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CORINNE LEVET
LA FIAFE, PRÈS DE 40 ANS À VOS CÔTÉS. Si vous vivez à l’étranger, vous connaissez forcément la FIAFE. Le réseau des Accueils français à l’étranger accompagne depuis près de 40 ans les expatriés à l’étranger. Que ce soit par ses activités de loisir ou son réseau solidaire, la FIAFE est présente au plus près des préoccupations des Français à l’étranger et notamment des conjoints suiveurs. Entretien avec sa présidente Corinne Levet.
Monde
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Création de la FIAFE en 1984
152 accueils à travers le monde
RAPPELEZ-NOUS L'HISTOIRE DE LA CRÉATION DE LA FIAFE?
100.000 adhérents
10.000 bénévoles nouvelle ville. Nous continuons à renforcer nos liens avec le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères et les équipes entretiennent des relations de confiance avec les ambassades et les consulats.
Nous nous approchons de notre 40ème anniversaire ( en 2024 ), et nous commençons donc à réunir les informations sur nos débuts et notre expansion ! La FIAF ( fédération Internationale des Accueils Français ) a été créée le 20 janvier 1984, avec 12 Accueils et à l’initiative de madame Jacqueline Teitgen, adhérente de l’Accueil de Bruxelles puis viceprésidente des AVF en charge des relations internationales.
QUEL EST LE PRINCIPAL DÉFI AUJOURD'HUI POUR LES CONJOINTS D'EXPATRIÉS ?
IF YOU LIVE ABROAD,
You Must
KNOW THE FIAFE. This french association has been accompanying expatriates abroad for nearly 40 years. Whether through its leisure activities or its solidarity, FIAFE has been close to the concerns of French people abroad, especially spouses, since 1984. "Our mission has not changed: we welcome French and Frenchspeaking expatriates wherever they are and help them discover and love their new city," explains its president Corinne Levet.
En 2017, la FIAFE est devenue la Fédération Internationale des Accueils Français & francophones d’Expatriés.
Et en novembre 2022, la FIAFE a été reconnue d’utilité publique, couronnant ainsi le travail et l’engagement des bénévoles depuis notre création. Désormais, les présidentes et les présidents des Accueils, sur délégation de la FIAFE, sont invités à participer aux conseils consulaires. C’est une nouvelle mission qui nous honore et nous oblige et bien sûr elle s’exerce en totale neutralité politique, syndicale ou religieuse.
Le réseau s’enrichit de nouveaux Accueils, de nouveaux adhérents et de nouveaux bénévoles chaque année depuis 1984. Notre mission n’a pas changé : nous accueillons les expatriés français et francophones partout où ils sont implantés et nous les aidons à découvrir et aimer leur
Il y a autant de réponses qu’il y a d’expatriés ! Notre réseau s’adresse à tous les expatriés français et francophones. C’est vrai que ce sont en majorité des familles qui adhèrent à nos associations, mais ce n’est pas exclusif. Les expatriés changent, comme leurs raisons de s’installer à l’étranger et les deux conjoints travaillent de plus en plus fréquemment. Cela demande une certaine créativité dans le recrutement des bénévoles !
La FIAFE s’adapte à ces changements, ce qui explique certainement sa croissance. Les activités sont conçues afin de répondre aux attentes de ce nouveau public, qui a autant besoin de lien social que les expatriés d’il y a 40 ans ! Parmi nos bénévoles, ils sont de plus en plus nombreux à occuper un emploi, tout en souhaitant s’engager au service des autres.
L’agilité et la générosité de nos 10.000 bénévoles expliquent certainement notre succès. Parmi leurs très nombreuses autres qualités !
L’ESSCA: L’ÉCOLE FRANÇAISE MULTI-CAMPUS TOURNÉE VERS LE MONDE
FORTE DE 112 ANS D’HISTOIRE, L’ESSCA EST UNE GRANDE ÉCOLE DE COMMERCE qui propose, à des étudiants de tous horizons, des parcours en management de haut niveau, sur ses campus en France et à l’étranger. Pascale Samson, Directrice du Programme Bachelor, nous en dit plus.
QUELLE PLACE OCCUPE L’INTERNATIONAL À L'ESSCA ?
L’international se reflète à bien des niveaux à l’ESSCA ! Nous sommes en effet une école française dotée de 10 campus, dont 4 à l’étranger: Budapest, Shanghaï, Luxembourg et bientôt Malaga. Quel que soit le campus, l’élève suit le même parcours pédagogique, visé et gradé par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Nos élèves ont aussi l'opportunité de suivre un parcours 100% anglophone, de réaliser des stages à l’international, d’étudier dans l’une de nos écoles partenaires ou sur nos campus à l’étranger, de suivre un double diplôme… Selon son projet, l’étudiant peut vraiment dessiner un parcours international « à la carte ». Nous accueillons aussi des jeunes du monde entier, ce qui crée une formidable mixité culturelle sur nos campus !
QUELS PROGRAMMES POST-BAC PROPOSEZ-VOUS ?
Nous proposons deux programmes post-bac en management, très professionnalisants, accessibles via Parcoursup, sur concours.
Le Bachelor en Management International, en 3 ans, peut être suivi entièrement en anglais, avec l’English Track. Après ce cursus, 95 % des étudiants poursuivent leurs études en Master dans des universités de renom, en France ou à l’étranger. En effet, la triple couronne AMBA, AACSB, EQUIS détenue par l'ESSCA est un vrai gage de confiance à l’échelle mondiale. Nous proposons aussi un Programme Grande École, en 5 ans, qui ouvre directement la voie à des fonctions de leadership en entreprise.
QUELS SONT LES ATOUTS DE L'ESSCA POUR LES JEUNES EXPATRIÉS ?
Nous proposons plusieurs dispositifs destinés à faciliter l’intégration des étudiants à leur arrivée en France, tels qu’un tutorat par les pairs, des activités dédiées, un service étudiant… Nos campus, à taille humaine, favorisent aussi une relation de proximité entre étudiants. En outre, l’association des parents d'étudiants CapESSCA, qui fait la liaison entre les familles et l’école, est particulièrement rassurante pour les parents expatriés, qui entretiennent ainsi un vrai lien avec l’école depuis l’étranger ! Il faut aussi souligner que l’ESSCA est une école EESPIG (Établissement d’Enseignement Supérieur Privé d'Intérêt Général). À ce titre, nous sommes l’une des rares business school à proposer une modulation des frais de scolarité à hauteur des revenus des familles, pour que l’argent ne soit pas un frein aux études.
QUELS SONT LES ACQUIS DES JEUNES DIPLÔMÉS DE L’ESSCA ?
Outre les acquis académiques, chaque élève apprend, à l’ESSCA, à libérer tout son potentiel, à travailler en équipe avec des personnes de tous horizons et à développer sa confiance en soi. Grâce à l’immersion internationale, l’élève apprend aussi à appréhender le monde de façon positive. Autant de précieuses soft skills utiles tout au long de la vie !
