LE MAGAZINE DE PLAN BELGIQUE • N° 3/2012 • WWW.PLANBELGIQUE.BE
Parrains
VOYAGE EN INDE
“Ce parrainage a changé ma vie” La voix des jeunes
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Dossier
Rentrée pour tous? Plan protège les enfants de l’exploitation grâce à l’enseignement
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En bref, l'actualité de Plan ici et là-bas
Chère Marraine, Cher Parrain Plan, “Hello” revient sous le signe de la rentrée des classes avec un cahier pédagogique qui s’adresse à ceux qui nous sont chers: les enfants.
“Les droits de l’enfant s’apprennent dès le plus jeune âge” Je vous invite à le détacher et à le partager avec l’instituteur/trice de vos enfants ou un enseignant de votre entourage car les droits de l’enfant s’apprennent dès le plus jeune âge. Informer les enfants est la voie pour changer le monde et lutter contre toutes les inégalités. À l’instar de Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011, qui nous a honorés de sa présence le 9 mai dernier au lancement de notre campagne ‘Toutes à l’école!’. Evénement unique, à découvrir en photos p. 20.
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le dossier
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L’esclavage des filles au Népal Des enfants déracinés et exploités au Togo et Bénin Les conditions pénibles des enfants des rue de Bolivie
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cahier pédagogique
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Une page pour ton prof Une page pour toi Trouve les 7 différences
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la voix des jeunes
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Deux vies, une passion
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planisphère
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Vue d’ensemble de nos actions dans le monde
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récit de voyage
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Michel a rencontré sa Filleule Plan indienne
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album photo
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Les moments clés du 9 mai 2012
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entre vous et nous
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Comment écrire à son son Filleul Plan
PLAN BELGIQUE ONG sans aucune attache politique ou religieuse, Plan Belgique est membre de la Coalition internationale Plan. Notre but est d’améliorer à long terme les conditions de vie des enfants, afin qu’ils puissent s’épanouir dans un monde qui respecte leurs droits. Plan travaille dans 68 pays, en collaboration avec les populations locales. Rejoignez Plan sur Facebook www.facebook.com/ planfans Tous nos projets et nos actus sur www.planbelgique.be
EN SAVOIR PLUS
Rendez-vous sur Hello online pour: plus d’histoires plus de photos plus de vidéos
ILS ONT CONTRIBUÉ À CE NUMÉRO
ASHA Rescapée du système Kamalari au Népal Son témoignage émouvant, p. 7
YEUKAI Ancienne Filleule Plan au Zimbabwe L’impact du parrainage sur sa vie, p. 15
MARIE Ambassadrice de Plan Belgique Levons la main pour les filles, p. 18
MICHEL Parrain Plan Le récit de son voyage en Inde, p. 19
Dirk Van Maele Directeur National, Plan Belgique
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© Dina Torrans
Bonne lecture et bonne rentrée à tous,
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Hello Bonjour
“Mon nom est Manuel, j’ai 12 ans. Je vis en Bolivie, à Santa Cruz où beaucoup d’enfants travaillent au lieu d’aller à l’école. Mes parents sont pauvres mais ils me laissent y aller même si c’est dur pour eux.” Découvrez dans notre dossier p. 6 comment Plan et ses partenaires protègent les enfants de l’exploitation en Bolivie, au Togo et au Népal.
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ACTU SOLI DARIT É SAH EL
C’EST LE NOMBRE DE VOLONTAIRES QUI PRÊTENT MAIN FORTE À PLAN BELGIQUE. RENFORTS RÉGIONAUX, E-VOLONT@IRES, TRADUCTEURS, MEMBRES DU YOUTH BOARD, DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DU CONSEIL D’ADMINISTRATION… LEUR SOUTIEN EST INDISPENSABLE À NOS ACTIONS!
LA CRISE ALIMENTAIRE PERSISTE
millions de personnes en subissent les effets directs. Près de
millions d’enfants sont menacés de malnutrition, ce qui met en danger leur croissance et leur santé à court et à moyen terme. Mais aussi avec un effet à long terme sur les moyens d’existence des populations, aggravant encore la pauvreté chronique. Le vrai défi consiste donc à briser le cercle vicieux de ces crises alimentaires. Au Sahel, Plan combine interventions d’urgence et programmes durables.
SOLIDARITÉ SAHEL Soutenez notre action sur www.planbelgique.be > Soutenez Plan > Fonds d’urgence
Hola de Sucre! Paula
Plan Belgique Galerie Ravenstein 3 B 5 1000 Bruxelles Belgique
En direct de Bolivie
Paula Cook (45), Marraine Plan et volontaire très active, met son enthousiasme au service de Plan Belgique depuis une décennie. Alors que Rita Aerts est la présidente de notre Conseil d’administration, Paula est aujourd’hui la première présidente de notre Assemblée générale. Elle revient d’une visite en Bolivie et nous confie ses impressions: ”Sur place, j’ai ressenti un mélange de fierté et d’admiration: jamais je n’ai eu le sentiment que Plan œuvrait pour la communauté. L’ONG met tout en œuvre pour que la communauté puisse agir par elle-même. J’ai ainsi réalisé que les valeurs de Plan ne se traduisent pas seulement par les résultats mais surtout par la méthode utilisée.”
MERCI aux 3.788 personnes qui, d’un clic symbolique, ont envoyé Azara sur les bancs de l’école. La campagne “Toutes à l’école!” de Plan Belgique se poursuit: continuez à diffuser notre message et faites découvrir à vos proches comment l’éducation peut changer la vie des filles. www.planbelgique.be
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LIE NS CROIS É S 2 CRAYONS = LE MO NTAN T PAR J OUR DU PARRAIN AGE D’ U N ENFANT ( 0, 83 €) .
À l’instar de sa mère Elise, cette année Raf est devenu Parrain Plan. Raf Roggeman (32) travaille dans l’exportation. Il est PARRAIN PLAN D’UNE JEUNE ÉQUATORIENNE.
