2018 Hiver Gallerie Version Française

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HIVER 2019

MARK LAURIE : PHOTOGRAPHE, CONFÉRENCIER, AUTEUR ET HOMME D’ACTION DE CALIBRE INTERNATIONAL UNE VUE INVERSÉE AVEC ROBERT BRAY LE CONGRÈS CANADIEN DE L’IMAGE 2018 ACCRÉDITATION


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V IS T E K .C A


Tabledesmatières 4 MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE 5

PHOTOGRAPHE, CONFÉRENCIER, AUTEUR ET HOMME

D’ACTION DE CALIBRE INTERNATIONAL

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Alph Leydon parle avec Mark Laurie

12 UNE VUE INVERSÉE AVEC ROBERT BRAY

Une entrevue avec Robert Bray, par Trent Ernst

16 LE CONGRÈS CANADIEN DE L’IMAGE 2018 Tout savoir sur le Congrès canadien de l’image 2018

22 ACCRÉDITATION PORTRAIT DE STUDIO L’accréditation portrait de studio avec Jackie Standing

26 ACCRÉDITATION ILLUSTRATION FANTAISISTE

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L’accréditation Illustration fantaisiste avec MaryEllen Nealis!

30 MON PPOC page 18

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33 DU CONCEPT À LA COUVERTURE

page 30 HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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message from the chair

Bonjour amis photographes! J’espère que tout le monde passe un excellent hiver jusqu’à présent. Le début de l’année est une période de ralentissement, de réflexion sur l’année écoulée et de planification des objectifs pour l’année à venir. Pour moi, c’est le moment d’évaluer où je suis et où je voudrais être dans un an dans tous les domaines de ma vie. Je pensais partager des conseils et de l’inspiration pour vaincre la grisaille de l’hiver ou tout simplement sortir d’un blocage créatif. Lorsque nous tombons amoureux de la photographie pour la première fois, nous faisons l’expérience de cette « grande » nouveauté. Recherchant de façon obsessive le meilleur équipement et les meilleurs gadgets, photographiant tout et n’importe quoi pour le pur plaisir ! Comme toutes les nouvelles relations, ce « nouveau » sentiment a tendance à s’effacer avec le temps et nous nous trouvons parfois nous-mêmes en train de faire les mêmes choses, de photographier les mêmes sujets, de la même manière. Il peut être difficile de maintenir cette « étincelle » en vie, en particulier pour ceux d’entre nous qui sommes des photographes travaillant à plein temps. Peut-être que vous pourriez passer une heure à rédiger des objectifs personnels qui vous intéressent. Rien d’intimidant ou de complexe, juste des choses simples que vous pouvez essayer et que vous n’avez peut-être jamais fait auparavant. Planifiez une heure dans votre calendrier pour le faire réellement ! • Dépoussiérez ce trépied (si vous êtes un anti-trépied comme moi), regroupez votre équipement et sortez… la NUIT, en hiver, et essayez de jolies scènes de nuit hivernales. • Abstrait ou macro. Essayez de photographier de très près tout ce qui se passe autour de votre maison ou même de la nourriture dans votre réfrigérateur. Pensez en termes de forme et de géométrie ! • Faites équipe avec un maquilleur, un coiffeur, un mannequin et peut-être un magasin de vêtements local ou un fleuriste, et collaborez. Je l’ai fait plusieurs fois et c’était tellement bien de travailler avec des créatifs partageant les mêmes idées. Aucunes attentes pour le résultat. Juste le temps de jouer en faisant ce que chacun de nous adore faire ! • Si vous débutez dans la photographie, délaissez le mode automatique et essayez le mode priorité ouverture ou priorité vitesse ou même le mode manuel. Voyez comment le changement de l’ouverture affecte vos images. • Eloignez ce flash de votre appareil photo et découvrez votre créativité en ajoutant des gels pour des effets spéciaux. • Apprenez de nouvelles techniques de posttraitement. Il est tout aussi important de mettre à jour votre plan d’entreprise, votre site Web, vos réseaux

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GALLERIE is the premier magazine for professional photographers across Canada. Each issue features award-winning images, editorial information, technical and feature articles, advertising, and member services. All photographers are welcome to view the digital versions on our website. Gallerie is published three times annually; February (on-line issue) June/July (print and on-line) October (on-line issue)

Louise Vessey, MPA, SPA, F/ PPOC Atlantic, PPOC National Chair sociaux et votre marketing. L’hiver est le moment idéal pour faire cela dans la chaleur de votre bureau ! Quoi qu’il en soit, j’espère que vous vaincrez l’ennui de janvier et profiterez de journées tranquilles et douillettes, sélectionnant vos images qui ont le plus d’impact en vue de la compétition du Salon national de l’image 2019 ! J’ai très hâte d’être époustouflée. N’oubliez pas la Coupe du monde de la photographie ! Les dates de soumission des candidatures seront bientôt annoncées. Les PPOC sont honorés de recevoir la Coupe du monde de la photographie lors de notre convention spéciale du 50e anniversaire à Saskatoon, en Saskatchewan, en 2020. Utilisez ceci comme inspiration et fixez-vous pour objectif de créer votre meilleur travail cette année ! Quelle sensation ce serait d’être finaliste et de faire partie d’une soumission forte de l’équipe du Canada WPC, puis de prendre la parole pour accepter vos prix de la Coupe du monde de la photographie avec des amis et des collègues ! Marquez vos agendas pour Saskatoon, du 24 au 28 avril 2020. Aidez-nous à accueillir les délégués WPC du monde entier comme seuls les Canadiens peuvent le faire ! Bien sûr, cette année, le Congrès canadien de l’image 2019 sera là plus vite que nous le pensons ! J’ai vraiment hâte de voir tout le monde au congrès national année après année. Il y a une gamme fantastique de conférenciers et, comme toujours, pouvoir voir et parler en personne à nos partenaires commerciaux, aux conférenciers et à des amis photographes partageant les mêmes idées est bien mieux que de simplement communiquer à travers un écran ! Si vous me voyez, s’il vous plaît arrêtezvous et dites-moi bonjour ! J’espère vous voir là-bas ! Cordialement, Louise Vessey, MPA, SPA Présidente des PPOC

SUBSCRIPTION All PPOC members receive the printed issue directly to their doorstep. On-line issues are available to all photographers. To be added to our email mailing list please contact the PPOC office (info@ppoc.ca) indicating your province of residence. Additional printed copies of Gallerie are $6.95, plus postage. Please contact the the PPOC Office. SUBMISSIONS Articles and member stories are welcome, please submit them to the editor for consideration. ADVERTISING One single advertising package will secure your ad space in all three issues for the year. Double Page Spread

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EDITOR

Bruce Allen Hendricks, MPA p: 204-227-9447 e: editor@ppoc.ca

DESIGNER Karyn Lee, MPA

ADVERTISING MANAGER Brad Kelly, MPA e: advertising@ppoc.ca


Photographe, conférencier, auteur et homme d’action C de calibre international

omment faites-vous pour convaincre des femmes de poser nue pour votre caméra ?

Demandez à Mark Laurie !

