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Spécial

Rénovation Retrouvez Immo & Home en ligne sur www.lavenir.net Onglet Namur et Brabant Wallon Supplément publicitaire au journal du 23 novembre 2017

PROVINCES DE NAMUR & BRABANT WALLON

Un nouveau look pour Depuis longtemps passée d’un simple lieu d’exécution de tâches ménagères à un véritable espace de vie mêlant, selon les affinités, praticité, esthétisme et convivialité, la cuisine mérite une attention toute particulière en matière de rénovation. D’abord parce que l’entreprise engendre un coût, loin d’être négligeable, ensuite parce que les choix opérés à cette occasion devront, la plupart du temps, être assumés pour les deux décennies suivantes. Aussi, si l’envie du changement vous presse, mais qu’il vous semble prématuré d’entamer sérieusement les choses, il peut être judicieux d’opter pour un relooking soft qui vous offrira la saveur du renouveau tout en ménageant votre bourse.

Un coup de peinture, et la magie opère Pour ce faire, votre plus grand allié sera indubitablement la peinture. C’est le meilleur moyen de transfigurer un espace à moindre coût. Barbouiller les frontons et côtés de vos différents meubles de cuisine vous amènera, selon les coloris choisis, à imprégner votre intérieur de l’ambiance qui vous correspond le mieux : classique, contemporain, industriel, rétro, campagnard, minimaliste... La bonne nouvelle, c’est que des marques proposent désormais des gammes de peinture spécialement prévues pour la rénovation. On en retrouve ainsi certaines uniquement destinées aux meubles de la cuisine, à son carrelage, à sa crédence, à son plan de travail... Leur composante permet de résister au mieux aux nombreux assauts (graisses, vapeurs, produits d’entretien...) subis par les différentes composantes de votre cuisine. Certaines peuvent s’appliquer directement sur votre mobilier sans passer par une phase préalable de sous-couche.

Si la gamme et les associations de couleurs sont extrêmement larges, il faudra toutefois veiller à ne pas s’éparpiller : en général deux, maximum trois, coloris différents pour l’ensemble de la cuisine (sans compter le noir et blanc). Les styles et couleurs dépendront de vos goûts, évidemment, mais également de la taille de votre cuisine, de son agencement, de votre style de mobilier et de la luminosité de votre intérieur. Pour vous inspirer, rien de tel que de compiler toutes les images que vous croisez sur le web ou dans les magazines, d’en faire un petit book, et de bien prendre le temps

la cuisine

d’imaginer votre propre cuisine peinturlurée selon les teintes observées.

Pour la table, une option toujours gagnante est de repeindre, au choix, les pieds ou le plateau dans une des couleurs choisies pour le reste de votre mobilier (l’autre partie sera généralement peinte en blanc). Les chaises étant moins imposantes, ce sera le lieu où vous pourrez vous laisser aller à un coloris plus osé (rouge, jaune...), sur une partie ou sur l’intégralité de l’objet, afin de tonifier votre intérieur.

Le plan de travail Changer le plan de travail contribue également à rafraîchir et à moderniser votre cuisine. C’est une option qui, dans bien des cas, peut s’opérer à des coûts raisonnables. S’il est encore en bon état, il suffira de le repeindre (ou de le poncer pour ensuite le recouvrir d’huile spéciale s’il est

en bois). Sinon, de nombreuses enseignes proposent des plans de travail de toutes sortes (bois, acier, métal, carrelage...) que vous pourrez soit juxtaposer à votre ancien plan, soit intégrer en lieu et place de ce dernier.

Changer les poignées des meubles et tiroirs C’est le genre de détail qui finit de donner aux lieux une ambiance nouvelle. À nouveau, l’opération est peu onéreuse et facile à exécuter. Pour une poignée d’euros, vous en trouverez de tous types : design, fantaisistes, en résine... Vous pouvez aussi les abandonner pour un système de pression ou décider d’ôter carrément la porte de certains meubles, soit pour en faire une étagère, soit pour la remplacer par un joli rideau.

Frigo et lave-vaisselle Ici aussi, il est possible de laisser sa créativité se déployer. Si vous pouvez, évidemment, passer sur ces appareils électroménagers un bon coup de peinture (une option, pour le frigo, est la peinture ardoise qui permet d’écrire à la craie par-dessus, bien pratique pour laisser un message ou faire sa liste de courses), il est encore envisageable de préférer la pose de stickers adhésifs ou de plaques aimantées voire – si si, cela se fait ! – de papier peint.

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Habiter le logement pendant sa rénovation C’est décidé, après avoir envisagé la chose dans tous les sens, vous vous lancez finalement dans d’importants travaux de rénovation de votre maison. Progressivement, cette dernière va se muer en un espace inédit, rencontrant vos désirs et besoins les plus insatiables. À l’instar de bien des processus de transformation, cette entreprise ne s’opérera pas en un jour.

Parce qu’elle paralysera succinctement des pièces essentielles à la bonne tenue de la vie quotidienne, il vous faudra trancher : vivre provisoirement ailleurs ou rester dans la maison en chantier ? Bien des éléments peuvent vous pousser à opter pour cette dernière possibilité : l’impossibilité financière ou pratique de déloger, votre participation au chantier, l’envie d’y garder un oeil constant... Si tel est le cas, Immo&Home vous soumet quelques conseils qui pourront vous être utiles afin d’affronter cette période mouvementée.

pièces libres pour la vie quotidienne. C’est aussi prendre toutes les dispositions nécessaires pour que chaque membre de la famille puisse bénéficier de suffisamment d’espace et de moyens pour assumer ses diverses obligations. Il peut, par exemple, être opportun de faire garder les enfants par les grands-parents pour ne pas ajouter un stress inutile aux parents.

3 Improviser un studio dans une pièce La chose se révélera d’autant plus nécessaire si vous n’avez plus accès à votre cuisine. Faites-en un cocon convivial où vous pourrez vous reposer.

L’idéal, si vous disposez d’une chambre à coucher suffisamment grande,

1 Est-il vraiment possible d’habiter la maison ?

La question semble triviale, mais doit absolument se poser. Admettons que vous ayez à changer intégralement votre toit ou à faire sabler l’ensemble de vos parquets : les conditions deviendraient in-

est de l’équiper d’une table pliante, d’un micro-ondes, d’un grille-pain, d’un réchaud, d’un mini-réfrigérateur, d’ustensiles divers... Bref, le kit minimum pour survivre en quasi autarcie !

Préparer plusieurs repas à l’avance peut également s’avérer judicieux. Il faudra veiller à ce que ce studio de fortune soit soigneusement protégé des poussières du chantier et à l’aérer autant que faire se peut.

4 Conservez un accès

supportables. Une telle entreprise mérite que vous conserviez le minimum de confort et de repos que pour pouvoir en affronter les différents aspects.

Une possibilité, si vous disposez d’un jardin, est d’y établir un campement suffisamment optimal. Il est par exemple envisageable d’y garer provisoirement une caravane. Une autre option est de louer (voire d’acheter puis de revendre, ce qui peut s’avérer plus avantageux si vous choisissez un modèle d’occasion) un conteneur. Il existe plusieurs sociétés spécialisées, mais vous pouvez également vous renseigner auprès de particuliers.

2 Planifier méticuleusement les étapes de votre rénovation À nouveau, la remarque est de bon sens, mais est trop souvent sous-estimée par les maîtres d’ouvrage. Planifier, c’est d’abord déterminer concrètement avec l’entrepreneur les différentes étapes des travaux, en veillant à ce qu’ils soient fragmentés de manière à conserver toujours plusieurs

à l’eau et aux sanitaires Il est évidemment indispensable de conserver en permanence un accès à l’eau courante ainsi qu’aux sanitaires.

Il est souvent conseillé de commencer les travaux de rénovation par la salle de bains pour pouvoir en bénéficier pour le reste du processus de rénovation. Si on ne peut faire autrement, quelques jours sans eau chaude peuvent éventuellement se régler par une douche chez le voisin. Pour les w.c., il est possible de louer des toilettes mobiles de chantier qui pallieront le temps qu’il faudra à un trône davantage digne de ce nom.

5 Relativisez !

Le caractère bancal et chronophage de la situation peut parfois solidement mettre les nerfs à rude épreuve. Un tel chantier est loin de constituer une cure de jouvence. Gardez cependant à l’esprit les raisons pour lesquelles vous vous êtes lancé dans cette entreprise et projetez-vous mentalement, sans modération, dans votre futur chez vous. N’oubliez pas de sortir suffisamment régulièrement pour prendre l’air, vous changer les idées, voir des amis... Allez, vous approchez du but !

Se faciliter la vie avec La domotique, c’est quoi ?

La lumière qui se déploie progressivement au réveil, les volets enroulés à des heures différentes selon le jour de la semaine, l’ensemble des appareils électriques éteints lorsqu’on quitte la maison, le chauffage actif dès qu’on s’apprête à la rejoindre : la domotique, trivialement qualifiée de smarthome, est cette discipline consistant à automatiser, à piloter à distance, à faire communiquer ensemble les différentes installations techniques de votre habitation.

Ses avantages Le confort et la facilité : désormais, c’est la maison qui s’occupe ellemême de bien des tâches contraignantes de la vie. Un désir plus précis ?

Vous pilotez à distance votre appareillage à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Un vrai plus pour les personnes à mobilité réduite.

L’économie d’énergie : en veille constante, la domotique est à l’affût de la moindre variable afin de diminuer votre facture énergétique. Plus personne à la maison ? Les appareils se coupent, le chauffage diminue.

La sécurité : la domotique permet d’activer des caméras en cas d’intrusion, d’appeler instantanément le propriétaire, de simuler de la présence

la domotique humaine en allumant des lumières et en faisant du bruit, d’ouvrir automatiquement les fenêtres et portes en cas d’incendie, de couper l’arrivée d’eau en cas de fuite...

Ses inconvénients Le coût : même si la domotique se démocratise, il va de soi qu’elle représente un certain investissement, qui variera selon les fonctionnalités choisies.

La compatibilité : avec la multiplication des marques, les différents types d’équipements ne sont pas toujours aptes à communiquer entre eux, ce qui implique l’utilisation de plusieurs applications différentes.

Domotique et rénovation Si le câblage de l’ensemble de la maison est l’idéal, il sera, la plupart du temps, difficile à mettre en oeuvre dans le cas d’une rénovation (à moins qu’elle soit complète). Pour pallier cette difficulté, les constructeurs ont développé des alternatives, dont, par exemple, des systèmes employant le réseau électrique existant (prises spéciales qu’on insère dans une prise existante ou micro module à brancher derrière un interrupteur). N’hésitez pas à consulter un expert pour déterminer l’option la plus avantageuse.