Elise Decort (61) est mariée et retraitée. Elle a 3 enfants, Klaas, Raf et Dries, et 2 petitsenfants, Vic et Gust. MARRAINE PLAN D’UN JEUNE HAÏTIEN.
Elise: “Selon moi, Plan fait du bon travail en collaborant avec les communautés locales.” © Migma Sherpa
Elise: “Lorsque mon ainé, Dries,
Nishat est la première Bangladaise à atteindre le sommet de l’Everest. Pour amplifier les voix des filles de son pays victimes de discrimination, elle dédie son exploit à la campagne de Plan, “Parce que je suis une fille”. Découvrez p. 18 comment vous pouvez, vous aussi, relever le défi de l’égalité des genres.
“J’ai pu m’instruire au centre de formation de Plan. Aujourd’hui, je peux enfin aider mes enfants à faire leurs devoirs et lire des messages sur mon téléphone portable.” Zahida, 28 ans, Pakistan.
a fait sa communion solennelle, je voulais lui offrir quelque chose d’original. Quelque chose qui détournerait son attention de tous les cadeaux reçus ce jour-là, qui le ferait réfléchir... et qui lui ferait réaliser que tout le monde n’a pas sa chance. J’ai donc choisi de parrainer un Filleul Plan. Vingt-trois ans et deux Filleuls Plan plus tard, je soutiens aujourd’hui un jeune haïtien et sa famille.” La filleule équatorienne de Raf. Raf: “Je soutiens déjà plusieurs actions caritatives et j’étais convaincu du bienfait du travail de Plan depuis un long moment. En voyant les enfants de mon frère ou d’amis, je suis devenu plus sensible à l’injustice et à la pauvreté que subissent certains enfants dans le monde. J’ai donc décidé de devenir Parrain Plan.” Elise: “Selon moi, Plan fait du bon travail en collaborant avec les communautés locales dans le Sud. L’ONG est proche des personnes qu’elle soutient sur place, indépendamment de toute orientation politique ou religieuse. L’attention portée aux enfants me plaît aussi beaucoup. Nous devons penser à l’avenir.” Raf: “L’année dernière, ma mère a fêté ses 60 ans avec une “Fête Plan”. Au lieu de rédiger une liste de cadeaux, elle a demandé à ses invités de faire RACONTEZ-NOUS un don à Plan Belgique. Et son VOTRE HISTOIRE engagement ne s’arrête pas là! Vous parrainez un enfant Depuis près de dix ans, elle se grâce à une connaissance? rend toutes les semaines chez Vous avez vous-même Plan Belgique en tant que bénépassé le flambeau? vole. Il y a peu, elle a même réusPartagez votre expérience si à recruter un nouveau volonen envoyant un e-mail à taire. Comme vous le voyez, son hello@planbelgique.be enthousiasme est contagieux!
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dossier
REN T R É E P OU R TO US?
Protégeons les enfants de l’exploitation Partout dans le monde, des enfants travaillent dans des conditions proches de l’esclavage. Ils nettoient les maisons des riches, labourent les champs, descendent dans les mines… Ces tâches, ils les effectuent pour un salaire de misère, parfois uniquement pour éviter les coups. Leur situation est une violation des droits humains et des droits de l’enfant. Grâce au soutien de ses partenaires et donateurs, Plan offre aux familles un autre choix face à la pauvreté.
Kamalari = “filles esclaves”
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NÉPAL: DES FILLES DEVIENNENT KAMALARI DÈS L’ÂGE DE 5 ANS Pour les familles issues des minorités indigènes Tharu, dans le Sud-ouest du Népal, gagner un revenu décent est impossible. Elles ne possèdent pas de terres et doivent effectuer un dur labeur agricole chez de riches propriétaires, du lever au coucher du soleil. Nourrir, abriter et habiller la famille épuise toutes les ressources. Il ne reste rien pour l’éducation des enfants qui sont eux aussi mis au travail. Surtout les filles, destinées selon les coutumes Tharu à être vendues par leur propre famille pour devenir enfants esclaves, on les appelle les Kamalari.
Selon la tradition, les petites filles sont vendues comme esclaves domestiques dans les maisons de familles aisées où elles travaillent jusqu’à 18 heures par jour. Elles deviennent Kamalari très jeunes: 8 ou 9 ans, parfois, elles n’ont que 5 ou 6 ans. Seules, sans famille ou soutien communautaire, elles ne suivent aucune formation scolaire et sont exposées à toutes sortes de maltraitances physiques et sexuelles.
Les enfants, acteurs de leur développement Plan Népal travaille en collaboration avec des organisations locales et les populations de 5 districts de l’Ouest du pays, pour protéger ces petites filles. Plan agit à 3 niveaux: améliorer les situations individuelles, transformer les normes socioculturelles et influencer le cadre légal pour assurer des changements durables. En partenariat avec Safety Welfare Action Nepal, une ONG locale, Plan a soutenu la formation de 10 comités de protection de l’enfance, 50 clubs d’enfants et 10 clubs de jeunes qui luttent pour
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TÉ MOIG NAG ES Pratibha Chaudhary, Learning Coordinator à Plan Népal: “Depuis 2009, Plan et ses partenaires locaux ont sauvé et réinséré 1.645 jeunes filles. Plus de deux tiers des rescapées ont réintégré l’école. D’autres suivent une formation professionnelle. Nombreuses sont celles qui jouent aujourd’hui un rôle
“Il est inacceptable d’exploiter la pauvreté des familles indigènes Tharu” C’EST LE NOMBRE D’HEURES QUE TRAVAILLENT PAR JOUR CERTAINES KAMALARI AU NÉPAL
mettre un terme à la pratique Kamalari. Théâtre de rue, affichage, campagnes médiatiques, événements et discours publics ont joué un rôle clé pour motiver les parents à garder ou à ramener leurs filles à la maison. Plan offre à ces familles courageuses des sources alternatives de revenus. Deux villages ont interdit la pratique et sont “libérés du fléau Kamalari”. Ils servent de Villages Modèles. Grâce à leur succès, les habitants sont devenus acteurs du changement social. Pour Plan, rendre les enfants acteurs de leur propre développement, c’est garantir leur avenir et celui de leur communauté.
