Ruota Panoramica

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R U O TA PA N O R A M I C A E P F L // ENAC ARCHITECTURE FUTURS // FORMES // ÉNERGIES ATELIER DU PROF. RAPHAËL MÉNARD

Anita Fabbiano, Laura Luraschi, Julien Donzé


GENEVE INTOXIQUEE

5 heures 30, mon réveil sonne ! Je me prépare à la hâte car il me faut 2 heures au moins pour rejoindre le bureau. Le trafic est devenu un enfer à Genève. D’autant qu’il faut que je dépose mon fils au lycée sur le chemin. Quand j’étais jeune, je me rendais à l’école à vélo avec les copains du quartier. Désormais, se déplacer dans cette circulation est devenu impossible! Malgré le dernier plan de voies de communication de Genève, la situation ne s’est pas améliorée du tout: il y a une vingtaine d’année, l’ancien maire de la ville nous avait promis que l’ouverture de la Gare de l’Est, le réaménagement de la gare commerciale et le nouveau tronçon d’autoroute permettraient des connections bien plus efficaces et diminueraient le nombre de voitures en 2


ville. En réalité il est vrai que les connexions entre les gares et l’aéroport sont facilitées, mais dès qu’on essaye de traverser la ville ou de rejoindre un point plus précis du centre ville, la situation devient vite insoutenable... les transports en commun sont complètement bloqués dans le trafic : les automobilistes sont rois et l’air est irrespirable! Au début j’essayais de me rendre au travail avec les nouveaux trams électriques, mais j’ai vite renoncé. Maintenant je prends ma vieille Volkswagen Passat, un modèle 2016 que j’ai acheté d’occasion avec

Augmentation de la population dans le canton de Genève

Augmentation de la pollution

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mon premier salaire. Je suis un passionné de vieilles voitures. Toutes ces voitures high-tech, aux formes futuristes qui fleurissent dans les rues, ces designs excentriques qui envahissent le marché ne me font pas rêver. Je ne retrouve pas les sensations des voitures d’antan. Les modes de vie n’ont pas tant changé durant ces cinquante dernières années. Les politiciens et les économistes préconisaient une sortie inéluctable du pétrole dû à un épuisement des réserves prévu à l’horizon 2050. Aujourd’hui, il faut bien se résoudre au fait qu’il n’en est rien, que le monde continue de fonder sa société sur les hydrocarbures. Cet épuisement des ressources ne s’est finalement jamais fait ressentir, et on ne s’en approche toujours pas semble-t-il. Des gisements considérables ont été découverts en Antarctique, les techniques de forages ont permis d’aller puiser toujours plus profondément et de découvrir sans cesse de nouvelles réserves. Les entreprises pétrolières et gazières, si puissantes, ont continué de toucher de subventions faramineuses au détriment des énergies vertes, ce qui leur a permis d’étendre encore leur souveraineté et de découvrir de nouvelles ressources. Elles ont continué de forcer la main à la société qui se retrouve encore aujourd’hui complètement dépendante de celles-ci. On n’y a pas cru et on n’y croit toujours pas! L’histoire des nouveaux gisements en Antarctique, découverts d’un jour à l’autre, et comme par hasard le lendemain de la rencontre de l’OPEP en 2043 qui avait comme ordre du jour l’épuisement des ressources pétrolières et ses enjeux mondiaux sous le titre « Petroleum, new strategies for a mondial need». 4


