Plan International Sénégal| 08/03/2016| Spécial
8 MARS
Bulletin Spécial Journée Internationale de la Femme à Plan International au Sénégal
Reflexion interne sur la place de la femme au sein de Plan International au Sénégal
Nos actiivités avec les medias sur le théme “Horizon 2030, c’est maintenant et avec les jeunes filles et garçons comme acteurs principaux”
Le plaidoyer des jeunes filles pour plus d’accompagnement au renforcement des compétences et à l’autonomistation financière
Les unites de programme ont eu des activités de plaidoyer, de sensibilisation avec les communautés et les partenaires.
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Pour célébrer la journée internationale de la femme, Plan International Sénégal a décidé de mener une réflexion à l’interne autour du thème : « La place de la femme au sein de Plan International Senegal ». Cette activité a été un cadre de réflexion et d’échanges sur les progrès réalisés ainsi que les gaps observés dans le cadre de la promotion de l’égalité de genre suite à l’auto évaluation genre (GESA) effectuée il y a trois ans. Des suggestions et des recommandations ont été faites afin d’avoir dans un avenir très proche un environnement de travail très favorable à l’équité de genre. Le bureau régional pour l’Afrique de L’Ouest s’est joint au bureau pays pour cette activité.
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Les panélistes étaient : Rabi Hagne Seck, Conseillère en micro finance, Mina Emefa Tay, Directrice des ressources humaines, Adama Coulibaly, Directeur regional et Amavi Akpamagbo, Directeur pays.
Selon Emefa Tay, Directrice des Ressources humaines, différentes initiatives régionales et internationales, telles que l’amélioration continue pour atteindre un quota de 50/50 dans l’équipe de direction ; le développement d’un programme de stage ciblant les jeunes filles diplômées pour les préparer au monde de l’emploi ; la revue de la durée du congé de maternité ; la politique de voyage des mères -nourrices etc. pourraient apporter des changements positifs pour les femmes au travail.
Durant le débat, Zeinab Kane, Conseillère en Genre, modératrice a soulevé les défis que rencontrent les femmes au sein de l’organisation. Elle a interpellé le management mais aussi le staff présent afin qu’ils s’impliquent pleinement dans le processus de mise en oeuvre des activités de mise en œuvre du GESA. “La rencontre, au-delà de l’aspect festif, avait des relents de thérapie de Les défis restent encore divers selon groupe autour de la prise en compte que l’on soit femme basée dans les des questions de genre dans notre bureaux ou que l’on soit frontline staff. organisation. Elle a permis un quesPlusieurs situations ont été mention- tionnement intense sur nos pratiques, nées notamment l’obligation de l’utili- sur les défis qui se posent à nous ainsation des motos qui freinent le recru- si que les opportunités que nous offre tement des femmes pour certaines notre environnement à la fois, interne positions. et externe” Rabi H. Seck, a cependant fait le point des ameliorations apportées depuis 1994 pour permettre aux femmes de s’épanouir sur le lieu de travail avec un constat qui dit que des efforts ont été fait même si le chemin est encore long.
“L’édition prochaine sera l’occasion de faire le bilan d’avancées plus importantes en matière de prise en compte effective du genre au sein de Plan Sénégal”, dit Fatou Dramé, chargée du projet ABRIS.
Elle a également tenu à citer des pro- Le Directeur pays et le Directeur réjets phares, qui dans leur conception gional ont montré leur volonté ferme à tiennent compte du genre : PAGES , accompagner les femmes de l’organiYEE, 1000 filles, etc. sation dans le processus d’intégration du genre afin de rendre toutes les interventions transformatrices.
Cliquez pour voir les messages de Assalama Sidi et de Rabi Hagne Seck aux femmes et aux filles, en ce 8 Mars.