TÉMOIGNAGE D’UNE RESCAPÉE KAMALARI Découvrez le reportage vidéo émouvant sur l’histoire d’Urmila. Elle vous raconte son expérience de Kamalari et son combat contre cette pratique sur: www.planbelgique.be/hello
déterminant dans la revendication de leurs droits à la protection. Avant, même les fonctionnaires faisaient travailler des Kamalari dans leurs maisons. Mais aujourd’hui, l’administration de Dang où il reste moins de 100 filles à sauver, a interdit l’exploitation des Kamalari dans son district, et nous travaillons tous pour maintenir cette réussite. Grâce à une collaboration avec les autorités et d’autres organisations des droits de l’enfant, des progrès ont été réalisés dans la poursuite judiciaire de ceux qui exploitent les Kamalari. Les propriétaires agricoles et les familles à revenus plus élevés doivent comprendre qu’il est inacceptable d’exploiter la pauvreté de ces familles. Les lois sont faites, le défi est de les faire appliquer et de combattre l’indifférence.” Asha, 20 ans, ex-Kamalari: “J’ai grandi dans un foyer pauvre, certes, mais plein d’amour. Tout a changé quand j’ai eu 8 ans: mes parents m’ont envoyée travailler comme domestique dans la demeure
“Mes anciens patrons me parlent avec respect” d’un riche propriétaire agricole. Ils m’ont promis que je ne serais partie qu’un an. Mais je ne suis pas revenue avant mes 18 ans. La première nuit, j’ai eu très peur. Je ne parlais pas leur langue, je ne connaissais personne, j’ai beaucoup pleuré. Je vais beaucoup mieux maintenant. Grâce à Plan, je tiens aujourd’hui un restaurant appelé le Lawa Juni Hotel, ce qui signifie Nouvelle vie. Mes anciens patrons viennent y manger. Ils me complimentent sur ma cuisine et me parlent avec respect”.
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TOGO ET BÉNIN: DES ENFANTS DÉRACINÉS ET EXPLOITÉS “Plusieurs ONG recueillent les enfants victimes de la traite. L’approche de Plan est plus préventive”, explique Fabrice Lepla, chargé des programmes en Afrique de Plan Belgique. “Nous nous attaquons à 2 facteurs de risques: le manque de structures de protection et le système scolaire déficient.” En effet, la qualité de l’enseignement et la traite des enfants sont deux problématiques complexes et liées. Pour lutter contre la traite, le Ministère béninois de la Famille a créé des comi-
tés de protection de l’enfance dans les villages, les services de protection officiels étant insuffisants et éloignés des zones rurales. Avec l’aide de Plan et d’ESAM, ONG béninoise, près de 400 communautés ont leur comité. La réussite du projet a poussé Plan à l’élargir au Togo. L’objectif à long terme est de multiplier ces structures dans toute l’Afrique de l’Ouest. Plan Bénin et Plan Togo participent activement aux comités de protection où responsables de villages, enseignants et membres des associations locales jouent un rôle important en sensibilisant les villageois et en servant de garde-fou en cas d’abus d’enfant. Ils travaillent avec la police, les administrations communales et les services sociaux.
À l’école plutôt qu’au travail Outre la précarité des familles, une des causes principales de la traite est la faible qualité de l’enseignement. L’école ne répondant pas aux attentes des familles, elles se tournent vers des sources de profit immédiat, comme la mise au travail de leurs enfants. Ainsi, Plan favorise une scolarisation de qualité dès la maternelle afin de rendre l’école attractive et utile pour
© Sigrid Spinnox
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Sensibilisation par le théâtre. la vie. Du matériel pédagogique qualitatif est mis à disposition et des formations sont organisées pour les enseignants, les directeurs et les inspecteurs du primaire.
FACTEURS DE RISQUE: LE MANQUE DE STRUCTURES ET LE SYSTÈME SCOLAIRE DÉFICIENT
w Désiré, 15 ans, Bénin ”Je représente les enfants au comité villageois de protection qui a déjà sauvé plusieurs enfants, aussi grâce à moi! J’avais signalé 4 disparitions: les enfants ne venaient plus à l’école. Le comité a enquêté et empêché leur départ vers le Nigéria. Les enfants sont enlevés par des trafiquants, emmenés par leur famille ou décident eux-mêmes de partir… Je sensibilise mes camarades pour dire que le bonheur n’est pas nécessairement ailleurs.”
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BOLIVIE: UN PARTENARIAT POUR SORTIR LES ENFANTS DES RUES de Plan Belgique. “En outre, l’école joue un rôle crucial, notamment de contrôle social. C’est un grand atout du projet. Si enseignants et élèves sont sensibilisés, un enfant scolarisé ne disparaît pas longtemps et peut être rapidement remis sur les rails.”
Le savoir, le vrai pouvoir Le projet prévoit des formations aux droits de l’enfant pour toutes les parties concernées: autorités, parents et enseignants. L’accompagnement extrascolaire stimule les enfants à retourner à l’école et à réussir leur année scolaire. Les anciens enfants des rues trop âgés pour reprendre le cursus de base, bénéficient de bourses pour suivre au minimum une année de formation technique ou professionnelle de leur choix. Ces activités doivent permettre de supprimer progressivement le travail des enfants, surtout dans les espaces publics à risques. En Bolivie, depuis 2001, la loi nationale interdit formellement le travail des enfants de moins de 14 ans. Toutefois, nombreuses sont les familles, très pauvres, qui ne la connaissent pas ou la contournent par nécessité. Des centaines de milliers d’enfants travaillent dans des conditions pénibles ou dangereuses. Plan Bolivie a lancé l’an dernier un projet de réduction du travail des enfants à Santa Cruz.