Sa passion est de photographier des femmes… NUES. Et il ne s’en excusera pas…c’est une zone dans le monde de la photographie où peu d’hommes ou même de femmes photographes ont la confiance et l’expertise de s’aventurer… mais Mark Laurie a les deux…

Par Alph Leydon, CPA

Il n’y a rien de pornographique dans ce que fait Mark et il ne masquera pas ses nues avec une lumière tamisée, un léger flou ou en noir et blanc. Ses images sont le plus souvent fortes, elles HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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décrivent clairement ses sujets, honorant la beauté des formes humaines et leur état d’esprit. Dans son livre « Revelations », certaines des clientes de Mark racontent leur expérience qui leur a donnée confiance en elles et ne tarissent pas d’éloge en parlant de son travail avec passion. « Wow ! Je n’avais jamais réalisé à quel point une telle session photo comme celleci pouvait changer la vision que j’ai de moi. A quel point c’était amusant et libérateur ! Chaque femme devrait faire ceci au moins une fois dans sa vie. » -Krista Conrad « Mon cœur et ma confiance sont à un autre niveau. Je suis une femme de sentiments et de beauté, et Mark m’a rappelée cela à travers ses belles images. Je suis tellement fière de moi et de mes photos ! » -Amy McKay « Merci de me faire sentir si belle

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intérieurement et extérieurement. Vous avez un don de faire ressortir ce qu’il faut des gens que vous photographiez. Je me sens privilégiée par cette expérience. » -Shannon McIntosh La mission de Laurie est de « créer des images qui expriment la beauté intérieure et extérieure des femmes et fournir un environnement propice à l’expression de l’intensité de son âme. ». Il est ouvert d’esprit, il est un homme d’action, un penseur de l’avenir. Tout au long de sa carrière, il fut un avant-gardiste. Il est articulé et direct, sûr de lui et honnête, un créateur qui agit directement, facile d’approche et qui sait mettre à l’aise. Il aime converser. Il est le vendeur parfait…dans le bon sens du terme…il croit en lui, en son travail et son expérience et les produits qu’il livre à ses clientes. Il a longuement étudié et perfectionné son talent au fil des décennies. Il est un photographe récipiendaire de nombreux prix nationaux et internationaux.

Mark Laurie enseigne beaucoup en Angleterre et au Canada et en 2008, il a lancé ses ateliers de nus et glamour « Revealing Venus » qu’il a présenté annuellement à différents endroits autour du monde. Des photographes de tous les niveaux se sont rassemblés pour obtenir des formations individuelles avec ce photographe émérite, ainsi que pour l’opportunité unique de photographier des modèles nues et voir le résultat publié dans un des livres de Mark Laurie. Les ateliers « Revealing Venus » sont encore présentés à ce jour. « La confiance et la croyance sont l’essence de chaque session. Nos sujets doivent nous faire confiance et nous ne pouvons ignorer la fragilité de l’image qu’elles ont d’elles. Elles sont vulnérables face à nos objectifs. » -Mark Laurie Sa tendre moitié, l’amour de sa vie, son rocher, sa femme, sa partenaire d’affaires…


Ça se passait en 1975 et il avait 20 ans. Mark avait Jan Howells à l’œil depuis longtemps, bien avant de découvrir la photographie. Un jour, elle lui mentionne qu’elle aimerait s’inscrire à un atelier en photographie ; sans hésiter, Mark lui dévoile son amour de la photographie, alors Jan suggéra de s’y rendre ensemble. Mark accepta… « Il m’a confié que si Jan aurait suggéré un cours de tricot, il aurait aimé tout autant… ». L’atelier se déroulait à une demi-heure de là et Jan ayant l’auto, ils ont voyagé ensemble. Leur relation s’épanouit rapidement et le 13 septembre 1975 ils se marièrent. Tous les sept ans, ils célèbrent le vendredi 13… Aucune superstition… Dans les premières années, il travaillait dans le domaine récréatif et plus tard comme courtier immobilier avec grand succès…rappelez-vous qu’il est un vendeur parfait ! Mais il n’appréciait pas ce travail. Empruntant la caméra de Jan, il fit de la photographie un hobby pour échapper à la morosité du monde du courtage. Il se découvrit une passion pour la photographie, mais cette passion était insuffisante pour payer les factures et, encore une fois, Jan arriva à la rescousse. Pendant plusieurs années, elle travailla infatigablement pour un emploi ennuyant pour supporter Mark dans sa nouvelle carrière, jusqu’au point où le studio rapportait assez d’argent pour qu’elle puisse s’en libérer. Loin d’être fainéante, Jan ne laissera pas Mark vivre tout le plaisir pendant qu’elle ne fait rien. Elle prit en charge la coiffure et le maquillage au studio et œuvra auprès des clientes lors de la préparation pour la caméra. Elle prit ensuite des cours de retouche et devint une retoucheuse émérite à cette époque de l’argentique où tout était fait avec des négatifs, diapositives, tubes de peinture et pinceaux jusqu’à l’impression finale. Le travail prenait beaucoup de temps et était monotone. Il a fallu du talent et de la patience dans une large mesure. Pour ajouter au défi, ils produisaient régulièrement des impressions 40X50 pouces à une époque où un 8X10 était considéré comme grand ! En travaillant hors de leur studio à la maison, une première dans l’industrie à cette époque, ils formaient une équipe qui

avançait à sa propre façon. Fidèle à son caractère, Mark Laurie n’est pas seulement un artiste mais aussi un grand penseur du côté du marketing et des affaires. C’est une nécessité absolue en laquelle il a toujours cru fortement tout au long de sa carrière et qu’il répète avec conviction de nos jours. « Votre passion pour l’art de la photographie développera votre talent en ce domaine rapidement, mais pour vendre votre travail et mener une entreprise à succès, vous devez comprendre le marketing et comment structurer et mener votre entreprise financièrement. Sans ce savoir, vous serez toujours à la merci des autres. » -Mark Laurie Nous sommes en 1980 et il nomme le studio Wiser Wizard Photography parce que c’est si inattendu que les gens le retiendront. Il fit la promotion de son entreprise de photographie de nues en prenant la moitié d’une page du bottin Pages Jaunes et deux pages centrales en couleur d’un magazine local qui mettait en vedette des images 8X10 à la limite de ce qui est acceptable pour une publication grand public. Avec l’engagement des deux pages centrales, le magazine a fourni un reportage d’une demi-page sans frais. Il prit cette opportunité pour écrire la partie à propos de lui-même et son entreprise, mais il écrivit à la troisième personne et le donna à l’éditeur pour publication ; ce qu’on appelle aujourd’hui un publireportage. Encore une fois, Mark prouva qu’il était en avance sur son temps. Les réservations allaient bon train et l’entreprise fleurissait. Laurie a cependant plus d’un tour dans son sac, et il a poussé ses talents artistiques et techniques au maximum de leurs possibilités… littéralement… trois de ses images sont à bord de la capsule temporelle de la NASA Voyager III. De retour sur Terre, en plus de la photographie de nu, de boudoir et de glamour, Laurie fait également du travail prénatal et familial, des événements

pour célébrités et charités, ainsi que des sessions commerciales et animales. Laurie est détenteur d’une maîtrise en photographie, il est maître des arts photographiques (10ème barre), détient son service des arts photographiques ainsi que son compagnon des PPOC. Il détient également le prix britannique le plus prestigieux : il est membre de la « Society of Wedding and Portrait Photographers ». Il a reçu quatre prix internationaux comme photographe de l’année et s’est vu décerner le titre de photographe portraitiste de l’année par les PPOC en 2017. Il a obtenu 64 prix « Meilleure de sa catégorie » - aux niveaux provincial, national et international - dont les prestigieux prix Fuji Master Print et prix d’excellence photographique Kodak et au concours mondial d’impressions photographiques - catégorie meilleur nu noir et blanc. Il a également exercé les fonctions de juge accrédité aux compétitions de l’image de niveau national et international pendant plus de trente ans. Et comme si cela ne suffisait pas, il est également l’auteur et le photographe de deux ouvrages de photographie de beaux-arts intitulés « Nude in Paradise » et « Revealing Venus ». En 1984, Laurie a rejoint les Photographes professionnels du Canada (PPOC) par l’intermédiaire de sa branche albertaine locale. Il a commencé à enseigner à l’échelle nationale la même année et à l’échelle internationale l’année suivante. Laurie travaillait avec des ordinateurs depuis les années 1980, manipulant des images et écrivant du code pour des programmes et des bases de données. Son innovation et sa créativité ont fait évoluer les conventions photographiques et en 1989, il était un pionnier de l’art de la photographie numérique. Toujours à la pointe du changement photographique, Laurie manipulait ses images numériquement avant l’avènement d’Adobe Photoshop. En 1994, Laurie a remporté le tout premier Prix des photographes professionnels du Canada (PPOC) pour une image numérique. En 1987, Laurie et ses techniques photographiques ont fait l’objet d’une étude clinique d’une durée d’un an qui a montré

