Projet Pérou
CV
A need to leave, to esperiment the elsewhere, L' Atelier Volant
à dos
Design L’amour du détournement
Bâche
Travailler dans une grande structure. Laboratoire.
élo
ibois
Pourquoi le bois ? Ce matériaux que j’aime travailler. Bâches et tubes PVC
Dômes
L’ Atelier Volant
Petit plombier deviendra grand.
Géodésique.
Les jardins rêvés. A l’Union, Roubaix. 2013
Jardins éphémères Prétexte au recyclage et au détournement. CCCP : Quelle avenir pour le patrimoine architectural soviétique ?
Légèreté, flexibilité. Détournement de matériaux
Lausanne Jardins 2014
Upcycling Socialism Un collectivisme individualiste.
Travail du bois Détournement, extension de l’usage dans le temps. Le bigbag, plus qu’un sac de courses, reste, les plantes y naissent. Pas le temps de la déplacer, maintenant c’est là pour un temps. Jamais pour toujours. Une architecture toute en contrainte et en tensions.
L’individu dérive dans le vide collectif.
Architecture mobile = Paysage éphémère.
Le mobil-home de demain, une coquille d’escargot. La ville peut-elle se déplacer ?
Collectif de réflexion et d’action dans l’espace. Nous sommes de jeunes professionnels, des architectes, des paysagistes. Nous sommes issus de l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille. Nous avons évolué 4 ans dans un cadre riche et mouvant avec étudiants, chercheurs, enseignants, concepteurs, ingénieurs. « Marginalité réfléchie ». Dans nos vies fraîchement professionnelles, nous tentons de conserver cette posture éveillée, poreuse mais vigile au monde qui nous entoure. Nous sommes une pluralité, nos pratiques professionnelles sont multiples. Certains travaillent en agence de paysage, d’architecture, ils conçoivent des espaces de vie, composent des paysages. D’autres évoluent dans des administrations, ils sont du côté de la stratégie d’un projet urbain, de sa mise en œuvre, d’une pensée de la ville dans toute sa complexité. D’autres encore font de la recherche, alimentent les questions actuelles, nourrissent les problématiques à venir. Il y en a aussi qui ne veulent pas s’asseoir, qui marchent, qui voyagent. Notre pratique quotidienne du projet nous éloigne trop souvent du «faire». Pourtant il nous semble essentiel dans nos professions de garder un contact avec les matériaux, avec le vivant, avec la matière. Nous avons besoin d’engager notre corps en entier dans ce présent. Nous avons créé l’Atelier Volant pour pouvoir donner un espace à cette nécessité. Nous nous engageons dans des professions qui ont besoin les unes des autres. Ce sont des métiers d’équipe, de rencontre et de partage des savoirs-faire. Nous avons besoin de construire dès aujourd’hui les projets qui nous rassemblent pour rester convaincus de cette richesse du savoir collectif. Trois sous-entendus à nos actions, comme une éthique de l’architecte et du paysagiste : engager son corps, construire une intelligence collective et expérimenter l’ailleurs.
Design
Manipuler la matière pour l’apprivoiser.
La sublimation (passage de la 2d à la 3d) comme étude de l’espace et des volumes.
Dômes
Workshop auto-construction et bricolages. 2012.
Durant des workshops et par mes propres moyens, j’ai étudié différentes formes de dômes. J’ai notamment participé à la construction d’un dôme géodésique de fréquence 3 de 10 m de diamètre et 5 m de haut. Fasciné par ces volumes hypnotiques, je cherchais la raison de cette sensation de perfection structurelle. Cet intérêt pour le dôme géodésique s’inscrit dans un attrait plus large pour les structures légères. Mon aspiration d’architecte est maintenant de rechercher des alternatives au système poteaux-poutres béton, d’explorer la construction en bois, en terre, sans déchet, le recyclage, l’auto-construction, l’architecture solaire...
Le mobil-home de demain Concevoir le mobil-home de demain et la structure d’accueil adaptée. Concours Bénéteau 2012.
L’essence du mobil-home est d’être reproductible et transportable. Nous recyclons donc des conteneurs, symboles du voyage et de l’économie. Comment concevoir une architecture réplicable et adaptée ? Comment constituer un parc résidentiel de loisir spécifique et local, avec des éléments standardisés ? — Spécificité assurée par l’Eco-resort Nous partons d’un postulat : l’architecture de vacances doit laisser un minimum de trace. Elle doit être fortement adaptée, conformée au site tout en le respectant. Nous proposons donc une structure dépendante de son environnement, accueillant une unité d’habitation elle-même dépendante de sa structure. C’est dans ce système d’interdépendance que la relation à ce site privilégié peut être conformée, adaptée. Elle se développe ainsi organiquement à la lisière du bois : un système de passerelles, de rails et de poteaux, les plus légers possible, s’insinue entre les troncs, respectant ainsi l’implantation des arbres.