Site : www.essca.fr
Tél : 02 41 73 47 47 Mail : info@essca.fr
CHRISTOPHE VIX-GRAS
DE SON ENGAGEMENT À RADIO FG À LA CRÉATION DE LA TECHNO PARADE ET DE ROSA BONHEUR,
Christophe Vix-Gras s’est imposé comme une figure emblématique de la scène électronique française. Aujourd’hui expatrié à Valence, il revient sur son parcours dans le monde des médias, de l’art contemporain, de la défense des cultures musicales et des droits LGBTQIA+. Un temps pas si lointain où l’électro sentait le soufre…
Technopol : le réseau qui défend la musique électronique en France
La 1ère Techno Parade est issue d’une assemblée générale spontanée en 1996 à Lyon
Un site sur les acteurs de l’époque est en cours de création au sein des Archives LGBTQIA+
Rosa Bonheur : les guinguettes ambassadrices de l’esprit de la Camargue à Paris nique est aussi une culture et un mouvement. La première a eu lieu à l’American Center, avec les Daft Punk notamment. La Techno Parade a été une réaction unitaire à l’annulation d’une énorme rave qui devait se tenir en février 1996 à Lyon. Les exploitants locaux ont eu raison de ce festival produit par Polaris. Le soir de l’annulation, les techniciens, les artistes et le public ont créé Technopol, issu d’une assemblée générale spontanée. La 1ère Techno Parade a eu lieu en septembre 1998. J’ai été président de Technopol.
COMMENT DÉCOUVREZ-VOUS LA MUSIQUE ÉLECTRONIQUE ?
En 1986, j’ai 16 ans. Je suis dans le Memphis, un club à Strasbourg - Saint-Denis. À un moment donné, j’entends une musique qui ressemble à Depeche Mode. Je reste scotché. Je découvre la house. C’est le coup de foudre. J’ai ensuite l’idée de créer le fanzine eDEN pour faire découvrir la house et parler en particulier de son origine afro-américaine et gay.
UN AN PLUS TARD, VOUS REJOIGNEZ RADIO FG.
SINCE HE DISCOVERED HOUSE MUSIC IN THE EARLY EIGHTIES, Christophe Vix-Gras has established himself as an emblematic figure of the French electronic scene. He developed multiple projects with passion and dedication, from his work at Radio FG to the creation of the cult franzine eDEN, the Techno Parade and Rosa Bonheur.
En 1993, je rencontre Henri Maurel, le président de Fréquence Gaie. Il apprécie mon fanzine et me propose de travailler à la radio. Dans l’histoire de la sono mondiale, radio FG est la 1ère antenne dédiée à la communauté homosexuelle. À l’instar de Nova, elle a produit une génération de journalistes. Mon dernier poste a été directeur artistique chargé de l’antenne de 1998 à 2000.
COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU CES ANNÉES PIONNIÈRES POUR LA SCÈNE ÉLECTRONIQUE EN FRANCE ?
Les débuts étaient vraiment chaotiques. C’était une époque de diabolisation de la musique électronique. Je me souviens de la circulaire Pasqua. Il y a eu une descente de flics à la radio. C’est dans ce contexte qu’on a créé les «Global Tekno», une série de 8 expos pour montrer que la musique électro -
VOUS ÊTES AUSSI LE CO-CRÉATEUR DE ROSA BONHEUR. Une copine voulait créer un lieu intergénérationnel à Paris, avec la bonne humeur du Midi. L’idée était de sortir de cet endroit à minuit comme si on sortait d’un after. Elle m’a proposé d’être associé et de participer à l’aventure. Rosa Bonheur est devenu est devenu un groupe, avec 4 guinguettes. L’une dans les Buttes Chaumont, les deux autres en berges de Seine et la quatrième sur une île au cœur du Bois de Vincennes.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE VOUS EXPATRIER À VALENCE ?
Par amour. Jamais je n’aurais pensé venir dans cette ville. Pas parce que je n’aime pas Valence mais tout simplement rien ne me portait vers l’Espagne. J’ai fait allemand première langue et le seul pays étranger où j’ai travaillé, est la Chine!
L’EM NORMANDIE : UNE ÉCOLE POUR S’ÉPANOUIR À L’INTERNATIONAL
GRANDE ÉCOLE DE COMMERCE CRÉÉE IL Y A PLUS DE 150 ANS, l’EM Normandie propose des cursus Post Bac d’excellence dans un cadre multiculturel, dynamique et accueillant. La promesse, pour les jeunes expatriés, d’une expérience humaine et académique épanouissante, tournée vers le monde.
UNE ÉCOLE INTERNATIONALE AUX CURSUS D’EXCELLENCE
Classée 2e meilleure École Post Bac française par Le Figaro Étudiant, l’EM Normandie fait partie des rares établissements accrédités EQUIS, AACSB et AMBA.Dotée de 6 campus en France et à l’international (Caen, Le Havre, Paris, Dubai, Dublin, Oxford et bientôt à Boston et au Vietnam), elle accueille chaque année plus de 1000 étudiants du monde entier.
La Business School propose plusieurs cursus Post Bac de dimension internationale, qui conjuguent enseignement anglophone, échanges académiques, doubles diplômes et stages en dehors de l’Hexagone : le Programme Grande École (visé Bac +5, grade de Master), le BBA (visé Bac+4, grade de Licence) et le Bachelor Management International (visé Bac+3, grade de Licence).
L’EM Normandie offre ainsi plusieurs formules idéales aux jeunes expatriés souhaitant garder un lien avec l’international pendant leurs études en France, comme l’explique Capucine, ancienne élève de Lycée Français, en 4e année du PGE sur le campus du Havre: «J’adore être entourée d’étudiants de différents horizons, qui partagent mon background international : c’est très rassurant et enrichissant!».
Un Environnement Accueillant Et Bienveillant
L’EM Normandie se démarque aussi par sa volonté de placer l’épanouissement au premier plan. À ce titre, l’École s’est vue attribuer les labels Happy at School et Speak and Act, qui attestent de la satisfaction des étudiants.
«L’un des critères décisifs dans mon choix d’intégrer l’EM Normandie a été la place qu’accorde l’École au bien-être des étudiants. Dès mon arrivée, je me suis sentie totalement à l’aise et j’ai été très bien accueillie! Grâce aux 2 semaines d’intégration, j’ai pu tisser des liens dès les premiers jours, découvrir le campus et m’intégrer en douceur», ajoute Capucine, qui préside l’association Em’bassadors, chargée notamment d’accueillir les nouveaux arrivants.
Un Accompagnement Hors Pair Des Tudiants Internationaux
L’EM Normandie, titulaire du label Bienvenue en France, met aussi un point d’honneur à offrir un cadre bienveillant, chaleureux et rassurant aux étudiants internationaux : «Nous sommes pris par la main dès notre arrivée et accompagnés tout au long de notre cursus. Il y a toujours quelqu’un vers qui se tourner, que ce soit l’équipe du Hub pour les démarches administratives, le service des affaires internationales ou les professeurs, disponibles et à l’écoute. L’intégration est grandement facilitée par ces dispositifs.»
Et pour accompagner les élèves dans la construction de leur projet professionnel, l’École propose un Parcours Carrière, avec plus de 400 événements annuels (Workshops Métiers, Jobdating…) : « Grâce aux jobdating, j’ai reçu, en moins d’une semaine, 7 propositions d’entretiens pour mon alternance l’année prochaine ! », ajoute Capucine.
STÉPHANIE TAHIRI EST LA FONDATRICE À SINGAPOUR DE PLAY2SEE, créé en 2014 et de Mon École by Play2see en 2020. Play2See est un programme éducatif innovant, inventé de toutes pièces qui stimule la perception des enfants et les incite à faire le lien entre leurs expériences, leur imagination et leur vécu. Cette passionnée au cœur d’or a reçu le Trophée Education et Littérature, «un vrai cadeau, totalement inattendu» lors des Trophées des Français d’ASEAN 2022.
