Gallerie Magazine Spring 2022 Issue-French

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MAGAZINE PPOC

PRINTEMPS 2022

DANS CE NUMÉRO - L’importance d’une retouche immaculée, quelles que sont vos compétences en tant que photographe - Lana Polic - De la vérité à la vie à quelque chose au-delà de la réalité - Lillian Lu - Où cette image vivra-t-elle potentiellement ? - Lisa Langell - Cinq conseils pour un éclairage qui fait la différence - Roberto Valenzuela

Et beaucoup plus !

ET L’HORAIRE DU CONGRÈS VIRTUEL 2022 DES PPOC


By Beth Alexander

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Vous photographiez à l’extérieur? Découvrez nos superbes intérieurs! Il n’y a rien comme le changement de saison pour éveiller ses sens et s’imprégner de la nature. C’est aussi le moment idéal de vous rendre dans votre magasin Vistek le plus près et de voir ce que vous avez manqué. Les professionnels de l’image comme vous viennent dans les magasins Vistek du Canada depuis plus de 40 ans parce que vous savez que c’est ici que vous trouverez les plus récents produits de marques que vous ne trouverez souvent nulle part ailleurs. Vous savez aussi que c’est là que vous pouvez consulter une équipe de vente composée d’experts chevronnés qui non seulement comprennent ces gammes de produits mieux que quiconque, mais aussi vos besoins individuels.

Cela n’a pas changé, bien sûr, mais la grande nouvelle est que nous avons récemment effectué d’importantes rénovations dans nos magasins phares de Toronto et de Calgary, qui présentent maintenant un design intérieur avant-gardiste conçu pour créer une toute nouvelle expérience d’achat. Dans ces magasins, vous pouvez maintenant découvrir un espace de vente ouvert et voir en un coup d’œil tout ce qui est offert. Vous y trouverez des vitrines de produits plus accessibles et des espaces dédiés qui proposent une véritable expérience pratique. Peu importe où vous magasinez chez Vistek, nous attendons avec impatience de vous voir dans nos magasins avant que vous ne retourniez dans la nature.

P H O T O | VIDÉO | NUMÉRIQUE | VENTES | LOC AT I O N | S E RVI C E T O R O N T O • MISSISSAUGA • OTTAWA • CALGARY • E D M O N T O N

V IS T E K .C A


TA B LE D E S M AT I È R E S 4

4

6

6

Message du président L’importance d’une retouche immaculée, quelles que sont vos compétences en tant que photographe

par Lana Polic

10

De la vérité à la vie à quelque chose au-delà de la réalité

par Lillian Lu

10

12

Où cette image vivra-t-elle potentiellement ?

par Lisa Langell

16 20

12

20

L’horaire du congrès virtuel 2022 des PPOC Améliorez votre photographie de portrait : L’éclairage au flash indirect

par Niel van Niekerk

22

Faire des profits avec votre travail

par Danielle Barabé-Bussières, MPA

26

Appelez-moi un photographe de personnes

22

29

Préparer et soumettre des images pour la compétition de l’image des PPOC

par Charles van den Ouden, HLM, MPA, SPA

30

Accordez-vous de l’espace pour être mal à l’aise

par Renée Robyn

26

32

Cinq conseils pour un éclairage qui fait la différence

par Roberto Valenzuela, Canon Explorer of Light

36

À propos de la couverture

par Danielle Barabé-Bussières, MPA

34

36

37

Mon PPOC

par Kayla Gordon

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par Richard Terborg


MESSAGE

du président Éducation. Apprendre les bases de l’éclairage, de la pose, de la composition et toutes les compétences techniques qui vous permettent de devenir un photographe accompli. Être bien informé et avoir une approche pratique de son métier. Utiliser ces connaissances pour résoudre les problèmes, être plus créatif et offrir à vos clients des idées nouvelles et changeantes pour améliorer votre production d’images. C’est l’une des pierres angulaires du professionnalisme.

Ross Outerbridge, MPA Président national des PPOC

À mesure que nous progressons dans notre carrière, la formation continue est, à mon sens, encore plus essentielle. Elle nous permet de rester à jour, de rester inspirés, d’apprendre de nouvelles techniques, d’apprendre auprès d’autres photographes à succès et de changer et d’améliorer constamment notre métier.

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C’est le but de la conférence et expo canadienne sur l’imagerie (CICE). Pour certains, il s’agira d’apprendre les bases. Pour d’autres, il s’agira de s’inspirer et d’apprendre quelque chose de nouveau. Quel que soit votre point de départ, il y a une grande variété de conférences qui devraient satisfaire tout le monde. Ce numéro vous donnera plus de détails sur les conférenciers, les sujets qu’ils aborderont et les opportunités d’apprentissage auxquelles vous pouvez vous attendre. Nous aimerions tous nous réunir en personne pour notre conférence annuelle. Compte tenu de la récente diminution du nombre de cas de Covid et de la levée des restrictions de rassemblement et du port du masque, j’espère que c’est la dernière fois que nous devons nous « réunir » virtuellement. Cependant, pour un événement virtuel, la plateforme PheedLoop, utilisée en novembre 2021 pour la conférence « LightMatters Alberta/BC », s’est avérée être une excellente plateforme pour ce type de conférence. Elle permet non seulement de voir toutes les présentations, mais aussi d’interagir avec nos commanditaires et nos fournisseurs. Il y a également des moyens pour nous, en tant que participants, de nous rassembler, d’interagir et de socialiser pendant la conférence, un moment pour se connecter avec nos collègues membres et photographes de tout le pays. Personnellement, je me réjouis des possibilités d’apprentissage et de la chance de vous voir tous en avril. J’attends avec impatience ce numéro qui présente en avant-première tout le contenu passionnant à venir pendant la Conférence et l’expo canadienne sur l’imagerie. Profitez de ce numéro du magazine Gallerie et appréciez la Conférence et l’expo canadienne sur l’imagerie.

Ross Outerbridge, MPA Président des PPOC

L’ASSOCIATION DES PPOC EST HEUREUSE DE VOUS PRÉSENTER SA PUBLICATION, GALLERIE. AVEC DES LAURÉATS, DES ARTICLES DE FOND, DES INFORMATIONS ÉDITORIALES, DES SERVICES AUX MEMBRES ET DE LA PUBLICITÉ, GALLERIE EST LE MAGAZINE PAR EXCELLENCE POUR LES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS À TRAVERS LE CANADA. GALLERIE est publié trois fois par année : - Hiver (version numérique en ligne) - Été (imprimé et version numérique en ligne) - Automne (version numérique en ligne) ABONNEMENT Tous les membres des PPOC reçoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes. Pour être ajouté à notre liste de diffusion, veuillez contacter le bureau des PPOC à info@ppoc.ca en indiquant votre province de résidence. Des exemplaires additionnels de Gallerie sont dispo­nibles au coût de 6,95 $, plus les frais de poste. SOUMISSIONS Les articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l’éditeur pour examen. PUBLICITÉ Un forfait publicitaire unique assurera votre espace publicitaire dans les trois numéros. Double page Page complète dos de couverture Page complète intérieure couverture Supplément publicitaire Page complète Demi-page Quart de page

1575 $ / an 1375 $ / an 1125 $ / an 1000 $ / an 975 $ / an 630 $ / an 400 $ / an

Les partenaires commerciaux des PPOC ont un escompte de 20 %. Pour réserver votre espace publicitaire contactez l’éditeur. ÉDITEUR Terry Tinkess e : editor@ppoc.ca CONCEPTRICE ET INFOGRAPHISTE Josée Talbot, MPA c : josee@talbotphotoart.ca DIRECTEUR DE PUBLICITÉ Brad Kelly, MPA c : PPOC.Gallerie.Magazine.Ads@gmail.com


photo: Lianne Liu

photo: Renée Robyn

photo: Lisa Langell

photo: Danielle Barabé-Bussières

22-24 AVRIL 2022

CONFÉRENCE & EXPO VIRTUELLE Voir les pages 16 et17 pour l’horaire complet


After (image 2)

L’IMPORTANCE D’UNE RETOUCHE IMMACULÉE, QUELLES QUE SONT VOS COMPÉTENCES EN TANT QUE PHOTOGRAPHE

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par Lana Polic IL EST TEMPS DE RÉALISER QUE POUR SATISFAIRE LES CLIENTS D’AUJOURD’HUI ET RESTER COMPÉTITIF, IL FAUT BIEN PLUS QUE DES APPAREILS PHOTO SANS MIROIR SOPHISTIQUÉ, LA POSE ET L’ÉCLAIRAGE. LA VISION BIAISÉE QUE LES GENS ONT DE LA BEAUTÉ ET D’EUX-MÊMES A ATTEINT UN NIVEAU SANS PRÉCÉDENT ! MALHEUREUSEMENT, L’OBSESSION DE LA PERFECTION EST UNE RÉALITÉ QUOTIDIENNE DEPUIS QUELQUE TEMPS DÉJÀ. QUE NOUS SOYONS D’ACCORD AVEC CE BESOIN D’AVOIR L’AIR AUSSI PARFAIT QUE POSSIBLE N’EST PAS LA QUESTION PARCE QUE NOS CLIENTS PAYANTS RESSENTENT CELA, ET PERSONNE NE PEUT LES INFLUENCER AUTREMENT. LA BEAUTÉ FAIT VENDRE, ET NOTRE DÉPENDANCE À NOTRE BESOIN INCESSANT DE DEVENIR “INSTA-FAMOUS” CROÎT DE MANIÈRE EXPONENTIELLE. NOS CLIENTS SONT PLUS PRÉOCCUPÉS PAR LA QUALITÉ DE LA RETOUCHE QUE PAR LA QUALITÉ DE LA PHOTO. DE SIMPLES PHOTOS AVEC UNE EXCELLENTE RETOUCHE SONT DE L’OR PUR À LEURS YEUX, ET ILS SONT PRÊTS À PAYER POUR CELA. CETTE TENDANCE CROISSANTE À LA PERFECTION ET AUX RETOUCHES IMMACULÉES EST LA RAISON POUR LAQUELLE J’AI FAIT DE LA MAÎTRISE DE LA RETOUCHE UN ÉLÉMENT IMPORTANT DE MES COMPÉTENCES ET DE MA FORMATION EN PHOTOGRAPHIE. La première impression est essentielle ! Nous savons tous que nous n’avons qu’une seule chance de faire une première impression. Un photographe peut avoir une superbe séance photo avec un client, beaucoup de rires, de bons moments et de superbes photos à l’arrière de l’appareil photo. Vous avez réussi, n’est-ce pas ? Pas si vite ! Pour leur montrer la grande variété d’images, les photographes en envoient beaucoup trop, c’est ce qu’on appelle un vidage photo. Pour montrer la rapidité avec laquelle nous réalisons une séance, les photographes envoient des photos mal retouchées à l’aide de filtres Lightroom ou de préréglages dans Photoshop qui donnent à la peau un aspect irréaliste. Le résultat est une première impression peu flatteuse des images. Le résultat est une première impression pas si bonne des images. C’est très difficile à surmonter. Une fois que nous avons fait notre première impression, elle est

