Je m'appelle jean pierre

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^^ PETITES HISTOIRES EROTIQUES^^ « L’érotisme, c’est de donner au corps les prestiges de l’esprit ». Georges Perros 1Je m’appelle Jean-Charles et je baise. J’ai 70 ans mais ça m’empêche pas de baiser. Moins souvent mais mieux. Depuis mon adolescence, j’adore baiser. Le Kama Sutra, c’est ma Bible, mon livre de chevet. Je baise dans toutes les positions, je baise plutôt des jeunes filles en fleur. Elles aiment ça et moi aussi. Elles apprennent beaucoup sur la baise, moins sur l’amour mais je m’en fiche car je suis leur pygmalion pour une nuit, une heure ou une année. Une année, c’est rare, car j’aime pas m’engager. Quand je sens que la relation devient trop sérieuse, je romps. C’est comme ça. A prendre ou à laisser ! Ça m’empêche pas d’avoir des sentiments, bien sûr, mais les sentiments, la passion, les émotions fortes, c’est pas pour moi. Ça m’ennuie vite, ça m’énerve . Je ne veux pas être dépendant d’une femme ou pire piégé. Je veux baiser, être son amant, pourquoi pas, un bon coup, pourquoi pas, mais surtout pas un mari, un père. Je ne veux rien construire avec mes femmes, surtout pas. Je veux être libre de partir quand je veux et continuer à baiser qui je veux. Mes partenaires louent ma langue et mon petit doigt. Avec mes deux compagnons, je fais des merveilles. Vraiment ! Je les envoie au septième ciel, je les fais monter au rideau, bref avec moi, c’est le nirvana ! A part ça, j’ai beaucoup voyagé et beaucoup baiser. Les femmes m’ont souvent entretenu financièrement. Elles me devaient bien ça ! Et je les peignais dans des poses suggestives que je vendais à prix d’or. J’ai mêmes fais une expo de cons féminins. Elle n’a pas vraiment marché mais je m’en fiche… car je suis pas peintre… Je suis un baiseur ! Avis aux amatrices !

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2Je m’appelle Charlotte et je suis actrice de films X. C’est vrai que j’aime le sexe, mais si j’ai choisi cette voie c’est que d’abord ça paie bien et qu’ensuite ça me permet de suivre des cours de théâtre. Ma passion, ma vie, mon amour. Donc, le matin je me rends dans des studios miteux et je tourne jusqu’à midi. Je retrouve mes partenaires, je me déshabille (car dans un film porno, on ne reste pas longtemps habillé) et je me fais sodomiser par mes partenaires, je les suce, je leur roule des patins, je gémis, je crie, je simule et très rarement j’atteins l’orgasme. Je me retrouve parfois avec plusieurs hommes, plusieurs femmes, je suis tantôt sur le ventre, tantôt sur le dos tantôt sur le côté et toujours les jambes écartées.


Dans le milieu, on rit beaucoup durant les pauses et on ne se prend pas au sérieux. C’est ce que j’aime. Je bois toujours du café noir très sucré pour me faire passer le goût du sperme. L’après-midi, je dors et le soir , je vais suivre mes cours de théâtre. Personne ne sait là-bas comment je gagne ma vie. Et c’est très bien ! Au théâtre, j’apprends à lire de beaux textes, j’apprends à y mettre des sentiments et je peux exprimer mes émotions en toute liberté. J’adore ! Mais ce que j’adorerais par-dessus tout, c’est que, le soir, quand je rentre seule dans ma banlieu et que je retrouve mon studio terne, c’est de retrouver un homme qui m’accueillerait avec une coupe de champagne, qui me ferait couler un bain chaud et mousseux et qui ensuite me masserait tout le corps avec une huile parfumée. Il m’entraînerait ensuite dans des draps en satin et il me ferait l’amour, doucement, en prenant son temps, qui ne me pénétrerait pas tout suite mais qui caresserait longtemps mon corps, qui m’embrasserait sensuellement en silence et qui doucement doucement me mènerait au septième ciel. C’est mon désir le plus profond et je ne perds pas espoir. Je suis jeune et demain je me lève tôt. **************** 3Je m’appelle Denis. J’ai treize ans et je me masturbe tout le temps. Pas en public, faut pas exagérer mais toujours chez moi dans ma mansarde. C’est la faute à la testostérone m’a dit Jacques, mon pote. Qui s’y connaît, lui ! Un rien peut me donner envie de me masturber. Une mini-jupe, un baiser dans la rue, une femme qui se déshabille dans un film. Tout , j’vous dis. Ça devrait m’apporter du plaisir mais c’est tout le contraire. Après avoir éjaculé sur mon ventre, je me sens mal., j’ai honte et je me sens fatigué. Mais ça m’empêche pas de recommencer le lendemain. Je suis un possédé du sexe. Je n’suis pas seul heureusement ! Tous mes potes sont des possédés. On n’est pas très fier de se masturber tout le temps, mais on n’en rigole souvent. Mais j’en parle jamais à mes copines, ça non, ça serait la honte ! Et pas non plus à ma mère. Mais elle, elle doit avoir des soupçons. J’fais une consommation énorme de Kleenex et mon oreiller est plein de trous. Faut vraiment que je m’occupe un peu, que je pense un peu à mes études et surtout que je drague un peu plus ma copine Sarah. Sarah, c’est ma meuf, elle est belle, intelligente et super sexy. Mais moi, bien sûr, grand benêt, j’en suis encore à lui payer une glace ou un Coca et de l’inviter à voir des films de Walt Disney. C’est pas aujourd’hui ni demain que Sarah se retrouvera dans mon lit ! Alors pour l’instant… je continue… à me masturber.


********************* 4J’m’appelle Pierre et j’ai 18ans. Ma première expérience sexuelle, j’m’en rappelle comme si c’était hier. Et si j’m’en rappelle, c’est parce que ce fut un très bon souvenir et que depuis là, j’n’ai plus vécu un tel plaisir. C’était un samedi soir, j’étais sorti avec quelques potes dans une discothèque de la région. D’habitude, y se passe toujours un peu la même chose. Musique à fond, on fait les cons, on boit grave et on s’affale dans les fauteuils. Mais ce soir-là, ça se passe pas comme d’habitude ! A côté de notre table se trouvait une bande de copines, des étudiantes étrangères, je crois. Nous, on les charriait, on les invitait à notre table pour leur payer un verre et Jacques le playboy de service les invitait l’une après l’autre pour danser. Moi, j’suis plutôt timide et je danse pas. Je danse pas car j’sais pas. Et une fille du groupe, elle aussi, ne dansait pas, elle semblait triste et s’ennuyait ferme. Alors, je me suis approché d’elle et j’ai commencé à faire le clown. Et en clown, j’suis assez doué. J’avais qu’une envie, c’est de la voir sourire. Et elle a souri de mes pitreries. Comme elle était belle avec son rire. Elle m’a raconté qu’elle était étudiante en histoire de l’art, qu’elle venait des Pays-Bas et qu’elle avait l’ennui de sa famille. Et qu’elle s’appelait Sarah. Sarah, c’est un beau prénom. Moi qui ne danse pas d’habitude, j’ai dansé avec elle. Un slow. J’me sentais biens dans ses bras. Et elle, dansait magnifiquement bien. Une chaleur se dégageait de son corps et ses mouvements étaient naturels. Elle était bien dans son corps et c’est à ce moment que je suis tombé amoureux de Sarah. Quand je suis sorti de la discothèque, j’étais joyeusement ivre. Je lui ai pris la main et elle s’est laissée faire. Alors je lui proposé un dernier verre chez moi et elle a accepté. J’habitais alors un petit studio sans confort mais tout près de mon lieu de travail. Arrivés chez moi, je lui enlève sa veste et lui propose de boire quelque chose. J’avais du Gin et nous avons du Gin. Elle aimait beaucoup Elton Jones et j’ai mis un disque d’Elton. Je me sentais bien, j’étais détendu et je suis devenu tendre. Je l’ai embrassé, elle m’a rendu mon baiser. Je l’ai caressée et elle m’a rendu mes caresses. Je lui ai dit des mots d’amour et je crois qu’elle aimait que je me montre si tendre et sensuel. Et je sais pas pourquoi, mais subitement j’lui est proposé une douche à deux et Sarah a accepté. Son corps était doux sous mes mains et moi le timide, même si je m’y prenais maladroitement je l’ai savonnée de la tête au pieds. J’ai ri, elle a ri. Elle a savonné mon sexe et j’ai aimé ça. J’ai touché ses petits seins et elle a aimé ça. Je l’ai embrassé sur la bouche et j’ai adoré !


