Quelle uelle époque poque !
MASCARA Elle avait abandonné son nouveau-né dans les toilettes d’un hammam
La mère indigne arrêtée ORAN Une autre tentative de harga mise en échec
21 personnes arrêtées au large des Iles HabibasP. 12-13
L'Echo d'Oran
Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos compatriotes
Q u o t i d i e n national d ' in f o r m a t i o n Douzième année - Numéro 3705 - Samedi 1er Septembre 2012 - www.echo-doran.com - Prix 10 DA
Livres scolaires
OÙ SONT PASSÉES LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE ? P. 5
AIN EL TURCK
Des jeunes circulent avec des Pit-Bulls et terrorisent les citoyens P. 3
HASSI BOUNIF
Dans l’attente de projets de développement
Le village de Kharrouba souffre de précarité P. 3
ORAN
El Karma
Le personnel de l’EPSP dénonce l’insécurité P. 5
Suite au taux d’intérêt élevé exigé par la BADR Banque
Les boulangers boudent le nouveau système de crédit pour l’acquisition de groupes électrogènes P. 5
Les prix des matériaux de construction flambent
Le ciment de nouveau touché par la spéculation
Les habitants ont eu gain de cause
Le relogement de Batimet Taliane annulé ur P. 7
amate e tr â é th u d l a v ti Fes de Mostaganem
MCO 1 – USMB 1
Refusant la mise en service des bus de l’ETU
Les transporteurs de Sidi Hamadouche mettent sur cale leurs bus P. 10
AIN TÉMOUCHENT
Les structures d’accueil restent en déca des espérances des touristes P. 10
Les Hamraoua Nacer Ali i k a K u tenus d t a é r lau en échec d’Or 2012
P. 15
P. 24
P. 7
SIDI BEL ABBÈS
TISSEMSILT
Des quartiers éclairés H24 et d’autres dans le noir
L’éclairage public suscite des interrogations
P. 11
MOSTAGANEM
Une stratégie dans la réalisation du logement dans la wilaya P. 11
Oran aujourd'hui
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Aïn El-Turck
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Le Boulevard Mellinette croule sous les ordures
Photo prise hier
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Nous offrons la dernière image de ce qu’étaient les Halles centrales d’Oran pour les nostalgiques et pour ceux qui ont fréquenté ce lieu pendant plus de 70 ans d’histoire. C’est une façon de leur rappeler des souvenirs de cette fourmilière qui avait assuré, des décennies durant, de l’emploi et la disponibilité des fruits et légumes pour la ville.
es habitants du Boule vard Mellinette à Aïn ElTurck ne savent plus à quel saint se vouer. Ces derniers se disent victimes de hogra et des laissés pour compte. «Le boulevard principal de la commune reçoit quotidiennement la visite des agents de nettoiement, alors que nous sommes contraints de supporter les nuisances des ordures qui s’entassent devant nos maisons.
L
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Photos & commentaires Adda
Samedi 1er Septembre 2012
Nous habitons bien cette commune et nous nous demandons pourquoi notre boulevard est laissé à l’abandon. Est-ce parce qu’il est situé loin des regards des responsables, s’interrogentils. Notre photo montre un spectacle désolant. Pourtant, on avait bien assuré que des fonds colossaux ont été alloués à la réussite de la saison estivale. Mais quand on voit le calvaire des
Ainsi périssent les géants. Ce grand marché de fruits et légumes très réputé à l’échelle nationale semble résister aux coups de ses bourreaux. Espérons seulement que les responsables locaux réservent l’assiette de cette infrastructure à un projet qui rappellera la grandeur de ce lieu et qui servira la collectivité.
Certains boulangers n’en font qu’a leur tête
32 A
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Ils ont fixé le prix de la baguette à 10 Dinars
Nos commerçants en alimentation et autres entreprises des eaux minérales sont-ils des gens conscients ou simplement des profiteurs qui spéculent sur le dos de la population. Comment justifier une augmentation de 50 DA du prix du fardeau d’eau en 24h sans motif valable. C’est du chantage, et rien d’autre…
L'Echo d'Oran Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos compatriotes.
Plusieurs jours après la reprise de leur activité, certaines boulangeries semblent avoir pris la décision de fixer le prix de la baguette à 10 dinars. Cette mesure pour le moins non réglementaire devrait pousser les pouvoirs publics à sévir contre les contrevenants qui ont outrepassé les orientations du ministère du commerce qui avait pris des mesures en leur faveur pour maintenir le prix de la baguette de pain à 8.50 dinars. Cette situation est perceptible au niveau de plusieurs boulangeries de la ville et les contrôleurs des prix n’auront aucune peine pour alpaguer les contrevenants. Il leur suffira seulement de se présenter dans n’importe quelle boulangerie et de demander une baguette de pain ils seront surpris par le prix. N.B
Direction - Rédaction - Administration Haï Filaoucène - Résidence « DJEBBARI » - Oran Tél-fax:(041) 27.13.20 - (041) 27.13.25 - (041) 27.13.37 Web:www.echo-doran.com Email : lecho_doran@yahoo.fr Bureau à Alger : Maison de la presse Tahar Djaout Place du 1er Mai - Alger N°Tél-Fax: 021-65-46-09
Président Fondateur
Youssef DJEBBARI Directeur de la Publication
et Directeur général
Abdelkader BELALIA
local@echo-doran.com
L'Echo d'Oran
Rédacteur en chef Slimane Bensayah
habitants de ce boulevard, on se dit forcément qu’il y a un problème quelque part. R.L
Les Castors
Un gazon mal entretenu Les habitants du quartier les Castors ont remarqué depuis plusieurs jours l’état déplorable du gazon pas loin de l’agence routière. En effet, en l’absence d’opérations d’entretien et avec les dernières chaleurs, le gazon qui couvrait les espaces verts de ce rond point a jauni totalement. Avant-hier, des agents étaient sur place pour tendre ce gazon malgré son état de desséchement pour tenter de le sauver. Par ailleurs, plusieurs habitants espèrent que ce circulaire reçoive des travaux d’entretien pour lui offrir un nouveau visage à l’instar des autres endroits de la ville qui ont subi des travaux de réhabilitation comme le rondpoint d’El Morchid. A noter également que L’absence d’arrosage a contribué largement au desséchement du gazon. L’absence d’agents qualifiés dans l’entretien des espaces verts pénalise la réhabilitation et la durée de vie de ces coins de verdure dans tous les quartiers de la ville. D’autre part, des opérations de pavage ont débuté également il y a deux jours, non loin de la polyclinique de « Hai Chouhadaa ». Mohamed Hamza L’Echo d’Oran est édité par la SARL MONDE INFOS
Impression: Ouest S.I.O - Centre S.I.A Distribution: (MPS) Tél: 041 53 81 19
Directeur technique Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront rendus à leurs propriétaires qu'a leur Mohamed TAOUTI demande et peuvent être conservés par le journal par necessité légale. Reproduction interdite de tous les articles sauf accord de la rédaction.
3 Oran aujourd'hui S O H Agence Spatiale Algérienne (ASA) C DE LA CORNICHE ORANAISE E
Samedi 1er Septembre 2012
Centre National des Techniques Spatiales d’Arzew (CNTS)
Un séminaire national sur les techniques astrales de positionnement en fin septembre Nous avons appris de sources fiables que dans le cadre de ses activités techniques et compétences scientifiques, l’Agence Spatiale Algérienne (ASA), prévoit l’organisation d’un séminaire national de formation sur l’astronomie de position et les techniques spatiales de positionnement, et ce, au niveau du Centre national des techniques spatiales d’Arzew (CNTS).
elon nos informations, la dite formation, homolo guée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est un colloque de grande envergure regroupant des chercheurs et des spécialistes de la cosmographie et surtout des futurs cadres fraîchement formés par l’ASA sur des thèmes astrologiques d’actualité, tels que l’importance de l’outil cosmique, avec notamment la mise en orbite et l’exploitation des photos cosmiques provenant des satellites algériens (Alsat 1 et 2). Le séminaire en question baptisé «Ecole d’été sur l’astronomie de position et les techniques spatiales de positionnement», s’étalera normalement sur cinq jours (du 23 au 27 septembre) prochain, avec en perspective, la participation universitaire et les membres d’associations des sciences cosmiques et d’astrologie, s’intéressant surtout aux sciences connexes, a précisé notre source. Elle a souligné en outre, que les candidats à cette formation pourront déposer leurs dossiers pour une éventuelle participation à la fin du mois d’août. Encore faut-il avoir les qualités scientifiques requises pour glaner une place pour le séminaire, précise t-elle. D’autant, ajoute-t-elle, qu’une sélection devrait en principe départager les candidats en ce sens. Les cours seront dispensés par d’éminents chercheurs, notamment des experts d’institutions nationales de renommée, dont l’Institut national de cartographie et de télédétecteur (ONCT) et le
S
Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Les thèmes de ce colloque, précise notre source, s’articuleront essentiellement autour de la géodésie spatiale et des techniques spatiales de positionnement, des systèmes spatiaux de navigation globale ou «Global navigation satellite system» (GNSS). Des notions générales sur la cosmographie, des événements astronomiques, des systèmes de références, pourront raffermir les connaissances des participants dans le domaine spatial. En plus du cursus théorique exposé, des séances pratiques seront agencées dans les laboratoires, concernant surtout la manipulation du télescope, l’utilisation de la carte du ciel et du calque des coordonnées horizontales locales, ainsi que le maniement des logiciels astrologiques élaborés au CNTS
d’Arzew notamment, le Logiciel de Positionnement Astro-Géodésique (LOPAG). Ce logiciel est conçu pour le calcul d’orbites de satellites, ainsi que les positions précises de tous les corps du système solaire y compris la Lune et le Soleil. A noter que les ingénieurs de la Division de Géodésie Spatiale du Centre national des Techniques Spatiales (CNTS/Arzew) ont développé récemment, un logiciel révolutionnaire pouvant prévoir des calendriers astronomiques avec conformité, et ce, en usant de critères de visibilité dont celui dit de «Fotheringham». Les éphémérides établis ont été intégrés dans un Système d’Information Géographique sur l’Algérie appelé (SIG). On pourrait y obtenir en conséquence toutes les données en rapport avec le coucher, le lever du soleil ou les horaires des prières avec exactitude. D. Chérif
Ain El Turck
Fournitures scolaires, les produits made in China soulagent les parents d’élèves Après avoir affronté les lourdes dépenses du Ramadhan et de l’Aid El Fitr, les chefs de familles doivent encore une fois mettre la main dans la poche pour faire face aux achats des fournitures scolaires. A Ain El Turck, les librairies et papeteries attitrées se sont bien approvisionnées et les spécialistes du gros ont fait ces derniers jours de bonnes recettes. Une petite virée du côté des artères commerciales, nous a permis de constater que les prix des produits made in China sont similaires à ceux de l’année passée et sont moins chers que ceux qui proviennent d’Europe. Les citoyens que nous avons pu interroger, disent que les prix affichés par les vendeurs ambulants au marché de la ville sont plus cléments par rapport à ceux des librairies, sauf que la qualité laisse à désirer, ce qui est vrai puisque les fournitures asiatiques s’apparentent plus à des jouets que des outils de scolarité, mais les parents d’élèves aux revenus modestes ne peuvent pas se permettre le luxe d’acheter des cartables de 1 500 DA et des tabliers de 1 200 DA et se rabattent sur les marchés informels. Un père de famille a pu s’offrir un tablier et un cartable de production Chinoise et quelques cahiers de production locale, en déboursant 1 800 DA pour un seul enfant scolarisé, une chose est sûre, les produits de la Chine soulagent les chefs de famille qui ont à leur charge plusieurs enfants inscrits dans les établissements scolaires.
Des jeunes circulent avec des Pit-Bulls et terrorisent les citoyens Le nombre d’animaux errants s’est multiplié d’une façon spectaculaire à Ain El Turck et les agents du service de la fourrière canine sont devenus invisibles ces derniers mois. A Ain Es Safia, un des quartiers chics de la ville, les chiens errants squattent certaines rues et les habitants risquent à tout moment d’etre mordus par ces meutes d’animaux dangereux et ce qui le plus inquiétant, c’est de voir chaque jour des jeunes délinquants circuler avec des PIT BULLS qui sèment la terreur. Il est temps de mettre fin aux souffrances des citoyens, qui sont exposés au danger. Aomar Bouras
Dans l’attente de projets de développement
Le village de Kharrouba à Hassi Bounif souffre de précarité Plusieurs douars et zones rurales de la wilaya d’Oran vivent toujours sous le coup d’une précarité qui pénalise le cadre de vie au quotidien de leurs habitants. C’est le cas du village de Kharrouba, un patelin de près de trois mille âmes et dépendant de la commune de Hassi Bounif. L’un des principaux soucis des habitants de ce patelin sont la pénurie d’eau potable qui frappe le village durant cette période estivale qui s’est caractérisée par des températures caniculaires. En effet, le villa-
ge n’est toujours pas raccordé au réseau AEP, bien que cela ait été programmé lors de la mise en service du MAO. Vu que les robinets sont à sec, les riverains n’ont d’autre solution que de partir quotidiennement en quête d’eau potable. C’est, en effet, le calvaire qu’ils ont vécu tout l’été. Mis à part le problème de l’eau potable, les routes non bitumées, l’absence d’espaces de loisirs et de culture sont entre autre les autres projets de développement qui manquent au village de Kharrouba et de
L'Echo d'Oran
Des boulangeries ont rouvert leurs portes mais la baguette de pain ne pèse plus que 250 grammes A Ain El Turck, l’après Aid a été vécu dans le cauchemar par es habitants puisque certains commençants sans scrupules ont obligé les ménagères a faire de la gymnastique pour effectuer divers achats. Ils ont eu droit à des journées très pénibles et certains produits de première nécessité sont devenus introuvables. Hier, des gens ont été contents de voir les portes de certains locaux commerciaux, ouvrir, après une longue période de congé, mais lis ont constaté que la baguette de pain ne pèse plus 250 grammes et la déception était totale. A Ain El Turck, certains commerçants ont appris à tricher et les consommateurs déboursent souvent 30 DA pour un sachet de lait, 10 DA pour une baguette de pain qui a perdu du poids, 80 DA pour un kilo de patate et 200 DA pour quelques grammes de viande hachée du congelé. Aomar Bouras
ce fait, plongent ce dernier dans un état de léthargie qui se traduit par un ras-le-bol général. Devant ce constat, une intervention des responsables locaux est plus que jamais sollicitée pour mettre en marche la machine du développement, afin de sauvegarder le train de vie dans nos zones rurales et ceci doit impérativement passer par garantir les conditions de base déterminants pour une co-habitation communautaire conforme aux exigences de la vie moderne. S. Belahniche local@echo-doran.com
Samedi 1er Septembre 2012
Oran aujourd'hui Livres scolaires
El Karma
Où sont passées les conclusions de la commission d’enquête ?
Le personnel de l’EPSP dénonce l’insécurité
Le phénomène de la vente des livres scolaires neufs sur le marché informel perdure et cette année encore, depuis plusieurs jours, les marchands ambulants se frottent les mains en comptant sur d’éventuelles pénuries lors de la rentrée du 9 septembre. M’dina J’dida, comme dans les marchés heb domadaires, d’importantes quantités de livres, anciens et nouveaux sont étalés et les parents, de peur d’être pris au dépourvu, ont commencé à faire les achats. Chez ces marchands, les prix, pourtant affichés sur le livre, ne sont pas respectés et la différence est en général de 100 DA, notamment pour les manuels des second et troisième paliers. Pourtant, au Centre de distribution d’Oran de l’Office national des publications scolaires (ONPS), on rassure que tous les titres seront suffisamment disponibles et que les parents ne doivent pas s’inquiéter et auront même le choix d’aller les acheter chez les libraires conventionnés au nombre de 3 pour la wilaya d’Oran. Mais cette promesse revient chaque année et les parents ont su à leurs dépends que cela n’est que théorique et ne voulant pas rater le début des cours à leurs enfants, ils préfèrent les acheter plus cher que d’attendre une crise. A M’dina J’dida, le marché du manuel scolaire se revigore et les spécialistes du livre scolaire exposent déjà une gamme variée et pour tous les paliers. Même si la demande est encore faible étant donné que les parents sont surtout préoccupés par les exigences de Ramadhan, le marché du livre d’occasion deviendra attractif au fur et à mesure que le jour J approche, sachant pertinemment que la culture de l’échange entre camarades n’est pas encore bien ancrée, et ce, en raison de la mauvaise qualité des ouvrages. Cette activité, née dans des conditions de pénurie vécues dans les
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Les boulangers boudent le nouveau système de crédit pour l’acquisition de groupes électrogènes
années 90, a pris une autre dimension et ce sont des réseaux bien huilés qui l’approvisionnent avec souvent la complaisance de certains chefs d’établissements. Pour rappel, il y a deux ans, un proviseur de Lycée de Relizane a été suspendu de ses fonctions pour avoir écoulé d’importantes quantités de livres sur le marché informel. Depuis quelques années, l’office régional chargé de la distribution du livre scolaire a approvisionné les établissements à la fin de l’année et selon les besoins exprimés par chaque chef d’établissement et se poursuit tout le long des vacances scolaires pour achever l’opération aux premiers jours de la rentrée scolaire. Quand aux livres neufs de la dernière édition retrouvés sur le marché, les vendeurs restent réservés et ne veulent pas divulguer leurs sources. Toutefois, une seule explication
est possible : mis à part l’office ou les établissements, ces livres ne sont pas commercialisés et même les quelques libraires qui ont passé des conventions pour la vente de ces livres n’ont aucun intérêt à les écouler en gros car généralement, ils peuvent être repris lors du prochain exercice et les manuels, dont le contenu a changé, sont repris par l’office conformément aux clauses de l’accord. Il y a deux ans, une enquête a été ouverte à Oran au sujet des sources d’approvisionnement du marché informel en livres neufs, et ce, sur injonction de la direction de l’Education. Cette investigation a été menée, mais les conclusions demeurent inconnues. Les marchands informels sont là et donc, au même titre que toutes les activités spéculatives, le livre attire les convoitises. K.Z.