là pour toujours et ne peut pas être changée. Premièrement, la solution est d’être beaucoup plus sélectif dans ce que vous montrez. Deuxièmement, faites un excellent travail de retouche de ces photos de première impression. Troisièmement, une fois que cette excellente première impression est dans le sac, vous pouvez maintenant vous concentrer sur la présentation d’autres options si le besoin s’en fait sentir. Le deuxième lot de photos n’a pas besoin d’être retouché, mais le photographe doit toujours sélectionner avec soin. L’effet de voir des photos non retouchées après avoir obtenu une bonne


After (image 1)

première impression est beaucoup plus indulgent. Les clients sont ravis de leur prise de vue avec vous et comprennent que les photos qu’ils ont aimées pourraient être retouchées de la même manière que les photos originales de première impression. Un photographe ne doit pas seulement développer un style photographique, mais il est tout aussi important de développer un style de retouche. Si un spectateur voit votre travail sans votre nom, il doit dire que c’est votre travail. C’est logique, non ? Vous ne pouvez pas avoir une marque réussie construite autour de votre photographie si votre travail est visuellement incohérent. Certains photographes ont un look très contrasté, tandis que d’autres ont une palette de couleurs cohérente associée à leur travail. Ce ne sont là que deux exemples de certaines décisions que vous devez prendre concernant « VOTRE LOOK ». Before (image 2)

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Before (image 1)


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Lana Polic

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Nous vivons à une époque où presque tous les êtres humains sur terre ont un appareil photo dans leur poche et un endroit pour partager leurs photos en ligne instantanément. Dans ce contexte, qu’est-ce qui motive un client à rechercher un photographe professionnel et à payer pour une séance photo ? La réponse réside dans les capacités photographiques et de retouche du photographe. Ces deux éléments vont de pair et doivent être traités de la même manière pour réussir.

Lana Polic est une photographe commerciale en mode et beauté basée en Croatie et une éditrice photo professionnelle. Son approche unique de l’apprentissage des techniques photographiques par le biais d’autoportraits lui a permis de progresser rapidement dans les rangs de la plupart des photographes. Au cours de sa carrière relativement courte, elle a déjà été chargée de photographier la couverture et l’article de fond d’un grand magazine en Croatie. Elle a fait l’objet de plusieurs articles dans le magazine Rangefinder et a été choisie pour faire partie d’un programme de mentorat très sélectif de Canon USA. Lana est une experte en retouche photo. Son style de retouche est basé sur l’élégance naturelle, un dégradé de couleurs intrigant et un sens aigu du détail. Lana a même retouché les images commerciales présentées par la plupart des meilleurs stylistes de Los Angeles, notamment le compte Instagram de la famille Kardashian. Lana a une profonde passion pour l’éducation et l’aide aux autres grâce à sa propre expérience dans cette industrie compétitive.


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DE LA VÉRITÉ À LA VIE

À QUELQUE CHOSE AU-DELÀ DE LA RÉALITÉ par Lillian Lu

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MON ENFANCE ÉTAIT PLEINE DE CHEVALIERS COURAGEUX, DE PANTHÉONS, DE DIVINITÉS ANCIENNES ET DE ROYAUMES PERDUS. JE REGARDAIS MES JOUETS ET MES ANIMAUX EN PELUCHE ET IMAGINAIS POUR EUX DES UNIVERS ET DES HISTOIRES MERVEILLEUSES. JE CROYAIS QUE LA VIE LEUR AVAIT ÉTÉ DONNÉE DANS CE MONDE PAR L’AMOUR D’UN ENFANT, POUR QU’ILS FASSENT L’EXPÉRIENCE DE LA MAGIE DU MONDE À TRAVERS L’ACTE D’EXISTER, JUSTE AU-DELÀ DE NOTRE LIGNE DE VUE AVEC LEURS BOUFFONNERIES SECRÈTES. LES PETITS CHAMPIGNONS DE MON JARDIN ÉTAIENT DE DOUX AUVENTS POUR LES FÉES, ET L’OMBRE DES GRANDS ARBRES ÉTAIT UN TEMPLE VERT POUR LES DIEUX ÉTERNELS ENDORMIS. JE PARLAIS À LA LUNE PARCE QUE JE CROYAIS QUE LA LUNE ÉTAIT TRISTE ET QUE LES PIERRES SCINTILLANTES DERRIÈRE MON ÉCOLE PRIMAIRE AVAIENT DES POUVOIRS MAGIQUES. Je m’appelle Lillian Liu, et je suis une photographe créative spécialisée dans les travaux d’illustration fantastique dérivés de cette nostalgie. Actuellement basée sur la côte ouest du Canada, dans la ville pluvieuse de Vancouver, je me retrouve à photographier au Canada, aux États-Unis et dans l’Union européenne. Ma passion est de créer des œuvres qui reflètent des cadres imaginatifs… remplis de personnages que nous avions l’habitude d’incarner dans la cour de récréation et de lire dans les livres d’histoires. Ayant reçu une éducation musicale, je passais mon enfance entourée de musique et d’histoires de compositeurs bien-aimés, ainsi que des textes historiques et des récits dont leurs œuvres étaient issues, alors que je pratiquais. Et c’est à travers la musique que j’ai trouvé des éléments qui résonnent aujourd’hui dans mon art : le but, l’atmosphère, le contexte, la couleur et l’expression. J’ai l’intention d’inciter le spectateur à chercher des sources d’inspiration dans le monde qui l’entoure et à l’intérieur de lui-même, et à utiliser des techniques et des ressources qui lui sont peut-être déjà familières dans la pratique de la photographie de portrait, mais qui ont été élargies pour laisser place au fantastique et à l’improvisation.

Par expansion, j’entends non seulement le storyboarding et la préparation, mais aussi le traitement et la manipulation d’une image après coup pour qu’elle corresponde aux visions de notre esprit qui n’existent que dans ce plan personnel et imaginaire. Mais surtout, la prise de vue et la création doivent être amusantes et liées non pas à des règlements et au par cœur, mais à l’intention et j’espère ouvrir la porte à la création d’art fantastique inspirant pour tout budget et tout niveau de compétence, à la fois rentable et simple, tout en présentant de nouvelles façons d’entraîner votre œil artistique. Que vous disposiez d’un petit panneau LED, d’une lumière naturelle ou d’un studio entièrement équipé… d’un smartphone ou de l’appareil photo le plus récent et le plus sophistiqué, l’imagerie fantastique peut trouver sa place partout.


Lors de ma prochaine conférence à la Canadian Imaging Conference & Expo 2022, j’aborderai l’ABC de la photographie fantastique, de la théorie à l’exécution. Des sujets tels que la composition, la couleur, les accessoires, la pose du modèle, les ressources, le travail composite et l’étalonnage des couleurs seront tous abordés alors que je disséquerai mon travail. Je vous guiderai également à travers le processus d’édition d’une nouvelle pièce et l’élèverai de la réalité à quelque chose d’au-delà de la réalité.

Lillian Lu Bio Lillian est une jeune photographe créative qui utilise des techniques numériques pour créer des atmosphères uniques dans son travail. Elle fait également partie du collectif artistique humanitaire Free Spirit, dont le siège est à Paris, depuis 2016. Parmi les reportages, les clients et les publications en tant que photographe figurent : Marie Claire Taiwan, Vogue Taiwan, Penguin Random House, Paris Hilton, My Modern Met, CTV News Canada, Art.Ifeng, Craftopia sur HBO Max, et bien d’autres. La dernière récompense de Lillian est le Grand Prix, Division Créative, lors de la Compétition WPPI 2021. Elle a également remporté la première moitié de la Compétition WPPI 2020-2021, en se classant première dans la catégorie Open Creative. Lillian a également reçu des prix dans la catégorie Photomanipulation lors des 5e et 6e prix annuels de photographie d’art pour ses œuvres « Blood Flower » et « The Sacred Gift ». Elle est également finaliste du prix 2019 du magazine Beautiful Bizarre et de Stocksy Photography avec « The Bard ». Lillian a collaboré avec The Colour Lab pour lancer sa propre série de produits de coloration dans la collection Fairytale. Elle est également l’ambassadrice de la société d’éclairage Lumecube. Instagram : Facebook : Tiktok : Site Web :

https://www.instagram.com/lillianliuphotography/ https://www.facebook.com/LillianLiuPhotography https://www.tiktok.com/@lillianliuphotography http://lillianliu.squarespace.com/

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Rappelez-vous, l’appareil photo est votre pinceau - ne laissez pas votre équipement vous limiter !


OÙ CETTE IMAGE

VIVRA-T-ELLE POTENTIELLEMENT ?