Agir à temps Plan Bolivie et SEPA adoptent une démarche différente des autres associations: ”Nous ne nous trouvons pas sur le lieu de travail des enfants, mais là où ils vivent: leur foyer, leur école... Cela nous permet d’agir avant qu’ils ne tombent dans la délinquance ou la drogue par exemple.” explique Erwin Lehnen, chargé des Programmes en Amérique latine
“La démarche de Plan Bolivie et de SEPA permet d’agir avant que les enfants ne tombent dans la délinquance ou la drogue”
Plan travaille en partenariat avec la Fondation SEPA active depuis plus de 10 ans avec les enfants des rues de Santa Cruz. Les expertises des 2 organisations sont complémentaires: SEPA maîtrise le volet urbain et Plan Bolivie le volet rural. Or ce projet est mené à la fois en ville, dans le District 12, et en zone rurale, dans le District d’El Torno. “Ensemble, nous maximisons l’efficacité des activités.”
Avec Plan, les jeunes apprennent et défendent leurs droits
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Vous êtes concernés par la
protection des enfants! Protéger les enfants est l’un des objectifs phares de Plan. Et ça commence ici, en Belgique! Vous rendez visite à votre Filleul(e) Plan? Une visite d’un enfant parrainé et de sa famille est toujours une expérience hors du commun, comme en témoigne Michel page 19. Plan organise cette visite et est responsable de son bon déroulement pour les Parrains et Marraines mais aussi pour les enfants et leurs familles. Pour cette raison, nous vous demandons: • de signer un code de conduite vous invitant à interagir respectueusement avec les enfants et leurs familles. Une formalité qui compte. • de prévenir Plan au moins huit semaines avant votre départ. Cela nous permet de vous envoyer à temps toutes les informations utiles ainsi que les documents à signer pour préparer votre visite, et d’informer la famille et nos collègues sur place, afin qu’ils soient prêts à vous accueillir.
Vous envoyez du courrier à votre Filleul(e) Plan? Plan Belgique met en place les contrôles nécessaires pour garantir que la cor-
respondance avec les Filleul(e)s Plan et leurs familles respecte toujours les droits de l’enfant. Découvrez page 22 une série de conseils utiles pour écrire à votre Filleul(e) Plan.
Plan, la presse et vous: tous logés à la même enseigne Bien entendu, ces mesures valent pour tous les visiteurs. Les missions de nos chargés de programmes et de la presse, par exemple, sont toujours planifiées longtemps à l’avance. Avant d’être engagés, tous nos collègues fournissent un certificat de bonnes vie et mœurs et signent un code de conduite. Les journalistes sont également tenus de le respecter. Nous souhaitons que tous – collaborateurs Plan, journalistes, Parrains et Marraines Plan, ou autres donateurs (institutions, entreprises) – agissent en respectant et mettant en pratique la protection des enfants. Parce que chaque enfant compte. Nous comptons sur vous.
CONNAISSEZ-VOUS LES DROITS DE L’ENFANT? La Convention internationale des droits de l’enfant: •Art. 32: Tous les enfants ont droit à la protection contre l’exploitation. Ils ne peuvent pas accomplir de travail dangereux ou nuisant à leur éducation, leur santé et leur développement. Les États doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour les protéger, en fixant l’âge minimum, les heures et conditions de travail, et en sanctionnant ceux qui ne respectent pas ces règles. • Art. 41: Tous les enfants ont droit à la protection la plus favorable: si la loi de leur pays les protège mieux que le texte de la Convention, la loi du pays prime. C’est notamment le cas de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant. Pour en savoir plus, Surfez sur www.planbelgique.be/hello
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cahier pédagogique Détache ce cahier et emporte-le à l’école
Les droits de l’enfant expliqués aux 6-12 ans Dans ce cahier:
© Alf Berg
Les droits de l’enfant à l’école Mes droits, tes droits, pourquoi? Jeu: trouve les 7 différences
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cahier pédagogique
Les droits de l’enfant dans votre école!
Cette page est pour ton
professeur
Plan Belgique a une mission au Sud: aider tous les enfants à grandir dans une famille, une communauté et un pays qui comprennent et respectent leurs droits. Plan a aussi une mission en Belgique: faire découvrir aux 6-12 ans leurs droits et ceux des enfants du même âge, nés dans les pays en développement. À l’école, les droits de l’enfant sont partout. Quand un élève empêche un camarade de s’exprimer, se moque des plus petits, des filles ou de ceux qui sont “différents”, le droit au respect et à l’expression est touché. Quand une école participe aux initiatives de protection de l’environnement ou soutient un enfant très malade à continuer sa scolarité… on est au cœur du droit à l’éducation et à la santé. Dans votre classe, votre école, il y a mille occasions de faire rayonner les droits de l’enfant. Inspiré? Plan Belgique peut vous aider. • Rendez-vous sur Planète Prof, le site web de Plan Belgique pour les écoles primaires. Vous y trouverez des fiches, photos, films et jeux éducatifs pour organiser des activités en classe. Les thèmes et pays sont variés pour mieux s’intégrer à vos leçons. • Devenez une “Ecole des droits de l’enfant”. Vous voulez placer les droits de l’enfant au cœur du projet de votre établissement? Plan Belgique vous offre un accompagnement pédagogique pour renforcer l’éducation à la citoyenneté mondiale avec vos élèves. Au bout du chemin, votre école reçoit le label d’École des droits de l’enfant et nous le célébrons ensemble! © Glenn Daniels
Les projets “Éducation aux droits de l’enfant” de Plan Belgique sont réalisés en partenariat avec le Délégué général aux droits de l’enfant et cofinancés par la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) du Gouvernement belge.
