Le Book
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Comprendre, découvrir, vivre et respecter la nature !
Découvertes et Balades
avec
Un livre animé et original pour toute la famille !
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3 cartes de randonnées à la fin de votre livre :
6790 210 - 2042 42010 - Ushuaïa © 2010 TF1
Le pourtour du littoral méditerranéen fait partie des 34 « hot spots » de la biodiversité mondiale. Il faut dire que ce littoral est un monde en soi. Berceau de la civilisation hier, mosaïque d’habitats aujourd’hui. Une mer fermée où nage le mérou, où pousse une « forêt » sous-marine. Des côtes rocheuses égayées par les couleurs du guêpier d’Europe, le chant de la cigale. Des côtes sableuses sublimes que l’on doit aujourd’hui protéger. Des sansouires occupées par des plantes gourmandes de sel. Et des garrigues où s’érige en maître le pin d’Alep. Oui, la Méditerranée est un monde en soi.
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Comprendre, découvrir, vivre et respecter la nature ! Le Rhône est le plus tempétueux des fleuves français, un ombrageux qu’il a fallu dompter. Au risque de le dénaturaliser. Mais depuis quelques années, la nature y reprend ses droits. Le castor y rebâtit ses barrages, le peuplier noir reconquiert ses berges, le flamant rose est revenu peupler son delta. Le Rhône est aussi le seul axe fluvial reliant l’Europe à la Méditerranée, et donc un corridor biologique de première importance, comme en attestent ses poissons migrateurs. C’est enfin le cœur de balades historiques : le majestueux défilé de l’Écluse, le canal de Savières qui le relie au lac du Bourget, et surtout la somptueuse Camargue. Rhône-Alpes
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3 cartes de randonnées à la fin de votre livre : Un livre animé et original pour toute la famille !
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Découvertes et Balades
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et le sentier d’interprétation
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Auvergne
6790 311 - 2042 42011 - Ushuaïa © 2010 TF1
Les sources de la Loire
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La forêt de résineux : présentation
L
e climat tempéré de la métropole française veut que les feuillus dominent sa forêt. Cependant, sur les 15,9 millions ha de sa superficie, les résineux en occupent tout de même plus d’un tiers. On en compte une vingtaine d’espèces, dont les plus importantes sont le sapin pectiné, l’épicéa commun, le pin maritime et le pin sylvestre. Peu présents en plaine, les résineux forment en revanche l’essentiel des massifs forestiers de montagne. Ils y sont un facteur de protection contre l’érosion et les avalanches. C’est aussi pour fixer les dunes et assainir des zones insalubres que fut planté le pin maritime en Gascogne. 3ATL22011-10 La forêt des Landes est aujourd’hui la plus grande d’Europe occidentale. Enfin, la troisième grande zone d’implantation des résineux se situe autour de la Méditerranée. Par endroits, ce sont même des espèces spécifiques qui dominent : le pin laricio en Corse ou le pin d’Alep sur le littoral. Dans la forêt des Landes Lille
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D’après CD-Rom Géoatlas
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160 x 160 mm
Mer Méditerranée
Ajaccio
:: Qu’est-ce qu’un résineux ?
:: Le « sang » du résineux
Les botanistes divisent les végétaux en deux grands groupes, les cryptogames (plantes sans fleurs ni graines) et les phanérogames qui se scindent encore en deux sous-groupes : les angiospermes et les gymnospermes. Ces derniers ont une fleur très réduite et produisent des graines nues, non enfermées dans un fruit, mais souvent portées par une sorte d’épi que l’on appelle cône. Ceux-là sont des conifères. La plupart produisent aussi de la résine. C’est pourquoi on les désigne souvent du nom plus commun de résineux.
La résine peut être sécrétée par le bois, mais aussi par l’écorce, les feuilles, les bourgeons ou les cônes. Son abondance varie selon l’espèce. Celle du pin maritime est appelée gemme. En forêt des Landes, la récolte de résine fut pratiquée jusque dans les années 1970 par une méthode appelée gemmage qui consistait à blesser volontairement l’arbre qui produisait alors de la résine pour cicatriser.