REJOINDRE L’ESCE, L’ÉCOLE QUI PRÉPARE À UNE CARRIÈRE INTERNATIONALE
DEPUIS SA CRÉATION IL Y A PLUS D’UN DEMI-SIÈCLE, l’ESCE offre à ses étudiants une employabilité incomparable sur la scène mondiale. Zoom sur cette grande école de commerce, qui conjugue dimension internationale, pédagogie innovante, parcours personnalisés et cadre multiculturel.
Stéphanie Tahiri commence ses premiers ateliers à l’Alliance française de Singapour en septembre 2014 et propose des classes après l’école ainsi que des camps pendant les vacances scolaires. En 2018, Play2See ouvre son centre à Tanglin Shopping Centre, 75 thèmes illustrent alors le curriculum.
Play2see se distingue des programmes classiques par la multidisciplinarité de ses activités destinées aux enfants de 4 à 14 ans : un environnement bienveillant qui développe la curiosité, l’apprentissage et la confiance en soi. Très vite Play2see attire les enfants de tout profil, et permet à des centaines d’enfants de s’exprimer.
En juin 2020, dans un contexte de pandémie, ce sont des parents Play2see qui demandent à Stéphanie d’accueillir leurs enfants tous les jours dans une « école Play2see ». Pour monter Mon École, Stéphanie contacte alors la Mission Laïque. Stéphanie et son équipe avaient développé des compétences solides dans l’éducation des enfants aux besoins particuliers. Mettre en place un environnement scolaire hors des sentiers battus a résonné tout naturellement : pour les enfants de passage à Singapour, pour ceux qui s’ennuient, les enfants sensibles, hyperactifs ou ceux qui suivent déjà leur scolarité avec le CNED. L’idée est de suivre académiquement le cursus français, de garder la pédagogie Play2see, et de mélanger tous les enfants, francophones et anglophones, ceux de Mon École et ceux de Play2see.
QUEL BILAN FAITES-VOUS DEPUIS L’OUVERTURE DE PLAY2SEE ET DE MON ÉCOLE ?
Play2see a une vraie aura auprès des parents qui nous ont confié leurs enfants, que ce soit au travers des camps de vacances auxquels plus de 1000 enfants ont déjà participé (et reviennent!), des ateliers hebdomadaires et des sessions avec des enfants aux besoins particuliers. Et les parents de Mon École voient un vrai épanouissement de leurs enfants, tant dans les apprentissages que dans la vie de tous les jours.
L’ouverture récente de notre école dans une maison (avec jardin !) marque le début d’une nouvelle aventure, car le côté unique de notre pédagogie se retrouve dans ce cadre idyllique, plein de nouvelles possibilités. Les camps et l’école sont dans les mêmes murs, l’équipe d’origine est motivée et compétente, et de nouveaux thérapeutes nous rejoignent pour travailler avec nous.
SE FORMER DANS UNE ÉCOLE TOURNÉE VERS LE MONDE Membre de la Conférence des Grandes Écoles, l’ESCE accueille, sur ses campus à Paris et à Lyon, des étudiants du monde entier désireux d’accéder à des fonctions internationales, comme l’explique Christophe Boisseau, directeur général de l’école.
« L’ESCE est LA grande école des carrières internationales. Nous proposons des cursus tournés vers le monde dans un cadre multiculturel, avec 68 % de professeurs internationaux et 500 étudiants étrangers chaque année. Nos élèves ont notamment la possibilité d’étudier à l’étranger dès la 1ère année, de réaliser des stages et des doubles diplômes à l’international… Pour les jeunes de Lycées Français, c’est le gage de retrouver l’univers multiculturel qu’ils ont connu pendant leur expatriation. »
SUIVRE UN PARCOURS ACADÉMIQUE « À LA CARTE »
Pour maximiser l’employabilité de ses étudiants, l’ESCE propose des formations sur mesure. Le Programme Grande École, parcours post-bac en 5 ans, se décline ainsi en 3 cursus personnalisés : International Business ; Sciences politiques internationales ; et des Cursus Experts pour acquérir un savoir-faire en management international sur une zone du monde ciblée (Asie, Amérique, Europe…).
« Dès la 1ère année, l’étudiant commence à donner un ton à son parcours, en fonction de ses aspirations. Il développe des hard skills et des soft skills indispensables pour manager à l’international de façon éthique. Une place centrale est aussi accordée aux compétences linguistiques, avec la possibilité d’étudier jusqu’à 3 langues étrangères, parmi une vingtaine d’options : japonais, chinois, italien, arabe… »
Une fois diplômé, l’étudiant se voit remettre un « Passeport de Compétences » qui fait état des soft skills, hard skills et compétences linguistiques acquises pendant ses études.
« Nous sommes l’une des rares écoles à proposer un tel outil! Ce support formalise le savoir-faire du diplômé, de manière très concrète, sur plusieurs sujets : faire preuve d’humilité, agir de manière éthique, favoriser la durabilité… L’employeur voit tout de suite ce qui est maîtrisé. Cela facilite le dialogue pendant l’entretien. »
UNE PÉDAGOGIE INNOVANTE ET STIMULANTE
L’ESCE se démarque aussi par sa pédagogie tournée vers la pratique, qui conjugue cas concrets d’entreprise, travaux de groupe, digital learning, challenges entre étudiants…
« La pédagogie du learning by doing répond aux attentes des nouvelles générations. Elle permet aux élèves de mobiliser leurs connaissances dans la réalité et de donner du sens à ce qu’ils apprennent. C’est une nécessité pour étudier avec plaisir et pour s’investir dans ses études.», ajoute Christophe Boisseau, directeur général de l’ESCE.
Une fois diplômés, 95 % des étudiants de l’ESCE obtiennent un poste à dimension internationale.
Adrien Gontier
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN FRANCE:
QU’EN PENSENT LES
EXPATRIÉS EN 2023 ?
QUI N’A JAMAIS REGARDÉ LES MOUCHES VOLER lors d’un cours interminable de physique ?
C’est désormais fini, grâce à des initiatives innovantes comme celle d’Adrien Gontier, avec son application gratuite PuiSciences. Rencontre avec un prof pas comme les autres.
TOUS LES ANS, LA BANQUE TRANSATLANTIQUE DONNE LA PAROLE aux Français de l’étranger avec L’Observatoire de l'expatriation. Vincent Joulia, membre du directoire de la Banque Transatlantique, revient sur les enseignements de cette 4ème enquête menée en partenariat avec OpinionWay et l’UFE (Union des Français de l’Étranger).
EN 2023, QUEL REGARD LES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
PORTENT-ILS SUR LEUR EXPATRIATION ?
Après un parcours de recherche, puis d’expatriation aux EtatsUnis, Adrien Gontier a posé ses valises à Casablanca au Maroc, où il enseigne à l’École Française Internationale (EFI). Il a créé seul, de toutes pièces, l’application PuiSciences. Le but ? Accompagner les collégiens et lycéens dans l’apprentissage de la physique chimie, via de courtes vidéos et amusantes, ou encore des quiz.
ENSEIGNE– T– ON DIFFÉREMMENT À L’ÉTRANGER ?