Des manuels vendus dans les marchés ctuellement, certains vendeurs occasionnels qui se livrent à l’informel font étalage de livres scolaires au niveau des marchés d’Oran, ce qui arrange de nombreuses familles n’arrivant pas à joindre les deux bouts et qui ont recours à ces livres vendus à bon prix sur les trottoirs pour faire des économies. En effet, l’acquisition de ce support pédagogique indispensable se révèle très difficile pour certains parents. Les dépenses pour les fournitures scolaires sont expan-
Le personnel de l’EPSP d’El Karma, relevant de la daira d’EsSenia dénonce l’insécurité au niveau même de l’établissement et aux alentours, ces derniers temps. Ces désagréments perturbent le personnel et génèrent un climat d’insécurité. Cette situation perturbe leur quiétude surtout que de nombreux jeunes s’adonnent ces derniers temps à des disputes sans fin et même des batailles rangées. Fort heureusement que les éléments de la Gendarmerie nationale interviennent pour séparer les antagonistes et calmer les esprits. « Il nous arrive quelque fois, de travailler sans porter des tenues de travail (blouse blanche et autres tenues ) afin d’éviter qu’on soit agressé. Est-ce juste ? » nous déclara un technicien de la santé rencontré sur les lieux. Devant ces faits, les habitants d’EL Karma en général, et le personnel de l’EPSP, en particulier, interpellent Les autorités locales et les services de sécurité pour mettre fin à ces dépassements et que le personnel médical et paramédicale exerce sans contrainte et en toute quiétude. B.Boumédiène.
Suite au taux d’intérêt élevé exigé par la BADR Banque
Fournitures scolaires
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sives pour les petites et moyennes bourses, qui ont déjà dû énormément dépenser pour le mois du Ramadhan et la fête de l’Aïd. «Nos revenus ne nous permettent pas de faire face à ces charges. Et ce qui nous rend les choses plus compliquées, c’est que tous les articles scolaires connaissent une hausse de prix cette année», se désolera un père de famille. Le coût des dépenses scolaires dépend fortement de la liste des articles exigés par l’enseignant et cette fameuse liste se révèle malheureu-
sement souvent très longue, notamment pour les élèves du primaire. Ces frais ne sont pas sans impact sur le budget des parents, surtout pour ceux qui ont plus de deux enfants à l’école. Beaucoup se plaignent, en outre, du changement du contenu didactique qui s’effectue chaque année concernant certains manuels scolaires. Ainsi, on peut donc dire définitivement adieu à cette ancienne habitude qui consiste à utiliser le livre d’un frère, d’un voisin ou d’un ami. G. Selma
elon le secrétaire général de l’Union nationale des associations des commerçants et artisans du bureau d’Oran, M. Faouzi Habiche, la majorité des boulangers ont montré un refus catégorique et n’ont pas approuvé la nouvelle mesure leur permettant l’acquisition de groupes électrogènes par l’octroi de crédits bancaires. Ce refus est expliqué, selon les professionnels du métier, par le taux d’intérêt trop élevé exigé par la BADR Banque et qui est de l’ordre de 7 %. S’ajoute à cela la taxe sur le bénéfice, qui avoisine, chaque année, la somme de 70 000 dinars. Pour mémoire, cette nouvelle mesure a été prise pour prévenir les coupures répétées d’électricité dans la wilaya d’Oran. Cela a causé des pertes considérables aux boulangers et pour les consommateurs. Selon les boulangers, cette mesure a été prise avec une grande satisfaction par la famille des boulangers mais, une fois, la constitution des dossiers né-
S
cessaires faite, ils se sont rendus compte des paramètres mises en place par la BADR Banque, déclarant les mesures discriminatoires, alors qu’elles sont censées porter de l’aide aux boulangers. D’autre part, plusieurs responsables du bureau du commerce et de l’artisanat d’Oran ont déclaré que la situation est de plus en plus inquiétante en ce qui concerne le développement du métier de boulanger. La concurrence déloyale du commerce illicite, les petits vendeurs de pain traditionnel et les dettes accumulées ont poussé à la fermeture de 250 boulangeries en l’espace de 10 ans dans la wilaya et la crise risque d’être plus grave encore si des mesures adéquates ne sont pas mises en place par les responsables du secteur. Pour mémoire, les boulangers se préparent à constituer des dossiers pour les déposer au sein de la société de la Sonelgaz pour demander des indemnisations pour les dommages causés par les coupures de l’énergie électrique. S. Ourabah
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Samedi 1er Septembre 2012
Oran aujourd'hui
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Les habitants ont eu gain de cause
Des virées à l’intérieur des cités
Le relogement de Batimet Taliane annulé
Lorsque les traditions refont surface
’opération de déménage ment de Batimet Taliane situé à Es-Seddikia vient d’être annulée, c’est ce qui a été révélé par les représentants des habitants de cette cité habitée par 500 familles. En effet, après plusieurs rounds de discussion entre une délégation de la wilaya et les représentants des habitants, il a été décidé d’annuler l’opération de relogement vers Hai El Yasmine qui a été programmée pour aujourd’hui. Dans le même cadre, la tranche de 500 logements qui a été destinée aux familles de « Batimet Taliane » sera finalement réservée aux habitants du programme RHP des quartiers de Mediouni et El Hamri, élevant le nombre de logements réser-
L
vés à ces quartiers à 1 100. Ils seront destinés à ceux possédant des pré-affectations. Les habitants de « Batimate Taliane » ont montré depuis quelques jours une opposition farouche à une telle opération de relogement, en soulevant des banderoles, ils ont contesté l’endroit et surtout la petite superficie de ces logements. Ils ont même bloqué la rue mardi dernier dans la soirée pendant une heure, mais ils se sont dispersés tranquillement, après l’intervention des policiers qui ont mené des discutions pour la réouverture de la rue. Le premier responsable de la wilaya a déclaré également que la cité Batimet Taliane sera démolie et le terrain sera réservé à des
projets de modernisation de la ville. Après l’échec de l’opération de relogement, le wali doit revoir ses plans pour délocaliser ces projets. En attendant le relogement des habitants du vieux bâti au cours de cette semaine, les services concernés doivent également démolir le vieux bâti dans ces quartiers pour ne pas être confronté à des nouveaux indus occupants. Pour rappel, l’éradication du vieux bâti des quartiers populaires comme El Hamri et Mediouni rentre dans les prochaines démarches du plan de modernisation de la ville, révélé il y a quelques mois, par le premier responsable de la wilaya. Mohamed Hamza
Il est fréquent désormais de voir des troupes de troubadours et de « Rouat »se produire sur les places publiques, aux marchés hebdomadaires et même de sillonner les différents quartiers et cités, déballant à travers leurs longues marches le trésor de l’oralité. Il s’agit ici de compagnons qui distillent leur folklore à travers des virées à l’intérieur même des cités. Tout moyen de « paiement » leur convient et serait amplement suffisant et le bienvenu. C’est presque un acte de charité qui est demandé à la foule qui se rassemble et qui vient les entourer pour les écouter de plus près. Quelques dinars, un peu d’huile, de la farine, du sucre ou tout autre produit pouvant entrer dans la composition d’un repas, d’un besoin domestique. Ils racontent parfois de longs récits épiques, décrivant la vie des ancêtres et de certains héros qui ont marqué les esprits par leur bravoure et leurs actions, partageant des moments symboliques forts : on découvre les exploits de courageux guerriers. Pourtant, de tels métiers sont depuis longtemps menacés : La plupart ont abandonné ces pratiques traditionnelles, et se sont dirigés vers d’autres activités, cherchant un emploi plus moderne et un meilleur salaire. Avec la disparition de la tradition orale, nombreux sont les citoyens qui se désolent de l’usage restreint de ces récits d’antan. Ces réunions sont de belles occasions de goûter à la joie, et au partage. G. Selma
Les prix des matériaux de construction flambent
Le ciment de nouveau touché par la spéculation
8.000 branchements illicites recensés par la Sonelgaz
De nouveaux postes transformateurs pour les communes périphériques
Les habitants des communes périphériques vivent dans cette période de canicule, au rythme des coupures intempestives et parfois prolongées du courant électrique. A Oued Tlélat, Béthioua, Sidi Chahmi, En Nedjma (exChteïbo)… les abonnés ne cessent de se plaindre de ces perturbations fréquentes de l’alimentation en courant électrique. Cette situation n’a pas été sans causer de sérieux désagréments aux citoyens et aux commer-
çants, à l’image des boulangeries, les commerces de surgelés et d’alimentation générale, entre autres. Selon la Direction de Distribution d’Es Sénia de la Sonelgaz, ces coupures intempestives sont dues à deux facteurs: d’une part une hausse exceptionnelle de la consommation de l’énergie électrique et de l’autre la progression fulgurante du phénomène des branchements illicites dans des zones entières de la wilaya. La consommation de
l’électricité a atteint des records jamais égalés par rapport aux années précédentes en raison de la hausse sévère des températures. Les services techniques de la Direction de Distribution d’Es Sénia de la Sonelgaz viennent ainsi de recenser quelque 8.000 branchements illicites à travers 24 communes de la wilaya, a-ton appris mercredi de sources bien informées. Les pertes d’énergie avoisinent les 80 millions de dinars chaque mois à cause de ces branchements illicites. Pour en finir avec les coupures intempestives dues généralement à des chutes de tension, cette direction mène une vaste opération pour l’installation de 146 nouveaux postes transformateurs destinés à renforcer les capacités de fourniture de cette énergie aux populations. Ces futurs équipements de très haute tension permettront une meilleure autonomie des communes en matière d’alimentation en énergie électrique. A. Saïd
L'Echo d'Oran
es prix des matériaux de construction ont enre gistré, cette semaine, une nouvelle hausse considérable de l’avis des professionnels des secteurs du Bâtiment et des Travaux publics. Le prix du ciment a, en effet, grimpé de 300 à 400 dinars en l’espace de quelques jours, alors que le fer a fait un bond spectaculaire en passant de 4.000 à 6.000 dinars le quintal et cela, malgré une stabilité, qui a duré plusieurs mois. Selon les commerçants des matériaux de construction, la hausse du prix du ciment est due essentiellement à la perturbation dans la production au niveau de la cimenterie de Zahana, sans oublier les parts importantes achetées par les grandes entreprises de construction, en une seule et cela au moment des pénuries favorisées par les multiples chantiers de construction lancés récemment. Concernant
L
le prix du fer, qui a augmenté malgré sa stabilité sur le marché mondial et les quantités importantes déchargées au niveau du port, les petits commerçants accusent directement les spéculateurs, vu que ces derniers achètent de grandes quantités pour, ensuite, les stocker de peur que le prix augmente au niveau du marché mondial. Pour mémoire, la quantité du fer importée depuis le début de l’année, a systématiquement doublé par rapport à la même période de l’année précédente. Le marché local va prochainement, apprendon, bénéficier d’une nouvelle usine algéro-turque pour la production de fer de construction et elle sera implantée au niveau de la zone de Béthioua, avec une production de 800.000 tonnes annuellement. Elle permettra l’ouverture de 600 postes de travail. S. Belhaniche
local@echo-doran.com
Vivez l’été autrement. Les pieds dans l’eau, la tête pleine de rêves et le cœur léger. Laissez la joie vous envahir pour profiter pleinement des vacances …
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Samedi 1er Septembre 2012
Les professionnels de la bijouterie traditionnelle sont unanimes
«Les métaux précieux sont rares et coûteux» Rareté et hausse des prix de la matière première entravent l’essor de la bijouterie traditionnelle, malgré une forte croissance de la demande dans un marché qui brasse plusieurs milliards de dinars par an de chiffre d’affaires, ont relevé hier des professionnels de la filière. Rencontrés au Salon national du bijou traditionnel (26 août-1 septembre), qui se tient au Palais de la culture «Moufdi Zakaria», les professionnels de la bijouterie traditionnelle sont unanimes: «la matière première est rare et coûteuse». «Les prix de l’argent est en hausse depuis plusieurs années et sa disponibilité sur le marché algérien dépend de beaucoup de facteurs, ce qui nous pose un sérieux problème pour le maintien de nos activités», a déclaré l’APS
. Amar Haouchine, un artisan de Tizi-Ouzou. Le cours du kilo gramme de l’argent oscille entre 100.000 et 110.000 dinars, en nette hausse par rapport aux 40.000 dinars des années 2000, et les 25.000 de la fin des années 1990, se désole t-il. Entre 2000 et 20111, la hausse du cours de l’argent, matière première incontournable pour la confection des bijoux traditionnels dans beaucoup de régions d’Algérie (Kabylie, Aures, Hoggar et Tassili) a dépassé les 175%, explique cet artisan, qui se dit «fier» d’être un pur produit des centres de formation professionnelle et de l’apprentissage. Le cours de l’Argent a bondi depuis le début de l’année sur les marchés des métaux précieux, notamment sur le London Metal Exchange (LME) de Londres, sur le sillage de la hausse du métal jaune, porté par un retour massif des investisseurs face à la baisse de la croissance et la déprime en Europe. Vendredi en fin de semaine, l’Argent se négociait à 30,37 dollars l’once (31,33 grammes) contre 28,20 dollars une semaine auparavant.
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Système «D» Face à cette situation pour le moins stressante pour les professionnels de la filière, les astuces ne manquent pas. Et, c’est le système «D» qui leur vient à la rescousse pour faire tourner leurs ateliers. Face donc
à la rareté de la matière première, rien de mieux que les vielles pièces de monnaie en argent, et les bijoux inutilisés qu’ils achètent au prix de l’occasion. Comme «débrouille», il y a encore l’ajout de beaucoup plus qu’il n’en faut de cuivre, un alliage utilisé surtout pour les ouvrages en or. Mais, attention! l’ajout de cuivre ne doit pas altérer le niveau et la quantité de l’argent dans un ouvrage (bijou) qui ne doit pas être à 950 millièmes, pour être certifié par les services de la garantie. Actuellement, la mauvaise qualité des bijoux en Argent est due au fait que les artisans vont jusqu’à 925 millièmes de matière première, ce qui affecte négativement la qualité du produit. Redouane Kasdali, directeur central de l’Agence nationale de l’Or (AGENOR), fournisseur officiel des artisans bijoutiers (Or et Argent) en métaux précieux en Algérie, estime que la marge bénéficiaire de l’agence est «très minime» par rapport à la surchauffe des cours sur les marchés internationaux AGENOR vend actuellement le kg d’Argent sous forme de grains à 100.000 dinars, et sous forme de plaques à 110.000 dinars, alors que l’OR est à 5,950 millions de dinars. Par ailleurs, M. Kasdali a réfuté toute pénurie de matières premières (Or et Argent) sur le marché national, précisant que la crise enregistrée en 2011 était la conséquence du blocage durant cinq mois
par les services des douanes des importations de métaux précieux, matière première pour les artisans bijoutiers. «Une situation anachronique qui a fait grimper les prix de l’Or et l’Argent, et permis aux métaux précieux de contrebande d’être introduits en Algérie», résume H. Ali, un artisan bijoutier à la Casbah d’Alger. Devant le manque de matière première et la hausse des cours sur le marché parallèle, «nous sommes obligés pour faire tourner nos ateliers d’acheter de petites quantités d’Argent et d’Or fin» provenant de pays arabes ou Méditerranéens, ajoute t-il. Même situation pour le Corail, dont les prix ont explosé: 70.000 DA/kg. Même si la pêche au corail est officiellement interdite depuis le début des années 2.000 et les braconniers sévèrement sanctionnés, il y a «quand même du corail mis sur le marché», insiste un artisan. Résistances Mais, les difficultés pour les artisans bijoutiers ne s’arrêtent pas là: après la rareté et la cherté de la matière première, ils doivent en outre composer avec les ouvrages à bas prix importés, souvent «frauduleusement», selon des professionnels rencontrés au Salon national du bijou traditionnel. «Notre métier est en danger. Beaucoup d’artisans, même à Ait Yenni, berceau de la bijouterie traditionnelle en Kabylie, changent d’activité à causes de ces difficultés», fulmine Arezki Kettab, un artisan-bijoutier à Tizi-Ouzou. «Nous continuons de résister, parce que nous somme conscients de notre responsabilité de sauvegarder cet héritage culturel», a-t-il ajouté. Arezki Kettab a monté son affaire grâce à un crédit de l’ANGEM. De leur côté, des artisans-bijoutiers des régions du Sud du pays estiment que des facilités administratives pour l’accès aux aides financières dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes notamment, est «plus que nécessaire» pour pérenniser et
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développer ce métier, «symbole de l’originalité culturelle de nos régions». Pour les professionnels des régions de l’extrême sud du pays, qui s’approvisionnent en matière première des villes du nord, le manque de touristes au Sahara est également un autre danger qui menace leur métier. Mise de plus en plus sur la demande croissante sur le marché nationale. En fait, tout cet intérêt brusque pour les bijoux en argent, qui étaient il y a quelques années délaissés au profit des ouvrages en Or, beaucoup plus valorisés car pouvant dans les moments de «disette» être gagés au niveau du Mont de Piété (Crédit Municipal), est le simple fait d’une hausse vertigineuse des prix du métal jaune en Algérie. «En vitrine à plus de 8.000 dinars le gramme pour le 18 carats, ou à 4.200 dinars au moins pour le 18 carats «cassé» (d’occasion) dans les ruelles humides de la basse Casbah, entre l’ex-Rue Mogador et le marché de la Rue Bouzrina», lance Yazid, un artisan bijoutier. Et puis, «les goûts de notre clientèles en matière de bijoux ont beaucoup évolué. Les clients sont de plus en plus exigeants et sensibles aux moindres détails. Les échanges culturels dont les voyages à l’étranger sont l’un des principaux éléments qui ont participé considérablement à cette évolution «, constate Mme Souad Melouli Bekhoucha, une créatrice de bijoux d’Alger. «Heureusement pour nous que la demande est croissante. Notre métier pourra prendre son plein essor si on arrive à s’approvisionner d’une manière stable et à des prix raisonnables», affirme cette artisane qui a vue sa clientèle doubler en l’espace de deux ans. Organisé par la Chambre de l’Artisanat et des Métiers de la Wilaya d’Alger, le Salon national du bijou traditionnel accueille 60 participants dont 46 artisans venant des quatre coins du pays. Les techniques de réalisation du bijou traditionnel sont différentes d’une région à une autre. Le bijoutier kabyle est toujours fidèle aux modèles ancestraux, avec le rouge et le gris comme couleur dominante, alors que celui des Aurès continue de reproduire les anciens modèles tout en intégrant dans leurs ouvrages les influences de la mode italienne ou Moyen orientale. Quant au bijou targui, il est fabriqué toujours à partir d’un moule, puis façonné ou découpé pour être ensuite décoré des motifs du Tifinagh. Objectif du salon: mettre en relations d’affaires les professionnels, faire connaître leur métier au public, et promotion du bijou traditionnel, témoin d’un art de vivre, d’une culture, mais aussi d’une conception de l’univers des créations du génie populaire algérien à travers le temps.
