MAGAZINE PPOC
ÉTÉ 2019
NUMÉRO DES PHOTOGRAPHES DE L’ANNÉE Allan Bailey - Artiste photographique | Gina Yesnik - Photographe de mariage | Louise Gingras - Photographe commerciale | Victoria West - Photographe portraitiste Alph Leydon | Congrès canadien de l’image et Salon des exposants 2019
Qui a dit qu’on ne peut pas tout avoir?
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Lors de la réalisation de portraits ou de la couverture d’événement comme un mariage, vous ne visez pas qu’à atteindre la perfection dans votre travail, mais surtout à capter des images que vos clients chériront toute leur vie. La différence entre une bonne et une mauvaise photo est facilement observable, une excellente photo est plus difficile à définir, mais est facile à reconnaître. Notre travail est de vous aider à obtenir la prise de vue parfaite en commençant par l’équipement utilisé et nous avons tout ce qu’il vous faut! Vistek a toujours été à l’avant-garde en ce qui concerne les derniers modèles d’appareils photo et l’équipement professionnel. Nous offrons un grand éventail de matériel de vos marques préférées et en lesquelles vous avez confiance. De plus, notre équipe d’experts connaissent bien le matériel qu’ils vendent.
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P H O T O | V ID É O | NUMÉRI QUE | VENTES | LOCAT ION | S E RV ICE TO R O N T O • MIS S IS S AUGA • OTTAWA • CALGARY • E DM ONT ON
V I STEK . C A
TA B L E D E S M AT I È R E S
4
4
Message de la présidente
6
Allan Bailey, Artiste photographique de l’année
8
Meilleures images dans leur catégorie
10
Gina Yesnik, Photographe de mariage de l’année
12
Congrès canadien de l’image 2019
par Alph Leydon, MPA
6
10
16 18
16
18
22
Louise Gingras, Photographe commerciale de l’année Victoria West, Photographe portraitiste de l’année Récipiendaires des prix 2019 des PPOC
Prix présentés à Montréal, Québec.
26
Mon parcours pour devenir maître des arts photographiques : un guide pratique
28
Mon PPOC
29
À propos de la couverture
par Charmaine Toews, MPA
29
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par Chelsea Jones, MPA
MESSAGE
de la présidente Bon été à tous ! Dans cette édition de Gallerie, nous célébrons le succès et l’excellence du salon de l’image 2019. Alors que vous tournerez les pages Louise Vessey, MPA, SPA Présidente des PPOC suivantes en faisant des « hooo » et des « haaaa » en parcourant les images incroyables de vos collègues, comprenez que leur succès ne vient pas facilement. Cela ne tient pas du hasard ou de la chance. Ces photographes se sont dévoués à la tâche. Ils ont pratiqué, expérimenté et essayé de nouveaux trucs. Ils sont courageux et ont repoussé leurs limites techniques et créatives pour être au sommet. Leurs accomplissements ont nécessité beaucoup d’implication et de dur labeur. Mais le plus important : ils ont participé au salon de l’image des PPOC ! Félicitations à tous les gagnants ! Une chose est certaine : vous ne serez pas un photographe récipiendaire d’un prix si vous ne trouvez pas le courage de soumettre vos images à l’évaluation des juges (pendant que tout le monde regarde en ligne !). Notre travail est si personnel que ça peut même blesser lorsque votre image n’est pas retenue. J’ai été des deux côtés de la clôture et j’ai ressenti la joie du succès autant que le coup de poing de cette fois où j’ai eu quatre images qui n’ont pas été retenues.
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Félicitations à tous ceux et celles qui se sont inscrits ! Que vous en soyez sorti avec ou sans prix, j’espère que vous avez appris quelque chose et que cela vous a inspiré pour revenir avec une nouvelle série d’images pour la compétition 2020. Il est temps de démarrer un dossier sur votre bureau intitulé « images potentielles de compétition ». Votre futur vous sera reconnaissant pour cette organisation quand viendra janvier ! Merci à Charles, à Gerry, aux juges et à tous ceux qui sont à l’arrière-scène et qui rendent possible la tenue de cette compétition Finalement, nous ne pouvons pas dire jusqu’à quel point nous remercions les commanditaires qui parrainent notre compétition. Merci à Nikon, Technicare, Panasonic et Sony qui parrainaient la remise des prix principaux. Merci de soutenir et remercier nos commanditaires autant de fois que possible. Sans la générosité et le soutien continu des partenaires commerciaux, le congrès annuel et la compétition ne pourraient être aussi réussis. Passez un bel été !
Louise Vessey, MPA, SPA
L’ASSOCIATION DES PPOC EST HEUREUSE DE VOUS PRÉSENTER SA PUBLICATION, GALLERIE. AVEC DES LAURÉATS, DES ARTICLES DE FOND, DES INFORMATIONS ÉDITORIALES, DES SERVICES AUX MEMBRES ET DE LA PUBLICITÉ, GALLERIE EST LE MAGAZINE PAR EXCELLENCE POUR LES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS À TRAVERS LE CANADA. GALLERIE est publié trois fois par année : - Hiver (version numérique en ligne) - Été (imprimé et version numérique en ligne) - Automne (version numérique en ligne) ABONNEMENT Tous les membres des PPOC recoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes. Pour être ajouté à notre liste de diffusion, veuillez contacter le bureau des PPOC à info@ppoc.ca en indiquant votre province de résidence. Des exemplaires additionnels de Gallerie sont dispo nibles au coût de 6,95 $, plus les frais de poste. SOUMISSIONS Les articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l’éditeur pour examen. PUBLICITÉ Un forfait publicitaire unique assurera votre espace publicitaire dans les trois numéros. Double page Page complète dos de couverture Page complète intérieur couverture Supplément publicitaire Page complète Demi page Quart de page
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“Let Me In”
ALLAN BAILEY
ARTISTE PHOTOGRAPHIQUE DE L’ANNÉE par Allan Bailey, MPA
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J’AI CHOISI UNE APPROCHE DIFFÉRENTE POUR LA COMPÉTITION NATIONALE CETTE ANNÉE. J’AI MIS DE CÔTÉ MES PRÉOCCUPATIONS CONCERNANT LE NOMBRE DE POINTS-MÉRITES QUE J’OBTIENDRAIS OU LES RÉSULTATS DES IMAGES. TOUT EN GARDANT À L’ESPRIT CE QU’UN JUGE RECHERCHE, J’AI CHOISI DES ŒUVRES QUI REFLÈTENT EXACTEMENT LE STYLE QUE J’AIME PHOTOGRAPHIER. C’EST LE GENRE DE TRAVAIL QUE JE FERAIS SI LES CLIENTS ET L’ARGENT IMPORTAIENT PEU ET QUE JE POUVAIS SUIVRE MON INSTINCT TOUS LES JOURS. J’adore les compétitions de l’image, et c’est de loin la partie que je préfère en tant que membre des PPOC. Mettre votre travail à l’épreuve des meilleurs photographes au Canada est une expérience enivrante, peu importe le nombre de fois où vous le faites. Allez-vous gagner gros ? Allez-vous tomber ? Engagezvous simplement dans vos images, rendez-les aussi bonnes que vous le pouvez et laissez-vous aller. J’aime quand je vois d’autres photographes s’éloigner de la norme et sortir vraiment des sentiers battus avec leurs soumissions. Beaucoup de gens disent que ce qu’ils préfèrent au sujet des PPOC, ce sont les gens qu’ils rencontrent et les amis qu’ils se font. Je me suis fait de très bons amis au sein de l’organisation, et certains d’entre eux sont des personnes que je considère comme les plus talentueuses dans leur genre. Vous savez ce qui est encore plus amusant que de devenir ami avec les meilleurs ? Être en compétition avec eux. La concurrence engendre de meilleurs photographes. J’ai toujours été attiré par la création d’images plus granuleuses et plus sombres. Je suis tout le contraire d’un perfectionniste et j’apprécie les choses inachevées et crues. Je pense que cela découle de mon amour immédiat pour le TMAX 3200 depuis mes débuts en photographie. J’ai poussé cette pellicule pour que le grain soit aussi gros que possible. Oubliez la netteté parfaite, ce film avait un aspect et une texture qui, à mon avis, ne peuvent toujours pas être reproduits de façon numérique.
“Lucifer”
“Expedition”
“Restraint”
L’impact est toujours au premier plan de mes préoccupations lorsque je crée une image. Je veux que les gens ressentent quelque chose immédiatement quand ils regardent mon travail. Ce sentiment peut être le choc, la tristesse, de l’inconfort ou de la joie… mais je veux que ce soit quelque chose qui vous frappe immédiatement. Si vous jetez simplement un coup d’œil sur l’une de mes images et que vous passez à autre chose, je n’ai pas réussi ce que je recherchais.
« Expedition » est un autoportrait pris lors d’un des jours les plus froids qu’Edmonton a connu. J’ai toujours aimé l’hiver et le froid ne m’a jamais dérangé. Cela semblait être l’occasion idéale de me vaporiser d’eau et de rester dehors pendant un moment à des températures de -50 degrés.
« Let Me In » a été inspiré par mon amour de l’horreur. Je voulais que les gens ressentent un malaise lorsqu’ils la voient. Je pense que ce aurait été efficace avec un sujet adulte, mais c’est beaucoup plus percutant avec un jeune enfant.
