Se changer les idées ensemble - ISBN : 9782371760530

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r e g n a h c e S les idĂŠes !

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auteurs textes inĂŠdits


Illustrations : JoĂŤlle Debraux www.joelledebraux.com


« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme frères et sœurs, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » d’après une citation de Martin Luther King



Vivre (au mieux) ensemble sur cette planète Depuis plusieurs milliers d’années, en tant qu’humains, nous cherchons à nous organiser pour vivre ensemble, et cela ne se passe pas toujours simplement. Ces dernières décennies, nos progrès technologiques nous ont permis de transformer notre planète en une sorte de gigantesque village. Se retrouver ainsi, aussi proche les uns des autres, nous invite à : comprendre soi-même ; mettant à chacun de l’être également ; rassemble plutôt que de pointer ce qui nous divise. Nous avons souhaité réunir ici quelques témoignages de permonde vivant qui nous entoure. Nous espérons que ces quelques graines te donneront envie Aline, Albert et Dominique leprojetfou@pourpenser.fr


Re-faire société !

qui nous en empêche... si ce n’est nous-mêmes ? Frédéric Ratouit Derrière nos écrans, nous avons accès à de nombreuses infortout près de nous comme à l’autre bout du monde. Les nouvelles technologies nous permettent donc d’être des individus dotés de plus en plus de potentialités : à quel(s) destin(s) pourrions-nous les utiliser ?


aussi à nos voisins, à nos enfants... Quelles sont les choses essentielles ?

présents ;

opération volontaire. Si ensemble nous nous engageons à : entre l’espèce humaine et la nature, dans les relations nordsud, répartir les richesses entre les populations ; participer ; courses... comme avec les supermarchés-coopératifs et participatifs, où chacun(e) apporte un peu d’argent, un peu de revenus des producteurs... et en participant à la vie démocratique de la coopérative en donnant son avis ! De multiples citoyens devenant acteurs pour résoudre une équation qui leur est chère : c’est possible ! ; pour faire ce que l’on a envie, et produire ce dont on a besoin, prendre du temps pour, et ne pas passer sa vie à la gagner ! ;


mocratiques, plus participatives, pour reprendre en mains les sujets qui nous concernent tous : école, santé, justice, travail, agriculture... la politique (gestion de la cité, de nos territoires) ; petites c’est à nous de l’écrire, sinon d’autres s’en chargent déjà et continueront à le faire si nous ne nous bougeons pas. Nous serons alors coupables et/ou responsables de ce qui se passe autour de nous ! Cela dépendra de nous. Passons du je au nous, pour nous transporter vers le futur ! Libérons-nous de nos jougs, émancipons-nous de nos habitudes. Battons en brèche le ce n’est pas possible. Exerçons le projet plutôt que le pouvoir ! Expérimentons ! Imaginons le village, la ville, la vie... en .coop !!!


Ensemble, parlons le cœur ! Stéphanie Jarroux Je suis art-thérapeute, drôle et joli mot pour dire que j’accompagne des personnes fragilisées par la vie (maladies, troubles

Dans mes ateliers, les participants peuvent jouer au théâtre, chanter, danser ou construire leurs rêves en argile. Tout est possible ! J’ai choisi de suivre des adolescents « à la marge ». Encore férents ». Certains sont atteints de troubles autistiques, psychotiques, « fous », comme on l’entend souvent ; d’autres ont décroché de l’école parce qu’ils ne se sentent pas bien, ils n’ont plus envie d’apprendre, ils sont agités en classe.


Il m’a fallu du temps, tu sais, pour comprendre le langage de ces jeunes, pour entrer dans leur monde qui est parfois très et trouver des mots, des signes, des silences aussi, pour faire connaissance. Et tu sais quoi ? L’art, le jeu sont de formidables moyens pour se parler, pour être ensemble, pour se découvrir, pour s’accepter les uns et les autres. Alors, on joue, on crée, on laisse l’imaginaire voler, les formes

des handicapés ou des décrocheurs scolaires, mais des adolescents comme je l’ai été, comme tu l’es toi, qui ont des envies, des idées, des colères, des joies, des peines, des talents. Je suis toujours très émue d’assister à leur envol créatif, ils déploient leurs ailes avec courage. Tu sais ce qui me remplit de joie ? C’est de voir ces jeunes, vibre comme le nôtre, au même endroit et aussi fort.


