Le s co nseils d’Adréa (et Pato uille)
Aline de Pétigny - Lise Daulin
Adréa a des souc s
N°5
La prévention santé avec Éditions Pour penser
&
à l’endroit
Créées en 2002 par Aline et Albert de Pétigny, les Editions Pour penser à l’endroit ont pour objectif de proposer des ouvrages propices à l’échange entre petits et grands. Avec une collection d’une cinquantaine de titres sur des sujets tels que la mort, le bonheur, la confiance en soi, la richesse des différences, l’attention à l’environnement, la maison d’édition propose un ensemble cohérent d’ouvrages sur des questionnements individuels et collectifs. Par ailleurs, consciente des enjeux écologiques, sociaux et économiques actuels, la maison d’édition s’efforce de réduire son impact sur l’environnement en choisissant des papiers éco-conçus, et des imprimeurs au plus proche de ses lieux de stockage.
à l’endroit
Pour en savoir plus : www.pourpenser.fr www.adrea.fr
ADREA Mutuelle Alpes Dauphiné
innove sans cesse pour apporter des solutions complètes et performantes à ses différents publics. La mutuelle va bien au-delà de son rôle d’organisme qui rembourse les frais médicaux et elle a choisi de se positionner aussi en acteur de la prévention santé. Fidèle à ses valeurs mutualistes de solidarité, de proximité et d’humanisme, elle a souhaité s’investir dans une collection de livres ludiques et pédagogiques à destination des enfants de 2 à 6 ans. Le héros de cette collection se nomme tout naturellement « Adréa », du nom de la mutuelle. Cet adorable bambin, toujours accompagné de son chat Patouille, va découvrir la vie et ses dangers quotidiens au fur et à mesure de ses aventures. Ces deux personnages, attachants et pleins de malice, permettent de faire passer certains messages de prévention avec des situations et un langage adaptés aux enfants.
Depuis plusieurs jours, ou plus exactement plusieurs soirs, Adréa a bien du mal à s’endormir...
Il a beau se tourner et se retourner dans son lit, prendre Patouille dans ses bras et le câliner, rien n’y fait, il ne s’endort pas. Bien sûr, il finit toujours par s’endormir mais, quand il se réveille le matin, il est presque aussi fatigué que la veille. Et Patouille... pareil. Et puis, il a mal au ventre aussi... Un mal de ventre qui arrive certains matins, comme ça d’un coup. Bien souvent les lundis et jeudis. Le mardi et le vendredi, en fin de journée, il a plutôt mal au dos.
Maman l’a emmené chez le docteur pour voir ce qui se passait, mais il n’y a rien de grave. - Tout va bien ! a dit le docteur. Tout ne va pas bien, Adréa le sait bien. Il est ronchon, n’arrive même plus à faire les puzzles qu’il aime tant. Au bout de cinq minutes, il jette toutes les pièces le plus loin possible pour embêter tout le monde.
- Je ne sais pas ce qui se passe mon amour, dit Maman sans s’énerver et en ramassant calmement les morceaux du puzzle, mais il va falloir me dire ce qui t’embête en ce moment.
- C’est le puzzle, je n’y arrive plus. - Non, je pense qu’il y a autre chose. Et c’est cette chose qui t’ennuie, qui t’empêche de faire le puzzle.
- C’est parce que je dors mal en ce moment. - Je pense qu’il y a autre chose. Et c’est cette chose qui t’ennuie, qui t’empêche de faire le puzzle et de bien dormir.
- C’est parce que j’ai souvent mal au ventre le matin. - Je pense qu’il y a autre chose. Et c’est cette chose qui t’ennuie, qui t’empêche de faire le puzzle, de bien dormir et qui te donne mal au ventre.
- C’est parce que j’ai mal au dos... Tu sais, je crois que c’est parce que je porte mon cartable. - Mais voyons, il n’y a qu’un petit cahier dans ton cartable tout léger, ce n’est pas ça qui peut te donner mal au dos, au ventre, qui t’empêche de dormir et de faire le puzzle. Cherche bien, il y a certainement quelque chose qui t’ennuie, et dont tu as peut-être envie de parler.
- Non, il n’y a rien !
crie Adréa en courant dans sa chambre pour ne pas
continuer à parler avec Maman.
