Mars 2013 / Espaces by Espaces

Meilleures randonnées printanières 6 APPS PARFAITES POUR S’ENTRAÎNER LA VIE ACTIVE DE MARILOUP WOLFE RICH ROLL IRONMAN ET… VÉGÉTALIEN! TONIFIER SON CORPS EN 30 MINUTES! NOS 5 RECETTES DE SMOOTHIES PRÉFÉRÉES LE SECRET DES COUREURS KENYANS Incursion dans un système unique au monde

ÉQUIPEMENT

LES ESSENTIELS DU PRINTEMPS À CHAQUE SPORT SON SAC À DOS

LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC

| MARS 2013 | gratuit | espaces.ca

Caractéristiques DE SÉRIE

• Traction intégrale symétrique à prise constante Subaru • Moteur BOXER SUBARU à 4 cylindres opposés horizontalement, 2,5 litres, 173 chevaux • Transmission manuelle à 6 rapports (6MT) • Système de contrôle de la dynamique du véhicule et système de contrôle de la traction

2.5i 2013

EN OPTION

À l’achat au comptant à partir de

25 205

Transport et préparation inclus, taxes en sus Financement et location disponibles

Legacy

• Moteur BOXER SUBARU à 6 cylindres opposés horizontalement, 3,6 litres, 256 chevaux • Transmission CVT Lineartronic® (boîte à variation continue) pour un rendement énergétique remarquable • Système perfectionné d’aide à la conduite EyeSightMC Et plus encore…

†

Économie d’essence (l/100 km) Δ

MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ+

CVT Lineartronic® Ville 8,4 / Route 6,0 6MT Ville 9,8 / Route 7,0 Indice d’octane recommandé : 87 Données estimatives

LEGACY 2013

JAPONAIS ET PLUS ENCORE ! Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca * À l’achat au comptant à partir de 25 205 $, taxes en sus pour la Legacy 2.5i 2013 (DA1-BP), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 595 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. Δ Cote de consommation d’essence établie par Ressources Naturelle Canada de 6,0l/100 km (route) pour la Legacy 2013 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 70 litres. Les données de consommation de carburant devraient être utilisées à seule fin de comparer des véhicules. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. † Une cote « Bien » constitue la meilleure cote possible aux cinq tests de collision (frontale à chevauchement modéré, frontale à chevauchement faible, latérale, arrière et de capotage) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Pour mériter la mention « Meilleur choix sécurité+ 2013 », un véhicule doit obtenir la cote « Bien » à au moins quatre tests et une cote « Bien » ou « Acceptable » au cinquième test. Pour plus d’information sur cette offre, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques sont sujettes à changement sans préavis.

Sommaire MARS 2013

« À la base, j’étais une fille zéro sportive. Au primaire, je détestais les cours d’éducation physique, je trouvais toutes sortes d’excuses pour ne pas y participer », avoue Mariloup Wolfe qui a pourtant marié un accro aux sports extrêmes et qui possède maintenant une franchise Énergie Cardio. Ski de fond et alpin, randonnée, participation au Rally Aïcha des Gazelles, trek en Himalaya… la comédienne de Unité 9 nous raconte sa passion du plein air

04 En ligne 06 Espace libre 08 Tous azimuts 14 Express-O2 16 Prévisions ensoleillées avec résultats nuageux? 18 Le secret des coureurs kenyans Est-ce vraiment la génétique qui explique le succès des coureurs kenyans lors des marathons? Notre collaborateur s’est rendu au cœur de leur système d’entrainement pour découvrir une manière de s’entrainer unique au monde. CAHIER TONIK Les meilleures apps pour s’entrainer La vie active de Mariloup Wolfe Entrainement : solidifiez la base Rich Roll : Ironman et… végétalien! Course à pied : votre programme d’entrainement idéal Nos 5 recettes de smoothies préférées Tonifier son corps en 30 minutes!

DESTINATIONS 36 Anatomie d’un sentier de vélo de montagne La Neilson à la Vallée Bras-du-Nord 38 Le meilleur des randonnées printanières 40 Le Saguenay en vélo : la piste cyclable Le Horst de Kénogami 42 Équateur : l’Eldorado du plein air

ÉQUIPEMENT 48 Les essentiels du printemps 50 À chaque sport son sac à dos

46 Art de vivre

54 L’actualité en 140 mots ou moins

©christianlevesque.com

22 23 24 26 28 30 32 34

52 Agenda du printemps

Forester

STI

Outback

BRZ

Legacy

Impreza

XV Crosstrek

2013 JAPONAIS ET PLUS ENCORE ! Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca

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EN LIGNE SUR espaces.ca TROUVER LE BON YOGA

Il existe des dizaines de genres de yoga qui partagent tous la même intention de cohésion entre le corps et l’esprit. Il est important d’unifier sa pratique de yoga à ses besoins et motivations afin d’en retirer bénéfices et plaisir. Notre tableau vous aidera à vous y retrouver facilement. [recherche mot-clé : yoga]

LE PLEIN AIR EN BD COMMENT CHARGER SON a écrit son Tintin au Tibet cinq ans après l’exploit d’Edmund SAC À DOS EFFICACEMENT ? Hergé Hillary. Du coup, il a mieux popularisé la haute montagne

FACEBOOK : DU CONTENU EXCLUSIF

Suivez-nous sur le réseau social par excellence pour avoir accès à du contenu exclusif, des concours et des invitations à des événements. Donnez votre avis sur divers sujets d’actualité ou sur le contenu du magazine… et encore plus! [facebook.com/espacespleinair]

que n’importe quel livre sur la conquête de l’Everest. Par son essence, la bande dessinée transcende le simple récit pour illustrer l’ampleur des émotions de l’aventure. Voici cinq titres à apporter sur votre île déserte! [recherche mot-clé : BD]

PETITES ANNONCES DU PLEIN AIR Notre section Petites annonces est l’endroit parfait pour vendre ou acheter votre équipement de plein air. Gratuit et simple à utiliser, vous y trouverez facilement une foule d’articles à bon prix. Ne tardez pas : les choses s’envolent rapidement! [espaces.ca/communaute/petites-annonces]

Que vous partiez un jour ou une semaine, rien ne vaut un sac à dos bien rangé pour apprécier au maximum votre randonnée. Voici quelques règles d’or pour profiter au mieux de vos courtes et longues escapades! [section CONSEILS]

///ESPACE LIBRE

VIVRE à contresens de faire comme tout le monde! Avoir la même tondeuse que son voisin, écouter les mêmes chansons que ses amis ou regarder le même téléroman que deux millions d’autres Québécois. Si on se laisse aller dans cette dérive, la vie peut rapidement être confortable pour certains, mais assurément banale, ennuyeuse, prévisible et routinière pour d’autres. Notre cerveau et notre corps s’engourdissent. Il faut alors un électrochoc. Et un bon : du genre à celui que l’on ressent lorsqu’on plonge dans l’eau d’un lac en hiver. Ou ce sentiment intense de débarquer dans une ville étrangère sans carte ni traducteur. Vous savez ce que je veux dire? Pour maintenir notre enthousiasme pour la vie et la poursuite de nos rêves, il faut parfois choquer délibérément notre système pour éveiller nos sens, notre vitalité et notre créativité. Sortir de sa zone de confort permet de frôler les marges qui nous définissent en tant que personne. C’est ce qui donne tout le zeste à la vie. Que cela soit volontaire ou non, l’important est de trouver le bon filon pour que nos aventures de vie s’imprègnent dans notre mémoire d’une manière indélébile. Il faut créer soi-même les histoires que l’on voudra bien raconter un jour à nos petits-enfants. Tout le reste, les choses « normales » perdront de leur platitude puisque nous n’aurons de mémoire que pour ce qui a été grandiose et mémorable. Je pensais à tout cela lors d’une récente sortie en escalade de glace durant une journée de semaine. Pas une aventure au pôle Nord ni au sommet d’une montagne tibétaine : juste un périple de 45 minutes vers le nord sur l’autoroute 15! Partis à l’aube, nous étions déjà à contresens du trafic. La vie n’est-elle pas mille fois meilleure quand on roule à l’envers d’un bouchon de circulation? Personne sur

Il est tellement facile

la paroi par une merveilleuse journée ensoleillée. Retour à la maison encore à l’inverse du flot de travailleurs. Le genre de sortie de plein air mémorable qui donne le sentiment que tout est possible et qu’on est réellement bénis des dieux

pour en profiter autant. Lorsque je peux me le permettre de la sorte, j’adore vivre à l’envers du reste de la population. Que ce soit ici ou en voyage (vous avez déjà essayé les destinations touristiques en dehors de la haute saison?), aller à l’envers de la société en vaut toujours le coup. Ma nouvelle résolution est maintenant d’essayer de faire chaque semaine quelque chose que je n’ai jamais fait avant. Ça peut être au boulot, avec ma famille ou dans mes activités sportives. Tout ce que cela demande de la part de votre entourage, c’est de la compréhension, de la sympathie et de la patience, car bien des choses n’aboutiront nulle part. Mais c’est justement l’un des fondements de l’aventure : tester une nouvelle route que personne n’a jamais empruntée (sans regarder son GPS toutes les dix minutes!) pour voir où cela mènera. Au pire, on pourra toujours revenir sur nos pas. Juste d’y penser ouvre déjà mon esprit à tout un nouveau flot de possibilités. J’adore ça! Et le meilleur là-dedans, c’est que nous n’avons pas besoin d’être un aventurier de l’extrême pour vivre de la sorte. Dans l’entrevue qu’elle a bien voulu nous accorder pour cette édition, la comédienne Mariloup Wolfe avoue qu’elle détestait les cours d’éducation physique lorsqu’elle était jeune (voir en page 24). Cela ne l’a pas empêchée de marier un passionné de parachute, d’effectuer des treks un peu partout sur la planète et commencer à penser à tout quitter durant un an pour faire le tour du monde avec ses enfants et son amoureux. J’irais jusqu’à dire que voguer à contresens du reste de la planète permet de rester un peu plus sain d’esprit. Qu’avez-vous de prévu cette semaine que vous n’avez encore jamais fait? Christian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque

Mars 2013 :: Vol 18 :: No 4 ÉDITEUR : Stéphane Corbeil (scorbeil@espaces.ca) RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque (clevesque@espaces.ca) JOURNALISTE : A ntoine Stab (astab@espaces.ca) COLLABORATEURS : Véronique Champagne, Jean-Yves Cloutier, Evelyne Deblock, Marie-Soleil Desautels, Vincent Filion, Michel Gauthier, Mathieu Lamarre, Catherine Lefebvre , Yvan Martineau, Sarah-Émilie Nault, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, David Savoie, Jimmy Sévigny.

PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Randonné printanière dans les fleurs des Alpes Suisses. (© iStockphoto)

Jean-François Vadeboncoeur, Directeur des ventes jfvadeboncoeur@espaces.ca / 514 277-3477, poste 27 Jonathan Marcotte, Responsable de comptes jmarcotte@espaces.ca / 514 277-3477, poste 26 David Mene, Responsable de comptes dmene@espaces.ca / 514 277-3477, poste 28 Joanne Bond, Adjointe aux ventes et distribution jbond@espaces.ca / 514 277-3477, poste 30

mars 2013 espaces.ca

ABONNEMENT

Marilyne Bernier, mbernier@espaces.ca / 514-277-3477, poste 21

ABONNEMENT / TARIFICATION (LIVRAISON À DOMICILE) :

1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus). Libeller le chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

DESIGN : Sève création www.seve.ca REVUE ESPACES

RÉVISION : Hélène Paraire

911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 info@espaces.ca www.espaces.ca

Tirage : 70 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. La revue ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. La revue ESPACES est publiée six fois par année par Groupe Espaces, une division des Éditions Gesca.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2013. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2013.

TOUT AZIMUTS

RECYCLER SON MATÉRIEL PLEIN AIR PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

Skis en luminaire Le style alpin a la cote dans les chalets en bois! Alors, ressortez vos vieux skis en bois ou vos raquettes en babiche et détournez leur utilisation. Avec un peu d’ingéniosité et quelques connaissances en électricité, il est possible d’ajouter un système d’ampoule sur le support des skis et de

le transformer en un superbe luminaire. L’idée est brillante, n’est-ce pas? On peut aussi laisser aller son imagination et créer diverses décorations à partir de skis en bois : étagères, barrières de jardin, rambardes d’escalier, l’important est d’avoir des idées et de s’amuser à recycler!

Voile de bateau = déco L’idée part du constat qu’une voile de bateau, une fois usée, ne sert plus à rien et prend de la place inutilement dans le grenier! Pourquoi ne pas découper cette toile solide pour la réutiliser à des fins décoratives? L’entreprise bretonne 727 Sailbags s’est engouffrée dans le filon pour créer toutes sortes d’accessoires pour la maison : du transat de terrasse aux tapis de salon en passant par les rideaux et les coussins.

Les premiers modèles ont été créés à partir des voiles d’un bateau qui a traversé deux fois l’Atlantique lors de régates. Aujourd’hui, les skippeurs viennent eux-mêmes donner les voiles de leur bateau en fin de vie. Si vous avez l’âme d’une couturière, prenez vos ciseaux et, de fil en aiguille, votre appartement se transformera en pont de bateau! Pourquoi ne pas faire la même chose avec une vieille voile de parachute ou de kitesurf?

Canot = étagères Le vieux canot en bois que vous a légué votre grand-père moisit au fond de votre cour arrière? Voilà un trésor inestimable pour tous les amateurs de recyclage! Il suffit de couper l’embarcation en deux parties, garder la moins abimée et la raboter pour faire disparaître les éventuelles traces du frottement de la coque sur les roches. Une fois qu’elle est repeinte ou vernie, il ne manque plus qu’une ou deux simples étagères en bois à installer en travers,à la place du banc, pour accueillir vos futurs livres et bibelots. Plusieurs compagnies de design utilisent aujourd’hui ce concept pour vendre à prix d’or des bibliothèques en cèdre rouge. Rien ne vaut ces idées pour transformer le passé en présent et ajouter une touche « aventurier » à votre salon. C’est votre grand-père qui va être flatté! WEB SEULEMENT Vidéo pour apprendre à faire un luminaire soi-même : http://www.minutefacile. com/deco-brico-jardinage/idees-decoration/16906-decoration---creer-unluminaire-original/

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LA MODE N’EST PLUS D’ACHETER, MAIS DE RECYCLER! VOICI QUELQUES IDÉES ORIGINALES POUR DONNER UNE DEUXIÈME VIE À SON MATÉRIEL TOUT EN DONNANT UN STYLE À SON CHEZ SOI.

QUÉBEC PLEIN AIR INC. PAR GUILLAUME ROY

DESIGN CATAMARAN : LA F1 DES MERS

« On a construit un premier catamaran de 30 pieds pour le plaisir. Avec le succès qu’il a connu, on a décidé d’améliorer le modèle et de l’offrir sur le marché international » - Sylvain Carignan. Pour certaines composantes comme le mat de 48 pieds de haut (qui pèse 160 livres) qui vient de Roumanie, les compétences sont déficientes au Québec, mais des projets de recherche sont en cours pour développer les savoirs et rapatrier la production au pays. L’assemblage final se fait à l’entrepôt de Design Catamaran à Trois-Rivières. Le Toro 34, qui se détaille 170 000 $, a déjà des clients en France, au Japon et à Toronto. L’entreprise compte vendre six unités l’an prochain avant d’atteindre une cadence de douze bateaux par an d’ici quelques années. › › Suite page 10

impressionnante, voyait le jour avec un espace de couchage confortable pour quatre personnes, une rareté dans les bateaux de course. « C’est une machine à bonheur qui permet de faire de la course, mais qui peut aussi être manœuvré par seulement deux personnes », explique M. Carignan. Pouvant atteindre une vitesse de 25 nœuds, la bombe de Trois-Rivières est « parfaite pour aller en Gaspésie dans le tapis! » Basée à Trois-Rivières, l’entreprise a réalisé le tout avec plusieurs entreprises spécialisées, comme FDC composite de Saint-Jean-sur-Richelieu (qui fabrique la coque du catamaran).

Un bateau de course à 500 000 $ ou un bateau de plaisance pépère? Plus besoin de faire des compromis : la compagnie trifluvienne Design Catamaran propose le Toro 34, un catamaran de course performant qui permet de coucher quatre personnes. Sylvain Carignan, professeur au Cégep de Trois-Rivières, et Christian Nadeau, enseignant au secondaire, ont entamé la construction de leur premier bateau en 2006, après avoir roulé leur

bosse dans tous les circuits du monde de course en catamaran, dont une dizaine de championnats du monde. « On a construit un premier catamaran de 30 pieds pour le plaisir. Avec le succès que le bateau a connu et l’intérêt que les gens y apportaient, on a décidé d’améliorer le modèle et de l’offrir sur le marché international », raconte Sylvain Carignan. En 2010, le premier prototype du Toro 34, d’une simplicité d’utilisation

Attestation d’études collégiales en

Écogestion des risques côtiers

Une formation innovatrice basée sur les réalités du terrain. Lieu : Îles-de-la-Madeleine Date de début : 3 septembre 2013

Date limite d’inscription : 26 avril 2013

Pour information et inscription : Magella Thériault 418 986-5187 poste 6226 / mtheriault@cegepgim.ca Pour connaître les détails, veuillez consulter le www.collegia.qc.ca

TOUT AZIMUTS

QUÉBEC PLEIN AIR INC. PAR GUILLAUME ROY

LOUIS GARNEAU : 30 ANS D’INNOVATION

Trente ans après avoir fabriqué ses premiers vêtements cyclistes, Louis Garneau trône au sommet de l’industrie du plein air au Québec. Avec l’arrivée de son premier fils dans l’entreprise, l’homme d’affaires prépare déjà la relève en se lançant dans un nouveau domaine : la nutrition sportive. En 1983, Louis Garneau étudie en arts à l’Université Laval et commence à confectionner des vêtements de vélo avec sa conjointe. Cycliste de haut niveau dans sa jeunesse (il a participé aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984), c’est le début des sept grandes périodes d’innovation qu’a connues l’entreprise depuis sa création. Au final, Louis Garneau a développé des produits pour les différents sports que pratiquent ses clients au cours de l’année. En fait, ce sont tous des sports que Louis Garneau pratique lui-même : la raquette, le ski de fond, la course à pied et le triathlon. Trop généraliste dans le passé, il a épuré sa gamme de produits et décidé de miser sur les produits à plus forte valeur ajoutée. Du coup, l’équipement de yoga, de natation et la filiale Chlorophylle ont pris le bord. Aujourd’hui Louis Garneau vend ses produits dans plus de 40 pays, mais il ne compte pas en rester là : « Notre but est d’être présent dans une centaine de pays ». L’Amérique latine et la Chine, où Louis Garneau a commencé à vendre des produits cette année, pourraient 10

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permettre à l’entreprise de réaliser une belle croissance. Après les États-Unis, c’est au Japon que Louis Garneau vend le plus de vélos. Dans cinq ans, Louis Garneau aimerait être le leader mondial en cyclisme grâce à l’innovation, qui a toujours fait partie de la vision de

l’entreprise. Son but est de développer les meilleurs produits du monde et de récentes récompenses viennent saluer les efforts déployés par son équipe. Dans le « laboratoire humain » de Louis Garneau Sport, ils ont réussi à créer le casque de route aérodynamique le plus rapide au monde. Le casque « Course »

