Du 7ème au 8ème jour

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« Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui ... » Hébreux 4:7

7

du

8 Jour

ème

au

ème

La dernière transition de l’humanité

par Néo Sondi Christian

neo@apprendrechrist.net



« Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui ... » Hébreux 4:7

Du 7 ème au 8 Jour

ème

par Néo Sondi Christian

neo@apprendrechrist.net


Droits Cet ouvrage est produit dans le cadre de l’évangilisation. Son contenu est destiné à atteindre tous les hommes. Aucune autorisation expresse de l’auteur n’est requise pour une distribution gratuite de tout ou partie du présent document. Une autorisation expresse de l’auteur est nécessaire pour les distributions en échange d’une quelconque valeurs. Toutes modifications nécessite l’autorisation expresse de l’auteur.


à Fiston, Mon jumeau dans l’âme. Bonne Année 2015 en Christ !



Remerciements

Au Seigneur pour ses instructions, son inspitation et ses enseignements de chaque jour, mes remerciements. Pour avoir créer ce nouveau jour, pour être venu nous prendre par la main afin de nous y amener, pour toutes les choses et toutes les personnes, spécialement ceux qui sont intervenus dans le processus de production de cet ouvrage : Fiston Nguye Neza, Jean-Michel Kandula, Espérant Ngebas, ainsi que ceux que je n’ai pas cités.

Enfin, remerciements aux membres de la Communauté « Que la lumière soit ! » avec qui nous partageons régulièrement l’Evangile ainsi que l’Equipe de « Nouvelle Orientation Educative» qui organise nos activités. A vous tous, Merci! Néo SONDI Christian



Préface

Cet ouvrage est un des ceux qui parlent d’un parcours de rédemption. Une rédemption qui commence par la grâce inoïe de Dieu de laquelle se suit la foi et l’Esprit. Je vous invite à lire et à savourer la joie de marcher en Christ. Cette ouvrage vous fera visiter la vie et la vraie vie, les choses cachées et les choses qui relèvent du Saint Esprit seul. J’ai donc la joie de présenter du 7ème au 8ème jour comme un livre qui va faire renaître votre intelligence, qui va vous faire voir l’étendue de la puissance de l’amour divin. Ce n’est donc pas seulement des choses à vivre au für et à mesure de votre lecture afin d’expérimenter vous-même par l’Esprit de Dieu la joie de la vie en Christ. Pistis King, Disciple de Christ depuis 2016



Avant-propos

Nous avons plusieurs révélations du Christ comme étant un lieu où nous allons lorsque Dieu nous appelle. Pour la plupart de ceux à qui le Fils de Dieu a été révélé à ce jour, Christ est bien connu comme destination de notre marche avec Dieu. En comparaison avec l’exode de Moïse, Christ est le lieu de repos et de vie abondante vers lequel Dieu nous conduit après qu’IL nous ai fait sortir de l’esclavage du péché. Cette perception est lisible dans les récits de Noé, d’Abraham, de Moïse, … où Dieu fait sortir son peuple de quelque part et les conduits là où il a préparé pour eux des bonnes choses. C’est vrai, Christ est notre Terre promise, notre Jérusalem céleste, notre lieu de vie de plénitude et de repos en Dieu. Mais il y a un autre point de vue de Christ, très peu connu pourtant très présent dans les écritures, en relation avec le Temps. En effet, Christ est aussi un repère de temps. Il est l’Horloge divine, le temps de Dieu. Il est le temps de l’accomplissement des promesses faites par Dieu à l’humanité qui se trouve dans le temps de l’esclavage. En cela, Il est comparable à toutes les périodes de libérté, de plénitude et d’abondance qu’ont connues le peuple Hébreux à la Terre promise, le beau temps après les 40 jours de tempête qu’a connus Noé et les rescapés de son arche, le temps de sécurité dont Lot a bénéficié pour avoir obéit à la Parole de Dieu, la vie de résurrection de Job, etc. Christ est la plénitude des temps, l’année de grâce du Seigneur, du Grand Jubilé : Les temps éternels.

Pourquoi avons-nous besoin d’une révélation de Christ en relation avec de temps ? C’est parce que la question du temps est présente dans la Bible dès le début. Elle traverse toutes les écritures jusqu’à la fin. Dieu lui-même se présente comme le début et la fin des temps : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin ». Le premier mot significatif de la Bible est relatif au temps : « Au Commencement Dieu ... » Genèse 1:1.


Page 12 Vous trouverez dans la Bible des expressions comme : • Au temps du roi … ; • Quand viendra le temps … ; • Au temps marqué par le Père … ; • Ce n’est pas à vous qu’il a été donner de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité … De nos jours, on parle beaucoup de la fin des temps. Beaucoup de nos problèmes sont liés à notre incapacité à reconnaître les temps et les saisons spirituelles. De même qu’Il est difficile pour un agriculteur qui cultive la terre s’il ne connaît les saisons, ainsi il est difficile de gérer tout ce qui a un lien avec le domaine spirituel sans discerner les signes des temps (Matthieu 16:3). Christ, l’année du Grand Jubilé, nous en parlerons dans notre prochain livre «Et Dieu créa le 8ème jour». En attendant, voici «Du 7ème au 8ème jour», comme précurseur. C’est une révélation qui nous a été faite à la suite d’une conversation avec Faustin NGUYE NEZA autour de la question : « Quel est le sens spirituel de la circoncision ? Et pourquoi c’est au 8ème jour après la naissance du garçon ? ».

Il est possible que cette deuxième question ait commencé à vous ouvrir à la révélation de Christ en lien avec le temps. Parce que cette révélation nous a été bénéfique dans la connaissance de Christ, nous la publions en priant Dieu pour qu’elle vous soit tout aussi bénéfique. Merci de nous contacter après lecture pour des questions, des témoignages ou des commentaires ... Au-delà de tout ce que vous pouvez en tirer, nous souhaitons vivement que ce livre serve à atteindre son but principal et ultime : Contribuer à votre croissance dans la connaissance de Dieu, car c’est là l’essentiel de tout ministère spirituel : Conduire à connaître Dieu et celui qu’Il a envoyé, Jésus-christ (Jean 17:3).


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Table des matières Remerciements 7 Préface 9 Avant-propos 11 Introduction 15 1ère Partie : le 7ème Jour

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Chapitre I. Au commencement du 7ème jour Chapitre II. Le jour stérile Chapitre III. Dieu ferme le 7ème jour Chapitre IV. Jésus, la Parole de Dieu Chapitre V. Le mystère de la porte étroite Chapitre VI. Passer la porte étroite : la Pâques Chapitre VII. La grâce et la foi Chapitre VIII. La circoncision : le dépouillement Chapitre IX. Le repos et l’obéissance Chapitre X. La charnière Chapitre XI. La fin du monde Le Monde et le monde

23 27 33 43 45 47 49 57 67 69 75 75

2ème Partie : Le 8ème Jour

91

Chapitre XII. Dieu commence un jour nouveau Chapitre XIII. Le jour de l’Esprit Chapitre XIV. Nouvel Adam & nouvelle Ève Chapitre XV. Le mystère du Sabbat Chapitre XVI. Marcher le long du chemin resserré

93 95 97 99 103

CONCLUSION 107



Introduction

« Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point. » Genèse 8:22

La succession des saisons constitue l’une des merveilles de la création de Dieu. Chacune des saisons a des caractéristiques propres qui font sa particularité. Chaque saison est une période faite de l’ensemble d’actions que Dieu engage dans un but précis. Au cours d’une saison, Dieu fait concourir toutes choses pour ce seul but. Les plantes, les bestioles, les animaux, les organes, les hommes, les groupements d’hommes, les anges, les astres, etc., et tous leurs mouvements ne poursuivent que ce seul but, directement ou indirectement, aussi invraisemblable que cela puisse nous paraître.

Régulation des temps Au cours d’une saison, toute la création se met en marche pour accoucher d’un résultat selon le but que Dieu lui a assigné. Le chapitre 1er du livre de la Genèse est l’histoire des 6 premières grandes saisons ou 6 premiers jours de l’Univers. Comprenons bien qu’il s’agit des jours selon Dieu et pas selon que la Terre a effectué un tour de 24 heures sur elle-même. Signalons qu’il existe des saisons cycliques comme la succession des jours et des nuits ou les quatre saisons de l’année (été, automne, hiver, printemps) et qu’il existe des saisons ponctuelles. Celles-ci ne reviennent pas. L’époque des Pharaons par exemple. Chaque organe ou entité a un temps qui est réglementé par son horloge interne en comparaison avec un astre de référence de son système. Voici des exemples :

Les temps cycliques Le jour terrestre est évalué par rapport à l’apparition et à la disparition fréquente du Soleil. En réalité, c’est par rapport à


l’horloge du mouvement révolutionnaire de la Terre. C’est cet horloge qui gère le moment de donner les rayons solaires à une partie de la Terre afin de provoquer la réaction adéquate chez les plantes qui doivent pousser, les animaux qui doivent se réveiller ou dormir, les eaux qui doivent monter sous formes de vapeur pour revenir en pluie, etc. Vous voyez que Dieu a donné une horloge particulière à la Terre dans sa relation avec son astre de référence : Le Soleil. Bouleversez cette horloge et la vie de la Terre en subira les conséquences. Les évaporations des eaux, leurs chutes en pluies, les arrosages et les ruissellements de celles-ci obéissent aussi en tant qu’ensemble à une autre horloge. Chaque particule de cette ensemble a aussi sa propre horloge. Les graines d’amarante produisent des légumes mangeables après 40 jours de la mise en Terre. L’horloge qui gère le temps de la décomposition de ces grains, leurs croissances, l’apparition des tiges, des feuilles, des fleurs et des autres graines se trouvent au sein de la nature même de l’amarante (dans les graines). Modifier ce temps et vous avez autres choses. C’est de Dieu que toutes les choses à temps cycliques ont reçu leurs horloges. Il faut environ trois mois pour qu’une truie fécondée mette-bas et neuf mois pour qu’une femme mette au monde. Il s’agit là de deux horloges dont les périodes sont différentes.

Les temps ponctuels Il y a eu les époques des pharaons, des grecs, des romains, des croisées, etc. Il y a eu aussi l’ère du précambrien par exemple. Et maintenant on parle de l’ère du numérique. La portée de temps de ces événements qui entrent dans les activités de l’Univers est liée à leurs horloges. Chaque esprit qui est à la base d’un de ses événements exerce un règne durant une période sur la terre et disparaît ensuite. Sa durée d’activités sur terre est liée à son horloge qui se trouve au creux même de sa nature. Même dans ce domaine, Dieu reste le maître des temps et des circonstances.


Vous voyez comment les temps sont gérés ? Ils sont relatifs à la nature, aux activités, à l’apparition des choses dans la création. A cause de sa nature énergétique, l’apparition du Soleil influent sur la vie humaine plus que l’influence du cycle de vie d’un lapin par exemple. Le cycle de vie des ordinateurs oriente le comportement des informaticiens, alors que le cycle de vie des plantes dirige les agriculteurs dans leurs prises de décisions. Une sorte de dépendance et d’emboîtement entre horloges. C’est à cause de cela que la perception du temps par un habitant de l’Afrique est différent de celui qui vit en Amérique. Ils n’ont pas les mêmes activités au même moment. Ce qui peut être long pour l’un, peut être court pour l’autre. De même que ceux dont la vie dépend des ordinateurs sont dans l’ère du numérique, et ceux qui n’utilisent pas ces équipements ne le sont pas. Ainsi ceux qui dépendent de la Parole de Dieu sont au 8ème jour alors que les autres sont encore dans le temps de l’ancien Adam, c’est-à-dire au 7ème jour. Ceux dont les vies dépendent des choses temporaires sont temporaires. Et ceux qui vivent en fonction des choses éternelles, sont éternelles. La période dans laquelle nous sommes est celle d’une transition d’un monde éphémère vers un monde éternel.

La succession des temps Un flot en appelle un autre, ainsi chaque jour est la mère du jour suivant. Le 1er jour est la mère du 2ème jour, le 2ème du 3ème , ainsi de suite. Les saisons sont des périodes durant lesquelles des choses apparaissent et fonctionnent d’une certaine façon. En été par exemple, le Soleil, les plantes, les hommes, les nuages fonctionnent d’une certaine façon. En hiver, les choses fonctionnent différemment. Tout ce fonctionnement est géré par des dispositions divines (Genèse 8:22). On parle aussi de principes ou de lois naturelles. Dieu décide de ce qui sera au cours d’une saison (les choses), de la façon dont cela va fonctionner (les processus) et de la forme définitive, l’expression finale de ces choses : le but ou la gloire. L’esprit de Dieu, c’est l’ensemble constitué de la définition (les


Page 18 choses ou le quoi), la méthode (les processus ou le comment) ainsi que le but (le pourquoi) des choses selon Dieu. Nous savons que c’est de Jésus, par Jésus et pour Jésus que sont toutes choses ; y compris les changements des saisons. Quand nous regardons les choses par rapport à Jésus-Christ, tout prend son sens. Que ce soit dans la Bible, dans la création, ou ailleurs. Il est celui de qui les choses sont. Il est celui par qui les choses fonctionnent. Il est le but, la destination et l’expression finale de toutes choses (Colossiens 1:16 – 17).

Christ, le temps de Dieu Dans cette note, nous analysons la fin de la saison 7 et le début de la saison 8. Il s’agit d’une introduction au principe directeur de la saison 8 en opération dans la saison 7. Comme le rayon solaire matinal qui pénètre la nuit du jour précédent, chasse son obscurité et déclare un nouveau jour, ainsi le principe directeur du 8ème jour œuvre dans le 7ème jour. Tout bouge en rapport avec Lui : Jésus-Christ. Sa seule entrée dans ce monde a suffit pour repousser la nuit très avancée du 7ème jour (Romains 13:12, Jean 1:9). Le 8ème jour avait une forme spirituelle (pensée de Dieu) depuis la fondation du monde (1 Corinthiens 2:16). Dieu l’avait caché aux sages de ce monde. Ce jour est maintenant révélé aux humbles. Il devait correspondre à la maturité de l’ancien Adam, c’est-à-dire un plein développement de la nature divine en l’homme : Christ. En effet, l’ancien Adam avait reçu de Dieu l’image du 7ème jour sous forme de semence. Dieu attendait de lui qu’il la cultive et la garde. Le 8ème jour devait être le jour de la moisson d’Adam. Car en effet, au début du 7ème jour, Adam avait l’image de Dieu comme une semence (Genèse 1:27, Genèse 2:7) de sorte que s’il l’avait cultivée et gardée, il aurait produit la ressemblance à l’image de Dieu, le stade de l’Homme-fait à la stature parfaite de Christ (Genèse 1:26, Genèse 2:15, Romains 8:29, Éphésiens 4:13). C’est alors seulement au 8ème que la multiplication de la race


Page 19 d’Adam allait commencer. Ceci est l’objet de notre prochain livre le « Et Dieu créa le 8ème Jour ». Mais à cause du péché, la justice de Dieu a stérilisé le 7ème jour vis-à-vis de l’image de Dieu. En d’autres termes, l’image de Dieu même semé dans le 7ème jour ne pouvait plus pousser des vases de terre que nous sommes. Le ciel étant fermé, tous les hommes qui ont tenté de reproduire cette image en eux ou en d’autres ont échoué (Romains 3 :9 - 18). C’est à cause de cela qu’au jour de la récolte, le Seigneur est venu trouver un figuier sans fruits. Sa sentence pour lui était : « Sèches ! » (Matthieu 21:19). Depuis le premier péché, nous avons perdu l’accès à cette image divine (Genèse 3:24). Durant ses 33ans de vie dans une chaire semblable à la notre, le Seigneur Jésus, né à l’image de Dieu, a cultivé et gardé cette image en Lui. Lorsque celle-ci avait atteint le plein développement de l’homme, Il s’est écrié : « tout est accompli ! ». Dès sa conception dans le ventre de Marie, il est à l’image de Dieu. Au moment où Il est sur la croix, Jésus Christ est parfaitement l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu : Christ pleinement formé en Jésus, c’està-dire l’homme selon le cœur de Dieu. De cette vie, Dieu a cueilli le fruit mûr et l’a remis en terre pour multiplier sa race (Genèse 1:2628 ; Luc 23:46 ; Jean 12:24). En effet, Jésus est l’homme qui a reçu l’image de Dieu, l’a cultivée, gardée et multipliée : C’est cela faire la volonté du Père céleste sur la terre. Au jour de la moisson, Il a dit : « Père je te laisse récolter, je te rends mon esprit, le produit de mon champ, comme pour Abel, voici un agneau sans tâche, un esprit saint et un cœur mûri par l’exercice de la justice et parfaitement semblable à ton image. Maintenant, tout est accompli ! ». Comme le manguier qui prépare un jour nouveau pour sa descendance en constituant des noyaux de reproduction dans ses fruits, le 8ème jour s’était pleinement formé en Lui, et rendu accessible à tous. En cette période de la fin du 7ème jour, Jésus a la mission de préparer nos âmes (en nous lavant du péché et nous baptisant d’Esprit-Saint par le feu) à entrer dans la plénitude de ce jour nouveau que Dieu a fait en lui, par lui et pour lui. Que ce jour soit pour nous un sujet de joie, un sujet d’allégresse.


Page 20 Nous venons de dire précédemment que le 7ème jour est devenu stérile à Dieu : le figuier qui n’a pas produit du fruit selon l’espèce que Dieu a semé a été condamné à la sécheresse. Ce jour a produit l’espèce humaine que nous connaissons : des esclaves au péché. Mais Dieu dans sa toute puissance, introduisit Christ dans le sein de la terre stérile et sèche pour qu’Il l’a vivifia par son Esprit de vie. Par cette pénétration de Christ dans le monde, Dieu donne naissance au 8ème jour. C’est un jour miracle, né de la promesse divine pour une terre libérée de l’esclave du péché, du désordre et de la mort. Christ entrant dans ce monde a pris sur Lui toute la composition de ce monde habité par la maladie du péché et sa source. Actuellement, Il répand son Esprit sur toutes chaires. Ce jour resté caché jusqu’alors, Dieu le révèle maintenant à ceux qu’Il appelle à entrer dans son projet : le bienveillant dessein qu’Il s’est formé en lui-même. Puisse-t-Il plonger votre regard jusqu’aux coffins de ce jour nouveau et éternel que le Seigneur a fait. Oh, je prie pour que Dieu vous donne la vision qu’Il donna à Siméon à propos de ce jour (Luc 2:25 – 32). Que cette vision vous inspire paix, joie et espérance à cause de celui qui y est entré le premier, Jésus Christ. Que Dieu vous accorde de voir quelle est l’infinie grandeur de sa richesse pour ceux qui sont appelés à entrer dans ce jour. Au Nom de Jésus-Christ, Amen.