La particularité de l’enseignement français à l’étranger est le public. Aux Etats-Unis, la moitié des élèves étaient français et avaient beaucoup voyagé, alors qu’au Maroc, ce sont surtout des élèves marocains issus de la nouvelle bourgeoisie ayant les moyens d’offrir cette éducation à leurs enfants. Ils n’ont pas la même culture générale que les Américains mais ils sont très curieux !
Au Maroc et en France, l’enseignement est très vertical : le professeur parle et les élèves écoutent. Aux Etats-Unis, les cours sont beaucoup plus participatifs, et le corps enseignant a plus tendance à l’encouragement. J’essaye d’allier la rigueur française et la bienveillance américaine.
TIKTOK, INSTAGRAM, LINKEDIN, COMMENT ÊTES – VOUS PASSÉ À L’ENSEIGNEMENT VIRTUEL ?
Le déclic a eu lieu au début du premier confinement. La distance était très difficile pour enseigner la physique chimie qui n’est pas la matière la plus sexy sur zoom. Dans ma classe, on peut faire des expériences pendant cinq heures d'affilée mais cela reste plus compliqué au travers d’un écran.
COMMENT AVEZ – VOUS EU L’IDÉE DE CETTE APPLICATION ?
L’idée de l’application est venue à la suite de mes vidéos : je me suis rendu compte que j’utilisais beaucoup de moyens mnémotechniques et d’images pour faire comprendre des concepts. Je ne suis pas un bon élève : j’ai raté une prépa, je sais ce que c’est de ne pas comprendre - donc je sais aussi qu’apprendre d’une autre manière est essentiel.
QUE PROPOSE VOTRE APPLICATION PUISCIENCES ?
PuiSciences propose donc des courtes vidéos de vulgarisation de sujets de physique chimie. Je veux trouver le juste milieu entre TikTok et la vulgarisation scientifique. Je donne un certain ton à mes vidéos, j’y mets de l’humour et beaucoup de pédagogie. Certains professeurs m’ont déjà proposé de relire et vérifier mes scripts, c’est super ! En revanche, je rencontre pas mal de problèmes pour le financement.
Les Français expatriés portent unanimement un regard très positif sur leur expatriation (80% d’entre eux déclarent qu’ils conseilleraient l’expatriation à un proche). Ce constat est corroboré par la durée de leur séjour, puisqu’ils y résident en moyenne une vingtaine d’années ! Un lien fort se crée ainsi entre le Français expatrié et son nouveau pays de résidence. Partir vivre dans un autre pays n’est cependant pas toujours simple. La principale difficulté relevée est l’éloignement avec leurs proches. Il pourrait d’ailleurs s’agir d’un motif pour quitter leur pays d’accueil.
QUELS SONT, SELON EUX, LES PRINCIPAUX ATOUTS DE LA FRANCE PAR RAPPORT À LEUR PAYS DE RÉSIDENCE ?
Face à des difficultés d’accès à une couverture santé de qualité, la France reste particulièrement attractive dans ce domaine. Cet atout français n’est toutefois pas le seul. On peut également citer le domaine de l’éducation, pour lequel la France semble davantage appropriée.
Loin de leur pays, les Français expatriés demeurent aussi attachés à leur patrimoine culturel ainsi qu’à leur gastronomie !
POURQUOI FONT-ILS LE CHOIX DE S'EXPATRIER ?
C’est d’abord le travail qui est cause de mobilité. Ceux qui partent cherchent à améliorer leurs perspectives de carrière professionnelle, leurs revenus et à disposer de meilleures conditions de travail. La deuxième raison, c’est l’amour ! Beaucoup s’expatrient pour accompagner leur conjoint ayant choisi de saisir une opportunité professionnelle ou de rejoindre des attaches déjà existantes à l’étranger.
COMMENT PERÇOIVENT-ILS L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER ?
Les expatriés sont des Français « presque » comme les autres, ils aiment la pierre ! Que ce soit pour investir, planifier leur retraite ou détenir un pied-à-terre dans leur pays d’origine. Ils sont d’ailleurs plus nombreux à être propriétaires que les non expatriés.
Ainsi, les trois quarts sont propriétaires d’au moins un bien immobilier et 64% le sont dans le pays où ils résident. Néanmoins, l’acquisition d’un bien en France n’est pas en reste puisqu’ils sont près d’un tiers à être propriétaires d’un bien dans l’Hexagone.
Cependant, plusieurs freins sont mentionnés pour l’achat d’un bien immobilier en France : le prix, la fiscalité et l’obtention d’un financement.
La distance et les difficultés inhérentes à la visite d’un bien immobilier, pouvant être perçues comme des obstacles, sont à relativiser. La mise en place d’outils numériques, notamment la visite via la 3D par les agences immobilières et la signature électronique par les établissements de crédit, permettent désormais la réalisation de démarches à distance.
Montr Al Canada
Pomme a été sacrée Artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique en 2021
Elle a collaboré avec Flavien Berger, Angèle et Albin de la Simone
En 2021, elle témoigne de pressions sexistes subies dans le monde de la musique #MusicToo
Ouvertement lesbienne, Pomme souhaite augmenter la visilibilité des minorités dans la musique
POMME, CLAIRE POMMET DANS LA VRAIE VIE, est auteure, compositrice et interprète de ses chansons. La chanteuse française à la voix douce, chaleureuse et claire, y évoque des thèmes sombres et mélancoliques, mais aussi passionnés et amoureux. Sa particularité est d’accompagner une grande partie de ses morceaux d’une autoharpe, qu’elle joue elle-même. Artiste engagée et internationale, elle défend les droits de la communauté LGBTQIA+, ainsi que l’écologie et le féminisme.
POMME, CLAIRE POMMET IN REAL LIFE, is an author, composer and performer of her songs. The French singer with her soft, warm and clear voice evokes dark and melancholic themes, but also passionate and loving ones. Her particularity is to accompany a lot of her music with an autoharp, which she plays herself. A committed and international artist, she defends the rights of the LGBTQIA+ community, as well as ecology and feminism. She sometimes sings in English : "Writing in English allows me to tell different things. It's as if it allowed me to say things that I would be shy to say in French."
QUELLES ONT ÉTÉ VOS INSPIRATIONS POUR LA COMPOSITION DE « CONSOLATION » ?
Pour ce disque, ma principale source d'inspiration était mon enfance mais aussi les femmes que j’ai, ou pas, rencontrées mais à propos desquelles j'étais obsédée, ou encore les femmes qui ont eu un impact sur ma vie. Je pense que le lien entre les femmes et mon enfance était la consolation.
APRÈS « LES FAILLES », « CONSOLATION». LA MUSIQUE EST-ELLE UNE FORME DE THÉRAPIE ?
Oui tout à fait. Je suppose que cela a été ma principale façon d'exprimer mes sentiments et des choses que je ne peux pas vraiment dire autrement, parce que je suis vraiment mauvaise pour parler de ce qui me dérange. Comme mes émotions par exemple : je les exprime quand ce sont des émotions joyeuses, mais quand elles sont étranges, tristes ou complexes, j'ai tendance à les garder pour moi. Alors oui, je ne sais pas si c'est une thérapie ( parce que j'ai aussi un thérapeute ! ) Mais c'est définitivement un moyen de se débarrasser de certaines choses et de comprendre mes émotions.
CHANTEZ-VOUS
EN ANGLAIS POUR TOUCHER UN PUBLIC INTERNATIONAL ?