Il la connaît Maman. Elle va deviner, il sera obligé de lui dire, ça c’est sûr ! Il n’a pas envie de parler, il a juste envie d’être tout seul dans sa chambre, tout seul à pleurer un peu avec Patouille dans ses bras.
- Tu sais Patouille, je suis tout le temps triste. Ben oui, je vois bien... Et des fois comme tu pleures, je suis tout mouillé ! J’ai même attrapé un rhume, dit Patouille en faisant le pitre. -
Adrea rit, ça lui fait du bien.
- Toc toc... fait la porte. -
Oui...
ronchonne Adréa en reniflant.
- Je peux entrer ? demande Papa en passant la tête par la porte. -
Oui...
- Alors, qu’est-ce qui se passe mon bonhomme ? Que t’arrive-t-il ? -
Je ne sais pas,
dit Adréa en se retenant de pleurer.
- C’est quoi ces yeux tout rouges ? Et ces colères ? Et ces bobos un peu partout ? -
Je ne sais pas...
- Tiens, allonge-toi sur le ventre, je vais te masser, ça va te faire du bien. Adréa s’allonge sur le ventre, Patouille aussi. Papa commence à le masser. Ça fait du bien, c’est comme si les colères, les ronchonneries, les tristesses partaient. Adréa respire mieux, s’endort presque. Quand Papa arrête, il est plus tranquille. - Depuis quelques jours, avec Maman, on voit bien que ça ne va pas. Il s’est passé quelque chose le week-end dernier chez Papi et Mamie ? -
Oh non ! C’était bien !
- Alors ici peut-être... -
Non...
- A l’école ? - ... - Allons, dis-moi ce qui s’est passé. - ...
- C’est avec le maÎtre ? -
Non, il est gentil.
- Avec tes copains alors ? -
Non.
- Alors ?
C’est que je suis nul ! et je vais redoubler ! -
murmure Adréa en pleurant pour de bon.
Je suis nul
- Qui t’a dit ça ?
Ben, je le vois bien ! J’ai eu plus de points rouges que les autres et puis, en sport, c’est moi qui cours le moins vite ! -
Adréa n’en finit pas de pleurer. Il avait peur de parler de tout ça, mais ça fait quand même du bien de l’avoir dit. Papa l’embrasse.
- Tu sais, l’école c’est pour apprendre. Et quand on apprend, on fait des erreurs, c’est normal et ce n’est pas grave. Tu ne vas pas redoubler, je le sais. -
C’est le maître qui te l’a dit ?
- L’autre jour quand je suis venu te chercher, il m’a dit que tout se passait bien. -
C’est vrai ?
- Oui.
-
Mais je suis quand même moins bon que Paul.
- Ce n’est pas une compétition ! Ça ne sert à rien de vouloir être meilleur que les autres ! Qu’est-ce que ça peut faire ? Est-ce qu’il sait faire un pipeau dans un morceau de bois comme te l’a montré Papi ? Et est-ce qu’il sait reconnaître presque tous les arbres ? Est-ce qu’il sait planter des pommes de terre ?
Ben non, l’autre jour, il a même dit que l’arbre de la cour était un marronnier. C’est un tilleul, ça se voit ! -
- Alors ! Tu vois, tu sais d’autres choses que lui ! -
C’est vrai.
Après dîner, avant de s’endormir, Adréa masse Patouille.
Tu vois, ça fait du bien. Maman et Papa m’ont dit qu’ils veulent bien me masser tous les soirs avant de dormir. C’est une bonne idée ! -
Oui, et moi aussi je veux bien être massé tous les soirs ! Après je passerai une bonne nuit dans tes bras... Tu peux me masser un peu la tête, entre les deux oreilles... miaaa !!! -
Le lendemain, un jeudi, Adréa se réveille reposé et, quand il part à l’école, il n’a pas mal au ventre. Dans la voiture, il chante. - Ça fait plaisir de t’entendre chanter à nouveau ! dit Maman. Et tous les deux chantent... Quel bonheur !