LeS chiffres clés
:: Un air de famille
37 %
Tous les résineux ont une certaine ressemblance. Ce sont souvent des arbres de grande taille, au tronc très droit (le pin mugo,en altitude, est l’un des rares exemples d’arbrisseau) et au port pyramidal ou conique. Leurs branches sont souvent disposées en couronnes qui se développent en général chaque année. Leurs feuilles sont en aiguilles ou en écailles, ce qui est la meilleure façon de les distinguer des feuillus. Leur feuillage est persistant (mis à part le mélèze dont les aiguilles jaunissent puis tombent à l’automne), ce qui ne veut pas dire permanent. En effet, les aiguilles tombent mais à intervalles irréguliers (tous les 3 à 10 ans), et les branches ne sont donc jamais dégarnies.
Les résineux occupent des forêts françaises.
25 espèces
Il existe environ de résineux en France métropolitaine.
L’arbre le plus haut de France est un douglas
55,7 m
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7
295 ans
.
La forêt de résineux au printemps
La forêt de résineux en été
:: La martre des pins met bas Avec son pelage roux et sa longue queue, on pourrait la confondre avec un écureuil. La martre vit dans les forêts de conifères et n’en sort jamais, ce qui la distingue de la fouine qui s’approche beaucoup plus des habitations humaines. Les femelles ont une seule période d’accouplement par an, entre juin et août, mais ne mettent bas qu’au printemps suivant. Il se passe environ 260 à 285 jours entre l’accouplement et la mise bas car les ovocytes fertilisés cessent à un moment leur développement.
:: L’airelle rouge commence sa floraison
:: Qui mange qui ?
:: La grive musicienne enchante les soirées dans les sapins On reconnaît la grive musicienne à sa poitrine tachetée et à la face intérieure jaunâtre de ses ailes. Au début du printemps, elle défend son territoire en chantant. Son chant est même devenu l’un des signes de la fin de l’hiver et de l’approche des beaux jours. La grive musicienne affectionne tout particulièrement les forêts de résineux où elle se nourrit surtout d’escargots dont elle brise la coquille en les frappant sur un support qui lui sert d’enclume.
La différence entre les animaux et l’homme, c’est que celui-ci ne chasse pas exclusivement pour se nourrir. L’autour, lui, est carnivore, il se nourrit aussi de tourterelles, de grives et de pigeons sauvages. Le pic noir est insectivore et végétarien. Quant à la fourmi charpentière, elle, en bout de chaîne, ne s’attaque pas aux animaux, mais elle détériore sérieusement les arbres.
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Ses baies rouges sont surtout célèbres en gastronomie mais l’airelle est aussi un joli petit arbrisseau aux fleurs blanches ou rosées qui fleurissent en mai. Elle affectionne les forêts de pins sylvestres, de sapins ou d’épicéas. Outre ses qualités gustatives, l’airelle rouge a aussi des vertus médicinales, on s’en sert comme désinfectant urinaire, elle agit aussi au niveau des articulations en facilitant l’assimilation du calcium, elle est donc utile pour lutter contre l’ostéoporose.
Qui
mange
qui ?
:: À la saison chaude, la martre préfère les sommets À l’approche de l’été, la martre prend de la hauteur, elle niche dans les arbres, à plus de deux mètres. Elle choisit, pour s’établir, soit des cavités dans le tronc, un amas de lierre, des fourches de branches ou encore les nids d’autres espèces. Ces gîtes sont temporaires, elle ne les aménage pas car elle redescend assez rapidement. En hiver, la martre gîte plutôt au sol, dans des pierriers ou sous la végétation.
Mais elles ont de nombreux prédateurs comme les lézards, les pics, les renards ou les blaireaux.
Le merle à plastron vit habituellement dans les hauteurs, dans la zone de transition entre les forêts montagnardes et les landes alpines. Aux belles saisons seulement, car il quitte nos montagnes en octobre pour le Haut-Atlas saharien. L’oiseau est facilement reconnaissable car il porte une large bavette blanche sur la poitrine. Son régime alimentaire est assez diversifié, il mange des vers de terre, des baies, des insectes ou des escargots…
Le merle à plastron, montagnard à mi-temps
La pyrole uniflore, comme son nom l’indique
La fourmi rousse, élément important de l’écosystème résineux
C’est en été qu’apparaît l’unique fleur de la pyrole. Elle est blanche, aux pétales un peu fripés, et très odorante. Elle est perchée sur une tige de 5 à 10 cm de haut. L’hiver, la pyrole survit grâce à son rhizome souterrain fin et ramifié. Elle pousse surtout dans les forêts humides de résineux, dans des endroits ombragés, parmi les mousses. La sylviculture des pins a entraîné son expansion dans toute l’Europe.