Ensuite, je l’ai séché avec un linge éponge chaud, j’lui ai prêté mon peignoir, mais elle a refusé et nous sommes restés nus tous les deux. Et puis… Nous avons fait l’amour. Nous n’avons pas baisé. Nous avons fait l’amour. Moi, qui n’y connaissait rien, je l’ai laissé me guidé car je n’avais pas honte. Elle a guidé ma main sur son front, sur sa bouche, sur ses seins, son ventre et enfin sur sur son sexe. J’était très excité et mon sexe s’est durci. Elle s’en est aperçu et a commencé à le lécher. Moi, je lui caressais ses cheveux blonds et courts. Ensuite , je crois que j’ai caressé son sexe, je l’ai léché et j’ai aimé. Son sexe était doux et sentait la pêche, je crois. Elle gémissait doucement et quand je l’ai pénétrée, elle m’a dit « je t’aime ». Je lui ai fait l’amour doucement, lentement et avec beaucoup de tendresse. Je ne m’en croyais pas capable. J’ai éjaculé en elle et elle m’a souri et son orgasme a été le plus beau moment de ma vie. Ensuite, je suis resté longtemps en elle et quand nous nous sommes séparés, nous sommes restés longtemps enlacés avant de s’endormir. Je n’ai plus revu Sarah. Je crois qu’elle est rentrée dans son pays. Mais je la garderai toujours dans mon cœur. Merci Sarah ! Du fond du cœur. ***************** 5Je m’appelle Juliette et je suis étudiante en droit. Je vis en internat et je partage ma chambre avec Charlotte, une autre étudiante, une fille super sympa, gaie et coquine. Quand je suis entrée en internat, c’était avant tout pour étudier loin de mes parents. Je ne savais pas que j’allais aussi goûter aux plaisirs du sexe. Derrière mon image de jeune fille sage et sérieuse se cache une autre Juliette, une fille qui adore rire, faire la fête et baiser. C’est quand même grâce à Charlotte et à sa nature culottée et bien dans son corps, que j’ai découvert les délices de l’amour. A prime abord, Charlotte est une fille timide et réservée mais au fur et à mesure que je faisais sa connaissance, elle me montrait un autre visage, celle d’une fille un peu perdue mais curieuse de tout, pleine d’humour et d’une sensualité rare. De vivre dans cette petite chambre, d’être loin de notre famille, de partager notre intimité, ça rapproche les cœurs et les corps. Et je peux vous dire sans honte que le monde que j’ai découvert avec Charlotte reste pour moi un souvenir que je n’oublierai jamais. En principe en internat, vous avez cours le matin et l’après-midi est consacrée à des activités plus ludiques comme le sport, le chant ou le théâtre. Moi, j’avais choisi le sport car j’en ai fait beaucoup avec mon père.


C’est en rentrant d’une après-midi d’activités physiques intenses. Que je crois que tout à commencé… J’avais beaucoup transpiré et j’avais qu’une envie, prendre une douche. Je me déshabille et je commence à me savonner. Soudain, j’entends une petite voix qui me demande : « T’as besoin de quelqu’un pour te laver le dos ? » et j’entends lui répondre : « Pourquoi pas ? ». Et voilà Charlotte qui se déshabille et qui rentre dans la douche en souriant. Elle avait un corps de rêve : petits seins fermes, ventre plat et des fesses à damner un saint. Elle a commencé à me savonner le dos délicatement, puis les seins, puis le ventre et sans se gêner, elle est descendue jusqu’à mon sexe. Quelle sensation agréable ! J’en ai encore tous des frissons quand j’y pense. Ça me gênait pas, bien au contraire, j’aimais ça ! Et alors moi aussi, prise au jeu, je me suis retournée et j’ai commencé à la caresser. Sa peau était douce, son corps sublime. Dans mes gestes, il y avait de la tendresse, du respect et moi qui ne connaissais rien à l’amour, du plaisir, j’aimais épouser les courbes de son corps, j’aimais l’embrasser dans le cou et quand j’ai lavé ses cheveux courts et blonds, c’était d’une sensualité rare. Tous mes sens étaient en éveil et je sentais entre nos deux corps une complicité qui commençait à naître. Quel délicieux moment ! Je prenais l’habitude le soir, quand j’étais triste, de me blottir contre le corps chaud de Charlotte et quand elle se sentait seule, je la prenais dans mes bras et nous nous endormions tendrement enlaçées. Puis pour pigmenter notre vie sexuelle, nous avons essayé les sex-toys. Merveilleuse découverte ! Entre les canards vibreurs pour le bain, les godes et les vibromasseurs, j’ai complètement flashé sur les vibros. Charlotte me l’introduisait doucement dans le vagin et me titillait d’abord le clito. Elle augmentait ensuite lentement la puissance des vibrations et j’peux vous dire que mes premiers orgasmes, je les dois à un vibromasseur. C’était le pied et j’en redemandais. Charlotte, c’était plutôt les godes qui l’excitaient. Alors je jouais le jeu et de voir tout son corps onduler et frémir, j’étais heureuse pour elle. C’est vrai que nos jeux érotiques avaient une conséquence désastreuse sur nos études, mais tous les deux, on s’en fichait. Nous étions jeunes, joyeuses et curieuses de tout. Merde pour les études. Depuis un certain temps, nous invitions le soir,dans notre petite chambre, des garçons. Et pas n’importe quels garçons ! Ils devaient être physiquement beaux, un petit timides mais pas trop et surtout…surtout soumis à nos désirs. Il n’était pas difficile d’en trouver, car les fantasme des garçons n’est-il pas de coucher avec deux filles. Nous leur permettions pendant une nuit de réaliser leur fantasmes. Et des garçons, il y en a eu beaucoup qui ont défilé dans notre lit.