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La baignoire

incrustée au sol

L’idée séduit un public croissant et pour cause : quel plaisir de pouvoir descendre dans sa baignoire comme on intégrerait une piscine, de garder à portée de main son verre de vin, d’éparpiller autour de soi, à profusion, bougies et bâtons d’encens. Parce que son prix s’est largement démocratisé, opter, à l’occasion de la rénovation de votre salle de bains, pour une baignoire encastrée dans le sol ne relève plus de la dépense somptuaire. À votre disposition: une gamme infiniment variée de formes, de dimensions et de matériaux. Le seul inconvénient réside dans les contraintes liées à l’installation ainsi qu’à l’évacuation des eaux. Qu’elle soit pleinement ou à moitié incrustée (il faudra souvent rehausser le sol, à défaut de pouvoir creuser), une attention toute particulière devra être portée à la délimitation de son emplacement à venir afin d’y acheminer adéquatement la robinetterie qui, elle aussi, sera encastrée. Pour cette raison, l’intervention d’un professionnel semble vivement requise.

La

vasque à poser

Toute salle de bains un tant soit peu stylisée doit disposer de sa pièce maîtresse, d’un élément de décor susceptible d’en relever le raffinement. S’il s’agit souvent de la baignoire, de la douche ou d’un ornement mural, l’évier peut tout à fait remplir cette fonction. Dans cette optique, la vasque à poser fait office de premier choix. Pratique en ce qu’elle permet de libérer bien de l’espace par rapport à un lavabo conventionnel, elle ravira, par sa grande élévation, ceux dont l’échine peine à se courber lorsqu’il faut s’y laver les mains. Facile à entretenir (vous atteindrez facilement chacun de ses recoins pour en assurer la perpétuelle brillance), elle se décline en tellement de modèles qu’elle pourra aisément s’adapter à tout type de style intérieur, du plus rustique au plus contemporain. Il faudra percer, dans le meuble sur lequel elle repose, un trou du gabarit de la bonde pour y insérer l’évacuation. Un inconvénient parfois soulevé par ses utilisateurs : le risque d’éclaboussures.

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Le permis d’urbanisme pour certains travaux Il n’y a pas que lorsqu’on construit sa maison qu’un permis d’urbanisme est requis. Toute une série de travaux de rénovation sont également conditionnés par l’aval salutaire de l’Administration publique. Notons d’emblée que la réglementation en matière d’urbanisme est régionalisée. Chaque région bénéficie donc de son propre code. Coup d’oeil sur la situation wallonne.

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Quels types de travaux ?

La législation en vigueur porte le joli nom de CWATUP, pour Code wallon de l’aménagement, de l’urbanisme et du patrimoine. C’est son article 84 qui énonce les actes et travaux soumis à permis d’urbanisme.

Pour ce qui nous intéresse, on y retrouve, de façon exhaustive, le placement d’une installation fixe ( un ouvrage destiné à rester en place, même s’il peut être démonté ou déplacé), la démolition d’une construction et sa reconstruction, l’abattage de certains arbres et, surtout, la transformation d’une construction existante. Pour ce dernier point, le Code précise que « par « transformer », on entend les travaux d’aménagement intérieur ou extérieur d’un bâtiment ou d’un ouvrage, en ce compris les travaux de conservation et d’entretien, qui portent atteinte à ses structures portantes ou qui impliquent une modification de son volume construit ou de son aspect

architectural ». En cas de doute sur la qualification à donner à vos travaux, il est vivement conseillé de vous renseigner préalablement auprès des autorités communales afin d’éviter une mauvaise surprise par la suite.

A qui s’adresser ?

Généralement, ce sera votre architecte qui s’occupera de la demande.

La loi l’y oblige dans la majorité des cas. Il existe cependant une liste de travaux qui, tout en nécessitant un permis d’urbanisme, sont dispensés de l’intervention de l’architecte. On y retrouve, par exemple, la construction d’une véranda contiguë au bâtiment pour peu qu’elle ne comporte qu’un seul niveau, la pose d’une antenne, la construction d’une volière ou d’un abri pour animaux dans le jardin... Dans ce cas, ce sera à vous d’envoyer le dossier complet aux services communaux. Il vous suffira d’aller retirer le formulaire adéquat à la commune. Une fois le permis accordé par le collège communal, vous devrez patienter 30 jours avant de commencer vos travaux. Le permis perdra sa valeur soit si les travaux ne sont pas entamés dans un délais de 2 ans, soit s’ils n’ont pas été entièrement exécutés dans les cinq ans suivant son octroi.

3 idées tendance qui blufferont vos invités La cheminée centrale Vous voulez ouvrir votre séjour, mais vous ne voulez pas regretter la cheminée qui trône sur le mur qu’il faut abattre ? Pourquoi s’imposer un dilemme quand on peut avoir les deux ?

Une cheminée centrale, ce n’est pas courant, mais c’est pourtant l’élément qui fera de votre salon un paradis des soirées entre amis. Si vous êtes moins friand des ronds-points ardents, vous pourriez jouer avec la transparence pour alléger une cloison en optant pour le foyer de vitres sur deux ou trois côtés au lieu d’une seule ouverture classique. Il y a autant d’installations que votre imagination le permettra.

Par exemple, vous pourriez également abattre tout le mur sauf la cheminée, désormais vitrée sur les 4 côtés. Le confort thermique s’en voit magnifié, car la chaleur rayonne à 360° et plus seulement à 180° depuis un mur. Arrangez votre salon autour du foyer, et vos soirées hivernales au coin du feu ne seront plus un plaisir solitaire. Elle gardera le souvenir et le cachet que la maison avait dans sa disposition initiale.

Une cheminée suspendue, elle, mise plein pot sur la simplicité, et son style sera assuré par la silhouette du tube de fonte et la forme du foyer, dont l’ouverture peut être rotative. C’est comme si la chaleur tombait du ciel. Amateurs de feux qui crépitent, l’option de la hotte suspendue au-dessus d’un feu ouvert donnera à votre séjour des airs de camp scout cinq étoiles.

Se prélasser sur un filet suspendu Vous avez une mezzanine ou vous venez d’en aménager une. Vous adorez l’ouverture qu’elle procure. Mais saviez-vous qu’il existe un moyen d’aménager la surface vide que vous pensiez, peut-être, jusque-là sacrifiée ?

Un filet et quelques pontets peuvent sécuriser une ouverture aussi efficacement qu’un garde-corps, sans bloquer la vue plongeante.

Ces mailles préservent la transparence qui fait le charme des mezzanines et rentabilisent au maximum ce gigantesque volume. Ne vous contentez pas d’en faire un espace de jeu ou une chambre d’ami improvisée. Ce filet suspendu deviendra vite la salle sur demande, véritable couteau suisse de la maison : quelques coussins et une bibliothèque suspendue à plusieurs mètres du sol, et voilà un coin lecture hors du commun. Tirez un store blanc sur le grand côté de la pièce et installez un projecteur à l’opposé, et à vous le salon multimédia digne d’un cinéma, mais surtout le plus cocoon du quartier. Contrairement à un canapé, ces hamacs géants n’occasionneront pas de surchauffe désagréable en été, car l’aération est tout simplement optimale. Le revers de la médaille est dans le frottement des mailles. Si possible, testez leur élasticité avant de passer à la caisse. Ce serait dommage de devoir s’équiper en rembourrage pour rester plus longtemps sur le filet.

Transparence et jeux de lumière Un intérieur sombre peut être magnifié par l’usage de transparence ou de translucidité sur l’une ou l’autre surface. Commençons par le plan horizontal. Pavez votre couloir de l’étage supérieur de briques de verre, et le puits de lumière inondera toute la maison. Les briques de verre sont aussi exploitables pour créer des cloisons translucides. Selon les ouvertures dont dispose le bâtiment, ces briques déjouent les lois de l’astronomie et octroient un ensoleillement du matin au soir. En jouant sur les teintes du verre, vous « ferez tourner » les ambiances au fil de la journée.

Si le translucide ne vous séduit pas tant que cela, la transparence est également une option.

Les parois en verre ou autres cloisons transparentes ouvrent littéralement le champ de vue.

Mais attention, certaines pièces n’aiment pas qu’on puisse y jeter un regard fuyant... Privilégiez donc les ouvertures aux pans de mur entièrement transparents, ou prévoyez bien le coup en calculant tous les angles de vue pour garder dans l’angle mort ce qui doit rester au sein de la pièce.

Pour avoir le meilleur des deux mondes, il y a les lames orientables ou encore les panneaux modulables dont les carreaux transparents, translucides et opaques sont interchangeables à l’envi.

La

baignoire en îlot

On touche probablement à ce qu’il se fait de plus distingué en matière de salle de bains. Empruntant au charme des installations d’antan, les baignoires en îlot contemporaines, trônant au centre de la pièce, ajoutent ce qu’il faut de design et de modernité pour habiller à elles seules les lieux. On en trouve de toutes sortes, avec ou sans pieds, et dans une gamme de prix susceptible d’intéresser tous les budgets. Une double difficulté cependant : l’évacuation des eaux et l’accès au siphon s’il faut effectuer une réparation.

Pour pallier cela, trois options. La première sera d’installer la baignoire sur un plan surélevé. Le système d’évacuation sera intégré dans cette estrade et une grappe de visite permettra d’accéder au siphon. L’évacuation peut, deuxièmement, se faire directement par le sol si vous êtes en mesure de la placer sur le plafond de la pièce inférieure (si c’est une cave, par exemple).

Finalement, la tierce possibilité sera de couler une nouvelle chape dans toute la pièce et d’y immerger les canalisations.

Le

w.c. japonais : place à l’hygiène

La chose à son côté légèrement futuriste mais, loin de consister en un simple gadget, elle renouvelle complètement notre conception de la toilette. On l’appelle w.c. japonais, ou « washlet ». Elle a pour principale caractéristique d’intégrer, à l’intérieur de la cuvette, un système de jet d’eau visant à nettoyer nos parties intimes. L’avantage ? Une hygiène accrue, chère aux habitudes nippones, favorisée par ce rinçage à l’eau tiède qui procure une sensation de fraîcheur incomparable. En plus de diminuer l’usage du papier toilette (ce qui n’est pas un tort sur le plan écologique), cette façon de procéder réduit considérablement les phénomènes de constipation et d’hémorroïdes. En fonction du modèle pour lequel vous optez, vous pourrez encore bénéficier d’options diverses comme un système de séchage à l’air chaud, d’une lunette chauffante voire d’une enceinte musicale intégrée. Bref, passer au coin devient une véritable expérience !

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Un architecte pour son projet de rénovation ?

Lorsqu’on songe à construire une nouvelle habitation, la question ne se pose jamais : il nous faut faire appel à un architecte. Mais qu’en estil pour un projet de rénovation ? Faut-il à nouveau quémander l’assistance de ce professionnel et pour quels types de travaux ? Une partie de la réponse nous est livrée par l’Ordre des Architectes, l’autorité compétente représentant l’ensemble des architectes belges. « Qu’il s’agisse de rénovation, de construction ou de transformation, c’est le professionnel le plus qualifié pour accompagner ses clients dans la mise en œuvre d’un projet d’architecture.