Vivez l’été autrement. Les pieds dans l’eau, la tête pleine de rêves et le cœur léger. Laissez la joie vous envahir pour profiter pleinement des vacances …
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Samedi 1er Septembre 2012
Qu’en-est il des Zones humides en Algérie ? Il était une fois...
’Algérie est riche en zones humides qui jouent un rôle important dans les processus vitaux, entretenant des cycles hydrologiques et accueillant poisons et oiseaux migrateurs. Pourtant, de nombreuses menaces pèsent sur elles. Tout comme les forêts tropicales, les zones humides sont détruites à un rythme sans précédent. Privées parfois de leur eau par des pompages excessifs ou par la construction irréfléchie de barrages, elles sont même complètement drainées au profit de l’agriculture. En Algérie, il existe environ trente
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espèces de poissons d’eau douce, 784 espèces végétales aquatiques connues. Les zones humides siège d’une biodiversité sans pareille, groupée sur de petites étendues, n’échappent pas à une dynamique de destruction sans pareille qui remet en cause l’existence d’un nombre élevé d’espèces floristiques et faunistiques. L’impact le plus important est celui de la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes. Actuellement, on constate une réelle volonté de renverser cette tendance et l’Algérie en tant que Partie contractante à la Conven-
Selon une étude
Fumer le narguilé aussi néfaste que la cigarette umer le narguilé est aussi néfaste pour les poumons que de fumer des cigarettes, confirme une nouvelle étude publiée jeudi. Des chercheurs iraniens conduits par Mohammad Hossein Boskabady de l’Université de Mashhad ont comparé les performances et les problèmes respiratoires de trois groupes de fumeurs habituels, 57 fumeurs de narguilé, 30 fumeurs de cigarettes qui inhalent profondément et 51 fumeurs de cigarettes qui inhalent «normalement», à un groupe de 44 non fumeurs. En les interrogeant et en les testant pendant deux ans, ils ont établi que les deux premiers groupes étaient les plus touchés par des phénomènes tels que sifflement respiratoire (wheezing), gêne respiratoire ou toux. Les fumeurs «normaux» étaient également concernés mais à un degré un peu moindre. Une gêne respiratoire a ainsi été observée chez 36,8% des fumeurs de narguilé et chez 40% de fumeurs de cigarettes inhalant profondément, contre 29% chez ceux qui inhalent «normalement» et 13% chez les non fumeurs.Les résultats, publiés dans la revue scientifique Respirology, vont à l’encontre des arguments avancés par les défenseurs du narguilé qui estiment généralement que la pipe à eau est moins dangereuse parce qu’elle filtre les toxines du tabac.
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Utilisée traditionnellement au Moyen-orient et en Asie, la pipe à eau (Également appelée chicha) s’est popularisée ces dernières années auprès de la jeunesse occidentale et notamment auprès des jeunes filles. Selon une étude réalisée en 2005 par l’OMS, la fumée d’un narguilé délivre de grosses concentrations de composés toxiques incluant du monoxyde de carbone, des métaux lourds, des substances chimiques cancérigènes et un niveau de nicotine suffisant pour créer une dépendance. Lors d’une séance - qui dure généralement entre 20 et 80 minutes, «un fumeur de narguilé peut inhaler l’équivalent de ce qu’inhale un fumeur qui consommerait 100 cigarettes ou plus», avait indiqué l’OMS dans son étude.
tion de Ramsar sur les zones humides se préoccupe de la sauvegarde et la gestion rationnelle de ces milieux, elle cherche à en connaître leurs aspects socio-économiques. L’Autorité de la Convention de Ramsar en Algérie, la Direction Générale des Forêts, a classé 42 sites sur la Liste de la Convention de Ramsar des zones humides d’importance internationale, avec une superficie de plus de près de 3 millions d’hectares, soit 50% de la superficie totale estimée des zones humides en Algérie. Le dernier recensement effectué en 2006, a dénombré 1451 zones humides en Algérie, dont 762 sont naturelles. Aujourd’hui, avec les nouvelles connaissances, le nombre de zones humides dépasse le millier si l’on inclut oueds, grottes, oasis, daya, et zones côtières. En Algérie, il reste encore à sensibiliser tous les utilisateurs de l’eau et des zones humides et aussi à réfléchir sur la gestion des écosystèmes aquatiques, car leur devenir à long terme dépend de leur gestion. Toutes les zones humides ont des valeurs importantes ; toutes apportent des avantages qui se mesurent à la qualité des écosystèmes et dont les êtres humains dépendent.
to r o u Ph jo du
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Oran en 1949
Actuellement, l’ancienne bourgade berbère, le nid de pirates barbaresques, la modeste petite ville espagnole ou turque, est devenue une grande cité méditerranéenne, peuplée d’environ 250.000 habitants. C’est la plus européenne des villes principales d’Algérie. Là, comme ailleurs, l’accroissement annuel de la population urbaine, évaluée à 5.000 habitants, exige l’établissement d’un important programme de construction pour permettre le logement convenable de la population. Il est regrettable que, malgré un site naturel de premier ordre - baie magnifique dominée à l’Ouest par la «Montagnette» du Murdjadjo, couvert d’une pinède artificielle, plateau étagé si, prêtant à l’extension d’une grande ville, il n’ait pas été possible de réaliser, dès le début, un plan d’urbanisme moderne comparable à celui d’Alger et des grandes villes marocaines. Les hommes n’ont guère réussi, là où la nature avait prodigué un cadre, peut-être aride, mais grandiose. La question si importante de l’alimentation en eau douce doit être résolue dans quelques années par la construction en cours d’une conduite de 250 kilomètres, amenant à Oran l’eau de la Tafna, accumulée derrière le barrage-réservoir des Béni-Bahdel. La grande cité oranaise, ceinturée d’un chapelet de riches villages vivant de la vigne, des agrumes et des cultures maraîchères, est en même temps un important centre commercial où se traitent la plupart des transactions agricoles de l’Oranie. Depuis 1938, un faubourg industriel commence à y attirer l’industrialisation nécessaire: tissage, fabrique d’engrais, verrerie, travail du fer, ateliers mécaniques, minoteries, fabrique de pâtes alimentaires, meubles, tabac, etc...
Le port d’Oran, ce poumon de l’économie de la ville, avait durant la période coloniale une partie pour l’accostage des bateaux de plaisance, dernièrement, les responsables locaux ont laissé entendre que ce bassin va redevenir un port de plaisance.
Régions
10 Sidi Bel Abbès Refusant la mise en service des bus de l’ETU
Les transporteurs de Sidi Hamadouche mettent sur cale leurs bus Les transporteurs privés desservant la ligne Sidi Hamadouche – Sidi-Bel-Abbès ont observé depuis jeudi, une grève qu’ils ont décrété illimitée, et ce, en signe de contestation contre la mise en service des transports urbains pour desservir la même ligne, sur une distance de 15 kilomètres. Les grévistes ont peur de subir le même sort que leurs camarades des localités de Beloulladi, Bouaiche, Belarbi et SidiBrahim, qui après la mise en service des bus de l’entreprise nationale de transport urbain, ont perdu leurs clients, leur rendement a diminué, et nombreux d’entre eux ont été contraints de changer d’activité.
Un sort qu’ils refusent de connaître, car le métier de transporteur est l’unique métier qu’ils maîtrisent et leur permet de nourrir leur famille. De leurs côtés, les clients ont trouvé un gène et nombreux d’entre eux se sont absentés de leur travail à cause du manque de transport et d’autres ont du retarder leurs commissions dans l’attente du redémarrage du transport. Ils interpellent les autorités locales et les responsables concernés, pour trouver une solution adéquate dans l’intérêt de la population, et afin de mettre un terme à la crise du transport, indiquant qu’ils souffrent toujours avec le manque de moyens de transport et leur arrive de passer des heures à attendre dans la rue, et à entendre que les bus urbains vont être mis en service pour desservir leur localité. Ils se sont dits soulager finalement. «Emprunter un bus de leur localité vers le centre-ville de Sidi-Bel-Abbès à 15 dinars, est une bonne affaire pour eux, mieux que de payer 10 à 20 dinars vers la gare routière Ghalmi, puis prendre un autre moyen de transport vers le centre-ville», soulignent certains habitants de la commune de Sidi Hamadouche. Fatima A
1.942 interventions réalisées par les brigades de la DCP
28 commerces fermés durant le Ramadhan Les 32 brigades de contrôleurs mises sur pied par la direction du commerce, ont enregistré au cours du mois de Ramadhan quelques1.942 interventions, dont 1.207 interventions, ont concerné le contrôle de la qualité et se ont soldées par 335 poursuites judicaires, la fermeture de six commerces, et ce à cause d’un manque d’hygiène ainsi que la saisie de produits impropres à la consommation dont la valeur a été estimée à 22 millions de centimes. Cependant, dans le cadre de la pratique commerciale, les brigades de la DCP ont effectué 735 interventions qui leur ont permis l’établissement de 245 procès verbaux, la fermeture de 22 commerces et l’enregistrement de 14 milliards pour défaut de facturation. Par ailleurs, la dernière semaine du mois de Ramadhan s’est soldée par l’enregistrement de 874 interventions durant lesquelles les contrôleurs de la DCP ont établis 110 procès verbaux pour manque d’hygiène et ont saisi 458 kilogrammes de produits impropres à la consommation, alors que dans le cadre de la pratique commerciale, il a été enregistré 140 infractions, l’établissement de 118 procès verbaux, la fermeture de neuf établissements et 410 millions de centimes de fraude fiscale. Afin de mener à bien l’opération de contrôle de la qualité, les brigades de la direction du commerce et des prix ont accompagné durant tout au long du mois sacré, les éléments de sécurité au niveau des barrages fixés à l’entrée de la ville de Sidi-Bel-Abbès, où ils ont contrôlé les produits alimentaires à livrer aux grossistes et aux commerçants. Ces interventions leur ont permis de protéger la santé du consommateur et de prendre des mesures répressives à l’encontre des commerçants transgresseurs des lois. Fatima A
Samedi 1er Septembre 2012
Ain Témouchent
Les structures d’accueil restent en déca des espérances des touristes Durant la saison touristique 2012, pas moins de 6 250 000 estivants ont visité les 20 plages que compte la wilaya d’Ain Témouchent, selon des informations rapportées par la presse écrite citant une source de la protection civile et près de 600.000 d’après l’autorité de wilaya chargée du tourisme qui s’est exprimée ce mercredi sur les ondes de la radio locale. Sur le plan des statistiques, on est de loin de pouvoir ajuster les données d’une institution à une autre faute d’un organisme spécialisé à fournir des données selon les normes requises. Cependant, d’autres sources d’information avaient relevé des insuffisances au niveau de plusieurs plages autorisées aux baignades, des déficiences que l’autorité chargée du tourisme reconnaisse mais les a minimisées et les a cernées autour de l’éclairage et de la salubrité publique, des immondices laissées ça et là des problèmes d’ordre organisationnel que les services du tourisme s’attèlent à les élaguer dans l’avenir. Par ailleurs, en matière de capacités hôtelières, la wilaya d’Ain-Temouchent ne dispose que 2394 lits
à travers 16 hôtels et complexes dont la plupart nécessitent des mises à niveau importantes pour rehausser leur catégorie et les mettre au rang des infrastructures qui répondent aux normes mondiales. Sur ce plan-là, nos voisins marocains et tunisiens ont beaucoup de longueurs devant nous, et il reste beaucoup de chemin à parcourir pour les rattraper. Le complexe touristique de Hammam Bou Hadjar, tout juste moyen sur les plans des prestations fournies et les commodités d’usage courant, a fait l’objet d’aménagement et de rénovation de certains
Ain Larbaâ
Une centaine de chiens errants menacent la population
La ville d’Ain Larbaâ, dans la wilaya d’Ain Témouchent est devenue, depuis plusieurs semaines, un entrepôt de bestioles nuisibles dont les chiens errants et de chats, lâchés dans la nature sans surveillance, mettant ainsi la population active dans une grande insécurité face à une chaleur estivale qui est derrière les maladies comme la rage. Plusieurs citoyens qui circulent la nuit et notamment l’aube, au moment de la sortie des fidèle en direction des mosquées pour la prière de «Sobh», trouvent beaucoup de difficulté pour rejoindre leurs destinations à cause des meutes de chiens errants qui bougent, à travers les différents artères et rues de la ville, en groupe obstruant toute circulation humaine. Aussi, toutes les nuits, les hurle-
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ments de aboiements de ses bestioles dérangent la tranquillité nocturne des habitants dont quelques uns s’étaient approchés du journal pour dévoiler cette insécurité qui ne cesse de connaître de grandes ampleurs suite à l’absence d’une initiative des autorités locales, qui rappelons-le, avaient, avant le mois de Ramadhan, fait deux opérations de mise à mort, mais qui restent très insuffisantes par rapport aux grand nombre des chiens errants qui ne cessent de se reproduire et d’augmenter en nombre. Ainsi, il n’existe aucune autre solution, à l’absence de fourrières canines, dans la région, que d’entamer une autre opération d’abattage pour finir avec tout risque venant de ses bestioles nuisibles et dangereuses. Benbachir Med
équipements au niveau des bains et à l’extérieur. Ces efforts doivent être poursuivis pour préserver la marque du complexe et son rang à l’échelle nationale. L’autorité chargée du tourisme de la wilaya d’Ain-Temouchent, avait précisé que pas moins de 48000 visiteurs sont passés sans pour autant fournir l’évolution de l’afflux durant ces dernières années afin de pouvoir faire des lectures d’analyses et les tendances à travers la courbe des effectifs et les chiffres réalisés pendant la même période. En termes de nuitées comptabilisées, il avoisine 26 000, une donnée assez précaire qui ne permet pas d’évaluer les efforts fournis, les impacts ciblés et les objectifs à atteindre. Le complexe affiche complet durant la saison d’été, et malgré les bonnes initiatives développées pour agrandir les capacités d’accueil à l’aide de camps de toile, la situation reste en l’état, faute d’une décision courageuse de la part des responsables concernés qui restent réticents quant à l’extension des structures du complexe thermal de Hammam Bou Hadjar. Faute de mieux et pour recevoir des colons ou des estivants venant des régions de l’intérieur du pays, il a été décidé de réquisitionner 23 établissements scolaires ayant fait office de camps de colonies de vacances, selon toute vraisemblance. Le recours aux établissements scolaires des communes côtières est un indice incontournable et un facteur déterminant qui dicte la nécessité de vouloir palier aux insuffisances dans le domaine des infrastructures d’accueil des colons et des estivants. C’est un domaine d’investissement porteur, qui accuse des déficits notables et pour lequel toute l’attention de l’autorité chargée du tourisme, les collectivités locales et les élus des deux chambres parlementaires doit être fixée et à partir de laquelle soit dégagée une stratégie de développement d’envergure régionale et pluriannuelle. B. Belhadri
Régions
Samedi 1er Septembre 2012
Mostaganem
Une stratégie dans la réalisation du logement dans la wilaya
Les habitants de Mostaganem ont sollicité des autorités locales de les informer sur la distribution de logements de tous types, lesquels disent que cette circonscription n’a attribué aucun logement depuis plus de trois ans. En revanche, cette localité a enregistré plus de 1000 logements précaires à travers les différents quartiers de la ville, dont 700 menaces ruines se situent dans les quartiers Derb, Tighditt, Sidi-Abdelkader, Arsa, Plateau et Tabana. Une expertise technique a été élaborée pour 4300 bâtisses et pour la réhabilitation de la cité antique Tighditt où habitent plus de 70 000 âmes. En outre, la wilaya a bénéficié dans le cadre du plan quinquennal en cours de 35 000 unités dont 17 000 unités de type rural, 15 000 de type social locatif et 8000 unités de type promotionnel aidé. Cependant, plusieurs dossiers ont été déposés au niveau de la wilaya dont le nombre dépasse les 35 000, parmi lesquels 13 000 dos-
Hadjadj
Qui bénéficiera des 80 logts sociaux ? Un quota de 80 logts sociaux est programmé à être attribué prochainement à Hadjadj, mais la liste des futurs bénéficiaires n’est pas encore établie pour être affichée et connaître les noms des heureux demandeurs qui s’impatientent toujours pour voir enfin leur nom figurer sur la liste, si vraiment ils méritent ou non. Selon nos informations, tout est finalisé concernant les études de dossiers et les enquêtes ménages, il ne reste que l’établissement de la liste définitive des futurs bénéficiaires. L. Benharrat
siers sont à Mostaganem. Toutefois, la wilaya enregistre un déficit de 25 000 logements. Le foncier demeure un handicap pour la circonscription de Mostaganem. Celle-ci est allée réaliser 2000 unités au niveau de la commune de Mazagran sur le prolongement de la localité d’Oureah relevant de la daïra de Hassi Mameche. Une autre réalisation de logements de 2700 unités de type social locatif est en cours de lancement au niveau de Hchem, localité relevant de la commune de Sayada. Toutes ces réalisations sont au profit des habitants de la daïra de Mostaganem et ce par manque de foncier. Au sujet, de l’hygiène, les responsables de la commune mènent tant
bien que mal, une campagne de nettoiement. Malgré, les efforts consentis, certains quartiers sont mal entretenus, des immondices et des ordures sont éparpillées ça et là. Cependant, les habitants demandent aux élus locaux la modernisation de la ville. A cet effet, une enveloppe de 30 milliards a été allouée pour redonner à cette ville un environnement propre et sain. La commune de Mostaganem a bénéficié de projets d’aménagement du centre urbain, les travaux sont quasiment achevés. Néanmoins, il reste un point noir, celui d’Oued Ain-Sefra, nécessitant un aménagement. Les travaux du port de la Salamandre ont été achevés. Il est devenu un lieu de distraction et de loisirs pour les habitants et les touristes. Le parc de loisirs de Kharrouba va être aménagé dont les travaux de réalisation vont être lancé incessamment. Quant à l’hôpital de 240 lits implantés à la cité Kharrouba, a connu des modifications dans sa structure pour son amélioration dont les travaux sont d’un taux d’avancement appréciable. Pour ce qui est de l’investissement, la wilaya dispose de 5000 PME dont elles pourraient créées plus de 20 000 postes d’emplois. Cet investissement n’a pas été réellement mis en œuvre. Il nécessite une dynamique permettant une activation dans le processus de développement. SB