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Cette organisation est pensée comme un prolongement poétique de la structure forestière : l’hiver, un squelette aérien, vide disparaît au sein de la futaie. En été, les unités d’habitation viennent s’insérer dans ce réseau, comme autant d’indices de vie, laissant une trace minimum, une empreinte non pérenne. Le conteneur devient ainsi une unité modulaire, non autonome, qui composera les différents organes vitaux de la structure : espaces collectifs (de réception, de restauration), espaces techniques (de traitement des déchets, de production d’énergie propre), espaces de loisir (piscine, jeux pour enfants), et l’espace d’habitation luimême. Le corps de l’unité d’habitation est constitué du salon/salle à manger et s’ouvre sur une grande terrasse. Les extrusions forment les deux chambres et la bande servante (contenant la cuisine, les toilettes et la salle de bain). Alexis Deconinck, Joseph Descamps, Folrence Plihon.
Le jardin de l’Atelier Electrique Fête des jardins rêvés. Sur le site de l’Union, à Roubaix. 2013. En cours, inauguration le 1er juin.
Les grands projets urbains comme celui de l’Union prennent du temps. Les vastes espaces en déshérence affectent le voisinage. La «fête des jardins rêvés» permet la préfiguration du projet par une occupation festive, partagée, offrant dans la durée et au quotidien de nouveaux espaces de convivialité. Invitons l’imaginaire au jardin afin qu’il féconde le présent et le futur des lieux. Ce jardin rêvé est d’abord une bulle avec vues sur le chantier de l’Union. Il est un lieu avec vues sur le mouvement de la ville en cours. Il est indépendant et à la fois en dialogue, en invitation. Il faut franchir le seuil pour partir sur les chemins, ils sont périlleux mais stables, foutent la frousse et rassurent. De leur point de vue, voir les maisons, les murs de brique et le chemin de fer. Des sculptures surgissent, parlent d’un territoire actuel, chuchotent des histoires de co-présence (de la friche et de la maison, de la mousse et de la brique, de notre propre présence dans le paysage, de ce jardin dans le quartier). Au bout, une palissade, une clôture et son au-delà, un vaste espace en friche, bientôt un chantier. Ce jardin est une invitation à être dans et ailleurs, par delà et en plein milieu. Venez participer à cette modeste expérience en dehors du commun. l’espace furieux (Mathilde Sauvillers, Juliette Duchange), un collectif d’ouvriers réfléchissant (Sylvain Daval , Stéphane Thonnard, Sarah Foulquier) et Sarah Mogosan, Perrine Grivaux, Brodie, Kevin Fernandez et Alexis Deconinck.
Lausanne Jardins 2014
LANDING, jardins mobiles. Simplicité et fiabilté au service d’une esthétique nomade.
Un jardin mobile, est-ce un jardin qui bouge, un jardin en action ? Le Pavillon d’ Eau se déploie en fonction du site qu’on lui offre. Il emprunte à l’architecture nomade une grande capacité d’adaptation et une logistique bien rôdée : des matériaux simples, sériels, bruts, au service d’une efficacité et d’une logique de mise en œuvre. Cette apparente simplicité est une posture en soi : respect et compréhension du site et optimisation des moyens et des ressources. Une fois installé, il assume sa vocation d’événement, à l’image de ces chapiteaux forains qui animent nos places de villages sur une courte période. Le Pavillon d’ Eau est un jardin temporaire, démontable, livré en différents kits et accompagné d’une notice de montage théorique mais adaptable. Il a vocation à voyager, imprégnant les lieux après son passage et emportant avec lui des moments, des techniques, s’enrichissant de son propre mouvement.
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ϯ͘ <ŝƚƐ ĂŐ ĂƐƐĞŵďůĠĞƐ Schémas de montage.
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La ville peut-elle muer en un vecteur d’invention et de terreau géographique ? Depuis trop longtemps, la ville ignore son formidable potentiel de réservoir. A l’heure où elle cherche à se ré-inventer et à effectuer sa transition écologique, le Pavillon d’Eau propose une intervention ponctuelle et expérimentale d’ une nouvelle forme de nature en ville. Grâce à son plug, il court-circuite, filtre et se réapproprie les eaux pluviales qu’on destinait au caniveau. Par ce simple geste, il met fin à une situation ubuesque et révèle une ressource gratuite et disponible jusque là ignorée au profit d’une ressource payante qui de plus se raréfie. Cette nouvelle forme de nature autosuffisante trouve dans la ville, son massif bâti et ses réseaux, le milieu idéal à son développement. Alexis Deconinck, Antoine Derrien, Charles Perrotte, Baptiste Marquet.
my-oismae.org
Upcycling socialism. Concours Tallinn Architeture Biennal 2013.
L’héritage de Väike-Õismäe est un grand espace ouvert dessiné selon une organisation et une idéologie collectiviste. La recherche du bien commun a réduit l’espace à sa plus simple expression : un espace vide, qui ne permet pas l’appropriation par les habitants. D’un « espace pour tous », il est devenu un « espace pour personne ». Aujourd’hui ce vide est la qualité majeure de Väike-Õismäe. Cet espace pourrait devenir un « espace pour chacun ». Väike-Õismäe est bien desservit par le réseau viaire et bénéficie de la proximité du centre historique, de la nature alentour comme la mer Baltique, les lacs, des forêts et des prairies, le zoo de Tallinn, l’hôpital. En reconsidérant son espace intérieur, Väike-Õismäe devient un lieu d’expérimentation d’un nouveau genre d’espace public. Ce domaine, basé sur des valeurs collectivistes que sont les espaces partagés et un soin apporté au bien commun, permet aux habitants, grâce à leurs initiatives de prendre part à la fabrication de la cité.