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par Lisa Langell JE VAIS VOUS INSPIRER. MAIS D’ABORD, VOUS DEVEZ ÊTRE PRÊT À ACCEPTER UNE NOUVELLE APPROCHE NUANCÉE DE LA FAÇON DONT VOUS CRÉEZ VOS PHOTOGRAPHIES. La plupart des photographes investis dans la nature et la faune ont rencontré les « règles » standard pour créer d’excellentes images. Ces règles s’ancrent de manière indélébile dans nos esprits chaque fois que nous tentons de capturer de superbes images. Par exemple : • Appliquer la règle des tiers • Remplir le cadre • Excellence technique • Capturez les détails et l’action • Recherchez des images éclatantes • Évitez les espaces négatifs exagérés • Utiliser l’exactitude des couleurs • Évitez de couper les hautes et les basses lumières • Mouvement de gauche à droite • Racontez l’histoire


D’où viennent ces règles ? Qui les a définies ? Comment le consensus a-t-il été atteint ? Quel était l’objectif visé par les règles ? Certaines règles, comme la règle des tiers, sont scientifiquement fondées et largement acceptées. D’autres semblent provenir d’un consensus général. Cela dit, en tant qu’artistes qui appliquent consciencieusement ces critères, il nous manque un élément extrêmement important qui étouffe notre créativité, notre production et la valeur de notre travail : le contexte !

Les règles sont les exigences du produit. Ils nous aident à nous assurer que le produit final correspond au besoin. Par exemple, dans la conception architecturale, un architecte consulte le client et conçoit en fonction des besoins du client. Si le client a besoin d’un établissement de soins de santé à la fine pointe de la technologie, ce processus garantit que l’architecte conçoit un hôpital révolutionnaire plutôt qu’un dépanneur. Pour un logiciel d’ingénierie, comprendre le contexte et les exigences nous garantit que le produit créé répond aux besoins d’un client pour un programme de comptabilité plutôt que ceux de Mme Pac Man. Rassembler toutes les exigences est essentiel pour créer le bon produit au bon endroit afin qu’il ait une maison appropriée où son objectif est rempli. Elle favorise également la créativité et l’innovation. Il est surprenant de voir que dans bon nombre de nos compétitions, concours et cours de photographie de nature, pratiquement aucune des règles n’offre au photographe des critères concernant le but d’une image, ou la maison théoriquement pour laquelle ces images doivent être créées. Les photographes de nature désirent plus d’options que les magazines et les calendriers pour leur travail. J’ai entendu de nombreuses fois des photographes sur le terrain : « J’adore la

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Je propose que nous devions toujours considérer une question importante avant de prendre n’importe quelle photo : où cette image vivra-t-elle potentiellement ? Ainsi, cela donne un contexte à nos critères.


Documents scientifiques ? Sensibilisation à la conservation ? Cartes de vœux ? Beaux-arts ? Arts décoratifs ? Commercialisation ? Des cadeaux pour les amis ? Aucune de ces catégories n’est mauvaise, mais il est illusoire de croire que le respect d’un seul ensemble de règles produira une image réussie et de hautes qualités pour tous ces différents objectifs. Je propose que nous commencions à approfondir la prise de vue non seulement avec une vision, mais aussi dans un but, puis à développer des exigences générales pour chacune de ces différentes catégories. C’est ici que l’inspiration, plus de joie et une interprétation plus large de “ce qui fait une bonne photographie” peuvent être trouvées. La catégorisation aide également à résoudre les controverses, telles que la quantité acceptable de post-traitement sur une image d’animaux sauvages, ou la quantité correcte d’espace négatif, la saturation, ce qui est approprié pour les rapports d’aspect, les supports d’impression ou même la meilleure façon de composer les images.

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Sans cela, c’est comme essayer de créer “le meilleur gâteau”. Sans savoir si nous cuisinons pour un mariage, des funérailles, un anniversaire ou des vacances - ou si c’est pour un groupe de six ou de 600 - nous ne pouvons pas savoir comment créer ni décorer le gâteau parfait. La critique devient très subjective et basée sur la préférence personnelle plutôt que sur le but.

photographie, mais je ne sais pas trop ce que je suis censé faire de toutes ces images ! Sans but, ils aspirent certes à des magazines ou à des travaux de type calendrier, mais avec une demande décroissante, la plupart des images ont un espace par défaut sur les réseaux sociaux, ou pires, pour être bannies à jamais sur le disque dur. Certains captent une image avec l’intention de vendre des tirages, mais cette intention est souvent rapidement suivie par “mais la plupart des gens n’achètent pas de photographie animalière”. Avec un haussement d’épaules, ils continuent leur photographie pour le plaisir. C’est OK, cependant, la plupart préfèrent que leurs images aient un but plutôt qu’aucun. Alors, je vous demande : le but de votre travail est-il de gagner du mérite en compétition ? Est-ce pour publication dans un magazine animalier ? Calendrier ? Musée d’art ? Livre pour enfants ? Brochure touristique ? Réseaux sociaux ?

Un exemple simple est avec un histogramme. Une règle prolifique que j’ai entendue d’innombrables fois est la façon dont l’histogramme d’une image devrait ressembler à “une montagne au milieu” avec chaque extrémité du graphique touchant le bord de l’histogramme. Une autre norme souvent retenue est que les rapports d’aspect doivent généralement être de 8x10, 8x12 (et plus récemment, 16x9 a été acceptables). Cependant, les règles doivent être éclairées par le but du travail. La photographie devrait faire de même. Et si le but de l’image était de devenir une image 40x170 » d’oiseaux de rivage en silhouette pour le couloir d’un hôtel en bord de mer ? Si tel est le cas, le respect des règles relatives aux histogrammes ou aux rapports d’aspect ne permettra jamais à l’image de remplir l’objectif visé. L’architecte Louis H. Sullivan a inventé en 1896 l’expression populaire « La forme suit la fonction ». Nous devrions en tenir compte lorsque nous photographions le plus souvent possible - et photographiez de manière à capturer le sujet et à modifier nos compositions et nos expositions en fonction de nombreuses « maisons » potentielles dans lesquelles ils pourraient un jour vivre. Dans d’autres situations, la sagesse conventionnelle dans le domaine a dit : « Ne jamais photographier des oiseaux sur un ciel blanc. » De même, ce ciel blanc peut être utilisé pour capturer des images d’oiseaux de style high-key. Pourtant, les juges et la communauté de la photographie d’oiseaux désapprouvent généralement les images de style high-key. Pourquoi ? Parce que les règles suggèrent que les sujets remplissant le cadre dans des couleurs vives et prises « sous un bon éclairage »


donnent les meilleures images. Les exigences relatives aux photos qui sortent des pages des magazines et des calendriers sont probablement au cœur de ces règles. Les images aux couleurs vives n’ont pas tendance à trouver leur place dans ces publications, mais lorsqu’elles sont placées dans une maison, un bureau ou un hall d’entrée, elles deviennent très désirables ! Malheureusement, la distinction entre ce qui convient le mieux aux calendriers et aux magazines et ceux accrochés dans les intérieurs domestiques ou commerciaux n’est généralement pas enseignée - ni incluse par la suite dans les règles créées pour les compétitions ou les concours. Les temps ont cependant changé. De nombreuses publications ont fait faillite. Les prix des photographies de stock ont laissé peu de viande sur l’os pour les photographes. Pourtant, les nombreuses règles n’ont pas beaucoup changé. Je propose que nous identifiions des exigences catégorisées qui nous permettent de photographier de manière flexible à des fins multiples. Nous pourrions définir des critères utiles pour la création d’images de bannières, puis pivoter pour capturer le même sujet conformément aux directives pour les produits cadeaux, puis le styliser à nouveau afin qu’il puisse fonctionner pour l’art décoratif. En tant que telles, les compétitions autour de ces règles devraient suivre avec enthousiasme !

Ma présentation inspirante au CICE 2022 vous donnera un chemin vers cette nouvelle façon de penser. Il fournit une pléthore d’idées, d’exigences et de techniques qui feront évoluer votre photographie non seulement pour capturer la faune et la nature de manière traditionnelle, mais vous permettront de devenir « multilingue » dans la façon dont vous « parlez photographie » sur un éventail de nouveaux marchés. À la fin, vous serez en mesure d’imaginer où votre image va vivre et de créer un art photographique époustouflant, parfait pour cet objectif ultime.

Lisa Langell Scottsdale, Arizona Photographe de nature et ornithologue depuis l’âge de huit ans, Lisa est la fondatrice de Langell Photography, inc. (http :// www.langellphotography.com) et plus récemment, Focus Your Art, LLC. (http://www.focusyourart.com). Elle a créé sa propre entreprise en 2010 après de longues carrières dynamiques en tant que designer florale, psychologue scolaire et consultante. Elle a également participé au lancement et à la gestion de deux start-ups qui sont devenues des entreprises de premier plan dans le secteur de la technologie de l’information. Depuis lors, elle a remporté de nombreux prix et a été publiée dans Outdoor Photographer, Arizona Highways, Ranger Rick, Images Arizona, etc. Elle est membre du conseil d’administration de la North American Nature Photography Association (NANPA), ambassadrice de Tamron, Fotopro et H&Y, et juge pour Viewbug. Lisa aime créer des photographies de nature et des œuvres d’art qui s’inspirent de sa formation en psychologie et en design. Quand Lisa ne s’amuse pas à faire des photos, elle s’épanouit en enseignant la photographie. Son humilité et sa passion pour les deux disciplines transparaissent dans la manière dont elle propose des expériences mémorables, amusantes et éducatives qui enrichissent, revigorent et élargissent l’esprit des photographes de manière merveilleuse.

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Pour l’instant, le domaine a encore largement une approche « taille unique » des règles et à moins que nous ne devenions plus flexibles dans notre pensée, nous enseignerons à nos nouveaux chiens le même vieux truc.


