La « S » à Sylt

Vraiment précieuse

La journaliste allemande Anne Petersen s’est vu confier il y a quelques années le lancement d’un magazine lifestyle baptisé Salon. Avec sa petite équipe et son grand sens du détail, elle en a fait un magazine de luxe désormais incontournable en Allemagne. Rencontre à Sylt et visite guidée de l’île à bord de la nouvelle Classe S

Texte de HENDRIK LAKEBERG Photos de CHARLOTTE SCHREIBER

La couverture du magazine Salon qu’Anne Petersen dépose sur la banquette titre en une : « La nouvelle générosité ». Sur l’île de Sylt, en mer du Nord, le soleil est au rendez-vous en cette journée printanière et la journaliste hambourgeoise nous fait découvrir ses endroits favoris à bord de la nouvelle Classe S. Son enthousiasme est contagieux. Avant même de démarrer, elle raconte la success-story de Salon, un magazine lifestyle de luxe qui traite « de l’hospitalité, du design et de la culture », le tout en explorant de nouvelles voies. On pourrait dire qu’il s’agit de « son » magazine car, sans cette femme de 46 ans, Salon ne serait pas devenu ce que ses lecteurs apprécient toujours autant, six ans après sa création.

Le concept de Salon a germé en 2014 au sein de la maison d’édition allemande Gruner + Jahr. Quand on lui propose le projet, Anne Petersen n’hésite pas longtemps, d’autant plus qu’on lui accorde une liberté maximale pour la réalisation. Depuis, elle a imprimé son style sur le magazine, qui est devenu un véritable label haut de gamme et de prestige.

Caverne d’Ali Baba

Première halte. Anne Petersen gare la nouvelle Classe S devant le superbe Severin’s Resort & Spa, où l’on propose un service d’une extraordinaire qualité pour une détente absolue. La journaliste aime particulièrement ce lieu… Rien d’étonnant donc à ce qu’elle apprécie autant le luxueux confort de la nouvelle Classe S. Après de pittoresques dunes, arrivée au Söl’ring Hof, un hôtel où officie l’exceptionnelle sommelière Bärbel Ring. Les deux femmes se sont rencontrées dans un contexte professionnel et entretiennent depuis une vraie amitié.

Après une courte promenade sur la plage, nous poursuivons notre route jusqu’à l’Alte Wäscherei (« l’ancienne blanchisserie »), une boutique de fleurs et d’objets

Au volant : Anne Petersen préfère conduire elle-même.

Départ avec la nouvelle Classe S : durant la saison touristique, le Severin’s Resort & Spa propose un tour d’essai au volant de quelques modèles de Mercedes-Benz.

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Pause artistique : entre deux étapes, un tour dans la Galerie Herold.

Katharina Marie Herold travaille dans la succursale sur l’île de Sylt de la galerie hambourgeoise fondée par son père en 1978.

Les systèmes comme la commande vocale intuitive du MBUX ou la fonction massage transforment le trajet autour de l’île en une véritable expérience de bien-être.

La sommelière Bärbel Ring, qui travaille à Sylt, et Anne Petersen sont devenues amies.

Anne Petersen s’est sentie immédiatement à l’aise dans la nouvelle Classe S . de décoration artisanaux à Kampen. Anne Peterson sort de la voiture, ajuste ses lunettes de soleil tandis que son blazer flotte avec légèreté dans le vent, puis elle entre dans la boutique. L’Alte Wäscherei est une illustration, à petite échelle, de ce qui tient à cœur à la journaliste. La boutique est une véritable caverne d’Ali Baba, dans laquelle chaque produit est de très grande qualité et possède sa propre histoire.

Tout comme le magazine Salon : une caverne d’Ali Baba où se rencontrent élégance et bonnes idées. Que l’on s’intéresse de près ou de loin à la bonne nourriture, aux beaux meubles ou aux vêtements originaux, on trouve son compte dans les pages de Salon. À chaque numéro, Anne Petersen et son équipe rassemblent des trésors venus des quatre coins du monde. Les collaboratrices et collaborateurs de la rédaction se passionnent pour les sujets qu’ils traitent – c’est le secret de l’authenticité du magazine. De la gastronomie à la mode, les thèmes sont variés mais reliés entre eux par l’enthousiasme de l’équipe. Cela semble presque anachronique dans un monde dominé par le big data !

Impressions et inspirations

La Galerie Herold fait partie des adresses les plus en vue de l’île. Anne Petersen y rencontre Katharina Marie Herold. C’est le père de celle-ci qui a fondé la galerie (implantée sur l’île et à Hambourg) en 1978 ; la famille s’est spécialisée dans les peintres impressionnistes et expressionnistes du nord de l’Allemagne. De grands noms comme Ernst Ludwig Kirchner et Emil Nolde y ont été exposés.

Quand la directrice de Salon remonte dans la nouvelle Classe S, elle a fait le plein d’impressions et d’inspirations. La navigation est lancée par commande vocale presque par hasard. Anne Petersen effleure le généreux écran tactile pour ajuster la température

Le charme de la nouvelle Classe S :

La nouvelle génération de l’iconique berline de luxe a été conçue en pensant avant tout aux occupants. Les outils numériques permettent à la nouvelle Classe S de réagir avec empathie aux besoins du conducteur et des passagers. Le tout dans un confort maximal. De l’intelligence artificielle aux matériaux haut de gamme, la nouvelle Classe S allie tradition, artisanat et technologies de pointe. Et une fois de plus, elle établit un nouveau standard dans le domaine du luxe automobile. Envie d’en savoir plus ? Toutes les infos sur la nouvelle Classe S :

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et allume la fonction massage. Le trajet se transforme en une pause bien-être. Prochaine étape : le Sansibar.

Nous déjeunons dans ce restaurant, le plus connu de l’île. Anne Petersen confi e : « J’ai grandi à la frontière avec le Danemark, dans une exploitation agricole. La maison avait été bâtie en 1779. De la belle porcelaine, des meubles anciens, un potager, des chevaux, de grandes machines agricoles… Tout un programme ! » Quand elle était enfant, ses parents roulaient en Mercedes. Sa première voiture à elle ? Une Mercedes ! À l’époque déjà, ce nom incarnait le design intemporel, la qualité et le prestige. La journaliste connaît bien la marque à l’étoile. Elle a longtemps conduit un coupé, avec lequel elle est souvent partie en vacances en Italie avec ses amis. C’est une des raisons pour lesquelles cette mère de quatre enfants s’est immédiatement sentie à l’aise dans la nouvelle Classe S. Le magazine Salon, comme tout produit, s’est aussi construit en s’entremêlant avec des histoires personnelles. Comment un produit devient-il synonyme d’un certain mode de vie ? Comment fi nit-il par faire partie de notre quotidien ? Et quels produits méritent d’acquérir ce statut… ?

Anne Petersen a étudié le journalisme à Paris et à Munich. Elle a d’abord travaillé pour la rubrique « Style » du journal allemand Welt am Sonntag et pour les pages berlinoises du quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Ensuite, elle a été rédactrice chez Gruner + Jahr. Salon se défi nit comme le magazine du luxe authentique. Certaines choses peuvent être plus chères, du moment que l’on comprend pourquoi. Du moment que l’on reconnaît leur valeur. « Salon, c’est comme une soirée réussie », explique Anne Petersen. « On rencontre des gens passionnants, on repart plein d’inspiration. Mais l’idée est aussi de faire avancer le monde. » Pas à pas, article par article. Sincère et indispensable, deux mots comme par hasard inscrits sur la couverture de ce numéro. Le meilleur se cache souvent dans les petites choses…