PRÊTS À EMBARQUER VOTRE CLASSE! “Nous avons compris que l’éducation aux droits de l’enfant peut être abordée de mille façons. De la citoyenneté aux taquineries, en passant par la philosophie... Avec l’aide de Plan, nous avons pu amener les droits de l’enfant en classe très naturellement.” Micha De Brie, Het Prisma (Gand)
Près de 40.000 élèves ont découvert les droits de l’enfant ici et ailleurs grâce à l’offre éducative très variée de Plan Belgique. Tentés par l’aventure? • Téléchargez ou commandez du matériel pédagogique sur planeteprof.planbelgique.be • Devenez une école des droits de l’enfant Contactez Anne, Chargée d’Éducation aux droits de l’enfant (Tél.: 02/504 60 11 - E-mail: anne.furnemont@planbelgique.be)
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Mes droits, tes droits,
pourquoi?
Cette page est pour
toi
Les droits de l’enfant, c’est important. Ça veut dire que tout le monde, même les plus petits, comme toi, devrait avoir le choix d’aller dans une bonne école, de manger à sa faim, de ne pas travailler, de donner son opinion ou d’être soigné quand il est malade. Tu trouves ça normal? Malheureusement, ça ne l’est pas partout.
Comme tous les enfants, tu peux faire quelque chose pour que les droits des enfants soient respectés, ici, ou ailleurs. Pour cela, il faut d’abord comprendre ce que sont les droits de l’enfant. Réponds au mini-quiz des droits de l’enfant!
1. Penses-tu que tous les enfants, dans le monde entier doivent avoir les mêmes droits ? O Oui, tous les enfants du monde doivent avoir les mêmes droits. O Non, les enfants qui habitent sur d’autres continents ne doivent pas avoir les mêmes droits.
2. Penses-tu que les enfants dans le Sud peuvent se faire aider quand leurs droits ne sont pas respectés? O Oui, c’est comme chez nous. O Oui, mais il y a moins de personnes pour les aider que chez nous.
3. Sais-tu que tous les droits de l’enfant sont écrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant et que les pays qui l’ont signée s’engagent à respecter les droits de l’enfant? O Oui, je le sais.
ALORS, ENVIE DE TOUT DONNER POUR TES DROITS ET CEUX DES ENFANTS DANS LE MONDE? QUELQUES IDÉES: - Ecris dans le journal de l’école. - Invente un jeu pendant la récréation. - Réalise un spectacle pour la prochaine fête de l’école. - Demande à tes parents de participer à des activités organisées par des associations qui aident les enfants. - Organise un événement pour récolter de l’argent pour ces associations.
O Non, mais maintenant je le sais! Tu as sûrement plein d’autres idées? N’attends pas, parles-en à tes copains et copines et motive ton instituteur/trice à vous donner un coup de pouce! En attendant, tourne la page et joue au Jeu des 7 différences dans une école du Burkina Faso!
3. Réponse: La Conven tion des dro its de l’enfant est le texte qui a été approuvé par le plus grand nombre de pay s au mo nde . Seu ls les États-Unis et la Som alie n’on t pas changé les lois de leur pays pour faire respecter les droits des enfants. 2. Réponse: Oui, ma is c’es t sou ven t très diffi cile pour eux car il n’y a pas assez d’adultes (dans leur famille, leur éco le ou leur ville ) qui comprennent les droits des enfants et lutt ent pour les faire respect er. 1. Réponse: Oui ! Si tou s les enf ants avaient la chance de vivre une enf ance heureuse, de réa liser leurs rêves et leurs esp oirs , le mo nde ser ait merveilleux car les droits de l’enfant seraient univers ellement respectés.
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cahier pédagogique
Le jeu des 7 différences
Le premier école peu a dessin montre une les filles e ccueillante pour une école ot la deuxième des filles s ù les droits Trouve les ont respectés... 7 différenc es! Pour comp 2ème école rendre pourquoi la les filles, s est meilleure pour www.plan urfe sur belgique.b e/hello
E.R : Dirk Van Maele, Plan Belgique asbl, Galerie Ravenstein 3B5 1000 Bruxelles. www.planbelgique.be - info@planbelgique.be
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la voix des jeunes zimba bwe - b e lg ique
Deux vies, une passion
Yeukai (Zimbabwe)
Nadège (Belgique)
âge: 26 ans Emploi: Conseillère du Procureur
âge: 29 ans Emploi: Juriste spécialisée en droits de l’homme
Être allée à l’école fut... Un cadeau inattendu, rare dans ma communauté, qui m’a permis de sortir diplômée de l’Université en 2009. Apprendre à lire et à écrire m’a permis de... Correspondre avec mon Parrain japonais. Ses lettres m’ont encouragée à écrire sans faire de fautes, à améliorer mon anglais et à réussir à l’école. Ce qui a immanquablement façonné ma voie professionnelle. La reconnaissance dont je suis fière est... être arrivée à la 3e place au concours du Procureur général en 2011. Ce prix récompense les meilleurs conseillers juridiques du Ministère public. Et la plus belle récompense que j’en tire est... être un modèle pour les enfants de ma communauté car je suis la première avocate qu’ils connaissent. Je pense que j’ai ouvert la voie à d’autres filles. Ma passion et mon objectif sont... Venir en aide aux moins privilégiés pour leur donner accès à la justice. Les cas de maltraitance d’enfants et les violations des droits des femmes me touchent énormément. Ma devise est... Rien n’est impossible. L’instant qui a changé ma vie fut... En 1990, j’avais 4 ans. Pour compléter mon dossier de parrainage, j’ai été prise en photo pour la première fois de ma vie. Mon rêve est… Monter un cabinet d’avocats et continuer à travailler sur les questions des droits de l’enfant, en étroite collaboration avec des organisations comme Plan.