CONGRÈS PPOC

HORAIRE

P R I N T E M P S 2 0 2 2 | M AG A Z I N E G A L L E R I E | 16

2022

Toutes les heures indiquées sont HAE

10 h à 11 h

Salle A

Salle B

Vendredi 22 avril 2022

Vendredi 22 avril 2022

Meghan Ward

Danielle Barabé-Bussières

Des outils pour une entreprise durable et résiliente

Les méthodes que j’utilise pour tirer profit de mes œuvres

En anglais 11 h à 11 h 15

Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

11 h 15 à 11 h 30

11 h 30 à 12 h 30

12 h 30 à 12: h 45

Lianne Liu

Lana Polic

ABC de la fantaisie - De la conception à la transformation

Maîtrisez la retouche de portrait en 60 minutes

En anglais

En anglais

Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

SALON Jour 1

SALON Jour 1

12 h 45 à 13 h

13 h à 15 h

15 h à 16 h

16 h à 16 h 15

Neil van Niekerk

Roberto Valenzuela

Photographie Timelapse

Pose et éclairage pour la photographie de mariage

En anglais

17 h 30 à 17 h 45

Questions et réponses

Pause

Pause

Renée Robyn

Aaron Hockley

Conseils non conventionnels pour la composition

Le photographe artificiellement intelligent

En anglais

En anglais

Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

2 Défi-questionnaire Smarty Pants Annuel des PPOC

L’Heure de faire du social

17 h 45 à 18 h e

18 h 30

En anglais

Questions et réponses

16 h 15 à 16 h 30

16 h 30 à 17 h 30

En anglais

Merci à nos commanditaires ! Nikon Canon Sony Technicare Premier Photo Lab GTA Imaging Harvard Western Insurance Graphi Studio


Salle A

Salle B

Salle A

Samedi 23 avril 2022

Samedi 23 avril 2022

Dimanche 24 avril 2022

Roberto Valenzuela

Richard Terborg

Mode

Améliorer une session en studio ennuyeuse pour gagner de l’argent

En anglais

Critique d’images NEC Catégorie commerciale

En anglais Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

Lisa Langell

Charles van den Ouden

La NOUVELLE photographie de nature

Préparation et soumission d’images pour les compétitions des PPOC

En anglais

Pause

Critique d’images NEC Catégorie générale

En anglais

Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

Pause

SALON Jour 2

SALON Jour 2

Critique d’images NEC Catégorie portrait

Danielle Barabé-Bussières

Simon Blakesley

Les méthodes que j’utilise pour tirer profit de mes œuvres

Photographiez ce que vous aimez La photographie aérienne à partir de zéro

En français Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

Renée Robyn

Neil van Niekerk

Art des corps

Photographie au flash indirect sur l’appareil photo

En anglais

En anglais

Questions et réponses

Questions et réponses

Pause

Pause

Préparons-nous pour le gala !

Des conférences dans le confort de votre maison 22-24 avril 2022

18 h à 22 h GALA ANNUEL DES PRIX DES PPOC

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PHOTOGRAPHIE CANADIENNE SOUS TOUTE UNE @PHOTOEDMAGAZINE NOUVELLE LUMIÈRE


DATES LIMITES DES ACCRÉDITATIONS 2022 Même si la Covid-19 empêche le jugement d’accréditation en personne en ce moment, rappelez-vous que les PPOC continuent de juger les accréditations quatre fois par an.

Les prochaines dates limites d’accréditation sont :

- 20 avril 2022, 17 h HAE - 20 juin 2022, 17 h HAE - 29 août 2022, 17 h HAE - 17 octobre 2022, 17 h HAE

OBTENEZ VOTRE ACCRÉDITATION ! https ://www.ppoc.ca/fr/membres/accreditations_et_categories.php

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AMÉLIOREZ VOTRE PHOTOGRAPHIE DE PORTRAIT :

L’ÉCLAIRAGE AU FLASH INDIRECT PRINTEMPS 2022 | MAGAZINE GALLERIE | 20

par Neil van Niekerk POUR UN PORTRAIT SIMPLE MAIS EFFICACE COMME CELUI-CI, IL Y A QUELQUES ÉLÉMENTS QUI DOIVENT ÊTRE RÉUNIS… TOUS SOUS VOTRE CONTRÔLE EN TANT QUE PHOTOGRAPHE :

CADRAGE / COMPOSITION Pour cela, il suffit de regarder les bords du cadre dans le viseur de votre appareil photo, puis de décider de la marge de manœuvre que vous souhaitez laisser. Regardez également l’arrière-plan et excluez ce qui n’apporte rien à votre photographie. Dans cet exemple, c’était assez facile, car je travaille dans mon studio dont le mur est gris. Souvent, cependant, je constate que les aspirants photographes que j’enseigne lors de mes ateliers n’ont pas encore développé la capacité d’examiner la façon dont ils cadrent le sujet et de regarder les bords du cadre dans leur viseur. Ils prennent des photos trop serrées, beaucoup trop lâches ou avec une composition déséquilibrée lorsqu’ils centrent leur sujet dans le cadre. Il faut juste un peu de pratique.

POSE / EXPRESSION Mon sujet, Claudia, est un mannequin professionnel qui sait certainement poser, mais elle ne sait pas comment le photographe va la cadrer et c’est donc à nous de lui dire comment nous la cadrons. Il ne sert à rien que ses mains et ses bras soient hors du cadre si elle pense que nous prenons des compositions en demi-longueur. Même avec un modèle professionnel, vous, en tant que photographe, devez toujours guider et positionner votre sujet.


ÉCLAIRAGE Nous en arrivons à la partie essentielle dont je voulais parler ici l’éclairage. Dans cet exemple, l’éclairage est net et ouvert, avec un léger dégradé sur l’une de ses joues. Cela donne un éclairage plus dynamique qu’un éclairage plat. Si ce look vous séduit, j’ai une bonne nouvelle pour vous : il est à votre portée. Vous aussi, vous pouvez facilement faire en sorte que vos portraits soient aussi beaux que celui-ci ! L’éclairage est d’une simplicité évidente : le flash indirect de l’appareil photo. Cette photo a été prise en intérieur, dans mon studio, sans beaucoup de lumière disponible, en n’utilisant rien d’autre que le flash de mon appareil. Si vous photographiez en intérieur et que vous utilisez le flash de votre appareil photo, l’approche la plus simple est invariablement la meilleure façon d’utiliser le flash. Voici deux des conseils les plus importants que je puisse vous donner pour tirer le meilleur parti de votre flash sur l’appareil photo lorsque vous l’utilisez en intérieur : Débarrassez-vous de tout modificateur de lumière. Pas de gobelet en plastique. Pas de Fong Dong. Pas de flash-bender. Pas de carton blanc. Rien. Faites rebondir votre flash dans la direction d’où vous voulez que la lumière vienne. Pas vers ton sujet, mais dans la direction d’où tu veux que la lumière vienne. (Je peux répéter ? PAS vers votre sujet). Ici, j’ai fait rebondir le flash sur mon épaule gauche, car je voulais que la lumière vienne de la direction la mieux adaptée à la façon dont ses cheveux sont séparés. En d’autres termes, je ne voulais pas que la lumière vienne de la direction où sa frange sur le côté gauche bloquerait une grande partie de la lumière.

RÉSUMÉ

Neil van Niekerk Neil van Niekerk est un photographe basé dans le New Jersey, aux États-Unis, qui travaille dans divers domaines tels que les mariages et les portraits, les photos commerciales, les portraits et les photos d’identité. Il gère également un site Web actif pour les photographes (Tangents). Il donne des ateliers sur la photographie et l’éclairage photographique. Il a écrit cinq livres sur la photographie au flash, dont deux ont été traduits en polonais, portugais et chinois. En cours de route, il a également remporté un Emmy pour la photographie time lapse.

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Un portrait élégant n’est pas forcément difficile à réaliser. Ne vous laissez pas impressionner. Un contrôle progressif des éléments et une approche directe sont souvent la clé du succès dans ce domaine.


FAIRE DES PROFITS AVEC VOTRE TRAVAIL PRINTEMPS 2022 | MAGAZINE GALLERIE | 22

par Danielle Barabé-Bussières, MPA J’AI DÛ PARTAGER MA PASSION POUR LA PHOTOGRAPHIE DE NATURE ET DES ANIMAUX AVEC UN TRAVAIL DE 8 À 4 DURANT LES 8 DERNIÈRES ANNÉES. CETTE PASSION POUR LA PHOTOGRAPHIE ÉTAIT SI FORTE QUE J’AVAIS L’IMPRESSION DE PERDRE MON TEMPS À TRAVAILLER. ÉTANT DONNÉ LE TEMPS LIMITÉ QUE JE POUVAIS CONSACRER À CETTE PASSION SI IMPORTANTE POUR MOI, J’AI ÉLABORÉ DES STRATÉGIES QUI POUVAIENT FONCTIONNER POUR MON ENTREPRISE ET QUE JE POUVAIS OPÉRER À TEMPS PARTIEL. Je me suis jointe à des associations d’artistes, lesquelles m’ont permis d’exposer mes œuvres dans différents endroits sélectionnés par les associations. Il faut explorer les différentes options autour de nous et prendre des décisions basées sur le temps requis pour atteindre nos buts artistiques et aussi s’assurer que ces associations nous apporteront la visibilité recherchée et ultimement, les ventes dont nous méritons tous d’obtenir. Grâce à mes accomplissements au sein des PPOC, j’ai tissé des liens avec des journaux locaux, lesquels m’ont aussi offert des opportunités d’exposer mes œuvres dans ma communauté. Les communiqués de presse des PPOC que nous recevons sont très importants pour démontrer le niveau d’excellence que nous avons reçu. Les reconnaissances des clubs photo que les membres reçoivent sont tout aussi importantes – comment les rendre pertinentes


Je me suis aussi impliquée régionalement au sein des clubs de photographie, j’ai fait des présentations sur les techniques utilisées pour les prises photographiques mais aussi comment je choisis et je travaille les images qui seront les plus populaires et lesquelles seront sélectionnées par mes clients pour se retrouver dans le décor de leur résidence. Ces implications ont aussi résulté en des ventes – par la bande.