« Lucifer » est un animal de compagnie qui appartient à un de mes amis. Malgré son apparence, il était l’animal le plus doux que l’on puisse rencontrer. Je voulais qu’il ait l’air menaçant et terrifiant, alors qu’il était plus intéressé à se blottir contre ma barbe. L’une des raisons pour lesquelles j’ai aimé créer cette image, c’est qu’elle montrait une tout autre version de lui, qui n’était pas du tout la réalité. En tant que photographes, nous avons le pouvoir de faire en sorte que le spectateur voie ce que nous voulons, c’est ce qui rend le tout si amusant. « Restraint » a été créé pour permettre au spectateur de voir différentes choses. Je voulais que les gens voient la lutte, la maladie mentale, être débordé de responsabilités, etc. Parfois, j’essaie de vous frapper au visage avec le sens, et d’autres fois, j’essaie de vous laisser comprendre par vous-même. J’ai participé aux compétitions nationales de l’image depuis que j’ai été éligible pour la première fois en 2011. L’année 2019 était de loin la plus amusante à ce jour et j’ai hâte d’être en 2020. Essayez de ne pas trop vous inquiéter à propos de ce que vous soumettez et de ce que le juge va ou ne pas en dire. Suivez votre premier instinct, et tentez votre chance, vous ne savez jamais ce qui peut arriver.
Allan Bailey, MPA
“Hush Little Baby”
Photographe professionnel depuis 1999. Beaux-arts. Commercial. Portrait. Un amoureux de toutes les choses VW rétro. Accro au plaid. Si je suis derrière un appareil photo, derrière un établi ou si j’ai une clé anglaise en main, je suis heureux.
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« Hush Little Baby » est une image de ma fille la plus jeune, lorsqu’elle était dans l’unité de soins intensifs pédiatrique, pendant la pire période de son parcours contre le cancer. Ça été la chose la plus difficile que j’ai photographiée de ma vie, mais j’en ai documenté tous les aspects. Vous pouvez peut-être regarder l’image et ressentir de la tristesse ou de l’inquiétude. Je regarde l’image et vois une petite guerrière qui se bat comme tout pour rester en vie.
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MEILLEURES IMAGES DANS LEUR CATÉGORIE
Architecture | Museum Blues par Jean Chartrand, MPA (PPOC-ON)
Animaux | Magnificient Two par Robert Coates, MPA (PPOC-BC)
Portrait de groupe | E = MC3 par Catherine Petitclerc (PPOC-QC)
Industriel | King Air 3000 par Merle Prosofsky, MPA (PPOC-AB)
Expérimentale / Divers | Let Me In par Allan Bailey, MPA (PPOC-AB)
Portrait d’enfant | Daddy, Will You Pleeeease Make Apple Pie par Cassandra Jones (PPOC-AB)
Éditorial | Pristine and Steep par Paul H. Wright, MPA (PPOC-BC)
Beaux-arts | The Can Can par Chelsea Jones, MPA (PPOC-AB)
Portrait de mariage | Lost in Love par Sam Sciarrino, MPA (PPOC-ON)
Compétition étudiante, Commercial | Silk Splash par Rana Bader (Fanshawe College, Ontario)
Compétition étudiante, Général | Confidence par Natasha Guillemette
Portrait & Mariage / Image exceptionnelle | Shadow Play par Wendy Lang
(Northern Alberta Institute of Technology)
(Fanshawe College, Ontario)
Portrait | The Last Frame par Jamie Bard Dubé, MPA (PPOC-AT)
Nouveau-né | The Big Reveal par Stefan Malloch (PPOC-BC)
Presse | The Eye of Jaws par Kristian Bogner (PPOC-AB)
Illustration Conceptuelle | Final Boarding Call par Darlene Fros, MPA (PPOC-ON)
Mariage photojournalistique | WHO Farted ? par Gina Yesnik, MPA (PPOC-SK)
Mode | Apocalypse Avant Garde par John Wills, MPA (PPOC-ON)
Commercial | Time Stories par Louise Gingras, MPA (PPOC-ON)
Nu artistique | Exsanguinate par Victoria West (PPOC-AT)
Prix de maître Terry Robertson | Stretching For Victory par Paul H. Wright, MPA (PPOC-BC)
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Paysage / Floral | Green Reverberation par Steve Pelton (PPOC-BC)
“Kindred Spirits”
GINA YESNIK
PHOTOGRAPHE DE MARIAGE DE L’ANNÉE
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PENDANT PLUS DE DIX ANS, GINA YESNIK, PHOTOGRAPHE PRIMÉE EN PHOTOGRAPHIE DE MARIAGES ET LIFESTYLE, A PRODUIT DES IMAGES DYNAMIQUES ET ÉMOTIVES QUI SERONT CHÉRIES PAR SES CLIENTS PENDANT DES GÉNÉRATIONS. SA PASSION ET SON APPROCHE NOVATRICE INCARNENT L’UNION PARFAITE ENTRE ART ET PRÉCISION TECHNIQUE. SON STYLE EST INFLUENCÉ PAR SON AMOUR DE LA MODE, DU CINÉMA ET DE LA BEAUTÉ. LE TRAVAIL DE GINA A ÉTÉ PRÉSENTÉ DANS DE NOMBREUX MAGAZINES ET EXPOSITIONS PHOTO AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS. GINA EST FIÈRE D’ÊTRE MEMBRE DES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA.
“WHO Farted ?”
dimensionfxmedia
“Strong Foundation”
“Swept Away”
Elle a obtenu le titre de photographe de portrait de l’année des PPOC pour 2011 et a également reçu le titre de photographe de mariage de l’année des PPOC pour 2019. Ses 22 années d’expérience dans la couverture de mariages à travers le monde vous donnent l’assurance qu’elle prendra le plus grand soin afin que vos images soient aussi parfaites que vous l’espériez !
Gina Yesnik, MPA Web : www.ginasportraits.com Instagram : @ginasportraits Facebook : https : / /www.facebook.com /Ginas-Portraits-166526076735470 /
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CONGRÈS CANADIEN DE L’IMAGE ET SALON DES EXPOSANTS 2019 MONTRÉAL, QC, 26 AU 30 AVRIL 2019 par Alph Leydon, MPA Images par Sébastien Lavallée, MPA CHAQUE ANNÉE, LE CONGRÈS CANADIEN DE L’IMAGE ET SALON DES EXPOSANTS DEVIENT L’ÉPICENTRE DE TOUT CE QUE LES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA ONT À OFFRIR. C’EST LE CENTRE DE LA ROUE… LA COLLE QUI TIENT ENSEMBLE DES PIÈCES DISPARATES ET DES PERSONNALITÉS DE PARTOUT AU PAYS. PENDANT UNE SEMAINE CHAQUE ANNÉE, AU SENS PROPRE ET FIGURÉ, CET ÉVÉNEMENT MET À L’AVANT-SCÈNE NOTRE ASSOCIATION, EN DIRECT ET EN PERSONNE, PERMETTANT À TOUS LES PARTICIPANTS D’APPRÉCIER ET DE PRENDRE PART À LEUR FAÇON. IL N’Y A AUCUN AUTRE ENDROIT OÙ VOUS POUVEZ FAIRE CELA…D’AUCUNE FAÇON, D’AUCUNE MANIÈRE…SI VOUS N’ASSISTEZ PAS À CE CONGRÈS ANNUEL, VOUS MANQUEZ QUELQUE CHOSE…
VOUS POUVEZ VOUS DEMANDER : « QU’EST-CE QUE C’EST ? », « POURQUOI DEVRAIS-JE Y ALLER ? », « ON Y RETROUVE QUOI ? ». IL FAUT PLUTÔT SE DEMANDER CE QU’ON N’Y TROUVE PAS !
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Ceux d’entre vous qui ont déjà assisté le savent déjà…mais pour les autres, ceux qui sont peut-être indécis… il y a de quoi pour tous et en grande quantité. Que vous soyez un nouveau membre des PPOC, un membre de carrière décoré de nombreuses récompenses, ou un membre de longue date qui passe la barrière du simple observateur, vous trouverez quelque chose de profondément utile et inspirant dans ce pèlerinage annuel du congrès national. Il y a de la camaraderie, de l’amitié, du réseautage, de l’éducation et de la socialisation. C’est intime et ouvert à la fois. Vous rencontrez les gens dont vous avez vu le travail et ceux que vous avez connu via les réseaux sociaux. Ces éléments tous ensemble dans un évènement cohérent est plus fort que la somme de nous tous individuellement. Puis, il y a l’intangible : la conversation imprévue au bar qui mène à de nouvelles amitiés ; le dîner qui amène de nouvelles opportunités d’affaires ou à être introduit à un nouveau groupe de collègues qui ont la même vision et les mêmes buts, un nouveau partenaire dans un projet à venir ; la surprise d’apprendre énormément dans un atelier pour lequel vous aviez au départ peu d’intérêt. Ces opportunités qui arrivent uniquement quand vous rencontrez les gens en personne et qui seront souvent l’aspect le plus précieux d’assister à un congrès. Il semblerait que certaines personnes pensent que s’ils ne peuvent assister à tout le congrès, ça ne vaut pas la peine d’y aller. Il n’y a rien de plus faux. J’ai parlé à plusieurs participants qui y étaient pour une journée ou deux au début, au milieu ou à la fin. Un participant y était uniquement pour le jugement d’accréditation le samedi, un autre qui photographiait un mariage le samedi a fait le chemin pour Montréal le lundi pour assister au stage à la journée avec Jerry Ghionis du mardi. Ces participants ont senti qu’ils ont reçu énormément de leur bref passage au congrès. Alors, la leçon est apprise… si vous ne pouvez pas assister intégralement au congrès, allez-y pour la partie qui a le plus d’intérêt pour vous. Ne renoncez pas : allez-y !