SEPT PÉRIODES D’INNOVATIONS DURANT 30 ANS POUR LOUIS GARNEAU 1. En 1984, Louis Garneau devient la première compagnie canadienne à vendre des vêtements cyclistes faits au Canada. 2. Après un voyage en Italie, Louis Garneau devient en 1985 la première entreprise en Amérique du Nord à imprimer sur des vêtements par sublimation. Un travail laborieux qui lui permettra d’avoir une croissance sans précédent et de se faire connaitre partout en Amérique du Nord. 3. Louis Garneau est la première entreprise au Canada à fabriquer des casques de vélos en 1987. Un produit qui lui apportera une renommée internationale. 4. En 1990, Louis Garneau lance sa gamme d’accessoires de vélos. Encore une fois, c’est à coups de brevets que se forge la renommée de ses chaussures et de ses gants ventilés. 5. C’est seulement en l’an 2000 que Louis Garneau se lance dans la fabrication de vélos. L’homme qui s’était pourtant juré de ne jamais en

fabriquer s’est fait prendre au jeu alors qu’il en a d’abord conçu pour ses enfants, qui ont ensuite fait de la compétition intensive. « Je n’allais quand même pas acheter les vélos de mes compétiteurs! », lance-t-il. 6. Louis Garneau est forcé de délocaliser la fabrication des produits de gros volumes : « La beauté de tout ça, c’est que je pouvais faire des vélos sans avoir d’usine. On a transformé une menace en opportunité d’affaires », estime aujourd’hui

a été testé au dernier Tour de France. Selon le ténor de l’industrie du plein air au Québec, l’avenir de l’industrie passe par l’innovation et la propriété intellectuelle. « C’est de la haute technologie. Ce n’est pas juste un produit de design ou de mode. Les clients demandent de la performance et on doit prouver scientifiquement que nos produits sont performants », explique Louis Garneau qui détient plus d’une centaine de brevets. Aux jeunes entrepreneurs dans le domaine du plein air, il conseille de vivre sa passion à fond. « C’est ce qui va te protéger des découragements, car il y a beaucoup de difficultés par moments. On doit faire ça par amour du sport. Sans ça, c’est impossible de réussir! » Commanditaire de l’équipe canadienne de cyclisme depuis 1984, Louis Garneau a lancé au mois de janvier, une équipe de cyclistes professionnels en partenariat avec Québécor. L’équipe Garneau-Québécor compte être la meilleure équipe canadienne dès cette année. l’entrepreneur qui est fier d’avoir conservé le siège social de l’entreprise à Saint-Augustin-deDesmaures avec les 225 emplois de haut niveau qui s’y rattachent. Des produits haut de gamme et les petites séries sont toujours manufacturés au Québec. 7. Avec l’arrivée de la relève dans l’entreprise, il n’était pas question de voler la job à quelqu’un pour faire travailler la progéniture. La solution : lancer une nouvelle division de nutrition sportive. C’est la tâche à laquelle William Garneau devra s’atteler au cours des prochaines années. Après ses études, son frère Édouard viendra l’épauler : « Nous avons été la première compagnie au monde à offrir une solution cycliste complète (vélos et accessoires) avant de nous faire copier par Specialized et Trek. Avec la nouvelle division de nutrition, on complète le réseau avec une solution énergétique pour les cyclistes », commente l’entrepreneur de 54 ans.

LA 2E VIE DE MAELSTRÖMKAYAK Maëlstromkayak (MK) aurait pu disparaitre après la chute de Boréal Design, fabricant sous licence et distributeur hors Québec de l’entreprise. Mais, la passion de Charles-Alexandre Desjardins et les témoignages de clients fous de ces kayaks de plaisance, conçus aussi bien pour surfer que pour faire une expédition, ont redonné un second souffle à l’entreprise québécoise. « Après la faillite de Boréal Design, des clients de Finlande, de Suède et d’un peu partout sur la planète m’appelaient parce qu’ils avaient peur

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que Maelströmkayak disparaisse. Plusieurs clients ont littéralement eu un coup de foudre avec nos produits. Ils disent que ce sont les meilleurs bateaux qu’ils ont pagayé! », raconte Charles-Alexandre Desjardins, aujourd’hui l’unique propriétaire de l’entreprise qui en comptait quatre à sa fondation en 2007. À l’époque de Boréal Design, les kayaks MK étaient d’excellents vendeurs sur la scène internationale et les modèles suscitaient énormément d’intérêt : « On ne repart pas de zéro, car on est connu, mais je dois retisser

les liens avec les détaillants », explique Charles-Alexandre Desjardins, qui compte fabriquer quelques centaines de kayaks cette année avec l’aide de nouveaux collaborateurs. Dans la faillite de Boréal Design, MK a même perdu le droit de fabriquer ses propres modèles. En 2013, deux nouveaux modèles verront donc le jour avec de nouvelles coques et de nouvelles caractéristiques. Au printemps, le Förväg, un kayak de 17,7 pieds alliant confort, ergonomie et esthétisme sera offert à un prix variant entre 3 800 et 4 000 $. Plus tard au

cours de l’année, le Flöd, plus léger et destiné à de plus petites personnes, fera son apparition. Les clients pourront choisir un modèle en fibre de verre ou en carbone. L’entrepreneur de 41 ans est fier de ses bateaux : « Ce sont des kayaks qui ouvrent de nouveaux horizons et qui permettent de pousser le niveau technique au maximum. Ils sont parfaits pour les “débutants enthousiastes” qui ne veulent pas acheter 50 kayaks parce qu’ils progressent trop rapidement. »

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TOUT AZIMUTS

LES ÉCHOS DU PLEIN AIR

LES MEILLEURS AU PAYS Depuis 1989, Boutique Courir a amené en randonnée plus de 12 000 personnes pour profiter des quatre saisons! Ses dirigeants s’avèrent aussi conséquents avec leurs valeurs : une fois par année, en janvier, ils ferment leurs deux boutiques et embarquent en direction de Jouvence avec tous leurs employés afin de prendre l’air, solidifier l’esprit d’équipe et leur proposer des ateliers spécialisés.

PAR YVAN MARTINEAU

DENZELL WASHINGTON OU MADONNA?

Boutique Courir a de quoi se péter les bretelles! Preuve de leur réussite, les propriétaires Gilles Labre et Daniel Beaupré ont reçu au Texas le prestigieux prix de « Magasin de course à pied de l’année 2012 au Canada » remis par l’Independent Runners Retailers of Canada (IRRC). Gilles Labre et Daniel Beaupré méritent amplement cette récompense. Ex-coureurs élite de demi-fond dans les belles années de Philippe Laheurte et compagnie, ils peuvent se vanter d’avoir vendu 90 000 paires de souliers de course dans les 10 dernières années, d’offrir plus de 200 modèles et largeurs et d’être également devenus des références en ski de fond, en raquette et en vélo.

Autre preuve de la réputation de Boutique Courir, laquelle de ces personnalités ne s’est jamais procuré de chaussures à leurs adresses de Montréal et Longueuil? a) L’acteur Denzell Washington b) L’ex premier ministre Bernard Landy c) Le receveur Russell Martin des Pirates d) La chanteuse Madonna

Notre grand marathonien en fauteuil roulant André Viger avait dit : « Les sacrifices quotidiens, le courage de se lever tôt, de se dépasser jour après jour, ça me bouleverse. » C’est exactement l’image qui m’est venue à l’esprit lorsque j’ai su que Sylvain Vinet, premier vice-président à la Banque CIBC, s’était vu remettre la médaille du Jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II pour « leadership et engagement solides qui inspirent autrui ». Vinet est l’homme derrière le succès du Tour CIBC Charles-Bruneau, avec Pierre Bruneau de TVA. Les deux forment un tandem incroyable. Vinet est un inlassable rassembleur, un motivateur hors pair. « Il a le talent de s’entourer de gens d’exception », a avoué, émue, sa femme qui l’appui dans toutes ses implications. Sylvain Vinet est à la tête du tour cycliste qui constitue l’une des principales activités qui ont permis à la Fondation Charles-Bruneau de récolter 42 millions $ pour enrayer le cancer chez les enfants et soutenir la recherche.

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QUELLES FAMILLES! © Déménagement Myette

Machu Picchu Trek des Incas Treks alternatifs Départ spécial festival Inti Raymi avec ou sans trek 16 juin 2013

ON DÉMÉNAGE… À VÉLO!

Rencontré sur les routes de Cuba à vélo, j’ai pu voir à quel point Julien Myette, le jeune audacieux qui a lancé Déménagement Myette, est lui-même impressionné par le succès de son entreprise. Lui et son équipe s’occupent même des électroménagers et des gros meubles pour de courts ou longs déménagements. En voilà un qui a trouvé sa niche et qui, aussi humble soit-il, sait faire écarquiller les yeux!

Les Sarrazin sont deux familles des Laurentides assez formidables. Carmen et Luc, à deux reprises, sont partis avec leurs trois jeunes enfants durant six mois à la voile dans les mers du sud. Le frère de Luc, Pierre, roule avec sa Caroline tantôt en tandem, tantôt sur route, mais avec leurs trois enfants, ils sont surtout des adeptes du vélo de montagne. Ils participent tous à des Coupe du Québec et ont contribué à mettre sur pied un nouveau club au Chanteclerc, à Sainte-Adèle. L’hiver, ils sont impliqués tous les cinq dans un club de ski de fond. Mais parfois, les parents ne peuvent prendre part aux épreuves… parce qu’ils sont bénévoles dans l’organisation des activités RÉPONSE : d) Madonna est la seule de ces quatre personnalités qui n’a jamais acheté de produit chez Boutique Courir.

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EN PLEIN COEUR DE LA VILLE OU À MOINS DE QUELQUES MINUTES D’AUTO, CES SORTIES EXPRESS SE DÉGUSTENT LES SOIRS OU LE WEEK-END. SANS MODÉRATION... de campagne pour rejoindre à nouveau la rivière devant l'ile Saint-Joseph, que l'on suivra pour bifurquer ensuite à droite et remonter le courant jusqu'à Notre-Dame. Des mises à l'eau du côté du chenal Tardif et du chenal de Notre-Dame mettent un terme à l'excursion. Si vous êtes malin, vous aurez pris la peine d'y stationner un vélo le matin même; vous n'êtes alors qu'à 8 km du point de départ où vous avez laissé votre voiture. Un petit détour à la chocolaterie locale et voilà une journée de petit bonheur! Activité : kayak de mer ou canot Longueur du parcours navigable : environ 12 km Niveau : facile à intermédiaire Carte : Google Maps (tapez Pierreville, Québec) I nfos sur les mises à l'eau : nautismequebec.com/qsn/afficher_ressource.php?afficher_ nouvelle=8#rampes

QUÉBEC Orléans express

MONTRÉAL Secret printanier par Mathieu Lamarre

Avec le retour du printemps, les coureurs peuvent enfin fouler un sol sans gel. Pour célébrer la chose, pourquoi ne pas se payer un parcours hors des murs de la ville? Nous avons demandé au coureur et journaliste au Réseau des sports (RDS) Frédéric Plante de nous suggérer une sortie à l’ile d’Orléans, sa terre natale : « Il existe de multiples possibilités de circuit, mais une façon d’éviter le Chemin royal (qui encercle l’ile) est de traverser de Sainte-Famille vers Saint-Jean par la Route du Mitan, un véritable tableau impressionniste de 8,5 km, surtout en direction de SainteFamille. Aux extrémités respectives de la longue ligne droite vallonneuse, on a le choix entre une récompense à la Boulange ou à la fameuse microbrasserie de l’ile d’Orléans. Pour ceux qui préfèreraient courir hors macadam, le Sentier d’un flâneur, qui débute à l’Espace Félix-Leclerc donne un bon 2,5 km en boucle en pente. C’est l’un des rares lieux sauvages ouverts au public, parce que la majorité des terres de l’ile sont privées. » Activité : course à pied Niveau : intermédiaire

Le printemps est bien souvent le mal-aimé des saisons quand il s’agit de la pratique du plein air, tant on ne sait jamais sur quel pied climatique danser. Mais pour ceux qui peuvent se libérer au bon moment, à la période précise où la nature monte la température et passe la vitesse supérieure de la floraison, il y a une dizaine de jours particulièrement propice pour le canotage. C'est durant ce « point G » printanier qu'il faut aller à la découverte des secrets des rives du lac Saint-Pierre.

Infos : tourisme.iledorleans.com/

Si les iles de Sorel sont le premier lieu qui vient en tête, il existe à proximité un autre territoire beaucoup moins connu et qui mérite le détour. Tout juste de l'autre côté de la frontière entre la Montérégie et le Centre-du-Québec, la quasi-embouchure de la rivière Saint-François constitue le décor d'une tonique balade en kayak ou canot pour célébrer le sacre du printemps.

Si vous vous ennuyez déjà des réunions de famille de décembre, le mois d’avril permet de satisfaire votre besoin de compagnie avec… le retour par milliers des oies des neiges! Si vous ne craignez pas le vent frais, l’eau encore froide et les cacardements assourdissants, les rives de Bellechasse accueillent les « ornithokayakistes » pour une sortie où les voiliers s’observent en l’air plutôt que sur les flots. Départ à marée haute à la marina de Saint-Michel-de-Bellechasse, pour suivre doucement le courant en direction est, vers l’anse de Saint-Vallier, point de chute des palmipèdes tout de blanc vêtus. En plus de votre habit isothermique, quelques grignotines et une boisson, vous n’oublierez pas vos jumelles et vos consignes de respect de la faune. Après deux bonnes heures de navigation et de cacophonie, la plage du village de Saint-Vallier est un port d’accueil idéal; à quelques encablures sur la rue Principale, un bon cappuccino, d’autres délicatesses et un peu de quiétude vous attendent à la Boulangerie La Levée du Jour.

On pourrait croire que la visite du secteur est plus indiquée en été. Mais détrompez-vous : d'une part les crues froides diluent l'aspect habituellement brunâtre (et les rejets agricoles) de la rivière Saint-François et d'autre part, la saison estivale tend à réveiller une faune motorisée encline à la délinquance nautique... Il faut donc profiter de cette trêve pour apprécier la sérénité des lieux à coups de pagaie silencieux. Le parcours suggéré, une dizaine de kilomètres, s'adresse à ceux qui possèdent leur propre embarcation. Le point de départ le plus simple est l'un des deux quais municipaux (Pierreville ou Saint-François-du-Lac), situés de part et d'autre du pont Laperrière sur la Route 132. Le courant coule vers de petites iles et s'éparpille au fil des détours par les chenaux secondaires — notamment le chenal Tardif, s'ouvrant sur la rive droite à la hauteur de l'ile à Light, ou le chenal de l'ile Sakatouche, s'ouvrant plus loin sur la rive gauche. Les méandres du premier mènent directement au petit bourg de Notre-Dame-de-Pierreville. Le second s'enfonce le long d'un rang 14

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(BELLE)CHASSE à l’oie

Activité : kayak de mer Niveau : intermédiaire Infos marées : waterlevels.gc.ca C onsignes d’observations : sentiermaritime.ca/userfiles/file/Guide_bonnes_pratiques_kayak_ZICO.pdf

La météo upe sous la lo

s n o i s i Prév illées avec Est-ce que les prévisions météo se réalisent? Notre journaliste a analysé ensoleltats un mois de prévisions pour le savoir. u s ré geux?

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PAR ANTOINE STAB

La météo est l’un de nos sujets de conversation préférés entre amis, avec la coiffeuse, le facteur, etc. Mais elle jouit néanmoins d’une mauvaise réputation quant à la fiabilité des prévisions des météorologues. « Ils se trompent tout le temps! » clament certains. Cette triste renommée est-elle méritée? Nous avons suivi un mois de prévisions pour le savoir. Au Québec, c’est Environnement Canada, MétéoMédia et son pendant anglophone The Weather Channel qui sont les sources de pas mal tous les annonceurs météo. Notre résultat : sur les 72 prévisions faites pour la journée du lendemain par ces trois organismes (24 jours d’analyses), 71 % des prévisions se sont révélées correctes, 19 % partiellement correctes (légères différences n’affectant pas la

prévision d’ensemble) et 10 % incorrectes (importantes différences). Et entre ces trois sources, c’est The Weather Channel qui arrive en tête avec 19 prévisions correctes, 4 partielles et 1 mauvaise, mais talonné de près par MétéoMédia (17-5-2) et Environnement Canada (15-5-4). Des statistiques de fiabilité très honorables, confirmées par les principaux intéressés : « Notre système de vérification et de compilation des données météorologiques nous montre que nos prévisions sont bonnes à plus de 90 % pour le lendemain et 80 % pour les 48 prochaines heures », affirme René Héroux, météorologiste chez Environnement Canada. « Plus l’échéance est éloignée, plus le degré de précision diminue et la marge d’erreur augmente ». Même son de cloche à MétéoMédia selon le météorologiste Didier Robert-Lacroix qui travaille pour la chaine de télévision québécoise : « La fiabilité est très bonne sur le court terme, sauf en cas de tempêtes. Les prévisions restent assez bonnes pour le troisième jour. Sur le plus long terme, les détails sont encore incertains mais on est capable de dégager une tendance générale. Au-delà de sept jours, cela devient plus chaotique. Ce n’est pas du hasard, mais on n’en est pas loin! » Comment expliquer ce sentiment largement partagé par le public que les prévisions météo, c’est un peu comme l’horoscope, avec les météorologues dans le rôle des astrologues, devins ou autres diseuses de bonne aventure? Plusieurs explications sont possibles. Tout d’abord, les mauvaises nouvelles font toujours meilleure recette que les bonnes. On parle toujours des trains qui arrivent en retard, jamais de ceux qui sont à l’heure. Il en va de même pour la météo : on se souviendra toujours des mauvaises prévisions au détriment de toutes les autres qui sont correctes. Parce que la pluie aura gâché notre journée, faute d’avoir pris son imperméable ou son parapluie. Nous avons donc une mémoire sélective!

Orage, ô désespoir!