TRACA TROUILLE
G CO ROS CH ON MA
PEURDUNOIR
MALATETE
MA
LA
MALAUDODO
RE
GROS MALCALIN
PETIMAL PAGRAVE
DO VE NT
Parfois, on ne sait pas comment en parler, comment les expliquer, ce n’est pas toujours facile, mais regarde : Patouille connaît des trucs pour t’aider à t’occuper de tes soucis et les rendre plus petits et plus légers.
RE
Les soucis ce n’est pas que pour les grands, les petits aussi peuvent avoir des soucis
PEUR ATTROCE
GRANDE VILAINE PEUR
Relie à Patouille les noms de soucis que tu rencontres parfois. Choisis celui que tu rencontres le plus souvent, et essaye de le dessiner.
Prépare une surprise pour tes soucis ! Pour avoir moins peur, quand les soucis arrivent, tu peux leur préparer une surprise qui ne leur donnera pas l’envie de s’installer chez toi.
ledoux ! Le jeu du Souff
Le truc d’Adréa : souffler sur ses soucis pour les faire s’envoler. Les méchants soucis ont une cachette préférée : ils se mettent dans ton ventre, ces coquins. C’est pour ça que, lorsqu’on est inquiet, on a souvent un peu mal au ventre.
C’est normal d’avoir peur ou d’être un peu inquiet surtout quand de nouvelles choses arrivent dans ta vie... Et quand on est un enfant, il en arrive souvent, des nouvelles choses !
Souffledoux : s Règle du jeu du -toi bien, détend ton nez, redresse is r Pu pa n. t llo en ba em uc tit ir do e un pe Fais entrer de l’a plus ton ventre comm saye de gonfler t dans ta tête le es an pt et m s le co au en ép le s ib le ss po t en em us douc tu souffles le pl 2, 3, 4, 5,... ). , (1 le ib ss it du bien, tu po in lo 5 fois. Si ça te fa ou 4 n ro vi en u ences le je Puis, tu recomm peu. un r ue in nt peux co une , ce n’est pas peine de forcer la s pa t es n’ ce Rappelle-toi : compétition.
Le secret de Patouille ! Sais-tu que les grands aussi ont des petites et des grandes peurs parfois ? Demande à ton papa, ta maman ou ta grande sœur/frère de te raconter les choses qui leur faisaient peur quand ils avaient ton âge. C’était quoi le nom de leur souci ou de leur peur ?
mal ? u t s a en peur ? Combi u t s a en Combi Pour bien expliquer, tu peux, à chaque fois que tu as peur ou mal, montrer du doigt le visage de Patouille qui correspond.
e les Patouille aim petits pois !
Ce n’est pas parce que l’on ne parle pas d’un souci qu’il n’existe plus... Au contraire ! C’est en parlant ou en dessinant les soucis qu’ils commencent à peser moins lourd. C’est ce que Patouille appelle : «transformer un gros souci en petit pois !» Un autre jour, nous apprendrons l’orthographe à Patouille !
Les mandalas de Patouille... c’est un jeu d’origine indienne qui aide à se détendre. Tu peux aussi inventer tes propres mandalas.
c de Le tru lle ! Patoui
Si tu es fatigué et que tu as besoin d’énergie, colorie du centre vers l’extérieur. Au contraire, si tu es énervé et que tu souhaites te calmer, colorie du bord vers le centre du dessin.
tu s i a s Le
? Respirer, courir, chanter, jouer sont également de bonnes solutions pour transformer les soucis en petits pois. Il existe également des pratiques, comme le yoga, qui te permettent de réaliser des exercices de respiration et où chacun va à son rythme sans chercher à être le meilleur ou le plus fort.
fants meil chez les en m so du es ent par des diffi bl ou Les tr ent essentiellem écoce. rim xp s’e l ei m m troubles du so veil matinal pr
les un ré Chez les enfants, nocturnes ou bien é dans la jourmir, des réveils cultés à s’endor et une irritabilit e nc le no m so e nt un t. tent, ils provoque Lorsqu’ils se répè ois au développement de l’enfan rf pa nt ise nu Ils née.
Les troubles du sommeil peuvent avoir plusieurs types de causes : • infections ORL (nez, gorge, oreilles), • troubles digestifs, • non respect du rythme naturel de l’enfant, ou irrégularité des horaires, • chambre inconfortable, changement de lieu ou non respect du rituel du coucher, • difficultés familiales ou scolaires, • problèmes dans la relation affective entre l’enfant et ses parents.