Il maîtrise la technique, il crée et il gère des projets. » Dès lors que l’entreprise implique un travail de conception de l’espace accompagné d’un minimum de chantier, l’appel à un architecte peut donc s’avérer judicieux.

Cependant, il est des cas précis où la loi vous imposera de travailler en collaboration avec ce professionnel.

La mission légale de l’architecte Parfois, l’emploi d’un architecte (qui est spécialement investi par la loi de plusieurs missions) s’avérera obligatoire en vue d’obtenir un permis d’urbanisme. « En cas de construction neuve ou de transformations importantes, la collaboration d’un architecte est obligatoire.

Il incombe à cet architecte de constituer le dossier de demande de permis d’urbanisme et de l’introduire auprès des autorités compétentes. Vous avez la faculté d’introduire vousmême cette demande pour certains travaux d’envergure limitée pour lesquels le permis est obligatoire. Certains travaux mineurs sont dispensés de permis », explique-t-on au Service Public Fédéral Belge. Globalement, la catégorie des transformations importantes inclut tous les travaux modifiant substantiellement l’enveloppe extérieure de l’habitation. On retrouve ainsi, à titre d’exemple, les projets d’extension, le rehaussement de la toiture, la pose d’un nouveau bardage sur la façade... « La réglementation en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme est relativement complexe et fait régulièrement l’objet de modifications. De plus, cette compétence est régionalisée. Chaque région a, par conséquent, ses propres codes et règlements. Vous pouvez vous adresser au service de l’Aménagement du Territoire de votre commune pour plus d’informations », poursuit-on du côté du Service Public Fédéral.

Dans ces cas où la loi impose l’engagement d’un architecte, toute omis-

sion de votre part sera susceptible d’engendrer des poursuites à votre égard. De surcroît, vous perdrez le droit d’exiger des indemnités complètes si l’entrepreneur venait à fauter dans l’exécution des travaux et qu’il est démontré que le contrôle obligatoire de l’architecte aurait suffi à empêcher ces dégâts.

L’intérêt de faire appel à lui Pour le reste, vous êtes totalement libre de faire appel ou non à un architecte. Cependant, même si ses services ont un coût, son assistance peut être recommandée. L’Ordre des Architectes rappelle souvent qu’en sa qualité de conseiller objectif, neutre et éclairé, l’architecte est le spécialiste le plus à même de saisir l’ensemble des données techniques permettant d’estimer si les propositions de l’entrepreneur se justifient sur le plan économique. Cela pourrait vous offrir, au final, de belles économies.

C’est aussi lui qui vous aidera à approcher au mieux votre objectif : souvent, par manque de maîtrise du sujet, les maîtres d’ouvrage peinent à transmettre clairement aux entrepreneurs tous les contours de leurs désirs. Le travail de l’architecte, c’est de formaliser, avec vous, et le plus concrètement possible, ces derniers. Au risque de mettre rapidement un holà à certaines de vos véhémences. Finalement, sa connaissance des normes légales vous évitera tout écart non intentionnel. Et si tel est tout de même le cas, c’est lui qui sera tenu responsable et devra faire jouer l’assurance de responsabilité civile qu’il est obligé de contracter.

Il faudra donc vous poser à l’avance la question de l’utilité d’un architecte. En fonction de l’ampleur et de la nature des travaux escomptés, celle-ci variera fortement.

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Serrurerie ROBA Pour votre sécurité, notre sérieux et notre professionnalisme.

L’arrivée de l’hiver, du fait de ses journées plus courtes, entraîne bien souvent une recrudescence de vols dans les habitations. Outre le préjudice matériel, un cambriolage occasionne souvent un traumatisme psychologique durable.

Afin de ne pas vous retrouver dans cette situation, les médias et les services de Police vous rappellent souvent de faire évaluer et de renforcer si nécessaire la sécurité de votre habitation, avec le conseil de professionnels sérieux.

Comment reconnaître un professionnel ?

Le label S3, élaboré par la Fédération Nationale des Serruriers et reconnu par le Ministère de l’Intérieur est la garantie d’un matériel certifié et d’un placement dans les règles des cahiers des charges.

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• Au niveau des gonds, des paumelles renforcées ou un système antidégondage peuvent aussi être recommandés.

• Pour un appartement, le placement d’une porte blindée est évidemment un « must »

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Restaurer un

meuble en bois

Vous avez hérité d’un meuble en bois vieillot, vous avez déniché une bonne affaire sur une brocante, ou vous avez sauvé des encombrants une belle pièce qui ne demande qu’à être magnifiée ? Si vous avez l’âme d’un bricoleur et un brin d’inspiration, vous avez l’occasion de faire du neuf avec du vieux. Remettre sur pied un vieux meuble est une opération bien plus rentable que l’achat d’un meuble neuf.

Premier réflexe avant de lire plus loin, dérouler une liste de courses et ouvrir la boîte à outils : s’assurer que le bois est sain et que le meuble est fonctionnel. Si le tout tient bien en place, si les tiroirs s’ouvrent et se ferment sans difficulté, et s’il n’y a pas (trop) de parasites, c’est bon, le feu est vert ! Si vous décernez la présence de petites bêtes dans le bois, ne vous découragez pas trop vite : un traitement peut rattraper l’affaire pour peu que le bois ne soit pas trop atteint.

Retrouver l’essence de son meuble Place à la restauration en tant que telle. Première étape : décaper et nettoyer le bois. Pour cela, il faut déterminer de quelle nature est sa finition. Parfois, les crasses le rendent méconnaissable. Cire ou vernis, c’est un chiffon imbibé qui fera office de juge. Si le bout de tissu devient crasseux lorsque vous le frottez au

meuble, celui-ci est ciré. S’il ne se colore pas, vous avez affaire à du vernis.

Le produit décapant n’attaque pas que le bois : attention aux yeux, aux narines, à votre peau et à vos vêtements ! Protégez-vous et portez de vieux vêtements.

Opérez dehors (mais pas au soleil) ou dans une pièce aérée. Appliquez le produit de bas en haut et détachez la couche de vernis à la spatule ou au grattoir, dans le

sens des fibres, une fois que le vernis sera ramolli, puis rincez à l’aide d’une éponge. Les vieux meubles avec plusieurs couches peuvent nécessiter plusieurs séances de décapage, les moulures et autres zones délicates l’usage d’une brosse en acier laitonné ou de la laine d’acier.

La cire se retire à l’aide d’un tampon de laine d’acier imbibé de « décireur », un produit spécifique, sorte de décapant plus doux. Là aussi, frottez dans le sens des fibres.

Enfin, munissez-vous de papier abrasif et poncez. C’est éprouvant, mais la douceur du bois se révèle et récompense vos efforts. Dépoussiérez avec un chiffon imbibé d’alcool à brûler.

Réparer et protéger Vous avez à présent un meuble « nu ». Avant de le parer de nouveaux atours, il reste à effacer ce qui trahit l’âge de votre meuble. Aux rayures et éraflures, répondez par un enduit de lissage. Les fissures, fentes et trous seront bouchés par de la pâte à bois. Pour les réparations plus conséquentes, le mastic et le rebouche bois complètent votre arsenal. Enfin, pour protéger le bois des insectes et des champignons, appliquez à la brosse deux couches de traitement. Pour assainir les galeries existantes, injectez le même type de produit en aérosol, au moyen d’un embout spécifique. Ne videz pas votre bonbonne en opérant sur chaque trou : une injection tous les 10 cm suffit.

Donner une seconde vie à son meuble Ça y est, votre meuble est telle une page blanche qui n’attend que vous pour devenir une pièce unique et sur mesure. Différents choix s’offrent à vous. Selon vos goûts, peignez, teintez, patinez, blanchissez, décorez...

Les possibilités sont presque infinies. Mais ne vous contentez pas d’embellir votre meuble. Vous n’y manquerez pas : toutes les couches de vernis ou de cire n’étaient pas là pour rien, et il va bien falloir les remplacer par de nouvelles couches de protection. Cette ultime étape obligatoire n’est pas une tare en soi, car il suffit de faire un tour dans le rayon vernis de votre magasin de bricolage pour comprendre que cette protection est aussi une dernière occasion de personnaliser votre meuble en bois, que ce soit sur l’aspect visuel ou du toucher. La cire offre une autre palette, plus authentique, que le vernis, mais elle ne protège pas contre les liquides. À éviter pour les tables, plans de travail, bureaux et dans la salle de bains. Pour celle-ci et dans la cuisine, huiler la surface du bois le protégera des liquides, de la chaleur et des tâches, tout ça sans former de pellicule. De fait, l’huile s’imprègne et rend le bois résistant à toutes ces épreuves, tout en lui donnant un aspect mat et une douceur au toucher.

Et à présent, que faire de ce meuble comme neuf ? Ce que vous faites de mieux : en profiter !

Fixer son budget Lorsqu’on se lance dans d’importants travaux de rénovation, il est capital de déterminer à l’avance le coût des opérations afin d’établir un budget viable. Pour les tâches que vous réaliserez vous-même, il suffira de vous renseigner sur le prix des matériaux et autres que vous serez amenés à employer en consultant les catalogues des différents magasins de bricolage. Pour le reste, gardez les points suivants en mémoire.

Le devis En vertu d’un arrêté royal de 1996, tout prestataire de service « non homogène » – dont le prix ou le tarif ne peut être mentionné à côté de l’offre, car trop de variables entrent en compte – est tenu, à la demande du client, de lui fournir un devis mentionnant, entre autres, « le prix calculé forfaitairement ou déterminable par référence à des critères directement liés à la nature du service ». L’exiger vous permettra d’anticiper le coût et, surtout, de le comparer à d’autres offres.

dant que sur les matériaux que vous avez achetés vous-même. Si la taxe est de 21% pour la construction d’une nouvelle maison, elle chute à 6% en cas de rénovation (attention, certaines transformations ne sont pas considérées comme de la rénovation) pour peu que vous occupiez votre logement privé depuis minimum 10 ans.

Les primes N’oubliez pas de vous renseigner sur les différentes primes à la rénovation et énergie proposées par la Région wallonne (energie.wallonie.be) et la Région bruxelloise (logement.brussels et environnement.brussels), cela peut alléger salutairement votre budget.

La marge d’erreur En rénovation, il y a un adage qui veut que « tout budget fixé soit amené à être réévalué à la hausse ». C’est comme ça, il y a toujours des imprévus qui surgissent subitement et qui alourdissent les dépenses. Raison pour laquelle il est plus que conseillé de prévoir une réserve allant de 5 à 10% du montant initialement escompté.