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Comment se détermine une prévision météo? « En trois étapes, répond René Héroux. D’abord, l’analyse de données recueillies dans des stations terrestres, par satellites, par des radars météorologiques de télédétection ou par ballons sonde, nous renseignent sur l’atmosphère : le vent, la pression, la température et l’humidité. La deuxième étape, c’est le diagnostic pour comprendre ces données. La dernière étape est le pronostic météorologique, grâce aux modèles numériques. Un programme informatique très puissant qui effectue des milliards de calculs à la seconde, qui va simuler le comportement de l’atmosphère dans les heures et les jours à venir. Dans un monde idéal, ces prévisions seraient parfaites. Mais ce n’est pas le cas! » Pourquoi? Parce que l’atmosphère est un élément dynamique, en perpétuel changement. « La couverture géographique pour recueillir ces prévisions est parcellaire, poursuit René Héroux. On ne peut pas installer des stations à tous les kilomètres. Donc notre connaissance de l’atmosphère à un certain temps donné n’est pas parfaite. Et à mesure que nous extrapolons nos prévisions dans le temps, la marge d’erreurs et d’imprécisions augmente, car d’autres phénomènes climatiques ont pu se produire entre-temps ». La science météo requiert donc autant la connaissance humaine que l’analyse mathématique de la machine. Une collusion qui peut expliquer une différence de prévisions entre Environnement Canada et MétéoMédia pour une même journée. L’agence gouvernementale utilise uniquement le modèle numérique canadien dans l’analyse informatique des données atmosphériques, tandis que MétéoMédia utilise indifféremment plusieurs modèles (canadien, américains, européen) selon la pertinence des prévisions passées. Ainsi,

si les données de base sont les mêmes, car fournies à tous par Environnement Canada, l’interprétation et donc les prévisions pourront être différentes. Autre facteur important dans l’incertitude des prévisions : l’élément géographique. « À MétéoMédia, nous faisons des prévisions à l’échelle du pays, mais beaucoup d’effets climatiques se jouent à une échelle plus locale, particulièrement au Québec avec des microclimats fascinants, indique Didier Robert-Lacroix. Selon que vous êtes sur le versant nord ou sud d’une montagne ou d’une rive à l’autre du fleuve, la météo peut varier. Cela demanderait beaucoup de temps de faire des prévisions ciblées et très localisées. C’est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre, car nous sommes bien obligés de livrer une prévision pour le lendemain. » Enfin, le choix du vocabulaire qui peut s’avère parfois hasardeux et même obscur pour décrire la météo. Dans un domaine pourtant scientifique, il est étonnant de voir se glisser une aussi grande part de subjectivité et d’imprécisions. Que veut dire concrètement « ciel variable »? Comment faire la différence entre « partiellement ensoleillé » et « partiellement nuageux »? Il est donc nécessaire d’être pédagogue sur les termes, autant pour les experts que pour les non-initiés. C’est particulièrement

vrai pour réussir à décrypter correctement la notion de probabilité de précipitations, souvent l’objet de railleries et d’incompréhension. « Pour une prévision d’une région donnée, si l’on dit 40 % de probabilité d’averses en fin de journée, on devrait se dire : “J’ai 40 % de chances de me faire mouiller en fin de journée”. En revanche, une faible probabilité de précipitations n’indique aucunement qu’il fera soleil. Ça signifie uniquement que la probabilité de pluie ou de neige est faible », explique René Héroux. On est donc encore loin de pouvoir prédire, à la seconde près, le début et la fin d’une averse – comme le faisait Emmet « Doc » Brown dans Retour vers le futur 2, lors d’un voyage temporel... en 2015! La réalité n’a pas (encore) rattrapé la fiction. La technologie a pourtant beaucoup progressé depuis une vingtaine d’années, avec l’ère de l’informatique et du numérique. « L’amélioration des prévisions météorologiques est liée à l’augmentation de la capacité de calcul des ordinateurs, explique Didier Robert-Lacroix. Les modèles numériques se sont complexifiés et les approximations tendent à diminuer, mais ce n’est pas une science exacte et la météo ne pourra jamais être à 100 % parfaite. Et on aura toujours besoin de l’expertise humaine, ne serait-ce que parce que la machine peut parfois se mettre à déconner! »

Statistiques et palmarès climatiques au Québec et ailleurs > LA VILLE LA PLUS FROIDE DU CANADA est Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest) avec -4,6 °C de température moyenne annuelle. Également la ville la plus froide de l’hiver, avec -28,9 °C de température moyenne la nuit, entre décembre et février. > LA VILLE LA PLUS FROIDE DU QUÉBEC est Sept-Îles avec 0,8 °C de moyenne annuelle, soit la cinquième ville la plus froide du Canada. > LE 3 FÉVRIER 1975, la localité de Snag (une dizaine d’habitants à l’époque, aujourd’hui ville fantôme) dans le Yukon, détient le record de la température la plus basse jamais enregistré au Canada : -62,8 °C. > LA TEMPÉRATURE LA PLUS BASSE JAMAIS ENREGISTRÉE dans une zone habitée en permanence a été mesurée en 1926 à Oymayakon (800 habitants), en Russie, avec -71,2 °C. Un pays qui compte aussi la ville la plus froide du monde : Yakouskt (270 000 habitants) et des températures en hiver oscillant entre -40 et -50 °C.

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> À MONTRÉAL, LA TEMPÉRATURE LA PLUS BASSE JAMAIS ENREGISTRÉE a été de -37,8 °C, le 15 janvier 1957. La température la plus élevée a été de 37,6 °C, le 1er aout 1975. La température moyenne maximum est de 26,2 °C, au mois de juillet. Celle minimum atteint -14,7 °C en janvier. Sources : Environnement Canada, ministère du Développement durable de l’Environnement et des Parcs du Québec, MétéoMédia

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///REPORTAGE

COUREURS KENYANS

La recette des champions @ Jim Parkin

PAR VINCENT FILION

Est-ce vraiment la génétique qui explique le succès des coureurs kenyans lors des marathons? Notre collaborateur s’est rendu au cœur de leur système d’entrainement pour découvrir une manière de s’entrainer unique au monde. Me voici enfin à Iten, la « Ville des Champions ». Après avoir parcouru les plus beaux parcs nationaux du Kenya afin de capturer en images le célèbre « big 5 » des animaux d’Afrique, j’ai l’intention de côtoyer les plus grands coureurs au monde. Je suis le seul blanc dans le matatu (autobus local) qui déambule dans cette ville isolée. Après quelques discussions avec des aborigènes, on me dirige vers un centre d’entrainement qui héberge les voyageurs qui sont, tout comme moi, à la recherche des secrets de la course à pied des Kenyans. La ville de Iten est perchée dans les montagnes à 2 700 mètres d’altitude au centre du pays et de la Rift Valley qui, selon les trouvailles archéologiques, serait le lieu de naissance de la race humaine. Son altitude, son climat tempéré, ses nombreuses pistes en terre battue rouge qui contrastent avec le vert de ses terres agricoles font de ce village un endroit parfait pour rassembler la crème des 18

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athlètes kenyans. En 2011, les 20 meilleurs temps au marathon ont été courus par des Kenyans et la majorité d’entre eux habitent ici. Un résident prétend qu’il y aurait entre 700 et 1 000 coureurs à Iten, ce qui représente près de 30 % de sa population! Le High Altitude Training Centre À mon arrivée au High Altitude Centre, je crois rêver. De charmantes et confortables chambres font face à une magnifique piscine de 25 mètres. Douche chaude, télévision, internet et trois repas de champions par jour me permettent de retrouver et d’apprécier le confort à prix raisonnable. Ce centre financé par Lornah Kiplagat (ancienne championne du monde) est maintenant ouvert à tous. Il ne me reste plus qu’à aller courir.

« Vincent, c’est quoi ta spécialité? » me demande Jamel, un jeune Jamaïcain de 17 ans qui a déjà fait sa marque au 800 mètres avec 1:47 au Championnat Champs rassemblant les meilleurs athlètes d’écoles secondaires jamaïcaines. Hum… j’ai bien fait au 10 km de la Descente royale, pas mal à l’unique 15 km de la course des Pichous au Saguenay et mieux au pentathlon solo de Québec. Attends un peu : je n’ai pas de spécialité du tout! Je réalise rapidement que je ne suis pas de calibre avec mes collègues d’entrainement qui sont ici avec des objectifs spécifiques. Chris est à l’Université Princeton et s’entraine pour les essais olympiques américains. Maxime est un jeune Français qui tente de baisser son temps sous la barre des 30 minutes au 10 km. D’autres font partie de l’équipe nationale de l’Angleterre et se préparaient pour les jeux de Londres. On pourrait imaginer qu’il est difficile de courir avec de grands champions. Ce n’est pas le cas : la culture d’élitisme à Iten se limite au format des maisons des coureurs les plus décorés. Les amateurs comme moi se mélangent aux champions kenyans et internationaux. Il s’agit de se lever à six heures du matin pour courir avec les Patrick Makau (record mondial au marathon), David Rudisha (record mondial au 800 mètres) ou Paula Radcliffe (record mondial au marathon).

On pourrait imaginer qu’il est difficile de courir avec de grands champions. Ce n’est pas le cas : il suffit de se lever à six heures du matin pour courir avec les meilleurs kenyans. Entrainement de champions Après deux jours de course à bas régime sans dépasser 15 km par jour afin de m’adapter à l’altitude, je décide de me joindre au groupe d’intervalles du mardi qui se déroule à la piste d’Iten. Ayant l’habitude de courir avec la gang du Coureur nordique sur les plaines d’Abraham le mardi, je vais pouvoir comparer les temps d’entrainements. La piste, qui selon nos standards est primitive, est remplie de coureurs élites. Pour les plus rapides, l’objectif est de faire une douzaine de 800 mètres en moins de deux minutes. Plusieurs groupes sont formés selon leurs standards et villages d’origine. Pas moins de 200 personnes se présentent sur la piste entre 9 h et 11 h. Je me joins à une petite bande afin de mieux comprendre à quel point ce rythme est suicidaire. Après 200 mètres, le manque d’oxygène dans mes muscles est flagrant, sans parler que je respire la poussière soulevée par mes partenaires. Je m’arrête après 400 mètres et je retrouve mon groupe qui a facilement complété 800 mètres. Après cinq séries, je suis › › Suite page 20

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exténué et le temps de récupération ne me suffit plus. Je rencontre Gabin, Britannique d’origine qui habite maintenant Iten depuis plus de un an et demi. Il travaille en compagnie du célèbre entraineur italien Renato Canova qui tente d’obtenir depuis 1998 le plein potentiel des athlètes locaux. L’année passée, 151 athlètes ont couru sous la barre des 2 heures 10 minutes dans un marathon et 121 d’entre eux étaient kenyans. Gabin m’explique la réalité des coureurs kenyans : « Un champion commandité va généralement supporter une dizaine de coureurs de son village d’origine qui aspirent aux mêmes privilèges, ce qui les sortirait de la pauvreté. » Un coureur ayant de bons résultats (sans gagner de courses majeures) peut gagner 15 000 $ à 20 000 $ annuellement, ce qui reste 15 à 20 fois mieux que la moyenne kenyane. Le champion va aider les recrues à trouver un logement, fournir des espadrilles, partager la nourriture au besoin et courir avec eux. « Mais sur la piste, il n’y a pas d’amis », poursuit Gabin.

Les Kenyans n’aiment pas qu’on explique leur succès par la génétique. Selon eux, leur rigueur, leur motivation et leur discipline sont la source de leurs bons résultats.

Le champion sait très bien que ces jeunes prodiges n’ont qu’un but en tête : le dépasser. Les entrainements du mardi en intervalles et ceux du jeudi en fartleck sont probablement les plus relevés au monde et cette saine compétition contribue au dépassement des coureurs. Les Kenyans n’aiment guère qu’on explique leur succès par la génétique. Selon eux, leur rigueur, leur motivation et leur discipline

sont la source de leurs bons résultats. Contrairement à nos joueurs de hockey, aucun contrat ne leur assure un salaire en cas de blessures ou de mauvaises performances. La course devient leur travail et leur seule source de revenus. Plusieurs, sinon la plupart, on apprit à courir avec des petites blessures mal guéries afin d’assurer un revenu suffisant pour la famille. Après deux entrainements soutenus accompagnés de sympathiques Kenyans complétant une de leurs trois courses quotidiennes (une course au lever du soleil, une course en avant-midi et une en fin de soirée), mon repas de champion est bienvenu. Au centre d’entrainement, on nous sert la nourriture traditionnelle. La base du régime du coureur est le « ugali » : un mets très peu couteux à base

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de maïs qui est bourratif et nourrissant. D’autres classiques ici sont le jus et la salade de betteraves qui, selon des études, améliorerait le VO2 max. Les légumineuses et fèves, légumes du jardin, fruits frais, bouillon de légumes et bœuf sont toujours servis avec thé chai. Rien de gastronomique, mais beaucoup de calories et peu de gras dans la diète des coureurs. Au gymnase, je partage l’endroit avec un athlète qui doit être commandité afin de pouvoir payer l’accès au centre d’entrainement. Je découvre que son meilleur temps au marathon est de 2 h 8 min 23 s et qu’il a quelques victoires à son actif en Europe. Disant être âgé de 29 ans (il faut se méfier de l’âge des Kenyans, lesquels ne possèdent généralement pas d’extrait de naissance. La norme est de se rajeunir afin de garder ses commanditaires et rallonger sa carrière...), Elias Kiptum Maindi fait partie des nombreux athlètes qui atteignent les standards olympiques (seulement trois athlètes peuvent représenter un pays dans l’épreuve du marathon). Il m’explique qu’il aimerait gagner un plus grand nombre de marathons en Amérique et en Europe, mais il ne reçoit pas d’invitation et le cout des visas est trop cher pour lui permettre de participer aux compétitions internationales. Je lui suggère donc le marathon de Montréal et lui promets de tenter de lui dénicher une invitation. Je complète mon séjour avec des rencontres inoubliables, de bons entrainements (bien qu’il m’aurait fallu trois semaines complètes pour bien m’adapter à l’altitude) et une bonne compréhension de la recette kenyane : trois courses par jour, beaucoup de jus de betteraves, 200 à 300 prodiges se bataillant sur la piste lors des courses d’intervalles, 2 700 mètres d’altitude, la course à pied pour survivre et comme sport national. Difficile pour les Canadiens de faire pareil…

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LA VIE ACTIVE DE MARILOUP WOLFE p.24

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VOTRE PROGRAMME D’ENTRAINEMENT IDÉAL p.26 ENTRAINEMENT : SOLIDIFIEZ LA BASE

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Nike Training Club Transformer son téléphone intelligent en entraineur sportif n’aura jamais été aussi motivant! L’application d’entrainement de la marque Nike relègue les préoccupations de poids ou de calories au deuxième plan pour se concentrer sur la forme physique et le tonus. Quatre grandes sections permettent de choisir un programme d’exercices adaptés à ses objectifs et chaque séance est animée avec dynamisme par la voix d’un entraineur virtuel. L’application utilise d’efficaces procédés pour motiver puis récompenser le sportif en entrainement. Coût : gratuit Versions : iPhone, iPod touch, Android et BlackBerry Langue : anglais seulement Notre 2e choix : GymPact

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RunKeeper La classique et populaire application RunKeeper se doit de figurer dans votre liste. Depuis plusieurs années, elle fait le bonheur des coureurs qui souhaitent analyser les données de leurs sorties. Simple et gratuit (une version pro et payante existe aussi), RunKeeper présente toutes les informations (temps de course, dénivellation, vitesse moyenne, dépenses énergétiques, etc.) en temps réel puis donne la possibilité à son utilisateur de les transférer en ligne et ainsi d’analyser sa course avec le parcours réalisé, le détail du circuit, la vitesse à chaque point de passage, etc. La très grande précision du tracé fait de cette application l’une des plus efficaces sur le marché. Coût : gratuit Versions : iPhone, iPod touch et Android Langue : anglais seulement Notre 2e choix : Adidas miCoach

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Runtastic Road Bike Partenaire idéal pour toutes sorties de vélo de route, l’application 100 % vélo de Runastic Road Bike est un outil de mesure de performance qui enregistre, grâce au GPS intégré, toutes les données dont a besoin un cycliste lors d’une sortie sur route : durée, distance, altitude, parcours sur carte et calories brulées. L’application complémentaire Runtastic Road Bike PRO (payante) va encore plus loin en mesurant rythme et fréquence cardiaque (avec podomètre), ainsi qu’en aidant à se motiver avec sa fonction encouragements par ses amis via les réseaux sociaux. L’application fait aussi une liste de lecture musicale pour égayer la sortie. L’achat d’un support de téléphone pour vélo est préférable afin d’avoir accès aux données sans lâcher le guidon trop longtemps. Coût : version de base gratuite et 4,99 $ pour la version pro Versions : iPhone, iPod touch, Android et BlackBerry Langue : français et anglais Notre 2e choix : CoachMyRide PHOTO : ÉRIC MOREAU

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ENTREVUE

LA VIE ACTIVE DE

MARILOUP WOLFE

PAR SARAH-ÉMILIE NAULT PHOTOS PAR CHRISTIAN LÉVESQUE

Mariloup Wolfe a toujours été une fille de ville. Élevée sur le Plateau Mont-Royal, tout près du parc Lafontaine, elle menait une vraie vie de citadine. C’était avant de rencontrer Guillaume Lemay-Thivierge, son amoureux des onze dernières années et un comédien mordu de sports et de plein air. « Mon chum vient des Laurentides. Pour lui, il n’était pas question de déménager en ville. Moi, je n’aurais jamais, jamais, pensé déménager en campagne, confie-t-elle. Un jour, je me suis rendue à Sainte-Anne-des-Lacs et je me suis dit que si je devais faire le grand saut, ce serait là, sur le bord d’un lac, dans cette ambiance champêtre. » En fouinant sur les sites d’immobilier, la comédienne déniche la maison dont le couple est maintenant propriétaire. « Nous l’avons visitée, j’en suis tombée amoureuse. Nous l’avons achetée et je suis devenue une fille de la campagne! J’aime le silence, la campagne, le plein air, les activités, j’aime la noirceur et j’aime me créer une petite famille à la campagne. Je suis quelqu’un d’indépendant, alors comme mon travail me comble socialement, j’aime me reculer et me retrouver dans ma bulle familiale. Mais j’ai toujours l’effervescence de la ville au fond de moi. Je suis toujours un peu déchirée », explique celle qui incarne Agathe, une gardienne de sécurité dans la populaire télésérie Unité 9. « Bizarrement, lorsque j’habitais Montréal, j’étais plus active. Je n’avais pas de voiture alors je me déplaçais tous les jours à vélo ou à pied. Aujourd’hui, je dois décider de faire une activité pour que c’en soit une. Pouvoir faire du vélo chaque jour pour me déplacer, ça me manque. »

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L’amour et le sport « À la base, j’étais une fille zéro sportive. Au primaire, je détestais les cours d’éducation physique, je trouvais toutes sortes d’excuses pour ne pas y participer. » Lorsqu’elle était plus jeune, les activités étaient donc familiales. « Je faisais du ski alpin avec mon père. Il louait un condo au mont Tremblant une semaine par année et nous y allions aussi quelques fins de semaine. » Son enfance et son adolescence furent ainsi partagées entre le ski et les voyages : « Je voyage depuis que je suis toute petite », explique la jeune femme qui a étudié la production cinématographique à l’Université Concordia. « Nous avons toujours fait des voyages avec sac à dos. Mes parents m’ont fait découvrir la Grèce, le Maroc, la Guadeloupe, le Mexique, la côte est des États-Unis… en marchant! » « C’est Guillaume qui m’a initiée aux sports comme le ski de fond. J’adore le ski de fond!, dit-elle en souriant. On met nos skis directement derrière la

maison et on skie dans la forêt, dans les montagnes. » Mais être en couple avec un passionné de parachutisme et de sports extrêmes n’implique pas que Mariloup suit son homme dans toutes ses folies : « Je ne suis pas une fille de sports extrêmes. J’ai sauté en parachute cinq fois en tandem et il m’a fait faire du saut à l’élastique en Thaïlande, mais j’ai détesté ça, j’ai eu trop peur! » L’entrainement et la mise en forme sont venus avec la trentaine. « Je ne m’étais jamais entrainée. Pour moi, juste l’idée de me rendre au gym, c’était lourd. » En préparation à un tournage de film où il devait être particulièrement en forme, son conjoint engage un entraineur privé. Mariloup décide alors que pour ses trente ans, elle se mettrait en forme : « C’est le plus beau cadeau que je pouvais me faire! Je me suis fait un budget et un horaire. J’ai commencé par deux, trois puis quatre fois par semaine avec une entraineuse, à la maison. Ça m’a fait un bien immense. Je n’ai jamais eu autant d’énergie! » Entre les salutations au soleil, les étirements, la méditation et l’entrainement, cette entraineuse est devenue une amie qui allait se transformer en une partenaire de travail idéale. C’est en s’associant avec elle que Mariloup, qui avait toujours eu d’autres ambitions que d’être « uniquement comédienne », a l’opportunité de mettre à profit ses habiletés de leadership : « L’activité physique est devenue de plus en plus importante dans ma vie, à un point tel que j’ai décidé de devenir copropriétaire du Énergie Cardio de Blainville. C’était une superbe occasion, alors j’ai décidé d’embarquer dans l’aventure. »