Comment soulager ces troubles ?
Veillez à respecter les règles de base qui favorisent le sommeil, même en cas de changement d’habitude. Un rythme régulier de jour comme de nuit est particulièrement important. Un endroit confortable, des objets familiers, votre présence rassurante l’aideront à dormir paisiblement.
Pages parents
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Si le problème persiste plus d’une semaine, n’attendez pas d’être, vous ou votre enfant, épuisé et à bout de force pour consulter votre pédiatre. Parfois, le simple fait d’évoquer les causes possibles de ces insomnies peut débloquer la situation. L’enfant se sent alors pris en compte et les parents peuvent éclaircir la situation pour agir en conséquence. Si le problème est trop complexe, un pédopsychologue pourra vous aider. L’usage de médicaments destinés à favoriser le sommeil est formellement déconseillé chez les enfants, y compris ceux à base de plantes.
Comment leur réparateur ?
meil assurer un som
fant ettent à votre en es simples perm ent cip m in m pr sa ffi es su qu el Qu t et d’être en em in re se ir m de s’endor reposé : raires, e, • régularité des ho lme et confortabl ca t en m ne on vir t du coucher. • en en om m au s s parent votre enfant ne , • disponibilité de se ba s règles de ce nt ta ec punition ou sp re En her comme une uc co du re eu l’h vivra pas xiété. un moment d’an
Créer un environnement calme et confortable. Maintenez un certain calme dans la maison. Par ailleurs, la chambre ne doit pas être surchauffée ou trop éclairée. Une veilleuse n’est pas gênante pour son sommeil. A partir de 5 ans, vous pouvez placer une lampe de chevet à portée de sa main pour qu’il puisse allumer la lumière s’il le désire. La taille de son lit doit lui permettre de choisir sa position pour dormir.
Des cauchemars intenses et répétés peuvent être le signe d’une anxiété plus profonde (par exemple peur d’aller à l’école). Dans ce cas, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre.
point sur le Petite mise au s... terreurs nocturne t pas lieu de il n’y a vraimen t, en uv so us pl Le s’inquiéter.
Les terreurs nocturnes
Que faire en cas de gros cauchemars ?
Des cauchemars occasionnels permettent à l’enfant d’évacuer les tensions de la journée, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. S’il ne se rendort pas et se met à pleurer, allez le voir, calmez-le avec un câlin et proposez-lui un verre d’eau. Il a besoin de sentir que vous êtes là pour se rendormir paisiblement. Le lendemain, parlez-en avec lui, avec des mots simples. Essayez de le rassurer par exemple en lui racontant l’un de vos cauchemars les plus drôles, pour qu’il n’ait pas peur d’aller se coucher le soir suivant.
L’enfant semble réveillé, il s’agite, il crie, il est en sueur, mais en réalité, il dort. Cet état n’est que passager, l’enfant se calme rapidement et continue sa nuit sans se réveiller. Il ne se souviendra pas de cet évènement. N’essayez pas de le réveiller, mais parlez-lui doucement et ramenez-le tranquillement dans son sommeil. Si ces terreurs nocturnes sont passagères, il n’y a pas de raison de s’inquiéter : elles disparaîtront d’elles-mêmes.
Maintenir un rythme régulier.
Ritualiser le coucher : Les petites habitudes du coucher permettent une séparation en douceur. L’enfant est rassuré et peut s’endormir paisiblement. Une lecture, une chanson douce, raconter la journée qui vient de se passer et imaginer celle qui viendra sont autant de rituels qui peuvent accompagner le bisou du soir.
Couchez votre enfant à des heures régulières et suffisamment tôt pour qu’il puisse dormir selon ses besoins. Un rythme irrégulier perturbe les phases du sommeil ; l’enfant aura du mal à dormir la nuit et sera fatigué dans la journée. Le besoin de régularité dans les horaires s’applique à l’ensemble de la journée. Il est préférable d’éviter les activités trop stimulantes en soirée qui ont tendance à rendre difficile l’endormissement. Dirigez plutôt votre enfant vers des activités plus calmes comme dessiner, lire ou écouter une histoire.
