CL ASSE G
Une artiste à l’œuvre : María Ángeles et son époux ont travaillé près de six mois sur la Classe G.
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hommage au séculaire artisanat local comme à la robustesse caractéristique de la Classe G. Du temps et du talent Pour mener à bien ce projet, il aura fallu l’application d’une base acrylique sur une couche protectrice de peinture automobile, un peu plus de six mois et surtout le talent de huit autres artistes. « Voilà comment nous avons procédé : nous avons fait un lien entre les trois pointes de l’étoile et les trois puissances mythiques de la culture zapotèque. L’aigle (le vent), le serpent (l’enfer) et le jaguar (la terre) sont tous trois des protecteurs des êtres humains. Et puis nous avons laissé l’inspiration nous guider pour les motifs », explique Jacobo, tout sourire à l’évocation de ce projet. Il sait qu’historiquement l’étoile à trois branches de Mercedes-Benz représente les moteurs que l’entreprise produisait à ses débuts. C’est-à-dire des moteurs pour le transport aérien, maritime et terrestre.
Mercedes
Concrètement, cette interprétation inspirée de la symbolique zapotèque signifie que le jaguar, qui représente la terre, donne à la Classe G la puissance et le courage pour le voyage magique qui l’attend. Depuis le capot et les phares, les yeux des deux autres animaux veillent sur le véhicule. Cette œuvre d’art combine des motifs précolombiens et les couleurs nationales mexicaines, le jaune, le noir et le rouge. Les motifs du toit reprennent le drapeau des peuples indigènes d’Amérique et sont mélangés à des éléments de drapeaux issus du sport automobile, auquel Mercedes-Benz est étroitement liée. Hommes et femmes ont collaboré sur cette œuvre. Ils se sont servis de pigments similaires à ceux employés pour les figurines en bois, tirés du champignon du charbon du maïs (huitlacoche) ou des cochenilles vivant sur les cactus. Les artisans d’Oaxaca travaillent de façon durable. Le bois qu’ils utilisent provient d’arbres tombés ou abattus, qui sont en permanence