve améliore la compatibilité HDR, optimise la netteté et apporte de la fluidité à tous les signaux vidéo. Des changements subtils mais néanmoins visibles au service d’une image 4K toujours aussi impressionnante. La magie du grand écran en 4K agit toujours ! par Jean-Pierre Labro Dans un souci de simplicité, on pourrait découper le monde de la vidéoprojection 4K en deux. D’un côté tous les modèles aux alentours de 1000/2000 euros, souvent DLP et avec un système d’extrapolation 4K, et de l’autre l’univers de Sony et JVC. Pour ces deux dernières marques, la 4K est native et la technologie d’image repose sur des solutions maison fournissant un résultat sans commune mesure avec la concurrence. Cette dichotomie se fait également au niveau tarifaire, les vidéoprojecteurs Sony émargeant à partir d’environ 5000 euros pour le premier modèle, le VPL-VW270ES. Une somme rondelette qui n’est envisageable que si vous souhaitez installer chez vous une véritable salle home cinéma.

La force tranquille Ce nouveau diffuseur d’image ne fait pas dans la révolution, il se contente d’améliorations et marche

tranquillement dans les pas de ses prestigieux ancêtres. Le Sony VPL-VW570ES est proposé au prix public indicatif de 7 990 euros ; il se place en concurrence directe avec le JVC DLA-NX7. Il devient difficile de distinguer d’un simple coup d’œil ces nouveaux modèles par rapport aux anciens. Le design extérieur ne change pratiquement pas ; pour se repérer il faut partir à la recherche de l’étiquette informative apposée sur l’un des côtés afin de connaître la référence. À l’instar de ses prédécesseurs, ce Sony est décliné en blanc ou noir. Il remplace le VPL-VW550ES et affiche un prix de lancement inférieur de 2000 euros à celui-ci. La coque externe est imposante, ce projecteur est à intégrer en fond de salle et il n’en bougera plus. Il convient de le laisser respirer, l’évacuation de la chaleur s’effectuant par l’avant, ce qui facilite son positionnement. Sa mise en place est largement facilitée par un zoom et une mise au point motorisés, on peut ainsi déplacer le bloc optique


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d’environ 85 % vers le haut, de 80 % vers le bas et de 31 % à l’horizontale. Cette amplitude très large permet de projeter une grande image dans de multiples conditions. Le zoom est important, on peut produire une image allant jusqu’à 7,6 m de diagonale. Le recul nécessaire est réduit. En laissant environ 3,5 mètres de distance entre l’appareil et l’écran, on obtient une image de 2,5 m de base. On peut vous assurer que c’est immersif comme au cinéma !

Connectique HDMI améliorée et compatibilité 3D Au niveau de la connectique, Sony a amélioré les entrées HDMI. Au nombre de deux, elles sont capables de supporter le HDR 60 Hz sans compression numérique, soit du 18 Gbps pleine bande. Cette amélioration est surtout importante pour les jeux vidéo en 4K HDR et en 60 images par seconde avec également un temps de réponse amélioré et un «lag» réduit. Les autres connecteurs disponibles sont une prise Ethernet pour la connexion à un réseau local, deux entrées trigger pour commander par exemple un écran motorisé, une entrée IR pour télécommande, une VGA pour le branchement d’un PC et une USB. Ce vidéoprojecteur est compatible 3D, un émetteur est directement intégré, mais on regrette l’absence de paire de lunettes 3D actives livrées d’origine. Elles sont disponibles en option - ce sont les TDG-BT500A vendues au prix indicatif de 195 euros l’unité. C’est un peu mesquin étant donnée la somme à débourser pour acquérir ce vidéoprojecteur Sony. La connectique n’est pas d’un accès facile mais après tout, il est rare de brancher et débrancher sans arrêt ces prises. La prise secteur est munie d’un ingénieux dispositif de blocage, cela évite qu’elle ne se détache pour cause d’un enfoncement pas assez important ou d’un mauvais geste.

Un peu de bruit de fonctionnement en HDR Au niveau du bruit de fonctionnement, les décibels sont audibles dès que l’on zappe le mode éco qui se situe à environ 26 dB. Il est donc conseillé d’éloigner le vidéoprojecteur de ses tympans. C’est notamment le cas dès que l’on projette un film en HDR : la luminosité se doit d’être plus importante, ce qui fait grimper le niveau sonore de plusieurs crans. La ventilation peut ainsi générer presque 40 dB à 1 mètre, ce qui peut être gênant lors de scènes intimistes. La télécommande ne bouge pas d’un pouce par rapport aux anciennes générations de

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vidéoprojecteurs, elle est rétro-éclairée et donne accès facilement à de multiples réglages comme les modes Image ou l’accentuation de la luminosité. Elle s’avère plutôt ergonomique, sa taille assurant une bonne prise en main.

Des menus de réglage très complets Pas de grande surprise non plus au niveau des menus de paramétrage, on retrouve ceux des anciens modèles. Il existe neuf modes Image : Cinéma Film 1, Cinéma Film 2, Référence, TV, photo, jeux, cinéma lumière, TV lumière et utilisateur. Il est possible d’intervenir sur l’ensemble des paramètres ayant trait à la colorimétrie, la lumière ou le contraste. Plusieurs courbes de gamma SDR ou HDR sont sélectionnables et paramétrables. Un système de calibrage basique peut être enclenché pour la correction des couleurs, un capteur est intégré à l’appareil. La luminosité des trois couleurs primaires est mesurée et corrigée automatiquement, c’est simple à mettre en service et efficace.

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Spécifications

•Vidéoprojecteur 4K •Technologie : panneaux SXRD 4K natifs •Résolution : 4096 x 2160 pixels •Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG) •Zoom x 2.06 motorisé, mise au point motorisée, Lens Shift motoris (+/- 85 % en vertical, +/- 31 % en horizontal) •Luminosité : 1800 lumens ANSI •Contraste : 350 000:1 •Lampe : 280 W (lampe au mercure) •Durée de vie de la lampe : 6 000 heures (mode éco) •Bruit de fonctionnement : 26 dB (mode éco) •Rapport de projection : 1.36:1 - 2.16:1 •Connectique : 2x HDMI 2.0, VGA, 2x triggers, Ethernet, IR, VGA, 1 USB, émetteur 3D intégré •Dimensions (LxPxH) : 496 x 205 x 464 mm •Consommation : 460 W (0,4 W en veille) •Poids : 14 kg

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Dès que le vidéoprojecteur Sony reçoit un signal HDR, plusieurs réglages apparaissent dans les menus afin de corriger le contraste ou de sélectionner plusieurs modes HDR (auto, HDR1, référence HDR, HLG). Le procédé baptisé Reality Creation (Création réalité) est toujours aussi performant, avec un contraste pouvant être augmenté selon trois niveaux : haut, moyen et bas. Toujours au chapitre des réglages, le MotionFlow améliore grandement la fluidité des mouvements dans cette nouvelle version optimisée. Plusieurs réglages sont possibles afin d’ajouter ou de réduire cette compensation, on peut ainsi sélectionner fluidité haute, fluidité basse, impulsion, combinaison et pure cinéma. On agira avec parcimonie sur cet aspect, car cela peut au final renforcer l’aspect numérique de l’image, engendrer de la perte de luminosité et un léger scintillement. Le mode Fluide bas est le moins agressif et permet d’afficher des mouvements sans saccade.

Peut mieux faire en HDR, sinon c’est top ! Lors de nos tests, nous avons laissé à l’arrêt le reality Creation : le résultat est déjà très bon sans ce procédé, même si ce dernier peut redonner du tonus à certains signaux à partir de la TNT ou de Blu-ray classiques. Si vous partez d’une bonne base comme un film en UHD 4K HDR lu sur un lecteur Blu-ray UHD, vous n’aurez pas forcément besoin de ces options. Nous avons préféré le mode Cinéma 1 ou Cinéma lumière en ajustant un peu la luminosité et en appliquant le réglage Haut à l’accentuation de contraste pour le HDR. L’image 4K native permet d’apprécier la qualité de ce vidéoprojecteur, il semble mieux armé pour la reproduction des ombres et des noirs. C’est plus intense que sur les précédentes générations avec également plus de

subtilité dans les scènes sombres. On apprécie aussi les tons chair réalistes sans dérive chromatique et les rouges ont beaucoup d’impact. La netteté est l’un des points forts de ce modèle, on ressent la profondeur des plans, le moindre détail est visible et lisible et on est vite absorbé par cette grande image. Ce Sony VPL-VW570ES est très à son aise avec des signaux 1080p, il assure un superbe travail de redimensionnement sans dégrader l’image diffusée alors en 4K. Sur des films comme Star Wars : The Last Jedi, on est frappé par le punch de l’image dès l’intro, c’est dynamique sans excès avec un contraste élevé et des flashs lumineux bien maîtrisés. Nous avons été subjugué par ce résultat visuel ! Du coup, nous avons essayé avec un DVD et le résultat est là aussi très surprenant en termes de netteté et de colorimétrie. On voit juste apparaître du bruit vidéo par moments, mais l’ensemble est de grande qualité. Quant au HDR sur Mad Max Fury Road, nous n’avons pas été déçu du voyage. On reste encore loin d’un téléviseur OLED et il faut augmenter le contraste et la luminosité pour parvenir à un bon résultat, mais c’est le lot de tous les vidéoprojecteurs actuels. Les éclats sur les bolides, les niveaux de luminosité entre obscurité et lumière et les cieux donnent encore plus de profondeur au film, avec beaucoup de précision dans les tons restitués et du dynamisme à l’image. Cette nouvelle création de Sony assure un spectacle très net, bien coloré avec de la fluidité et un contraste élevé. L’image est riche en détails et assure une expérience 4K très réaliste. Pour l’avenir, nous espérons que le constructeur saura réduire un peu le bruit de fonctionnement et trouver la martingale pour reproduire une image HDR étincelante comme sur ses TV OLED.

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ÉCRANS DE PROJECTION


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COMMENT CHOISIR

UN ÉCRAN DE PROJECTION...

... pour se faire une bonne toile L’achat d’un vidéoprojecteur est un premier pas vers la magie de la grande image cinéma chez soi. Ce n’est pourtant pas suffisant, on peut encore faire mieux avec un bon écran de projection. C’est un élément primordial dans la restitution d’une image de qualité. Il apporte un meilleur contraste, plus de finesse dans les détails et des couleurs plus intenses. Selon ses caractéristiques il va améliorer le rendu de la HDR, celui de la 4K ou encore permettre de projeter en réduisant les reflets de lumière ambiante. Il convient de bien choisir cet écran selon la pièce et les conditions dans lesquelles il sera utilisé. Il en existe de plusieurs types avec des toiles de plus en plus techniques lorsque l’on monte en gamme. Nous vous convions à la découverte des dernières technologies en la matière et à une sélection des produits les plus par Jean-Pierre Labro intéressants. Votre vidéoprojecteur va vous dire merci !


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Le jour J est arrivé, vous venez d’acquérir un superbe vidéoprojecteur Ultra HD 4K HDR et vous vous apprêtez à l’installer dans votre salon, votre chambre ou mieux dans une salle dédiée au home cinéma. Avez-vous pensé à la surface de projection ? Un simple mur blanc ou un drap tendu sont vos seules options pour projeter une grande image, certes cela peut faire l’affaire mais vous allez perdre en qualité d’image et en sensations cinéma. Un vidéoprojecteur sans un bon écran c’est un peu Jacob sans Delafon ou les moules sans les frites, cela manque de saveur et d’intensité. Il existe de multiples possibilités d’écrans, ils peuvent être fixes, manuels, motorisés, enroulables, transportables, encastrables, transonores ou équipés de toiles techniques très sophistiquées. Selon vos besoins, avec ou sans présence de lumière du jour par exemple, vous allez vous orienter vers telle ou telle solution. Une bonne surface de projection va vous permettre de gagner en luminosité, contraste et en colorimétrie ainsi qu’en angle de vision. Le choix est donc très important.

Le bon choix du cadre Il faut donc commencer par l’ossature, le cadre qui va soutenir la toile, son emplacement, sa taille et son aspect fixe, enroulable etc. Généralement le cadre est en aluminium avec un revêtement en velours noir tout autour de l’image, la toile vient se poser sur cet élément à l’aide de boutons-pression à l’arrière. Il existe également des cadres sans bords et d’autres options avec LED intégrées, courbes pour une luminosité plus uniforme ou encore avec rideaux intégrés ! Un écran de projection peut

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Cine-Screen Edge

Un écran au profil galbé de 80 mm (en option pour 150 euros), cette courbe apporte un meilleur confort visuel et une meilleure immersion dans l’image. Plusieurs tailles sont possibles, de 180 à 576 cm, et différentes toiles techniques vont venir se placer sur le cadre. Le cadre peut aussi être plat. Sur une base de 300 cm, ce modèle Edge est au prix de 1850 euros avec une toile transonore 4K Prestige, 2150 euros avec une toile transonore 4K Microperf, 1850 euros avec une toile pleine White Mat Pro 8K et 1750 euros avec une toile pleine ALR 1.5.

Le gain d’une toile c’est quoi ?