Densité et m2 par personnes

Augmentation de la demande en pétrole et de l’utilisation de la voiture

Des fois on se demande comment les gens peuvent être autant aveugles. L’histoire de l’épuisement du pétrole, on l’entend depuis que nous sommes enfants. La télévision en parlait déjà dans les années ‘10, mais il a suffi d’une rencontre entre le président américain Xing Jiin, les premiers ministres iranien et saoudien et quelques représentants de grandes multinationales comme Eni et Exxon pour que ça reparte! Le monde est rempli de pétrole! Plus besoin de toutes ces recherches sur les énergies renouvelables, d’investissements dans 5


des cellules photovoltaïques bien plus chères que le baril de pétrole, de voitures avec des moteurs hybrides qui n’ont jamais la même performance qu’une belle voiture à essence. Des ressources, il y en a encore pour longtemps ; en fin de compte, qui se préoccupe vraiment de la qualité de l’air? Seules peut-être les multinationales pharmaceutiques, Novartis et Bayer à leur tête, qui se battent pour breveter le «Smogwell», nouveau médicament censé soigner définitivement les millions de personnes à travers le monde qui souffrent du cancer du poumon. Beaucoup de migrants sont arrivés en Suisse ces dernières années. Guerres, pauvreté et famines contraignent des millions de personnes à quitter leur foyer. Je crois que nous sommes désormais près de 12 millions d’habitants en Suisse, alors que d’après mes souvenirs, les estimations du début du siècle prévoyaient une population d’environ 10 millions d’âmes à l’horizon 2050. Les tensions politico-sociales sont palpables. La volonté qu’avait la Suisse de fermer 6


ses frontières au début des années 2000 n’a pas pu être mise en place face à la pression des pays limitrophes. L’immigration de masse a contraint les pays d’Europe de revoir leur politique migratoire et la Suisse a dû trouver un terrain d’entente pour que ses relations avec l’Union Européenne restent saines. La Suisse, comme tous les pays européens, a donc ouvert ses frontières à cette population d’immigrés, avec pour conséquence une augmentation importante de sa population. Nous nous retrouvons dans une période paradoxale, avec d’un côté une Europe unie et solidaire, aux valeurs démocratiques, prête à héberger tous ces gens fuyant les guerres en Afrique et les dictatures du Moyen Orient, et de l’autre une politique tout sauf transparente, qui finance ces mêmes pays en échange de l’or noir. Depuis la guerre en Irak, l’histoire se répète, ou mieux, suit un cours assez linéaire en trouvant un certain équilibre après l’instabilité des années ‘30. Le monde était divisé en deux : les grandes puissances occidentales, libérales, laïques, défendant leur peuple et leurs valeurs, et les nouvelles dictatures islamiques issues d’un mouvement terroriste qui avait pris le contrôle d’un grand nombre de territoire : de l’Afrique centrale au Pakistan. Au début, dans les années ‘10 - j’étais encore un gamin à cette époque-là -, les médias en étaient arrivés à parler de Troisième Guerre mondiale. Les attaques à Paris, à Londres et dans d’autres capitales en avait laissé entrevoir le début… Finalement, avec le soutien des Nations Unies, des nouveaux accords entre les Etats ont pu être mis en place et la situation géopolitique s’est apaisée. Ce qui est encore plus paradoxal dans cette histoire c’est que tous ces patrons de multinationales sont en 7


même temps en train de développer d’autres pistes. Une fois les réserves de la Terre épuisées, il y aura toute une autre alternative déjà en place pour que tout reste dans les même mains. Cependant, lorsqu’on essaye de parler de cela, personne n’y croit. Cette arrivée massive d’immigrés a changé les rapports sociaux en Suisse. Quand je me rends en ville pour y faire mes courses, je suis confronté à ce mélange de culture. Il est bien difficile de trouver un Suisse parmi cette foule. Ceux que je rencontre sont des retraités, qui passent leur journée assis sur un banc, ou qui déambulent péniblement sur les trottoirs. Ils sont dépendants de cette jeune population d’immigrés. Certes nous avions déjà bon nombre d’immigrés des pays limitrophes depuis quelques décennies, mais avec la crise mondiale que l’on traverse, le nombre de migrants africains, asiatiques et américains a explosé. Et les différences sociales se creusent. D’un côté les personnes aisées, de l’autre des familles sans moyens. Ce morcellement a une influence sur les rapports entre Suisses et étrangers. J’habite un quartier tranquille au centre de Genève. Les loyers y sont relativement élevés ce qui fait que je ne croise pas beaucoup de familles d’immigrés. Mes voisins sont Suisses, pour la plupart à la retraite, donc c’est assez paisible. Mais dans d’autres quartiers, la situation est plus critique. La cohabitation entre les gens venant de milieux et de classes sociales très différentes est assez difficile. En périphérie de Genève, les quartiers où les loyers sont plus abordables ne sont pas très sûrs, j’évite de m’y rendre. Il y a là beaucoup de délinquance et de violence. J’ai inscrit mon fils dans une école privée, car je voulais qu’il reçoive un bon niveau d’éducation. Vous savez, ces classes mixtes, avec tous 8


