#Leprojetfou : 31 définitions essentielles

31 (re)définitions essentielles à mettre entre toutes les mains !

Parents, éducateurs, enseignants, accompagnants… http://fr.ulule.com/pourpenser-leprojetfou2/ www.pourpenser.fr

Paroles de fée En quelques mots

« Oserais-je exposer ici la plus grande, la plus importante, la plus utile règle de toute l’éducation ?

Ce n’est pas de gagner du temps, c’est d’en perdre. »

Jean-Jacques Rousseau Emile ou De l’éducation, 1762.

- Aujourd’hui, j’ai envie de te dire plein de choses joyeuses et pétillantes !

- Je sens que ça va me plaire !

- Allez, je me lance : Quel que soit ton âge, quelle que soit ta vie, il faut veiller aux essentiels, les choses que l’on oublie trop vite...

Alors veille, profite du bonheur simple, sois attentif et bien intentionné envers les autres, sois le plus possible dans l’effort/plaisir et limite les efforts/ contraintes, fais ce qui t’épanouis, crée, utilise tes dons, amuse-toi,

n’abuse pas, prends le temps de savoir ce que tu désires faire de ta vie, aide, ris, partage, apprends à cultiver aussi bien les légumes que la joie.

Voilà ce que je désire te dire, à toi, et à tous les enfants.

- J’aime ! Et aux adultes, aux parents, que veux-tu leur dire ?

- Ah... les parents ! Grande question...

- J’aimerais bien que tu leur parles, que tu leur expliques certaines choses. Car être heureux, profiter du bonheur simple, faire ce qui nous épanouit, tout ça commence en famille !

- Oui, tu as raison. Mais je ne sais pas par où commencer !

- Commence par le début...

Accompagner Accompagner un enfant tout au long de sa vie est une expérience humaine passionnante qui peut, si nous le désirons, nous changer, nous faire grandir, nous amener à imaginer la vie autrement. « Accompagner » est, à mes yeux, un des plus beaux mots, une des plus belles idées. Il est empreint de tendresse, de bienveillance.

C’est avant tout un accord entre deux êtres. On ne peut guère accompagner de force.

C’est cheminer auprès de l’autre, savoir le soutenir et aussi le laisser aller à son gré en étant là pour lui, s’il le désire.

C’est savoir être présent sans être encombrant, savoir veiller sans surveiller, être là tout en étant à certains moments invisible, savoir s’en aller, savoir revenir…

Si l’on accompagne un enfant, on abolit l’idée de supériorité de l’adulte sur l’enfant ou l’adolescent car, quand on chemine, quand on accompagne, on est aux côtés de la personne et non audessus d’elle. Et c’est là, pour moi, la base d’une éducation respectueuse, basée sur l’échange.

Accompagner, c’est aussi savoir à certains moments prendre le point de vue de l’autre, se mettre à sa place, pour mieux comprendre comment il perçoit les choses.

Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

Amour Aimer un enfant, c’est en grande partie savoir le laisser partir en se réjouissant pour lui. Et pour cela, il faut lui faire confiance.

Apprendre L’adulte est toujours certain qu’il lui faut apprendre des tas de choses à l’enfant. Cela doit le rassurer, lui donner le sentiment d’exister face à ce petit ou ce jeune qui est là, près de lui. Il va donc trouver essentiel de lui apprendre des tas de choses, utiles et inutiles.

L’enfant, de son côté, sans le faire exprès, sans y penser vraiment, a la possibilité d’apprendre des choses essentielles aux adultes, telles que prendre le temps, ne rien faire, rire pour un rien, savoir se poser des questions comme « pourquoi l’herbe estelle verte ? », regarder les nuages.

Si on a un bon professeur, les choses essentielles s’apprennent sans y penser, sans faire attention, avec légèreté.

Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

Autonomie Je remarque que beaucoup d’adultes désirent que les enfants soient autonomes le plus vite possible.

Est-ce le sentiment de donner de la liberté à l’enfant… ou à eux-mêmes… ? Un peu des deux ?

Vouloir qu’un enfant mange tout seul le plus tôt possible, vouloir qu’il se débrouille seul pour s’habiller, vouloir qu’il soit responsable de ses affaires même s’il n’a que 3 ans,…

Je peux comprendre ce besoin d’autonomie qu’ont les adultes.

Mais l’enfant dans tout ça ?

Cette légèreté, cette insouciance que l’on a quand on est enfant, est pour moi un véritable terreau de bonheur. Et je trouve qu’il est dommage de vouloir à certains moments aller plus vite qu’il n’est nécessaire.