Dans les critères de choix d’un écran de projection, le gain est souvent mis en avant par les différents constructeurs. De quoi s’agit-il ? Le gain de la toile est un chiffre qui indique sa capacité à absorber ou réfléchir la lumière. Ce gain peut être négatif en cas d’absorption ou positif dans l’autre cas. Le point d’équilibre est 1, une toile possédant un gain de 1 est considérée comme neutre. Plus la valeur est supérieure à 1 plus le gain est élevé et plus la toile est capable de réfléchir la lumière en provenance du vidéoprojecteur. Il convient donc de bien connaître la luminosité de son appareil : en présence d’un modèle peu lumineux, on se dirigera vers une toile avec un gain élevé. Ce sera également le bon choix dans une salle lumineuse ou avec une grande distance de projection pour compenser la perte de luminosité. A contrario, avec un vidéoprojecteur très lumineux, il faudra privilégier une toile avec un gain neutre ou négatif pour ne pas voir apparaître un halo lumineux.


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Xtrem Screen CineMask Tensionné

Cet écran motorisé haut de gamme est unique en son genre, il est équipé d’un système de masque permettant de passer du format 16/9 à d’autres comme le 1.85:1 sans avoir de bandes grises en haut et en bas de l’écran. Le CineMask affiche des contours noirs, ce qui provoque une immersion sans faille. Il est compatible avec de nombreuses toiles. Il est tensionné et équipé d’un moteur Somfy. Son prix public en 3 m de base varie de 7 990 euros avec une toile Daylight 0.9 à 9 490 euros avec une toile Absolute Perfect White 1.7 Acoustic.

Screenline Wave Tensioned Plus

aussi se décliner au format 4/3 ou 16/9. Opter pour un écran motorisé est souvent une bonne option dans un salon pour une meilleure intégration ; il existe différentes déclinaisons. Un écran avec barre de lestage, motorisé encastrable ou motorisé tensionné. C’est cette dernière option qui est la plus intéressante car elle assure une parfaite planéité de la toile et une surface sans gondolage.

La gamme Wave de Screenline devient Wave Plus avec un nouveau moteur plus silencieux et rapide et un réglage des butées simplifié. Ce modèle est équipé d’un système de tension de la toile, le carter est blanc ou noir et trois toiles sont disponibles : Home Vision (blanc neutre avec un gain de 1.0), microperforée (transonore) et Radiance (gain 0.8, gestion des reflets et du contraste, pas de hotspot, pas d’effet paillette, bords noirs dynamiques). Les bases varient de 170 cm à 440 cm, tous les écrans peuvent être réalisés sur-mesure. Dans cette catégorie, un écran de 305 cm de base vaut 1710 euros avec une toile HomeVision, 1992 euros en Microperforée et 1987,20 euros en Radiance.

Toile en PVC ou fibre de verre La toile est l’autre partie à ne surtout pas négliger, elle est déterminante dans le résultat final. Il existe plusieurs technologies de toiles ces toiles techniques vont optimiser l’image. La plus simple est la toile en PVC blanc mat, c’est la plus répandue sur les écrans d’entrée de gamme. Elle dispose d’un gain compris entre 1 et 1,2 et d’un angle de vision de 110 degrés, elle sera à sa place dans une salle sans lumière avec des projecteurs peu lumineux. Des toiles en fibre de verre mates sont également disponibles, elles sont plus épaisses

que celles en PVC et assurent ainsi une meilleure planéité. Si votre salon possède des murs blancs, vous pourrez passer à une toile technique grise. Cela va améliorer le contraste et combattre la pollution visuelle engendrée par l’environnement blanc. Cette solution peut avoir des inconvénients car elle réduit la puissance lumineuse et peut modifier la colorimétrie. Il faut préférer une toile avec un gain supérieur à 1 et une toile certifiée ISF (Imaging Science Foundation).


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Xtrem Screen Zero Frame Ultra Black Contour

Cet écran cadre est idéal pour de la vidéoprojection dans une salle éclairée. Le système Ultra Black Contour agit pour augmenter le contraste, ce rétroéclairage est placé à l’arrière du châssis. Celui-ci est ultrafin et sa bordure ne mesure qu’un centimètre, ce qui favorise l’absence de bandes grises. Ce modèle est compatible avec les toiles techniques developpées par Xtrem Screen. Son prix public en 3 m de base varie de 3825 euros (avec une toile Daylight 0.9) à 5340 euros (toile Absolute White 0.95 Super Acoustic).

Des toiles techniques sophistiquées Toujours dans la famille des toiles, on peut opter pour une toile transonore ou acoustique. C’est comme au cinéma, les enceintes seront dissimulées derrière l’écran, qui va laisser passer le son de façon transparente ou avec une atténuation très légère. Ces toiles doivent être sélectionnées avec soin, le maillage doit être le plus fin possible pour éviter toute perte de luminosité et un tissage visible lorsqu’on projette une image. Continuons ce rapide tour d’horizon avec les toiles ALR (Ambiant Light Rejecting), qui vont rejeter la lumière ambiante. Elles permettent d’obtenir une image lumineuse, contrastée et un angle de vision très large. Elles conviennent à tout type de vidéoprojecteur et d’environnement. Par ailleurs, avec l’arrivée de la 4K, du HDR, et demain de la 8K, plusieurs toiles ont été conçues pour ces images. Elles sont extrêmement lisses, sans aucun grain dans leur texture afin de respecter la finesse de l’image. Chez Lumene, des modèles comme Lumene Platinium ou Lumene Coliseum 4K/8K Platinum sont équipés d’une toile en PVC sans texture, donc lisse.

Orion faux plafond HC 16/9

Cet écran à moteur est disponible jusqu’à une base (largeur) de 5 m, il est monté encastré dans un faux-plafond. Le carter blanc peut être peint en noir ou dans d’autres couleurs sur demande. Un cadrage noir de 4 cm entoure la surface de projection. Son prix est de 2320 euros en 3 m de base avec une toile blanc mat et 4084 euros avec une toile Microperf’oray HD 4K.

Enfin, si vous voulez réaliser vous-même votre écran de projection, des toiles sont disponibles au mètre. Les écrans de vidéoprojection et les toiles techniques se sont adaptés aux nouvelles habitudes et aux nouveaux formats d’image. Tout est désormais possible pour revivre à domicile la magie inégalée d’une grande image cinéma !


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Screenline Fashion White

La toile technique Radiance équipe ce Fashion White, ce qui apporte de nombreux avantages comme par exemple l’absence de gris autour de l’image selon le format et la taille projetée, la toile ayant des effets de bord noirs dynamiques. Cet écran est également capable d’absorber plus de lumière parasite dans un environnement lumineux et il peut ainsi se placer dans une salle dédiée ou une pièce de vie. Son prix est de 1182 euros avec une base de 300 cm et de 1500 euros en 400 cm de base.

Orion Tensionné

Ce modèle à moteur dispose d’une toile tensionnée par deux câbles latéraux, cela évite le gondolage et assure une bonne planéité de la surface dans le temps. Il est proposé au prix de 2472 euros avec une toile blanc mat et en 3 m de base. Le budget passe à 4621 euros avec une toile Microperf Oray HD 4K.

Cine-Screen Infinite

La gamme Infinite se différencie par des bords fins de 12 mm, une finition velours et un dos peint en noir. Ce cadre mural est compatible avec les différentes toiles techniques disponibles chez Cine-Screen. Toujours sur une base de 300 cm, les prix sont de 1990 euros avec une toile transonore 4K Prestige, 2290 euros avec une toile transonore 4K Microperf, 1990 euros avec une toile pleine White Mat Pro 8K et 1890 euros avec une toile pleine ALR 1.5. L’option courbe est proposée au prix de 150 euros.

Lumene Coliseum UHD 4K

Cet écran électrique tensionné est doté d’une surface de projection en PVC avec un gain de 1.0 et une directivité de 160 degrés. Ce Lumene est également équipé d’un dos noir occultant en cas de positionnement devant une fenêtre, de bords noirs et est livré avec une télécommande et son moteur est silencieux. Ce Coliseum UHD 4K est disponible au prix de 2299 euros en 3 m de base.


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SOURCES AUDIO/VIDÉO


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ON mag - Home Cinéma 2019

AMAZON Fire TV Stick 4K Aujourd’hui, la quasi-totalité des téléviseurs du marché sont déjà connectés. Que ce soit via Android TV ou l’un des nombreux systèmes propriétaires existants, il est possible d’accéder facilement à Netflix ou YouTube. Cependant, il existe encore des modèles d’entrée de gamme mal ou peu équipés, ou encore des téléviseurs déjà dépassés. Mais nous pensons surtout aux vidéoprojecteurs. L’Amazon Fire TV Stick 4K avec HDR leur apporte un accès simple et qualitatif aux contenus en ultra haute définition. par Alban Amouroux

60 €

Dans beaucoup de domaines, le premier e-commerçant mondial fabrique ses propres produits : tablettes, liseuses, enceintes connectées, câbles et connectique, etc. Amazon propose également des lecteurs multimédias, et ce depuis plusieurs années déjà. Différentes générations se sont succédées. Leur particularité a toujours été leur double format : un modèle de type boîtier et un autre sous forme de stick. Les deux cohabitent, même si le format boîtier n’est plus commercialisé en France. Les possibilités sont sensiblement identiques, la connectivité étendue en moins pour le stick. La miniaturisation aidant, une grosse prise HDMI est maintenant capable d’embarquer la puissance nécessaire pour traiter les flux et les fichiers Ultra HD.

Lecteur invisible Le Fire TV Stick 4K est minuscule : 10 cm de long pour 3 cm de large. Il possède une prise HDMI mâle à une extrémité pour se brancher directement

sur un vidéoprojecteur, une barre de son ou un amplificateur home cinéma. Une petite rallonge HDMI permet de le déporter si jamais la prise arrière de l’appareil qui le reçoit est trop proche du mur. L’autre connexion disponible est un port USB. Il sert à l’alimentation du stick. Les 5V délivrés par les ports HDMI des appareils ne sont pas suffisants pour alimenter le stick, tout du moins sur notre amplificateur Marantz. Sans autre connexion visible, le Fire TV se connecte en Wi-Fi évidemment. Mais il existe en accessoire un petit boîtier Ethernet qui coûte 15 euros. Il se raccorde sur le port USB du stick d’un côté, et sur l’alimentation USB et le réseau Ethernet de l’autre. Cela permet ainsi de se passer de la connexion sans fil pour plus de stabilité. Ce lecteur multimédia est aussi un assistant vocal, Amazon bien entendu. Alexa se cache dans la télécommande livrée avec le Fire TV. Elle se connecte en Bluetooth et elle dispose d’un micro pour écouter vos ordres vocaux. C’est bien un Alexa complet qui se trouve dans ce produit. Il permet


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de piloter le stick mais aussi tous les appareils de la maison compatibles avec Alexa. L’installation est plutôt rapide avec différentes étapes qui défilent à l’écran. Dès le départ, le stick reconnaît la marque de la TV et active l’ARC comme le CEC. Il demande ensuite de modifier le volume avec la télécommande Amazon pour vérifier que tout fonctionne bien. Effectivement, le son de notre téléviseur Sony était piloté par la télécommande du Fire TV en quelques instants. Puis il demande à l’utilisateur de sélectionner ses applications préférées pour la TV (Netflix, ArteTV), la VOD (Rakuten), le sport (Eurosport) ou les médias (Plex, Spotify, Deezer…). Toutes celles que l’on sélectionne sont ajoutées d’office sur la page d’accueil. Page sur laquelle nous nous retrouvons une fois la séquence d’installation terminée.

Une qualité d’image sans faille Par rapport à la version précédente, le Fire TV Stick de dernière génération reconnaît tous les attributs des flux vidéo haute définition. Il sait afficher la 4K bien sûr mais il passe également le HDR et ses deux formats stars intégrant les métadonnées : le Dolby Vision et le HDR10+. Côté son, il lit le Dolby Atmos, mais pas encore le DTS:X. Ce dernier format n’est pas utilisé par les services de vidéo pour l’instant, mais il peut se trouver sur certains de vos fichiers vidéo lus par une application telle que Plex ou VLC. La qualité d’image est sans faille. Le Dolby Vision est bien restitué avec des images contrastées, lumineuses et éclatantes de couleurs. La navigation est rapide, les fichiers sont lus sans bug ni saccades ou ralentissement. Le Fire TV 4K HDR est aussi performant que la section connectée des téléviseurs les plus puissants. Avec son service Prime Video qui propose de plus en plus de programmes disponibles en Dolby Vision et Dolby Atmos, Amazon a tout intérêt à proposer le meilleur produit pour en profiter. Surtout lorsque celui-ci est commercialisé à un prix défiant toute concurrence.