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Les rêves et les cauchemars surviennent plutôt dans la deuxième partie de la nuit, pendant les phases de sommeil paradoxal qui joue un rôle important dans la mémorisation des connaissances. Les rêves de votre enfant sont le plus souvent liés aux événements survenus au cours de la journée. Au fur et à mesure qu’il grandit et qu’il se développe intellectuellement, votre enfant fera des rêves de plus en plus élaborés qui lui permettront de régler de manière symbolique ses angoisses et ses peurs. À l’inverse des terreurs nocturnes, un enfant qui fait un cauchemar se réveille, reconnaît ses parents et, le lendemain, se souvient de l’avoir fait et peut parfois le décrire.
Ce ne sont pas des cauchemars, mais elles s’apparentent à une forme de somnambulisme. Elles touchent une minorité d’enfants, mais peuvent surprendre par leur violence. Elles surviennent toujours en début de nuit (moins de 3 heures après l’endormissement) pendant le sommeil profond.
Pages parents
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Pages parents
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De l’appréhension à l’anxiété... Au cours de son développement psychique, l’enfant apprend à reconnaître et à contrôler cette émotion. Certains enfants n’arrivent pas à dominer leur appréhension qui tend alors à se transformer en anxiété, devenir permanente et rendre leur vie difficile.
Que faire face à un enfant anxieux ? Parlez avec lui de ses craintes, rassurez-le et montrez-lui que vous avez confiance en lui. L’enfant n’est pas armé pour dominer son anxiété, il doit développer suffisamment d’assurance et de confiance en soi, ce qui prendra plus ou moins de temps. Si cette anxiété vous semble permanente ou démesurée, c’est-à-dire si elle devient un handicap dans sa vie quotidienne, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou un pédiatre qui pourra alors vous orienter vers un spécialiste. Elle est souvent traitée par des approches psychothérapeutiques grâce auxquelles l’enfant apprend à reconnaître les situations qui la provoquent et à y répondre par des exercices simples.
n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.» Sénèque
La créativité artistique (dessin, théâtre de marionnettes, etc.) est une façon d’exprimer ses craintes à l’abri de votre jugement.
«Nous sommes ce que nous répétons chaque jour.» Aristote
confiance en soi amour soutien réconfort expériences sécurité câlins reconnaissance écoute
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Certaines attitudes peuvent aider votre enfant à contrôler son anxiété : • consacrez-lui suffisamment de temps pour répondre à ses interrogations ; • ne vous moquez pas de lui lorsqu’il a peur, rassurez-le et aidez-le à comprendre les raisons de sa peur ; • faites-le parler de ses craintes, de ses cauchemars et des choses qui lui font peur ; • face à ses peurs, ne vous énervez pas, gardez votre calme et ne laissez pas transparaître votre propre inquiétude ; • faites-lui reproduire les situations qui l’angoissent avec des poupées ou des peluches ; • s’il fait des bêtises, ne le menacez pas de ne plus l’aimer ou de l’abandonner.
Pages parents
Peut-on prévenir l’anxiété ?
étent ? ionnel comp ss fe ro p n u nsulter qui pourra Comment co e ou pédiatre ecin de famill ialistes
. Ces spéc ord votre méd un psychiatre ou e Consultez d’ab de de gu lo ho yc goisses à l’ai vers un ps onter leurs an vous orienter rm et de i su so à s de nt e fa m r les en de l’esti on ti ra io él peuvent aide am relaxation, d’ techniques de accorde la confiance. de t réussir si l’on de s renforcemen ce an ch s lleure de l’anxiété t aura de mei les symptômes t aî nn co Le traitemen re on enfant et si l’ un soutien à l’ ifestations. an m s désespoir, re iè s années de de dès leurs prem er it év i ns ai e d’un jeune précoce peut e sauver la vi êm m et , Le dépistage ts en et de tourm de culpabilité adulte.
«Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu’il est. Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu’il doit et peut devenir, alors il deviendra
Pages parents
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ce qu’il doit et peut être.» Johann Wolfgang von Goethe
Faites fleurir les soucis... Demandez à votre enfant d’écrire ou de dessiner le nom de son souci, sur un morceau de papier. Mouillez le papier et déposez-y quelques graines de fleurs. Allez enterrer le tout avec votre enfant et, quelques mois plus tard, le papier aura disparu ou se sera transformé en fleur !