Bienveillance Bien sûr, il est évident que la bienveillance est un des éléments clefs des relations humaines.

Mais, le quotidien, la fatigue faisant, on a tendance à l’oublier.

Il est plus facile d’être bienveillant quand on est frais et dispo, qu’on n’a pas de soucis et qu’on ne court pas après le temps !

Mais malgré tout, la bienveillance doit être chaque jour l’objet de notre attention, car plus on Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

est bienveillant, plus elle est présente et plus il est facile d’être bienveillant malgré les problèmes.

La bienveillance commence par l’idée que l’autre est bienveillant vis-à-vis de nous.

L’enfant est bienveillant envers nous. Il peut être maladroit, faire des bêtises, dire des sottises, être énervant, mais il est bienveillant.

Quand on chemine aux côtés d’un enfant en ayant cette certitude, il est alors plus facile de le comprendre, de pardonner, de ne pas s’emporter…

La bienveillance est un point de vue. C’est ce qui nous permet de voir le bien, le bon chez l’autre.

Et parce que nous le voyons, il nous est plus facile d’être bienveillant.

Bonheur Souvent pris pour une destination, le bonheur est un voyage.

Cohérence La cohérence est une des formes de l’honnêteté.

Il n’est pas toujours facile d’être cohérent.

Par exemple : On ne peut pas demander à un enfant d’être ordonné si soi-même on ne l’est pas.

On ne peut pas demander à un enfant d’être calme si Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

on s’énerve au moindre incident.

On ne peut pas demander à un enfant de ne pas dire de mensonge, si on lui fait croire au Père Noël…

On ne peut pas d’un côté vanter les mérites de la tranquillité, la paresse, le fait de prendre son temps… Carpe diem, et d’un autre côté veiller à ce que les enfants soient toujours occupés, les inscrire à des tas d’activités extrascolaires et s’inquiéter dès qu’ils disent s’ennuyer.

Tenter d’être cohérent est un questionnement de chaque jour.

Co-errance Le fait de cheminer ensemble, tranquillement, sans trop savoir où l’on va.

Communication

Savoir s’exprimer, parler, communiquer, évitera d’avoir à se battre.

Art d’écouter.

Je pense que bien communiquer ne commence pas par « bien parler », mais par « bien écouter ». Si l’on sait bien écouter, c’est à dire avec bienveillance, empathie et sans prêter d’intention, alors il y a des chances que la communication soit constructive.

Communiquer, c’est partager, inclure l’autre dans son espace de vie.

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Confiance En ayant confiance en l’enfant, vous lui donnez confiance en lui. C’est un cercle vertueux.

La confiance ne se mérite pas. Elle s’instaure.

Comme la Paix.

Désobéissance réfléchie « Obéir » signifie être contraint, donc, ne pas réfléchir.

Alors, j’aime le principe de la désobéissance.

J’aime la désobéissance réfléchie.

Les lignes, les frontières, les règles, sont faites pour être remises en question.

Remettre en question quelque chose est sain.

Réfléchir, se demander si on accepte ou pas telle ou telle règle est signe de santé mentale !

Apprendre cela aux enfants et accepter leur désobéissance réfléchie, c’est leur faire un véritable cadeau.

Effort Il y a deux sortes d’efforts.

Celui que l’on va faire pour quelque chose que l’on aime, c’est un effort lié à du plaisir.

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Quand il y a effort et plaisir, l’un complète l’autre et crée une énergie positive.

Et il y a l’effort lié à une contrainte.

Dans ce cas-là, l’énergie n’est pas du tout la même.

Nous vivons dans une société qui met en valeur l’effort/contrainte. On voit ce que cela donne en termes d’épanouissement personnel et de santé !

Sommes-nous prêts à dire aux enfants qui nous entourent ce que nous aimerions nous-mêmes tellement entendre ?

Comme : je mets le maximum de choses à ta disposition pour que tu puisses choisir les efforts/plaisirs, profite, sois attentionné aux autres, rends service, prends soin de toi, apprends quand tu en ressens le besoin, sois heureux tout simplement, ainsi tu rendras les autres heureux.

Que donnerait une société où l’effort/contrainte ne serait plus valorisé ?

Ne vivrait-on pas mieux ?

Chacun de nous peut y contribuer, à sa mesure.