11 Tissemsilt Des quartiers éclairés h24 et d’autres dans le noir
L’éclairage public suscite des interrogations Même en étant restés longtemps dans le noir faute d’éclairage public, les habitants de certaines rues et cités de la ville de Tissemsilt, notamment la double voie menant des plateaux aux 500 logements, celle menant à Ain-Elbordj, Hai Halil et Bentammar, et malheureusement beaucoup d’autres de la partie haute de la ville de Sidi M’hamed Bentamra ne désespéraient pas de voir un jour leurs quartiers et leurs routes éclairés. Ils se disent que probablement c’est un problème de temps. Maintenant que les responsables locaux ont lancé plusieurs opérations de changement de lampes, au point où certains réverbères sont allumés de jours comme de nuits, les interrogations ont vite fait remonté la bouillie sur la marmite. En effet, parallèlement avec des timides opérations de réfection où les services de l’APC de Tissemsilt ont procédé au changement de certaines lampes défectueuses aux niveaux des grandes rues connues par le flux des citoyens en nocturne, il existe encore des quartiers entiers et des rues qui sont dépourvues d’éclairage public, au
point où la traversée pédestre devient une aventure à risque qui n’a jamais était une sinécure. Les agressions se multiplient quotidiennement et même certains chauffeurs de taxi refusent d’emprunter ces routes de peur d’être agressé ou exposés aux jets de pierres. Ces citoyens s’interrogent sur le silence des responsables et sur les dessous de cette manière de faire qu’ils n’arrivent pas à comprendre son but, ils précisent qu’ils n’ont jamais cessé de revendiquer ces commodités, mais aucun responsable n’a daigné les répondre. Nos interlocuteurs ajoutent, que la pensée des responsables allait vraiment dans le sens d’aider les concitoyens et d’éclairer ces quartiers, ils auraient du voir que les rues et quartiers précités ont toujours été laissés à l’abondons et eux-mêmes n’osent pas s’aventurer d’y pénétrer. Enfin, en attendant que les consciences se réveillent précisément qu’en cette période pré-électorale, c’est l’argent des contribuables qui se gaspille au grand plaisir de ceux qui en tirent profit. A. Nadour
Elle constituera un atout pour l’économie locale
Une ligne ferroviaire entre Relizane et Tissemsilt
Des vendeurs de galettes en bas âge envahissent la chaussée La vente de pain enfourné traditionnellement dans toutes ses formes et ses qualités a la campagne et qui a été étalé à même le sol aux abords des routes de la wilaya, a beaucoup pris d’ampleur durant ces dernières années dans la wilaya de Mostaganem. Durant le mois de Ramadhan dernier, cet amidon alimentaire avait surgi avec force sur les routes de la wilaya, notamment rurales, où des grandes quantités emballées soigneusement dans des paniers sont remises et confiées à des petits enfants dont l’âge varie entre 8 et 12 ans pour l’écouler aux automobilistes. Certes, cette bonne idée de songer à amasser quelques sous permettant subvenir aux besoins de la familles et gagner un tant soit peu la vie serait l’idéal pour certains nécessiteux, mais aussi est– il toujours dangereux pour ces bambins de s’aventurer au détriment de leur vie qu’ils mettent quotidiennement en péril, en vendant ces petites galettes en traversant la route sans se soucier des
chauffards inconscients et d’autres agresseurs qui les guettent pour les délester de leurs recettes journalières, comme ce fut le cas de plusieurs victimes sur la route reliant Mostaganem à Oran. Il y a lieu de signaler cependant que parmi ces enfants vendeurs de galette, se trouvent également des fillettes mineures qui s’aventurent sous la bénédiction de leurs parents à prendre le risque de revenir seulement avec quelques dinars en poche à la fin de la journée. Cette pratique commerciale exercée illicitement et informellement par ce genre d’enfants en bas âge pouvait détourner et dévier facilement leurs personnalités à devenir squatteurs des trottoirs et places publiques, alors messieurs les responsables des services concernés, manifestez-vous dès aujourd’hui pour interdire toute vente informelle de ce genre de commerce par les petits enfants de cet âge et prenez toutes les mesures qui s’imposent. L. Benharrat
La réalisation de la ligne ferroviaire a pour objectif le maillage et la densification du réseau, le rapprochement et le désenclavement des villes. Elle constituera aussi un plus pour l’économie régionale autant qu’elle présente la meilleure offre de transport dans les régions des hauts plateaux particulièrement pour la wilaya de Tissemsilt. A cet effet, on nous apprend d’une source bien informée qu’au début de cette année, on a donnée le feu vert pour le commencement de la réalisation de la ligne ferroviaire Relizane-Tiaret-Tissemsilt, inscrite dans le cadre du projet de la rocade des Hauts Plateaux. Une dizaine d’entreprises algériennes et étrangères (Chine, Es-
pagne, Italie, Portugal ...), ont soumissionné à l’époque pour la réalisation d’une ligne de 185 kilomètres, constituée par la pénétrante Relizane-Tiaret et le tronçon Tiaret-Tissemsilt de la rocade dont les travaux ont déjà débuté au niveau de la wilaya de Tissemsilt. La même source a précisé que le tronçon entre Relizane et Tissemsilt en passant par Tiaret qui est appelé ligne «pénétrante», relie la rocade ferroviaire nord à la rocade ferroviaire sud. A rappeler enfin que si l’on se réfère aux déclarations du ministre des Transports à l’époque, les chargés de ce projet sont appeler à faire au mieux pour la réalisation de ces projets au délai imparti qui est fin de l’année 2014. A. Nadour
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Quelle époque ! Samedi 1er Septembre 2012
Accidents de la circulation
10 morts et 128 blessés en une journée…
sures à des degrés divers à 21 passagers, qui ont été évacués sur l’hôpital de Tamanrasset.
…1 mort et 12 blessés à Illizi… Une personne a trouvé la mort et 12 autres ont été blessées, dans un accident de la route survenu mercredi près de la localité d’Ihrir, a-t-on appris jeudi auprès de la protection civile de la wilaya d’Illizi. L’accident s’est produit suite au dérapage et renversement d’un véhicule tout terrain venant de la ville de Djanet, et dont le conducteur a perdu le contrôle dans un virage
dangereux, entrainant ainsi la mort d’une femme (25 ans), et blessant 12 autres personnes dont deux bébés, a-t-on précisé. Le corps de la victime a été déposé à l’hôpital de Djanet, tandis que les blessés ont été évacués vers la polyclinique de Bordj ElHaouès. Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de cet accident.
…3 personnes trouvent la mort à Remchi… Trois personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu jeudi au lieudit «Fabrica» relevant de la commune de Remchi, a-t-on appris auprès de la Protection civile de la wilaya de Tlemcen. Les trois personnes, tous des hommes âgés de 21, 25 et 59 ans, sont morts sur le coup, a précisé la même source qui a indiqué que le véhicule à bord duquel étaient les victimes a été retrouvé au fond d’un ravin. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de cet accident mortel, a-t-on indiqué.
...et 3 autres périssent dans une collision à Tébessa Trois) personnes ont trouvé la mort jeudi après-midi dans un accident de la circulation survenu sur la RN 16, près de la localité d’El Ma Labiod (45 km au sud de Tébessa), a-t-on appris auprès de la Gendarmerie nationale. Une violente collision entre un véhicule utilitaire transportant des jerricans de gas-oil et un camion roulant en sens inverse a provoqué le décès sur le coup des deux
Le tribunal correctionnel d’Oran a condamné KH.A à une peine de 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs et vol de voitures. Le prévenu a été en effet reconnu coupable dans le vol de véhicules en compagnie de deux autres individus qui sont en fuite. Ils ont été condamnés par contumace alors qu’un dernier prévenu a écopé de 3 ans de prison ferme pour recel. Les mis en cause se sont spécialisés dans le vol des véhicules à Oran, plus particulièrement les Renaults qu’ils ciblent par-dessus tout. Pour parvenir à leurs fins, les malfaiteurs enlèvent la trappe d’essence de la voiture et confectionnent le double des clés avant de la remettre à sa place. Le reste est presque un jeu d’enfants dans la mesure où ces vo-
Ph.archives
Dix personnes ont trouvé la mort et 128 autres ont été blessées dans 45 accidents de la route durant la journée du jeudi 30 août à travers 21 wilayas du pays, a indiqué vendredi un communiqué de la Gendarmerie nationale. Ces accidents ont également occasionné des dégâts matériels importants à 71 moyens de locomotion impliqués, a précisé la même source. L’accident ayant fait le plus grand nombre de blessés a été enregistré à 22H00 sur la RN.01 à la sortie nord de Tamanrasset, au lieu dit Outoul, a précisé la Gendarmerie nationale. En amorçant un virage dangereux, a-t-on expliqué, le conducteur d’un autocar se dirigeant vers Ghardaïa a perdu le contrôle de son moyen de locomotion qui s’est renversé. L’accident a occasionné des bles-
occupants du premier véhicule et du conducteur du poids lourd, selon la même source. Les corps des trois victimes ont été complètement calcinés à la suite de l’explosion des jerricans contenant le gas-oil. Sept (7) personnes ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessées, en l’espace de 5 jours, sur les routes de la wilaya de Tébessa.
5 ans de prison pour vol de véhicules
leurs n’ont qu’à suivre les victimes à bord d’un véhicule et attendent le moment opportun pour passer à l’acte qui se passe souvent au moment où les victimes entrent chez eux. Le malfrat a été arrêté suite à une plainte déposée le mois d’avril passé. Un certain N.A a été victime du vol de son véhicule de marque Sénic. Il est à rappeler que lors de son audition par le tribunal, le mis en cause a reconnu les faits et regretté son acte avant de demander pardon et l’indulgence. De son côté, le deuxième prévenu, accusé de recel, dément avoir transporté à bord de son camion des pièces provenant des véhicules volés. Le ministère public a requis une peine de 8 ans de prison ferme contre les prévenus. DDA
Une autre tentative mise en échec de Harga
…un autre 21 personnes arrêtées au large accident des Iles Habibas garde-côtes de la wilaya merie de Mers El Kébir, et le sur le 3e boulevard Les d’Oran, ont réussi, hier, à faire deuxième groupe à la Gendarmeavorter une tentative d’émigration rie d’El Ançor. Lors de l’interropériphérique clandestine de 21 personnes âgées gatoire, et selon des sources, les entre 21 et 28 ans. 19 d’entre eux 21 jeunes hommes ont déclaré d’Oran… sont originaires de la commune avoir pris contacte avec un groupe Un terrible accident de la circulation est survenu hier matin, vers 11 heures, sur la route qui mène de la trémie de cité Djamel jusqu’au rond-point d’El Bahia. Deux voitures, l’une de type Hyundai Accent, et l’autre de type Audi, sont entrées en collision. L’accident, qui a occasionné de sévères dégâts matériels, n’a, heureusement, pas fait de pertes humaines, selon des témoins présents sur les lieux Les blessés ont été transférés aux urgences de l’hôpital universitaire d’Oran, alors que les éléments de la police ont aussitôt ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident. A signaler que beaucoup d’accidents graves sont enregistrés sur cet axe routier, faisant de nombreuses victimes. Le facteur humain demeure la première la cause en raison du non-respect du code de la route et de l’excès de vitesse. Par ailleurs, au cours de la journée d’hier, en début d’aprèsmidi, El-barki a été le théâtre d’un spectaculaire accident entre une Clio et une Logan, qui n’a heureusement pas fait de victimes. G. Selma
d’El Ançor alors que deux autres de Bousfer. L’embarcation des 21 Harragas a été interceptée au large des côtes de Cap Blanc, plus précisément à proximité des iles Habibas, soulignent des sources des gardes-côtes. L’embarcation a été saisie, et un groupe de mis en cause a été conduit à la Gendar-
de passeurs implantés à Ain El Turk, et spécialisé dans le trafic de Harga. Les 21 mis en cause se trouvent actuellement en détention provisoire, en attendant leur présentation, demain, devant le procureur de la République. près le tribunal de Mers El Kébir pour répondre de leur acte. S.O
Coups et blessures volontaires
Drame à Constantine
Jeudi dernier aux alentours de 20H30, une jeune personne répondant aux initiales de M. A âgée de 35 ans, a été admise au niveau des urgences chirurgicales du CHUO, suite à des blessures au niveau du bras, occasionnées par une agression dont a été victime par deux jeunes personnes. Dès son admission, la victime a reçu quelques points de sutures et les premiers soins, avant d’être mise en observation.
9 personnes dont 2 sapeurs-pompiers décèdent dans un puits
Bir El Djir
Un homme chute de plusieurs mètres Avant-hier aux environs de 18h00, le dénommé T. M âgé de 40 ans, a été admis au niveau des urgences chirurgicales relevant du CHUO, par le biais d’une évacuation, pour la prise en charge d’un traumatisme au niveau de la tête dont il a été victime, alors qu’il effectuait des travaux de maçonnerie chez un particulier. Dès son admission, la victime a reçue les soins nécessaires. Après avoir effectué des explorations radiologiques et gardé en observation en attendant son transfert vers le service de la neurochirurgie de CHUO, pour une meilleure prise en charge. B. B
7 militaires blessés au cours d’un accident Un camion militaire, s’est renversé sur la route nationale reliant la wilaya de Mascara et Hocine Zaoual. Selon les informations cet accident est survenu avant-hier soir alors que les militaires se dirigeaient vers leur caserne. Le premier bilan fait état de 7 blessés, qui ont tous été évacués par les éléments de la Protection civile aux urgences de l’hôpital Meslem Tayeb de Mascara, alors que les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. S. Ourabah
Saisie de 100 bouteilles de vin Les éléments de la police de Sidi Bel Abbès ont saisi à bord d’un véhicule léger, 100 bouteilles de vin et ont arrêté son propriétaire pour transport de boissons alcoolisées sans factures ni autorisation. Cela s’est passé au cours d’un barrage dressé à la sortie de la ville de Sidi Bel Abbés. Les éléments de la police ont intercepté un véhicule utilitaire d’où ils ont saisi la marchandise prohibée. A.F.
Fin de cavale d’un dealer
Les habitants dénoncent la recrudescence des cambriolages cuteurs et d’ajouter qu’en fin de semaine dernière, pas moins de deux cambriolages de maison ont été signalés, dont l’un a été avorté, dans les lotissements promotionnels 71 et 77 situés au nord de la ville d’El Ançor. Les quelques habitants interrogés sur cette situation d’insécurité pointent du doigt les services de sécurité, pourtant censés veiller à la sécurité du citoyen et de ses biens « rare où on croise une patrouille de gendarmerie la nuit » résume Aek, un habitant du lotissement 77. Les habitants souhaitent davantage de vigilance et un renforcement des moyens de sécurité pour faire face à ces malfaiteurs sans foi ni loi. Lahmar Chérif M.
que les autres membres sont successivement descendus dans la cavité pour ne plus remonter. Alertée, la protection civile est à son tour intervenue, perdant 2 de ses éléments, morts dans les mêmes conditions, déplorant cinq blessés graves parmi ses éléments qui se trouvent en soins intensifs à l’hôpital régional militaire d’Ali Mendjeli. Une enquête a été aussitôt déclenchée par les services compétents pour établir les circonstances précises de ce drame.
Oued Sebbah
Le bureau de poste cambriolé A peine une année d’un acte de cambriolage et de sabotage qui avait ciblé le bureau de poste de la commune de Oued-Sebba, relevant de la daira d’Ain-Arba, voilà que ce mercredi dernier, le même bureau de poste a été encore une fois la cible d’un vol par effraction, dans la nuit du mardi à mercredi. Les malfrats ont défoncé le grillage d’une fenêtre pour pénétrer à l’intérieur du bureau de poste. Ils ont tenté vainement d’ouvrir le coffre-fort. Cependant, ils ont réussi à prendre un micro-ordinateur qui servait aux opérations de paiement. Et au
matin du mercredi, l’alerte a été donnée par le receveur lui-même. La Gendarmerie de la d’Ain El Arba s’est déplacée sur les lieux pour procéder à l’enquête en présence des responsable de l’APC et du directeur de wilaya des postes et télécommunication. Une enquête a été ouverte et plusieurs interpellations ont été faites à l’encontre de quelques individus qui ont des casiers judiciaires et qui ont participé aux dernières émeutes de ce mois d’Août qui avaient ciblées la bibliothèque communale et d’autres édifices. Benbachir Med
Mascara Elle avait abandonné son nouveau-né dans les toilettes d’un hammam
La mère indigne identifiée et arrêtée
El Ançor
Après une période d’accalmie enregistrée ces derniers temps à El Ançor et ses environs, en matière de cambriolages, un certain relâchement de la vigilance des citoyens a été constaté. Et voila maintenant que ce fléau redémarre de plus belle. Les habitants ont pris attache avec notre journal, avant-hier, pour attirer l’attention des services concernés sur le retour de la recrudescence de ce fléau et sur les quelques aspects de prévention qu’il faut prendre en compte. En effet, selon les habitants de nombreux cambriolages de maisons ont eu lieu ces derniers jours dans la vieille ville d’El Ançor, Des méfaits perpétrés par des individus étrangers, selon nos interlo-
Neuf personnes, 6 membres d’une même famille, leur voisin et deux éléments de la protection civile, sont mortes, et cinq pompiers grièvement blessés, hier en début d’après-midi, dans un puits situé au lieu-dit «4 chemins», à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli (Constantine), a-t-on appris auprès de la protection civile. Selon les premiers éléments recueillis sur place, c’est en voulant porter secours à une personne de la famille concernée, tombée dans ce puits,
Les éléments de la Brigade de lutte contre les drogues de la police judiciaire de Sidi Bel Abbès ont arrêté un dealer recherché par la justice. Ce dernier a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel Abbés. Après une semaine de filature, le dealer a été intercepté au niveau du quartier Errih. Le mis en cause, un dealer notoire et un récidiviste, activait dans le commerce des stupéfiants et du kif. A.F.
Des effets vestimentaires étrangers saisis Au cours d’une opération de contrôle des véhicules, les éléments de la voie publique de la police sont parvenus à saisir à bord d’une voiture, un lot d’effets vestimentaires de marques étrangères, soit 180 tabliers, 220 survêtements et 720 serviettes de toilette. Le chauffeur du véhicule a été conduit au commissariat de police pour contrebande. F. A.