Nous vivons dans des mondes très cloisonnés. Avant de démarrer ce métier, je ne soupçonnais pas tous ces mondes : monde de moi, et, quand je suis entrée dans ces mondes, j’ai eu parfois peur, parce que je n’avais pas encore appris la langue pour peur. Mais une langue s’apprend. La langue dont je parle, tu

Et toi, as-tu déjà rencontré des jeunes différents de toi ? Si oui, comment fais-tu pour aller vers eux ? As-tu envie d’apprendre à les connaître ? Ou as-tu peur ? À ton avis, comment pouvonsnous vivre ensemble malgré nos différences ? Comment pouvons-nous nous comprendre ? Quel chemin doit-on prendre pour s’accepter ? Se poser ces questions est déjà une très belle aventure.


Est-ce que le pouvoir rend fou ? Isabelle Attard J’ai été élue députée le 17 juin 2012. Avant, j’étais directrice suis donc rendue à l’Assemblée nationale à Paris. Intimidée, comme lors d’un jour de rentrée scolaire parmi les « grands », L’Assemblée se trouve dans un ancien palais : le palais Bour-

fois. Et je me disais que j’avais beaucoup de chance d’avoir un lieu de travail aussi beau. Mais ce qui fut le plus frappant, c’est la manière dont les autres personnes se sont mises à me regarder. J’étais tout à coup devenue quelqu’un de très important. De nombreuses personnes que je ne connaissais pas voulaient plutôt parce qu’ils désiraient quelque chose en échange : que je vote une loi qui arrange leur entreprise, que je trouve un

un palais, d’être respecté par tout le monde autour de soi. Le problème est que cela devient une drogue, car l’on ne peut avoir une voiture avec un chauffeur qui vous emmène là où vous voulez, à vivre entouré d’une armada de personnes qui


et du ticket de bus. J’ai vu des collègues, élus en même temps que moi en juin 2012, changer complètement d’attitude en moins d’un an. grave est qu’ils ont arrêté de se battre pour leurs idées. Ils ont commencé à se battre pour rester le plus longtemps possible à l’Assemblée. La seule solution, à mon avis, pour ne pas être drogué par le pouvoir, est de limiter ce pouvoir. Que penseriez-vous d’être élu pour dix ans au maximum et ensuite de laisser votre place à d’autres ? De retourner ensuite exercer un autre métier ? C’est ce que j’ai décidé de faire en tout cas.


Le pouvoir Jean-Philippe Magnen Ah… le pouvoir ! En voilà un mot qui déclenche les passions, de la conquête au rejet, du pouvoir « sur » au pouvoir « de » en passant par le pouvoir « avec ». Ce qui frappe l’ancien « homme politique » que je suis, c’est à la fois la fascination et le rejet que déclenche ce pouvoir au sens de « détenir du pouvoir ». La satisfaction de l’ego, le besoin de reconnaissance, être dans la « lumière », tout cela fait oublier à pouvoir et les amène à ne plus penser qu’à sa conquête, par domiforces, comme s’il fallait s’armer et écraser l’autre pour (re)prendre le pouvoir. Au début, quand je me suis engagé en politique, c’était sincèrement

dire non, surtout quand tout cela vient comme une forme de reconnaissance : cette lumière est agressive, mais peut aussi rendre narcissique. le « pouvoir » retrouve ses lettres de noblesse ? Que l’on passe de cet amour non conscient du pouvoir « sur », au pouvoir « avec » conscience de l’amour « de »… DE L’AMOUR DU POUVOIR AU POUVOIR DE L’AMOUR Ça commence dès l’école où le système d’évaluation et de notation tend à niveler, à classer, à comparer et donc à inciter les enfants dès le plus jeune âge à prendre le pouvoir sur l’autre. Il faut être le