Toutes les initiatives de ventes que nous tentons demandent un certain investissement et si on veut réussir, on doit élaborer un budget pour les produits (impressions photo, toile, cartes, tasses à café, couvertures etc.) – et celui-ci doit être élaboré en fonction de ce que l’on désire offrir à nos clients potentiels. Je vais aussi discuter des différentes techniques de marketing (investissement) que j’utilise pour augmenter mes ventes. Les calendriers, les cartes, les promotions sur les médias sociaux, etc. Je suis maintenant une jeune retraitée qui a maintenant le temps d’explorer les autres avenues offertes autour de moi – j’ai communiqué avec des propriétaires de galerie d’art – j’espère pouvoir vous annoncer de bonnes nouvelles lors de notre rencontre en avril prochain. Au plaisir de vous rencontrer virtuellement les 22 au 24 avril 2022 et de partager nos stratégies de marketing.

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et les faire travailler en notre faveur. Tout ceci prend du temps que l’on doit investir dans notre quotidien et on doit rester concentré sur ce qui nous motive de vouloir créer des produits qui se retrouveront dans des endroits où nous serons fiers de visiter.


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Danielle Barabé-Bussières, MPA Depuis son enfance, Danielle est une amoureuse de la nature et l’utilise pleinement pour se ressourcer et méditer quand la vie va trop vite. Elle est également mentore pour trois membres des PPOC. Danielle est la fière mère de deux enfants et la grand-mère de trois petites-filles. Elle a hâte de leur apprendre à pêcher et de les initier au monde merveilleux des insectes ! www.daniellebarabebussieres.com/ www.facebook.com/DanielleBBphotography/


Saviez-vous que

Postulez pour nous rejoindre aujourd’hui !

1 888 643-PPOC (7762) info@ppoc.ca ppoc.ca

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vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour aussi peu que 27 $ par mois (plus taxes) ?


APPELEZ-MOI

UN PHOTOGRAPHE DE PERSONNES PRINTEMPS 2022 | MAGAZINE GALLERIE | 26

par Richard Terborg JE SUIS NÉ ET J’AI GRANDI SUR UNE ÎLE TROPICALE DES CARAÏBES APPELÉE CURAÇAO. J’Y AI VÉCU LA PREMIÈRE PARTIE DE MA VIE (18 ANS) AVANT DE M’INSTALLER AUX PAYS-BAS, À ALMERE (UNE VILLE SITUÉE À QUELQUES KILOMÈTRES DU CENTRE D’AMSTERDAM). La photographie, les affaires et l’enseignement de la photographie et des arts sont devenus une grande partie de ma vie ici. Dans ma présentation, je veux vous raconter comment tout cela s’est passé, ainsi que quelques conseils, astuces et choses apprises en cours de route. Je pourrais faire toute une introduction sur ce que c’est que de nager dans de belles eaux bleues chaudes et de plonger avec des requins. Mais ce n’est pas si intéressant. Ce qui est intéressant, c’est qu’on m’a dit tellement de fois, en grandissant dans le monde de la photographie, qu’il fallait être un spécialiste. Vous devez connaître et comprendre la catégorie dans laquelle vous travaillez et être le meilleur dans ce domaine. Cela peut être le portrait, le boudoir, le mariage ou toute autre catégorie de photographie qui existe. Si les deux ou trois dernières années de Covid m’ont appris quelque chose, c’est qu’il vaut mieux être un généraliste (je me qualifie désormais de photographe de personnes) ou du moins savoir quand passer de l’un à l’autre que d’être dans un domaine spécifique. Lorsque la Covid a frappé et que le monde s’est arrêté, j’ai vu beaucoup de mes amis photographes spécialisés dans le mariage ou l’événementiel mettre la clé sous la porte. Ils n’avaient plus de travail et ils ont essayé de tenir le coup, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’argent pour tenir le coup et qu’ils doivent fermer boutique et trouver autre chose à faire.


Avec la Covid, j’ai jeté ma spécialité en photographie de mode et de voyage par la fenêtre dès le premier jour et j’ai commencé à examiner quelles étaient mes limites dans ce nouveau monde. Je ne pouvais rester que dans ma ville locale. J’ai regardé autour de moi et j’ai compris qui, dans ma ville, faisait quoi avec la photographie ou l’imagerie ou qui n’était pas affecté par ce qui se passait. J’ai vu et remarqué que nous payions encore des impôts. Cela signifie que le conseil municipal recevait toujours de l’argent. J’ai découvert que le conseil municipal voulait des histoires de Covid, que j’ai produites en leur envoyant des courriels et en demandant à des habitants. Étais-je un photographe de documentaires ou d’actualités ? Non, mais j’allais certainement apprendre à remplir cet espace et à le commercialiser. Je me suis fait des amis dans les magazines et journaux locaux et j’ai fait des travaux pour eux. J’ai découvert qu’il y avait beaucoup de budgets non utilisés à cause de la Covid, et qu’ils ne savaient pas quoi faire avec les budgets. J’ai imaginé différents projets pour différentes entreprises afin qu’elles puissent utiliser ces budgets pour le pauvre petit moi et avoir un bon projet photographique à montrer. Être un spécialiste en temps « normal », quand ce n’est pas la fin du monde, peut être une bonne chose. Être capable de réfléchir rapidement, de ne pas s’accrocher à de vieux principes et de pouvoir changer quand c’est nécessaire, ça aide ! J’ai connu deux de mes meilleures années financières grâce à cela. Pendant que tout le monde était enfermé, je me promenais en voiture pour photographier différents projets « par la fenêtre » avec la permission de mon conseil municipal.

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En 2008, lorsque j’ai créé mon entreprise après avoir quitté mon poste en entreprise, le marché de l’immobilier et le krach bancaire se sont produits. C’est là que j’ai appris à aller avec les temps et à suivre le courant et à ne pas m’accrocher aux vieux principes. Qu’est-ce que je veux dire par là ? À l’époque, j’ai entendu des photographes « plus âgés » dire qu’ils avaient l’habitude de demander plus de 10 000 dollars pour une grande séance de photos commerciales et que les « amateurs » prenaient la place et acceptaient ces travaux pour moins d’argent. Ces prix ne sont jamais revenus. Je n’ai jamais essayé de les retrouver. J’étais l’un de ces « amateurs » qui faisaient des photos pour moins cher et « volaient » leurs anciens boulots.


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Richard Terborg Richard Terborg est un photographe de personnes dans tous les sens du terme. Photographe praticien ayant deux décennies d’expérience, il aime les images basées sur l’humain, car elles lui permettent de développer un lien émotionnel avec les personnes qu’il photographie. Lorsqu’il réalise des photos pour un client, il cherche toujours à trouver un équilibre entre l’approfondissement de la vision du client et l’ajout de sa propre touche artistique au projet. En tant qu’ambassadeur de marque pour Elinchrom et Olympus, Terborg propose des ateliers de photographie, de conception de décors, d’éclairage et d’entrepreneuriat pour les créatifs dans des pays tels que les Pays-Bas, Curaçao, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Espagne, le Pays de Galles, le Danemark, la Norvège, la Suède et le Canada.


PRÉPARER ET SOUMETTRE DES IMAGES

POUR LA COMPÉTITION DE L’IMAGE DES PPOC par Charles van den Ouden, HLM, MPA, SPA PLUSIEURS WEBINAIRES ET SÉMINAIRES ONT PRÉPARÉ LES MEMBRES DES PPOC AUX COMPÉTITIONS D’IMAGE RÉGIONALES ET NATIONALES. LES PPOC ONT ENREGISTRÉ LA PLUPART DE CES ÉVÉNEMENTS ÉDUCATIFS ET LES ONT MIS À LA DISPOSITION DE NOS MEMBRES. L’ANCIEN RESPONSABLE DU SALON NATIONAL, GERRY DAVID, ET MOI-MÊME, EN TANT QU’ANCIEN RESPONSABLE DE L’EXPOSITION NATIONALE, ÉTIONS CONFRONTÉS CHAQUE ANNÉE À D’INNOMBRABLES QUESTIONS CONCERNANT LES SOUMISSIONS. DE PLUS, GERRY A DÛ FAIRE FACE À DE NOMBREUSES ERREURS DE SOUMISSION DE LA PART DE CONCURRENTS CHEVRONNÉS ET DE NOUVEAUX MEMBRES DANS LE PROCESSUS.

Ainsi, que vous soyez nouveau en matière de compétitions d’image ou un professionnel primé chevronné, cette session vous aidera à soumettre vos images sans problème.

Nous couvrirons un contrôle personnel du défaut de couleur, la calibration des couleurs de votre équipement, la préparation de la taille du fichier, l’assemblage final de l’image, le nom du fichier, le téléchargement du fichier et les conditions que les juges des PPOC, statuant depuis leur domicile, utiliseront pour juger vos images. (Avec quelques étapes intermédiaires).

Charles van den Ouden, HLM, MPA, SPA Charles est un photographe formé à la Vancouver School of Art en beaux-arts, animation cinématographique et photographie. Il a reçu la désignation de maître des arts photographiques et le titre de membre honorifique à vie des Photographes professionnels du Canada. Il a été président des PPOC-Ontario, membre du Conseil fédéral des photographes professionnels du Canada et membre du conseil constituant des photographes professionnels d’Amérique. Photo : David Williams

Charles est actuellement l’ancien responsable de l’exposition nationale des Photographes professionnels du Canada. En tant que président du CEN, Charles était responsable des jurys de six expositions photographiques régionales à travers le Canada ainsi que de la compétition nationale de l’image des photographes professionnels du Canada.

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Avec l’aide de Gerry, j’ai décidé d’élaborer une trousse qui couvrirait le processus complet de soumission, afin de créer une séance d’information pouvant être mise à jour et qui serait accessible aux membres des PPOC pour les années à venir.