Être allée à l’école fut... Logique et agréable. Apprendre à lire et à écrire m’a permis de... M’évader, sans l’aide de mes parents. Quelle joie d’apprendre à faire les choses par moi-même! La reconnaissance dont je suis fière est… Un sourire, un regard complice ou un merci, car j’ai le sentiment de contribuer au bien-être des autres, à mon échelle. Et la plus belle récompense que j’en tire est... Lors d’un séminaire avec des populations andines d’équateur. Les participants pensaient que les droits de l’homme n’existaient que pour les blancs. Je n’oublierai jamais leurs sourires à la fin de la formation. Ma passion et mon objectif sont... Liés! J’adore appréhender d’autres réalités et éveiller mon sens critique. Je veux utiliser ce qui m’a été donné lors de mes voyages pour protéger au mieux les populations, surtout les enfants, les femmes et les migrants. Ma devise est... Ne jamais baisser les bras. Pas toujours facile. L’instant qui a changé ma vie fut... Dans un orphelinat en Bulgarie. J’étais découragée et un jeune m’a remonté le moral. Sa situation était bien pire que la mienne. Cela m’a encore plus déterminée à me battre pour les droits de l’homme. Mon rêve est… Que l’accès à la justice et à l’éducation soit une réalité pour tous. M’épanouir avec les valeurs que je défends et les transmettre, un jour qui sait, à mes enfants.
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planisphère
HAITI
DOMINICAN REPUBLIC
MALI
GUATEMALA
NIGER
SENEGAL
HONDURAS NICARAGUAY
GUINEA-BISSAU
EL SALVADOR
GUINEA SIERRA LEONE LIBERIA BURKINA FASO GHANA TOGO BENIN
COLOMBIA ECUADOR
PERU
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“Chaque enfant compte” LA CAMPAGNE MONDIALE Sans acte de naissance, les enfants sont invisibles aux yeux de l’État et très vulnérables aux abus ou à la traite. Grâce au plaidoyer intensif de la Coalition internationale Plan, le Conseil des Nations Unies a pris la toute première résolution portant sur le droit d’être enregistré à la naissance. La campagne mondiale “Chaque enfant compte” a déjà donné une identité officielle à plus de 40 millions d’enfants depuis 2005.
“40 millions de naissances enregistrées”
Eau potable partout GUATEMALA
Micro-finance HONDURAS
Dans les zones reculées du Guatemala, Plan a installé plus de 2.400 réservoirs d’eau. Les familles utilisent à présent un système simple et novateur qui récolte et filtre l’eau de pluie. Convaincu par les résultats, le gouvernement investit à son tour et met notre projet à l’échelle. En vidéo sur notre site.
Les partenariats sont un élément clé de la lutte contre la pauvreté. Avec l’ODEF, organisation axée sur l’entreprenariat des femmes, Plan a mis sur pied un projet de micro-finance fructueux dans les zones rurales. 55% des bénéficiaires sont des femmes qui peuvent mieux élever leurs enfants grâce à ces emprunts.
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68 PAYS
Plan du monde CHINA NEPAL
EGYPT INDIA
VIETNAM
PAKISTAN SUDAN
BANGLADESH THAILAND ETHIOPIA
PHILIPPINES
LAOS CAMBODIA
SRI LANKA
UGANDA KENIA RWANDA INDONESIA
TANZANIA MALAWI
Dresser une liste complète de nos projets? Impossible! Les droits de l’enfant sont leur fil rouge. Nous collaborons étroitement avec les populations dans les domaines de la protection des plus vulnérables, de l’éducation, de l’accès à l’eau potable et aux soins de santé… entre autres. Zoom sur 6 initiatives concrètes.
EAST TIMOR
LÉGENDES • Bleu clair: Pays où Plan est présent et récolte des fonds pour ses projets. • Bleu foncé: Pays du Sud où Plan développe ses projets.
Le GSM à l’école OUGANDA
Jeunes volontaires CAMBODGE
Espoir après l’orage PHILLIPINES
Grâce à une collaboration entre Plan et Nokia en Ouganda, la participation est à portée de sms. Parents et enfants sont davantage impliqués pour une meilleure gestion scolaire. Les enfants expriment leurs attentes et les parents savent si élèves et enseignants sont présents à l’école. Toute l’histoire sur notre site.
À Siem Reap, 18 jeunes volontaires enseignent l’anglais aux enfants des villages car cette langue est un atout majeur pour trouver un emploi. En 2 ans, 400 enfants ont pris part aux leçons gratuites. Plan, les villageois et les autorités locales soutiennent le projet en fournissant du matériel et des logements. En vidéo sur notre site.
Fin 2011, le typhon Sendong faisait plus de 400.000 sans-abris. Les familles réfugiées dans des camps bénéficient de l’aide psychosociale de Plan. Les projets ‘cash-for-work’ permettent aux victimes de gagner un peu d’argent tout en participant à la reconstruction. Visionnez l’histoire de Lirio et Jimmy sur notre site.
EN SAVOIR PLUS Rendez-vous sur Hello online pour: plus d’histoires plus de photos plus de vidéos www.planbelgique.be/ hello
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4 MILLIONS DE MAINS LEVÉES POUR 4 MILLIONS DE FILLES À L’ÉCOLE?
LEVEZ LA MAIN!
Pour briser le cycle de la pauvreté et rendre aux filles leur droit à l’éducation, les 68 bureaux de la Coalition internationale Plan se mobilisent pour envoyer 4 millions de filles sur les bancs de l’école d’ici 2016.
AGIR ENSEMBLE Le 11 octobre prochain, nous célébrons la toute première Journée internationale des droits des filles. Une occasion unique de rappeler que le développement des filles est indispensable pour briser le cycle de la pauvreté. Ce jour-là, la Coalition internationale Plan lancera l’initiative “Raise Your Hand for Girls”. L’objectif: 4 millions de mains levées pour 4 millions de filles à l’école. Les filles étant nombreuses à être
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privées de leurs droits, notamment à l’expression et à l’éducation, c’est une façon de porter leur voix, de demander la parole pour elles.
Faites-vous photographier la main levée pour la cause des filles. Seul(e), en famille ou entre amis. Un geste simple, symbolique et solidaire.
Comme Marie Gillain et Koen Wauters, les ambassadeurs bénévoles de Plan Belgique, montrez que vous soutenez l’initiative “Raise Your Hand for Girls” : LEVEZ LA MAIN!