Après une minutieuse enquête, les services de sécurité dans la wilaya de Mascara, ont finalement mis la main sur l’auteure de l’acte d’abandon du nouveau-né, retrouvé, en date du 24 août dernier, dans les toilettes d’un bain maure, sis au quartier de Baba Ali, à Mascara. La personne impliquée dans cette affaire est, précise-t-on, une jeune femme de 27
ans qui a fait l’objet d’une présentation, en date du 28 août de ce même mois, devant le procureur près le tribunal de Mascara qui a ordonné son placement en détention. A rappeler que ce nouveau-né, de sexe masculin, retrouvé vivant, a été remis au centre spécialisé de la protection infantile de Tighennif. A.Heddadj
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Oggaz Pour fuir ses agresseurs
Une sexagénaire se jette de son balcon L’affaire remonte au 7 août dernier quand deux frères, âgés de 33 et 38 ans, habitant un appartement au rez-dechaussée d’un immeuble à Oggaz, pénètrent par effraction à l’intérieur du logement de leur voisine, une dame de 60 ans, habitant l’étage supérieur, pour l’agresser. La sexagénaire, ne voyant aucune issue pour échapper à ses agresseurs se dirigea tout droit vers son balcon et se jeta sans hésitation dans le vide. Ses jours ne sont pas en danger et les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la république. Les agresseurs reprochent à leur voisine son comportement insupportable envers eux et leur rend l’existence infernale en raison du gros vacarme et autre tapage qu’elle provoque en permanence, de jour comme de nuit. L’un des frères a été mis sous mandat de dépôt et l’autre a bénéficié d’une citation directe. A.Heddadj
Sidi Bel Abbès
Le voleur des bijoux sous les verrous Le procureur de la République près le tribunal de Télagh a placé sous les verrous, le dénommé L.A. âgé de 29 ans, alors que son acolyte H.N. (28 ans) a bénéficié de la citation directe, en attendant leur jugement pour constitution d’une association des malfaiteurs et de vol. Les faits de cette affaire remontent à la semaine écoulée, quand les éléments de la Gendarmerie na-
tionale d’El Hoçaïba ont reçu la plainte d’un habitant, indiquant que son domicile a été victime d’un vol par des inconnus qui lui ont subtilisé des bijoux et la somme de 5 millions de centimes. Sur la base de la plainte, l’enquête qui a été ouverte, s’est soldée par l’arrestation des deux mis en cause. A.Fatima
Culture
Samedi 1er Septembre 2012
Festival du théâtre amateur de Mostaganem
Nacer Ali lauréat du Kaki d’Or 2012
Festival du film francophone d’Angoulême
Adila Bendimered et Khaled Benaïssa primés Les acteurs algériens Adila Bendimered et Khaled Benaïssa ont été primés mardi, au cinquième Festival du film francophone d’Angoulême pour leur interprétation dans le film «Le repenti» du réalisateur algérien Merzak Allouache. Le «Valois de la meilleure actrice» a été attribué à Adila Bendimered, alors que Khaled Benaïssa a reçu celui du meilleur acteur, pour leurs rôles dans le «Le repenti», un film distingué à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2012. En cinq jours, le 5e Festival du film francophone d’Angoulême, une édition anniversaire, a proposé pas moins de 44 films et plus de 70 projections. Le «Valois du public» (nécessitant 3.000 votants dans le public) a été décerné au réalisateur sénégalais Moussa Touré pour son film «La pirogue» qui a aussi reçu le «Valois de la mise en scène». Le «Valois des étudiants» a été remis au français François Pirot pour son oeuvre «Mobile home», alors que le prix du film d’animation (Valois René Laloup) a été remporté par Léo Verrier pour «Dripped». A la précédente édition du Festival, l’Algérienne Samia Mezziane avait reçu le «Valois de la meilleure actrice» pour son rôle dans «Voyage à Alger» d’Abdelkrim Bahloul.
Avant première mondiale du film «Zabana !»
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e Kaki d’Or 2012, récompen sant le meilleur texte théâ tral, a été décerné jeudi soir à Nacer Ali lors d’une cérémonie à la maison de la culture Ould Abderahmane Kaki présidée par le commissaire du 45eme festival du théâtre amateur de Mostaganem, Rachid Djerourou. L’écrivain Nacer Ali de la wilya d’Oran a remporté pour la troisième fois le concours du meilleur texte ainsi qu’un chèque d’une valeur de 300 mille dinars pour «Achiquat el Batal», sélectionné parmi les 46 textes en compétition cette année, a rappelé l’universitaire Kada Ahmed, rapporteur du jury présidé pour cette 5ème édition par Noual Ibrahim. Le Kaki d’argent a été remporté par Abdelhamid Cherif pour le texte «Intissar el Haq», tandis que Gou-
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ba Ahmed et Bourmissa Abdelkrim ont successivement remporté le 3ème et 4ème prix. Le rapporteur du jury a souligné que la majorité des textes reçus «ne répondaient malheureusement pas aux critères universels de la création dramatique». Il a, par ailleurs, regretté «l’absence de culture théâtrale» chez certains participants. Le jury, par la voix de son rapporteur, a fait des recommandations dont celles d’établir une commission de présélection des textes avant de les soumettre au jury et d’encourager chez les participants «un contact plus assidu avec les textes universels de théâtre afin de mieux se familiariser avec les règles d’écriture». Le jury a en outre recommandé de «mettre en place des ateliers de formation d’écriture dramatique».
Nacer Ali avait remporté le Kaki d’Or 2011 pour le texte «Kouh oua fout». La compétition pour le grand prix du festival du théâtre amateur de Mostaganem reprend vendredi avec les représentations des pièces «Ghadr Imaraa» de la troupe «Djabal Adhahara Wa Anaouares» de Ghilizane et «Al Hamla» de la coopérative «Esindjab» de Bordj Menaiel. La samedi 1er septembre, marquant la date anniversaire de la création du festival en 1967, sera l’occasion d’une cérémonie d’hommage plus anciens membres du festival ainsi que d’une visite du la tombe du fondateur du festival du théâtre amateur de Mostaganem Si El Djilali Ben Abdelhalim. Plusieurs représentations théâtrales sont prévues pour cette journée ainsi que des lectures poétiques.
4e Festival Doha-Tribeca à Alger
Il rend hommage au cinquantenaire de l’indépendance
L
’histoire du 7e art algérien sera à l’honneur du 4e Festival Doha-Tribeca prévu du 17 au 24 novembre prochain, dans la capitale qatarie, dans le cadre de la célébration par l’Algérie du cinquantenaire de son indépendance. C’est ce qu’a indiqué jeudi, le site électronique de la fondation Doha Films. A cette occasion, plusieurs films algériens seront projetés «en guise de reconnaissance au cinéma algérien et à son rôle dans le développement du 7e art dans le MoyenOrient et en Afrique du Nord», indiquent les organisateurs, sans révéler le nombre des films. Une cinquantaine de films des quatre coins du monde prendront part à la 4e édition de ce festival qui consacre plusieurs prix dont celui du meilleur film arabe, du meilleur réalisateur, du public, du meilleur romancier, du meilleur film documentaire et du meilleur courtmétrage.
Le coup d’envoi de la 4e édition du festival Doha-Tribeca sera donné par le film «The reluctant fundamentalist» de l’indienne Mira Naïr, en sa première sortie au Proche-Orient et en Afrique du Nord après sa sortie mondiale à la 69e Mostra de Venise (Italie) qui s’est ouverte officiellement mercredi. Le festival de Doha-Tribeca a été fondé en 2009, dans le cadre d’un partenariat entre Doha Films et le Festival international Tribeca New York, fondé en 2002 après les évènements du 11 septembre par des acteurs d’Hollywood dont Robert de Niro pour revitaliser la vie culturelle à Manhattan. Le film «Normal» du réalisateur algérien Merzak Allouache avait remporté le prix du meilleur film arabe à la 3e édition de ce festival à laquelle l’Algérie avait participé également avec «Keddache thab’ni» (Combien tu m’aimes) de Fatma-Zohra Zaâmoum.
L'Echo d'Oran
a fiction historique «Zabana!» du réalisateur Said Ould Khelifa, dédiée à Ahmed Zabana, premier martyr de la cause algérienne guillotiné le 19 juin 1956, a été projeté jeudi à Alger en avant première mondiale, une présentation réservée aux officiels et aux professionnels du cinéma. Produit par «Laith média» sur un scénario de Azzedine Mihoubi, le film, projeté mercredi pour la presse, est la première production du programme établi par le ministère de la Culture et celui des Moudjahidines. Avant la projection les organisateurs ont présenté le nouveau clip de «Hamdoulilah mabkach istiimar fi bladna» d’El Hadj Mhammed el Anka réalisé par Djafer Kassem et interprétée par de grands nom de la musique algérienne dont Hamidou, Amel Wahbi et Hocine lasnami. D’une durée d’une heure et 50 minutes, le film relatant le parcours révolutionnaire du premier martyr guillotiné et son procès a été projeté en présence de M. MohamedLarbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée populaire nationale, le secrétaire général du ministère des Moudjahidines ainsi que Mme. Khalida Toumi, ministre de la culture et d’autres membres du gouvernement et du corps diplomatique. Par ailleurs plusieurs moudjahidine et moudjahidate et grandes figures du cinéma algérien ont été conviés à cette projection à l’ins-
tar de Chafia Boudraa, Farida Saboundji et Hassan Kechache. Après avoir découvert l’oeuvre de Said Ould Khelifa ainsi que les jeunes acteurs du film Mme Meriem Benmihoub-Zerdani, ancienne moudjahida, sénatrice puis experte au sein du Comité des nations unies contre la discrimination à l’égard des femmes (Cedaw), a confié à l’aps son bonheur de «voir une œuvre cinématographique dénoncer les crimes commis en Algérie par la France coloniale, pays des droits de l’homme». La première avocate algérienne, qui n’a pas pu contenir ses émotions durant la projection, a salué le courage de l’équipe du film qui «a osé mettre en avant les dérives de la justice coloniale et montrer les crimes et la torture qui était pire que ce qu’avait commis les nazis». Le film était une réussite sur le plan technique estimait Hassan Kechache, qui a incarné Mustapha Ben Boulaid à l’écran en 2008, en qualifiant «Zabana!», qu’il a trouvé très accrocheur, de «grand apport à l’écriture de l’histoire de l’Algérie». Le film «Zabana!» entrera en compétition le 6 septembre au festival international du film de Toronto et il sera aussi présent au festival du film de Dubaï a indiqué son producteur Yacine Laloui qui a rappelé que la distribution nationale du film, toujours en négociation, est prévue pour le mois d’octobre prochain.
Festival «Lecture en fête»
La 2e édition du 1er au 10 septembre à Tlemcen La 2e édition du Festival «Lecture en fête» se tiendra à Tlemcen, du 1er au 10 septembre courant. C’est ce qu’on a appris mercredi, auprès de la direction de la Culture de la wilaya. Inscrite dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, cette manifestation culturelle vise la promotion de la lecture dans la société de manière générale et chez les enfants en particulier. Des expositions de livres pour adultes et enfants, la projection de films documentaires sur l’importance de la lecture ainsi que des spectacles récréatifs pour enfants, dont notamment marionnettes, théâtre, magicien, sont au programme de cette manifestation qui aura lieu à la nouvelle biblio-
thèque Mohamed-Dib de haï Imama, a-t-on ajouté. Cette deuxième édition, qui prévoit également des conférences sur la lecture, verra la participation de l’Association des jeunes aveugles et de la police nationale qui se chargera de donner des cours de sensibilisation sur la circulation routière, a indiqué la même source, ajoutant, par ailleurs, que des visites au service pédiatrique du CHU Tlemcen sont également prévus afin de faire participer les enfants hospitalisés. Des ateliers de dessin, de lecture et de travaux manuels sont en outre programmés pour ce festival et seront sanctionnés, lors de la clôture, par la distribution de prix et de cadeaux aux meilleurs enfants, a-t-on souligné.
Sports
Samedi 1er Septembre 2012
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Jeux Paralympiques-2012 (1re journée)
Goal-ball – Groupe «B»
Deux médailles de bronze pour l’Algérie
L’Algérie s’incline devant la Corée du Sud (3-4)
L
e judo handisport algérien a remporté deux médailles de bronze, lors de la 1re journée des 15ès Jeux Paralympiques de Londres qui ont débuté, mercredi avec la cérémonie d’ouverture et se poursuivront jusqu’au 9 septembre. La première médaille a été gagnée par le champion paralympique en titre, Mouloud Noura dans la catégorie des -60kg, après sa victoire au repêchage face au Coréen Lee Min-Jae sur Ippon. La seconde médaille de bronze de la catégorie est revenue au Britannique Quilter Ben, alors que le podium a été complété par l’Azerbaidjanais Ramin Ibrahimov (or) et le Chinois Li Xiaodong (argent). Pourtant le chemin était tracé à Noura pour l’or, après s’être débarrassé avec brio du redoutable mongolien Aajim (ippon) en 1/8 de finale, et surtout du champion du monde britannique en titre Quilter (Ippon) en quart.
Mondial de handball 2013 / Préparation
Algérie - FK Rutar (Serbie), le 4 septembre à Belgrade
L
a sélection algérienne de han dball entamera sa série de matchs amicaux, lors de son stage à Belgrade, en Serbie, prévu du 31 au 9 septembre, face au club local du FK Rutar, le 4 septembre prochain. C’est ce qu’on a appris mercredi, auprès de la Fédération algérienne de handball (FAHB). Le départ des coéquipiers de Ryad Chahbour (GS Pétroliers) pour la Serbie, prévu le 31 août, en vue de leur préparation pour le championnat du monde 2013, pourrait être décalé en raison d’un problème de billetterie. En effet, les responsables de la FAHB, qui ont réussi à régler les visas, ne se sont pas encore procuré les billets, précise la même. Du coup, le premier match amical des Verts qui devait se jouer le 1er septembre face au Partizan Belgrade, pourrait être annulé ou bien reporté à la fin du stage. Après le match du FK Rutar, le Sept national enchaînera juste après par deux autres tests, face au FK Kolubara, le 5 septembre, et devant le FK Crvena Zvezda, le 8 septembre. La sélection nationale a entamé dimanche, un stage bloqué à Aïn Taya (Alger), qui s’étalera jusqu’au départ pour la Serbie, en présence de 16 joueurs dont un évoluant en championnat de Tunisie. Les joueurs professionnels, quant à eux, seront mis à la disposition de l’Equipe nationale, lors de la semaine de la Fédération internationale (IHF) fixée du 29 octobre au 5 novembre. Lors du Mondial 2013 prévu en Espagne du 11 au 27 janvier, l’Algérie, vice-championne d’Afrique, a hérité du groupe «D», aux côtés de l’Espagne (pays organisateur), l’Egypte, la Croatie, la Hongrie et l’Australie. Les matchs du groupe de l’Algérie se dérouleront dans la capitale, Madrid. R.S
«J’avais des appréhensions surtout pour le Mongolien que j’ai pu maîtriser, idem pour le Britannique que j’a dominé devant une salle archi-comble acquise pour lui», a déclaré le judoka algérien, éliminé par la suite par le Chinois Xiaodong par ippon, en 1/ 2 finale, devant l’étonnement des techniciens et les spectateurs. «Je ne sais pas, mon corps et mes muscles ne répondaient pas. Mon adversaire je le connais pour l’avoir battu à plusieurs reprises et avant la limite, et lui aussi avait son idée sur moi. Ce que je dis, c’est qu’il était plus intelligent que moi, car il a su me prendre à défaut, peut-être que j’étais dans l’euphorie avant l’heure, néanmoins, je suis content et heureux de figurer sur le podium paralympique pour la seconde fois», a conclu Mouloud Noura. De son côté, son compatriote Sid Ali Lamri (-66kg) a pris également la 3è place, perdant certes son titre paralympique, mais a réussi à rester parmi les quatre meilleurs mondiaux de sa catégorie. Exempt des 8ès de finale, Sid Lamri a affronté par la suite, en 1/2 finale, le Japonais Hirose Makoto (lui aussi exempt du même tour). La qualification est revenue au Japonais en marquant un Yoko dès les 10 premières secondes.
«Le tirage au sort ne m’a pas épargné en se retrouvant dans la 1re poule regroupant les meilleurs judokas de la catégorie. Mon adversaire était prenable et je devais prôner la prudence avant d’attaquer. Malheureusement sur une erreur d’appréciation il me marque un Yoko et puis il a fermé complètement le jeu, rendant ma tâche très difficile», a expliqué Lamri. Une seconde chance de monter sur le podium a été donnée à l’Algérien qui avait à passer deux combats pour espérer remporter le bronze. Au 1er tour Sid Ali Lamri est opposé à Bayman Mustafayev et sort vainqueur du combat, avant de battre son adversaire suivant l’Espagnol Garcia Del Valle David par mobilisation. Le titre paralympique de la catégorie a été attribué à l’Ukrainien Davyd Khorava, vainqueur en finale du Chinois Xu Zhao. « Je suis fier de ma médaille de bronze qui récompense le travail que j’ai fait avec mes entraîneurs (en équipe nationale et à l’USM Alger) à qui d’ailleurs je dédie ce titre, sans oublier mes deux filles. Je ne retourne pas bredouille en Algérie et j’espère que cette médaille et celle de Noura donneront de l’appétit à mes compatriotes des autres disciplines «, a tenu à dire Sid Ali Lamri.
Ouidir Oulhadj (entraîneur national) :
«Je suis satisfait des deux médailles de bronze»
L
’entraîneur national en chef du judo, Ouidir Oulhadj a estimé jeudi à l’issue de la première journée des 15ès Jeux Paralympiques de Londres, que la prestation du judo handisport algérien est «acceptable», avec deux médailles de bronze, remportées par Mouloud Noura (-60kg) et Sid Ali Lamri (-66kg). «J’avais évidemment souhaité, comme chaque entraîneur ici présent à Londres, revenir au pays avec de l’or, mais cette couleur se transforme en fin de compte en bronze, on accepte car on est jamais sûr à l’avance de monter sur un podium paralympique ou mondial. Je suis satisfait de cette récolte, en attendant, Zoubida Bouazoug qui concoure samedi dans la catégorie de +70kg «, a déclaré l’entraîneur Ouidir. Avant de venir à Londres, le staff technique de l’équipe nationale de judo avait pronostiqué «le podium», tout en sachant, que la mission des athlètes dépendra de plusieurs facteurs dont la classification, le stress de rater la compétition, la déconcentration sur le tatami et également le tirage au sort, qui parfois élimine de facto un athlète ou diminue de ses chances de médailles. «Je pense que pour Sid Ali, le tirage n’a pas été favorable pour lui, en tombant dans la poule la plus difficile, sinon il aurait pu prétendre à un meilleur résultat, alors que pour Noura Mouloud, je pense qu’il ne pourra accepter facilement qu’il soit éliminé du chemin pour l’or de cette façon», a expliqué l’entraîneur national.