DIVERTISSEMENT Pour les plus endurants, il y a du divertissement et de l’apprentissage presque 24 heures par jour. Du côté divertissement, il y a la réception d’accueil le samedi soir, où il fait bon de revoir des amis ou s’en faire de nouveaux. Pour les nouveaux participants, il s’agit là d’une belle opportunité de briser la glace du côté social des PPOC. La plupart des soirées après la fin des séances d’enseignement se poursuivent à la suite hospitalité, qui est ouverte jusqu’aux petites heures, et où tous sont les bienvenus. Vous y retrouverez les membres les plus ardents et décorés de l’association, qui sont heureux de partager leur savoir avec les nouveaux arrivants. La soirée sociale est un incontournable, une soirée de plaisir, de bouffe, de frivolité où tout peut arriver… ou presque ! Je laisse les images parler d’elles-mêmes.
ÉDUCATION Vous devez penser « tout ça semble amusant mais qu’en est-il de l’éducation ? ». L’éducation est le centre de cet événement national. Tout débute chaque matin à 8h avec le programme lève-tôt et se poursuit toute la journée. Cette année nous avons présenté plusieurs conférenciers internationaux. Julia Anna Gospodarou a livré un solide programme sur la photo beaux-arts en utilisant les expositions longues, principalement en architecture. Elle est une photographe reconnue et acclamée, une architecte accomplie et une auteure. Jerry Ghionis, reconnu comme un des cinq meilleurs photographes de mariage au monde, a enseigné et amusé les participants comme lui seul peut le faire. Vous savez, c’est un Australien qui peut dire des choses que nous autres ne pouvons pas dire et c’est pour ça que nous l’aimons. Jerry a apporté son « niveau supérieur de sophistication » dans la photographie de mariage. Une expérience vraiment enrichissante.
ÉDUCATION
PHOTO DE GROUPE Peu importe le type de photographie que vous faites principalement, il y aura toujours des choses à apprendre des autres disciplines. Nous avons également eu une bonne dose d’éducation de nos propres experts. La liste des sujets était variée et intrigante, autant du côté artistique que du point de vue des affaires. Claude Brazeau, Don Komarechka, Marc Bailey, Brent McCombs, Maggie Habieda, Liette Chamberland et Francis Vachon ont couvert des sujets comme la présentation en compétition, les techniques de vente et de marketing, la retouche et la peinture numérique, la mode, les affaires et le portrait en clair-obscur, avoir une carrière à succès dans un marché de niche, créer sur mesure un plan d’affaires et de marketing, et la légalité de publier vos images. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, vous avez le défi de mettre en place ce que vous avez appris. Il y a toujours plusieurs ateliers supplémentaires dans les premiers jours de la conférence. Cette année, le safari photo de la magnifique ville de Montréal a dû être annulé en raison des conditions extrêmement pluvieuses. Vous savez qu’il y a eu des inondations… Heureusement, les participants ont pu se joindre à ceux inscrits à l’atelier de Christian Lalonde, qui portait principalement sur la postproduction dans le confort d’une salle de conférence, bien au sec. Pour ceux qui ont leur CPA ou MPA et veulent amener leur carrière à un autre niveau, il y a des bénéfices additionnels d’être invité à rejoindre le séminaire de certification pour le jugement. Si vous avez l’opportunité, ne prenez même pas le temps d’y penser : inscrivez-vous immédiatement ! Ce sera l’une des meilleures décisions que vous prendrez. La session de cette année était sous forme d’une formation immersive de deux jours, bien orchestrée par le drôle et brillant Kent Wong. Voilà plusieurs années qu’il dirige cet atelier et ça parait ! L’équipe qu’il a présenté était rien de moins que spectaculaire. La premier jour, Paul Wright sur la diplomatie, le comportement et l’étiquette ; Maryellen Nealis sur la complexité des présentations artistiques ; et Charles van den Ouden sur les 20 secondes de décision lors d’un jugement. Le deuxième jour, André Amyot sur l’impact, l’émotion et le récit ; Alison Berk sur l’art de la photographie de nouveau-nés ; et Marc Bailey sur les différentes facettes du portrait. Entre eux, il y avait plusieurs opportunités de pratiquer le jugement et le mentorat individuel. Pendant ce temps Ken continua à faire avancer une machine bien huilée. Finalement, les certificats de réussite furent présentés aux participants avec l’opportunité de se porter volontaires à une future compétition en tant que juge…certainement un privilège et un honneur… Sur la scène de l’éducation, dans la catégorie « à absolument ne pas manquer » est le jugement d’accréditation de la journée de samedi qui est ouvert à tous les participants. Le samedi matin, il y a également une critique personnalisée des images inscrites à la compétition. Ces deux activités sont une opportunité inestimable pour l’apprentissage personnel et pave la voie du succès pour vos futures soumissions à l’accréditation et la compétition.
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FUN NIGHT
LE SALON DES EXPOSANTS Le salon des exposants est l’endroit pour le fan d’équipements qui se trouve en chacun de nous, alors à moins d’être un esprit fort ou d’avoir une une bonne carte de crédit, on préfère laisser son portefeuille dans la chambre. Plusieurs exposants sont des commanditaires de notre association à qui nous devons énormément de gratitude. C’est l’endroit pour voir, toucher et sentir tellement de nouveaux jouets qui arrivent dans notre industrie quotidiennement. C’est là qu’on a un face à face avec nos souhaits de l’an dernier d’imprimer plus et offrir à nos clients une plus grande variété d’albums et accessoires. Alors, nous renouvelons ce vœu annuel en se promettant d’agir avec plus de diligence dans l’année à venir. Surtout, c’est une opportunité de rencontrer face à face les principaux fournisseurs de notre industrie dans un environnement de petit groupe. C’est une rare opportunité d’avoir ce niveau d’expertise spécialisée de cette façon. Les principales attractions furent la démonstration d’éclairage, la présentation d’impression et l’exposition des images qui ont récolté la mention « excellence » lors de la compétition.
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LE GALA ANNUEL DE REMISE DES PRIX La plupart des gens seront d’accord que le gala annuel de remise des prix est la pièce de résistance du congrès. C’est là que les succès de la dernière année sont soulignés et où une nouvelle année débute pour les PPOC. Nous avons tous l’air magnifiques dans nos habits du samedi soir et on sent l’excitation et les attentes dans l’air. Toutes les images acceptées dans la compétition défilent sur écran géant situé sur le côté de la scène, pendant que l’on sert le premier service. L’énergie dans la salle est palpable, au travers des discussions et la cacophonie, et les boissons coulent à flot. C’est un moment merveilleux pour partager vos expériences des derniers jours avec vos collègues et casser la croûte avec de nouveaux amis. La cérémonie a démarré avec notre hymne national et la présentation des invités d’honneur. Viennent ensuite sur scène un groupe qui vient tout juste de recevoir leur titre d’Artisan des arts photographiques (CPA). Ils sont suivis par ceux qui viennent d’obtenir leur titre de Maître des arts photographiques (MPA). Au milieu d’applaudissements, se présentent les récipiendaires des 1ère barre, 2e barre, 3e barre, etc… de MPA, et cette année, on a poursuivi jusqu’à la 12e barre, une réussite incroyable. Viennent ensuite les récipiendaires du titre de Service des arts photographiques (SPA), suivis de 1re barre et 2e barre de SPA. Un message de bienvenu fut délivré par Nathalie Mathieu, présidente des PPOC Québec, Nelson Simard, coordonnateur du Congrès canadien de l’image et salon des exposants, et Louise Vessey, présidente des PPOC.
Le service s’est poursuivi avec un repas succulent, dont le dernier plat, je l’avoue, fut mon préféré : un dessert de chocolat noir, mousse pralinée avec biscuit aux noisettes et baies de Saskatoon… Un prélude pour l’événement de l’an prochain, peut-être ! Les plaisanteries abondent entre les coprésentateurs Charles van den Ouden et Gerald David. C’est le moment des prix annuels de la compétition de l’image. Les catégories défilent : étudiant, commercial, industriel, général et portrait… Il y a beaucoup d’appréciation, de sifflements et d’applaudissements dans une salle survoltée dans l’excitation du moment. C’est finalement le moment pour les prix finaux et majeurs de la soirée, le moment que tous attendent. Voici le Prix de maître Terry Robertson, commandité par Spectra Visuel et les prix de photographe de l’année : photographe commercial de l’année, commandité par Nikon Canada, photographe de mariage de l’année, commandité par Sony Canada, photographe portraitiste de l’année, commandité par Technicare Premier Photolab et artiste photographique de l’année, commandité par Panasonic. Les finalistes dans chaque catégorie sont affichés sur l’écran et dès que le nom du gagnant est connu, un crescendo d’applaudissements s’ensuit alors que l’artiste monte sur scène. Et les gagnants sont ? Eh bien, vous n’avez qu’à cliquer sur le lien pour le découvrir… https : / /www.ppoc.ca /galleries /2019 /2019_image_salon.php Avec tout ceci, une année s’achève et une nouvelle débute…
RÉSERVEZ LA DATE POUR L’AN PROCHAIN… Congrès canadien de l’image et salon des exposants - 24 au 28 avril 2020 50e anniversaire des PPOC à Saskatoon, SK.