Etiquette C’est étrange de voir à quel point les adultes ont besoin de poser des étiquettes sur les enfants. Ils en connaissent pourtant le poids pour avoir dû les porter eux aussi. Pour mémoire, s’il est besoin, en voici quelquesunes : “paresseux”, “manque d’attention”, Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

“timide”, “colérique”, “trop gentil”, “jaloux”, “mauvais à l’école”...

Quand l’étiquette est posée régulièrement, trop régulièrement, qu’il est donc difficile de s’en défaire ! La colle dont elle est imprégnée persiste dans le temps. Les adultes le savent bien, les étiquettes collent à la peau ! Et pourtant… ils ne manquent pas d’en coller aux enfants.

Si on veut vraiment poser quelques étiquettes, alors que celles-ci soient positives ! “Curieux”, “inventif ”, “riche d’émotions”, “zen”, “attentionné”. Ces étiquettes sont alors des cadeaux que l’on peut porter avec plaisir.

Mais n’oublie pas : ne laisse jamais qui que ce soit te définir.

Exemplarité Le fait de montrer l’exemple est une des meilleures façons d’apprendre quelque chose à un enfant (ou à un adulte !).

Il faut pour cela être cohérent.

C’est une manière d’éviter de longs discours, de longues explications.

Soyez ce que vous désirez apprendre aux enfants, tout simplement.

Chaque jour, faites ce que vous seriez heureux que les enfants qui vous entourent fassent.

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Faire un effort Concept inventé pour tenter de motiver ceux qui ont envie de ne rien faire.

Grandir - Être grand Grandir, être grand, n’a rien à voir avec la taille ou bien l’âge.

A 2 ans, on se trouve grand, ainsi qu’à 6 ans, 8 ans, 14 ans… Non seulement on se trouve grand, mais on est grand ! Jamais on n’a été aussi grand !

Et on trouve injuste et cruel ce qui nous renvoie à notre apparence, que ce soit le regard des autres, ou bien notre incapacité à faire quelque chose.

Harmonie L’harmonie existe quand on est en accord, quand on écoute, quand on s’écoute.

Trouver des accords crée l’harmonie.

On ne peut pas obtenir l’harmonie en utilisant chaque jour l’obéissance, la contrainte.

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Humour

L’humour bienveillant est une des meilleures façons de nous rappeler que nous ne sommes pas parfaits.

L’humour est telle une baguette de fée. Il peut d’un coup faire disparaître une colère, un malaise, une bouderie. Je ne parle pas de la moquerie gratuite et plus ou moins méchante. Mais d’un humour léger, teinté de tendresse.

Apprendre aux enfants l’art de l’autodérision est un acte bienveillant. Ça leur servira leur vie durant à dédramatiser, à remettre les choses à leur juste place.

Savoir rire de soi, de ce qui nous arrive, est bon pour la santé maintenant, mais aussi pour le futur, car on transforme en bons souvenirs ce qui pourrait être des souvenirs aigris et lourds.

J’ai rencontré il y a quelque temps une personne qui a eu un avc il y a cinq ans. Elle nous a raconté comment, régulièrement encore, elle se perd, à quel point elle tourne en rond, comment elle a cherché un jour sa voiture dans un parking où elle ne l’avait pas garée et, surtout, elle nous a dit à quel point tout cela la faisait rire.

Elle transforme ainsi des évènements, qui pourraient être de véritables poisons, en scènes drôles et cocasses, qu’elle s’amuse à raconter en riant, au grand plaisir de ceux qui l’entourent.

C’est tout simplement de l’alchimie.

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La prochaine fois qu’une situation imprévue vous arrive, essayez d’en rire, de voir le côté absurde de l’évènement.

Si vous arrivez à rire de certaines situations, les enfants pourront en prendre de la graine.

Obéissance

L’obéissance est contrainte, l’accord est harmonie.

L’obéissance est la contrainte, la non-réflexion.

Qui aime être contraint ? Personne. Adulte ou enfant, nous détestons être contraints.

Nous aimons tous choisir.

L’obéissance est nécessaire dans des moments de danger, d’urgence.

Mais l’obéissance au quotidien pour pallier un manque de communication, de remise en question de la part de l’adulte, n’est rien d’autre que de l’impuissance.

Il ne faut pas confondre l’obéissance et le respect. Ça n’a rien à voir. Tout simplement.

Le respect est basé sur la confiance, les accords.

Il se construit avec l’autre. Il faut en prendre soin, l’entretenir comme un jardin. C’est tout simplement un art de vivre.

L’obéissance n’est basée sur rien d’autre que la contrainte et la non-réflexion. La loi du plus fort. Rapide, efficace à très court terme, mais destructrice à court, moyen et long terme si on Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

l’utilise quotidiennement.