« Je retire tellement de bienfaits en faisant du sport et de l’activité physique. Beaucoup plus que ce que je ne l’aurais imaginé. C’est une découverte, le fait de réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour bouger. Depuis que je suis active, je suis beaucoup plus concentrée, j’ai plus d’énergie, je suis plus productive dans ma journée et je suis beaucoup plus souriante. » Par contre, elle ne s’en cache pas, après avoir diminué l’entrainement à la suite de ses deux grossesses, il lui est difficile de s’y remettre : « Mais je sais que j’en ai besoin pour vivre une vie plus épanouie. » À 35 ans, elle affirme que son but actuel est de redevenir aussi en forme qu’à ses trente ans. Elle aimerait également se mettre au yoga chaud, mais pour le moment, son horaire ne lui en laisse pas le temps et elle jure croire toujours autant à l’entrainement personnel : « Un coach, c’est ce qui a changé ma vie. Je sais qu’il faut que je m’entraine, même si ce n’est pas toujours facile. Mais chaque fois que je sors de l’entrainement, je suis toujours contente. »

« À la base, j’étais une fille zéro sportive. Au primaire, je détestais les cours d’éducation physique, je trouvais toutes sortes d’excuses pour ne pas y participer! » Une famille active Mariloup Wolfe est active et en couple avec un homme qui ne peut vivre sans bouger. Elle est aussi mère de deux enfants en bas âge (un et deux ans et demi.) Il y a donc beaucoup d’action dans leur maison de Sainte-Anne-des-Lacs : « En hiver, nous aimons faire du ski de fond avec les enfants. Ils sont assis dans des traineaux que nous accrochons à nous avec des harnais. Nous allons au centre de ski de fond le Gai-Luron et au parc régional de Val-David-Val Morin (Far Hills), dit-elle. Skier en famille, c’est chouette, c’est calme, c’est paisible. On fait

ON FAISAIT DU VÉLO DE ROUTE AVANT QUE ÇA S’APPELLE DU VÉLO DE ROUTE

aussi de la raquette, avec les enfants dans les sacs à dos : c’est pratique, facile et on peut partir de derrière notre maison. En été et en automne, on aime gravir des montagnes. Le mont Avila, le mont Saint-Sauveur, le mont Olympia, le mont Habitant : on a qu’à choisir la montagne : elles sont toutes proches! » Évidemment, concilier travail, entrainement, vie de famille, sports et plein air n’est pas chose simple : « L’aide à la maison — la présence d’une supernounou — et un énorme travail d’agenda sont indispensables! » Mariloup adore aussi la randonnée et a réalisé quelques voyages mémorables : « J’ai fait un trek de dix jours en Turquie avec ma marraine. C’était génial! » Elle a aussi participé au Rally Aïcha des Gazelles dans le désert du Maroc en 2007. « Lors de ces aventures, tu apprends vraiment à te connaitre. Personnellement, je me suis aperçue que je suis quelqu’un qui aime que ça bouge. Des journées répétitives, je trouve ça long et je finis par m’ennuyer, peu importe si le paysage autour est magnifique. Lors du trek en Turquie, nous étions avec un groupe de Français très compétitifs. Ils voulaient aller plus haut, aller plus vite. Nous étions un peu rebelles avec nos allures de backpackers. Personnellement, arrêter ma marche pour fouiner dans les petites boutiques ou prendre un café, j’aime ça aussi. J’ai besoin d’un équilibre. » Alors qu’elle avait 19 ans, elle a passé quatre mois en Angleterre puis deux mois à voyager, sac au dos, à travers l’Italie, l’Espagne, la France et la Grèce. Avec son amoureux, Mariloup a voyagé quatre mois en Asie pour découvrir le Vietnam, le Japon, le Laos, l’Inde et la Thaïlande : « Nous avons fait un trek en Thaïlande, deux au Vietnam et un autre très difficile dans l’Himalaya. Je n’avais jamais expérimenté le mal de l’altitude, mais là-bas, j’ai eu mal aux mâchoires, à la boite crânienne, à la tête, j’ai eu du mal à marcher, ce fut très difficile physiquement », se souvientelle. Le couple a tout de même atteint le sommet désiré : « Ce sont de beaux défis sportifs que l’on fait ensemble, à notre rythme. Nous formons une bonne équipe, dit-elle les yeux brillants. Je veux voir tous les pays du monde. Nous rêvons aussi d’arrêter pendant un an pour faire le tour du monde avec nos enfants! »

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ean-François Harvey, ostéopathe réputé, kinésiologue et professeur en biomécanique, explique : « L’activité physique trois ou quatre fois par semaine, alors que le mode de vie est principalement axé sur l’inactivité, c’est bien, mais le sport ne peut pas compenser pour un corps qui ne bouge pas au quotidien. Si on ne fait que des entrainements spécifiques pour le sport, considérant que le sport ne répond pas à tous les besoins du corps pour bouger, on conserve nos lacunes. » Toutes les activités physiques ne s’équivalent pas. Certaines sont plus complètes et sollicitent le corps dans de nombreux mouvements. D’autres le contraignent.

Un corps non fonctionnel est plus amené à se blesser dès qu’on altère son seul patron efficace, alors qu’un corps avec une base solide est « toujours prêt! », ce qui facilite les transitions dans un nouveau sport ou dans les demandes physiques de la vie, comme des travaux de rénovation. « Un bon cycliste qui commence à courir galère souvent. Ses muscles posturaux ne sont pas habitués de travailler. Bien bouger debout, ça s’apprend. De la même façon, les coureurs sont en général très faibles en stabilité latérale : leur manque de mobilité leur nuit non seulement à la course, mais rend le passage à d’autres sports, comme le patin, très ardu », image Jean-François Harvey.

explique : « Les exercices de renforcement sont surtout utiles si la personne a déjà une bonne mobilité et une bonne flexibilité. Autrement, ces lacunes empêchent les muscles de bien fonctionner, ce qui fait en sorte qu’ils ne travaillent pas de façon efficace. » Un exemple : les muscles des ischio-jambiers souvent très tendus empêchent le corps de bien utiliser les quadriceps par un procédé appelé inhibition. Les classiques squats perdent alors de leur efficacité, tant que la tension des ischio-jambiers demeure. Il vaut mieux étirer la source de tension d’abord, pour être en mesure de renforcer les muscles de façon structurante. Il ne s’agit pas de devenir extrêmement souple, mais de tout simplement être assez flexible pour être bien mobile dans l’ensemble de ses mouvements.

Les séances spécifiques optimisent le temps d’entrainement en visant à développer les aptitudes utiles pour performer et profiter de son sport préféré. Le problème, c’est qu’entre le travail, le transport et les loisirs sédentaires, l’activité physique se limite bien souvent au seul moment où l’on bouge véritablement.

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Spécificité, spécificité, spécificité. Le temps manque, alors aussi bien se concentrer sur ce qui compte pour notre activité de prédilection, non? Pas du tout!

SOLIDIFIEZ LA BASE

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Pourquoi un corps fonctionnel? Un corps « fonctionnel » s’exprime mieux en mouvement. Du coup, il se blesse moins, et il intègre plus efficacement les entrainements spécifiques qu’on lui impose. « Même de bons athlètes auraient intérêt à retourner à la base, qui n’est pas assez solide et qui vient les limiter dans leur progression », explique Jean-François Harvey qui est aussi l’auteur du livre L’entraînement spinal (Édition de l’Homme) et de Courir mieux qui sortira le 20 mars 2013. S’entrainer spécifiquement peut aussi nous nuire : « Quand on travaille sur une base instable, tout le travail spécifique qu’on fait en renforcement se retrouve la plupart du temps à approfondir les déséquilibres », continue l’ostéopathe.

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Qu’est-ce qu’un corps fonctionnel? Jean-François Harvey résume : « La base, c’est la colonne vertébrale et la posture. Il faut développer une bonne mobilité de la colonne vertébrale, une bonne mobilité des articulations, une bonne flexibilité, une bonne respiration et une bonne proprioception. À partir de là, on peut travailler spécifiquement dans chacun des sports. » Une vision bien différente de celle qui vise à préparer sa saison estivale par des exercices de musculation au gym. Ce n’est pas que les exercices de renforcement ne sont pas pertinents. Celui qui traite de nombreux athlètes dans plusieurs domaines

Les habiletés proprioceptives permettent quant à elles au corps de s’ajuster afin de maintenir une posture optimale minimisant l’effort en toute circonstance. Des exercices de posture et d’équilibre affinent et entrainent les propriocepteurs.

Développer une base solide AMÉLIORER SA FLEXIBILITÉ. Un corps raide a des centaines de muscles qui mériteraient d’être étirés. Comme le temps manque, il vaut mieux se concentrer sur les chaines de muscles importants, particulièrement ceux des régions qu’on sait problématiques. Les muscles « toniques » ont par définition une prédominance tendue qui rend leur

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priorisation pertinente. Les ischio-jambiers, les mollets, les fessiers profonds, les psoas-iliaques, les spinaux, les grands dorsaux et les pectoraux sont quelques-uns des principaux muscles « toniques ». Exemples d’étirement : • • • •

Étirement des ischio-jambiers : couché sur le dos, une jambe repliée talon au sol, et une autre tendue en direction du plafond qu’on ramène vers le thorax. On maintient pendant 45 secondes. Étirement des fessiers profonds : couché sur le dos, les talons au sol, on place la cheville droite sur la cuisse gauche. On ramène la cuisse gauche doucement vers soi en l’encerclant de ses mains. Étirement des psoas : en position de la fente, genou arrière légèrement fléchi, on étire le psoas de la jambe étendue. Pour augmenter l’étirement, on pousse dans le talon arrière pour étirer davantage la jambe. Étirement des spinaux lombaires : couché sur le dos, genoux fléchis, on amène les genoux délicatement vers le ventre en tirant derrière les cuisses.

AUGMENTER SA MOBILITÉ. Le travail de flexibilité aura nécessairement des répercussions positives sur la mobilité. À ces étirements s’ajoutent des mouvements visant à faire bouger la colonne vertébrale dans des directions où le mode vie contemporain la sollicite rarement. • Chat en mouvement : en position à quatre pattes, on fait le dos rond vers l’arrière comme un chat effrayé, puis le dos creux en basculant le bassin. • Torsion du dos : le dos au sol, jambes pliées, genoux et chevilles se touchant, à l’inspiration, on amène le haut du corps du côté droit et les genoux au côté opposé. À l’expiration, on revient au centre. Dix répétitions de chaque côté.

SENTIER

DÉVELOPPER UNE BONNE PROPRIOCEPTION Il s’agit d’abord de reconnaitre et d’intégrer une bonne posture au quotidien, soit en position assise et debout. En pratiquant cette position optimale, on établit un nouveau patron qu’on arrive à soutenir de plus en plus facilement, à mesure que le corps s’habitue. Ensuite, on déstabilise le corps légèrement. Tous les exercices d’équilibre sont indiqués. • Équilibre sur une jambe, d’abord directement au sol, puis sur des surfaces plus instables telles un Bosu. Pour augmenter le niveau de difficulté, on ferme les yeux. • Équilibre assis sur un ballon d’exercice : on tient le plus longtemps possible sans déposer les pieds au sol. On progresse à genoux, puis, éventuellement, carrément debout. RENFORCER SON CENTRE Les muscles de l’unité centrale, du « core », sont importants puisqu’ils sont responsables de la posture. Un centre solide guide et facilite les mouvements périphériques. Il ne s’agit pas ici des « abdominaux superficiels de vanité », mais bien des abdominaux profonds. • • •

Table : à quatre tables, à l’expiration, on allonge le bras et la jambe opposés en gardant le corps droit. Dix répétitions de chaque côté. Demi-pont : couché sur le dos, les genoux fléchis, talons au sol, on monte le bassin en poussant dans les talons. Dix répétitions de chaque côté. Planche : en partant de la position de la pompe, on abaisse les coudes et les avant-bras au sol et on maintient la position en gardant le corps droit. Progression jusqu’à 60 secondes.

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À 40 ans, alors qu’il était obèse, Rich Roll décide de changer sa vie. Six ans plus tard, il est végétalien convaincu, Ironman renommé et veut passer le message que tout le monde peut changer. L’athlète relate son changement radical de mode de vie dans son livre Finding ultra, paru l’année dernière, un bouquin qui a connu un vif succès. Comment te sens-tu, à 46 ans, lorsque tu fais des courses d’endurance comme un Ironman?

Je me sens bien et je ne sens pas que j’ai 46 ans. Je me sens très en forme et j’ai encore énormément de possibilités de m’améliorer. Je n’ai pas atteint de plateau : l’âge est juste un chiffre… Peut-être si je m’étais entrainé comme un triathlonien 28

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pendant les 15 dernières années, mes performances déclineraient. Mais parce que j’ai commencé il y a peu de temps, environ à 42 ans, je sais que je n’ai pas encore atteint tous mes objectifs. Je pense qu’il y a une croyance populaire qui veut que le corps commence à décliner dès la trentaine, qu’il tombe en morceaux après 40 ans et qu’il y a peu de choses qu’on peut y faire. Mon histoire vient remettre en cause cette perception-là, et inspirer les gens à faire autre chose que ce que la société leur dicte. C’est également encourageant de songer à ce que l’on pourra faire quand on aura 50 ans et 60 ans. C’est la preuve qu’il n’est jamais trop tard pour prendre sa santé en main, et qu’on peut se réinventer à tout moment.

Comment les gens perçoivent-ils le végétalisme?

Plusieurs personnes qui pourraient bénéficier de la diète végétalienne (sans aucun produit animalier) ne le font pas. D’abord, on se dit que ce sera très difficile ou on se demande ce qu’on fera lors de diners d’affaires. On craint

d’être jugé. Certains hommes pensent aussi que pour être viril, il faut manger de la viande. Mais plusieurs d’athlètes réalisent tous les avantages qu’ils peuvent tirer d’une diète végétalienne, et obtiennent de très bonnes performances. Cette perception culturelle commence donc à changer. Et ce n’est pas aussi ardu que certains le croient.

mixtes. Leur force augmente, leur rapidité et leur explosivité aussi. C’est parce que l’alimentation végétalienne est alcaline : elle est anti-inflammatoire et permet au corps de récupérer plus rapidement entre les entrainements. Ce qui veut dire qu’un athlète peut s’entrainer davantage, plus longtemps et qu’il a moins de risques d’être malade.

Est-ce une mode chez les athlètes de se tourner vers le végétalisme pour obtenir de meilleures performances?

Qu’est-ce qui vous a mené à adopter cette diète?

Absolument! Les athlètes végétaliens sont encore une minorité, mais il n’y a jamais eu de meilleur temps pour le devenir. Plusieurs livres sur le sujet se sont très bien vendus, je crois que les gens commencent à porter attention à cette façon de s’alimenter et qu’ils voient cette diète avec un intérêt nouveau. Les athlètes d’endurance sont certainement les plus fervents amateurs de végétalisme, mais il y a une mode énorme chez les boxeurs et ceux qui pratiquent les arts martiaux

Quand j’ai commencé, je ne pensais pas à devenir un athlète. Je voulais simplement perdre du poids, ne pas mourir d’une crise cardiaque et profiter du temps avec mes enfants. La performance n’était pas ce que je recherchais, mais c’est devenu le résultat d’une alimentation basée sur les plantes. J’ai eu tellement d’énergie par la suite que c’est ce qui m’a motivé à me remettre en forme. Dès le début, je me suis concentré sur une bonne santé à long terme.

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Quels sont vos autres projets ?

VÉGÉTALIEN C’EST UN VÉGÉTARIEN QUI NE CONSOMME AUCUN PRODUIT D’ORIGINE ANIMALE.

Je fais notamment des baladodiffusions ces temps-ci, je réfléchis également au prochain livre que je veux écrire. Avec ma famille, j’ai passé beaucoup de temps à Hawaï récemment, pour explorer un mode de vie soutenable. Nous vivons à la ferme et nous essayons d’enseigner à nos enfants comment les aliments sont produits. Je pense que c’est une façon d’aligner mes actions avec ma philosophie. Quant aux événements d’endurance, pour cette année, je ne me suis pas encore inscrit à une course en particulier, mais je vais en faire quelques-unes, c’est certain! Encore plus

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espaces.ca mars 2013

COACH

COURSE À PIEDS

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les programmes d’entrainement PAR JEAN-YVES CLOUTIER ET MICHEL GAUTHIER

Après votre planification annuelle vient la question de choisir vos programmes d’entrainement. Ce n’est pas le choix qui manque! Quels sont les repères fiables qui permettent de les comparer, de les distinguer et les évaluer? Voici les alternatives qui s’offrent à vous pour faciliter votre sélection. Il y a trois éléments importants dans tout bon programme d’entrainement : le volume de travail, l’intensité et la fréquence des entrainements. Du point de vue pratico-pratique, la première chose dont il faut tenir compte, c’est la durée des programmes. Certains programmes exigent 8, 12 ou 14 semaines ou même 26 semaines à votre calendrier. Assurezvous que votre planification annuelle vous laisse la disponibilité nécessaire et que vous avez le niveau de forme requis pour le compléter avant l’épreuve prioritaire à laquelle vous désirez participer. C’est la seule façon de réellement faire l’essai d’un programme, d’en tirer tous les bénéfices et de lui rendre justice. Il n’est vraiment pas recommandé d’improviser des « aménagements » importants aux programmes ou de combiner aléatoirement certains éléments d’un programme avec un autre.

Le volume de travail

Certains programmes présentent le volume de travail recommandé selon la distance (km) et d’autres, en fonction du temps (minutes). La différence peut sembler anodine, mais songez qu’un entrainement de 45 minutes, c’est un entrainement de 45 minutes, peu importe le niveau du coureur. Par contre, franchir 10 kilomètres représente un entrainement 45 minutes pour l’un et 70 minutes pour l’autre. C’est bien différent! De plus en plus d’entraineurs délaissent la définition traditionnelle du volume de l’entrainement en fonction d’une distance pour l’exprimer en temps. Comparez aussi comment sont planifiées les variations hebdomadaires du volume de travail d’un programme à l’autre. Certains programmes 30

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proposent une augmentation ininterrompue et linéaire de la charge de travail. Observez et évaluez ce que représentent les incréments de cette augmentation hebdomadaire. Les programmes plus élaborés font habituellement fluctuer le volume hebdomadaire de travail d’une semaine à l’autre, selon une courbe dans laquelle figurent des semaines plus chargées que d’autres afin de faciliter l’assimilation des effets de l’entrainement chez l’athlète.

L’intensité du travail

Il n’existe à peu près plus aujourd’hui de programmes qui suggèrent aux coureurs de toujours courir au même rythme à l’entrainement. Seules exceptions: les programmes conçus pour les débutants (et encore!). Presque tous les programmes énoncent des règles quant au rythme de base ainsi que les rythmes plus rapides qu’ils devraient soutenir à l’entrainement. C’est l’ensemble de ces prescriptions quant aux rythmes d’entrainement que l’on désigne par « intensité du travail ». Il faut examiner quelles proportions occupent la course au rythme de base (pour lequel il existe plusieurs dénominations et définitions) et celles consacrées au travail de plus forte intensité durant les entrainements. Les programmes de Courir au bon rythme établissent par exemple cette proportion à 70/30 soit, 70 % du temps d’entrainement en endurance fondamentale et 30 % du travail en intensité. Cela n’est pas toujours aussi explicite et il faut prendre le temps d’évaluer quelle est la charge réelle de travail que préconise un programme quand on tient compte de tous les ingrédients de la recette.