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Spécifications

•Lecteur multimédia 4K HDR •Image : résolution Ultra HD jusqu’à 60Hz, HDR10, •HDR10+, Dolby Vision, son Dolby Atmos, contrôle CEC •Connectivité : 1x prise HDMI, 1x prise d’alimentation USB •Dimensions/poids : 108 x 30 x 14 mm/54 g

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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ZAPPITI 800 €

Pro 4K HDR Zappiti est une société française spécialisée dans les lecteurs multimédias de qualité destinés à un usage home cinéma. Elle n’a pas réellement de concurrence dans les gammes de tarifs qu’elle pratique. Il y a bien Kaleidescape, mais cette marque se situe alors dans du très haut de gamme exclusif. Bien plus abordables, les produits Zappiti peuvent être achetés par l’utilisateur final et configurés par ses soins. Et côté configuration, il y a vraiment de quoi faire. Zappiti laisse la main sur à peu près tout. par Alban Amouroux Zappiti propose à ce jour une gamme de sept lecteurs multimédias dédiés aux fichiers dématérialisés. Le but n’est pas forcément de vous donner accès aux services de vidéo en ligne. Aucun lecteur Zappiti n’est équipé d’une platine de lecture pour disques. Il est donc nécessaire que vous dématérialisiez vos contenus afin de les rendre lisibles par les lecteurs Zappiti. Soit vous le faites depuis votre ordinateur, soit vous passez par le serveur Zappiti NAS Rip 4K HDR. Comme son nom l’indique, cet appareil copie les disques et les sauvegarde sur ses disques durs internes. Avec une configuration Zappiti, l’idée est que vous n’ayez plus jamais besoin de consulter vos étagères pour trouver un film, d’insérer le disque puis d’attendre durant de longues minutes que le film puisse être lancé. Dès que vous achetez vos disques, la première chose à faire est de les recopier. Ainsi, une fois devant votre écran, tous vos films sont-ils immédiatement accessibles depuis votre lecteur Zappiti, comme ce Pro 4K HDR, le mieux équipé du catalogue.

Format traditionnel 43 cm Très souvent, les lecteurs multimédias sont de petits appareils. D’ailleurs, la plupart des produits Zappiti présentent des dimensions compactes. Sauf ce Pro 4K HDR qui arbore un boîtier en métal digne d’un appareil AV/HiFi. Il trouvera parfaitement sa place auprès de l’amplificateur home cinéma. Sa face avant est très simple. À gauche se trouvent le bouton de mise en route et un port USB. À droite, vous avez droit à un second port USB et à une prise casque sur jack 6,35 mm. L’appareil n’arbore aucun afficheur. C’est toujours pratique mais en a-t-on vraiment besoin ? À la place, la grande zone centrale est un clapet donnant accès à deux baies pour disques durs. Comme nous l’écrivions en introduction, un lecteur Zappiti lit des fichiers vidéo stockés chez vous. Les stocker sur un NAS c’est toujours très pratique, mais le Pro 4K HDR peut aussi les stocker lui-même ; si vous le souhaitez seulement. Les différents ports USB peuvent également multiplier les sources de stockage.


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Justement, en face arrière, nous trouvons trois ports USB supplémentaires, dont un USB-C. Vous pouvez brancher des clés en quantité si besoin ! Pour le réseau, et donc accéder à un NAS, il dispose du Wi-Fi et d’une prise Ethernet Gigabit. La vidéo est disponible sur une double sortie HDMI et même une prise composite. Plus rare, le Pro 4K HDR est équipé d’une entrée HDMI. Elle sert à relier n’importe quelle source et à la faire transiter par le lecteur. Cela permet entre autres d’économiser une entrée HDMI mais aussi d’enregistrer tout ce qui entre par cette prise et de le stocker sur un des disques durs ou une clé USB branchée sur le Zappiti. L’audio est disponible en analogique et en numérique sur prises optique et coaxiale. Zappiti livre un émetteur infrarouge filaire à raccorder à la prise idoine. Enfin, comme les lecteurs de Blu-ray UHD Pioneer, le Pro 4K HDR est équipé d’une prise RCA Zero Signal. Destinée à être reliée à une prise RCA inutilisée d’un amplificateur home cinéma, elle a pour but d’éliminer les différences de potentiel entre les appareils et donc de réduire le bruit potentiel.

Menus complets et complexes Une notice très complète en anglais et français est fournie. Elle permet de ne pas se perdre, grâce à de nombreuses explications détaillées. Nous vous conseillons vraiment de la lire car il y a énormément de fonctionnalités à découvrir. L’installation du Zappiti Pro 4K HDR nécessite de créer un compte puis des collections auxquelles sont rattachés des partages réseau ou les contenus liés à l’appareil, c’est-à-dire les disques durs internes ou les clés USB. Une collection peut regrouper l’intégralité de vos fichiers. Mais vous pouvez aussi créer une collection spécifique pour les enfants, contenant uniquement les films qui leur sont destinés. Comparativement aux autres lecteurs Zappiti, le

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Pro 4K HDR coche toutes les cases : il sait tout faire. La mise en service est donc une opération qui va prendre un peu de temps. Vous n’allez pas pouvoir regarder un film 30 secondes après avoir branché le lecteur. Il faut se familiariser avec les menus, comprendre leur logique puis vous rendre dans les différents paramètres. Et ils sont nombreux. Vous pouvez conserver tous les réglages par défaut ou presque, cela ne vous empêchera pas de profiter du lecteur dans les meilleures conditions qui soient. Vous pouvez tout du moins vous rendre sur un réglage important : le mode source direct. Celui-ci a pour effet de lire le fichier dans son format d’origine, sans aucune retouche. À l’inverse, il est possible de modifier à la volée un format et une résolution pour obtenir exactement ce que l’on souhaite en sortie.

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Spécifications

•Lecteur multimédia 4K HDR •Image : résolution Ultra HD jusqu’à 60Hz, HDR, tous formats de fichiers vidéo, son Dolby Atmos, DTS:X •Connectivité : 2x sorties HDMI, 1x entrée HDMI, 5x ports USB, sortie analogique et numérique optique/coaxiale, Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth •Dimensions/poids : 430 x 330 x 85 mm/7,5 kg •Consommation marche/veille : 45 W/0,02 W

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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Vous pouvez alors vous reposer sur le Magic Pixel, le traitement interne destiné à améliorer l’image dans toutes ses dimensions. C’est lui qui s’occupe d’adapter le HDR pour les écrans non Ultra HD. La télécommande du lecteur Zappiti est imposante car elle dispose de nombreuses touches de fonctions directes très pratiques comme les -10/+10s et -60/+60s pour faire des sauts immédiats. Il y a aussi une touche pour changer de ratio, une autre pour afficher toutes les informations du fichier en cours de lecture. Le bouton menu ouvre un large panel d’actions pour réorganiser, renommer, supprimer, modifier les contenus. Zappiti a également eu l’excellente idée de rétroéclairer toutes les touches de cette télécommande. Alternativement, vous pouvez utiliser l’application mobile. Son interface est identique à celle affichée par le téléviseur ou le vidéoprojecteur. Il est possible de se promener dans tous les menus et la bibliothèque de films, indépendamment de ce qui se passe à l’écran. Cela permet de sélectionner son film puis de le lancer une fois le choix effectué. Ensuite, une petite icône de télécommande en haut à droite permet d’accéder aux touches de transport classiques durant la lecture.

qu’une ligne d’icônes : format, fréquence, HDR, nombre de canaux audio... On appuie sur lecture et le film se lance, comme avec un service de vidéo à la demande, sauf qu’ici, il s’agit de vos films, lus en local. L’image est resplendissante, précise, profonde, sans artefact, sans aucune saccade. Et ce même sur les fichiers 4K HDR les plus lourds que nous lui avons fait lire, en l’occurrence, des fichiers que les téléviseurs connectés ou les petits lecteurs multimédia n’arrivent pas à lire sans s’arrêter toutes les trois secondes. Dans tous les cas, nous avons obtenu une image stable et de qualité. À fichier équivalent, l’image est plus claire, dans le sens éclatant, qu’avec nos autres sources tels que le dongle Amazon Fire TV 4K ou l’Apple TV 4K. En 4K HDR, la lecture est identique à celle d’un disque Blu-ray UHD lu en direct, avec même ce soupçon de clarté supplémentaire ; le confort de ne pas avoir à charger de disque en plus. À ce propos, au lancement d’un rip de disque DVD/BD, le Zappiti demande bien si l’on souhaite passer par le menu original du disque, comme si on l’avait lancé.

Comme un lecteur Blu-ray UHD, mais sans aucun disque

Le lecteur Zappiti Pro 4K HDR est une très belle source de lecture pour une collection dématérialisée, si ce n’est la meilleure dans des tarifs encore accessibles. Il lit tous les types de fichiers à la perfection jusqu’au HDR. Il est depuis peu certifié ISF, la meilleure distinction que puisse recevoir un appareil vidéo. Résultat, le lecteur Pro 4K HDR est aujourd’hui utilisé comme outil par les meilleurs spécialistes de l’image et du home cinéma. Le seul reproche que l’on peut lui adresser concerne son ergonomie forcément complexe du fait de la myriade de possibilités. L’affichage des jaquettes et des écrans d’information a un peu vieilli si on le compare à celui des systèmes les plus récents. Mais il suffira d’une simple mise à jour pour améliorer cela. Pour ceux qui veulent aller encore plus loin, Zappiti vient d’annoncer une version du Pro 4K HDR revue par Audiocom, une société habituellement spécialisée dans l’amélioration matérielle des lecteurs Blu-ray. Grâce à Audiocom, les composants, horloge numérique et alimentation montent en gamme pour des résultats audio et vidéo encore plus poussés. La version normale du Zappiti Pro 4K HDR nous a déjà parfaitement comblé durant ces quelques semaines de tests.

La reconnaissance et la création de la bibliothèque initiale est un peu longue, la lecture n’est pas possible tant que la première collection n’est pas opérationnelle. Si vous possédez beaucoup de films, vous avez le temps d’aller faire autre chose. Le Pro 4K HDR tourne sous un Android complet, et non pas Android TV. C’est invisible pour l’utilisateur, sauf quand on se rend dans les paramètres du lecteur qui ressemblent à ceux d’une tablette Android. On a donc accès au Google Play Store pour ajouter des applications. Celles conseillées par Zappiti mais aussi n’importe quelle autre. Ce que nous vous déconseillons toutefois de faire car ce sont des versions pour smartphone/tablette fastidieuses à piloter via la télécommande en mode souris. La collection est présentée par jaquettes - douze par défaut. Il est possible de modifier le nombre de jaquettes affichées simultanément. La fonction « sagas » rassemble automatiquement tous les films de Mission Impossible ou de James Bond, par exemple, derrière une unique jaquette, une bonne idée. Une fois le film sélectionné, une page affiche son descriptif, la liste des acteurs ainsi

Un lecteur plébiscité par les spécialistes de l’image

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ON mag - Home Cinéma 2019

MARANTZ

800 €

NR1710

Marantz semble être le seul à croire à une catégorie d’amplificateurs intégrés home cinéma dont l’une des qualités premières serait la compacité. Le NR1710 est le dernier modèle d’une longue lignée dont la hauteur du châssis est quasiment deux fois moins importante que celle des modèles habituels. Tout est plus serré, mais la quasi-totalité des fonctions attendues d’un intégré AV en 2019 sont bien présentes. par Alban Amouroux La série « slim line » de Marantz comprend traditionnellement deux références depuis quelques générations. Le NR1710 qui nous intéresse ici est un modèle sept canaux. Il est secondé par la déclinaison cinq canaux pour les systèmes plus modestes, le NR1510. Malgré son aspect compact, le NR1710 est quasiment aussi bien équipé que le SR5014 juste au-dessus de lui dans la gamme. Ce dernier propose une connectique plus étendue et plus de puissance. Mais les différences s’arrêtent là. En termes de décodages home cinéma et de capacités de lecture audio en réseau, les prestations sont identiques. Le choix entre le NR1710 slim line et une référence traditionnelle tel que le SR5014 se jouera donc en premier lieu sur la place disponible. Ceux qui ne souhaitent plus être envahis par les appareils s’accommoderont de la proposition au profil ramassé. Plus que jamais, elle semble

faire écho à une véritable tendance, même si la concurrence s’en désintéresse. Le NR1710 a donc le champ libre.

De la suite dans les idées Le Marantz NR1710 mesure 10,5 centimètres de hauteur seulement, comme un lecteur CD par exemple. La place est suffisante pour intégrer deux potentiomètres : pour la sélection des sources à gauche, le volume à droite. Au centre, un grand écran affiche simultanément la source utilisée, le mode audio actif et le niveau du volume. Juste en dessous, quelques touches de fonction vont à l’essentiel. Trois connecteurs sont visibles : une prise casque, une entrée HDMI et la prise pour le micro de calibration. La présentation respire le sérieux, renforcée par le format compact de l’ensemble.


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La face arrière est particulièrement bien dotée : Marantz a tenté d’en mettre le maximum. En complément de l’entrée HDMI en façade, sept autres entrées sont présentes. Elles sont toutes 4K, HDR et HDCP2.3. Une seule sortie HDMI est prévue, ce qui est logique compte tenu de la cible de ce produit. Marantz a conservé trois entrées vidéo composite et deux YUV, sait-on jamais. Les entrées analogiques sont au nombre de quatre, dont une pour platine vinyle. Une entrée numérique optique et une numérique coaxiale complètent la dotation. Le NR1710 est équipé d’une sortie audio Zone 2, pour sonoriser la salle à manger ou la cuisine par exemple. Du côté des sorties préamplifiées, il faut se contenter des voies avant seulement et d’une double sortie pour caisson de basses. On trouve également une prise réseau Ethernet et deux antennes Wi-Fi et Bluetooth. La mise en œuvre du NR1710 passe par des pages écrans qui défilent sur le téléviseur, comme le proposent tous les modèles Marantz plus haut de gamme. Une fois de plus, on est parfaitement pris par la main de bout en bout. La dernière étape correspond au calibrage audio avec le micro fourni. La nouveauté sur ce modèle 2019 concerne la présence des modes Dolby Atmos Height Virtualization et DTS Virtual:X. Ils ont pour but de recréer virtuellement les enceintes de plafond si jamais vous n’aviez pas la possibilité d’en installer. Via le réseau, le NR1710 comprend toutes les fonctions du protocole multiroom HEOS pour accéder aux services de streaming et à la musique partagée en réseau. Et avec l’AirPlay 2, cet amplificateur Marantz s’intègre parfaitement dans un environnement Apple.