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L’isolation Isoler avec de la laine de verre

Isoler avec du verre cellulaire

Élaborée à l’aide de sable ou de verre recyclé, la laine de verre est généralement commercialisée sous la forme de panneaux ou de rouleaux. Très courante dans le monde de l’isolation, elle doit sa popularité à son faible coût qui n’entache en rien ses excellentes performances thermiques et acoustiques. Elle constitue une option plus qu’intéressante pour l’isolation de vos combles en ce qu’elle résiste aux insectes comme aux rongeurs. Ininflammable et imputrescible, elle bénéficie d’une espérance de vie très longue pour peu qu’elle ait été correctement préservée de l’humidité. En effet, le gros point noir de la laine de verre est sa résistance assez faible à l’eau : à son contact, elle se détériore rapidement. Pour pallier

Moins connu, le verre cellulaire est conçu à partir de sable et de verre recyclé. Il offre de bonnes performances thermiques et phoniques. La plupart du temps, on le retrouve sous la forme de blocs ou de panneaux. Les premiers sont employés pour prévenir les ponts thermiques sous la maçonnerie alors que les seconds sont spécialement pertinents pour isoler les toitures. Le verre cellulaire est, par nature, très étanche et ne nécessite donc pas de pare-vapeur. Indifférent à la vermine, il est également très résistant à la compression, ce qui en fait un allié de choix pour les parties du bâtiment qui y sont spécialement soumises (sols, toit). Il est, lui aussi, incombustible. Notons toutefois qu’il est déconseillé, pour cause de mauvaise adhérence, de l’appliquer sur des surfaces irrégulières.

Plombée par un prix assez élevé, sa fabrication pèche un peu en matière d’écologie, bien qu’il soit recyclable.

L’isolant synthétique

Enfantés par la sainte grâce de la chimie, les isolants synthétiques sont des matières plastiques (des polymères) qui prennent principalement la forme de panneaux rigides et extrêmement légers. S’ils présentent une utilité certaine en matière d’isolation thermique, ils ne sont absolument pas efficaces sur le plan phonique. Dans le but d’adopter une démarche éco-constructive, il est conseillé d’éviter autant que faire se peut les isolants synthétiques et de leur préférer, lorsque la situation le permet, les laines animales, végétales, minérales ou le verre cellulaire.

cette faiblesse, il est conseillé, en cas de risque d’humidité, de l’accompagner d’un pare-vapeur, ce qui rendra l’entreprise un peu plus onéreuse.

Bien qu’on puisse la recycler, l’empreinte écologique de la laine de verre laisse largement à désirer.

Isoler avec de la laine de roche Malgré son appellation en forme d’oxymore, la laine de roche existe bel et bien, et a son petit succès. Pour obtenir ses filaments assemblés en panneaux ou en rouleaux, ses concepteurs chauffent à grande température un mélange comprenant de la roche volcanique (du basalte), du calcaire et de l’argile. Ce mode de fabrication explique son coût légèrement plus élevé que celui de la laine de verre, qu’il compense toutefois par d’excellentes performances thermiques et acoustiques. Contrairement à la laine de verre, la laine de roche est aussi très résistante à l’humidité. Sa longévité en est d’autant plus assurée. Incombustible, elle ne propage pas les flammes. On l’emploie tant pour la toiture que pour les murs, le sol et les cloisons. Elle rejoint (et dépasse), par contre, la laine de verre dans la faiblesse de son bilan carbone, qui s’explique par l’importante quantité d’énergie mobilisée à l’occasion de sa fabrication.

Le polystyrène expansé Excellent isolant thermique, économique, il convient pour les sols, murs, terrasses et toitures plates. Peu résistant au feu, il ne peut supporter longtemps à une température outrepassant les 70°. Sa stabilité, dans la durée, est davantage mise à mal que d’autres isolants synthétiques : vulnérable aux rongeurs, son volume peut aussi rétrécir sous l’effet de la chaleur.

Le polystyrène extrudé Bénéficiant de capacités d’isolation thermique un brin supérieures à celles du polystyrène expansé, il résiste aussi bien au froid qu’à la chaleur ou à l’humidité. Il est favorisé pour l’isolation des toits plats, des sols et pour

l’habillage des soubassements. Très peu résistant au feu, il se dilate rapidement lorsqu’il est exposé à une température dépassant les 75°.

Le polyuréthane Très efficace pour les travaux d’isolation thermique, sa souplesse lui permet de s’adapter adéquatement aux endroits soumis à de fortes sollicitations mécaniques. Il est très peu résistant à la chaleur, au feu et au rayonnement ultra-violet. Lors d’incendie, sa fumée est particulièrement toxique.

Le polyisocyanurate Variante de la recette du polyuréthane, le polyisocyanurate présente un meilleur coefficient thermique. S’il résiste mieux aux incendies, une exposition prolongée au froid en amoindrira considérablement les performances.

Un peu d’écologie dans l’isolant

On n’a de cesse de le répéter : la réduction des dépenses énergétiques et, par conséquent, celle de votre empreinte carbone, passent inévitablement par l’emploi d’un isolant extrêmement performant. Encore faut-il ne pas ruiner une bonne partie de ses efforts en optant pour un produit qui, par son mode de production, les éléments qu’il contient ou sa capacité à être recyclé aurait un impact néfaste sur l’environnement. Les isolants écologiques, s’ils n’offrent pas toujours des performances aussi élevées que d’autres, méritent d’être cités en ce qu’ils peuvent rattraper leurs concurrents lorsqu’on les utilise par couches plus épaisses.

Les phénoliques Excellent isolant thermique, la mousse phénolique résiste particulièrement bien au feu pour un produit synthétique.

Elle doit, par contre, être accompagnée d’un pare-vapeur.

Évitez l’isolant mince réfléchissant

Disons-le d’emblée, si on le croise assez régulièrement sur le marché, l’isolant mince réfléchissant n’est pas l’option la plus recommandable. Constitué d’une ou de diverses couches de feuilles d’aluminium, il contient, entre ces dernières, des couches de matériaux pouvant être de toutes sortes (synthétiques, végétales...) Les atouts généralement vantés pour en faire la promotion sont, comme son nom l’indique, sa faible épaisseur (5 à 30 mm), mais aussi sa

Les laines végétales et animales On en recense de toutes sortes : en plumes de canard, en laine de mouton, de lin, de coton, de bois, de chanvre... Ces isolants confectionnés sous forme de laine végétale ou animale ont en commun cette aptitude à réguler efficacement l’humidité (mention spéciale à la fibre de coco). Ce sont également de très bons isolants thermiques.

La cellulose À l’instar des laines végétales et animales, les isolants conçus à l’aide de cellulose (papier recyclé) sont d’excellents régulateurs d’humidité et sont tout aussi utiles sur le plan phonique. On les trouve soufflés sous pression dans des caissons ou sur des plaques, mais aussi sous forme de panneaux (semi-rigides ou flexibles).

facilité de pose accrue : très maniable, il se découpe au cutter et se fixe avec quelques agrafes. Comme sa performance thermique ne permet pas d’atteindre les seuils d’exigence minimaux, ils ne peuvent être employés qu’en vue de compléter une isolation existante (par exemple dans les combles, où sa fine épaisseur permettra de conserver un maximum d’espace). Problème : ses performances, déjà peu louables, se dégradent avec le temps et la poussière qui s’accumule sur sa surface réfléchissante.

De surcroît, la superposition de différents matériaux rend son recyclage très ardu.

Le liège Naturellement imputrescible et très stable dans le temps, il bénéficie encore d’une bonne résistance à la compression et à l’humidité. Pour en faire un isolant thermique efficace, il doit être aggloméré ou expansé. Soyez attentif à ne pas acheter certains panneaux renforcés à la colle synthétique qui dégagent du formaldéhyde.

Le mélange chaux-chanvre Il est surtout employé pour remplir les murs à structures boisées. On peut également l’enduire sur un support existant. Il est confectionné en mariant un liant à base de chaume aérienne à des copeaux de chanvre. Ce n’est pas le meilleur des isolants, mais il présente de bonnes capacités d’inertie thermique et constitue un excellent régulateur de vapeur d’eau.

Isoler un plafond Vous rénovez une pièce et désirez, à cette occasion, isoler son plafond tout en lui donnant une nouvelle allure. Les raisons vous poussant à pareil projet sont légion : court-circuiter des ponts thermiques, réaliser des économies, améliorer votre confort, esthétiser les lieux... La solution la plus pragmatique : placer un faux plafond qui sera séparé de l’ancien par une couche isolante. Pour ce faire, une méthode, quatre étapes.

Il vous faudra, premièrement, placer les profilés de base (les muraux faisant le tour de la pièce et ceux de base, à proprement parler, suspendus par-dessus).

Déterminez d’abord la hauteur à laquelle sera placé votre faux plafond, en prenant soin de prendre en compte l’épaisseur de votre isolant, des profilés et de la plaque de plâtre. Sur la ligne tracée, placez vos profilés muraux sur lesquels vous aurez préalablement fixé des joints d’étanchéité acoustiques. Les profilés de base (coupés à la longueur adéquate), qui reposeront sur ceux muraux et parcourront la longueur de la pièce, doivent être fixés à des suspensions rapides elles-mêmes vissées dans votre ancien plafond.

Dans un second temps, vous fixerez les profilés porteurs perpendiculairement à ceux de base, afin d’obtenir une structure quadrillée surplombant toute la pièce.

C’est au sein du nouvel espace créé entre l’ancien plafond et la structure en profilés, que vous placerez, bien logiquement, votre isolant (en ayant pris soin de libérer de la place pour le raccordement électrique). L’idéal, pour le cas présent, est d’opter pour des plaques en laine de roche ou de verre que vous découperez sur mesure.

Finalement, pour donner vie à ce faux plafond, il vous faudra visser les plaques de plâtre, également scie-sautées sur mesure, perpendiculairement aux profilés porteurs. Vous aurez, bien sûr, veillé à prévoir des trous dans ces plaques afin d’y insérer vos luminaires, et les aurez séparées les unes des autres par des joints d’étanchéité. Une fois chose faite, il vous restera à appliquer la peinture de la couleur de votre choix pour finir d’offrir au plafonnage sa nouvelle vie.

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Chaleureux, classique et indémodable, le bois vieillit bien et représente un bon investissement (durée de vie d’un siècle pour un chêne de qualité!), exception faite du stratifié dont la couche d’usure est plus fine. Contrairement aux idées reçues, le parquet est viable dans toutes les pièces de la maison, à condition d’utiliser une essence appropriée et une finition durable, tout en prenant soin à l’entretien, avec les bons produits. Pour un brin d’originalité, n’hésitez pas à explorer des poses peu communes dans votre région : à l’anglaise, en chevrons, clouée, etc. Si la règle générale est de favoriser le bois local, l’alternative du bambou n’est pas à rejeter : il n’a pas le seul avantage de pousser vite (empreinte écologique basse malgré l’importation), mais aussi de bouger moins, de mieux résister à l’humidité et de ne pas comporter de nœud. Enfin, n’oublions pas le liège, élastique et customisable à souhait, en lames stratifiées ou en dalles.