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“The Grand Cathedral”
Il ne me restait qu’à apprendre la photographie. Ouf, pas si simple que ça. Je me suis donc aussi inscrite en photographie au Collège Marsan.
Mon adhésion aux PPOC À la fin de ma formation, j’ai commencé à assister aux activités de la CMPQ (Corporation des maîtres photographes du Québec) sans rejoindre l’association en tant que membre. Lors d’une de ces activités, j’ai eu le bonheur et la chance de rencontrer Joseph et Louise Simone, photographes de renommé internationale. En 2012 ou 2013, Joseph et Louise m’ont contactée pour que j’assiste à la première rencontre officielle des PPOC-QC qui venait tout juste de se former dans le but de recruter de nouveaux membres. C’est à ce moment que je suis devenue membre observatrice des PPOC.
LOUISE GINGRAS PHOTOGRAPHE COMMERCIALE DE L’ANNÉE par Louise Gingras, MPA
J’étais très heureuse de rejoindre l’association et, tout de suite, j’ai voulu m’impliquer au conseil d’administration des PPOC-QC, mais pour y accéder, je devais être membre accréditée. J’ai donc fait ma première accréditation « manipulation d’image » en janvier 2014 et je l’ai réussi du premier coup avec la mention « bonne qualité ». Oh que j’étais excité et fière d’être officiellement membre accréditée des PPOC ! Je pouvais donc enfin être au CA des PPOC-QC. À ce moment je n’aspirais pas à faire d’autres accréditations ou à obtenir mon CPA et MPA. Je voulais juste pourvoir faire du bénévolat avec le CA des PPOC. Pour inciter les membres à faire des accréditations, le CA nous a mis au défi de faire nous-mêmes d’autres accréditations. J’ai donc essayé la catégorie Commerciale… Mais ouf ! J’ai fait ça trop vite, j’étais
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PRINCIPALEMENT, JE SUIS PHOTOGRAPHE COMMERCIALE, DE PRODUITS, D’ARCHITECTURE, ÉDITORIALE ET DE PUBLICITÉ. JE FAIS AUSSI DU GRAPHISME, DE LA CONCEPTION DE SITE WEB, DU PHOTOMONTAGE ET DE LA RETOUCHE POUR PLUSIEURS PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DES PPOC.
Mon parcours : Après une carrière de 15 ans que j’ai adorée comme négociatrice d’ententes commerciales (acheteuse) dans le monde de la vente au détail, j’avais besoin d’un grand changement de carrière. Après plusieurs rencontres avec un ré-orienteur de carrière, mon choix s’est arrêté sur le multimédia (conception de site Web, graphisme, montage vidéo, photomontage et retouche).
J’ai donc fait le grand saut ! En 2007, au moment où j’avais encore un emploi lucratif, je suis allé voir ma banque pour avoir une marge de crédit hypothécaire assez grosse pour me permettre de quitter mon travail, retourner sur les bancs d’école, partir mon entreprise et faire vivre la maisonnée. Cela constituait donc mon unique source de revenu pendant presque deux ans puisque j’étais mère monoparentale. J’ai donc fait ma formation en multimédia au Collège Marsan en 2007-2008. C’est en voyant les studios du Collège remplis d’équipements que j’ai eu le coup de foudre pour la photographie. Je n’avais jamais possédé d’appareil photo, pas même un appareil compact. J’ai alors contacté le photographe Alain Michon pour savoir quel appareil je devrais acheter. Il m’a donné de précieux conseils sur les équipements et m’a orientée vers Photo Service pour l’achat de mon premier appareil photo.
“Time Stories”
mal préparée et seulement 4 images ont été acceptées sur 10. Oui, un peu dur sur l’orgueil, mais les juges avaient raison sur toute la ligne. J’ai beaucoup appris. Ensuite, j’ai pris une longue pause sur les accréditations et j’ai plutôt fait du bénévolat dans l’association des PPOC comme éditrice /conceptrice graphique du magazine Gallerie pendant deux ans, intégration de contenu pour le site Web national et la conception du ruban digital pour le Salon de l’image des PPOC, ce qui a été aussi très formateur pour ma carrière. Je me suis fait beaucoup d’amis et de contacts partout au Canada. Mon bénévolat m’a donné assez de points-mérites de service pour recevoir mon CPA, mais je n’avais pas assez de points-mérites de salon (accréditation et de compétition) pour mon MPA. Depuis juillet 2017, je partage un espace studio avec Claude Brazeau MPA et Sébastien Lavallée MPA. Mes deux confrères nous présentaient comme deux Maitres photographes (eux) et une graphiste (moi). Ce qui me piquait un peu puisque je n’étais pas MPA. LOL ! C’est alors qu’en janvier 2018, j’ai décidé que je voulais me dépasser et que moi aussi je voulais obtenir mon titre de MPA (Maitre des arts photographique). Je me suis donc lancé le défi de recevoir mon CPA et mon MPA en même temps au Congrès canadien de l’image 2019. Ce qui me donnait 15 mois pour amasser assez de points d’accréditation et de compétition pour mes points-mérites de salon. À ce moment, je n’avais que 30 points-mérites d’accréditations et 180 points-mérites obtenus à ma première compétition en 2017. Ce qui représentait 210 points-mérites sur les 750 requis pour le titre de MPA. Pour obtenir ces points-mérites, j’ai donc fait quatre accréditations en un an (nourriture, commercial, animaux et botanique) et obtenu assez de points-mérites avec mes images de compétition en 2018 et 2019.
Anecdote : C’est payant de faire des accréditations ! Ceux qui me connaissent savent que je ne cuisine pas du tout et que je photographie presque toujours en studio, donc jamais en lumière naturelle. Alors “For Ever”
“Born in Captivity”
pourquoi pas un petit défi hors de ma zone de confort pour faire une accréditation. Je me suis donc lancé le défi de faire mon accréditation « nourriture », avec un nouvel appareil photo que je ne connaissais pas, en lumière naturelle, en préparant moimême les présentations de nourriture. J’ai eu mon accréditation du premier coup avec la mention « qualité excellente ». Mais le plus important dans cette histoire, c’est qu’en sortant de ma zone de confort, j’ai développé de nouvelles compétences qui m’ont permis de montrer mes images à des clients potentiels et obtenu des contrats d’environ 8 000 $ la première année.
Premier trophée en 2018 En 2018, à ma deuxième année de participation au salon de l’image des PPOC, j’ai reçu mon premier trophée « Meilleure de sa catégorie » dans la catégorie Illustration de produit. On y prend vite goût !
En 2019, défi CPA et MPA relevé et plus, plus, plus ! C’est effectivement au Congrès canadien de l’image 2019 que j’ai reçu mes titres de CPA et MPA des PPOC. Défi relevé, quelle fierté ! Je dois ici remercier Claude Brazeau MPA et Sébastien Lavallée MPA de m’avoir piquée et encouragée pendant ces 15 mois.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là pour 2019 ! En plus de recevoir mes deux titres, j’ai reçu à ma grande surprise un trophée « Meilleure de sa catégorie » en Illustration de produit et une image dans la collection permanente des PPOC. Quelles belles surprises !
Et la cerise sur le sunday pour 2019 ! J’ai eu l’honneur et le plaisir de recevoir le trophée de Photographe commerciale de l’année des PPOC. Wow ! Je n’en revenais tout simplement pas ! Tout ça parce que je me suis lancé un défi… J’espère que mon histoire saura vous inspirer et vous incitera à vous lancer vous aussi des défis et à vous dépasser !
Louise Gingras, MPA Mon site Web : Anglais : http://dimensionfxmedia.com/ Français : http://dimensionfxmedia.com/fr/ Mes accréditations et images de compétition : Anglais : http://dimensionfxmedia.com/whats-up/ Français : http://dimensionfxmedia.com/fr/quoi-de-neuf/ Crédit photo : Claude Brazeau, MPA
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Je me suis donc lancé le défi…
“Exsanguinate”
Je ne savais pas non plus que le fait de faire partie d’une communauté qui se soutient et se lance des défis a une valeur incroyable. Notre petite famille des PPOC-AT m’a offert de nouveaux amis et des expériences merveilleuses. Mon premier congrès national à Montréal cette année m’a permis de rencontrer des photographes de tout le pays. En tant que personne qui, pendant des années, était sceptique quant à la valeur de l’association, je peux honnêtement affirmer que mon adhésion a été la meilleure décision que j’ai prise dans ma carrière. Maintenant je réalise que j’aurais aimé l’avoir fait plus tôt ! Cette année, j’ai eu beaucoup de chance avec mes résultats de la compétition. J’ai soumis les 4 mêmes images aux compétitions provinciale et nationale et j’ai été ravie de recevoir le prix de photographe portraitiste de l’année. Laissez-moi vous parler un peu de mes images.
