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RES U E E ILL ME PPS D E A YAG VO S
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STYLES D’AUTOMNE SUBLIMES
COURSE AUX SEPT SOMMETS
Qui sera la première Québécoise?
[DOSSIER PHOTO]
• Trucs de pros • Quoi acheter? • 4 safaris à faire au Québec
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SOMMAIRE // SEPTEMBRE 2011
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40
44
46
60
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[04] EN LIGNE
[06] ESPACE LIBRE
[08] TOUS AZIMUTS
[16] UNE FIN DE SEMAINE DANS LES ARBRES [18] E NTREVUE : VÉRONIQUE DENYS AU SOMMET DE L’EVEREST [20] E NTREVUE : LAURENT HOMIER S’ATTAQUE AU MANASLU [22] L A COURSE QUÉBÉCOISE DES 7 SOMMETS FÉMININS / Quatre Québécoises sont dans la course pour atteindre la première les sept plus hauts sommets des sept continents.
[24] H ÉBERGEMENT : QUEL EST VOTRE DEGRÉ DE RUSTICITÉ? [26] TRAVAIL + PLEIN AIR / 5 bons plans pour vos réunions d’affaires
[28] SE PURGER L’ÂME EN PLEIN AIR
[14] EXPRESS-O2
[56] ART DE VIVRE
[30] L E PENTATHLON DES NEIGES / Pour se défoncer cet hiver! [32] DU PLEIN AIR... SANS SA VOITURE! [34] STYLES D’AUTOMNE SUBLIMES [38] V ÉLO : LE « TOUT CARBONE » DE MEC TESTÉ POUR VOUS DOSSIER PHOTO [40] PROFESSION : PHOTOGRAPHE D’AVENTURE Six professionnels d’ici dévoilent à quoi ressemble leur vie. En bonus : anecdotes et petits secrets! [44] Les meilleurs safaris-photos à faire au Québec [44] Le sac photo de… Patrice Halley [45] Techo + plein air : tout pour la photo
[60] TONUS
[64] AGENDA
[46] FAMILLES ACTIVES ÉQUIPEMENT [48] Test : quel est le meilleur matelas de sol? [50] Test : quel chargeur solaire est-il préférable d’utiliser? [54] Sacs de couchage synthétiques pour l’automne [58] A VENTURE EXPRESS / Pagayer avec le courant [62] NUTRITION : LES PHYTOSTÉROLS [66] T ESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LE VÉLO DE MONTAGNE
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ESPACE LIBRE
Nouveaux DÉPARTS
L’automne est ma saison préférée. Entendons-nous : j’adore l’hiver et ses descentes de ski enneigées, le printemps des premières journées d’escalade ensoleillées et le vent d’été aux Îles-de-la-Madeleine.
que j’aime préparer mes nouveaux projets : ceux pour l’hiver qui se pointera sous peu, mais aussi les expéditions de la saison prochaine et même les sujets qui entreront bientôt dans ces pages.
Mais l’automne m’inspire une tout autre énergie. Les dernières célébrations extérieures en t-shirt sur les terrasses font place à la fébrilité de la rentrée. Les animateurs radio sont de retour derrière le micro. La une du journal contient vraiment de l’information intéressante. Les politiciens semblent (enfin) vouloir faire avancer la société. Les vacances sont terminées et on sent un vent de renouveau. Bref, l’effervescence de ce temps de l’année nous entraîne collectivement à des années-lumière d’une « saison morte ». On roule plutôt à cent à l’heure pour profiter pleinement du bon temps qui passe avant l’hibernation. Ce sont les ultimes sorties en vélo de route ou les dernières randonnées pédestres avec les amis qui n’aiment pas le froid. La promesse des randonnées colorées et des fraîches soirées de camping mène également à l’éclosion de différents projets.
Je me projette dans le futur pour tenter de percevoir à quoi ressembleront ces nouvelles périodes. Impossible pourtant d’y arriver convenablement : même avec les nombreux sites internet, les cartes interactives en trois dimensions ou les récits d’amis, rien ne permet vraiment d’éprouver la magie que renferment ces voyages. C’est quelque chose qui doit être expérimenté que par soi-même, avec tout son être et toute son âme. Il faut vivre ces aventures pour comprendre l’attrait qu’elles possèdent.
Durant les torrides journées d’été, l’une de mes principales activités consiste à chercher les endroits d’ombre lorsqu’il fait trop chaud pour bouger. Et mes réflexions prennent enfin le temps de s’ordonner. Mes meilleures idées se trient d’elles-mêmes et s’installent confortablement au-dessus de ma pile de « to do » mentale. Les mois à venir deviennent alors une véritable mise en chantier. C’est pendant ces semaines plus frisquettes
Notre désir de bien vous communiquer cette passion nous a menés à vous présenter les nouveautés techstyles de l’automne d’une manière plus visuelle en réalisant une séance de photos. Et pour vous aider à améliorer vos propres clichés en plein air, nous avons consacré une section complète sur la photographie de plein air et d’aventure. Grâce aux trucs de professionnels du métier, vous apprendrez comment éviter les pires erreurs lors de vos prochaines sorties. Profitez des couleurs qui arriveront sous peu pour aller tester sur le terrain ces astuces et venez nous les montrer sur notre page Facebook. Car partager cette passion du plein air qui nous unit est tout aussi important que de jouir pleinement de chaque saison. Souvenez-vous que chaque jour qui passe est une occasion pour un nouveau départ. Bon automne! Christian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque
En couverture Elle (gauche) : Chandail One Graphic LS par Helly Hansen (65$; hellyhansen.com), pantalons Loiket SJ par Peak Performance (85$; peakperformance.com). Lui : Chandail Corbet par Peak Performance (150$; peakperformance.com). Elle (droite) : Chandail Heli mid par Peak Performance (175$; peakperformance.com). Accessoires : Tente Dragon tail par MSR (499$; cascadedesigns.com), matelas de sol Neo Air All Season par Therm-a-Rest (150$ ; cascadedesigns.com), gamelles et gobelets Quick 2 System par MSR (119$; cascadedesigns.com), lampe Orbit par Black Diamond (34$; blackdiamondequipment.com), fourchette Spork par Light my Fire (2,50$; lightmyfireusa.com), sac à dos bleu Exorcist par Mountain Equipment Coop (69$; mec.ca), sac à dos rouge Savant 48 par Gregory (179$; gregorypacks.com).
Septembre 2011 :: Vol 17 :: No 1
Éditeur : Stéphane Corbeil (scorbeil@espaces.ca) rÉdacteur en chef : Christian Lévesque (clevesque@espaces.ca) rÉdacteur en chef adjoint : Mathieu Lamarre (mlamarre@espaces.ca) Stagiaire à la rÉdaction : Edwige Poret et Coralie Boukobza Collaborateurs : Catherine Cardinal, Véronique Champagne, Liette D’Amours, Marie-Soleil Desautels, Patrice Halley, Mélanie Mantha, Jean-Sébastien Massicotte, Catherine Morel, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, David Savoie.
Photo de la Page couverture : Notre séance photo d’automne annuelle s’est déroulée à Montréal (pour le vélo) et à La Réserve naturelle Gault du Mont Saint-Hilaire. (©christianlevesque.com)
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Jean-François Vadeboncoeur, Conseiller aux ventes - Éditions jfvadeboncoeur@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 27 Marie-Annick Lambert, Conseillère aux ventes - Éditions malambert@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 28
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Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.
deSign : Sève création www.seve.ca rÉviSion : Hélène Paraire Site internet : www.espaces.ca
correSPondance Pour Éditorial : info@espaces.ca correSPondance PoStale Revue Espaces 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 Les propositions de textes doivent nous être présentées par courriel uniquement. Il en est de même pour tout communiqué de presse. Tirage : 60 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. 162 000 lecteurs par édition. ESPACES est publiée six fois par année par Les Éditions Espaces inc. PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2008. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2008.
DU PLEIN AIR À TÉLÉ-QUÉBEC Le créneau télévisuel des sports récréatifs est rarement couvert par les chaînes généralistes, qui préfèrent les sports compétitifs et les athlètes en vue. Mais attention : la nouvelle série Tout le monde dehors, lancée dès le 12 septembre 2011 à Télé-Québec, devrait être perçue comme un magazine d'affaires publiques. « L'idée première de l'émission est de
promouvoir l'activité physique — surtout à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur — comme moyen de contrer la sédentarisation, et cela pour tous les groupes d'âge », explique Isabelle Juneau, l'animatrice recrue du nouveau rendez-vous hebdomadaire. Transfuge du monde de la radio (elle officie à l'émission du matin sur NRJ à Québec depuis plusieurs années), la jeune trentenaire mère de deux ados, elle-même une touche-à-tout du plein air, semble trépigner d'enthousiasme à l'idée de partir sur la route en production. Car l'une des forces de Télé-Québec est
© Télé-Québec
par Mathieu Lamarre
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de (toujours) disposer de bureaux régionaux — huit exactement — à la grandeur de la province et d'ainsi pouvoir donner de la visibilité à des individus et des initiatives situés hors des grands centres. « Nous sommes allés récemment du côté de la rivière Bonaventure en Gaspésie : c'est un parfait exemple du type d'aventure vers lequel nous voulons faire rêver les téléspectateurs. » Chacun des 26 épisodes de cette saison inaugurale se divisera en quatre volets, à savoir : une mise en situation de groupe dans une activité hors normes, une suggestion de circuits actifs de différents niveaux pour une activité donnée, suggestion faite par un sportif invité (pas nécessairement une personnalité), un sujet-reportage sur une préoccupation citoyenne, une question du public à laquelle on tente de répondre avec informations et conseils. Encore plus telequebec.tv
LECTURE
WHISKY BERBÈRE par Edwige Poret
L’auteure de Passeport pour l’Iran récidive avec un récit de voyage sur le Maroc. Marie-Ève Martel, globetrotteuse à la tête bien nourrie et à la volonté de fer, nous fait vivre son voyage en solitaire dans ce pays ensoleillé qu’elle a parcouru toute seule, en autostop, sac au dos, en quête d’imprévu et de rencontres humaines. Un récit tout en couleurs, qui laisse une large place aux dialogues, peut-être le plus attirant dans cette culture du franc-parler. C’EST VOTRE QUATRIÈME RÉCIT DE VOYAGE, TOUJOURS AU MAGHREB, MAIS IL EST PLUS LÉGER QUE LES PRÉCÉDENTS, POURQUOI? J’ai voyagé au Maroc en 2002 et j’avais comme l’impression qu’il me restait beaucoup d’endroits à voir, et de toute façon, je n’avais pas assez de jours de congé pour découvrir un nouveau pays. Je me suis donc décidée à retourner dans un pays où j’ai déjà plein d’anecdotes. Oui, j’ai voulu ce livre plus léger, plus tourné vers les gens, plus humoristique aussi, car les Marocains sont très vifs d’esprit; leur répartie est souvent très drôle et je voulais montrer ça du Maroc autant que ses couleurs culturelles et naturelles. Aussi, je voulais aller contre un cliché qu’on entend trop régulièrement : l’idée qu’on se fait continuellement harceler, que les Marocains sont des arnaqueurs... QU’EST-CE QUE VOUS AIMEZ DANS CETTE CULTURE PRÉCISÉMENT? Dans la culture du Moyen-Orient (arabe, musulmane), les gens sont hypergénéreux, très communautaires. Lorsqu’ils font le ramadan par exemple, ils donnent aux pauvres et ils mangent tous ensemble. Là-bas, les gens t’accueillent chez eux; ils veulent tous être plus hospitaliers les uns que les autres, c’est leur
responsabilité d’héberger le voyageur et de le nourrir. C’est une véritable culture de l’hospitalité. Pour eux, c’est une source de fierté. Les musulmans se sentent tellement diabolisés par l’Occident depuis le 11 septembre 2001 qu’ils veulent montrer qu’ils sont des gens comme nous. Ils veulent parler de leur pays et ça t’amène à bâtir des ponts d’un individu à l’autre. Ensuite, il y a les paysages : le Pakistan par exemple avec ses sommets enneigés… puis la nourriture aussi, et la langue! Le farsi, pour moi, c’est une mélodie, ça m’attire sans que je puisse expliquer pourquoi. J’ai des fascinations qui me viennent depuis mon jeune âge sur la culture persane. C’est inexplicable : ça vient du ventre, c’est comme tomber amoureux de quelqu’un! VOUS ÊTES PARTIE SEULE EN AUTOSTOP, POURQUOI CE BESOIN DU VOYAGE EN SOLITAIRE? Je préfère voyager seule, car je suis naturellement plus ouverte aux gens, plus facile d’approche et je remarque davantage tout ce qui m’entoure, les odeurs, les sons, les détails. J’ai une liberté totale et, en même temps, je sais que je ne contrôle rien. Je suis à la merci des éléments : les transports, la température, etc. Et puis c’est toujours un défi : il y a des fois où les gens parlaient seulement arabe et mon défi c’était de communiquer avec eux, me sortir de ma situation. Bien sûr, il y a des soirs où ce n’est pas facile, des jours où tu te sens un peu seule, le temps passe moins vite. Alors, j’écris. Beaucoup de voyageurs m’ont dit : « Tu ne partages pas en voyageant seule », mais ma façon de partager c’est d’écrire, peut-être que si je voyageais à deux, je n’aurais pas besoin d’écrire. Quand je rentre de voyage, je suis comme une éponge qui a accumulé trop d’eau. En écrivant, je fais l’essorage total! Ensuite je peux passer à autre chose. QU’AVEZ-VOUS APPRIS SUR VOUS-MÊME? Ça m’a donné confiance en moi, donné envie de combattre mes peurs. Au Maroc, j’ai comme acquis la certitude que je me sortirai de toutes les situations. Il y a
une chose que j’ai commencé à découvrir tardivement, c’est que je suis plus calme face aux imprévus, face à l’inconfort. Je me sens une force intérieure, l’idée que je suis capable de tout affronter. Il ne m’est jamais rien arrivé de grave, mais c’est cet instinct de survie qui est plus fort, l’idée que tu ne peux pas imaginer que le pire puisse t’arriver. Ma mère m’a toujours dit : « Il y a un Dieu pour les innocents. » J’ai pris des risques, mais je me sens protégée par l’idée que j’aime les gens et le pays que je découvre, et qu’il me le rendra. Et puis ça m’a apporté beaucoup de connaissances au niveau pratique : j’ai fait des études très théoriques alors que là, tout était sous mes yeux. QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS À UNE FEMME VOYAGEANT SEULE AU MAGHREB? Déjà, il faut s’assurer d’aimer voyager seule et il faut avoir confiance en soi. Je pense qu’il faut avoir un peu voyagé seule avant d’aller dans des pays « difficiles ». Ensuite, quand on prend cette décision, il est préférable de se renseigner sur le pays, de connaître ses lois, sa culture, de connaître les codes vestimentaires et quelques mots dans la langue du pays. C’est alors plus facile de se faire accepter, car c’est un signe d’intérêt. Si tu te fais suivre, il faut être ferme. Le mot « police » en général, ça les fait fuir… Un jour, en Iran, je me suis fait suivre et à un moment donné, je me suis retournée pour lui dire « arrête » dans sa langue, pour qu’il se sente surpris, mais surtout pour attirer le soutien des gens autour, des mères et des grands-mères. Les gens ont bien vu que c’était lui le problème et c’était une manière de lui faire honte vis-à-vis de ses pairs. Une autre fois, je me suis servie de ma caméra pour prendre une plaque d’immatriculation en photo, comme une menace de preuve. La caméra, ça marche pas mal ! Mais souvent, dans ces pays, les hommes vont vers toi, mais ils ne vont pas te toucher : ça fait partie de la culture musulmane de ne pas toucher les femmes, et c’est plutôt sécurisant!
8 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
VOTRE DÉFINITION DU VOYAGE? C’est la quête de l’aventure, l’incertitude face au lendemain, j’aime beaucoup ça. Et puis l’ouverture de soi vers les autres. C’est cliché, mais c’est vrai! Et l’ouverture des autres à toi, l’apprentissage de soi et du pays où tu voyages… LA SUITE? J’aimerais aller en Asie centrale, au Turkménistan, mais c’est difficile. L’architecture est similaire à celle en Iran, surtout en Ouzbékistan où l’on retrouve l’héritage de l’Empire perse. C’est un pays dont on n’entend presque pas parler alors qu’il est si important au niveau géostratégique, lié aux enjeux énergétiques et à la montée de l’islamisme. Whisky berbère par Marie-Ève Martel, (Éditions Fides), 29,95 $ 125 pages
LECTURES DE LA RENTRÉE par Frédérique Sauvée
Coureur des bois : une traversée du Canada en kayak « Mes expériences de coureur des bois se limitaient à quelques petites sorties de moins d’une semaine en canot. Mais qu’importe! Je ne pouvais attendre. L’expérience, j’allais l’acquérir en chemin! » Âgé d'à peine 20 ans, Ilya Klvana s'embarque pour la grande aventure : traverser le Canada de l'océan Pacifique à l'océan Atlantique par les lacs et les rivières, un périple de 9 000 kilomètres! Après s'être construit un kayak sur mesure en bois et fibre de verre, il part de Colombie-Britannique au mois de mai, pour atteindre six mois plus tard, au nord de Terre-Neuve, la fameuse Anse-aux-Meadows où s'établirent jadis les Vikings. Un récit de voyage inspirant pour qui a des rêves d’ailleurs et d’exploit personnel. Coureur des bois : une traversée du Canada en kayak Éditions Ulysse | 307 p. | 29,95 $
À table avec les Grands Explorateurs, Tome 2 Comme suite au succès du livre À table avec Les Grands Explorateurs, voici un deuxième tome avec encore plus de recettes et de récits de voyageurs, proposant une façon de voyager différemment! Les conférenciers des Grands Explorateurs vous emmènent dans 25 pays et régions du monde et vous font découvrir autant de menus à concocter et à savourer chez soi. Goûtez aux coups de cœur culinaires de ces explorateurs qui parcourent et filment le monde pour notre plus grand plaisir. À table avec Les Grands Explorateurs, tome 2, est plus qu’un livre de recettes, c’est un véritable voyage gourmand à travers la planète, parsemé de photographies à couper le souffle… et à creuser l’appétit! À table avec les Grands Explorateurs, Tome 2 Éditions Ulysse | 176 p. | 29,95 $
Le guide de l’aventurier moderne Messieurs, êtes-vous des aventuriers modernes? Savez-vous trouver de l'eau dans le désert, faire atterrir un avion de tourisme, prendre un lapin au collet, le vider et le cuire, ou plus modestement recoudre un ourlet? Êtes-vous seulement capables d'ouvrir une bouteille de bière sans décapsuleur? Si vous avez répondu « non » à la plupart de ces questions, ce livre est pour vous! En ces temps de téléphones intelligents, de GPS et de jeux vidéo, Rod Green vous prend par la main avec humour pour vous montrer pas à pas comment acquérir tous ces talents qui vous feront briller devant les femmes et qui, incidemment, peuvent se révéler fort utiles en cas de besoin. Le guide de l’aventurier moderne Éditions Dunod | 176 p. | 24,95 $
La frousse autour du monde, tome 3 Après le grand succès des premiers tomes, l’original Bruno Blanchet nous revient avec les récits de sa troisième année de pérégrinations avec entre autres : le choc culturel de l’Éthiopie, une croisière en boutre à la recherche d’un oiseau rare… et la côte africaine sur son fidèle vélo. « Dans deux jours, je repartirai en direction du lac Tanganyika. 600 kilomètres. Dont 150 à travers un parc national où abondent les éléphants, les girafes et les lions. Dangereux? Oui. » La frousse autour du monde, tome 3 Éditions La Presse | 192 p. | 32,95 $
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QUÉBÉKOISIE : À LA RENCONTRE DES PREMIÈRES NATIONS
par Coralie Boukobza
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Qu’espérez-vous retirer de ce voyage? D’abord pour vous, mais aussi pour tous ceux qui regarderont votre film? Pour Olivier et moi, ce projet part d’une quête personnelle. On a besoin de comprendre la situation, de savoir comment on est arrivé là. Et c’est ce qu’on aimerait que les gens apprennent, qu’ils aient une réflexion sur comment vivre ensemble, quelles sont les perspectives communes d’avenir. Nous voulons emmener les gens à aller les uns vers les autres, savoir ce qui empêche nos relations avec les autochtones. Peut-être qu’au fond, les Québécois ont juste besoin qu’on allume une flamme de curiosité. C’est ce que nous voulons essayer de faire. Mais nous voulons aussi tenter de répondre à de nombreuses questions, par exemple sur les noms que nous nous donnons. On se nomme « non-autochtones », moi je trouve ça triste de devoir être des « non-quelque chose », c’est très négatif. Il faudrait réfléchir à comment se nommer ensemble.
Le 28 juin dernier, Mélanie Carrier et Olivier Higgins ont décidé de mettre les voiles en direction de la CôteNord. But de ce nouveau voyage à vélo de 1 500 km : aller à la rencontre des autochtones (et aussi des Québécois) pour comprendre l’état des relations entre les deux peuples et rétablir le dialogue. De ce bike trip, les deux aventuriers-réalisateurs produiront un film : Québékoisie. Sur la route, le temps d’une pause près du lac Saint-Jean, la jeune aventurière nous explique ses motivations, ses buts et ses projets. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce voyage? Y a-t-il eu un événement déclencheur? L’élément déclencheur a été notre premier film Aziemut où l’on a parcouru 8 000 km à vélo de la Mongolie à l’Inde. Ça faisait presque huit ans qu’on parcourait le monde en faisant de nombreuses choses, on plantait des arbres, on faisait de l’escalade… Et au travers de nos voyages, nous avons rencontré beaucoup de monde, ce qui fait qu’on a maintenant des amis en Inde, au Tibet, en Mongolie et on s’est rendu compte que l’on
Il y a déjà eu de nombreux films sur les autochtones, en quoi le vôtre sera-t-il différent? Qu’aura-t-il de plus que les autres? C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de films sur les autochtones et je pense vraiment que les mieux placés pour parler de ce sujet se sont les autochtones eux-mêmes, bien que les films réalisés antérieurement aient apporté beaucoup de choses. Nous, ce que nous voulons faire, ce n’est pas parler des Premières Nations, mais des relations que nous entretenons avec elles. Et nous voulons surtout avoir l’avis des jeunes générations, car on entend souvent celui des anciens et des politiciens, mais très peu le leur. Actuellement, il y a un réveil au niveau de la communauté autochtone par le biais de la musique et des vidéos. C’est une grande fierté pour eux de mettre leur peuple en avant et cela peut aussi provoquer une grosse surprise chez les politiciens. Et justement, vous n’avez pas peur que votre film devienne trop politique? Dès le départ, nous avons décidé de ne pas faire de politique, mais inévitablement on va en faire. Au début, on sera obligé d’en parler pour faire état de la situation et expliquer pourquoi on se connaît si mal. Ce sera plutôt de la politique philosophique. Ce qu’on veut, c’est vraiment s’intéresser aux peuples des deux côtés. On n’a pas l’intention d’intégrer de témoignages d’hommes politiques ou de représentants d’associations, ou si on le fait, ce sera vraiment de manière informelle. Votre film s’intéressera-t-il juste aux autochtones qui vivent en communauté ou aussi à ceux qui vivent aujourd’hui en ville? On aura sûrement deux ou trois témoignages d’Innus qui vivent à Québec. Il y a aussi pas mal de communautés qui sont très proches des villes, comme
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n’avait aucun ami autochtone ! De plus, en voyageant dans des pays comme le Tibet où les traditions sont très fortes et très présentes, on en est venu à se demander quelles étaient nos traditions. On s’est posé beaucoup de questions sur notre identité. Et sur le fait que malgré notre curiosité, et durant toutes nos études, personne n’ait jugé utile de nous parler des Premières Nations. C’est de ces constats qu’est né le projet Québékoisie.
celle située à deux kilomètres de Rochevalle. Mais plus on s’éloigne vers le nord, plus les communautés sont isolées. Le sujet est vraiment large et nous n’avons pas la prétention de pouvoir tout traiter, alors on va rester sur la Côte-Nord et la Basse-Côte-Nord. On va surtout s’intéresser aux Innus de cette région parce que c’est la plus grande communauté autochtone au Québec et les gens sont bilingues (innu et français), c’est donc plus facile pour notre film, même si nous aimerions beaucoup apprendre l’innu. Sur votre site Internet et votre page Facebook, vous invitez les habitants des régions que vous allez parcourir à vous recevoir chez eux et à témoigner. Avez-vous reçu beaucoup d’invitations? On a déjà des contacts dans toutes les communautés autochtones, mais aussi beaucoup de non-autochtones presque partout. En général, on va camper, mais on ira également dormir chez des habitants. Beaucoup d’Innus nous ont écrit sur notre page Facebook et ils ont très envie de participer au projet, alors on fera des détours sur la route pour aller voir tout le monde. Par ailleurs, on espère aussi avoir quand même des rencontres hasardeuses. En fonction des témoignages que l’on aura d’ici le mois d’octobre, on s’organisera pour éventuellement repartir cet hiver, mais pas à vélo cette fois-ci. Et nous renouvellerons sûrement cette expérience à vélo l’été prochain. En tout cas, le film n’est pas pour tout de suite : on ne pense pas le terminer avant fin 2012, voire 2013! Après Québékoisie, quels sont vos projets? Nous avons une liste d’à peu près trente projets! Pour l’instant, on se concentre sur Québékoisie, ça ne paraît pas comme ça, mais cela fait déjà deux ans que l’on prépare ce voyage. En parallèle du film, on écrit un essai, et des conférences suivront probablement. Nous aimerions aussi faire un livre photo. En fait, c’est un peu un projet multisupport. À la base, nous sommes des grimpeurs et non des cyclistes. On aimerait beaucoup partir avec une fourgonnette, écrire et s’évader avec un gros trip d’escalade… Nous avons aussi le projet de fonder une famille!
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par Frédérique Sauvée Qu’il s’agisse d’un long périple en Asie du sud ou d’une courte fin de semaine au Québec, vous ne vous séparez jamais de votre téléphone intelligent. Et avec raison : celui-ci peut vous rendre bien des services en voyage. Voici quelques-unes des apps les plus astucieuses :
Avant de partir : Pour le maniaque de l’organisation Mammut Packing List Pour l’hypocondriaque VIDAL du voyageur Pour chaque pays, cette encyclopédie médicale du voyageur indique les vaccins recommandés, les maladies transmises par l’eau, les aliments, les problèmes de piqûres et de morsures, etc. De conception française, cette application présente des conseils avisés à lire avant un départ dans un pays à risque. Gratuit | en français uniquement
Vous planifiez une sortie plein air avec vos amis? Cette application sera votre assistant personnel pour dresser votre liste d’indispensables à emporter et la partager virtuellement avec votre gang. Chacun coche la case de l’équipement dont il est responsable une fois celui-ci mis dans le sac, vous êtes ainsi sûr de ne rien oublier le jour du grand départ. Gratuit | en anglais uniquement
Sur le chemin du retour : Pour le retoucheur de photos de vacances Instagram
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S’il y a une application photo qu’il faut avoir, c’est celle-là! Pour les amateurs de retouche, cet outil est l’un des plus intéressants qui existent concernant la qualité de ses fonctionnalités et sa facilité d’utilisation. Filtre, flou, etc., on y trouve tout le nécessaire pour une retouche photo express. Gratuit | en français et en anglais
Du Wi-fi partout, tout le temps! Dans 144 pays, cette application recense plus de 500 000 bornes Wi-fi, qu’elles soient gratuites ou payantes. Votre téléphone vous montre la liste des bornes autour d’un lieu et vous pouvez télécharger les cartes pour les voir plus tard lorsque vous n’êtes plus connecté. Une bouée de secours si vous paniquez sans le web. Gratuit | en anglais uniquement >> application équivalente pour Blackberry et Android : Boingo Wi-Finder
mercredis aventure SEPTEMBRE
14 - Initiation au voyage de trekking 21 - Great Treks of the World by Scott Pinnegar 28 - L’exotisme de l’Asie du Sud-Est
OCTOBRE 12 - Aventure et culture d’Amérique Latine 26 - Safaris et paysages d’Afrique
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Pour le débrouillard linguistique Pointercards Moi vouloir toi conseil manger! Parce que tout le monde n’est pas polyglotte, voici une application amusante pour la survie en pays de langue étrangère. À l’aide d’icônes, de mots clés, d’expressions imagées, faites-vous comprendre facilement pour indiquer votre chemin au chauffeur de taxi, trouver votre hôtel ou demander des conseils sur les bonnes tables du coin. Des clips audio permettent aussi d’entendre la prononciation des mots ou des phrases essentiels en russe, japonais, turc, norvégien et dans sept autres langues. 0,99 $ | en français et en anglais
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3 QUESTIONS À…
Jasey-Jay Anderson
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Est-il difficile de prendre sa retraite après avoir collectionné des titres de champion du monde et une médaille d’or olympique? Tout est relatif. Cette année, Jasey-Jay Anderson entreprend la production de planches à neige haut de gamme, tout en continuant d’exploiter sa petite bleuetière biologique dans les environs de Tremblant.
surfs. Je considère que dans mon parcours, j’ai atteint le sommet de mes habiletés physiques bien avant de trouver la planche idéale pour m’exprimer pleinement. Si j’ai dû composer parfois avec les contraintes imposées par un manufacturier commercial, j’ai aussi énormément appris en travaillant avec des artisans avec lesquels nous mettions au point des planches sur mesure selon mes besoins et mes idées. Je leur suis reconnaissant, mais je sais que mon obsession pour la technique en a conduit plus d’un à s’arracher les cheveux!
Comment fait-on le saut de la compétition d’élite à l’entrepreneuriat? Dès 2003, je me suis mis à cultiver le bleuet sur un petit terrain déboisé. C’était avant tout une façon de me ressourcer avec ma blonde et mes filles, de retrouver un peu de paix en dehors du tourbillon des compétitions et des voyages aux quatre coins du monde. Et puis tranquillement, j’y ai trouvé une manière de redonner à la communauté qui m’appuie une « nourriture » un peu plus tangible que le seul divertissement du spectacle sportif. En termes pratiques, j’ai pu profiter des conseils de gestion des membres de ma famille – mon père et mon frère sont eux-mêmes entrepreneurs – et ainsi apprendre les bonnes bases pour me lancer en affaires.
À qui s’adresseront les surfs Jasey-Jay? Dans un marché où le freeriding prend à peu près toute la place – et c’est aussi le cas au niveau de l’élite professionnelle –, je souhaite permettre à la discipline du surf alpin de sortir de sa marginalité et d’être pleinement appréciée. Nous allons donc produire exclusivement des planches pour le style alpin et le boardercross. J’ai travaillé particulièrement sur ce que j’appelle « l’interface » : la plaque intégrée qui relie le cœur du surf à la fixation, à la botte puis au surfeur. J’estime qu’une planche plus efficace peut permettre à un pratiquant intermédiaire d’améliorer sa technique et son plaisir. Nous amorçons lentement la commercialisation avec deux modèles et quatre détaillants québécois, car parallèlement, je veux faire du coaching et voir où cela peut me mener.
Un bon compétiteur possède-t-il nécessairement un bon bagage technique pour fabriquer des planches? Je ne sais pas pour les autres, mais pendant presque toute ma carrière, je me suis personnellement occupé de la préparation technique de mes
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SOIF DE LUMIÈRE À la base, l'appareil photo peut être vu comme un piège à lumière dont la chambre principale est précédée d'une antichambre. Une toute première porte – le diaphragme, à l'ouverture variable en grandeur comme l'iris de votre œil – laisse entrer la lumière dans l'antichambre. Une deuxième porte – l'obturateur, dont on ne contrôle que le temps d'ouverture – permet à la lumière de poursuivre son chemin jusqu'au capteur numérique (autrefois la pellicule argentique). À cela s'ajoute une autre particularité unique au capteur : son niveau d'appétit pour la lumière – sa sensibilité ISO – peut être ajusté selon l'abondance ou la rareté de lumière ambiante. Ces trois facteurs sont les clés de votre créativité. Heureusement, le posemètre de l’appareil vient vous aider et indique quand la juste quantité de lumière est atteinte, en fonction des ajustements de ces trois variables.
1) La variation du degré d'ouverture du diaphragme a un effet direct sur la profondeur de champ : plus le nombre est petit, plus la profondeur de la zone de netteté autour du sujet visé sera réduite. Une photo à f/2.8 aura une faible profondeur de champ réduite (comme pour des photos de fleurs) alors qu’une photo à f/22 permettra de capter un paysage entier.
EXPLOITER LE PLEIN POTENTIEL Prendre le contrôle de la lumière est un bon départ, mais chacune de ces variables entraîne des conséquences sur l'image qu’il faut connaître pour maîtriser les images.
3) L'accroissement de la sensibilité ISO permet de photographier dans un contexte de plus faible lumière, mais cela se fait au détriment progressif de la fidélité de reproduction des détails d'une image.