D’abord Charlotte, en déshabillé transparent, servait au jeune homme, la plupart du temps une vodka-redbull ou un rhum-coca. Bien sûr, les mecs, ils ont abusaient. Mais bon ! ça faisait partie du jeu. Et ça les détendait ! Ensuite, c’est moi qui entrait en jeu, je ne portais qu’une petite culotte en flanelle et je m’approchais du jeune homme. Je l’embrassais dans le cou, sur la bouche et je caressais son sexe à travers son jeans. Le mec se laissait faire et doucement sont sexe devenait dur. Alors Charlotte se déshabillait complètement et commençait à le déshabiller sensuellement. Il se laissait faire, je crois, qu’il aimait bien ça ! Et quand il était nu comme un ver avec une trique à damner une sainte, je le prenais par la main et je l’amenais vers mon lit. Ensuite, je prenais des menottes, je les lui passais aux poignets et les fixais à la tête du lit. Enfin, il était à notre merci. ! Le mec était un peu effrayé mais je pense qu’il n’avait pas peur de nous. Car nous étions deux filles gentilles et belles. Charlotte, elle, adorait le masser, lui rouler des pelles et lui caresser les cheveux. Moi, j’adorais sucer. Alors je suçais sa queue en érection jusqu’à l’explosion. Je faisais ça tendrement, doucement. Je prenais mon temps et la jouissance du jeune homme montait progressivement. Ça l’excitait que je le suce en prenant mon temps. Il gémissait et se trémoussait. Quand je faisais une petite pause, c’est Charlotte qui prenait le relais. Elle lui permettait de lécher sa chatte et sans les mains, il se débrouillait pour la plupart drôlement bien. Ça j’peux vous le dire ! Et après je continuais et il explosait dans ma bouche et j’avalais son sperme sans dégoût et sans honte. Ce jeu érotique était joyeux, on riait beaucoup et j’adorais ça. ! A la fin, je le libérais de ses menottes et je lui permettais de faire ce qu’il voulait de nous. Et il s’en privait pas. Je peux vous dire qu’à leur âge, les mecs, ils s’endorment après la baise, au contraire, ils continuent. Charlotte adorait être sodomisée ou prise en levrette, moi je préférais être prise sous la douche ou dans la position du missionnaire, car je pouvais enrouler mes jambes autour de mon partenaire et je jouissais bien mieux comme ça. Quand je me rappelle de ses chaudes et jouissives soirées, maintenant que je suis mère de deux enfants et que vais fêter mes trente ans, il m’arrive parfois lorsque mes enfants sont partis à l’école, de regarder par la fenêtre et il m’arrive de pleurer. Charlotte, où es-tu ? Où estu ? ****************** 6Je m’appelle Anne Hooper et je suis sexologue. J’ai écrit en 1999 une livre qui s’appelle Kama Sutra le livre de chevet et je voudrais vous faire partager l’introduction ce livre. « Le Kama Sutra a été écrit à l’intention de la noblesse de l’Inde par Vatsyayana, environ entre 100 et 400 après J.-C. A l’époque, l’aristocratie menait une vie de luxe et de plaisir et consacrait ses loisirs à l’apprentissage et au perfectionnement des coutumes sociales, artistiques et sexuelles décrites dans des ouvrages tels que le Kama Sutra.


Le citoyen d’élite s’employait à accomplir trois objectifs : le dharma (conquête du mérite religieux), l’artha (conquête de la fortune) et le kama (conquête de l’amour ou du plaisir sexuel). Le Kama Sutra a été conçu dans ce dernier but et, dans cette œuvre, Vatsyayana souligne que le Kama doit s’apprendre par le Kama Sutra et par la pratique personnelle. Ces trois objectifs ont leur pendant moderne. Plusieurs d’entre nous ne sont guère séduits à l’idée d’acquérir des vertus religieuses mais, par ailleurs, sont toujours en quête d’épanouissement et de contentement de soi ; la plupart n’aspirent pas à une grande fortune, mais espèrent tout de même avoir assez d’argent pour vivre dans le confort, et souhaitent connaître une relation sexuelle imprégnée d’amour. Le Kama Sutra était surtout dédié aux hommes (les femmes étant alors très soumises), sans pour autant ignorer les besoins des femmes- ce qu’il ne fait pas. Par exemple, son auteur donne des instructions détaillées sur leur stimulation, en indiquant que : « le travail de l’homme comprend les baisers et les caresses et, si la femme demeure insatisfaite, il recommande que l’homme masse le yoni (la vulve) de la main ». Il préconise d’ailleurs les positions sexuelles spécifiques qui correspondent au physique du couple. Par exemple, la Position de la femme d’Indra permet une pénétration maximale lorsqu’un homme doté d’un petit lingam (pénis) fait l’amour à une femme au vagin profond. La Position entrelacée, d’autre part, facilite la pénétration lorsque le pénis d’un homme est grand et que sa partenaire a un petit vagin. En général, ce livre traite des préliminaires et, bien entendu, des positions sexuelles qui ont valu au Kama Sutra sa célébrité. ». En ce qui concerne l’amour, tous devraient suivre leurs penchants.

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7Je m’appelle John et j’ai été bien à contre cœur mêlé à contre cœur à un fait divers qui a fait le tour de la planète. Je vous explique… Nous sommes une bande de jeunes. Il y a Sarah, Miguel, Peter, Jessica et moi, John. Nous sommes des potes depuis notre plus jeune enfance. Nous sommes tous issus de familles riches et nous habitons dans un quartier résidentiel. Nos parents sont médecins, professeurs, banquiers et chefs d’entreprises. Nous avons tous passé notre enfance dans le luxe avec des parents absents qui nous gâtaient avec des cadeaux hyperchers mais complètement nuls.


Nous, nous faisions des études dans les meilleures universités du pays et nous savions tous que nous deviendrions riches et que nous suivrions les traces de nos parents. Le problème n’est pas là, le problème, c’est que lorsque nous rentrions le week-end à la maison, nous nous faisions chier. Cette course après le fric pour en acquérir toujours plus, ce monde propre-en- ordre où tout sentiment, plaisir et rire sont bannis, nous ne le supportions plus. Alors nous nous sommes décidés de changer tout cela et nous l’avons fait pendant quelques mois au moins. Et c’est à ce moment-là, que les emmerdes ont commencé. Mais commençons par le début… Notre petit groupe a décidé de s’éclater, de vivre l’époque « sexe, drogue et rock’n’roll » et donc nous avons chercher des endroits où cela serait possible et étonnement cela fut plus facile à trouver que nous le pensions. Beaucoup de familles dans notre région quittent leur maison de luxe le week-end pour se rendre dans leur bungalow au bord de la mer. Nous prenions contact avec elles et toutes étaient pratiquement d’accord de nous la céder gratuitement pour deux jours. Bien sûr, nous ne leur disions pas nos véritables intentions mais nous leur disions que nous étions étudiants et que nous devions réviser nos cours dans un environnement calme et serein. Et ça a marché ! Avec la maison à disposition, c’était des maisons luxueuses avec piscine, jacuzzi et sauna le reste était simple. Chacun de notre groupe invitait une personne de son choix, plutôt belle, sexy et friqué et moi et mon pote Miguel, nous nous chargions du reste, c’est-à-dire alcool, bouffe, musique, drogue et capotes ! Tout cela mis à disposition gratuitement. L’argent de nos parents servirait pour une fois une bonne cause ! Et ce fut pendant des mois et tous les samedis soirs jusqu’à l’aube des orgies à n’en plus finir. Des filles superbes et sexy, de l’alcool et des joints à profusion et de la musique planante, c’est vrai que c’est un cocktail explosif ! Ces soirées, c’était de la baise à tous les étages, des beuveries à n’en plus finir, des délires, des rires et des danses effrénées et langoureuses jusqu’au petit matin. Putain que ça faisait du bien de s’éclater, de rire, d’aimer, de planer et d’emmerder nos parents ! Mais voilà y a eu comme un hic ! C’est que très vite, il y a eu des plaintes (ça on s’en foutait royalement !), ensuite il y a eu des déprédations Avec des dizaines de jeunes dans une maison, ça fait des dégâts et des dégâts, il y en a eus. Fenêtres cassées, meubles fracassés, des inondations et des lits détruits (mais merde, c’est fait partie du jeu, non ?) et puis y avait aussi des connes qui abusaient de tout et qu’on devait transporter aux Urgences complètements pétées. Mais on continuait quand même… Ce qui nous a perdu et qui nous a complètement échappé, c’est ces foutues MST. Ces maladies sexuellement transmissibles se sont propagées à vitesse grand V. Un con de toubib a sonné l’alarme, il y a eu enquête et la conclusions c’est que la plupart des personnes touchées avait participé à une de nos soirées. Et ça, ça a été le coup de grâce !