VICTORIA WEST
« Exsanguinate », qui signifie « saigner » en latin, s’inspire d’une peinture de maîtres anciens intitulée « Dante et Virgile en enfer ». Le modèle dans la photo est mon mari, dont je me moque en lui disant depuis des années qu’il ressemble un peu à un vampire. Il se trouve également être en grande forme. Il est le seul modèle dans l’image, les 2 personnes sont lui. C’est une composition de 21 images. J’ai utilisé deux lumières : une pour le remplissage et une pour la direction. J’ai photographié en mode connecté pour m’assurer que chaque partie s’alignait correctement, et cela a abouti à 3 prises de vues
PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE DE L’ANNÉE ÉTÉ 2019 | MAGAZINE GALLERIE | 18
Par Victoria West CELA POURRAIT VOUS SURPRENDRE, MAIS JUSQU’À IL Y A UN PEU PLUS DE 2 ANS, JE NE ME CONSIDÉRAIS PAS COMME CRÉATIVE. JE ME CONSIDÉRAIS COMME UNE FEMME D’AFFAIRES DOTÉE DE COMPÉTENCES SUFFISANTES EN PHOTOGRAPHIE. J’AI RAREMENT CRÉÉ UNE IMAGE POUR LAQUELLE JE N’ÉTAIS PAS PAYÉE ET JE NE ME SUIS PAS VRAIMENT MISE AU DÉFI DE DÉVELOPPER MES COMPÉTENCES. MON OBJECTIF ÉTAIT DE DÉVELOPPER MON ENTREPRISE, CE QUI DANS UNE LARGE MESURE N’A PAS GRAND-CHOSE À VOIR AVEC L’AMÉLIORATION DE MON CÔTÉ PHOTOGRAPHIQUE. AYANT APPRIS CETTE LEÇON QUELQUES ANNÉES AUPARAVANT, J’AVAIS MIS LA CRÉATIVITÉ À L’ÉCART ET TRAVAILLAIS À LA CONSTRUCTION D’UNE MARQUE.
Et puis j’ai rejoint les PPOC. Je savais que je voulais participer aux compétitions de l’image. C’est pourquoi j’ai rejoint l’association. Mais je n’avais pas prévu à quel point cela me changerait en tant que photographe dans un laps de temps aussi court. Me pousser à soumettre aux compétitions a relancé ma volonté de développer mes compétences, et ces compétences se traduisent par un meilleur travail dans l’ensemble, y compris pour mes clients.
“#Meat Too”
“The Wisdom of Innocence”
différentes pour bien faire les choses, et une prise de vue supplémentaire pour le fond qui était du métal détaillé d’une fenêtre de l’église locale. Il a fallu environ 30 heures de montage pour bien faire les choses. J’avais peur que les gens réalisent que les deux sujets sont le même modèle, mais lorsque je l’ai envoyé à ma famille et qu’ils m’ont demandé s’il s’agissait de mon mari et de mon beau-frère, je savais que j’étais en sécurité.
Le mannequin est ma maquilleuse Autumn. Elle a quitté le studio avec le sentiment d’avoir assassiné quelqu’un. La prise de vue a été créée avec une configuration de deux lumières, une pour le remplis sage et une pour la lumière latérale. J’ai demandé à mon frère mangeur de viande d’apporter son dîner de steak cru pour qu’il soit photographié, puis je l’ai composé dans la peau. « Lady Black Bird » m’est venue à l’idée après avoir acheté une pièce de col en fausses plumes au magasin d’Halloween. Je pensais que ça irait bien à mon assistante Emily. Nous l’avons habillée et avons utilisé un oiseau que j’avais au studio comme accessoire. Emily et l’oiseau ont été photographiés en studio, puis l’arrière-plan et les oiseaux volants ont été composés à partir de ma collection d’images personnelle. Je capte constamment des nuages, des arbres, des oiseaux, des textures, tout ce que je pourrais trouver utile dans le futur.
“Lady Black Bird”
L’inspiration pour l’image intitulée « The Wisdom of Innocence » est également issue de ce même magasin d’Halloween. La perruque m’a rappelé l’enfant Kirsten Dunst de « Entretien avec un vampire », belle, mais aussi un peu terrifiante. Ma nièce Lucy était mon modèle et a fait un excellent travail en prétendant tenir le hibou qui ne représentait en réalité qu’un quart environ de la taille dans l’image finale. J’ai photographié séparément le hibou puis composé pour pouvoir l’agrandir. Krista Powers, membre des PPOC, m’a convaincue de changer le fond de mauve foncé en une couleur plus claire. Ensuite, j’ai photographié un des hortensias de mon jardin et en ai créé une texture que j’ai ajoutée. (Merci, Krista !) Alors c’est tout ! Je suis très reconnaissante et honorée d’avoir reçu le titre photographe portraitiste de l’année et je suis vraiment impatiente de voir tout le monde à Saskatoon l’an prochain !
Victoria West Victoria West est photographe portraitiste à temps plein et opère son studio juste à l’extérieur de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Fière membre des PPOC, son travail a remporté des prix internationaux, dont une médaille de bronze pour l’équipe canadienne à la Coupe du monde de la photographie 2019. Elle vit avec son mari, 5 chiens et 1 chat malchanceux.
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« #Meat Too » s’inspire à la fois du mouvement féministe #MeToo et du mouvement pour les droits des animaux. L’interprétation la plus évidente est celle de voir les femmes et de les traiter comme de la viande, mais l’autre interprétation est que la viande n’est en réalité une partie de quelqu’un, pas un produit. De plus, je voulais vraiment jeter du faux sang sur quelqu’un, pour que ce soit amusant.
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RÉCIPIENDAIRES DES TITRES 2019 DES PPOC TITRES PRÉSENTÉS À MONTRÉAL, QUÉBEC.
RÉCIPIENDAIRES D’UN CPA Rangée du fond : Louise Gingras, Lisa Demaline, Jackie Standing,
Krista Powers Rangée de devant : Marie Eve Séguin, Christine Giroux, Lisa Brice N’ont pu assister : Andrea Frappier, Marlene Palamarek,
Grant Withers
RECIPIENDAIRES D’UN MPA Rangée du fond : Chelsea Jones, Chris Thombs, Elisha Weger, Louise Gingras, Lois Nuttal, Cindy Duclos Rangée de devant : Charmaine Toews, Susan Dykstra,
Alph Leydon
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N’ont pu assister : Kim Coffin, Kamini Le Capelain, Paula Lirette
MPA 1re BARRE Vanessa Dewson, Michel Carrier, Jamie Bard-Dubé N’a pu assister : Deborah de Ville
MPA 2 e BARRE Gauche : Paul Wright. Droite : Jean Chartrand
MPA 4 e BARRE N’ont pu assister : Tracey Farrington, Mary Jensen, Lee Sanger, Jay Terry
MPA 3 e BARRE Stéphane Larivière N’ont pu assister : Inge Skliros, Shelley Vandervelde
MPA 6 e BARRE MaryEllen Nealis
MPA 7 e BARRE
MPA 10 e BARRE N’a pu assister : Merle Prosofsky
MPA 8 e BARRE
MPA 12 e BARRE
Marc Bailey
N’a pu assister : Mark Laurie
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Bruce Hendricks et MaryEllen Nealis
SERVICE DES ARTS PHOTOGRAPHIQUES 1 re BARRE 2 e BARRE Alison Berk
Tina Weltz
SERVICE DES ARTS PHOTOGRAPHIQUES Gerry David
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Saviez-vous que
vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour aussi peu que 26 $ par mois (plus taxes) ? Postulez pour vous joindre aujourd’hui !
1 888 643-PPOC (7762) info@ppoc.ca ppoc.ca
RÉCIPIENDAIRES DES PRIX 2019 DES PPOC PRIX PRÉSENTÉS À MONTRÉAL, QUÉBEC. PHOTOGRAPHE COMMERCIALE DE L’ANNÉE Louise Gingras, Trophée offert par Nikon Canada Ltd
PHOTOGRAPHE DE MARIAGE DE L’ANNÉE Gina Yesnik, Trophée offert par Sony du Canada
Victoria West, Trophée offert par Technicare Premiere Photo Lab
ARTISTE PHOTOGRAPHIQUE DE L’ANNÉE Susie O’Connor a accepté le prix Artiste photographique de l’année pour Allan Bailey, Trophée offert par Panasonic
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PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE DE L’ANNÉE
MON PARCOURS POUR DEVENIR MAÎTRE DES ARTS PHOTOGRAPHIQUES :
UN GUIDE PRATIQUE
par Chelsea Jones, MPA JE SUIS DEVENUE MEMBRE DES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (PPOC) EN 2013 ET JE ME SOUVIENS DISTINCTEMENT DE LA PREMIÈRE FOIS QUE J’AI FEUILLETÉ LE LIVRE INSPIRATION DE 2013. CETTE PUBLICATION ANNUELLE PRÉSENTE TOUTES LES IMAGES QUI ONT ÉTÉ ACCEPTÉES AU SALON NATIONAL DES PPOC DE L’ANNÉE.