2) La variation du temps d'ouverture (ou vitesse) de l'obturateur permet d'arrêter le mouvement du sujet photographié (1/1000 de seconde pour une voiture de course) ou encore de reproduire l'illusion du mouvement (1/15 de seconde pour une chute d’eau).
SEBASTIAN COPELAND
DESTINÉ À SAUVER
LA PLANÈTE
© Revo
par Christian Lévesque
Sebastian Copeland, un Britannique de 47 ans, a tourné le dos à une lucrative carrière de photographe de mode à Hollywood pour mettre son talent au profit de la planète. En mai 2010, il a traversé avec Eric McNair-Landry les 2 300 kilomètres du Groenland en ski et kitesurf. En novembre prochain, il rejoindra les deux bouts de l’Antarctique (3 700 km) en 85 jours. Sa passion pour les pôles transparaît dans son film Into the Cold et ses livres (son dernier est d’ailleurs préfacé par Léonardo DiCaprio). Depuis cette année, il est l’un des ambassadeurs de la compagnie de lunettes Revo. Rencontre avec un passionné de l’aventure. Comment vous décririez-vous? Je suis un environnementaliste et un photographe. Je suis devenu un aventurier des régions polaires parce que c’est une source d’adrénaline incroyable et aussi parce que c’est un endroit unique et incroyable à photographier. Peu de personnes ont visité ces régions, lesquelles représentent bien les changements climatiques que nous pouvons observer de nos jours. Étant donné que vous étiez bien positionnés à Hollywood, est-ce que la décision de tout laisser tomber et devenir photographe environnementaliste a été difficile à prendre? En fait, plus je voyageais dans ces régions et que j’en parlais, plus les gens me demandaient pourquoi je n’étais justement pas photographe environnementaliste. D’un côté, je parlais de ces endroits magnifiques et de l’autre, je faisais des photos pour promouvoir la consommation de films. J’étais donc rendu à un dilemme moral et je me demandais ce que je devais faire à mon âge, pour me sentir bien pour les 20 années à venir et j’ai donc décidé de suivre cette voie. A-t-il été difficile pour vous de devenir un véritable aventurier? J’ai toujours fait du sport, mais comme « homme ordinaire », tout le monde peut faire les aventures que j’ai faites. Il suffit d’avoir l’engagement nécessaire pour aller au bout de ses rêves. Je dirais que 80 % des difficultés de ces aventures résident dans la tête et le 20 % restant consiste à aller au gym et à se préparer. Mais la partie la plus difficile est accessible à tout le monde. Ma force à moi est de pouvoir communiquer à travers mes photographies pour toucher l’émotion des gens. Pour le reste, je fais ce qui me passionne vraiment et le fait de pouvoir en rapporter quelque chose de tangible à partager rend ces aventures encore plus importantes pour moi. Est-ce que vous trouvez que le message environnementaliste passe toujours aussi bien dans la société? C’est vraiment cela le défi. Premièrement, il y a encore une partie de la population qui ne croit
toujours pas aux changements climatiques et qui semble vivre dans une tout autre réalité. Puis il y a la majorité qui est sympathique aux diverses causes et grâce à cette majorité, beaucoup de choses ont été faites ces cinq dernières années. Aujourd’hui, les gens sont beaucoup plus conscients qu’ils l’étaient auparavant et ils sont prêts à poser des gestes concrets. Il reste maintenant le plus dur : concrétiser ces gestes. Les habitudes de développement durable de notre société sont de faire ce qui est le plus facile et le plus rentable. Malheureusement, dans le cas des changements climatiques, cette équation ne s’applique pas tellement! Les résultats ne sont pas immédiats, ils demandent un certain effort et nos habitudes de vie n’ont jamais été orientées dans cette direction. Nous commençons à peine à entrevoir un monde où serait créé le même nombre de produits en laissant une empreinte écologique moins éprouvante pour la planète. Nous vivons dans une période très intéressante puisque nous avons les connaissances techniques pour le faire, reste à voir si nous aurons la volonté politique et la discipline individuelle pour vraiment aller de l’avant dans cette direction. De toute façon, nous n’avons pas le choix si nous voulons survivre : la population augmente d’une manière exponentielle et nos ressources sont limitées.
MEILLEUR MOMENT Étrangement, je me suis fait attaquer par un ours polaire et la montée d’adrénaline fut incroyable! Non seulement j’ai réalisé de magnifiques photographies, mais grâce à mon fusil, j’ai pu l’effrayer suffisamment pour pouvoir la suivre durant une heure et demie. J’ai même pu m’approcher à environ deux mètres d’elle. À un moment donné, elle s’est arrêtée et s’est couchée par terre en me dévisageant, la tête posée sur ses pattes de devant en voulant dire : « Laisse-moi donc chasser tranquille! ». Nous sommes restés comme cela pendant 20 minutes. Puis elle est repartie. C’était extraordinaire! PIRE JOURNÉE EN EXPÉDITION Sans contredit, lors de mon aventure au pôle Nord lorsque les vents étaient de 65 km/h, qu’ils nous arrivaient directement sur le visage et que nous devions être complètement couverts pour ne pas geler. Il faisait -32 degrés Celsius et j’ai fait une indigestion… Juste de garder le papier de toilette sec était une aventure! Nous avons néanmoins marché sept heures durant cette journée, mais le vent était tellement fort, que le mouvement des glaces nous a ramenés à notre point de départ durant la nuit... Nous n’avons donc fait aucun progrès!
Comment voyez-vous votre impact? Je veux que mes images deviennent un témoignage visuel de ces régions qui changent trop rapidement. L’impact des changements climatiques est beaucoup plus frappant aux pôles et leurs implications sont beaucoup plus directes : les effets font énormément de ravages à l’environnement qui se modifie à une vitesse folle.
Encore plus sebastiancopelandadventures.com intothecold.org ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 13
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En été comme en hiver, le Parc régional de la Rivièredu-Nord est un lieu idéal pour pratiquer toute sorte de sports de plein air. Tout d’abord, la randonnée pédestre offre aux visiteurs trente-quatre kilomètres de sentiers. Huit d’entre eux sont de niveau facile et trois de niveau difficile. Un sentier sensoriel a également été conçu. Entièrement sécurisé, il permet de se promener les yeux bandés en pleine nature, une manière de mettre ses sens en éveil. Entre le 22 janvier et le 19 février, des soirées aux flambeaux sont organisées de19 h à 22 h, pour découvrir la forêt de nuit.
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Pour les amateurs de cyclisme, deux boucles de onze et vingt kilomètres proposent des sentiers de niveau facile et intermédiaire. Le parc ne dispose par contre d’aucune piste pour le vélo de montagne. Pour la raquette, le Parc régional de la Rivière-du-Nord est un des pionniers au Québec. Vous y trouverez cinq sentiers faciles et deux difficiles à parcourir dans les sous-bois. Le ski de fond peut se pratiquer sur plus de vingt-sept kilomètres sur des sentiers faciles et difficiles.
arc-en-ciel, qui y est ensemencée tous les ans. Pour les sports nautiques, un centre de location situé dans le parc vous permettra de vous procurer canots et kayaks. Vous pourrez également profiter de la promenade pour découvrir les chutes Wilson, l’étang aux castors ou encore les vestiges de l’ancienne pulperie. Deux refuges sont mis à la disposition des visiteurs, pour venir s’y réchauffer ou pique-niquer, ainsi que de nombreuses tables tout autour des tracés des sentiers.
La pêche est aussi une des activités possibles à Rivière-du-Nord, en particulier celle de la truite
Activités : randonnée pédestre, vélo, ski et raquette. Autres activités : pêche, canot, kayak simple et kayak double. Coût : résidant : 2 $ (passe annuelle 20 $), non-résidant : hiver : 7 $ - été : 5 $ (passe annuelle 40 $) Niveau : de facile à difficile selon les sentiers Accès : suivre l’autoroute 15, direction nord. À Saint-Jérôme, prendre la sortie 45 vers le Boulevard de La Salette Ouest. Puis prenez la première rue sur votre droite. Longez-la jusqu’à l’entrée du parc. (750 ch. de la Rivière-du-Nord) Infos : 1 877 731-1676 • parcrivieredunord.ca
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STATION DU MONT RIGAUD
Du nouveau à la station du mont Rigaud! Après le ski en hiver et l’Acrobranche, les falaises et la tour d’escalade en été, un nouveau terrain de jeux est maintenant ouvert pour les amateurs de bouette et de sensations fortes : 10 km de sentiers de crosscountry ainsi qu’un vélo-parc invitent les vététistes à se dépenser pendant plusieurs heures. Du pied au sommet de la montagne, le circuit de cross-country comprend des pistes plutôt faciles de niveau débutant à intermédiaire/avancé. En bas du mont Rigaud, le parcours familial propose une boucle de 1,2 km de longueur et d’un mètre de largeur sur une surface stable avec une pente moyenne de 2 %. Il borde
DE LA BOUETTE TOUTE FRAÎCHE! PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE
les parcours d’Acrobranche qui se trouvent juste au-dessus. Une bonne piste pour s’échauffer. D’autres pistes débutantes grimpent jusqu’à l’ancienne érablière sur 2,4 km. Une belle montée intermédiaire de 1,6 km permet d’accéder au sommet. Pour les experts, il y a en haut de la montagne plusieurs boucles, dont la piste « Le couloir » qui propose un style old school (piste plate qui serpente dans le bois) et offre de bons défis avec des tronçons de roche plus difficiles. On retrouve aussi des sections techniques sur les pistes intermédiaires en bas de la montagne avec 600 mètres de flow trail qui comptent de nombreuses berms (virages surélevés) et plus de
100 compressions (rouleaux) sur un sentier en roche. En plus des sentiers, un vélo-parc s’étend sur 2 km2 et offre un circuit de pump track et plusieurs modules d’équilibre sur ponts et billots en bois. De quoi développer son agilité sans pédaler une seule seconde! La station du mont Rigaud a encore de beaux projets en perspective avec l’agrandissement de son réseau de sentiers, la volonté d’ouvrir le plus tôt possible en début de saison et la création d’une école de vélo de montagne dès l’année prochaine. À suivre…
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Activités : vélo de montagne Distance : une dizaine de kilomètres de sentiers cross-country. Tarif : admission à la journée : 8 $/personne, passe de saison : 45 $/personne Niveau : familial à intermédiaire/avancé Accès : de Montréal, emprunter l’autoroute 40 Ouest jusqu’à la sortie 12 en direction de Rigaud. Tourner à gauche pour rejoindre la 342 Ouest puis encore à gauche sur la rue Saint-Pierre. Continuer sur 3 km et prendre à gauche sur le Chemin des érables. Vous êtes à la station du mont Rigaud. Infos : 450 451-0000 • velo.montrigaud.com
QUÉBEC
LE PYLÔNE ET LE CHAMPLAIN
Il y a peu d’endroits autour de Québec pour pratiquer l’escalade sans avoir à parcourir des dizaines de kilomètres. Parmi eux, Le Pylône et Le Champlain, deux falaises situées tout près de Québec, sur la rive gauche, à cinq minutes du pont Pierre-Laporte. Accessible aux grimpeurs de tous niveaux grâce à ses voies de 13 mètres de haut allant du niveau 5.1 à 5.12+, Le Pylône est aussi connu sous le nom de « Rocher École », car il est l’endroit idéal pour s’initier à l’escalade. Les voies se montent toutes en moulinette, avec des ancrages fixés sur le sommet. Le dessus des voies est facile d’accès, à part pour quelques-unes où il faut faire preuve de prudence. Par ailleurs, accessible ne veut pas forcément dire « plate »! L’escalade du Pylône est assez variée, on y retrouve dalles, surplombs et cheminées. De quoi passer de belles journées sur la roche.
GRIMPER SOUS LES PONTS Le Champlain est quant à lui bien plus ardu. Contrairement au Pylône, c’est un site d’escalade reconnu comme étant de très bon niveau. D’une hauteur de 10 mètres, on y trouve six voies dont la difficulté va de 5.6 à 5.9. Une trentaine d’autres varient du niveau 5.10 à 5.12+. Cette falaise fait d’ailleurs partie des terrains d’entraînement de certains grimpeurs de renom, comme Sylvie Fréchette, qui a notamment atteint le sommet de l’Everest. Un certain nombre de voies se fait en premier de cordée. Les autres se grimpent en moulinette avec des ancrages. Les meilleures périodes pour escalader ces parois restent le printemps et l’automne. En été, le soleil est trop fort pour permettre une ascension. Seul inconvénient du site : le sol au bas de la falaise est vaseux, mais des caissons en plastique ont été installés par les grimpeurs et permettent de circuler
PAR CORALIE BOUKOBZA
plus aisément. Sans compter que ce léger désavantage est largement compensé par la proximité avec la ville de Québec et le stationnement qui se trouve au pied du site, ce qui facilite l’acheminement du matériel. Activités : escalade Niveau : accessible à tous Accès : Pylône : suivez les directions comme pour aller sur le boulevard Champlain. À la lumière avant la grosse côte, continuez et vous verrez le stationnement à votre gauche. Champlain : suivez les directions pour le boulevard Champlain et descendez la grande côte. Stationnez-vous sur le bord de la route, sous le pont. Infos : drtopo.com
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PARC DU MASSIF DU SUD
C’est au pays de la gourmandise que l’on se dirige pour gravir le mont Chocolat ! Deuxième plus haut sommet du parc du Massif du Sud avec 717 mètres d’altitude, le sentier qui y mène offre une boucle panoramique sur le parc régional, ses vallées profondes, sa forêt centenaire et une vue à couper le souffle sur un paysage sans aucune trace humaine. Pour se rendre au sommet de la montagne la plus alléchante du massif, on part de l’accueil des Trois Fourches. De là, on emprunte le sentier du milieu que l’on partage avec les éventuels vélos de montagne et chevaux. Après 1,6 km sur un large chemin en gravier, on commence la vraie randonnée en tournant à droite au refuge du Milieu. C’est un sentier qui serpente dans la forêt qui nous mène
RANDONNÉE AU GOÛT DE BARRE TENDRE
petit à petit en altitude sur deux kilomètres. Il est vivement conseillé de faire la boucle du mont Chocolat pour admirer les quatre vues auxquelles on a accès : au nord, la fourche des trois rivières qui se rejoignent dans la vallée du Milieu : la rivière des Mornes, la rivière d’Armagh et le ruisseau du Milieu. À l’est, c’est la réserve écologique Claude-Mélançon que l’on observe, au sud, la forêt ancienne et mystérieuse du ruisseau du Milieu et enfin à l’ouest, le mont du Midi et ses 915 mètres d’altitude. C’est l’occasion de déguster une barre tendre au chocolat tant méritée après l’ascension de ce mont cacaoté! On repart par le même chemin que l’on a emprunté à l’aller ou bien on rallonge la randonnée de trois kilomètres, pour les plus courageux, par le sentier
des Dryades et celui des Parois, qui méritent tous les deux le détour. Pour les amateurs de vélo de montagne, le parc offre une trentaine de kilomètres de sentiers polyvalents sur l’ensemble de son territoire. Un vélo hybride fera l’affaire pour les sentiers qui passent par le fond des vallées. Ceux qui souhaiteraient prendre de l’altitude et rejoindre les sommets (13 km de sentiers), de bonnes roues tout-terrain seront nécessaires. Activités : randonnée pédestre et vélo de montagne Distance : 8,8 km aller-retour pour le sentier du centre d’accueil au mont Chocolat en
ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 15
PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE
empruntant plusieurs autres sentiers. 30 kilomètres de vélo de montagne. Tarif : 5 $ par adulte, 3 $ par enfant pour l’entrée au parc / Possibilité de randonnées guidées. Niveau : sentier de niveau difficile (distance et dénivelé importants), mais très accessible à toute la famille. Accès : au départ de la ville de Québec, prendre l'autoroute 20 en direction est. Emprunter la sortie 337 pour rejoindre la route 279 en direction sud jusqu'à la municipalité de Beaumont. Tourner ensuite à gauche sur la route 216 est. Les indications routières mènent directement au Parc régional Massif du Sud. Infos : 418 469-2228 / massifdusud.com
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Fin de semaine DANS les arbres
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par Frédérique Sauvée
L’année 2011 a été déclarée « Année internationale des forêts ». Ce qui constitue une excellente raison pour leur rendre hommage en grimpant respectueusement sur leurs branches et faire des arbres des partenaires de plein air pour une fin de semaine de plaisir en altitude.
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Saguenay
AVENTURES AU CAP JASEUX Terre-mer-air-rivière : de tout pour tout le monde, à tout âge et pour tous les goûts. C’est une belle diversité d’activités que propose le parc Aventures du Cap Jaseux dans le fjord du Saguenay. Première aventure haute en adrénaline : le parcours Fjord en arbres comprend 73 ponts aériens suspendus divisés en quatre sections distinctes et graduées. Ces ponts serpentent la forêt de pins majestueux de plate-forme en plate-forme, au gré des arbres. Pour les plus audacieux, le parcours extrême va en faire pâlir plus d’un et son slogan annonce la couleur : « Ne venez pas le faire! Venez essayer de le faire... »
vous pourrez admirer le lever du soleil exceptionnel sur le Fjord du Saguenay tout en sirotant votre café. Équipées d’un mobilier en rotin comprenant 1 lit double au rezde-chaussée et 2 lits simples à la mezzanine, une table de cuisine avec 4 chaises et 2 chaises sur le balcon, vous aurez tout le confort nécessaire pour passer une agréable nuit. Un BBQ est fourni pour cuisiner, de même qu’un fanal à pile pour illuminer votre soirée. Une nuit indispensable, car vous n’aurez pas assez d’une fin de semaine complète pour faire le tour de toutes les activités du Cap Jaseux. (Ouvert seulement les fins de semaine jusqu’à la fermeture du parc le 15 octobre 1 888 674-9114 - capjaseux.com)
Autre expérience, le circuit de tyroliennes géantes pour les amateurs de vitesse. Seul ou en option avec un parcours Fjord en arbres, ce circuit est composé de huit tyroliennes géantes zigzaguant dans la majestueuse forêt du Cap Jaseux pour s’imprégner d’un maximum d’air pur, de vues imprenables sur le Fjord du Saguenay et d’une agréable sensation de liberté. Et pour les oiseaux de nuit : armez-vous d’une lampe frontale et de courage, car le parcours se vit d’une tout autre façon. Les ombres dansantes, le sol qui semble si loin dans l’obscurité, les chants de la forêt endormie sauront assurément faire augmenter votre rythme cardiaque tout en vous permettant un surpassement de soi encore plus grand.
Cantons-de-l’Est
ARBRASUC D’ÉRABLE EN ÉRABLE
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Bas-Saint-Laurent
DANS LA FORÊT DE MAÎTRE CORBEAU
À mi-chemin entre l'Estrie et la Beauce, un nouveau parc d’hébertisme vient d’ouvrir ses portes pour les amateurs de vertige. Arbrasuc est une aventure aérienne du haut d’une belle forêt d’érables. Symbole par excellence du Canada, l’érable québécois vous portera sur ses épaules pour une aventure totale de 52 jeux. Débutez par les premiers parcours qui vous mettent en jambe et préparent moralement votre cerveau à combattre les hauteurs. Une fois échauffé, continuez d’escalader la forêt et de défier la gravité à travers les cinq parcours proposés. Après une bonne journée de rigolade et d’exercice, il est possible de passer la nuit dans le parc national de Frontenac dont l’entrée se trouve à moins de 5 km d’Arbrasuc. Chalets, camping rustique ou prêt-à-camper en tentes Huttopia, les amateurs de plein air ont un vaste choix d’hébergements à leur portée. Pour un dimanche reposant, toujours dans la quiétude de la forêt, baladez-vous sur les douces collines de Winslow ou sur les trottoirs en bois des sentiers de la Tourbière dans le secteur Saint-Daniel. Vélo sur la piste cyclable de 8 km, canot à la découverte du grand lac SaintFrançois. Vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer durant cette fin de semaine! (7j/7j de 9h à la tombée de la nuit jusqu’à la fermeture du parc le 15 octobre - 819-652-2373 • arbrasuc.com / 418 486-2300, poste 221 • sepaq.com)
© Chalets Mont Megantic
En plus de l’incontournable parcours entre les arbres, le site offre tout un éventail d’activités de plein air : excursions en kayak de mer, promenades à la voile, randonnées pédestres, excursions de rafting en rivière et depuis peu une belle Via ferrata sur paroi rocheuse surplombant les eaux du fjord. L’expérience se prolonge avec les maisons dans les arbres, nichées à plus de 8 mètres du sol, de quoi réaliser le rêve de plusieurs grands enfants! En amoureux, en famille ou entre amis, venez dormir dans l’un des chalets au milieu des majestueux pins surplombant le Cap Jaseux. De votre balcon,
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Sur un arbre perché, vous voilà en mauvaise posture. Vous laissez tomber non pas votre fromage, comme dans la célèbre fable, mais votre peur et atteignez l'autre côté du parcours sans les reproches du renard. Avec ses 74 jeux aux 4 niveaux de difficultés croissantes, le parc aérien de la forêt de Maître Corbeau totalise plus de 1 676 mètres de sentiers aériens. Ponts de singe, échelles, tunnels et autres ponts de billots vous feront escalader, ramper, sauter et vous contorsionner pendant plus de 3 heures du haut de la canopée. Le comble du plaisir constitue la tyrolienne qui traverse la belle forêt du Bas-Saint-Laurent. Plus longue du genre au Québec, elle vous fait partir de 21 mètres de haut pour descendre une distance de 365 mètres à une allure de fou. Rivalisez de figures extravagantes si votre courage le supporte! Dès que votre cœur se calmera après ces sensations fortes, Maître Corbeau et sa forêt vous réservent encore des surprises… moins extrêmes. Il est possible de faire du canot et du kayak ainsi que du vélo de montagne et de la randonnée pédestre sur le Sentier National. Il est aussi possible de séjourner dans l’auberge de Valga sur le site qui propose hébergement et repas pour retrouver « la vieille boustifaille d’autrefois », selon les dires du maître des lieux. À proximité, le parc du Mont-Comi ouvre encore plus l’éventail des activités plein air à faire dans la région. À partir du 10 septembre : ouvert en fin de semaine ou en semaine sur réservation puis à partir d’octobre : seulement sur réservation (418 739-4000 • domainevalga.com / 1 866 739-4859 • mont-comi.ca)
16 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
Mont Mégantic
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CHALETS DANS LES ARBRES Rapprochez-vous des étoiles dans l’un des chalets dans les arbres du mont Mégantic. Au pied de la montagne, c’est du haut de la cime d’une forêt centenaire que vous pouvez contempler la terre et le ciel étoilé. Depuis mars 2010, trois chalets rustiques, mais tout confort, vous accueillent pour une nuit spéciale, à plus de 23 pieds au-dessus du sol. Vous pouvez observer secrètement les animaux sans qu’ils vous repèrent et le réveil au son des moineaux dans vos oreilles possède un certain charme. Doté d’un foyer, de l’électricité, d’une cuisine équipée et de toilettes (seules les douches sont dans un bloc au sol), le luxe prend de la hauteur. Deux lits doubles attendent les couples avec (ou sans) leurs enfants pour une expérience nocturne différente. Vos voisins se nomment hiboux, chouettes et chauvessouris et vous regardent avec autant d’étonnement que vous. Pour un week-end complet en altitude, rien de mieux qu’une belle randonnée vers le sommet du mont Mégantic (1 105m) pour une boucle de 10,7 km où l’on surplombe la belle région des Cantons-de-l’Est. Pour cela, empruntez les sentiers de la Petite-Ourse et de la Grande-Ourse pour surplomber la galaxie. Un détour par la Voie lactée et direction l’observatoire populaire pour la contemplation des étoiles. Envolez-vous pour un voyage transsidéral au cœur de cette unique réserve internationale de ciel étoilé. (819 888 -1064 • chaletsarbres-montmegantic.com / 819 888-2941 • sepaq.com)
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Faites des parcs nationaux
Mansonville
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votre destination
DE NUIT SUR LA MISSISQUOI par Edwige Poret
Niché en plein cœur de la vallée de la rivière Missisquoi, dans les Cantons-de-l’Est, le camping Carrefour des Campeurs vous accueille au pied du massif des monts Sutton et des montagnes Vertes. En plus d’être un endroit rêvé pour passer du bon temps en famille (80 acres en bordure le la rivière), le camping vous propose des excursions en kayak, et notamment, une petite excursion de nuit, idéale entre amis ou pour faire découvrir de nouvelles sensations à vos enfants. Un guide vous transporte dans son minibus jusqu’au point de départ, à cinq minutes du camping. Il vous explique quelques techniques de kayak, pour ceux qui n’en ont jamais fait et vous partez équipés de vestes de sauvetage et lampes frontales. Heureusement, le guide n’est jamais loin! Vous voguez pendant trois heures sur la rivière peu profonde de la Missisquoi (nord), là où le courant est quasi inexistant. Le départ se fait au coucher de soleil pour pouvoir profiter de la tombée du jour. Une lumière chaude vous enveloppe tandis que les derniers rayons se reflètent dans vos pupilles. Tout autour, les montagnes. Oui, c’est beau, mais on oublie souvent qu’en fin de journée, les animaux sortent de leur tanière pour venir se désaltérer! Canards et castors sont au rendez-vous, et même les chevreuils! Et puis peu à peu arrive l’obscurité avec un ciel étoilé magique qui vient clore en beauté votre petite excursion paisible au cœur de cette belle région.
Parc national des Îles-de-Boucherville – Photo: Mathieu Dupuis
Activité : kayak de rivière
Rêvez en couleurs!
Niveau : accessible à tous à partir de quatre ans. Minimum de quatre personnes requis pour un départ, jusqu’à 20 personnes. Coût : 46 $ en kayak double, 41 $ en kayak simple (taxes incluses). Quand : sorties jusqu'en octobre, sur réservation. Accès : en partant de Montréal, emprunter l’autoroute 10 direction Sherbrooke. Prendre la sortie 106 direction Mansonville et suivre la route 245 S. Tourner ensuite à gauche sur Route Bolton Pass (243 S) et après à droite sur le Chemin de la Vallée Missisquoi. Infos : 1 888 746-4140 • carrefourdescampeurs.com
Explorez à votre rythme les plus beaux espaces protégés du Québec. L’automne est la saison idéale pour parcourir nos sentiers pédestres aménagés. Pour un contact privilégié, séjournez dans nos parcs selon la formule d’hébergement que vous préférez!
Refuge À partir de
18,50 $* /pers./nuit
Camp rustique
Yourte
À partir de
À partir de
93
$
/nuit/4 pers.
Chalet À partir de
164
124 $
/nuit
Tente Huttopia
$
/nuit/4 pers.
À partir de
113 $* /nuit
Une destination à découvrir Parc national de la Gaspésie Dormir à 1 020 m d’altitude, c’est toute une expérience!
Photo : Mont Mégantic (©christianlevesque.com)
Profitez du forfait McGerrigle pour découvrir ce massif par les monts Jacques-Cartier (1 270 m), Comte (1 229 m) et Xalibu (1 140 m) sur un parcours de 24 km. Le forfait comprend la nuit au refuge du Tétras et le transport du centre de découverte et de services jusqu’au début du sentier. Offert jusqu’au 29 septembre 2011.
Forfait McGerrigle
Photo: François Boulanger
30 $*
/adulte
25 $*
/enfant
Tarification d’accès et taxes en sus. *Frais de réservation de 5,75 $/transaction en sus.
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VÉRONIQUE DENYS
AU SOMMET DE L’EVEREST par David Savoie
C’est la troisième Québécoise à mettre le pied sur le sommet du mont Everest. Elle pourrait également devenir la première Québecoise à compléter le sommet de chaque continent. Rencontre avec Véronique Denys, une meneuse dans l’alpinisme au féminin. ELLE EST REVENUE DEPUIS PLUSIEURS MOIS de l’Everest, mais dans sa tête, elle est encore là-bas par moments. Le 19 mai 2011 restera longtemps dans la mémoire de Véronique Denys. Après 11 heures de grimpe, à 8 700 mètres, elle se trouve, émue, devant le célèbre Hillary Step, un passage clé avant de se rendre au sommet. « Je l’avais vu dans les livres, mais ce n’est pas la même chose », dit-elle. Finalement, à 6 heures du matin, la femme de 35 ans arrive sur le toit du monde, avec une vue unique du monde en bas d’elle. « C’était un rêve de très longue date. Avoir passé presque deux mois sur la montagne, quand on arrive au sommet, c’est difficile à décrire... C’était le plus beau jour de ma vie », résume-t-elle.
rts: Prochains dépa > avril 2012 fin, Nunavut Terre de Baf janvier 2012 , Argentine > Aconcagua ate > mai 2012 n u & Ausa g ch ic P u ch Ma > janvier 2012 Kilimanjaro vembre 2011 cs Gokyo > no Everest & la québecois
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Le rêve avait été longuement mûri : en 2004, après un trek qui la conduit au camp de base, elle se dit qu’un jour, elle gravira la montagne. Sept ans plus tard, c’est chose faite, et l’alpiniste voudrait ne pas en revenir complètement. Du moins, pas encore. Le retour au Québec signifiait un certain deuil à faire du défi terminé. « Je voudrais pouvoir savourer ça encore longtemps, ça a vraiment été l’expérience de ma vie. » Au moment de lui parler, elle travaillait justement à un montage de photos et de vidéos afin de les présenter au public. De quoi lui garder la tête encore un peu dans l’Everest, affirme-t-elle.
Solitaire
Parvenir au sommet de la montagne a été une aventure surtout solitaire, à l’image de toutes ses expéditions. La jeune femme dit mieux travailler ainsi. Ce qui a voulu dire un an de recherche de commandites et d’organisation en solo. Pour l’Everest, elle évita sciemment de se joindre à une grosse expédition commerciale. « Je suis assez solitaire en montagne. Lors de toutes les autres expéditions que j’ai faites, j’étais seulement avec un ami ou deux amis, sauf le Kilimandjaro. Sinon, c’était sans guides et sans porteurs. J’ai plus un sentiment de réussite quand j’arrive au sommet », dit-elle pour expliquer ce choix. « Le défi est plus grand, différent. La montagne est là pour tout le monde, mais ça me ressemble plus d’être en petite équipe. » Toute son expédition a suivi ce modèle. Au camp de base de l’Everest, elle s’est jumelée à deux Américains, mais fera la montée seulement avec deux sherpas, dont un cuisinier. L’autre, Rinji, grimpera avec elle. Sûre d’elle, Véronique Denys avait fait ses devoirs avant de partir : le parcours était bien étudié, les risques, calculés. Sans guide, les décisions se prenaient avec Rinji. La météo, ils s’en informaient au près des autres sherpas : « On n’avait pas la grosse expédition sophistiquée, mais ça ne m’inquiétait pas, je savais dans quoi je
m’embarquais. Je ne suis pas une personne inquiète, mais les risques sont quand même calculés. Que tu grimpes avec un groupe de 20 ou que tu grimpes à deux, ce n’est pas moins dangereux », explique-t-elle. Des craintes, de la peur là-haut? « Non », répond-elle sans ambages. « Je n’ai pas cette personnalité-là, je n’étais pas très inquiète sur l’Everest. La seule crainte que j’avais, c’était en arrivant à 8 000 mètres, là tu te dis, « si quelque chose se produit, je suis laissée à moi-même ». Ça, tu y penses! » Mais ce n’était pas une angoisse paralysante pour elle : « Je ne vois pas les choses négativement. Je ne suis pas stressée, il n’y a pas grand-chose qui va m’inquiéter. J’ai tout le temps été habituée à prendre mon sac à dos et partir sans m’inquiéter des risques. » Ses voyages d’adolescence, sac à dos à l’épaule en Europe, encore une fois seule, en témoignent. « Il y avait des personnes autour de moi qui étaient beaucoup plus nerveuses que moi, aussi pour l’aspect financier », dit-elle. Mentalement, l’Everest n’aura pas été difficile pour elle : « Je n’ai pas craqué une seule fois! »
Alpinisme au féminin
Dans un monde où la testostérone domine encore, être une femme change-t-il quoi que ce soit? « Peutêtre qu’on est moins fortes physiquement, mais les femmes ont une grande force mentale. La plupart des femmes que j’ai vues avaient davantage de patience. En altitude, il y a souvent du temps d’acclimatation et on ne peut pas grimper tous les jours. C’est ce que les hommes trouvent difficile, généralement. » Elle, au contraire, était capable de prendre les événements au jour le jour. Autrement, pas de comportement macho sur la montagne, selon elle. L’alpiniste dit s’être habituée à être entourée d’hommes.
