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SEMINAIRE DE HAUT NIVEAU SUR LES BESOINS EN FORMATION LOGISTIQUE DANS LES PAYS PARTENAIRES MÉDITERRANÉENS DANS LE CONTEXTE DU RÉSEAU LOGISMED 23 ET 24 NOVEMBRE 2010 CASA LLOTJA DE MAR, BARCELONE

La demande de formation pour les différentes catégories de spécialistes : les besoins des administrations: Cas de l’Algérie Présenté par Abdeladim BENALLEGUE Expert-consultant-Algérie

1. Introduction générale Système de transport algérien: Diversifié: en infrastructures de base, en services de transport (rail, route, transport aérien et maritime, cabotage national ainsi que par canalisation pour les hydrocarbures), en opérateurs et en flottes.

Système nécessite :  la mise en place d’organisation en cohérence avec le nouveau contexte de libéralisation (économie de marché) et de mondialisation (zone de libre échange autour du bassin Méditerranéen, adhésion à l’OMC)  et une adaptation aux nouvelles technologies de transport (équipement, infrastructure, infostructure, TIC).

1. Introduction générale (2) 

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L’étendue du pays (1.200 km au niveau de la côte, et une distance Nord-Sud de plus de 2.000 km), les caractéristiques géographiques -bande côtière fertile, Hauts Plateaux et Région Sud-, la répartition démographique propre à ces zones, l’appartenance de l’Algérie au Maghreb et sa proximité de l’Europe, la dépendance de son économie des échanges commerciaux extérieurs, déterminent la configuration du système de transport algérien et les perspectives de son développement et confèrent au secteur des transports un rôle socio-économique déterminant.

2. Situation du parc de transport terrestre de marchandises 

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A côté d’un chemin de fer qui a du mal à se positionner sur le marché des transports terrestres (moins de 5% de part de marché), il existe un parc national de transports routiers largement surdimensionné (plus de 2 millions de TCU) par rapport aux besoins réels du pays et détenu par des opérateurs soit au titre du compte propre (60% en 1987, 40% en 2009) soit éparpillé entre une multitude d’opérateurs de taille artisanale pour le transport public.

Le besoin de rationalisation de l’utilisation optimale des capacités de transport terrestres de marchandises constitue, donc, une préoccupation majeure.

3. PRÉSENTATION DES INSTITUTIONS EN CHARGE DIRECTE OU INDIRECTE DES ACTIVITÉS DE TRANSPORTS

Les principales fonctions, en matière de transports, sont prises en charge par une multitude d’intervenants.

3. Les institutions en charge directe ou indirecte des activités de transports (1) 1. En matière de réglementation technique et juridique de l’activité de transport :  Le Ministère des Transports  2. En matière d’organisation :  L’Etat,  La Wilaya  La commune

3. En matière de planification :  Le Ministère des transports,  Le Ministère des Travaux Publics  Le Ministère des Finances,  Le Ministère de l’Aménagement du Territoire

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et de l’environnement, Le Ministère de l’Habitat(Urbanisme)…

La commune, La Wilaya.

4. En matière de financement des investissements : Le Conseil National de la planification(CNP), Le Ministère des Finances, Le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, La wilaya, La Commune, Les exploitants

3. Les institutions en charge directe ou indirecte des activités de transports (2) 

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5. En matière de financement de l’exploitation : La Wilaya, La commune, Le Ministère des Transports (certains services ferroviaires), Les exploitants.

6. En matière de tarification La Wilaya, Le Ministère du Commerce,

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8. En matière de prestation de service de transport public : Des opérateurs publics relevant du Ministère des Transports (EPIC, EPA), Des opérateurs publics autonomes relevant des Sociétés de Gestion des Participations, Des opérateurs privés

3. Les institutions en charge directe ou indirecte des activités de transports (3) 

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9. En matière de  développement et de gestion des infrastructures de  transport:  Le Ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du  Territoire, Le Ministère des Travaux publics  de wilaya, La Direction de l’Urbanisme,  La wilaya, La commune.  10. En matière d’aménagement  de l’espace : Le Ministère de l’Environnement et l’Aménagement du territoire,

Le Ministère en charge de l’Habitat et de l’Urbanisme, La wilaya, La Commune.