Je ne pense pas que ce soit le but principal. C'est juste que j'écoute beaucoup de musique anglophone depuis que je suis petite. Je suis née et j'ai grandi en France mais j'ai beaucoup d'inspirations anglophones: des chanteurs folk, des chanteurs country … J'écoute principalement de la musique en anglais donc je suppose que chanter en anglais me vient parfois naturellement. De plus, écrire en anglais me permet de raconter des choses différentes. C’est comme si cela me permettait de dire des choses que je serais timide de dire en français.
VOUS PARTAGEZ VOTRE TEMPS ENTRE LA FRANCE ET LE CANADA…
En ce moment, je suis en France et j’y serai pour le reste de l'année principalement. Mais j'aime le Canada, c’est comme une deuxième maison pour moi. J’aime être là-bas, les grands espaces, les gens, la nature et le fait que je n’y ressente pas la pression comme quand je suis à Paris, à travailler tout le temps. Paris est une ville épuisante alors que Montréal est vraiment calme et paisible. J'adore être là-bas et c'est plus facile d'être moi-même à Montréal.
ESCP BUSINESS SCHOOL : LE GAGE D’UNE EXPÉRIENCE DE VIE INOUBLIABLE
OUTRE L’EXCELLENCE ACADÉMIQUE QUI LA CARACTÉRISE, ESCP Business School offre à ses étudiants une véritable expérience de vie à 360°, qui s’étend bien au-delà de la salle de classe. André Schellenberg, ancien élève de Lycée Français et président de la Bachelor Society, nous en dit plus.
Tudier Chaque Ann E Dans Un Nouveau Pays
Première école de commerce au monde, ESCP Business School propose, avec le Bachelor in Management (BSc), un cursus post-bac en 3 ans unique en son genre, avec des cours en anglais, espagnol et français. Chaque année, les élèves ont la possibilité d’étudier dans un nouveau pays, sur les campus ESCP à Londres, Paris, Turin, Madrid ou Berlin ou dans une université partenaire, telle que la Tsinghua University à Pékin*, pendant 6 mois ou 1 an.
Une formule idéale pour les jeunes expats, comme l’explique André, étudiant en 3ème année du BSc : « J’ai été expatrié toute mon enfance, dans une dizaine de pays. J’ai toujours adoré ce lifestyle et je souhaitais garder cette interculturalité dans mes études. En cela, le Bachelor in Management (BSc) d’ESCP offre un excellent prolongement de l’expatriation ! Ce programme est idéal pour ceux qui souhaitent s’ouvrir à d’autres cultures, étudier en anglais, développer un mindset entrepreneurial et construire une carrière internationale ! »
Vivre Une Exp Rience Humaine Forte Et Enrichissante
Outre cette expérience académique hors pair, la business school fait aussi la part belle à la vie extrascolaire. Cela se traduit par la présence de plus de 50 associations et Societies, telles que l’ESCP Bachelor Society, une association «umbrella» qui fédère les étudiants du BSc, pour leur offrir une expérience résolument inoubliable.
«Avec la Bachelor Society, ESCP a voulu développer la vie étudiante pour les élèves du Bachelor, tout au long du cursus. Notre rôle est de soutenir les étudiants dans la création d’événements, de projets et de clubs. Chaque semaine, des élèves pitchent leurs idées, que nous essayons de concrétiser. Ici, l’étudiant a le pouvoir de créer ses propres projets. C’est une superbe expérience humaine !», ajoute André.
L’équipe de la Bachelor Society organise aussi, toute l’année, des événements d’envergure : un séjour au ski à Risoul; la participation à la Paris Fashion Week; le Nouvel An Chinois; des Ted Talk ESCP auprès de professionnels… «Ces événements contribuent à valoriser la multiculturalité au sein du Bachelor in Management, qui rassemble plus de 70 nationalités ! ».
Mettre En Application Ses Connaissances
Cette vie associative riche permet aussi aux étudiants du BSc de mettre en pratique leurs acquis théoriques : « Cela nous permet d’appliquer nos connaissances en gestion de projet, communication, marketing… C’est une excellente manière de se préparer au monde professionnel !
ESCP Business School nous offre une incroyable liberté d’entreprendre, nous permet de créer des amitiés durables entre étudiants de tous horizons et nous aide à être fiers de notre multiculturalité ! C’est une expérience très gratifiante.», conclut André.
*uniquement ouverte aux résidents en Chine
Xavier De Lauzanne
13 sélections officielles pour 9 jours à Raqqa dont le Festival de Cannes
220.000 entrées au cinéma pour Les Pépites
Les Pépites, « meilleur documentaire de tous les temps » selon les spectateurs d’AlloCiné
La Beauté du Geste, premier film documentaire, à sortir en salle au Cambodge
PRODUCER OF 9 DAYS IN RAQQA, LES PÉPITES AND RETOUR SUR RC4, Xavier de Lauzanne, expatriate in Cambodia, returns in 2023 with two new films, En Toute liberté and La Beauté du geste. Although they are very different, they both bear witness to his passion for foreign communities. "We must be careful not to look for anything that responds more to our own obsessions than to the reality of the field. " says Xavier de Lauzanne.
R Alisateur De 9 Jours Raqqa
, LES PÉPITES OU BIEN RETOUR SUR RC4 , Xavier de Lauzanne, expatrié au Cambodge, revient en 2023 avec deux nouveaux films En Toute liberté et La Beauté du geste. Aux registres bien différents, ils témoignent, tous deux, de sa passion pour le lien humain qu’il fixe avec bienveillance sur sa pellicule.
Formé initialement à l'hôtellerie, Xavier de Lauzanne se consacre très vite au milieu associatif en mettant en place des formations hôtelières pour jeunes issus de milieux défavorisés en Martinique, au Vietnam puis au Cambodge. C’est d’ailleurs en Asie du Sud-Est qu’il commence sa carrière de réalisateur avec son documentaire, Retour sur RC4, dans lequel il suit des anciens combattants de la guerre d’Indochine. Son attachement à cette région marquera le reste de sa filmographie. En 2016, il sort son long métrage, Les Pépites retraçant le développement de l’association Pour un sourire d’enfant qui agit au Cambodge depuis 1996. Suite au succès incontournable de Les Pépites, désigné comme « Meilleur documentaire de tous les temps » selon AlloCiné, Xavier de Lauzanne se lance en 2018 dans une trilogie nommée La vie après Daesh. Composée de 9 jours à Raqqa et En Toute liberté, elle s’achèvera bientôt par la sortie prochaine du dernier film, Mossoul Campus « Il y a eu la guerre en Irak et la guerre en Syrie qui ont été terribles. Maintenant nous voyons des images de la guerre en Ukraine. Je trouve cela gênant que l’on traite de la guerre mais pas de ce qui se passe après. Or c’est à ce moment-là que les choses commencent à devenir véritablement intéressantes » explique-t-il.
Pour se débarrasser de ses lunettes occidentales, il se place en observateur de Radio Al-Salam dans son documentaire
En Toute Liberté « Il faut faire attention à ne pas chercher des choses qui répondent plus à nos propres obsessions qu’à la réalité du terrain. Le principe de me retrancher derrière des journalistes me permet d’être en observation et ne pas plaquer sur ces personnes-là des choses que j’aurais pu m’imaginer. C’est très courant en tant que cinéaste de se dire qu’on doit avoir un point de vue. » dit-il.