L’Atmos et le DTS:X en mode compact Nous avons maximisé l’utilisation du NR1710 en reliant ses sept sorties, deux étant dédiées aux enceintes de plafond. Une fois la procédure de calibrage Audyssey MultEQ lancée à plusieurs emplacements, nous avons obtenu une bonne balance entre les canaux et un caisson convenablement réglé, bien recentré dans la scène

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sonore. Nous vous conseillons de bien réaliser les différentes mesures jusqu’au bout, au risque d’obtenir des résultats variables. En écoute stéréo, le NR1710 présente des lacunes en termes de timbres et de vivacité. Pour des écoutes d’appoint, ce sera suffisant. Passons en mode 5.1.2 où cet ampli peut délivrer sa pleine mesure. Avec de petits satellites comme des enceintes bibliothèques, la restitution est ample avec une immersion sonore convaincante. Il n’y a aucune rupture entre les canaux, ni entre l’avant et l’arrière, tout joue bien ensemble. Les effets sont précis et bien à leur place, la scène frontale est convaincante. Le Marantz NR1710 perpétue l’idée d’un home cinéma à sept enceintes dont l’électronique sait rester compacte. Le NR1710 est même autonome grâce à sa connectique complète et à sa compatibilité HEOS et AirPlay 2 pour la musique dématérialisée.

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•Amplificateur AV 7.1 •Puissance : 7x50 Watts •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X •Connectivité : 8x entrées/1x sortie HDMI, 4x entrées analogiques, 2x entrées numériques, Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth •Fonctionnalités : multiroom HEOS, services audio en streaming, DLNA, AirPlay 2 •Dimensions : 440 x 378 x 105 mm •Poids : 8,4 kg

Notre avis Fonctions

Design - finition

Ergonomie

Performances


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NAD

T758 v3 Cet intégré Home Cinéma signé NAD est une évolution du T758, cette version 3 lui remet un coup de jeune ! Les dernières innovations sont présentes comme le Dolby Atmos, la calibration Dirac Live et le support de la vidéo Ultra HD 4K. L’audio n’est pas oublié avec une approche Hifi du son. par Jean-Pierre Labro Les amplis audio-vidéo NAD sont réputés pour leur qualité sonore aussi bien en Hifi qu’en homecinéma. La marque, à l’origine Britannique, mais désormais canadienne, ne cherche pas à tout prix l’intégration des dernières fonctions, pas toujours indispensables, pour épater la galerie. On est ici en face d’un modèle qui prend son temps et ne retient que ce qui peut satisfaire les tympans des auditeurs.

De vrais Watts et des modules évolutifs Cet ampli est un 7 x 60 watts sous 8 ohms, comme souvent sur le papier on est loin des 7 x 165 W revendiqués par des marques asiatiques, mais ces «modestes» watts sont mesurés tous canaux en service (et non avec un seul en fonction). Ils peuvent donc remplir avec force et vivacité les mètres carrés d’un grand salon. La puissance atteint en effet 137 watts en dynamique par canal sous 8 ohms et monte à 237 watts sous 4 ohms ! La volonté de NAD est de proposer un produit simple, mais performant. Le T758 V3 a été conçu pour évoluer dans le temps, pour cela le constructeur l’a doté de cartes vidéos et audio intégrées sur des modules facilement remplaçables. Cette architecture MDC (Modular Design Construction) permet ainsi de faire de futures mises

1700 €

à niveau technologiques sans avoir à racheter un ampli. Cette conception ouverte est unique à ce niveau de prix et a d’ailleurs remporté un Red Dot Design Awards. Cette version 3 introduit le Dolby Atmos, mais le DTS:X n’est pas pris en charge pour le moment. L’audio 3D pourra être écoutée jusqu’en 7.1.4 en ajoutant à des blocs de puissance externe via les quatre sorties supplémentaires préamplifiées présentes au dos de l’appareil.

La vidéo 4K prise en charge et le choix entre deux modes de calibrages acoustiques automatiques Parmi les nouveautés, la vidéo Ultra HD 4K est désormais prise en compte, mais sans upscalling. C’est un parti-pris revendiqué par NAD, afin de ne pas rajouter un traitement vidéo souvent moins bon que celui d’un téléviseur. Ce NAD T758 V3 ne convertit donc pas le signal entrant et le laisse tel quel. La grande nouveauté est l’intégration du système de calibrage Dirac Live que l’on retrouve de plus en plus sur des amplis haut de gamme et audiophile. Cette optimisation des performances repose sur un logiciel, il faut donc utiliser un PC, et cette séquence réclame du temps et de la logique. Le jeu en vaut la


ON mag - Home Cinéma 2019

chandelle car au final les corrections de l’acoustique de la pièce d’écoute sont plus fines et précises qu’avec les procédés habituels de calibration. L’image sonore y gagne en immersion et en précision des effets Atmos notamment. Si vous ne souhaitez pas vous lancer dans cette procédure, un système baptisé Speaker IQ intégré directement au T758 V3 est aussi disponible. Le résultat est moins qualitatif, mais les écoutes gagnent déjà en relief avec son apport.

Connectique et multiroom BluOS Si la connectique n’est pas la plus abondante du marché, elle permet de faire face à de nombreux cas de figure avec par exemple des sorties préamplifiées. On regrettera l’absence d’entrée Phono et un nombre limité de HDMI. Nad livre avec son ampli un module USB BluOS, cela permet de diffuser de l’audio HD (24 bits/192 kHz), de se connecter à son smartphone ou encore d’utiliser le T758 V3 en mode multiroom. Si vous possédez des enceintes connectées BlueSound, vous pourrez alors sonoriser l’ensemble des pièces d’une maison. Une application BluOS (iOS) est disponible pour ce service ainsi qu’une autre application NAD (iOS) pour le contrôle et la configuration de l’ampli. La télécommande reste basique et peu ergonomique. L’interface utilisateur donne accès à de nombreux réglages, c’est logique et simple et chaque source peut être personnalisée, renommée et les paramètres utilisés mis en mémoire.

À l’écoute sensations garanties Nos écoutes avec notre matériel de test habituel révèlent en audio pure une belle enveloppe sonore. Transparence, puissance et dynamique sont clairement au rendez-vous, les interprétations sont chaleureuses et vivantes et la scène sonore est profonde avec de multiples détails. C’est aussi remarquable en home-cinéma, en 7.1

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ou Dolby Atmos cet ampli sait faire jouer ses watts au bon moment avec des basses soutenues et profondes et des effets surround particulièrement enveloppants. Les ambiances peuvent être feutrées et l’instant d’après cet ampli déploie un tempérament de feu. Un intégré audio-vidéo qui ne laisse pas indifférent !

Spécifications

•Ampli-tuner audio vidéo 7.1 •Décodages audio multicanal : jusqu’à 7.1.4 ou 11.1 •Puissance : 7 x 60 W sous 8 ohms (mesure réalisée tous canaux en service), 137 watts de puissance dynamique par canal sous 8 ohms et 237 watts max. sous 4 ohms •Décodage audio : Dolby Atmos, DTS HD Master Audio, DTS Neural:X, •Système de calibrage automatique : Dirac Live Vidéo : 4K Ultra HD, HDR, HLG, BT.2020 •Connectique : 3 HDMI en entrées, 1 sortie HDMI, 4 entrées audio analogiques stéréo RCA, 4 entrées audionumériques (3 optiques, 2 coaxiales), prise casque jack 3,5 mm, USB, 1 port Ethernet, entrée multicanal 7.1, 1 sortie pré out 11.1, 1 sortie audio zone 2, Trigger, entrée/sortie IR, RS232C, antennes AM et FM •Services connectés :DLNA, BluOS multiroom BlueSound •Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,2 x 39,7 cm •Consommation : 53 W, (0,5 W en veille) •Poids : 15,4 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Hi-Fi

Home Cinéma


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NUPRIME

MCX-4

1400 €

Le Dolby Atmos et le DTS:X se conjuguent jusqu’à quinze enceintes. Les amplificateurs home cinéma n’étant pas pourvus d’autant de canaux, il faut leur ajouter des blocs externes. C’est ce que propose Nuprime avec sa gamme X composée de quatre modèles offrant de un à quatre canaux d’amplification de forte puissance. Nous testons ici le MCX-4 prévu pour alimenter quatre enceintes, celles de plafond par exemple. par Alban Amouroux Le MCX-4 fait partie d’une nouvelle gamme dénommée Nuprime X qui a droit à son propre site Internet et à une communication dédiée. Classés dans la catégorie home cinéma, ces blocs d’amplification sont multiusages de par le nombre de canaux qu’ils proposent : 1, 2, 3 ou 4. Nuprime propose même de les utiliser pour le jeu vidéo. Leur puissance très importante les destine aussi bien à un caisson de basses passif qu’à une paire d’enceintes de gros calibre. Ils sont clairement d’un usage universel. Les quatre modèles sont identiques d’un point de vue esthétique. L’alimentation est par ailleurs la même, avec 1000 Watts à disposition. Seules les sorties, en nombre plus moins important à l’arrière, les différencient.

Discrétion assurée Le MCX-4 est un bloc d’amplification. À ce titre, la seule commande nécessaire est celle de marche/ arrêt en façade. Aucun afficheur n’est nécessaire, une petite LED vient seulement confirmer l’état. Le style est donc austère. La façade est faite

d’une épaisse plaque de métal à la finition grise rugueuse. Elle est rehaussée du logo Nuprime X imprimé en son centre. À l’arrière, chaque canal a droit à son emplacement. Il se compose à chaque fois des connecteurs d’entrée asymétrique sur RCA et symétrique sur XLR, et d’un commutateur permettant de choisir l’un ou l’autre. En-dessous, les borniers haut-parleurs sont accompagnés d’un second commutateur appelé « mute ». Il permet d’indiquer qu’un canal est inutilisé pour offrir plus d’énergie au canal adjacent restant. En revanche, il n’est pas possible de les bridger pour doubler la puissance. La dotation se termine par des ports trigger 12V afin d’allumer automatiquement le MCX4 depuis l’amplificateur ou le préamplificateur home cinéma. Toutefois, il faut savoir que dans ce cas, l’amplificateur consomme 20 Watts en veille. Chaque canal développe 300 Watts RMS sous 8 ohms. La technologie retenue par Nuprime est une addition hybride des classes A et D. De multiples capacités placées sur le chemin de l’alimentation totalisent 33.000 mFarads. Les différents éléments sont bien séparés sur différentes cartes. Tout


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d’abord la carte d’alimentation, suivie d’une carte accueillant 12 capacités de 2.200 mFarads. Juste après elle, deux cartes distinctes renferment chacune les composants de deux canaux. Il y a enfin une petite carte pour la gestion. Notons la présence d’une cloison métallique verticale de séparation entre alimentation et amplification. Malgré une forte puissance, le MCX-4 mesure seulement 74 mm de hauteur et 34,7 cm de profondeur. Cela facilite son intégration, et pourquoi pas un empilage de plusieurs MCX pour une installation multicanale complète. Cet amplificateur chauffe peu, il est ainsi totalement silencieux sans aucun ventilateur.

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les enceintes frontales comme les surround et les Atmos. Ces dernières devront être conséquentes et équipées de woofers de grand diamètre pour bien profiter de l’énergie débordante de ces 300 Watts par canal.

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De la puissance à revendre Nous avons testé le MCX-4 aussi bien en écoute stéréo qu’en configuration home cinéma. Dans notre cas, il alimentait deux enceintes surround et deux enceintes de plafond. Cet amplificateur est une petite boule de nerfs. Il excelle dans le bas du spectre, avec une tenue parfaite du grave. Il reproduit les fréquences les plus basses avec poigne et profondeur. Les haut-parleurs de nos enceintes sont parfaitement tenus. Le bas-médium n’est pas en reste, bénéficiant d’une belle assise sur les voix masculines et les instruments tels que la contrebasse. L’ambiance et les micro-détails sont correctement reproduits avec une bonne sensation de profondeur et une scène reproduite en arrière des enceintes. Le MCX-4 est un peu plus en retrait sur l’étagement des plans où les voix et les instruments pourraient être encore mieux détourés les uns des autres pour accentuer la présence. Globalement, le résultat est d’un excellent niveau, surtout lorsque l’on sait que c’est le cas sur quatre enceintes à la fois. Les performances du MCX-4 sont dignes d’un amplificateur HiFi situé dans la même fourchette tarifaire. Avec ses performances de premier ordre dans le grave, il devra être associé à des enceintes à la large bande passante. Nos enceintes surround équipées de 20 cm en ont bien profité. Il serait dommage d’associer ce Nuprime à de petits satellites filtrés à 120 Hz. Grâce à sa forte puissance, le MCX-4 sera à l’aise pour alimenter

Spécifications

•Amplificateur de puissance 4 canaux •Puissance : 4x300 Watts •Connectivité : 4x entrées asymétriques RCA, 4x entrées symétriques XLR, trigger 12V •Dimensions : 430 x 347 x 74 mm •Poids : 6,5 kg

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Ergonomie

Performances


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IOTAVX

2000 €

AVX1 & AVXP1 L’offre en préamplificateurs et amplificateurs séparés dédiés au home cinéma est plutôt réduite. Elle se concentre essentiellement sur le haut de gamme, lorsque l’on a les moyens et la place d’installer plusieurs appareils quand à l’opposé, il existe des tout-en-un intégrés et accessibles. IOTAVX a justement décidé de démocratiser les éléments séparés. Proposé au prix d’un intégré haut de gamme, l’ensemble préamplificateur AVX1 et amplificateur AVXP1 fait l’impasse sur bon nombre de fonctions pour se concentrer sur le but recherché par tous les passionnés : le son cinéma. par Alban Amouroux IOTAVX est un fabricant anglais. Certains de ses produits ont pu exister par le passé sous la licence Nakamichi. Aujourd’hui, la marque a trouvé son propre style et son esthétique. L’offre est très resserrée autour de quelques références pour la HiFi et le home cinéma. Le style est simple et épuré en termes de boîtiers avec une finition sombre relevée uniquement par un logo IOTAVX rétro-éclairé que l‘on voit de loin. La marque a décidé de rendre accessibles ses produits en insistant sur une qualité de fabrication robuste, une restitution sonore de qualité et une mise en œuvre rapide pour obtenir du son en quelques minutes. En comparaison avec l’offre concurrente, vous allez vite vous rendre compte qu’il manque beaucoup de choses. C’est une volonté de la part d’IOTAVX. Découvrons comment ces absences sont compensées concrètement pour tenter de vous faire basculer au moment de choisir.