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Comme on ne rénove pas sa salle de bains tous les jours, on peut, sur certains éléments, se faire plaisir. Comme nous allons au moins deux fois par jour dans cette pièce, il serait dommage de regretter quotidiennement de ne pas avoir sauté le pas pour s’offrir ce petit élément qui transformera la douche, le bain, la toilette et le rasage en moments de pur bonheur. Rénover n’est pas qu’une question de confort, mais aussi d’efficacité. Parfois, il vaut mieux mettre un peu plus d’argent dans un équipement de meilleure qualité et/ou avec des options qui vous permettront de consommer moins. C’est écologique et, sur le long terme, économique.

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Les primes à la rénovation En Wallonie Les primes Rénovation

Ces primes sont disponibles pour les logements situés en Wallonie, reconnus améliorables par un estimateur public (gratuit) et pour peu qu’ils aient connu une première occupation en tant que logement au minimum 20 ans auparavant.

Elles couvrent les travaux de toiture (remplacement de la couverture, appropriation de la charpente et remplacement du dispositif de collecte et d’évacuation des eaux de pluie), les travaux relatifs aux murs et aux sols (assèchement, renforcement, démolition et reconstruction, remplacement des supports des aires de circulation et l’élimination de la mérule, d’autres champignons ou du radon), l’appropriation de l’installation électrique et le remplacement des menuiseries extérieures (châssis + vitrages). Le montant de chaque prime variera du simple au triple selon l’importance du revenu de référence de votre ménage. Il est impératif d’entamer la procédure de demande préalablement à vos travaux.

Afin de vous permettre d’améliorer votre logement affecté et destiné principalement à l’habitation, les pouvoirs publics ont mis en place un certain nombre d’aides financières. La compétence étant régionalisée, les types de primes et leurs conditions d’octroi varieront substantiellement en fonction de la localisation de votre bien immobilier. Notons encore que plusieurs communes proposent également des primes pour certains travaux.

Les primes Énergie Les mêmes conditions que celles régissant les primes Rénovation s’appliquent, si ce n’est qu’aucun estimateur public n’intervient : il suffit d’envoyer un formulaire d’avertissement préalable puis d’introduire sa demande après la réalisation des travaux (maximum 4 mois après la facture finale).

Les primes varient aussi en fonction du revenu de référence de votre ménage. Elles couvrent les travaux d’isolation thermique du toit, des murs et du sol, l’installation de systèmes de chauffage performants (aussi pour l’eau sanitaire) et la réalisation d’un audit énergétique.

Pour consulter les montants précis : energie.wallonie.be et spw.wallonie.be

À Bruxelles La prime à la rénovation Ici, le logement doit avoir plus de 30 ans et son propriétaire doit s’engager à ne pas le vendre ni le louer dans les 5 ans à venir. Contrairement au régime wallon, la prime est unique (bien qu’elle puisse être fractionnée sur plusieurs travaux) et représente un pourcentage du montant de l’ensemble des travaux acceptés (30 à 70% selon vos revenus, la situation géographique du logement et l’existence d’un contrat de quartier).

Notons que la prime ne s’applique que sur des travaux d’un montant maximum de 35.000 €, majoré de 5.000 € par chambre à partir de la

troisième chambre. Les travaux acceptés sont les suivants : stabilité de l’immeuble, toiture, traitement anti humidité, mérule et aération, installation électrique et au gaz, isolation thermique et acoustique, enveloppe du bâtiment (bardage, enduits, châssis, portes), chauffage et sanitaires, escaliers et accès pour les personnes handicapées, citerne d’eau de pluie, démolition d’annexes, perméabilisation du sol et honoraires de l’architecte.

La prime à l’embellissement des façades Pour les immeubles vieux d’au moins 25 ans, mitoyens sur au moins un côté, non reculés de plus de 8 mètres du front de rue et affectés au logement pour deux tiers de sa surface au moins, une prime est octroyée par la Région pour les travaux relatifs au traitement du parement de la façade, à l’entretien et la (re)mise en peinture des éléments de façade ainsi que la réparation des moulurations des enduits, des balcons, loggias... Le montant de la prime, à nouveau un pourcentage de la note (qui doit être comprise entre 700 € et 25.000 €), variera entre 30% et 85% selon la zone géographique et l’existence d’un contrat de quartier (les revenus ne sont pas pris en compte).

Les primes énergie En matière d’énergie, vous bénéficiez d’une prime pour la réalisation d’un audit énergétique, pour l’isolation (toit, murs, sols et vitres), la ventilation ainsi que pour le placement d’un matériel de chauffe (chaudière, pompe à chaleur, chauffe-eau solaire...). Son montant varie selon l’importance de vos revenus (trois catégories). Le bâtiment doit avoir au moins 10 ans.

Plus d’info : logement.brussels et environnement.brussels

PUBLI-REPORTAGE

Plus d’info?

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Une véritable économie de produits d’entretien Francis Tondu, loyers Il y a une dizaine d’années, lorsque Francis Tondu achète sa maison dans la campagne de Loyers, un adoucisseur d’eau y est installé. « Rapidement, j’ai dû me rendre à l’évidence, cet appareil était vétuste au point qu’après un moment, j’ai demandé qu’on l’enlève ». Après cela et durant plusieurs années, Francis est resté sans eau douce jusqu’à ce qu’il lise une publicité vantant les avantages du Minimax. « Je trouvais cet appareil séduisant car peu encombrant, ne nécessitant pas de raccordement électrique et demandant peu de place pour le stockage du sel. J’ai rapidement comparé avec ce qu’il y avait sur le marché et je me suis décidé. Un mois plus tard, le technicien venait me l’installer ».

Aujourd’hui, cela fait deux ans que le Minimax est installé dans un petit coin de la cave et Francis n’a qu’à se féliciter de son choix. « Je vais seulement avoir un premier entretien et donc le renouvellement de mon stock de petits blocs de sel. Pas besoin de courir pour acheter d’encombrants sacs de sel, ici ce sont de petits blocs conditionnés par deux dans un sac et la livraison se fait en même temps que l’entretien de l’appareil.

La fréquence de cet entretien tient compte du nombre de personnes habitant sous le même toit. Dans mon cas, comme nous ne sommes que deux à la maison, un entretien tous les deux ans suffit. »

produits de lessive que sur les autres produits d’entretien que ce soit pour la maison ou pour nous. La vaisselle est impeccable et c’en est fini des traces de calcaire dans les éviers et la douche qu’il fallait récurer plusieurs fois la semaine ».

L’eau de votre région est calcareuse et vous hésitez encore à placer un adoucisseur car vous ne disposez pas de beaucoup de place, renseignez-vous sur le Minimax qui fera un max dans un espace très mini.

Irène Brône.

Au-delà de cet aspect, Francis est aussi ravi de constater les économies qu’il réalise tant sur les produits d’entretien de la maison que sur les produits de douche. « De plus, l’eau ainsi adoucie nous laisse une peau plus soyeuse. Sans oublier que les éviers et les sanitaires gardent leur brillant et que je ne suis plus obligé de nettoyer les crépines des robinets à tout moment ».

Vous l’aurez compris, Francis est plus que satisfait de son choix : « et je tiens à ajouter qu’au niveau prix, le Minimax est tout à fait concurrentiel et que je ne consomme pas plus d’eau qu’auparavant.

Au bout du compte, je réalise des économies appréciables tant sur les

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Plaques de cuisson : gaz, vitrocéramique et induction que lui). Bénéficiant d’un prix de vente raisonnable et d’une grande longévité (entre 15 et 30 ans), ses principaux inconvénients sont sa lenteur (tant à la chauffe qu’au refroidissement) et sa consommation d’énergie non négligeable.

Si l’on peut légitimement relayer les plaques de cuisson électriques traditionnelles à l’âge de pierre, les avis restent partagés quant au choix à opérer entre celles vitrocéramiques, au gaz ou à induction. Coup d’oeil sur les avantages et inconvénients de chacune.

Les vitrocéramiques : faciles, mais lentes C’est la version 2.0 des plaques électriques classiques. En lieu et place des supports noirs et rehaussés, on a placé une vitre complètement plane, ce qui facilite grandement le nettoyage et la stabilité des casseroles. Le foyer, qui peut être radiant et/ou à halogènes (le premier chauffe principalement par conduction, le second par rayonnement) transmet la chaleur de bas en haut (ce qui nécessite donc de ne pas placer une casserole plus grande

Le gaz : efficace, mais sale Il a beau avoir de l’âge, le système au gaz demeure privilégié par bien des fins gourmets. Et pour cause : bien plus performante que les plaques vitrocéramiques (réglage de la chaleur instantané), sa flamme permet aussi une surveillance visuelle continue. Plus économe en énergie que les plaques alimentées par électricité, elle coûte moins cher à l’achat, ce qui ne gâche rien. Côté bémol, on notera la difficulté d’entretien (feu placé sous une grille, certaines zones moins accessibles) et un risque accru de brûlure (quand ce ne sont pas quelques poils de bras qui partent en fumée) et d’incendie.

L’induction : Au top, mais pas donné C’est la révolution des dernières années : sous la plaque vitrocéramique, pas d’élément chauffant à proprement parler, mais un foyer duquel s’échappe un champ magnétique. Au contact de la casserole, ce dernier va créer de la chaleur par réaction. Extrêmement rapide et précis, le système présente encore l’avantage formidable d’interrompre instantanément la chauffe lors du retrait de la casserole : aucun danger de brûlure ou d’incendie. Évidemment, tout cela a un coût, bien plus élevé que les autres options, et nécessite le renouvellement du matériel de cuisson : sans fond magnétique, rien ne chauffe !

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Troisième option organique après la moquette et le bois, la fibre végétale offre également une isolation thermique et sonore optimale. De coco, de jonc de mer ou de sisal, ou encore un mix des trois, la fibre est résistante à l’usure et peut affronter les taches après un traitement. L’entretien régulier se fait simplement à l’aide d’un aspirateur à brosse souple. Le shampoing annuel fera durer votre sol en fibres végétales. Si l’aspect général de ces sols est relativement homogène, les variantes se trouvent dans l’exploration des différents tissages et des traitements qui donneront aux fibres un aspect naturel, blanchi ou vieilli. Le sisal se prête à la teinture, ce qui le démarque des autres plantes. Comme il absorbe l’eau, le jonc de mer fera des merveilles dans votre salle de bains, ou encore dans l’intégralité d’une suite parentale.

Abordable, ce revêtement se décline dans tous les styles, mais il sourit surtout aux intérieurs romantiques et vintage.

Le pense-bête d’une salle de bains sans faire de gaffe Faites un plan L’idéal est de rénover en fonction de ses besoins et non, par exemple, pour imiter une salle de bains pour laquelle on a eu un coup de cœur. À chaque maison ses habitants, et donc des besoins différents : Combien de lavabos ou de vasques ?

Douche ou baignoire, ou les deux ?

Combien de rangements ? Plutôt que de repartir de zéro, le plus simple est de se demander comment l’on peut améliorer la salle de bains existante. Une fois ces questions réglées, dessinez un plan sur du papier millimétré. Pour chaque élément, prévoyez au moins 60 centimètres pour pouvoir circuler sans encombre dans votre future salle de bains.