Ouidir Oulhadj a toutefois ajouté que son athlète se dirigeait directement en finale, après avoir éliminé un redoutable Mongolien très technique et surtout le champion du monde britannique Quilter Ben devant son public. Pour l’entraîneur adjoint Rezki Benkacem, les deux représentants algériens pouvaient monter sur la plus haute marche du podium, avec un peu plus de vigilance. «C’est bête de se faire éliminer de la façon dont nos deux judokas se sont faits battre. Ce n’est pas une question de force ou faiblesse, car dans ces deux cas, Noura et Lamri seraient maintenant champions paralympiques. Mais, à mon avis, une victoire ou une défaite en judo se dessine en une fraction de seconde, on peut gagner ou perdre sur un petit détail, une légère décentration ou mauvaise appréciation d’un geste technique ou d’un contre. C’est le cas d’ailleurs de nos athlètes «, a tenu à souligner M. Benkacem. La 3è athlète engagée en judo, Zoubida Bouazoug (+70kg) entrera en lice aujourd’hui. Elle est médaillée de bronze à Pékin, et reste «optimiste» pour sa campagne de Londres. «Mon premier combat sera face à la Chinoise Yuan qui n’est autre que la championne paralympique en titre et la meilleure judokate au monde de la catégorie. J’essayerai d’évoluer à ma vraie valeur et tenterai d’aller le plus loin possible. Monter sur le podium ne sera pas du tout facile, mais j’ai le courage et la volonté requis pour faire bonne figure «, a indiqué Bouazoug.
Chine constituera, le 1er septembre, constituera le 3è obstacle des hommes de Mohamed Bettahrat et Abdelkader Khédim. Les deux derniers matches de l’Algérie dans son groupe, les mettront aux prises, respectivement au Canada (2 septembre) et l’Iran (3 septembre). Les quatre premières équipes de chaque poule (messieurs et dames) joueront les quarts de finale selon le système: (1A contre 4B), (2A contre 3B), (3A contre 2B) et (4A contre 1B). Les quarts et demi-finales du tournoi auront lieu respectivement, le 5 et 6 septembre, alors que les finales et matches pour les médailles de bronze sont fixés au 7 septembre.
La sélection algérienne de Goal-ball s’est inclinée devant son homologue coréenne sur le score de (3-4), jeudi à la salle «Copper Box», pour le compte de la 1re journée des éliminatoires du groupe B des 15ès Jeux Paralympiques de Londres-2012 (29 août -9 sept). Le groupe B comprend également la Belgique, la Chine, l’Iran et le Canada. Le groupe A comprend la Lituanie (championne du monde), la Grande-Bretagne (16è mondiale), la Finlande (vainqueur des jeux mondiaux de Turquie), le Brésil (10è), la Turquie (2è des jeux) et la Suède (5è). Le troisième match des champions d’Afrique en titre, les opposera à la la
Handball – Championnat d’Afrique U 21 3ème journée
Victoire de l’Algérie devant le Maroc 27-20 La sélection algérienne de handball (U-21) a battu son homologue du Maroc (27 - 20), mi-temps (13 11) en match comptant pour la 3ème journée de la 18è édition du championnat d’Afrique juniors (groupe B), disputée jeudi au Palais des sports de Treichville à Abidjan. Grâce à cette victoire, la
3e consécutive, les «Verts» occupent seuls la tête du classement du groupe B, après avoir battu respectivement la Guinée (35-22) et la Libye (25-21). Dans l’autre matche du groupe B, l’Egypte a battu la Guinée 50- 19. Le Congo devait, quant à lui, rencontrer la Libye.
RÉSULTATS GROUPE A : Angola ................... 33 ........ Mali .......................... 17 Tunisie ................... 32 ........ Gabon ....................... 15 Côte d’Ivoire: .......................................................... Exempte
CLASSEMENT CLASSEMENT N° 01
Club Tunisie
Pts 6
J 3
G 3
N 0
P 0
BP 111
BC 41
Diff +70
02
Angola
4
2
2
0
0
70
45
+25
03
Gabon
2
3
1
0
2
67
81
- 14
04
Côte d’Ivoire 0
2
0
0
2
30
60
-30
05
Mali
2
0
0
2
25
76
-51
0
RÉSULTATS GROUPE B: Egypte .................... 50 ........ Guinée ...................... 19 Algérie .................. 27 ........ Maroc ....................... 20 Libye ...................... 18 ........ Congo ....................... 21
CLASSEMENT CLASSEMENT N° 01
Club Algérie
Pts 6
J 3
G 2
N 0
P 0
BP 87
BC 63
Diff +24
02
Maroc
4
3
2
0
1
74
56
+18
03
Egypte
4
3
2
0
1
108
64
+44
04
Congo
4
3
2
0
1
61
60
+1
05
Libye
0
3
0
0
3
59
82
-23
06
Guinée
0
3
0
0
3
55
119
-64
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L'Echo d'Oran
Sports
20 Dans le cadre des rencontres périodiques avec la presse Kamel Guemmar (SG du MJS)
«Les centres de formation permettront l’essor du sport national»
D
ans le cadre des rencontres périodiques avec la presse nationale organisées par le ministère de la Jeunesse et des Sports, le SG Kamel Guemmar, accompagné de cadres du MJS, dont Saïd Bouamra, Madjid Djebbab, Doumi et Zina Azzoug, a animé hier matin un point de presse à la salle de conférence de Ghermoul. I l a été question de la démarche du MJS et par conséquent de l’Etat à travers les cadres de son département sport et jeunesse dirigé par le ministre Hachemi Djiar, pour la relance du sport national à travers un programme sérieux, riche et surtout réfléchi, selon les normes internationales régissant le sport de performance et d’élite. Il a aussi abordé de nombreux autres aspects liés au sport d’élite. Dans ce contexte, il a fait savoir que sur la base de données scientifiques émanant de spécialistes en la matière et en s’appuyant sur un sérieux diagnostic sans aucune complaisance sur les dernières participations aux Jeux olympiques par les athlètes algériens, une stratégie globale a été mise en place depuis 2009 afin de permettre l’essor du sport algérien qui doit être représenté de la meilleure des manières lors des rendez-vous mondiaux d’envergure. Il a expliqué le point de vue du MJS sur la participation des différentes sélections nationales présentes aux JO2012. Sans détour aucun, Guemmar a énuméré les différents problèmes et insuffisances dans lesquels se débat le sport algérien, qui ne permettent pas à nos différents athlètes qui ont les capacités intrinsèques pour faire bonne figure et se distinguer au niveau mondial, sauf exception, comme s’est le cas de Toufik Makhloufi. Mais le diagnostic à lui seul ne suffit pas si l’on ne l’accompagne pas par des mesures et décisions qui apporteront les solutions attendues. Il s’en est longuement expliqué en affirmant que la refonte du système national du sport ne pourra se faire sans un retour à la formation, la véritable formation de base des sportifs que l’on détecte, qui disposent des qualités requises pour faire carrière et représenter de la meilleure manière qui soit les couleurs nationales dans les grands rendez-vous du sport, qu’ils soient mondiaux, africains ou arabes. Il a insisté sur le fait que le changement souhaité et préconisé par les services du MJS et les pouvoirs publics soit palpable et non pas seulement de l’encre sur du papier. D’ailleurs, il a fait savoir que Hachemi Djiar a présenté hier au Conseil des ministres le projet de relance du sport national sur des bases solides selon l’étude approfondie, objective, scientifique élaborée par les services de son département.
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Pour Kamel Guemmar, «les centres de formation que nous mettons en place en tant que MJS et pouvoirs publics, permettront l’essor du sport national. Rien ne peut se faire sans des centres de formation dignes de ce nom, qui répondent à des normes internationales et scientifiques bien établies en tout point de vue. Certains centres sont déjà prêts en cours de réalisations. Le sport, ce sont des hommes, des moyens matériels et financiers et des infrastructures, avec une stratégie globale pour mettre en œuvre la politique préconisée. Nous veillons à tout cela et à présent, il ne faut plus dire, on doit faire…il faut faire, on aurait dû faire…, mais plutôt passer à la véritable action et application du programme établi qui est prêt à présent à sa mise en œuvre sur le terrain». Pour ce qui est de la participation algérienne aux JO-2012 de Londres, Guemmar a affirmé que les fédérations doivent assumer leurs responsabilités, car tous les moyens ont été mis à leur disposition dans le cadre de la préparation de ces Jeux. Pour ce qui est de la polémique MJSCOA avec la dernière sortie du président du Comité olympique algérien, M. Hanifi, le SG du MJS dira : «Le MJS n’a de problème avec personne. Certains s’attaquent à nos cadres gratuitement pour polémiquer et faire dans les faux clivages. Le MJS fait le nécessaire selon ce que lui confèrent les lois du pays dans le cadre de ses prérogatives pour aider le sport. Nos portes sont ouvertes à tous ceux qui ont des propositions pour permettre au sport algérien d’aller de l’avant. Il ne suffit pas de critiquer et de blâmer les autres si l’on n’a rien à proposer en contrepartie, car il n’y a pas plus facile que de critiquer les gens qui travaillent». Kamel Guemmar a évoqué de nombreux autres aspects liés aux raisons de l’échec que connaissent la plupart de nos athlètes lors des importants rendez-vous planétaires du sport, même s’il y a de temps à autre de grandes satisfactions, comme la performance grandiose au 1 500m de Toufik Makhloufi. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions. Une chose est sûre au travers de l’intervention sage et pragmatique du SG du MJS, la tutelle mettra les bouchées doubles désormais pour entamer les réformes nécessaires qui permettront au sport algérien de passer à la vitesse supérieure crescendo, en s’occupant tout d’abord de la formation avec tout ce que cela comporte comme mesures d’accompagnement en termes de moyens logistiques, infrastructurels, financiers et de politique nationale globale du sport à suivre à travers l’ensemble du pays.
Samedi 1er Septembre 2012
Volley-ball – Equipe nationale (messieurs) Mourad Sennoune (Sélectionneur national) :
«Nous jouerons pour les titres»
L
e nouveau sélectionneur de l’équipe nationale algérien ne de volley-ball (mes sieurs), installé à son poste jeudi matin, a affirmé qu’il jouera pour les «titres» à commencer par le championnat d’Afrique des nations prévu en septembre 2013. «Je suis venu pour gagner des titres. Certes, la mission ne sera pas facile notamment face à des concurrents comme l’Egypte ou la Tunisie. Nous essayerons de bâtir une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs», a souligné Sennoune à l’issue de la signature de son contrat et son installation officielle au siège de la fédération algérienne de volley-ball (FAVB) à Dely Brahim (Alger). «J’œuvrerais pour ancrer la culture de la gagne dans l’esprit des joueurs avec l’objectif d’entamer le prochain championnat d’Afrique en conquérant et pour remporter le titre. Si jamais, je n’arrive pas à atteindre cet objectif je serai le premier et seul responsable», a-t-il ajouté. Le nouveau coach des Verts a indiqué que le championnat arabe des nations prévu en fin d’année constituera «une phase importante dans la préparation de l’équipe car il intervient après deux ou trois stages d’une courte durée». L’ancien joueur international estime que la «régression» du niveau de la sélection et son éloignement des podiums sont dus à plusieurs paramètres. «Des raisons multiples ont mené le six national à cette régression, nous allons analyser la situation pour redémarrer sur de bonnes bases. Les résultats de l’équipe féminine prouvent que le volley-ball algérien est à la peine», a estimé Sennoune, en indiquant que le prochain stage des Verts est programmé a partir d’aujourd’hui et qui s’étalera jusqu’ au 20 septembre à Alger. Evoquant la stratégie à adopter, au moment où plusieurs personnes parlent de rajeunissement massif, Sennoune a affirmé que «tout joueur capable d’apporter un plus à la sélection est le bienvenu même s’il a 30 ans ou plus, l’essentiel c’est le rendement durant les matches». De son côté, le président de la FAVB, Mustapha Lemmouchi, a révélé que «le championnat national de volleyball prendra fin le 15 mai 2013, mais la date exacte de son coup d’envoi n’a pas été fixée. Dans tous les cas la première journée du championnat d’Algérie 2012/2013 se jouera vers la fin du mois de septembre». Après la fin du championnat, la sélection nationale (messieurs) entamera un stage non-stop de 4 mois pour préparer le championnat d’Afrique 2013, dont le pays organisateur n’a pas encore été désigné
«Nous allons revoir beaucoup de choses» Mourad Sennoun a affirmé qu’»il est
L'Echo d'Oran
nécessaire de revoir beaucoup de choses, notamment sur le plan organisationnel», jeudi à Alger lors de la cérémonie de son installation à la tête de la barre technique. «Plusieurs choses devront être revues notamment sur le plan organisationnel, et aussi au niveau des clubs» a affirmé le nouveau coach national, soulignant que sa mission consiste à «redorer le blason du volley-ball algérien et d’ancrer la culture de la gagne dans l’esprit des joueurs». «L’objectif principal est de remporter le titre africain des nations, tout en endossant la responsabilité de tout éventuel échec», a ajouté l’entraîneur national. La sélection algérienne entamera à partir du 1er septembre un stage d’une dizaine de jours, et ce avant le début du championnat national prévu fin septembre. «Je serai franc avec les joueurs, et il n’y aura pas de place pour les sentiments ou la diplomatie (...)» a prévenu l’ancien international qui affirme au passage qu’il suivra de très près le championnat d’Algérie, afin de retenir en sélection les meilleurs éléments, soulignant que des clubs comme le NRBB Arreridj, le MB Bejaia et l’USM Blida ont beaucoup progressé ces derniers temps. Abordant le volet du Championnat arabe de volley-ball prévu entre le mois d’octobre et de novembre en Tunisie ou en Egypte, le coach national a indiqué que le délai de préparation au rendez-vous arabe reste assez court. «Nous disposons d’un temps limité de préparation pour cette compétition, vu le nombre restreint de stages qu’on aura à effectuer» a précisé l’ancien joueur du NA Hussein Dey et du MC Alger. En prévision du prochain champion d’Afrique prévu en septembre 2013, dans un pays non encore désigné, le six national effectuera à la fin de la saison 2012-2013, un stage nonstop de 4 mois au cours duquel plusieurs matches amicaux seront au menu. «Une 1ère liste de 20 joueurs sera établie avant d’être ramenée à 16. Beaucoup de jeunes notamment de Bejaia seront convoqués. Toutefois, il n’y aura pas de limite d’âge dans cette équipe, les meilleurs joueurs seront retenus même s’ils ont 40 ans, et sont en mesure de donner le meilleur rendement pour la sélection» a précisé M. Sennoun. Concernant son retour au pays après un exil de 10 ans aux pays du Golfe, Mourad Sennoun a affirmé qu’il n’a pas hésité par «amour de l’Algérie», à répondre à l’appel du cœur, en déclinant plusieurs offres des clubs koweitiens et qataris en faisant passer au second plan l’aspect financier. Le nouvel entraîneur national qui a signé un contrat d’une saison renouvelable, a souligné qu’il «pourrait rester à la tête du six national 3 ou 4 années». Lemmouchi: «Sennoun est l’entraîneur qui remplit les critères exi-
gés» De son côté, le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mustapha Lemmouchi a indiqué que le nouvel entraîneur de la sélection nationale «remplit tous les critères exigés et qui saura défendre les couleurs de son pays, raison pour laquelle, le choix de la FAVB a été porté sur lui. «Le président de la Fédération et l’entraîneur national sont seuls responsables de tout échec éventuel, du moment que l’objectif assigné, reste le titre continental. Même en cas d’échec, il ne sera pas mis fin à ses fonctions» a déclaré M. Lemmouchi qui a tenu à rendre hommage à l’ancien coach national, Kamel Imloul lequel avait accepté de diriger l’équipe dans une période difficile. Le président de l’instance fédérale a évoqué par la suite la crise financière dans laquelle se débattent plusieurs clubs algériens. «Nous avons fait l’impossible pour sauver de la disparition totale un club tel l’O. Médéa, comme nous l’avions fait dans le passé pour le NA Hussein Dey et le SR Annaba», a-t-il dit, ajoutant que la FAVB a sollicité la tutelle pour «une prise en charge des clubs ayant des difficultés d’ordre financier, vu que le budget limité de la FAVB ne permet pas de gérer cette compétition, mais nous avons tout de même offert aux associations sportives du matériel sportif dont 10.000 ballons, 500 tiges et 300 filets, afin de limiter quelque peu les dépenses des clubs.»
«L’initiative de l’Algérie retenue dans le calendrier de la FIVB» Pa ailleurs, le président de l’instance fédérale n’a souligné que l’initiative algérienne d’organiser «la journée nationale du mini-volleyball, réservée aux jeunes catégories, figure désormais dans le calendrier international de l’instance internationale de la discipline (FIVB). «la FIVB a inscrit dans son calendrier international l’initiative algérienne, en invitant toutes les fédérations nationales à suivre l’exemple algérien. Nous avons même reçu une aide de 12.000 dollars» a dit M. Lemmouchi qui a annoncé l’organisation d’un tournoi international féminin en décembre prochain à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance nationale. «Ce tournoi sera pris en charge par une société dont le nom sera dévoilé prochainement. Jusque-là, nous avons reçu l’accord de la République dominicaine» a t-il précisé. Enfin, le président de la FAVB a annoncé l’engagement de toutes les sélections nationales (garçons et filles) dans les différents championnats d’Afrique des jeunes catégories prévues en novembre et décembre, avec l’objectif de faire qualifier au moins, trois catégories d’âge, aux Mondiaux des jeunes.