Ce n’est pas la première fois que le réalisateur fait du MoyenOrient le sujet de ses tournages. Le film D’une seule voix, sorti en salle en 2009, suit des musiciens israéliens et palestiniens, invités sur une tournée en France. Révélateur des tensions existantes entre les différentes communautés mais aussi de possibilité de dialogues, le film a été récompensé de 5 grands prix internationaux.
En 2023, le réalisateur fait son grand retour au Cambodge avec l’annonce de son prochain film : La Beauté du geste Un « film trait d’union » qui rassemble à la fois la communauté expatriée et cambodgienne autour d’une même fascination pour la danse des Apsara.
La Beauté du geste, est l’un des premiers films documentaires à sortir en salle au Royaume. Il est entièrement doublé en khmer. Le réalisateur français espère permettre aux Cambodgiens de réellement se l'approprier et d’en faire un témoignage culturel important pour les générations à venir.
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IL A FALLU ATTENDRE L’INVENTION DE L’ÉCRITURE EN MÉSOPOTAMIE EN 3500 ANS AVANT NOTRE ÈRE POUR VOIR L’APPARITION DES PREMIÈRES ÉCOLES. SI CE SACRÉ CHARLEMAGNE N’Y EST DONC POUR (PRESQUE) RIEN, LE MODÈLE D’ENSEIGNEMENT TRICOLORE CONTINUE DE FAIRE DES ÉMULES À L’ÉTRANGER, ET CE MALGRÉ UNE PANDÉMIE QUI A SECOUÉ UN RÉSEAU DÉJÀ FRAGMENTÉ ENTRE AEFE, MLF ET ACTEURS PRIVÉS. MAIS COMMENT L’ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L’ÉTRANGER FAIT-IL AUJOURD’HUI FACE À LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE ET TIENDRA-T-IL LE CAP 2030 FIXÉ PAR LE PRÉSIDENT MACRON ?
PAR DAMIEN BOUHOURS, PROPOS ÉGALEMENT RECUEILLIS PAR ANNE-CLAIRE VOSS, SOPHIE SAGER ET MAËL NARPON ILLUSTRATIONS FLORIAN SCHNEIDER
Avec 390.000 élèves, répartis dans 566 établissements dans 138 pays, la France possède le plus important réseau scolaire en dehors de ses frontières. En guise de comparaison, le Royaume-Uni comptabilise 236 structures, l’Allemagne 140 et l’Italie 51. L’Agence pour l’Enseignement français à l’étranger (AEFE) est l’opérateur public qui coordonne ce réseau des lycées français du monde, présents sur les 5 continents. 68 établissements sont gérés directement par l’AEFE, 162 sont des établissements conventionnés, ce qui leur permet notamment d'affecter des membres du personnel, et 336 autres sont des établissements partenaires. La Mission laïque française, association à but non lucratif reconnue d’utilité publique, est ainsi à la tête d’un réseau de 108 établissements d’enseignement français à l’étranger scolarisant plus de 61.460 élèves dans 37 pays.
Des acteurs privés, comme le Groupe Odyssey, 13 établissements dans le monde, gèrent également des établissements français à l’étranger. Ces structures éducatives privées doivent alors passer par une homologation par le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse (MENJ) pour donner accès à des services administratifs, pédagogiques ou encore financiers. «L’homologation est la base de l’enseignement français à l’étranger. Elle permet l’intégration de nouveaux établissements dans un réseau coordonné par l’État sans but lucratif, à la différence de systèmes concurrents. Elle est la garantie de la qualité des enseignements dispensés et permet la continuité pédagogique entre les établissements français du monde entier. A une échelle pareille, avec une présence dans 138 pays, cela n’existe dans aucun autre système éducatif au monde », précise ainsi Olivier Brochet, directeur général de l’AEFE.
Notre réseau est donc unique au monde, mais qu’est-ce qui fait réellement sa particularité ? Pour la sénatrice des Français de l’étranger, Samantha Cazebonne, cela tient dans l’engagement de l’Etat français. « Nous offrons partout à travers le monde la possibilité d'un enseignement français. C’est une des raisons du succès de ce modèle d'enseignement. Il existe toujours une possibilité de suivre une scolarité conforme aux programmes français, que ce soit dans un établissement homologué par le MENJS ou par le biais du CNED, permettant à n’importe quel enfant d’avoir un parcours cohérent. C’est unique au monde et soutenu par un opérateur public avec un financement considérable de l'État.»
«L’enseignement est le meilleur vecteur pour continuer à faire rayonner la France à l’international».
La France investit donc dans l’éducation de ses jeunes ressortissants à l’étranger, et pas qu’un peu. 450 millions d’euros pour l’AEFE en 2023, auxquels viennent s’ajouter 110 millions d’euros pour l’accès des élèves français au réseau AEFE, à savoir les bourses scolaires. Contrairement à l’enseignement dans l’Hexagone, la scolarité à l’étranger n’est pas gratuite, son coût varie en fonction des pays. Le Lycée français de New York obtient la palme de la scolarité la plus onéreuse avec une année scolaire chiffrée à 43.000 USD (environ 39000 euros) ! Mais ce budget a également une valeur symbolique, celle du rayonnement français à l’international. Samantha Cazebonne, elle-même ancienne proviseure au Maroc et en Espagne, l’explique: «Globalement, tout le monde a bien conscience que l’enseignement français à l’étranger est un outil d'influence inégalé. L’enseignement est l’un des meilleurs vecteurs, aujourd’hui, pour continuer à faire rayonner la France à l’international.»
Le budget de l’AEFE représente ainsi 60% de la ligne consacrée à la diplomatie culturelle et d’influence, bien devant la coopération culturelle et la promotion du français. Jean-Marc Merriaux, directeur de la Mission Laïque française, l’assure également : « La France attache beaucoup d'importance à l'éducation. Elle constitue un maillon fort de notre démocratie et de notre République. Lorsque vous regardez à l’international, le programme français continue à être un programme offrant l’excellence. Un programme reconnu, avec un réel accompagnement des élèves dans leur développement. »
Au petit jeu des classements internationaux, la France n’est pourtant pas la meilleure des élèves. Lors du classement PISA besoin à l'aide de bourses qui peuvent couvrir jusqu'à 100% de la scolarité. C'est unique au monde. », souligne la sénatrice à l’origine de la plateforme d’échanges RéflexeS, spécialisée dans l’enseignement français à l’étranger. Elle ajoute: « Nos programmes pédagogiques sont appréciés mais également recherchés. Par exemple, nous avons une école française en Finlande où des parents choisissent d’y scolariser leurs enfants alors
2018, auquel 600.000 élèves âgés de 15 ans ont participé à travers le monde; la France arrive en milieu de classement. Peut mieux faire donc. L’étude s’intéressait alors à la compréhension de l’écrit, mais également aux sciences et aux mathématiques. La Chine et Singapour faisaient, elles, figure de meilleurs élèves. D’après le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France a du mal à atténuer l’impact du milieu socio-économique sur les résultats scolaires. « Le niveau à l’écrit des 10% d’élèves des familles les plus riches équivaut à une avance de trois années scolaires environ par rapport aux 10% d’élèves les plus pauvres », peut-on ainsi lire. Ces disparités semblent ne pas concerner les élèves en dehors de nos frontières où les différents établissements français à l’étranger offrent un enseignement de qualité aux enfants des expatriés mais aussi à toutes les familles francophones et bien souvent la progéniture de l’élite locale. Les résultats sont alors bien différents de ceux en métropole ou dans l’Outre-mer. En 2022, le taux de réussite au baccalauréat a atteint 98,5% pour les élèves des lycées français du monde et 99% pour les élèves de la Mission laïque française, contre 91,1% en France. Les élèves du réseau AEFE ont même obtenu des mentions pour 83% d’entre eux, dont 28% de mentions très bien, contre 14,3% en France.