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en quoi son travail était très différent de la photographie de portrait traditionnelle et comment, statistiquement, ces différences avaient eu des effets bénéfiques sur le plan psychologique et sur le mode de vie de ses sujets. L’étude a notamment révélé que ses séances de photographie étaient des catalyseurs de changements positifs dans la vie de ses clients.

largement diffusé au sein de la base du PPOC, et que certains membres peuvent peut-être craindre un échec ou d’autres peuvent ne pas être confiants dans la rédaction d’une thèse de 6 500 à 7 000 mots. Pour ce dernier défi, il propose de travailler avec un écrivain professionnel afin d’aider à développer ses idées et de se motiver. Certainement un bon moyen d’atteindre nos buts.

Le prix Compagnon des PPOC - F / PPOC

L’objectif principal du programme des Compagnons des PPOC est de permettre aux membres accomplis de partager leurs connaissances avec l’ensemble des membres tout en assurant un enseignement technique et administratif. Ce prix représente le plus haut niveau de réussite au sein des PPOC. Pour être éligible, le

À ce jour, les PPOC ont attribué six Compagnons dans l’histoire de l’association. J’ai demandé à Laurie pourquoi, à son avis, il y en a si peu. Il a confié que, en partie, le Compagnon n’était pas

photographe doit être un membre actif des PPOC pendant au moins 10 années consécutives. Ils doivent également être Maître des arts photographiques avec un minimum de deux barres (soit leur MPA ou leur SPA) Le candidat doit soumettre une thèse de 6 500 à 7 000 mots portant sur un sujet technique, éducatif ou administratif. Il doit aussi également produire 15 images numériques de qualité Salon, à être acceptées par un panel de juges qualifiés au niveau national. La thèse de Laurie, le pouvoir du portrait personnel… « cherche à identifier le moyen le plus efficace d’enrichir les relations avec les clients, de créer des images plus percutantes et

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connaissances et compétences de base. Il lui fallut quatre tentatives pour obtenir son accréditation en photographie de bijoux. Le message... « N’abandonnez jamais »

d’augmenter le rendement financier des professionnels ». À travers cette thèse, Laurie y examine l’impact psychologique que peut avoir le portrait sur le sujet, l’image et la confiance en soi. Il explore les principes de la « photothérapie » et présente les conclusions de Judy Weiser, fondatrice du centre de photothérapie et photographe professionnelle. Laurie s’intéresse de plus près aux travaux du Dr Robert J. Brown et présente sa “technique d’interprétation du portrait” comme une approche permettant au client de bénéficier d’une expérience de haut niveau et d’un produit supérieur tout en permettant une plus grande satisfaction globale pour le photographe. Le résultat net est une augmentation du revenu et un client plus satisfait. Laurie est très cultivé et a étudié le travail de plusieurs personnalités telles que William Henry Fox Talbot, Dr Hugh Diamond, Cheney Johnston, Annie Leibowitz, Dr K. Anders Ericsson et Susan Sontag, parmi tant d’autres. Il a tiré parti des enseignements de chacun et les a intégrés à sa propre démarche, à son style et à sa formule de réussite. Il présente ses connaissances et ses idées pour que tous puissent y accéder dans sa thèse. Il serait temps que quiconque est intéressé par ce genre de photographie, qu’il soit novice ou avancé, se penche sur la présentation de ce maître de la photographie de renommée internationale.

« Nous sommes responsables de plus que de simples photographies techniquement correctes. Nous avons des opportunités et pouvons augmenter les possibilités en répondant aux besoins de nos clients. Dans cet esprit, notre propre croissance - en tant qu’individus, en tant qu’artistes devient endémique et excitante. » -Mark Laurie Leçons de vie – « L’action parle plus fort que les mots ! », « Ne jamais abandonner ! » ... il y en a plusieurs, nous les avons tous entendues de nos parents ; la plupart d’entre nous les ignorent, Laurie vit à travers ces leçons. Il est après tout un homme d’action et c’est pourquoi il a tant accompli. À ce jour, Laurie a reçu trente-sept accréditations photographiques, ce qui en fait l’un des photographes les plus accrédités au monde. Il est le seul photographe en Amérique du Nord à être accrédité dans cinq catégories différentes. Lorsque les gens entendent cela, ils concluent immédiatement qu’il a obtenu toutes les accréditations du premier coup. Cependant, rien ne pourrait être plus loin de la vérité, mais Laurie n’a pas peur de l’échec et ne renonce pas non plus. De plus, il a continué à pousser les idées hors du commun et a étudié longuement et durement différents genres de photographie pour en obtenir des accréditations professionnelles. Chaque accréditation ajoute à ses

En grandissant, Laurie a toujours eu un penchant pour explorer son côté créatif de diverses façons. À l’âge de dix-sept ans à peine, il s’est mis à écrire de la poésie… de quoi remplir un petit livre en fait. Comme il l’explique, le fait qu’il n’ait jamais publié cet ouvrage fut un fil manquant dans sa vie. Avec l’avènement de l’autopublication, il a agi, et en 2008, a publié le livre de 52 pages intitulé « Pages of Man ». Nous avons tous des fils manquants, peut-être que cela peut être un catalyseur pour nous permettre de passer à l’action. Son conseil aujourd’hui pour ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière photographique significative et enrichissante… « Croyez en vous, soyez audacieux et suivez votre amour. Étudiez et apprenez les techniques de communication et la façon d’éduquer vos clients. Sachez parler aux gens et trouver une aisance au niveau des ventes. Surtout, faites votre possible pour comprendre le côté commercial de la photographie ; comment structurer et gérer votre entreprise et comment réussir votre mise en marché. » Mark Laurie Le travail de Mark Laurie peut être visionné sur le site web du studio : https://www.innerspiritphoto.com

MPA, SPA, M.Photog, F/PPOC, F/SWPP

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UNE VUE INVERSÉE AV E C R O B E R T B R AY

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ANS UN E S PA C E commercial ordinaire en bordure d’Edmonton, parmi les entreprise géotechniques, les dépôts de bouteilles et les fournisseurs de vannes industrielles pour le pétrole et le gaz, un photographe plutôt remarquable s’est installé.

Robert Bray travaille en tant que photographe depuis qu’il est sorti diplômé du programme de photographie au Northern Alberta Institute of Technology (NAIT) en 1979. Ces jours-ci, il est de retour au

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Par Trent Ernst

NAIT, enseignant à temps partiel tout en gérant son entreprise à plein temps. « J’ai suivi le programme parce que je pensais que ce serait une manière facile de gagner ma vie » dit Bray. « Je dis cela avec un sourire maintenant, car comme vous le savez, ce n’est pas une manière facile de gagner sa vie. Mais la photographie n’était pas une passion, à cette époque. Je pensais que c’était amusant mais je n’en avais pas la passion ». And pendant les dix premières années, il admet qu’il n’était pas très bon. « Je ne savais pas voir la lumière, et je prenais juste des photos. Mais avec le temps… il y a un moment où un déclic s’est fait et je pouvais alors voir comment la lumière jouait avec les choses et l’amour a commencé à grandir, et cela a commencé à être une passion. Mais je n’y suis pas allé parce que j’avais une passion mais elle a grandi et maintenant j’ai la passion. C’est un peu l’inverse de ce qui se passe d’habitude, ce qui est un peu bizarre ».