L’EVEREST EN CHIFFRES QUELQUES 14 000 ALPINISTES ONT TENTÉ DE FAIRE LE SOMMET DE L’EVEREST. ENVIRON
4 000 ONT RÉUSSI. DE CE NOMBRE, PRÈS DE 2 000 SONT DES SHERPAS, ET SEULEMENT 200 SONT DES FEMMES (SOIT MOINS DE 5 %). ANNUELLEMENT, LE TAUX DE RÉUSSITE EST ENVIRON DE 30 À 35 %. L’entraînement québécois
Dire que les « grosses » montagnes sont rares au Québec, c’est un euphémisme. Comment fait-on pour s’entraîner alors à grimper un sommet de 8 848 mètres dans la Vieille Capitale? Il faut un bon cardio et bien travailler les jambes, répond Véronique Denys. Pour la musculation et le cardio, ça se passe au gymnase. « Le reste, il faut s’entraîner sur quelque chose d’un peu spécifique à la montagne ». La solution? Grimper des marches. Elle connaît maintenant très bien les volées du Cap Blanc, près de chez elle, des marches qu’elle a parcourues dix fois, à raison de deux ou trois fois par semaine. La fin de semaine, elle s’évadait aux États-Unis pour trouver quelques petites montagnes susceptibles de lui donner un petit défi. Rien à voir avec les Européens. « J’ai un ami français, qui a fait
l’Everest l’année passée et lui va deux ou trois fois par semaine faire le mont Blanc. Il est juste à côté! » Cette avocate fiscaliste, la plupart du temps, s’entraîne à grimper de hauts sommets le reste du temps. « Quand je suis au travail, je suis là à 100 %. Quand je sors, que j’enfile mes espadrilles pour mon entraînement de cardio, je ne pense plus au bureau. Il faut vraiment faire une chose à la fois. » Elle ne songe toutefois pas à devenir une professionnelle de la montagne : d’autres projets de vie l’attendent après les sommets. Sans tirer complètement un trait sur les grandes conquêtes. « Je verrai », dit-elle. Pour le moment, elle surfe encore sur l’euphorie de son rêve accompli.
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PHOTO : KRISTOFFER ERICKSON
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© iStockphoto
LAURENT HOMIER
OBJECTIF : LE SOMMET DU MANASLU par Mathieu Lamarre
À 28 ans, vous étiez au sommet de l’Aconcagua (6 962 m). Depuis, vous n’êtes plus remonté au-delà de 5 500 mètres. Pourquoi cette longue absence des grands sommets? Certains penseront que je sors de nulle part avec mon projet du Manaslu et mon baptême himalayen, mais c’est pour moi une sorte de retour aux sources de ma passion pour l’alpinisme. Au début de la vingtaine, j’ai lâché le cégep pour assumer mon état de climbing bum; je rêvais de gloire ascensionnelle et me voyais déjà sur la couverture du magazine Climbing! Mais le destin – que je ne regrette en rien – a mis une femme et (très rapidement) des enfants sur mon chemin. Parce que je suis quelqu’un qui n’aime pas faire les choses à moitié, je me suis investi dans mon rôle parental, tout en gardant un lien avec mon intérêt pour l’escalade en devenant instructeur à l’école Passe-Montagne. Mon rôle au sein de l’entreprise s’est transformé et j’ai pris en charge l’atelier de production de prises d’escalade jusqu’en 2006. Cela dit, j’ai tout de même fait pendant ce temps plusieurs voyages de grimpe dans les Rocheuses, en plus de découvrir des intérêts parallèles dans les marches d’endurance alpines (dont le fameux Pemi loop dans les White Mountains au New Hampshire) et les défis de triathlon (dont un Ironman complété en Floride). Pourquoi avoir choisi le Manaslu plutôt qu’une montagne plus connue comme l’Everest? Il est vrai que sans une grosse montagne connue sur ton dossier de commandite, ta visibilité dans les
médias est reléguée aux pages intérieures des journaux locaux... Le Manaslu est un petit 8 000 mètres, dans une région moins courue du Népal, mais c’est en partie ce qui fait son charme à mes yeux, en plus de constituer une introduction respectable au royaume de l’Himalaya. Le trek d’approche est supposément plus sauvage, sinon authentique. Avec mon coéquipier Stéphane Louboutin, avec lequel j’ai été mis en lien par une agence française d’expédition, nous allons tenter l’ascension sans oxygène ni sherpas. Seuls deux Canadiens l’ont déjà gravi et je peux au moins mettre dans mon dossier que ce sera une première québécoise – c’est mieux que rien au niveau promotionnel! Quelle est votre préparation en vue de ce retour en altitude? La perspective du défi est-elle d’ailleurs différente avec le recul des années? Il ne faut pas se leurrer : les performances physiques pures d’un homme dans la quarantaine ne peuvent
Encore plus laurenthomier.com
© Photos : Laurent Homier
Malgré un parcours atypique de grimpeur et une disette imposée des grands sommets, Laurent Homier (46 ans) tentera à la fin septembre d’être le premier Québécois à conquérir le Manaslu, la 8e plus haute montagne du globe à 8163 m. Rencontre avec un homme au bord de la renaissance.
égaler celle d’un jeune dans la vingtaine. C’est probablement au niveau du mental que la balance peut pencher en faveur du sénior, qui est plus solide dans ses convictions et plus endurant de caractère. Pour ce qui est de la sagesse, j’ai hélas appris à la dure. Il y a bien eu cette tentative hivernale en solitaire au mont Robson en 1992, où mon manque d’expérience en glacier aurait pu m’être fatal, mais c’est plutôt dans les Rocheuses en 2004, lors d’un trek, que la montagne m’a servi une leçon. Une banale chute de pierres a blessé mortellement ma conjointe de l’époque. Le choc post-traumatique passé, j’ai fait mon deuil en traversant les Alpes à vélo, loin de tout ce qui me rappelait cet épisode puis en me purgeant dans un Ironman. Ce n’est que quatre ans plus tard que j’ai refait la paix avec le milieu alpin, avec une série de 4 000 et 5 000 mètres au Pérou et au Mexique. Ma nouvelle compagne de vie n’est pas étrangère à cette renaissance, puisqu’elle adore elle aussi les défis. Le projet du Manaslu vient en quelque sorte concrétiser ce retour. Cet été, nous avons « traîné » ensemble dans les 6 000 mètres en Bolivie en guise de préparation, mais dès l’automne dernier, j’ai entrepris d’établir une marque au Pemi loop, avec un périple solo de 77 km (et 5 200 m de dénivelé) en 22 heures. Après ce succès, j’ai même tenté au mois de juin dernier de compléter la double boucle (soit 100 km et 6 100 m) du même parcours. Mais une météo d’enfer – pluie, vent, grêle et neige – aura eu raison de mon ambition, bien que
j’aie battu mon temps sur la première boucle de 50 km en 10 heures. Avez-vous déjà des projets pour la suite? J’ai très hâte de voir comment va se dérouler la tentative avec Stéphane, que je ne connais pour l’instant qu’à distance, mais qui semble partager mes perspectives du défi. À 51 ans, il a déjà l’Aconcagua à son actif, mais en sera à son deuxième essai au Manaslu. Cela dit, j’aimerais bien pouvoir me joindre éventuellement à des équipiers québécois, question d’être en terrain connu au niveau communicationnel, surtout que le plus gros de mon expérience en montagne a été effectué individuellement. Je suis présentement en lien avec François-Xavier et Frédéric Bleau, mais aussi avec Louis Rousseau, qui m’avait invité à son expédition au Gasherbrum, mais j’ai jugé que c’était un peu trop tôt et trop ambitieux pour une première himalayenne. On s’est par contre dit qu’on se reprendrait bientôt – peutêtre en 2012 – mais on verra après le Manaslu. Pour suivre le blogue de l’expédition expes.com/Manaslu/2011/Manaslu.htm
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QUATRE QUÉBÉCOISES À LA CONQUÊTE DES SOMMETS par Coralie Boukobza
En 1983, le milliardaire Dick Bass et son ami Francks Wells décident de gravir les plus hauts sommets de chaque continent. Un défi titanesque, à la hauteur des montagnes qu’ils graviront. Après de nombreuses polémiques sur le choix des sommets, les sept qui figurent aujourd’hui sur la liste sont : l’Everest (8 848 m), l’Aconcagua (6 962 m), le McKinley (6 194 m), le Kilimandjaro (5 894 m), l’Elbrouz (5 633 m), le mont Vinson (5 140 m) et la pyramide de Carstensz (4 884 m). Quatre femmes sont dans la course pour devenir les premières Québécoises à accomplir ce défi : Véronique Denys, Christine Dubé, Sylvie Fréchette et Monique Richard. Quatre femmes très différentes, mais avec cette envie commune d’aller toujours plus haut!
SYLVIE FRÉCHETTE
« L’énergie, ce n’est pas seulement ce qu’on mange : c’est aussi ce qu’on pense! » Sommets achevés : l’Everest, l’Elbrouz, le Kilimandjaro.
Maman de trois enfants et interprète en milieu scolaire, Sylvie Fréchette avait une vie plutôt calme jusqu’au moment où, à la fin d’un contrat, elle décide de changer de vie : « Je suis partie faire une formation d’alpinisme de six mois dans l’Ouest canadien et en Nouvelle-Zélande ». Le début d’un long périple qui la mènera jusqu’au sommet de l’Everest le 21 mai 2008. « Lorsque j’ai fait le Kilimandjaro, ça a été le déclic, j’ai eu envie d’aller plus haut. Puis j’ai rencontré Lydia Brady, la première femme à avoir fait l’Everest sans oxygène, elle m’a coachée. » Pour l’instant, Sylvie n’a complété que trois des sept sommets à cause de ses tentatives sur l’Aconcagua, qu’elle a tenté deux fois mais n’a pas encore achevé : « La première fois, la météo était trop mauvaise, je n’ai pas pu entamer l’ascension. La deuxième fois, il y avait de puissants vents très froids. Un des guides avait trois doigts gelés, alors on a préféré redescendre. » Mais Sylvie ne compte pas s’arrêter là et essaiera de nouveau d’ajouter ce sommet à son palmarès, cet hiver, avant de s’envoler vers d’autres montagnes.
CHRISTINE DUBÉ
« Une ascension c’est un jeu mental, il faut toujours rester positif! »
Sommets achevés : le Kilimandjaro, l’Aconcagua, l’Elbrouz et l’Everest.
© Collection personnelle
© Collection personnelle
Fraichement revenue de l’Everest, le plus difficile et le plus long des sept sommets, Christine Dubé n’a déjà qu’une seule hâte : partir à l’assaut des autres montagnes! Le mont Vinson en novembre avec Véronique Denys, et probablement la pyramide de Carstensz en janvier et le McKinley au printemps. « J’étais brûlée quand je suis revenue de l’Everest! C’est vraiment un jeu mental, il faut toujours rester positif. Moi, il n’y a aucun moment où j’ai pensé à revenir à la maison! » Il faut un moral d’acier pour affronter toutes les difficultés que réserve la haute altitude. Pour Christine l’aventure a commencé il y a une dizaine d’années : « J’ai pris une année sabbatique pour voyager avec deux amis, on a fait plein de petits sommets et à la fin de l’année, on a fait le Kilimandjaro. » Depuis, en dépit SLR_PUB_ESP_SEPT11_OK 05/08/11 13:02 Page 1 d’un retour au travail comme médecin urgentiste à Ottawa, le voyage à travers les sept continents se poursuit pour achever ce défi.
ET PLUS PRÈS DE CHEZ VOUS : Adirondacks, Finger lakes, Lac Champlain, Maine, Virginie. Suivez le peloton en vous abonnant à notre infolettre « L’É-chappée »
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Vo y a g e s à v é l o
© Collection personnelle
MONIQUE RICHARD
« Le défi des sept sommets n’est plus un rêve, mais un destin! »
Sommets achevés : le Kilimandjaro, l’Elbrouz, l’Aconcagua, le mont McKinley et la pyramide de Carstensz. Jusqu’en 2009 où elle atteint le sommet du Kilimandjaro, Monique Richard n’avait jamais mis les pieds sur de grosses montagnes : « Là-bas, ça a été le coup de foudre pour la haute altitude. J’étais assoiffée : je me suis mise à lire plein de livres, à aller à des conférences… » Monique s’apprête maintenant à entreprendre l’ascension de la plus haute et la plus technique des sept montagnes : l’Everest. Et elle tentera sa chance cet automne… alors que les expéditions se font habituellement au printemps : « Je me sens prête, j’ai réussi le McKinley qu’on appelle souvent le petit Everest, et j’ai un très bon entraînement où je reproduis les mouvements de la marche en montagne. » Cette factrice de Postes Canada est en tout cas bien déterminée à compléter ce défi d’ici un an! Même si certaines concessions doivent être faites : « J’ai vendu ma moto et ma voiture et c’est vrai que je ne peux plus me permettre d’aller à des partys, mais je ne vois pas ça comme un sacrifice. Le plus important est de garder son énergie, de rester courageux et de ne pas se laisser aller à ses sentiments. »
VÉRONIQUE DENYS
« Le défi a toujours fait parti de ma vie! »
Sommets achevés : l’Aconcagua, le Kilimandjaro, l’Elbrouz, le McKinley et l’Everest. Véronique Denys est pour l’instant celle qui est la plus proche de la réussite et devrait terminer l’ascension de son septième sommet au mois de novembre. « Je pars en octobre pour la pyramide de Carstensz, puis en novembre pour le mont Vinson en Antarctique. » Mais pour elle, il ne s’agit pas d’une compétition. Au contraire : « Je vais faire mon dernier sommet avec Christine Dubé. On était ensemble au camp de base de l’Everest et je ne pouvais pas rêver mieux que d’achever ce défi avec une amie. » Un défi personnel commencé en 2004 avec le Kilimandjaro et poursuivi comme une évidence : « Depuis que j’ai 15 ans, que je passe toutes mes fins de semaine en montagne. J’adore voyager à travers le monde et le défi a toujours fait partie de ma vie. Alors avec les sept sommets, je fais du trois en un! » Malgré les difficultés rencontrées, notamment pour parvenir à combiner un emploi accaparant au sein d’un cabinet de comptables et la préparation de ces expéditions, l’enthousiasme n’a jamais été entamé : « Je suis toujours heureuse quand je suis à la montagne! »
VOUS AIMERIEZ COURIR LE MARATHON ?
Un demi-marathon ? 10 ou 5 km ? Ou courir simplement pour le plaisir et la forme ?
ÇA COMMENCE
© Collection personnelle
MAINTENANT !
En vente en librairie ou sur librairie.cyberpresse.ca
ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 23
ÉQUIPEMENT
HÉBERGEMENT
QUEL EST VOTRE DEGRÉ DE RUSTICITÉ?
par Guillaume Roy
© Aux4Vents
Le mot « rustique » inspire bien le plein air et le contact avec la nature, mais cela ne veut pas dire qu’il a la même définition pour tous. Nous vous proposons cinq visions de ce que peut être – pour vous – un hébergement rustique.
Degré confortable : la yourte
Avec la tendance glamping (glamour et camping), la rusticité prend désormais des airs de grand luxe pour l’urbain en quête d’exotisme. Le summum de la facilité et de l’originalité sont les confortables yourtes, qui se multiplient au Québec. D’inspiration mongole, elles sont bâties en toile de coton (comme nos tentes-prospecteurs) sur des planchers circulaires en bois et sont parfois munies d’une fenestration. Un puits de lumière central (d’où sort la cheminée du poêle) orne généralement le plafond. Meublées selon les désirs du propriétaire (aménagement zen ou recherché), elles offrent un hébergement « clé en main » parfaitement convivial. OÙ L’ESSAYER : À Carleton-sur-Mer, en Gaspésie, entre les eaux du large et le mont SaintJoseph, Aventure Aux 4 Vents (418 364-3885 • aux4vents.ca) vous propose trois yourtes flottantes installées sur des plateformes et ancrées dans le banc de sable du barachois. Concept unique en Amérique (sinon au monde!), ces petites îles flottantes personnelles – équipées de lits confortables, d’un poêle au propane, d’un BBQ et d’une toilette sèche – ne sont accessibles qu’en canot. Il faut se faire à l’idée qu’en ouvrant la porte au petit matin, ce n’est pas le désert de Gobi, mais bien la Baie-desChaleurs qui vous accueille! (170 $/nuit, yourte et canot, en occupation quadruple, mi-juin à octobre.)
Degré confortable de rusticité : le refuge
Appellation galvaudée s’il en est une, le refuge peut se décliner en de nombreuses manières et offrir des degrés très variables de confort (et de prix). Il convient donc de
vérifier auprès du locateur ce que comprend son refuge. Le plus souvent, ils sont équipés d’un poêle à bois (pour le chauffage et cuisiner) et parfois de matelas. Vous y êtes par contre à l’abri de tous les éléments et c’est la prémisse parfaite pour initier la petite famille aux rudiments de la vie en forêt. OÙ L’ESSAYER : Situées à 25 km de Saint-Raymond, Les Hauteurs de Portneuf (418 323-2365 • hauteursdeportneuf.com) offrent, sur leur terrain dédié aux vélotouristes, cinq petits refuges – qualifiés de « tanières » – conçus pour quatre personnes, matelas et poêle au propane compris. Des repas préparés expressément pour les campeurs (que l’on doit tout de même réchauffer) sont également disponibles à l’accueil. Vous avez aussi accès à toutes les embarcations sur place (canots, pédalos, kayak, chaloupe), pour découvrir la rivière Noire où il est possible de pagayer paisiblement sur une distance de 15 km. (20 $/personne/jour, en occupation quadruple, mi-mai à mi-octobre.)
Degré ambigu : le lean-to
Pour faire fi de la tente, mais sans retomber nécessairement au bivouac, le lean-to est une solution gagnante. Abri constitué de trois murs, un plancher et un toit, c’est le refuge réduit à sa plus simple expression qui permet de goûter partiellement à l’expérience de dormir à la belle étoile tout en restant protégé des éléments. Un parfait entre-deux. Populaire chez nos voisins de la Nouvelle-Angleterre, mais encore méconnu au Québec, ce type d’hébergement s’adresse aux marcheurs de longue randonnée désirant voyager léger. Cela dit, il faut prendre en considération que la protection thermique, elle, sera moins évidente : matelas de sol, sac de couchage 3 saisons et vêtements chauds sont donc obligatoires.
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OÙ L’ESSAYER : L’expérience de cette formule est possible dans le Parc national du Saguenay (1 800 665-6527 • sepaq.com). Nouvellement aménagé depuis le mois de mai, le lean-to des Cèdres est situé sur le sentier Le Fjord, à 8,1 km de l’accueil Baie-Sainte-Marguerite. Un peu à l’écart dans un environnement forestier, il vient diversifier l’offre d’hébergement du parc, en compagnie d’un deuxième lean-to au Camping de la Boule, sur le sentier de 47 km vers Tadoussac. À défaut d’y entendre les cétacés que vous aurez aperçus au loin durant la randonnée – apportez des jumelles! –, vous pourrez toujours les compter dans votre tête pour vous endormir. (10 $/personne/nuit.)
Degré classique : la tente en milieu sauvage
Qui dit camping rustique pense immédiatement à la formule classique de la tente. Mais encore faut-il être bien préparé et trouver un emplacement de choix pour en récolter le maximum de plaisir. Petits conseils : 1) exercez-vous à monter correctement votre tente (avec toit pluie et piquets) au moins une fois avant de partir dans les bois; 2) trouvez un emplacement si possible à l’abri du vent et de l’humidité et montez votre tente avant la tombée de la nuit; 3) évitez un site dans une dépression du terrain, car s’il pleut ce sera la flotte (si la pluie semble interminable, creusez des canaux autour de la tente); 4) placez tout ce qui n’a pas besoin d’être dans votre tente à l’extérieur (mais tout de même protégé des intempéries et des animaux en appétit). OÙ L’ESSAYER : L’emplacement rêvé après une grosse journée de canot se trouve près d’une belle chute. Dans la région du Lac-Saint-Jean, dans la Réserve faunique Ashupmushuan (1 800 665-6527 • sepaq.com), la rivière Ashuapmushuan
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À une heure et demie de Montréal, découvrez la réserve naturelle des Montagnes-Vertes et son nouveau réseau de sentiers : un trésor naturel inestimable situé dans les Cantons-de-l'Est. Accessible à partir de Sutton et Mansonville. Un réseau global de 135 km.
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sert bien son homme (ou sa femme) avec ses puissantes chutes Chaudières cachées dans la forêt boréale. Profitez-en pour vous pêcher un bon repas dans les eaux poissonneuses au pied des bouillons ou encore aller cueillir quelques chanterelles qui abondent dans les sous-bois avoisinants. Pour le dessert, d’énormes talles de bleuets entourent le site – que demander de mieux? (9,68 $/personne/ nuit – permis de pêche dans la réserve : 18,86 $/ personne/jour, location de canot : 40 $/jour, et service de navette disponible.)
Degré extrême : dormir à la belle étoile
Où l’essayer : Tant qu’à dormir sous le firmament, pourquoi ne pas se rendre à la Réserve internationale de ciel étoilé du mont Mégantic, dans le parc national du Mont-Mégantic (1 800 665-6527 • sepaq.com • astrolab-parc-national-mont-megantic.org), où des plateformes ont été aménagées pour y profiter du peu de pollution lumineuse? Si vous êtes un maniaque d’aurores boréales ou souhaitez les découvrir, consultez la section météo du site de l’Astrolab où l’on peut voir en direct les conditions géomagnétiques et du coup connaître nos chances d’en observer le soir venu. (24,50 $/nuit pour 4 personnes.)
LE PROJET DE MISE EN VALEUR EST UNE INITIATIVE DE :
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Depuis des siècles, nous exploitons le camping réduit à sa plus simple expression pour admirer « l’un des paysages les plus sacrés de l’humanité » : le ciel étoilé. De nos jours, pour partir dans l’espace stellaire, il ne faut qu’un bon matelas de sol, un sac de couchage assez chaud, une bâche au cas où la pluie serait au rendez-vous
et un filet-moustiquaire. Choisissez un secteur à l’abri du vent sans trop de végétation au sol pour éviter la rosée. Évitez aussi de dormir près d’un plan d’eau où l’humidité pourrait vous transpercer toute la nuit. Pour un peu plus de confort et d’exotisme, optez pour le hamac et passez une nuit suspendu aux arbres. Le sac de bivouac, une quasi-tente solo avec ouverture pour le visage, peut aussi être une option intéressante.
Travail + Plein air / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /
bons plans pour vos réunions d’affaires par Mathieu Lamarre
Changer d’air, sortir du moule, s’aérer les neurones, n’est-ce pas là la meilleure façon de trouver des idées fraîches? Votre prochaine réunion d’entreprise ne peut que bénéficier d’un changement de décor et voici cinq lieux où il fera bon cogiter et se ressourcer. Ne reste plus qu’à convaincre votre patron! Le plan proximité :
Le plan Disneyland :
STATION TOURISTIQUE DUCHESNAY (RÉGION DE QUÉBEC)
LE MONT-TREMBLANT (LAURENTIDES)
Si le fameux pavillon de pêche du Lac-à-l'Épaule est toujours disponible à une heure de Québec, les gens d'affaires de la Capitale nationale qui souhaitent un séjour moins poissonneux et plus actif choisiront les infrastructures diversifiées d'un autre établissement de la Sépaq. À un peu plus de 30 minutes de la ville, blottie dans une baie du lac Saint-Joseph, dans le comté de Portneuf, la station Duchesnay possède tous les aménagements nécessaires à la tenue d'une rencontre professionnelle. Avec 88 chambres, 11 salles (dans l'auberge principale ou en pavillon privé), une table gastronomique et un service de traiteur – sans oublier un spa multiservice –, elle peut accueillir jusqu'à 180 personnes en tout confort, mais aussi avec un choix d'activités diversifiées : randonnée pédestre ou cycliste, canot ou kayak en lac, paddleboard, hébertisme aérien (également de nuit), escalade sur tour et en milieu naturel, labyrinthe, géocaching, tir à l'arc, observation d'ours, ski de fond, raquette, patinage, traîneau à chiens, pêche blanche. Le personnel responsable des groupes corporatifs a mis sur pied un programme à la carte d'activités de consolidation d'équipe digne d'un camp de vacances.
La mythique station de ski des Laurentides s'est transformée, au fil des décennies et des investissements, en un véritable parc d'attractions – il faut bien divertir les hordes de touristes qui viennent y goûter les charmes de la nature laurentienne et la « french-canadian joie-de-vivre ». Dans ce contexte assurément cosmopolite, pas le temps de s'ennuyer, mais tout ce qu'il faut aussi pour besogner : 44 salles de réunion, réparties dans le village hôtelier et le centre des congrès (plus la disponibilité d'unités en retrait dans le piémont), 30 restaurants, pubs et discothèques – tout pour accueillir des groupes jusqu'à 2 000 personnes; la montagne et son lac éponyme ont les épaules larges! Côté loisirs, les possibilités sont encore plus vastes. Si la station regorge d'activités (randonnée pédestre, vélo de route et de montagne, hébertisme aérien quatre saisons, escalade sur tour et en milieu naturel, sports nautiques de toutes sortes, ski alpin et nordique, raquette, patinage, traîneau à chiens), le parc national à proximité et d'autres forfaitistes procurent leur lot complémentaire d'escapades (rafting, via ferrata, équitation, initiation à la pêche à la mouche). Ajoutez à cela non pas un, mais trois spas et la montée au sommet en télécabine pour le cocktail et votre réunion d'affaires pourrait bien déraper, tellement il y a de tentations! 1 866 214-6940 • tremblant.ca
© Steve Deschenes, Station Duchesnay , SÉPAQ
© Jean Schweitzer
1 866 683-2711 • aubergeduchesnay.com
Le plan américain :
STOWEFLAKE MOUNTAIN RESORT (VERMONT)
UN PEU D’HISTOIRE
Le concept de la réunion stratégique en pleine nature a gagné ses lettres de noblesse au Québec dans un pavillon de pourvoirie du parc de la Jacques-Cartier construit aux abords du Lac-à-l'Épaule. C'est dans ce lieu pittoresque que se seraient rencontrés Churchill et Roosevelt en 1943, pour convenir de la marche à suivre pour contrer l'offensive allemande lors de la Deuxième Guerre mondiale. Et 20 ans plus tard, le cabinet du gouvernement Lesage y aurait conclu les grandes lignes de sa nationalisation de l'électricité. Depuis, l'expression « faire un Lac-à-l’Épaule » est synonyme de rencontre d'affaires en plein air.
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Se payer une réunion d'affaires à l'étranger? Jusqu'à récemment, c'était un rêve inabordable, mais avec la montée de notre huard, un petit saut de l'autre côté de la frontière apparaît comme alternative sympathique et anglophile. Pas besoin d'aller très loin (à deux heures de route de Montréal) pour trouver le classique, mais réputé Stoweflake, une institution vermontoise depuis près de 50 ans. Maintes fois primés, le complexe hôtelier et son spa sont stratégiquement installés dans l'enceinte des montagnes vertes. Si l'on pense instinctivement aux activités de ski en hiver (avec les stations de Stowe et Smuggler's Notch toutes proches), les opportunités d'aller prendre l'air durant les autres saisons ne manquent pas. On soulignera le réseau bien développé de sentiers de vélo de montagne tout comme la qualité du macadam pour les cyclistes amateurs, auxquels s'ajoutent l'incontournable hiking au mont Mansfield, les activités nautiques, la marche nordique, l'hébertisme aérien ou encore l'équitation. Et si la météo est favorable, vos employés les plus méritoires pourront peut-être s'envoyer en l'air à bord de la montgolfière privée de l'hôtel! Côté travail (on l'oublierait aisément), on compte 12 salles de réunion toutes équipées (pour des groupes jusqu'à 400 personnes), desservies par un restaurant gastronomique et un pub. Les formules d'hébergement vont de la chambre à la suite de luxe, en passant par la location de townhouses privés. 1 800 253-2232 • stoweflake.com
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Le plan épicurien :
Vous connaissez l'expression : il n'y a pas de mal à se faire du bien? L'engouement pour les spas s'appuie sur cette philosophie. C'est justement par l'entremise de celui qui a instauré le mot « spa » dans le lexique québécois, il y a 35 ans, qu'apparaît aujourd'hui un produit « affaires ». Le Spa Eastman a été un précurseur du marché du tourisme thérapeutique dans la province et continue d'innover en proposant son approche à la clientèle corporative. Ici, le maître mot est « détente », et cela passe non seulement par les services attendus – massages, bains/saunas scandinaves, hammam, soins corporels –, mais aussi via une variété de programmes de mise en forme, allant du yoga à la randonnée active (à pied, en raquette ou en ski) en passant par les services privés d'évaluation/consultation kinésiologique. Avant (ou après) tant de relaxation, les clients (jusqu'à 100 participants) profitent d'une toute nouvelle salle multifonctionnelle et sont hébergés dans 46 chambres (dans le pavillon central ou en pavillon extérieur). La restauration demeure dans le ton avec une cuisine santé, bien qu'on offre aussi la possibilité d'une visitedégustation au vignoble de l'Orpailleur. Dur, dur, une réunion d'affaires à Eastman! 450 297-2906 poste 308 • spa-eastman.com
© christianlevesque.com
SPA EASTMAN (CANTONS-DE-L’EST)
Le plan cloîtré :
AUBERGE DE MONTAGNE DES CHIC-CHOCS (GASPÉSIE)
À l'opposé d'une destination facile d'accès, les recluses montagnes gaspésiennes sauront isoler leurs hôtes comme nul autre endroit. À 615 mètres d'altitude, à deux heures de navette (chenillette en hiver!) de Cap-Chat, ce n'est pas à la porte, mais c'est un tout autre monde dans lequel vous tiendrez votre réunion de travail. La salle de groupe (pour 18 personnes) est totalement vitrée et donne sur le panorama des Chic-Chocs. L'Internet est accessible, avec le projecteur vidéo, mais pas de télé ni de couverture cellulaire – donc pas de distractions autres que la beauté et la paix des lieux. Rassurez-vous : le menu n'a rien de captif. La randonnée – à pied, en vélo de montagne, en raquette ou en ski de haute route – est à la hauteur du recueillement, avec ou sans accompagnement d'un guide (ou d'un orignal!). Les repas, cuisine du terroir servie à la table communale et même en boîte à lunch, sont au diapason de votre appétit aiguisé par l'air alpin. Le sauna et la baignoire à remous comme petits extras et vous voilà incapable de repartir vers le bureau... 1 800 665-3091 • chicchocs.com
Sauvez mon âme!
« Un esprit sain dans un corps sain. » Cette citation d’origine latine est plus actuelle que jamais dans le domaine du voyage. Purifier son esprit et détoxifier son corps vont aujourd’hui de pair. Et la tendance se développe doucement au Québec.
par Edwige Poret
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tyroliennnnee C’est que les besoins des voyageurs ont changé : le confort n’est dorénavant plus le seul critère principal de sélection. En quête de retour aux sources dans un monde en constante évolution, on choisit une destination pour son potentiel à bousculer nos habitudes quotidiennes… et le changement doit être rapide, voire radical.