Elle contribue notamment au nettoyage des milieux naturels en récupérant une partie de la végétation morte offrant ainsi à de nombreuses plantes une meilleure chance de survie. C’est aussi une grande consommatrice de larves et de chenilles. Il arrive aujourd’hui que les forestiers les réintroduisent artificiellement afin de protéger les arbres des multiples insectes indésirables. Ces fourmis contribuent, en outre, à disséminer les graines, à former l’humus ; elles sont un véritable élément d’équilibre de l’écosystème résineux.
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La forêt de résineux en automne Des arbres fruitiers appréciés
:: La martre des pins chasse les écureuils pour mieux les protéger
des oiseaux Alisier blanc Avec son tronc droit et gris et son houppier ovale, il est facilement reconnaissable. Ses baies rougeorangé sont très décoratives, elles viennent à maturité en septembre. Elles sont appréciées par les oiseaux et les autres animaux.
Sorbier des oiseleurs Ses fleurs blanches ont une odeur forte, peu agréable. Ses fruits, en revanche, sont des baies rougeorangé adorées des oiseaux, notamment les grives d’autant qu’elles persistent longtemps sur l’arbre en hiver, ce qui constitue une réserve de nourriture non négligeable.
:: Les petits de la martre se dispersent À la naissance, les martres sont aveugles, sourdes et édentées. Les bébés sont sevrés après 42 jours et atteignent leur pleine croissance au début de l’automne, autour de 3 mois et demi. Les parents apprennent très tôt l’instinct de survie à leurs petits qui se débrouillent donc très tôt.
La forêt de résineux en hiver
complète. Elle chasse principalement dans les rares milieux ouverts de la forêt. La chevêchette est une espèce démonstrative. Si elle est excitée, elle relèvera sa queue en l’agitant d’un côté à l’autre. Si elle est en colère, les plumes du corps et de la tête se soulèvent, et quand elle est effrayée, elle s’immobilise, figée contre un mur ou une paroi.
Sureau à grappes Il est aussi appelé sureau rouge. Il mesure 2 à 3 m de haut. Ses fleurs blanches, très odorantes, attirent les abeilles et les papillons mais ce sont ses fruits, de jolies baies rouges, qui régalent les oiseaux. Le sureau préfère un sol humide et froid.
La martre est le principal régulateur des populations d’écureuils. Elle élimine principalement des animaux affaiblis pour diverses raisons (maladies, accidents). Elle joue donc un précieux rôle sanitaire en prévenant les épidémies. Longtemps considérée comme nuisible, la martre fut persécutée par les chasseurs. Une prime conséquente était offerte pour sa destruction et son pelage sombre faisait la joie des fourreurs : une peau de martre équivalait à un mois de salaire d’un ouvrier. Des dizaines de milliers de martre furent ainsi massacrées. Dans les années 1950, l’espèce a failli disparaître. Une épidémie se propagea alors chez les écureuils qui réduisit considérablement les populations. Les martres n’étaient, en effet, plus assez nombreuses pour exercer leur rôle d’élimination des populations malades.
des arbres ou dans le lichen des troncs. Il arrive qu’ils se joignent à des groupes de mésanges et de roitelets huppés pour chercher de la nourriture.