7. En matière de contrôle du respect de la réglementation : La Direction de la concurrence et des prix, La Direction des Transports de la Wilaya, La Sûreté Nationale, La Gendarmerie Nationale.

3. Les institutions en charge directe ou indirecte des activités de transports (4) Le Ministère des Transports a pour mission, en matière de transports terrestres et urbain, de : • arrêter la politique nationale et d’en assurer la mise en œuvre, • satisfaire la demande de transport dans les meilleures conditions de coût et de qualité de service, • préparer et exécuter le plan directeur des transports en conformité avec le plan national d’aménagement du territoire et les différents schémas directeurs,  réglementer l’activité des transports,  mettre en place les instruments de planification à tous les échelons,  veiller à la réalisation des études de conception et de faisabilité des infrastructures ferroviaires et transport urbain,  participer avec les secteurs et organismes concernés, à l’élaboration de schémas directeurs des infrastructures routières,

3. Les institutions en charge directe ou indirecte des activités de transports (5) 

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participer avec les secteurs et organismes concernés, à la conception des plans directeurs d’urbanisme et à l’élaboration de la politique d’aménagement du territoire, participer à l’élaboration et la mise en œuvre de la réglementation de la sécurité routière, promouvoir, suivre et contrôler, en concertation avec les secteurs concernés, le cadre général, l’organisation de la circulation, de la prévention et de la sécurité routière, intervenir dans l’organisation de la formation et du perfectionnement du personnel du secteur des transports, orienter et contrôler l’activité des opérateurs publics et privés en matière de transport, proposer toute institution de concertation et/ou de coordination interministérielle et de tout organe de nature à permettre une meilleure prise en charge des missions qui lui sont confiées.

4. La problématique du transport international dans les pays maghrébins (bulletin du CETMO N°59, juillet 2004) 

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Dans le cadre de la démarche du CETMO pour promouvoir « Les conditions pour assurer un transport multimodal efficace en Méditerranée », les actions suivantes en matière de formation ont été proposées : 16. Promouvoir la formation dans le domaine des transports notamment multimodal.

17. Créer et généraliser une spécialité de transport international de marchandises au sein des établissements de formation aux métiers de transport.

19. Harmoniser l’ensemble du cadre juridique relatif au transport multimodal euro-maghrébin.

20. Créer, équiper et doter un Institut de recherche en transport.

5. Actions engagées pour l’encadrement des opérations de transport

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Adoption des textes réglementaires: Décret exécutif N° 05-473 du 13 décembre 2005 fixant les conditions d’organisation et les modalités d’exercice des activités des auxiliaires de transport routier de marchandises, Décret exécutif n° 06-139 du 15 avril 2006 fixant les conditions et les modalités d'exercice des activités de remorquage, de manutention et d'acconage dans les ports Décret exécutif n° 09-183 du 12 mai 2009 fixant les conditions d'exercice des activités auxiliaires au transport maritime

6. Les besoins de formation en transport dans les pays de la Méditerranée Occidentale cas des pays du Maghreb, (CETMO , décembre 2009) « I.4.3. Analyse critique de l’offre de formation La stratégie de développement nécessite : 

des actions planifiées et soutenues en matière d’investissements,

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un cadre institutionnel

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le développement des compétences locales

Le secteur des transports, qui repose essentiellement sur les infrastructures et le développement des ressources humaines, constitue un élément fondamental pour la promotion et l’amélioration de l’efficacité des investissements et l’exploitation optimale des différents potentiels économiques et sociaux.

En Algérie, l’examen des efforts déployés par les autorités publiques pour le développement du secteur des transports et l’analyse de l’offre de formation initiale et continue disponible, permet de conclure que la politique de développement des ressources humaines dans le secteur des transports particulièrement en matière de formation n’est pas cohérente avec les ambitions de développement du secteur.

L’offre en formation ne couvre que le minimum des besoins actuels du secteur avec une absence de compétences dans les nouvelles filières notamment en ce qui concerne la logistique et les NTIC. »

7. Les besoins en personnels 

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importantes carences en matière de personnels spécialisée en transport et logistique, tant en haut de l’échelle (dirigeants) qu’au niveau intermédiaire et dans les postes administratifs et opérationnels.