La fréquence des entrainements

On s’accorde généralement pour dire que le minimum pour tirer profit de l’entrainement est de courir trois fois par semaine. Certains programmes vont jusqu’à proposer des semaines de six entrainements et on en a déjà vu recommander de courir chaque jour de la semaine. En moyenne cependant, les coureurs tirent le maximum d’un entrainement quand ils courent quatre fois par semaine. N’oubliez pas que le repos et la récupération font partie intégrante d’un

plan d’entrainement réaliste et conséquent. C’est au repos, entre les entrainements, que les bénéfices de l’entrainement se matérialisent.

Deux pôles – deux traditions

En croisant ces quatre facteurs, on obtient un nombre infini de nuances et de variations. C’est pourquoi il y a tant de programmes différents qui s’offrent à vous. Il est tout de même possible d’examiner et de classer les programmes en fonction de l’élément qui constitue leur assise, leur axe premier et fondamental. Bien que la majorité des programmes proposent un dosage particulier de l’intensité et du volume de travail, chaque programme met un accent plus particulier sur l’un ou sur l’autre. Posez-vous d’abord la question suivante pour amorcer l’évaluation des programmes qui vous intéressent : l’accent est-il mis sur le volume de travail ou sur le travail de qualité? Historiquement, on simplifie beaucoup le tableau pour mieux se comprendre. La tradition américaine veut que le volume de travail soit la pierre d’assise et l’élément clé de la réussite et l’école européenne a généralement préconisé un volume de travail moins élevé, mais davantage de travail de qualité. L’américain Joe Henderson, qui fut à l’époque rédacteur en chef et chroniqueur de la revue Runner’s World, proposait des programmes fondés sur l’entrainement au LSD (pas la drogue, le Long Slow Distance!) : soit de longues courses à un rythme lent. Ces programmes étaient en fait une extension des premières théories sur le jogging et l’exercice aérobie du docteur Kenneth Cooper. En clair, le volume de travail était l’élément-clé et indispensable pour permettre à un coureur d’atteindre ses objectifs. Pas besoin de chercher loin pour trouver cette influence au Québec. Les entrainements proposés aux coureurs pour la première mouture du Marathon de Montréal se composaient d’une suite quasi ininterrompue de courses de plus en plus longues, mais toujours courues au rythme correspondant au temps visé au marathon. C’est à cette tradition que nous devons les mythes voulant que pour se préparer à franchir la distance d’un marathon, il soit indispensable de soutenir un volume de travail

de l’ordre de 100 km par semaine et de réaliser des entrainements d’au moins 32 kilomètres (quand il n’est pas prescrit de courir la distance complète du marathon avant la compétition).

Trois grandes écoles

Cette tradition a bien entendu perdu du galon, mais n’est pas complètement disparue, surtout dans l’imaginaire des coureurs! La majorité des programmes s’appuient aujourd’hui sur le fait que l’entrainement en intensité soit plus productif et soit un élément indispensable de tout programme d’entrainement digne de ce nom. Il en résulte trois écoles de pensées que vous pourrez assez facilement reconnaitre dans vos recherches. Le modèle le plus cité est celui du grand entraineur néo-zélandais Arthur Lydiard. Les programmes qu’il a créés sont habituellement construits à l’image d’une pyramide dont chaque étage représente une étape dans l’entrainement d’un coureur compétitif. Chacune de ces périodes occupe une durée déterminée du programme et donne une place prépondérante un type particulier d’entrainement : entrainement en endurance fondamentale; entrainement en résistance et l’affûtage, le travail pour améliorer la vitesse. Il existe une myriade de versions des programmes inspirés par ces théories. Parmi les auteurs et entraineurs célèbres qui ont explicitement cité Lydiard comme source de leur système, mentionnons entre autres Jeff Galloway et Bill Bowerman (qui a cofondé Nike, il était aussi l’entraineur de Steve Préfontaine et fut le premier, à ma connaissance, à suggérer des entrainements de type « tempo »). Le deuxième modèle que l’on reconnait de plus en plus dans les programmes est depuis longtemps très populaire en France. C’est, pourrait-on dire, l’école scientifique. Avec un fort accent sur le travail de qualité, à partir du concept de VO2 max, les programmes de l’école scientifique s’appuient sur les concepts de vitesse aérobie maximale (VAM ou VMA), de puissance aérobie maximale (PAM) et de la fréquence cardiaque maximale (FCM). Forts d’analyses pointues de la performance humaine en course à pied, ces programmes

prescrivent des entrainements qui sont habituellement chiffrés en pourcentage de la VAM ou de la PAM. Voici par exemple la description d’une session d’entrainement typique dans un programme de cette école : « 2 séries de 8 fois 30 secondes d’effort à 100 % de la VMA entrecoupées de 30 secondes de footing à 60 % de la VMA ». Au Québec, des entraineurs comme Daniel Mercier et Guy Thibault ont grandement contribué au développement et à la popularité de tels programmes. Il faut généralement un peu d’attention, d’études et d’arithmétique pour arriver à saisir les concepts, faire son évaluation personnelle et traduire le tout en un calendrier d’entrainement clair. Plusieurs de ces entraineurs incitent d’ailleurs les coureurs à recourir à un encadrement et à un suivi étroit. Finalement, il faut parler des systèmes hybrides qui marient à leur façon les principes de Lydiard et ceux de l’école scientifique, mais les traduisent en programmes d’entrainement simples et faciles d’accès. Ils décrivent avec précision et simplicité les différents rythmes au kilomètre à suivre ainsi que les différents types d’entrainement. Ils ne demandent pas des coureurs qu’ils maitrisent la science de l’entrainement physique, mais prescrivent un dosage clair du volume et de l’intensité de l’entrainement, qui tient compte du fait que les coureurs ont une « vraie vie ». C’est ainsi que l’on pourrait caractériser les programmes d’entrainement que j’ai développés pour le Marathon Oasis de Montréal depuis 2005 et repris dans le livre Courir au bon rythme. Ce survol rapide des caractéristiques, des traditions et des écoles à la source des programmes d’entrainement ne fera pas de vous un expert, mais souhaitons que cette lecture vous ait donné des repères pour comparer, évaluer et comprendre l’essentiel des programmes d’entrainement que vous examinerez avant de faire votre choix en vue de réaliser vos objectifs.

UNE COURSE À OBSTACLES DESTINÉE AUX 9-13 ANS… ET À LEURS PARENTS !

Jean-Yves Cloutier est l’entraineur-conseil du marathon de Montréal et Michel Gauthier est journaliste indépendant. Ils sont les coauteurs du livre Courir au bon rythme, paru aux Éditions La Presse.

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Excellente source de vitamine C, vitamine D, vitamines du groupe B, calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sélénium et zinc. LE CŒUR À L’ENVERS Pour le déjeuner de la future maman dont le cœur chavire, pour la récupération du sportif acharné, ou pour une collation d’un lendemain de veille difficile, ce smoothie saura réduire la nausée et vous remettre d’aplomb. Le mélange parfait du gout acidulé de la mangue combiné avec du gingembre permettra d’apaiser l’estomac et de glacer les inconforts. INGRÉDIENTS

VALEUR NUTRITIVE

1 t (250 ml) de mangue surgelée

244 kcal

½ t (125 ml) de yogourt grec 0 % m.g. nature

44 g glucides

½ t (125 ml) de soda au gingembre

15 g protéines

½ t (125 ml) eau

1 g lipides

¼ c. thé (1 ml) gingembre moulu

3 g fibres

DÉLICE MÉDITERRANÉEN Collation santé par excellence, ce smoothie vous apportera tous les nutriments nécessaires pour contrer les maladies cardiovasculaires et éloigner le cancer. Ajoutez à ce délice méditerranéen un mode de vie actif et votre cœur sera des plus heureux! INGRÉDIENTS

VALEUR NUTRITIVE

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122 kcal

1 tomate mûre

9 g glucides

¼ t (60 ml ou 40g) d’épinards surgelés 5 g protéines 1 t (250 ml) d’eau

9 g lipides

1 c. thé (5 ml) de jus de citron

3 g fibres

1 c. thé (5 ml) d’huile olive extra-vierge 3 feuilles de basilic 1 à 2 gouttes de Tabasco Une pincée de sel de céleri Poivre noir Excellente source de vitamine A, vitamine E, vitamine K, cuivre, manganèse. Evelyne Deblock est nutritionniste du sport et coordonnatrice de la Mclinique au Midtown Le Sporting Club Sanctuaire (midtown.com)

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VALEUR NUTRITIVE

1t (250 ml) de lait écrémé

297 kcal

2 c. à thé (10 ml) de café instantané

43 g glucides

1 banane surgelée

35 g protéines

¼ t (60 ml) de protéines de lactosérum 1 g lipides à la vanille 3 feuilles de menthe

4 g fibres 57 mg de caféine

Excellente source de vitamine D, vitamines du groupe B, calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, zinc.

Terra de Baffin, Floe Edge > juin 2013 Équateur & Cotopaxi > mai + novembre 2013 Mont Mera, Népal > mars + octobre 2013

Pic Lenine, Kirghizistan > août 2013 Atlas marocain > mai + octobre 2013 Kilimandjaro & Safari > été 2013

Conférences sur nos destinations à Montréal, Gatineau et Québec en mars

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Voyages de randonnées et expéditions en montagne encadrés par des guides expérimentés

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ENTRAÎNEMENT

Vous manquez de temps pour adopter un mode de vie sain et actif? Voici un entrainement-choc qui vous permettra de tonifier l’ensemble de votre corps en 30 minutes. À vos chronomètres, c’est parti!

TONIFIER SON CORPS EN 30 MINUTES!

PAR JIMMY SÉVIGNY

Note : ce programme d’entrainement est conçu pour les gens qui sont déjà en bonne condition physique et qui désirent conserver ou optimiser leur tonus musculaire. Il n’est pas conseillé pour une personne débutante.

Comment fonctionne le programme? © iStockphoto

Avant de prendre une pause, vous devrez compléter les deux exercices suggérés dans chaque groupe. Prenez ensuite une pause d’une durée maximale de 30 secondes et recommencez une seconde fois. Lorsque le premier groupe d’exercices a été complété à deux reprises, passez au groupe suivant.

GROUPE 1

GROUPE 2

Nom : adduction de l’omoplate, buste sur un ballon. Muscles : grand dorsal Répétitions : 15 à 20 Description : à genoux, le buste en appui sur un ballon et un haltère dans chaque main. Tout en expirant et en gardant vos bras en extension, montez les bras jusqu’à ce qu’ils aient atteint la hauteur de vos épaules. Revenez à votre position initiale en inspirant. Note : lors de l’exécution de ce mouvement, assurez-vous que vos omoplates se rapprochent le plus possible l’une de l’autre.

Nom : squat sur une jambe Muscles : membres inférieurs Répétitions : 10 à 12 de chaque côté Description : le corps droit, les bras et une de vos jambes vers l’avant et en l’air. Tout en inspirant et en gardant votre dos droit, effectuez une flexion du genou jusqu’à ce que vous atteigniez votre maximum d’amplitude. Revenez à votre position initiale en expirant. Une fois terminée d’un côté, poursuivez avec l’autre jambe.

Nom : monter et descendre une marche Muscles : membres inférieurs Répétitions : 1 minute à un rythme soutenu Description : debout, devant une marche d’escalier, les bras de chaque côté du corps en angle de 90 degrés. Aussitôt que vous êtes prêt, montez et descendez la marche pendant une minute en vous assurant de maintenir une bonne cadence. Note : pendant l’exercice, vous devriez avoir de la difficulté à maintenir une conversation.

GROUPE 3

Nom : croisés coude/genoux Muscles : membres inférieurs et abdominaux Répétitions : 25 de chaque côté Description : debout, les bras de chaque côté du corps en flexion à 90 degrés. Lorsque vous êtes prêt, effectuez une flexion de votre genou gauche tout en élevant votre jambe et du même coup, rapprochez votre coude droit de votre jambe gauche jusqu’à ce qu’ils se touchent. Alternez genoux gauche/coude droit & genoux droit / coude gauche en gardant une bonne cadence.

GROUPE 4

Nom : pompes Muscles : grand pectoral / Triceps Répétitions : 12 à 15 Description : si vous êtes ici, c’est que vous savez faire des pompes. Allez-y!

Nom : saut groupé Muscles : membres inférieurs Répétitions : 12 Description : debout, les bras de chaque côté de votre corps. Lorsque vous êtes prêt, effectuez un saut groupé en allant toucher à vos fesses avec vos talons. Note : cet exercice s’effectue normalement sans arrêt. Si vous sentez des douleurs aux articulations ou des étourdissements, ralentissez ou arrêtez complètement et passez au prochain exercice.

Nom : planche Muscles : grand droit de l’abdomen Répétitions : maximum de temps Description : couché sur le ventre, et le haut de votre corps en appui sur vos avant-bras. Lorsque vous êtes prêt, surélevez votre bassin et gardez votre corps droit de façon à ce que ce dernier soit en appui seulement sur vos avant-bras et le bout de vos pieds. Maintenez cette position le plus longtemps possible. Nom : planche de côté Muscles : oblique Répétitions : Maximum de temps Description : couché sur le côté, le haut de votre corps en appui sur votre avant-bras gauche. Lorsque vous êtes prêt, surélevez votre bassin de façon à ce que vote corps soit droit et soit en appui seulement sur votre avant-bras et votre pied gauche. Maintenez la position le plus longtemps possible puis changez de côté.

Jimmy Sévigny est chroniqueur télé, conférencier et entraineur personnel, B.A Sciences de l’activité physique. Suivez-le à l’émission Le Parcours présentement sur les ondes de MOI&cie et à TVA cet automne. jimmysevigny.com 34

mars 2013 espaces.ca

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DESTINATIONS : VALLÉE BRAS-DU-NORD

Anatomie d’un sentier de vélo de montagne La Neilson

PAR ANTOINE STAB

Connue pour ses sentiers de randonnée pédestre, la Vallée Bras-du-Nord développe depuis quelques années son offre pour le vélo de montagne. Dernière ouverture en date, été 2012, le sentier Neilson. Un chemin forestier, au bord de la rivière Neilson, long de 3 kilomètres qui devrait tripler en août 2013.

SECTEUR 1 - 1,2 KM

Dès le départ du sentier Neilson, deux choix s’offrent à vous : les plus habiles bifurqueront à gauche pour prendre une descente abrupte, le long du ruisseau Théo et de ses chutes. Les moins expérimentés fileront tout droit. Mais peu importe votre décision, ces deux chemins se rejoignent quelques mètres plus loin. Vous roulerez alors dans un décor spectaculaire, un zigzag entre les roches, sur de nombreuses passerelles en bois ou des terrains drainés à la pelle mécanique, pour rester au sec, l’environnement étant ici humide et marécageux. Une succession de virages intéressants pour le pilotage sur une pente descendante, 36

mars 2013 espaces.ca

où vous n’aurez pratiquement pas besoin de pédaler pour garder la vitesse. Au même titre qu’un kayak sur le ruisseau, vous vous laisserez porter par le « courant » entre les arbres bordant le sentier, alternant sentiers drainés, passerelles de largeur variable, roches plates et petites remontées. Ce secteur abouti sur le rang Saguenay que vous emprunterez pour quelques mètres, avant de rejoindre à nouveau la Neilson, sur le deuxième secteur.

SECTEUR 2 - 350 M

Le sentier redevient un single track, avec un beau point de vue sur la rivière Neilson, idéal pour faire une pause et se rafraichir en s’y baignant. Le sentier n’a que peu de dénivelés, mais offre quelques passages techniques intéressants : au lieu de passer par les passerelles, vous pouvez rouler sur les obstacles artificiels : de grosses roches placées comme une sorte de trottoir, et ainsi mettre en avant vos compétences de pilote, comme le font les pros du trial.

SECTEUR 3 - 650 M

Ce secteur vous éloigne de la rivière Neilson pour que vous en appréciiez mieux son charme. Une fois passé le rang Saguenay, quelques coups de pédale seront nécessaires pour venir à bout de la montée. Mais l’effort en vaudra la peine, car vous serez sur un plateau, presque à la hauteur de la cime des arbres, pour

Début des cours en septembre 2013

admirer de plus haut la rivière sur un sentier aménagé, entrecoupé de plusieurs passerelles en bois. Puis, c’est la descente en direction du rang Saguenay, en épingle avec un dévers et des virages surélevés, qui permettent de garder une bonne vitesse sans avoir besoin de freiner.

SECTEUR 4 - 360 M

À gauche, le rang Saguenay. À droite, la rivière Neilson. Le sentier s’achève par l’alternance entre passerelles et sections rocheuses plus pentues, pour arriver sur le pont de la rivière Neilson. Ces 3 kilomètres ne sont que la phase 1 du sentier Neilson. La prochaine étape verra le jour l’été prochain, avec le prolongement du sentier plus au nord, une boucle de 7 kilomètres, toujours entre la rivière Neilson et le rang Saguenay.

INFOS Accès : Vallée Bras-du-Nord : prendre la sortie 281 de l’autoroute 40 Ouest, puis la route 365 en direction de SaintRaymond et suivre la signalisation touristique pour la Vallée Bras-du-Nord (panneaux bleus). Aller jusqu’à l’accueil Shannahan où se trouvent tous les services ainsi qu’un grand stationnement gratuit. Au sentier Neilson : depuis l’accueil Shannahan, emprunter le sentier de la Grande Ourse (intermédiaire) ou monter les quelques côtes du rang Saguenay, non goudronné, accessible aux automobiles, mais peu achalandé. Tarif (secteur Shannahan) : 13 $ pour les adultes et 10 $ pour les enfants (taxes incluses), pour l’accès journalier aux sentiers de vélo de montagne. Location de vélos : à partir de 55 $ (+ taxes) pour la journée, 100 $ (+ taxes) pour 2 jours. Infos : 418 337-2900 • valleebrasdunord.com

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espaces.ca mars 2013

+ LE MEILLEUR DES RANDONNÉES PRINTANIÈRES + PAR MARIE-SOLEIL DESAUTELS

+ Longueur : aller-retour de 7 km; boucle de 13 km + Dénivelé : 250 m (aller-retour); 470 m (boucle) + Site internet : parcappalaches.com

MONT GOSFORD Avec ses 1 193 mètres, le mont Gosford est le 7e plus haut sommet du Québec. Et il trône sur un vaste paysage! Situé en Estrie, près de la frontière canado-américaine, le mont domine un territoire de 61 km2 géré par un organisme sans but lucratif. Le sentier qui mène au mont Gosford, escarpé par endroits, traverse érablières et sapinières à bouleau jaune. Au sommet nous attend une sapinière à oxalide de montagne (plante à trois petites feuilles qui évoque le trèfle). Très rare à cette latitude méridionale, cet écosystème prouve la rudesse du climat! Non loin, depuis une tour d’observation, le panorama se déroule tant vers le massif du mont Mégantic que les montagnes du Maine et du New Hampshire. Pendant l’hiver et jusqu’à la mi-mai, seul le stationnement à l’accueil est disponible. De là, soit on se rend au mont Gosford et on revient sur nos pas (14,8 km), soit on effectue une boucle (17,8 km). On peut aussi dormir en refuge et prolonger son séjour. Après tout, il y a 40 kilomètres de sentier! L’endroit, qui reçoit quelque 350 cm de neige par an, revêt son manteau blanc jusqu’à la fin avril.

