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Adaptation au Changement Climatique et Gestion des Risques Naturels à Alger Commentaires du Comité de pilotage sur le Rapport de Démarrage Marseille, le 12 juin 2012

Le rapport de démarrage a été jugé globalement satisfaisant par le comité de pilotage de l’étude dans la mesure où il répond aux attentes du CCTP. Il présente une bonne compréhension des enjeux et des responsabilités afférentes à l’ensemble des partenaires de l’étude, et fournit une présentation exhaustive des informations disponibles et de la méthodologie retenue pour la conduite de l’étude.

Les remarques ci-dessous, établies en concertation avec les membres du comité de pilotage, sont néanmoins à prendre en compte dans la version finale du rapport de démarrage. C’est sur cette version finale que s’engagera le prestataire pour l’ensemble des 3 phases de l’étude.

 Remarques de forme: 1. Page de garde 

Remplacer « Etude sur la vulnérabilité et l’adaptation de la wilaya d’Alger au changement climatique et aux désastres naturels » par « Etude sur la vulnérabilité et l’adaptation de la wilaya d’Alger au changement climatique et aux risques naturels ».

2. Introduction  

P 3 : Démarrage des travaux techniques le 19 avril 2012, et non le 19 mai.

P 3 : L’étude devra-t-être achevée en 14 mois, durée d’exécution du marché, et non en 15 mois, durée totale du marché.

3. Définition de l’aire d’étude  

P 7 : la wilaya d’Alger s’étend sur une superficie de 809 km2, et non de 1194,54 km2.

P 7 : les chiffres relatifs à la population sont ceux du recensement de 1998. Il conviendrait de les revoir au regard du recensement de 2008 dont les chiffres sont disponibles en ligne, sur le site de l’Office National des Statistiques (http://www.ons.dz/).

4. Rappel du contexte et des objectifs 

P 4 : les séismes n’ayant aucun lien de causalité avec les changements climatiques, il est suggéré de déplacer la phrase « De plus, le Maroc et l’Algérie ont été victimes de violents séismes,

comme le séisme de Boumerdès en mai 2003, ou le séisme d’El Hoceima en février 2004 » du 3e paragraphe du Chapitre 2.1.

5. Organisation 

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P 10 : Ajouter la Mairie d’Alger Centre, le Ministère des Finances, le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales et le CGS (Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique) à la liste des membres du comité de pilotage.

P 13 (Colonne de gauche du tableau): préférer le terme de « partenaires » à celle de « partenaires algériens » étant donné que la liste incluse également des partenaires non algériens (Ambassade de France et Banque mondiale).

6. Evaluation des vulnérabilités 

P 32 : pour l'étude JICA, préférer le terme " microzonage du risque sismique" à "microzonage sismique" car il s'agit de scénarios risque sismique avec cartographie par microzone des pertes et dommages), plutôt que d’une cartographie par microzone des aléas sismiques locaux.

7. Prochaines étapes 

P 60 : préciser que la phase 2 commencera début janvier 2013 (3ème ligne avant la fin).

8. Annexes  

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P 66 : OPGI = Office Public de Gestion Immobilière, et non « Programmes d’Habitat Social ».

P 70 : La SEAAL n’est pas une filiale de Suez Environnement mais une Société publique Par Actions (SPA) 100% algérienne, dont les actionnaires sont l’ADE (Algérienne des Eaux) et l’ONA (Office National de l’Assainissement). Elle est régie par un contrat de management avec Suez Environnement qui assure, pour 5 ans et demi, son pilotage.

P 72 : l’adresse mail de M. Yelles Chaouch (Directeur du CRAAG) est ayelles@yahoo.fr, et non byelles@yahoo.fr.

9. Remarques d’ordre général 

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Préférer la notion de « gestion des risques » plutôt que celle de « gestion des désastres » dans la mesure où cette dernière inclut dans le cycle aussi bien l'évaluation des aléas et des vulnérabilités, la réduction et la prévention ainsi que la préparation et la gestion des désastres.

Remplacer MATET par MATE dans la mention des sources p 7 et 8 et lister les acronymes.

 Remarques de fond sur le contenu du rapport:

1. Organisation 

Spécifier la place de la Banque mondiale dans le pilotage de l’étude (pilotage CDC en coordination avec la BM)

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Préciser le rôle des experts du comité technique dans le suivi de l’étude et dans la relation entre le bureau d’études et les partenaires. Mentionner également le rôle de Mme Abboub (MATE), coordinatrice du comité technique.  Le comité technique est en charge du suivi technique de l’étude sur toute sa durée. Il intervient en appui au comité de pilotage pour l’évaluation des livrables et pour toute question additionnelle relative au contenu scientifique de l’étude. Il aura également un rôle de transfert de compétences à l’issue de l’étude.

NB : Un expert de la protection civile sera bientôt rajouté au comité technique pour suivre la partie « évaluation institutionnelle » de l’étude.  Pour garantir l’effectivité du suivi, le comité technique doit comprendre et maitriser la méthodologie de l’étude. Pour ce faire, le comité de pilotage souhaite qu’une réunion soit organisée entre l’ensemble des membres du comité technique et les experts d’Egis lors de leur mission de terrain fin juin/début juillet. Cela permettra au comité technique de questionner Egis sur la méthodologie de l’étude, pour mieux se l’approprier.

Par ailleurs, le comité de pilotage souhaite que les experts d’Egis qui se rendront en Algérie fin juin/début juillet s’entretiennent-en tête à tête avec les membres du comité technique compétents dans leurs domaines respectifs, comme suit : - Monique Terrier et Dominique Cataliotti avec Hamoud Beldjoudi (maitre de recherche au CRAAG), - Eric Huybrechts avec Djamel Boukerche (Directeur du Développement et de la Planification Urbaine au MHU), - Mireille Raymond avec Moussa Yalaoui (Sous Directeur des Aménagements Hydrauliques au MRE), - Fabrizio Ferucci avec l’expert Protection Civile qui aura été désigné d’ici là.