Des journalistes se sont intéressés à l’affaire et ne nous ont pas épargnés. Ça a été très vite la descente aux enfers. Des enfants de riches qui baisent, boivent et se droguent, les journaleux ont en fait leur choux gras ! Nos parents ont tout appris par la presse. Bref un scandale sans précédent dans la jet set ! Nos parents frôlaient les murs, nous avons dû changer d’école, certains ont déménagé et même certains se sont suicidés. Et nous qui voulions simplement vivre autrement….

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8J’m’appelle Jack et j’suis motard. Membre des Bickers. Blouson noir,casquette noir, des tatouages partout, des gros bras et ma Harley. Quand je rentre dans un bar, j’peux vous dire tout le monde se tait. J’fais peur aux braves gens et j’adore. Il faut pas me chercher des noises, car alors, j’explose, je massacre, je pulvérise. Avec les femmes et le sexe, c’est la même chose. Elle doit aimer le sexe, elle doit être à fortes poitrines et bien en chair. Les anorexiques, les sentimentales, les romantiques, très peu pour moi. J’les déteste… comme les pédés, les tantouzes, les fiotes. Les femmes qui aiment les caresses, d’la tendresse, les bouquets de fleurs , les violons et tutti quanti… J’les aime pas, elles me font chier. J’les emmerde. C’est clair ? Ma meuf du moment, c’est une black. Corpulente, elle sent la savane, le fauve et elle est toujours prête et ça j’aime. J’la prend où j’veux, quand j’veux, comme je veux ! J’l’encule, j’la baise à la hussarde, sans chichis. Quelques coup de triques et c’est fini ! Basta ! Après j’fume une cigarette et j’vais boire un coup avec mes potes. L’Amour, j’connais pas, au moins pas avec les femmes. D’la baise oui ! J’te prête ma meuf quand tu veux. Tu veux t’la taper à quatre, pas de problème. Prend ton pied mec mais touche surtout pas à ma Harley. Car elle, j’l’aime. J’la bichonne, j’l’astique, j’la caresse. C’est ma femme, ma maîtresse. Celle qui me rend fou ! Et si tu la touches, mec, j’te tue, c’est compris ?

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9Je m’appelle Pierre. A vingt ans, j’habitais un studio sous les toits d’un vieil immeuble de Paris. J’étais étudiant en philosophie à la Sorbonne et je me sentais bien seul. Ma voisine Anne était fleuriste et vivait seule depuis que son compagnon l’avait quittée. Elle venait parfois le soir boire un verre chez moi et j’appréciais beaucoup sa compagnie. C’était, je crois, au mois de juin 1984, un mois particulièrement chaud alors que j’avais invité Anne pour un plat de spaghetti que ma vie a basculé. En bien, je vous rassure. Après le souper, tout en sirotant un Montepulciano de Toscane, sur ma terrasse, elle me raconta sa vie et plus particulièrement sa vie sentimentale. Son compagnon qui l’avait quitté, était un macho grossier et violent mais elle l’avait dans la peau. Elle acceptait qu’il la batte, qu’il l’humilie et la prenne pour une merde. Cela peut sembler inouï, mais elle accceptait tout de lui car il lui faisait merveilleusement l’amour. Mais jamais avec tendresse. Il la baisait et elle aimait ça ! Et cela a duré cinq ans. Et puis un jour, elle a dit non. Non aux coups, non aux injures, non aux viols. Et elle l’a jeté dehors. Bien sûr, il a résisté mais elle a tenu bon et un beau matin, il est parti. Pour toujours. Moi, je l’écoutais, et au fur à mesure de la conversation, j’avais l’impression, mais c’était un impression, que Juan, c’était le nom de son compagnon, en la traitant comme une merde, elle était devenue une merde. Anne n’avait aucune confiance en elle, elle doutait de tout et dans ses yeux, qui pourtant étaient beaux, se reflétait la peur. Quand je rentrais le soir de l’université, elle était là, devant ma porte. Alors je l’invitais à prendre une soupe, à boire un verre ou à regarder la télévision. Elle se sentait bien avec moi et moi avec elle . Mais à aucun moment, je me sentais physiquement attiré vers elle. Je sentais qu’elle manquait de tendresse, de caresses, de mots doux mais je me contentais de lui faire des soupes, de lui servir du vin doux, de lui proposer une couverture quand je sentais qu’elle avait froid et ça en restait là. Et un soir, je ne sais pas pourquoi, cela fut différent. C’est vrai que j’avais beaucoup bu, mais je lui proposai de rester à dormir chez moi et elle accepta. Et cela fut le début d’une belle histoire d’amour. C’est vrai qu’elle était timide, Anne, mais ce qui dominait , c’est la peur. Alors je me fis tendre. Je lui proposai un bain chaud, Ce qu’elle accepta, Je lui proposai un massage avec des huiles parfumées et elle accepta. A aucun moment, je la forçai, cela se faisait naturellement doucement et tendrement. Elle apprécia, je la lui proposai un peignoir chaud et elle l’accepta.