meilleur dans la classe, le plus fort dans la cour d’école… La coopération à la place de la compétition, la communication non des niches éducatives (pédagogies Freinet, Montessori…). Mais l’évolution des consciences, l’éveil ou la coopération semblent diciable au progrès social. Je suis arrivé en politique par l’économie solidaire, une économie où le pouvoir de « création » domine le pouvoir « capitaliste ». À tage de bonheur dans une entreprise comme chez un individu, Pour porter ce nouveau « pouvoir de », j’ai l’intime conviction que nous avons besoin de leaders ou responsables économiques et politiques qui privilégient l’écoute et la participation de tous en lieu et place de l’ego, de leaders comprenant parfaitement les enjeux actuels, et conscients de la nécessité de la transformation intérieure… Quelques pistes concrètes : apprendre à travailler en cercle, à prendre des décisions collectivement, à découvrir le partage du pouvoir dans des formes de moins en moins hiérarchisées, de moins en moins pyramidales et de plus en plus en réseau, en nos idéaux, ceux qui vont donner du sens et une direction à nos décisions, et nous responsabiliser face au devenir commun, à celui de l’entreprise, et à celui du groupe… Tout cela pour libérer la créativité des uns et des autres, stimuler l’intelligence collective… et être plus heureux ! Joli programme, non ?


Le féminisme, pour un monde meilleur Annie Sorel Ma mère était institutrice, fait assez rare pour l’époque, et ce fut mon premier modèle de femme autonome économiquement. Je suis profondément reconnaissante envers mes grandsparents qui lui ont permis de faire des études. tés majeures subies par les femmes dans le milieu du travail. femmes (23 % de plus) et se voient accorder des augmentations quand leur famille s’agrandit, alors que les femmes sont freinées en raison de la maternité ou du double salaire que le foyer possède. « Monsieur Chef de Famille et Madame Salaire d’appoint », en quelque sorte. D’autre part, malgré leurs études (les femmes représentent 52 % des diplômés de l’enseignement supérieur), elles obtiennent peu de postes à responsabilité. Bloquées sous un plafond de verre, barrière invisible liée à des représentations souvent inconscientes que peuvent avoir des hommes ou des femmes. Pourquoi si peu de femmes élues à des comités de direction ou conseils d’administration ? J’ai pris conscience que j’étais féministe parce que je n’ai jamais mis de côté mes ambitions professionnelles tout en fondant une famille et en partageant les tâches quotidiennes


femmes pour bouger les stéréotypes et accéder à des postes de pouvoir. J’ai longtemps été traitée de rebelle ! Aujourd’hui,

vements d’hommes voient aussi le jour pour défendre les idées vie professionnelle / vie personnelle. Ils prennent conscience plus performantes. Pour autant, rien n’est gagné !… Il reste encore de nombreuses marches à gravir, tant pour les femmes dans le milieu professionnel que pour les hommes à la maison. Nous devons continuer à « mettre le pied dans la porte » pour montrer que nous sommes légitimes dans toute la société. Pour travailler sur l’égalité, il faut systématiquement intégrer l’école, l’apprentissage des notions de respect, la lutte contre L’égalité entre les sexes permet une société juste et équitable. Tout est possible. Osons et choisissons librement notre mode de fonctionnement au travail, au sein de notre famille et dans nos engagements dans la société civile. Le féminisme est l’affaire des femmes comme celle des hommes !


des solutions à portée de main Maxime de Rostolan Le 19 janvier 2017, le Monde que les singes pourraient avoir disparu de la terre d’ici vingtcinq à cinquante ans. Cette nouvelle n’a été que très peu relayée et elle ne s’invite enfants vont être en mal d’inspiration, c’est une chose, mais la secousse que cela induira sur la biosphère menacera bien plus encore que l’équilibre artistique des dessins animés… heures quand on sera forcés de polliniser les plantes à la main. Soit nos politiques s’emparent réellement de ces sujets et ans ce sera à notre tour d’être sur la liste rouge des espèces menacées. Prendre des mesures fortes, cela passe inévitablement par choisir ce qui doit guider notre monde, notre société, nos actions. que ce sont les « richesses » qui imposent leurs priorités, et

Personne n’a besoin d’avoir plus d’un milliard d’euros. D’ailmille fois plus riche qu’un autre. Les huit personnes les plus


riches de la planète détiennent la même chose que la moitié des humains les plus pauvres. milliards par an pour régler la faim dans le monde, et cent milliards par an pour lutter contre le dérèglement climatique ? ront à personne. La beauté de la chose, c’est qu’en faisant cela, les faux sujets fétiches des hommes politiques actuels seront réglés mécaniquement : lutter contre la faim dans le monde ou contre le dérèglement climatique nécessite énormément

espèce, tout de même !). Donc, la boucle est bouclée, on part dans le bon sens et on fait baisser le chômage !