Bray s’est créé un créneau en photographiant les politiciens, les célébrités sportives et les hommes d’affaires connus à Edmonton. C’était, il raconte, un choix délibéré. « Une des choses que je dis le plus aux photographes est de ne pas donner votre travail gratuitement. Nous devons tous gagner notre vite. Notre produit est important pour nos clients. Nous fournissons quelque chose d’important dans leur vie. Nous devrions être rémunéré pour cela. Le donner gratuitement ? Vous ne pouvez pas rester en affaires comme ça ». Il dit que bien que les photographes à bas-coût et haut-volume (photographes d’écoles et de sport) et les photographes haut de gamme peuvent gagner leur vie de façon décente, le marché du milieu est presqu’impossible pour gagner de l’argent. « Il y a un nivellement pas le bas. Les gens au milieu se battent tous pour le même dollar. Et comme ils ont besoin de se distinguer, ils réduisent leurs prix. Le problème c’est que s’il y a assez de gens qui disent ‘je fais vos photos de famille pour 100$ et je vous donne les fichiers’, alors cela devient ce que les photographes font. Dans les yeux du public, cela devient ce qu’on attend d’un photographe ». Bray dit que l’un des secrets de son succès est le travail qu’il effectue pour créer une relation avec le client. « Lorsque les clients nous contactent, nous réservons une consultation. Il

n’y a pas de coût. Ce n’est pas pour moi, il faut que ce soit à propos du client. On peut concevoir des idées ensemble : explorer des options, trouver un lieu qui a du sens pour le client et qui n’est pas juste le parc où je vais. On parle des vêtements, de ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas. On parle du prix en détails pour qu’ils sachent ce qui est disponible. Cela prend environ une demi-heure ». La première rencontre est importante, et il ne fait pas de sessions sans. « On peut obtenir une meilleure image si on a pris le temps de parler. And quand ils voient l’image finie, ils ont l’impression de faire partie du processus. Ils ont aidé à décider vers où aller et ce qu’ils portent. And comme ils sont venus au studio, on a eu la chance de les exposer à ce qu’on fait vraiment ». L’étape suivante est la session. Apprendre à voir la lumière, dit-il, fut sa grande révélation, et le moment où il est vraiment devenu passionné de photographie. Il essaie de trouver de la lumière naturelle qui complimente le visage sans ajouter de lumière artificielle. « J’utilise beaucoup de lumière soustractive : des branches au-dessus de la tête, un groupe d’arbres pour faire des ombres. Je fais beaucoup de chose où les sujets sont loin de l’appareil. Vous ne pouvez pas utiliser des réflecteurs ou des flashs. Ils seraient dans le cadre. Vous HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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devez juste attendre que la lumière soit la bonne ». Une semaine environ après la session, Bray ramène le client au studio, qui, bien qu’il soit dans une zone industrielle, est bien arrangé et confortable. Bray utilise ProSelect pour projeter les images sur un écran. Parfois, il fait un design maison chez le client pour prendre des photos de l’espace pour utiliser la vue de pièce avec ProSelect, mais souvent les clients lui envoient des photos de chez eux. C’est une étape importante, dit-il, car il croit que l’impression doit correspondre au mur. « Je ne suis pas un vendeur. Je veux juste avoir la bonne taille. Si c’est une question de budget, dites-le-moi. Je vous dirai ‘vous n’avez pas à acheter un portrait plus grand, mais pour ce mur, il faut plus grand. Si vous voulez garder cette taille – à cause de votre budget ou autre – alors on va trouver un autre endroit’. Les clients aiment lorsque vous êtes honnête avec eux ». Si un client n’arrive pas à décider, Bray va prendre son projecteur et aller chez le client et projeter l’image directement sur le mur. « Ils la voient à la bonne taille. Et ils ne peuvent pas dire ‘je vais aller chez moi et y réfléchir’, car ils sont déjà chez eux et ils ne peuvent dire ‘j’ai besoin de voir mes murs’ car on est déjà en train de regarder le mur ». Bray imprime lui-même la plupart du temps, ce qui lui permet de produire

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des images de la façon dont il veut, mais tout n’est pas chez lui. Un des produits spécialisés qu’il offre est les œuvres en techniques mixtes, qui sont réalisées par un ami qui vit en Floride. Les clients reviennent au studio pour choisir le cadre et enfin pour récupérer l’œuvre finale. A ce moment, Bray aura vu sont client six fois, parfois more. « Ce que nous faisons est basé sur notre connexion avec le client. Le vente en personne est critique. Il n’est pas rare pour les photographes de commencer en obtenant des sessions sur Facebook. Vous allez au parc pour une heure pour les photos. Puis vous mettez les photos sur une galerie en ligne. Ils n’ont vu le client que pendant une heure lors de la session. C’est tout. Je ne sais pas comment vous créez une relation comme cela ». Mais ce n’est pas tout pour les affaires. Bray crée des projets personnels pour propager son nom et pousser sa créativité. « Je fais quelque chose appelée le Project artistique : les Visages de l’innocence, où nous avons photographié des enfants dans le studio, en noir et blanc. Nous avons appelé nos clients et leurs amis, et leur avons dit que nous faisions un projet artistique, et nous leur avons demandé s’ils nous feraient l’honneur de nous laisser photographier leur enfant. L’idée est de créer quelque chose qui assez bon pour moi mais qui est aussi quelque chose qu’ils veulent. C’est du marketing de portée. Ce n’est pas passif. Vous devez décrocher le téléphone. »


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2018 CANADIAN IMAGING 16

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By Chelsea Jones, CPA Images By Sébastien Lavallée, MPA


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omme toujours, le congrès annuel des Photographes professionnels du Canada (PPOC), le Congrès canadien de l’image a impressionné, inspiré et intrigué. En 2018, cet événement a eu lieu à Richmond, en Colombie-Britannique, du 4 au 9 mai 2018. Mère Nature, se sentant coupable de ce qu’elle a infligé à tout le Canada pendant l’hiver, a eu la gentillesse de vérifier l’horaire du congrès et de nous faire profiter du ciel ensoleillé et d’une belle lumière pour les sessions, les ateliers et la socialisation. HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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Vancouver et ses environs constituent une région fantastique, unique, culturellement riche et magnifique. Cela était évident dès le moment où je suis sortie de l’aéroport et que j’ai senti les fleurs fraîches ; l’Alberta n’a vraiment pas cette belle odeur à cette période de l’année… Du bouquet floral du vin d’Okanagan à la pléthore de fruits de mer et de sushis disponibles, cette partie du Canada est un rêve devenu réalité pour les gourmands. Si vous vous sentiez chanceux, le lieu du congrès dans le River Rock Casino Resort était fait pour vous. Certains collègues photographes ont flirté avec les paris sur les séries éliminatoires de la LNH, qui ont fait sensation dans le Curve Lounge. Le premier jour a permis aux participants de participer à un safari photo avec Brian K. Smith, d’apprendre les poses pour les nouveau-nés avec Stéphanie Robin ou d’assister à la clinique de jugement de deux jours. Tous les choix offraient des expériences d’apprentissage précieuses. Brian a invité tout le monde à découvrir le cœur de Van City, notamment Lonsdale Quay, Gastown, Granville Bridge & Island. Profiter de la culture côtière, de la nature, de l’architecture et des sites touristiques que seule Vancouver peut offrir est sans aucun doute l’un des points forts du congrès. Stéphanie Robin nous a permis de donner la meilleure expérience client possible, ce qui ajoute de la valeur à ce que nous faisons et rapporte des dividendes.