Un bloc multicanaux imposant Le préamplificateur/processeur AVX1 est du genre compact. Il mesure 10,8 cm de haut pour une largeur standard de 43 cm. La profondeur est restreinte, ce qui facilitera le câblage en face arrière. Revenons à la façade avant et à sa simplicité assumée. Elle arbore un potentiomètre de volume à droite, un bouton de mise en fonction à gauche et

un afficheur au centre. Pas de multipixels ni d’icônes : c’est un simple écran à deux lignes de texte de couleur verte. Informatif, il sert aussi à naviguer dans les menus grâce aux cinq petites touches placées juste en dessous. Enfin, une prise casque complète la dotation. Passons à l’arrière de l’IOTAVX AVX1 avec une nouvelle fois une proposition qui va à l’essentiel. Il y a tout d’abord six entrées HDMI dont trois sont compatibles 4K. Ensuite, sur les deux sorties HDMI, une seule est 4K. C’est aussi celle qui est compatible ARC et CEC. Les entrées audio sont limitées à quatre : deux analogiques, une numérique optique et une numérique coaxiale. On passe aux sorties avec deux jeux 7.1 : un asymétrique RCA et un symétrique XLR. Les deux sont actifs simultanément si le besoin s’en fait ressentir. La partie contrôle rassemble les connecteurs infrarouge, trigger et RS232. Il y a également un port USB dédié uniquement aux mises à jour. L’AVX1 est en effet dépourvu de connexion réseau, aussi bien pour le contrôle que pour la musique dématérialisée. Il faudra lui ajouter un lecteur réseau en tant que source audio si besoin. L’AVXP1 est un gros bloc d’amplification de 30,3 kg. Attention aux capacités du meuble qui devra l’accueillir car en plus de son poids important, il mesure 48 cm de profondeur. Les sept canaux en classe AB profitent d’un très gros transformateur


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toroïdal et de 90.000 mFarads de capacité. Chaque canal délivre 110 Watts sous 8 ohms lorsqu’ils sont tous en service simultanément. À l’intérieur, les sept cartes d’amplification identiques sont séparées et alignées côte à côte. À l’arrière, on trouve donc sept connecteurs RCA, sept connecteurs XLR et autant de sorties haut-parleurs. Un commutateur permet de sélectionner quelle entrée est utilisée. Il y a bien sûr le port trigger mais aussi une entrée dimmer. Reliée au préamplificateur, celle-ci permet de baisser la luminosité des logos IOTAVX, un peu envahissants par défaut.

Paramétrage manuel Avec l’AVX1, ne vous attendez pas à être pris par la main à travers des pages illustrées affichées sur le téléviseur. La notice n’est pas hyper complète et ne détaille pas tous les paramètres. Il va donc falloir se débrouiller un peu tout seul. Mais comme ces menus sont finalement peu complexes, on s’en sort facilement. Les paramètres s’affichent sur la TV de façon très basique en texte blanc sur fond bleu. Il est donc possible de renommer les entrées, de choisir le mode audio par défaut pour chaque type de format audio en entrée, ou encore de régler les possibilités ARC et CEC de la sortie HDMI principale. Plus important, il va falloir déclarer le format de chaque enceinte, leur distance et régler leur niveau. Vous pouvez le faire à la main ou bien passer par la procédure de calibrage audio via le micro fourni. L’écran affiche les différentes étapes à suivre. Nous vous prévenons tout de suite : sortez de la pièce car le niveau sonore appliqué aux enceintes est très élevé lors du calibrage. Ou bien prévoyez des bouchons d’oreilles. Le système passe

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plusieurs fois sur chaque enceinte pour en connaître les différentes capacités. À l’issue de la procédure, il est possible de consulter l’égalisation paramétrique multibandes appliquée à chaque enceinte. L’AVX1 a déclaré nos enceintes en large et a remonté le niveau dans les fréquences les plus basses pour les forcer un peu. Nous avons préféré les couper à 60 Hz afin d’éviter les +6 dB à 40 Hz du calibrage et laisser le caisson de basses se charger de les soulager. L’AVX1 décode le Dolby True HD et le DTS HD

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Spécifications

•Pré-amplificateur AV 7.1 & amplificateur 7 canaux •Décodages : Dolby True HD, DTS HD Master Audio •Connectivité AVX1 : 6x entrées/2x sortie HDMI, 2x entrées analogiques, 2x entrées numériques, Bluetooth en option, RS232, trigger 12V, ports IR, micro de calibration •Connectivité AVXP1 : 7x entrées RCA, 7x entrées XLR, trigger 12V •Puissance : 7x110 Watts sous 8 ohms •Dimensions/poids AVX1 : 430 x 108 x 328 mm/4,6 kg •Dimensions/poids AVXP1 : 430 x 198 x 480 mm/30,3 kg

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Ergonomie

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Master Audio. Pour les sources stéréo, le mode all channels est secondé par les DPL II et DTS Neo.

Un véritable son cinéma à la maison Ce couple IOTAVX a beau être imposant, il va tout de même à l’essentiel. Dépourvu des décodeurs audio 3D Atmos et DTS:X, il se concentre sur le 7.1 classique. Bonne nouvelle : il le fait très bien. Nous avons débuté les écoutes par de la musique en stéréo avant de passer par la case calibrage audio. La restitution est d’excellente facture avec une scène sonore ultra large dépassant le cadre des enceintes à l’horizontale comme à la verticale. Il y a beaucoup d’épaisseur également avec un bel étagement des plans. Les timbres sont respectés ; nous avons toutefois noté un petit manque de précision dans le registre médium/aigu. Il n’y a donc aucune contre-indication à utiliser cet ensemble pour les écoutes musicales, bien au contraire. Surtout que vous pourrez bénéficier du caisson de basses si vous le souhaitez en passant sur le mode stéréo. Logiquement, le mode direct désactive le caisson. Nous sommes ensuite passés en écoutes multicanales Dolby et DTS à partir de Blu-ray et de fichiers dématérialisés. Non sans avoir effectué auparavant un petit calibrage pour régler les distances et les niveaux automatiquement. Il agit également sur le caisson et sa mise en phase. C’est parfaitement réussi car notre caisson s’est automatiquement recentré sur la scène sonore comme s’il faisait corps avec l’enceinte centrale. C’est justement elle qui mène la danse. Notre enceinte a chanté comme jamais avec un poids et une présence d’une grande force. Un son cinéma qui se rapproche de ce que l’on entend dans les vraies salles. Ce que nous donnent habituellement à entendre les intégrés home cinéma est largement plus timide. Très présente, la voie centrale ne prend pas le pas sur le reste, les niveaux de tous les canaux sont bien respectés. Les surround nous transportent

sans problème dans les environnements que l’on voit à l’écran : nous sommes au cœur de l’action. En revanche, c’est moins précis qu’avec des produits concurrents plus récents. Les effets ponctuels restent souvent collés aux enceintes les plus proches sensées les reproduire. La qualité des IOTAVX n’offre donc pas une extrême précision mais plutôt la restitution d’une ambiance grand format. C’est un peu ce que l’on demande à un système home cinéma finalement ! On s’éloigne des effets 3D de l’Atmos pour se concentrer sur le surround au sens propre du terme : baigner dans une ambiance réaliste.

Pour un 7.1 performant Le seul défaut de l’ensemble IOTAVX est de ne pas décoder le Dolby Atmos et le DTS:X. Mais estce réellement un défaut ? Quand on sait que ces formats sont finalement peu adaptés à un usage domestique en général, revenir aux fondamentaux avec un système 5.1 ou 7.1 ultra performant pose une vraie question. Très habitués à ces formats 3D, nous avons effectivement ressenti des manques en termes de verticalité. Mais une fois dans le film, on n’y pense plus et on se laisse porter. Et là, l’ensemble IOTAVX fait parler la poudre. La forte puissance du bloc d’amplification dédié n’y est pas étrangère. Nos enceintes ont été parfaitement drivées avec une assise dans le haut grave et le bas médium associée à un caisson parfaitement géré. Le résultat décoiffant et brut de décoffrage est plus qu’entraînant. C’est un peu le home cinéma à l’ancienne, régressif mais parfaitement jouissif. Les IOTAVX AVX1 et AVXP1 devront être associés à des enceintes performantes, capables de descendre bas en fréquence. Ce système s’adresse donc à des installations plutôt imposantes dans des pièces de volume confortable. Si vous n’avez pas la place, la possibilité technique ou même l’envie d’installer des enceintes Atmos au plafond, l’ensemble IOTAVX AVX1 et AVXP1 représente une solution simple, efficace et performante à ne pas sous-estimer.

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ONKYO

TX-RZ840

1200 €

Onkyo démocratise les amplificateurs intégrés à neuf canaux avec le TX-RZ840. Cette proposition, qui ne s’adresse pas à tout le monde, permet en effet d’envisager l’installation de quatre enceintes au plafond en plus du 5.1 horizontal. Les formats Dolby Atmos et DTS:X seront ainsi reproduits avec plus de fidélité dans les positionnements. Onkyo n’en oublie pas la partie purement audio avec des capacités de lecture en réseau plus que complètes. par Alban Amouroux Le TX-RZ840 est issu de la série haut de gamme Onkyo, c’est-à-dire tous les modèles incluant les lettres RZ. Il est juste en dessous du fer de lance TX-RZ3400. Et pourtant, son tarif le place plutôt dans le milieu de gamme accessible. Il faut dire que le fabricant japonais n’a pas renouvelé la totalité de ses produits cette année. D’où des trous occupés pour l’instant par d’anciens modèles. Le 840 est accompagné d’une version légèrement simplifiée, le TX-RZ740. Affichant moins de puissance et une présentation moins premium, il conserve pourtant les neuf canaux d’amplification. La connectique en face arrière est identique sur les deux modèles. Si c’est votre choix, vous économiserez alors 200 € pour des prestations très proches. Dans les deux cas, nous sommes face à des amplificateurs visant un usage mixte entre le home cinéma et l’écoute musicale au quotidien. Et comme souvent chez Onkyo, ils sont proposés en finitions noir ou argent au choix.

Façade statutaire Le TX-RZ840 en impose avec sa hauteur importante de 20 centimètres. La façade reste assez sobre, pourvue d’un grand écran surmontant une large trappe. Celle-ci cache bon nombre de touches ainsi que quelques connecteurs. Comme toujours

sur la série RZ, Onkyo conserve un accès direct aux modes audio via un petit potentiomètre à gauche. Il est accompagné d’un second dédié aux réglages de tonalité. À droite, le gros potentiomètre de volume est surmonté de petites touches pour faire sa sélection parmi les nombreuses entrées. On remarque également les gros pieds amortissants argentés, signature de la série RZ. Les entrées HDMI sont au nombre de sept, dont une cachée derrière la trappe. Elles sont toutes 4K, HDR et HDCP2.2. Les deux sorties sont distinctes, pour alimenter la pièce principale et une seconde zone. En parlant de zones, le TX-RZ840 est capable d’en gérer trois en audio via les sorties pre-out RCA. Mais il est aussi possible d’utiliser quatre des neuf canaux d’amplification pour alimenter deux zones en stéréo. Le 840 sera alors réduit à une restitution 5.1 dans la pièce principale. Les pre-out sont aussi prévus pour le multicanal avec des prises RCA 11.2. Les entrées audio analogiques sont au nombre de sept, dont une pour platine vinyle. A contrario, les entrées numériques sont réduites au strict minimum : une optique et une coaxiale seulement. Pour ceux que cela intéresse, le RZ840 renferme un tuner AM/ FM. Comme tout appareil premium qui se respecte, il possède un port RS232 pour une intégration dans un système d’automation. Le pilotage est également possible à travers le réseau, en Ethernet


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et en Wi-Fi. Enfin, le Bluetooth vient compléter cette dotation. Le TX-RZ840 dispose de 180 Watts de puissance par canal. À l’intérieur, l’alimentation est suivie de deux grosses capacités. Un grand radiateur central s’occupe de dissiper les calories, mais ce n’est visiblement pas toujours suffisant puisqu’Onkyo a surmonté l’ensemble de l’électronique d’un grand ventilateur monté à plat. Nous ne l’avons pas entendu démarrer lors de nos écoutes. En revanche, il s’est fait très présent lors de la mise à jour du firmware de l’appareil via le réseau. Le 840 est certifié THX Select, un label rarement utilisé de nos jours mais obtenu après des dizaines de tests.