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“ Chacune de nous a dans son entourage un coach, quelqu’un sur qui s’appuyer, sur qui compter pour réaliser ses rêves et vivre ses ambitions ” Assalama Dawalack Sidi, DCD Programmes
“ Nous devons revisiter les gaps et notre plan d’action issu de l’audit genre afin de nous assurer que les actions pour lesquelles l’Organisation s’est engagée sont menées .” Rabi Hagne Seck
“L’humanité a deux ailes, une est la femme et l’autre est l’homme. Tant que les deux ailes ne sont pas développées de la même manière, l’humanité ne pourra pas prendre son essor ” Adama Coulibaly
“En tant que staff nous devons nous poser la question à savoir que faire pour une effectivité du genre. L’Institutionnalisation du genre va au-delà des politiques, c’est à nous d’agir ” Zeinab Kane
“ Nous sommes les premières ouvrières de notre autonomisation, nous devons influencer les décisions pour ne pas rester en marge du progrès ”
Emefa Tay
“Il nous faut examiner les pesenteurs culturelles et renverser les barrieres sociales qui empêchent aux femmes de s’épanouir et cela à tous les niveaux.” Amavi Akpamagbo
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Au Sénégal, Plan International a permis à près de 41 000 jeunes garçons et filles de bénéficier de projets de micro finance avec plus de 10.000 parmi eux habitant la banlieue. Ces projets en microfinance permettent de doter les jeunes filles de compétences de vie et de compétences financières, et leur donnent plus de chance de participer pleinement à la vie économique, ce qui est essentiel pour édifier des économies solides, réaliser les objectifs de développement, améliorer la qualité de leur vie, celle des hommes, de leurs familles et communautés. Des journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne, des radios communautaires, une radio région-
ale, une télévision privée, ont été conviés le 03 mars, à se rendre dans la banlieue de Dakar pour y rencontrer des jeunes filles et femmes qui, grace à des compétences acquises, arrivent à contribuer de manière significative à leur bien être et à celui de leur famille. Voici quelques liens de leur production : SnNews, IGFM, PressAfrik, GrandPlace, Regards. Une émission télévisée enregistrée depuis la banlieue est prevue cette semaine du 8 mars avec ces jeunes filles rencontrées. L’organisation a aussi pris part à des activités de plaidoyer. C’est ainsi que Plan International Sé-
© Plan International / Abdourahmane Diouf Maimouna, 23, mariée, propriétaire d’un salon de coiffure s’addressant à la presse chez elle
« Je considère notre association Jappo Liguey comme une seconde famille. Nous nous épaulons, nous sommes des sœurs. Tout au début, on participait à hauteur de 100 francs par personne à la création du groupe en 2012. » « Mais aujourd’hui, quatre (4) ans après, chacune essaie de ramener dans la caisse au moins 2000 F CFA les vendredis, jour de nos rencontres. Pour le moment, on ne pense pas faire recours à la banque parce que, nous sommes liquides, l’argent qui se trouve au niveau de notre caisse nous sert pour les prêts entre nous avec un intérêt de 5000 F CFA», explique Maimouna, secrétaire générale de l’association. « Nous avons deux (2) caisses, l’une c’est pour la solidarité en cas de nécessité, d’urgence et l’autre c’est la tontine. Chaque année on se partage l’argent de la tontine. C’est ce qui m'a permis d’acheter un réfrigérateur, l’année passée. Pendant la saison chaude, en plus des activités dans mon salon de coiffure, je vends de la glace et ça marche bien. Nous sommes ambitieuses et nous croyons fortement à notre projet.»
négal a, en partenariat avec le groupe AllAfrica co-produit une video qui met en exergue les messages de jeunes filles de la banlieue à l’endroit de leur paires, mais aussi des autorités. La video a été visionnée, par l’ensemble des personnes présentes, à l’entame du débat sur la condition des femmes en Afrique, organisé le 8 mars par AllAfrica. Amadou Mahtar Ba, Président d’Allafrica Global Media membre du haut panel sur l’autonomisation économique des femmes était présent à l’événement et a bien apprécié la production Un panel composé par la représentant résident du PNUD au Sénégal, d’autres organes du système Onusien, ainsi que la Présidente du Réseau francophone pour l’égalité femme/ homme Plan International a aussi participé à l’évènement Entr’Elles, un déjeuner-débat organisé par le Groupe de presse Inteligence Magazine en présence du Ministre de la fonction publique. Plan International a été citée comme partenaire et l’opportunité lui a été donnée de délivrer un message à l’endroit de la centaine de filles présentes, les meilleures d’une dizaine d’établissements privés et publics de Dakar et de sa banlieue. ce projet, j’ai pu réaliser mon rêve d’ouvrir un salon de coiffure, de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille, j’aide souvent mon époux financièrement et je paie la facture d’électricité de mes parents. » « Le groupe est composé de jeunes femmes âgées entre 18 et 25 ans. Nous ne demandons pas d’appui financier, nous savons comment faire pour épargner, et faire fructifier nos revenus, nous avons besoin d’un renforcement de nos compétences pour pouvoir faire mieux et innover dans nos activités ».
« Au début, nous étions 23 filles et maintenant nous sommes 30. Grâce à plan-international.org
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Plan International is an independent global child rights organisation committed to supporting vulnerable and marginalised children and their communities to be free from poverty. By actively connecting committed people with powerful ideas, we work together to make positive, deeprooted and lasting changes in children and young people’s lives. For over 75 years, we have supported girls and boys and their communities around the world to gain the skills, knowledge and confidence they need to claim their rights, free themselves from poverty and live positive fulfilling lives.