ces fils d’immigrés impétueux, ce n’est pas vraiment un environnement propice pour mon fils. Je ne voudrais pas qu’il devienne un voyou. Les gens en ville ne se préoccupent que de cette arrivée d’immigrés, ils se plaignent de rues saturées, du manque de places dans les écoles, ils assument que l’air est de plus en plus pollué et qu’il n’y a plus d’espaces verts, mais aucun n’a envie de changer ses habitudes, de se passer de voiture. Surtout, personne n’essaie de comprendre la véritable raison d’une telle arrivée de populations étrangères. Ils se disent qu’ils doivent être pauvres dans leur pays, que la Suisse reste le pays des rêves. Mais ils ne donnent pas d’importance aux grandes catastrophes naturelles, ce n’est qu’une phase que notre planète traverse, il y a déjà eu des glaciations non? Il faut dire que nous sommes désormais 10 milliards d’êtres humains sur cette planète, et que les surfaces habitables ne cessent de reculer. Si certains statisticiens prévoyaient une diminution des émissions de CO2 par habitant à l’horizon 2050, il faut se rendre à l’évidence que nous sommes loin du compte aujourd’hui. Les émissions, plutôt que de se stabiliser, se sont envolées. 9


Les pays industrialisés ne sont pas parvenus à faire les efforts proposés pour réduire leurs émissions, et le développement des pays émergents et par conséquent l’augmentation du niveau de vie de ceux-ci n’a fait qu’accroître les émissions de CO2 sur la planète. Le réchauffement climatique s’est donc accentué, atteignant des températures moyennes terrestres environ 2-3 degrés supérieures à celles des années 2000. Conséquence à ceci, les dérèglements climatiques déjà visibles au début du XIXème siècle ne sont que plus conséquents aujourd’hui. Je travaillais comme pêcheur sur le lac quand j’étais plus jeune. J’avais fait l’apprentissage après avoir terminé l’école et ce métier me plaisait énormément. La pêche était encore bonne lorsque j’ai commencé. Entre les perches, les féras et les ombles chevaliers, on avait toujours de quoi remplir nos filets. Mais année après année, les poissons se sont faits de plus en plus rares. Petit à petit, mes collègues se sont reconvertis puis j’ai finalement été contraint de faire de même, c’était à la fin des années 30. Les eaux du lac étaient devenues trop chaudes et trop polluées, les algues ont proliférées et les différentes espèces de poissons n’ont pas pu s’adapter à ces changements. J’ai donc dû me reconvertir. L’augmentation importante de la population suisse avait créé un boom économique au début des années 30 et le secteur de l’immobilier marchait très fort. J’ai trouvé très facilement du travail comme agent immobilier. Et le marché n’est pas prêt de s’essouffler. Il faut loger tous ces gens, la plupart issus d’une classe sociale modeste, en construisant de manière rapide et bon marché. 10