Amplification pour 1 à 3 zones Comme tous les amplificateurs home cinéma des marques généralistes, le TX-RZ840 nous guide pas-à-pas dans la phase d’installation en affichant un maximum d’informations et de schémas sur le téléviseur. Il est impossible de s’y perdre et en quelques minutes, l’amplificateur est opérationnel. Les différents menus offrent une personnalisation de la configuration audio, des entrées et des sorties. C’est ici que vous sélectionnerez le nombre d’enceintes correspondant à votre installation ainsi que leur position dans la pièce. Le TX-RZ840 décode les formats Dolby Atmos et DTS:X mais il est aussi équipé de l’IMAX Enhanced. Pour chaque type de décodage, des paramètres distincts sont disponibles dans les menus. Comme nous l’évoquions en introduction, le 840 est aussi très ouvert sur la musique. Il est possible de lui relier jusqu’à neuf sources audio différentes. Mais nul doute que c’est la musique dématérialisée qui aura vos préférences. Les services audio Spotify, Deezer, Tidal et Amazon Music sont intégrés. Pour sa part, TuneIn donne accès aux radios web. La navigation est possible depuis l’écran de la TV mais on préférera l’application mobile Onkyo Controller.

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Celle-ci offre un contrôle complet de l’amplificateur où les trois zones audio sont séparées, comme si l’on était face à trois appareils distincts. Tous les réglages audio essentiels et les différents modes sont visibles et accessibles depuis l’appli. Il n’est pas nécessaire de se cantonner à l’application propriétaire Onkyo. Le fabricant a doté le 840 de plusieurs protocoles audio multiroom afin de le rendre facilement pilotable depuis d’autres univers. Il est compatible AirPlay 2 pour les possesseurs d’appareils Apple. Il est aussi Chromecast, pour le côté Android. À ce propos, il faut activer l’amplificateur dans l’application Google Home pour que le Chromecast soit fonctionnel. Le

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Spécifications

•Amplificateur AV 9.2 •Amplification : 9x180 Watts sous 8 ohms •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, IMAX Enhanced •Connectivité : 7x entrées/2x sortie HDMI, 7x entrées analogiques, 2x entrées numériques, Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth •Fonctionnalités : THX Select, services audio de streaming, DLNA, AirPlay 2, Chromecast, DTS Play-Fi, FlareConnect, Roon Tested, Works with Sonos •Dimensions : 435 x 201,5 x 398 mm •Poids : 17 kg

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Design - finition

Ergonomie

Performances


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RZ840 est également compatible DTS Play-Fi, pour se mélanger avec les produits Klipsch, Paradigm, McIntosh et autres. Testé et validé par Roon, il se retrouve aussi dans cet univers, avec une petite icône représentant l’amplificateur. Et si ça ne suffisait pas, il est certifié Works with Sonos. Relié à un streamer Connect, il s’intègre parfaitement dans un système Sonos en tant que zone spécifique. Enfin, le FlareConnect, protocole audio en réseau des appareils Onkyo et Pioneer, est bien présent. Avec cette liste ultra complète de fonctions audio connectées, le RZ840 couvre absolument tous les besoins.

La force tranquille du home cinéma immersif La procédure de calibrage audio AccuEQ Advance nous a occupé quelques longues minutes. Le son bascule d’une enceinte à une autre plusieurs fois de suite, en lançant différents types de fréquences. Au final, tout ce qui concerne les enceintes en termes de cohérence et de positionnement est bien géré. Le caisson, un peu moins : nous sommes obligés de retoucher le niveau, alors que d’autres produits sont plus précis dans ce domaine. Nous visionnons alors nos extraits de films habituels afin de nous familiariser avec la signature sonore de ce RZ840. Malgré une forte puissance annoncée, que l’on sait exagérée car annoncée pour un seul canal en fonction, cet amplificateur n’est pas à classer dans la catégorie des appareils ultra dynamiques. Il est plutôt sage, tenant les enceintes comme il faut, mais un peu avare sur l’assise dans le grave et le bas-médium. Il faut dire que peu d’intégrés possèdent ces capacités, le RZ840 n’y échappe pas. Malgré de multiples possibilités pour les écoutes musicales, ce n’est pas sur ce registre qu’il excelle. En revanche, une fois les Blu-ray UHD Dolby Atmos lancés en lecture, c’est un tout autre résultat qui se dessine. Le point fort du TX-RZ840 réside dans sa facilité à recréer une ambiance « surround » cohérente

dans toute la pièce. La façade est parfaitement liée aux canaux latéraux comme aux enceintes de plafond. Nous ne ressentons pas de rupture dans les déplacements, tout coule de source. Le RZ840 maîtrise son sujet sans aucune exubérance, un bon exemple de force tranquille. Le caisson de basses s’intègre correctement au reste du message pour apporter toute la dynamique nécessaire. Il ne faudra donc pas lésiner sur cet aspect du système afin de bien équilibrer l’ensemble.

Polyvalent et multi-équipé Le TX-RZ840 vient renouveler l’offre d’amplificateurs multicanaux intégrés d’Onkyo avec une solution puissante à neuf canaux. Cette puissance s’apparente plus à un réservoir pour en avoir toujours sous le pied plutôt qu’à une bombe de dynamique non maîtrisée. Le RZ840 n’est ni chaud, ni froid, il respecte simplement ce qu’on lui donne à jouer. Il gère parfaitement la spatialisation et la reproduction des différents plans sonores. On se retrouve immergé dans l’action de façon fluide sans aucune agressivité. Nous vous conseillons de l’associer à des enceintes de bon niveau pas forcément trop grosses, des modèles encastrables seraient même parfaits, et à un ou deux caissons de très bonne qualité. Cette douceur lui permet d’être utilisé pour la musique au quotidien sans rechercher forcément une écoute religieuse de type HiFi, bien assis au centre en face des deux enceintes principales. Dans ce domaine, ses nombreuses possibilités lui permettent d’accéder à toutes les sources audio dématérialisées très facilement. Si vous le souhaitez, il jouera également le rôle de rassembleur et de contrôleur pour différentes zones vidéo et audio à travers la maison : deux en filaire et une infinité sans fil grâce à ses multiples compatibilités. Au final, le TX-RZ840 est l’appareil le plus complet du marché dans sa gamme de tarif.

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PIONEER

VSX-534 Chez Pioneer, la gamme d’amplificateurs home cinéma débute par le VSX-534. Ce modèle conserve des dimensions acceptables ; il n’est ni trop haut, ni trop profond. Ses fonctionnalités sont plutôt réduites pour certaines, surtout du côté de la connectivité réseau. Il se concentre avant tout sur la reproduction des bandes-son multicanales immersives, mais avec seulement cinq canaux d’amplification.

380 €

par Alban Amouroux

Les amplificateurs AV Pioneer sont au nombre de six. Pour les reconnaître, c’est facile, leur référence se termine par le chiffre quatre. Ils se répartissent équitablement : deux entrées de gamme, deux au milieu et deux en sommet de gamme. Ces derniers font appel à une amplification en classe D sur 9 ou 11 canaux. Les modèles intermédiaires sont en 9 canaux plus ou moins puissants mais avec des étages d’amplification plus traditionnels. Enfin, l’entrée de gamme propose 7 canaux pour le VSX934, et 5 canaux en ce qui concerne le VSX-534 que nous testons. L’offre reste donc cohérente et bien articulée, difficile de s’y perdre. À chaque montée en gamme, on gagne surtout de la connectique supplémentaire. Car du côté du décodage Dolby, DTS et assimilés, dès le VSX-534 l’équipement fait carton plein.

Présentation austère, finition basique Le Pioneer VSX-534 arbore un design plutôt simplifié. La façade mesure 15 cm de hauteur pour laisser la place à deux gros potentiomètres de sélection de source et de réglage de volume. L’écran central à une seule ligne est complété de quelques touches dont trois dédiées aux présélections permettant de mémoriser un mode d’écoute associé à une entrée spécifique. La finition n’est forcément pas haut de gamme, avec une façade en plastique et des potentiomètres au toucher assez léger. Bref, Pioneer a mis le budget avant tout sur les capacités sonores et vidéo du produit, c’est bien le principal. La connectique est simplifiée mais elle sera suffisante dans la plupart des cas. Les quatre


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entrées et la sortie HDMI sont 4K, HDR et HDCP2.2. Côté audio, on trouve un tuner FM, deux entrées numériques et trois entrées analogiques. Il n’y en a malheureusement aucune dédiée aux vinyles. Finissons par une sortie analogique et une double sortie mono pour caisson de basses. Les borniers pour enceintes acceptent des fiches bananes uniquement pour les canaux principaux. La voie centrale et les canaux d’effets se contentent de petits borniers pince-fils toujours peu pratiques acceptant du câble de 1,5 mm2. Là encore, Pioneer a fait quelques économies afin de réduire au maximum la facture. La configuration s’effectue en suivant les différentes pages d’explications sur le téléviseur. C’est simple et efficace. Cette procédure se termine par le calibrage audio. Le système MCACC propre à Pioneer est bien présent. Le fabricant n’a pas fait de concession sur ce sujet, et c’est l’une des explications des excellents résultats obtenus avec le VSX-534. Le calibrage en une seule passe et quelques dizaines de seconde est très bien réalisé. Notre caisson est parfaitement mis en phase, les réglages de distance et de niveau sont parfaits.

Un son cinéma qui déménage Les sorties du VSX-534 peuvent être configurées de différentes façons. En 5.1 classique bien sûr, mais aussi dans un 3.1.2 que nous avons testé avec des résultats enthousiasmants. Ce mode ne doit pas être négligé, bien au contraire. Il repose sur le Dolby Atmos ou le DTS:X, mais aussi sur le Dolby Surround ou les DTS Neural:X/Virtual:X à partir de sources stéréo. Avec trois enceintes en face avant et deux enceintes de plafond, le VSX-534 crée une scène sonore gigantesque en largeur et en

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épaisseur avec un vrai effet de verticalité. Le caisson s’intègre à l’ensemble avec un grave parfaitement raccordé aux enceintes. Le 5.1 assure et le 3.1.2 fournit des résultats bien plus performants que ceux de n’importe quelle barre de son immersive. Il y aurait à redire sur les écoutes audio au médium un peu caverneux, ou sur la précision des effets et de leur déplacement. Mais en ambiance home cinéma telle qu’on l’attend pour s’immerger dans un film, le Pioneer VSX-534 délivre tout ce dont on a besoin en très grand format à un tarif imbattable. Le rapport prix/performances de cet ampli n’existe nulle part ailleurs.

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Spécifications

•Amplificateur AV 5.1 ou 3.1.2 •Puissance : 5x135 Watts •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround, DTS Neural:X/Virtual:X •Connectivité : 4x entrées/1x sortie HDMI, 3x entrées analogiques, 2x entrées numériques, Bluetooth •Dimensions : 435 x 148 x 321 mm •Poids : 8 kg

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Ergonomie

Performances


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ROTEL

RSP-1576

2400 €

Avec peu de produits bien ciblés, Rotel est présent dans le monde du home cinéma depuis près de 30 ans. Si la marque a souvent lancé des intégrés, ce sont surtout les préamplificateurs qui ont fait sa réputation dans ce domaine. Le RSP-1576 est son dernier-né. Équipé des décodages multicanaux immersifs, il permet de mettre en place des configurations jusqu’au 7.1.4 avec le nombre de canaux d’amplification à prévoir en conséquence. par Alban Amouroux Les RAP-1580 et RSP-1582 sont les deux modèles situés au-dessus du RSP-1576. Ils sont basés sur un gros châssis imposant et un très large écran couleur en façade. Le RSP-1576 prend place dans un châssis plus ramassé, et il perd l’écran couleur. Il est ainsi plus logeable et plus accessible financièrement. Pourtant, il reprend bon nombre des caractéristiques et des composants audiophiles de ses deux grands frères. Le RSP-1576 poursuit une longue lignée de processeurs ambiophoniques destinés aux passionnés qui mettent la qualité sonore avant les fonctions accessoires. Il se concentre sur la reproduction sonore la plus aboutie et respectueuse possible en faisant l’impasse sur la lecture de la musique en réseau, par exemple. Il est également plus austère en termes d’ergonomie, même si la quantité de réglages qu’il propose est déjà importante.