Votre salle de bains est vieillotte ou vous voulez changer d’air ?

Avant de foncer tête baissée, voici quelques conseils qui ont l’air anodins, mais qu’on regretterait d’avoir négligés.

rénovée

Des beaux matériaux, mais pas que !

Pour faire de ce plan une réalité, il reste, avant les travaux, à choisir les matériaux du sol et des murs. La salle de bains n’est pas une salle comme une autre, il faut donc prêter attention à la viabilité de ces matériaux dans une atmosphère humide : ne jetez pas votre dévolu sur n’importe quel plancher, carrelage, peinture ou mosaïque !

Les normes électriques, pensez-y !

C’est la base, mais rappelons-le : le disjoncteur différentiel est obligatoire.

Pour l’installation électrique générale d’une maison, un disjoncteur différentiel de 300mA suffit, mais il en faut un supplémentaire de 30 mA dans les pièces humides. Si vous n’êtes pas en ordre, remédiez-y au plus vite.

De retour dans la salle de bains, prenez garde à ne pas outrepasser les normes de sécurité internationales. Selon la proximité avec l’eau, celles-ci seront de plus en plus strictes.

L’aération : un must Même si votre salle de bains dispose d’une fenêtre, la ventilation mécanique n’est pas un luxe. Et sans fenêtre, la question ne se pose même pas.

Tuyauterie : assurez vos arrières Quand vous vous imaginez dans votre nouvelle salle de bains, n’oubliez pas de prévoir les éventuels pépins techniques. Si vous n’avez pas vu le coup venir et qu’il n’y a pas de trappe pour accéder à la tuyauterie, vous devrez détruire murs et plancher ! Heureusement, vous aurez lu ceci et paré à toute éventualité, ouf !

1. L’audit :

2. Le certificat PEB :

un préalable utile à vos travaux

Parce que bien des logements souffrent de solides carences en la matière, bon nombre des travaux de rénovation visent prioritairement à améliorer la performance énergétique du bâtiment. Il peut s’agir d’une isolation de façade, d’un remplacement de chaudière, de la pose d’un triple vitrage flambant neuf... Ces travaux représentent un investissement certain et il est parfois ardu de déterminer lequel entreprendre en premier.

Pour vous aiguiller vers le choix le plus adéquat, les Régions proposent un outil facultatif : l’audit énergétique. Il s’agit d’une expertise réalisée par un auditeur agréé et dont la portée est purement informative. Concrètement, l’auditeur collectera plusieurs informations sur votre logement (plans, factures d’énergie, papiers de la chaudière...), se rendra sur place pour effectuer une batterie de tests (isolation des murs, étanchéité de l’air, performance de vos installations de chauffage, eau chaude...) et enregistrera toutes ces données dans un logiciel spécialisé favorisant leur traitement optimal.

Son travail débouchera sur la remise d’un rapport qui comprendra, non seulement l’attribution d’un label énergétique, mais, surtout, une série de conseils chiffrés et détaillés vous permettant d’envisager au mieux les options qui s’offrent à vous. Si l’audit n’est pas gratuit (en moyenne 800 euros pour une maison), des primes sont attribuées par la Région wallonne (de 200 à 600 euros selon vos revenus) et par la Région Bruxelles-Capitale (400 euros).

un label obligatoire en cas

Certificat PEB et audit

énergétique Chez le novice, une confusion s’opère parfois entre le certificat énergétique (ou certificat PEB) et l’audit énergétique. Si les deux notions se rapportent effectivement à une évaluation des capacités énergétiques de votre habitation, elles recouvrent toutefois deux réalités fort différentes.

L’une comme l’autre est susceptible d’intervenir dans votre processus de rénovation.

de transaction immobilière

À la différence d’un audit énergétique, le recours à un certificat PEB est imposé par la loi. Il s’agit d’un document qui attribue un label à votre habitation (qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement). En fonction du niveau de performance énergétique des lieux – dans des conditions d’utilisation et de climat standardisées –, ce label variera du vert (très efficace) au rouge (peu efficace). « La méthode de calcul applicable évalue la performance de l’enveloppe du bâtiment (isolation thermique) et des systèmes (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation...). Le certificat PEB exprime la performance énergétique d’une unité PEB (maison unifamiliale, appartement ...) au moyen de plusieurs indicateurs (classe énergétique, consommations totale & spécifique d’énergie primaire, énergie renouvelable, CO2 ...) et contient des recommandations d’amélioration », explique le SPW. Le certificat n’est obligatoire qu’en cas de transaction immobilière, c’est-à-dire lorsque vous mettez le bien en vente ou en location – à l’exception du bien vendu dans le but d’être détruit –. Des extraits significatifs doivent être mentionnés dans les publicités de vente et de location pour permettre aux potentiels acquéreurs d’en apprécier le contenu. Avant la conclusion de la vente ou de la location, le propriétaire devra fournir l’intégralité du certificat à l’intéressé. En cas de non-respect de ces obligations, vous encourrez plusieurs amendes administratives : 1000 euros pour l’absence de certificat au moment de la transaction, 500 euros si la publicité ne contient pas les extraits significatifs et 500 euros supplémentaires si le certificat n’est pas fourni avant la signature de la convention de vente. Pour obtenir votre certificat, il faudra passer par un certificateur agréé par la Région wallonne. Ces certificateurs sont recensés sur le site de la Région. Bien que le certificat ait une validité de 10 ans, il vous faudra le renouveler si vos travaux de rénovation ont porté sur l’enveloppe de l’habitation ou sur ses systèmes, afin qu’il colle effectivement avec la réalité énergétique des lieux.

Le sol en

terre cuite

Les carreaux en terre cuite complètent le tiercé du sol indémodable, avec le bois et la pierre. Selon le travail effectué dans sa conception, ce matériau ira de l’aspect brut à la plus haute finesse. La terre cuite sied autant aux intérieurs traditionnels que contemporains. L’origine de l’argile lui conférera des teintes naturelles de jaune, de rouge et d’ocre. Selon la teneur d’oxyde de fer, les coloris peuvent se diversifier davantage. La cuisson (four à 900°C) donnera sa couleur définitive au carreau. Avant d’être posé, il doit encore être traité pour combler son défaut originel : sa porosité, qui fait de la terre cuite une fragile victime des taches et de l’humidité. Le traitement hydrofuge est une étape inconditionnelle de la vie de la terre cuite, qui vous le rendra par sa robustesse. À ce propos, petit bémol pour les carreaux de grande taille, plus prompts à la casse. Sur le plan thermique, le comportement de la terre cuite se rapproche de celui du carrelage (adapté au chauffage au sol, fraîcheur estivale, etc.).

La

moquette

Douce, chaleureuse, moins chère et plus facile à placer que les revêtements de sol durs, la moquette divise : la sensation de la fouler les pieds nus vaut-elle tous les inconvénients qu’il faudra subir ? Qu’elle soit naturelle ou synthétique, la moquette ne résistera pas éternellement à vos allées et venues. Si vous avez des enfants (taches) et/ou des animaux (poils), par contre, préparez-vous à vous arracher les cheveux. À réserver aux salles « cocoon » qui exploiteront au maximum l’isolation sonore sans pareil de la moquette et aux habitants consciencieux, mais pas trop maniaques. Le revêtement souffre d’idées reçues concernant la poussière et les acariens, et il serait injuste de ne pas les casser. Concernant la poussière, les poils de la moquette piègent celle-ci au sol et la gardent éloignée de vos voies respiratoires. Aérer quotidiennement et aspirer deux fois par semaine suffit pour garder une atmosphère saine. Les acariens, eux, ne grouillent pas plus dans la moquette que sur le parquet, puisque leur eldorado est votre literie.

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Choisir son ou ses

entrepreneurs

Un ou plusieurs entrepreneurs ? de constructions sont régies par l’obliPlus d’un s’en est longuement gratté la tempe : gation de répondre à des capacités enIl existe des entreprises dites générales face à l’océan d’entrepreneurs disponibles sur le trepreneuriales et techniques : les acqui prennent en charge l’intégralité tivités de gros oeuvre, de plafonnage, marché, il peut être bien ardu de réaliser le choix des travaux de rénovation. L’intérêt de cimentage, carrelage, toiture, vitrerie, adéquat. Quel type de formule choisir, comment cette formule réside dans la simplicité menuiserie... Ce n’est cependant pas des procédures : vous n’interagissez s’assurer du sérieux de son prestataire, de ses suffisant pour s’assurer de la qualité qu’avec un seul interlocuteur, ne signez compétences, de sa solvabilité... Autant de quesdes services de l’entrepreneur : celui-ci qu’un contrat, fixez un prix unique et tions qui méritent de trouver un éclaircissement peut, par exemple, sous-traiter le trades délais précis, bref, la solution idéale tant une mauvaise expérience peut engendrer vail à quelqu’un d’incompétent. si vous désirez vous épargner du temps des conséquences peu souhaitables.

Vous pouvez affiner votre analyse en d’investissement. Il peut cependant vérifiant la santé financière de l’entreêtre préférable de rénover avec plupreneur : l’état de ses comptes annuels sieurs entrepreneurs et d’assurer voussur le site internet de la Banque Nationale, celui de ses cotisations sociales même (ou à l’aide d’un architecte) la coordination entre ces différents (www.socialsecurity.be) et celui de ses obligations fiscales (myminfin.be). acteurs. D’abord parce que vous aurez un contrôle accru sur le dérouleLa présence d’un label peut être un indice, même si bon nombre d’entre ment des opérations, ensuite parce que cela peut vous faire économiser eux sont attribués par le secteur de la construction qui peut manquer de un peu d’argent. Évidemment, il faut avoir le temps et l’envie de s’investir réflexivité. Le label « Construction Quality » ou la Charte des Construcde la sorte. teurs sont réputés pour leur fiabilité en ce qu’ils attestent que l’entrepreneur s’est strictement engagé à respecter la loi Breyne sur la protection Où chercher des entrepreneurs ? des consommateurs.

Le cas de figure le plus courant est le bouche-à-oreille. La construction Finalement, l’affiliation de l’entrepreneur à une organisation professionet la rénovation étant des réalités qui concernent bien de gens, il n’est nelle comme la Confédération Construction constitue un indice de plus pas inopportun de se renseigner autour de soi sur les expériences vécues laissant à penser qu’on est sur la bonne voie. « Ceux-ci sont informés en par nos connaissances. Si vous avez déjà collaboré fructueusement avec permanence des dernières obligations techniques et légales, ils ont accès un architecte, ce dernier pourra aussi vous transmettre des plans fiables. à de nombreuses formations et apprennent les dernières nouveautés par Pour le reste, il existe des sites efficaces (à l’instar de produbatiment.be) le biais de nos fédérations professionnelles. Ils reçoivent un accompagnepermettant de trier vos recherches selon les domaines de spécialisation ment et disposent des bons documents, attestations et contrats types » des professionnels. précise la Confédération.