Puis je l’emmenai dans mon lit et si je la sentais tendue, elle accepta. Cette première nuit avec Anne fut douce et sensuelle, Je la caressai,mais je crois que cette nuit, je m’en rappelle comme une nuit sensuelle car Anne se lovait contre contre mon corps et moi, je la berçait. A aucun moment, j’ai pensé cette nuit-là à abuser d’elle. C’est après, le lendemain, que nos corps se sont rencontrés enfin, tout naturellement. Nous avons commençé, mais nous étions fous en ce temps-là, par des positions du KamaSutra. En ce temps-là, j’étais très inexpérimenté comcernant le sexe. Je me masturbais mais je n’avais encore jamais fait l’amour avec une fille. Anne était plus expérimenté mais elle était timide et blessée. Quand je la vis complètement nue pour la première fois, je ne sais pourquoi, mais j’ai pleuré. Son corps était parfait mais recouvert de cicatrices et de griffures. Je l’ai pris dans mes bras et étonnement, elle se laissa faire. Je vous ai parlé du Kama Sutra mais pour cette première nuit, je lui fis l’amour tendrement. Nous étions les deux avides de tendresse, de caresses, de bisous , bref nous manquions tous les deux d’affection et d’amour. C’est ensuite que nous sommes passés au Kama Sutra. Et quand nous nous rappelons cette période, Anne et moi, nous ne pouvons pas nous empêché de rire. C’était le bon temps, nous étions jeunes, amoureux et le sexe était pour nous un jeu ludique et plein de rires. Donc chaque soir une nouvelle position. Nous avons commençé par la position de la jument puis nous avons enchaîné par la position du lotus, la position du crabe pour finir par la balançoire. Nous étions les deux ruisselants de sueur mais nous nous sentions bien. Anne jouissait, gémissait, criait et moi j’aimais ça car je la sentais heureuse et enfin vivante. Nous buvions un verre de champagne après nos ébats parfois acrobatiques, nous prenions une douche à deux et nous nous endormions enlacés. Nous avons ensuite également expérimenté dans le rire, la position de l’éléphant, la position de la vache et bien sûr l’union suspendue et la position tournante, la position pressée. Nous passions aussi des soirées torrides entre fellations, embrassades, léchages, morsures et cunnilingus. Et puis… le sexe a laissé la place à la tendresse, la tendresse à la complicité et la complicité à l’amour. Nous avons eu deux enfants, Jeanne et Charlotte. Nous avons déménagé de Paris en Ardèche où j’ai trouvé un poste d’enseignant. La table de la cuisine est toujours fleurie, grâce à Anne,qui a un donc pour mélanger les couleurs. Nous ne nous sommes jamais mariés mais nous savons que nous vieillirons ensemble si la Vie nous le permet. Inch’Allah ! *******************


10La peau de Juliette n’était pas particulièrement belle. Juliette portait sur sa peau les stigmates de sa période d’adolescente mal dans sa peau. Brûlures de cigarette, scarifications et tatouages. Mais la peau de Juliette, quand je la touchais était douce comme une pêche et sentait bon le sable chaud. J’adorais la sentir, la toucher, la caresser et la mordiller. Quand j’ai rencontré Juliette, elle était secrétaire de mon patron. Ma première impression, ça été un étonnement de voir une jeune fille de vingt ans fumant comme un pompier et qui jurait comme un patier. Elle exhibait ses bras nus couverts de tatouages et avait une allure de garçon manqué. Mais que Juliette était belle. Elle était petite, les cheveux noirs coupés courts et était pleine d’humour. J’l’ai d’abord invité à boire un verre après le boulot. Je l’écoutais me raconter sa vie d’ado avec sa voix cassée. Et ce qu’elle pouvait parler… Juliette, quand elle se sentait écouter. Et puis un soir d’ivresse, elle m’a invité chez elle pour un dernier verre et pour la première fois, nous avons fait l’amour. Et c’est, cette nuit-là, que j’ai fait découvert la douceur de sa peau. Ce soir-là, Juliette s’est très vite retrouvée nue. Et moi aussi. Quand j’me suis approché d’elle, elle a eu un petit mouvement de recul mais très vite, elle m’a laissé l’embrasser. Ses lèvres étaient pulpeuses mais pas trop et le goût de la pastèque. D’habitude j’aime pas la pastèque mais des lèvres « goût pastèque », j’adore. Mes mains ont d’abord caressé ses cheveux qui étaient fraîchement lavés et qui sentaient la mandarine. Ensuite, sa nuque gracile et ses petits seins de bakélite. Et toujours, cette peau douce et enivrante. J’étais excité mais pas trop,mais je bandais grave et je crois que c’était pas pour lui déplaire. Elle s’est agenouillé naturellement et a commencé à sucer mon sexe. Juliette était un bonne suceuse mais pas que… Elle prenait son temps utilisant aussi bien sa langue que ses mains. Moi, j’étais surexcité, prêt à exploser mais pour ce premier soir, je n’ai pas explosé dans sa bouche. Nous avons fait un break. Elle m’a préparé une vodka orange et elle s’est servie un verre de blanc. Nous étions bien ensemble. Un feu réchauffait nos corps et nous restions en silence à regarder les flammes qui dansaient. Juliette se lovait tout contre moi et moi je la caressais son ventre souple et désirable. Un percing apportait un peu de fraîcheur à ce corps brûlant de désir. J’m’suis amusé à lui tirer ces poils pubiens (j’étais un peu con, en temps-là !) et j’ai titillé son clito. Juliette était excitée, elle riait de ma maladresse et nous avons glissé tout naturellement sur le tapis. Ça devait être un cachemire ou un persan, j’sais plus très bien, mais cette nuit-là, il nous a servi de lit pour nos ébats sensuels. C’est vrai que dans les gestes de Juliette, il y avait de la sensualité, de la tendresse et du respect. Pour un garçon manqué, quelle féminité !


J’ai léché sa chatte doucement et tendrement. Ma langue se promenait dans son sexe. Elle dansait … et Juliette gémissait comme une petite chatte. Son corps ondulait, se cabrait et ses petites mains perdant tout contrôlle , dansaient dans l’espace. Je l’ai pénétré assez vite et nos deux corps ruisselants et brûlants se sont épousés, n’en faisant qu’un. Quel beau spectacle, une femme qui jouit ! Et puis doucement nous nous sommes séparés. Moi j’ai pris une douche et elle s’est endormie nue sur le tapis. Je l’ai recouverte d’une couverture et j’ai dormi sur le canapé Ah ! Juliette, qu’elle était belle avec sa peau qui sentait le sable chaud… ! ******************* 11Stéphanie, j’l’ai connu d’abord sur fb. Elle habitait Paris et élevait seule ses deux enfants. Moi j’habitais Genève où je terminais une formation et j’étais marié depuis quelques mois seulement. Ma femme travaillait beaucoup et était souvent en déplacement ou en voyage d’affaires en Thailande. Moi, je m’ennuyais un peu dans notre minuscule studio et j’étais souvent sur fb. Stéphanie, j’ai d’abord aimé sa joie de vivre, son humour et la beauté rayonnante de son visage. J’ai d’abord correspondu avec elle, plutôt le soir, quand ses enfants étaient couchés. Nous partagions nos souffrances, nos joies, nos colères et nous amours. C’étaient des propos plutôt futiles et après plusieurs mois, je lui proposé de la rencontrée. Elle m’a dit oui, elle m’a dit non et puis elle a accepté. Donc chaque fois que ma femme se rendait en Thailande pour son travail, moi je prenais le TGV à Genève et Stéphanie m’attendait Gare de l’Est. Je me suis tout de suite bien entendu avec Stéphanie. Elle était la même que sur fb. Joyeuse, nature et belle. Nous buvions vite fait un café et nous prenions un taxi jusqu’à l’Hôtel Meurisse. Je ne sais pas pourquoi Stéphanie réservait toujours une chambre double pour une nuit à l’Hôtel Meurisse, mais moi ça me convenait bien : La bouffe était excellente, le personnel avenant et les chambres d’une propreté impeccable. Pendant le trajet, Stéphanie me racontait sa journée entre enfants et son travail de styliste et moi, moi, je restais silencieux à regarder ses yeux. Stéphanie était une femme qui avait besoin de beaucoup de confiance et de sécurité pour se confier et se détendre. Et même lorsque nous faisions l’amour, Stéphanie semblait ailleurs. Dieu sait où ! Mais quand elle s’abandonnait entre mes bras, elle était une femme sublime et sensuelle.