« From Top down to Bottom up » (démocratie ascendante) : Ce grand espace vide est rendu à l’habitant par un processus démocratique. Il touche les espaces intérieurs et extérieurs qui ne sont plus déconnectés. Ce nouveau mode de vie durable « de bas vers le haut » se met en place dans des édifices hyper-connectés. Informations, décisions, savoir-faire et énergie sont partagés par la communauté dans l’« Agora », un espace partagé à la fois tangible et virtuel. Le fonctionnement de l’ « Agora » est assisté par un programme informatique basé sur un réseau social et un cadastre. A travers l’« Agora », les habitants peuvent échanger puis planifier ensemble leurs espaces partagés en fonction de volontés individuelles. Le bien commun de Väike-Õismäe est désormais défini par des initiatives individuelles. Ce système offre aux habitants un espace muant, modifié par les habitants eux-même. Alexis Deconinck, Antoine Derrien, Baptiste Marquet, Carine Musel.
Pavillon en panneaux courbés assemblés par joints secs. Stage de master, laboratoire ibois, EPFLausanne. 2012.
Comme la relation fraternelle de la brique et l’arche, chaque matériau, possède un comportement qui en fait la réponse à une sollicitation. De la structure cellulaire découle la valorisation du matériau, la mise en œuvre, le comportement dans le temps, suivant le climat… Malgré mon intérêt pour la filière design to production, je suis toujours admiratif des grands artisans, du rapport spirituel qu’ils ont avec la matière. Cette intuition qu’ils cultivent du comportement de la matière, issue de la tradition, de techniques séculaires pour placer la juste quantité de matière au bon endroit. Au laboratoire le jeu est autre. On cherche à avoir une compréhension profonde de la matière, jusqu’à l’atome. Le temps de l’étude s’écorche sur la répétition, le tâtonnement, parce qu’on avance dans une direction inconnue, un domaine vierge. La recherche sur la géométrie complexe optimise sans cesse les performances des matériaux. La biomimétique a fait émerger des structures intelligentes, réactives. Au sein d’ iBois, j’ai assisté les recherches de Christopher Robeller, architecte doctorant, travaillant sur l’adaptation des assemblages bois en queue d’aronde (dovetail joints) à des géométries complexes. Le but est de développer ces joints secs (sans colle ni vis) qui pourraient permettre de produire une architecture démontable, remontable, déployable, «en kit ». Durant les 5 mois que j’ai passé à ibois, nous avons travaillé sur l’adaptation de ces joints sur des panneaux courbés pour concevoir un pavillon sur la base de cette technique.
Mi parque es tu parque
Sensibilisation à l’architecture et construction d’un parc pour enfants dans la banlieue Nord de Lima au Pérou. 2013.
Le projet s’est déroulé dans la banlieue Nord de Lima « Cono Norte » dans La Ensenada, une communauté de 20 000 habitants, un district de la municipalité de La Puente Piedra. C’est dans le sous-district de Los Jazmines que l’association Mano a Mano agit contre la violence depuis 1992. Depuis 2007, une initiative de Mano a Mano vise à maintenir le quartier salubre en s’appuyant sur la construction de murs de soutènement et de parcs publics. A travers la construction d’un troisième parc récréatif, L’ Atelier Volant a travaillé durant les mois de janvier et février en organisant des ateliers de sensibilisation à l’architecture, l’urbanisme et l’écologie pour les enfants de La Ensenada. La sensibilisation à la préservation de l’environnement et l’apprentissage des outils de la planification s’est fait à travers des ateliers tels que : la peinture sur le thème de l’écologie, la construction d’une maquette du quartier par les enfants, l’apprentissage de la lecture d’un plan, la construction d’un table d’orientation, la construction d’une aire de jeux pour et avec les enfants et la fabrication de briques en matériaux recyclés.
Chantier
Durant le projet, nous avons pu organiser une semaine spéciale de construction de jeux pour enfants sur une parcelle devenant un parc. Nous avons travaillé avec le collectif « El Carton », un groupe de 15 volontaires professionnels et étudiants architectes, rodés au travail avec les communautés. Ils nous ont apporté leurs connaissances et leurs bras durant les constructions.
Ladriplast
Grâce à cette rencontre, nous avons mis en oeuvre avec habitants et enfants des briques de Ladriplast. Il s’agit d’un matériau similaire au béton dans lequel le gravier et le sable sont remplacés par du PVC haché et du papier maché. Ces matériaux sont issus d’un réseau de récupération informel, des entreprises privés achètent les déchets ménangers triés, pour les revendre après reconditionnement. Alexis Deconinck, Juliette Duchange, Marion Verdiere.