:: L’isard se réfugie en forêt En hiver, les hardes d’isards gagnent les zones les moins enneigées, les secteurs
:: Les grimpereaux des bois se rassemblent pour se réchauffer Les grimpereaux des bois sont des oiseaux peu sociaux. Ils se rassemblent seulement en hiver pour lutter contre le froid. Ils se regroupent dans des dortoirs qui se situent, la plupart du temps, dans les environs d’une source de nourriture abondante. Pour se nourrir durant l’hiver, les grimpereaux recherchent des petits insectes qu’ils ont cachés sous l’écorce
:: La chevêchette chasse à l’aube En attendant l’hiver, la chevêchette d’Europe fait des provisions qu’elle entasse dans des cavités naturelles. Elle est active à l’aube et au crépuscule car sa vue est mauvaise dans l’obscurité
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boisés ou les zones exposées au sud où la fonte des neiges libère les pâturages. Ils limitent leurs déplacements. Leur nourriture favorite étant enfouie sous une épaisse couche de neige, ils doivent se contenter de pousses d’arbustes, d’aiguilles de résineux, de lichens, ou de bourgeons. Au cours de cette période délicate, les individus les plus faibles succombent.
La faune
de la forêt de résineux Certains sont inféodés aux forêts de résineux, comme le bec-croisé des sapins. D’autres préfèrent les conifères à cause de leur feuillage persistant qui leur assure une protection en hiver, comme l’écureuil. D’autres sont à l’aise un peu partout, comme le chevreuil.
L’écureuil roux,
La faune de la forêt de résineux
le rongeur agile
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Fiche d’identité
e petit rongeur au portrait éminemment sympathique peuple de nombreuses forêts de France et d’Europe. Curieux et agile, il fait preuve d’une endurance remarquable.
Nom latin Sciurus vulgaris Famille Sciuridés Taille 36 à 45 cm, dont 16 à 20 cm pour sa queue Poids 180 à 480 g
On reconnaît l’écureuil roux à sa magnifique queue en panache qui est presque aussi grande que son corps : elle peut atteindre 20 cm. Elle mue chaque été tandis que le reste du pelage, lui, mue deux fois par an. Il varie du jaunâtre et du roux au brun foncé et au noir en été. En hiver, il est brun plus ou moins foncé dessus. Le dessous est blanc en toutes saisons.
Longévité 6 à 7 ans Nourriture Graines, en particulier des noisettes, des glands et des noix.
Sa queue lui sert à tout
:: De branche en branche C’est un formidable forestier qui saute de branche en branche et grimpe très rapidement le long des troncs d’arbres. Ses griffes, pointues et recourbées, lui permettent de s’agripper solidement à l’écorce. Détail amusant : l’écureuil a bien cinq doigts mais son pouce est si minuscule qu’il en devient quasiment invisible. Grâce à ses dents aux incisives fortes, il brise sans peine les coquilles de noisettes et de glands. Quant aux moustaches, elles lui permettent d’évaluer les distances et les dimensions. Il distingue le bleu du rouge, mais pas le rouge du vert. L’écureuil roux habite les bois et les forêts de feuillus ou de conifères. On le rencontre jusqu’à 2 000 m d’altitude dans les Alpes et les Pyrénées, et partout dans les Vosges.
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:: Des nids fonctionnels Il construit plusieurs nids de forme ronde, d’environ 50 cm de diamètre, avec des branchettes et des brindilles. L’intérieur est tapissé de mousse et d’herbe. Sédentaire et territorial, l’écureuil marque son territoire en urinant sur son nid ainsi que sur les branches autour. L’entrée est toujours positionnée vers le bas. Les nids se constituent de pièces de logement : certaines pour manger, d’autres pour dormir, d’autres encore pour les réserves de nourriture. Ils protègent l’animal, en particulier lors du repos hivernal. Puisqu’il ne fait pas d’hibernation complète, il visite ses cachettes pour y prendre sa nourriture. Il consomme des graines, en particulier des noisettes, des glands, des noix, et des cônes d’épicéa ou de sapin. Il fait instinctivement des provisions en automne (graines, noisettes). Il mange aussi des bourgeons,
Elle fait office de balancier, de parachute, mais aussi de parasol ou de parapluie. La queue de l’écureuil lui sert également d’oreiller et de couette la nuit car elle le recouvre quand il se roule en boule. Et aussi de hotte pour ses petits, où, tel un manchon, elle saura réchauffer leurs petits corps des assauts du froid. Lorsqu’elle est hérissée, elle impressionne ses ennemis. Mais il sait aussi la gonfler pour paraître beau et séduire.
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