Quand arrivions à l’Hôtel Meurisse, nous montions dans notre chambre et je prenais une douche. Stéphanie nous préparait un Dry-Martini que nous sirotions sur la terrasse avec vue sur le jardin du Luxembourg.Et puis nous allions nous détendre dans l’espace Spa de l’hôtel . Sauna, bain turc et jacuzzi. Nous nous frôlions, je l’embrassais discrètement. Dans son bikini, Stéphanie était craquante. Et de pouvoir enfin se détendre dans cette eau chaude et bouillonnante nous faisait du bien à tous deux. Ensuite, de retour dans notre chambre, nous faisions l’amour en attendant l’heure du souper. Faire l’amour avec Stéphanie était toujours un moment délicieux même lorsque nous avions peu de temps. Volupté, tendresse, sensualité et rire. Ce que j’ai pu rire avec Stéphanie. Sous une apparence sérieuse et grave, se cachait une femme-enfant pleine d’humour. Le souper, nous le prenions d’habitude dans le restaurant gastronomique de l’hôtel. Et je prenais toujours du bœuf de Kobé. Le meilleur bœuf du monde. Stéphanie raffolait des fruits de mer et du poisson. Nous nous laissions surprendre pour le vin par Pierre le sommelier qui nous proposait à chaque fois un vin différent tous excellents. Pour le desserz.c’était fondant au chocolat pour moi et tiramisu maison pour Stéphanie. Et puis retour en chambre ou nous attendait un Dom Pérignan bien frais. Quand je vous disais que les week-end avec Stéphanie étaient sublimes… ! Et puis un peu ivres, nous nous glissions dans nos draps de satin nus et joyeux. La nuit était à nous ! Et cette nuit, nous en profitions comme si c’était la dernière. D’abord, nous nous caressions et nous embrassions longtemps. Puis le plaisir venait accompagné par l’excitation et je découvrais à chaque fois une partie de son intimité que je pouvais explorer sans honte et avec volupté. Lui lécher les orteils par exemple, lui mordiller le lobe de l’oreille ou lui masser la nuque et le dos avec des huiles parfumées. Stéphanie de son côté adorait découvrir de nouvelles positions sexuelles. La position du missionnaire, elle détestait. Elle préférait se faire sodomiser ou alors elle me faisait une de ses fellations dont elle avait le secret et elle attendait que j’explose dans sa bouche. Alors elle souriait et elle recommençait… La position que tous les deux nous préférions, c’était celle où elle s’asseyait sur moi, le dos tourné et moi couché sur dos. Son corps alors ondulait, je pouvais caresser ses longs cheveux noirs, lui caresser ses seins et ensemble nous atteignions l’orgasme. Un orgasme puissant que je n’ai plus connu ensuite. Ensuite le p’tit-déj., le taxi jusqu’à la gare, le train en solitaire et ma vie de jeune marié, mal marié à Genève. Ma relation avec Stéphanie s’est arrêté brusquement quand nous avons déménagé en Italie pour mon travail. J’ai perdu de vue Stéphanie mais je la garde tendrement dans mon cœur… *************


12Je m’appelle Béa. J’ai vingt six ans et je suis indienne d’origine. Depuis ma tendre enfance, je vis en Suisse. Je rêvais depuis toujours de travailler dans un cirque et c’est ce que j’ai fait en Allemagne pdt cinq ans. Je voulais devenir trapéziste. Mais un accident idiot a interrompu mon rêve et depuis je boîte légèrement. Modestement, je me trouve plutôt belle avec mes cheveux noirs bouclés. Je suis petite mais mince et j’ai toujours un sourire collé à mes lèvres. J’aime beaucoup faire l’amour mais cela doit rester ludique, léger et tendre. Je suis assez difficile avec les hommes et je suis surpris d’avoir eu une aventure avec Roger. Roger était infirmier dans l’EMS où j’occupais un poste de femme de ménage. Il n’était pas particulièrement beau mais il me faisait rire. Si j’avais pas le moral, de le voir rire me donnait la pêche pour toute la journée. En plus d’être drôle, pour un homme de cinquante ans il râlait toujours. Il était en colère contre l’autorité, contre les curés et les militaires et détestait les faux-culs, les lèche-culs et la connerie humaine en général. Il était un peu saoulant parfois mais ses propos étaient intelligents et plein d’humour. Je le prenais un peu pour mon père et je dînais volontiers avec lui. Je pouvais parler de tout avec Roger car il était ouvert à tout. Je crois que Roger n’était pas insensible à mon charme mais il était marié et cela le freinait énormément. Mais un jour, il m’invite chez lui (sa femme est partie quelques jours chez ses parents en France) et j’accepte. Pourquoi pas ? C’est vrai que Roger est un peu bedonnant, à moitié chauve mais il a un petit quelque chose qui le rend séduisant. Le soir du rendez-vous, je m’habille tout en noir, j’adore le noir ,car il affine ma silhouette. Je porte un blouson noir, une jupe noire et des sous-vêtements noirs. Arrivée chez Roger, il me met tout de suite à l’aise, il me prend mon blouson, me complimente sur mes cheveux et me propose un apéritif sur sa terrasse. Son appartement est petit, il n’a pas d’enfants mais il a au sous-sol un jacuzzi et un sauna. J’adore !. L’apéritif est frais, la température de l’air en plein mois juin est un peu frais mais je n’ai pas froid. Il a préparé lui-même quelques verrines délicieuses et l’ambiance est vite à la plaisanterie et à la légèreté. Pas de chichis, nature et j’aime ça ! Il a mis du jazz. Le rosé est frais et bien agréable et Roger est très attentif sans être collant. J’avais remarqué en allant sur sa terrasse que Roger avait allumé le barbecue mais quand il est arrivé avec ces deux côtes de bœuf, je n’ai pas pu me retenir de rire. Et lui aussi. Elles étaient énormes. Eh bien ! Nous les avons mangé les deux. Elle étaient grillées à point accompagnées d’une salade de saison et nous avons arrosés cela d’un rosé de Bordeaux excellent.