Expansion de Genève en 2050

Dans un contexte urbain congestionné, pollué et hétérogène, l’Infrastructure Solaire Urbaine apporte à la ville de nouveaux espaces publics et les ressources énergétiques nécessaires aux habitants. Les dimensions de l’ISU dépendent de son contexte urbain. Elle cherche à mettre en relation les points clefs du tissu: réseaux de transport, accès aux points d’eau, voies de circulation. Treize piles en béton permettent l’accès à l’espace public et récupèrent l’eau de pluie et l’énergie solaire afin de les transmettre ensuite aux habitants. En cas de black-out du système énergétique à grande échelle, l’ISU assure l’autonomie de la population vivant dans la zone d’influence. Suspendu à ces appuis, surplombant l’environnement pollué, l’espace public alterne diverses activités donnant à la ville un nouvel élan de développement. La partie intérieure de l’anneau offre une voie de circulation rapide aux vélos et autres véhicules à mobilité douce. Un système d’hydroculture apporte une récolte de légume locale aux habitants de la zone d’influence. Enfin, un système de câbles tissés permet une accroche à la croissance de plantes grimpantes qui purifient l’air de la ville et lui rendent les espaces verts perdus. 11


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Développement des ISU à l’échelle de la ville

Coupe développée

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Mais cette forte demande en logement à un impact important sur la région lémanique. Le bâti, déjà très dense, gagne du terrain sur les derniers espaces verts. Les infrastructures publiques deviennent aussi plus importantes pour répondre à la hausse de la population. Le terrain étant devenu une denrée rare dans l’Arc Lémanique, il est quasiment impossible de construire de nouveaux quartiers d’habitation sans porter atteinte aux derniers écosystèmes de la région. Nous autres agents immobiliers essayons de construire des logements plus rationnels, de proposer des appartements plus petits, afin de freiner l’expansion de la ville sur les zones périphériques. Il est devenu presque impossible de construire dans une région déjà très dense sans détériorer la qualité de vie des habitants. Aujourd’hui tout ce qui restait des espaces publics de Genève a été remplacé par des bâtiments d’habitation sans que d’autres ne soient prévus dans les nouveaux quartiers. De cette manière, l’ambiance de la ville est devenue bien plus terne qu’il y a quelques années. Les gens vont au travail le matin et rentrent chez eux le soir, personne ne passe son temps libre dehors, il n’y a plus de jolis coins où boire un verre le soir, plus de bibliothèques, de parcs pour les enfants, même les cinémas se font de plus en plus rares. Et cela n’est que la partie visible de l’iceberg : les infrastructures sociales

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sont également saturées ce qui pose des problèmes importants de société. Les crèches, les maisons de retraites, les cliniques de santés et les hôpitaux n’ont pas été développés de manière suffisante pour répondre à la forte hausse de la population! Je déteste me rendre chez le médecin, il y a tellement d’attente, il faut environ 2-3 mois pour prendre un rendez-vous... à chaque fois je suis obligé de prier les pharmaciens pour avoir des médicaments sans ordonnance! Les matériaux de construction ont évolué ces dernières années. Les plastiques et les PVC sont devenus omniprésents dans le secteur du bâtiment. Avec l’augmentation du prix du béton, les matériaux issus de l’industrie pétrolière se sont révélés comme la solution la plus efficace et la plus avantageuse pour la construction. Les week-ends lorsque j’étais jeune, j’avais l’habitude d’aller me baigner au lac. C’était vraiment très agréable. Cet environnement me sortait du stress quotidien, les rives étaient calmes et verdoyantes, les sportifs venaient y faire leur footing, les badauds y promener leur chien, les jeunes s’y reposer au soleil. J’adorais cet endroit. Mais je n’y vais plus ! Pour des questions de risque sanitaire, la baignade y est désormais interdite, et dans les derniers espaces verts ont poussé des immeubles d’habitation.