+ Longueur : aller-retour de 14,8 km; boucle de 17,8 km + Dénivelé : 600 m + Site internet : montgosford.com

PARC RÉGIONAL DES APPALACHES, MONT SUGAR LOAF © Parc régional des Appalaches

Le mont Sugar Loaf (650 mètres) est l’un des joyaux du parc régional des Appalaches. Depuis son sommet dénudé, on compte huit clochers et on aperçoit les montagnes de Charlevoix et le mont Katahdin, dans le Maine. Pas étonnant que des gardes-feux s’y postaient autrefois pour observer les incendies de forêt.

Le village le plus près est Sainte-Lucie-deBeauregard, à une heure de voiture de Montmagny. On commence la randonnée au stationnement Chute à Dupuis, accessible en toute saison. Direction sud-ouest vers le sommet. Pont suspendu, cédrière et érablière à bouleau jaune se succèdent. Des conifères nous accompagnent dans l’ascension finale concentrée sur un kilomètre. Et l’on se repose enfin au belvédère, où il reste jusqu’à un pied de neige au début du mois de mai! On retourne d’où l’on vient (7 km) ou on termine la boucle (13 km) avec une descente 38

mars 2013 espaces.ca

PARC NATIONAL DES GRANDS-JARDINS, MONT DU LAC-DES-CYGNES Le sentier qui mène au mont du Lac-des-Cygnes est un impératif pour dévorer Charlevoix des yeux. Le mont de 980 mètres domine un massif où s’étend, au sud-est, la vallée de la rivière du Gouffre qui se déverse à Baie-Saint-Paul. Depuis le sommet, notre regard s’étire de l’arrière-pays jusqu’au fleuve Saint-Laurent et embrasse le cratère météorite de Charlevoix, les villages de Saint-Urbain, SaintHilarion ou Notre-Dame-des-Monts. Ce sentier du parc national des Grands-Jardins est large et bien drainé. Mais il faudra revenir sur ses pas : le sentier Le Pioui, qui décrit une boucle vers le nord, est fermé pendant la période hivernale et jusqu’à la mi-juin. On se contente du sommet ou l’on combine avec le sentier La Chouenne, qui offre un nouveau panorama sur la vallée de la rivière du Gros Bras. Si les bouleaux blancs dominent au départ, ils disparaissent avec l’altitude jusqu’à une végétation montagnarde subalpine. Et il n’y a pas que le climat rigoureux qui a dénudé les sommets : des feux, survenus depuis 4 000 ans, s’y sont mêlés. Le secteur reçoit quelque 600 cm de neige par année. « C’est coulant! » diront des Charlevoisiens qui s’enfoncent dans la neige au printemps!

+ Longueur : aller-retour de 8,4 km; 11,2 km avec la Chouenne + Dénivelé : 480 m; 630 m avec la Chouenne + Site internet : sepaq.com/pq/grj

PARC NATIONAL DE LA JACQUES-CARTIER, SCOTORA ET LES LOUPS Les rivières Jacques-Cartier et Sautauriski sillonnent dans des fractures spectaculaires du massif des Laurentides. Pour observer ces vallées encaissées, deux sentiers du parc national de la Jacques-Cartier s’imposent : Le Scotora et Les Loups. Mais le chemin qui mène au début de ceux-ci n’ouvre que le 17 mai : une marche d’approche de cinq kilomètres est nécessaire pour Les Loups et il faudra attendre l’ouverture pour Le Scotora! Le Scotora, c’est longer un affluent de la rivière Jacques-Cartier et gravir la pente jusqu’au plateau du massif. La forêt boréale nous y accueille. Plus loin, ce sera plutôt quatre colonies de castors! On contourne le sommet du mont Andante qui culmine à 809 mètres. Puis s’ouvre à nous l’entaille béante, profonde de 500 mètres, de la Jacques-Cartier! Les cinq kilomètres du sentier Les Loups mènent jusqu’à

drôlement abrupte. Puis, pendant cinq kilomètres, on marche sur un esker : une éminence formée durant le retrait glaciaire, pour continuer le long d’une rivière et ses cascades. Le Sugar Loaf n’est que l’une des attractions du parc : il y a 120 kilomètres de sentiers pédestres et 70 km pour la raquette!

Le printemps, saison ingrate avec la fonte de la neige? Un peu. Mais pas au point de rester chez soi. Nos alliés? Raquettes, crampons, bottes, guêtres et un coup de fil aux responsables du parc qu’on visitera, histoire de connaître les conditions récentes!

+ Longueur : Le Scotora aller-retour de

Noire, couvert de neige en avril. Le regard s’étend du pic le plus élevé du mont Tremblant, le Johannsen (968 m), au-delà de Saint-Donat. Les multiples points de vue permettent de jauger le plus vaste parc de la Sépaq! Au printemps, le parc conseille de choisir la portion nord du tracé, d’effectuer la boucle et de revenir sur nos pas : on évite ainsi les secteurs boueux plus au sud! Il faut donc accéder au sentier par l’entrée près du camping de La Sablonnière. Et bonne nouvelle : la mouche noire n’arrive qu’en juin!

+ Dénivelé : 405 m (Le Scotora); 447 m

+ Longueur : La boucle du Centenaire 9,2 km + Dénivelé : 400 m + Site internet : sepaq.com/pq/mot

+ Site internet : sepaq.com/pq/jac

RÉSERVE DU CAP-TOURMENTE

16 km; Les Loups aller-retour de 10 km (sans compter la marche d’approche)

(Les Loups)

PARC NATIONAL DU MONT-TREMBLANT, LA BOUCLE DU CENTENAIRE Le sentier du Centenaire, tracé en 1995 pour fêter les 100 ans du parc national du Mont-Tremblant, est devenu un classique. De splendides points de vue s’y enchainent. On observera ainsi le parcours tortueux de la rivière du Diable aux rugissants rapides. Toponyme lugubre? Il découle des conditions périlleuses pour la drave et du vacarme d’enfer qu’émet le cours d’eau...

Au printemps, pensez faire un détour à la réserve du Cap-Tourmente, lieu de prédilection pour les amoureux des oiseaux! Le retour des oiseaux migrateurs, dont la grande oie des neiges, est saisissant! La réserve se situe à 50 km à l’est de Québec. Dès l’ouverture, le 20 avril, 14 km de sentiers faciles serpentant forêts, plaines et marais, sont accessibles. Parfait pour communier avec la nature!

+ Site internet : ec.gc.ca

la montagne de la Sautauriski. À mi-chemin, un premier belvédère (574 m) offre une vue superbe sur le côté nord de la vallée de la Jacques-Cartier. Si l’on poursuit jusqu’au deuxième belvédère (727 m), la rencontre des vallées de la Jacques-Cartier et de la Sautauriski nous coupera le souffle!

Le sentier, linéaire, compte deux entrées sur une route, distancées de 3,2 kilomètres. Il y a aussi une boucle au sommet. Le tracé commence au fond de la vallée du Diable dans une érablière à bouleau jaune et grimpe vers les crêtes du mont La Vache

espaces.ca mars 2013

LA PISTE CYCLABLE LE HORST DE KÉNOGAMI

D’UNE RIVE À L’AUTRE

PAR ANTOINE STAB

Inauguré en juin 2012, Le Horst du Kénogami est une piste cyclable de 72 kilomètres entre Métabetchouan et la ville de Saguenay. Un horst (« compartiment soulevé » en géologie) qui fait la jonction entre la Véloroute des Bleuets, autour du lac Saint-Jean, et le fjord du Saguenay. 40

mars 2013 espaces.ca

La piste cyclable Le Horst du Kénogami (réseau associé à la Véloroute des Bleuets) permet de rouler à travers une grande variété de paysages sur 72 kilomètres où la nature est à son meilleur : agricole, aquatique, forestier, rocheux, urbain. Une très belle balade à vélo, vallonnée avec quelques pentes raides, mais facilement accessible pour les cyclistes les plus modestes. La fatigue de la distance parcourue s’estompe pour laisser place à un sentiment de satisfaction, avec des paysages variés en si peu de kilomètres. Le parcours débute à Métabetchouan, en route vers Lac-à-la-Croix et Hébertville, deux jolis villages calmes. À l’image du trajet, sur une route peu fréquentée, escarpée et légèrement vallonnée, avec de courtes montées et descentes, à travers

les champs et les terres où vont paitre les vaches. De nombreuses fermes agricoles et fromageries jalonnent le parcours. On s’imagine facilement dans les alpages de France ou de Suisse. Il manque seulement de hauts sommets pour que l’illusion soit parfaite, mais les monts de la Réserve faunique des Laurentides (le nouveau nom du parc des Laurentides) font très bien l’affaire! Passé Hébertville, deux choix sont possibles de part et d’autre du lac Vert : au nord par le rang Saint-Isidore, ou au sud par le rang du lac Vert. Une fois passé le lac Vert, nous sommes sur le chemin du lac Kénogami, aussi appelé « la route des Bâtisseurs », la première route historique qui reliait la région du Saguenay à celle du Lac-Saint-Jean, le long de la rive nord du lac Kénogami. Un chemin sinueux

qui se fraye un passage parmi forêts et roches sorties de terre. Une route très peu passagère, tellement qu’on peut compter le nombre de voitures sur les doigts d’une main. Idéal pour rouler sans complexe, mais toujours avec ce mélange de liberté et de sécurité. Après un périple en pleine nature quasi désertique, avec le sentiment d’avoir été, le temps d’une balade, loin de tout, le dernier tiers de la piste cyclable est un retour progressif à la civilisation et à l’urbanité, une transition en douceur vers la ville de Saguenay, arrondissement Jonquière et Chicoutimi, en PleinAirRevueEspace A13 copie.pdf longeant la PUB rivière aux Sables. Une région à l’image 1

du Québec d’aujourd’hui : un paysage à la nature foisonnante et exaltante, comme peut l’être son fjord, le seul d’Amérique, en quête de reconnaissance au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais, cette richesse côtoie aussi l’industrialisation et l’urbanisation croissante qui va de pair, avec les nombreuses industries, comme celles de Rio Tinto Alcan et fonderie d’aluminium, longtemps la plus grande du monde. La piste cyclable s’achève dans l’arrondissement Jonquière, sur le bord de la rivière Saguenay. Mais si l’envie vous prend de pousser un peu plus loin la 13-01-31 une 14:48 machine, navette maritime vous permettra de

rejoindre l’autre rive et le quartier Shipshaw. Vous pourrez aussi continuer votre escapade vélocipédique sur la route no 8 vers La Baie et vous enfoncer encore plus dans le fjord. Il vous faudra toutefois parcourir un tronçon qui emprunte une partie du boulevard Saint-Jean, avec une longue ligne droite, où la circulation automobile est très dense. La piste cyclable y est réduite à sa portion la plus congrue, avec un simple accotement, mais cela ne dure que quelques kilomètres. La descente finale vers La Baie se poursuivant sur des chemins moins achalandés. Enfin, votre sortie pourra prendre des allures de voyage cyclotouristique si l’appel du large se fait irrésistible. Depuis 2012, une navette maritime, les Croisières du Fjord (croisieresdufjord.com), accepte d’embarquer les cyclistes et parcourt toute l’étendue du fjord, de La Baie jusqu’à Tadoussac, en s’arrêtant à Sainte-Rose-du-Nord, Rivière-Éternité et L’AnseSaint-Jean. Les plus beaux voyages ne s’arrêtent jamais! Pour plus de détails sur le parcours, consultez routeverte.com ou veloroutedesbleuets.com Ce reportage a pu être réalisé grâce à Tourisme Saguenay-Lac-SaintJean (saguenaylacsaintjean.ca) et à la compagnie Équinox Aventures (equinoxaventure.ca).

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plein air

Comprenant plus de 135 jours de formation sur le terrain, ce programme en leadership d’expédition et en tourisme d’aventure approfondit également les domaines suivants : • Gestion de projet et d'événement en plein air • Gestion des risques et sécurité en plein air • Intervention éducative et thérapeutique par la nature et l'aventure • Logistique de mission industrielle et scientifique en région isolée

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PLACES DISPONIBLES

espaces.ca mars 2013

Équateur

L’ELDORADO DU

plein air PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

@ Rebecca Picard

Plus petit des pays d’Amérique du Sud, l’Équateur constitue une mosaïque contrastée de terres propices à l’aventure. En quête de l’or vert de la jungle amazonienne, de l’or bleu de la côte du Pacifique ou de l’or blanc des sommets andins, les conquistadors d’un nouveau genre partent à l’assaut de cette terre promise du plein air.

mars 2013 espaces.ca

SIERRA : AU PAYS DES GÉANTS DE LAVE COTOPAXI, CHIMBORAZO, TUNGURAHUA : ces noms évoquent pour les Équatoriens un caractère aussi sacré que représentait celui des dieux pour le peuple inca. Mais ces volcans, les plus hauts du pays (et pour quelques-uns, les plus actifs du monde) sont aussi craints que la

los Volcanes, route le long de laquelle se trouve la majorité des volcans du pays, attire à longueur d’année une foule de voyageurs séduits autant par les phénomènes sismiques que par ce panorama montagneux et verdoyant d’une beauté surnaturelle. De Quito, la capitale du pays, à la ville de Riobamba au pied du Chimborazo, cette Allée des Volcans s’étale sur 325 km et longe

À partir de 4 900 mètres, le sable volcanique se couvre de neiges éternelles, une glace millénaire longtemps considérée comme de l’or blanc par les Équatoriens qui descendaient des blocs entiers à dos de mulet pour les vendre à prix fort aux marchés des villages. colère divine. Si la dernière éruption du Cotopaxi remonte à 1877, celle du Tungurahua, au pied duquel se trouve la ville touristique de Baños, est continuelle depuis 15 ans et s’est bruyamment fait remarquer en 2010 lors d’une grande explosion de lave entrainant l’évacuation de la population locale. Paradoxalement, l’Avenida de

le parc national du Cotopaxi. C’est précisément depuis cette terre lunaire à l’altitude vertigineuse (entre 3 000 et 5 600 mètres) que commencent diverses aventures dépaysantes. Pendant que des groupes partent en expédition pour grimper sur le dos enneigé du volcan, d’autres descendent

ses flancs sablonneux en vélo. Tous imaginent (ou craignent) assister en direct à une éruption du volcan, comme l’a vécu Edward Whymper en 1880 lors de son ascension du sommet. De nombreuses compagnies, locales ou internationales, proposent d’escalader le Cotopaxi. Bien que la complexité du trek d’approche (5 à 7 heures) ne présente pas de grandes difficultés techniques, sa très haute altitude (sommet à 5 897 mètres) demande une bonne acclimatation lors de treks aux alentours ou avec une nuit au refuge d’altitude. À partir de 4 900 mètres, le sable volcanique se couvre de neiges éternelles, une glace millénaire longtemps considérée comme de l’or blanc par les Équatoriens qui descendaient des blocs entiers à dos de mulet pour les vendre à prix fort aux marchés des villages. Depuis le sommet, le panorama est tout aussi précieux et dévoile l’immensité de cette terre de volcans. Géant parmi les géants, le Cotopaxi, le plus haut volcan actif au monde, porte bien son nom de « cou de la lune » dans la langue locale, puisqu’il semble mener depuis la crête de son cratère si près de l’astre lunaire.

› › Suite à la page 44 espaces.ca mars 2013

De retour sur l’Allée des Volcans, toujours en direction du sud, une autre route panoramique oblique vers l’est

du pays à partir de la ville d’Ambato en direction de la jungle. Cette Allée des Cascades traverse un environnement aquatique et nous conduit à travers une vallée encaissée ponctuée de dizaines de chutes d’eau. Un territoire exceptionnel pour les amateurs de sports d’eau vive, particulièrement de canyoning, mais aussi d’activités aériennes comme le saut à l’élastique ou le parapente au-dessus de canyon. Un circuit sportif qui aboutit à la ville de Puyo, porte d’entrée de la jungle amazonienne. JUNGLE : UN TRÉSOR DE VERDURE Sur un seul hectare de jungle amazonienne équatorienne, la biodiversité serait aussi importante que dans toute l’Amérique du Nord! Outre les perroquets, toucans, caïmans, serpents et jaguars qui font la renommée de la forêt, la diversité végétale est tout aussi luxuriante. Omniprésente et parfois encore impénétrable, la jungle encadre des rivières qui coulent directement de l’Amazone. C’est le cas du Rio Napo qui traverse le Pérou avant de continuer sa route en Équateur. Les populations indigènes en ont fait leur principale voie de navigation et la sillonnent à bord de longues pirogues colorées. Après les conquistadors du 18e siècle, ce sont désormais des « explorateurs » à bord de kayaks ou de raftings pneumatiques qui déjouent les méandres de la rivière. Depuis son affluent le Rio Jatunyacu, qui signifie « grandes eaux » en langue quechua, les embarcations filent au

rythme des coups de pagaies sur des rapides de classes 3 et 4. Combinaison parfaite de vagues puissantes, de passages plus calmes et de points de vue saisissants sur la jungle équatorienne, cette descente en eau vive est une expérience mémorable d’une incursion en Amazonie. Certains circuits – pendant plusieurs jours – permettent d’ajouter une dimension culturelle à l’aventure grâce à la rencontre des populations locales. Les guides indigènes entrainent leurs clients dans leur propre communauté pour leur faire découvrir l’art de la poterie, les danses traditionnelles ou encore la chasse à la sarbacane. Mais un rite bien particulier est également proposé aux néophytes de la jungle : la dégustation de mets locaux des plus… étranges! Les petits cochons d’Inde qui fourmillent sur le sol des habitations rudimentaires sont la principale source de protéines de leurs propriétaires. Rôtis à point, ils sont si juteux et gouteux que les Équatoriens en raffolent. Une autre grande source de vitamines est cuite sur le feu : le ver de palmier! Le choncaturo n’est pas aussi mauvais qu’il en a l’air et se déguste traditionnellement en apéritif. Il a bien entendu le gout de cœur de palmier, son unique source de nourriture. Une épreuve amusante pour distinguer les poules mouillées des vrais aventuriers! Pour la nuit, quoi de mieux que de s’endormir dans un hamac aux sons de la forêt bourdonnante de vie. Depuis les bungalows du luxueux Cotococha Lodge, sur les rives du Rio Napo, c’est un concert de grillons et d’autres insectes auquel on assiste à travers les moustiquaires.

CÔTE ET GALÁPAGOS : PARADIS TERRESTRES DE LA BIODIVERSITÉ Alors que dans la cordillère des Andes, les températures frôlent 0° Celsius et que dans la jungle, l’humidité monte à 100 % près de six mois par année, la côte de l’Équateur, à l’ouest du pays, réserve un climat idéal jamais trop chaud, ni trop froid. C’est le paradis des surfeurs et des plongeurs qui se régalent des courants de l’océan, particulièrement puissants et riches en biodiversité. La Costa forme une longue bande de terre de 300 kilomètres, basse en altitude et fertile pour la culture des produits tropicaux. La banane est d’ailleurs devenue le fleuron de l’exportation et de l’économie équatoriennes. La région, pas encore trop touristique, déploie de longues plages de sable autant que de vastes forêts de mangroves, dont

@ Elena Kalistratova

Pour les amateurs de descente en vélo, une expérience sensationnelle est offerte sur les sentiers du volcan. Mais attention : cette aventure est fugace et dure quelques minutes à peine! Depuis la selle d’un vélo de montagne, les accros de vitesse dévalent à toute allure la route sablonneuse. L’altitude chute de 1 500 mètres en quelques coups de pédales. Le sentier quitte ensuite la route principale du parc pour se perdre dans une plaine désertique entourée de collines verdoyantes. Il faut slalomer entre les énormes rochers crachés il y a plus de 125 ans par le volcan pour arriver à des vestiges incas, un site de rêve pour reprendre son souffle. Au loin court une horde de chevaux sauvages qui semble sortir tout droit de notre imaginaire. Les étalons sont pourtant bien réels et prennent peur lorsque les étranges montures en métal filent à leurs côtés. L’accompagnement d’un guide est vivement conseillé pour entreprendre cette sortie : le territoire infiniment vaste du parc national du Cotopaxi peut parfois faire perdre complètement le sens de l’orientation.

