Montée au filet Trop faible pour jouer avec le Paris Volley, notre reporter s’est rabattu sur l’équipe d’Issy-les-Moulineaux, plus modeste, pour frapper ses smashs. PA G E 7
Boxer pour se relancer Dans la banlieue de Dunkerque, l’Association culturelle et sportive permet à un public en difficulté de se reconstruire grâce aux sports de combat. PA G E 6
Fin de chantier Luis Fernandes, secrétaire d’Etat aux sports du Brésil, assure dans un entretien que son pays sera prêt pour accueillir, dès le 12 juin, la Coupe du monde de football. PA G E 8
Unepassion japonaise Le pays duSoleil-Levant est aussi celui dupatinage artistique. Annulés en 2011 après lacatastrophe de Fukushima, les Mondiaux s’ytiennent jusqu’au 30mars. Le champion olympique Yuzuru Hanyu,originaire de Sendai, est vénéré. PAGES 4-5
Le Japonais Yuzuru Hanyu, après sa victoire aux Jeux olympiques de Sotchi, le 14 février. CHRISTIAN CHARISIUS/DPA
De la Tchétchénie aux tapis de lutte de Bagnolet AkhmedAibuev défendra les couleurs de la France aux championnats d’Europe
A
khmed Aibuev est né en Tchétchénie il y a vingtdeux ans. Mais mardi 1er avril, à Vantaa, en Finlande, il luttera sous les couleurs de l’équipe de France, aux championnats d’Europe. Une première pour celui qui avait été sacré champion de France cadets en 2007 et 2008 mais qui n’avait plus le droit de concourir en Bleu depuis sa majorité. Après cinq ans de procédure, le jeune homme est enfin naturalisé français en septembre 2013, et cinq mois plus tard il est sacré champion de France senior dans la catégorie
Cahier du « Monde » No 21522 daté Samedi 29 mars 2014 - Ne peut être vendu séparément
des moins de 84 kg. Au club de Bagnolet, en banlieue parisienne, le Tchétchène Akhmed a rejoint les Arméniens Evrik et Artak et suit les pas de ses aînés russes Vadim et Kasbek, naturalisés avant lui et qui ont fait les beaux jours de l’équipe de France. « Par peur des bombardements, nous avons fui mon village de Petropalovskaïa, à quelques kilomètres de Grozny. Mais l’endroit que nous avons rejoint était encore pire car les rebelles s’y retrouvaient. On se cachait dans les caves », se souvient Akhmed qui a quitté son pays d’origine à 11 ans. p PA G E 3
Akmed Aibuev (en bleu), à Bagnolet le 13 mars. ANTHONY VOISIN POUR « LE MONDE »