Rotel série 15 Comme l’indique sa référence, le RSP-1576 fait partie de la série 15. Il en reprend le design emblématique avec de petits boutons ronds, un grand potentiomètre de volume central et des arêtes arrondies. Il est disponible comme toujours en finition noire ou argent. Il mesure l’équivalent de trois unités de rack en hauteur, soit 13,3 cm sans les pieds. Les oreilles de fixation à cet effet sont livrées dans le carton. Son afficheur à double ligne permet de donner un maximum d’informations

simultanément comme la source, le mode audio et la fréquence d’échantillonnage du flux audio en entrée. Chacune des touches sur la droite offre un accès direct aux nombreuses sources. À gauche, un port USB surplombe une entrée HDMI auxiliaire. Il ne lui manque qu’une prise casque. La face arrière est bien remplie avec ses six entrées et ses deux sorties HDMI. Elles sont toutes 4K et HDCP2.2. Les entrées analogiques sont au nombre de cinq, dont une sur XLR - ce qui est étrange étant donné qu’il n’y a aucune sortie XLR. Côté numérique, sept entrées couvrent le coaxial, l’optique et l’USB audio (compatible jusqu’à 192 kHz/24 bits). Rotel n’a pas abandonné l’entrée 7.1 « multichannel » pour une source type lecteur SACD multicanaux. Les sorties préamplifiées occupent quatorze prises RCA : de quoi faire du 7.1.4, avec la possibilité de doubler le caisson ainsi que la voie centrale, une spécialité chez Rotel. Il y a également une connexion sans fil Bluetooth AptX. Mais on s’arrête là : pas de Wi-Fi, et l’Ethernet sert uniquement au pilotage. Comme les autres ports placés juste à côté par ailleurs : RS232, infrarouge et triggers. À l’intérieur, deux grandes cartes électroniques gèrent d’une part tout ce qui est numérique, de l’autre la section analogique. Une autre carte plus petite gère les commandes et l’afficheur. Un transformateur de 9 cm estampillé Rotel HiFi s’occupe de tout ce beau monde. Le RSP-1576 fait appel à six convertisseurs Wolfson 192/24. La


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fiche technique donne des chiffres de distorsion extrêmement bas, de l’ordre d’au moins deux zéros derrière la virgule. Bien que dédié au home cinéma, ce préamplificateur s’attache à traiter les signaux à la manière d’un appareil Haute Fidélité

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Immersion naturelle

Le Rotel RSP-1576 n’est pas aussi facile à prendre en main que les appareils des fabricants plus grand public comme ceux de Denon ou d’Onkyo par exemple. Il n’y a pas d’affichage des canaux Configuration manuelle reçus et/ou joués. Il n’y a pas non plus d’affichage complet des données sur le téléviseur. Lorsque Aujourd’hui, la quasi-totalité des amplificateurs et l’on passe de l’entrée ARC à une autre source préamplificateurs home cinéma nous prennent par HDMI, le Rotel ne bascule pas tout seul de l’une la main. Dès le premier allumage, une série d’écrans à l’autre. Plein de petites choses auxquelles il faut s’affichent sur le téléviseur pour nous indiquer faire attention, vérifier par soi-même ou régler quoi brancher, où et pourquoi. Avec le RSP-1576, manuellement. À ce sujet, ce préamplificateur étant rien de tout cela, il va falloir se débrouiller. En dépourvu de système de calibrage audio, comme commençant par lire la notice où tout est expliqué. toujours chez Rotel, il est nécessaire de tout faire Le menu s’affiche en OSD via la sortie HDMI avec de à la main. Au moins pour déclarer les canaux et nombreuses lignes de réglages. entrer les distances de chaque enceinte. Pour régler Commençons par régler la sortie ARC les niveaux, il faudra s’armer d’un sonomètre. Pour correspondante à l’entrée HDMI 8. Il faut l’activer uuu car elle ne l’est pas par défaut. Ensuite, nous choisissons la configuration des enceintes en Spécifications fonction du nombre de sorties préamplifiées •Préamplificateur AV 11.1 utilisées. C’est important car toute modification à •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X ce niveau écrasera tous les autres réglages déjà •Connectivité : 7x entrées/2x sortie HDMI, 5x entrées effectués. Puis il y a tous les réglages relatifs aux analogiques, 6x entrées numériques, 1x entrée 7.1, Ethersorties. Dans l’autre sens, il est possible de modifier net, Bluetooth un grand nombre de paramètres pour chaque •Dimensions : 431 x 144 x 348 mm entrée mais aussi en fonction de chaque mode •Poids : 8,8 kg audio. Ceux-ci sont peu nombreux, toujours avec ce même souci d’aller droit au but. Il y a la reconnaissance automatique des flux multicanaux, en Dolby ou en DTS. Pour tout le reste, il faudra choisir entre Notre avis stéréo, 3 canaux avec l’ajout du centre ou encore 5/7/9/11 canaux en fonction du nombre d’enceintes déclarées. Il y a également les upmixers Dolby Fonctions Design - finition Surround et DTS Neural:X utilisant toutes les enceintes. Il faut faire attention à ne pas se tromper car le mode Dolby Surround est appelé Dolby Ergonomie Performances Atmos sur l’écran du RSP-1576. À l’usage, il est possible de basculer d’un mode à un autre à tout moment.


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l’égaliseur paramétrique dix bandes par canal, là il faudra passer au logiciel d’analyse accompagné de son micro adapté, tel que REW. Différentes étapes dédiées au passionné, ou bien à un installateur professionnel. L’absence de calibrage intégré présente un avantage : les différentes enceintes jouent au naturel. Il n’y a aucune retouche, on entend les enceintes telles qu’elles sont. Et cela se ressent immédiatement à l’écoute. Que ce soit en mode « all channels », en Dolby ou en DTS, le RSP-1576 délivre une restitution HiFi sur tous les canaux, très précise avec un excellent respect des timbres. En Dolby Atmos comme en DTS:X, l’ambiance est réellement immersive grâce à une grande force de l’appareil : sa capacité à remplir l’espace entre les enceintes. Les enceintes sont impossibles à localiser la plupart du temps. Des effets que nous sommes habitués à entendre pile à l’emplacement des enceintes avec des intégrés aux prétentions plus modestes se retrouvent placés ici dans l’espace en trois dimensions, à des endroits où il n’y a physiquement aucune enceinte. Et cela avec une extrême précision, sans flottement. La gestion du grave est également très réussie. Le Rotel, brut de décoffrage, ne vient rien ajouter ou enlever à notre caisson réglé idéalement pour notre pièce d’écoute de façon autonome. Le résultat est un meilleur rendu du grave, moins traînant, plus cohérent qu’avec les différents systèmes de calibrage des marques concurrentes. Comme s’ils voulaient mieux faire, mais en en faisant trop.

Un préamplificateur qui se mérite Le Rotel RSP-1576 est un appareil qui va à l’essentiel mais néanmoins exigeant. Certains lui reprocheront cette absence de calibrage audio automatique qui facilite la vie. Sorti du carton, vous allez devoir lui consacrer un peu de temps pour l’adapter à votre système. Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à l’égalisation. Les autres réglages restent accessibles et permettent déjà d’obtenir un résultat en rapport avec le niveau de gamme de ce préamplificateur. Ses principaux atouts sont sa signature sonore respectueuse du message sur tous les canaux et la création d’une ambiance sonore tout simplement naturelle, loin des artifices rencontrés trop souvent. On ne parlera pas de bulle sonore mais plutôt d’un espace rempli dans ses trois dimensions. Bien que dédié au home cinéma avant tout, le RSP-1576 possède des capacités HiFi d’un excellent niveau avec ses différentes entrées analogiques et numériques dont le DAC USB audio. Mais il fait l’impasse sur la musique connectée et les services de streaming audio. Et puis son interface à l’écran est très austère. Il trouvera sa place dans une salle dédiée, associé à des amplificateurs et des enceintes dont on profitera pleinement des qualités intrinsèques. Enfin, nous vous conseillons de l’utiliser au maximum de ses capacités, c’est-à-dire en configuration 7.1.4.

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ENCEINTES ET CAISSONS


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M&K

S150 et X12

11 100 €

Si vous désirez installer chez vous une salle de cinéma privée, un système d’enceintes acoustiques dont les éléments principaux proviennent du secteur de la Hifi n’est pas forcément le plus indiqué. Il existe des ensembles plus spécifiquement conçus pour une utilisation dans une salle obscure en multicanal. C’est les cas des enceintes haut de gamme M&K Sound, directement issues des studios de mixage professionnel du septième art, que nous avons testées en configuration Atmos 5.1.2. par Pierre Stemmelin

M&K Sound est une marque passée sous pavillon danois depuis quelques années, mais d’origine américaine. Elle a été fondée au début des années 1970 par Jonas Miller et Ken Kreisel dont elle porte les initiales. Elle est peu connue du grand public puisqu’elle a surtout fait carrière dans le domaine professionnel et plus précisément dans les studios de cinéma, entre autres dans le Skywalker Ranch chez LucasFilm. On lui doit plusieurs innovations. À la fin des années 1970, elle lançait le premier caisson de grave actif (ou amplifié). Le principe de charge en push-pull pour les subwoofers, les systèmes à multiples tweeters alignés en phase ou encore les voies d’effets surround «tripôle» font partie des concepts que la marque fut l’une des premières à mettre en œuvre. Les produits M&K Sound ont aussi été parmi les premiers à recevoir le label de qualité THX. Aujourd’hui, les enceintes M&K Sound sont toujours présentes dans de nombreux studios de mixage pour le cinéma à travers le monde. Mais la plupart des références de la marque sont également accessibles aux particuliers et adaptées au marché de l’intégration audio-vidéo domestique. En outre, la plupart des séries de M&K Sound comportent

à la fois des modèles pour placement libre, des enceintes murales (on-wall) ou des haut-parleurs encastrables (in-wall) qu’il est possible de panacher dans une même installation tout en conservant une parfaite cohérence. C’est le cas des enceintes frontales S150 mkII et surround S150T mkII que nous avons testées, qu’il est possible d’associer à des modèles in-wall IW150 ou on-wall MP150.

M&K Sound S150 mkII et S150T mkII : enceintes principales à triples tweeters et voies surround à triples pôles La configuration que nous avons utilisée pour nos essais se composait de trois enceintes frontales M&K Sound S150 mkII, de quatre enceintes d’effets (dont deux en hauteur) M&K Sound S150T et du caisson de grave X12. Les enceintes S150 et S150T mkII sont conçues pour être coupées en dessous de 80 Hz, les fréquences plus basses étant totalement confiées au caisson de grave. Elles adoptent donc un format relativement compact, presque cubique pour les S150. Leurs ébénisteries, peintes en noir satiné, ont une apparence qui indique qu’elles viennent du monde


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professionnel et que l’esthétique n’est pas leur priorité. Néanmoins, elles sont d’une construction fort sérieuse, entièrement réalisées en panneaux de médium de 19 mm d’épaisseur renforcés par plusieurs entretoises et parois de séparation intérieures. Chacune des M&K Sound S150 mkII est équipée de deux boomers de 5,25 pouces (soit 13,5 cm de diamètre) à membrane en polypropylène fonctionnant en charge close. Il s’agit de modèles Peerless TPY05W8O0088, dont la fréquence de résonance se situe à 85 Hz (ce qui est parfait pour des enceintes coupées en dessous de 80 Hz) et qui ont une réponse particulièrement linéaire entre 100 Hz et 3 kHz. Ils sont relayés dans l’aigu par trois tweeters alignés, à dôme en soie imprégnée de 25 mm, fabriqués sur cahier des charges spécifique à M&K Sound et dont le moteur à double ferrite est équipé d’une chambre d’amortissement arrière. Cette disposition particulière avec trois tweeters alignés parallèlement à deux boomers est typique des productions de M&K Sound qui accorde un grand soin à la mise en phase et au contrôle de la directivité de ses enceintes. Elle est parachevée par un circuit de filtrage de type «Phase-Focused» utilisant notamment des capacités au polypropylène métallisées de tolérance très serrée (5 %). Les voies d’effet surround M&K Sound S150T mkII sont de leur côté de type «tripôle», c’est-à-dire qu’elles émettent sur trois de leurs côtés. Elles travaillent également en charge close. Chacune est équipée en façade d’un boomer et d’un tweeter identiques à ceux des enceintes frontales, complétés sur les côtés par deux transducteurs large-bande de 8,9 cm.

M&K Sound X12 : deux woofers de 30 cm en push-pull Les caissons de grave haut de gamme sont depuis longtemps la grande spécialité de M&K Sound et le modèle X12 représente à notre avis la pièce maîtresse ainsi que le gros point fort du système que nous avons testé. Il fonctionne à partir de deux woofers de 12 pouces (30 cm de diamètre), fabriqués sur cahier des charges, dans une configuration push-pull propre à la marque. Ces deux woofers sont de superbes pièces d’acoustique équipées d’une membrane en papier couplée à un cache noyau en fibre synthétique et une bobine mobile de 50 mm sur support en titane. Leur saladier est en aluminium moulé sous pression tandis que leur puissant moteur à aimant ferrite intègre une bague d’aluminium dans son entrefer

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Notre avis : M&K Sound S150 Construction

Design - finition

Performances

Qualité du son

Notre avis : M&K Sound X12 Construction

Design - finition

Performances

Qualité du son

Spécifications

M&K Sound S150 mkII •Voie frontale, 2 voies en charge close •2 boomers de 13,5 cm •3 tweeters de 2,5 cm •THX Ultra 2 • Réponse en fréquence : 77 Hz à 20 kHz • Sensibilité : 91 dB •Dimensions : 276 x 318 x 318 mm •Poids : 9,8 kg l’unité •Prix : 1600 € l’unité M&K Sound S150T mkII •Voie d’effet tripôle en charge close •boomer de 13,5 cm •tweeter de 2,5 cm •2 large-bande de 8,9 cm •THX Ultra 2 •Réponse en fréquence : 80 Hz à 20 kHz •Sensibilité : 85 dB •Dimensions : 270 x 200 x 170 mm •Poids : 4,6 kg l’unité •Prix : 1100 € l’unité M&K Sound X12 •Caisson de grave actif •Puissance 400 watts RMS •2 woofers de 30 cm en configuration push-pull •Réponse en fréquence à ±3 dB : 20 à 200 Hz •Dimensions : 440 x 660 x 460 mm •Poids : 36 kg •Prix : 3500 € l’unité

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afin d’éviter les fluctuations de flux magnétique. Du fait de la disposition en push-pull, un des woofers est visible en façade du caisson M&K Sound X12 tandis que l’on aperçoit seulement le moteur du second par l’ouverture de l’évent en bas de la façade. L’électronique qui alimente l’ensemble intègre un amplificateur en classe D qui fournit 400 watts en régime continu et 600 watts en crête. Elle possède des entrées et sorties sur prises RCA et XLR. Ses réglages permettent de jouer sur la phase en continu de 0 à 180°, sur le niveau et la fréquence de coupure de 50 à 125 Hz. L’ébénisterie qui accueille tout ce petit monde est réalisée en panneaux de MDF de haute densité de 22 mm d’épaisseur.