ACCORDEZ-VOUS DE L’ESPACE

POUR ÊTRE MAL À L’AISE PRINTEMPS 2022 | MAGAZINE GALLERIE | 30

par Renée Robyn LES GELS DE COULEURS ONT TOUJOURS ÉTÉ UN MYSTÈRE POUR MOI. C’EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME REGARDER, MAIS JE ME DONNE RAREMENT LE TEMPS DE JOUER, SURTOUT PARCE QUE JE NE COMPRENDS PAS. QU’IL S’AGISSE DE L’UTILISATION SUBTILE D’UNE COULEUR OU D’UN TRAVAIL INTENSIF, CELA M’A TOUJOURS ÉCHAPPÉ. PAR CONSÉQUENT, JE FORCE L’INCONFORTABLE ET JE ME METS EN STUDIO AVEC DES MODÈLES QUI COMPRENNENT MES HÉSITATIONS ANGOISSÉES. Ce que je fais, c’est créer des espaces sûrs pour que je puisse échouer et échouer beaucoup. C’est la version photographique de ces salles où vous payez pour enfiler une paire de vieilles combinaisons malodorantes, prendre un bâton et casser des trucs pour l’après-midi. C’est ce que je suis en train de faire à mon cerveau. Après toutes ces années à créer des pixels fantaisistes, j’ai une boîte là-dedans : ces règles de « comment c’est censé être » quand je rentre dans le studio. Il y a des avantages à cela. Quand un client se présente et qu’il veut « X », je peux me lever après deux heures de sommeil dues au décalage horaire et lui fournir « X ». C’est un peu ce qu’est un professionnel, et j’ai passé de nombreuses années à perfectionner cette formule. C’est ce dont l’amateur que je suis rêvait quand j’ai pris un appareil photo pour la première fois et quand je l’ai mis en marche, rempli d’anticipation mêlée d’anxiété. Il arrive un moment où les systèmes que nous avons mis en place ne sont plus des guides, mais des barrières et des barreaux de fenêtres. Nous devons créer une pièce où nous pouvons simplement casser des choses avec un abandon insouciant, ou du moins je le fais.


parfois mal aux yeux, et un style qui ne me viendrait normalement jamais à l’esprit. Combien ou combien de lumières puis-je utiliser pour obtenir un résultat que je ne savais pas possible ? Comme toujours, je m’assure que ma session de jeu commence dans ma zone de confort, la partie peu profonde de la piscine créative. Si ma peinture au doigt se transforme en décharge numérique, je sais que mes sujets volontaires et patients ont quelque chose à rapporter à la maison, que leur temps a été bien utilisé. Même lorsque des gains financiers sont proposés, je veux toujours tenir compte de leur temps et de leur talent. Je veux qu’ils rentrent chez eux avec le sentiment que la journée a été un succès, quels que soient les résultats de l’expérimentation. Je trouve que le fait de créer des espaces sûrs pour me permettre d’échouer permet à ma carrière de redevenir amusante. Cela me donne l’espace nécessaire pour ne pas être conscient d’un résultat qui, dans de nombreux domaines, me permet d’obtenir les résultats que je souhaite. Tout à coup, je redeviens un enfant, les doigts s’écrasant sur la peinture et décorant joyeusement les murs à l’insu des parents.

Renée Robyn Ayant grandi entourée de la vaste prairie du nord canadien et de récits d’endroits lointains, Renée Robyn a recherché la toile de fond parfaite à travers le monde. Approchant la photographie comme une chasseresse de trésors, ses compositions sont uniquement cinématographiques, devenant souvent des morceaux d’un monde plus grand représenté au-delà de la réalité. Le style de Renée est facilement reconnaissable et lui est propre. Mêlant habilement réalité, fiction et un peu d’alchimie numérique, elle a travaillé avec des marques de premier plan comme Wacom, Viewsonic, Corel, Capture One et Intel. À l’aise pour affronter des coups de vent, escalader des montagnes enveloppées de brouillard ou des studios commerciaux au rythme effréné, son travail est impressionnant et engagé. Retoucheuse experte, Renée applique le même niveau d’engagement au posttraitement en s’appuyant sur sa maîtrise de la théorie des couleurs, de l’édition, de la lumière et des ombres dans le royaume numérique de Photoshop. Les conférences de Renée Robyn Photography ont été présentées dans le monde entier, notamment à PhotoPlus, WPPI, Photokina, Creative Live et ProEdu.

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Je fais appel à mes amis de confiance qui comprennent le processus de création. En général, ce sont des artistes eux-mêmes et ils me laissent l’espace nécessaire pour briser les frontières dans ma propre tête. Au lieu d’utiliser la façon dont j’installe normalement les lumières, je l’inverse. Les gros modificateurs que j’utilise habituellement restent dans leur boîte, et je nettoie la poussière de mes petits modificateurs. J’enlève tous mes éléments de conforts créatifs habituels et je me permets de créer des erreurs épouvantables. Des objectifs étranges, des ouvertures bizarres, des couleurs qui me font


CINQ CONSEILS POUR UN ÉCLAIRAGE

QUI FAIT LA DIFFÉRENCE par Roberto Valenzuela, Canon Explorer of Light ROBERTO VALENZUELA SERA L’UN DES CONFÉRENCIERS DE TALENT DE LA CONFÉRENCE ET EXPOSITION CANADIENNES SUR L’IMAGERIE (CICE) DE 2022. VOICI UNE COURTE LISTE DE CINQ CONSEILS QUI PEUVENT AIDER À FOURNIR UNE LUMIÈRE ESTHÉTIQUE ET AVANTAGEUSE DANS DE NOMBREUSES CONDITIONS DIFFÉRENTES.

CONSEIL 1 : AYEZ UN POINT DE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE D’ÉCLAIRAGE Lorsque vous photographiez avec la lumière naturelle, je crois fermement qu’il est important d’avoir un point de référence à l’esprit concernant la qualité de la lumière. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut avoir un objectif de qualité de lumière à atteindre, quelque chose de quantifiable. La lumière naturelle ne tombe pas toujours de la même façon dans votre environnement. La qualité de la lumière peut littéralement doubler à quelques mètres de l’endroit où vous vous trouvez. Dans mon livre Picture Perfect Lighting, j’ai écrit la référence que j’utilise pour la photographie de personnes. Le voici : Point de référence pour l’éclairage extérieur ensoleillé : Obturateur : 1/500 Ouverture : f/4 ISO: 100

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Point de référence : jour nuageux ou grande ombre dégagée : Obturateur : 1/500 Ouverture : f/4 ISO: 400 Point de référence en intérieur : Obturateur : 1/500 Ouverture : f/4 ISO: 800

Sunny Benchmark achieved

Final image

Sunny Benchmark not achieved

Benchmark location


Ces points de référence fonctionnent en réglant votre appareil photo sur ces paramètres spécifiques, selon qu’il fait soleil, qu’il y a des nuages ou que vous êtes à l’intérieur, et en essayant de trouver la qualité de lumière qui vous permettrait d’obtenir une bonne exposition du visage de votre sujet avec ces paramètres. En gros, vous essayez de trouver la lumière qui correspond à ces points de référence spécifiques, au lieu de modifier les paramètres de l’appareil photo pour les adapter à la lumière. Je m’accorde toujours une marge d’un cran d’ouverture. Par exemple, si je photographie un client à l’extérieur par une journée ensoleillée et que je n’arrive pas à trouver la qualité de lumière nécessaire pour atteindre le point de référence pour l’éclairage extérieur ensoleillé, je suis d’accord pour baisser le point de référence d’un cran en dessous. Cela signifie que ma vitesse d’obturation serait de 1/250

au lieu de 1/500. Je considère qu’un cran en dessous de la référence est tout à fait acceptable. Deux crans en dessous ne seraient pas bons. Pourquoi un point de référence pour l’éclairage ? Ce point de référence est à l’origine de ma plus grande progression en tant que photographe lorsque je photographie des personnes en lumière naturelle. Il vous donne un scénario facile à suivre « Bon, Meilleur, Supérieur » lorsque vous travaillez uniquement avec le soleil. Sans cela, vous tirez à l’aveugle. En effet, si la lumière est mauvaise, il suffit d’augmenter l’ISO à n’importe quel chiffre pour que cette mauvaise qualité de lumière fonctionne. Mais en tant que photographes professionnels, nous ne devons pas nous contenter d’une lumière de mauvaise qualité, nous devons être des maîtres dans l’art de trouver la meilleure qualité de lumière partout où nous

allons, qu’il y ait des nuages ou du soleil. Vous pouvez y parvenir si vous entraînez votre œil à reconnaître la qualité de la lumière à ces points de référence. Même si vous n’utilisez pas ces points de référence avec de vrais clients payants, vous pouvez et devez les utiliser à des fins d’entraînement. Entraîner votre œil à reconnaître rapidement des zones de lumière de qualité supérieure ne vous fera jamais de tort. Essayez-les ! Il n’est pas facile de trouver des zones de lumière qui vous permettront d’obtenir une bonne exposition du visage de votre sujet avec ces points de référence, mais si vous continuez à essayer, à regarder et à pousser, vous commencerez à découvrir ces petits cadeaux de lumière de plus en plus souvent. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans mon livre Picture Perfect Lighting publié par Rocky Nook.