Tout Feu Tout Flam
La Fédération FLAM Monde a vu le jour fin 2021 pour fédérer les différentes associations du dispositif FLAM (Français LAngue Maternelle) à travers le monde. Cette association loi 1901, soutenue par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), vise à fournir un enseignement du français dans un cadre extra-scolaire aux enfants français et francophones vivant à l’étranger. « Le but étant de donner accès à l'enseignement français au plus grand nombre d’enfants ayant la nationalité française ou étant francophones. Il s’agit plus d’une mission vis-à-vis des enfants français nés dans le pays d’implantation que d’une mission de rayonnement extérieur de notre langue. On leur donne la possibilité de s’identifier un petit peu plus à cette langue maternelle, et à l’intégrer comme telle. », souligne sa présidente Anne HenryWerner. Le réseau des associations FLAM « ne grandit plus depuis un certain temps, mais il devrait théoriquement grandir car la plupart des enfants français à l’étranger n’ont pas accès au réseau classique d’enseignement du français ». « L’idéal serait qu’il y ait des FLAM partout où il n’y a pas d’établissement français accessible à tous les enfants français », espère-t-elle.
même que ce pays est reconnu pour l’excellence de son système public et gratuit d’éducation »
Les soupçons d’élitisme sont pourtant balayés par les spécialistes. « Aujourd’hui nous travaillons pour aller le plus possible dans le sens d’une mixité sociale dans nos établissements: nous faisons le choix d’accompagner les Français qui en ont
Alors que depuis l’Hexagone, la Scandinavie ou encore certains pays asiatiques sont mis sur un piédestal ou tout au moins observés à titre d’exemple, la pédagogie tricolore arrive à convaincre à l’étranger. Comment les établissements français à l’étranger réussissent donc là où ceux de l’Hexagone déçoivent ? L’ingrédient mystère semble tout trouvé: l’ouverture sur le monde. Les élèves des lycées français dans le monde évoluent dans un environnement international, stimulant et propice à la découverte et à l’apprentissage des langues. « Les établissements, s’ils suivent les programmes français et sont basés sur des enseignements francophones, valorisent toujours plus le plurilinguisme. C’est un élément constitutif de notre réseau, qui le distingue des autres dispositifs bien souvent bilingues. C’est aussi ce que viennent chercher les familles : offrir à leurs enfants des compétences dans trois, parfois quatre, voire cinq langues. », insiste Olivier Brochet. Même constat du côté de la Mission laïque française : « Notre enjeu principal est celui du plurilinguisme, qui est axé également sur la notion d’interculturalité. Je dirai même que c’est l'ADN de la Mission laïque : 2 cultures, 3 langues. »
Mais au-delà des performances scolaires, l’enseignement français à l’étranger véhicule également les valeurs républicaines chères au pays des Lumières. De quoi former l’esprit critique des petits Français mais aussi de leurs camarades étrangers, futurs décideurs et penseurs, et eux-aussi façonnés par le moule à l’effigie de Marianne. L’enseignement français « garantit une ouverture d’esprit incroyable aux élèves. Les parents font d’ailleurs le choix de l’éducation française pour les valeurs transmises qui forment de futurs citoyens éclairés, aptes à s’adapter au monde de demain et à le façonner. Je pense à l’égalité, l’inclusion, la liberté, la laïcité, et la solidarité, que l’on a vus à l’œuvre après l’apparition de la Covid 19 ou plus récemment avec le soutien du réseau tout entier aux établissements d’Ukraine. », souligne le directeur général de l’AEFE.
«La crise de la Covid-19 a modifié en profondeur le modèle mondial d’éducation et de formation»
La guerre en Ukraine mais surtout le Covid-19 justement, auraient pu ébranler le maillage éducatif français à l’étranger. Alors que le monde se mettait sur pause, les établissements français, comme les autres, ont dû se plier aux restrictions sanitaires en vigueur dans les différents pays. Cela signifiait pour beaucoup, des établissements scolaires complètement à l’arrêt. Pourtant, le réseau a résisté. « En octobre 2019, nous présentions le plan de développement du réseau, et en janvier 2020, les premiers lycées en Chine fermaient. Vous connaissez la suite. Durant deux années, une grande partie de nos forces a été mobilisée pour soutenir le réseau, tous les établissements quel que soit leur statut, toutes les familles quelles que soient leurs nationalités. Avec succès puisqu’aucun établissement n’a fermé et que les effectifs sont repartis à la hausse dès 2021 », analyse Olivier Brochet. «Nous ne pouvons que nous féliciter de la manière dont l’ensemble des opérateurs du réseau ont tenu la barre. En effet, ce n’était pas facile de basculer sur des enseignements en distanciel tout en réussissant à convaincre les familles de continuer à payer une scolarité», souligne également Samantha Cazebonne.
Cette crise a même été plutôt bénéfique au réseau, qui a su tirer son épingle du jeu et procéder à une réelle mise à jour. Le Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui accompagne déjà les élèves français à l’étranger, notamment dans les lieux où aucun établissement français n’existe, a joué un rôle clé dans cette gestion de crise. « Lors de la pandémie, le système éducatif mondial n’était pas préparé, et les établissements se sont retrouvés pour beaucoup totalement pris au dépourvu. La formation à distance est devenue le seul moyen d’assurer la continuité éducative. Le Cned a joué un rôle majeur, central pendant cette période en France comme à l’étranger. Au début de la crise sanitaire, le Cned a été mandaté par l’État pour ouvrir une plateforme en ligne et assurer ainsi la continuité pédagogique en France, auprès des élèves, enseignants et parents. Le même dispositif en ligne Ma classe à la maison a été également mis à la disposition du réseau des établissements de l’enseignement français à l’étranger, qui ont pu en bénéficier gracieusement. L’établissement a répondu rapidement aux défis de la crise et a montré, dans ce contexte inédit, son agilité dans son soutien aux établissements du réseau de l’EFE », nous explique Jean-Noël Tronc, directeur général du CNED.
Le réseau de l’enseignement français à l’étranger a pu se maintenir à flot mais a aussi pris plus rapidement le virage du numérique. « Ce qui s’est passé pendant la crise de la Covid-19 a modifié en profondeur le modèle mondial d’éducation et de formation. La crise a entraîné une accélération considérable de l’équipement numérique et de la prise de conscience des atouts du modèle distanciel, en particulier l’accessibilité, la liberté et la souplesse. L’hybridation du modèle de l’éducation et de la formation par le distanciel est une évolution prometteuse et le Cned a toute sa place à prendre sur ce sujet », souligne son directeur.
CAP 2030 !
Le virage numérique a certainement été maîtrisé mais la route du succès est encore longue. En guise de cadeau d’anniversaire pour les 30 ans de l’AEFE, le président de la République a souhaité relancer l’enseignement français à l’étranger. Entre 1990 et 2020, le nombre d’élèves passés par les établissements français a doublé. Le Cap 2030, fixé par Emmanuel Macron, a pour objectif le même résultat en une décennie. Les ambitions sont grandes et les responsabilités également. Il faut augmenter le nombre d’élèves dans les lycées existants mais aussi ouvrir de nouvelles écoles, notamment avec l’aide d’acteurs privés pour lesquels l’homologation a été facilitée.