Nos richesses inestimées Armel Le Coz

Je suis revenu de ce voyage avec plein d’idées, plein d’envies. Au cours de ces rencontres, j’ai beaucoup appris et j’ai réalisé que nous sous-estimons souvent l’aide et la richesse que nous pouvons nous apporter les uns les autres. Nous oublions aussi la force de l’action : agir permet de grandir, de se développer et de s’épanouir. À chaque moment de notre vie, nous apprenons de nos propres La réciproque est vraie également : à chaque moment de notre

à se mettre debout, à marcher, à courir. Sans se poser trop de questions, il se lance dans l’action, il essaye. Les parents apprennent également beaucoup en écoutant leurs naturel ils se lancent à la rencontre d’inconnus ou d’étrangers pour se rendre compte à quel point nous avons parfois construit des barrières imaginaires, qui ne sont en fait que dans notre tête. En agissant et en apprenant ainsi avec nos amis, nos voisins ou

Imaginons ce que serait notre monde si nous passions ainsi plus de temps à agir et à échanger avec nos voisins plutôt que


de passer du temps enfermés dans une salle de classe, dans un bureau ou devant un écran. Imaginons la vie dans notre quartier si, avec nos voisins, nous tions collectivement des fruits et des légumes pour que tous les À terme, nous pourrions imaginer de donner de notre temps quartier, dans notre ville, dans notre région ou même dans notre pays. Aujourd’hui, la société nous propose de contrique, demain, la société pourrait nous proposer de devenir des contributeurs directs plutôt que de simples contribuables ? Plutôt que de collecter des impôts, la société pourrait nous invisi j’ai des compétences pour dessiner des plans et construire des bâtiments, au lieu de payer des impôts, je pourrais donner une partie de mon temps pour dessiner les plans et construire le prochain hôpital. Donner du temps et agir directement en échange de services communs, plutôt que déléguer notre pouvoir d’agir à une administration publique. Aujourd’hui, la technologie nous permet de savoir précisément et simplement ce qui se passe, où et à quel moment. Nous nous inquiétons que notre téléphone ou notre compte Facebook en sache trop sur nous. Mais peut-être pourrions-nous utiliser ces mêmes technologies, de façon plus intelligente, pour nous aider à repenser les échanges, les liens entre nous et même le fonctionnement de toute la société ?


Pourquoi pas ? Timothy Duquesne — sur une idée de Timothy Duquesne et Mathieu Coste Lorsque nous sommes de jeunes enfants, nous découvrons le monde. Tout est potentiellement source d’émerveillement, d’étonnement et donc de questionnement. Nous commençons à parler, et le « pourquoi ? » enrichit alors très vite notre vocapourquoi ? » du tac au tac, vifs, parfois déstabilisants. Nos « pourquoi ? » ne sont pas nécessairement suivis d’autres mots. « Nous sortons. Mets tes bottes, s’il te plaît », nous demande notre maman. « Pourquoi ? », lui lançons-nous. Puis, en grandissant, nos « pourquoi ? » deviennent plus élaborés : « Pourquoi la lune est-elle ronde ? » ; et d’autres questions viennent enrichir notre vocabulaire et notre regard sur le monde : « Comment sait-on que l’on vit ? Enfants, c’est d’abord notre quotidien que nous questionnons. questions se mettent à pointer ses injustices, ses absurdités, ses dysfonctionnements. Nos questions mettent des coups de voisine âgée à qui sa famille ne vient plus rendre visite (« Pourquoi ? »), cette rivière où la pêche est désormais interdite (« Pourquoi ? »), ces illuminés qui font des victimes innocentes (« Pourquoi ? »). Les questions que nous soulevons lorsque nous sommes enfants sont plus que légitimes. Pourtant, nos parents, nos professeurs, nos proches ne sont pas toujours très à l’aise pour y répondre. nos questions, il arrive que la réponse que nous obtenons Eh bien, parce que c’est comme ça ! »