Je ne sais pas pourquoi mais je crois que, chez Roger, l’amour était étroitement lié avec un bon repas. Après le repas, il m’a fait entendre du Miles Davis tout en préparant le café. L’ambiance était plus feutré, la lumière plus tamisée et Roger plus tendre. Il s’est approché de moi et m’a embrassé sur la bouche. C’était agréable, vraiment ! Et je me suis laissée faire. Il m’a déshabillé délicatement et m’a porté jusqu’à son lit. Je me croyais dans un conte de fée et Roger était mon prince charmant et j’ai souri. Roger m’a déposé sur le lit et m’a regardé longtemps dans les yeux, mais c’était pas un regard de vicelard non, c’était un regard plein de tendresse. Caresses, baisers, morsures, léchages, embrassades, caresses, fellation, cunnilingus. Nous avons fait la totale et j’ai eu pour la première fois un orgasme qui m’a emmenée au septième ciel. Wouah ! Le pied totale. J’étais,après ce moment d’amour torride, fatiguée, épuisée mais bien comme je ne l’ai jamais été. Quand il s’est retiré, Roger s’est couché sur mon ventre chaud et est resté dans cette position plusieurs minutes. Roger était gros mais à ce moment-là, j’l’ai trouvé léger. Comme nous étions tout deux trempés de sueur et de sperme, nous avons enfilé un peignoir et nous sommes allées faire un bain dans son jacuzzi. L’eau était chaude, les bulles nous caressaient la peau et nous nous sommes détendus. Ensuite nous avons dormi enlacés. Le matin Roger m’a servi un copieux déjeuner et je suis parti comme je suis venu. J’avais un peu la tête qui me tournait mais je me sentais bien et ,enfin,je me sentais femme. °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 13Je m’appelle Sarah. Je suis originaire d’Inde mais je vis depuis l’enfance en Suisse. A d’adolescence, j’étais mal dans ma peau, mal dans ma tête et mal dans mon cœur. Et j’ai un peu dérapé. Moi, qui aimais la fête, j’ai fait la fête jusqu’au petit matin. Moi qui aimait l’alcool, j’ai commencé à m’alcooliser à outrance et moi qui aimait baiser, j’ai baisé tout et n’importe quoi. C’est vrai que j’étais pas mal fichue et les mecs me tournaient autour. Mais moi avec les mecs, je suis difficile. J’aime les mecs qui prennent soin de leur corps et qui ont le type « sale gosse ». Et donc la baise ça me connaît ! Après chaque soirée arrosée, je rentrais toujours avec un autre mec et quelques fois avec plusieurs. J’avais pas honte, je voulais tout expérimenter et j’ai tout expérimenté. Malheureusement !


Les mecs que j’invitais dans mon lit étaient toujours des durs, qui se foutaient des préliminaires, de la tendresse et du respect. Ils voulaient baiser, se payer un bout coup. Un point, c’est tout ! Et je peux vous dire que mes mecs ne sont jamais assouvis de sexe. Une fois, deux fois trois fois et pourquoi pas plus. J’étais pour eux qu’un objet qu’ils baisaient et après avoir assouvi leur besoin de sexe, ils me laissaient seule dans mon lit jusqu’au petit matin. Le plus souvent, je gerbais après, j’avais la nausée une semaine durant après ces orgies sexuelles et un mal de ventre persistant. Mais ma plus grande peur, c’était pas de tomber enceinte, je prenais la pillule, mais j’avais une peur-panique d’attraper le SIDA. Mes mecs s’en foutaient. Pour la plupart, ils avaient déjà oublié mon prénom quand ils partaient au petit matin. Ils me laissaient salie, humiliée mais je peux vous dire que j’ai appris avec eux à me battre, de devenir plus forte et de ne plus jamais me faire utiliser comme un objet mais comme une femme qui se respecte. Et je me fais respecter ! ************* 14Je m’appelle Paulette et je suis pute. Depuis quarannte ans dans le même quartier de Paris, Pigalle. Vous auriez dû me connaître quand j’ai commencé. Mini-jupe, talons-aiguilles et un décollettée à n’en plus finir. A cette époque, les mecs j’les emballais sec ! J’enchaînais les parties de jambes-en-l’air à n’en plus finir ! Mais le métier de pute, ça vous use.. ! J’ai septante ans, je vis toujours à Pigalle dans un petit studio que mon mac Antonio me loue et on m’appelle dans le milieu « Mme Paulette ». Oui Môssieur ! J’ai plus qu’un seul client régulier et cela depuis vingt ans. Il s’appelle Roger. Et j’le trouve attachant. J’aurais peut-être dû le marier quand il me l’a demandé il y a quinze mais voilà… j’l’ai pas fait. Roger est maintenant à la retraite. Il était fonctionnaire et vivait avec sa mère, une femme possessive et castratrice (j’ai du vocabulaire, Môssieur ! Moi !). Elle est morte aujourd’hui (Paix à son âme !). Donc, Roger a été toute sa vie un employé modelle, cravatte, costume trois-pièces, consciencieux, minutieux et malheureux. Pas de plaisir dans sa vie. Toute sa vie, métro, boulot, dodo et chez lui, dans le petit pavillon de banlieu, sa mère. Quel cadeau sa mère ! Elle lui faisait même pas bien à manger. Un comble ! Pauvre Roger ! C’est sur le tard, que Roger est venu aux putes à Pigalle. Je pense qu’après toutes ses années de labeur, ça le titillait encore… question quéquette ! Et ça, c’était bon pour mon bizness !


Timide, le Roger venait les dimanches après-midi. Chaque dimanche,il était là ! Ponctuel ! Il me faisait d’la peine le Roger avec ses habits étriqués et sa p’tite mine. Alors j’l’ai invité dans mon studio. Le Roger, il avait jamais baisé ni connu de femmes et donc il était maladroit et j’ai tout dû lui apprendre. Mais Roger, il apprenait vite ! D’abord j’lui ai fait une pt’ite branlette à 20euros, c’est pas cher. Il a aimé. Puis le dimanche suivante une pt’tie sucette et il aimé. Mais le Roger, j’crois qu’il était pas vraiment doué pour le sexe, ce qu’il voulait, c’est se raconter. Il venait toujours avec une bonne bouteille, me payait grassement et restait une heure avec moi. Roger, c’ètait un gentlemen ! Il se souciait de ma santé, m’écoutait tendrement et même qu’un jour, il m’a payé le restaurant. Pas un troquet, non Môssieur, un resto gastronomique… La tour d’Argent , ça s’appelait… je crois ! J’ai jamais mangé aussi bien et c’était Roger qui régalait. Alors ! Sa vie de fonctionnaire était terne, sa vie glauque mais Roger était un type attachant. Pas très intéressant mais attachant et avec un cœur gros comme ça. C’est vrai que si j’l’avais marié, j’aurais eu une vie normale. Mais je crois que je m’y serais emmerdée ! Et puis chaque dimanche après-midi, il continue à venir me voir avec sa bouteille de rouge , parfois des roses et son pantalon trop court. Ben ! J’vous quitte mes amis, j’l’entends monter les escaliers, le Roger. *********************

15J’m’appelle Jeanne, j’suis infirmière dans une unité de dialyse. J’ai 32 ans et j’suis avec Antonio, peintre et macho de première. D’abord, j’ai été séduite pas son physique »bel hidalgo », rouleur de mécanique et baratineur. Ensuite, j’ai été séduite par sa façon de me séduire : fleurs, souper aux chandelles, SMS langoureux. Puis je n’ai pas du tout été séduite par sa façon de baiser. Comme un macho, oubliant préliminaires, caresses et tendresse. Mais bon ! Il était plutôt drôle, il roulait bien les mécaniques et était toujours bronzé (j’sais toujours pas comme il faisait !). Après quelques mois, le bel Antonio m’ennuyait grave. Alors j’ai commencé à regarder ailleurs… C’est, un soir, pendant un cours de cuisine que je suis tombée amoureuse de Mireille. Elle ne payait pas de mine, n’était pas particulièrement belle mais elle était délicieusement drôle. Elle avait un sourire naturel et maniait l’humour comme personne.