© iStockphoto
Pour répondre à cette demande où vacances riment avec dépassement de soi, de nouvelles formules voient le jour : comme les camps d’entraînement intensif. Les hommes d’affaires sont souvent de fervents adeptes de ces bootcamps démilitarisés, qui demandent de 5 à 10 heures de labeur physique par jour. Les femmes ont évidemment leurs propres camps de torture : en Écosse et en Espagne, The Camp est consacré à la perte de poids au féminin, avec un programme multiactivité de fitness en plein air; vélo de montagne, cardio, cours d'autodéfense et autres activités mettant à l’épreuve le mental dans des cadres plus ou moins idylliques. Pour Chantal Neault, analyste pour le Réseau de veille en tourisme de l'UQAM à Montréal, cette approche est moins courue chez nous : « Les Québécois sont plus portés sur le ressourcement, la paix, l’idée de se refaire des forces ». La randonnée est donc aussi présentée par les agences de voyages comme étant un moyen de se purifier le corps, mais également l’esprit. Le spa Balnea, à Bromont, propose un semblant de bootcamp sous forme de programme santé avec randonnées guidées, un plus par rapport aux offres traditionnelles des spas. Mais s’il y a une formule qui incarne peut-être la mouvance québécoise en la matière, c’est celle de Nancy Gingras, dans la région de Portneuf. Il y a un an, elle a lancé Jeûne et randonnée Québec, après une formation dans les Cévennes où elle a appris les techniques du jeûne, fort populaire en France : « Les gens viennent pour un nouveau départ, arrêter de fumer par exemple ou changer leur alimentation. On dit qu’une semaine de jeûne c’est une désintoxication d’un an, autant pour le mental que pour le corps ». L’idée peut paraître folle (marcher sans manger!) et pourtant, beaucoup de femmes sont séduites par cette forme de purge. On se nourrit de boissons (tisanes et bouillon de légumes) et on perd en général 7 à 8 % de son poids. Une purge de l’âme également : ces marches de cinq à six heures par jour en buvant de l’eau. À 64 ans, Renée Dionne termine sa semaine de jeûne : « Je suis tellement surprise de faire 10 km par jour sans manger, alors que je me sens très bien et que je ne sens même pas la faim! On a peur au départ, car c’est l’inconnu. Et puis il faut se laisser aller, accepter. Cette expérience m’a apporté une grande paix intérieure, une libération! » Sa sœur Danielle connaît bien le jeûne pour s’y être intéressée après une chimiothérapie : « Pour moi, c’est le quatrième jour qui a été dur. Il y avait 1,6 km de montée et j’ai ressenti les mêmes symptômes que pendant mon traitement. J’avais le cerveau encombré et je devais me nettoyer émotionnellement. La descente m’a aidé
à faire des deuils, pour y récupérer une plus grande clarté mentale. » Dans notre vie moderne qui va à 100 à l’heure avec peu de pauses, le ressourcement devient un besoin pressant, qui passe parfois par le recueillement et même la quête de spiritualité. Anne Godbout a créé il y a sept ans Spiritours, la seule agence québécoise de « tourisme spirituel » : « Notre mission est de permettre à des individus de s’arrêter, de faire le point dans leur vie. Beaucoup sont en transition et veulent trouver des réponses, des pistes de réflexion. La spiritualité n’est pas que la religion et la foi; c’est ce qui touche l’âme et donne un sens à notre existence. » Le propos rejoint celui de Siham Jamaa, autre analyste pour le Réseau de veille de l'UQAM, qui souligne que même si nous sommes en présence d'un produit de niche, « la religiosité existe toujours, même si les églises sont désertes. » Sébastien Gendron a vécu le forfait Leadership de vie et créativité, de Spiritours, aux Îles-de-la-Madeleine. Au programme : kayak, randonnée sur le littoral et ateliers créatifs. « On est la plupart du temps dans une culture du “moi”, mais ce genre de voyage nous fait comprendre le mieux-être à travers l’altruisme et l’ouverture sur le monde. » Ce besoin de retraite intérieure se retrouve aussi au Québec au travers du concept de pèlerinage. Depuis une décennie, on a vu apparaître dans la province six grands parcours calqués sur l'exemple français du chemin de la Compostelle et qui relient des lieux de culte notoires, comme l'Oratoire Saint-Joseph et la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Le dernier, créé en 2009, est celui de Notre-Dame Katapakan, qui démarre au pied de la célèbre vierge du fjord du Saguenay pour se rendre, 215 km de sentiers forestiers plus à l'ouest, à l'Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette. Pour Sylvie Cimon, l’instigatrice du projet, « un pèlerin est quelqu’un qui quitte sa ville, son pays ou quelque chose d'autre pour aller marcher ailleurs, sans être nécessairement un "croyant" ». Au fil des pas, on se rend compte que spiritualité et méditation sont du même moule. La spécificité québécoise en matière de ressourcement s'exprime dans d'autres coins de la province. Au Gîte du Mont-Albert, dans le parc de la Gaspésie, depuis un an, la massothérapeute Julie Ruest complète son service par des randonnées yoga en forêt. Déjà offert en hiver, le forfait pourrait bien évoluer vers une formule de retraite en plein air automnale : « C’est quand même assez rare de faire du yoga avec un orignal! » Au Québec, la nature est accessible pour y purger son âme et se ressourcer, sans forcément souffrir. Le tout est de trouver la bonne formule.
Encore plus • balnea.ca • jeuneetrandonneequebec.com • spiritours.com • sentiernotredamekapatakan.org • sepaq.com/pq/gas
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Pentathlon des neiges
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L’édition 2011 en chiffres
Il n’y avait pourtant qu’une soixantaine de participants intéressés à l’événement lorsque le fondateur Jean-Charles Ouellet a sonné le coup de départ de la première édition en 2005. Le projet né à Lac-Beauport avec la complicité du Club de vélo de montagne Québec sportif, proposait initialement un parcours de 8 km de vélo, 5 km de course, 15 km de ski de fond, 5 km de patin et 4 km de raquette. Des débuts modestes, mais le taux de participation n’a jamais cessé d’augmenter au fil des ans. L’édition 2011 aura fracassé tous les records avec près de 3 000 participants! Campé sur l’un des plus importants parcs historiques au Canada, le Pentathlon des neiges constitue un évènement convivial, familial et accessible au grand public. Avec ses cinq disciplines (vélo, course, ski de fond, patin, raquette), ses trois formules (solo, relais-tandem et relaiséquipe) ainsi que ses 10 familles de compétitions, chacun peut y trouver son compte. Et que dire de l’ambiance! Une atmosphère chaleureuse, invitante et accueillante. Même le froid sibérien de la dernière fin de semaine de compétitions n’a pas semblé ébranler le moral des valeureux bénévoles et partisans. Homme de projet, le directeur général de l’événement François Calleta ne manque pas d’idées et voit grand! Il n’hésite pas à nous confier que l’évènement est prêt à passer en mode international. Seul bémol à l’horizon : la dépendance à la météo. « Les conditions exceptionnelles de cette année ont facilité les compétitions sur glace. Ce qui n’a pas toujours été le cas. L’an dernier, il a fallu annuler les compétitions de patin et ajouter une deuxième épreuve à raquettes. L’idéal serait de pouvoir construire un anneau intérieur réfrigéré. Un patineur venu d’Europe juste pour l’occasion ne doit pas se retrouver devant une épreuve annulée! » La raquette offre
175 bénévoles
2 878
athlètes, dont 740 athlètes d’élite
également une excellente niche à exploiter : loisir convivial par excellence, il ne coûte pas très cher afin de s’équiper pour ce sport. Sa popularité auprès de la population aussi en fait un sport de choix. Et si la raquette devenait une discipline olympique? Le directeur général en rêve. Et attention à ceux qui ne respectent pas l’environnement : un verre lancé au sol lors des ravitaillements équivaut à une disqualification de l’événement!
Conseils de pro
Marc-André Bédard (Champion canadien de biathlon et membre de l’équipe olympique de Vancouver 2010) marcandrebedard.biz
+
Marie-Josée Dufour (Championne du Pentathlon 2009 et 2011 / Défi longue distance – solo) • N’hésitez pas à essayer un nouveau sport. • Inscrivez-vous en équipe! Cela vous permettra de diminuer les coûts liés à l’achat d’équipement et ça aura un effet dynamo sur votre motivation! • Prenez les étapes une à la fois; • Une course n’est jamais terminée avant la fin, tout est possible! • L’appui des amis et de la famille augmente à coup sûr le plaisir de participer. • Amusez-vous!
30 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
6 000 $
800
heures consacrées à l’arrosage et à l’entretien de l’anneau de glace
en bourses
3
nouveaux évènements
30 jours de programmation
Trucs et astuces glanés au Défi courte distance Merrell | équipe • Utilisez des radios émetteurs de type Talkies-Walkies afin de rester bien branchés avec vos coéquipiers, et ce, toute la durée du parcours; • Évitez d’avoir froid avant le départ, rien de plus désagréable que des muscles ankylosés par le gel; • Tout sous le même couvert : vive les contenants hermétiques! Pratico-pratique, le bon vieux bac de plastique gardera vos vêtements à l’abri de l’humidité et rassemblera vos petits équipements en un seul endroit.
aventurex.pdf 2011-08-22 12:27:59
BATELIERS DE LÉVIS L’équipe des Bateliers de Lévis est une équipe de battants! Mélyna Doyon, enseignante en intégration sociale à la Commission scolaire des Navigateurs auprès d’une clientèle adulte en déficience intellectuelle, a visé juste en inscrivant son équipe au Pentathlon des neiges dans la catégorie Familles et amis. Son équipe a su démontrer que la pratique de sports d’hiver pouvait être accessible à tous. Malgré l’excitation et la fébrilité du départ, cette radieuse bande âgée de 26 à 35 ans a relevé le défi avec brio. Tous ont réussi dans leur catégorie respective à terminer le trajet. KID BILL Raphaël, 12 ans, course, 1re participation – Mathilde, 12 ans, ski de fond, 6e participation – Florence, 11 ans, patin, 6e participation – Félix, 8 ans, raquette, 3e participation – Jérôme, 11 ans, vélo, 1re participation. Cette jeune équipe a concouru dans la catégorie Défi des familles et des amis. Elle participe à l’événement « pour nous amuser et pour le plaisir de jouer dehors entre amis! » Leur stratégie d’entraînement? « Aucune! »
© Équipe Bas de laine
PORTRAITS DE QUELQUES ÉQUIPES
LES BAS DE LAINE 1re participation au Pentathlon des neiges Julie Rémillard, course, Outaouais – Sébastien Jacques, vélo, Québec – Marie-Pierre Rémillard, raquette, Québec – Francis Letellier, patin, Montérégie et Daphnée Clément, ski de fond, Montérégie. Lorsque l’on demande à ces nouvelles mamans ce qui les a motivées à s’inscrire au Pentathlon des neiges, elles répondent d’emblée : « Nous remettre en forme et amorcer notre calendrier de compétitions! » Sébastien et Francis, conjoints respectifs de Marie-Pierre et de Daphnée, n’ont pu résister à l’énergie contagieuse des filles. Ils avouent s’être fait prendre au jeu, mais ne regrettent rien! Pourquoi ce nom d’équipe? « Pour notre côté pantouflard. Nous sommes des sportifs dans l’âme, mais nous aimons bien le confort du chalet une fois la journée terminée! » Et la course? « Un accomplissement d’équipe grandiose », dit Daphnée. « Nous sommes contents de l’avoir fait. Nous allons peaufiner notre stratégie d’équipe et nous serons là l’an prochain! » OPTIMUS PRIME 2e participation au Pentathlon des neiges
© Équipe Kid Bill
Jérôme McEniry, Benjamin Hébert, Philippe Morin, Julien L. Pouliot, David Maltais – absent de la photo.
Encore plus pentathlondesneiges.com
L’équipe Optimus Prime en a fait jaser plusieurs sur le site du Pentathlon des neiges! Cette gang de gars vêtus de « morphsuits » roses à l’effigie de la lutte contre le cancer du sein, avait deux missions : amasser des fonds au profit de la Fondation du cancer du sein du Québec et remporter le Défi C courte distance – équipe « en hommage au courage de toutes ces femmes M atteintes. ». Ce qu’ils ont réussi avec un temps de 1:22:42. Pourquoi Optimus Prime? « C’est en l’honneur de notre héros d’enfance, l’un des J commandants Autobots dans les séries Transformers. Optimus Prime a CM pour valeurs la justice, l’honnêteté, la détermination ainsi que l’équité. Valeurs que nous partageons dans notre vie et dans notre sport. » Ha! MJIls ont aussi réussi à amasser plus de 5 860 $ lors de l’évènement. CJ
CMJ
N
LISTE DES COMPÉTITIONS DU PENTATHLON 1. Défi raquettes GV (10 km) – Collaboration Carnaval de Québec Premier Défi raquettes dans un parcours urbain exceptionnel ayant pour point de départ le Château Frontenac. 10 km de course. Ouvert à tous. 7 catégories de classement. 1 000 $ en bourse.
6. Pentathlon des neiges – Défi des familles et des amis Merrell Évènement participatif et accessible. Slogan : Tout le monde gagne au Défi des familles et des amis! En équipe de cinq participants, vous aurez à compléter en continu à relais, les cinq épreuves sportives. Règles minimales : les équipes doivent être composées au minimum d’un participant de moins de 12 ans ou au minimum de deux participants de moins de 15 ans. Chacun doit compléter une étape. Distance totale à parcourir : 9 km.
2. Défi de patin des Plaines d’Abraham – Collaboration Carnaval de Québec Le Défi patin a fêté sa 3e édition en 2011. Mesurez-vous à l’extraordinaire anneau de glace de 500 mètres aménagé spécialement pour l’évènement. Une vue imprenable sur le majestueux fleuve Saint-Laurent vous y attend. 3 défis : 2 km (réservé aux jeunes de moins de 16 ans), 5 km et 10 km.
7. Pentathlon des neiges – Défi courte distance Merrell – équipe Course en équipe de cinq participants. Cinq épreuves sportives. Catégories classe ouverte, féminin, mixte, junior/sénior. Distance totale à parcourir : 29 km.
3. Pentathlon des neiges –Défi Corporatif La Vie Sportive Défi sportif au profit de « À l’école, moi j’bouge ». Le projet fut propulsé en 2010 par le RSEQ Québec – Chaudière-Appalaches (Réseau du sport étudiant du Québec).
8. Tournois invitation RSEQ (collégial) Le RSEQ invite tous les cégeps à participer à cette course à relais, en équipe de cinq participants. Deux catégories : collégial et personnel cégep. Distance totale à parcourir : 29 km.
Ayant pour visée les écoles primaires du Québec, l’initiative répond au besoin de valoriser le sport comme moteur à une meilleure santé. Tous les fonds sont remis à « À l’école, moi j’bouge ». Soyez de ceux qui contribuent directement au succès du programme, créez un évènement rassembleur dans votre organisation! Distance totale à parcourir : 27 km.
9. Pentathlon des neiges – Défi longue distance La Vie Sportive – solo et tandem Course solo ou en tandem. Cinq épreuves sportives. Catégories homme/ femme, masculin, féminin, mixte, sénior. 39 ans et -, 40 ans et +. Distance totale à parcourir : 45 km. Bourses.
4. Tournoi invitation scolaire du RSEQ (primaire, secondaire) Courses à relais en équipe de 5 participants. Tournois destinés aux écoles primaires, secondaires et au personnel-école. 8 catégories différentes. Distances totales à parcourir : 14 km et 25 km. Une invitation du RSEQ.
10. Pentathlon des neiges – Défi longue distance La Vie Sportive – équipe Course en équipe de cinq participants. Cinq épreuves sportives. Catégories classe ouverte, féminin, mixte, sénior. Distance totale à parcourir : 45 km. Bourses.
5. Pentathlon des neiges – Défi courte distance Merrell – solo et tandem Course solo ou en tandem. Cinq épreuves sportives. Catégories homme/ femme, masculin, féminin, mixte, junior/sénior. Pour 18 ans et plus (solo). Distance totale à parcourir : 29 km.
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Du plein air... SANS SA VOITURE! © Ron Orman Jr.
par Edwige Poret
EN TRAIN
SUR LE POUCE
Pour le paysage et le confort
Pour la liberté
Voyager en train, c’est prendre de la vitesse tout en prenant le temps de s’arrêter. Bien installé dans un siège confortable, vous avez tout le temps (et le paysage) qui défile devant vous. On peut travailler sur son portable ou même téléphoner. Sinon, on se lève pour déambuler d'un wagon à l'autre, pour se délier les jambes, aller casser la croûte ou, qui sait, faire une rencontre inattendue. Sur certaines lignes, on peut profiter d'une voiture panoramique, d'un wagon-restaurant ou encore d'une couchette (ou d'une cabine privée) pour les longs trajets. C'est assurément la façon la moins cloisonnée de voyager. Chez nous, malgré le fait que notre pays s'est développé grâce au rail, le réseau ferroviaire de passagers est ironiquement limité. Via Rail continue de porter le flambeau, avec ses trajets mythiques d'un océan à l'autre — dont le singulier parcours de 17 heures vers la Baie des Chaleurs et la grande virée dans la Haute-Maurice jusqu'en Abitibi —, mais le relais régional est tant bien que mal supporté par des petites compagnies privées offrant moins un service de transport qu'un produit touristique. C'est le cas de l'Orford Express avec ses nombreux forfaits touristico-gastronomiques ou encore le train de QuébecCharlevoix qui mènera bientôt les skieurs à la station du Massif (dès septembre 2011). L'expérience la plus exotique se vit sur la Côte-Nord, avec la montée du train de Sept-Îles vers le lointain Schefferville, digne du Transsibérien. Sur le réseau états-unien Amtrak, le circuit Adirondack (Montréal-New York) et le Vermonter (St.Albans-New-York) permettent d'accéder à bon nombre de destinations plein air, notamment en traversant les Appalaches.
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- Potentiel de confort optimal - Sécurité (surtout en hiver) - Rendement écoénergétique
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- Réseau limité - Un peu plus cher - Dépendance des horaires (et des retards)
Encore plus viarail.ca • orfordexpress.com • lemassif.com/fr/train • tshiuetin.net • amtrak.com
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Pour partir sur le pouce, il faut avoir envie de se défier, de rompre avec ses habitudes, son confort, son quotidien, pour se livrer entre les mains de la Providence. L’envie de prouver qu’on peut voyager avec (presque) rien. Pour bien le faire, il faut connaître sa philosophie, sa méthode et son code d'éthique. Un conducteur n’a que quelques secondes pour réagir et s’arrêter, alors il faut lui donner envie de le faire! Pour cela, il existe quelques règles de base à suivre. D’abord, l’apparence : si l’on a dormi dehors et qu’on n’a pas pu prendre de douche, un coup de peigne et un peu de désodorisant s’imposent. Casquette et chapeau ne sont pas recommandés au Québec. Tailler votre barbe si elle est un peu trop longue. Ensuite, la posture : se tenir debout, bien droit, avec son sac à dos devant ses pieds, et fixer le chauffeur. Lorsqu’il arrive à votre hauteur, baissez le pouce (ou votre pancarte) et saluez – on ne sait jamais, peutêtre qu’il s’arrêtera quelques mètres plus loin. Mais la première règle est sans aucun doute de sourire : faire du pouce, c’est presque comme chercher du travail. En levant le pouce sur le bord de la route, on intègre aussi sans s'en rendre compte une grande famille. Par respect, il faut toujours se placer après l’autostoppeur qui est arrivé avant nous, et baisser son pouce ou sa pancarte en marchant – et lui souhaiter au passage bonne chance, bien sûr! Également, le « gentleman-pouceux » ne sera pas confondu pour un squatteur et ne laissera pas de traces sur son passage. Et n’oubliez pas qu’il est illégal de marcher sur le bord des autoroutes...
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- Le bonheur de l'imprévu - La gratuité (dans un monde où rien n'est gratuit) - La rencontre de gens généreux
Encore plus lepouceux.com • allostopmontreal.com
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- Le désagrément de la dépendance - La lenteur - Les dangers de la route
En Amérique du Nord, la voiture est le principal moyen de transport, surtout parce que la route est perçue comme la façon la plus rapide et directe d’aller du point A au point B. Il est pourtant facile d’envisager autrement ses déplacements et d’y trouver une nouvelle perspective des distances et du plaisir à être nomade. Suivez le guide!
LE COVOITURAGE Pour la convivialité à bas prix
Vous n’avez pas de voiture ou de permis de conduire et n’en voulez pas? Vous êtes un voyageur de type grégaire et aimez échanger sur tous les sujets possibles? Alors vous êtes un passager idéal. Il suffit de s’inscrire sur les sites dédiés à cet effet pour trouver un chauffeur qui part aux dates souhaitées et le tour est joué. Ce dernier profite évidemment du partage des coûts d'essence, mais doit lui aussi savoir dans quoi il s'embarque. Voyager ainsi, c’est avant tout ne pas avoir peur de dire qui on est, de s’ouvrir aux autres et de parler de soi — ermites et misanthropes s'abstenir. Au Québec, on pratique beaucoup le covoiturage. Les entreprises comme Amigo Express ou Allo-Stop mettent en relation les conducteurs et passagers, mais difficile de savoir sur qui on va tomber. Vous pouvez par contre vous baser sur les évaluations des membres. Un passager qui se désiste sans prévenir (24 heures avant) peut se voir carrément bannir du site, tout comme on demande de signaler les chauffeurs absents. Sinon, c'est ici que la bohème commence à prendre tout son sens, presque autant que faire du pouce...
Encore plus amigoexpress.com • allostopmontreal.com • covoiturage.ca
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- Économies partagées - Idéal pour parfaire ses compétences citoyennes
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- Dépendance pour les horaires - Ne favorise pas l'introspection
EN AUTOBUS Pour la fiabilité et le prix
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- Économique - Horaires flexibles et fiables
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- Inconfortable à la longue - Possiblement éprouvant avec des enfants
Si l'Europe est restée fidèle au chemin de fer, l'Amérique s'est vitet convertie au transport collectif avec l'avènement de l'automobile. L'autobus Greyhound des road movies reste le symbole du nomadisme moderne, avec ses routards qui acceptent de se faire réveiller à trois heures du matin par la lumière blafarde du plafonnier pour l'arrêt dans un relais perdu. L’autobus demeure un moyen économique pour partir en voyage avec, en outre, tellement de possibilités de destinations qu’on peut atteindre rapidement. Voyager en bus, c’est aussi une manière de comprendre un territoire de l’intérieur — traverser des petits villages où personne ne semble s'arrêter, prendre conscience de la présence du Québec agricole ou encore être surpris par les éoliennes sur les hauteurs de Gaspésie. Orléans Express, spécialiste du corridor Montréal-Québec, dessert aussi les régions de la Mauricie, du Centre-du-Québec, du BasSaint-Laurent et la Gaspésie. Les départs sont très fréquents, ce qui n’est pas toujours le cas avec le train. Dans les Maritimes, sa filiale Acadian sillonne le Nouveau-Brunswick, la NouvelleÉcosse et l’Île-du-Prince-Édouard. Et puis le WiFi est accessible sans frais dans beaucoup de zones; Greyhound le propose également dans son trajet Montréal-New York. Là où l'autobus peut devenir limité, c’est lorsqu’on veut aller dans les régions reculées. L'Association des propriétaires d'autobus a mis sur pied le portail web Espacebus.ca, où sont disponibles des forfaits vers des destinations plein air de tous genres. On peut même aller en bus jusque dans l’Ouest canadien, ce qui peut relever parfois du parcours du combattant.
Encore plus orleansexpress.com • autobusmaheux.qc.ca • greyhound.com • espacebus.ca
Styles d’automne
TECHSTYLE
SUBLIMES Qu’il pleuve ou qu’il vente, notre sélection des meilleures nouveautés de l’automne vous donnera un style intense. Photos par Christian Lévesque (christianlevesque.com)
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1. Veste Stormy Trail Jacket par The North Face (170$; thenorthface.com); tuque Thermal hat par Craft (18$; craft-usa.com). 2. Souliers XR CrossMax par Salomon (150$; salomon.com). 3. Veste XA WS Softshell jacket par Salomon (199$; salomon.com); chandail Supra Lite par Louis Garneau (39$; louisgarneau.com); lunettes Heydey par Smith (119$; smithoptics.ca).
Voyez toutes les images de notre séance photo : espaces.ca/page/mode-dautomne-2011 Notre séance photo d’automne annuelle s’est déroulée à Montréal (pour le vélo) et à La Réserve naturelle Gault du Mont Saint-Hilaire.
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4. Manteau Drystein par Mountain Hard Wear (449$; mountainhardwear.ca); pantalons Quantum par AlizĂŠe (119$; naturmania.ca).
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5. Chandail Cascade Hood par Icebreaker (219$; icebreaker.com) 6. Elle : Manteau Heli DJ par Peak Performance (500$; peakperformance.com), pentalons Loiket SJ par Peak Performance (85$ peakperformance.com); bottes Taku GTX par Vasque (175$; vasque.com). Lui : Manteau Verglas 3L XP par Helly Hansen (499$; hellyhansen.com), sac Peuterey 35 par Millet (259$; millet.fr). Matelas de sol Neo Air All Season par Therm-a-Rest (150$; cascadedesigns.com/therm-a-rest); Oreiller de camp par Mountain Equipment Co-op (14$; mec.ca). 7. Veste Better than Naked Jacket par The North Face (129$; thenorthface.com)
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1. Chandail Whisper Midlayer Hoody par Salomon (99$; salomonrunning.com); pantalons WORK IT PANT par Oakley (75$; ca.oakley.com); souliers A86 TR par Keen (120$; keenfootwear.com), ceinture Speed 2R Auto-Cant par Nathan (24$-49$; nathansports.com). 2. Lui : Lunettes PivLock V90 Max par Smith (139$; smithoptics.ca); veste PXC Light Jacket par Craft (129$; craft-usa.com); souliers XR CrossMax par Salomon (129$; salomon.com); ceinture Speed 2R Auto-Cant par Nathan (24$-49$; nathansports.com). Elles : veste rouge Loiket Zip par Peak Performance (110$; peakperformance.com); veste mauve Better Than Naked 1/4 Zip par The North Face (80$; thenorthface.com). 3. Veste mauve Illusion par Alizée (59$; naturmania.ca); Manteau babeurre à capuchon Light Degree Hoody par Mountain Equipment Co-op (195$; mec.ca). 4. Veste XT Softshell Jacket par Salomon (119$; salomon.com).
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Partagez l’amour du plein air.
Pierre et Line Thibeault DE TROIS-RIVIÈRES
Cratère du Kilimandjaro 2011 FAN CHINOOK DEPUIS 2010
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5. Elle (gauche) : Chandail One Graphic LS par Helly Hansen (65$; hellyhansen.com), pantalons Loiket SJ par Peak Performance (85$; peakperformance.com). Lui : Chandail Corbet par Peak Performance (150$; peakperformance.com). Elle (droite) : Chandail Heli mid par Peak Performance (175$; peakperformance.com). Accessoires : Tente Dragon tail par MSR (499$; cascadedesigns.com), gamelles et gobelets Quick 2 System par MSR (119$; cascadedesigns.com); lampe Orbit par Black Diamond (34$; blackdiamondequipment.com); Fourchette Spork par Light my Fire (2,50$; lightmyfireusa.com); sac à dos Exorcist par Mountain Equipment Coop (69$; mec.ca). 6. Elle : Veste Flux de Mountain Equipment Coop (59$ ; mec.ca); souliers Forge Pro Winter par Teva (190$; teva.com). Lui : Manteau Jammu Jacket par The North Face avec membrane Neoshell par Polartec (n/d; thenorthface.com; polartec.com); souliers Forge Pro Winter par Teva (190$; teva.com); sac Peuterey 35 par Millet (259$; millet.fr).
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Offert chez les détaillants de qualité à l’échelle du Canada. Pour de plus amples renseignements, appelez au 1.877.771.7671 Available at Better Retail Shops Across Canada. For More Information, Call 1.877.771.7671
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1. Casque Morano par Alpina (99$; alpina-sports.com), veste PXC Light par Craft (120$; craft-usa.com), pantalons Soland Ti par Louis Garneau (109$; louisgarneau.com), vélo Silverstone SL 4 2012 par Devinci (1 699$; devinci.com).
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2. Elle : Casque Morano par Alpina (99$; alpina-sports.com), chandail Geminix par Louis Garneau (149$; louisgarneau.com), pantalons Ultimate Chamois par Louis Garneau (139$; louisgarneau.com), vélo Silverstone SL 4 2012 par Devinci (1 699$; devinci.com). Lui : Casque Pheos par Alpina (169$; alpina-sports.com), lunettes PivLock V90 Max par Smith (139$; smithoptics.ca), chandail SS Circuit Jersey par Icebreaker (149$; icebreaker.com), pantalons collants Gemini Chamois Bib par Louis Garneau (139$, louisgarneau.com), vélo Étape par Mountain Equipment Coop (2 900$; mec.ca). 3. Casque Pheos par Alpina (169$; alpina-sports.com), lunettes PivLock V90 Max par Smith (139$; smithoptics.ca), Maillot Corsa LS par Louis Garneau (159$; louisgarneau.com), cuissard GT Cadence par Icebreaker (149$; icebreaker. com), vélo Silverstone SL 4 2012 par Devinci (1 699$; devinci.com).
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4. Casque K.50 Evo par Kask (150$; kask.it), lunettes Disclosure par Oakley (150$-215$; oakley.ca), veste PXC Light par Craft (120$; craft-usa.com), vélo Silverstone SL 4 2012 par Devinci (1 699$; devinci.com), boîte Atlantis 1200 par Thule (699$; thule.com).
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Vélo en carbone de MEC
L’ÉTAPE AU BANC D’ESSAI EN BREF L’Étape a le panache du vélo haut de gamme : cadre en fibres de carbone de grande qualité (Toray T-700) monté en Shimano Ultegra et muni de roues de performance classiques : les Mavic Kysrium Elite. Dès les premiers instants, on constate que sa géométrie assure la puissance et l’efficacité annoncées. Le pédalier compact (50x34 FSA BB30) rend les montées accessibles. Son tube de direction surdimensionné engendre la rigidité et le contrôle nécessaires, permettant un coup de pédale efficace qui nous propulse sans perte d’énergie. Le pilotage manque toutefois de souplesse, mais pourrait être amélioré en changeant certaines pièces comme la potence ou le cintre, pour avoir plus de contrôle sur le bolide. À la pesée, l’Étape (sans pédales) ne dépasse pas les 7,3 kg.
5. Casque K.50 Evo par Kask (150$; kask.it), lunettes Disclosure par Oakley (150$-215$; oakley.ca), chandail Lightweight Stretch Pullover par Craft (80$; craft-usa.com), pantalons Thermal Tights par Craft (90$; craft-usa.com), vélo Étape par Mountain Equipment Coop (2 900$; mec.ca).
ERGONOMIE POLYVALENTE L’Étape s’adresse à tous les gabarits. Disponible en six grandeurs, il peut aisément s’ajuster à la taille et à la conduite de tous les types de cyclistes. À l’achat, on vous proposera la taille qui vous convient en prenant bien soin d’ajuster le vélo et d’y inclure les modifications nécessaires (changer la potence, la selle ou autre). Ne boudez pas ce service offert généreusement : un cycliste en selle sur un vélo mal ajusté peut traîner de la patte et développer des maux de dos, à la nuque, etc. Une fois bien ajusté, l’Étape procure un confort plus qu’honnête. Il est vendu avec un selle Fizik Arione de type unisexe un peu rigide, mais confortable. La selle est un détail si intime que tout conseil à ce chapitre peut s’avérer inutile… COMPORTEMENT SUR ROUTE Ce vélo de performance assure une position convaincante, qui n’est pas trop agressive pour permettre au cycliste de faire des sorties d’entraînement et de vitesse autant que des sorties de longue distance. Le vélo testé nous offrait un confort de balade plus qu’un pilotage vigoureux, mais un bon fitting changera sans doute cette impression
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par Catherine Cardinal
pour engendrer une conduite qui répond bien aux divers besoins. Autre bémol : sur nos routes québécoises, les vibrations ne sont pas toujours bien filtrées... ESTHÉTIQUE CLASSIQUE L’Étape est de facture classique et c’est sa sobriété qui le rend attrayant. Habillé de noir et blanc, ce vélo affiche des lignes droites et des formes pures. Enfin, son tube diagonal de grande dimension ajoute à sa personnalité. Préassemblé à l’étranger, il est néanmoins conçu à Vancouver. SON PETIT FRÈRE L’Étape à un frangin : l’Attack. Il s’agit du même cadre auquel on a greffé des composantes de milieu de gamme pour offrir un bon vélo à moindre coût. Ça donne un bolide un peu plus lourd, mais qui répond très bien aux besoins du néophyte qui veut s’adonner aux plaisirs du vélo de performance. Un modèle d’entrée de gamme honnête. LES + - Son prix des plus avantageux, inversement proportionnel aux nombreux avantages qu’offre le vélo (2 900 $). - Le service impeccable de la MEC. - Sa facture classique et sobre. - Les compromis faits aux bons endroits : guidons et potences se changent aisément pour les budgets illimités. LES - Le vélo testé donnait malheureusement un sentiment de balade plus que de performance, mais ce n’est qu’une question d’ajustements. Ne quittez pas le magasin sans avoir fait un fitting sérieux et retournez-y si celui-ci ne répond pas à vos attentes. - Les vibrations voyagent... mais compte tenu de l’état de nos routes, nul besoin de le mentionner!
Appuyez sur le bouton et tous les manteaux jamais fabriqués deviennent obsolètes. La coquille souple Circuit Breaker MC
C’EST DIFFICILE DE SAISIR LA PUISSANCE D’UN MANTEAU ÉLECTRIQUE AVANT D’EN PORTER UN. Lorsque vous allumez nos manteaux, gants et bottes Omni-Heat Electric, les piles rechargeables fournissent des heures de chaleur instantanément. Et tout aussi rapidement, vous allez comprendre les avantages d’essayer des choses. Balayez pour en savoir plus
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DE LA CHALEUR SUR DEMANDE
On essaie des choses depuis 1938
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© 2011 Columbia Sportswear Company. Tous droits réservés.
Profession :
PHOTOGRAPHE D’AVENTURE!
Six professionnels d’ici dévoilent à quoi ressemble leur vie. En bonus : anecdotes et petits secrets! par Mathieu Lamarre
PIERRE DUNNIGAN (pierredunnigan.com)
Amoureux des espaces blancs, ce baroudeur basé dans les Cantons-de-l'Est se retrouve la plupart du temps dans le Grand Nord pour produire des reportages pour une multitude de magazines.