1ère Partie : le 7ème Jour

« Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. » Genèse 2:2



Chapitre I.

Au commencement du 7ème jour

Il nous est relaté dans le livre de Genèse ce qui se passa au 7ème jour : « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. » Genèse 2:2.

Puis Dieu mit l’homme dans le jardin, une œuvre complètement achevée. Dieu invita l’homme à partager son repos. L’épître aux Hébreux nous en parle en ces termes : « N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert, où vos pères me tentèrent, pour m’éprouver, et ils virent mes œuvres pendant quarante ans. Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! » Hébreux 3:8 – 11

Recommandation : lire Genèse 2, 3 et Hébreux 3. Voici quelques éléments que nous pouvons tirer de ces deux références (Genèse 2 :2 ; Hébreux 3:8 – 11) : • Le jour ici représente une période puisse qu’on parle des œuvres que Dieu a faites durant 40ans. Si durant 40ans, le peuple a éprouvé Dieu dans le désert et Dieu a démontré sa présence par des œuvres, ce qu’assurément, le jour de la tentation évoqué dans Hébreux 3:8 n’est pas le jour terrestre (levé et couché du Soleil), mais une période de 40ans que Dieu appelle jour car marquée par un événement : la tentation. Cette compréhension du jour en tant que saison, période ou époque est applicable aux 7 jours de la création et à beaucoup d’autres références des écritures. C’est aussi le cas lorsqu’on parle du « Jour du Seigneur ». C’est-à-dire qu’il s’agit de périodes plus ou moins longues que nos 24 heures terrestres. Il s’agit de


Page 24 jours célestes et non pas de jours terrestres. • Dieu appelle donc 40ans de la traversée du désert : le jour de la révolte ou le jour de la tentation. Il est clair qu’il ne s’agit pas d’un jour selon notre compteur. • Dieu invita l’homme dans son repos. Il avait tout accompli. Il ne restait à l’homme que d’y vivre. Il n’était pas question pour l’homme de recréer l’image de Dieu. De même qu’un manguier ne créer pas les mangues, mais développe la nature de la mangue que Dieu a mis dans son noyaux, ainsi il n’était pas question pour l’homme de recréer l’homme. Il était question de recevoir l’image de Dieu, de la cultiver et la garder pour avoir la ressemblance. Le 7ème jour était, dès son début, béni de Dieu : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia... » Genèse 2:3

A la différence des autres jours, le 7ème est béni en amont. Nous en parlons un peu plus loin de ce livre.

Le 7ème jour devint le jour de la tentation Satan pousse l’homme à renier l’œuvre accompli de Dieu, à quitter la position que Dieu lui avait donnée dans son œuvre, à changer de mission, à refuser le modèle structurel et fonctionnel de l’homme selon Dieu et de la création ; donc à rejeter ce qui avait été béni de Dieu (Genèse 1:26-27, 2:3). Satan proposa à l’homme de bâtir son propre monde, selon ses propres références : « ... le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux » Genèse 3:5

Depuis lors, l’homme veut connaître par lui-même le bien et le mal afin d’établir sa propre justice, ses propres façon, sa propre direction. Cette connaissance donne à l’homme l’indépendance de jugement vis-à-vis de Dieu et des choses. Il dispose désormais de la possibilité de faire ses propres constructions. Il devient comme un dieu en tant que créateur. Il peut ainsi vivre selon son modèle, se construire son standard et se conformer à celui-ci s’il veut, quand


Page 25 cela l’arrange. Être son propre maître et faire ce qui semble bon à ses yeux. Cette tentation survenue au 7ème jour n’a épargné personne. Le peuple Hébreux a rencontré le même défi sur la route vers Canaan où tout est accompli, lieu du repos, pays où coule le lait et le miel, pays des vignes qu’ils n’ont point cultivées, des maisons qu’ils n’ont pas bâties (Josué 24:13). Lire aussi (Hébreux 3:8-11).

La tentation survient au désert « Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. » Genèse 2:5 « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. » Matthieu 4:1

Nous avons une situation où tout est accompli ! Mais tout ce qui est accompli n’est pas encore manifesté. Il manque une pluie et un homme pour cultiver. En attendant, quand on regarde, on a l’impression que rien n’est fait : Aucun arbuste des champs n’est encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germe encore. Dieu commence toujours avec nous par le vide et pas par la plénitude, le grain et pas le champ, le désert et pas des fleuves, le sec et pas l’abondance. Et la vie est ce cheminement que nous faisons avec Lui du grain aux grains en passant par la plante. C’est en temps de désert, dans l’attente la pluie, sur le chemin vers Canaan, avant d’atteindre le lieu de l’abondance que survient le tentateur. Il propose toutes sortes de raccourcis : Sois autosuffisant (si tu es fils de Dieu, change cette pierre ...) ; tentes Dieu (jettes-toi du haut de cette tour et Dieu prendra soin ...) ; fais-toi roi sans Dieu (prosternes-toi devant moi et je te donnerai tous les royaumes de la terre).


Page 26 Adam, les Hébreux, Jésus, toi et moi subissons tous les mêmes propositions du tentateur quand nous sommes dans le désert. La tentation est événement propre au 7ème jour. Tant que nous y seront, nous seront tentés. Mais il y a tout de même une différence pour ceux qui ont accès au 8ème jour. S’ils sont tentés, ils peuvent choisir de ne pas lutter en se réfugiant simplement dans l’œuvre accomplie, c’est-à-dire en allant de l’autre côté de la croix, dans le triomphe de Jésus-Christ : au 8ème jour. C’est la différence avec ceux qui sont encore enchaînés dans le 7ème jour. Les croyants qui espèrent au 8ème jour et qui en reçoivent les prémices étant encore dans le désert de la traversée en ce temps de transition, peuvent dire « non pas moi, mais Christ ». Je suis déjà mort à ce monde, mort à ces choses, je ne suis plus en Égypte. Ma vie n’en dépend plus. Je ne peux tirer aucun avantage, aucun intérêt, aucun plaisir à cela.

Recommandation de lecture : 2 Thessaloniciens 2 : 3 – 4 Puisse que l’ancien Adam a cédé à la tentation, il fit venir la malédiction sur le 7ème jour à la place de l’œuvre bénie de Dieu. Il avait ainsi soumis toute la création à la vanité. Il a par cet acte introduit dans toute la création en commençant par sa propre pensée, une parole contre laquelle Dieu lui-même s’est engagé à réduire dans la poussière. Il a par là occasionné les sentences de la Justice divine contre a création (Genèse 3 : 14 – 24). Ceci est l’objet des prochains chapitres.


Chapitre II.

Le jour stérile

Je pense que vous le savez bien, la femme principal d’Abraham, Sarah, était stérile. Il n’y a pas eu de hasard dans le choix de Dieu. Dieu voulait montrer par elle une caractéristique du 7ème vis-à-vis de sa Parole. Dans l’histoire, Abraham représente Adam et Sarah (et sa servante) représente Eve. Des combinaisons d’union qu’ils peuvent faire tour à tour, soit il en sortira un esclave [Ismael] soit il n’en sortira rien. A moins que dans sa toute puissance, Dieu réalise par Sarah devenu Saraï, ce qu’il avait annoncé à Eve après le péché de l’humanité par Adam : Une descendance divine sortir de la femme et écrasera la tête du serpent. Le faite de préciser « descendance de la femme signifie simplement que Dieu mettra l’homme dans l’incapacité d’être l’auteur de cette descendance et qu’Il assurera lui-même par sa puissance et sa souveraineté la venue, l’éducation, la protection, la croissance et le succès de cette descendance. Voici l’histoire du jour stérile,du 7ème jour : Tous les 6 premiers jours furent féconds, enfantant chacun le jour suivant, jusqu’au 7ème. Ils se sont transmis en héritage l’intégralité de leur patrimoine : d’une part leurs natures ainsi que leurs contenus et d’autre part les bénédictions reçues de Dieu. Le 1er, jour de la lumière, était bénit. Le deuxième hérita de toute la lumière et de la bénédiction divine pour la lumière : Dieu vit que cela était bon. Le 2ème, jour des eaux, était éclairé par la lumière reçue du jour précédent, avait sa bénédiction et celle reçue en héritage du 1er jour. Il en fut ainsi jusqu’au 7ème jour. Celui-ci est le plus riche à son commencement car héritier des œuvres accomplies par la Parole de Dieu durant les 6 jours précédents. Tout est accompli ! Genèse 2 décrit un jardin si merveilleux qu’on l’appel lieu des délices : l’Éden. À la différence des autres jours, Dieu béni le 7ème jour dès le début. Dieu institue le repos ce jour. Il se repose de toute son œuvre. Le livre de Genèse ne dit pas qu’Il s’est reposé de ses œuvres mais de son œuvre. Mais l’épître aux Hébreux par exemple en parle au pluriel « Ces œuvres furent achevés ». Il y a donc ainsi


Page 28 les œuvres de chaque jour et il y aussi le fait que tout ceci est mis en un. Car tout ce que Dieu a fait en 6 jours est «UN» dans le 7ème. C’est un tout : l’Éden. Dieu a mis l’homme dans ce beau jardin de vie. Il ne manque que la pluie (la descente des eaux d’en haut) pour que toute l’œuvre de Dieu soit manifestée (Genèse 2:5). Tous les jours de la création ont commencé par un désert. Il s’agit de la situation avant l’intervention de Dieu. Par exemple, le premier jour était un désert de lumière : « La terre était informe et vide : Il y avait les ténèbres à la surface de l’abîme ... » Genèse 1:2. Et dès que la Parole de Dieu était arrivée, les ténèbres furent changées en plénitude de lumière. C’est là la gloire de Dieu. Je vous encourage à lire Genèse 1:1 – 26 pour rechercher les différentes sortes de déserts et la façon dont de Dieu envoi sa Parole pour qu’il y aient des voies dans le désert et des fleuves dans la solitude (Esaïe 43:19). C’est ce que Dieu fait dans nos vies lorsque nous sommes dans un désert et que nous le cherchons : Il envoie d’abord sa Parole et la Parole fait ses œuvres. Adam a commencé dans le désert : « aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre » (Genèse 2:5). Dieu ne dit pas qu’il ne pleuvra pas. Mais il commence toujours par le vide, le chaos, le désert et ensuite il envoi la pluie pour manifester ce qui était caché sous forme de grain, d’image. Dieu forma pour l’homme un corps compatible avec le 7ème jour et le plaça dans le jardin en apparence désert. Alors que le 7ème jour était désert, en attente de la pluie de bénédiction que Dieu a déjà proclamée sur lui (Genèse 2:3), le tentateur se présente à Adam. Vous voyez, c’est dans le désert, en vue de la plénitude avenir, que le tentateur se présente. Si vous voulez le voir, lisez attentivement ce qui se passe dans Matthieu 4:1 – 11 et comment ça se termine avec une pluie d’anges qui montent et descendent sur le Fils de l’homme et le servent ou de l’Esprit arrosant Jésus. Luc 4:1-14 rapporte l’histoire du désert et donne un aspect de cette pluie céleste :


Page 29 « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit retourna en Galilée ... » Luc 4:14

Adam portait en lui la semence du 7ème jour. La terre était fertile. Il restait que la pluie tombe pour qu’il commence à cultiver et garder. Quelle pluie ? La pluie du Saint-Esprit survenant sur lui. Mais Satan vient pour dérober cette semence, arracher cette espérance, égorger la vie que Dieu y a déposée, détruire la relation entre l’image de Dieu et Adam. Il lui apporte une contre façon. Une fausse promesse : Désobéit à Dieu et tu deviendra comme lui. Alors que Dieu disait, suis ma Parole et tu seras semblable à mon image car cette image est dans ma Parole. Après que la parole de Satan ait été introduite et acceptée dans le cœur d’Adam, Dieu ne veut plus y envoyer sa pluie, sa bénédiction, son esprit (Genèse 6:3). La semence de Dieu en Adam (son image) est infectée par celle de Satan. Cela fait du 7ème jour le jour stérile à Dieu. Cela signifie que même si Dieu y mettait sa semence, l’égorgeur le détruira. Et si Dieu envoyait son Esprit, soit il détruira Adam, soit il servira à vivifier une semence qui n’est pas de Dieu. Il faudrait d’abord arracher le destructeur, ôter le péché et sa racine. L’humanité n’a plus la possibilité de recevoir l’image de Dieu, de la cultiver pour avoir la ressemblance de Dieu. C’est au 7ème jour que : • Le serpent est maudit ; • L’enfantement passe par des douleurs pour la femme ; • La malédiction est venue sur le sol et ses produits ; • Les épines apparaissent dans les produits de la terre ; • La terre est devenu propice à faire pousser les mauvaises herbes car soumis au Gouvernement des ténèbres et complètement stérile à ce qui procède de Dieu. Ceci traduit si bien notre situation actuelle et confirme que nous sommes encore pour beaucoup au 7ème jour : Les pensées, les paroles et les actes que nous investissons nous renvoient des problèmes, des


Page 30 incompréhensions, des difficultés de tout genre. Les produits de nos réalisations nous construisent et nous détruisent en même temps, nous et notre environnement de vie. Les mauvaises habitudes se multiplient plus facilement que ce qui est juste. • L’homme éprouve la peine à trouver sa nourriture : l’accès aux ressources spirituelles est fermé, l’herbe qui avait été donné à Adam pour nourriture ne lui est plus accessible : c’est désormais à la sueur de son front qu’il mangera. • La création est soumise à la vanité, à la corruption et condamnée à rentrer dans la poussière, à l’état de désert, informe et vide (Romains 8:20) ; • Prenez quelques minutes, répertoriez quelques éléments que vous connaissez de cette création et évaluez leurs courses : la figure de ce monde disparaît et rentre dans la poussière : plante, animaux, atmosphères, hommes, etc. • L’homme doit retourné dans la poussière ; • L’homme (poussière) est assigné à être nourriture de Satan ; • L’homme est éloigné de Dieu, chassé du jardin ; Et tout ce que cela implique ... • C’est au prix lourd que nous avons accès à la force, à la puissance, à l’intelligence, à la sagesse, à la joie, au bon sens, au bien être physique, aux bonnes relations, à l’intelligence pour pauser des bons actes. Etre heureux et justes dans nos choix s’obtient à la sueur du front. Et même quand nous avons gagnés des choses par notre labeur, ces ressources sont de plus en plus éphémères. Les choses les plus précieuses perdent de valeur en peu de temps dans tous les domaines. • « Mais, mais, mais » les choses ne se terminent pas sur un mauvais ton : Dieu annonce que Sarah, ici représentant le 7ème jour, malgré sa stérilité, enfantera de cette descendance divine - le 8ème jour (Psaume 118 : 24 – 26). Le 7ème jour a enfanté Ismaël par l’union d’esclavage avec Satan. C’est le type d’homme qui se trouve populairement sur la terre en ce moment. « Mais, mais, mais » le 8ème jour sera différent. Ce


Page 31 sera le fruit de la Promesse divine : « Isaac ». Ce n’est pas par la force de l’homme déchu mais, mais, mais par le retour en puissance du Seigneur qui uni à la stérilité de Sarah, donnera à l’humanité la descendance de la femme promise en Genèse 3:16 qui écrasera la tête de Satan et fera la différence. Si vous souffrez d’une stérilité spirituelle, émotionnelle, intellectuelle, physique ou sociale, demandez, cherchez, frappez et saisissez Christ. Il fait enfanter les femmes stériles, fait pousser la verdure dans le désert, suscite la foi chez l’incrédule, donne la joie aux cœurs meurtris, fait marcher les paralytiques … etc. Les béatitudes sont pour nous qui nous reconnaissons pauvres : tout est pour nous. Lire aussi : Luc 23:29, Esaïe 43 : 18 – 19



Chapitre III. Dieu ferme le 7ème jour 7ème jour : Sabbat ou repos Nous avons vu que le 7ème jour, béni à l’avance par Dieu était devenu jour de malédiction. Adam avait reçu toutes les bénédictions de Dieu, et tout le contenu des autres jours en héritage. Il avait la semence de Dieu à emmener à maturité (cultiver et garder) pour son éventuelle multiplication. Nous avons vu qu’Adam a accepté une parole qui a dénaturé les paroles que Dieu avait prononcées sur lui et son jour. Comme le fils prodigue, il a dilapidé ses richesses et s’est retrouvé en situation difficile. Ce jour devint le jour de la tentation, du péché, de la malédiction et du travail pour l’homme qui n’est plus dans le repos de Dieu. En ce jour, Dieu est sorti de son repos car Il s’est remis au travail pour juger le 7ème jour et sauver l’homme (Genèse 3:8 – 24). Nous pouvons savoir que Dieu est sorti de son repos par la bouche de Jésus dans l’extrait de cette histoire d’une guérison qu’il a faite un jour de sabbat : « ... les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses [des miracles] le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis. » Jean 5:16 – 17

Ce passage est si parlant. Jésus explique pourquoi le jour du sabbat, jour du repos, il ne se repose pas : « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ? » Luc 14:5 .

Même si c’est le Sabbat, parce que mon Fils [Adam] est tombé dans le puits de la mort, et de même que vous brisez le sabbat pour sauver votre fils ou votre bœuf tombé dans un puits, Mon Père a rompu le sabbat pour sauver Adam, moi aussi, qui suis sa Parole, par laquelle Il fait toute chose, j’agis. Je ne peux trouver de repos que lorsque l’homme aura trouvé le repos puisse que j’ai délibérément lié mon repos au sien.