Coupe

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Implantation et zone d’influence de l’ISU

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Plan de toiture

Plan d’étage

Plan rez-de-chaussée

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De nouvelles routes ont été aménagées pour tenter de désengorger le réseau. Toute la côte a été privatisée et cet espace que les gens appréciaient tant auparavant est désormais inaccessible. Seul le Lavaux, heureusement protégé depuis longtemps par l’Unesco, reste épargné par cette bétonification de l’Arc Lémanique. Mais s’y rendre n’est pas chose aisée. Sortir de cet environnement de béton est devenu très compliqué. Le temps passé dans la circulation ou les interminables attentes pour prendre les transports publics retiennent le gens de s’y rendre. La quiétude des montagnes, pourtant si proches, semble aussi inatteignable. Les transports en commun, n’ayant pas su se développer assez rapidement faute de manque d’espace, sont saturés. J’habite dans un immeuble, construit en 2018 je crois, sur le modèle de l’éco-quartier de l’époque. Cependant, il faut l’admettre, ce label vert des constructions réalisées jusque dans les années 20 n’était qu’un outil marketing. Les architectes s’étaient contentés de couvrir le bâtiment d’arbres et de plantes vertes, ce qui faisait miroiter un mode de vie durable. Mais ils ont négligé les problèmes énergétiques de fond. Résultat, les quelques arbres qui poussent sur mon balcon se meurent, les quelques insectes qui, bucoliquement, butinaient les fleurs à l’inauguration du bâtiment, ont rapidement déserté les lieux, étouffés par la pollution de l’air et la chaleur écrasante de cette environnement de béton. Aujourd’hui, l’entretien du bâtiment est un gouffre financier et celui-ci se répercute sur le prix de mon loyer. Les bâtiments, gérés par des systèmes informatiques cabalistiques, ont finalement des durées de vie très faibles. Les systèmes de contrôle et de régulation tombent en panne les uns après les autres, 19


REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Axonométrie méthode de construction

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

nuisant au bon fonctionnement du bâtiment. Les immeubles, comme tout appareil, ont désormais une obsolescence programmée. Ces modèles éco étaient des fausses promesses. Ces promesses de renouvelables étaient du vent. De nombreux immeubles sont devenus insalubres. Les nombreux quartiers construits à partir des années 1960 sont désormais presque centenaires et rien n’a été fait pour réaménager ces sites. Durant un siècle, on a préféré construire à neuf, en grappillant sur le terrain pourtant si précieux, plutôt que de repenser ces quartiers qui peuvent permettre de loger une quantité importante de personnes. Vous êtes probablement en train de vous demander qui est cet écologiste anticapitaliste et pourquoi il nous raconte tout ça... 20


Bon, je ne suis pas une personne, nous sommes plutôt un groupe. Cela fait désormais une quinzaine d’années que nous travaillons ensemble. Nous nous sommes connus pendant les études, on était super jeunes à l’époque et on croyait au changement. On a commencé à rêver, et en même temps à étudier, dessiner et inventer. En ayant tous des formations différentes on arrive à imaginer des projets très stimulants et à faire se mêler plusieurs domaines. Malheureusement, on ne nous a pas encore fait confiance, et comme je le disais, c’est dur de trouver quelqu’un qui partage notre façon de penser. Mais bon, même si chacun d’entre nous est obligé de travailler à côté, des projets on en a fait, et beaucoup! Des concours aussi et je dois dire qu’on a pas mal progressé! Il y a un nouveau concours organisé par la ville de Genève, ça traite d’espace public. Aujourd’hui c’est un peu un mot magique. Dès qu’on le prononce les gens se souviennent de leurs petites habitudes et du plaisir d’habiter en ville qu’ils ressentaient il y a une trentaine d’années! Autant il leur est difficile de comprendre la gravité de la situation environnementale de notre planète, autant ils en subissent les conséquences au quotidien. On participera, mais on essaie d’en faire quelque chose de plus, on a déjà une idée...une rue... de l’énergie... des nouvelles perspectives.... un pont qui pourrait enfin faire passer nos idées... on croise les doigts!

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Ombres 21 mars 12:00

Ombres 21 mars 16:00

Ombres 21 juin 12:00

Ombres 21 juin 16:00

Ombres 21 septembre 12:00

Ombres 21 septembre 16:00

Ombres 21 dĂŠcembre 12:00

Ombres 21 dĂŠcembre 16:00


Coupe, fonctionnement énergétique de l’ISU

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Tableau de calibrage

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