Anecdote de travail
© Bernard Brault
« Mars 2010. La course de traineaux à chiens Ivakkak est réservée aux Inuits du Nunavik. Sans doute à cause de mes nombreux passages dans le Nord québécois à titre de photoreporter ou de guide, les organisateurs m’ont mandaté pour documenter l’évènement. Pendant douze jours, j’étais donc le seul Blanc (qallunat) à côtoyer les 46 mushers (et les 176 chiens!) qui parlent tous la langue inuktitute... et quelques bribes d'anglais! Une chance qu'au fil de mes séjours, j'ai moi-même pu engranger quelques mots de cette langue. À part l'épreuve linguistique, le défi principal était de prendre des photos sans trop s'approcher des chiens et en évitant de déranger les attelages durant les étapes de course. Presque autant que leurs maîtres, ces quadrupèdes sont traités en véritables vedettes, avec leur photo à la une des journaux et leur transport par avion nolisé; on leur déroule quasiment le tapis rouge! »
Leçon apprise sur le terrain
« Les appareils photo modernes, avec toute leur électronique, sont sensibles au froid. Et c'est doublement vrai au Grand Nord. Soit c'est la batterie qui s'évanouit en peu de temps, soit c'est la fenêtre de contrôle (à cristaux liquides) qui gèle et ne permet plus de lire les informations. Dans mon manteau, près de mon corps, c’est quatre batteries supplémentaires qui demeurent au chaud pour m'assurer de ne pas tomber en panne après trois ou quatre jours sur le terrain, sans possibilité de recharge. »
Jamais sans…
« Avec la qualité des capteurs numériques, je pense qu'il n'y a pas lieu de trop s'équiper avec des objectifs très lumineux et très lourds. J'aime bien pouvoir réduire mon attirail au strict minimum : deux boîtiers desquels je ne retire à peu près jamais mes deux zooms, un 10-20 mm et un 18200 mm, pour ne pas avoir à me soucier des poussières sur le capteur. Je demeure donc léger et prêt à bouger rapidement. En fait, la seule autre chose que je traîne dans mon sac de taille (à part des cartes mémoire et des batteries), c’est une petite bouteille contenant une solution d'hydrate de méthyle, pour nettoyer mes optiques. Et ça ne gèle pas! »
BERNARD BRAULT (bernardbrault.com)
La référence québécoise en matière de photo de presse sportive, il fait les beaux jours et les unes du quotidien La Presse depuis 27 ans. S'il connaît parfaitement les coulisses des Jeux olympiques, il est tout aussi à l'aise dans un coin retranché du globe... ou du Québec.
Anecdote de travail
« Je revenais de Québec en direction de Montréal, après avoir photographié l’un des grands chefs cuisiniers de la Capitale. On parle souvent de “tempête du siècle”, mais celle de ce mois de mars 2008 en était toute une! Je ne devais pas rouler à plus de 10 km/h quand j'ai aperçu par hasard cette scène devant un petit hôtel à Saint-Apollinaire. Je n'ai eu qu'à descendre ma vitre de voiture pour saisir cet instant de grâce (ou de chaos) hivernal. Il n'est jamais facile de faire des images dans de telles conditions météo et de lumière, mais celle-là m'a valu un prix de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, dans la catégorie “vie quotidienne”. Comme quoi, on ne sait jamais où et quand le destin peut nous offrir une opportunité! »
Leçon apprise sur le terrain
« La photo de sport implique de se retrouver dehors par tous les temps imaginables; on apprend vite à craindre le froid et la pluie pour son équipement – encore plus quand les deux sont réunis! On ne peut se permettre de rentrer à l'intérieur comme bon nous semble et risquer que l'humidité s'infiltre et bousille l'électronique ou les optiques. Le jour où Jasey-Jay Anderson remportait l'or en surf des neiges aux JO à Vancouver, il a plu de 9 à 15 heures. Mais bien habillé et avec une housse sur l'appareil, je suis resté dehors jusqu'au dénouement final! » © Collection personnelle
Jamais sans…
« Pour aller jouer avec les skieurs dans la poudreuse, j'ai délaissé la solution du sac à dos pour apprécier dorénavant la proximité du sac Toploader Pro AW 75 de Lowepro. Grâce au harnais rattaché au dos, sa position ventrale permet de dégainer beaucoup plus facilement et rapidement, en plus de mieux balancer le poids de l'appareil en descente et faciliter l'embarquement dans les remontes pentes. »
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ÉRIC ST-PIERRE (ericstpierre.ca)
Avec un diplôme universitaire en géographie et une formation en photo du collège Dawson en poche (couplés à une folle envie de voyager), Éric St-Pierre s'est trouvé une voie unique : celle de documenter la vie dans les pays en développement. Sa collaboration de longue date avec Oxfam-Québec s'est transformée en vocation pour promouvoir le commerce équitable : il a déjà publié trois livres sur le sujet. « J'étais au Vietnam pour un court séjour de reportage sur le café en 2001. J'essaie habituellement de rester plus longtemps sur place, mais je n'avais cette fois que 10 jours à passer en compagnie d’un guide et d’un représentant gouvernemental. Il ne fallait donc pas gaspiller les opportunités! Alors que j'étais dans une région rizicole, j'avais planifié de profiter d'un après-midi libre pour faire quelques images des travailleuses. Hélas, il n’y avait pas grand monde aux champs à cette heure, mais lorsque j’aperçus finalement une famille, je me suis mis à courir dans sa direction, par enthousiasme ou par crainte de manquer de temps. Encore haletant, je montre mon appareil en guise de présentation, mais mon approche un peu trop précipitée me valut un rejet de ma requête et le seul et unique carton rouge de ma carrière! Penaud, j'ai rebroussé chemin, bien conscient que j'avais péché par excès de zèle. Le lendemain, aux aurores, j'ai pris le temps qu'il fallait pour refaire mon approche dans une autre rizière, cette fois avec moins de hâte. Et là, on m'a accueilli avec égard et diligence — plus un succulent gâteau de riz! »
Leçon apprise sur le terrain
« L'anecdote des rizières au Vietnam m’a confirmé cette règle d'or : comme dans la fable, rien ne sert de courir, il faut partir à point pour récolter des images ethnographiques plus riches. Le respect du sujet est à la base du travail d'un reporter. L'importance du non verbal est tout aussi grande, sinon plus, que le verbal dans nos contacts avec les gens que l'on veut photographier, surtout dans le contexte de cultures qui nous sont étrangères.
© “ric St-Pierre
Anecdote de travail
Vouloir précipiter les choses ne peut que faire fuir le naturel et l'authenticité d'une scène, d'une action ou d'une rencontre. »
Jamais sans…
« Ce n'est peut-être pas l'objectif le plus impressionnant pour certains, mais c'est pour moi un indispensable : ma 35 mm f2, que j'appelle aussi ma “lentille confort”. À l'opposé d'une longue focale qui permet d'épier à distance mais qui, de proche, crie “tasse-toi, je suis un pro!”, ce grand-angulaire “qui-n'en-est-pas-un” incite, avec humilité et douceur, au rapprochement sinon aux confidences, sans pour autant déformer la réalité comme un très grand-angulaire. »
ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 41
tiers_v_rocgyms_AOUT.pdf 2011-08-22 12:22:46
STEVE DESCHÊNES S'il n'est pas en train d’enjoliver les pages du quotidien Le Soleil à Québec, cet ancien mécano de train aime vagabonder, surtout dans le réseau des parcs du Québec.
Anecdote de travail
« L'eau et son mouvement perpétuel attirent régulièrement mon œil. Pour bien en saisir le mariage avec la lumière, il faut impérativement être stable et immobile. Une fois où j'étais installé à proximité d'une chute dans la réserve faunique Rouge-Matawin, j'ai soudainement manqué d'adhérence et j’ai glissé avec trépied et caméra sur plus de sept mètres jusqu'au fond du cours d'eau. J'ai été entraîné sous l'eau pendant sept autres mètres, alors que je tenais le trépied à bout de bras pour qu'il ne soit pas immergé. Je m'en suis finalement sorti, avec une coupure au front, plusieurs ecchymoses, un boîtier à sécher et une lentille 35-70 mm à démonter… »
Leçon apprise sur le terrain « Faire gaffe aux roches humides! »
Jamais sans…
« Je trimballe toujours un sac au sec de 30 litres avec moi, qui se roule tout petit et est prêt à me rendre de fiers services. Ce peut être évidemment pour les activités nautiques, mais aussi dans le cas d'un orage en montagne, pour y préserver mon matériel photo ou y ranger des vêtements de rechange… »
C
M
J
CJ
CMJ
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SÉBASTIEN LAROSE (sebastienlarose.com)
Si son penchant pour les mises en scène délurées de vélo de montagne ou de sports de glisse lui a valu bon nombre de contrats lucratifs au fil des ans, Sébastien Larose est tout aussi habile dans des contextes plus « tranquilles » de tourisme ou d'expédition, où son enthousiasme contagieux l'amène parfois à se mettre lui-même en scène.
Anecdote de travail
« J'avais entrepris d'accompagner à San Francisco le représentant canadien d'un manufacturier américain de vélo de montagne, question de convaincre l'entreprise locale de mes compétences de photographe. Sur place, il me fallait trouver un lieu qui mettrait en scène non seulement le beau prototype qu'on nous avait prêté, mais aussi ses origines californiennes. La bonne montagne avec le bon point de vue, à proximité du Golden Gate Bridge, n'était accessible qu'en traversant à pied une autoroute à huit voies, puis à la gravir à travers une broussaille aussi dense qu'égratigneuse. Mais rendu au sommet, avec la lumière de fin de journée, ç'a été un moment de grâce — et la compagnie a acheté toutes les photos! »
Leçon apprise sur le terrain
« J'étais en reportage à Amsterdam lorsque l'obturateur de mon seul et unique boîtier a rendu l'âme. Mais c'était mon jour de chance : mon aubergiste a eu la gentillesse de me reconduire chez Canon Europe, dont les bureaux se trouvaient à 90 minutes de là. Sur place, je suis tombé sur le plus extraordinaire représentant de service, Harold Katsburg, qui m'a non seulement réparé le tout en trois jours, sans frais, mais m'a même prêté un boîtier semblable en attendant. De retour à Montréal, je lui ai fait parvenir un tirage grand format d'une de mes images. Depuis, je ne pars plus sans un deuxième boîtier! »
Jamais sans…
« Mon flash Vivitar 285, vieux de près de 20 ans mais toujours fidèle, et un ensemble de déclencheurs à ondes radio. Avec eux, je suis prêt à transformer, n'importe où et à ma guise, n'importe quelle situation de lumière terne ou capricieuse. »
42 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
© Sébastien Larose
MJ
© Steve Deschênes
CM
© Collection personnelle
(stevedeschenes.com)
© Jean Bruneau
JEAN BRUNEAU (vizart.ca)
En 30 ans de carrière, il a joué tous les rôles : photojournaliste, enseignant en photo, conseiller en boutique, technicien en réparation ou encore consultant technique (pour le fabricant de caissons Aquatica). Ses images trahissent sa passion pour le monde sous-marin et ont fait l'objet de multiples publications et expositions internationales.
Anecdote de travail
« Cette plongée de nuit sur la côte de l'île de Kona à Hawaii restera gravée dans ma mémoire. Nous sommes à 15 mètres de profondeur et la lumière de nos lampes a attiré le plancton, la nourriture de prédilection des raies manta. Bientôt, une demi-douzaine de raies tourne autour de nous lorsque que deux d'entre elles (larges de 4,5 mètres) virent soudainement et foncent droit vers moi, bouches grandes ouvertes. Au tout dernier moment et à quelques centimètres de mon masque, elles braquent vers le haut en effleurant doucement ma tête au passage. Malgré mes années de plongée et le fait que ces grandes dames soient inoffensives, je peux vous assurer qu'il est possible de suer sous l'eau! Et comme pour contrebalancer cette montée d'adrénaline, je me suis retrouvé le même soir en compagnie d'une baleine à bosse pour un récital de vocalises de vingt minutes. De quoi devenir bouddhiste! »
Leçon apprise sur le terrain
« En photo sous-marine, on se retrouve avec un attirail d'équipement qui doit être alimenté en batteries de toutes sortes : les boîtiers, les flashs, les lampes de plongée, etc. Pour éviter de se perdre dans ce lot d'une vingtaine de piles (fraîches, déchargées ou défectueuses), je me suis élaboré un code d'identification unique qui tient compte de leur identité unitaire et de leur regroupement. Par exemple, un premier groupe de quatre piles de format AA partageront les codes A1, A2, A3, A4, un autre groupe B1, B2, B3, B4 et ainsi de suite. »
Jamais sans…
« Je ne pars jamais sans ma lampe de mise au point Sola 600 de Light&Motion, qui facilite grandement l'ajustement de la mise au point. Celle-ci dispose d'un mode d'éclairage rouge, dont les ondes ne sont pas perçues par plusieurs invertébrés marins, ce qui permet donc de les approcher plus facilement. »
Les meilleurs safarisphotos au Québec par Edwige Poret
Quand on tape « safari-photo » sur Internet, on pourrait croire que l’Afrique est le seul endroit au monde pour observer la faune et la flore pour prendre des photos sublimes et exceptionnelles. Et pourtant, le Québec regorge de paysages à couper le souffle avec une nature animale qui attire chaque année nombre de touristes étrangers. Si l’offre n’est pas encore très développée, vous pouvez trouver des tours accompagnés de guides qui vous feront voir des bestioles que vous ne soupçonniez pas. À vos caméras, la chasse à l’image est ouverte!
CHARLEVOIX C’est l’une des plus belles régions du Québec et ce n’est pas pour rien que la plupart des offres de safari-photo se font ici.
photographe qui est là pour vous conseiller. Quel moment de la journée privilégier? Quels sites sont les plus favorables pour capturer la faune ou bien la flore? Quel angle de vue, quelle ouverture de champ, quelle vitesse d’obturation? Karavaniers Nature devrait retenter l’expérience cet hiver,
vous empêche d’en profiter pour prendre quelques clichés de la faune et de la flore de la forêt du domaine. Vous avez jusqu’au 31 octobre pour le faire. Enfin, si vous voulez partager les plaisirs, vous pouvez passer deux nuits au LAC MOREAU (lacmoreau.com), avec diner gastronomique et hébergement en auberge scandinave cinq étoiles. Dans ce forfait Safari photo, vous partirez à la recherche de l’ours noir, de l’orignal, du caribou et même du castor, accompagné d’un guide de la faune. Vous pourrez aussi vous offrir une balade sur l’estuaire du Saint-Laurent pour tenter de voir les baleines, les bélugas et les phoques. Cette randonnée est toutefois déconseillée aux familles avec des enfants de moins de six ans, car elle demande beaucoup de patience.
MAURICIE
© SÉPAQ
À Saint-Alexis-des-Monts, l’HÔTEL SACACOMIE (sacacomie.com) propose une sortie observation ours et castor en compagnie d’un trappeur. Dans un véhicule de l’armée, vous partez à la découverte de l’habitat du castor et de son mode de vie, entre cabanes et barrages. Vous pourrez également observer l’ours noir se nourrir, s’il vient à se trouver sur votre chemin, et vous apprendrez comment vivent les gros gibiers du Québec.
Pic Brûlé en Gaspésie
KARAVANIERS NATURE (karavaniers-nature.com) propose fin septembre un atelier photo avec Guy Boily, un photographe professionnel dont le sujet favori est la lumière. Au départ de Montréal, vous vous échappez dans le parc national des Grands-Jardins, et serez hébergé dans une maison de ferme ou un chalet en plein cœur d’une nature flamboyante. L’atelier n’admet pas plus de huit personnes, et pendant cinq jours, vous vous improvisez chasseur de couleurs, de lumière, de paysages, mais aussi, chasseur naturaliste! L’avantage de ce safari, c’est qu’il permet de répondre aux attentes des amateurs de photo et qu’il peut vraiment vous aider à vous améliorer, étant donné que vous passez cinq jours en compagnie d’un guide-
en février 2012, avec un safari-photo spécial : observation du caribou des bois. En attendant, vous pouvez toujours aller à la rencontre de l’ours noir dans l’arrière-pays de Charlevoix. AUTHENTIKCANADA (authentikcanada.com) vous propose d’aller découvrir ce célèbre habitant des forêts canadiennes avec un guide-trappeur. Pendant quatre heures, vous apprendrez comment l’ours vit et évolue dans son environnement, avant de pouvoir aller l’observer de vos propres yeux. Et en toute sécurité, car vous montez en haut d’un mirador où vous pouvez poser trépieds et matériel, avec une vue à 360°. Lâchez-vous : les ours viennent même vous dire bonjour parfois à moins de 20 mètres! Et rien ne
Vous n’avez jamais vu d’ours blonds? C’est normal, ils sont très rares… À Montebello, SOUVENIRS SAUVAGES (souvenirssauvages.com) propose un safari-photo pour venir les observer en compagnie de leurs cousins les ours noirs. Armé d’une carte topographique, d’une boussole et
3) Un disque dur Epson de 40 Go avec écran
« J'ai trainé 10 kg de matériel en vélo à travers les Andes ou encore un 600 mm f4 par monts et par vaux pour photographier des animaux dans les contrées les plus lointaines. Mais en vieillissant, on finit par vouloir alléger! J'ai donc réduit la taille de mon sac en accord avec mes mandats actuels : j'ai choisi un versatile Lowepro Orion AW, qui se porte à la ceinture ou sur l'épaule et que j'aménage ainsi :
nettoyage (dans un Ziplock), un kit de gélatines pour le flash + un diffuseur, mais aussi un carnet de notes Moleskine (comme Hemingway!) pour l'inspiration.
2) Deux étuis supplémentaires, l'un sécurisé avec des mousquetons pour y loger mon fidèle 70200 mm et l'autre pour un flash d'appoint.
Enfin, si le voyage guidé en groupe ne vous fait pas peur, et que vous arrivez de loin, vous pouvez vous laisser tenter par le safari-photo en Gaspésie proposé par CANADAXPERIENCE (canadaxperience.com), d’une durée de 13 jours. Au programme phoques, baleines, rorquals et bélugas, mais aussi orignaux, caribous, ours noir et fous de Bassan. Votre appareil en aura pour son compte (et vous aussi!), d’autant que les paysages, entre forêts d’épinettes et falaises qui se jettent dans la mer, ne manqueront pas de compléter ce voyage époustouflant de nature sauvage.
OUTAOUAIS
Globe-trotter infatigable, Patrice Halley documente l'aventure depuis plus de 30 ans et ne compte plus ses collaborations aux magazines les plus prestigieux. Avec plus d'un tour pour capter des images maintes fois primées, il nous ouvre son sac et dévoile certains de ses choix professionnels.
objectifs (14-24mm, 28-70mm) + un flash SB800.
GASPÉSIE
Si vous voulez une expérience plus professionnelle, l’AVENTUREUX (l’aventureux.com) vous emmènera en safari-photo dans le Parc national de la Mauricie. Vous partez tôt le matin, quand la lumière est encore douce, pour découvrir une nature généreuse sous les conseils d’une guide-photographe. Vous aurez droit à un vrai cours de photographie en pleine nature d’environ trois heures pendant lesquelles vous expérimenterez la photographie de paysage, la macrophoto et la photo en mouvement, dans des endroits du parc où personne ne va. Un bon moyen de progresser tout en se faisant plaisir.
Le sac photo de… PATRICE HALLEY
1) Deux boîtiers Nikon (D700 + D300), avec deux
d’un GPS, vous partez à leur rencontre à bord d’un camion safari accessible à tous, en petits groupes (15 personnes max.) et même en famille. Le camion est adapté pour les personnes à motricité réduite, ce qui est un sacré plus. Dans une forêt luxuriante, au cœur d’une réserve de 65 000 acres qui appartient à Fairmont Kenauk, vous ne serez pas en reste sur vos clichés (qui serviront de preuves) et vous pourrez vous targuer d’avoir vu des ours blonds, personne ne vous croira!
intégré, pour la sauvegarde et le visionnement confortable sur le terrain, un iPhone pour garder le contact avec la civilisation et un iPod pour meubler les longues attentes.
4) Le rabat du sac accueille les tissus de
5) De la crème solaire et des gels/barres protéinés pour ne pas tomber en panne d'énergie et un outil multifonction.
6) Accrochée au sac et bien visible, une carte
professionnelle plastifiée avec un numéro sans frais + courriel, et écrit en rouge (en trois langues) : Forte récompense si trouvé, pas de questions posées. »
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Hôtel Sacacomie en Mauricie
TOUT POUR LA PHOTO GorillaPod
par Christian Lévesque
Si vous ne désirez pas trimballer un lourd trépied lors de vos sorties en plein air, voici l’accessoire idéal pour vous. Petit et flexible, le GorillaPod s’accrochera sécuritairement partout (arbres, poteau, etc.), selon vos besoins. En fonction du modèle choisi, vous pourrez y installer un appareil compact ou réflex. JOBY, GorillaPod | 22 $ | joby.com/gorillapod
Epson R3000 Idéal pour les photographes qui deviennent un peu trop intenses avec les impressions à 10 sous! Avec son rendement professionnel, cet engin vous donnera des souvenirs sur papier jusqu’à 33 cm (13po) de largeur à 5 769 x 1 440 dpi. De plus, la technologie d’encre Espon UltraChrome K3 vous permettra de produire des imprimés de qualité exceptionnelle. EPSON, R3000 | 899 $ | epson.ca
Hydrophobia 70-200 Bâti sur mesure pour protéger un objectif 70-200 mm, ce couvre-objectif vous permettra de continuer à prendre vos photos même sous la pluie battante, une forte neige ou une tempête de sable. Pour préserver vos précieux objectifs, rien ne sera plus facile à utiliser! Et il est bien équipé : une sangle externe (pas besoin d’enlever celle du boîtier), une fenêtre transparente à l’arrière pour voir l’écran de l’appareil, un capuchon attaché pour abriter le devant de l’objectif et deux ouvertures pour insérer les mains à l’intérieur. En plus, il est compatible avec les objectifs de plus petite taille. THINKTHANK, Hydrophobia 70-200 | 159 $ | thinktankphoto.com
MicroPro Hybrid Vous manquez de lumière? Voici la solution compatible avec n’importe quel réflex numérique ou caméra vidéo. Pour vos vidéos ou vos photos dans les sous-bois, utilisez cet apport en lumière LED pour éclairer les zones sombres en mode continu ou flash. Le MicroPro Hybrid donne une lumière balancée au degré Kelvin du soleil et fonctionne avec six piles AA. Et il n’est pas nécessaire de le laisser sur votre appareil photo si vous sentez le besoin d’avoir une lumière plus directionnelle. Un gradateur de lumière permet d’ajuster le faisceau lumineux et vous pouvez facilement modifier la couleur de la lumière en ajoutant l’un des filtres fournis. Et le meilleur : cette lumière ne vient jamais chaude! Même en mode continu. En tout, vous obtiendrez une heure et demie de lumière (ou jusqu’à cinq heures avec des piles au lithium). LITEPANELS, MicroPro Hybrid | 409 $ | litepanels.com
D7000 Boîtier en magnésium, joints étanches, vidéo HD 1080p avec autofocus continu, système autofocus de 39 points, résolution de 16,2 mégapixels… cet appareil photo est une petite merveille qui produit une qualité d’image exceptionnelle. Vous pourrez aussi croquer des images avec très peu de lumière puisque la plage du ISO monte jusqu’à 6 400 et peut être poussée jusqu’à 25 600. Son boîtier en alliage de magnésium supportera les supplices que vous lui imposerez dans vos aventures. Vous pouvez également y insérer deux cartes mémoires SD pour vous arrêter encore moins souvent pour les changer lorsque vous prendrez des rafales à 6 images par secondes. NIKON, D7000 (boîtier seulement) | 1149 $ | nikon.ca
Digital Holster 20 v2.0 Ceux qui ne savent pas où placer leur appareil photo réflex lors des randonnées en plein air adoreront ce sac. Celui-ci est conçu pour trimballer un appareil réflex habituel avec pratiquement n’importe quel objectif (jusqu’à un 70-200 mm) grâce à sa partie inférieure extensible. Ses œillets de chaque côté permettent de l’attacher avec des mousquetons aux sangles de n’importe quel sac à dos. Une poche extensible à l’avant permet aussi d’y ranger quelques instruments. Un protège-pluie caché dans une poche de côté peut s’installer facilement si la pluie devient trop forte. Idéal pour ceux qui veulent toujours avoir leur appareil à portée de la main et qui désirent un sac minimaliste. THINKTHANK, Digital Holster 20 v2.0 | 67 $ | thinktankphoto.com
Pelican Hardback 1090 Pour trimballer votre ordinateur portable en zones reculées, rien ne pourra protéger autant votre outil de travail que cette boîte rigide. Très solide et ajustable à votre ordinateur (jusqu’à 15’’), rien (sable, eau, poussière) ne pénètrera à l’intérieur de ce boîtier une fois que la poignée en aluminium est refermée. Vous pouvez aussi sécuriser le tout avec un petit cadenas ou des « Tie Wrap ». Votre appareil ne bougera pas à l’intérieur grâce aux ajustements fournis dans la boîte. Si vous apportez votre ordinateur avec vous en expédition et que souhaitez le rapporter en un seul morceau, c’est la boîte qu’il vous faut. PELICAN, Hardback 1090 | 150 $ | pelican.ca ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 45
///FAMILLES ACTIVES///
L’automne en temps par Frédérique Sauvée
DESTINATIONS PARENTS/ENFANTS
3 - La Vallée Secrète / Saint-Raymond de Portneuf
Indices, cachettes, expédition, coffre au trésor… c’est le programme de la Vallée Secrète et de ses parcours d’aventure à travers les sentiers de la belle forêt de Saint-Raymond. Idéale pour les petits, cette activité a été conçue sur le thème des gnomes et des esprits malicieux des bois. En automne, la quête consiste à aider les Tinin-Nains à retrouver leurs précieuses récoltes. Les enfants transformés en lutins une fois coiffés de leur bonnet vert partent dénicher des indices, jouer avec des clés magiques tout en s’orientant dans la forêt. En tout, douze parcours ont été créés au fil des années. La Petite Aventure s’adresse aux petits de deux à sept ans sur un circuit de 0,9 km où le but est de trouver une cache. La Quête des Boussolés promet de belles heures de rigolade aux plus grands d’au moins huit ans avec des énigmes un peu plus corsées. Les parents sont amenés à prêter main-forte et accompagnent leurs enfants dans les sentiers.
1 - Arbraska / Rawdon
Il y a du nouveau dans les arbres! Pour les ados qui ont la bougeotte et les parents qui n’ont pas peur de les suivre, voici une activité nouvelle et unique en Amérique du Nord : l’escalarbre. Comme son nom l’indique, il s’agit d’escalader un arbre à l’aide de prises disposées sur le tronc jusqu’à 15 mètres de haut. Une manière originale de prendre de la hauteur et de se rendre, une fois au sommet, sur un grand filet tendu entre les arbres. Après l’effort, s’allonger dans cet immense hamac sera un réconfort! Cinq parcours escaladent les arbres et s’adaptent aux aptitudes des grimpeurs. Pour vos petits chimpanzés, un parcours jusqu’à mi-hauteur avec de nombreuses prises; pour les plus costauds, des arbres de plus en plus penchés pour accroître la difficulté. Il faut compter une bonne heure et demie pour réaliser le parcours. Pour prolonger le plaisir, un forfait permet de combiner les autres activités plus traditionnelles d’Arbraska (parcours aériens, géocaching). D’autres forfaits offrent l’hébergement à proximité, en gîte ou en chalet. © Arbraska
Tarifs : 9,50 $ pour les 2 à 12 ans (sinon 12,50 $ pour les plus grands), réservations recommandées. (418 875-4408 • valleesecrete.com)
Tarifs escalarbre : 13,75 $ (5 à 7 ans), 16 $ (8 à 13 ans), 19,50 $ (14 ans +), sur réservation seulement. (1 877 886-5500 • arbraska.com)
2 - Le Rond Coin / Saint-Élie-de-Caxton
© La Vallée Secrète
Votre petit aventurier partage votre intérêt pour les voyages et les cultures? Profitez des hébergements originaux du Rond Coin pour vivre avec lui une fin de semaine d’évasion. À Saint-Élie-de-Caxton, célèbre pour ses contes et légendes, un drôle de village vous accueille au cœur de la forêt. C’est l’occasion de vivre une nuit dans une yourte mongole, ou dans une tente marocaine, chaude et colorée, qui vous transporte tout droit au Maghreb. Autre culture, autre toit : vous pouvez aussi loger en tente-roulotte façon gitane (pour deux personnes seulement), en tipi indien à la mode sioux ou encore en tente prospecteur ou en camp de bûcheron. Les environs du domaine proposent une multitude d’activités plein air tandis que sur place, des forfaits santé parents-enfants (impensables dans un spa traditionnel!) viennent meubler cet inédit séjour en famille. Tarifs : 95 $ en yourte (4 pers.) ou 120 $ en tente caïdale (6 pers.). (819 221-3332 • lerondcoin.com)
QUIZ : ÊTES-VOUS UN BON « PARENT PLEIN AIR »? 1) Le bébé n’est pas encore conçu que vous pensez déjà à votre futur achat : a. Une poussette trois roues pour le jogging matinal en famille. b. Un siège d’auto pour les longues promenades à la campagne. c. Un parc de bébé pour qu’il puisse jouer dans le jardin en toute sécurité. 2) Pour votre couple, l’arrivée d’un enfant signifie : a. Chouette! Un partenaire de plus pour nos fins de semaine en plein air. b. Une pause de deux ou trois ans dans nos aventures et ça repart dès que le petit marchera. c. On peut dire adieu à nos fins de semaine camping-chips-bières… 3) Vos amis vous proposent une sortie d’escalade à Val-David : a. On prend le petit dans le sac à dos et on calera une pause biberon dans notre multi-pitch. b. Couple grimpeur-nourrice : ça sera chacun son tour! c. De l’escalade? Mais ça va pas la tête! Éventuellement une petite randonnée en carriole...
4) Vous allez chercher votre enfant à l’école. Pour le retour à la maison, c’est : a. Avec le siège-bébé sur le vélo, puis remorque et barre de remorquage selon son âge. b. À pied, en passant par le parc pour le sensibiliser à la nature urbaine. c. En auto, il est déjà si fatigué après sa journée d’école… 5) Pour développer en lui une passion pour le plein air, vous lui proposez : a. De planter votre tente au fond du jardin et passer une nuit avec vous à regarder le ciel étoilé. b. De l’abonner à la revue Espaces pour lui donner des envies de voyage. c. De lui acheter la collection complète de Arthur L’aventurier. 6) Devenu adolescent, votre enfant a perdu son âme d’aventurier pour devenir un accro des technos : a. Vous comptez bien profiter de cette belle fin de semaine, avec ou sans lui. b. Vous le traînez dehors malgré ses lamentations et vous tentez de lui faire voir les beautés de la nature. c. Le plus important pour vous, c’est de passer du temps en famille, vous restez donc à la maison devant le film 127 heures.
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7) Imaginant vos enfants voler bientôt de leurs propres ailes, vous rêvez de : a. Partir sur les mers et parcourir le monde à votre rythme. b. Acheter un petit Winnebago pour vous et votre conjoint(e). c. Souffler un peu et vous inscrire à un club de macramé. Comptabilisez le nombre de vos réponses en a, b et c puis découvrez votre vraie nature de parent plein air : Si vous avez une majorité de a : vous êtes un parent INTRÉPIDE. Vous avez le plein air dans le sang et vous êtes prêt à tout pour transmettre ce gène à votre progéniture. Si vous avez une majorité de b : vous êtes un parent ACCOMMODANT. Vous n’aviez pas envisagé que devenir parent allait provoquer un dilemme entre votre passion du plein air et vos devoirs parentaux. Vous cherchez le bon compromis et trouvez toujours une solution raisonnable. Si vous avez une majorité de c : vous êtes un parent RÉSIGNÉ. Du genre maman et papa poules, le plein air évoque trop de dangers pour votre petit trésor. Vous tirez un trait sur votre vie d’aventures et vous entrez – à regret – dans la belle et grande communauté des parents gâteux!
