CENTRE POUR L INTÉGRATION EN MÉDITERRANÉE FOURNIR DES BIENS PUBLICS RÉGIONAUX
CENTRE POUR L INTÉGRATION EN MÉDITERRANÉE FOURNIR DES BIENS PUBLICS RÉGIONAUX LE CMI : UNE PLATEFORME MULTIPARTENAIRE Le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI) est une plateforme réunissant agences de développement, États, autorités locales et société civile de l’ensemble du pourtour méditerranéen dans le but d’échanger des connaissances, de discuter des politiques publiques et d’identifier des solutions aux défis qui se posent dans la région.
NOTRE OBJECTIF : UNE RÉGION ÉCONOMIQUEMENT DYNAMIQUE ET POLITIQUEMENT STABLE En défendant des solutions innovantes, le CMI vise à aider les pays à accomplir des réformes transformatrices et à renforcer l’intégration dans le bassin méditerranéen. Le Centre pour l’intégration en Méditerranée, unique en son genre, est un catalyseur pour la coopération et le développement dans le bassin méditerranéen. Jean-Marie Paugam & Sami Haddad, Rapport indépendant d’évaluation, 2014
NOTRE PHILOSOPHIE : DES PARTENARIATS STRATÉGIQUES Le CMI se distingue par son aptitude à susciter des partenariats entre un large éventail d’acteurs du Nord et du Sud du pourtour méditerranéen. Membres : États : Autorité Palestinienne, Égypte, France, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie. Autorités locales : Ville de Marseille, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Institutions financières internationales : Banque européenne d’investissement (BEI), Groupe de la Banque mondiale.
Partenaires : Le CMI entretient des relations étroites avec plus de 60 institutions, parmi lesquelles : l’Agence Française de Développement (AFD), la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’agence allemande Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), l’Union pour la Méditerranée (UpM), l’Institut Arabe pour le Développement Urbain (AUDI), l’Association des universités arabes et l’Organisation Islamique pour l’Education, la Science et la Culture (ISESCO).
Les partenariats au cœur du CMI Gouvernance : Les institutions membres sont représentées au Comité de Supervision du CMI lequel, conformément au Protocole d’entente, examine les processus, suit de près la stratégie, les programmes et les partenariats, vérifie l’orientation générale et surveille l’emploi des ressources du Fonds fiduciaire multi-bailleurs. Le Comité de Supervision se réunit régulièrement et tient une séance plénière par an à l’occasion de l’Assemblée annuelle du CMI. Financement : Le budget du CMI comprend trois composantes : - Le fonds fiduciaire multi-bailleurs, qui collecte les contributions des membres et des institutions partenaires ; - Les contributions directes des partenaires du CMI vers des programmes spécifiques ou sous forme de soutien général ; - Un financement de la Banque mondiale. Personnel : Le CMI est composé d’une équipe principale, constituée de personnel de la Banque mondiale, et accueille du personnel détaché par ses membres et ses institutions partenaires, qui rejoignent ainsi l’équipe élargie du CMI et garantissent les liens avec leurs institutions d’origine. Depuis sa création en 2009, le CMI a accueilli des représentants de l’AFD, de la CDC, de la Ville de Marseille, de la BEI, de la GIZ, de la Banque mondiale ainsi que du Ministère français de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. À compter de la fin 2015, le CMI accueillera également des personnes détachées originaires de ses pays membres du Sud.
Établi des relations avec
LE CMI EN CHIFFRES Depuis sa création, en 2009, le CMI a : Travaillé avec
26 pays
Soutenu
29
255
Organisé
273
conférences et colloques dans
37 villes
programmes multipartenaires
ministères, organisations, fonds et universités
Publié
Accueilli
2365
55
ouvrages, dont 9 rapports majeurs
participants
NOTRE IMPORTANCE STRATÉGIQUE : PRÔNER L ACTION COLLECTIVE POUR RELEVER LES DÉFIS RÉGIONAUX ET MONDIAUX La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) est en pleine crise : - Les conflits civils provoquent des flux massifs de réfugiés, des interruptions des relations commerciales et des revers économiques pour de nombreux pays, tandis que les Palestiniens continuent d’endurer les blocus et attaques meurtrières ; - Des groupes terroristes et des factions sectaires sèment la violence, sapent l’aptitude des gouvernements à assurer leurs fonctions essentielles et remettent en cause des frontières historiques ; - Les pays en transition politique se heurtent aux profonds clivages au sein de la société, qui entravent tout consensus sur les politiques au service de la prospérité et de l’inclusion de tous ; - Tous les pays sont confrontés à un ralentissement des investissements privés et au tassement de la croissance, tandis que le chômage, notamment chez les femmes et les jeunes, atteint un niveau record pour le monde en développement ;
- La région est fortement exposée au changement climatique et à ses retombées dans de nombreux domaines (ressources en eau, urbanisation, agriculture, etc.). Les crises qui sévissent dans la région MENA ne se limitent pas au monde arabe : le terrorisme, la situation des réfugiés et l’extrême volatilité des cours du pétrole ont aussi des conséquences désastreuses pour le reste de la planète. Le caractère diffus de ces retombées complique la tâche des pays concernés, incapables de gérer les problèmes de manière unilatérale. Seule une initiative concertée et appuyée par la communauté internationale, pourra considérablement contribuer à en atténuer les effets, voire à favoriser leur résolution. Grâce à la diversité de ses parties prenantes, son approche plurinationale mais aussi sa neutralité et sa flexibilité, le CMI occupe une place idéale pour promouvoir de tels efforts.