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Sports
Samedi 1er Septembre 2012
WAT U-21 Houti Noureddine (entraîneur)
CBA Tédelès Bekaddour Mohamed Amine (attaquant)
«Assurer la relève de l’équipe senior»
«J’espère réaliser une grande saison»
H
outi Noureddine est pas sé par toutes les catégo ries du WAT. Titulaire de la licence CAF, il a fait un bref séjour à l’US Remchi avec laquelle il a réussi une accession, avant d’être l’adjoint des différents entraîneurs qui sont passés au Widad de Tlemcen. Dernièrement, il a été désigné par les dirigeants à la tête de l’équipe réserve, celle des U-21, avec qui il a déjà entamé son travail avec à le clé un stage bloqué de 12 jours sur les hauteurs de Tlemcen, plus précisément sur le site du plateau de Lalla Setti. Abordé par l’Echo d’Oran, ce sympathique technicien a bien voulu répondre à notre sollicitation pour nous éclairer un peu plus sur les ambitions, la préparation,… Ecoutons-le: L’Echo d’Oran: Comment s’est déroulée la préparation ? Houti Noureddine: «Elle s’est passée dans de bonnes conditions. Tout le monde y a collaboré et puis, on a préféré faire ce stage bloqué pour permettre à l’ensemble des joueurs de vivre ensemble. Le site de Lalla Setti offre les meilleures dispositions dans tous les domaines, surtout en matière d’hébergement, de restauration et même de récupération qui a un rôle primordial dans la préparation d’intersaison. Cette première partie de notre préparation était programmée dans notre plan d’action, sachant que le site de Lalla Setti est forestier. On s’entraîne aussi au stade des 3 Frères Zerga, et au stade commu-
coupe d’Algérie sera pour nous un challenge non négligeable. On ne négligera pas aussi le championnat. Nos éléments devront donc être compétitifs et bien préparés car ils seront très sollicités. Le staff administratif a pris toutes les dispositions en vue d’une bonne entame de saison. A nous donc atteindre les objectifs assignés, c’est-à-dire ceux que je viens de citer».
nal de Hennaya où on a disputé quelques rencontres amicales pour jauger les capacités de nos jeunes». E.O: Vos ambitions pour le prochain exercice ? H.N: «Sans trop tarder, je vous dirai que nous accordons beaucoup d’intérêt à la formation. Notre mission première est d’assure la relève et de fournir à l’équipe fanion trois à quatre éléments chaque saison. Si on arrive à le faire, ça sera positif pour nous. Deuxième ambition, aller le plus loin possible en coupe d’Algérie pour rendre à cette équipe des U21 -appelée par le passé catégorie des juniors- son lustre d’antan. Car, comme vous le savez sans doute, les juniors du WAT ont deux coupes d’Algérie à leur palmarès. Donc, disputer une autre
E.O: Un mot sur l’effectif H.N: «On a retenu dans la liste, 27 joueurs dont 8 de la catégorie des U-20, et 6 des U-21 qui sont avec les seniors. Les joueurs retenus sont Rahou, Ghemmadi, Chaïb Draâ, Rami, Zenasni, Benoughaidene, Djabri, Benouar, Belhadj Yousfi, Djebourou, Nour, Benadjina, Kendouci, Lahbab, Khelfoun, Rahal, Selmi, Djiraoui, Hadji, Touil, Rebiai, Touanti, Bekakcha, Bendjebara, Boucherit, Aguid. E.O: Un mot sur vos relations avec les dirigeants. H.N: «Elles ont très bonnes, plus qu’amicales. Je dirais même qu’elles sont fraternelles. Et ce sont ces relations qui me motivent à travailler dur pour réaliser l’objectif, celui d’approvisionner l’équipe senior en éléments capables de relever le défi. E.O: On vous laisse conclure. H.N: «Je tiens à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, nous aident. Mes remerciements aussi à l’Echo d’Oran qui m’a ouvert ses colonnes». Entretien réalisé par OB. Stambouli
WR Sebdou Kébir Mohamed (président)
«Nous jouerons pour le maintien» Kébir Mohamed est l’homme à tout faire au Wifak de Sebdou. Il a beaucoup donné et continue de donner au football à cette équipe du Sud de la wilaya. Faute de candidat à sa succession, il a accepté de reprendre les rênes du club qui a réussi à accéder et retrouver la place qu’il avait quittée il y a deux saisons. Toujours optimiste, Kébir Mohamed a bien voulu nous accorder cet entretien pour en savoir plus sur sa formation. Suivons-le: L’Echo d’Oran: Quel est le secret de la réussite du WRS ? Kébir Mohamed: «Aucun secret, il n’y a que le sérieux et le travail qui paient, mais aussi la persévérance dans la gestion. Ces facteurs ont été pour beaucoup dans cette accession. Pour preuve, notre bilan a été très
positif: en 26 matchs joués, nous avons remporté 20 victoires, fait 4 nuls et concédé deux défaites». E.O: Un mot sur le volet finances ? K.M: «Notre APC a toujours été à nos cotés. Elle nous a encore promis de nous aider et nous lui faisons confiance». E.O: Comment allez-vous aborder la saison 20122013 ? B.M: «Comme on va jouer à un palier supérieur, on a travaillé très dur. On évitera de commettre les erreurs du passé qui nous ont coûté cher. E.O: Parlez-nous de la préparation d’intersaison. K.M: «Comme toutes les équipes, après un certain repos, les entraînements ont repris à Sebdou, sous la houlette de l’entraîneur Boubekri qui a fait un tra-
vail formidable. On a prôné pour la stabilité. Côté effectif, on est en contacts avec certains éléments d’Ouled Mimoun et d’El Abed. Mais, pour le moment, rien de concret». E.O: Pour terminer, quel est votre objectif pour cette saison ? B.M: «Mon équipe jouera pour le maintien. Il ne faut pas voir plus haut que ses ambitions. L’essentiel, comme je vous l’ai déjà dit, est de pas commettre les erreurs du passé, et bâtir une équipe compétitive à moyen terme. Pour cela, nous avons renouvelé notre confiance à M. Boubekri, une personne qui connaît bien son métier. Enfin, je remercie votre quotidien pour ce qu’il est en train de faire pour le sport en général». Propos recueillis par OB. Stambouli
Bekaddour Mohamed Amine, l’exsecrétaire du Kawkab d’Oran, affirme qu’il se sent très bien dans sa nouvelle équipe. L’Echo d’Oran: Comment s’est fait votre transfert du KSO au CBAT ? Bekaddour Mohamed Amine: «J’ai entamé la préparation avec le CR Bendaoud, avant d’être contacté par le président du CBAT qui a appris que j’avais envie de sortir de la ville d’Oran. C’est pourquoi j’ai accepté son offre». E.O: Avez-vous eu d’autres contacts ? B.M.A: «Oui, j’ai été approché par El Kerma, le CR Bendaoud et le SCM Oran, avant d’atterrir à Aïn Tédelès» E.O: N’avez-vous pas rencontré de difficultés au début ? B.M.A: «Non, pas du tout ! Je me sens très bien même. Je ne man-
que de rien et je me suis parfaitement intégré au groupe». E.O: Un mot sur l’ambiance au sein du club… B.M.A: «Elle est sympa. J’ai comme l’impression d’être un ancien joueur du CBA Tédelès» E.O: Donc, on peut dire que vous ne regrettez pas d’être venu. B.M.A: «Loin de moi cette idée. J’ai vraiment envie de jouer hors d’Oran, et de réaliser une grande saison au CBAT». E.O: Un dernier mot… B.M.A: «Comme je viens de le dire, je souhaite faire une bonne saison et atteindre mon objectif, à savoir satisfaire notre galerie à qui je demande de nous soutenir». Propos recueillis par Hamida M.
CR Bendaoud Kinane Aïssa (entraîneur)
«L’équipe commence à prendre forme»
En prévision de la prochaine saison, le Chabab de Bendaoud, à l’instar des autres équipes, continue sa préparation pour être prêt le jour «J» prévu dans quelques semaines. Pour en savoir plus, nous avons abordé le coach Aïssa Kinane qui s’est confié à notre journal. L’Echo d’Oran: Comment se déroule la préparation de votre équipe ? Kinane Aïssa: «Les entraînements ont débuté en temps voulu et tout se déroule parfaitement jusqu’à présent. Actuellement, nous sommes en phase très avancée dans notre préparation et l’équipe type commence à prendre forme». E.O: Un mot sur l’effectif que avez sous la main. A.K: «Pour cette saison, nous avons un groupe formé de 22 joueurs dont 10 qui faisaient partie de l’ancienne équipe. Pour cette saison, nous avons recruté d’anciens éléments qui ont évolué sous les couleurs du Chabab à
l’image de Errouane et d’autres joueurs plus jeunes. En gros, je dirai que nous disposons d’un groupe jeune qui est appelé à s’améliorer à l’avenir». E.O: Quel sera votre objectif pour cet exercice ? A.K: «En raison des moyens dont nous disposons, se classer parmi le groupe de tête demeure notre objectif à court terme. A long terme, nous essaierons de former un groupe homogène et compétitif constitué de joueurs locaux. Un objectif tout à fait dans nos cordes mais qui ne peut être réalisé que par l’acquisition d’un stade aux normes dans la localité de Sidi El Bachir. Il faut avouer que faute de stade homologué, le club est doublement pénalisé car il se trouve à la fois SDF et privé du soutien de son public. Cette situation nous empêche de bien mener notre mission et priver plusieurs jeunes d’exprimer leurs immenses talents». Entretien réalisé par Benkrama Kh.
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Sports
Samedi 1er Septembre 2012
SA Mohammadia
L’Idéal travaille dans la sérénité
Le Sariî entre le marteau et l’enclume
A l’Idéal, les choses sont très sérieuses avec la nouvelle formule de travail instaurée par le coach Backchour Athmane et son adjoint Zemouli Mohamed. Chaque joueur est soumis à un travail intense, surtout le volet physique. La nouvelle donne commence à donner ses premiers fruits et cela s’est vérifié lors des matchs amicaux. Donc, à Tighennif, l’optimisme est de rigueur comme nous l’a confié le staff technique. L’effectif idéaliste s’est pratiquement adapté au volume de charge biquotidienne. Les éléments formant le groupe sont persévérants et puisent au fond de leurs réserves pour s’assurer à être compétitifs et prétendre à une place de titulaire dès l’entame du championnat. A vu de l’effectif, on cons-
tate qu’il existe une grande concurrence, même pour la doublure, aux postes des trois compartiments. Cela va sûrement donner une bonne qualité de jeu comme le témoigne le milieu de terrain Hassi Abderrahim qui a bien voulu nous donner son point de vue sur la composante de l’Idéal version 2012/2013. «Notre effectif a beaucoup changé.Il renferme des joueurs de bon niveau qui s’adaptent de jour en jour. Je peux, d’ores et déjà, avancer que nous sommes sur la bonne voix et que nous attendons le début de la compétition pour prouver que nous sommes au top niveau de notre forme. A nous de conjuguer nos efforts et de montrer à nos supporters que nous allons être les vrais ambassadeurs du football tighennifi». Ghomchi Laïd
Matchs amicaux MCS 2 – CRB Benbadis 0
Le Mouloudia gagne sans convaincre Le nouvel entraîneur du MCS, Karamani, n’y est pas allé par quatre chemins pour dire qu’un grand travail lui reste à faire. Un constat que le technicien émigré a fait après avoir suivi la partie amicale face du CRB Ben-Badis que les Saïdis ont emportée. Outre l’aspect technico-tactique qui n’a pas été du goût du nouveau driver, celui organisationnel ayant trait au quotidien des joueurs et les conditions de tra-
vail lui ont, aussi, donné à réfléchir, lui qui compte discuter de tous ces objets lors de la réunion avec les dirigeants du club. Il voudrait, dans ce sens, plus de moyens pour son équipe, estimant qu’elle mérite mieux, notamment pour ce qui est de son statut à savoir être un véritable outsider pour ne pas dire prétendant à l’accession même. Cela, même si les objectifs n’ont pas encore été fixés par la direction de Khaldi.
ESM 2 – CRT 0
Dernières retouches avant le jour «J»
L
e championnat de Ligue 2 ap proche à grands pas, sachant que la première journée est programmée le 7 septembre courant, soit vendredi prochain. Pour ce faire, l’Espérance mostaganémoise a joué ce jeudi, un match amical face au Chabab de Témouchent. Un match qu’elle a remporté sur le score de buts à zéro. Les deux réalisations ont été inscrites par Cheïkh Djahid (1er mi-temps) et le jeune Forloul Senoussi (2ème mitemps). Dans l’ensemble, la formation espérantiste, bien qu’elle ait
raté plusieurs occasions, a fait un bon match. Pour le staff technique composé de Osmane, Moumen et Kaïm, il fallait inscrire sur leur calepin, l’équipe type à un élément ou deux éléments près, qui sera alignée lors de la première journée face à l’USM Blida. Cependant, l’équipe n’est pas encore au summum de sa forme, mais cela viendra avec le temps, c’està-dire après trois ou quatre journées. Le staff technique souhaite encore programmer une joute amicale au cours de la semaine. Amara A.
ASMO 3 – CCS 0
El Djemîa prend le dessus Après avoir remporté une large victoire face au Ghali de Mascara, les Vert et Blanc de M’dina J’dida ont fait encore mieux avant-hier, face au CCS. Ils ont, en effet, écrasé les gars de la cité des olives, sur le score de 3 buts à 0. Les buts ont été inscrits par Benmeghit, Berrah et Belmaâziz. Après une première période très
offensive, Chérif El Ouazzani, le coach asémiste, a changé de tactique pour permettre à ses joueurs de récupérer. Lors de la deuxième période, les coéquipiers de Berramla ont laissé l’initiative à leurs adversaires en se regroupant en défense, sachant qu’il s’agissait d’un simple match amical. HB. Amar
Le staff technique et les supporters du SA Mohammadia pourront revivre le même scénario de la saison dernière d’ici le début du championnat, si personne n’ose intervenir. En effet, la commission de contrôle pour l’homologation des stades pourrait afficher son refus au stade Ouali pour abriter les rencontres de Ligue 2, à cause d’une négligence de la part des autorités locales concernant la mise en place d’une chaudière en bonne et due forme pour alimenter les douches dans les vestiaires. Cette situation perdure et s’éternise et chacun se renvoie la balle comme il peut. A notre humble avis, il suffirait d’un peu de bon sens pour que les choses reprennent leur cours normal, et ce, pour le bien du club et de la ville. Pour rappel, le Sariî a vécu une saison cauchemardesque la saison écoulée à cause de la rénovation
Ph:Bensalem
IS Tighennif
du stade Ouali. Le club avait, en effet, joué tous ses matchs de la phase ‘aller’ hors de ses bases, engrangeant ainsi une série de mauvais résultats, ce qui l’a précipité dans les profondeurs du classement général. Le club n’a dû son salut que dans les ultimes rencontres du championnat pour assurer son maintien.
Conscients de la difficulté de la tâche, les supporters des Orange ne veulent en aucun cas revivre les mêmes péripéties et demandent à ce que le bon sens l’emporte sur la raison. Les responsables concernés devront, au préalable, être prêts d’ici la date fatidique, c’est-à-dire ce dimanche. Allam Athmane
USM Sétif
Miloud Belaliet nouveau président Reportée mardi passé faute de quorum, l’assemblée générale élective du club sétifien, l’USMS, s’est finalement tenue 24 h plus tard, dans la salle de la maison des Jeunes de la cité des 1014-Logements. Elle s’est soldée par l’élection du nouveau président, Miloud Belaliet. En effet, c’est en présence de deux représentants de la direction de la jeunesse et des sports et d’un huissier de justice que la famille des Grenats s’est réunie pour désigner, à l’unanimité, le candidat unique M. Belaliet, à la tête du comité directeur du club, et ce en remplacement d’Ayachi Malik, dont les bilans moral et financier ont été rejetés lors de l’AG tenue durant la dernière semaine du mois de ramadhan. Même s’il connaît bien la maison pour avoir été président de section à deux reprises, durant les saisons 1992/ 1993 et 1997/1998, mais aussi président du club de 2000 à 2002, le nouveau boss usmiste a vraiment du pain sur la planche. En effet, le club n’a connu ces dernières saisons que tourmente et orages, en chutant successivement en LNFA amateur 2010/2011) et en LIRF (in-
ter-région (2011/2012).Les fans du club historique ne font donc que constater les dégâts des rétrogradations dans les paliers inférieurs en raison des modes de gestion, pour le moins catastrophiques, des différents responsables qui se sont succédé aux commandes du club ces dernières années.En revanche, il faut rendre hommage au comité des sages composé de Chettouh Mustapha, Boudjemaâ Dellali, Saïd Baïba, Ali Garou et Toufik Guesmi, qui font partie des anciens dirigeants et joueurs du club, pour avoir fourni beaucoup d’efforts afin de rassembler, un tant soit peu, quelques amoureux du club comptés parmi les 77 membres de l’AG et rendre, par conséquent, le déroulement de la réunion possible. Les amoureux du football sont unanimes pour dire que la formation historique des Grenats, qui a enfanté les Rachid Makhloufi, Abdelhamid Kermali et feu Mokhtar Arribi, ne mérite guère un tel sort. Faut-il rappeler aussi que le doyen des clubs du football sétifien, né en 1933, évoluait il y a à peine trois saisons en Ligue 2. Tout comme il a animé la finale de la coupe
d’Algérie en 2005 et ne l’a perdu que par la plus petite des marges face à la formation de l’AS Chlef. Il convient de souligner par ailleurs qu’à l’issue de son élection, le nouveau président, qui a exposé les lignes directrices de son programme, a tenu à donner dans un langage transparent certains éclaircissements liés à la situation «très déplorable» du club. Il a ajouté cependant : « Je ne suis pas là pour promettre monts et merveilles, car il n’est pas aisé de reconstruire un club qui se trouve au fond de l’abîme. Notre mission est d’autant plus difficile que l’équipe n’a effectué aucune préparation en cette période d’intersaison, alors que la compétition va démarrer dans quelques jours.» M. Belaliet juge que le club ne pourra reprendre progressivement le statut qui est le sien que le jour où les efforts de tous les acteurs et partenaires de l’USMS se conjugueront. « Je compte, dit-il dans ce contexte, sur l’appui indéfectible du bureau directeur, sur la compréhension des supporters et sur le soutien moral et financier des autorités locales et des autres pourvoyeurs de fonds.» R.S
MO Béjaia
Qui occupera le poste du C.A ? Mustapha Bouchebah avait décidé de continuer sa mission en tant que président du conseil d’administration de la société par actions du Mouloudia de Béjaïa, après avoir été démissionnaire. Ce qui fait que la date limite qu’il avait donné aux autres membres actionnaires qui sont dans le conseil d’administration et qui est arrivée à terme, le30 Aoû. Ce qui fait que le poste de président du C.A restera vacant à partir de ces premières heures de la journée. L’élection ou plutôt la désignation d’un nouveau président du conseil d’administration devient de ce fait indispensa-
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L'Echo d'Oran
ble, eu égard au fait que c’est le seul habilité à signer les chèques de salaires des joueurs, du staff technique et médical. Dans l’optique de désigner un nouveau boss, les membres actionnaires sont convenus de se réunir pour la lecture du bilan du club durant le 1er semestre 2012, et afin de débattre de cette question du nouveau président du C.A. Il faut dire que deux membres parmi les actionnaires qui figurent dans le C.A de la SSPA/MOB, avaient émis le vœu de prendre la présidence de ce dernier, mais ne connaissent pas la vraie situation du club du point de
vue financier bien entendu. Ils auraient donc émis le vœu de voir la situation et le bilan du club pour pouvoir s’engager. L’un d’eux a pour nom Mohand Natouri qui aurait décidé de se présenter candidat, et partant de là, il veut connaître la situation avant de pouvoir s’engager, d’autant plus que, comme il l’aurait déclaré à ses proches, il ne peut pas s’engager dans le flou, lui qui est nouveau actionnaire, qui a intégré donc le C.A du club, durant cet été, en compagnie de deux autres, à savoir deux Ikhlef, Boubekeur et Mourad. R.S
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Sports
Samedi 1er Septtembre 2012
USMA
CRB
L’inconvénient d’un effectif pléthorique
Arena pointé du doigt
L
e Chabab de Belouizdad sera de retour, demain, au pays après avoir effectué un stage d’une dizaine de jours en terre tunisienne. Avant cela, les coéquipiers d’Amar Ammour ont croisé le fer avec les réserves de l’ES Tunis, lors du dernier match amical de préparation. D’après des sources proches du Chabab, la direction du club n’est pas du tout satisfaite du travail accompli en Tunisie. Le stage ne semble pas, en effet, avoir atteint ses objectifs. Plusieurs joueurs se seraient plaints de la qualité du tra-
vail. L’entraîneur italo-suisse, Guglielmo Arena est pointé du doigt. Le président du club, Azzedine Gana, attend le retour de la délégation du Chabab pour convoquer une réunion avec son coach. Il sera question de faire un état des lieux. Gana serait décidé à mettre les points sur les « i » et appeler, ainsi, Arena à revoir sa copie. Le premier match face à la JS Saoura le 11 du mois prochain à Bechar, dans le cadre de l’entame de la saison, sera le test à ne pas rater pour Arena, désormais, sur un siège éjectable.
