SISK A SCHOETER S
« Je pense que les femmes d’aujourd’hui se reconnaissent en moi »
Elle est exubérante, honnête, n’a pas la grosse tête, est un tantinet féministe et aime rire (bruyamment)… Ces quelques traits ont fait de Siska Schoeters l’une des personnalités les plus attachantes du paysage médiatique flamand. La voilà ambassadrice de She’s Mercedes. Nous l’avons rencontrée à la plateforme d’innovation Living Tomorrow, à Vilvorde Texte de MA XIME SCHOUPPE Photos de TOM VANDEWIELE
Auriez-vous imaginé, en commençant votre formation radio il y a vingt ans… (Siska se met déjà à rire)… que vous deviendriez un jour ambassadrice pour Mercedes-Benz ? Jamais ! Je me souviens à quel point j’avais été étonnée, du temps de mes études, de l’attribution d’un jingle nominatif à l’émission que je présentais sur FM Brussels. C’était pour moi le summum de la notoriété. Je pouvais mourir sans regrets… Je ne blague pas ! Vous semblez d’une nature assez timide. Alors pourquoi avoir choisi la radio ? Parce que j’adore parler. À 18 ans, après le secondaire, je n’avais aucune idée de ce que je voulais devenir. Je me trouvais tellement nulle… J’ai d’abord envisagé l’enseignement, puis la communication, pour finalement m’inscrire à la formation en arts de la parole de l’Institut Lemmens à Louvain. Parce que j’adore parler. Au dernier moment, une tante m’a aiguillée vers la formation radio du Rits à Bruxelles (le pendant de l’institut francophone INSAS, N.D.L.R.). J’ai eu du bol à l’examen de passage … grâce à ma tchatche ! Quant aux quatre années de la formation, je ne les ai pas vues passer, tellement c’était mon truc… Et des jingles nominatifs, il y en a eu par après…
En effet. Étudiante, j’ai présenté sur FM Brussels l’émission Tussen zever en negen (dont le nom renvoie au créneau horaire, de 7 à 9 heures, avec un jeu de mots potache sur zeven [sept] et zever [déconnade], N.D.L.R.). Ma coanimatrice et moi trouvions ce nom hilarant. (Rires) Puis j’ai présenté De Afrekening, l’hitparade de Studio Brussel. Mais n’allez pas imaginer que j’aurais osé postuler moi-même à ce poste… C’est Annemie Gulickx, l’actuelle responsable de la chaîne pour la jeunesse Ketnet, qui m’a mis le pied à l’étrier. Elle travaillait déjà chez Studio Brussel et m’avait vue à l’œuvre au Rits et chez FM Brussels. J’ai fait un test et puis je me suis entraînée tout l’été avec Peter van de Veire, le présentateur que j’allais remplacer. J’ai animé cette émission phare pendant cinq ans ! Au cours des dix années que j’ai passées ensuite chez Studio Brussel, j’ai animé le début de soirée, puis la matinale. J’ai également coanimé plusieurs éditions du téléthon radiophonique Music For Life, dont je garde des souvenirs inoubliables. Il y a quelques années, je suis passée à la télévision. Sur la première chaine de la VRT, je présente Durf te vragen (« Osez demander »), une émission qui s’intéresse aux personnes sur lesquelles circulent des préjugés et des idées reçues, comme les prêtres, les femmes musulmanes ou les personnes souffrant d’un trouble
Mercedes
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