NOTRE PRIORITÉ : FOURNIR DES BIENS PUBLICS RÉGIONAUX Le CMI axe ses travaux sur la fourniture de biens publics régionaux indispensables pour remédier aux difficultés de la région et l’aider à déployer tout son potentiel : - Intégration économique : commerce, finance, investissements, partenariats public-privé, diasporas ; - Inclusion : compétences, emploi, protection sociale, mobilité internationale du travail, jeunesse et égalité hommes-femmes ; - Environnement et changement climatique : eau
et efficacité énergétique, gestion des villes et résilience aux risques ; - Économie de la connaissance : innovation, éducation, sciences et technologie. En apportant ces biens publics régionaux, le CMI contribue au développement de la cohésion économique et sociale, des conditions du retour à la paix, du commerce et des investissements transfrontaliers mais aussi des échanges culturels et scientifiques.
Dans les dix prochaines années, les échanges de connaissances et leur application pratique seront un ingrédient vital du processus de transition dans les pays du Sud du bassin méditerranéen. Mourad Ezzine, Directeur du CMI
NOTRE APPROCHE : TROIS CHAMPS D ACTIVITÉ AXÉS SUR LES SOLUTIONS Le CMI se consacre à la recherche et à la diffusion de solutions, et fonctionne comme une plateforme complète de services articulée autour de trois champs d’activité complémentaires :
PROGRAMMES MULTIPARTENAIRES - Produire des analyses et stratégies - Experimenter des outils innovants FORUM DE DIALOGUE - Forger un consensus et établir des réseaux PLATEFORME DE CONNAISSANCES - Diffuser et géneraliser les savoirs
UNE RÉGION
ÉCONOMIQUEMENT DYNAMIQUE
ET POLITIQUEMENT STABLE
Les Programmes multipartenaires encouragent les partenaires au développement à œuvrer ensemble pour informer l’action publique, rendre les concepts opérationnels, renforcer les capacités et concevoir des outils analytiques, des concepts et des solutions innovants ;
Le Forum de dialogue méditerranéen soutient des idées novatrices en conjuguant les dimensions politiques, sociales et économiques des réformes, et contribue ce faisant à forger un consensus et renforcer la coopération entre pays, secteurs et parties prenantes ;
La Plateforme méditerranéenne de connaissances promeut et diffuse les produits de la connaissance de ses partenaires, le CMI apportant une valeur ajoutée supplémentaire à travers la personnalisation, la diffusion et l’« activation ».
UN APERÇU DES RÉSULTATS CONCEVOIR DES APPROCHES ET DES SOLUTIONS NOVATRICES La Carte de positionnement de la gouvernance universitaire (UGSC) a permis à 100 établissements d’enseignement supérieur de comparer leur mode de fonctionnement aux normes internationales, définir leurs propres objectifs et suivre leur progression. Le Tableau de bord de l’innovation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord permet à chaque pays de comparer ses performances et politiques d’innovation et de les optimiser.
APPORTER DES ÉLÉMENTS EN APPUI À L ACTION PUBLIQUE 27 plans d’action et stratégies de développement urbain ont permis, à l’issue d’un diagnostic approfondi, d’apporter des éléments stratégiques sur les défis de l’urbanisation en appui à l’action publique. Les travaux d’analyse du CMI ont inspiré des accords formels sur des systèmes d’intermédiation à la mobilité internationale du travail.
ORGANISER DES DIALOGUES RÉGIONAUX La série de débats sur « La transition économique dans le bassin méditerranéen » a réuni 23 experts pendant une année pour définir des recommandations concrètes à l’intention de la présidence de l’Union européenne. Une manifestation multipartenaire sur le tourisme a attiré 350 participants et 35 intervenants pour évoquer le rôle des politiques publiques dans le développement touristique.
DIFFUSER LES CONNAISSANCES ET RENFORCER LES CAPACITÉS La Plateforme de connaissances sur l’urbanisation (UKP) a organisé un symposium régional sur la résilience des villes qui a réuni 70 maires et des praticiens de la gestion des risques de 15 villes pour évoquer les meilleures pratiques internationales et renforcer les capacités opérationnelles des participants. Le Programme de renforcement des capacités des décideurs de la planification des transports urbains a permis, en quatre ans, d’améliorer les capacités de prise de décision et de travail en réseaux de 50 responsables méditerranéens.
CONTRIBUER À LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE DE PROJETS ET IDENTIFIER LES SOURCES DE FINANCEMENT L’initiative « Médinas 2030 » de la BEI a soutenu la conception et la préparation de nouveaux projets en Égypte, au Maroc et en Tunisie dans le cadre de l’Initiative pour le financement de projets urbains (UPFI). Des colloques ont été organisés dans le cadre des « Journées nationales du transport urbain » et une feuille de route pour améliorer les transports publics a été élaborée par l’AFD pour le projet de l’Union européenne visant à bâtir un réseau ferroviaire rapide dans le Grand Tunis et à organiser le transport en bus à Agadir. Un travail analytique sur la décentralisation en Tunisie a fourni des éléments en appui à l’opération de prêt pour le développement urbain et la gouvernance locale de la Banque mondiale (300 millions de dollars) au titre de son Programme pour les résultats.
Centre pour l’intégration en Méditerranée Villa Valmer, 271 corniche Kennedy 13007 13007 Marseille, France + 56 / 51 24 99 91 (4) 33 info@cmimarseille.org www.cmimarseille.org Impression: Mars 2015