Mais est-ce que l’objectif de 700.000 élèves d’ici à 2030 est atteignable? Les chiffres sont plutôt encourageants selon l’AEFE. « Cinq ans après l’annonce du Cap 2030 par le président de la République, le réseau s’est densifié (567 établissements contre 495 il y a cinq ans) et accueille plus de 40.000 élèves supplémentaires (60% dans les établissements existants, 40% avec les nouvelles homologations). La croissance est au rendez-vous, avec plus de 3% d’élèves supplémentaires en moyenne ces deux dernières années. », souligne Olivier Brochet.
Mais les efforts doivent rester soutenus car la France n’est pas la seule à vouloir sa part du gâteau. « La concurrence est féroce , rappelle Samantha Cazebonne . Les Anglo-saxons créent des écoles en nombre bien supérieur au nôtre financées par des fonds privés. Nous croyons au partenariat public-privé mais avons encore un long chemin pour atteindre les objectifs du Président. J’attends une impulsion de la part de l’opérateur public qui démontrera que nous sommes au rendez-vous du Cap 2030.» Jean-Marc Merriaux, directeur de la Mission Laïque française, insiste également : il faut « réfléchir à comment renforcer l’attractivité de nos établissements, le tout, dans un environnement international de plus en plus concurrentiel. »
ET APRÈS LE BAC ?
Université, classe préparatoire, école de commerce ou d’ingénieur, monde du travail … que font les élèves des lycées français du monde après leur baccalauréat ? Sur les 20.000 lycéens qui obtiennent leur baccalauréat dans le réseau AEFE chaque année, environ la moitié vient faire ses études supérieures en France. Le reste se répartit entre des pays tiers (notamment anglo-saxons) ou le désir de rester dans leur pays de résidence. Seulement 30% de ceux qui vont suivre leurs études supérieures en France sont français. La grande majorité des futurs étudiants sur le sol français sont donc issus de plus d’une centaine de pays différents. Un véritable enjeu pour l’Union-ALFM, l'association mondiale des anciens élèves des lycées français du monde. « Ma mission primaire est de réactiver l'attraction universitaire de la France, en facilitant l'accès à ces enfants, que la France a pris au berceau pour la plupart, au système universitaire français. Pour cela nous devons trouver avec Campus France un accord sur l’octroi de titres de séjours étudiants spéciaux pour les bacheliers issus de l’enseignement français à l’étranger. », explique son président Ahmed Mernissi.
Olivier Brochet est clair, cela doit avant tout passer par la garantie d’un enseignement de qualité et donc par la formation des futurs enseignants nécessaires pour le développement du réseau: « Nous avons engagé des changements structurels pour renforcer qualitativement et quantitativement la formation de tous les personnels. Je pense aux nouveaux parcours de professionnalisation adressés en particulier aux personnes nouvellement recrutées, aux seize Instituts régionaux de formation, et aux outils numériques développés pour le réseau. Les Instituts régionaux de formation permettront de former plusieurs milliers de personnels supplémentaires chaque année. C’est considérable. »
Selon Samantha Cazebonne, auteure d’un rapport interministériel sur l’enseignement français à l’étranger, et qui s’appuie sur différents rapports parlementaires, les efforts déployés ne sont pas encore suffisants. « Pour nous développer dans les temps attendus, il faut absolument des professeurs dont les compétences sont reconnues par des certifications délivrées par des universités ( comme des DU par exemple). Force est de constater que le chemin parcouru n’est pas encore suffisant pour permettre un développement conséquent ». Le réseau aurait d’ailleurs du mal à fidéliser ses enseignants dont la rémunération n’est pas jugée suffisante pour attirer de nouveaux talents. «En Afrique, en Amérique latine, en Asie, nous avons énormément de mal à recruter. Aujourd’hui certains personnels ne sont pas stimulés financièrement pour se rendre dans les zones en besoin. Donc, nous nous retrouvons avec des pays où il y a une forte demande de développement mais avec trop peu de professeurs. Il faut redéployer des moyens là où il y en a réellement besoin. », souligne la sénatrice.
Olivier Brochet est optimiste sur l’avenir du réseau mais admet que le processus prend du temps. Finalement, l’enseignement français à l’étranger suit un parcours similaire à celui de ses élèves, qui intègrent souvent les établissements dès la maternelle et ressortent diplômés bien des années plus tard : « J’aime à employer une image que je trouve parlante : nous semons aujourd’hui les graines qui feront le réseau de demain. »
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Hawa Water
TROUVER DE L’EAU DANS L’AIR, EN PLEIN DÉSERT. Voici le pari fou qu’a réalisé Jaufre Rouanet avec sa société Hawa Water. Une idée folle qui lui a permis de remporter le Trophée des Français du Moyen-Orient dans la catégorie Environnement, parrainé par Veolia.
Arrivé en 2011 aux Emirats Arabes Unis au sein d’une société de l’industrie pétrolière, Jaufre Rouanet change de cap en 2016 et se passionne pour les énergies renouvelables. Un changement de vie et une prise de conscience alimentés par le fort désir de « faire mieux » pour les générations futures. En 2019, il lance Hawa Water, une eau collectée de l’évaporation et de l’humidité du désert, conçue et embouteillée localement, avec bouchons recyclables et bouteilles en verre consignées. Non content de « faire mieux » il a fait « l’impossible » : trouver de l’eau dans l’air, en plein désert.
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE POUR VOUS ÊTRE UN ENTREPRENEUR FRANÇAIS AU MOYEN- ORIENT ?
Les Emirats offrent une liberté immense pour investir et lancer des initiatives…Et faire de l’eau en plein milieu du désert à partir du ciel rend l’expérience encore plus magique !
QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉ DANS LE FAIT DE VOUS LANCER DANS UN PROJET QUI TOUCHE À L’ENVIRONNEMENT ?
J’ai deux enfants, je pense qu’on doit leur montrer qu’il est possible de changer le monde, de devenir acteur plutôt que spectateur, d’avoir un impact aujourd’hui, pour demain.
QUE REPRÉSENTE À VOS YEUX LE FAIT POUR VOUS D’AVOIR REMPORTÉ LE TROPHÉE DE VOTRE CATÉGORIE ?
Je suis vraiment très fier et heureux de voir que des professionnels reconnus et responsables valident notre initiative. Cette récompense montre qu’au-delà de la prise de conscience, les actions pragmatiques en faveur de l’environnement sont reconnues.
Les produits locaux, durables et eco-responsables répondent aux enjeux de simplification. Devenons tous acteurs du changement en faisant d’Hawa l’eau de référence sur toutes les tables privées ou professionnelles aux Emirats.
QU’ATTENDEZ-VOUS PROFESSIONNELLEMENT DE L’ANNÉE À VENIR, QUELS SONT VOS PROJETS ?
Consolider les projets en cours (lancement de la consigne chez Spinneys, Dubaï Trade Center, lancement de nos formats 250ml, 500ml), mais surtout rendre notre modèle économique pérenne par le déploiement de la marque dans les établissements hôteliers et de restauration des Emirats : notre initiative adresse des priorités stratégiques pour ce secteur, offrir des produits locaux, de qualité et innovants, tout en protégeant notre planète.