L’entrepreneur est-il suffisamment compétent ?

Aller à la pêche aux avis Le premier réflexe à adopter est d’aller vérifier l’inscription (c’est une Malgré toutes les précautions préalablement citées, l’assurance d’une obligation pour le profesqualité optimale du prestataire peut toujours soufsionnel) de l’entrepreneur à frir d’exceptions. Raison pour laquelle il est toujours la Banque Carrefour des Enconseillé d’obtenir l’avis de clients déjà passés par treprises. Cela vous assurera l’entrepreneur, ce qui peut s’opérer facilement en se que ce dernier remplit bien baladant sur la toile (attention aux faux commenles règles d’accès à la profestaires cependant!). sion. Toutes sortes d’activités

Douche à l’italienne :

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La douche à l’italienne est l’installation la plus tendance. La simplicité de son esthétisme fait tourner les têtes et donne une touche de modernité sans pareil à votre salle de bains. Mais ce modèle de douche est celui qui demande les travaux les plus importants qui ne sont surtout pas à sous-estimer si vous décidez de franchir le pas.

En premier lieu, il faut s’assurer de la possibilité d’une telle installation.

Par définition, une douche à l’italienne est de plain-pied. Dès lors, vérifiez s’il est possible d’encastrer le système dans le plancher, à savoir le receveur, le siphon, l’évacuation, etc., sans oublier la pente. Comptez entre 10 et 15 centimètres. Si votre salle de bains n’a pas ce prérequis, il existe des alternatives. Soit vous prévoyez une marche, soit vous rehaussez tout le sol de la pièce. Mais le budget ne manque pas de suivre, crescendo... Entre les deux, il y a l’option « estrade ». En rehaussant une partie de votre salle de bains, on est davantage dans un effort de composition que dans une solution par défaut. De plus, si la disposition des lieux le permet, vous pouvez imaginer d’encastrer en partie votre baignoire dans cette partie surélevée, afin de faciliter l’entrée et la sortie du bain. Vous faites alors d’une pierre deux coups.

Il n’y a pas que le look qui est délicat dans une douche à l’italienne.

Sa disposition est telle que la moindre erreur de jointure ou un mauvais choix de matériau vous pourrira (littéralement) vos douches qui devraient rester un moment de détente et de relaxation. Ne lésinez pas sur les matériaux hydrofuges ou hydrophobes : il en faut partout, y compris pour le joint sol/mur. La moindre faille dans votre système provoquera pourriture, peinture cloquée, carrelage décollé, jusqu’à l’inondation des étages inférieurs. Prudence, donc. Méfiez-vous également si vous comptez vous offrir une colonne de douche hydromassante dont l’évacuation d’une douche à l’italienne ne pourrait suivre le débit.

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Choisir son Le stratifié C’est le plan de travail le plus répandu. Superposition de couches de papier kraft noyées dans la résine, il résiste efficacement aux chocs et à la chaleur (jusqu’à 180°) et s’acquiert à un prix très raisonnable. Éviter toutefois d’y poser une plaque de four ou de le nettoyer avec un produit d’entretien trop agressif (type eau de javel), son revêtement pourrait vite se détériorer.

plan de travail de ses irrégularités, ce plan de travail est constitué d’un matériau composite comprenant, selon les modèles, jusqu’à 95% de quartz (un minéral essentiellement présent dans le granit) auquel sont ajoutés de la résine et des pigments. Résistant à peu près à tout ce qui peut attaquer un plan de travail, il est disponible dans une gamme de coloris extrêmement variée. Pour le nettoyer, un peu d’eau savonneuse fera l’affaire. À nouveau, c’est son prix qui constituera le principal frein à l’envie d’y succomber.

Véritable outil central de votre cuisine, le plan de travail se démarque, non seulement par son utilité fondamentale, mais aussi par l’orientation esthétique qu’il donne à l’ensemble de la pièce. Avant même d’opter pour un modèle et un gabarit, il convient de déterminer la matière qui le composera. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les choix ne manquent pas ! Quelques idées non exhaustives.

Le bois Authenticité et robustesse : il va de soi que les nombreuses essences boisées disponibles ne manquent pas. Vivant, il se patine avec le temps et voit donc sa couleur s’assombrir. Son bémol : il résiste peu à la chaleur, à l’humidité et aux assauts des coups de couteau. Si vous désirez en assurer la longévité, il faudra en prendre soin et ne pas hésiter à l’entretenir régulièrement, par exemple avec de l’huile de lin.

L’inox Envie d’opter pour une formule technique et hygiénique, à la façon des grands chefs de restaurant ? L’inox est fait pour vous. Extrêmement résistant à l’humidité comme à la chaleur, il offre un cachet « trendy » qui conviendra particulièrement aux cuisines type loft ou industriel. Il se raye par contre facilement et nécessite un entretien quotidien assez laborieux (des produits appropriés sont disponibles sur le marché).

Le carrelage Retour à une formule plus traditionnelle. Très peu cher, le carrelage offre aussi une diversité de couleurs et motifs qui permet à peu près tout. S’il résiste efficacement tant à la chaleur qu’aux coups, il pèche par son côté un peu vieillot et, surtout, par l’entretien que nécessitent ses nombreux joints, qui s’encrassent rapidement et finissent tôt ou tard par se détériorer.

Le granit On ne vous mentira pas, le granit, c’est un investissement. Naturel et raffiné, il confère à chaque plan de travail une singularité telle qu’il n’en existe pas deux les mêmes. C’est sa robustesse qui fait sa marque de fabrique : ne courbant l’échine devant rien, il résiste aussi bien à la chaleur qu’au froid, à l’eau, aux acides, rayures... Bref, le nec plus ultra pour les cuisines haut de gamme. Dommage qu’il coûte jusqu’à dix fois le prix d’un simple stratifié...

Le quartz Prenant l’aspect de la pierre sans s’encombrer

Le verre Le top de la brillance et de l’élégance. Cette plaque de verre trempé découpée sur mesure offre un éclat qui ne fléchit pas avec le temps.

Très hygiénique et résistante à la tache, elle se nettoie facilement à l’eau chaude. Attention, cependant, à sa fragilité accrue vite malmenée par les chocs et les températures supérieures à 120°. Il se raye également assez vite. À éviter si vous n’êtes pas du genre précautionneux.

Le béton ciré Comme l’inox, le béton ciré fait partie de ces matériaux tendance conférant un cachet aux cuisines modernes type loft/industriel. Son côté « fait main underground » en séduit plus d’un.

Notons qu’il faudra particulièrement vous appliquer à son entretien en prévoyant un traitement hydrofuge. Plus salissant que d’autres matières, il risque d’en faire voir à ceux qui ne supportent pas la moindre crasse.

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Un coup de pinceau pour un coup de jeune au

carrelage

Le carrelage est le revêtement par excellence de la salle de bains. Pour peu que les joints soient correctement entretenus, un mur carrelé est parti pour durer. Mais, justement, il dure souvent plus longtemps que la mode. Vous avez acheté une maison avec une salle de bains dans son jus et qui accuse son âge avancé, ou le carrelage que vous avez posé il y a quelques années vous ennuie déjà ? Avant de refondre toute la salle de bains, prenez la peine d’évaluer l’option de la repeindre. Bien moins éprouvant que le coup de burin, le coup de pinceau peut faire des miracles.

L’opération est légère, mais nécessite tout de même plus de précautions que pour une pièce non humide.

Vous ne voudriez pas immortaliser un grossier trait du carrelage que vous avez hâte d’oublier. C’est pourquoi, avant de repeindre, il faut gommer toutes ses imperfections : réparez ou remplacez les carreaux abîmés, rebouchez les trous des joints, et, bien sûr, nettoyez-le tout en profondeur avec un produit nettoyant classique ou du vinaigre. Après rinçage et séchage, dégraissez (en insistant sur les joints) à l’aide d’acétone. Laissez tout en l’état pendant 24h pour que sèche la salle de bains.

Comme pour toutes les pièces de la maison, sortez le mobilier et protégez le reste avec des bâches. Délimitez la zone à peindre en collant du ruban adhésif sur le bord des plinthes, des prises, des interrupteurs et de la robinetterie.

La peinture n’adhère pas bien au carrelage. Pour y remédier, poncez la faïence au papier de verre fin et appliquez-y une sous-couche spéciale carrelage. Attendez à nouveau 24h pour laisser sécher.

Appliquez la peinture spéciale carrelage en commençant par les angles au pinceau. Pour le reste de la surface, utilisez un petit rouleau pour éviter les traces. Pour plus d’originalité, utilisez deux ou trois couleurs. Il suffit d’un peu d’esprit créatif et de ruban adhésif. Collez-le d’abord sur les bords extérieurs du carreau pour protéger ses voisins, puis, une fois sec, sur les bords intérieurs pour le protéger de l’autre couleur. Laissez sécher et appliquez une seconde couche. Enfin, appliquez la finition pour durcir le revêtement des supports davantage exposés. Laissez sécher une dernière fois. Celle-ci sera plus longue pour permettre au film protecteur de se durcir, ce qui prend plus de temps que le simple séchage d’une peinture.

Le sol en

béton ciré

Le sol en

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Le sol en

linoléum

Tendance et chic, le béton ciré n’en est pas moins onéreux... Comptez de 120 à 200€ par m². Derrière ce prix, vous avez le privilège de l’exclusivité : le dessin du matériau est unique et fonction de la façon dont il a été enduit.

Sur un même plan, ces nuances donnent vie à une surface. Le béton ciré figure dans cette rubrique dédiée au sol, mais il peut être également enduit sur les murs, à l’extérieur, et même sur un meuble ! Pour une utilisation en cuisine ou dans la salle de bains, un vernis spécifique est de mise.

Sa fine épaisseur étalée à même la chape ne fait pas du béton ciré un revêtement fragile, loin de là. Le sol qu’il recouvre sera doté d’une couche résistante et durable. L’entretien doit toutefois être attentionné : javel et éponge qui gratte sont exclues au bénéfice de produits plus doux. Une fois ces recommandations respectées, ce sol non poreux et sans joint devrait vous rendre la vie plus facile.

Petit-fils Roger Michel Tendance etdes chic, Ets le béton ciré n’en est pas moins onéreux... Comptez de

Définitivement l’option bon marché, le linoléum s’affiche comme le sol pas 120 à 200€ par m². Derrière ce prix, vous avez le privilège de l’exclusivité : cher lorsque la rénovation de la pièce a considérablement réduit le budget, le dessin du matériau est unique et fonction de la façon dont il a été enduit. et qu’il ne reste plus grand-chose pour le sol, ultime étape. Pas besoin d’être Petit-fils des Ets Roger Michel Petit-fils des Ets Roger Michel Petit-fils des Ets Michel Petit-fils des EtsRoger Roger Michel Sur un même plan, ces nuances donnent vie à une surface.