Avec l’obéissance, vous n’obtiendrez rien d’autre que de la résistance.

Avec le respect mutuel (il ne peut être autre que mutuel),vous construirez une harmonie durable.

A chaque fois que vous êtes tenté d’utiliser l’obéissance, prenez un léger temps de pause et essayez une autre solution. Essayez de trouver un accord.

Partage Art ancestral.

Art d’accueillir l’autre dans son monde.

Perfection Leurre.

La perfection n’existant pas, il n’est pas nécessaire de vouloir l’atteindre.

On gagne beaucoup de temps et d’énergie à ne pas tenter d’y parvenir.

Soyez heureux d’être imparfait !

Peur Les peurs n’existent que pour nous faire travailler à les faire disparaître !

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Il est facile d’avoir peur. Il est facile de fonctionner ainsi.

Savoir régulièrement et honnêtement se poser la question : ma façon d’être est-elle guidée par la peur ?

Apprendre aux enfants à regarder les mécanismes de la peur.

Refuser l’emprise de la peur.

Là est sans doute la véritable éducation. Car, de ces questionnements, naîtront des réponses, des solutions, de la confiance...

Chaque jour, appliquez-vous à faire tomber les peurs.

Plaisir

On ne se fatigue pas à faire ce qu’on aime.

Le plaisir permet à ceux qui n’ont pas envie de faire un effort de faire, avec le sourire, ce qu’ils ont décidé de faire au moment où ils le souhaitent.

Point de vue Comme son nom l’indique, le point de vue dépend de l’endroit où l’on se trouve. Comprendre où se trouve l’autre pour comprendre ce qu’il voit amène à plus de bienveillance.

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Priorités Il est important de choisir en pleine conscience ce que l’on souhaite privilégier. Et l’on a tout intérêt à privilégier ce qui rend heureux.

Reconnaissance Reconnaître en l’enfant la personne qu’il est, là, maintenant, est un véritable cadeau à lui faire.

Le reconnaître pleinement. Pas l’adulte qu’il sera, pas l’enfant qu’il est, pas le fils ou la fille de…

Mais reconnaître la personne qui est là, dans son entier, dans sa richesse, en faisant tomber toutes les barrières, en oubliant l’âge, les étiquettes...

Le voir au-delà des apparences.

Respect Le respect n’est pas un du, il se construit.

Rêve

Considérer nos tentatives comme des échecs, c’est oublier toutes nos envies et notre enthousiasme.

Il faut faire bien attention à avoir des rêves.

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Le rêve est naturel chez l’enfant, il a plein de désirs, il rêve de faire plein de choses. Pour lui, rien d’impossible.

Mais plus on grandit, plus on doit faire attention à continuer d’avoir des rêves, des envies, des désirs fous. Et même si votre âme d’adulte ne cesse de vous chuchoter à l’oreille que ce n’est pas possible, que c’est absurde, faites-la taire et écoutez la petite voix d’enfant qui ne cesse, si vous voulez bien y prêter attention, de vous murmurer que tout est possible, vraiment tout !

Temps

On gagne à le perdre.

Savoir prendre son temps, savoir le perdre, ne pas courir après…

Laisser le temps au temps.

Il est important de laisser à chacun la possibilité de connaître et comprendre son rythme naturel.

Son rythme de vie, d’apprentissage, de partage, de solitude choisie…

Utopie Faire les choses que l’on aime, avec plaisir, au moment où l’on en a envie. Utopie ? Non, pas vraiment.

Le jeune enfant le fait. Il a envie de jouer, il joue. Il Texte et illustrations : Aline de Pétigny - Un projet à soutenir sur Ulule et Pourpenser.fr

a envie de s’allonger et, regarder les feuilles des arbres ? Il le fait.

Et il s’en porte plutôt bien.

Prendre l’habitude d’écouter ses envies, aller vers ce qui va nous apporter du plaisir, quitte à délaisser certaines choses qui nous paraissent importantes mais ternes, est la meilleure façon de retrouver cette énergie de l’enfance, une énergie joyeuse, libre, renouvelable !

Vérité

Il n’y a point de vérité. Il n’y a que des points de vue.

Savoir que ce que l’on sait n’est qu’un point de vue est sans doute le début de la sagesse !

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Ensemble, nous pouvons donner à ce petit livre un écho phénoménal !

Jusqu’au 31 mai 2016, soutenez ce projet : http://fr.ulule.com/pourpenser-leprojetfou2/