Quand nous devenons adultes, on nous demande souvent de croire à l’incroyable, d’accepter l’inacceptable, de trouver monde tel qu’il est et d’y trouver notre place. Pourtant, notre En fait, c’est plutôt comme ceci qu’il faudrait faire pour que les choses aillent mieux. pas entendue. Mais, nous pouvons aussi lui prêter l’oreille. C’est, je crois, parce que Mathieu et moi avons écouté ce que fondé ChezNous et que j’ai écrit mon livre l’Avenir [des pixels] est entre nos mains. Ensemble, nous avons imaginé le concept de livre « actif », un livre qui fédère ses lecteurs pour que, tous ensemble, nous puissions agir concrètement et contribuer à des changements positifs pour le monde. Tes questions sont d’une puissance incroyable pour améliorer le monde. Continue de t’en poser chaque jour. Tes « pourquoi ? » sont légitimes. Cela vaut le coup de les transformer en « pourquoi pas ? ». Et, en t’entourant des bonnes personnes, c’est par tes actions que tu pourras y répondre !


Pour aller plus loin… Frédéric Ratouit

http://fraidleglacier.fr/ http://www.scopeli.fr/

Stéphanie Jarroux Isabelle Attard

https://twitter.com/teamisaattard

Jean-Philippe Magnen

http://www.jeanphilippemagnen.fr/

Annie Sorel

http://ecoachats.com/

Maxime de Rostolan

https://fermesdavenir.org/

Armel Le Coz

http://www.territoires-hautement-citoyens.fr/

Timothy Duquesne Mathieu Coste

https://cheznous.coop/ http://www.lespetitsnous.fr/

Mention spéciale pour le projet #MAVOIX :


Remerciements complicité de Frédéric, Timothy, Isabelle, Jean-Philippe, Annie, Nous tenons également à remercier Anne-Sophie, Quitterie, Mathieu, Marie, Hanitra, Athena, Aline et Dominique qui ont contribué à la gestation de ce projet. Si ce livre est si joyeusement illustré, nous le devons à Joëlle Élisabeth a de son côté chassé les fautes, et s’il en reste, mise en page en même temps que quinze autres choses. Si ce livre est imprimé, c’est parce que Xavier et l’équipe de BDM en ont pris soin. Pour arriver jusqu’à vous, ce livre est également passé par Qualea où Nathalie et Vincent l’ont mis en carton et Possible qu’il soit également passé par les équipes de Pollen, Biolidis, la Pachamama ou Rossolis – nos distributeurs – avant d’arriver chez votre libraire, une des personnes qui a pu vous faire Et là, nous ne vous avons pas parlé de l’encre, du papier ou des ordinateurs qui nous ont permis de réaliser et d’imprimer ces quelques pages.

!


Pourpenser éditions : Des histoires empreintes de vie Toute activité génère une empreinte. Empreinte écologique, empreinte émotionnelle, empreinte de vie... Il ne tient qu’à nous de faire que cette empreinte soit la plus agréable possible pour tous. Et puis... qui sait, cette empreinte suggérera peutêtre de nouvelles pistes ? Le but de la maison Notre but est de transmettre des points de vue positifs et sensibles

Nous pensons qu’aborder ces sujets de vie avec les enfants, les amener à être plus à l’écoute de leurs émotions, leur donner de

De plus, amener les adultes à échanger avec les enfants sur ces

Choix des projets apporter un supplément de questionnement et planter une petite graine que le lecteur pourra arroser selon son envie.


Les auteurs de ce livre ont choisi de partager leurs textes en licence Creative Commons 3.0 by-ns-sa et ont accordé à Pourpenser Editions le droit de commercialiser cette première édition papier et la version numérique associée. Vous êtes donc libre de partager, recopier, diffuser ces textes à pas en faire acte de commerce. Pour en savoir plus sur les licences Creative Commons : http://creativecommons.fr/licences/

Retrouvez l’ensemble de notre catalogue sur :

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Ce livre a été imprimé en France, en Pays de la Loire par BDM. Dépôt légal septembre 2017


« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien, commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira. » Lanza del Vasto Le Pèlerinage aux sources

Ce livre est pour toi, pour vous. Ce ne sont que quelques mots, quelques idées, des petites graines que nous avions envie de semer. Nous portons en nous plus de questions que de réponses, mais une chose nous guide : le souhait de vivre au mieux ensemble sur cette planète qui nous accueille. Les coauteur-e-s

Prix France : 2,50 ¤

editions@pourpenser.com www.pourpenser.fr

ISBN :978-2-37176-053-0


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