Réhabilitons le toucher : «Bien dans son corps, bien dans sa tête» dit-on souvent. Effectivement, l’enfant apprend par et avec son corps. Bien connaître et comprendre son corps permet à l’enfant de développer sa confiance en soi et la maîtrise de son environnement. L’utilisation du toucher et du mouvement permet l’acquisition de compétences transversales et comble plusieurs besoins fondamentaux aux niveaux social et affectif. Les massages, tout comme les sports de contact, le cirque, la danse ou le théâtre, peuvent favoriser la relation de l’enfant à son corps.
La maman d’Adréa lui a fabriqué un «Sac à Souci» et le lui a offert en lui disant ceci : «J’ai un cadeau pour toi. Dans ce sac habite une petite souris, donne lui un nom, elle sera ton amie et elle peut t’aider à mieux dormir. Attention, referme bien le sac et ne la laisse pas partir ! Quand tu auras un souci au fond du cœur, dont tu n’auras pas pu parler et dont tu aimerais te débarrasser avant d’aller te coucher, tu n’auras qu’à le lui confier. Ta petite souris se fera une joie de grignoter ton souci jusqu’à la dernière miette pendant ton sommeil. Le matin, il n’en restera plus rien du tout !» A noter que, selon l’âge de l’enfant, on pourra lui proposer d’écrire son souci sur un petit morceau de papier et, l’enfant endormi, les parents pourront lire le papier, prendre conscience du problème et rassurer l’enfant par la suite.
-les à ...Ou confiez atouille ! P e d is r u o s la
Déjà parus dans la collection «Les conseils d’Adréa (et Patouille)» • nutrition et plaisirs gustatifs
• la prévention solaire et les risques liés à l’eau
• les risques domestiques • la prévention en montagne
En France et en Europe, un seul numéro :
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- appel d’urgence européen ; - tout type d’urgence ; - gratuit ; - dans votre langue ; - accessible d’une ligne fixe ou mobile. Remerciements : Aux Editions Vidal pour la mise à disposition du Guide des enfants en bonne santé. A Frédéric et Christophe Pain KinésithérapeutesBiokinérgistes pour leurs conseils et l’histoire de la petite souris d’Adréa. À Isabelle Le Bot pour la synthèse des conseils pratiques et la création des jeux. Toute reproduction même partielle de cet ouvrage est interdite sans autorisation de l’éditeur. Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Imprimé en France sur du papier dont le bois provient de forêts durablement gérées.
Patouille, chat ou peluche ? Adréa aime tellement son chat en peluche que celui-ci prend vie dès qu’ils ne sont que tous les deux... Il arrive même que Patouille fasse part de quelques bons conseils à son ami Adréa. Un livre qu’il est encore mieux de découvrir à deux : Lorsque Adréa et Patouille parlent, le texte prend une autre forme. N’hésitez pas à confier la lecture de ces passages à votre enfant et découvrez ensemble la joie de la lecture à deux voix. A propos de l’auteure Aline de Pétigny crée pour les enfants depuis maintenant plus de quinze ans. Avec cette collection, son but est de transmettre une certaine philosophie de la vie aux petits comme aux grands.
A propos de l’illustratrice Depuis toute petite, Lise Daulin promène ses crayons un peu partout. Après un premier livre, «Juste une rencontre», Lise continue son chemin plein de couleurs au milieu des livres pour les enfants.
A propos du partenaire Avec cette collection, Adréa Mutuelle s’engage pour la prévention santé à destination des jeunes enfants.
www.adrea.fr
à l’endroit
© Éditions Pour penser
13 rue Léon Pissot - 49300 Cholet - Tél./Fax : 02 41 58 72 26 editions@pourpenser.com - http://www.pourpenser.fr ressources pédagogiques : http://www.pourpenser.fr/educ
ISBN : 978-2-915125-75-7 Dépôt légal : janvier 2011
) e l l i u o taP t e ( a é r d A ’ d s l i e s n o c s e L
Ce matin, Adréa ne se sent pas bien, et cela fait plusieurs jours que ça dure. Le soir, il a du mal à s’endormir. En journée, il est ronchon, triste ou en colère. Même Patouille n’arrive pas à lui faire retrouver tout à fait le sourire.