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Le Père agit-Il jusqu’à présent car sa brebis est perdue Le 7ème jour dura jusqu’à la venue de Jésus. Pour être précis, jusqu’à la crucifixion lorsque Jésus s’écria : « Tout est accompli ». A cet instant là, on vît les ténèbres recouvrir toute la terre. La lumière des hommes venait de nous quitter. Ce qui marquait la fin du jour. Durant son ministère public, Jean-baptiste indique la fin du jour dans tous ses discours : « Voici l’agneau qui ôte le péché (du 7ème jour) », « il faut qu’Il croisse et que je diminue », etc. Dans ses discours, ses actions et sa façon d’être, Jésus disais en quelque sorte : Vous êtes témoins de la clôture d’un jour et l’ouverture d’un autre. Vous avez sous vos yeux l’envoyé de Dieu, le Messie tant attendu, le maître des clés. Si vous me voyez, ce que vous voyez la fin et le début. Je viens accomplir tout le jugement prononcé par mon Père au serpent, à la terre, à ce jour, à Adam, à Ève, et réaliser la promesse de la descendance qui va écraser la tête du serpent ancien. Car je suis sa Parole. Aujourd’hui, commence un nouveau jour. Il est en moi, dans mon sein. Je le prépare pour ceux qui croiront, et je les prépare à vivre dans ce jour. Je cultive et protège ce jour de la corruption. Je pardonne vos péchés. Suivez mes instructions qui vous conduiront à ce jour de repos pour vos âmes. Je suis l’accomplissement de tout ce que Dieu vous dit depuis la chute (la loi et les prophètes). En tant que loi, je condamne le péché ; en tant que Messie, j’accomplis la promesse ; j’apporte le Règne, la nature du Père, son image qui a été préparée pour vous avant la fondation du monde. D’ailleurs, certains d’entre vous ne seront pas morts qu’ils verront cette image (Jean 1:16). Ce sera le début du Règne sur vous, en vous et par vous. Vous recevrez une puissance survenant sur vous : le Saint-Esprit. Et à partir de ce moment, vous serez la descendance qui écrasera la tête de Satan, et toute sa puissance. Lire Matthieu 13 : 17. Le maître des clés est arrivé parmi nous. Il est l’Alpha et l’Oméga. C’est donc Lui qu’on attendait pour mettre fin au 7ème jour (Oméga), jour de l’esclavage de Satan comme le fut le jour de la naissance de Moïse pour les Hébreux alors qu’ils étaient sous Pharaon. Car Lui


Page 35 seul peut fermer. Il est venu pour le jugement de ce monde. Pour que le prince de ce monde, Satan, soit ôté de nos cœurs et jeté au dehors. Il est aussi l’Alpha car de même que Moïse ouvrit la mer rouge, c’est aussi Lui qui a été annoncé pour commencer le jour du Seigneur en déchirant le voile qui nous séparait de Dieu, de la vie, de l’Éden : Du 8ème jour. Comme tous les jours commencent par le désert, le peuple hébreux, Jésus et chacun de nous commençons toujours par le désert. Nous y sommes tentés. Mais même si nous sommes dans un désert du fait de l’absence de Christ prêt de nous dans un sens, parce que les plantes des pieds de Jésus – notre Josué – ont foulé la terre promise, parce qu’il a déjà traversé le Jourdain, nous avons l’assurance que nous entrerons dans la Terre promise, au 8ème jour, après que nous ayons été renouvelés dans notre intelligence dans ce désert. Observer la vie de Jésus-christ en comparaison avec les paroles que Dieu avait prononcées de Genèse 1:1 à Genèse 3:24) ; et vous verrez comment tout est merveilleusement accomplit : • Il est un ciel nouveau et une terre nouvelle ; • Il est la lumière du monde, l’eau de la vie, le roc, la vie qui rempli toute la création de la gloire de Dieu ; • Il a vécu semblable à l’image de Dieu (Genèse 1:26) ; • Il a dominé toute la création ; • Béni de Dieu et qui a multiplié la race divine en donnant son esprit à la croix (Genèse 1:27) ; • Il est venu nous chercher alors que nous sommes dans le péché : Adam où es-tu ? • A la croix, il s’est dépouillé de son Esprit afin de couvrir notre nudité ; • Il a souffert les douleurs de l’enfantement pour multiplier


Page 36 ce qu’il a reçu de Dieu ; • Il a écrasé Satan et est devenu le premier d’une lignée des vainqueurs ; • Je vous laisse chercher Christ dans les autres versets.

Le projet de fermeture du 7ème jour « ... et le SEIGNEUR l’enferma. » Genèse 7:16

Les histoires de l’ancien testament sont remplies d’avertissements divins sur la fermeture du 7ème jour : La destruction de Sodome et Gomorrhe à l’époque de Lot, la fermeture de la mer Rouge après le passage de Moïse et le peuple Hébreux dont il avait la charge, et bien d’autres. Dans leurs enseignements, Jésus ainsi que les premiers apôtres parlent du 7ème jour en employant des termes comme « le monde », « la nuit », « les ténèbres »... (Jean 9:39, Jean 12:25, ...). L’apôtre Paul par exemple utilisait souvent les expressions (nuit, ténèbres, ce siècle, monde ...). L’histoire de Noé est l’une des illustrations qui permet de mieux comprendre ce qu’est le mystère de la fermeture. En effet, la description de Noé montre qu’il était une figure du Christ qui devait venir (Genèse 5:29, 6:9). La première partie de l’histoire de Noé se termine avec le mystère de la fermeture : « et le SEIGNEUR l’enferma. » Genèse 7:16.

Il ferma quoi ? La porte ... Quelle porte ? Il ferma la porte de l’arche ... Prenez la mesure de tout ce que cela signifie pour ceux qui sont entrés dans l’arche ... et tout ce que cela signifie aussi pour ceux ne sont pas entrés dans l’arche. Adam symbolise le 7ème jour et la descendance de l’esclave ; et Christ le 8ème jour, les fils de la promesse, gens de la maison, cohéritiers de Dieu par Jésus. Jésus est directe quand il est question de quitter le jour d’Adam pour le jour de Christ. Jésus dit :


Page 37 « Et comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aussi aux jours du Fils de l’homme. Ils mangeaient, ils buvaient, ils prenaient des femmes et se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint et les fit tous périrent » Luc 17:26-27

Depuis le péché du 7ème jour, le serpent est devenu prince de la terre et y fait régner les ténèbres par la royauté de l’homme indépendant de Dieu, livré à lui-même, Adam. En fait, Satan ne peut pas être roi. Pour qu’il règne, il est obligé de passer par l’homme à qui Dieu a donné la royauté, la domination sur la terre (Genèse 1:27). Lors de la tentation, le serpent rappelle à Jésus que tous les royaumes de la terre lui ont été donnés (Par Adam qui s’est soumis à ses paroles). La vérité, ce que le règne de Satan sur la terre n’est pas direct. Il doit passer par l’homme. Et ça marche tant que ce dernier se laisse être le canal par lequel les ténèbres viennent régner sur la terre. Béni soit Dieu, de ce que dans Genèse 3, lorsqu’Il avait annoncé la venue d’une descendance qui sortira de la femme et qui écrasera la tête du serpent, Dieu annonçait la fin de ce jour où Satan, le prince des ténèbres, sera dépouillé de toutes les choses qu’il a reçues d’Adam (Colossiens 2:15, Jean 12:31, Luc 10:22), puis mis au dehors. Dieu annonçait le début d’un jour nouveau où Jésus sera Roi et son Règne n’aura pas de fin. Lire aussi Luc 17 : 26, 1 Pierre 3 : 20, 2 Pierre 2 : 5 – 7 Préparer pour le 8ème Jour « C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. » Matthieu 24:44 « ... Que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ ... » Philippiens 1:9 – 10

Nous sommes gérés par toutes sortes d’automatisme, des acquis de ce monde ou nos propres programmes. Nous savons comment


Page 38 fonctionnent la plupart des choses de ce monde. Et l’école ne nous enseigne que le fonctionnement des choses de cette terre. Et nous pensons que cela suffit. Et ces choses constituent nos richesses. Nous avons appris tellement de choses depuis nos aïeux au point que y renoncer revient à tout remettre en cause. Poussés par l’inertie de notre nature d’esclave et de notre entourage, nous continuons à avancer sans savoir où nous allons. Parfois nous réalisons que tous allons dans un trou : La mort. Mais, même quand un doute se réveille en nous pour nous questionner sur le but de notre vie, de nos actions, de nos relations, nos choix, nos désirs, nous l’étouffons par les attraits de cette époque. Paul l’appel, le train de ce monde ou la puissance du prince de l’air. La question reviendra parfois dans ce dialogue intime : Où vas-tu comme ça ? Pourquoi fais-tu ceci ? Est-ce normal ce que tu fais ? La porte large qui mène à la perdition c’est lorsque : Tout le monde fait comme ça ! Tu n’es pas différent. Ne t’en fais pas. Tu n’y changera rien.

Il y aussi ceux qui sont complètement morts. Ils vivent sans jamais que ces questions précurseur de l’éveil n’atteigne leurs esprits. Le voile qui les sépare de la vérité est très épais. Le train de ce monde est l’action d’un esprit puissant. Et il nous faut l’intervention d’un esprit plus puissant pour opérer la délivrance. Seul Jésus-Christ, oint de l’Esprit de Dieu par excellence, peut changer le cours de l’histoire. Il nous faut donc le chercher. Il est la porte d’accès au 8ème jour, jour de liberté totale aux liens du 7ème jour. Sa résurrection correspond à la naissance au 8ème jour. Il a quitté par sa mort le 7ème jour en extinction pour naître au 8ème jour en expansion. Celui qui s’unit à Lui obtient Droit de séjour au 8ème jour. L’incompatibilité entre les deux jours est telle qu’il faut une révolution complète, un changement de sens à 180°. Les deux mondes sont diamétralement opposés en tout point de vue. L’un tourné vers le bas, vers la terre, vers l’anéantissement, vers le


Page 39 feu, et l’autre tourné vers haut, vers le ciel, vers l’épanouissement, vers l’éternel. Il n’y a rien qui quitte ce monde et qui gardera la même forme dans l’autre monde : les collines seront rabaissées, les vallées relevées, les chemins montagneux aplanis, les aveugles verront et les visionnaires deviendront aveugles, les superbes dispersés, les richesses dépouillés, et les humbles relevés, les affamés nourris et les pauvres comblés. C’est le premier message des enseignements de Jésus : « Convertissez-vous ». Ces deux mots semblent simples, mais renferment toute la vérité sur ce qui se passe dans l’Univers entier. Il faut l’aide de Dieu pour comprendre ce que cela signifie dans tous les sens. Pas seulement que Jésus est l’annonceur de la conversion des cœurs à Dieu, Il est aussi la source, l’acteur et le but de cette conversion totale. Il était entrain de dire : Changer de version. Prenez une nouvelle forme qui soit compatible avec le jour qui vient. Votre version actuelle n’est pas correcte. Cette version ne tiendra pas lorsque la lumière du 8ème jour se sera levée. Il sera plus facile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à plusieurs d’entrer dans ce jour. Voici une image de ce que nous faisons dans ce monde : un riche homme fait ses plans, il construira le rez-de-chaussé, puis d’autres étages par dessus. Il vous fait maître d’œuvre de son projet. Il vous confie les moyens, le plan et la réalisation du premier niveau sur ses fondations. En vous laissant au chantier, il vous promet de revenir voir. Si ça avance bien, se dit-il, je confierai à mon maître d’œuvre la construction des autres étages. Alors qu’il attend la fin des travaux du rez-de-chaussé, un ennemi vient et vous dit de ne pas vous donner la peine de construire pour autrui, d’abandonner ces plans et de vous construire un chez-vous. Vous l’écoutez et commencez à vous construire toutes sortes de d’habitats selon votre bon vouloir. Générations après générations, vos enfants ne sachant rien du commencement, se mettent à faire comme ils vous ont vu faire : ils construisent selon leurs propres plans, jusqu’au jour où, un envoyé du riche vient et dit : arrêtez ce que vous faites ; démolissez-moi ces œuvres, changer les plans ... Qui le croira ? Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a cru aux paroles des prophètes ?


Page 40 La conversion de l’appelé implique la destruction des œuvres déjà engagées et l’acceptation d’un plan tout à fait différent et contraire à nos dispositions naturellement héritées. L’acception de cette vérité est un acte de collaboration au plan de fermeture du 7ème jour. C’est à partir de ce moment que Dieu commence à lever le rideau sur le 8ème jour et nous laisse voir les premiers rayons de sa lumière. Nous sommes ici, pour ceux qui ont reçu Christ, en temps de préparation. Ce que Théodor Austin Sparks appelle « L’école de Christ ». C’est dans cette école que Jésus nous prépare de l’intérieur aux choses avenirs, tout en nous laissant dans ce monde – un environnement hostile à la nature de Christ – pour que nous soyons dans un amour de plus en plus croissant en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures qui nous fassent tenir prêts, purs et irréprochables pour le jour de Christ (Matthieu 24:44 ; Philippiens 1:10). Un jour, alors que je prenais le transport en commun pour me déplacer, j’entendais des passagers se plaindre de la difficulté qu’ils ont éprouvée à trouver un véhicule dans la même direction voici quelques jours. « L’an passé », se disaient-ils, « c’était différent ! Il fallait se bousculer ici pour avoir le transport. » Voyez-vous, ils ont eu besoin de porter un comportement différent dans un jour nouveau. Il en est ainsi du 8ème jour comme d’un conducteur qui passe d’un pays francophone où l’on roule calé sur la droite, à un Pays anglophone où c’est plutôt sur la gauche de la route qu’on se cale. Regardez à la vie de Jésus pour voir le code de la route du 8ème jour. Le changement requis est profond. Quand Dieu nous a placé en Christ à la nouvelle naissance, notre perception de Christ change. Il ne s’agit plus de récits historiques dans des livres comme dans la Bible, mais une vision grandissante et de plus en plus permanente de Christ vivant en nous. Nous sommes en face d’un être si différent que sa seule présence est d’abord une condamnation pour nous. Nous nous sentons accusés de ne pas être comme Lui. Quel éclat, quelle perfection, quelle obéissance, quelle autorité, …


Page 41 Dans notre temps de préparation, il y a ensuite cette saison où nous essayons de nous éloigner de Lui pour avoir la paix. Le Seigneur Jésus est dérangeant. Où que nous allions, nous le revoyons. Mais il n’y en a pas en dehors de Lui. Alors nous essayons de nous accommoder à vivre avec lui. Cette accommodation passe par la nécessité de nous conformer à Lui par diverses tentatives personnelles pour avoir une quiétude. Nous nous forgeons des lois, adhérons à des principes, changeons de comportements, imaginons ce qui plairait au Seigneur, faisons des tas des choses que nous pensons bonnes, lisons des livres, prions, jeûnons, cherchons, etc.). Mais on en vient très vite à l’évidence : je dois changer, mais je n’y arrive pas. Toutes mes solutions ne suffisent pas. Tout ce que j’ai construit a fini par s’écrouler. Il me faut autre chose. Mon état actuel est totalement incompatible avec cette personne. Je n’arrive pas à m’en débarrasser. Après tout, ce n’est pas Lui qui est mauvais. C’est moi. Et je ne peux pas vivre avec Lui à l’état où je suis, dans mes manières de faire et les buts que je poursuis. Comme Simon qui a contemplé la gloire du Seigneur Jésus après la pêche miraculeuse, nous Le prions de s’éloigner de nous, de nous laisser. Il est Saint et nous sommes impurs, habitants un monde impur. Et nous sommes fatigués de nous-même. C’est seulement à ce moment que commence ce changement de nature que nous ne pouvons pas produire. Dieu, et Lui seul qui peut le faire, prend les choses en mains et commence à œuvrer en nous (Jean 3:1 – 13). C’est en ce moment là que commence la naissance d’Esprit, le baptême de l’Esprit. De même qu’un enfant est en préparation de sa vie future depuis le ventre de sa mère, de même l’école de Christ (Baptême d’Esprit par le feu) consiste à nous créer nouveau en esprit, cœur et chair, par la puissance de l’Esprit de Dieu, de façon à nous rendre compatible avec l’environnement de vie qui nous attend et dont nous avons les prémices venues du Canaan céleste, Jésus Christ. Comme une mère qui apporte par le cordon ombilical une partie de la nourriture de ce monde à l’enfant qu’elle porte, ainsi sommes-nous dans les seins du Père où Christ nous apporte les évidences de l’abondance de Canaan : les arrhes de l’Esprit.


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Chapitre IV. Jésus, la Parole de Dieu « Dieu dit … Dieu dit … Dieu dit … » Genèse 1 : – C’est par la Parole que Dieu créa chaque jour ; Mais aussi chaque chose jusqu’à l’homme. C’est par la Parole que Dieu bénit chacun des jours. C’est aussi par la Parole qu’il maudit le 7ème jour. C’est par Elle qu’Il annonça la venue d’une descendance qui changera les choses. C’est par la Parole qu’il fit la promesse à Abraham d’un Pays nouveau et d’une descendance nouvelle, multiple et éternelle. C’est aussi par sa Parole qu’il sauva Lot, Noé et les siens, Moïse, Josué, le peuple Hébreux, et beaucoup d’autres témoins ... C’est par sa Parole que Marie conçu l’enfant Jésus. Sans sa Parole, le salut ne nous arrive pas. Dieu fait toute chose par sa Parole. Elle est le transport de la gloire de Dieu entre le Ciel et la Terre. Elle était au commencement avec Dieu, Elle est Dieu exprimé. Dieu étant Esprit et invisible, sa Parole est son Expression, sa manifestation sa Gloire. Sans Elle, nous ne pouvons rien savoir de Dieu et ne pouvons rien faire car, Toutes choses sont faites par Elle. Et rien ne subsiste sans Elle. Elle est la Vie ; elle porte la Vie et elle donne la Vie éternelle !


Page 44 Dans l’Évangile, l’Apôtre Jean nous dit que la Parole est la lumière des hommes. Ce la veut simplement dire que une fois exprimée, la Parole nous éclaire sur la volonté de Dieu au sujet de l’homme. Cette volonté, si elle est exprimée, devrai éclairer tout homme : Qu’il soit semblable à l’image de son créateur (Genèse 1:26). La Parole s’est faite chair. Elle est venue chez les siens ; chez ceux qui sont sortis d’Isaac, lui-même fruit de la Parole que Dieu donna à Abraham. Mais ils ne l’ont pas reconnue et ne l’ont pas reçue. Mais, Mais, Mais à ceux qui la reçoivent, Elle donne le pouvoir de cesser d’être le fruit, le fils de la parole des ténèbres (celle que Satan avait donnée à Adam et à laquelle il crut et obéit, reproduisant en lui et par lui le fruit selon l’espèce rebelle à la volonté de Dieu – Romains 6:16). A ceux qui la reçoivent, Elle donne, elle transmet les ressources pour devenir fils de Dieu. Cette Parole, c’est-à-dire Christ, accomplit par sa venue dans la chair, la fin d’un jour où nous sommes obéissants à la parole de Satan et le début de l’obéissance à Dieu, à sa Parole. Le Seigneur Jésus-Christ représente l’homme qui a obéit à Dieu. Ce qui d’une part condamne notre désobéissance et d’autre part, offre à Dieu son œuvre parfaite d’obéissance pour qu’Il ne nous traite pas selon nos péchés. En effet, Jésus ayant réalisée la volonté parfaite de Dieu reçoit du Père céleste la prérogative et la mission de nous mettre à l’école de l’obéissance à Dieu. C’est ce que nous appelons l’école de Christ. En disant : « Voici mon Fils en qui j’ai mis ma confiance », Dieu disait : « Voici l’homme semblable à mon image à qui je veux que vous ressembliez, l’homme selon mon cœur, mon standard pour vous, l’expression de ma volonté pour l’homme. » Lire et relire Romains 6.


Chapitre V.