C’est ce soir-là, que je suis tombée amoureuse de Mireille. Ça s’explique pas… dès le premier soir, j’l’avais dans la peau. Mireille, j’l’ai appris plus tatd en échangeant des recettes de cuisines, en avaient ras-le-bol des mecs. Mais vraiment ras-la-théière ! Et elle vivait son célibat de façon épanouie, pas du frustrée ou coinçée. Au contraire, elle était bien dans sa peau, bien dans sa tête, bien dans son cœur. Je me sentais pas lesbienne mais je me sentais vraiment bien avec elle. Et j’étais amoureuse… Naturellement, après avoir parlé longuement des hommes, nous nous sommes rapprochées. Mireille s’habillait un peu comme les hippies des années septante et moi, qui suis un peu nostalgique et pas du tout mode, j’adorais. Donc, après le cours de cuisine, j’avais pris l’habitude de l’inviter chez moi boire un dernier verre. Et un soir, Mireille dormit chez moi. Naturellement, sans chichis. J’peux pas vous expliquer, mais quand elle est venue me rejoindre sous la couette, nue, j’me suis tout de suite blottie dans ses bras. J’avais tellement l’habitude avec Antonio que quand il me caressait, c’est qu’il voulait me sauter , qu’avec Mireille, je sentais simplement son corps chaud et désirable contre le mien. Et ça, ça me faisait du bien. Jamais, pendant notre relation, qui a duré six mois, j’me suis sentie forçée. Les caresses se faisaient naturellement, les bisous et les câlins aussi. Avec Mireille, j’ai appris à devenir femme. Je n’avais pas besoin d’être pénétrée pour l’être. Et même, si parfois, nous passions des nuits coquines avec vibros, massages sensuelles et jeux érotiques, jamais, j’me suis sentie mal ou violée. Tout au contraire. Etre avec Mireille, vivre avec Mireille, aimer Mireille m’a appris ce qu’était la tendresse, le respect, la sensualité et l’amour. Même si dans ma vie, plus tard, j’ai connu d’autres hommes, jamais, grâce à Mireille, j’ai accepté l’inacceptable, c’est-à-dire d’être humiliée, d’être rabaissée, d’être considérée comme un objet. Jamais. Et c’est à Mireille que je le dois ! Merci Mireille ! ************** 16Je m’appelle Jacques et je suis homo. Pédé si vous voulez. Je suis pacsé avec Philippe. Philippe travaille dans l’horlogerie et moi, je fais quelques petits boulots, mais avant tout je suis une fée du logis. Je fais le ménage, la lessive et la vaisselle. La cuisine, c’est le domaine de Philippe. J’ai rencontré Philippe dans une soirée entre amis. Et je suis tombé très vite amoureux de lui. Autour d’un verre, il m’a parlé très naturellement de son homosexualité et ça m’a bien plu parce que moi, encore aujourd’hui, je me sens coupable et honteux. Honteux envers ma mère, envers ma sœur et j’ai annoncé mon homosexualité qu’après le décès de mon père.


Philippe, il m’a donné confiance en moi, il me rassure, je me sens bien avec lui. Mais s’il me laisse seulement une semaine (parce pour son boulot, il doit se rendre fréquemment à l’étranger), je suis malade. Maux de tête, maux de dos et déprime ne quittent plus pendant une semaine. L’horreur ! J’ai trouvé un petit boulot à la cafétéria d’un EMS, où travaille ma sœur. Je m’entends bien avec les personnes âgées et mes collègues. Ils me traitent pas de pédé et m’apprécie tel que je suis. Je suis très fidèle à Philippe (ça a pas toujours été le cas, avant). J’aime son corps, j’aime faire l’amour avec lui, j’aime son sourire, je l’aime, un point c’est tout ! Certaines personnes croient que les pédés s’enculent comme les animaux et ça c’est dégueulasse ! Mais ils se trompent… même si je ne les détrompe pas ! Bien sûr que j’encule Philippe, bien sûr que j’adore lui faire une pipe, bien sûr que j’adore avaler son sperme mais y a pas que ça. La plupart du temps je me blottis contre son corps musclé, je lui roule une pelle, et ça me suffit. D’être simplement avec lui… sa présence… me suffit. Et si certaines personnes me traite de pédé, je suis d’abord un être humain, digne de respect qui aime, tout simplement, un autre homme. *****************

17Je m’appelle Peter et j’ai 18 ans. Je fais des études pour devenir éducateur. A 16 ans, pendant mes vacances d’été, Pro Juventute m’envoyait aider des paysans de montagne pour faire les foins. J’adorais. C’est vrai qu’à cette époque j’étais fort et les grands travaux ne me faisaient pas peur. Et c’est un de ces étés, que j’ai rencontré Heidi. Heidi, elle venait de Suisse allemande pour apprendre le français. Mais elle s’occupait d’abord de faire le ménage et de s’occuper des quatre enfants du coupe de paysan. Lui était une homme sérieux, il souriait rarement et pouvait piquer des colères mémorables, elle était plutôt gentille mais complètement dépassée avec ses quatre enfants qui la rendait chèvre. Je me levais à cinq heures du matin, j’allais chercher les vaches dans les prés, je les conduisais dans l’étable et que je leur suspendais la queue (ça rendait la traite plus facile) et puis je leur donnais à manger, foins et granulés. Ensuite arrivait le patron qui les trayait et moi, je sortais le fumier. A neuf heures, petit-déjeuner. Fromage et bol de café au lait sucré. Et puis les foins. C’était pénible et le soir , j’était complètement crevé. Heidi, le soir elle en avait aussi plein le cul avec les les enfants et le ménage, Et je restais volontiers avec elle pour discuter.


Heidi faisait un apprentissage d’employée de commerce et avait l’ennui de chez elle. Alors pourquoi pas se rencontrer dans la grange pour se détendre et prendre un peu de plaisir à deux. Et c’est ce qui se passa… Chaque soir, je retrouvais Heidi dans la grange, dans le foin. D’abord, c’était pour parler, ensuite très vite, c’était pour baiser avec Heidi et baiser avec Heidi, c’était le pied ! Nous nous retrouvions, chaque soir à la nuit tombée dans la grange dans le foin. Et là, nus,nous nous caressions, nous nous embrassions, nous nous enlacions et nous baisions. J’étais pas un expert, Heidi pas non plus. Nous avions peur tous les deux, mais nous nous en foutions. Au contraire, ça nous excitait ! J’aimais sa peau qui sentait le lait frais, elle aimait ma sueur un peu aigre . Heidi aimait mes caresses, moi j’aimais ses baisers et lorsque nous faisions l’amour, Heidi aimait enrouler ses jambes autour de mon corps. Je jouissais, elle jouissait et c’était délicieux ! Et pendant quinze jours, c’était le même manège. Quand nous avions fait l’amour, nous rejoigniions doucement notre chambre de bonne. Je lui enlevais les brins de paille dans ses cheveux blonds et elle me donnait un dernier baiser. Et puis… Chacun est rentré chez lui. Moi avec mes études, Heidi chez ses parents et son apprentissage. C’est seulement trois mois plus tard, que j’ai reçu une lettre de Heidi où elle m’avait écrit un seul mot : « Danke ! ». Merci à toi Heidi !

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