Pour participer et nous faire parvenir vos photos surfez sur www.planbelgique.be/hello
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récit de voyage
“Ce parrainage a changé ma vie” Michel s’est rendu en Inde, dans la province du Rajasthan, pour rencontrer Kakuri, qu’il parraine depuis 2007. Une expérience marquante, dans un petit village accueillant, qu’il ne manquera pas de renouveler dès que l’occasion se présentera. J’ai pris un auto-rickshaw pour aller au bureau de Plan qui collabore dans cette région avec l’ONG Seva Mandir, spécialisée dans l’aide au développement des populations en Udaipur. Trois personnes, dont la responsable de ma visite, Mme Kiran Pandey, m’ont très bien reçu. Elles m’ont expliqué la philosophie des projets, qui visent une amélioration globale et progressive du bien-être des populations en tenant compte de tous les aspects, notamment l’aspect spirituel. Cette approche permet aux villageois de rester dans leur belle région, au lieu de rejoindre des bidonvilles.
Village en fleurs Dans le cadre magnifique des monts Aravellis, nous sommes arrivés dans le village de Kakuri. Extraordinaire! Tous les villageois étaient là. Kakuri portait un superbe sari. Elle m’a dessiné un point rouge sur le front pour m’accueillir. Une autre jeune fille m’a passé autour du cou deux guirlandes de fleurs réalisées par Kakuri. J’ai visité les pâturages, la pépinière, le réservoir d’eau créés avec l’aide de Plan. Puis j’ai participé à un conseil de village, sur la place décorée pour l’occasion. J’ai pu poser des questions et constater combien Plan s’efforce de ne pas privilégier un enfant en particulier mais de penser à tous les enfants et au développement global du village.
Tout le village était venu accueillir Michel, 49 ans, Parrain Plan de Kakuri.
“L’essentiel de cette visite est que Kakuri comprenne qu’elle est importante pour moi” Au-delà des mots Je n’ai pas passé beaucoup de temps seul avec la famille, mais j’ai pu expliquer aux parents de Kakuri à quel point ce parrainage change ma vie. Je me suis adressé moins directement à ma Filleule Plan, peut-être par timidité. Toutefois je pense que ma visite était un message plus profond que ce que j’aurais pu exprimer en mots. Je leur ai promis de revenir: avec une année d’efforts en plus en anglais, je compte être plus à l’aise. L’essentiel de cette visite est que Kakuri - et par extension, sa famille et le village - comprenne qu’elle est importante pour moi, qu’elle est importante en soi.
RACONTEZNOUS VOTRE HISTOIRE Vous aussi, vous avez rencontré votre Filleul(e) Plan dans sa communauté? Vous avez une histoire à partager avec les autres Parrains et Marraines Plan? N’attendez plus: nous sommes impatients de vous lire! Envoyez votre récit à hello@planbelgique.be
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album photo
Parlement rose Pétition remise au Ministre
Dirk Van Maele, Directeur de Plan Belgique remet à Paul Magnette, Ministre fédéral de la Coopération au développement, les 11.627 signatures récoltées en faveur d’une éducation de qualité pour tous les enfants dans le Sud. Avec lui, Dirk Van der Maelen, membre de la Chambre, Fadila Laanan, Ministre de l’égalité des chances et Cindy Franssen, Sénatrice.
Avant de donner la parole aux experts, Dirk Van Maele rappelle que “Si les filles du Sud avaient accès à 9 ans d’enseignement gratuit de qualité, la lutte contre la pauvreté ferait un bond de géant.”
Leymah Gbowee, Prix Nobel de la Paix 2011, Carol Bellamy, Présidente du Partenariat Mondial pour l’éducation et Keith Lewin, Directeur du Consortium pour la Recherche sur l’Accès à l’éducation, les Transitions et l’égalité, ont su convaincre l’assemblée.
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Le 9 mai, Plan Belgique attirait l’attention du Parlement fédéral sur la situation des 35 millions de filles qui, en 2012, ne sont toujours pas scolarisées. Retour en images sur le lancement de la campagne “Toutes à l’école!”.
Nos Ambassadeurs interviewent la Prix Nobel
Leymah Gbowee rencontre Rudy Demotte
La “guerrière de la paix” a rencontré les Ministres Présidents régionaux pour appuyer notre plaidoyer: donner aux filles du Sud une éducation et leur permettre ainsi de vivre libres et en paix. Leymah Gbowee a raconté à nos ambassadeurs bénévoles, Marie Gillain et Koen Wauters, comment, en pleine guerre civile, elle a mobilisé les filles et les femmes de son pays, le Libéria, sur la voie de la paix.
Levez la main!
Herman De Croo, Ministre d’État, noue une cravate rose, symbole de soutien à l’éducation des filles.
REVIVEZ-LE EN VIDÉO
© Denis Closon
À l’issue de la session, invités et décideurs politiques prennent la pose. Convaincus de l’importance d’agir, tous lèvent symboliquement la main pour l’éducation des filles dans le Sud. Et vous? Rendez-vous page 18!
Revivez en vidéo l’événement de lancement et écoutez les interventions de nos experts sur l’importance de l’éducation pour tous. www.planbelgique.be/hello
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entre vous et nous
Trouvez les bons mots Vous ne savez pas quoi écrire à votre Filleul(e) Plan? Vous craignez de commettre des impairs? Pas de souci. Voici quelques conseils.
À faire:
À ne pas faire:
- Envoyez des photos de vous et votre famille: les images en disent plus que les mots et trouvent une place de choix dans les foyers des familles. - Vous avez des enfants? Faites-leur faire un dessin! - Ne cherchez pas midi à quatorze heures: le récit de votre journée fera largement l’affaire (le matin j’emmène mes enfants à l’école puis je vais au bureau, j’aime jouer au foot avec mes amis...). - Pour votre Filleul(e) Plan, les couleurs de l’automne ou la neige peuvent avoir une saveur exotique, n’hésitez pas à les évoquer.