Kent Wong a dirigé une clinique de jugement fantastique axée sur de nouveaux critères d’évaluation. Les images seront jugées en fonction de la vision, de l’impact, de la créativité et des aspects techniques. Trois nouveaux juges ont émergé après les deux jours, tandis que d’autres juges vétérans étaient désormais informés des nouveaux critères. La liste des conférenciers pour le congrès 2018 était plus grande et meilleure que les congrès précédents ! Pour démarrer le samedi, Karen Lee, Rebecca Coleman, Melissa Welsh et Stéphanie Robin faisaient partie des photographes qui nous ont fourni de précieuses leçons sur le marketing, les prix, les ventes en personne et les connaissances des réseaux sociaux. Ces femmes savent comment offrir des expériences photographiques haut de gamme à leurs clients et reconnaissent leur valeur. Les connaissances qu’elles ont partagées étaient informatives, importantes et extrêmement précieuses pour tous les photographes professionnels, quel que soit le type de pratique utilisé. C’est la partie de la photographie où l’on ne clique pas sur le déclencheur qui fait ou défait une entreprise. Cette éducation et ces informations font des PPOC un abonnement impératif pour tout photographe professionnel au Canada. Pour aider les photographes, ces informations doivent être partagées du point de vue canadien ; c’est difficile à obtenir en dehors de

l’éducation en personne et du mentorat que ce congrès fournit chaque année. En particulier, la présentation de Melissa Welsh a résonné pour moi ; j’ai quitté sa session avec une liste de changements concrets et immédiats que j’allais apporter à mes stratégies commerciales dès mon arrivée à la maison. L’art photographique renommé de Nikki Harrison a toujours été l’un de mes préférés parmi les artistes photographes canadiens. C’était incroyable de l’entendre parler en personne de stratégies de marque et de stratégies de marketing, de l’éclairage, du style et de la manière dont elle présente son art. Ses images présentent une telle beauté dans un design fluide et lisse - même si elle est capable de créer des images plus sombres. Son histoire personnelle, qui la motive à créer et à s’engager dans son art, est une histoire sincère et authentique de résilience qui l’aide clairement à s’engager et à se connecter avec sa clientèle. Kaylee Greer de Dog Breath Photography était sans aucun doute un moment fort du congrès avec son énergie sans fin, son enthousiasme, sa chevelure de feu et sa passion évidente pour la photographie canine. Son style d’imagerie unique et identifiable est reconnu dans le monde entier et elle était si heureuse de nous raconter comment elle est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui - qui comprend une émission télévisée sur Nat Geo Wild intitulée Pupparazzi. Elle a un si grand cœur et a aidé d’innombrables organisations canines et de secours aux animaux avec son travail photographique incroyable. Elle a également impliqué les participants du congrès pendant les repas et le Salon des exposants, ce qui était génial ; j’adore quand ceux que j’adore en tant que célébrités photographiques finissent par être des gens vraiment sympas ! 15/10, je la ferais revenir au Congrès national de l’image (si vous êtes une personne qui aime les chiens sur les réseaux sociaux, vous comprendrez la référence). Robert Bray, Sébastien Lavallée, Greg Blue, J.B. Sallee et autres photographes des PPOC ont également présenté des exposés

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extrêmement instructifs et inspirants. Ceci témoigne de la profondeur des connaissances et de l’expérience que nous avons au sein de notre organisation. Le gala de cette année avait une ambiance incomparable. Nous nous sommes mélangés et mêlés dans un vrai théâtre avec des sièges en daim rouge et un panneau lumineux à l’entrée annonçant notre événement ! Je me sentais comme une célébrité en contact avec d’autres photographes bien habillés sur le tapis rouge, mangeant les délicieux amuse-gueules et desserts. C’était inspirant de s’asseoir dans un théâtre et de voir des collègues photographes voir leurs images affichées sur de grands écrans alors qu’ils traversaient la scène pour accepter leurs prix, leurs désignations et leurs honneurs. Comme toujours, cette soirée a été l’un des moments forts du congrès, nous rappelant l’incroyable entreprise et le talent exceptionnel et inspirant des projets photographiques futurs. Je suis maintenant allée à quelques congrès canadiens de l’image. Bien que les opportunités éducatives et les intervenants soient toujours au top, je trouve que ce qui me passionne le plus est la camaraderie que je vis. J’ai rencontré tellement de membres des PPOC de tout le pays et

je me trouve incapable de contenir mon enthousiasme alors même que je suis en train d’écrire cet article à la perspective de les voir cette année. Les relations et le mentorat qui se manifestent au cours de ces réunions sont extrêmement précieux - un objectif qui ne peut être atteint qu’en rencontrant des collègues photographes en personne. Auparavant, j’étais très timide en ce qui concerne les événements des PPOC, mais ce groupe de personnes m’a aidée de nombreuses façons et m’a permis de sortir de ma coquille. Cet article ne fait qu’effleurer la surface de ce que le Congrès canadien de l’image a à offrir. Je n’ai même pas parlé du Salon des exposants, de la critique d’images, de la revue de portfolio, de la réception de bienvenue, de l’accréditation, de la Suite d’hospitalité ou de la soirée Rockstar Fun Night des années 80 avec un groupe de musiciens (je me suis déguisée en Freddie Mercury, moustache, etc.) ! Peu importe si vous y assistez pour le travail, pour le loisir ou les deux, le Congrès canadien de l’image veille à la protection de vos intérêts ! Un grand merci aux membres du bureau des PPOC et à tous les bénévoles qui ont fait du Congrès canadien de l’image 2018 un grand succès. Il faut tant de planification,

de coordination, d’écriture, de mise en réseau et de collaboration avant même le début du congrès, sans parler des innombrables heures passées à courir pendant l’événement. En tant que membre des PPOC, je suis extrêmement reconnaissante ! En 2017, le fuseau horaire n’était pas de mon côté ; mais l’année dernière, en 2018, j’ai mobilisé l’énergie nécessaire pour passer du temps à la Suite d’hospitalité pendant l’une des soirées. J’envie encore de voir comment nos photographes vétérans peuvent aider, assister à des sessions du matin au soir, puis sortir pour faire la fête ! C’est encore une autre compétence que je souhaite apprendre des meilleurs ! Cette année, le Congrès canadien de l’image 2019 aura lieu à Montréal, au Québec, du 26 au 30 avril 2019. Il s’agit du 50e Congrès canadien de l’image, donc vous vous doutez bien que ce sera gros ! Le programme est confirmé et Jerry Ghionis, Christian Lalonde, Julia Anna Gospodarou et plus encore font partie de la liste des conférenciers internationaux ! Claude Brazeau et Marc Bailey, entre autres, seront parmi nos héros de la photographie des PPOC. J’ai hâte de voir ce qui s’en vient ! On se voit là-bas !

