Climat - Eau - Migrations - Conflits dans le bassin du Congo : Rapport de l'Atelier de Restitution

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à l’afflux massif des migrants pasteurs du Bassin du lac Tchad vers le Bassin du Congo, dont les provinces du Bas-Uélé, Haut-Uélé et de l’Ituri constituent un point sensible à la vulnérabilité. Présentant les différentes préoccupations soulevées par les communautés locales sur l’émergence des nouvelles voies des migrations, le représentant du Gouverneur (Photo 2) a salué la contribution de l’étude sur le nexus Climat-Eau-Migrations-Conflits dans l’appui à l’orientation de la décision politique et les stratégies provinciales, nationales et régionales de lutte contre

les impacts des changements climatiques et les enjeux migratoires émergeants ainsi que les conflits qui en découlent. C’est sur cette note qu’il a ouvert les travaux de l’atelier et encouragé les scientifiques pour la mise en place du cadre de concertation constitué des Communautés locales-ScientifiquesDécideurs en vue de proposer aux dirigeants des solutions idoines émanant des résultats scientifiques probants sur le nexus Climat-Eau-Migrations-Conflits et qui prennent également en compte l’égalité des genres.

II.2. Restitution des Résultats et Recommandations II.2.1. Présentation du cadre de l’étude sur le nexus Climat-EauMigrations-Conflits dans le Bassin du Congo Pour permettre aux participant(e)s de saisir l’objet de l’étude sur la gestion des interactions entre les migrations et les conflits dus au changement climatique et à l’eau en vue de renforcer la résilience des communautés dans le Bassin du Congo, le Professeur Raphaël Tshimanga, Investigateur principal et Directeur du CRREBaC a fait une présentation globale du cadre d’étude du projet. Sa communication a porté sur les enjeux du nexus Climat-Eau-Migrations-Conflits, la région d’influence partant du Bassin du lac Tchad au Bassin du Congo, le cadre conceptuel de l’étude, les outils d’investigation et les approches méthodologiques utilisées. Dans sa communication, il relevé les faits ci-après : → La dépendance des économies africaines aux secteurs à forte consommation d’eau comme l’agriculture et le pastoralisme qui subissent à ce jour les effets des changements climatiques notamment dans la disponibilité des ressources en eau ; → L a région d’influence du nexus Climat-Eau-Migrations-Conflits dans le Bassin du Congo est considérée comme étant complexe, multi-facette, et implique plusieurs pays de l’Afrique du Nord, Afrique

occidentale, Afrique centrale et Afrique de l’Est, notamment la Libye, le Niger, le Soudan, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine (RCA), la République du Congo, la RDC, le Soudan du Sud et l’Ouganda. Cette étude considère ces pays comme une région d’interaction ou d’influence du nexus ClimatEau-Migrations-Conflits en vue d’établir les facteurs à l’origine


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