LES ESSENTIELS POUR LA FAMILLE ACTIVE TRANSFORMER
Tout comme l’inspecteur Gadget, vous avez plus d’un tour dans votre sac avec le transporteur CTS (Children Transport System) de Chariot. Le système Versawing – loin d’être une nouveauté, mais un classique indémodable – permet de transformer en un tournemain une poussette de marche/jogging en remorque pour vélo, ou encore en luge de randonnée sur neige. Qu’importe le modèle Chariot, il suffit d’appuyer sur le bouton du mécanisme d’assemblage pour fixer tiges télescopiques en aluminium, roues de vélo ou de poussette, et harnais de ski de fond en fonction de l’activité et du terrain. Les kits d’activités sont vendus en trousses d’option séparées. Pour une polyvalence à toute épreuve. CHARIOT, Trousses de transformation CTS | entre 80 $ et 275 $ (selon l’activité) | chariotcarriers.com
MARSUPIAL FAMILIAL Pour lui transmettre votre goût pour l’aventure, traînez votre progéniture partout... dans votre sac! Ce porte-bébé de voyage s’apparente à un véritable sac de randonnée, avec de larges poches de rangement, tout en apportant confort et support à votre enfant. Il est conçu pour des bambins âgés de six mois à trois ans (charge de 20 kg max.). Aussi bien pour une longue randonnée qu’une simple balade, le Voyager S2 de Littlelife comporte un harnais ajustable et rembourré identique à celui d’un sac d’alpiniste pour le confort du porteur comme de l’enfant. On apprécie le large pare-soleil et le tissu en polyester qui facilite le séchage. Plusieurs pochettes pour les couches, les collations et autres accessoires sont réparties latéralement et sous le siège. Le sac de jour se détache pour partager le poids avec un autre adulte. En prime, un petit miroir pour garder l’œil sur l’enfant. Pour le rangement, le système d’armature a été repensé pour plier le porte-bébé sur lui-même. De quoi se prendre pour de véritables marsupiaux! LITTLELIFE, Porte-bébé Voyager S2 | 300 $ | littlelife.com
ROULEZ JEUNESSE Votre petit compagnon de vélo commence à avoir les jambes trop longues pour le siège de bébé? Faites-le passer doucement dans la cour des grands en le faisant graduer au demi-vélo, un autre incontournable dans le parcours éducatif de l’amateur de plein air en devenir. Sur les traces de papa ou maman, il pédale à vive allure avec son fanion qui vole derrière lui. Le cadre se fixe aisément sur la plupart des tiges de selle à l’aide d’un système de déclenchement rapide pour des balades sans soucis. Conçu pour les enfants de trois à six ans, il s’ajuste à des poids allant jusqu’à 36 kg. La roue arrière de 20 pouces comporte un seul pignon, le guidon est matelassé pour prévenir les chocs et les pédales sont adhérentes. Une fois la promenade terminée, la tige de liaison se plie facilement sans outil pour rentrer dans la voiture ou dans le garage. De quoi rouler tranquille en attendant son premier vrai vélo! MOUNTAIN EQUIPMENT COOP, Demi-vélo (enfant) | 190 $ | mec.ca
ÉQUIPEMENT
MATELAS
TEST
MATELAS 3 SAISONS
Un sommeil bien mérité en plein air passe par la qualité de votre lit et le confort de votre matelas de sol. Nous avons examiné les meilleurs modèles sur le marché pour améliorer vos nuits de rêve et éviter les cauchemars.
par Mathieu Lamarre
3,5 5
On a beau avoir le meilleur sac de couchage, rien n’y fait sans un matelas de sol convenable. Cette pièce d’équipement, pas très glamour mais indispensable, a bien évolué au fil du temps et les époques du matelas de mousse bleue puis du Therma-a-Rest autogonflant sont révolues. Les matelas gonflables, dont la lourdeur et la fragilité antérieures avaient ouvert la voie à la technologie autogonflante, font un retour en force avec l’aide de matériaux sophistiqués. L’offre est partagée entre les tenants du confort gonflable, ceux de l’approche hybride air et mousse (autogonflants), et les indéfectibles puristes du matelas tout en mousse. Le choix est tel qu’on peut pratiquement déterminer sur mesure son compromis épaisseur/encombrement/isolation et sélectionner un modèle en conséquence. Nous avons donc choisi six matelas trois saisons de moins d’un kilo qui sont représentatifs du potentiel technologique actuel, mais aussi des variations de prix.
Type : autogonflant Épaisseur : 5 cm Poids : 910 g
Valeur R (isolation) : R 4.8 Prix : 90 $
Le Trail Pro est un classique et sert de base de comparaison. La qualité du produit est évidente, les performances techniques sont de bon niveau, mais certains regrettent sa surface un peu glissante et surtout son imposant gabarit lorsque roulé (c’est le plus gros de notre sélection!), car comme tous les matelas autogonflants, il résiste effectivement à se faire comprimer. Si l’encombrement ne vous dérange pas, il demeure une valeur sûre.
D’une part, une réponse est claire : la notion de confort est un paramètre beaucoup trop subjectif pour tirer des conclusions irréfutables. Comment expliquer que certains dorment mieux sur un mince matelas de mousse que sur un gros lit gonflable? Pour d’autres, c’est l’oreiller et non le matelas qui change tout. D’autre part, si l’épaisseur accrue d’un matelas devrait en théorie procurer plus de confort, le sérieux du design (emplacement des boudins, option d’intercalaire ou non) peut modifier grandement ce même confort. Et l’évolution des matériaux permet de concevoir des matelas à la fois légers et étoffés. De plus, plusieurs manufacturiers offrent des versions pour dames de leurs matelas, dont l’isolation est recentrée au niveau du torse, des hanches et des pieds.
Type : gonflable Big Agnes Épaisseur : 6,3 cm Insulated Air Core Poids : 680 g
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Valeur R (isolation) : R 4.1 Prix : 78 $
La force du Big Agnes se situe au niveau de son prix : abordable dans la catégorie des gonflables de plus de 5 cm. Sinon, sa conception simpliste (par rapport à des modèles plus récents) se solde par un effet désagréable de rebondissement ainsi que par une tendance à prendre la forme d’une cuvette sous le poids du dormeur. On peut tout de même noter la finition sérieuse et la soupape de gonflage en laiton (plus robuste), mais il faudra compter sur votre seul souffle (pas de pompe manuelle intégrée) pour y dormir.
Nemo Zor Type : autogonflant Épaisseur : 2,5 cm Poids : 405 g
Therm-a-Rest Trail Pro
Valeur R (isolation) : non disponible Prix : 100 $
3 5
Le nouveau matelas ultraléger de Nemo est un oiseau à part dans notre échantillonnage : s’il est construit autour d’une mince couche de mousse autogonflante, il faut tout de même compléter activement son gonflage (à la bouche) pour qu’il soit effectivement utilisable. En le comparant à un autogonflant typique de même épaisseur, le matelassage est semblable, mais la compacité est dans une autre classe : plus petit qu’un rouleau d’essuie-tout et à peine plus lourd (bien que pour être parfaitement roulé, il faille un peu de patience et de doigté). Un beau produit technique à un prix honnête.
Therm-a-Rest Neo Air All Season Type : gonflable Épaisseur : 6,3 cm Poids : 540 g
Valeur R (isolation) : R 4.9 Prix : 150 $
4,5 5
48 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
Si Therm-a-Rest a bâti sa réputation sur la technologie autogonflante, elle a créé une autre révolution sur le marché avec ses matelas gonflables Neo Air. Le tout nouveau All Season conserve les qualités du modèle lancé en 2008 (poids plume, compacité inédite, gonflement substantiel), et bonifie le pouvoir isolant pour devenir un véritable matelas quatre saisons. Le choix de boudins latéraux (plutôt que longitudinaux) élimine en bonne partie les rebonds, mais on laisse de côté la pompe manuelle, probablement pour conserver la taille de guêpe du produit. L’emplacement diagonal de l’embout de gonflage est intrigant, mais en termes de performances pures, c’est le matelas à battre.
Mammut Light Pump
Type : gonflable Épaisseur : 7,5 cm Poids : 570 g
Valeur R (isolation) : R 4.1 Prix : 180 $
Au premier regard, le léger Mammut se distingue des autres matelas par son profil de type « momie » et ses petites attentions techniques. Hormis la pompe manuelle qui remplit bien son rôle, on note une sangle de compression intégrée (hélas fragile), mais aussi un œillet à l’une des extrémités qui sera utile pour les alpinistes qui sont appelés à passer la nuit en hauteur et qui ne veulent pas échapper leur matelas dans le vide. Tous ces détails indiquent que le Light Pump, d’origine suisse, est un produit dédié à la haute montagne, mais peut-être moins pertinent pour le camping plus traditionnel, surtout en tenant compte du prix demandé!
Exped DownMat7
Type : gonflable Épaisseur : 7 cm Poids : 880 g
Valeur R (isolation) : R 5.9 Prix : 188 $
Cet autre produit helvète (lui aussi dispendieux) s’est également trouvé une niche particulière, plus proche de nos préoccupations nordiques. Le DownMat, comme son nom l’indique, est isolé avec une couche de duvet. Le résultat : le meilleur rapport poids/isolation du marché pour les campeurs frileux. On soulignera au passage la configuration des boudins, placés sur la longueur, mais encadrés aux extrémités par d’autres, latéraux, pour mieux contrôler les rebonds.
3,5 5
SUGGESTION POUR LES PETITS BUDGETS : Si vous possédez déjà un petit matelas en mousse bon marché et que vous souhaitez bonifier vos nuits avec un peu plus de confort et d’isolation, pourquoi ne pas le combiner au matelas gonflable de MEC, épais à souhait (8 cm), mais aussi très compact? Pour 59 $, vous n’ajoutez que 600 g dans votre sac à dos, mais bénéficierez d’un sommeil plus réparateur.
4,5 5
BON À SAVOIR // Valeur R : une donnée contestable Sur la fiche technique d’un matelas de sol, la cote de résistance au transfert thermique — la valeur R — permet de déterminer sa qualité isolante, mais est-ce une donnée fiable? La manière de calculer cette valeur n’est pas standardisée (entre autres, la méthode européenne diffère de l’américaine) et certains manufacturiers choisissent de ne pas l’indiquer, préférant catégoriser leurs produits selon la saison d’utilisation. On jugera donc de cette information de manière indicative plutôt qu’absolue, une valeur de 3 étant, grosso modo, le minimum VieSportive-Espaces-Sept-2011.pdf 1 2011-08-23 10:13:03 pour camper en automne.
// Gonflage : à couper le souffle? Les séances de gonflage buccal vous essoufflent? Il faut savoir que l’air expiré dans votre matelas contient de l’humidité (qui peut geler par temps froid et affecter momentanément sa performance isolante) et des bactéries (qui, à la longue, pourraient s’accumuler à l’intérieur). Therma-aRest clame qu’elle s’est attaquée au problème en développant des enduits résistants aux contaminants, mais suggère tout de même de ne pas trop souffler dans ses matelas autogonflants. Chez Nemo, malgré des photos de promotion qui ne témoignent pas d’une préoccupation particulière, on soumet une solution plus directe :
d’avoir recours à une minipompe d’appoint comme leur Disco Pad (63 g, 40 $).
Collection automne-hiver 2012
Photo : Adam Clark
ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 49
[PANNEAUX SOLAIRES]
AUTONOMES…
À L’AUTRE BOUT DU MONDE!
© Kyu Oh
par Marie-Soleil Desautels
Les panneaux solaires photovoltaïques sont un incontournable pour les amoureux de la nature et de la technologie. Une équipe dirigée par Oumarou Savadogo, professeur titulaire spécialiste en énergie solaire à l’École polytechnique de Montréal, a testé six systèmes solaires pour Espaces. Bilan? En général, ça fonctionne plutôt bien. Mais toutes les promesses ne sont pas tenues. Se retrouver au milieu de nulle part est un réel plaisir pour les adeptes de plein air. Mais l’électricité y fait souvent défaut. Les panneaux solaires permettent de gagner en autonomie pour recharger cellulaires, téléphones satellites, accumulateurs de GPS, de lampes frontales, d’appareils photo, de caméras vidéo ou d’ordinateurs. Il suffit d’un panneau solaire, d’une bonne batterie rechargeable, de soleil… et de patience.
électricité. Les plus performants, utilisés dans l’espace, ont un rendement d’environ 33 %. Un panneau regroupe des cellules photovoltaïques reliées entre elles. Ce sont ces cellules qui génèrent du courant électrique; la puissance d’un panneau solaire croît avec le nombre de cellules qui le composent. Ainsi, un panneau solaire de grande taille produira plus d’électricité qu’un petit modèle comparable.
Un panneau solaire récupère le rayonnement du soleil et convertit cette lumière en électricité. Si son rendement est de 10 %, cela signifie qu’un dixième de l’énergie du soleil qui frappe les panneaux est transformé en
La surface totale des cellules est donc cruciale dans la production d’électricité. Par exemple, l’ensoleillement peut fournir 5 000 Wh par mètre carré en une belle journée d’été à Montréal, explique Oumarou Savadogo.
50 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
Si c’est très nuageux, il ne reste parfois que 2 % de cette énergie. Le petit format des panneaux solaires d’expédition nuit à leur productivité, particulièrement par temps nuageux. « Il ne faut pas s’attendre à des miracles! », dit-il. Il y a plusieurs types de cellules photovoltaïques et une grande variété de qualités (voir autre texte). Chacune possède ses avantages et inconvénients. Une notion s’impose néanmoins : la performance de certaines cellules chute lorsque la température hausse. On peut perdre 10 % de rendement lorsque le panneau surchauffe. La chaleur réduit la capacité des matériaux à convertir la lumière en électricité; ils sont donc plus efficaces l’hiver. Si votre objectif est d’utiliser les panneaux en plein désert, vaut peut-être mieux opter pour une technologie moins sensible à la chaleur ou pour un panneau fabriqué en conséquence. Oumarou Savadogo a d’ailleurs été déçu de la conception de certains panneaux : le support était noir, rien pour améliorer les performances. L’utilisation d’un accumulateur-tampon s’impose avec du matériel
CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES ET ACCUMULATEURS >> CELLULES DE SILICIUM MONOCRISTALLIN La technologie du silicium cristallin remonte aux années 1950. C’est la plus ancienne, la plus développée et la plus répandue. Le silicium, un matériau semi-conducteur, est extrait de la silice qui abonde dans la nature sous forme de sable ou de quartz. On distingue le silicium monocristallin et le polycristallin. Le cristal du silicium monocristallin est homogène et très pur. Il en résulte des cellules uniformes, d’un bleu noir métallique, très performantes. Elles se composent de fines plaques (de l’ordre de centaines de micromètres) de silicium et un panneau de verre les protège. L’ensemble est donc solide. + Excellent rendement, jusqu’à 20 % Cellules rigides et relativement lourdes Le rendement décline par temps couvert ou éclairage oblique Le rendement chute lorsque la température augmente Coût élevé à cause de la méthode de fabrication >> CELLULES DE SILICIUM POLYCRISTALLIN Des petits cristaux métalliques de tailles et de formes variées caractérisent les fines plaques du silicium polycristallin. Il est moins pur et de moins bonne qualité que le silicium monocristallin; son rendement est inférieur, mais il est plus abordable. + Bon rendement, jusqu’à 17 % Peu coûteux Cellules rigides Le rendement décline par temps couvert ou éclairage oblique Le rendement chute lorsque la température augmente >> CELLULES DE SILICIUM AMORPHE Les calculatrices solaires utilisent ce type de cellules. Leur rendement global est inférieur, mais ces cellules réagissent bien lorsque la lumière est diffuse ou faible (ciel couvert, panneau mal orienté, etc.). Le silicium amorphe est déposé en couches minces sur du verre ou une surface souple. Son efficacité à transformer la lumière en électricité chute de 15 à 30 % (effet Staebler-Wronski) pendant les six premiers mois d’opération.
+ Performant même si le ciel est couvert Peu sensible à la hausse de température Cellules souples Peu coûteux Faible rendement, jusqu’à 8 % (cellules à une seule jonction) ou 11 % (cellules à multijonctions) Perte de rendement au début >> CELLULES CIGS Les cellules CIGS créent leur petite révolution dans le monde photovoltaïque. Elles sont réalisées à partir d’un semi-conducteur composé de cuivre, d’indium, de gallium et de sélénium (CIGS). Le matériau est plus dispendieux que le silicium cristallin, mais il en faut en moins grande quantité (compétitif en prix et plus léger). Cette technologie mince est idéale pour la fabrication de panneaux solaires flexibles et pliables. + Bon rendement, jusqu’à 12 % Performant même si le ciel est couvert Peu sensible à la hausse de température Cellules souples et légères Prix relativement élevé, mais compétitif >> LES ACCUMULATEURS Les manufacturiers retiennent le lithium pour les accumulateurs conçus pour être trimballés. On réserve le plomb – peu dispendieux, idéal pour de fortes charges et lourd – pour des accumulateurs laissés à un endroit, comme aux camps de base. On connaît déjà les accumulateurs lithium-ions (Li-ion) et lithium-polymères (Li-po) pour leur usage dans les appareils photo, téléphones ou ordinateurs. Le froid affecte peu leur performance. Et l’autodécharge n’est pas un souci. Les accumulateurs LiFePO4 (comme le Sherpa 120 de Goal Zero) sont plus intéressants que ceux en Li-ion et Li-po : nombre supérieur de cycles de charge/décharge et meilleur rapport énergie/poids. À savoir : la plupart de ces accumulateurs se chargent rapidement de 0 à 80 %. Le rythme ralentit par la suite.
MON ÉQUIPEMENT Pour s’équiper, il vaut mieux commencer par identifier le matériel à recharger afin de trouver le panneau idéal. Une mise en garde : vérifiez les spécifications de votre équipement car, par exemple, plusieurs standards existent pour les sorties USB. Enfin, quelques notions d’électricité s’imposent!
La formule magique : Puissance = Courant x Voltage. (W = A x V)
électronique. Celui-ci emmagasine l’énergie produite par le panneau solaire. On peut charger l’accumulateur durant la journée, même en déplacement, et recharger son équipement en soirée, au campement. Certains chargeurs solaires sont munis d’un accumulateur intégré. D’autres n’en ont pas : il suffit d’en utiliser un externe ou de connecter directement notre appareil, si possible, sur le panneau exposé au soleil. Mais attention : des appareils capricieux refusent parfois d’être chargés directement d’un panneau. Morale? Vaut mieux s’informer et faire des tests avant de partir. Et c’est aussi utile de connaître son accumulateur : plusieurs déclarent forfait dès que leur charge indique moins de 40 %. Le panneau idéal répond aux besoins de votre équipement; ceux de 150 grammes ne chargeront pas votre ordinateur portable! La majorité des compagnies fournissent une panoplie d’adaptateurs pour cellulaires, accumulateurs d’appareils photo, etc. Informez-vous sur ce qui est inclus ou nécessaire. Vérifiez aussi la connectivité de votre équipement pour éviter les frustrations et harnacher en paix l’énergie du soleil!
Un exemple : l’accumulateur d’iPhone 4G fait 1420 mAh, 3,7 V. Donc, il a une capacité énergétique de 5,254 Wh (1,420 x 3,7). Pour le charger au complet à partir d’un autre accumulateur, il faut que celui-ci ait plus d’énergie que le iPhone. Même plein, un accumulateur comme celui du SolarMio 31 (900 mAh, 3,7 V donc 3,330 Wh) ne parviendra jamais avec une seule charge à recharger au complet un iPhone vide. En théorie, il pourrait remplir tout juste 63 % d’un tel iPhone. En pratique, c’est moins (pertes de chaleur, etc.). Cellulaire/Téléphone satellite Le Powermonkey-eXplorer, SolarMio 31 et Solio Classic sont vendus avec plusieurs adaptateurs. Autrement, il est souvent possible d’acheter l’adaptateur qui convient. Il faut vérifier si le système solaire est compatible avec notre cellulaire. Souvenez-vous que certains systèmes, dont les iPhone, sont capricieux! Les accumulateurs des téléphones satellites nécessitent souvent du DC 12 V pour la recharge (comme l’allume-cigare de la voiture), un tel adaptateur vient couramment avec les panneaux plus puissants.
Piles AA, AAA Les piles AA ou AAA sont utilisées partout, comme dans la plupart des GPS sur le marché. Si le système solaire comprend une sortie USB, il suffit de se procurer un chargeur pour piles rechargeables compatible qui se connecte sur USB. On peut ainsi charger les piles. Goal Zero fabrique notamment le Guide 10 pour charger des piles AA ou AAA. N’oubliez pas de comparer vos calculs de puissance entre ce que fournit le panneau et le besoin des piles! Appareil photo Il est choquant de manquer la photo du siècle faute de piles! La tension des accumulateurs pour les appareils compacts varie autour de 3,43,7 volts. Une sortie USB et un adaptateur spécial peuvent leur fournir de l’électricité. Certains modèles d’appareils photo compacts peuvent être rechargés directement sur une sortie USB. L’accumulateur des appareils reflex varie autour de 7,0-7,4 volts. Pour les appareils reflex, une sortie 12 V fonctionne bien avec un chargeur universel, comme le Digicharger Vario de Ansmann. Et mon ordinateur? Il faut une batterie assez puissante, comme la Sustain de Brunton ou la Sherpa 120 de Goal Zero. Un convertisseur s’impose parfois, selon les tensions de sortie.
NDRL : Espaces tient à remercier le professeur titulaire Oumarou Savadogo de l’École polytechnique et l’étudiant Javier Ricardo Galindo pour leur aide dans la réalisation de ce dossier. ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 51
[PANNEAUX SOLAIRES]
TESTÉ POUR VOUS par Marie-Soleil Desautels
Entre avril et août, l’équipe de l’École polytechnique de Montréal a testé ces panneaux solaires avec des téléphones cellulaires, des iPhone, iPod ou lecteurs mp3 et des ordinateurs pour les systèmes plus puissants. Certains panneaux ont même voyagé au Burkina-Faso et au Burundi! À moins d’indication contraire, ils sont parvenus à fournir un minimum d’électricité – ça dépend de la puissance! – à l’équipement électronique. Toutefois, vaut mieux se résigner lorsque le temps est nuageux : les systèmes avec indicateur de charge ne parvenaient pas à monter la charge de l’accumulateur au-delà de 40 %, sauf celui de Brunton, affichant 60 %. Voici un concentré des bons ou des mauvais coups.
SolarMio 31 de SolarFocus (solarmio.com)
CARACTÉRISTIQUES : Cellules : silicium amorphe triple jonction Puissance maximale : 2,52 W Accumulateur intégré : oui Pile au lithium-polymère de 900 mAh, 3,7 V Tensions de sortie : USB (5 V : 0,5 A) et DC 6 V (0,5 A). Chargement plein soleil : 3 heures Dimensions : 22,5 x 23 x 0,55 cm (déplié); 22,5 x 8 x 2 cm (plié) Poids : 230 g Prix : 120 $
(rouge ou verte), se recharge avec un adaptateur mural (120 V) ou dans un allume-cigare de voiture, paraît fragile.
CONCEPTION : Panneau relativement flexible, étui pliable au fini plastifié avec coutures, enveloppe protectrice pour la pile détachable, oeillets de métal dans les quatre coins. Accumulateur avec indicateur de charge limité à une lumière
COMMENTAIRE : On est aveugle sans indicateur de charge. Ceci dit, un ajout apprécié depuis juin 2011 : un adaptateur permet de charger les piles d’appareils photo numériques compacts (lithium-ion de 3,6-3,7 V)! Le modèle testé ne l’incluait pas encore.
TEST : Difficile de juger les performances du panneau faute d’un indicateur de charge plus précis. Ses limites nuisent à l’utilisation. L’accumulateur semble se décharger seul après quelques jours. APPRÉCIATION : 6/10
Panneau Nomad 27 et accumulateur Sherpa 120 de Goal Zero (goalzero.com)
CARACTÉRISTIQUES : Panneau Nomad 27 Cellules : silicium monocristallin Puissance maximale : 27 W Dimensions : 57,2 x 113 x 0,1 cm (déplié); 26,7 x 17,8 x 2,5 cm (plié) Poids : 1,54 kg Prix : 350 $ Accumulateur Sherpa 120 Pile au lithium-fer phosphate (LiFePO4) de 10 Ah, 12 V (120 Wh) Tensions de sortie : USB (5V : 0,5A); DC 12 V Chargement plein soleil avec le Nomad 27 : 6-10 heures Dimensions : 23 x 15 x 5 cm Poids : 1,7 kg Prix : 400 $ CONCEPTION : Panneau repliable en tissu Cordura avec huit cellules, quatre oeillets métalliques, semble durable. Accumulateur avec écran LCD (5 barres de niveau), se recharge avec un adaptateur mural (120 V) ou dans un allume-cigare de voiture, robuste, gainage caoutchouc/silicone, tensions de sortie limitées.
monocristallin perdent du rendement avec la chaleur (perte de 0,5 % en puissance par degré au-dessus de 25°C). Les chercheurs de Polytechnique croient que le tissu noir, en absorbant plus de chaleur, fait chuter la performance du panneau. Un support blanc serait un meilleur choix (bien que salissant!) : les rayons du soleil seraient réfléchis par le tissu, plutôt qu’absorbés, et plus de rayons pourraient ainsi frapper les cellules. D’ailleurs, pourquoi noir? « Pour l’esthétique », répondent les ingénieurs de Goal Zero. En attendant, le rendement chute. À puissance similaire, ce panneau est globalement moins performant que celui de Brunton. TEST ACCUMULATEUR : L’accumulateur a une importante autonomie, mais il ne possède que deux tensions de sortie (USB et DC 12 V). Dommage : un convertisseur s’impose pour des ordinateurs qui exigent 16 ou 19 V, par exemple. À moins de 40 %, l’accumulateur charge moins bien l’équipement. Conserve bien la charge. APPRÉCIATION : 8/10 COMMENTAIRE : On se réjouit : Goal Zero nous a confié que leurs futurs accumulateurs auraient davantage de tensions de sortie.
TEST PANNEAU : Ça chauffe! Deux heures après un bon bain de soleil, le panneau mis à l’ombre faisait encore de la fièvre : 50°C. Les cellules en silicium
Nomad 7 de Goal Zero (goalzero.com)
CARACTÉRISTIQUES : Cellules : silicium monocristallin Puissance maximale : 7 W Accumulateur intégré : non Tensions de sortie : USB (5 V:0,5 A); DC 12V Dimensions : 48 x 23 x 0,25 cm (déplié); 15 x 23 x 2.5 cm (plié) Poids : 360 g Prix : 100 $ CONCEPTION : Panneau repliable en tissu Cordura avec deux cellules, six anses en corde servent d’ancrages; le mariage des cellules rigides – et cassantes! – au support souple semble réussi. TEST : On peut brancher directement de l’équipement électronique (USB ou DC 12V) dans le panneau solaire sans utiliser d’accumulateur-tampon. Par contre, le fonctionnement est inconstant. Un accumulateur fournit une puissance et un courant précis tandis qu’un panneau souffre de la présence de nuages, explique Goal Zero. Un exemple? Le plus souvent, un iPhone avec le Nomad 7 affichait ce message rebutant : « La recharge n’est pas gérée avec cet accessoire ». L’ensoleillement doit être puissant pour que ça fonctionne. Appareils capricieux, selon les ingénieurs de Goal Zero. L’équipe de Polytechnique soupçonne que la puissance à la sortie USB était irrégulière. Le tissu noir fait chuter les performances (voir Nomad 27 pour des détails). APPRÉCIATION : 7/10 COMMENTAIRE : Les sorties USB des prochains panneaux et accumulateurs de Goal Zero seront plus puissantes (5 V: 1 A)
Powermonkey-eXplorer de Powertraveller (powertraveller.com)
CARACTÉRISTIQUES : Cellules : silicium polycristallin Puissance maximale : 3,5 W Accumulateur intégré : oui Pile au lithium-ion de 2200 mAh, 3,7 V Tensions de sortie : 4,5 à 5,5 V Chargement plein soleil : 18 heures (6 heures pour le tiers de l’accumulateur) Dimensions : panneau : 22,5 x 7 x 0,5 cm (déplié); 11 x 5 x 1 cm (plié); pile : 9 x 4,5 x 3,8 cm Poids : 165 g (sans les adaptateurs) Prix : 105 $
CONCEPTION : Panneau en plastique rigide, fini caoutchouté, robuste, petit et léger, sangle en velcro pour l’attacher où l’on veut, simple. Accumulateur avec écran LCD (7 barres de niveau), se recharge avec un adaptateur mural (120 V) et le port USB d’un ordinateur. TEST : La puissance du panneau est limitée : il faut plus d’une journée ensoleillée pour charger l’accumulateur. À plein rendement, celui-ci a seulement permis à un iPhone 3G de gagner 60 % de charge. Selon les spécifications de
l’accumulateur, on s’attend à pouvoir charger un iPhone au complet. L’accumulateur était-il défectueux? APPRÉCIATION : 7/10 COMMENTAIRE : L’accumulateur de votre appareil photo compact est à plat? Le Powermonkey peut substituer celui de certains modèles.
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Classic de Solio (solio.com)
CARACTÉRISTIQUES : Cellules : silicium monocristallin Puissance maximale : 4,8 W Accumulateur intégré : oui Pile au lithium-ion de 1650 mAh, 3,7 V Tensions de sortie : 5-6 V (800 mA) Chargement plein soleil : 7-9 heures Dimensions : 11.94 x 3.30 x 6.35cm Poids : 158 g Prix : 99 $ CONCEPTION : « Le premier chargeur écologique élégant », écrit l’entreprise Solio. Certes joli, mais il n’y a qu’un trou au milieu de l’éventail déployé pour l’attacher ou le soutenir.
Il semble d’abord voué à une utilisation statique, comme sur une table avec un crayon planté au centre. Moins pratique en ski, randonnée, etc. Coquille en plastique rigide. Accumulateur avec une lumière qui clignote jusqu’à cinq fois (incrément de 20 %) pour indiquer la charge, se recharge avec le port USB d’un ordinateur. TEST : Bonne performance lorsque bien orienté vers le soleil. L’équipe n’a pas réussi à charger des appareils électroniques lorsque l’indicateur de charge indiquait moins de 40 %. APPRÉCIATION : 8/10
Panneau Solaris 26 et accumulateur Sustain de Brunton (bruntonoutdoor.com)
CARACTÉRISTIQUES : Panneau Brunton Solaris 26 Cellules : CIGS Puissance maximale : 26 W (12 V/1600 mA) Dimensions : 53 cm x 104 cm (déplié); 28 cm x 20 cm x 2,5 cm (plié) Poids : 794 g Prix : 646 $ Accumulateur Brunton Sustain Pile au lithium-polymère de 6 Ah, 73 Wh Tensions de sortie : USB 2.0 (5 V:1 A); 12V, 16V et 19V Chargement plein soleil avec le Solaris 26 : 4 heures Dimensions : 20 x 9,5 x 2,5 cm Poids : 595 g Prix : 280 $ CONCEPTION : Panneau très flexible, avec 8 cellules, fini caoutchouté résistant à l’eau, aucune couture, œillets de métal dans les quatre coins; simple et semble durable. Accumulateur avec indicateur de charge (cinq lumières, incrément de 20 %); très pratique avec ses multiples tensions de sortie, se recharge avec un adaptateur mural (120 V) ou dans un allume-cigare de voiture, enveloppe caoutchoutée, simple et semble robuste. TEST PANNEAU : Lors de conditions d’ensoleillement optimales, le panneau a chargé l’accumulateur de 0 à 80 % en 60 minutes. L’indicateur de charge a ensuite plafonné à 80 %. Surchauffe au soleil (jusqu’à 50°C). Parmi les panneaux testés, celui-ci offre la meilleure performance par
temps nuageux grâce aux cellules CIGS. La charge de l’accumulateur plafonne néanmoins à 60 % par temps couvert. TEST ACCUMULATEUR : Se charge très vite. Le panneau n’est pas parvenu à charger l’accumulateur au-delà de 80 %. Deux hypothèses sont retenues : l’indicateur de charge de l’accumulateur n’illustre pas la réalité, l’échauffement du panneau nuirait à la performance globale malgré les cellules CIGS. Aussi, l’équipe n’a pas réussi à charger des appareils électroniques lorsque l’indicateur de charge indiquait moins de 40 %. L’accumulateur conserve bien la charge après plusieurs jours. APPRÉCIATION : 9/10
THE NORTH FACE Hedgehog Tall GTX XCR III
COMMENTAIRE : « En terme pratique, c’est le meilleur système. Les cellules photovoltaïques CIGS sont celles de l’avenir », croit Oumarou Savadogo de l’École polytechnique.
DANS L’AIR DU TEMPS ! atmosphere.ca
Revue Espaces • 4,8125’’ X 11,25’’ • Non bleed
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ÉQUIPEMENT
NOUVEAUTÉS 6
SACS SYNTHÉTIQUES POUR L’AUTOMNE
COCONS DE SAISON par Jean-Sébastien Massicotte
En choisissant bien votre sac de couchage pour l’automne, le temps frais n’aura pas d’emprise la nuit venue. Bien emmitouflé dans votre cocon en isolant synthétique, le sommeil sera facile à trouver, et ce, sans avoir à compter les feuilles qui tombent… ni les moutons!