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A C C R É D I TAT I O N Jackie Standing • Studio Portrait Accreditation

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’étais assise dans le bureau de mon médecin, parcourant des magazines, passant le temps, en attendant que mon nom soit appelé. Je suis tombée sur des images étonnantes qui ont attiré mon attention. Je venais de recevoir mon tout premier appareil photo réflex numérique et j’étais très intriguée par la façon dont ces images avaient été créées. L’attention portée aux détails était tellement incroyable et, en tant que photographe amateure, je n’aurais même pas sû par où commencer pour créer quelque chose de semblable ! Au bas de la page, l’artiste avait bien sûr été crédité, mais ce qui a attiré mon attention n’était pas tant le nom de l’artiste que ce qui le précédait. Le mot « photographe accrédité » était le préfixe dans le titre. Que cela voulait-il dire ?! Mais cela sonnait bien et, de toute évidence, il savait ce qu’il faisait et devait posséder des

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compétences en matière de photographie car ces images étaient magnifiques. Bien des années plus tard, alors que je plongeais dans le monde de la photographie, j’ai été invitée à une réunion des PPOC dans ma ville d’origine, qui comprenait d’autres photographes professionnels. J’étais très intimidée, mais ravie d’entendre parler de ce que sont les photographes professionnels du Canada. Et voilà que j’ai encore entendu ce mot : « ACCRÉDITÉ ». J’’ai appris lors de cette première réunion que devenir un photographe accrédité au sein des PPOC, c’était tout un processus ! Le premier défi a été de trouver une catégorie dans laquelle je me sentais suffisamment à l’aise pour soumettre des images. J’avais choisi comme première catégorie; le portrait de couple. Ceci nécessitait 10 couples différents issus de 10 séances de photo différentes dans 10 lieux différents et présentant 10 poses différentes. Ma soumission devait présenter des images variées qui démontraient de la créativité ET des habiletés techniques. De plus, les emplacements devaient être à l’intérieur et à l’extérieur ... aucune pression, n’est-ce pas ?! Ha ! Faux ! Pression - beaucoup de pression !! Un panel de photographes accrédités, ayant obtenu des prix et ayant


leur titre de maître photographe jugeraient mes images ?! Comment est-ce que je pourrais y arriver ? Il a fallu 4 soumissions, des larmes de frustration et la peau dure pour me relever et réessayer. À chaque soumission, je pouvais voir mon travail s’améliorer, et ENFIN le courriel est arrivé me disant que mes 10 images avaient été acceptées ! Je vous le dis, recevoir cette première accréditation est un sentiment comme nul autre, surtout après être passée au travers de tous les courriels de refus envoyés auparavant. Tant de fois, j’ai pensé à plier mes bagages ... mais je ne l’ai pas fait. Je ne voulais pas. J’ai accepté avec humilité tous les commentaires que les des juges ont fait sur toutes mes soumissions et ai appliqué chaque critique à chaque session future. À mon accréditation suivante, je n’ai eu que 3 soumissions rejetées ! C’était un peu mieux que la première fois. Peut-être que je commençais enfin à appliquer ce que j’apprenais. Ma soumission suivante ne contenait qu’une proposition rejetée avant d’être acceptée et c’était chaque fois un peu plus facile de choisir mes images ; poser mes clients était presque comme respirer - j’avais à peine à y penser. Au cours de chaque session, si quelque chose accrochait, les commentaires des juges me revenaient à l’esprit. À ma quatrième soumission, j’ai finalement réussi du premier coup et je n’aurais pas pu être plus heureuse de la direction prise par mon travail. Plus récemment, en octobre dernier, j’ai reçu ma 5e accréditation dans la catégorie « Portrait de studio », et pendant que je regardais le jugement des accréditations, j’ai été complètement surprise lorsqu’ils ont noté les 10 images de ma soumission comme étant non seulement « acceptées »,

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mais « excellentes » ! Aussi excitée que je fusse, assise là à ma place, écoutant mon résultat, je ne pouvais m’empêcher de repenser au moment où j’étais dans le bureau de mon médecin parcourant ce magazine et voyant ces mots « Photographe accrédité » sous ces belles images. L’éclairage, la pose et l’ensemble des images avaient maintenant un sens. J’avais enfin atteint le but de devenir photographe professionnelle accréditée - puis cette citation m’est rapidement venue à l’esprit, « L’excellence n’est pas une destination mais un périple continuel qui ne cesse jamais. » - Brian Tracy J’ai hâte de voir où me mènera la prochaine étape de ce voyage fou! Jackie est la propriétaire et la photographe principale de StandOut Photography Studio, à Lethbridge, Alberta. Elle est membre des PPOC depuis 2011 et a 5 accréditations dans des catégories de portrait : portrait de couples, portrait de nouveau-nés, portrait d’enfants, portrait environnemental et portrait de studio. En 2015, elle a reçu le prix de Meilleure de sa catégorie Portrait de mariage en Alberta et a récemment eu ses 4 images acceptées au salon de l’image national, et a été dauphine du Photographe portraitiste de l’année 2018 des PPOC Alberta. Elle photographie des mariages, des nouveau-nés et des familles professionnellement depuis plus de 10 ans. Jackie est une vraie créative et adore essayer de nouvelles choses, ce qui veut dire qu’elle est constamment en train d’apprendre, de progresser et d’affiner son art. Lorsqu’elle n’est pas derrière son appareil, elle aime voyager et vivre de nouvelles aventures avec ses personnes favorites !

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A C C R É D I TAT I O N MaryEllen Nealis, MPA • Illustration Fantaisiste

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orsque vous décidez de créer une compilation de créations, de nombreuses choses peuvent être nécessaires au cours du processus. Je commence par un remue-méninge, en proposant des idées différentes et créatives, en collectant des images dont j’ai peut-être besoin. Cela peut continuer pendant un bon moment. Votre esprit pense et imagine constamment à quoi pourrait ressembler le produit final. Mes inspirations proviennent de nombreuses sources, y compris la musique, mon environnement, la poésie, les styles d’art telles que les bandes dessinées, les dessins animés, le contemporain, le moderne, le minimalisme, les expressionnistes abstraits, le réalisme photographique, etc. Ma prochaine étape serait de photographier mes sujets, qu’il

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s’agisse d’un modèle ou qu’il s’agisse de photographier en extérieur, cela pourrait être à peu près tout ce qui me prend à l’œil - le ciel est la limite. J’aime photographier à différents moments de la journée pour obtenir différentes variations de lumière. Cela peut prendre un certain temps pour que toutes mes photos soient recueillies pour créer mon image. Après avoir finalisé mon dossier avec toutes mes images, je pose les bases pour créer ma composition, préparant mes images après retouche si nécessaire. Je crée un calque d’arrière-plan. Ceci est essentiel pour la mise en scène et l’ambiance. Il est très important de travailler avec différents calques et de sauvegarder en PSD. Cela garantit que je sauvegarde tous les calques. Les calques peuvent être combinés en utilisant diverses opacités, modes de fusion et réglages de calques. Les masques de calque sont très utiles lorsque vous souhaitez créer un effet sur différentes parties des images. Lors de la création de ma conception, il est impératif de sauvegarder souvent, cela m’aidera si je veux revenir à ma version précédente. Au cours de ce processus, je me demande si ce sont les résultats que je recherchais. Cela peut prendre des heures


pour que toutes mes images soient mariées de la manière que j’envisage pour le produit final. Souvent, je commence dans une direction ; seulement pour trouver que mon esprit m’amène dans une direction différente. Lorsque vous réalisez une illustration fantaisiste, gardez l’esprit ouvert et votre produit final sera probablement très différent de celui que vous avez initialement visualisé. Lorsque vous transformez une image en œuvre d’art, utilisez les « règles de la composition ». N’oubliez pas que vous pouvez enfreindre les règles. L’objectif est de transmettre une humeur, une idée, un sentiment. Le sujet n’est rien de plus qu’un véhicule qui porte l’idée que vous souhaitez exprimer. Le contrôle de l’éclairage est également une partie très importante de l’image, car vos ombres et lumières dans chaque image doivent ressembler à ceux de la même prise de vue. L’éclairage définit l’ambiance ou le sentiment ; lumineux et aéré ou sombre et obscure. Vers quoi voulez-vous que votre spectateur soit attiré ? La conception est crucial dans la planification de mon illustration Fantasy. Je travaille à diriger les yeux du spectateur à travers l’image, je veux les engager visuellement à explorer, en leur donnant des indications sur la signification de mon

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travail. Lorsque je crée une image, il importe peu qu’ils aiment l’image ou la trouve agréable ou désagréable. Il est beaucoup plus important que l’image suscite la réflexion. J’aime amener les gens à regarder une image simplement pour connaître leur réaction et savoir si elle retient leur attention et connaître leurs commentaires. L’analyse de tous les éléments de votre image est très importante. L’Illustration fantaisiste, ce sont des images qui représentent un sujet dans un environnement surréaliste ou imaginaire. Il y a beaucoup de choses à considérer, y compris l’impact, la créativité, le style, la présentation, la balance des couleurs, le centre d’intérêt, l’éclairage, le sujet traité, la qualité du fichier image, la technique et enfin, mais non le moindre, la narration et l’imagination. C’est ce qui attirera l’attention sur votre travail et le fera ressortir.