NB : Le comité de pilotage note que Mehdi Kerrouche (Office National de Météorologie) est déjà en contact avec Météo France pour la partie météorologie.  Par la suite, les experts d’Egis devront être en contact direct avec les membres du comité technique, en veillant à toujours mettre Madame Abboub en copie de leurs échanges.

2. Méthodologie 

Evaluation des vulnérabilités:

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P 38 : pour les deux postes d’habitat informel, tenir compte du vaste programme de résorption de l’habitat précaire (RHP) initié à travers l’ensemble du territoire national, dont la wilaya d’Alger bénéficie d’une part substantielle.

P 40 : Rajouter l’entretien du bâti (qualité, conditions sanitaires, etc.) à la liste des caractéristiques étudiées pour établir la microzonation des vulnérabilités.

P 40 : Dans le paragraphe 5.2.3.3, dernier alinéa, il est mentionné que les constructions antérieures aux années 1990 présentent un risque accru au risque sismique. Il est à rappeler que ces constructions ont « survécu » à plusieurs événements sismiques et qu’il conviendrait de traiter leur mise à niveau au cas par cas.

Préciser les modalités de concertation avec les partenaires pour le découpage des zones à analyser pour l’étude de la ressource en eau (p 22) et pour la définition des priorités algériennes en matière d’analyse socio-économique (p 48) : quels partenaires ? pour quelle concertation ?

P 15 : Indiquer le niveau de précision des relevés pluviométriques : outils utilisés, marge d’erreur des séries statistiques, etc.

P 20 : noter que le service hydrographique des forces navales dispose d’enregistrements marégraphiques jusqu’à il y a 19 ans.

Insister d’avantage sur le risque de surcote associé à l’élévation du niveau de la mer.

Risques composites : bien que les risques technologiques ne soient pas inscrits au cahier des charges de l’étude, l’exposition de certaines installations technologiques aux risques naturels peut avoir une incidence néfaste sur l’environnement et doit donc être prise en compte. Il est donc demandé au bureau d’études d’identifier l’ensemble de ces installations (installations énergétiques comme les centrales électriques d’Alger, du Cap Djinette et de Chellched, industries, conduites de pétrole situées à proximité du barrage de Darah et de la nappe de la Mitidja, établissements à risque identifiés par la loi 04-20 et les Schémas Directeur de Gestion des Déchets, etc.) et de recommander des études complémentaires sur certains d’entre eux si nécessaire.

Evaluation institutionnelle (p 48): le prestataire se concentre essentiellement sur le cycle de gestion des désastres (prévention d’urgence et réponse aux évènements), mais semble accorder une place moins importante aux processus de planification urbaine et de construction des infrastructures. Il semble important d’exiger du bureau d’études qu’il se penche d’avantage sur l’intégration des risques naturels dans les processus de planification urbaine et dans la construction des infrastructures (qui fait quoi ? comment ?), en confrontant le contenu des documents réglementaires à leur mise en œuvre sur le terrain, par le biais d’entretiens notamment.

Il est également demandé au prestataire de s’intéresser aux mécanismes de coordination intersectorielle et pluridisciplinaire en matière de planification et de gestion des désastres, et de faire des recommandations pour la mise en application de la loi 04-20 relative à la gestion des catastrophes naturels.

Enfin, le choix des études de cas devra être soumis au comité de pilotage pour validation dans un délai de 15 jours.

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Renforcement des capacités (p 55) : apporter plus de précisions sur la démarche que le prestataire entend suivre pour élaborer le programme de formation : avec qui compte-t-il travailler ? Sur quel support compte-t-il s’appuyer (modèles de formation, expérience passée, etc.) ?

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Phase 3 : quid de la brochure ?

3. Prochaines étapes 

La modification du calendrier proposée par le prestataire est justifiée. Il est néanmoins souhaité que la date de remise du rapport de phase 1 soit avancée d’une semaine, soit au 7 décembre 2012, pour que le comité de pilotage ait le temps de transmettre son avis avant les fêtes de fin d’année.

 Remarques à prendre en compte dans le déroulement de l’étude: 

Le rapport de démarrage fait état de beaucoup d’incertitudes dues à l’absence de modèle numérique de terrain (MNT) suffisamment précis pour simuler les hauteurs d’eau, établir des cartes d’inondation et autoriser une cartographie fine du risque de tsunamis ou de subsidence. Il semble donc impératif qu’Egis dispose du MNT réalisé par BURGEAP sur la wilaya d’Alger.

D’après les membres du comité de pilotage, si ce MNT a été livré par BURGEAP avec le SIG relatif à l’étude, il serait disponible auprès de la wilaya d’Alger, et plus particulièrement auprès de la direction des ressources en eau. Il est donc demandé au prestataire de se renseigner rapidement auprès de ses partenaires algériens sur la disponibilité du MNT.

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Pour les prochains livrables, il conviendra d’accroitre la lisibilité des informations restituées auprès des autorités algériennes, en se demandant, à chaque fois: que cherche-t-on à mettre en évidence ? et quelle est la méthode de restitution la plus pédagogue ?

Exemples : - préférer l’élaboration de scénarios de catastrophes naturelles aux indicateurs chiffrés pour illustrer le niveau de risque (p 23) ; - contextualiser les snapshots (p 28-29) ; - illustrer certaines données comme le nombre de jours de fortes précipitations (p 18) ou l’évolution de la température moyenne (p 19) par des schémas ou des sorties SIG.