Le mystère de la porte étroite

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. » Luc 13:24 « En vérité, en vérité, je vous dis : Je suis la porte … si un homme entre par moi, il sera sauvé ... » Jean 10 : 7 – 9

L’ache de Noé n’avait pas une grande porte. Dieu avait demandé à Noé de réduire la taille de la fenêtre et de la porte de l’arche. Jésus dit qu’il est facile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. Christ, est la porte étroite et personne ne va au Père que par Lui. Il est la feuille de route que Dieu nous a envoyé pour aller à sa Cité Sainte. Refuser cette lettre c’est refuser toutes les instructions de Dieu qui montre le chemin vers Lui. Comptez le nombre de choses, de personnes, de sciences, de religions, qui existent au monde : La seule porte d’accès à l’Éternité, c’est Jésus Christ. Sa venue sur terre est comparable au spermatozoïde face à l’ovule : bien de loin petit, il finit par avaler toute l’ovule lors de la fusion. Les cellules de l’ovule qui se soumettent à lui et se laissent manger, meurent et ressuscitent par lui dans une nouvelle vie d’une autre nature, la vie de l’embryon produite et conduite par l’ensemble d’instructions qui viennent du spermatozoïde. Mais les cellules qui lui résistent meurent et se perdent. Il en est ainsi du Règne de Dieu, Jésus vient vers nous avec le mode de vie du 8ème jour. Celui qui conserve sa vie dans ce monde finira par la perdre. Mais celui qui perd sa vie dans ce monde à cause de la direction, des instructions que Christ lui donne, la retrouvera pour la vie éternelle. C’est en cela qu’Il est la porte étroite des brebis avant d’être pour elles le chemin resserré qui mène à la vie. Lui seul est entré dans la mort et a été ressuscité pour le 8ème jour. Il y a tant de paroles autours de nous qui prétendent nous sauver. Mais une seule d’entre elles vient du Ciel, de Dieu et sauve réellement. Ainsi, nombreuses sont les paroles qui mènent à perdition, mais unique, le Fils unique, la Parole Dieu et elle seule mène à la vie. Celui qui croit en elle atteste que Dieu dit vrai.


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Chapitre VI. Passer la porte étroite : la Pâques « ... il arriva que le SEIGNEUR parla à Josué … maintenant donc lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je leur donne » Josué 1:2

« Faire passer le peuple appelé par Dieu de ce jour, de ce monde, à l’autre jour, l’autre monde, de l’autre coté du Jourdain, à la vie après la mort » telle est la mission du Seigneur Jésus pour l’Église. C’est l’œuvre de Dieu de nos jours, la dispensation dans laquelle nous sommes : « Afin que dans la dispensation de la plénitude des temps, il puisse réunir en un toutes choses en Christ, aussi bien celles qui sont dans le ciel, que celles qui sont sur la terre, c’est-à-dire en lui. » Éphésiens 1:10

Le mot « Pâques » est le plus connu pour symboliser le passage. Le baptême de Jésus dans l’eau est une image de son baptême à la croix (par sa mort, son ensevelissement, sa résurrection et son élévation) qui en est la vraie réalité des faits. Le plus important, ce que le baptême, comme la Pâques indique le passage. Lorsque nous nous faisons baptiser, nous déclarons publiquement que : • Nous reconnaissons le 7ème jour comme maudit ; • Nous mettons notre confiance à notre nouveau Noé – Jésus-Christ, le Josué de l’Esprit – pour nous faire passer des ténèbres à son admirable lumière ; • Par cet acte, nous affirmons publiquement que pour nous, ce monde, le 7ème jour est fini, nous n’avons plus rien à en tiré, ni de son contenu, ni de son mode opératoire, Dieu l’ayant maudit. Nous nous identifions à Christ mort à ce monde, mort à ce jour et vivant dans l’autre monde, dans l’autre jour (Romains 6).


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Chapitre VII. La grâce et la foi « ... c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » Éphésiens 2:8

Au point précédent, il a été question de la Pâques, le passage à l’autre jour. Il n’y a pas de passage sans la grâce et la foi. Il arrive souvent lorsque je demande aux gens comment ils vont, qu’ils me répondent : « bien par la grâce de Dieu » ou « Dieu fait grâce ». J’avoue qu’à un moment de ma vie, le Seigneur a commencé à changer ma compréhension de ces deux mots. Dans cette partie, il est question de partager la bonne signification de ce que sont véritablement ces deux mots « grâce et foi », et à indiquer leur importance pour hériter du Règne de Dieu. Evidement cette explication ne couvre pas toute la profondeur de leurs sens spirituels mais peut servir d’accès. Nous avons vu précédemment que le 7ème jour est rempli de mauvaises nouvelles. En plus de toutes les malédictions prononcées par la justice divine (Genèse 3), Adam est renvoyé de l’Éden. Mais Dieu, mais Dieu, mais Dieu qui est riche en miséricorde, s’est résolu en lui-même, dans le conseil de sa Volonté, que par une œuvre rédemptrice, les paroles de malédiction deviendront bénédiction. Par exemple, le retour à la poussière qui devait être pour nous le chemin vers l’anéantissement est devenu le chemin de résurrection en Christ Jésus (1 Thessaloniciens 4 : 14 - 15).

La nécessité de la grâce Imaginer que Dieu vous montre l’étendu de vos péchés et des conséquences que cela a engendrées. Puis, qu’Il vous dise, vous ne serez pas punis de mort à moins de réparez toutes les conséquences de vos fautes. Il s’engage à vous remettre la vie éternelle si vous parvenez à arrêter la propagation de vos erreurs sans en commettre une de plus. Pas la peine d’y penser, vous n’y arriverez pas. En faite, vouloir la vie éternelle par une œuvre de l’homme pécheur est absurde, c’est de la folie de la part de l’homme déchu. Pourtant, nous sommes légions à tenter cette justice qui vient de nos œuvres ; et même quand nous avons déjà reçu Christ.


Page 50 C’est devant cet impossibilité de justice par l’injuste qu’intervient la grâce : Il s’agit de Dieu, et pas de l’homme pécheur qui est déjà très sale, qui prend en charge le péché, sa source et ses conséquences sur son compte et ne l’impute pas à l’homme. Il l’a déjà fait par Jésus. À la croix, il a pris sur lui le péché, sa source et ses conséquences. Celui qui reconnaît en cet acte qu’il a été acquitté n’est plus condamné, en aucune façon. Dès ce moment, l’homme reçoit la justice par héritage de Christ et ainsi, il obtient le droit d’accès au 8ème jour. Voici deux des choses que la grâce nous apporte : • une justice qui nous libère du 7ème jour ; • un appel à entrer dans le 8ème jour. Si nous vivons dans le 7ème jour sans rien recevoir du 8ème jour alors il n’y a aucune œuvre de la grâce dans nos vies. Seul l’esprit de mort du 7ème jour œuvre en nous. Même s’il mange la nourriture de l’Égypte, l’esclave hébreux est encore esclave et ne peut pas parler de grâce dans le sens de la grâce qui entre à l’œuvre à la venue de Moïse. C’est vrai que l’existence est un don de Dieu, mais la grâce dont on parle dans le Nouveau Testament est celle qui ne s’occupe pas seulement de notre existence, mais d’une existence éternelle que nous n’avons plus depuis la chute. Pour le comprendre, situons-nous à l’époque de Noé. L’histoire de Noé commence avec : « Et le SEIGNEUR vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que continuellement mauvaise ... le SEIGNEUR dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé ; et les bêtes, et les êtres rampants, et les volatiles dans l’air ... » Genèse 6:5 – 7

Voilà la finalité du 7ème jour : L’Extermination. L’homme et la création sont destinés à l’extermination. Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Dieu qui est riche en bonté et en miséricorde ouvre un chemin vers quelque chose de différent,


Page 51 une génération qui n’aura pas les pensées tordues, un monde juste sans corruption. On peut le voir au verset suivant : « Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur. » Genèse 6:8

Le mot principal ici est « grâce », Noé trouva grâce. Avant de parler du mot grâce, il y a d’abord le mot « Mais » qui commence la phrase. Les versets précédents nous montre une situation chaotique de la terre, de l’homme plongé dans les ténèbres, dans la méchanceté, l’homme soumis à Satan. Puis, il y a ce « Mais », mais Noé. Ce « Mais » fait basculer la situation et ouvre le chemin à un espoir. Voyons l’application de ce « mais » pour ce qui nous concerne : « ... vous étiez morts dans vos transgressions et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les enfants de la désobéissance ; Parmi lesquels nous aussi nous étions conduits autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de la pensée ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, Mais Dieu, Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour avec lequel il nous a aimés, Alors même que nous étions morts dans nos péchés, nous a vivifiés ensemble avec Christ, (c’est par grâce vous êtes sauvés) » Éphésiens 2:1 – 4

Analysez tous les mots soulignés au regard de tout ce que nous avons dit en amont avec l’aide du Saint-Esprit. Les similitudes avec l’époque de Noé sont claires : nous sommes livrés à Satan et nos œuvres sont mauvaises. Dans cet état de choses, nous méritons la mort. C’est le salaire du péché. Et en péchant, nous sommes déjà mort. Une mort peut-être pas encore consommée, mais déjà contractée. C’est comparable à quelqu’un qui a attrapé un virus mortel et qui est en état d’incubation. Il a déjà contracté la mort et attend de la consommer pleinement. C’est une question de temps. Et tout homme qui a


Page 52 connu le péché finira par succomber à la mort. Le péché est le virus qui tue l’esprit, l’âme et le corps. Et tous avons péché, tous sommes pervertis, tous avons été privés de la vie de Dieu, tous sommes morts par nos offenses. Notre salaire, c’est la mort. C’est dans cette période de rébellion, de refus de Dieu et de désolation produite de nos péchés que le « mais » divin intervient : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde ... ». C’est de ce « mais » que commence l’histoire de « la grâce ». Dieu insiste par la plume de l’apôtre Paul en écrivant aux Galates, aux Éphésiens, à tous les rachetés de l’Église : « c’est par grâce que vous êtes sauvés ». La grâce, c’est l’histoire de Dieu qui doit détruire la terre par sa justice, mais qui ouvre une voie de sortie pour l’homme par son amour. Il nous détruit en Adam par justice et nous vivifie en Christ par amour. Dieu fait cette grâce aux hommes à cause de son juste, Noé, figure du Christ qui devait venir. De même que le salut du peuple de l’époque de Noé passe par cette vérité – « Noé trouva grâce aux yeux de Dieu » – notre salut aujourd’hui passe aussi par là : « Et la Parole a été faite chair, et a demeuré parmi nous, … pleine de grâce et de vérité ... Et nous avons tous reçu de sa plénitude, grâce pour grâce ... Car la loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » Jean 1:16 – 17

Dès le premier chapitre de l’écriture de l’Évangile, l’apôtre Jean nous donne accès à la plénitude de la Parole de Dieu faite chair en disant 4 fois en 3 versets : Pleine de grâce, grâce pour grâce, … mais la grâce. Il y a aussi ce mot « vérité ». Qu’est-ce que la vérité ? La vérité, ce que l’Ancien Testament était une image, une ombre, une figure, un signe, un dessein, un plan, un projet. En Jésus, tout est accompli. La réalité des faits est là. Ce ne sont plus des images. Mais c’est l’accomplissement. Souvenons-nous que lorsque Jean a écrit ces choses, nous sommes plusieurs années après la résurrection, la


Page 53 montée du Seigneur et la Pentecôte. Il n’y donc a aucune œuvre à faire pour hériter de la promesse. Il n’est possible de ni effacer soi-même ses péchés, ni réparer les dégâts causés, ni lutter pour nous détacher de la source du péché et pas même trouver le chemin de la droiture. Tout cela est impossible à l’homme. Bien que cela soit impossible à l’homme, cela n’est pas impossible à Dieu. Alors Dieu l’a fait. Il ne nous demande qu’une chose : Sachez que je l’ai fait et croyez. Vous êtes pardonnés, le péché est ôté et sa source désactivée. Quittez le territoire où vous êtes car je vais le détruire. Entrer dans le bateau de mon juste jusqu’à la nouvelle terre, nouvelle vie, nouvelle saison. C’est cela la foi : Croire ce que Dieu a fait et avoir l’assurance que tout cela est accompli. Imaginer maintenant, alors que les croyants commencent l’embarquement vers l’arche de Noé, vous rencontriez quelqu’un, qui lui, ne travaille pas pour partir, mais plutôt, de bon matin, il s’éloigne pour aller à son champ, à son bar, ou à toute autre activité de sa vie sur l’île que Dieu va détruire. Il ne sait pas où les autres en sont avec le déménagement. Il ignore la date de départ. Il a juste appris l’histoire. Mais bon, se dit-il, on verra. Vous lui demandez comment se porteil ? Et il vous répond, par la grâce de Dieu, je vais bien. Vous voyez le décalage ? Il est vrai que notre seule présence déjà au 7ème jour est un miracle de Dieu. Mais la question à ce moment n’est pas de savoir si j’ai eu la grâce d’être dans le 7ème jour ou pas. La question est de savoir si j’ai eu la grâce d’être sur la liste de ceux qui vont embarquer car de tout ceux qui sont sur la présente terre, Noé est le seul qui a trouvé grâce aux yeux du Seigneur. Ne pas être dans l’œuvre avec Noé, c’est ne pas être dans la grâce. Et si je crois à ce que Noé a rapporté comme message (Parole), je vais me faire enregistrer et me mettre à l’œuvre pour partir. Je participe aux travaux d’embarquement, la construction de l’arche étant déjà terminée. Je ne travaille pas pour m’installer sur cette terre comme pour y trouver mon bonheur. Je sais que la destruction est en chemin. La grâce est pour ceux qui sont appelés


Page 54 à embarquer sur l’arche et valable pour ceux qui travaillent à leur salut, c’est à dire aux opérations de déménagement vers le jour de la vie. [Philippiens 2:12] Si la grâce nous donne accès à une meilleure vie de la part de Dieu, la foi c’est notre réponse à ce qu’Il nous a dit par son envoyé, l’accueil que nous accordons à son offre.

La nécessité de la foi Regardons maintenant Noé qui organise l’embarquement sur l’arche. Noé a proclamé la Parole de Dieu : Il y aura destruction pour ceux qui resteront et salut pour ceux qui vont m’obéir. Puis, Dieu ferme la porte de l’arche et les déluges qui commencent. Ceux qui n’ont pas reçu la Parole de Dieu par Noé, le Fils unique venu du Père, sont déjà condamnés. Leurs péchés ayant attirés la justice de Dieu sur la terre. Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui y ont mis leur confiance, Dieu leur impute la justice qui ne vient non pas de leurs œuvres (eux aussi ayant péché), mais de la foi en sa Parole. « Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Éphésiens 2:8

Lire absolument « Hébreux 11 ». Hébreux 11 explique en partie la déclaration de Jésus qui dit « Les écritures rendent témoignages de moi » Jean 5:39.

Ce grand chapitre qui nous parle des bénéfices de la foi en la Parole de Dieu et de sa nécessité. Ils crurent en la Parole de Dieu et cela leur fut imputé à justice. Tirons donc quelques éléments en relation avec elle : • Un pécheur a tout à recevoir de Dieu « C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. » Hébreux 11:31


Page 55 • Dieu a envoyé sa Parole avant que les concernés n’y croient et n’en voient les effets. Si vous n’avez pas entendu Dieu, alors ce en quoi vous croyez n’est pas du domaine de la foi : C’est une folie qui vient de deux possibilités : • Soit que vous croyez en vous-même. Dans ce cas, puisque le péché œuvre en l’homme, le salaire sera la mort. • Soit alors, vous croyez aux choses de ce monde. Mais puisse que le péché de l’homme à soumis la création à la destruction, alors l’homme périra en même temps que l’objet de sa foi sera ébranlé. • Soit vous croyez aux illusions de Satan qui vous montre les royaumes de la terre. Alors l’on est jeté au dehors en même temps que lui. Si le 7ème jour est celui où la mort s’est introduite et s’est répandue, le 8ème jour est celui de la plénitude de la vie. Adam sema la parole de Satan dans son cœur et le monde actuel en est le fruit. Si la semence de Satan a fait tant d’œuvres, qu’en sera-t-il de la semence de Christ ? Enrichissez votre méditation avec la lecture de Romains 5 et 2 Corinthiens 3:7 – 11. Il est dit que le juste vivra par la foi. Ceci signifie que l’accès au 8ème jour n’est possible qu’à ceux qui ont cru à la Parole et sont entrés dans l’arche (C’est Jésus qui en parle, Marc 16:16). Car la foi sans les œuvres est vaine. Celui qui croit au salut, monte dans l’arche de Noé, fais le passage de la mère rouge avec Moïse, quitte Sodome et Gomorrhe, lève son pied pour quitter l’Égypte en direction de Canaan, sors de son sommeil du 7ème jour pour se réveiller à ce jour nouveau que le Seigneur a fait, le 8ème jour (Éphésien 5:14). C’est cela le baptême en Christ. C’est cela l’obéissance de la foi. Il ne s’agit pas de faire une œuvre pour être juste et échapper à la destruction. Il s’agit de croire que j’ai péché. Que Dieu va détruire à cause de mon péché. Mais si je crois à son juste, j’hériterai de cette justice et par conséquent du salut que Dieu réserve à ce dernier. Dès ce moment, notre œuvre consiste seulement à monter dans


Page 56 l’arche. Une telle œuvre est le fruit de la foi en une justice reçue. Elle diffère de toute œuvre d’observation de la loi pour devenir juste aux yeux de Dieu après qu’on ait déjà péché. Cette différence, ce que l’œuvre d’observation de la loi cherche à être source de justice tandis que l’œuvre produit par héritage du juste de Dieu est un fruit de cette justice. La première est un joug lourd à porter lorsque la seconde est un joug léger. De même que l’obéissance d’Adam à la parole de Satan l’a rendu injuste aux yeux de Dieu, l’obéissance de Christ à la volonté de Dieu l’a gardé juste. Si par la naissance de la chair, j’ai hérité de la nature d’Adam, de sa malédiction et de ses conséquences ; il est donc évident que par la naissance spirituelle, j’hérite de la justice de Christ, de sa nature et de ses bénédictions.