2
3
7
1
1 SOMMEIL PROFOND, POIDS LÉGER
2 RONRONNER LE SOIR VENU
3 SAC À TOUT FAIRE
L’idée derrière l’Ultralamina 15 de Mountain Hardwear était d’en faire un confortable sac trois saisons (-7 °C) tout en minimisant son poids (1,3 kg pour le format ordinaire). Des qualités réunies notamment grâce à l’utilisation de l’isolant synthétique Thermic Micro et de la technologie Lamina qui « thermo-soude » les entrailles du sac à sa coquille extérieure pour éviter l’utilisation du fil. Du coup, moins de grammes et plus de chaleur! La coupe momie offre de l’espace aux endroits stratégiques. Le volume pour les pieds suit l’anatomie du campeur à l’horizontale, tandis que le capuchon limite les infiltrations d’air. Également proposé en version pour femme. MOUNTAIN HARDWEAR, Ultralamina 15 | 230 $ | mountainhardwear.com
Preuve que même un classique peut être bonifié au fil des ans, le vénérable Cat’s Meow de The North Face poursuit son éternelle évolution. Isolé en Climashield Prism, le Cat’s Meow combine désormais aussi une couche près du corps, laquelle est constituée d’un autre isolant en fil continu de Climashield, plus récent et performant, le Apex. Le tout pour une meilleure conservation de la chaleur (même à l’humidité) dans un sac au gonflant exemplaire. La construction en tuiles élimine les infiltrations du froid, tandis que le capuchon inspiré des doudounes de haute montagne de The North Face assure plus de confort en emprisonnant la chaleur. À 1 258 grammes, le Cat’s Meow sait se faire oublier durant les transports, mais il vous fera ronronner une fois déployé au camp, jusqu’à -7 °C. Un modèle féminin existe également. THE NORTH FACE, Cat’s Meow | 190 $ (format ordinaire) et 210 $ (long) | thenorthface.com
Randonnée pédestre, voyage, kayak, camping avec la famille… Il n’y aura pas grand-chose qui sera à l’épreuve du Marmot Trestle 15 cet automne. Capable de vous garder à l’aise jusqu’aux environs de -9 °C, le Trestle bénéficie d’un isolant en SpiraFil 120 à haut gonflement. Le placement de l’isolation en « vagues » – des bardeaux qui se chevauchent au lieu de simplement se côtoyer – maximise la chaleur sans ajouter de poids au sac (1765 grammes pour le format ordinaire). Une double fermeture à glissière permet d’ouvrir généreusement le Trestle pour s’y glisser ou pour apporter un peu plus de fraicheur. La conception sans velcro du capuchon et du col favorise le confort, sans pour autant diminuer l’efficacité du sac. Destinée à ceux qui se sentent facilement à l’étroit, une version du Trestle 15 existe aussi en dimension extralarge. Un modèle adapté à la morphologie et au métabolisme féminin est également offert. MARMOT, Trestle 15 | 99 $ | marmot.com
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6 CONFORTABLE EFFICACITÉ À mi-chemin entre le sac rectangulaire et la momie, le Big Agnes Encampment souhaite donner le meilleur des deux mondes à son propriétaire. Espace et chaleur se retrouvent ainsi balancés dans un juste équilibre. Le dessous du sac présente une pochette complète où l’on insère le matelas de sol pour un jumelage parfait. Fini les réveils sur un sol froid! Autres détails, le Encampment a une autre pochette intégrée, au capuchon cette fois, pour y faire un oreiller avec un vêtement, tandis que des points d’ancrage à l’interne acceptent une doublure. Coté à -9 °C, le sac de Big Agnes affiche un petit côté vert, lui qui est isolé en fibres courtes Integrity recyclées à 97 %. Le tissu intérieur du sac, doux et respirant, est traité pour résister aux taches, alors que l’extérieur possède un apprêt déperlant. Le Encampment se tire plutôt bien d’affaire sur la balance, car il est sous la barre d’un kilogramme et demi pour la taille normale. BIG AGNES, Encampment | 143 $ | bigagnes.com
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4 SIMPLICITÉ EXEMPLAIRE Derrière son allure simple, le Wild Bill 20 de Sierra Designs cache toutes les qualités qui rendent un sac de couchage agréable à l’usage. La coupe ergonomique de cette momie donne suffisamment d’espace aux endroits où ça compte, tout en restant près du corps pour maximiser la chaleur. L’isolant HeatSync composé d’un filament continu se veut léger, robuste et efficace jusqu’aux environs de -7 °C. Des points d’ancrage permettent de maintenir le sac sur le matelas de sol, tandis qu’une pochette sous le capuchon sert à se créer un oreiller avec un vêtement. Le Wild Bill existe en trois formats, dont un X-long qui peut accommoder les campeurs format géant, jusqu’à sept pieds. Poids total : 1,6 kilo (format ordinaire). SIERRA DESIGNS, Wild Bill 20 | 145 $ | sierradesigns.com
5 REPOS POUR TOUS
7 POUR ENFANTS… PETITS ET GRANDS
Réputé pour sa gamme de produits maison de qualité et à bon prix, Mountain Equipment Coop a su développer une série de classiques, dont les sacs de couchage de la série Habanero. Vendu en cinq formats qui couvriront les aventuriers de 5 à 7 pieds, le Habanero a un penchant pour le confort dans toutes les tailles avec sa généreuse coupe momie. La conservation de la chaleur, jusqu’à -7 °C, est l’affaire de l’isolant MEC Hyperloft. Seul réel compromis, le poids de 2,1 kg (format ordinaire) refroidira peut-être certains randonneurs. Question de satisfaire tous les campeurs… et tous les climats, le Habanero est également fabriqué en version 0 °C et -10°C. MOUNTAIN EQUIPMENT COOP, Habanero -7 °C | De 98 $ à 120 $ | mec.ca
Preuve de la place de plus en plus grande que prennent les petits dans les sorties au grand air, Mountain Hardwear a récemment ajouté à sa collection le Mountain Goat Adjustable. Véritable sac trois saisons possédant toutes les qualités des sacs pour adultes, ce modèle pour enfant cache un ingénieux système d’ajustement par l’intérieur. Du coup, le sac momie « grandit » avec les petits campeurs au fil des saisons, et ce, jusqu’à une taille de 160 cm. Isolé en Thermic MX et technique à souhait comme les sacs des grands – boudins coupe-froid, capuchon ajustable, pochette pour accessoires –, le Mountain Goat gardera au chaud les aventuriers en herbe jusqu’aux environs de -7 °C. Poids : 1 kg. MOUNTAIN HARDWEAR, Mountain Goat Adjustable | 90 $ | mountainhardwear.com
WEEK-ENDS
vivre © Christian Wheatley
© Dmitriy Shironosov
Art de
Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver!
CANTONS-DE-L’EST Entre cimes et racines
un souper en famille, Jack-O (819 843-4448) sur la rue Principale propose une grande variété de pâtes et de pizzas. Ses quatre terrasses permettent de manger tout en regardant la foule de badauds et d’apercevoir peut-être le monstre Memphré qui déambule parfois en ville (la mascotte bien sûr!).
Par Frédérique Sauvée Complet tout l’été, le gîte le Troglo aura peut-être une petite place pour vous pendant une fin de semaine d’automne. Sautez sur l’occasion alors, car cet hébergement vaut son pesant d’or! Situé à moins de deux heures de Montréal, tout près d’Eastman et de Magog, le domaine d’Entre cimes et racines est un magnifique territoire boisé et parfaitement entretenu. Le dépaysement commence dès l’arrivée au bâtiment d’accueil, appelé le campanile, qui s’inspire des belles chaumières normandes avec leurs murs en colombage. Le site est tellement vaste que chacun des onze écogîtes semble perdu au milieu de nulle part. De beaux sentiers permettent de s’y rendre en voiture ou à pied et de sillonner le domaine et ses mille et un secrets.
go | ACTION
© Troglo
Sur place RANDONNÉE PÉDESTRE : sur le domaine d’Entre cimes et racines, une quinzaine de kilomètres de sentiers arpentent la belle forêt mixte. Les dix autres gîtes de la propriété piqueront votre curiosité et ces chemins permettent d’y accéder. D’autres sentiers passent par plusieurs autres fantaisies comme le petit pont couvert et le labyrinthe sous la pinède.
zzz | NID DOUILLET
Au détour d’un petit chemin serpentant dans le bois, on tombe nez à nez avec un haut talus de terre et d’herbes. À son sommet, une minuscule cheminée a poussé à côté des plantes. On contourne cette drôle de butte de terre pour découvrir un décor tout droit sorti du Seigneur des anneaux ! De belles fenêtres toutes rondes émergent de la partie non enterrée du dôme et une magnifique porte en bois et en fer forgé accueille les hôtes. On s’attendrait presque à en voir sortir Bilbo le Hobbit ou son neveu Frodon Sacquet (en référence aux livres de J.R.R Tolkien). On ouvre la grosse porte grinçante pour pénétrer dans cet antre particulier. À l’intérieur, on plonge dans le décor d’une chaumière du Moyen-âge avec un beau poêle à bois, des lits
encadrés d’épais rideaux rouges et une table centrale pour les veillées à la bougie. Car le confort, bien que très bon grâce à du mobilier neuf et bien conçu, reste celui d’un gîte sans électricité, mais avec eau potable et toilettes sèches. Les douches se situent dans le campanile d’accueil, à trois minutes de marche par le petit sentier. Les Hobbits étant des êtres qui aiment un chez-soi douillet et raffiné, le gîte Troglo possède le nécessaire et même un peu plus avec de charmantes petites touches de décoration (chandelier, miroir, lanterne, plantes). La cuisine se fait sur le poêle à bois et tous les ustensiles sont prévus (chaudrons, linges, chandelles). Par une belle nuit d’été, il est possible de faire un feu dans le poêle à bois extérieur et de regarder
les lucioles et autres fées (avec un peu d’imagination) illuminer la nuit dans leur passage. Le Troglo : 120 $ par nuitée pour deux adultes / 15 $ par personne additionnelle par nuitée.
1 866 297-0770 | entrecimesetracines.com
miam | BONNES TABLES
À Magog, plusieurs bonnes tables vous attendent pour une soirée plus citadine. On commence par un 5 à 7 à la Microbrasserie la Memphré (819 843-3405 • lamic.ca) qui offre une belle variété de bières sur une terrasse ombragée donnant sur le lac. Des tapas et autres petites entrées peuvent calmer les estomacs tourmentés ainsi que plusieurs fondues appétissantes et originales. Pour
56 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
À proximité SPA : le Nordic Station est une perle dans la liste des spas du sud du Québec. Avec son décor naturel enchanteur et son ambiance intime réconfortante, plusieurs heures de détente et de plaisir attendent les amateurs de bains bouillonnants et de farniente au bord de la rivière. (spanordic.ca) PARC DU MONT-ORFORD : Randonnée pédestre, vélo de route ou encore escalade, le choix est large dans le parc du Mont-Orford. On y prend facilement de la hauteur pour admirer le beau panorama sur les Cantons-del’Est. Un incontournable! (sepaq.com) ARBRES AVENTURE : de deux à trois heures de dépense d’énergie et de rigolade dans les arbres à se contorsionner et escalader les branches. Trois niveaux de jeux s’adressent à tous les publics et l’épreuve finale consiste à dévaler quatre superbes tyroliennes. (arbreaventure.ca)
Par Liette D’Amours Située à Pointe-du-Lac (à mi-chemin entre Québec et Montréal), l’Auberge du lac Saint-Pierre offre une vue imprenable sur le lac Saint-Pierre reconnu par l'UNESCO comme réserve mondiale de la biosphère. Non seulement les oies blanches et les bernaches s’y donnent rendez-vous lors de leurs migrations annuelles, mais le sanctuaire héberge en permanence un grand nombre d’oiseaux aquatiques. Passionnés et généreux, les aubergistes vous raconteront l’histoire de ce site occupé au 17e siècle par les Attikamegw. Ils vous apprendront notamment que le lac doit son nom à Samuel de Champlain, qui le baptisa au cours d’une traversée effectuée le jour de la fête de Saint-Pierre, le 19 juin 1603.
zzz | NID DOUILLET
Membre du réseau Hôtellerie Champêtre, l’Auberge du lac Saint-Pierre compte 30 chambres de différentes catégories, d’après vos goûts et votre budget. Qu'elles soient situées côté cour ou côté fleuve, la majorité propose une baignoire à remous et met à votre disposition des peignoirs que vous pourrez enfiler pour recevoir un massage ou profiter du sauna et de la piscine. À l’étage, vous pouvez également faire un brin de lecture dans un salon entièrement vitré tout en contemplant l’immensité du fleuve. Chambres entre 114 $ et 188 $/nuitée selon la saison et le luxe (taxes en sus). Forfait Évasion romantique : entre 376 $ et 448 $/ nuitée incluant souper table d’hôte 5 services et déjeuner champêtre (taxes en sus).
1 888 377-5971 | aubergelacst-pierre.com
miam | BONNES TABLES
Nommé Chef cuisinier national de l'année 2010 par la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), Alain Pénot, chef exécutif de à l'Auberge du lac Saint-Pierre sert une fine cuisine québécoise d'inspiration française. Le maître des lieux a également mérité le Prix Debeur : Mérite et reconnaissance 2011. Du classique foie gras de canard poêlé au succulent tartare de wapiti citronné en passant par l’esturgeon fumé du lac Saint-Pierre, cette table mise sur les produits du terroir pour vous séduire. Avis aux gourmands : tous les desserts sont concoctés sur place par une chef pâtissière qui a, elle aussi, mérité les honneurs.
go | ACTION
Sur place : Terrain de tennis, salle de conditionnement physique, piscine extérieure, sauna et marche sur la grève. À proximité RANDONNÉE PÉDESTRE à moins de 5 min, découvrez la forêt seigneuriale de Pointe-du-Lac et le vieux Moulin à moudre (1656), un lieu historique qui s’étend sur plus de 15 km de sentiers pédestres et cyclables dans une forêt tricentenaire dont l'Auberge s'est portée acquéreuse. En toutes saisons, le Parc des chutes de Sainte-Ursule propose plusieurs sentiers qui longent la rivière Maskinongé. Sur le chemin, d’impressionnantes chutes de 72 mètres de dénivellation vous attendent. (1 800 660-6160 • chutes-ste-ursule.com) KITESURF ET PARASKI : largement fréquenté par les mordus de kite, le lac Saint-Pierre s’avère l’endroit idéal pour exécuter ses premières glisses. Hiver comme été, venez vous initier au paraski-flex ou au kitesurf
sous les conseils avisés d’instructeurs certifiés. 1 877 699-5196 • waxdesign.ca CYCLOTOURISME : le regroupement Les Gîtes au pays du sarrasin organisent des circuits sur mesure aux amateurs de vélo, avec service de navette pour transporter les bagages d’un gite à l’autre. 1 877 707-3455 • bbsarrasin.com
CANTONS DE L’EST Manoir des Sables
go | ACTION
Par Liette D’Amours Situé entre le mont Orford et le lac Memphrémagog, le Manoir des Sables se déploie sur un domaine champêtre de 300 acres comportant un lac privé de 1,2 km et un parcours de golf de 27 trous. Ce centre de villégiature offre un environnement exceptionnel pour les amateurs de plein d’air qui trouveront, à proximité, de quoi satisfaire leurs passions les plus extrêmes. Au sortir de ces aventures exigeantes, ils pourront confier leurs muscles endoloris à un spa digne de ce nom. Bains froids, douches « sensorielles », sauna finlandais, bains à remous à l’eau salé et hammam fleurant l’eucalyptus composent un joli circuit récemment aménagé à coup de 1,5 million de dollars. Envie d’une plus grande détente? Qu’à cela ne tienne, une gamme de soins haut de gamme vous attend : massothérapie, pressothérapie, oxygénothérapie, aux effluves provençaux (lavande) et marocains (rose, fleur d’oranger, etc.).
zzz | NID DOUILLET
Véritable complexe, le Manoir des Sables propose 140 chambres et suites luxueuses avec une vue imprenable sur le lac Écluse (privé) ou le mont Orford. Décorées dans des nuances de sable, toutes les chambres invitent à la détente et au plus grand confort. Elles sont toutes climatisées et donnent accès à Internet sans fil gratuit. Les plus luxueuses, situées dans la section « Château », disposent également de peignoirs moelleux, d’un foyer, d’un salon fermé, d’une baignoire à remous, d’un minibar et d’un balcon. Côté tarifs, la formule forfait permet plusieurs combinaisons selon que vous privilégiez la gastronomie, l’accès au spa ou le golf.
Sur place : Terrains de tennis, de volleyball et de badminton; piscines intérieure et extérieure; sauna finlandais et bains nordiques; terrain de golf (calibre championnat); location de vélos, pédalos, chaloupes et canots. À proximité RANDONNÉE PÉDESTRE : À cinq minutes, le Parc national du Mont-Orford propose plus de 80 km de sentiers menant à des points de vue comptant parmi les plus spectaculaires de la région. Aménagé tant pour l’amateur que pour l’expert, ce réseau donne accès à des randonnées allant de quelques heures à plusieurs jours. Des plates-formes de camping rustique sont aménagées le long du parcours. Réservations obligatoires. (1 800 665-6527 | sepaq.com) À la recherche d’un plus grand défi? Empruntez le plus vieux corridor de longue randonnée au Québec : les Sentiers de l'Estrie. En évolution constante, ce réseau qui fait déjà 200 km traverse d’un sommet à l’autre (monts Orford, Glen, Sutton, etc.) une grande partie des Cantons-de-l'Est. Permis journalier disponible. 819 864-6314 • lessentiersdelestrie.qc.ca PISTES CYCLABLES : Le secteur de Memphrémagog offre un réseau cyclable se déployant sur près de 100 km. La piste La Montagnarde vous conduira de
Tarifs : forfait Le fin gourmet à partir de 131,50 $/ pers/occ. double, taxes en sus (incluant un souper table d'hôte 4 services, un petit déjeuner complet et le pourboire).
1 877 845-5344 | www.hotelsvillegia.com/fr/ manoir-des-sables
miam | BONNES TABLES
Concernant la gastronomie, le Manoir des Sables sert une cuisine originale où l’on insuffle aux produits régionaux une petite touche caribéenne. Résultat : une table audacieuse où les fruits (pêches, ananas, poires, noix de coco, etc.) côtoient avec élégance les vedettes locales (canard, agneau et lapin) et où les poissons et les fruits de mer font bonne figure. Ces mariages parfois surprenants sont officiés de main de maître par un chef martiniquais qui prend un malin plaisir à fusionner exotisme et terroir. Abondante en verdure, cette cuisine rafraîchissante fait également place aux découvertes comme le poisson-perroquet qui fréquente encore peu nos tables québécoises. Au petit déjeuner, la formule buffet réserve moins de surprises mais s’avère tout de même honnête. On y retrouve les grands classiques québécois avec en prime, un souci pour les aliments santé.
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Stukely-Sud à Magog, en passant par le Parc national du Mont-Orford. Cette dernière donne également accès au Réseau cyclable des Grandes-Fourches qui vous mènera notamment jusqu’à Sherbrooke. Le sentier nature Tomifibia, quant à lui, déroule ses 20 km d'Ayer's Cliff jusqu'à la frontière des États-Unis. pistescyclables.ca/Cantons/Montagnarde.htm ESCALADE : Très connue en Estrie, la falaise du Pic aux corbeaux saura plaire aux amateurs de sensations fortes. Située dans le parc du Mont-Orford, elle propose aux grimpeurs expérimentés une cinquantaine de voies, la plupart complètement équipées. Comme le faucon pèlerin y niche, l’accès en période de nidification y est strictement défendu. Il vaut donc mieux téléphoner avant de s’y rendre. Ouvert du 1er mai au 30 novembre. 819 843-4545, poste 428. CERF-VOLANT DE PUISSANCE : Envie de vivre de nouvelles sensations? Pourquoi ne pas expérimenter le cerf-volant de puissance. Pratiqué en toutes saisons et propulsé de maintes façons (skis nautiques et alpins; planche à voile, à roulette et à neige; voilier, volleyball, etc.), le kite utilise le vent comme moyen de traction. Située à Sainte-Catherine-de-Hatley, l’école Mouvents guidera vos premières envolées en vous dispensant une formation sécuritaire. 819 571-7022 • ecolemouvents.com
© Manoir des Sables
MAURICIE Auberge du lac Saint-Pierre
AVENTURE EXPRESS
PAGAYER
avec le courant Texte et photos par Patrice Halley
par Patrice Halley
« Just go with the flow (Vas-y avec le courant)! », me lancent Mike et Nick debout sur une roche au bord de la rive. Facile à dire! J’embarque dans mon embarcation : un canot Mad River rouge, au milieu des deux gros ballons bleus enfoncés dans son ventre et censés assurer sa flottaison… et la mienne! Pour la première fois, je vais manœuvrer en solo dans un rapide de classe II. Rien de bien terrible, sauf que je suis un très mauvais nageur. Ah oui, j’ai déjà failli périr dans une rivière. Deux fois. Et j’ai peur de l’eau. Pas une peur romantique, mais plutôt une crainte obscure et terrifiante, profondément ancrée dans mon subconscient. Une phobie qui a sans doute commencé lorsque, laissé quelques minutes sans surveillance, je suis tombé dans un bassin extérieur à l’âge de six mois. Ce jour-là, j’ai été (m’a-t-on raconté) sauvé de la noyade par mon oncle. « Go with the flow! ». Facile à dire ça. Quelques coups de pagaie plus tard, le courant m’entraîne rapidement loin de la rive. La tâche à accomplir est plus mentale que physique. Le succès vient avec l’attitude positive. Alors, je me concentre sur les gestes à exécuter pour créer un appel dynamique parfait. La force de traction appliquée sur ma pagaie, le positionnement de mon poignet, la profondeur et l’angle de pénétration de la pale dans l’eau. Ces détails, que le pagayeur expérimenté exécute instinctivement, doivent être appliqués consciemment par le débutant. Ils vont toutefois me rassurer et me permettre d’effacer temporairement de ma pensée mes différentes péripéties initiatiques en eau vive. Mais au fond de moi, une petite voix me souffle encore : « Qu’est-ce que tu fous ici? À une centaine de kilomètres du téléphone le plus proche, dans un coin perdu des Territoires du Nord-Ouest et au milieu d’une chaîne de montagnes à l’allure aussi inhospitalière que dantesque… » Depuis l’aube des temps, les rivières fascinent les hommes. Les cours d’eau de toutes tailles sont à l’origine des grandes explorations continentales. Les fleuves dont les rives sont encore difficiles d’accès, comme l’Amazone ou le Congo, restent un éden secret où peu de personnes osent s’aventurer. Le pouvoir spirituel que les cours d’eau exercent sur
notre subconscient collectif et individuel ne nous a jamais quittés. Mais, aujourd’hui, seules quelques rares personnes sont encore intriguées par cette attirance ancienne. Pour ressentir le besoin de connecter avec notre esprit d’aventure instinctif en descendant des cours d’eau, il faut aimer l’élément. L’eau qui file sans retenue est sans doute (avec le vent), l’expression de liberté la plus pure que peut nous offrir la nature. Ma première vraie descente de rivière, c’était quelques jours sur la Moïsie. Je m’en souviens comme d’un amour d’adolescence. Un souvenir vague et lointain qui a son importance dans le déroulement de la longue aventure sentimentale qui nous attend au cours d’une vie. « Viens-t-en! », m’avait tout simplement dit au téléphone Réginald Volant, un Montagnais qui m’avait promis qu’on aurait du « fun en canot ». Ça, j’en étais moins sûr. Pourtant après quelques jours passés loin du rythme insensé de Montréal, à charger et décharger les embarcations, pêcher et chasser dans le bois, je commençais à contempler la complexe fragilité et les forces qui se côtoient dans la forêt sous un autre angle. Le soir, il y avait les nuits autour du feu de camp, à fixer les étoiles. La fumée inutile des cigarettes dans l’atmosphère, la danse des étincelles, qui s’élèvent du feu de bois comme des lucioles. Les rares paroles pour rompre l’ennui du silence et le
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rouge que les flammes dessinent sur les visages. Finalement, il y avait la tente, emplie de cette senteur incomparable que dispense dans l’air clos un tapis d’épinettes fraîchement cueilli. Pour la première fois de ma vie, par l’intermédiaire de la rivière, j’étais entré en contact avec l’équilibre de la nature. Je commençais à y comprendre ma place. Plus que jamais auparavant, j’avais apprécié l’importance d’un feu, d’un repas, d’un abri. Pris conscience de la valeur d’un ami. Après mon retour, à mon grand désarroi, je réalisai que les deux seuls véhicules qui allaient me permettre de revivre ces sentiments et d’entrer en contact avec les éléments de ma spiritualité nouvellement acquise étaient l’eau et le canot. Et bien sûr, avant tout, il fallait subir le bruit agressif et la puanteur huileuse de l’hydravion. La magie qui brille dans l’eau de toutes les rivières est la même. Mais, dans chaque rivière, comme dans chaque amour, il y a quelque chose de fondamentalement différent. Qu’on le quitte ou qu’on le perde et on crée un manque. Les gens que l’on rencontre, les sentiments et les dangers que l’on vit au gré du courant, la peur et même le spectre de la mort qui s’agite; tout dans l’expérience aide à grandir. Différentes aventures en eau vive me reviennent à l’esprit. La première, en rafting sur la Dora Baltea, en Italie, dont le flot gonflé à bloc par une semaine de pluies diluviennes, a failli me coûter la vie. Considérée comme l’un des must do européens des rivières à haut volume, la Doire Baltée est alimentée par les eaux glaciaires du versant sud du mont Blanc. Elle comporte 15 kilomètres de Classe VI, réputés infranchissables puis, les V, IV et III s’y enchaînent, sans pitié. Après un cours de 160 kilomètres dans la Vallée d’Aoste, elle converge sans tumultes avec le Pô. Loin de là, avalé par la rivière, je suis pris dans la « machine à laver. » Je ne suis plus qu’un pantin désarticulé qui tournoie dans le maelstrom glacial d’une eau verte. J’ouvre les yeux. Je ne vois que des bulles blanches et des roches noires qui passent à quelques centimètres de ma tête. Puis la rivière me crache dans les airs.
Juste assez longtemps pour avaler une goulée de cet air tant espéré. Avant de me reprendre, d’un geste brusque, comme un enfant reprend un jouet qu’il a assez prêté. Je replonge. Pris dans le rouleau compresseur du courant, je tournoie puis ressors une fois encore. Je ne sais pas combien de fois. Tellement, que je finis par trouver ça beau. J’abandonne même l’idée de faire entrer de l’air dans mes poumons. Plus tard j’apprendrais que cette phase s’appelle la grande hypoxie. On dirait le nom d’une belle constellation qui vous leurre dans une contemplation mortelle. Après vient l’anoxie, la noyade. Je me souviens ensuite du son de mon corps sur le caoutchouc du raft. « Squissh. » Puis, une voix paniquée qui crie : « Trois minutes! Putain, ça fait trois minutes! » L’air qui revient enfin dans mes poumons. Immédiatement après, les vomissures. Ma cage thoracique qui brûle comme une chambre magmatique. Ma trachée, véritable cheminée volcanique. Et ma bouche, ouverte comme une caldeira qui happe l’air. L’air qui attise le feu. L’air qui finalement me calme. Dans ma mémoire, il
Pour la première fois de ma vie, j’étais en contact avec l’équilibre de la nature. Je commençais à y comprendre ma place.
y avait déjà les stigmates de cette expérience. Pendant longtemps, je me suis senti comme si dans mon passeport, il y avait un tampon qui marquait l’infamie de mon statut : « Rejeté par la rivière. » Pour tenter de sortir la peur, je me suis pourtant entêté. Transformé en gladiateur, avec un casque et une luge en plastique moulé, je me suis jeté dans les rivières du haut d’un vieux pont en pierre, pour descendre des cours d’eau en hydrospeed. J’ai fait du canyoning et des descentes de rivières « sauvages » dans les Pyrénées, puis en Amérique centrale. Mais chaque fois, je me demandais pourquoi on associait si souvent le plaisir de pagayer avec une
art, qui s’expriment avec la pagaie comme d’autres avec un pinceau. Des descentes de rivières de montagne aux noms bizarres qu’on chuchote de bouche à oreille, comme un secret à garder, ou celles qui ont des flots à la beauté opaline, comme la White, et qui vous recrachent, glacé de la tête aux pieds, en moins de deux heures. « Chaque descente de rivière est unique, mais ce qui différencie réellement une expédition de l’autre dans les régions sauvages, ce sont les odeurs », m’a dit mon ami Bruce Kirkby, vétéran pagayeur et aventurier professionnel. Il les a toutes senties : les très bonnes, les pas si mauvaises et les terribles. « Et la vérité, c’est qu’on en vient à toutes les aimer, parce qu’elles nous rappellent l’odeur de l’aventure. » Ces odeurs, je les sens comme un frère qui parlerait des odeurs de cuisine de notre mère. En fermant les yeux, je les hume dans mon esprit. Il y a l’odeur de la banique et de la truite fraîchement attrapée, qui cuit en crépitant sur la braise dans son cocon d’aluminium. Le carré au chocolat garni de cerises qui murmure « joyeux anniversaire », en mijotant sous le couvercle de la marmite. Et puis, il y a la puanteur qui vous remonte les boyaux, alors que le nez dans le vent vous descendez un canyon avant de trouver au détour d’une falaise la carcasse putréfiée d’un orignal. Il y a l’odeur distinctive de la peur aussi, parfois.
expérience spirituelle, quand pour moi il n’y avait que le sentiment d’une connexion renouvelée avec la peur. Après mon arrivée au Canada, les descentes de rivières se sont succédé. Comme des amantes. Au gré du courant. Certaines ont laissé dans ma mémoire un souvenir, parfois romantique, parfois amer. Il y a eu la Churchill, avec la structure du canot endommagé sur les roches, la Winisk descendue jusqu’à la baie d’Hudson avec des vents à faire chavirer un kayak. Puis, la Peele et ses amoncèlements de bois terrifiants. La Keele, la Mountain, des tronçons de fleuves comme le Yukon et des bouts de son cousin, le McKenzie. Et même le calme olympien de la Columbia. Il y a eu des rivières avec des noms qui, comme ceux des aventures sans lendemain, ne sont prononcés que pendant une à deux semaines. Il y a eu les expériences hilarantes, effectuées grâce à des amis maîtres de leur
Au retour également, avec ces odeurs de linge sale qui sortent du sac, les grains de sable encore collés dans vos cheveux et les roches dans vos poches désormais inutiles. L’image des canots immobiles, enveloppés d’un voile de gel un matin d’octobre. Les paysages figés où rien n’a bougé depuis l’ère précambrienne. Les amitiés, les amours même, qui ne durent que le temps d’une descente. Les vaines promesses de retrouvailles. Mais surtout, au milieu des images, il y a le sentiment de fierté teinté d’un soupçon d’arrogance d’avoir déjoué le quotidien. D’avoir fait un pied de nez au banal. Et, ne serait-ce que l’espace de quelques jours, le courage d’avoir mis un coup de pied dans le cul de la routine, même si l’on sait qu’ils vont tous finir par prendre leur revanche. La liberté unique que procure la descente d’une rivière n’est ni une coïncidence ni un droit : c’est une leçon méritée et souvent chèrement acquise, seul ou en groupe, qu’il faut savoir renouveler et même parfois défendre, au péril de sa vie.
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Courses d’endurance extrême
Le bonheur… par la misère! par Véronique Champagne
Cris primaux, choix vestimentaires discutables, insensibilité au sang, à la sueur ou à la saleté. Ce ne sont là que quelques effets secondaires d’une participation à une épreuve d’endurance extrême, où l’on puisera son énergie brute dans ses derniers retranchements.
Les participants de la Spartan Race arrivent sur le site en sachant bien dans quoi ils se sont embarqués. La trousse de course ne leur est remise qu’en échange du formulaire de décharge dûment signé et en assumant pleinement les « risques de blessures et de mort ». Ouch! Une estampille au poignet symbolise ce serment de bravoure — ou de témérité. Quelques minutes avant le départ, un bataillon costumé en guerrières spartiates inspecte les poings levés des courageux, avant qu’ils ne soient lâchés sur le sentier de la guerre. Derrière cette mise en scène se trouvent la Montréalaise Selica Sevigny et le Britannique Richard Lee, amoureux d’adrénaline et d’endorphines et exparticipants de la célèbre Death Race; une course extrême américaine qui mérite bien son nom. S’étirant sur plus de 24 heures, elle vise à « détruire physiquement, psychologiquement et émotionnellement les participants », selon son instigateur Joe DeSena. Avec l’aide de ce dernier, le couple Sevigny-Lee va échafauder le projet d’une version plus accessible de ce calvaire. La première Spartan Race a vu le jour en mai 2010, au Vermont, et devient rapidement le moteur derrière la popularité de ces événements qualifiés de « courses à obstacles ». « Mon mari vient de l’armée, alors que je suis une ancienne coureuse et une amoureuse de théâtre. Ces intérêts regroupés produisent les “Spartan Races”, des courses extrêmes mises en scène dans une ambiance théâtrale. On souhaitait que plus de gens puissent vivre, à un degré moindre, l’expérience de la Death Race. Ce genre d’exploit encourage aux changements de vie et pousse l’individu à sortir de sa zone de confort, pour qu’il prenne conscience de ses forces », explique Selica Sevigny. Méchant party!