Des enceintes THX Ultra 2 de haute neutralité et un caisson de grave qui fait des ravages Nos essais de l’ensemble M&K Sound ont été réalisés à partir d’un ampli Arcam AVR850 avec système de calibrage Dirac Live. La première impression à l’écoute est celle d’une très grande propreté et neutralité du message sonore. La restitution est réellement de très haute définition. Le placement, le volume et les mouvements dans l’espace multicanal tridimensionnel de chaque élément sonore sont extrêmement précis. La transition entre le caisson de grave X12 et les voies d’effet est extrêmement bien réalisée et, pour dire plus, totalement imperceptible. On peut pousser le volume sonore à des niveaux extrêmement élevés, le message reste toujours ultra propre et parfaitement en place. On comprend les commentaires que font les professionnels du son au cinéma à propos des enceintes M&K Sound. Beaucoup indiquent qu’il est particulièrement agréable de travailler avec elles, car elles sont à la fois très précises et il est possible de les écouter pendant des heures à niveau soutenu sans ressentir de fatigue auditive. En effet, la coupure basse des voies d’effet à 80 Hz, l’utilisation de plusieurs tweeters en parallèle, la présence d’un caisson de grave extrêmement costaud (nous y reviendrons) permettent d’atteindre une très haute puissance

acoustique sans déceler de trace de saturation, distorsion ou stridence. Les enceintes M&K Sound apparaissent donc d’une très haute maîtrise et extrême définition sans pour autant paraître trop incisives, chirurgicales, criardes ou agressives. Leur restitution est d’une très grande fluidité. Elle donne une impression simultanée de transparence, neutralité et douceur. Mais l’élément le plus fort de ce système M&K Sound est sans nul doute son caisson de grave X12. Celui-ci est pour nous une référence absolue, toutes catégories de prix confondues. Il concilie puissance acoustique, impact et profondeur. Souvent on trouve des subwoofers qui excellent dans la restitution de nappes de basses profondes, mais qui manquent de vélocité, ou qui sont plus performants en termes d’impact, mais moins à l’aise pour tenir des grondements sourds. Ici, avec le M&K Sound X12, on n’a pas à choisir, on obtient le meilleur des deux approches. Sa puissance acoustique, sa descente dans les très basses fréquences, son punch physique sont admirables, tout cela sans aucune lourdeur ou aucun traînage. Le système M&K Sound composé des enceintes de la série S150 et du caisson de grave X12 est d’une conception extrêmement sérieuse et rigoureuse. Mais ce n’est pas uniquement un ensemble conçu pour les pros et pour travailler, il est capable de donner aussi beaucoup de plaisir dans le cadre d’une installation Home Cinéma domestique haut de gamme.

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ON mag c’est aussi...


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PARADIGM

Defiance X10 Les caissons de basses se suivent et ne se ressemblent pas forcément. L’offre actuelle est vraiment très importante, à tel point qu’il en devient difficile de faire un choix. Les fabricants doivent donc se démarquer. Paradigm l’a très bien compris avec sa gamme Defiance dont est issu le modèle X10 de ce test. Ces caissons sont équipés du système de calibrage audio automatique ARC, le micro est même fourni. par Alban Amouroux

Avec des haut-parleurs de 20 à 38 cm de diamètre, six caissons constituent la gamme Defiance. Hormis le plus petit, ils sont tous pourvus du calibrage ARC. Les trois modèles les plus accessibles (V8, V10 et V12) bénéficient d’une puissance comprise entre 75 et 120 Watts. Les trois plus costauds (X10, X12 et X15) affichent de 300 à 900 Watts. Le type de haut-parleur utilisé est différent. Dans les deux cas, la suspension est inversée. Mais dans celui des modèles X, elle est renforcée pour des débattements plus importants, une meilleure descente en fréquence et plus de niveau en sortie. Dans tous les cas, la puissance est obtenue à partir d’un module en classe D. Paradigm a également ajouté une fonction commune : la liaison sans fil. Via un boîtier (disponible en option) à insérer dans le caisson, celui-ci peut ainsi se connecter à

l’amplificateur home cinéma très facilement grâce au second boîtier récepteur à relier à la sortie RCA. C’est avec cette fonction et le calibrage automatique que les caissons Defiance peuvent défier la concurrence.

Une présentation passe-partout Paradigm n’a pas passé trop de temps à définir un design original pour son caisson Defiance X10. C’est une simple caisse cubique à la finition type placage vinylique. Pas de formes alambiquées, de bois véritable ou de peinture laquée. Cela le rend moins fragile. Une simple grille en tissu vient cacher le haut-parleur en façade. Celui-ci est constitué d’une membrane en polypropylène chargée de carbone. La large suspension en caoutchouc dénommée


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ART Surround présente des plis destinés à sa rigidification. Elle se voit peu, car en plus d’être inversée, elle est cachée par le baffle sur lequel est fixé le haut-parleur par l’intérieur. Les connexions à l’arrière proposent trois choix : une entrée haut niveau sur fiches bananes, une entrée mono LFE et une entrée stéréo. Un commutateur permet de choisir le mode d’allumage : toujours allumé, selon le trigger ou sur détection d’un signal audio. Un seul réglage est disponible via un potentiomètre de niveau. Pour tout le reste, il faut passer par l’application. L’application mobile Paradigm SubControl se connecte au caisson en Bluetooth. Elle permet de régler le niveau et de choisir un mode d’écoute entre film, musique et écoute de nuit. Elle sert également à activer ou non le calibrage ARC. Celui-ci s’effectue de deux façons : soit depuis l’application sur ordinateur, soit avec son smartphone. Dans les deux cas, il faut relier le micro ARC à l’un ou l’autre. La procédure effectue cinq mesures selon des points définis. Elle est plus complète via l’ordinateur avec la possibilité d’apporter des modifications. Dans les deux cas, le résultat obtenu nous offre des basses moins traînantes et une modification de la phase qui replace virtuellement le caisson au centre de l’action afin qu’il ne soit plus localisable.

Une belle articulation du grave pour un usage mixte film et musique Le Defiance X10 fait partie des caissons équipés d’un haut-parleur de 25 cm parmi les plus encombrants. C’est un choix technique afin d’offrir le volume de charge nécessaire à un usage en mode bass-reflex. L’évent placé en dessous du caisson vient compléter le travail du haut-parleur en étendant la bande passante vers le bas sans que cela ne devienne jamais trop brouillon. C’est une association à notre sens idéale entre le punch et la reproduction des nappes de fréquences les plus basses. A contrario du haut-parleur placé tête en bas qui excelle dans les nappes de son mais qui fait trembler le sol. Sur le papier, le X10 est limité à 29 Hz, soit les performances d’une enceinte colonne HiFi de bonne taille. Mais il faut considérer la façon de reproduire ces fréquences. Le Defiance X10 s’acquitte de cette tâche avec brio, avec une belle articulation des notes. L’attaque est franche aussi bien sur la batterie en écoute musicale que sur les explosions de toutes sortes en home cinéma. La dynamique est parfaitement maîtrisée, tout est toujours bien en place, quel que soit le niveau sonore. Les écoutes à fort volume ne semblent pas

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lui poser problème. Il y a une réelle profondeur dans les fins de notes que l’on ne rencontre pas si souvent avec les subwoofers. Si bien que subjectivement, le X10 nous semble descendre plus bas que ce qu’il annonce. Grâce à sa méthode de calibrage interne et à une conception globale réussie, ce caisson Paradigm répondra à la plupart des attentes pour la musique comme pour les films dans des pièces de volume moyen.

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Spécifications

•Caisson de basses •Type de caisson : bass-reflex •Haut-parleur : 1x25 cm •Puissance : 300 Watts •Bande passante : 29 – 240 Hz •Connectivité : 1x RCA LFE, 1x RCA stéréo, haut niveau sur borniers HP, module sans fil en option •Fonctionnalités : calibrage automatique via micro fourni, trigger, détection de signal •Dimensions : 417 × 381 × 417 mm •Poids : 19,1 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Home Cinéma

HiFi


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Q ACOUSTICS 3060S L’anglais Q Acoustics poursuit le développement de ses gammes d’enceintes adaptées aussi bien à la HiFi qu’au home cinéma. Celles-ci perpétuent un design caractéristique, aux arêtes inférieures et supérieures arrondies. Le petit caisson 3060S n’y échappe pas. Il est avant tout destiné à être associé à la gamme d’enceintes 3000i. On le trouve au sein d’un pack 5.1, mais également disponible seul. par Alban Amouroux La société Q Acoustics existe depuis une douzaine d’années seulement. Elle insiste bien sur cette courte ancienneté comme un gage de fraîcheur dans le monde de l’audio domestique. Ses packs d’enceintes home cinéma ont très vite rencontré le succès grâce à un excellent rapport qualité/prix. Les enceintes qui les composent peuvent également être acquises par paires pour un usage uniquement HiFi. Tout comme les quatre caissons différents inclus dans les packs se retrouvent disponibles à l’unité.

Le Q Acoustics 3060S est disponible dans quatre couleurs différentes Le Q Acoustics 3060S est un caisson pour lequel le design compte autant que la fonction. Il bénéficie

350 €

d’un coffret en bois au format original. Il est plus large que profond. Cela le destine à être positionné aisément le long d’un mur. Son woofer est placé sur le côté que l’on installera face à soi. Il est protégé par un tissu tendu qui n’est pas destiné à être retiré. Ce woofer mesure 20 cm de diamètre. Il est emmené par 150 Watts de puissance en classe D. Le caisson affiche une bande passante de 35 à 250 Hz. Sur le papier, ces chiffres ne lui permettent évidemment pas d’explorer l’infragrave. On ne peut pas demander la lune à un caisson aussi compact et proposé à un tarif plus que raisonnable. Il est néanmoins équipé des réglages de base nécessaires : le filtrage passe-bas de 35 à 250 Hz, le niveau de sortie, l’allumage sur détection d’un signal sonore et un commutateur de phase 0/180°.


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En association avec les enceintes de la marque, ou pour s’adapter à vos goûts et à votre décoration, le 3060S est disponible dans quatre finitions. Nous l’avons reçu avec son placage noyer anglais. Alternativement, Q Acoustics propose ce caisson en blanc, noir et gris graphite. Le caisson est livré avec un jeu de quatre pointes à visser dans les pieds en plastique. Cela permet de désolidariser le caisson du sol au maximum, afin d’éviter la transmission des vibrations. L’objectif est d’obtenir naturellement un grave plus sec.

Le renfort idéal à un home cinéma basé sur de petites enceintes Le Q Acoustics 3060S sait se faire entendre quand cela est nécessaire mais sans jamais trop en faire. Il ajoute de l’impact sur les explosions et les coups de feu et tout autre effet percussif. Il n’a peut-être pas le délié d’autres caissons plus haut de gamme, mais l’apport en fréquences graves pour de petites enceintes qui en sont dépourvues est réussi. Il s’emballe un peu dès que l’on cherche à lui faire jouer de l’infragrave et sa position dans la pièce devient alors décelable. Mais si l’on s’en tient à des niveaux sonores raisonnables, il joue très bien le jeu sur l’étendue de sa bande passante, tout en étant parfaitement raccordé au reste des enceintes. C’est le compagnon idéal de petites enceintes de bibliothèque ou d’un système d’enceintes encastrées dans les murs et plafonds.

En conclusion Il existe des caissons de basses de qualité à des tarifs très abordables désormais. Ce Q Acoustics 3060S en est la preuve. Il distille un grave propre et tenu, sans résonnance néfaste venant brouiller le message. Nous vous conseillons de l’installer sur ses pointes dans tous les cas. En association avec de petites enceintes dans une pièce de 15 à 20m2, il sera amplement suffisant en support à de systèmes home cinéma «raisonnés». Il faut juste ne pas chercher à le pousser dans ses retranchements. Ou alors, vous devrez vous résoudre à dépenser plus pour passer à une gamme supérieure. Enfin, le 3060S est disponible dans quatre finitions différentes, un atout pour l’intégrer sans difficulté à tous les intérieurs.

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Spécifications

•Type de caisson : clos •Haut-parleur : 1x 20 cm •Puissance : 150 watts •Bande passante : 35-250 Hz •Entrées : 1x RCA stéréo •Dimensions (lxhxp) : 480 x 300 x 150 mm •Poids : 8,5 kg

Notre avis Construction

Équipement

Home Cinéma

Haute Fidélité

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