Chapitre VIII. La circoncision : le dépouillement « Vous circoncirez la chair de votre prépuce, et ce sera un signe de l’alliance entre moi et vous. À l’âge de huit jours tout enfant mâle sera circoncis ... Et le mâle incirconcis duquel la chair de son prépuce n’aura pas été circoncise, cette âme sera retranchée d’entre son peuple ; il a rompu mon alliance. » Genèse 17 : 12 – 14 « ... En Christ Jésus la circoncision n’a aucun avantage, ni l’incirconcision, mais ce qui a de l’importance c’est être une nouvelle créature. » Galates 6 : 15 « ... connaissant le temps, qu’il est maintenant l’heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant notre salut est plus près que lorsque nous avons cru. La nuit est fort avancée, et le jour est proche ; dépouillons-nous donc des œuvres d’obscurité, et revêtons-nous de l’armure de la lumière. » Romains 13 : 11 – 12

Lire aussi : Éphésiens 2 : 11, 4 : 20 – 24 Il y a tellement à tirer de ces textes que je souhaite vous laissez découvrir par vous même tout ce que cela signifie. Il se peut que l’Esprit commence déjà à vous faire saisir le sens de ces choses. Voyons quelques éléments ensemble, puis vous continuerez votre quête de la vérité avec l’aide de l’Esprit du Père qui sait au mieux ce que sont vos besoins présents et avenirs, en sorte qu’Il vous donne, en proportion de votre foi en sa Parole, la dose de sagesse et de révélation nécessaire à votre besoin de croissance dans sa connaissance. Tout d’abord il y a la circoncision du prépuce de la chair donnée à Abraham comme « signe » de l’alliance avec Dieu. Souvenez-vous que l’Ancienne alliance (la loi et les prophètes) est une image, un signe, une annonce dont Jésus est l’accomplisseur et l’accomplissement. Lorsqu’Il avait finit, alors Il dit à la croix : « ... Tout est accompli ... » Jean 19:30

Il n’est pas venu abolir la circoncision. Mais l’accomplir. Si donc vous croyez en Jésus et vous croyez qu’il est l’accomplisseur et


Page 58 l’accomplissement de la circoncision dont Abraham avait reçue le signe. Cela implique que vous êtes complètement circoncis en Lui. C’est accompli, c’est fait. Peu importe l’état de votre prépuce dans la chair, peu importe que vous soyez un homme ou une femme, vous êtes en Christ, vous êtes circoncis. C’est ce que l’apôtre Paul écrivait aux assemblées de Galatie (Galates 6 : 15). Celui qui est né en Christ est une nouvelle créature. Il est par ce mystère circoncis du monde, des choses anciennes, du 7ème jour. La vérité, ce que ôter le prépuce du jeune homme, ce n’est pas la toute la circoncision. C’est le signe de la circoncision. La circoncision, la vraie, c’est Jésus qui l’a accomplie en se dépouillant complètement de toute la chair pécheresse à la croix. Donc, la circoncision faite par des mains d’hommes, donnée à Abraham, était un symbole, un signe de l’alliance avec Dieu. La vraie circoncision consiste à se débarrasser de la chair de ce monde pour acquérir le corps qui n’a pas obéi à Satan, qui n’est pas destiné à la poussière. C’est ce que Jésus a accompli à la croix. Un dépouillement complet et pas partiel, pour l’Alliance nouvelle et éternelle. La chair que je possède au 7ème jour me vient d’Adam (Genèse 2:15). Tiré du sol, c’est la même chair qui a été maudite lorsque le sol fut maudit (Genèse 3:17). C’est aussi elle qui retourne dans la poussière signe qu’elle renferme la corruption et la mort en elle. De l’autre côté, il y a le corps de Christ ressuscité. A la résurrection, Dieu lui a formé un corps incorruptible par l’Esprit de vie (Romains 8:10-11). De même que nous avons reçu la nature d’Adam, de même nous pouvons recevoir la nature de Christ et devenir membre de son corps. C’est cela la foi : savoir que nous avons reçu la nature que Jésus avait reçue à la sortie du tombeau et vivre sur cette base. Le premier mode de reproduction est charnel alors que le second est spirituel. C’est-à-dire que le simple fait de recevoir la Parole de Dieu suffit pour qu’elle change notre nature de l’intérieur vers l’extérieur (Jean 1:12).


Page 59 Pendant ce temps, Adam (et sa descendance) se décompose à cause de la corruption et de la division qui se trouvaient dans la parole de désobéissance à Dieu, lui proposée par Satan et qui a été plantée en lui, dans le champ de son cœur. Cette semence a mis d’abord une division entre lui et Dieu, puis continue à œuvrer en lui, divisant son être : Elle créé des incohérences entre sa pensée, sa parole et son corps en sorte que chaque partie est de plus en plus indépendante des autres. C’est ce qui conduit à la mort. Ensuite cette division, exprimée sous forme de frustration, se traduit dans tous les domaines de son développement et se manifeste dans son expression intellectuelle, émotionnelle, physique et relationnelle. Dans la société, elle monte les descendants d’Adam les uns contre les autres de sorte que dans leurs plus petites entreprises ils se détruisent mutuellement directement ou indirectement. Par exemple, l’incohérence entre nos pensées, nos désirs et nos actions et le fruit d’une œuvre de division interne. Toutes les maladies du corps peuvent être assimilées à une incohérence entre différentes parties de l’être déchu ou une incompatibilité entre sa constitution et le monde qui l’entoure. Enfin, il suffit d’être attentif au monde qui nous entour pour observer cette division à l’œuvre dans toute la création : la forêt se sépare de ses animaux, les oiseaux ne supportent plus l’air de plus en plus polluée, les amitiés ne tiennent plus longtemps, les relations humaines sont toutes éphémères, aucune méthode humaine de gestion ne tient longtemps, toutes les solutions aux problèmes montrent leurs limites. Ce que nous appelons la mort, est une manifestation de ce processus de division qui opère en Adam et qui le caractérise lui ainsi que son monde, ce monde, ce jour, le 7ème de la création. Mais en Christ, le corps s’édifie à cause de l’unité de l’Esprit qui nous conduit à l’unité de la foi. Alors qu’Adam se décompose, Christ se forme. Alors que Christ croît, Adam diminue (Jean 3:30). Lorsque Christ notre vie paraîtra, Adam – notre ancienne vie, notre enfance – disparaîtra complètement, alors nous aussi nous paraîtrons dans la gloire de la vie éternelle. L’un retourne de la poussière lorsque l’autre sort de la poussière du tombeau. La lumière du 8ème jour se lève et les ténèbres du 7ème jour se dissipent.


Page 60 La race d’Adam a régné au 7ème jour dans le péché, la race de Christ régnera au 8ème jour dans le justice divine. Lire Colossiens 3:4 ; 1 Corinthiens 13:11. En effet, pour vivre dans ce monde, Dieu forma un corps à Adam (Genèse 2:15). Précisons qu’Adam avait déjà été créé avant qu’un corps lui soit formé (Genèse 1:27). Il lui manquait un corps tiré de cette création qui lui donne la possibilité d’interagir avec celle-ci. Ce corps fit en suite soumis à la vanité (Romains 8:20), il perdit la compatibilité avec ce monde corrompu et avec le monde avenir non corrompu (1 Corinthiens 15:50). Il doit d’abord retourner dans la poussière afin d’être recréé selon Dieu. C’est dans une simple foi en Christ que le dépouillement de la chair adamique a lieu. Tout consiste à croire que je ne peux pas le faire. Je ne peux pas et aucun descendant d’Adam ne peut enlever l’attachement que j’ai avec ce monde. C’est une alliance spirituelle conclue entre Adam et Satan. Un être de chair et de sang corrompu ne peut pas les détacher. Il faut un homme-esprit, Jésus-christ, pour faire une telle séparation. Il l’a fait en lui. A la croix, il a pris sur Lui ma chair, mes transgressions, mes péchés. Il les a conduit au sous sol. Et m’a donné le fruit de son labeur. Ma croix, c’est de vivre sur cette nouvelle base. Plus je m’unis avec Lui dans sa chair ressuscitée, moins je dépends des ressources de ce monde. Sa vie de justice dans la même chair que la notre ayant défait l’alliance avec Satan, l’union avec Lui produit en nous une vie nouvelle. Notre chair est d’origine dépendante de ce monde : A chaque instant, elle consomme ce monde (son énergie, sa lumière, ses saisons, son air, son eau, ses minerais, vitamines, son argent, son éducations, ses principes, ses protéines, sa logique de fonctionnement, etc.). Puis, elle reproduit ce monde et la multiplie. Le travail de l’esprit est de garder compatible le fonctionnement intérieur de l’homme avec son environnement extérieur direct et indirect. La réussite de Satan était de persuader l’homme qu’en connaissant la création par lui-même, sans l’Esprit de Dieu, il survivrait, se ferait sa propre loi, sa propre justice et si cela était nécessaire, il recréerait un monde selon lui. Ce monde selon Adam qui bricole et joue au créateur, nous y sommes. Quantité de nos modèles de vie ne coïncide pas


Page 61 avec les intentions de Dieu lorsqu’Il créa cet univers. Il n’y a pas à s’étonner si après nous constatons des dégâts. Les dégâts sont visibles dans tous les domaines. Par exemple dans les mariages, la politique, l’environnement. Jésus est claire sur ce propos : « la chair ne sert de rien, c’est l’esprit qui vivifie » Jean 6:36

Cela signifie qu’Adam a tenté de façonner un monde sans l’Esprit de Dieu. La nature de l’esprit auquel il a obéit a produit en lui et par lui la vie selon son espèce : La mort. Car, de même que l’obéissance à la Parole de Dieu produit la vie selon l’espèce divine, l’obéissance à la parole de Satan, produit la vie selon l’espèce satanique. Dans les deux cas, ce n’est pas la chair qui produit la vie, c’est l’esprit qui vivifie. C’est l’esprit qui communique le type de vie qui se trouve en lui : La vie divine ou la mort éternelle. L’un produit une activité constructrice et l’autre une activité destructrice en l’homme. Avant la venue de Jésus, nous n’avions que l’héritage d’Adam : la parole qu’il a reçue du diable. Mais lorsque Dieu adressa sa Parole au sein de Marie, Il nous ouvrit le chemin à la vie. Le choix est notre responsabilité : Soit l’obéissance en la Parole de Dieu qui conduit à la vie. Soit resté esclave de Satan, ce qui conduit à la mort. Relire Romains 6. Le péché est entré dans le corps d’Adam et l’a dénaturé de ce qu’il avait reçu de Dieu en Genèse 1:27. Devenu fils du diable, revêtant de sa nature, Adam prend plaisir au péché. Et même quand il se souvient du temps de la justice et essaie de changer, il n’y arrive pas. Il est lié aux ténèbres par l’alliance avec Satan (Romains 7:14 – 24).

La circoncision du prépuce et celle du corps tout entier Lire Jean 7 : 22 – 24


Page 62 J’ai lu les résultats d’une recherche scientifique à propos du prépuce. Les auteurs disent que c’est la partie la plus sensible de la peau. Avec elle l’homme éprouve le vrai plaisir sexuel. Sans le prépuce, le bénéfice du sentiment sexuel est moindre lors d’une copulation. Et Dieu qui a créé l’homme le sait. En choisissant la séparation du prépuce comme signe de son alliance pour un homme nouveau, Dieu indiquait qu’il faut se débarrasser de la chair corrompue toute entière, car ses désirs, sa nature, son contenu, son orientation parce que soumise à Satan. Elle est en inimitié avec l’Esprit de Dieu (Galates 5:17). En elle habite un processus de mort. Or Dieu, c’est la vie. Nous avons d’une part les désirs de la chair qui multiplient une race pécheresse et de l’autre, l’Esprit de Dieu qui produit la race juste en Jésus-Christ. En effet, lorsque l’homme a péché, Dieu a retiré son Esprit de l’homme et le processus de retour à la poussière, au vide, à l’informe s’est engagé. De même que la nature de l’avocatier unit tous les éléments minéraux tirés de la terre et les organise en vie, ainsi, c’est l’Esprit de Dieu qui donnait la consistance à l’homme et à la création. L’Esprit lui ayant été retiré, l’homme est entré dans une réaction de défection en chaîne dont la finalité est la poussière. Cette défection est le résultat d’un autre esprit qui le ronge. Un contre-esprit de Dieu : l’esprit de mort, l’Ante-christ. Lire Genèse 6:3, 3:19, 3:14. La circoncision consiste à nous dépouiller de cette chair et de ses désirs en sorte que nous ne prenions plus plaisir à ce monde. Il s’agit de couper le cordon qui nous lie à ce monde. Lorsque Dieu vous a fait faire votre premier tour dans le 8ème jour et qu’Il vous a laissé prendre le premier petit déjeuné dans ce jour, vous serez dégoûtés de plusieurs choses qui passionnent les gens dans ce monde. Vous n’y trouverez plus plaisir. Un peu comme celui qui a perdu son prépuce lors de la circoncision partielle. Celui là, peut encore admirer la saveur alimentaire de ce monde avec sa langue, les traits de beauté de cette création avec ses yeux, etc. Mais lorsque vous avez subi la circoncision céleste, qui vous prend esprit, âme et corps, vous êtes paralysés à ce monde.


Page 63 Vos meilleures idées deviennent improductives alors que pour d’autres ça marche. Vous perdez des amis. Vous devenez incapables de faire des choses qui étaient simples à faire il y a peu. Vous multipliez les tentatives pour vous accommoder aux autres, aux circonstances, pour en tirer de la joie, mais en vain. Ça ne marche plus. Vous priez Dieu en disant, que m’arrive-t-il ? Vous cherchez les versets qui parlent de la multiplication, du progrès, de la croissance, après les avoir lus et confessés, vous attendez que cela produise du fruit selon l’espèce de Christ. Mais rien n’y est fait. Il vous faut comprendre que vous êtes mort à ce monde. Que votre vie est cachée en Christ. Que la multiplication, votre progrès, votre croissance se fait en opération secrète, cachée dans les lieux célestes. Le monde ne le voit pas. Il vous faut attendre jusqu’au temps marqué par le Père, lorsque Christ notre vie paraîtra, alors nous aussi nous paraîtrons. Ce monde qui était votre maison, ne vous reconnaît plus. Les gens essaient de retrouver la relation « normale » qu’ils avaient avec vous. Vous collaborez et essayez de jouer le jeu. Votre cœur vous dit que ça ne marchera pas. Il y a quelque chose de différent. Vous le sentez en vous. Vous ne pouvez pas l’expliquer. Mais chaque jour, cette chose grandit et devient de plus en plus claire pour vous. Vous cherchez parfois à expliquer aux gens pour qu’ils vous comprennent et qu’ils acceptent le nouveau vous. Mais juste à ces moments là vous perdez les mots. Vous réalisez que vous n’avez plus accès à leur langage et qu’ils sont loin de comprendre le vôtre. Ils vous prennent pour un rêveur. « Tu n’as pas les pieds sur terre », vous disent-ils. Et ils n’ont pas tord. Vous avez été élevé ensemble avec Christ au dessus de tout ce monde. Vous êtes maintenant du ciel. Mais ça, ils ne le savent pas. Ce qui vous intéresse, vous attire, vous passionne est hors de leur porté. Vous êtes entourés au dehors, mais seul au dedans. C’est la circoncision du cœur : Dieu seul peut la faire. Les hommes n’en sont ni capables, ni dignes. Et il y a malheureusement des assemblées, parfois chrétiennes, qui forcent cette circoncision en isolant volontairement les adeptes, les croyants et les fidèles par des règles et des principes humains, des commandements d’hommes et les traditions de leurs pères. Ils imposent des styles d’habillement, prêchent sur le manger et le boire en imposant des restrictions, définissent des catégories de personnes à fréquenter et à ne pas fréquenter, des lieux où aller et ne pas aller, des choses


Page 64 à faire et à ne pas faire. Ils mettent sur les gens des jougs qu’ils ne peuvent eux-même porter. Il y a même des conducteurs de peuple qui y croient s’y fortement qu’ils s’y conforment eux-mêmes. Malgré cela, ils savent au fond d’eux, ils savent que la vie ne coule pas. Que l’attachement à ce monde est toujours en eux. Que leur circoncision n’est pas vraie. Elle est conditionnée par des circonstances et des choses. Ils veulent faire avec les moyens humains quelque chose de spirituel et de sacré. En tant que Ministre de Dieu, notre seul travail consiste à annoncer le 8ème jour : « repentez-vous, car le Royaume de Dieu est proche. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière ». C’est à Jésus, à la Parole que revient la prérogative d’entrer dans l’intimité de l’être humain, de pénétrer là où même la lumière du Soleil ne peut entrer, de séparer les ténèbres d’avec la lumière, les eaux d’en haut et des eaux d’en bas, le jour et la nuit, jointures et moelles. Elle sait pénétrer là où nous ne pouvons entrer : au-delà du voile de la chair. Les prêtres, pasteurs, et différents guides spirituels ont besoin d’apprendre à faire confiance à l’Esprit de Dieu pour sanctifier, circoncire et faire tout ce que Dieu veut faire en l’homme et ne pas faire confiance aux lois, aux techniques, méthodes humaines qui ne produisent pas la vie. Même si cela semble inspiré, le fruit produit n’est que temporaire. C’est une prérogative exclusivement donnée à Jésus, d’être le Grand Prêtre qui pénètre au-delà du voile. Attention, il est bon de comprendre que lorsque nous parlons de monde ou de ce jour ici, du 7ème jour, il s’agit d’abord et avant tout d’un système de pensées issu de l’obéissance à Satan. L’expression de tout cela dans le cosmos, le fruit de l’obéissance à Satan est un autre sujet. Pour entrer dans le 8ème jour dont la nature est essentiellement spirituelle, nous avons besoin de naître d’Esprit, d’avoir un corps spirituel en croissance dès maintenant comme un poussin en formation dans l’œuf. Au temps marqué par le Père, nous sortons de la coquille de l’œuf et passons complètement de l’autre côté. Mais les prémices de l’Esprit en nous attestent que notre espérance est véritable.


Page 65 Lire aussi 1 Corinthiens 15 : 40 – 50

A l’âge de 8 jours Puis, il y a cette précision du Seigneur : A l’âge de 8 jours (Genèse 17:12 – 14). Décortiquons ce que cela signifie. Le 8ème jour est le jour après la chute. C’est un jour nouveau. C’est le jour du Seigneur. C’est le jour où l’Esprit est de retour en l’homme. Pour Jésus, c’est le jour de sa résurrection : Dieu a soufflé à son corps inerte dans le tombeau, il est devinu une âme vivante. Pour l’Église, c’est le jour de la Pentecôte. Dieu a tiré une des côtes de Christ à la Croix et en a fait l’Église. Pour chaque disciple, c’est le jour où il a reçu Jésus. Celui qui y entre est circoncis du 7ème jour, de la chair et tout ce qu’il en a reçu d’Adam. C’est un Homo Novus, un Néo, une Nouvelle créature (Galates 6:15). Il s’est dépouillé de la chair, ses désirs et tout ce que cela implique. Il embrasse la lumière du jour nouveau. Certes, amputé d’une partie de lui (son corps tout entier et ne gardant que l’âme et l’esprit), mais présent dans le Royaume de Dieu, entré au 8ème jour (Matthieu 5:30, Colossiens 3 : 5). Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul nous dit quand commence le 8ème jour : « ... lorsque nous avons cru » Romains 13:12.