- Évitez les sujets sensibles comme la religion ou la politique. - Évitez les photos où vous posez dénudés ou avec un animal de compagnie (dans certains pays, le chien est considéré comme impur). - Évitez les familiarités: les parents peuvent être offensés ou concernés par les expressions ouvertes d’affection faites envers leurs enfants. - Ne donnez pas votre adresse: le courrier passe par nous, pour vous protéger ainsi que votre Filleul(e) Plan.
VOTRE COURRIER EST PRÊT? Envoyez-le dans une enveloppe affranchie à: Plan Belgique asbl Boîte postale 10.100 De Brouckère 1000 Bruxelles Mentionnez clairement sur l’enveloppe et sur la lettre votre référence de Parrainage Plan et celle de votre Filleul(e) Plan.
Le périple de votre lettre Votre lettre parcourt un long chemin: en avion, à pied, à dos d’âne... Il faut compter minimum 3 mois pour atteindre certaines communautés reculées. Selon les cas, elle est traduite par nos volontaires, et afin d’éviter les contenus socialement ou culturellement inappropriés, Plan relit tous les courriers.
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Courrier des lecteurs “Bonjour, Depuis plusieurs années, notre école parraine une petite fille indienne avec Plan Belgique. Chaque année, nous développons un projet avec nos élèves autour des conditions de vie des enfants en Inde. J’aimerais commander 110 exemplaires de l’édition de mai du Hello Magazine pour les classes de 5e et 6e primaire. Est-ce possible ?” Karin, enseignante, Vilvorde
DONNEZ UNE SECONDE VIE À ‘HELLO’! Vous avez lu le magazine? - Partagez-le avec un ami ou un membre engagé de votre famille. - Abandonnez-le sur la table de la cantine au travail, dans le train... - Demandez à votre médecin, coiffeur ou boulanger de proposer “Hello” dans la salle d’attente ou sur le comptoir. Des exemplaires Rentrée pour tous? supplémentaires sont disponibles sur demande à: hello@planbelgique.be - Donnez à un(e) enseignant(e) du primaire le dossier pédagogique détachable page 11. - Soyez créatif: utilisez ‘Hello’ comme emballage cadeau coloré et original, faites-en un collage ou des origamis avec vos enfants... Vous avez diffusé ou recyclé ‘Hello’ d’une autre manière? Faites-le-nous savoir à hello@planbelgique.be. Qui sait, nous publierons peut-être votre idée dans une prochaine édition! LE MAGAZINE DE PLAN BELGIQUE • N° 3/2012 • WWW.PLANBELGIQUE.BE
Parrains
VOYAGE EN INDE
“Ce parrainage a changé ma vie” La voix des jeunes
Deux femmes, deux mondes, une passion
ique Cahier pédagog détache le p.11
et emporte-le à l’école
Dossier
Plan protège les enfants de l’exploitation grâce à l’enseignement
Chère Karin, Il est tout à fait possible de commander des exemplaires supplémentaires du magazine. Nous vous demandons simplement de verser l’équivalent des frais de port sur le compte de Plan, qui vous sera communiqué lors de la confirmation de votre commande par e-mail. Vous pouvez aussi trouver une foule d’outils pédagogiques sur le site http://planbelgique. planeteprof.be. Félicitations pour votre initiative solidaire dans votre école, n’hésitez pas à nous donner des nouvelles de votre projet ! L’équipe de Plan Belgique
VOTRE AVIS EST IMPORTANT! Ce magazine est fait pour vous mais aussi avec vous. Vos idées et réactions sont toujours les bienvenues à hello@planbelgique.be
PROCHAIN NUMÉRO Le mariage précoce reste une triste réalité dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Dans la prochaine édition, nous ferons le tour de cette problématique complexe en 5 questions et vous expliquerons comment Plan s’associe aux familles et aux communautés pour réduire cette barrière majeure à l’épanouissement des filles dans les pays en développement.
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Hello
est une publication de Plan Belgique asbl. Editeur responsable: Dirk Van Maele, Galerie Ravenstein 3 B 5, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 504 60 00, info@planbelgique.be www.planbelgique.be - www.facebook.com/planfans Hello Magazine 2012 n°3 Textes: Plan Belgique Coordination éditoriale & rédaction: Sarah Mulongo Rédaction finale: Manuela Varrasso Conformément à notre charte de protection des enfants, certains noms ont été modifiés.
a unit of Sanoma Media Belgium SA/NV Business Unit Manager: Chris Van Gils Editorial account: Anouk Van Hoofstadt Art director: Els Van Hauwaert et Ingrid Cops Mise en page: Jean-Marc Wojciechowski Rédaction finale: Rosine Tassenoy Photogravure: Steurs n.v. Graphic Solutions Impression: Roularta Printing Imprimé sur du papier écologique
1-7 jours
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LE MAGAZINE DE PLAN BELGIQUE • N° 3/2012 • WWW.PLANBELGIQUE.BE
Parrains
VOYAGE EN INDE
“Ce parrainage a changé ma vie”
NE JETEZ PAS CE MAGAZINE À LA POUBELLE! PASSEZ-LE À UN PROCHE.
La voix des jeunes
Deux femmes, deux mondes, une passion Cahier pédagogique détache le p.11
et emporte-le à l’école
Dossier
Rentrée pour tous? Plan protège les enfants de l’exploitation grâce à l’enseignement
SOUTENEZ L’ÉDUCATION DES FILLES
DONNEZ 7 €/MOIS
Avec Plan Belgique, l’injustice se combat à partir de 7 €/mois. • pour 7 €/mois, 2 filles au Pérou vont à l’école maternelle • pour 10 €/ mois, 4 filles au Niger fréquentent une école adaptée et sûre • pour 15 €/ mois, 6 filles au Laos reçoivent une bourse d’étude
Envoyez les filles à l’école maintenant sur www.planbelgique.be
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