Maître des arts photographiques, MaryEllen Nealis combine une vaste connaissance de son art avec une véritable appréciation des moments spéciaux des vies de ses clients. MaryEllen a une longue histoire de service dans la communauté des PPOC et la région atlantique. Elle a aussi reçu son prix de Compagnon des PPOC Atlantique en 2008 et a reçu sa septième barre des PPOC en 2018.

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’ai rejoint les PPOC dans l’espoir d’explorer et de développer ma passion de toute une vie pour la photographie. En tant que designer et directeur de création dans le secteur des expositions, mon cheminement de carrière a toujours été étroitement lié à la création d’images, au graphisme et à la photographie. Je photographie depuis l’âge de onze ans et l’avènement de la création d’images numériques a résolu le problème de ma nature contrôlante, me laissant une liberté totale quant à ma vision créative ; capturer pour imprimer. J’ai assisté à ma première réunion des PPOC en avril 2014 en tant que membre ‘observateur’ et j’ai eu le sentiment que j’avais appris quelque chose de nouveau et que j’avais beaucoup à découvrir. Il m’a fallu un certain temps pour connaître les nombreuses facettes des PPOC et découvrir toute la profondeur et la diversité de ce que cette organisation a à offrir. Au tout début, lorsque j’ai entendu parler de l’accréditation, j’ai eu l’occasion d’assister au jugement d’accréditation à Burlington et à London, Ontario. Alors, pendant une journée complète, je me suis assis dans une pièce à l’éclairage tamisé et j’ai suivi le processus de jugement de l’accréditation. J’ai trouvé cela extrêmement utile, car cela m’a vraiment donné une idée de ce que les juges recherchent dans une image professionnelle. Cela m’a mis sur un chemin de découverte personnelle et d’apprentissage. Les PPOC ont plusieurs initiatives pour aider et guider les membres dans leur cheminement et, en particulier, pour obtenir leur accréditation. L’un d’eux est la revue pré-accréditation (actuellement suspendue). Un autre programme est le programme de mentorat individuel. Je pense que ces programmes sont parmi les services les plus précieux disponibles, ils m’ont certainement aidé. J’ai envoyé ma première série

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mon ppoc d’images à la revue de pré-accréditation. J’ai reçu un rapport détaillé décrivant les forces et les faiblesses de chaque image ainsi que les points à améliorer sur les images que j’envisageais soumettre pour l’accréditation dans la catégorie « Illustration de voyage ». Tout au long de ce processus, j’ai également contacté un mentor qui a fourni des connaissances et des critiques exceptionnelles de mon travail depuis. Il peut être difficile de critiquer objectivement son propre travail, car nous sommes émotionnellement attachés à celui-ci. Avoir un mentor MPA et qui a des années d’expérience en matière de jugement pour critiquer et commenter son travail, de manière constructive et objective, accélère de manière exponentielle l’expérience d’apprentissage. J’ai par la suite reçu ma première accréditation en Illustration de voyage me permettant de devenir un membre à part entière accrédité des PPOC, avec tous les avantages que cela offre. J’étais très fier de la publication de mon accréditation dans le numéro d’automne 2015 du magazine Gallerie. Depuis, j’ai reçu des accréditations dans les domaines Paysage/scénique, Botanique et Beauxarts/Photo décor et je travaille actuellement sur des soumissions dans les catégories de la photographie de faune, de nature et de nourriture.

la fixation d’objectifs, l’exploration et l’apprentissage constants, ainsi que le perfectionnement de nos connaissances, de notre savoir-faire et de notre sens artistique. J’ai eu l’honneur de recevoir mon CPA lors du Congrès canadien de l’image 2018, à Richmond, en Colombie-Britannique. Mon espoir est de réaliser mon MPA dans un avenir pas trop éloigné. Le Salon national de l’image, également connu sous le nom de Compétition nationale de l’image, est un objectif prioritaire pour tous les membres à la recherche de titres avancée, car les points-mérites image sont obtenus pour toutes les images acceptées. J’ai soumis quatre images (le maximum autorisé) dans chaque salon de l’image national depuis que je suis devenu photographe accrédité. Je suis heureux de dire que mes images au cours des années ont marqué Accepté, Mérite, Excellence, Meilleure de sa catégorie, Choix du juge et une image dans la collection permanente. Une image a été choisie pour représenter notre équipe canadienne à la Coupe du monde de la photographie. Grâce à ce que j’ai appris avec des PPOC, j’ai participé à des concours internationaux d’image en Australie, en Europe et aux États-Unis, et j’ai été récompensé par le mérite, l’argent, l’or, le meilleur de sa catégorie, une mention honorable et, plus récemment, au Concours international de photographie (IPC) des Photographes professionnels de l’Amérique (PPA), mes images ont reçu deux prix mérite et un prix de collection. En conséquence, mes images commencent maintenant à être suspendues en grandes impressions dans des collections privées et d’entreprise à travers le continent. Rien de tout cela n’aurait été possible sans ma participation aux PPOC.

Artisan des arts photographiques (CPA) et Maître des arts photographiques (MPA) sont deux titres principaux que j’ai comme objectif depuis le début. Ils exigent la réalisation de points-mérites dans deux catégories ; points-mérites de salon et les points-mérites de service. Ceux-ci sont acquis par les soumissions d’accréditation retenues ; avoir des images acceptées au Salon national de l’image ; la participation à des ateliers ou à des programmes de formation continue et à un service volontaire dans l’organisation et la commu- J’ai eu la chance d’assister à tous les nauté. La voie à suivre pour atteindre congrès canadiens de l’image depuis ces titres encourage la participation, mon adhésion aux PPOC. Ces congrès


PROFESSIONAL PHOTOGRAPHERS OF CANADA (PPOC) is a diversified group of creative artists dedicated to the highest standards in professional imaging. We welcome photographers of all genres to join our community of dedicated professionals. PPOC offers photographers a way to rise to professional status. Educational opportunities, networking, direct member benefits and the ability to earn awards and designations will assist in your potential for growth and economic improvement. Did you know you can become a member of Canada’s oldest and most recognized professional photography association for as little as $25 monthly (plus tax)? Observer membership will entitle you to discounted pricing on educational events, access to a peer network upon whose knowledge you can draw, preferred rates with many of our industry partners, critiques of your imagery, and will open the door for you to submit for Accreditation in your chosen photographic field(s). You can even sign up for a Mentor to help you get the most out of your PPOC membership! Once you’ve achieved your Accreditation, you’ll be able to upgrade to full ‘PPOC Accredited Photographer’ membership status, and will be listed on our ‘Search for a Photographer’ feature on our website. You can promote yourself using the PPOC Logo and will also be eligible to vie for prestigious awards in National Image Competition, and to work toward earning the designations of Craftsman of Photographic Arts (CPA), Master of Photographic Arts (MPA), and Service of Photographic Arts (SPA). Are you ready to take your photographic career to the next level? Become recognized as a member of PPOC, stand out from the crowd, and take advantage of the benefits of membership! Create an Observer membership profile by following the links to join at www.ppoc.ca, and activate that membership with payment in full online, or by contacting us by phone at (888) 643-PPOC (7762) to set up a convenient monthly payment plan using your VISA or MasterCard. Apply TODAY! Contact 1-888-643-PPOC (7762) Phone: 519-537-2555 Info@ppoc.ca www.ppoc.ca Mailing address: 209 Light St. Woodstock, ON N4S 6H6 Canada

mon ppoc

sont une véritable révélation et une expérience d’apprentissage incroyable. J’ai eu l’occasion de rencontrer et de réseauter avec des gens formidables. Certains sont des photographes de carrière dont le travail est reconnu dans le monde entier et qui sont membres des PPOC depuis trente à quarante ans. D’autres sont de nouveaux photographes débutants dans leur carrière. Les ateliers et les présentations proposés sont excellents et s’appliquent à un large éventail de genres photographiques. Le salon des exposants qui l’accompagne offre un guichet unique pour toutes les choses photographiques. Ensuite, il y a le banquet annuel de remise des prix, qui est véritablement l’événement final du congrès national. J’ai trouvé cela un peu intimidant et extrêmement inspirant, c’est le moins qu’on puisse dire. Vous découvrirez un nombre impressionnant d’images incroyables, à l’image des images gagnantes du Concours national de l’image.