Chapitre IX. Le repos et l’obéissance « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit : Je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela bien que les œuvres étaient achevées dès la fondation du monde. Car il a dit de cette manière à un certain endroit au sujet du septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres ; Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Voyant donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux à qui premièrement il avait été prêché ne sont pas entrés à cause de leur incrédulité. Dieu fixe de nouveau un jour aujourd’hui en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Car si Josué leur avait donné le repos, Il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. Il reste donc un repos au peuple de Dieu. » Hébreux 4 : 3 – 9

Tout au long de la traversé du désert, le peuple reçoit continuellement la Parole de Dieu qui s’accompagne de signes et des prodiges de toutes sortes. Malgré tous les signes que Dieu donne, Il indique plusieurs fois que le peuple est rebelle. En effet, à cause de cette rébellion, pour n’avoir pas cru en la Parole de Dieu, ils n’entrèrent pas dans le repos. Ils n’héritèrent pas d’un Pays qui pourtant leur avait déjà été donné (Josué 1:2). Il y a d’une part ceux qui ont reçu la Parole et qui n’y ont pas cru et d’autre part nous qui avons cru. Pour ceux qui n’ont pas cru, le 7ème jour qui devait être jour de repos est devenu jour de la rébellion. Et parce que le 7ème jour est devenu le jour de la rébellion, Dieu le rejette et « fixe de nouveau un jour-aujourd’hui ... » pour nous qui n’avions pas encore reçu la Promesse (Voyant donc qu’il reste que quelques uns y entrent). Leur incrédulité ouvre la voix à la foi pour nous (païens) qui n’étions pas encore invités (Romains 11 : 6– 32). C’est leur incrédulité et leur désobéissance qui conduit au 8ème jour : « Il reste donc un repos pour le peuple de Dieu ». Terminons avec l’avertissement qui peut être considéré comme un appel lorsque le cœur est bien disposé :


Page 68 « Aujourd’hui si vous entendez sa voix, ... » Hébreux 4:7

La foi vient de ce que l’on entend et cela doit sortir de la bouche de Dieu : Sa Parole. Dans le point sur l’importance de la foi, nous avons vu que c’est la Parole qui a suscité la foi en ceux qui l’ont entendue, l’ont crue et ont hérité de ses bénéfices. D’abord recevoir la Parole, puis croire en cette Parole. J’insiste sur le fait que l’écriture n’est pas à confondre avec la Parole que l’on entend. Dieu fait ce qu’Il dit. L’écriture est morte, alors que la Parole est esprit et vit. La vie n’est pas dans l’écriture. Elle est dans la Parole. L’écriture ne prend vie que lorsque vient la Parole vivante et agissante. La Parole écrite est bonne ; mais nous avons un autre besoin : Celui d’entendre ce que l’Esprit dit aujourd’hui. Il peut le dire par les écritures, la pensée, la nature, ses envoyés, la création, les événements de vie. La question n’est pas de savoir si nous lisons les écritures sacrés. La vraie question est de savoir si vous entendez sa voix. Si vous entendez, alors n’endurcissez pas vos cœurs, obéissez. Si vous n’entendez-pas du tout le son de sa voix, réjouissez-vous. Réjouissez-vous car Jésus vous apporte une bonne nouvelle : « Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur, et lui dit : «Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant, et n’y rentre plus. » Marc 9:25.

Jésus veut que vous entendiez le son de sa voix et que vous le suiviez. De même qu’Il a chassé l’esprit muet et sourd d’un muetmalentendant, tournez-vous vers Lui et dites Lui simplement que vous souhaitez entendre Dieu. Il a déclaré un jour qu’Il est venu pour que les brebis, ceux qui entendent sa voix, aient la vie, et cette vie est dans la Parole de Dieu. Voyant donc qu’il reste que nous entrions dans le repos divin, Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui. Il reste donc un repos pour vous. Écoutez sa Parole, suivez ces instructions et vous aurez du repos pour votre âme.


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Chapitre X.

La charnière

« Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. » Luc 6:49

Du rêve à la réalité La grande partie de ce que nous avons dit jusqu’alors se présente sous l’aspect céleste. C’est-à-dire que pour le moment c’est sous la forme imagée que nous parlons des choses de Canaan. Mais le Seigneur ne veut pas nous laisser dans une espérance sans preuve. Alors, il nous donne les prémices de l’esprit en ce temps de désert. De la mer rouge qui se fend à la chute de Jéricho en passant par le rocher mouvant qui abreuve, la nuée, le luminaire, la manne, la guérison des morsures des serpents, et bien plus encore, Dieu nous fait abonder d’espérance en nous environnant d’une grande nuée de témoignages. Notre espérance est plus qu’une espérance parce que les choses qui nous sont promises au 8ème jour se manifeste déjà en grappes de raisins dès maintenant dans la sécheresse de cette vie. En effet, Comme Josué monta à Canaan en prospection du Pays promis et en ramena des preuves (Nombres 13:23), ainsi Christ est monté dans les hauteurs et en est descendu afin de nous remplir d’Espérance, ramenant les prémices de l’Esprit, Il a fait des dons d’apostolat, de prophétie, d’évangélisation, de pastorale, et de connaissance. Ces dons que le Seigneur nous fait de l’Esprit ont pour but de nous assurer que Canaan est bel bien riche et quoique qu’elle est espérance avant la traversée du Jourdain, nous pouvons en goûté les prémices dans le désert. Cela a pour conséquence de nous rassurer que notre espérance est certaine, et que nous la possédons, alors même que ces preuves imprime l’assurance de notre espérance dans nos cœurs comme une ancre dans l’âme. Toutes les expériences pratiques que nous feront de l’Esprit dans ce monde ne sont que des prémices du 8ème jour, du jour de Christ,


du jour de l’abondance. Cela vise de rassurer ceux qui ont la foi et qu’à leur tour, ils soutiennent ceux qui sont faibles dans la foi.

Un nouveau ministère Nous allons vers la fin du désert. Le Ministère de Moïse marquée par l’observation d’une loi extérieure va vers sa fin. Dieu n’a pas prévu ce mode opératoire à Canaan. Durant la traversée, quoi qu’Il ait soumis le peuple à l’observation de la loi à cause de leur faiblesse à marché par l’Esprit, Dieu a tout de même utiliser cette traversée du désert pour planter la loi en eux, Le désert aura été pour eux, le baptême d’esprit et de feu. Tout ceux qui marchaient selon la chaire sont restés dans ce désert. C’est un peuple nouveau, né de l’esprit qui va entrer à la terre promise (Psaumes 22:30 - 32). Le désert est donc la charnière des deux mondes : l’Égypte, Pays de l’esclavage et Canaan, Pays de la liberté des fils de Dieu. Et maintenant qu’Il va faire toutes choses nouvelles, Dieu fait tomber tout ce qui a servi de pont pour la traversée : - La loi ne sera plus extérieure sur des tables de pierres, mais plantée à l’intérieur dans des cœurs de chaire : Sur les tables de pierre en effet, la loi n’était pas vivante. Par conséquent, sa gloire produisait condamnation pour ceux qui l’observait : des œuvres mortes. Maintenant que le peuple est renouvelé dans son cœur, Dieu peut mettre en lui un esprit nouveau, Cela produit des œuvres vivantes à cause de l’Esprit de vie qui vivifie tout ce qui vient de Dieu : Les promesses, les visions, les rêves, les prophéties, les enseignements, etc. C’est-à-dire toutes paroles qui sort de la bouche de Dieu. - Moïse fera place à Josué : Le ministère de Moïse était devenu celui de la loi durant la traversée du désert. Mais à partir de ce moment, Dieu prépare un ministère nouveau en Josué, les membres choisis par Moïse pour représenter les 12 autres tributs d’Israël dans l’espionnage de la terre avenir. L’heure était venu de passer de la loi à l’esprit de la loi, de la lettre à l’esprit, du terrestre au céleste, du temporaire à l’éternel. Les services de la prêtrise vont subir


des changements tels que l’adoration ne sera imagée comme pour Aaron avec des sacrifices autour du sang d’animaux morts, mais une ressemblance à l’image de Christ en toute vérité en offrant des vies d’hommes comme des sacrifices vivants à Dieu. C’est un ministère tout à fait différent qui est en naissance : Il y a d’une part des nouveaux encadreurs du peuple. Ceux-ci ne pousse pas le peuple comme Moïse devait le faire, mais ils servent dans un esprit nouveau. Ils montrent l’exemple, ils invitent le peuple à ce qui est juste, les encouragent à tenir. Dieu donne à certains d’eux l’apostolat, à d’autres la prophétie, la connaissance, la pastorale, l’annonciation. C’est ce service d’encadrement qui opère depuis la mort de Moïse jusqu’à Canaan. Il y a évidement d’autres changement qui interviennent dans ce changement de régime. Le plus important est tiré notre attention sur la manière dont Dieu procède pour gérer cette transition. A l’époque de Moïse, le peuple murmurait à cause des géants qui se trouvait à Canaan. Mais dans le peuple, il y avait des gens de foi comme Kalheb. Les prémices étaient pour eux un encouragement. En faite, dans le peuple, il y avait des gens dont les cœurs étaient encore en Égypte, d’autres auraient voulu rester dans le désert, d’autres se rebellaient contre Dieu. Dieu suscita des serviteurs pour que tout le peuple se focalise vers sur un seul objectif : Canaan. Ces serviteurs sont de 5 catégories d’encadreurs pour le peuple. C’est ce que l’apôtre Paul décrit dans Éphésiens 4:1-15. En comparaison avec l’exode juive, de même qu’une nuée et une lumière conduisaient le peuple dans le désert, en sorte que Canaan ne soit pas un simple rêve, mais un rêve fait chaire, le Seigneur nous a fait don de l’Esprit pour que toutes choses du 8ème jour deviennent réelles, C’est-à-dire sous forme de prémices dans cette vie afin nous encourager à aller de l’avant vers l’infinie grandeur de la richesse que Dieu garde pour nous en réserve. Puis l’Esprit a ouvert le Ministère des 12 pour faire des disciples pour le Seigneur. Attention, il y a un seul ministère celui de l’édification du corps de Christ. Mais ce Ministère s’opère aux uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres


Page 72 comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de Christ. Quelqu’un se dira que le 12ème (Juda) a manqué dans le choix du Seigneur. Mais le Seigneur compte 12 avec Paul (Saul de Tarse). Ce que Dieu attend en retour de ce don de l’Esprit et de son œuvre par ces nouveaux encadreurs du peuple, c’est que nous parvenions tous à l’unité de la foi. Cette unité de la foi est vient du fait que nous avons le regard fixé sur un seul objectif : Christ, notre Canaan, notre terre promise, son Fils bien aimé en qui Il a mis tout pleinement. Tant que dans le peuple il y aura des gens qui ont leur confiance dans autres choses que Christ (dans la prière, la théologie, les saints, Marie, la science, la loi, Satan, les choses de la création, les anges, la bible, la montagne, Jérusalem, le monde, l’Égypte, la faim, la peur de mourir dans le désert ou tout autre chose que Christ, alors il n’y aura pas d’unité de la foi. Il faut que l’objet de la foi soit unique pour que nous parvenions à l’unité de la foi. Ne mettez donc pas votre foi dans le 8ème jour, à Canaan, ou à autre chose. Mettez votre foi en Christ et le reste prendra toute sa place. Le repos de la foi est le signe que nous avons en vue Christ de l’autre côté du Jourdain et que nous l’avons vue dans le désert sous forme de prémices : Christ la bâton de Moïse avec tous les miracles y attachés, le rocher mouvant, la nuée, le luminaire, l’arche de l’alliance, le serpent élevé dans le désert, la montagne où allait Moïse, les grappes de raisin, fruits de grenade, etc.). Cela dit, Christ est venue nous chercher en Égypte. Même si nous vivrons la pleine communion de l’autre côté, nous ne devons pas courir comme si nous ne l’avions pas. En plein désert, nous devons demeurer dans l’assurance de ce qui est le point le plus important pour nous et du point de vue de Dieu : Nous l’avons, Il s’est luimême donné à nous.


Page 73 Le Saint-Esprit est incontournable. C’est lui qui nous présente Christ en avant-goût, c’est encore lui qui nous conduit à Christ, Pays où coule le lait et le miel. C’est Lui qui vivifie ce que nous voyons et entendons de la la part de Dieu. Nous avons confiance qu’Il vous fera voir de façon réelle la signification des choses dont nous avons parlées depuis le début de ce livre, mais aussi toute l’écriture sainte, toute la création, tous les événements par lesquels nous passons. Si vous vous attendez à Lui pour vous conduire dans toute la vérité, Il vous y conduira.

Pratiques Exercice 1 : La transition Lisez la Bible, soulignez les choses que Dieu n’aime pas et dans lesquels vous vous retrouvez. Par exemple, dans le livre des Proverbes au chapitre 8. Exercice 2 : Le travail et le repos Notez un combat de votre vie dans un carnet. Prenez un moment de prière et demandez à Christ de vous instruire sur la stratégie que vous pouvez employer pour vaincre. Lorsque vous aurez fidèlement fait ce qu’Il vous dira, n’oubliez pas de remercier Dieu pour le don de sa Parole. Témoignez quand vous en aurez l’occasion pour que d’autres aussi trouvent en Lui le repos dont ils ont besoin. Allez plus loin Priez le Seigneur pour qu’Il entre dans votre vie, qu’Il vous apporte sa nature, vous arrache totalement de ce jour mauvais et qu’Il vous conduise au jour de sa gloire. Ne vous arrêtez pas à ces quelques propositions d’exercices. Que votre entière et celle de vos proches, soit changée, transformée, convertie à Dieu, par sa grâce au Nom de Jésus-christ. Amen !


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Chapitre XI. La fin du monde « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Galates 6:14

Le Monde et le monde « Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. » Psaume 90:2

Nous allons voir la différence entre Le Monde et le monde. Le premier est volontairement mis en majuscule et exclusivement dans ce chapitre. Cela pour nous permettre de faire la différence. Dans la Bible, le mot « monde » a plusieurs sens. Mais deux de ses sens peuvent prêter à confusion parce que très proches. Pour comprendre ce chapitre sur « la fin du monde », nous avons besoin de marquer cerner ses deux sens du mot monde. Comparez le mot « monde » de Matthieu 13:39 et celui utiliser du Psaume 89:11-12. Le mot est le même dans l’écriture, mais pas de le sens.

Le Monde

« C’est à toi qu’appartiennent les cieux et la terre, C’est toi qui as fondé le monde et ce qu’il renferme. » Psaume 89:11

Dans ce psaume, le Monde signifie étendu. Il fait allusion à l’Univers, à la création, aux cieux et à la terre, à l’espace sans fin. Dans ce premier sens, Dieu est le créateur du monde et de tout ce qui s’y trouve. L’ensemble des fonctions, d’actions, de réactions et de choses obéissent aux instructions qu’Il a préalablement introduites en elles. Que ce soit une plante qui construit ses branches ou des microbes qui détruisent un corps mort, l’ensemble de la création fonctionne en conformité avec les directives du créateur. C’est Lui qui a instruit leur fonctionnement dans un cas ou dans un autre.


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Le monde

« Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Matthieu 18:7

Le contraste avec la signification du Monde que nous avons vu au point précédent est manifeste. On peut le voir clairement : Il s’agit ici du monde dans un autre sens. Mais il y a tout de même un lien que nous au point suivant. Le mot monde utilisé par Jésus dans Matthieu 18:7 fait allusion à l’humanité, disons la grande partie de l’humanité. Il s’agit d’un système de pensées, d’un mode opératoire, d’un comportement, d’un écosystème mental. Pour le comprendre, nous avons besoin de remonter à ses origines.

Aux commencements des mondes a. La Fondation du Monde

« La sagesse ne crie-t-elle pas ? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix ? ... Moi, la sagesse, j’ai pour demeure le discernement, ... Je suis l’intelligence, la force est à moi. ... J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre. » Proverbes 8 « Il a crée la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. » Jérémie 51

Du chapitre 38 à 40 du livre de Job, Dieu questionne Job pour le confronter à la connaissance du Seigneur Jésus. Il lui pose des questions autours de la personne du Christ et lui demande s’il en sait quelque chose. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle


s’élança du sein maternel ; Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l’obscurité ses langes ; Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes ; Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Job répond à Dieu en disant : celui que tu me présente est trop grande pour moi. Je me diminue devant la Puissance avec laquelle Tu fonda le Monde (Job 39:37-38 / Job 40:4-5). La fondation du monde, la pierre angulaire, l’intelligence créatrice des cieux, la sagesse qui fit la Terre, c’est sa Parole qui s’est faite chaire et qui a vécu parmi nous. Il est le principe du Monde créer par Dieu. C’est de Lui que viennent toutes choses, toutes les actions se font par Lui, et c’est pour exprimer sa nature que j’existe. C’est pour être semblable à son Image qu’il m’a fait. C’est le monde selon Dieu. Ce modèle existe jusqu’au premier péché de l’humanité.

b. La fondation du monde

« Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » 1 Corinthiens 1:21

Maintenant parlons du monde, son origine, sa nature et son fonctionnement. Nous avons expliqué de différentes manières dans les chapitres de ce livres, que c’est de Christ que sont toutes choses. Le point précédent montre qu’Il est la pierre angulaire de la structure. Ce qu’il faut savoir maintenant, ce que : • enlevez le de la structure et la structure s’écroulera ; • élevez une structure sans lui, elle s’écroulera ; • remplacez le et la structure s’écroulera sur vous. Nous pouvons exprimer cette nécessité de Christ de différentes autres manières. Mais le plus important est que le sachions en


Page 78 permanence en sorte que dans notre système de décisions, nous prenions Christ en compte à tout instant. C’est-à-dire atteindre le niveau où nous avons constamment le Seigneur en face de nous afin de ne pas chanceler. Une telle référence que nous ne faisons plus rien de nous-même, mais nous faisons ce que nous le voyons faire.