Nomenclature des postes non définie, Conditions offertes par l’administration non attractives (rémunération, gestion de carrière, cadre opérationnel), Accessibilité aux postes subordonnée aux postes budgétaires, Turn over important (nomadisme des cadres)

8. Action de l’administration publique La situation du secteur logistique, de son environnement économique et de son cadre régulateur implique la prise des mesures suivantes:    

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Œuvrer pour disposer d’opérateurs logistiques modernes et structurés pour réduire considérablement le poids de la logistique.

Réduire les coûts logistiques, et améliorer la qualité des services.

Disposer d’un système portuaire plus efficace.

Réorganiser le transport routier, épine dorsale du système logistique, soumis à des problèmes inhérents à une fragmentation excessive en attendant que le rail se mette à un niveau et constitue une alternative à la route.

Accroître la cohérence et la coordination des actions des pouvoirs publics et simplifier et accélérer les formalités.

Faciliter le fonctionnement de services privés concurrentiels des transports et auxiliaires des transports.

Améliorer les télécommunications, les technologies de l’information et les infrastructures physiques

9. En matière de modalités de formation La formation pratique de haut niveau en logistique intégrée doit poursuivre les objectifs suivants :  Développer une vision globale dynamique de la chaîne de valeur logistique,  Fournir un ensemble de références élevant la démarche logistique au statut de système de pensée stratégique,  Illustrer les logistiques performantes par des best practices au sein de grandes entreprises et de PME, dans différents secteurs industriels et commerciaux,  Fournir un référentiel pour développer une logistique collaborative transversale performante, en amont et en aval de la prestation transport.

10. Expérience de la formation des cadres de l’administration 

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Mission de l’UE en Algérie au début des années 1990 pour identifier les besoins d’assistance dans le domaine des transports.

Déclaration de besoins en matière d’optimisation de l’utilisation des capacités de transports terrestres de marchandises et de mise en place des conditions pour la promotion de la logistique :

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Professionnalisation des acteurs de la chaîne logistique à tous les niveaux

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Réorganisation des opérateurs de transports

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Promotion des auxiliaires de transport

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Réalisation et gestion de plateformes logistiques et lancement de bourse de fret.

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Mise en place en 1993 d’une collaboration : Institut Supérieur de Gestion et de Planification (ISGP)-Institut Supérieur de Logistique Industrielle (ISLI-Bordeaux) : Programme de formation Longue Durée (PLD) logistique-transport, Lancement de la formation à l’Institut Supérieur de Gestion et de Planification : domiciliation en attendant son transfert à une école des transports et de la logistique à ériger soit en transformation de l’ISFF-ENATT ou création d’une nouvelle structure.

10.1. Déroulement de la formation: 

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Elaboration des supports de cours (toujours disponibles à l’ISGP) Formation de formateurs en collaboration d’ENPC (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris) Lancement d’une formation alternée : 1 semaine de cours par mois sur 18 mois Animation des cours en duo : expert local-expert étranger Inscription d’une cinquantaine de stagiaires de l’administration centrale et locale des transports.

10.2. Les cursus de formation

destinée à former les cadres des administrations centrale et déconcentrée du secteur des transports, il s’agissait de:  mettre les personnels en relation avec les réalités quotidiennes,  accorder une place privilégiée aux aspects spécifiques de l’activité logistique, spécialisation des acteurs de la chaîne logistique, développement des comportements adaptés aux situations professionnelles,  élargir les connaissances générales, principalement dans le but de préparer les futurs professionnels à l’encadrement de la profession et des activités.

11.3. Objectif atteint 

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élévation du niveau général de connaissance des stagiaires et harmonisation de la terminologie spécialisée dans le domaine de la logistique.

Formation interrompue du fait de : non suivi de l’opération par l’administration non capitalisation de l’expérience acquise par les formateurs aucune action pratique opérationnelle

11. Conclusion 

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Rééditer cette opération en mettant en place une organisation pérenne.

Orienter la formation vers l’ensemble des administrations concernées par la gestion institutionnelle et la planification stratégique de la chaîne logistique sur tous les plans (infrastructures, exploitation, gestion, contrôle, supervision).

Merci pour votre attention