Devenez un observateur avide des objets et des structures qui vous entourent, car ils reflètent ou absorbent tous la lumière de différentes manières. Pendant que vous lisez ces lignes, regardez autour de vous. Quels sont les objets que vous voyez ? Quelles sont leur forme, leur texture et leur couleur ? Les photographes ne peuvent pas transporter tout l’équipement disponible à chaque endroit, n’est-ce pas ? Nous n’avons que deux mains. Mais si vous voulez créer une lumière agréable sur vos sujets en utilisant uniquement un flash ou le soleil, que faites-vous ? L’une des compétences les plus importantes que nous, photographes, puissions avoir est la capacité à prédire comment la lumière du soleil ou de nos flashs réagira lorsqu’elle frappera une surface quelconque. Par exemple, imaginez que vous faites une séance de photos dans votre quartier et que vous vous promenez

avec votre client. Soudain, il y a un grand bâtiment blanc à votre droite, directement éclairé par le soleil. Ce bâtiment agit en fait comme un énorme modificateur de lumière, créant la lumière la plus douce et la plus agréable que vous puissiez imaginer. À ce stade, vous devez vous tenir près du bâtiment, dos au bâtiment, et laisser cette grande source de lumière enveloppante éclairer vos sujets. Un camion FedEx n’est pas seulement lisse, il est aussi blanc. Un parfait modificateur de lumière ! J’ai en fait pris plusieurs photos de clients lors de séances payantes en utilisant l’incroyable lumière d’un camion FedEx. Toute surface métallique blanche directement frappée par le soleil constitue une source de lumière puissante et saisissante. Une lumière dure comme celle-ci peut être un véritable coup d’éclat si elle est utilisée correctement sur vos sujets. Il en va de même pour un

miroir. Un petit miroir ou le rétroviseur latéral d’une voiture peut fournir ce type de source de lumière ultra puissante. Il existe également des objets tels que des matériaux fins, des tissus, des étoffes, des fenêtres givrées, etc. qui permettent à la lumière de passer de différentes manières. Ce sont des opportunités ! Enfin, recherchez des ombres graphiques intéressantes sur le mur dues au soleil. Lorsque le soleil frappe les branches des arbres, les cadres des fenêtres, les bâtiments, etc., il crée alors des graphiques très intéressants sur les murs. Ces graphismes sont de beaux cadeaux, car il serait incroyablement difficile de les reproduire artificiellement. Utilisez intelligemment les modificateurs de lumière naturels qui vous entourent. Sans compter qu’il est très amusant de partir à la chasse au trésor de l’éclairage.

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CONSEIL 2 : LES MODIFICATEURS DE LUMIÈRE NE PROVIENNENT PAS TOUS DES MAGASINS D’APPAREILS PHOTO


CONSEIL 3 : ASSOMBRIR LA LUMIÈRE AMBIANTE - ÉCLAIRER LE SUJET - METTRE EN VALEUR QUELQUE CHOSE Cette technique ou approche m’a très bien servi au cours de ma carrière. Voici comment elle fonctionne. Lors d’une séance de portrait, vous procédez en trois étapes : Étape 1 : Diminuez la lumière ambiante. En d’autres termes, obtenez la bonne exposition sur l’arrièreplan, puis réduisez-la un peu pour qu’elle devienne ½ cran ou même ¾ de cran plus sombre. Étape 2 : Utilisez un flash avec un modificateur ou un réflecteur pour diriger une lumière douce vers votre sujet. L’équilibre de la lumière entre le sujet et l’arrière-plan dépend de vous et de ce que vous aimez. Je préfère que le contraste soit subtil mais tout de même perceptible. Étape 3 : Utilisez un flash avec un snoot ou un très petit modificateur de lumière pour mettre en valeur un élément de votre choix sur le visage, les vêtements ou les accessoires. Cela ajoute une petite touche de lumière pour attirer l’attention du spectateur exactement là où vous le souhaitez. C’est une technique fantastique à essayer. Elle est nettement plus avancée, mais pas trop compliquée. Vous avez simplement besoin de deux flashs, l’un équipé d’une boite lumineuse ou d’un bol beauté, et l’autre d’un snoot. Le résultat de cette technique est un aspect très artistique et élégant.

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CONSEIL 4 : LE DIFFUSEUR PLIABLE - LE MODIFICATEUR DE LUMIÈRE LE PLUS POLYVALENT AU MONDE À mon avis, il n’y a pas de modificateur de lumière plus polyvalent qu’un simple diffuseur pliable. Pourquoi ? En raison de son incroyable polyvalence. Lorsqu’il est associé à un flash, vous pouvez obtenir l’apparence de plusieurs modificateurs de lumière avec un seul. Contrairement à de nombreux modificateurs conçus pour être utilisés avec un flash, où la distance entre

Diffuser lighting

le flash et le diffuseur est fixe, avec un diffuseur pliable, vous pouvez modifier la distance entre le flash et le diffuseur autant que vous le souhaitez. Il suffit de tenir le diffuseur de la main gauche et le flash de la main droite. En modifiant la distance entre le flash et le diffuseur, vous créez effectivement des sources de lumière de tailles différentes. Tenez le flash très près

Before

du diffuseur et vous aurez une source de lumière très petite. Tenez le flash aussi loin que possible du diffuseur et vous obtenez une très grande source de lumière qui vous fournit une magnifique lumière douce. Lorsque vous avez terminé, il suffit de replier le diffuseur et de le ranger dans votre sac photo. C’est pas génial ?

Final black and white


CONSEIL 5 : VEILLEZ À UTILISER LA LUMIÈRE POUR COMMUNIQUER ET PAS SEULEMENT POUR ÉCLAIRER Lors de mes ateliers et séminaires sur l’éclairage, un élément auquel je crois fermement et que j’espère transmettre à mes étudiants, est la notion d’utilisation de la lumière pour communiquer quelque chose au spectateur, et pas seulement pour éclairer le sujet. La lumière, bien placée, attirera l’attention du spectateur sur l’endroit que vous avez choisi ! Vous êtes le photographe, c’est votre message. Lorsque vous cherchez comment éclairer quelqu’un, ne vous contentez pas d’éclairer votre sujet pour obtenir une exposition correcte. Demandezvous plutôt « qu’est-ce que je veux dire ici ? » ou « qu’est-ce que je veux montrer ? ». Utilisez la lumière comme un moyen de communiquer avec votre public. Considérez-la comme un langage. Si vous commencez à essayer cette approche pendant vos prises de vue, vous remarquerez que votre éclairage deviendra exponentiellement plus intéressant pour les personnes qui regardent vos photos. Maintenant, vous peignez vraiment avec la lumière.

Roberto Valenzuela est un photographe, auteur et éducateur basé à Beverly Hills, en Californie. Membre du prestigieux groupe « Canon Explorers of light », Roberto est considéré comme l’un des photographes les plus influents au monde. Roberto a développé son style d’enseignement unique en suivant le même régime rigoureux qu’il a développé en tant que guitariste classique de concert professionnel et éducateur avant de devenir photographe. Roberto est convaincu que ce n’est pas le talent, mais la pratique délibérée qui est au cœur de la compétence et de la réussite. Il a voyagé dans toutes les régions du monde, incitant les photographes à pratiquer leur métier comme les musiciens pratiquent leur instrument avant de se produire sur scène. Roberto Valenzuela est l’un des auteurs de photographie les plus connus au monde. Ses trilogies de livres, Picture Perfect Practice, Picture Perfect Posing et Picture Perfect Lighting, sont devenues des incontournables dans l’industrie de la photographie et dans les départements universitaires de photographie. Ces livres ont été traduits dans de nombreuses langues, notamment en allemand, chinois, indonésien, espagnol, portugais et coréen.

Sa nouvelle série de livres Wedding Storyteller Vol. 1 et 2 sont les livres de photographie de mariage les plus vendus de l’histoire. Le dernier livre de Roberto, intitulé « The Successful Professional Photographer », met à profit son diplôme universitaire en marketing et en comportement des consommateurs pour aider les photographes à être reconnus, engagés et à maximiser leurs ventes potentielles. Roberto est président et juge de certaines des plus grandes compétitions de photographie aux États-Unis, en Europe, au Mexique et en Amérique du Sud. Roberto Valenzuela est un éducateur passionné et a été conférencier principal lors de certains des plus grands congrès et événements de photographie dans le monde. Il donne également des ateliers privés sur la pose, l’éclairage et la photographie de mariage. Roberto Valenzuela a été désigné par ses pairs comme l’un des dix photographes et éducateurs les plus influents au monde. Il a photographié les principales campagnes de Canon USA pour le 5D Mark IV. Récemment, Roberto a été chargé par Canon de photographier la campagne mondiale pour les meilleurs appareils photo sans miroir de Canon, les Canon EOS R5 et EOS R6. En dehors de la photographie, Roberto est un étudiant dévoué à l’art culinaire. L’émission Food Network est toujours diffusée chez lui, et il est connu pour créer un désordre colossal lorsqu’il essaie de reproduire les plats. Pour l’instant, les seules personnes qui mangent ses plats sont sa femme Kim et ses fils Lucas et Evan.

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About Roberto Valenzuela


À PROPOS DE LA COUVERTURE BOHEMIAN RHAPSODY par Danielle Barabé-Bussières, MPA CETTE IMAGE D’UN JASEUR BORÉAL « BOHEMIAN RHAPSODY » PRISE À SHIRLEY’S BAY À OTTAWA EST SPÉCIALE POUR DANIELLE – PENDANT QU’ELLE FRÉQUENTAIT CET ENDROIT FAVORI, ELLE ENTENDIT LEUR CRI EN MASSE ET LE SUIVIT. CETTE JOURNÉE ÉTAIT NUAGEUSE ET PAR CONSÉQUENT, LA LUMIÈRE ÉTAIT PRESQUE PARFAITE QUOIQUE SON SUJET ÉTAIT BLOTTI TOUT AU FOND DE L’ARBRE À FRUITS. Une approche lente et douce donna confiance à la volée d’oiseaux et Danielle fut en mesure de photographier les innombrables clichés, lesquels ont mené à cette image. Il fut quand même un beau défi d’en récupérer la lumière et les détails. Quelques retouches dans Lightroom et plusieurs altérations dans Photoshop, en particulier pour éliminer les nombreuses branches autour du sujet ont mené à sa transformation qui lui a valu une place à la collection permanente des PPOC ! Il est toujours un grand challenge pour Danielle de trouver les titres pour les compétitions – elle s’inspire des titres de chansons trouvés sur le Web en effectuant des recherches par mots-clés.

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Bohemian Rhapsody, original image

Cette image a été capturée en 2019. Danielle retourne souvent dans ses librairies d’images antérieures car l’évolution de nos techniques de retouches et notre style créatif évoluent et peuvent mener à un résultat intéressant.