La dépendance à Christ

Pourquoi avons-nous besoin d’une telle référence à Christ ? Ne pouvons-nous pas être indépendant de Jésus ? « Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui [Christ] » Collosiens 1:19

Dieu dans sa toute sagesse, a créé une terre limitée en ressource de sorte qu’elle dépende du ciel. Pour le dire en mieux, la terre est sortie du ciel comme Eve est sortie d’Adam. Et comme Eve ne peut concevoir d’enfants par elle-même, la Terre ne peut pas faire de fils en dehors du Ciel. C’est du ciel qu’elle tire les grains, l’énergie, les pluies, la protection, etc. Sa dépendance du Ciel est double : Son existence lui vient du ciel, son fonctionnement a besoin du ciel. C’est seulement quand ces deux conditions sont remplies que la terre peut reproduire des bonnes choses. Sans les ressources célestes, la terre est informe, vide et dans un état sans vie, sans harmonie. Toutes la valeur de la terre, sa beauté et son intérêt réside dans la qualité de la relation qu’elle a avec le Ciel. Une fois cette relation étanchée, les dégâts sont considérables. Prenons cet exemple : À l’époque d’Élie, le Ciel était fermé à la terre durant une longue période à cause de l’idolâtrie et l’incrédulité des hommes qui étaient sur terre. Ils ont du vivre une longue sécheresse. Jusqu’à ce qu’Élie prie et demande que le Règne du ciel descende sur la terre (Matthieu 6:9-10). Cela a toujours été ainsi depuis le commencement. Observez que dans le jardin d’Éden, Dieu a tout créé, mais il manque deux choses pour que la vie démarre : La pluie qui doit venir du Ciel, l’homme à l’image du Ciel pour dominer (Genèse 2:5). Les versets suivants nous disent que Dieu a pris la


Page 79 terre informe et vide pour former l’homme, et qu’il a soufflé en cet homme son souffle de vie. L’Esprit de Dieu n’est plus seulement dans les cieux entrain de ce mouvoir au dessus des eaux, et de la terre informe, vide et ténébreuse. L’esprit est maintenant dans un vase de terre et vivifie son âme. Ainsi, si cet Esprit qui ressuscita Jésus de la poussière habite en vous, l’Esprit donnera la vie céleste à la terre. Mais sans l’Esprit de Dieu, l’homme retourne dans la poussière. De même qu’il n’est pas possible d’avoir de l’eau sans la formule chimique H20, de flamme sans feu, aucune existence n’est possible sur la terre sans le Ciel. Dieu a donné la gestion de la terre à Adam et sa descendance (Psaumes 115:16). Cette gestion, Adam le sait, ne doit pas se dérober du Ciel d’où toutes choses tirent sources. Et celui qui règne dans le Ciel, c’est la Parole de Dieu, c’est-à-dire Christ (Jean 1:1-3, 3:13, 3:31). Les problèmes commencent lorsque Satan propose à Adam l’indépendance du Ciel : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais ... vous serez comme des dieux ... » Genèse 3:5. Il faut bien comprendre ce qui se passe ici : Dieu a prévu que l’homme soit à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et cela n’est possible que si l’homme est né de l’Esprit de Dieu et qu’il agit conformément à la ressemblance de Dieu (Jean 3:5, Genèse 1:26, Romains 8:14, Galates 5:25, Matthieu 12:28). Satan insinue à Adam qu’il peut être maître du monde, c’est-à-dire dieu, sans Dieu, alors que Dieu fait toute chose pour qu’Adam soit semblable à son image. Adam a donc le choix entre obéir à la Parole de Dieu, ou obéir à la parole de Satan. Le destin de la création dépendait de ce choix. Ayant obéit à Satan, il a soumis le Monde créé par Dieu à la vanité. Qu’est-ce que la vanité ? C’est une structure sans sa pierre angulaire, c’est molécule d’hydrogène sans la formule H20. Depuis l’instant où Adam a obéit à une parole contraire aux dispositions divines, chaque élément de la création a perdu le lien identitaire avec Christ. Depuis lors, tout le système est perpétuel défection. Un dérèglement total est


Page 80 en cours dans l’Univers à toutes les échelles. Ce règne sans l’Ordre divin, c’est ce que l’on appel, le royaume des ténèbres. Il a pris naissance dans l’homme responsable numéro 1 de la création et s’est étendu sur toute la Terre. Lorsque Dieu regarde la création (que ce soit l’homme, que ce soit la Terre), Il n’y voit pas sa volonté. Il a voulu l’homme à son image. L’homme n’est pas ce que Dieu a voulu. Il est injuste, déstructure, désordonné, égoïste, assassins, et tout ce que vous vous plaignez de ce que les hommes sont et font. Quant à la création, elle a été infecté par ce virus (Romains 8:2021). Elle sait qu’elle doit allégeance à Dieu, mais elle dépend de l’homme. Alors elle attend de se libérer de ce virus lorsque les fils de Dieu libres viendrons la libérer. Rien de tout ça ne nous ai étrange : des enfants rebelles à leurs parents au dérèglement climatiques de la Terre en passant par les conflits entre individus et entre communautés, les guerres militaires, économiques, culturelles, toutes la création se déchaîne. Christ, la loi que Dieu imposa àchaque élément de la création, ayant été crucifié par Adam, les ténèbres sont tombées sur la Terre. La pierre angulaire ayant été par le bâtisseur Adam, la structure (le temple) s’écroule. C’est une question de temps avant qu’il ne reste plus rien que pierre sur pierre. Que l’homme ne soit plus que poussière.

Double dépendance à Christ

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Genèse 1:26.

Parlons brièvement de la double dépendance de la création vis-àvis de Christ. Lorsque Dieu prononce le projet qu’Il s’est formé en Lui-même en disant : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance ... », Il a en vue une espèce d’êtres qui domine la terre. L’image et la ressemblance de Dieu sont déterminant pour exercer cette domination.


Page 81 L’image et la ressemblance de Dieu, c’est ce que j’appelle la double dépendance de l’homme et de la création à Christ. Nous savons que Dieu est lumière. A cet effet, Il veut que la lumière soit dans les ténèbres. La première dépendance est relative à la nature, c’est-à-dire l’image de Dieu. C’est pourquoi Il dit : « Vous êtes la lumière du monde ». Le verbe principal ici, c’est le verbe être. La nature déterminera les fonctions. Et si vous n’êtes pas né de l’Esprit de lumière, dit-Il a Nicodème, vous ne pouvez pas faire les œuvres de la lumière. Vous devez d’abord naître dans la nature de l’Esprit-Saint avant de faire les œuvres de Dieu. L’enfant est celui qui a la Parole de Dieu, donc son Image (Jean 1:12). Le verbe être s’accorde avec l’image du Père. L’enfant qui est dans la matrice de sa mère et qui a reçu la semence de son père, est à l’image de son père. C’est la première partie de la dépendance à Christ. Adam fut créer à l’image de Dieu et pas à la ressemblance de de Dieu (Genèse 1:27) quoi que Dieu voulais l’homme à son image, selon sa ressemblance. La deuxième partie de dépendance est relative à la première. Si vous êtes la lumière du monde, alors faîtes les œuvres de la lumière, reproduisez la lumière, agissez en conséquence de ce que vous êtes. C’est-à-dire, faites comme votre Père qui est dans les cieux. Le verbe principal ici, c’est faire. Si quelqu’un reçois ma semence et ne la cultive pas, il ne récoltera que poussière (Matthieu 7:24 – 27). Nous disons que la domination de la terre dépend de la ressemblance, donc de la façon dont nous faisons les choses, et que la ressemblance dépend de ce que nous sommes, c’est-à-dire de la nature de notre image. Le principe de la double dépendance de Christ pour l’homme et pour la création La première chose à connaître ici, ce que la création a les yeux fixés sur Adam depuis le jour où Dieu l’en a donné la responsabilité. Le sort de la création est lié à celui d’Adam.


Page 82 Elle fait ce qu’Adam désir dans son cœur. Ce que l’homme sème, il le récolte au temps de la moisson. Mais la création a été créé par Christ. C’est-à-dire que la création est à l’origine à l’image de Christ. Adam aussi est créé à l’image de Christ avec pour mission de conduire le développement de la création vers la gloire de Dieu et de maintenir cet état. Pour conduire la création de l’image à sa gloire définitive (cultiver et garder), Il besoin de la deuxième partie de la dépendance à Christ. Il ne pourra pas conduire la création et lui-même à la plénitude de la gloire sans Christ. De même que c’est de Christ que sont toutes choses, c’est aussi par Christ que sont et doivent être toutes choses. Adam doit regarder à Christ pour que la création fonctionne convenablement car le mode opératoire est lié à la nature. Quelqu’un risque de se dire que c’est de la philosophie. Loin de là. C’est le fonctionnement des choses selon le Créateur. Prenons le cas d’un jeune garçon : Il naît à l’image de son père. Lorsqu’en grandissant, il observe son père au quotidien, il fait les choses comme lui. Éloignez le de son père et mettez-le à côté d’un modèle différent et vous constaterez que l’image de son père qu’il porte finira par être détériorée. La double dépendance, veut que l’enfant soit à l’image du Père. Cette image, il la reçoit au moment de sa naissance. Et l’enfant ne naît pas selon sa volonté. C’est le Père qui le veut, l’initie et l’appel (Jean 6:44). Mais une fois né, l’enfant commence à développer sa propre volonté. Il peut alors faire le choix entre vivre au dépend de la nature de son père ou se tracer sa propre voie. L’arbre de la connaissance du bien et du mal ou l’arbre de la vie. Dieu a donné à l’enfant la volonté, pour que ce dernier jouisse pleinement des mêmes privilèges que Lui. En tant que Père, Dieu attend de Lui qu’il dise : Père, pas ma volonté, mais j’allie ma volonté à la tienne. Je ne ferai rien de moi-même, je ferai ce que je te verrai faire. Je me laisserai conduire par ton Esprit. De même que ma nature vient de Toi, mon comportement viendra de aussi de Toi. Je ne ferai rien de contre nature.


Page 83 Les semences de manguiers reproduisent des manguiers, des feuilles, des fleurs, des branches et fruits comme les plants-pères parce qu’ils n’ont pas de volonté. Mais à l’homme, Dieu a donné la possibilité de choisir comme Lui-même a le choix. Ainsi, la deuxième partie de la double dépendance engage notre volonté. Si nous sommes passifs pour la première partie de la double dépendance, nous devons être actif pour ressembler à l’image de Dieu. Nous devons cultiver et garder la semence que nous avons reçue du Père, l’image de Dieu qu’est Christ (Genèse 2:15). La ressemblance s’obtient lorsque le Fils fait ce qu’il voir faire au Père (Jean 5:19). Si l’enfant est à l’image du Père, le Fils ressemble à l’image du Père car il fait les œuvres du Père (Romains 8:29). Pour que le Fils ressemble au Père, il doit le contempler le Père en permanence (2 Corinthiens 3:18). C’est pourquoi Jésus disait à ceux qui cherchaient à l’éliminer, vous n’êtes pas fils d’Abraham. Ses enfants oui, mais pas ses Fils. Abraham a reçu la Parole de Dieu, mais vous vous la rejetez. Vous êtes fils du diable car de même qu’il fait tué l’image du Père en Adam, vous cherchez à me faire mourir. Enfin, c’est la conjonction de ces deux parties de la dépendance à Christ qui produit la gloire de Dieu. Et c’est en l’homme que devait se faire cette conjonction entre le Ciel et terre afin que la terre soit remplit de la connaissance de la gloire de Dieu. L’homme est le canal prévu par Dieu pour que l’ordre céleste, le design d’en haut, vienne sur la Terre. Et c’est pour ça que nous devons prier. C’est pour ça que nous avons été crées. Tant que nous serons pas à ce niveau là, nous n’aurons pas la Paix. C’est à dire, être fils de Dieu et rois sur la Terre. En attendant, la création attend avec un ardent désir que nous y arrivions pour qu’elle soit libéré du règne des ténèbres. Nous venons là de voir la naissance et la fondation du monde en comparaison avec le Monde créé par Dieu. Le Monde créé par Dieu vient de sa Parole, Christ. Le monde que gère Adam vient de la parole de mensonge de Satan. Le premier est éternel, car tire son existence d’un être incréé.


Page 84 L’autre temporaire parce qu’issu du mensonge d’une créature. Vous pouvez continuer à tirer les conclusions sur les différences entre les deux mondes. En réalité c’est le même monde. Mais l’un est une version dénaturée de la première. Le monde est un mélange de semences des choses : Les choses ont été créées pour fonctionner dans le but d’exprimer la gloire de Dieu. Mais une autre parole corrompt le système au moment du développement. Tout cela commence dans le cœur d’Adam et s’étend sur toute la Terre. Il est ensuite l’ensemble d’actions qu’Adam fait sur base de ce faut modèle où Christ n’est pas la source, le moyen et la finalité des choses, est voué à la mort. Et partout où un homme autre que Christ, cherche à être le repère, le premier, l’indispensable, cela produit le monde. Enfin, le monde est le produit final de cette intelligence au mal, de cette sagesse qui met l’homme à la place de Dieu sans Dieu. Jésus opposait souvent la sagesse terrestre à la sagesse céleste pour dire aux gens : repentez-vous et changez votre façon de voir, de faire les choses. Des exemples de la sagesse du monde, nous avons quantité autour de nous. Jésus guérit quelqu’un le jour du sabbat. Du point de vue du ciel, son âme qui luttait contre la maladie est maintenant au repos. Le Ciel a travaillé et l’homme est entré dans le repos divin. Le sabbat est accomplit. Pour quelques prêtres de l’époque, Jésus travaille le jour du sabbat. Il a violé la loi de Moïse et donc punissable de mort. Alors Jésus oppose leur sagesse à celle du ciel : « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ? » Luc 14:1-6.

La comparaison entre la sagesse de ce monde et la sagesse divine, c’est ce que Paul exposait dans sa première lettres aux Corinthiens. Considérons cet extrait de la lettre :


Page 85 « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, Et j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? où est le scribe ? où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse : nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur » 1 Corinthiens 1:18-31

La vanité du monde, la Croix de Christ, et la puissance de Dieu pour le salut des hommes. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » 1 Corinthiens 1:18

L’apôtre de Christ parle d’une folie qu’il appel un peu plus loin la sagesse du monde. Il s’agit de l’intelligence développer par l’homme pour se débrouiller sans Dieu. Cette sagesse a trois orientations principales toutes en lien avec la tentation de Satan : • La première concerne l’auto-suffisance de l’homme de la


Page 86 Terre. Il pense et travaille pour être indépendant de Dieu. Il veut cumuler des richesses de toutes sortes (intellectuelles, spirituelles, sociales, capacités physiques) qui le rende indépendant de Dieu. Sa confiance est soit en lui-même, soit en d’autres personnes ou dans ses richesses. • La deuxième concerne les relations avec autrui. L’homme est un meurtrier conscient ou inconscient selon le cas. Il détruit les autres dans ses intentions, dans ses paroles et ses actes. Il pêche contre autrui soit en action, soit par omission. • Enfin, la dernière est relative à la création. L’homme gère une armée dont il ignore la composition et le fonctionnement. Il a perdu la science du créateur. Il bricole la gestion de la Terre. Il doit étudier la création par l’observation. Il déduit des lois et des principes par l’observation. Et il bricole des solutions. Il se glorifie quand il découvre quelque chose qui existe depuis la fondation du monde. Mais il n’est pas capable recoller la décomposition qui se produit en lui et dans la création. Ces trois directions sont présentes dans toutes la vie d’Adam. Elles prennent plusieurs formes, selon le domaine ou selon les époques, mais la sagesse de se monde n’est pas basée qu sur ces 3 choses.

Vanité du monde

Tout dans l’univers a été créé pour produire Christ. Chaque action de chaque chose converge vers Lui entant dessein final de Dieu. L’homme en mettant Christ hors du plan a privée la création et s’est lui-même du but de la vie. La vanité, ce que d’étage en étage, de niveau en niveau, chaque entité de cette création finit par dysfonctionner. Les éléments de la création en commençant par les hommes cherchent le but de leurs existences. Et quand ils ne trouvent, ils se dérèglent et dysfonctionnent. Ce dysfonctionnement, c’est ce que Dieu appel la mort. Cela peut être un fonctionnement illogique ou un arrêt d’activités.


Page 87 La fin du Monde, c’est la fin de toutes activités selon Dieu et le début de la folie jusqu’à un arrêt total. Nous parlons du Monde créé par Dieu. Et ce Monde là est mort aux yeux de Dieu dès le moment où la corruption y est pénétré. Ainsi dit-Il, tous ont péché et son privé ma gloire (Romains 3:23).

La croix de Christ

La croix de Christ est d’une profondeur éternelle. Il n’est pas possible de le résumée. Nous n’en verrons que quelques aspects. Dieu a donné Christ au monde en faisant de Lui l’élément central de la vie et en confiant la création à un homme. L’homme a donc le pouvoir de cultiver et garder Christ, ou le pouvoir de le jeter, de le détruire, de le crucifier, de l’enterrer, de l’éliminer. C’est à la fondation du monde qu’Il est nous ai donné en sacrifice. Et ce que le premier homme a fait. Il a mis Christ hors de la course. Oui, l’homme a le pouvoir de renier Dieu dans ses affaires. Christ est la seule porte vers le Ciel. En lui tournant le dos, l’homme s’est enfermé dans ce monde en destruction avec aucune possibilité de sortie. Chaque jour qui passe, les choses de ce monde se décomposent et et bientôt plus rien de ce monde ne sera fiable. Si nous considérons la Croix sous l’aspect de lieu de rejet d’un sujet indésirable, alors Christ a été crucifié dans le cœur de l’homme dès l’instant que l’homme a fait le choix de vivre sans Lui. Et depuis, tout ce qui procède de Christ est naturellement. Regarder dans la Bible comment toutes les personnes qui ont entendu Dieu ont été objets de poursuite, de tracs pour être écartés de la société. Ils ont subit toutes sortes de pressions et d’attaques par la ruse, la séduction ou la violence. D’Abel à nos jours, en passant par Noé, Abraham, Moïse, David, Élie, Jean, Matthieu, Pierre, Paul, Marie, Josué, Jérémie, Étienne, etc., Christ a toujours été crucifié. La sagesse du monde est naturellement dressée contre ce qui vient vraiment de Dieu. La croix de Christ a commencé lorsqu’Adam a rejeté la Parole de Dieu. L’homme a reçu le père du mensonge, le meurtrier de Christ habite en lui. L’homme a pour père le


Page 88 diable, et accomplit les désirs de son père. Il a été meurtrier dès le commencement (Jean 8:44). Ce que nous voulons dire sur la Croix comme instrument de rejet, ce que l’homme peut annuler la Parole de Dieu en faveur de la sagesse du monde (Matthieu 15:6). Mais la Croix ne s’arrête pas dans les histoires des prophètes. La Parole s’est faite chaire. Nous avons maintenant un homme pour Dieu et qui n’a pas cédé à la parole de Satan. A cause de cette entrée de Christ dans la chaire, l’humanité a désormais un choix de justice. Ceci nous conduit au deuxième aspect de la Croix de Christ, c’est la condamnation du monde. D’abord, crucifier un innocent, c’est se jeter entre les mains de la justice. Vous êtes coupables en faisant cela. Ensuite, si vous avez été coupable d’un crime, votre culpabilité est évaluée en vous confrontant à une unité de mesure. Christ est cette unité de mesure. La perfection de sa justice est une annulation d’excuse de notre part. Ainsi, l’entrée de Christ dans une chaire humaine est un jugement de l’humanité. Aucun homme ne peut dire que la justice divine était trop grande pour l’homme. Autant l’entrée de Christ dans ce monde est une croix pour lui, autant la croix de Christ engendre notre crucifixion au regard de notre culpabilité. Face à Christ, la sagesse humaine est crucifiée. Nous en arrivons au point final de la Croix : la création est condamnée par l’homme, l’homme est condamné par son péché et Christ est condamné par l’homme. Un homme s’est engagé à ne pas condamner Christ. Il a laissé Christ se développer pleinement en lui. Il a été l’homme semblable à l’image du Dieu vivant et transporteur du Règne de Dieu. Il est entré dans ce monde et est sorti. Maintenant en lui, toute la création et toute l’humanité peut trouver le Salut. C’est-à-dire que de la même façon que ça justice anéantit la justice du monde et remet tout le système à la poussière, de la même manière Christ dispose volontairement sa justice pour refaire le monde à l’image et à la ressemblance de Dieu. Il est celui en qui l’image de Dieu n’a pas été altérée.