MCA
Sayeh, la force de frappe du Doyen
E
L
es joueurs de l’USM Alger ren treront demain dimanche à Al ger après un stage de dix jours qui a procuré pas mal de satisfactions à l’entraîneur Miguel Gamondi malgré les quelques soucis qu’il a eus par rapport aux nombreuses blessures qui sont venues perturber la sérénité qui s’est installée au sein de l’équipe depuis l’arrivée du coach Argentin. Il faut dire que ce stage Marocain s’est déroulé dans d’excellentes conditions. Trois matches amicaux de bonne facture ont permis à Gamondi de peaufiner son équipe et de dessiner à un ou deux éléments près son équipe type qui entamera le championnat. En effet en croisant le fer avec le Kawkeb Marrakech ainsi que le champion Maro-
CSC
La piste Fabre écarté
cain en titre à savoir Tétouan puis pour terminer l’équipe espoir du WA Casablanca le coach Usmiste a eu en quelque sorte ce qu’il espérait au tout début de ce stage puisque son souhait était que son team dispute trois ou quatre matches amicaux afin de ponctuer une longue phase de préparation qui a commencé il y a deux mois avec le stage de Turquie. La seule fausse note en quelque sorte pour Gamondi aura été la cascade de blessures toutes récentes à commencer par celle de l’attaquant Malgache Andréas qui constituait l’arme fatale de l’équipe pour cette saison et qui sera absent au moins jusqu’au mois de mars. Il y a aussi Feham Bouazza qui vient d’avoir un petit problème apparemment sérieux à la cheville ce qui amputera vraisemblablement l’équipe d’un atout offensif de poids pour le début du championnat. Deux autres joueurs, comme Farhat et Deham ont eu eux aussi quelques petits bobos mais à une gravité moindre. Cela n’a pas empêché pour autant
Gamondi d’appeler ses joueurs à la prudence dans cette dernière ligne droite avant le début du championnat. Surtout au moment où il est en train de dessiner ses compartiments et à ce propos on croit savoir que le compartiment où il s’est fait l’idée la plus claire c’est la défense puisque qu’avec Meftah à droite Boudebouda à gauche et Laifaoui-Khoualed dans l’axe Miguel Gamondi tient sa formule idéale pour le moment en tout cas puisqu’il privilégie dans ce domaine la forme et l’expérience. Au milieu du terrain son casse-tête sera plus grand dans la récupération puisqu’il devra choisir deux titulaires parmi le trio Bouchema-El Orfi- Koudri autant dire que ce ne sera pas facile du tout pour le coach tout comme l’attaque où les postulants de marque se bousculent malgré toutes les indisponibilités. C’est comme on dit l’inconvénient d’un effectif pléthorique qui pourrait paraître comme un avantage dans les contextes de blessures mais qui ne l’est pas vraiment. A.Rais
n provenance la saison der nière de Mekhadma (D2), l’attaquant Sayeh est devenu en si peu de temps un élément clé dans le dispositif du Mouloudia d’Alger.Auteur d’une saison époustouflante, avec à la clé, 11 buts inscrits toutes compétition confondues, l’enfant de Ouargla croit dur comme fer que cette saison sera bien meilleure. « Pourquoi voulez vous que je m’inquiète dès lors que je travaille dans de bonnes conditions et la concurrence me stimule à fournir plus d’efforts. Mon objectif et de réaliser une meilleure saison que l’année dernière, car maintenant j’ai gagné un certain acquis en
matière d’expérience. Avec la qualité de l’effectif que nous avons, on ne pourra que jouer les premiers rôles du championnat et réponde aux attentes de nos supporters. » Et de poursuivre en revenant sur le stage d’intersaison qui se déroule à Hammam-Bourguiba (Tunisie). « Pour l’instant, elle se déroule dans de bonnes conditions et tout le monde essaye de travailler d’arrache-pied, car nous sommes dans la dernière ligne droite et on doit être prêts dès notre retour à Alger. » Aux dernières nouvelles, Sayeh serait dans le viseur de l’Entente Sétif qui en a fait de sa venue sa nouvelle priorité. R.S
CA Bizerte 0 – MCA 1
Une victoire contre les réservistes
CSA – JSK
Samy Idrès succède à Hannachi
S Le gardien international algérien Michaël Fabre ne viendra pas au CS Constantine, a annoncé la direction du club. Le gardien, qui a participé à un stage de l’équipe nationale sous la direction de Vahid Halilhodzic l’an dernier, est sous contrat avec Clermont Foot (L2 française) pour encore une année. Même s’il a participé à son premier match de championnat cette saison, contre Sedanla la semaine passée, Fabre était intéressé par le projet que monte le CSC. Après la piste M’Bolhi, c’est donc une seconde piste qui ne donne rien pour le CSC, toujours à la recherche d’un gardien d’envergure pour cette saison.
amy Idrès a été élu président du Club amateur sportif CSA/ JSK, par l’assemblée générale élective (AGE ) qui s’est tenue , jeudi soir, au siège de l’équipe phare du Djurdjura. Unique candidat à ce poste, conseiller sportif et directeur technique de la section handball de la JSK, a recueilli 76 voix pour contre un vote négatif, sur les 77 voix exprimées à bulletin secret, en présence d’un représentant de la Direction de la jeunesse et des sports et d’un huissier de justice. Diplômé de l’Institut supérieur des technologies du sport de Ben Aknoun (Alger), le nouveau patron du Club amateur de la JSk aura à briguer un mandat olympique de 4 ans (20122016), en succédant à Mohand Cherif Hannachi, qui a présidé aux destinées de la JSK pendant prés de 20 ans. Dans son message de passage de témoin, M.Hannachi a félicité son successeur, en l’assurant de son «soutien permanent et indéfectible pour la concrétisation de l’objectif majeur assi-
gné à son mandat, consistant en la dynamisation de la pratique sportive, à travers la relance des sections qui avaient fait, par le passé, la fierté du club». Joignant le geste à la parole, Hannachi a décidé de remettre à son successeur un chèque de 5 millions de DA, auquel s’ajoutera, a-t-il dit devant les membres de l’AGE, l’émission, le mois prochain, d’un autre chèque libellé du même montant que le premier. Visiblement ému par la confiance qui lui a été faite par le président sortant et les membres de l’AGE, M. Idrès a déclaré qu’il « ne ménagera aucun effort» pour être à la hauteur de la mission qui lui a été dévolue. Pour la concrétisation de l’objectif de son mandat, portant sur la réalisation d’un millier de licences (toutes disciplines confondues), le nouveau président a invité «l’ensemble de la famille JSK à l’aider dans la massification de la pratique sportive visant à soustraire le maximum de jeunes des griffes de l’oisiveté et des fléaux sociaux».
L
es gars du MCA ont disputé, leur première sortie amicale à Hammam Bourguiba (Tunisie) face au CA Bizerte. Une rencontre que les protégés de Rabier ont emportée par la plus petite des marges, grâce à une réalisation de Djallit à la demi-heure de jeu. Cette rencontre, faut-il le signaler, n’a pas été du goût du premier responsable technique mouloudéen, étant donné que l’entraîneur du CA Bizerte a fait faux bond en incorporant une équipe composée de joueurs réservistes et espoirs.
Cette rencontre a vu, aussi, la première apparition de la nouvelle recrue, le Congolais Mbélé, qui n’a encore pas trouvé ses repères, alors que Kacem Mehdi s’est illustré de fort belle manière, lui qui est l’une des armes de son coach pour cette saison. Avant le retour de l’équipe à Alger, le 5 septembre, Rabier veut encore deux autres rencontres de préparation, et ses dirigeants font des pieds et des mains afin de trouver des sparring-partners. R.S
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L’Echo
des Sp
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Samedi 1er Septembre 2012
MCO 1 – USMB 1
WAT
Les Hamraoua tenus en échec
Sameur: «Je vise le titre du meilleur buteur du club »
’USM Blida a coupé net la mar che triomphale des Hamraoua en matchs amicaux en les forçant au nul dans un rencontre très disputée. En effet, les Oranais, qui ont pourtant bien géré la première période, ont été surpris par les Unionistes de Blida qui ont inscrit un but à la 35ème mn par Mokhtar Belkheïtar. Un but qui a secoué les Rouge et Blanc et les a obligés à mettre les bouchées doubles pour niveler le score. Il a fallu attendre l’entrée de Salah Yahia, peu avant la fin de la première période, pour remettre les pendules à l’heure sur pratiquement le premier ballon qu’il a touché. Après la pause, les gars d’El Hamri, quelque peu déstabilisés par les changements opérés par le Belge Luc Eymael, n’ont jamais donné l’impression de pouvoir prendre à défaut cette équipe de l’USM Blida pourtant diminuée par plusieurs absences. Equipe alignée: Mezaïr, Sebbah (Bourzama), Layati (Senouci), Belabbès (Mazari), Zidane (Megherbi), Berradja (Sandaogo), Bentaleb (Bouterbiat) Boumechra (Bentiba), Aouedj (Yahia), Aoued (Benyettou), Hichem Chérif (Feddal).
L
EYMAEL DÉPLORE L’INEFFICACITÉ DU SECTEUR OFFENSIF
équipe lors des matchs amicaux. «Il n’est pas normal que l’on gâche des occasions franches à scorer. Ce sont des occasions qu’on pourrait regretter lors des matchs officiels, en championnat», affirme Luc Eymael qui va continuer de faire du travail devant les bois son cheval de bataille. «Nous n’avons pas d’autres alternatives que de travailler davantage ce compartiment. Nous devons trouver des solutions avec les joueurs que nous avons sous la main». TROIS BUTS POUR YAHIA
L’entraîneur belge Luc Eymael s’est montré très inquiet concernant le volet offensif de son équipe. En effet, le premier responsable de la barre technique des Hamraoua a déploré l’inefficacité de ses attaquants devant les bois, comme en témoignent les scores souvent serrés réalisés par son
Apparemment, l’entraîneur a l’intention de compter sur Salah Yahia, lors du premier match du championnat face à la JSM Béjaïa. Le centre-avant des Hamraoua, venu d’une équipe de division inférieure, est actuellement le meilleur buteur lors des matchs amicaux avec à la clé trois réalisations. Le coach belge, qui a essayé plusieurs éléments en pointe de l’attaque comme Benyettou, Hichem Chérif, Boumechra, Sandaogo et Aouedj, semble ne pas avoir beaucoup de choix. Il est donc fort possible qu’il compte sur Yahia en pointe de l’attaque. A.B
ASO
Mise au vert à Alger our bien préparer sa prochaine sortie face à l’USMBA qui aura lieu le 7 septembre prochain, l’ASO entamera, à Alger, sa mise au vert qui a débuté avant hier. Les joueurs seront soumis à un travail en biquotidien qui sera ponctué par un ou deux matches amicaux. Belhout compte sur cette occasion pour remobiliser ses joueurs et surtout leur donner suffisamment de moyens, surtout psychologiques, pour entamer le championnat sur les chapeaux de roues. Un autre échec face au nouveau promu aura l’effet d’une bombe à Chlef. L’entraîneur de Chlef a concocté un riche programme pour ce mini-stage, qui durera jusqu’au mardi 4 septembre. Le technicien de l’ASO emmènera tout son effectif, sans exception, ainsi que quelques espoirs, car il veut préparer le maximum de joueurs physiquement afin de pouvoir choisir aisément son type lors du premier match. Ce stage a été décidé après l’annulation du match de la Ligue des champions d’Afrique contre l’ES
P
Sahel, suite à la disqualification de ce club par la CAF. Outre des séances biquotidiennes, le staff technique a prévu des matches amicaux contre des formations du centre du pays (CRB, USMH ou NAHD). Ainsi, après deux semaines de préparation à Chlef consacrées à un travail d’endurance, les choses sérieuses commenceront pour le coach du champion sortant, Rachid Belhout, avec le stage d’Alger, et qui sera consacré au volet technico-tactique. Il sera d’une grande importance pour l’entraîneur de l’ASO, car il lui permettra de peaufiner les automatismes en prévision du premier match du championnat. Durant ce séjour à Alger, le coach des Rouge et Blanc évaluera les capacités individuelles et collectives de son groupe. Cela devrait, aussi, lui permettre de dégager l’équipe-type et asseoir un ou plusieurs schémas tactiques. Le premier responsable de la barre technique de l’équipe chélifienne se montre confiant. Il n’a, d’ailleurs, pas omis de mettre en exergue la présence
de certains éléments d’expérience dans son effectif, des éléments qui sont encore capables de hisser très haut les couleurs du club, à l’image de Messaoud, qui a beaucoup manqué au groupe, ces derniers temps. Ceci, sans oublier les jeunes talents qui attendent qu’on leur indique la marche à suivre pour exprimer leur savoir- faire, soutenus par de «vieux briscards» capables de rendre encore de loyaux services.
Donc, tous les joueurs vont tenter de convaincre l’entraîneur dans ce stage, dans l’espoir de gagner une place de titulaire. L’entraîneur et ses adjoints, ont insisté sur l’application stricte du programme dès leur arrivée sur place, afin de permettre aux joueurs de peaufiner les automatismes et surtout s’adapter à la stratégie et à la tactique de jeu de l’entraîneur. Yacine
L’Echo d’Oran: Comment se déroule la préparation estivale à dix jours de l’entame du championnat ? Sameur: Nous sommes entrain d’effectuer un travail de qualité depuis la reprise des entraînements, avec un premier stage bloqué à Tlemcen, avant de se rendre en Tunisie, où nous avons eu la chance de disputer quelques matches amicaux, et de poursuivre notre préparation par d’autres joutes amicales à domicile. E.O: Est-ce que c’est important de gagner même en amical, comme ce fut le cas face au MCS et l’USMB récemment ? S:Bien sûr que c’est toujours bénéfique de gagner même s’il s’agit d’un simple match amical, car cela va nous donner plus de motivation et redoubler d’efforts aux entraînements, tout cela dans la joie et la bonne humeur, et loin de la pression des résultats, car le public tient à voire son équipe gagner, même s’il s’agit d’un simple match amical. E.O:C’était l’occasion pour vous d’inscrire de nombreux buts ces derniers temps. S: C’est toujours plaisant de marquer, surtout en contribuant à un succès de mon équipe. Je ne suis pas certes obsédé par le fait de
marquer à tout prix, car mon rôle est d’offrir aussi des passes décisives à mes coéquipiers, en privilégiant l’intérêt général du club au détriment du mien. E.O: On sent dans vos propos, une forte volonté de réussir une grande saison cette année, n’est-ce pas ? S: Bien sûr que oui, car dieu merci, j’ai déjà une certaine expérience dans le haut niveau, après une saison et demie au WAT. Je me sens très attaché à ce club, et c’est pour cela que j’ai refusé quelques offres très alléchantes, pour poursuivre mon aventure à Tlemcen, en visant, pourquoi pas, de finir meilleur buteur du club cette saison. Karim B.
USMBA
Bilan… entre satisfactions et insuffisances ini le stage bloqué, les proté gés de Bouali retrouvent le pays et la chaleur familiale et ce après une quinzaine de jours d’absence et de sacrifices. Les camarades de Bounoua ont eu ainsi droit à deux journées de repos, soit le mardi et mercredi avant de reprendre le boulot le jeudi pour passer en revue les dernières retouches en vue de rallier le stade de Birouani de Tlemcen pour se mesurer à l’expérience des widadis auteurs d’une appréciable longévité en ligue une. Cependant, dans le camp des amateurs des bilans, l’USMBA a enregistré trois nuls de un partout devant le WAT, l’Olympique Beja de Tunisie et l’USM Annaba, une vic-
F
toire (2 à O) face au pensionnaire de la nationale deux amateurs WA Ramdane Djamel (EST du pays) avant de s’incliner devant le CSC et le nouveau promu de nationale deux professionnelle le RC Arbaa par le même score, soit un total de 5 buts inscrits et 7 autres concédés. Bien que ce soit prématurément d’émettre un quelcon-
que jugement sur la valeur réelle du groupe, il n’en demeure pas moins que les appréhensions offensives, voire même défensives sont là en spectre qui poussent les camardes de Hammiche à transcender et se mettre au plus vite au diapason de la réalité dont le coup de starter ne sera qu’à, quelques pas du jour ‘j’. B. Rahmane