Les PPOC offrent aux photographes un moyen de s’élever au statut de professionnel. Les possibilités d’éducation, de réseautage, de bénéfices directs aux membres et la possibilité de gagner des prix et des titres vous aideront à atteindre votre potentiel de croissance et à l’amélioration de votre situation économique. Saviez-vous que vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour seulement 27 $ par mois (taxes en sus) ? L’adhésion Membre aspirant vous donnera droit à des prix réduits sur les événements éducatifs, à l’accès à un réseau de collègues qui vous feront bénéficier de leurs connais­sances, à des tarifs préférentiels auprès de plusieurs de nos partenaires de l’industrie, à des critiques de vos images et vous ouvrira la porte afin de soumettre vos images à une accréditation dans votre catégo rie de prédilection. Vous pouvez même vous inscrire afin d’avoir accès à un mentor pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre adhésion aux PPOC ! Une fois que vous avez obtenu votre accréditation, vous pourrez passer au statut de membre « Photographe accrédité par les PPOC » et figurer dans la section « Rechercher un photographe » de notre site Web. Vous pouvez vous promouvoir en utilisant le logo des PPOC et serez également éligible aux prix prestigieux de la Compétition nationale de l’image et aux titres d’Artisan des arts photographiques (CPA), de Maître des arts photographiques (MPA) et de Service des Arts photographiques (SPA).

Danielle Barabé-Bussières, MPA Depuis son enfance, Danielle est une amoureuse de la nature et l’utilise pleinement pour se ressourcer et méditer lorsque la vie va trop vite. Elle est également la mentore de trois membres du PPOC. Danielle est la fière mère de deux enfants et la grand-mère de trois petites filles. Elle a hâte de leur apprendre à pêcher et de leur faire découvrir le monde merveilleux des insectes !

Bohemian Rhapsody, final image

Les PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (PPOC) sont un groupe d’artistes créatifs variés qui est dévoué aux plus hauts standards dans le domaine de l’imagerie professionnelle. Les photographes de tous les genres sont les bienvenues pour se joindre aux PPOC. Rencontrez de nouveaux amis et mentors et profitez de la richesse de l’expérience et de la connaissance.

www.daniellebarabebussieres.com/ www.facebook.com/ DanielleBBphotography/

Êtes-vous prêt à faire progresser votre carrière photographique ? Devenez reconnu comme membre des PPOC, démarquez-vous de la foule et profitez des avantages d’adhésion ! Créez un profil de Membre aspirant en suivant les liens permettant de vous inscrire sur www.ppoc.ca et activez cette adhésion avec paiement intégral en ligne, ou en nous contactant par téléphone au (888) 643-PPOC (7762) pour établir un plan de paiement mensuel pratique en utilisant votre carte VISA ou MasterCard.

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MON PPOC NOUVEAUX DÉPARTS par Kayla Gordon JE SUIS DEVENUE MEMBRE DES PPOC IL Y A UN AN, EN AVRIL 2021. J’AI ADHÉRÉ LE JEUDI, PUIS LE VENDREDI, J’AI COMMENCÉ À AVOIR DES DOUTES, ALORS J’AI APPELÉ MARY CHISHOLM AU BUREAU DES PPOC ET JE LUI AI DEMANDÉ CE QUI SE PASSERAIT SI JE DÉCIDAIS DE NE PAS ADHÉRER. ELLE M’A RÉPONDU QUE J’AVAIS UN PEU DE TEMPS POUR Y RÉFLÉCHIR. J’AI ENSUITE APPELÉ BECKY FLEURY, QUI EST NOTRE PRÉSIDENTE AU MANITOBA. J’AI CONNU BECKY LORSQUE J’ÉTAIS PROFESSEUR D’ART DRAMATIQUE AU SECONDAIRE, À LA FIN DES ANNÉES 80. NOUS NOUS SOMMES RENCONTRÉES PAR HASARD IL Y A QUELQUES ANNÉES ET NOUS AVONS RÉALISÉ QUE NOUS PARTAGIONS UNE PASSION COMMUNE POUR LA PHOTOGRAPHIE.

Le groupe d’évaluation m’a aidé à trier une trentaine de photos et à en retenir dix, en me suggérant des modifications, etc. J’ai présenté ces dix photos et six ont été acceptées. « Pas mal pour un premier essai », m’a-t-on dit. Je m’intéressais à la photographie depuis l’âge de quinze ans. Mon père s’y adonnait ; il avait une chambre noire dans le sous-sol de notre maison à Winnipeg. Quelques années plus tard, je suis devenue la photographe attitrée de la famille. Chaque fois que nous avions un dîner ou une fête de famille, c’était : « Kayla, as-tu ton appareil photo ? Prends une photo ! » Bref, revenons à Becky. Je lui ai dit que je pensais avoir fait une erreur : c’est trop de travail, et je ne suis pas assez bonne. Elle m’a dit trois choses importantes : « N’abandonne pas, demande de l’aide et implique-toi ». J’ai décidé de ne pas demander le remboursement et d’aller de l’avant. Au moins, j’allais faire un essai sérieux. J’ai commencé à regarder de plus près le site web et j’ai découvert le programme de mentorat. J’ai contacté un autre membre des PPOC, Gerald David, qui m’a répondu « bien sûr, je serais heureux de regarder tes photos ». Je voulais tenter ma première accréditation, et il m’aiderait aussi à me guider dans les aspects techniques. Il y avait tellement de détails à apprendre. Puis, Becky m’a proposé de participer à la soirée de critiques, au cours de laquelle les membres des PPOC du Manitoba se réunissent via Zoom pour critiquer votre travail. J’étais prête à commencer le processus. La partie la plus difficile a été de décider à quelle catégorie d’accréditation je

Quelques mois plus tard, j’étais maintenant prête à affronter la prochaine échéance d’accréditation. J’ai soumis à nouveau quatre nouvelles photos d’artistes de scène. Cette fois, deux ont été acceptées, il m’en restait donc deux pour terminer l’accréditation. Le processus devenait de plus en plus long. J’ai passé une autre nuit de révision, regardé des vidéos antérieures sur le site web des PPOC, regardé d’anciens magazines d’images de compétition, et me suis portée volontaire pour photographier quelques nouveaux spectacles en ville afin d’obtenir du nouveau matériel. J’ai également demandé l’aide de Gerry Legere du Manitoba Camera Club, auquel j’avais adhéré l’année dernière. Ses photos m’ont toujours épaté. Nous nous sommes rencontrés trois fois via Zoom. Il était très critique et m’a aidé à améliorer mes compétences en matière de retouche. J’étais de nouveau prête. J’ai soumis mes deux dernières photos d’artistes de spectacles et, avec ma confiance retrouvée, j’ai également soumis dix dans la catégorie de photographie de rue. Des photos de photographie également. Résultats : mes dernières photos d’artiste ont finalement été acceptées. Mes photos de rue ont toutes été acceptées… dix sur dix. C’est fou. Tout mon travail et ma patience ont porté leurs fruits. Ce que j’ai découvert, c’est que je sais raconter une bonne histoire. Cela fait trente-cinq ans que je raconte des histoires au théâtre et c’est

formidable d’injecter cette même compétence dans mon travail de photographe. Maintenant que j’étais une photographe accréditée par les PPOC, je pouvais m’inscrire à la Compétition nationale d’image du printemps 2022 des PPOC. J’ai soumis quatre de mes images préférées. Résultats : une non acceptée, une acceptée et deux mérites. Pas mal pour une débutante au sein des PPOC. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à en arriver là. Ce n’était pas facile, c’est stressant d’entendre les juges décortiquer vos photos, mais c’est aussi stimulant sur le plan créatif. C’est ce qui m’a permis de traverser la pandémie ! Quelle est la suite.... Je ne sais pas encore. Peut-être que je vais demander une accréditation en portraits de personnages pour pouvoir raconter plus d’histoires. Je suis si heureuse d’avoir suivi le conseil de Becky. « N’abandonnez pas, demandez de l’aide et implique-toi. Je n’ai pas abandonné, j’ai demandé une » tonne « d’aide, et maintenant je suis au conseil d’administration du Manitoba et j’aide avec les médias sociaux au niveau national. Je suis tellement heureuse de faire partie de la famille des PPOC ! Kayla Gordon Kayla aime tous les types de photographie, mais sa passion se porte sur les voyages, les spectacles et la photographie de rue. Elle raconte des histoires depuis trente-cinq ans en tant que metteur en scène de théâtre et pense qu’il est bon d’injecter cette même compétence dans son travail de photographe. Bien qu’elle ne soit membre des Photographes professionnels du Canada que depuis un an, elle est accréditée au niveau national dans deux catégories, la photographie de rue et d’artiste de spectacle. Site Web : kaylagordon.zenfolio.com Instagram : www.instagram.com/kaylagphoto/.

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devais m’attaquer. Je savais au fond de moi, pour avoir travaillé de nombreuses années comme metteur en scène au théâtre, que ma force était de raconter des histoires, et je voulais vraiment faire de la photographie de rue, mais c’était une catégorie très nouvelle. J’avais beaucoup de photos que j’avais prises lors de divers spectacles que j’avais produits, je me suis dit pourquoi ne pas essayer la catégorie artistes de spectacle ?


Z 9.

Capteur CMOS empilé. 45,7 mégapixels.

©MICHAEL FAYEHUN

Plein cadre. Conçu par Nikon spécifiquement pour apporter une qualité d’image ultra-haute résolution aux applications de prise de vue à grande vitesse. Il atteint la vitesse de balayage1 la plus rapide au monde, une lecture des données 12 fois plus rapide que celle du célèbre Z 7II et une qualité d’image absolument spectaculaire en photo et en vidéo 8K.

www.nikon.ca/z9 1 Parmi les appareils photo sans miroir intégrant un capteur d’image de 30 mégapixels ou plus au 28 octobre 2021, d’après les recherches de Nikon.


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