J’étais bouche bée. Les images étaient incroyables - elles ressemblaient à un rêve et étaient bien plus que de simples photographies. Elles choquaient, inspiraient, racontaient des histoires et transportaient mon imagination d’une manière que seul l’art pouvait le faire. « Je ne pourrais jamais faire cela. Celles-ci ne ressemblent même pas à des photographies comment les ont-ils faites ? » Mon dialogue interne autodévalorisant m’a remplie de doute ; bien sûr, je facturais pour ma photographie, qui est essentiellement la définition de base d’une photographe professionnelle, mais est-ce que j’appartenais à cette organisation ? Suis-je un imposteur ? Je me sentais hors de mon monde. Ce week-end, lors du gala des PPOC 2019, on m’a présenté mon titre de Maître des arts photographiques (MPA) parce que je suis maintenant capable de créer et de rivaliser dans la ce « monde » et cela, avec confiance. Je pensais partager avec vous mon guide pratique pour devenir MPA.
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LEÇON 1 : Arrêtez la négativité Que vous soyez à temps partiel ou à plein temps, il est tout à fait possible d’obtenir vos titres, même si cela demandera du dévouement, des calculs et du travail ardu. Être votre propre pire critique ne fonctionne que si cette critique est constructive et conduit à une amélioration. En général, arrêtez de vous dire que vous n’êtes pas assez bon ou que votre MPA est un objectif impossible. Vous avez besoin de croire en vous : si je peux le faire, vous le pouvez aussi !
LEÇON 2 : Soyez patient La patience est une vertu que je n’ai pas. Cela dit, l’obtention de titres, comme celle de votre MPA, prendra quelques années. Soyez patient et sachez que cela en vaut la peine. Les objectifs les plus gratifiants sont ceux sur le long terme. La patience est toujours un défi, mais elle est nécessaire dans ce cas. En parlant d’objectifs…
LEÇON 3 : Objectifs, objectifs et plus d’objectifs L’un des grands avantages des PPOC est qu’ils comportent plusieurs étapes importantes à franchir tout au long de votre parcours de photographe. Cela comprend environ 63 différentes catégories d’accréditation, les titres d’Artisans des arts photographiques (CPA), de Maître des arts photographiques (MPA) et de Service des arts photographiques (SAP), les barres de MPA, le titre de Compagnon des PPOC, etc. Il existe de nombreuses possibilités pour définir des objectifs réalistes et ambitieux. Assurez-vous de fixer des objectifs à court et à long terme. Votre premier objectif peut être de devenir accrédité. Peut-être êtes-vous déjà un MPA avec de nombreuses barres, alors vous pouvez toujours regarder les accréditations et créer un objectif d’accréditation autour d’un genre de photographie que vous connaissez peu ou que vous ne photographiez généralement pas. Un objectif peut être d’accroître votre interaction au sein des PPOC en faisant du bénévolat et en participant à des événements éducatifs. Cela pourrait également inclure des objectifs commerciaux et financiers, des techniques de marketing, l’essai de nouvelles méthodes photographiques et en apprendre sur du nouvel équipement pour n’en nommer que quelques-uns. Quels que soient vos objectifs en matière de photographie, assurez-vous qu’ils sont spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et limités dans le temps (c’est-à-dire « SMART »). Les objectifs SMART sont clairs. Au lieu de simplement dire « je veux gagner plus d’argent », un objectif SMART se lirait comme suit : « je veux gagner 10 000 dollars au premier trimestre de 2020 en augmentant mon utilisation de tactiques de vente en personne grâce aux connaissances que j’ai acquises au Congrès canadien de l’image ». Assurez-vous également que vous écrivez vos objectifs, car il existe des données scientifiques démontrant que cette responsabilité supplémentaire nous rend plus susceptibles d’atteindre nos objectifs. La communication de nos objectifs avec d’autres personnes peut également aider nous responsabiliser.
LEÇON 4 : Réclamez ces points-mérites ! Je sais que certains photographes extraordinaires des PPOC ont suffisamment de points-mérites sur le papier pour certains titres, mais regrettent maintenant de ne pas avoir comptabilisé leur temps de bénévolat et leur
Les PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (PPOC) sont un groupe d’artistes créatifs variés qui est dévoué aux plus hauts standards dans le domaine de l’imagerie professionnelle. Les photographes de tous les genres sont les bienvenues pour se joindre aux PPOC. Rencontrez de nouveaux amis et mentors et profitez de la richesse de l’expérience et de la connaissance. Les PPOC offrent aux photographes un moyen de s’élever au statut de professionnel. Les possibilités d’éducation, de réseautage, de bénéfices directs aux membres et la possibilité de gagner des prix et des titres vous aideront à atteindre votre potentiel de croissance et à l’amélioration de votre situation économique. Saviez-vous que vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour seulement 26 $ par mois (taxes en sus) ? L’adhésion Observateur vous donnera droit à des prix réduits sur les événements éducatifs, à l’accès à un réseau de collègues qui vous feront bénéficier de leurs connaissances, à des tarifs préférentiels auprès de plusieurs de nos partenaires de l’industrie, à des critiques de vos images et vous ouvrira la porte afin de soumettre vos images à une accréditation dans votre catégorie de prédilection. Vous pouvez même vous inscrire afin d’avoir accès à un mentor pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre adhésion aux PPOC ! Une fois que vous avez obtenu votre accréditation, vous pourrez passer au statut de membre « Photographe accrédité par les PPOC » et figurer dans la section « Rechercher un photographe » de notre site Web. Vous pouvez vous promouvoir en utilisant le logo des PPOC et serez également éligible aux prix prestigieux de la Compétition nationale de l’image et aux titres d’Artisan des arts photographiques (CPA), de Maître des arts photographiques (MPA) et de Service des Arts photographiques (SPA). Êtes-vous prêt à faire progresser votre carrière photographique ? Devenez reconnu comme membre des PPOC, démarquez-vous de la foule et profitez des avantages d’adhésion ! Créez un profil de membre Observateur en suivant les liens permettant de vous inscrire sur www.ppoc.ca et activez cette adhésion avec paiement intégral en ligne, ou en nous contactant par téléphone au (888) 643-PPOC (7762) pour établir un plan de paiement mensuel pratique en utilisant votre carte VISA ou MasterCard. Devenez membre AUJOURD’HUI ! CONTACTEZ NOUS 1 888 643-PPOC (7762) Tél. : 519 537-2555 Info@ppoc.ca www.ppoc.ca
ADRESSE POSTALE : 209 Light St. Woodstock (Ontario) N4S 6H6 Canada
LEÇON 5 : Trouvez vos mentors Vous allez rencontrer des photographes incroyables et talentueux à travers les PPOC. Ce qui m’a attiré aux PPOC, c’est que ces photographes professionnels font partie des personnes les plus gentilles, généreuses, enthousiastes et humbles que j’ai rencontrées dans ma vie. Ils sont prêts à répondre aux questions et à encourager de nouveaux photographes. Je ne serais pas où je suis sans le mentorat que j’ai reçu à travers les PPOC de façon officieuse et de façon officielle par le biais du programme de mentorat. L’expertise au sein de l’organisation est incroyablement vaste et cette dernière est désireuse d’aider le secteur dans son ensemble. Je vous encouragerais à utiliser le programme de mentorat et à venir rencontrer d’autres membres et à créer des contacts. Certains des meilleurs mentors que j’ai eus ont été grâce au temps passé avec d’autres de manière informelle ou en créant de nouvelles amitiés avec d’autres photographes. Tout ce que vous avez à faire est de vous renseigner sur les réseaux sociaux ou d’aller sur le site Web des PPOC et de postuler au programme de mentorat.
LEÇON 6 : Faites-vous connaître Il est terrifiant de soumettre votre première accréditation, de soumettre une image à une compétition ou de mettre les pieds dans une salle de photographes talentueux que vous n’avez jamais rencontrés. Je vous promets que ça vaut le coup. Sachez que les accréditations et les soumissions aux concours sont totalement anonymes. Par conséquent, si vous manquez votre coup, personne ne saura que c’est votre image. Il est normal de ne pas réussir avec chaque image et accréditation. J’ai certainement eu beaucoup d’échecs, mais j’apprécie maintenant ces expériences. Tant que vous apprenez et que vous vous améliorez tout au long du processus, c’est une expérience positive. Tentez votre chance et prenez des risques, cela finira par être récompensé grâce un travail ardu et la prise en compte des retours que vous recevrez. Vous faire connaître et faire connaître votre travail seront choses plus faciles avec le temps ; la première fois est la plus difficile !
LEÇON 7 : Stratégie Je suis une personne compétitive. En participant aux compétitions régionales et nationales, il m’était important de participer avec un objectif spécifique en tête. Mon objectif étant d’atteindre mon titre de MPA, je me suis inscrite en compétition en conséquence pour amasser le plus grand nombre possible de points-mérites de salon. Certains diront peut-être que « c’est une mauvaise idée, que vous devez soumettre dans les catégories appropriées pour être éligible au prix du Photographe de l’année (POY) au cas où vos 4 images obtiendraient un score accepté ou plus ». Je suis d’accord que cette méthode est une bonne stratégie, cependant, je voulais être certaine de récolter le maximum de points, quelles que soient les catégories. J’ai délibérément pris la décision de soumettre les images qui, à mon avis, étaient les plus fortes et avaient les meilleures chances d’être admises aux salons régionaux et nationaux, quelle que soit leur catégorie.