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INFOS PRATIQUES : SPORTS : ON PEUT PRATIQUER À PEU PRÈS TOUS LES SPORTS DE PLEIN AIR EN ÉQUATEUR, HORMIS LE SKI! LES COMPAGNIES LOCALES SONT NOMBREUSES ET ENCADRENT LES TOURISTES DE MANIÈRE SÉCURITAIRE. SANTÉ : IL EST RECOMMANDÉ DE SE FAIRE VACCINER CONTRE LA FIÈVRE JAUNE AINSI QUE L’HÉPATITE A ET B AVANT DE VOYAGER EN ÉQUATEUR. DES MÉDICAMENTS CONTRE LE MAL AIGU DES MONTAGNES (POUR DES SÉJOURS DANS LA SIERRA) ET CONTRE LA MALARIA (POUR DES SÉJOURS DANS LA JUNGLE) SONT AUSSI VIVEMENT CONSEILLÉS. APPORTER ÉGALEMENT UNE MOUSTIQUAIRE ET UN BON ANTIMOUSTIQUE (JUNGLE). CLIMAT : TROPICAL AVEC SEULEMENT DEUX SAISONS : SÈCHE ET FRAICHE DE JUIN À SEPTEMBRE, PLUVIEUSE ET CHAUDE DE DÉCEMBRE À MAI. MICROCLIMATS SUIVANT LES QUATRE RÉGIONS (SIERRA, COSTA, JUNGLE ET ILES GALÁPAGOS). MONNAIE : DOLLAR AMÉRICAIN. IL ARRIVE QUE LA MONNAIE SOIT RENDUE EN PIÈCES ET BILLETS ÉQUATORIENS, INUTILISABLES AUX ÉTATS-UNIS. PENSER À FAIRE L’ÉCHANGE AVANT DE QUITTER LE PAYS. TRANSPORT : VOLS RÉGULIERS AVEC ESCALE AUX ÉTATS-UNIS EN DIRECTION DE QUITO OU DE GUAYAQUIL (COMPTER UNE QUINZAINE D’HEURES DE TRANSPORT TOTAL). VOLS POUR LES ILES GALÁPAGOS AU DÉPART DE GUAYAQUIL. SÉCURITÉ : L’ÉQUATEUR EST L’UN DES PAYS LES PLUS SÛRS D’AMÉRIQUE LATINE. FAIRE TOUTEFOIS ATTENTION SUR LA ROUTE EN RAISON DE LA CONDUITE RISQUÉE DES CHAUFFARDS ÉQUATORIENS!

certaines abritent des arbres d’une centaine d’années hauts de plus de 55 mètres. Plusieurs réserves écologiques protègent ce territoire unique et fragile. Les oiseaux et les singes hurleurs y sont les rois des animaux tandis que les fougères et les orchidées dominent la population végétale. À mi-chemin entre le nord et le sud du pays se trouve la Mecque du surf en Équateur : Playa Montañita. Son nom vient de sa position géographique :

une crique bordée de collines qui plongent au fond de la mer. De février à juillet, les plus hautes vagues (jusqu’à 6 mètres de hauteur) frappent la côte de ce village pittoresque aux maisons en bois colorées. L’ambiance y est bohème et la fête a lieu tous les soirs dans des auberges pleines à craquer de voyageurs et de surfeurs. Les eaux qui bordent les plages d’Équateur sont également excellentes pour la pratique du kitesurf et de la planche à voile. Enfin, pour ceux qui veulent observer l’une des biodiversités terrestres et sous-marines les plus riches de la planète, ils doivent s’envoler vers l’archipel des Galápagos. Sur les pas de Charles Darwin qui y rédigea sa théorie sur l’évolution des espèces à la

fin du 19e siècle, l’exploration des iles Galápagos est une aventure onéreuse, mais qui vaut largement le cout. Situé à quelque 1 000 km de la côte ouest de l’Équateur, l’archipel est un véritable sanctuaire naturel, oublié du temps, qui abrite plus de 400 espèces endémiques, tant terrestres que sousmarines. Si les tortues géantes, otaries et iguanes marins se dorent toute l’année au soleil sur les plages et les rochers des 80 iles volcaniques, sous l’eau, c’est le paradis des poissons… et des plongeurs! Situé à la rencontre du contre-courant équatorial et du courant de Humboldt, l’archipel est baigné d’eaux très riches en nourritures diverses. Baleines, dauphins, lions de mer, requins gris des Galápagos, requins marteaux,

requins-baleines et poissons-anges se donnent rendez-vous pour un ballet aquatique dans les eaux de ce parc national classé patrimoine mondial par l’UNESCO. L’hiver est une saison idéale pour plonger : de décembre à mai, les vents sont moins forts et les eaux, plus chaudes. Voici sûrement l’une des plus belles manières de terminer le tour de ce petit pays des merveilles. Un éden qui abrite une richesse végétale et animale bien plus précieuse de nos jours que l’or ou le pétrole de son sol. Un Eldorado de nature qu’il faut continuer de protéger et d’honorer en explorant avec respect ses sentiers, ses sommets, ses rivières et ses fonds sous-marins.

espaces.ca mars 2013

samedi (minimum deux nuits) 371 $ + taxes pour deux (comprend un souper à l’auberge). Hébergement en auberge : chambre en occupation simple, petit-déjeuner, spa et sauna 115 $. Chambre en occupation double, petit-déjeuner, spa et sauna 120 $.

INFOS 1 866 533-6587 • aubergedutrappeur.com

BONNES TABLES SUR PLACE

Le restaurant de l’auberge : on y savoure la cuisine française à son meilleur en table d’hôte, en demipension (déjeuner et souper) ou en pension complète (déjeuner, diner, souper). Au menu : des plats à base de produits du terroir de saison, fais maison, du pain au fromage. Et une atmosphère campagnarde chaleureuse et invitante. On n’oublie pas d’apporter son vin.

ACTION SUR PLACE

PROMENADE EN FORÊT, KAYAK, BAIGNADE : à travers les 170 acres du domaine, on suit l’un des nombreux sentiers pour une balade en plein cœur de la forêt. Le long du chemin, on s’arrête pour admirer la vue sur le lac, puis on plonge pour se rafraichir et faire quelques longueurs. Si l’on préfère voguer sur l’eau, on emprunte l’un des kayaks de l’auberge et on pagaie aussi longtemps que l’on en a envie. VOLLEYBALL : sur la terre ferme, un terrain de volleyball a été aménagé pour les clients actifs de l’auberge.

AUX ALENTOURS

Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver! L’AUBERGE DU TRAPPEUR LAURENTIDE PAR SARAH-ÉMILIE NAULT

À Saint-Michel de Wentworth, dans les Laurentides, il est possible de laisser libre cours à son instinct d’homme des bois. À l’Auberge du Trappeur, au cœur de la forêt, de véritables cabanes dans les arbres sont habitables à l’année.

NID DOUILLET Les propriétaires de l’Auberge du Trappeur sont originaires de Haute-Savoie : la nourriture y est donc divine, le site respire la tranquillité et les cabanes sont aussi mignonnes que confortables. Deux cabanes dans les arbres se sont récemment ajoutées aux cinq 46

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chambres de l’Auberge du Trappeur. En partie sur pilotis, du haut de leurs six mètres, les cabanes peuvent chacune accueillir une famille de deux adultes et deux enfants. Tout y est fourni : du micro-ondes à la literie, en passant par les serviettes et la vaisselle. Salle de bains, douche, toilette, système de chauffage, poêle à bois, petit frigo, lavabo et cuisinette rendent cette expérience en forêt agréable. Ne reste qu’à apporter sa nourriture pour cuisiner en cabane ou, mieux encore, profiter des talents culinaires de Christian, le chef propriétaire du restaurant de l’auberge. Hébergement en cabane : du lundi au jeudi (minimum deux nuits) 275 $ + taxes pour deux. Vendredi et

KAYAK DE MER SUR LE LAC-DES-SEIZE-ÎLES : un lac profond, des eaux limpides, de nombreuses iles et les montagnes des Laurentides en toile de fond, le Lac-des-Seize-Îles est accueillant. En kayak de mer, on peut facilement en faire le tour en une journée. En prime, on rencontrera probablement quelques huards en chemin. VÉLO : ancienne route de chemin de fer reliant Morin-Heights à Saint-Rémi-d’Amherst, le parc du Corridor aérobique offre 58 km de sentiers à travers des paysages sauvages. On recommande aux cyclistes de découvrir ses lacs et de dévaler ses pentes en vélo de montagne ou hybride. Niveau de difficulté : intermédiaire. (laurentides.com/ parclineaire/1517_fr.html).

CHÂTEAU CARTIER GATINEAU – SECTEUR AYLMER PAR CATHERINE LEFEBVRE

C’est tout près des berges de la rivière Outaouais (dans le secteur Aylmer) qu’est situé le somptueux Château Cartier. À quelques minutes du centre-ville, il est tout juste assez à l’écart pour profiter du calme de la région.

ACTION SUR PLACE

VÉLO : Le coin constitue un petit paradis pour les cyclistes : ce ne sont pas les pistes cyclables qui manquent pour sillonner la région. Le dimanche de 6 h à 11 h à partir de la fête de la Reine jusqu’à la fête du Travail, toutes les promenades du parc de la Gatineau sont fermées aux automobiles pour ne laisser la place qu’aux cyclistes, joggeurs et adeptes de patins à roues alignées. (capitaleducanada.gc.ca)

SPA : Le spa de ville, Studio 157, établi dans la région depuis plus de trente ans, a ouvert une deuxième succursale en novembre dernier, au rez-dechaussée du Château Cartier. Après une bonne journée en plein air, une sieste dans leur NeuroSpa ne sera certainement pas de refus. Cela ressemble à une chaise d’avion de première classe vibrant au son de la mer pour un maximum de détente. Il est aussi possible de profiter du NeuroBed pendant les soins du visage. Un must! (studio157.com)

AUX ALENTOURS

NID DOUILLET Sur un total de 125 chambres, 34 d’entre elles sont offertes en mode signature : plus spacieuses, elles procurent un maximum de confort et donnent une vue impressionnante sur la rivière et le terrain de golf du Château. Sur place, il est possible de profiter de la piscine fraichement rénovée, en plus des saunas, des bains vapeurs et des bains à remous. Tarifs : le forfait Couette et café est vendu à partir de 144 $ + taxes, par chambre en occupation double. Il comprend l’hébergement dans une chambre classique, incluant le petit-déjeuner au restaurant Le Bistronöme.

INFOS 1 800 807-1088 • chateaucartier.com

BONNES TABLES SUR PLACE

En plus du restaurant de grillades typiquement brésiliennes, Ekko de Brasil, le Château Cartier vient d’ouvrir Le Bistronöme pour le lunch et le repas du soir. Plus décontracté, ce sympathique bistro propose une courte carte de plats délicieux, allant des burgers à la pizza en passant par le poulet noirci à la cajun. Le service est impeccable et l’ambiance, chaleureuse.

AUX ALENTOURS

Dans le secteur Vieux-Hull, à une quinzaine de minutes en voiture du Château Cartier, Brut Cantina Social affiche un menu inspiré des producteurs de la région. En formule à la carte ou tapas, même si la viande occupe une bonne part du menu, il y a tout de même quelques options végétariennes. (brutresto.com)

JAMAIS SANS

CANOT : Un circuit de deux jours (60 km) est proposé sur la rivière Kichi Sibi dans le Pontiac, entre les municipalités de Chichester et Bryson. En pagayant, vous aurez le privilège d’admirer quatre forêts anciennes et plusieurs espèces d’oiseaux menacées. (tourisme-pontiac.com) RANDONNÉE : Dans la municipalité de Duhamel à environ 1 h 30 au nord-est de Gatineau, le tout nouveau sentier national, la Route des zingues offre 15 kilomètres de randonnée dans une forêt n’ayant pas été arpentée depuis plus de 100 ans. Les monts Weskarini et Kajakokanak donnent des points de vue imprenables sur les lacs et forêts de la région. (municipalite.duhamel.qc.ca)

MON GUIDE!

GUIDE DES ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ALPINE DES CHIC-CHOCS Avec ses 52 photos et 11 cartes, il ouvre les portes d’un extraordinaire terrain de jeu québécois : l’arrière-pays des Chic-Chocs. Un territoire rempli de descentes gorgées de poudreuse, de couloirs abruptes et de sous-bois athlétiques, dans un environnement vierge et pur. Il couvre une région de 3 500 km2 et décrit plus de 130 descentes uniques dans les Chic-Chocs en plus d’y trouver des informations essentielles relatives aux procédures d’urgence, à la météo et au respect de la faune environnante.

GUIDE DU PLEIN AIR AU QUÉBEC 4e édition révisée et bonifiée Pour découvrir les destinations les plus oxygénées et vitaminées du Québec: près de 500 suggestions illustrées de centaines d’images, présentées région par région, avec des conseils spécifique pour bonifier la pratique de tout adepte du novice à l’expert, en passant par la famille. Disponible dès maintenant dans les librairies et boutiques spécialisées de sports et loisirs plein air. Commande en ligne sur WWW.ESPACES.CA dans la section BOUTIQUE

VÉLLO

///É QUIPEMENT

Les ESSENTIELS du printemps PAR DAVID SAVOIE

COURSE

Un poids plume dans le rayon des casques qui promet de peser lourd dans la compétition. Le « Course » de Louis Garneau est selon la compagnie le casque de route le plus aérodynamique. Conçu avec un logiciel qui analyse les fluides, tout est maximisé dans la coquille pour permettre une bonne aération et un bon confort, sans négliger la sécurité ou la performance. Et c’est là où le casque se démarque : avec sa surface frontale améliorée, il vous fera gagner des secondes, voire des minutes tant il travaille avec le vent (chiffres des tests en soufflerie à l’appui!). Le « Course » trônera certainement sur la tête de plus d’un cycliste cet été. LOUIS GARNEAU, Casque Course | 239 $ | louisgarneau.com

ESCALADE CAMALOT X4

De quoi faire baver d’envie les grimpeurs traditionnels, avec deux nouvelles protections ce printemps : une active, l’autre passive. D’abord, le Camalot X4 de Black Diamond est très attendu : la nouvelle « cam » aura une tige flexible et une petite tête. Cela ne l’empêchera pas d’avoir une large portée pour des fissures de différentes tailles grâce à son centre qui pivote sur deux axes. Le câble de l’engin sera aussi protégé et six tailles seront disponibles. BLACK DIAMOND, Camalot X4 | à partir de 69 $ | blackdiamondequipment.com

mars 2013 espaces.ca

SIROCCO

PROJET X

Est-ce une chaussure pour le vélo ou pour la course? C’est la beauté de la chose : vous pouvez choisir. C’est une petite nouveauté très attendue que nous présente Pearl Izumi, avec Projet X, une chaussure hybride pour le vélo de montagne : souple, mais qui garantit un transfert efficace aux pédales. Sans oublier le confort légendaire que promet la compagnie. Le tout a été conçu avec l’aide de deux anciens coureurs de vélo de montagne. Les adeptes de sentier et de cyclocross rêveront de les avoir aux pieds. De quoi vous faire mettre au rencart vos vieilles chaussures rigides! Trois versions aux poids différents seront disponibles. PEARL IZUMI, Projet X | Entre 160 et 280 $ | pearlizumi.com

Ceux qui se plaignent du poids des casques en escalade n’auront plus beaucoup d’arguments avec le « Sirocco ». À 165 grammes, c’est un des plus légers sur le marché. Le casque est entièrement fait d’une styromousse compacte renforcée de Kevlar, et il est entièrement recyclable! Son design permet une très bonne ventilation. Autre avantage, notamment l’été, la styromousse ne conserve pas les odeurs. Et la cerise sur le gâteau : la fermeture du casque est magnétisée, de sorte que vous pouvez le fermer d’une seule main. De quoi rendre les longues voies – ou même les plus courtes – plus agréables tout en restant protégé. PETZL, Sirocco | 110 $ | petzl.com

COMPRESSRX

COURSE

La compagnie californienne Zoot a poussé encore plus loin sa maitrise du vêtement de compression, et nous amène la version 2.0 des collants CompressRx. Ils pressent sur les muscles de façon minutieusement étudiée, des pieds jusqu’à la taille. Le but? Améliorer la circulation sanguine, faciliter le travail des muscles et aider le corps à se débarrasser de l’acide lactique, l’ennemi numéro un des coureurs et des triathlètes. La nouvelle version des collants se veut plus légère encore, et conserve toutes ses qualités : séchage rapide, un tissu antibactérien et qui ne conserve pas les odeurs. De quoi vous permettre de meilleures performances lors de vos sorties – et qui sait, lors de votre prochain Ironman? ZOOT, CompressRx | 150 $ | zootsports.com

GPS AMBIT

La montre Ambit de Suunto est un modèle revu et amélioré pour suivre au centimètre près vos sorties à l’extérieur. Ce n’est plus seulement une montre GPS : elle est désormais aussi un petit appareil électronique où vous pouvez y ajouter des applications diverses qui vous permettront d’avoir plus de données sur vos courses. Après le iPad, pourquoi pas la montre? Vous pourriez donc avoir une application qui estime le temps qu’il vous serait nécessaire pour compléter un marathon, une autre qui vous dit combien de bières votre course vous permet de bruler, etc. Les athlètes-« geeks » pourront même construire leur propre application. Sans oublier les autres fonctionnalités de la montre, notamment un chronomètre à intervalles. Tout ça, à votre poignet! SUUNTO, Ambit | 525 $ | suunto.com

SENSE HYDRO S-LAB

S’hydrater n’aura jamais été plus facile en course. Le Hydro S-Lab est une sorte de gant sur lequel est fixé un contenant en plastique mou qui contient le liquide de votre choix. Deux bouteilles pour deux mains si vous le souhaitez, mais c’est le gant qui fait tout le travail de « tenir » l’eau pour votre course. Le système ne nécessite donc pas de garder une poigne de fer sur vos bouteilles pendant des kilomètres. Plusieurs formats de contenants sont disponibles, et le « gant » viendra aussi en trois grandeurs. On imagine cependant qu’il faut quelques courses pour s’habituer au sentiment que va procurer ce système. SALOMON, Sense Hydro S-Lab | 40 $ | salomon.com

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///É QUIPEMENT

À chaque sport SON SAC À DOS PAR GUILLAUME ROY

LE MINIMALISTE

Pourquoi trainer un gros sac à dos quand on ne le remplit presque jamais? Le petit sac à dos de 16 litres que Columbia vient de lancer convient parfaitement à la plupart des petites excursions. Et ce n’est pas parce qu’il est petit qu’il n’est pas technique : panneau dorsal ventilé, protection Omni-Shield contre les intempéries, sangles légères et confortables, espace pour un sac d’hydratation de trois litres, sifflet de sécurité, poches et sangles d’attache de toutes sortes, tout y est! COLUMBIA, Treadlite 16 | 115 $ | columbiasportswear.ca