centre de l’Ontario et j’espère pouvoir faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire avancer les choses. Nous sommes actuellement à la recherche d’un président et d’un vice-président pour compléter notre comité… des preneurs ?

J’aime m’impliquer, mais je suis actuellement très occupé par un emploi du temps chargé, donc j’écris pour le magazine Gallerie lorsque je peux. Au cours des derniers mois, j’ai assumé le rôle de secrétaire / trésorier de notre branche du

C’est un voyage fantastique et j’ai l’impression que cela ne fait que commencer. Un grand MERCI à toutes les personnes qui travaillent si dur pour faire de nos PPOC un organisme aussi exceptionnel et positif.

Pour les nouveaux membres et les membres existants, qui souhaitent progresser dans leur carrière, je recommande fortement de se fixer des objectifs, d’assister à des sessions de jugement d’accréditation (en personne, dans la mesure du possible), puis de devenir accrédités, de participer à des réunions, de faire du bénévolat. Connectez-vous avec d’autres membres via les pages Facebook de votre branche et de votre région. Surtout, assistez à notre congrès national ; cette année, c’est à Montréal, du 26 au 30 avril. Vous ne sortez que ce que vous avez mis… ou comme le dit le vieil adage… Ne vous attendez pas être réchauffé tant que vous n’avez pas fendu le bois et allumé le feu…

Alph Leydon, CPA Alph est un vétéran de l’industrie des expositions et des événements. Il est actuellement vice-président exécutif et directeur de la création dans l’une des plus grandes agences d’expérience du Canada. Dans ses activités photographiques, il aime les genres scéniques, voyages et beaux-arts et explore constamment de nouvelles avenues. Plusieurs de ses images ont été récompensées au niveau international. Alph habite à Toronto avec sa femme Linda. Ils ont trois filles et deux petites-filles. HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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M

concept to cover

on inspiration pour cette image vient d’une de ces nombreuses images de l’art de rue des comptes

Instagram auxquels je suis abonnée. Même si j’ai zéro talent pour ceci, j’aime beaucoup les couleurs, la clarté, la texture et la distorsion qui sont créées par ces artistes de rue. Une de ces images était de Gum Shoe Art, présentant une paire de jambe portant des Jimmy Choos sautant dans un amas de bulles de gomme à mâcher sur le côté d’un bâtiment. Ce type d’image me rappelle le début de la vingtaine quand je marchais vers mon véhicule après un quart de travail de serveuse dans un bar, qui était un des emplois que j’ai eus pour payer les frais d’université. J’étais une terrible serveuse alors la majorité de mes quarts de travail étaient des soirées difficiles, mais quelque chose comme sauter dans un nidde-poule, un amas de neige ou de gomme avec des pieds fatigués par les talons hauts était mon seul souci du moment. Mon sous-sol pas encore fini que mon mari avait aménagé en espace de gym rustique servirait d’endroit intérieur où je pourrais contrôler la lumière et ne pas subir la pluie et le vent. Ça me donnerait l’endroit glauque que j’avais besoin. J’aurais eu besoin d’une massive pile de gommes et je n’avais pas le temps ou l’endurance musculaire à la mâchoire pour le faire par moi-même. J’ai aussi une carrière où je prodigue la réhabilitation pour les blessures aux mains, je savais que la substance rose fluorescente que j’utilise sur les patients pour leurs soins serait parfaite. L’apparence huileuse de cette « Theraputty » ajoutera une intéressante dynamique lumineuse et de beaux reflets. Cette apparence huileuse ajoute également un défi : cela ne collait pas sous le soulier. J’ai fini par utiliser du ruban adhésif double-face sous le soulier pour faire en sorte que la pâte colle dessus. J’ai demandé à la mannequin d’apporter des bottes noires, mais elle a également apporté

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des souliers roses qu’elle prévoyait de porter pour un rendez-vous après la séance photo. Après s’être amusées avec les bottes noires comme mon idée de départ le suggérait, j’ai senti que le résultat manquait d’impact. Je lui ai demandé d’essayer ses talons roses. L’harmonie des couleurs était meilleure avec ceux-ci. Malheureusement pour le mannequin, ses souliers mettaient à l’épreuve son équilibre puisqu’elle devait tenir sur un seul pied pendant que j’appliquais avec minutie le « Theraputty » d’une forme qui donnait le look recherché. La viscosité du « Theraputty » est telle qu’il ne reste pas en place très longtemps et la gravité l’attire vers le bas dans un amas visqueux en quelques secondes. Je devais le positionner, attraper mon appareil, presser rapidement le déclencheur et revenir au mastic pour le replacer. J’ai réalisé que tenir en main la caméra était la meilleure façon pour y arriver. J’ai mis beaucoup de temps à placer les accessoires pour qu’ils ne distraient pas le regard du sujet principal, bien qu’ils contribuent à l’histoire. Imaginez la surprise de mon mari quand il arriva

dans son gymnase au sous-sol et me voit moi et la modèle avec une poubelle et le bac de recyclage dont le contenu est répandu au sol. Heureusement, il a appris depuis longtemps qu’il ne faut pas poser de questions. Quand j’ai fait la conception de mon éclairage, je le voulais cru et ressemblant aux ombres et températures de couleur que l’on peut voir dans les ruelles avec les lumières de rue. J’ai expérimenté avec plus de remplissage dans des ombres, mais j’ai décidé que ça semblait trop artificiel. Éventuellement, je m’en suis remise à une boîte à lumière de quatre pieds sur un flash à environ trois pieds du sol et quatre pieds du sujet. J’avais également un flash portatif sans accessoire à hauteur de la mannequin, à droite. Je voulais une image avec un brin de distorsion qui j’espérais augmenterait l’aspect 3D. J’ai utilisé mon Canon 7D et une ancienne 18-55mm f/5.6 à 18mm à courte distance de mon sujet pour y arriver. Chelsea Jones, CPA


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HIVER 2019  GALLERIE MAGAZINE

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I AM THE DIFFERENCE MAKER

I AM THE NIKON FULL FRAME D850. The powerful combination of high speed and high resolution. With Nikon’s 45.7MP back-illuminated FX CMOS sensor and the speed of 9* fps shooting, the D850 unlocks a new world of opportunity. Whether you’re shooting weddings or landscapes, commercial, sports or fashion, with ISO 64 to 25600, a class-leading optical viewfinder, 153-point AF, silent mode shooting, long battery life, 8K time-lapse** and full frame 4K UHD video, the D850 captures images and video you’d never have thought possible. Equip your D850 with your prized NIKKOR lenses to capture more. Learn more at Nikon.ca. *Requires EN-EL 18b and the optional MB-D18b Multi-Power Battery Pack. **Requires Interval Timer settings and 3rd party software.

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G A L L E R I E w w w. p p o c . c a


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