Maintenant que mon objectif s’est éloigné de l’obtention de mon titre de MPA, vous pouvez être certains que je viserai un POY et que je ferai plus attention aux catégories. Jusqu’à présent, ce n’était pas ma priorité. Connaissez vos priorités et soyez stratégique.
LEÇON 8 : Gardez une passion pour la photographie Cela peut être difficile. Nos vies sont bien occupées et, à la fin de la journée, de nombreux photographes doivent photographier pour mettre de la nourriture sur leur table. Si vous êtes un passionné de photographie de beaux-arts et que le 56e avocat du jour se présente dans la salle pour se faire prendre en photo, il se peut que cela ne semble pas si inspirant… À mon avis, les photographes doivent faire de leur mieux pour que la photographie reste à la fois une carrière et une passion : - Sortez votre appareil photo un jour où vous ne travaillez pas
- Essayez un défi de photographie de 365 jours
- Essayez quelque chose de plus expérimental et enfreignez les règles de composition et d’éclairage
- Participez à un « shoot out » dans votre région
- Profitez de la nature avec votre appareil photo en main - Essayez d’obtenir différentes accréditations en dehors de votre genre habituel
- Inspirez-vous d’autres formes d’art et du travail d’autres photographes - Essayez une collaboration avec d’autres talents pour sortir de votre zone de confort. - Assistez à un événement de photographie éducatif ou social
Ce ne sont là que quelques suggestions qui vous aideront à garder l’inspiration et la passion pour l’art de la photographie bien vivantes. Sans cela, nous ne créerons pas notre meilleur travail, c’est ce qui est nécessaire pour gagner notre vie ainsi que pour la compétition.
LEÇON 9 : Faites du bénévolat Évidemment, le bénévolat pour l’organisation est nécessaire pour l’obtention de points-mérites de service. Je peux dire en toute honnêteté que le bénévolat a eu tellement d’autres avantages. Cela m’a permis de rencontrer des gens formidables qui sont devenus des amis et qui m’ont mentorée. Cela m’a permis d’acquérir des compétences qui se transposent dans d’autres conseils d’administration, dans l’organisation d’événements, le marketing et dans d’autres sphères de ma vie. Cela m’a exposée au jugement et à la compétition, ce qui m’a amenée à en apprendre davantage sur la photographie de plusieurs genres ainsi que sur le fonctionnement des compétitions. Cela m’a permis de mieux connaître l’industrie de la photographie. Grâce à cela, j’ai rencontré des fournisseurs que j’utilise aujourd’hui dans mon entreprise, découvert des logiciels et amélioré mes compétences en communication.
LEÇON 10 : Regardez le jugement Être exposée au jugement des accréditations ainsi qu’aux compétitions régionales et nationales grâce au bénévolat, à ma présence physique et à la visualisation en direct m’a beaucoup appris sur ce qui fait une excellente photo. Cela m’a également aidé à nommer des images, à raconter des histoires à l’aide d’images, et à expliquer comment les différences dans les expériences vécues par les juges affectera le score d’une image. Plus je regardais de jugements, meilleures étaient mes images, et plus je comprenais le processus. Si vous pouvez assister à un jugement en direct dans votre région, cela vaut vraiment la peine d’y assister.
LEÇON 11 : Ceci n’est pas la fin Quelqu’un m’a demandé : « Qu’est-ce que cela signifie d’avoir obtenu ton titre de MPA ? ». Cela signifie que je suis maintenant en train de travailler sur le prochain objectif et que je continue à avancer ! Plus j’apprends, plus je pose de questions et plus je cherche à améliorer mon métier et mes affaires. Je suis maintenant un mentor avec le programme de mentorat et je continuerai à redonner à de nouveaux photographes grâce à cette pratique qui améliore également mon travail. Je commence à juger des accréditations et j’espère améliorer mes compétences dans ce domaine. Je continuerai à participer à la compétition, à définir des objectifs qui impliquent des récompenses régionales et nationales, à travailler dans le but d’obtenir davantage d’accréditations et, éventuellement, espérer obtenir in titre de Compagnon. Je veux être une meilleure femme d’affaires, spécialiste du marketing, photographe, et offrir à mes clients une meilleure expérience en général. Je veux m’adapter à l’industrie en constante évolution. Il y a plus de photographes en herbe à soulever et à inspirer comme mes mentors l’ont fait pour moi. Les PPOC sont une organisation qui me permet d’avoir du succès et de respecter les étapes tout en me rendant humble. Les récompenses et le défi sont ce qui me permet de garder mon dynamisme et ma passion pour la photographie. Mon titre de MPA signifie que je viens tout juste de commencer.
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participation à des événements éducatifs. Les points-mérites de service s’accumulent plus rapidement que vous ne le pensez, surtout si vous êtes pleinement impliqué avec les PPOC. Assurezvous de réclamer vos points-mérites de service chaque année, car vous ne pouvez pas réclamer plus d’un an en arrière. Demandez à votre conseil combien de points-mérites sont donnés pour différents rôles et tâches avant de les entreprendre. Utilisez le site Web des PPOC comme ressource, ainsi que votre responsable régional des point-mérites. Il y a également souvent des séminaires disponibles sur les points-mérites. Vous pouvez aussi parler à votre mentor…
MON PPOC MON INTÉRÊT POUR LA PHOTOGRAPHIE A COMMENCÉ JEUNE. J’AI ACHETÉ MON PREMIER APPAREIL PHOTO À L’ÂGE DE 9 ANS. J’AIME ENCORE REGARDER CES PREMIÈRES PHOTOS - DES PHOTOS DE MES AMIS, DE MES ANIMAUX DOMESTIQUES, DE MA MAISON - DES CHOSES QUI ÉTAIENT IMPORTANTES POUR MOI À CETTE ÉPOQUE. JE PENSE QUE C’EST VRAIMENT CE QUE LA PHOTOGRAPHIE EST POUR MOI : CHÉRIR LES PERSONNES ET LES ENDROITS QUE VOUS AIMEZ EN LES CAPTURANT À UN MOMENT DONNÉ. J’AI CONTINUÉ À APPRÉCIER LA PHOTOGRAPHIE TOUT AU LONG DE MES ANNÉES D’ÉCOLE EN TRAVAILLANT SUR LES ALBUMS SCOLAIRES ANNUELS, EN SUIVANT UN COURS DE PHOTOGRAPHIE ET EN OBTENANT UN TRAVAIL À TEMPS PARTIEL DANS UN LABORATOIRE PHOTO. J’AI BEAUCOUP APPRIS SUR LES COULEURS ET L’EXPOSITION EN IMPRIMANT LES PHOTOS DE CHACUN.
Mon premier emploi à plein temps a été pour une université spécialisée dans le graphisme, la photographie, le travail en chambre noire et la conception de sites Web. Je ne pouvais pas croire en mon bonheur de trouver un emploi qui me permettait de passer des journées entières dans la chambre noire et de photographier des événements sur le campus. J’ai occupé ce poste pendant 8 ans et j’ai beaucoup appris. J’ai suivi des cours de photographie du soir pendant cette période et mes collègues et les étudiants du collège ont commencé à m’embaucher pour photographier leurs mariages et leurs familles. Mon entreprise de photographie a décollé. Lorsque j’ai commencé à fonder ma famille, j’ai décidé de me concentrer uniquement sur ma carrière de photographe et de ne pas reprendre mon travail quotidien, même si c’était un endroit merveilleux pour moi.