LA CADILLAC DE BÉBÉ

Avec le sac à dos Kid comfort III de Deuter, bébé sera en première classe lors de toutes ses promenades en forêt. Aussi confortable pour le « conducteur » que pour le passager, ce sac à dos est équipé du système Vari-Flex comprenant des stabilisateurs ergonomiques, matelassés, et mobiles sur les hanches. De plus, il est muni du système Vari-Quich qui permet de régler la longueur de dos facilement, s’adaptant ainsi rapidement à différents utilisateurs et assurant de ce fait la sécurité de portage et le confort. Ceinture lombaire, accès latéral au siège enfant, harnais matelassé pour l’enfant et sécurisé par cinq points de fixation, deux poches latérales en filet, grand compartiment zippé sous le siège, compartiment pour poche d’hydratation, poche sur la ceinture, pare-soleil intégré et appuie-tête matelassé viennent compléter le tout. Il y a même un petit miroir dans la poche de ceinture pour regarder si bébé est confortable! On peut y porter un bébé pesant jusqu’à 22 kg, le sac à dos pèse 3,45 kg. DEUTER, Kid comfort III | 315 $ | deuter.com

LE RANDONNEUR

Quelle est la première qualité d’un sac de randonnée? Le confort et la ventilation. C’est ce que le Wandrin 28 de Mountain Hardwear veut vous offrir. Muni de la suspension Airmotion, le panneau arrière et les bretelles sont aérés, vous laissant ainsi bien au sec. Son gros compartiment principal incluant des pochettes de rangement suffit à trainer le nécessaire à une bonne randonnée. Sa protection intégrée contre la pluie protège des intempéries. Un compartiment secondaire au bas et une poche de compression avant ajoutent au côté pratique. MOUNTAIN HARDWEAR, Wandrin 28 | 150 $ | mountainhardwear.ca 50

mars 2013 espaces.ca

LE TRIATHLONIEN

LE VERSATILE

Amateur de course, de vélo et de natation, voilà le sac parfait pour votre prochain triathlon. La ligne de sacs à dos de triathlon de Louis Garneau a été complètement redessinée et le TR-40 a tout pour vous combler : un endroit pour le casque, un système d’attaches pour la pompe à vélo, des poches latérales pour les chaussures de course et de vélo, un système de rangement intérieur ventilé pour isoler les vêtements humides et de multiples pochettes. Le dos ergonomique coussiné et ventilé, une sangle élastique à la poitrine, une ceinture de taille amovible et des bretelles ventilées ajustables assurent le confort de ce sac pour athlètes accomplis. D’une capacité de 40 l, l’intérieur du sac est de couleur fluo pour favoriser la recherche de menus articles. LOUIS GARNEAU, TR-40 | 99 $ | louisgarneau.ca

Avec une allure de livreur de courrier à vélo, le sac étanche Maelstrom peut confronter tous les types de températures. Dédié aux pagayeurs, son espace de rangement permet d’accéder aisément à son équipement à bord de l’embarcation, tout en gardant un style cool et épuré en ville. C’est aussi le sac parfait pour transporter toute la panoplie d’équipements électroniques dont on se sert tous les jours, car sa fermeture Vaporlock garde tout le matériel au sec. Selon les besoins, le sac est disponible en format de 5, 10 et 15 litres. OUTDOOR RESEARCH, Maelstrom | 59 à 79 $ | outdoorresearch.ca

LE MINI

Les enfants seront ravis d’avoir enfin un sac à dos technique comme les grands. Cette année, MEC lance le sac à dos Genie qui présente toutes les caractéristiques que l’on retrouve dans un modèle pour adultes. Avec un aspect épuré et sans encombrements, les enfants auront du style lors des prochaines randonnées. Le sac à dos d’une capacité de 19 litres est muni de deux poches latérales extensibles en filet et d’un système à courroie élastique pour ranger de l’équipement en extra ou mouillé. MOUNTAIN EQUIPMENT COOP, Genie | 33 $ | mec.ca

LA GRANDE AVENTURE

Ça y est, vous avez enfin le temps de partir pour une longue randonnée cet été ! Il vous faudra un sac à dos aussi ambitieux que la durée de votre expédition. Pour les grands aventuriers avides de sommets, ça veut dire que le sac doit être gigantesque. The Matthes Crest répond amplement à ce besoin avec sa capacité de 85 litres. Grâce à la technologie Opti-fit, The North Face a trouvé une solution pour maximiser la capacité de chargement sans nuire à la ventilation. Malgré sa taille, le harnais et les bretelles permettent un ajustement facile et confortable. On retrouve également une poche interne, plusieurs points d’attache pour l’équipement et une poche supérieure amovible. THE NORTH FACE, Matthes Crest 85 | 420 $ | thenorthface.com

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AGENDA////// DU PRINTEMPS

8 AU 10 MARS 2013

// INTERNATIONAL DE TRAINEAU À CHIENS DE LA RIVIÈRE DAAQUAM Saint-Just-de-Bretenières

POUR SORTIR DE LA MAISON ET PROFITER DES BELLES JOURNÉES QUI S’ANNONCENT, VOICI DE QUOI REMPLIR VOS FINS DE SEMAINE. PAR ANTOINE STAB

MARS 2 MARS

// GRAND DÉFI DES GLACES Entre Québec et Lévis

Grande finale d’un circuit de six courses (dont le retour en 2013 du défi canot à glace Montréal) de canot sur glace, le Grand défi permet de couronner les équipes championnes de la saison. En fonction de leur catégorie, les équipes doivent réaliser jusqu’à dix traversées du fleuve Saint-Laurent. Les spectateurs peuvent voir les canotiers dépasser leurs limites dans une course nécessitant endurance, force et détermination. (canotaglace.com)

2 AU 10 MARS

// LES HIVERNADES DE CHICOUTIMI Parc de la Colline, Chicoutimi

Depuis 2003, les Hivernades de Chicoutimi célèbrent le plaisir d’être dehors, en famille ou entre amis, et proposent une multitude d’activités pour vous donner l’envie d’enfiler manteau, tuque, paire de gants et de sortir. Au programme : jeux gonflables,

promenades en traineaux à chiens ou à chevaux, parcours acrobatique aérien, cabane à sucre, un jumpaï (trampoline acrobatique) et une tour d’escalade de 34 pieds de hauteur, des sentiers de raquettes, des glissades de neige naturelle… (418 698-3888 • leshivernades.com)

5, 6, 13 ET 26 MARS

// TOUR DE SKI DES LAURENTIDES Laurentides

Ce circuit régional regroupe sept sites enchanteurs s’offrant aux fondeurs, sept grands rassemblements pour se défier et côtoyer d’autres skieurs, sept étapes authentiques pour découvrir la diversité de la région. Après le Défi des 3 boucles de la Diable (parc national du Mont-Tremblant) le 13 janvier, la Coupe des Fondeurs (Saint-Jérôme) le 26 janvier et la Loppet Viking de Morin-Heights le 24 février, le mois de mars achèvera la saison avec les 4 dernières épreuves : la Classique Peter Austin et la coupe Tremblant Nordique (ski de fond Mont-Tremblant) le 2 mars, Oka Ski Marathon le 10 mars et enfin la Finale coupe Québec le 16 mars à Val-Morin. (skidefondlaurentides.com)

Sanctionnés cette année par le Club d’attelage des chiens de traineau du Québec (CACQ) et par l’International Federation of Sleddog Sports (IFSS), les Internationaux de traineau à chiens du Canada sont une étape de la coupe du monde regroupant plus de 100 équipes et 1 000 chiens, durant 2 jours de compétitions. Le parcours de course couvre le territoire du comté de Montmagny, en passant par les sentiers du parc régional des Appalaches. Pendant toute la durée de l’évènement, des activités vous seront proposées : initiation au traineau à chiens, patinage, raquettes, jeux gonflables, kiosques avec produits du terroir, animations… (418 244-3442 • daaquam.org)

9 MARS

// CHAMPIONNAT QUÉBÉCOIS DE COURSE EN RAQUETTES La Tuque, Mauricie

Le Championnat québécois de course en raquettes revient pour une 4e édition, toujours avec deux volets : un volet populaire où tout le monde est invité à participer, et un volet compétitif où les coureurs auront à se qualifier pour recevoir leur dossard du Championnat. Trois parcours sont prévus : 5 km, 10 km et ½ marathon des neiges. Également, pour les enfants de moins de 11 ans, un parcours de 800 m, toujours en raquettes. (coursesenforet.com)

11 MARS

// CONFÉRENCE DE FRED BECKEY Université McGill, Montréal

Une légende vivante de l’escalade sera de passage à Montréal pour donner une conférence à la section montréalaise du Club alpin du Canada. Maintenant âgé de plus de 90 ans, Fred Beckey est encore actif dans le milieu de l’escalade. Connu pour ses livres et ses ascensions légendaires, il est aussi l’auteur de plusieurs livres sur la montagne dont son plus récent 100 Favorite North American Climbs. Conférence le 11 mars 2013 @ 19h à la salle Adam’s Auditorium (3450, rue University). Prix : 5$ pour les membres du Club alpin du Canada, 10$ pour les non-membres. Ceux qui savent, savent. Ceux qui ne savent pas devraient !

14 AU 16 MARS

// RED BULL CRASHED ICE Ville de Québec

Conformément à la tradition, le Championnat du monde Red Bull Crashed Ice culminera de nouveau dans la ville de Québec. Amateurs de sports et de sensations (extra) fortes, vous verrez des patineurs fous, qui dévaleront une piste abrupte et glacée, parsemée de sauts, à plus de 60 km/h dans le Vieux-Québec. Un amalgame spectaculaire de ski de descente, de hockey, de surf des neiges et d’inconscience! (redbullcrashedice.ca)

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1,7 km

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La-Grenouille-en-Fête

grenouilleenfete.com

Organisé par

mars 2013 espaces.ca

16 MARS

14 AVRIL

Une magnifique randonnée au royaume de la neige. Cette course populaire de ski de fond, qui attire autant l’élite que la masse des fondeurs, se déroule dans le parc national des Monts-Valin. Quatre parcours sont proposés, en style libre et classique : 12, 20, 38 et 45 km. Les deux plus longues distances vous permettront de faire le tour géographique de la montagne. Deux circuits de raquettes, de 7 et 12 km, sont proposés et vous permettront également de découvrir un point de vue de la montagne à partir du piémont. (tourmontvalin.com)

Le fleuve Saint-Laurent n’est pas le théâtre des embarcations marines, il accueille aussi sur ses rives, des compétitions de toutes sortes. Preuve en est avec la 21e de la course Saint-Laurent, une épreuve de course à pied de 2, 5 et 10 km, organisée par le club d’athlétisme Saint-Laurent Sélect inc. et sanctionnée par la Fédération québécoise d’athlétisme. Le départ et l’arrivée se font aux Ateliers municipaux, sur le boulevard Cavendish. Une course de 1km pour les 0-7 ans et les 8-11 ans est aussi programmée. (514 337-7255 • slsathletisme.com • circuitendurance.ca)

23 MARS 2013

27 ET 28 AVRIL

L’un des rassemblements les plus festifs de l’année hivernale au Massif de Charlevoix. Vous pourrez participer à plusieurs activités comme une course amicale à obstacles, des démos de la marque Rossignol, un défilé de mode, des BBQ (si l’été vous manque trop!), des bars extérieurs et des spectacles d’après-ski gratuits. Déguisements vivement conseillés pour les concours de costumes. Soyez créatifs! (418 632-5876 • lemassif.com)

L’édition 2012 de la Grenouille en Fête avait été annulée (seulement la 3e fois en 36 ans), en raison du trop bas niveau de la rivière Richelieu. Mais, ce n’est que pour mieux revenir en 2013. Plus de 1 500 plongeurs, professionnels et amateurs, sont attendus, prêts à relever le défi imposé par la crue de la rivière, ce qui en fait l’un des plus importants rassemblements de plongeurs en Amérique du Nord. Défi : affronter la turbulence des eaux printanières, à Chambly, entre le parc des Rapides et le parc des Cascades pendant 1,7 kilomètre. En espérant que Dame nature soit plus clémente avec les grenouilles cette année! (450 447-2096 • aquafete.com)

// TOUR DU MONT VALIN Parc national des Monts-Valin

// MASSIF OPEN ROSSIGNOL Petite-Rivière-Saint-François

AVRIL

11 AU 14 AVRIL

// AQUA-NEIGE 2013 Val d’Irène

L’Aqua-Neige est une compétition sportive qui consiste en une descente sur une dénivellation de 700 pieds, de façon à atteindre un maximum de vitesse pour ensuite traverser, sur skis ou planche, le lac Picalo sur une longueur de 65 m. Pour gagner l’Aqua-Neige, le participant doit se rendre le plus loin possible sur le lac. Chaque année, près de 6 000 spectateurs viennent assister aux prouesses des skieurs et planchistes farfelus, la plupart déguisés pour l’occasion… mais aussi des kayakistes. Depuis 2004, l’Aqua-Yak regroupe des équipes de deux, un premier descend en ski ou en planche un parcours tracé puis court transmettre le relais à son coéquipier qui une descend en kayak sur une piste aménagée d’environ 10 m, pour arriver dans le lac Picalo qu’il doit traverser. (418 629-3450 • val-direne.com)

// COURSE SAINT-LAURENT Montréal

É P S A ÀG C’EST

// LA GRENOUILLE EN FÊTE Parc des Rapides de Chambly

28 AVRIL

// DEMI-MARATHON DE MONTRÉAL Parc Jean Drapeau, Montréal

Si le retour des hirondelles annonce le retour du printemps, les 21 km Banque Scotia de Montréal marquent le début de la saison de la course à pied. Cette épreuve, au plateau toujours très relevé, est courue sur les sentiers du parc Jean-Drapeau et sur le circuit Gilles-Villeneuve. Pour ceux que la distance du demi-marathon effraierait, vous pouvez aussi vous aligner sur le 5 km, avec un départ sur l’ile SainteHélène, à 8 h 30. (canadarunningseries.com)

SOYEZ DANS L’AGENDA DE LA REVUE ESPACES

Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca

AEC GUIDE D’AVENTURE Plusieurs certifications des fédérations de plein air Formation collégiale d'un an à Gaspé Information :

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PAR L’ÉQUIPE ÉDITORIALE

LE SUD? NON : L’ESPACE! L’agence de voyage et voyagiste Uniktour devient le revendeur exclusif pour le Québec de la ligne aérienne spatiale Space Expedition Corporation. Vous pouvez dès maintenant réserver votre billet pour un voyage aux frontières de l’espace à 62 km dans les airs. Départ : depuis le désert Mohave en Californie Vitesse : 2 fois la vitesse du son Un seul passager à la fois Durée en apesanteur : 3 à 5 minutes Quand : décembre 2013 Prix : à partir de 95 000 $US

VIVRE DANS LE VENT! Athlète internationale de haut niveau, Dominique Vallée fait de la planche à voile depuis l’âge de six ans. Elle détient un des rares diplômes de voile noire et d’entraineur de niveau III. Directrice et instructrice en chef de l’école de voile du Club Multivoile 4 saisons, à Trois-Rivières, elle est aussi propriétaire de la compagnie DOSPORT qui se spécialise dans les cours et la fabrication de planches de stand up paddle. Dans cet ouvrage, elle raconte ses voyages, ses batailles, mais surtout sa volonté de vivre en toute liberté. Un parcours de vie peu banal d’une carrière internationale en planche à voile avec ses moments fantastiques et ses creux de vague parfois douloureux. Du Championnat du monde de Brest en France, en 1988, à celui de Miami en 2012, Dominique Vallée s’affirme comme l’une des meilleures planchistes au monde. Une vie à contre vent | Éditions GID | 276 pages | 29,95 $

Sportifs à quatre pattes

Pour les maitres et leurs chiens mordus de sport, la branche Purina de Nestlé vient de lancer sa gamme Pro Plan Sport destinée à améliorer les performances des coureurs canins. Dosées en graisses et protéines selon la méthode développée par des scientifiques, elles viennent aussi avec une application iPhone pour mieux entrainer son compagnon poilu à courir à ses côtés ou attraper le frisbee.

ou moins! EN 140 MOTS

FIREVENT Pour les marches qui nécessitent une bonne ventilation des pieds, la compagnie Salewa (nouvellement arrivée sur les tablettes au Québec, mais présente depuis longtemps en Europe) propose une chaussure de randonnée respirante qui combine la légèreté d’une chaussure de course avec les caractéristiques techniques d’une chaussure de marche. Protection en kevlar tout autour du soulier, système de laçage prolongé sur l’avant en Y, semelle Vibram, semelle intermédiaire en EVA dotée d’un élément amortissant et (surtout) une garantie à 100 % contre les ampoules ! SALEWA, FireVent | 129 $ | salewa.fr

30 ANS!

La compagnie Louis Garneau fête ses 30 ans. Pour souligner l’évènement, la compagnie renouvèle son partenariat avec Cyclisme Canada pour habiller les cyclistes canadiens jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio de Janeiro en 2016. « Nos vêtements de performance cycliste ont démontré, par la recherche et le développement, qu’ils améliorent la vitesse et la performance », dit Pierre Perron, le directeur marketing international de la marque québécoise. La marque habille les équipes cyclistes canadiennes depuis 1984, l’année de participation du fondateur éponyme aux Jeux de Los Angeles. 54

mars 2013 espaces.ca

Les parlementaires du New Hampshire considèrent présentement un projet de loi qui ferait payer aux victimes d’accident les frais de leurs secours. Actuellement, la facture est envoyée aux accidentés uniquement si une négligence a été commise. Autrement, les services de secours sont gratuits. Dans les six dernières années, plus de 954 missions de secouristes ont été effectuées pour une facture de 1,8 millions de dollars. Le total pour un marcheur perdu en forêt serait ainsi de 600$US ou plus selon l’ampleur des secours nécessaires.

LA TRAVERSÉE EST SAUVÉE

C’est du 1er au 4 août 2013 qu’aura finalement lieu la 35e édition de la Traversée internationale du lac Memphrémagog. L’évènement passe de huit journées d’activités à quatre, mais l’histoire d’amour avec cette compétition est sauvée pour les amoureux de nage en eau libre. Près de 40 000 personnes ont assisté à l’évènement l’an dernier.

@ David Macbeth

LE PRIX DES SECOURS AU NH

La Montérégie compte sur son territoire 11 pistes cyclables qui totalisent près de 600 km, 200 km de bandes cyclables et 185 km de chaussées désignées. La Montérégie dispose également d’une véritable toile cyclable où s’intègrent entre autres 24 circuits routiers qui parcourent des centaines de kilomètres de routes pittoresques, longent le fleuve Saint-Laurent ou la rivière Richelieu et traversent des villages patrimoniaux, des vergers et des paysages agricoles bucoliques. Procurez-vous la trousse sur le cyclotourisme en Montérégie en composant le 1 866 469-0069 ou en visitant le www.tourisme-monteregie.qc.ca

Nous sommes relativement nouveaux dans le domaine de la course, mais nous connaissons bien le fonctionnement du pied. En 2008, nous avons mis en application presque 50 années de nos innovations axées sur le pied à la création de BIOM, la première chaussure de course à mouvement naturel. Maintenant en 2013 – le nouveau BIOM EVO Racer.

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