Le béton ciré un expert pour poser le « lino », tellement son installation s’apparente à NEW (pellet, bois, charbon, gaz, mazout) figure Chauffage dans cette rubrique dédiée au sol, mais il peut être également enduit un jeu d’enfant : coupez, collez, attendez. Profitez. Pour les lames « clipcentral (gaz mazout) Chauffage central (gaz -utilisation mazout) Chauffage central (gaz - mazout) sur Nles murs, à l’extérieur, et même sur un meuble !

Pour une en sables » et les linoléums autocollants, on atteint des sommets de facilité.

EW Poêlerie bois, charbon, gaz, mazout) W(pellet, (pellet, bois, charbon, gaz, mazout) Poêlerie N NNEEW cuisine de(pellet, bains, un vernis spécifique est de mise.

EW ou dans la salle (pellet, bois, charbon, gaz, mazout)Pas cher et facile à poser, le linoléum comporte tout de même de lourdes Poêlerie bois, charbon, gaz, mazout) Sanitaire Sa fine épaisseur étalée• à même la chape ne • fait pas du béton ciré un tares. Très peu résistant à la chaleur, il garde facilement des traces après Sanitaire Sanitaire Sanitaire • Installation Entretien Dépannage revêtement fragile, loin•deEntretien là. Le sol • qu’il recouvre sera• doté d’une couche l’épanchement de café, de thé ou de soupe. L’entretien n’est pas une partie Installation • Dépannage Installation • Entretien • Dépannage résistante et durable.Installation L’entretien doit toutefois être attentionné : javel et de plaisir, non plus. Le Linoléum s’abîme au contact des produits abrasifs • Entretien • Dépannage •Roquette •- Ragnies Rue 6produits Rue de Roquette 6la-Roquette Ragnies éponge qui grattede sontlala exclues au de bénéfice de doux. Une fois souvent utilisés contre les taches. Faites bien la balance entre le prix très Rue 6plus - Ragnies 0474 17 respectées, 62 0474 53 - ce 071 47 15 50 ces recommandations sol62 non poreux et sans joint devrait attractif et l’accessibilité du linoléum et le fait qu’il faudra peut-être le remRue de la Roquette 6 Ragnies 17 53 071 47 15 50 Rue de la Roquette 6 - Ragnies www.chauffage antoine michel.be vous rendre la vie plus facile. placer plus tôt que vous ne le souhaiteriez. www.chauffage antoine michel.be 0474 17 62 53 - 071 47 15 50

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Le

coordinateur de sécurité

La règle vaut tant pour les nouvelles constructions que pour les travaux de rénovation : lorsque plus d’un entrepreneur se partage le boulot sur un chantier, la législation belge impose l’intervention d’un coordinateur de sécurité. Même si les différents entrepreneurs travaillent en simultané. « Lorsqu’un seul entrepreneur assure l’exécution de l’ensemble des travaux, il n’est pas obligatoire de désigner des coordinateurs. Mais, dans ce cas, l’architecte et le maître d’ouvrage ont naturellement l’obligation de faire respecter les principes généraux de prévention », précise le Service public fédéral belge. C’est une directive européenne de 1992, transposée une petite décennie plus tard dans le droit belge, qui initia la chose afin de réduire le risque d’accident du travail dans le secteur de la construction.

Deux travaux de coordination doivent être assurés : un premier lors de la phase de conception et un second durant celle d’exécution. Les deux rôles peuvent être assumés par un même coordinateur ou non. Leur mission sera de maîtriser les risques qu’induit l’interaction de plusieurs entrepreneurs sur votre chantier.

Si votre architecte ou l’un de vos entrepreneurs vous en proposera certainement un, c’est à vous, en tant que maître d’ouvrage, qu’il incombe normalement de choisir le coordinateur. Cependant, lorsque le chantier est de faible envergure (moins de 500 m2, ce qui est le cas de la plupart des logements), c’est l’architecte ou, à défaut, l’entrepreneur général, qui s’occupera de la formalité. En pareille situation, et pour peu qu’ils répondent aux conditions, l’architecte et/ ou l’entrepreneur pourront assurer eux-mêmes la coordination de la sécurité.

Si ce n’est donc pas toujours vous qui signerez la convention avec le coordinateur, les travaux de ce dernier, eux, resteront bien à votre charge. Il n’est donc pas inutile d’en discuter avec l’architecte et/ou l’entrepreneur afin de comparer en leur compagnie les différentes offres de prix. Pour prendre connaissance de la liste de coordinateurs agréés, vous pouvez vous rendre sur les sites : bibco.eu ou vccs.be.

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C on ce vo ir sa

n o u v e ll e c u is in e

te un b.a.-ba indisent d’une pièce représen cem en l’ag ce an l’av à r excellence, e concevoir ltiplication des tâches pa ovation, il est évident qu mu rén la de de s u su Lie ces e. pro isin cu un la ns Si, da eur de ’on s’attaque à et de praticité. Toute err utant plus pertinent lorsqu l mélange d’esthétique bti su un ns asion. pensable, le réflexe est d’a da s occ te lité na cet on mémoire à l’ensemble de ses foncti les de base à garder en règ e atr qu r su r elle doit pouvoir déployer tou Re années. h durant de nombreuses conception se payera cas

Règle n°1 : le triangle

d’activité

e par tous les spéC’est la règle d’or avancé trois pôles autour cialistes. En cuisine, il y a te : la cuisson, le ladesquels gravite tout le res trois postes (table vage et la conservation. Ces aparent la maacc o) de cuisson – évier - frig méritent, dès et ifs étit jorité de vos gestes rép nence, sans ma per en s ible lors, d’être access bstrue votre pasqu’aucun élément tiers n’o ce faire, l’idéal est sage de l’un à l’autre. Pour ité et à distances d’installer les trois à proxim uelle une cuisine laq équivalentes. Raison pour d’un îlot central) ant agencée en U (ou dispos ponible le permet. est à favoriser si l’espace dis ller du propre au Parce qu’il est plus utile d’a lé d’installer l’évier sale, il est vivement conseil de la poubelle. à côté du lave-vaisselle et

les données suiqui est envisageable retenez nécessite au moins vantes : une cuisine en i (60 cm pour la un mètre et demi de largeur 90 cm de dégaprofondeur des meubles et parallèle mobiligement) alors que celle en tres ( 2X60 cm mè sera un minimum de 2,4 1,2 mètre de te jou de meubles auxquels s’a dégagement).

Règle n°2 : penser les dimensions

trois paramètres Lorsqu’on conçoit la pièce, , la forme de la sol interviennent : l’espace au nts éléments ére diff des pièce et la dimension qui vont l’habiller. ponible au sol (et En fonction de l’espace dis s serez contraint de la forme de la pièce), vou I (toute la cuisine d’organiser votre cuisine en parallèle (deux en repose contre un seul mur), face), en L ou t fon se lignes de meubles qui espace que cet de si aus en U (l’idéal). C’est tégrer ou non une découlera la possibilité d’in r déterminer ce table dans votre cuisine. Pou

ximum d’es Règle n°3 : un ma

aniser votre cuiAfin de savoir comment org culer les dimensine, il faut également cal ils et meubles qui sions des différents appare er à l’espace de la constituent et les compar ment, on compmur disponible. Traditionnelle : la plaque de ts van tabilise les éléments sui dessous) d’au en t ven cuisson (le four est sou ssus du lave-vaismoins 60 cm, l’évier (au-de de 60 cm. En rajouselle) de 1,20m et le frigo quelconque, on attant un mètre de mobilier mètres. En dessous, teint un minimum de 3,40 cevoir une cuisine. il semble compliqué de con plus vous pourrez Plus la pièce est grande, ltiplier les meubles étendre cet espace et mu ail à profusion. trav de rangement et plans de

paces de travail et de

rangement

pace où vous pasLe plan de travail, c’est l’es y cuisinez, y entresez le plus de temps. Vous billez des différents posez la vaisselle sale, l’ha qui vous aident appareils électroménagers s faut de la place. dans votre tâche, bref, il vou mment selon vos Pensez à en ménager suffisa tériau résistant à ma un besoins et à opter pour d’entretien. l’usure tout en étant facile stimez pas non s-e sou ne , Côté rangement en va de la pratiplus l’espace nécessaire. Il tidienne. Pour le cité de votre organisation quo s qui montent oire maximiser, installez des arm z l’escabelle tire sor jusqu’au plafond (vous e les soirs lett rac à eil pour récupérer l’appar crédence de crod’hiver) et munissez votre ustensiles. chets pour y suspendre des

Règle n°4 : de l’air frais et de la lumière

de l’air, les difféSans renouvellement effectif de cuisson rendent rentes odeurs et vapeurs modants. Il est, par rapidement les lieux incom placer la cuisine conséquent, préférable de sieurs fenêtres plu ant dans une pièce posséd sur la qualité de et, surtout, de ne pas lésiner si cela a un coût. la hotte aspirante, même d’illuminer en Finalement, n’omettez pas sont le plan de suffisance les postes clés que irent toujours écla travail et l’évier (les hottes ts suspendus spo Des la plaque de cuisson). e. fair l’af ent ciblés feront parfaitem

Le

sol carrelé

Le sol en résine

en pierre

Résistant, le carrelage offre un large éventail d’options esthétiques. Un sol carrelé est hygiénique et très facile à entretenir. Par contre, la pierre n’est pas des plus agréables à arpenter les pieds nus. Un inconvénient qui peut devenir un avantage en hiver si vous optez pour un chauffage par le sol.

Conseil à ceux qui posent eux-mêmes leur carrelage : ne sautez pas l’étape du calepinage qui consiste à dessiner le plan du sol afin de prévoir combien de carreaux vous allez commander. Si vous optez pour une pose en diagonale, sachez qu’il vous en coûtera plus cher qu’une pose droite, car il y aura plus de coupe, et donc de casse... N’oubliez pas de prendre en compte les joints (épaisseur variable selon la taille des carreaux) et prévoyez une marge pour les éventuelles casses. Enfin, avant de poser, mélangez les carreaux.

Autrement, même s’ils sont du même « bain », les nuances des carreaux ne seront pas bien réparties.

Comme le béton ciré, on coule la résine à base d’époxy ou de polyuréthane (plus élastique, mais plus cher), mais sur une épaisseur bien plus fine : seulement 2 ou 3 mm, soit 5 kg au m² ! Cette caractéristique est un argument de choc pour une rénovation, car on peut alors couler la résine sur presque n’importe quel sol existant, sans devoir raboter les portes. Sans aucun joint, le sol en résine résiste à la saleté. Douce, étanche et résistante aux taches, la résine se décline dans toutes les salles de la maison. Sur le plan esthétique, ce revêtement offre généralement une couleur unie, mais il est possible d’y intégrer des motifs. Les aspects lisse, mat ou satiné contenteront tous les goûts, même s’il est difficile d’imaginer une décoration vintage sur la résine à quoi le contemporain se prête mieux. Si vous en avez assez de la couleur, vous pouvez toujours changer d’un coup de ponceuse et avec l’application d’une nouvelle couche.

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