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En 2008, environ 8 ans après avoir photographié mon premier mariage contre rémunération, j’ai décidé qu’il était temps de devenir sérieuse et de rejoindre les PPOC. J’observais Marlene Fast et Adeline Loewen, toutes deux membres des PPOC à l’époque, et j’étais convaincue que je voulais faire partie de quelque chose de plus grand que moi. Un mois après mon adhésion, j’ai reçu mon statut actif et j’ai commencé à assister aux événements éducatifs mensuels au Manitoba. J’étais tellement timide ! Je n’ai à peine parlé à personne. J’étais intimidée d’être dans la même pièce que tous ces photographes célèbres dont j’avais entendu parler. Aux pauses, j’allais aux toilettes ou me procurer un biscuit et m’asseoir dans un coin, trop nerveuse pour aller parler à qui que ce soit. Marlene Fast venait souvent me dire bonjour. Elle a fait un si bon travail pour me faire sentir la bienvenue, même si j’étais à peu près sûre que personne d’autre ne connaissait mon nom. J’ai rapidement participé à la Compétition de l’image provinciale à plusieurs reprises, et je me suis rendu compte que j’avais beaucoup à apprendre avant de réussir, mais je n’ai pas quitté l’association. J’ai continué à assister aux événements, et j’ai continué à apprendre et absorber tout ce que je pouvais. En 2012, j’ai obtenu mes deux premières accréditations et obtenu mes premiers points-mérites de salon. Quel sentiment incroyable ! J’étais si fière et je me sentais si accomplie. Plus tard cette année-là, on m’a demandé de donner mon nom pour le conseil d’administration du Manitoba. J’étais à peu près sûre qu’il n’y avait aucune chance que quiconque vote pour moi, alors j’ai accepté avec prudence. À ma grande surprise, j’ai été élue et j’ai commencé mon mandat au conseil d’administration en janvier 2013. Je ne savais pas du tout à quoi je m’engageais, mais il s’avère que c’était la meilleure chose que j’aurais pu faire. J’ai si bien connu ce groupe de personnes du conseil ! Je me sentais impliquée, incluse et investie. En travaillant dur pour aider l’association à planifier ses événements et pour améliorer les choses, j’ai tiré davantage de l’association que jamais auparavant. Cela m’a donné envie de sortir de ma coquille et d’aider d’autres nouveaux membres à se sentir bienvenus et à participer aux événements. À l’automne de cette même année, j’ai décidé d’essayer à nouveau la Compétition de l’image provinciale. Et voilà, j’ai gagné le titre de photographe de l’année du Manitoba ! Je ne pouvais pas y croire. Lorsque le jugement s’est terminé, j’étais à peu près sûre d’être la seule à être qualifiée et je me souviens d’être sortie de la salle pour appeler mon mari. Mon cœur battait la chamade. J’étais extatique ! Le lendemain, au banquet de remise des prix, lorsque mon nom a été appelé, je pensais honnêtement que j’aurais aussi bien pu remporter un Oscar. J’avais les larmes aux yeux pendant que je prononçais un discours de remerciement émotionnel. Tout le monde applaudissait et se mit debout. Je ne me souviens que de quelques moments dans la vie où je me suis sentie aussi validée et fière. J’ai été interviewée par la SRC pour un article, ma photo a été publiée dans
les journaux locaux et les gens m’ont félicitée tout au long de l’année. Quelle sensation ! Cela m’a motivée à enfin participer à la Compétition de l’image nationale pour la première fois en 2014. J’ai passé une autre année au conseil d’administration du Manitoba et trois ans à la présidence du Salon de l’image pour le Manitoba avant de rejoindre le conseil régional. J’ai rencontré plus de gens, appris encore plus sur le travail de nombreux bénévoles et apprécié de nombreuses balades en voiture avec Marlene Fast pour assister à des réunions et des événements (nous vivons à environ 1,5 km l’une à l’autre). Deux heures de route et de discussions avec Marlene pour chaque événement valaient le coût de mon adhésion uniquement avec cette expérience. Elle a une richesse de sagesse qu’elle partage librement et est certainement une personne que je considère comme une mentore pour moi. À l’automne 2017, le poste de directeur national du Manitoba est devenu disponible et j’avais enfin toutes les qualifications nécessaires pour que mon nom soit proposé. J’étais enthousiaste à l’idée de relever un nouveau défi et de travailler avec des membres de tout le pays. Six mois seulement après avoir rejoint le conseil d’adminis tration, j’ai assumé le rôle de trésorière. C’est un rôle que j’apprécie beaucoup et j’ai beaucoup appris au cours de la dernière année. La budgétisation, les impôts, les finances et la comptabilité sont tous mes intérêts, donc cela me convenait parfaitement. J’ai le privilège de travailler avec Louise Vessey, la présidente du conseil d’administration national qui donne tant de cœur et d’âme à l’association. J’ai également travaillé avec des directeurs nationaux dévoués d’autres régions qui ont démontré leur engagement à servir les membres et à relever les défis ensemble afin que notre association puisse à nouveau se développer. Je suis donc la photographe timide d’il y a 10 ans, qui avait tant à apprendre et si peu de confiance. Mon entreprise a grandi, mes photos se sont améliorées, j’ai obtenu 10 accréditations, obtenu mon titre de Maître des arts photographiques et maintenant, j’ai tellement de merveilleux amis dans ce réseau de photographes dont nous sommes si chanceux de faire partie. Chaque année, je me sens de plus en plus investie dans cette association. Je pense que j’aurais depuis longtemps arrêté la photographie si je n’avais pas eu l’éducation, le soutien et la motivation que j’ai reçus de cette association. Et maintenant, je n’ai pas peur de me tenir devant vous tous et de répondre aux questions difficiles des membres lors d’une AGA, car je sais que nous participons tous ensemble. Nous sommes une grande famille de photographes assidus et motivés qui veulent le meilleur les uns pour les autres et pour notre profession. Qui ne voudrait pas faire partie de quelque chose comme ça ?
Charmaine Toews, MPA Charmaine est une photographe de portraits à Mitchell, au Manitoba. Elle est actuellement trésorière au Conseil d’administration national et a obtenu 10 accréditations en plus de son titre de Maître des arts photographiques. Elle a été nommée photographe de l’année 2013 du Manitoba et a reçu son titre de Compagnon des PPOC du Manitoba en 2017. Elle est une fière maman de trois enfants âgés de 9, 12 et 14 ans et est mariée à l’amour de sa vie depuis 20 ans. Elle est active dans les conseils de parents dans les écoles de ses enfants, fait du bénévolat dans son église et aime voyager autant que possible.
À PROPOS DE LA COUVERTURE LA CRÉATIVITÉ A SOUVENT DES DÉBUTS HUMBLES. CETTE IMAGE A ÉTÉ CRÉÉE LORS DE VACANCES EN FRANCE, VISITANT DES ÉGLISES. COMME PHOTO D’ARCHITECTURE, ELLE EST SYMPA, MAIS IL MANQUAIT QUELQUE CHOSE DE DRAMATIQUE. J’EXPLORE SOUVENT PLUSIEURS OPTIONS POUR EXPRIMER MA VOIX VISUELLE AVEC PHOTOSHOP ET DES PLUGINS. Les églises sont des endroits mystérieux, calmes, paisibles, sereins et beaux. Je voulais inclure toutes ces différentes émotions dans cette image. Une partie de tout processus créatif est d’explore des idées, d’expérimenter avec des logiciels plugins et, bien sûr, de tirer parti d’années d’expérience à créer des images. La lumière, les contours et les ombres sont les éléments qui ajoute de la vie et de la profondeur à une image. J’ai pensé que de la lumière provenant de l’autel donnerait une impression de profondeur dramatique.
J’avais des centaines de photos à regarder et je les ai parcourues en regardant chacune d’entre elles pendant deux secondes, basé uniquement sur leur impact. J’ai fait un second tri bien plus agressif en recherchant des images qui avaient de l’IMPACT ou un truc en plus. J’ai regardé de près les qualités compositionnelles et bien sûr les qualités de lumière dramatique. Je n’ai pas considéré cette image tout de suite mais je n’arrêtais pas d’y penser. L’an dernier (six ans plus tard), en recherchant des images pour la compétition, cette image a finalement attiré mon regard, et j’ai décidé de tenter ma chance et commencé par créer deux versions. J’ai commencé en corrigeant la perspective de l’église dans Photoshop et cette correction a ouvert la porte pour une vision complètement différente. Dans cette image, tout était beige, brun, noir, froid et plat. J’ai dû créer une ambiance plus chaleureuse en ajoutant du contraste et en travaillant les couleurs.
Lignes, courbes et diagonales convergeant vers le Cœur de l’église.
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Image originale.
J’étais émerveillée par toutes les lignes, courbes et diagonales que je découvrais, et elles convergeaient toutes vers le cœur, la partie la plus importante de l’église. J’ai utilisé « Life force by Photofrano » dans Topaz Studio. Ce qui amusant avec Topaz, c’est que je ne sais jamais ce que je vais obtenir ! Cela peut changer mon image de façon dramatique, de façons que je n’avais jamais imaginées. Cela ouvre des portes vers des visions alternatives de l’image originelle. Cela a poussé ma créativité vers un autre niveau ! Au début, je devais faire une copie de l’arrière-plan. Cet effet est toujours trop fort, mais en réduisant l’opacité, j’ai pu voir la nouvelle image se révéler. J’ai joué avec différents effets et ajustements jusqu’à être satisfaite. Je m’assure de toujours sauvegarder toutes mes versions avec le traitement appliqué. Je retourne régulièrement pour retravailler des images, et il y a tellement d’options, il est facile de s’embrouiller. Je n’aplatis ou je ne recadre jamais avant de sauvegarder à moins d’être complètement certaine que le traitement que j’ai appliqué est exceptionnel. Il y a tellement d’options. Pour accélérer le processus, lorsque j’aime un effet en particulier, je clique sur le cœur et je le sauvegarde dans le dossier des favoris dans le programme. La plupart du temps, je ne regarde que les 175 effets que j’ai présélectionnés. Nous avons tendance à ignorer les photos que nous avons prises il y a plusieurs années, et pourtant, il serait intéressant de retourner voir les vieilles images qui dorment sur nos disques durs depuis si longtemps. Photoshop, Lightroom et les plugins ont évolué et il est plus facile de faire maintenant ce qui était impossible il y a quelques années. Vous avez peut-être oublié de magnifiques chefs d’œuvres que vous pourriez transformer pour les partager, les imprimer ou les vendre !
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Image finale.
Liette Gilbert, MPA, SPA De ma passion à ma profession En tant que photographe autodidacte, c’est durant sont premier travail de retoucheuse qu’elle réalisa sa passion pour la photographie. Depuis, elle a continué à améliorer ses connaissances en suivant et communiquant avec des photographes internationaux à des conférences à travers le Canada et les ÉtatsUnis. Mlle Gilbert a été une des photographes les plus renommés au Québec et au Canada. Son travail lui a valu de nombreux prix, dont le prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations. Aujourd’hui, elle poursuit sa passion et son art en se consacrant à ses créations artistiques. Sa nouvelle série en édition limitée sur les chevaux a trouvé une formidable audience dans les galeries du Canada.
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