© Spartan Race
L’ambiance sur le site tient plus du banquet que du champ de bataille. Sur la ligne de départ de la première vague, pourtant la plus compétitive, on jase et rigole. Au son du « AROO! » (le cri de ralliement caractéristique de l’événement), la troupe décolle dans une effusion d’énergie. Les rires ont cessé et le souffle est maintenant conservé à d’autres fins : attaquer des côtes interminables, franchir des murs, ramper sous des barbelés, traîner de lourdes charges sur des terrains accidentés, se faufiler dans des tunnels, ou encore éviter les assauts des guerriers costumés. Les types d’obstacle varient de compétition en compétition, tirant parti des particularités du terrain, pour le meilleur ou le pire. Et impossible de les connaître d’avance. « Qu’est-ce qu’il y a après le mur? », redoute une participante. L’appréhension des obstacles tient un rôle de premier plan dans
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l’expérience. « Des barbelés et beaucoup de boue! », répondra un autre participant. Les rires, même s’ils sont nerveux, entretiennent l’élan et l’entraide est encouragée, voire même nécessaire pour certains obstacles (sans coordination partagée, le passage des barbelés laisse un souvenir marquant — cicatrices à l’appui). « Dans la vie, on est confronté à toute sorte d’épreuves pour lesquelles on ne peut pas nécessairement se préparer. On doit gérer sur le coup », justifie l’organisatrice. Le phénomène des courses à obstacles est récent au Québec. Depuis 2010, la Spartan Race a été la première à fouler le sol québécois avec une épreuve au Mont-Tremblant. Un an plus tard, le nombre d’enthousiastes a triplé, grimpant jusqu’à la limite permise par les autorités de 2 500 participants. Cet engouement attire les autres bannières de courses à obstacles : le Warrior Dash et le Tough Mudder, qui partagent la même formule, promettent tous deux un passage au Québec pour 2012. Un promoteur québécois se lance également cette année dans la mêlée avec son Défi vikings, prévu en septembre au mont Sainte-Anne. La durée du défi n’a que peu d’importance : Tough Mudder ne chronomètre d’ailleurs même pas ses événements, jugeant que la quête d’un classement ou d’un temps record prend souvent trop d’importance dans d’autres compétitions. Les participants sont plutôt invités à vivre l’expérience à leur rythme. Comme les vagues de départ s’enchaînent tout au long de la journée, le classement se perd rapidement et l’angoisse de finir dernier n’existe pas. L’égo reste intact, mais pas nécessairement le reste!
CHOISIR LA BONNE COURSE EXTRÊME Niveau débutant >> Spartan Sprint Parcours : environ 5 km avec une dizaine d’obstacles secrets. Événements : Mont-Tremblant, fin mai; parc de la Gatineau, début juillet; Vermont, début août. Prix : entre 45 et 60 $.
Quête personnelle ou défi de samouraï Vivre l’extrême, dans une ambiance festive mais sans la pression du classement. Le psychologue sportif Bruno Ouellette ne s’étonne pas de la popularité exponentielle de ces événements : « L’enjeu, c’est de relever le défi pour soi, de découvrir ce que l’on peut faire sans que l’autre entre dans l’équation. Les obstacles sensationnels donnent en plus aux gens une histoire à raconter. C’est valorisant et ça favorise la participation de masse. » Cette masse regroupe des profils hétéroclites : le côté innovateur attire autant les athlètes aguerris (coureurs confirmés et les triathlètes) que des profanes à la recherche d’un « coup de pied au cul » anticonformiste pour se mettre en forme. Selon les organisateurs, ce serait même plus de la moitié des participants qui en sont à leur toute première compétition sportive. « Il y a évidemment un gagnant (toujours un gars à la silhouette de marathonien), mais tout le monde a sa médaille à la fin. On se défie et on se taquine entre amis, c’est tout », souligne un participant au profil moins svelte que baraqué. Pour ceux qui prennent la chose plus au sérieux, la préparation devient un élément clé pour profiter pleinement du défi offert. Yannick Miron, propriétaire de centres d’entraînement spécialisés à Montréal et en Estrie, a vu arriver cette vague sportive : « Ces événements sont populaires non seulement parce qu’ils proposent un contexte moins stressant, mais aussi parce qu’ils font appel à des aptitudes physiques terre-à-terre. Les gens qui s’entraînent recherchent maintenant une forme fonctionnelle – pour être capable de faire plein de choses différentes – plutôt qu’une silhouette parfaite. Ils veulent devenir des ninjas — et ces événements sont un beau terrain de jeu pour se tester. » Selon Miron, le compétiteur ambitieux doit remettre à l’avant-plan la notion de course : « l’idée, c’est de passer à travers le parcours le plus rapidement possible. Et pour ça, il faut courir vite et s’assurer que les obstacles nous ralentissent (et fatiguent) le moins possible. » Le travail d’endurance en course à pied est donc le nerf de la guerre. Et comme les épreuves se déroulent en terrain naturel et souvent montagneux, il est préférable de s’entraîner en sentier. Ensuite, sachant que l’on sera confronté à des obstacles via une surface instable ou un passage inconfortable, on prêtera une attention particulière au développement de la puissance des jambes (plus que celle du haut du corps), tout en cherchant à aiguiser son sens
Les conseils de notre collaboratrice (nouvellement initiée) — Si vous êtes un bon coureur, considérez partir dans le premier tiers de votre vague (ou même dans la première vague), afin de ne pas être ralenti par les autres participants. — Choisissez des vêtements ajustés, qui ne s’accrocheront pas au premier barbelé, mais protègeront tout de même un peu votre peau. Par contre, ne soyez pas surpris s’ils sont hors d’usage en fin de course. — Ne portez que l’essentiel : pas de casquette, lunettes de soleil, iPod, etc. — Si vous souhaitez finir la course avec vos deux souliers, pensez à faire une double boucle! de l’équilibre. Et compte tenu des nombreux passages étroits, tant mieux si l’on ne souffre pas de claustrophobie! « Un parc offre tout ce dont vous avez besoin pour vous préparer : des tables à pique-nique pour les sauts en puissance, des estrades pour se hisser, des bancs à enjamber à la course, etc. Un entraînement en circuit est idéal pour apprendre au corps à enchaîner différents efforts, à s’adapter rapidement et à gérer les obstacles dans un état d’essoufflement », conseille Yannick Miron. Les courses Warrior Dash et Tough Mudder suggèrent de brefs plans d’entraînement sur leur site web. La Spartan Race offre de s’abonner à ses corsés WOD (workout of the day) ou encore de s’inscrire à des camps d’entraînement intensifs (cinq semaines d’entraînement trihebdomadaire), qui seront vraisemblablement proposés dans la région montréalaise dès l’année prochaine.
Encore plus • spartanrace.com • warriordash.com • toughmudder.com • youmaydie.com
>> Warrior Dash Parcours : environ 5 km, et une douzaine d’obstacles connus avant l’inscription. Événements : en Ontario et en Nouvelle-Angleterre au mois de juillet. Prix : environ 50 $. >> Défi vikings Parcours : environ 5 km, avec obstacles secrets. Événement : mont Sainte-Anne, au mois de septembre. Prix : entre 50 et 60 $.
Niveaux intermédiaire / expert >> Spartan Super Parcours : environ 13 km avec une quinzaine d’obstacles secrets. Événements : à venir au Québec en 2012, New York, fin septembre. Prix : entre 75 et 125 $. >> Spartan Beast Parcours : environ 16 km et près d’une vingtaine d’obstacles secrets. Événement : Vermont, début août. Prix : entre 105 et 125 $. >> Tough Mudder Parcours : environ 16 km avec une quinzaine d’obstacles, dont certains secrets. Événements : Toronto, début juin; Vermont, début juillet; New Jersey, fin octobre; en attente de confirmation pour Montréal. Prix : entre 80 et 180 $.
Niveau « malade mental » >> Death Race Parcours : inconnu (30 km ou plus), durée inconnue (24 heures ou plus) et obstacles inconnus. Événement : Vermont, fin juin. Prix : entre 400 et 700 $. ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 61
/// NUTRITION ///
[Q&R] Si je souffre d'hypercholestérolémie, devrais-je prendre un supplément de phytostérols? Tout d'abord, il est important de discuter avec votre nutritionniste et votre médecin de toutes les sortes de suppléments que vous seriez tenté de prendre, quels qu'ils soient. Certains suppléments peuvent interagir avec des médicaments et ainsi en modifier l’effet ou causer des effets secondaires. Compte tenu du choix limité de produits enrichis en phytostérols actuellement et du faible apport provenant de l’alimentation, certaines personnes pourraient bénéficier d’un supplément. Par contre, ces suppléments peuvent augmenter l’efficacité des médicaments, donc la dose de ces derniers doit parfois être ajustée. Certains effets secondaires ont aussi été rapportés : les suppléments de phytostérols peuvent réduire le taux de caroténoïdes (antioxydants) dans le sang. Il est donc recommandé d’augmenter sa consommation de fruits et légumes chaque jour pour enrayer ce problème (s’assurer de manger régulièrement agrumes, carottes, patates douces, courges). À l’occasion, les suppléments peuvent aussi causer de légers troubles gastro-intestinaux comme de la constipation, de la diarrhée ou des crampes. Et finalement, si vous décidez de prendre un supplément avec l’accord de votre médecin, assurez-vous qu’il soit estérifié, que la dose soit adéquate (3 g maximum) et que vous les preniez en même temps qu'un repas.
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LES PHYTOSTÉROLS
LES PHYTO…. QUOI?
par Mélanie Mantha, Dt.P., atp nutrition
Comme une personne qui a toujours envie d’aller plus loin (ou de gravir un sommet de plus), les aliments fonctionnels vont plus loin que les autres aliments typiques. Ils ressemblent aux aliments typiques et peuvent faire partie de votre alimentation quotidienne, tout en fournissant des bienfaits additionnels (ex. : réduction du risque des maladies chroniques). L’oméga 3 dans le saumon et les bêta-glycanes dans votre gruau sont des exemples connus, mais connaissez-vous les phytostérols? Même si vous êtes actif et que vous êtes sur les sentiers la plupart des fins de semaine, vous ne devez pas mettre de côté la santé de votre cœur. Plus de 40 % des Canadiens sont concernés par l’hypercholestérolémie, selon la Fondation des maladies du cœur. Face au risque de développer une maladie cardiovasculaire, les sportifs ne s’en sortent pas toujours : l’âge, l’hérédité et le sexe sont des facteurs de risque non modifiables. Par contre, sachant que la majorité des facteurs de risque sont contrôlables (hypertension, embonpoint, taux de cholestérol sanguin élevé, stress, tabagisme, sédentarité, consommation excessive d’alcool, mauvaise alimentation), il est vraiment temps d’agir et les phystérols peuvent vous aider à faire baisser votre taux de cholestérol dans le sang. Qu’est-ce que les phytostérols? Présents naturellement dans les cellules des plantes, les phytostérols sont en fait des matières grasses végétales de la même famille que le cholestérol. Ils agissent en se liant au cholestérol alimentaire qui se situe dans l’intestin, pour en diminuer son absorption, ce qui permet d’éliminer de 30 à 40 % du cholestérol alimentaire par les selles. L’organisme ne les synthétise pas et ne les absorbe qu’en quantité minime.
thérapeutique recommandée par les études. Voilà pourquoi depuis mai 2010, Santé Canada permet l’enrichissement de certains aliments en phystérols végétaux. Les produits enrichis ne doivent pas contenir plus de 1 g de phytostérols par portion et par quantité de référence, ce qui équivaut à environ 50 % de la quantité recommandée quotidiennement. Voici quelques exemples de produits qui contiennent des phystérols végétaux, ainsi que leur quantité : - Margarine Becel ProActiv : 0,75 g pour 2 c. à thé (10 ml) - Danacol (yogourt à boire) : 1 g par bouteille - Jus Oasis Pause Santé CholestPrevent : 1 g par 250 ml (1 tasse) - Yogourt probiotique Astro Bio Best : 1 g par contenant de 100 g (1 pot) Mais avant de vous conseiller de boire plus de jus pour abaisser votre taux de cholestérol, je vous suggère d’augmenter votre consommation d’aliments naturellement riches en phytostérols et de combler le manque avec ces aliments fonctionnels si vous avez un ou des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. Notez bien que la plupart de ces aliments sont riches en gras, alors mangez de petites quantités et combinez-les avec une source de glucides si vous voulez en consommer durant une sortie.
On peut retrouver les principales sources de phytostérols à l’état naturel dans les aliments d’origine végétale comme les huiles, les noix Plus récemment, des études ont été faites pour déterminer l’effet et les graines. des phytostérols sur le taux de cholestérol lorsqu’ils sont utilisés en tant qu’aliment fonctionnel. Les résultats des études ont prouvé que Autres astuces pour améliorer votre bilan lipidique les produits avec des phystérols intégrés (ex. : margarine) peuvent Plusieurs nutriments offrent une protection contre l’athérosclérose, considérablement réduire le taux de mauvais cholestérol (LDL) par exemple : les fibres solubles, les protéines de soya et certains comparativement au placebo, d’après les différents résultats des gras. De plus, une alimentation riche en fruits et légumes procure une études faites entre 1992 et 2006. Les chercheurs recommandent donc protection additionnelle. Pour augmenter votre apport de nutriments aux personnes à risque ou ayant une maladie du cœur de consommer vous protégeant contre l’athérosclérose, vous pouvez, entre autres : 2 g de phytostérols chaque jour. Selon des études, cette dose permettrait - Utiliser de l’huile d’olive ou de canola pour cuisiner. de réduire de 5 à 15 % la quantité de LDL cholestérol dans le sang et - Utiliser les huiles des autres noix et graines (ex. : huile de lin, ainsi de diminuer jusqu’à 20 % les risques de maladies du cœur. Il n’y carthame, de sésame, de soya) pour mélanger à vos vinaigrettes. a toutefois pas d’avantage à en consommer plus de 3 g pour obtenir ces - Ajouter des noix, amandes et graines à vos collations ou dans vos bienfaits. Ils doivent aussi être inclus dans une alimentation équilibrée, recettes de pains, muffins, gâteaux et dans vos salades ou mets riche en fruits et légumes, riche en fibres et faible en gras saturés et asiatiques, par exemple. trans. En plus d’avoir des effets sur le cholestérol, les phytostérols ont - Consommer le plus souvent possible des substituts de la viande comme des propriétés anti-inflammatoires, anticancéreuses, antiathérogènes les légumineuses, le tofu, les protéines de soya et les poissons gras. et antioxydantes. Tous des atouts lorsqu’on recherche un mode de vie - Consommer plus souvent des flocons d’avoine et autres céréales à sain et à bien performer lors d’efforts physiques. base d’avoine pour leurs fibres solubles. Remplacer le riz ou les pâtes raffinées par du quinoa et autres grains entiers. Où les trouve-t-on? Une alimentation typique en Amérique du Nord fournit quotidiennement - Manger plus de fruits comme les pommes, les raisins et les agrumes. de 150 à 400 mg de phytostérols, soit moins du quart de la dose
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[RECETTES PRATIQUES POUR LES RANDONNÉES ] Même sur les sentiers, il est possible de choisir des collations riches en phytostérols! Il s’agit simplement de trouver des recettes qui incluent les principales sources de ce nutriment, comme indiqué dans le tableau ci-haut. Partez donc à l’aventure avec ces collations pratiques : Recette de granola aux graines de sésame : Ingrédients (pour 4 portions) 4 c. à soupe (60 ml) d’huile de maïs 4 c. à soupe (60 ml) de miel 60 g (1/2 tasse) de graines de sésame 200 g (2 tasses) de flocons d’avoine Préparation : Chauffer légèrement l’huile et le miel dans une poêle à feu modéré et remuer pour ensuite y ajouter les graines de sésame jusqu’à ce qu’elles soient dorées (2-3 minutes). Ajouter les flocons d’avoine et cuire en mélangeant trois à quatre minutes, jusqu’à ce que le mélange brunisse légèrement. Étaler sur une plaque pour refroidir et séparer ensuite avec les doigts. Vous pouvez déguster le granola avec des fruits séchés et des graines de tournesol en randonnée ou dans un yogourt, des céréales ou avec des petits fruits à la maison.
Salade de pâtes asiatiques : Parfait pour une courte sortie ou une excursion d’une journée Ingrédients (pour 4 portions) 1 c. à table de vinaigre de vin de riz 1 c. à table de sauce soya 1 c. à table d’huile de sésame 1 c. à table d’huile d’olive 4 tasses de pâtes cuites 1 orange pelée et coupée en dés 1 poivron rouge coupé en dés ½ tasse de pois mange-tout coupés en petits morceaux 2 oignons verts coupés finement (échalotes) 1 tasse de pistaches hachées Préparation : Combiner le vinaigre, la sauce soya, l’huile de sésame et l’huile d’olive dans le fond d’un grand bol. Ajouter les pâtes, l’orange, le poivron, les pois mange-tout et bien mélanger. Diviser la salade en quatre petits contenants pour les mettre dans vos sacs à dos. Mettre les pistaches et les oignons verts (échalotes) dans un autre contenant pour garnir vos salades juste avant de manger. N’oubliez pas vos ustensiles!
LES MEILLEURES SOURCES NATURELLES DE PHYTOSTÉROLS Portions
Quantité de phytostérols (mg)
Graines de sésame déshydratées
60 ml (1/4 de tasse)
264
Huile de maïs
15 ml (1c. à table)
136
Huile de sésame
15 ml (1c. à table)
121
Huile de germe de blé
15 ml (1c. à table)
77
Pistaches rôties à sec
60 ml (1/4 de tasse)
77
Huile de carthame
15 ml (1c. à table)
62
Graines de tournesol déshydratées
60 ml (1/4 de tasse)
59
Noix de pin déshydratées
60 ml (1/4 de tasse)
59
Noix de cajou rôties à sec
60 ml (1/4 de tasse)
52
Huile de lin
15 ml (1c. à table)
47
Amandes non blanchies rôties à l'huile
60 ml (1/4 de tasse)
47
Noix de macadam
60 ml (1/4 de tasse)
42
Noisettes, avelines, non blanchies, rôties à sec
60 ml (1/4 de tasse)
40
Pacanes rôties à l'huile
60 ml (1/4 de tasse)
39
Huile de soya
15 ml (1c. à table)
35
1 fruit moyen
34
Huile d'olive
15 ml (1c. à table)
31
Huile de noix
15 ml (1c. à table)
25
Asperges bouillies
125 ml (1/2 tasse)
22
60 ml (1/4 de tasse)
22
ALIMENTS
Orange de la Californie
Noix de Grenoble déshydratées Source : tiré de www.passeportsanté.net
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AGENDA DE L’AUTOMNE
Escalade libre • Essais • cours d’intitiation et perfectionnement..• Activités pour groupes • Fêtes d’enfant • Programmes corporatifs • Programmes d’entrainement •
Programme jeunesse
© Shutterstock
17 sep 11
Maintenant aussi
PARCOURS acrobatique intérieur
SEPTEMBRE
DU 9 AU 11 SEPTEMBRE
• Ponts suspendus • cables, tonneaux, billots.. • tyrolienne de 25 m
// ULTRA MARATHON DES GRANDS JARDINS Départ dans le parc des Hautes-Gorges
le tout sur une ligne de vie continue pour plus de sécurité
Programmation automne
Il s’agit d’une compétition parmi les plus difficiles sur le circuit provincial qui oppose les meilleurs coureurs québécois de single track. Le parcours est situé sur le territoire de Charlevoix et emprunte les sentiers déjà existants de « La Traversée de Charlevoix ». Deux parcours sont offerts aux participants, soit l’Ultra Marathon des Grands Jardins (103 km) et le Trail des Grands Jardins (60 km). Pour participer ou juste regarder. (418 602-1502 • ultramarathondesgrandsjardins.com)
DU 9 AU 11 SEPTEMBRE
// GRAND DÉFI DE VICTORIAVILLE Victoriaville
28 octobre Nuit Blanche • 2 novembre Soirée 100 partenaires • 18 décembre Au Défi du Bloc•
Le Grand Défi de Victoriaville est une compétition sportive sous forme de pentathlon. Les disciplines sont le vélo de montagne, la course à pied, le cross-country, le kayak, le patin à roues alignées et l’escalade. Le vélo de route étant aussi une activité offerte dans le cadre de l’évènement. Le Grand Défi est un bel événement qui cherche à faire adopter de saines habitudes de vie grâce à l’activité physique. (819 357-4984 • granddefi.qc.ca)
LE 10 SEPTEMBRE
// ROGAINE LAURENTIDES À l’aide d’une boussole et d’une carte topographique, la rogaine (ou course d’orientation) consiste à passer par le plus de postes de contrôle possible en équipe de deux à quatre personnes pendant 8 à 24 heures. Dans les forêts laurentiennes, cette course qui fait appel à l’orientation et l’endurance physique promet de belles heures. (www3.sympatico.ca/montbleu)
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LE 10 SEPTEMBRE
// TOUR DU MONT VALIN Parc des monts Valins (Saguenay) Le Tour du mont Valin vélo est un événement sportif d’importance qui a lieu au Saguenay, en septembre, sous les flamboyantes couleurs automnales. Le tour du mont Valin comprend trois circuits de vélo de montagne : 90, 63 et 48 km et deux cyclo-sportives en vélo de route : 50 et 70 km. Le Tour du mont Valin se déroule dans le secteur de la station de ski le Valinouët et des Monts-Valin, à 30 minutes au nord de Chicoutimi, dans la province de Québec. Bienvenue à tous les amateurs de vélo de montagne et de vélo de route! (tourmontvalin.com)
LE 10 SEPTEMBRE
// RAID DES APPALACHES Parc régional des Appalaches Depuis 1999, le Raid des Appalaches attire plus d’une centaine d’athlètes et d’amateurs de partout à travers le Québec, prêts à relever le défi. Celuici est composé de trois épreuves, dont le canot-kayak, le vélo et la course, et totalise un parcours de 52 km. L’amateur de randonnée pourra quant à lui participer à la catégorie Défi-Course (15 km), Plaisir-Randonnée ou Canicross, qui lui permettra de découvrir les sentiers pédestres du parc. Certains participants le font dans un esprit de compétition et d’autres pour relever un défi personnel, mais tous sont heureux de découvrir le Parc régional des Appalaches. (1 877 827-3423 • parcappalaches.com)
LES 10 ET 11 SEPTEMBRE // GRAND DEMI-MARATHON DE L’ISLE-AUX-COUDRES Isle-aux-Coudres
Le Grand demi-marathon IAC est la seule course au Québec à être organisée dans une région insulaire. Il s’agit de compléter le tour de l’île, un beau défi
par FRÉDÉRIQUE SAUVÉE
de 23 km! D’autres courses sont proposées avec des kilométrages plus courts comme celle de 10 km, de 2 km pour les 12 à 19 ans et de 1 km pour les plus petits. Inscrivez-vous ou venez encourager les athlètes. (1 866 438-2930 • tourismeisleauxcoudres.com)
DU 15 AU 18 SEPTEMBRE // FESTIROC Région de Shawinigan
Participez à ce grand rassemblement des amateurs d’escalade pendant quatre jours de festivités au parc de l’île Melville et au parc récréotouristique Saint-Mathieu en Mauricie. Initiations, compétitions, défi de slackline et escalade nocturne sont au programme de cette 3e édition. Le samedi soir, ne manquez pas la soirée Reel Rock Tour avec la diffusion des plus spectaculaires films de montagne et d’escalade. Venez nombreux! (514 252-3004 • evenementfqme.qc.ca)
LE 17 SEPTEMBRE
LE 25 SEPTEMBRE
// SÉRIE DE COURSES EN SENTIERS Mont Sutton
// MARATHON OASIS DE MONTRÉAL Montréal
Vous courrez sur des roches, des racines et des souches. Vous monterez des pentes de ski, des pistes de randonnée; vous passerez dans des flaques d’eau, dans la boue et dans beaucoup plus encore. Un défi passionnant et stimulant que propose la série de courses en sentiers 5 Peaks Salomon. Cette étape se déroule sur les sentiers du Parc d’environnement naturel de Sutton! Au programme : le parcours Sport (4-8 kilomètres) pour le coureur qui débute et un parcours Enduro (10-17 kilomètres) pour les amateurs de défis. Les coureurs pourront également se mettre au défi sur un parcours de demi-marathon. (montsutton.com)
42,2 km de course entre le pont Jacques-Cartier et le parc Maisonneuve en passant par l’île Sainte-Hélène, l’île Notre-Dame, le Vieux-Montréal, le Plateau Mont-Royal, etc. Pourquoi courir le marathon de Montréal? Pour sentir le pont Jacques-Cartier vibrer sous les pas des milliers de participants au départ de la course! Entre autres bonnes raisons… (marathondemontreal.com)
DU 17 SEPTEMBRE AU 16 OCTOBRE
// LES GRANDS EXPLORATEURS : TOMBOUCTOU Montréal
// FESTIVAL D’AUTOMNE Mont Sutton
Tous les week-ends de la mi-septembre à la mi-octobre, célébrez la belle saison dans le cadre du festival d’automne du mont Sutton, le Panoramaduodlacôte! La programmation 2011 saura plaire à toute la famille, aux amoureux de randonnée pédestre et de nature : balade en télésiège, randonnées guidées, plusieurs ateliers sur les sciences de la nature, bricolage pour les enfants, musique et BBQ au pied des pistes! (montsutton.ca)
LE 24 SEPTEMBRE
© Shutterstock
Toujours dans le cadre des courses en sentiers 5 Peaks Salomon, cette course se tiendra sur les pistes privées du centre Corporate Synergy ‘ARK’ en Outaouais. Le parcours serpente dans un relief accidenté de 340 acres de forêts mixtes. (1001sentiers.ca)
La saison grise arrive au Québec, mais Les Grands Explorateurs sont là pour vous dépayser tout l’hiver! Au programme de la saison 2011-2012 : Paris, Tombouctou, les Marquises, le Vénézuéla, l’Inde, la Nouvelle-Zélande en plus de soirées hors série Découverte. À Montréal, on commence avec Tombouctou la mystérieuse, porte d’entrée du Sahara. (lesgrandsexplorateurs.com)
LE 16 OCTOBRE
Des épreuves physiques, sportives, intellectuelles et stratégiques des plus innovantes sont au programme du Rallye Bougex! Une aventure stimulante qui se déroule sous la forme d’enchaînement d’activités de plein air. Vous vous lancerez, à l’aide d’un cahier de route, dans un parcours de disciplines qui vous fera découvrir Montréal et ses plus beaux visages. (bougex.com)
17 septembre au 10 octobre 2011
LE 10 SEPTEMBRE
// 24 H TREMBLANT VÉLO Station Mont Tremblant La région de Mont-Tremblant accueille ce rassemblement populaire dont le but est d’amasser un maximum de dons pour les enfants malades ou dans le besoin, le tout dans une ambiance festive et conviviale à l’image du 24 h de Ski. Les équipes de 6 à 12 cyclistes de tous les niveaux roulent sur le circuit Mont-Tremblant pour le plaisir, pour le défi, pour la cause en se relayant durant 24 heures. Inscrivez votre équipe dès maintenant et soyez de la partie! (24htremblant.com)
Forfait la petite virEe
LE 17 SEPTEMBRE
// FESTIVAL DE LA MARCHE
SOYEZ DANS L’AGENDA DE LA REVUE ESPACES
DU 4 AU 9 OCTOBRE
// RALLYE URBAIN BOUGEX Montréal
// SÉRIE DE COURSES EN SENTIERS Centre Corporate Synergy « Ark » (Outaouais)
Célébrez les 10 ans du Sentier international des Appalaches en vous joignant à la 14e édition du Festival de la marche, dans le parc national de la Gaspésie. Offrant une grande diversité de paysages, le Sentier international des Appalaches couvre 650 km au Québec. Au programme : cinq circuits de randonnée d’une journée (de deux heures à cinq heures) aux monts Olivine, Ernest-Laforce, Hog’s back, sur la traversée des McGerrigle ou encore sur le sentier de la Serpentine. Divers ateliers, un souper et un spectacle, animé par des artistes locaux, vous attendent aussi. (fqmarche.qc.ca)
OCTOBRE
ce forfait inclut :
> Une
à partir de
124 $ par famille
nuitée à la télécabine panoramique pour un aller-retour au sommet > Accès au Jumpaï > Accès aux sentiers pédestres de la montagne > Accès
*
* Basé sur un tarif par famille [2 adultes et 2 enfants de moins de 12 ans], par jour, en occupation quadruple. Taxes et services en sus. Prix sujets à changement sans préavis. Ne peut être jumelé à aucune autre promotion.
Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca
Pour consulter la programmation complète ou pour réserver :
MONT-SAINTE-ANNE.COM
ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca _ 65
/// FAITES LE TEST /// 1. À QUOI LE MOT « DÉPRESSION » FAIT-IL RÉFÉRENCE EN VÉLO DE MONTAGNE?
CONNAISSEZ-VOUS
a) a u type de bas que certains vététistes utilisent pour obtenir une meilleure circulation du sang dans les jambes b) a u système mécanique des amortisseurs sur la roue avant c) a ux obstacles de terre de certains sentiers semblables à une piste de ski de bosse d) à un style de figure qui consiste à sauter de bosse en bosse sans pédaler
BIEN LE VÉLO
DE MONTAGNE?
2. QUI EST MARIE-HÉLÈNE PRÉMONT? a) l a seule médaillée olympique québécoise de vélo de montagne b) l a première importatrice du vélo de montagne au Québec c) l a directrice de course du Vélirium du mont Sainte-Anne d) l a première femme vététiste professionnelle au Canada
a) le cross-country b) le trial c) le dirt biking d) l’ultratrail
© Shutterstock
3. LAQUELLE DE CES ÉPREUVES NE FAIT PAS PARTIE DE LA DISCIPLINE DU VÉLO DE MONTAGNE?
par Frédérique Sauvée
7. LAQUELLE DE CES PISTES DE VÉLO DE MONTAGNE NE TROUVE-T-ON PAS À LA STATION DU MONT-SAINTE-ANNE? a) La Vietnam b) L’Échappée c) L’Indiana Jones d) La Grande Douce
4. QUELLE TECHNIQUE EN VÉLO DE MONTAGNE CONSISTE À SAUTER DES OBSTACLES?
8. QU’EST-CE QU’UN HARD TAIL?
a) le jump and land b) le bunny hop c) le backflip d) le saute-mouton
a) u n cadre rigide avec une seule suspension à l’avant b) un garde-boue très solide c) l a piste la plus difficile d’un centre de vélo de montagne d) un(e) vététiste professionnel(le)
5. QU’EST-CE QUE LE BRAQUET? a) un rapport de la transmission b) le degré d’inclinaison de la roue avant c) le garde-boue arrière d) l’amortisseur
10. LEQUEL DE CES CENTRES DE VÉLO DE MONTAGNE NE POSSÈDE PAS DE REMONTÉE MÉCANIQUE?
RÉSULTATS Donnez-vous 1 point pour chaque bonne réponse.
a) Mont Sainte-Anne b) Bromont c) Rigaud d) Camp Fortune
Moins de 8 points : nvous avez encore peur de la bouette! 8 à 12 points : vous aimez ça, mais vous n’êtes pas encore au sommet…
11. QU’EST-CE QU’UN PUMP TRACK?
13 à 15 points : de la bouette, vous en mangez pour déjeuner!
a) u ne piste d’habileté où l’on génère de la vitesse grâce à la manœuvre de son vélo b) un sentier qui alterne montée et descente c) l’amortisseur arrière d) un partisan déjanté
14. QUELLE EST L’UNIQUE RÉSERVE FAUNIQUE OÙ L’ON PEUT DÉSORMAIS FAIRE DU VÉLO DE MONTAGNE? a) Laurentides (Camp Mercier) b) La Vérendrye c) Rouge-Matawin d) Papineau-Labelle
6. LEQUEL DE CES MANUFACTURIERS NE VIENT PAS DU QUÉBEC? a) Devinci b) Xprezo c) Opus d) Trek
9. QUELLE EST LA PARTICULARITÉ D’UNE ROUE DE 29 POUCES? a) e lle convient mieux aux vététistes de grande taille b) e lle conserve mieux la vitesse qu’une roue de 26 pouces c) elle est plus stable sur les obstacles d) toutes ces réponses
a) son 5e anniversaire b) son 10e anniversaire c) son 15e anniversaire d) son 20e anniversaire
12. COMBIEN Y A-T-IL DE RÉSEAU DE SENTIERS DE VÉLO AU QUÉBEC? a) une dizaine b) une cinquantaine c) une centaine d) plus de 150
13. LEQUEL DE CES SITES INTERNET PARLE DE VÉLO DE MONTAGNE?
© Alex Jackson
© Hrvoje Tomic
© Dan Bachman
15. EN 2012, COMBIEN D’ANNÉES LE VÉLIRIUM DU MONT SAINTE-ANNE FÊTERA-T-IL?
a) allezy.net b) sdvmag.com c) passionvelo.ca d) toutes ces réponses
1. c) 2. a) 3. d) l’ultratrail est une course à pied en sentier de la longueur d’un marathon. 4. b) 5. a) Si le vélo est muni d'un ou de deux dérailleurs, le cycliste fait varier le braquet lorsqu'il change de vitesse. 6. d) 7. d) La Grande Douce appartient aux sentiers de Bromont. 8. a) 9. d) 10. c) 11. a) 12. c) Environ 95 centres où la pratique est officiellement reconnue. 13. d) 14. a) 15. b)
RÉPONSES :
66 _ ESPACES _ SEPTEMBRE 2011 _ www.espaces.ca
WWW.KEENCANADA.CA
© Wolverine Outdoors 2011
SOLO ORIGINS Solo conserve Cette édition anniversaire de la chaussure de randonnée son allure classique, à laquelle s’ajoutent un coussinage contemporain, une stabilité accrue et des matériaux entièrement recyclés. Nommée dès sa création « la meilleure au monde ». Nous approuvons humblement.
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