Page 89 Et ayant reçu sur Lui toutes les causes de la destructions au moment de sa crucifixion, il est qualifié pour remodeler chaque être humain et toute la création. En Lui, les desseins de Dieu son intact. Il est la résurrection en image et en puissance. Tout ce que nous avons dit à propos de la croix nous conduit à ce point. Le Monde de Dieu est fini en l’homme parce que l’homme a commencé un autre monde. Mais en Christ, tout se renouvelle. La présence de Christ dans une chaire humaine juste marque la fin du monde gouverné par le mal. Il est l’instrument de jugement du monde. Mais puisse qu’en Lui réside la justice divine, Il est aussi la justification pour ceux qui croient en Lui. La fin du monde, c’est Christ et rien d’autre. Le début du Monde selon Dieu, c’est encore Lui. Dieu l’a fait Sagesse pour les croyants. L’avoir, c’est avoir la sagesse de Dieu tant pour vivre dans se monde en destruction ou pour vivre dans le Monde avenir.

c. Le Monde avenir

« Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Apocalypse 21:5

Dieu n’abandonne jamais ses projets. Et l’incident du péché ne l’arrête. Il est d’une Sagesse qui récupère la situation en sa faveur. La Croix n’est pas une fin pour Lui, mais le début d’une nouvelle vie. Maintenant que nous disposons de Jésus, l’homme semblable à l’image et à la volonté de Dieu, le projet divin pour l’humanité et pour la création peut se poursuivre. Et quoi qu’il fit abaissé dans les zones inférieures de la Terre, Dieu l’a souverainement élevé au dessus tout et dans les cieux et sur la Terre et sous la Terre. Ainsi, Il fait renaître l’ordre divin en tout ceux qui le reconnaissent comme le juste de Dieu, le nouvel Adam, le Sauveur du monde. Le monde avenir se trouve en Lui et en gestation chez toutes les personnes qui l’ont reçu. Pour eux, la rencontre avec Christ est la fin de leurs vies dans ce monde. La fin du monde est un événement durant lequel la création sera complètement dépouillé de Christ.


Page 90 Mais la fin du monde c’est aussi un changement de nature et de mode opératoire (la sagesse et l’intelligence de Christ) en faveur du style de vie que Jésus nous propose. Une vie de Dieu, par sa Puissance et pour sa Gloire.


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2ème Partie : Le 8ème Jour

« Hypocrites! vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci? » Luc 12:56


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Chapitre XII. Dieu commence un jour nouveau « C’est de l’Éternel que cela est venu : C’est un prodige à nos yeux. C’est ici la journée que l’Éternel a faite : Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! » Psaume 118:23-24

Le 8ème jour correspond à la plénitude des temps, la plénitude de Dieu, la plénitude de l’Esprit, la largeur, la hauteur, la longueur, la profondeur de l’amour de Dieu, l’infini richesse de Sa grandeur. C’est le plein développement de tous les jours précédents. La moisson de Christ. Il y a beaucoup à dire sur le 8ème jour, sa perfection, sa beauté, son éclat, Dieu lui-même habite le 8ème jour. Tout le 8ème jour est rempli de sa plénitude. J’aimerai vous y conduire. Mais je ne peux que vous montrer la porte étroite. C’est à vous qu’il appartient de la franchir. Après la porte, vous trouverez le chemin resserré. Il ne suffit pas de le trouver, encore faut-il l’arpenter. Imaginez un moment les multiples possibilités que vous avez pour mener votre vie. Aussi nombre qu’elles sont, une option et une seule peut vous sauver de la destruction dans le 7ème jours en vous conduisant au 8ème jour : Jésus-christ. Il aurait été souhaitable d’avoir des largesses, la vérité est que l’état du péché du monde fait de la porte et du chemin vers Dieu quelques choses d’étroit et de resserré. Que des renoncements, des choix, des doutes, des tribulations, des chutes, des avertissements sur le chemin qui mène à la vie.



Chapitre XIII. Le jour de l’Esprit « Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis ; il restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras. » Exode 22:30

Dieu est esprit. Si durant 7 jours nous avons été en développement, le 8ème jour est celui au cours duquel nous sommes livrés au Saintesprit. C’est le jour où tout est sous sa direction, sous son règne. C’est sa nature qui conduit les choses et produit tout. C’est ainsi qu’Il est l’acteur de la résurrection. C’est Lui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts. C’est Lui qui est descendu pour commencer l’Église à la Pentecôte. C’est Lui qui agit par les apôtres qui vivent les premiers moments du nouveau jour. Entrer dans le 8ème jour correspond à entrer sous l’onction, sous la direction du Saint-esprit. Jésus-christ, le premier-né ayant été confié au Saint-esprit le 8ème jour (Exode 22:30).

L’Eschatologie Le 8ème jour, c’est aussi le jour de la rencontre du Seigneur. Toute chair le verra. Même ceux qui l’on percé. C’est le jour où on ne voit plus comme au travers d’un miroir, mais nous voyons face à face. C’est le jour où nous le connaîtrons comme nous avons été connus de Lui. Christ ayant été donné en sacrifice, c’est le jour où la gloire de Dieu transparaît (Lévitiques 9:1 – 6).



Chapitre XIV. Nouvel Adam & nouvelle Ève Si l’Ève du 7ème jour avait été la mère des hommes à l’image et à la ressemblance de Dieu, il n’aurait pas été question pour Dieu de susciter une autre mère ... La nouvelle Ève est, et doit être spirituelle, son époux Christ étant spirituel, afin que sa descendance soit spirituelle. C’est une merveille à nos yeux, un prodige qui nous vient de Dieu. Une Ève de chair et de sang ne peut pas hérité de la semence de Christ, la semence du Royaume de Dieu. Comment peut-il en être autrement ? Ce qui est de la chair est chair et ce qui de l’esprit est esprit. Si Christ est l’Adam spirituel, l’Église est son Ève de la même nature. Que disons-nous donc ? Puisse que Christ est le nouvel Adam, l’Église est la nouvelle Ève. Elle a été formée par le côté percé de Christ à la Croix. C’est d’elle que sortent les fils de Dieu, ceux qui sont semblables à l’image de Christ (Romains 8:29). Le 8ème jour, c’est aussi le jour du nouvel Adam et de la nouvelle Ève. En effet, les versets 26 à 28 du premier chapitre du livre de la Genèse nous parlent de la perception que Dieu a pour l’homme : • Qu’il soit à notre image ; • Qu’il vive semblable à notre image ; • Qu’il soit homme et femme ; • Qu’il soit un peuple (Une descendance).

Lorsque Christ a accomplit la volonté de Dieu, il est l’homme par qui tout ce qui vient d’être cité se réalise : Il est l’époux de qui sort l’Eglise, les deux semblables à Dieu, homme et femme desquels sort une multitude d’homme à l’image de Dieu.



Chapitre XV. Le mystère du Sabbat « ... quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l’Éternel, pendant sept jours : le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. » Lévitique 23:39 « Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer [Dans le repos de Dieu], et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance. Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Car, si Josué leur eût donné le repos, Il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » Hébreux 4 : 6 – 11 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions [apprenez de moi], car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Matthieu 11 : 28 – 29

Jésus déclare un jour que « Le Fils de l’homme est maître du Sabbat [jour de repos] ». Les chefs religieux le Lui ont fait payé. D’où vient-il que le Fils de l’homme est maître du Sabbat ? 1. Tout d’abord, le sabbat pour Dieu et pour l’homme avait été prévu au 7ème jour. Après que Dieu ait parlé durant 6 jours et que sa Parole s’est chargée de la mise en œuvre de ses instructions, tout était accompli. Puisse que la Parole avait déjà achevé l’oeuvre de la création au 6ème jour, le repos était possible. 2. Dieu s’est reposé de son œuvre au 7ème jour. Mais pour que l’homme jouisse de ce repos, il lui faillait entendre la Parole créatrice de Dieu. Voici 2 illustrations :


Illustration 1 Imaginez que vous commencez un nouveau job et l’on vous met en face d’un appareil que vous n’avez jamais manipulé : • Soit vous suivez les instructions du fabricant, donc vous apprenez de lui ; • Soit vous bricolez des manipulations avec tout ce que cela peut provoquer ; • Soit, vous réalisez votre incapacité à gérer l’appareil et vous vous mettez à construire un nouvel appareil selon votre propre modèle.

Illustration 2 Vous désirez construire une école de réinsertion pour les enfants qui font moins de 30 % dans les écoles normales. Qu’arriverai-t-il si, ayant confié toutes vos économies à un gestionnaire ce dernier venait à laisser brûler les documents dans lesquels sont inscrits votre projet ? 3. Jésus est la Parole qui a créé l’univers entier : les choses qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la Terre. C’est-à-dire que si vous l’avez, vous pouvez vous reposez. Vous n’aurez plus besoin de bricoler la vie, ni la créer car en Lui (la Parole) se trouve déjà la vie et la vie est la lumière des hommes. Il vous guidera dans la création et vous enseignera toute chose. 4. Lorsque vous parcourez le livre de Lévitique, vous voyez souvent que le repos du 8ème jour est lié à la sacrificature de veaux, d’agneaux, de tourterelles, de pigeons pendant le 7ème jour. Cela a une grande signification pour nous : Avant que l’homme ne tombe dans la servitude du péché, il n’était pas question de travailler. Le travail est une punition intervenue après le péché. Le péché est donc la cause du travail pour les esclaves que nous sommes devenus. Pour que je ne sois plus soumis à cette punition, il y a la sacrificature qui intervient. Si l’Éternel


reçoit mon sacrifice, alors je n’ai plus à travailler pour lui payer ma dette, je peux me reposer. Ainsi, Jésus ayant été le sacrifice offert à Dieu et qui ôte le péché, il n’y a plus de travail de justification à faire. Jésus a, par sa mort, effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous. Nous pouvons nous reposer de la recherche de vie, de justice, de droiture, d’équité, du pardon des péchés. Il l’a fait et Dieu a agréé son sacrifice. Nous croyons en une œuvre accomplie que Dieu nous donne : c’est ça la foi. 5. Une fois que nous avons connaissance que Dieu a ôté le péché et nous a fait justes, il nous faut ensuite revenir à son dessein : Il veut, depuis toujours, que nous soyons à son image, selon sa ressemblance. Là encore, nous sommes loin d’y arriver par nous-mêmes. Si vous trouvez dans votre vie des comportements, des réactions, des paroles, des actes, des penses qui ne sont pas conformes à Dieu, le repos consiste simplement à ne pas travailler sur soit pour le créer, mais à faire confiance à Dieu pour nous le donner. Jésus est pour cela, d’une part la preuve qu’un tel homme est possible d’exister, d’autre part le seul homme qui détient la plénitude de cette image. C’est donc encore Jésus qui nous donne son Esprit afin qu’Il opère en nous l’œuvre de transformation qui produira en nous la ressemblance à l’image de Dieu. Une fois encore, c’est par Jésus que nous avons le repos. Que disons-nous donc ? Le repos est disponible pour celui qui a la Parole. Il ne travaille pas à bricoler la vie ni ne travaille pour la créer. Il l’a pleinement de Dieu par et en Jésus-christ. Jésus nous appelle aujourd’hui à entrer dans le repos en prenant son joug. Ce joug, c’est d’écouter sa Parole et la mettre en pratique : apprendre [Recevoir] de Lui comment vivre en recevant ses instructions (Matthieu 11:28 – 30). C’est en elles [ses instructions, ses paroles] que se trouve le repos pour nos âmes. Elles donnent la vie en abondance à celui qui entend sa voix et le suit. C’est le lien entre la lettre aux Hébreux et L’Évangile de Matthieu : Si vous entendez ma voix, nous dit Jésus, n’endurcissez pas vos cœurs, suivez mes instructions et vous aurez du repos pour vos âmes.


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Chapitre XVI. Marcher le long du chemin resserré « ... comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui ... » Colossiens 2:6 « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré [est] le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Matthieu 7:13-14

Non, ne tenter même pas d’y penser, nul ne va au Père que par Lui. Ne cherchez pas le chemin qui mène à la perdition. C’est le chemin sur lequel nous sommes déposés depuis notre naissance et sur lequel nous marchons avant la rencontre avec Christ le chemin de la vie. Le chemin qui mène à la perdition semble nous conduire à la vie. Mais nous avons enregistré un si grand nombre d’échecs, de désillusions et de déceptions que normalement, nous devrions déjà être convaincus de sa fausseté. Heureusement pour nous que Dieu ouvre pour nous une voix alternative : Christ. Aucune de ses paroles n’échouent et sa voie est sure. Voici, un fabricant d’ordinateur vous confie un de ses produits. Par sa parole, il vous guide pour l’utilisation (Ce que c’est, comment ça fonctionne et le but de ce fonctionnement). Il vous le donne pour produire des choses. Un ennemi vous convint du contraire. Vous décidez à un moment d’en faire à votre tête, vous faites ce que l’ennemi vous a conseillé et l’ordinateur tombe en panne. Vous vous mettez à travailler hardiment, mais des années passent, sans succès. Vous mourrez et vos fils reprennent vos travaux, mais sans succès. Et des générations passent. Le Royaume de Dieu est semblable a cet auteur d’ordinateur qui fit mis au courant de vos difficultés à remettre sa création en état de fonctionnement. Il envoya des instructions. Si ceux qui y travaillent reçoivent la lumière, les instructions, les directives qui leur sont envoyées par le père du système, ils trouveront le salut, le repos, la paix (Matthieu 11:28 - 29). Mais s’ils les rejettent, le système est déjà condamné (Jean 3:16 –19).


Toutes choses ont été faite par la Parole C’est la Parole qui conduisit Abraham vers la promesse ; C’est la Parole qui guida Noé pour construire l’arche ; C’est par la Parole que Marie et Joseph protégèrent l’enfant ; C’est par la Parole que Moïse et Josué conduisirent le peuple ...

Si la Parole ne vient pas faire demeure en vous pour vous conduire chaque jour, à chaque instant, dans chaque situation, il est impossible de voir le 8ème jour. Vous demeurez dans les ténèbres. Vous êtes comme sans le seul Guide qui connaît le chemin vers le 8ème jour. Car c’est en Elle que se trouve la lumière du jour, du 8ème jour. Elle est le chemin vers ce jour. Alors que Le 7ème jour, jour de la parole de Satan à Adam, est le jour de la mort, le 8ème jour est celui de la Parole de Dieu qui se fait chair en vous, en moi, dans toute la création, jusqu’à ce que la gloire de Dieu remplisse toute la terre comme les eaux remplissent les océans. Comme des explorateurs, partez à la découverte d’un jour nouveau dont les premiers rayons du matin montent déjà à l’horizon. Comme des conquérants, prenez possession du Royaume qui vous a été préparé par le Père avant la fondation du monde. Le livre de la révélation (Apocalypse) est une bonne carte de voyage si vous y allez avec le guide céleste : Jésus Christ. Ce livre parle principalement de l’avant-midi du 8ème jour tout en donnant quelques événements de la fin du 7ème jour qui est spirituellement déjà fini puisse que le 8ème jour est entrain de se manifester (Jean 12:31). Le livre d’Ézéchiel est aussi une autre carte très détaillée de ce Pays qui nous est encore étrange pour le moment.


Mais viendra le jour où nous le connaîtrons, comme nous avons été connus. Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, puisse nous donner l’Esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance du 8ème jour ; Qu’Il éclaire les yeux de notre intelligence ; afin que nous sachions d’avantage quelle est l’espérance de sa vocation, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage pour les appelés ; Et quelle est la surabondante grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’efficacité de son puissant pouvoir. Amen !


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CONCLUSION

Nous sommes dans une période transitoire entre deux mondes. Le premier monde dont Adam est la tête va vers son extinction. Le gouvernement du second monde, sous la direction de Jésus-Christ, est en plein développement. (Ésaïe 9:6, Colossiens 1:12 – 18). Les textes de l’Ancien Testament sont remplis d’histoire qui illustrent cette transition entre ce qu’est la vie avant l’arrivée de la Parole, la vie pour ceux qui ont reçu la Parole et la vie pour ceux qui n’y ont pas crue. Cette Parole s’est accomplie en Jésus-christ. Depuis le jour où son Esprit s’est répandu sur les apôtres et les disciples, le plan de conduite à un jour nouveau est en marche. Ce jour peut commencer dans vie et grandir dès lors que vous trouvez en Lui le Seigneur capable de vous sauver. Tout le système de pensées de ce monde est crucifié et va vers sa mort. Ceux qui auront dès maintenant reçu l’Esprit de Christ verront son jour et comme Abraham, ils se réjouiront de cette vision. A ceux qui ont déjà goûté aux prémices de ce jour de grâce du Seigneur, nous recommandons persévérance dans la foi. Si vous entendez ces choses que pour la première, ce contact signifie que Dieu vous cherche. Si vous cherchez bien, vous trouverez d’autres indices de sa présence dans votre vie. Il vous cherche. Tournez-vous vers Lui par la prière par exemple et demandez Lui avec précision ce que vous souhaitez pour le salut de votre âme. Il vous répondra. Nous prions pour vous compter parmi les rachetés. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. ...


D

isciple de Jésus depuis mes 12 ans, je partage le fruit des enseignements, des révélations et des expériences de la relation avec le Seigneur. Bien que je le fasse par écris et par prédications audio et vidéos, je prie le Seigneur et reste persuader que l’expression de Christ dans notre vie est la meilleure façon de prêcher ; que tout ce qui est prêché du Seigneur ou écrit n’est destiné ni aux livres, ni aux fichiers audio et vidéo, mais à conformer l’homme à l’image de Dieu. Les livres, fichiers ne sont que des médias : supports de stockage, de conservation et de transport intermédiaires avant la destination finale qu’est l’homme. En effet, la Parole de Dieu est destinée à se faire chair (Jean 1:14), l’image de Dieu doit devenir ressemblance (Genèse 1:26), la motte de terre est appelé à devenir une âme vivante (Genèse 2:15). Puisse Dieu insuffler son Esprit de vie dans vos narines. C’est seulement lorsque l’Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habitera en vous qu’il vivifiera votre existence.

Néo SondiChristian


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