Tribune Ferroviaire N°16 | CGT PSL

entrée en matière... ÉDITO

Le 20 mars dernier, sur notre Région, nous étions plus de 7 000 cheminots à être appelés à élire nos représentants syndicaux, et par là même, à déterminer la représentativité syndicale dans l’Entreprise.

Cette élection constitue donc un évènement majeur au regard de la future réforme du ferroviaire. Et vous ne vous y êtes pas trompés en votant à 38,22% pour la CGT, confortant ainsi notre place de 1ere Organisation Syndicale sur notre région, comme à l’échelle nationale d’ailleurs.

Il n’est pas anodin de constater qu’il y a eu près de 63% de participation, ce qui démontre l’attachement des cheminots au fait syndical et leur volonté de ne pas laisser les affaires les concernant entre les mains de dirigeants plus obnubilés par la qualité de la marge financière que par celle du service rendu aux usagers et les conditions de vie et de travail des personnels.

L’autre enseignement est le fait que les Organisations Syndicales qui ont construit une plate-forme unitaire pour une réforme à même de répondre aux besoins des populations en matière de service public ferroviaire Fret et Voyageurs, qui défendent l’amélioration des conditions sociales et de travail de tous les cheminots, qui refusent la libéralisation du rail et l’éclatement de l’entreprise publique SNCF et de plus qui appellent les cheminots à agir le 22 mai 2014 dans le cadre d’une manifestation nationale unitaire (CGT / UNSA / SUD-Rail) ont obtenu près de 76% des suffrages.

L’entreprise publique et les cheminots sont à un tournant de leur l’histoire et c’est toute la nation qui est concernée, à nous d’en faire prendre conscience. Prenons ensemble notre avenir en main pour une réforme qui voit rétablir un vrai service public aux usagers, des conditions sociales et de travail de haut niveau pour les cheminotes et cheminots de toutes les entreprises ferroviaires, se basant sur notre statut et notre RH 0077.

C’est tout le sens de notre lutte dans les semaines à venir et nous espérons vous compter parmi nous.

SOMMAIRE : P. 3 - Le volet Social de la Réforme Ferroviaire P. 4 - Élections professionnelles CE / DP du 20 mars 2014 P. 5 - Fermeture des guichets : allez voir ailleurs !

P. 6 - Tu connais ton CER toi ?

P. 7 - Même pas vieux ces retraités !

P. 8 - Info Luttes PSL Brève

n°16 - mai 2014

Les syndicats en marche pour une autre Europe

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Le 4 mars 2014, les cheminots CGT, dont ceux de Paris St Lazare, ont défilé à Bruxelles avec plus de 52 000 manifestants de 21 pays européens (7 500 syndiqués CGT ) à l’appel de la confédération européenne des syndicats pour dénoncer «l’austérité». À quelques semaines des élections européennes, ils voulaient ainsi réclamer une «autre voie» plus sociale pour l’Europe. «Notre message est simple mais c’est un message que les responsables européens ne veulent pas entendre. Notre message est que leurs politiques en réponse à la crise financière ne suffisent pas et ont en réalité aggravé la crise sociale et économique. Notre message est que l’austérité ne fonctionne pas», a expliqué Bernadette Ségol, la Secrétaire générale de la CES. Dans l’Union, plus de 26 millions de personnes sont privées emploi. La crise frappe durement et a déjà mis depuis 2008 10 millions de salariés en chômage. Dans 18 des 28 pays de l’UE les salaires réels ont chuté, font remarquer les syndicats européens. 7,5 millions de jeunes Européens ne travaillent pas, ne suivent pas d’études ou de formation.

Face aux désastres économiques et sociaux, face aux conséquences politiques délétères de cette crise, les syndicats européens plaident pour une nouvelle voie pour l’Europe qui passe par une rupture franche avec les politiques d’austérité à l’œuvre sur tout le continent et par un plan d’investissement à l’échelle de l’Europe.

Olivier GENDRON Secrétaire général du secteur fédéral CGT des cheminots de PSL

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Le volet Social de la Réforme Ferroviaire Le Livre de la Jungle

Le 16 juin prochain marquera le début de la présentation devant le Parlement du projet de réforme ferroviaire ; suivra ensuite l’examen des textes par le Sénat, avec la volonté d’aboutir pour la fin du mois de juillet.

L’ensemble de ce projet entend apporter les solutions pour améliorer le fonctionnement du ferroviaire, permettre l’arrivée de nouveaux entrants et stabiliser la dette de la SNCF et de RFF qui avoisine les 40 milliards d’euros.

le poids de la dette, inutile d’être grand clerc pour imaginer la situation dans quelques mois : des services entiers de cheminots recrutés hors statut, impliqués à hauteur des « avantages » de la convention collective.

Aie confiance, mon enfant !

Concernant le volet social, la Direction est volontairement restée discrète sur les changements qui devraient découler de son projet, et pour cause…

La Direction prétend que le statut des cheminots ne sera pas concerné par la future « convention collective » qui s’appliquera à l’ensemble des acteurs du secteur.

Mais l’organisation du travail, les repos et les congés feront bien l’objet d’une classification et donc de la fameuse « harmonisation ». Notre RH77 n’en serait-il pas modifié de facto ?

Tu veux une banane ?

À l’instar de ce qui se passe au Fret, la réforme portée par la Direction de l’Entreprise entend imposer un socle commun à plus de 160 000 cheminots en augmentant l’« efficacité de 10% » dixit notre président M. Pépy devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale en septembre dernier.

Les cheminots ne sont pas dupes, ils savent que cela va se traduire par des suppressions de postes dans les équipes, une augmentation de la charge de travail et au final, l’incapacité des cheminots à remplir correctement leur mission de service public.

La patrouille des éléphants

La Commission Mixte Paritaire Nationale (CMPN), qui a en charge l’élaboration de la convention collective, démarre à peine ses travaux avec les partenaires; représentants du patronat, des Organisations Syndicales, sous la houlette du représentant du ministère des Transports, avec la difficile mission de trouver un terrain d’entente.

Le dumping social que prétend éviter la réforme est précisément au cœur du projet actuel, car il est clairement indiqué que les opérateurs historiques pourront employer des salariés se contentant du régime de la convention collective.

Sachant que ces mêmes opérateurs continueront de supporter

La bataille

La CGT a construit un projet de réforme alternatif, qui répond au cahier des charges de la Commission européenne ou « eurocompatible ». Ici, pas de division de l’EPIC SNCF, mais au contraire le retour de l’Entreprise intégrée, simple, efficace et concret.

Sur la base de ce projet, nous avons construit avec les autres Organisations Syndicales, à l’exclusion de la CFDT, une plateforme revendicative commune.

Nous devons affirmer avec force, le 22 mai prochain à l’occasion de la grande manifestation nationale et unitaire à Paris, que le « petit d’homme » veut choisir et porter sa réforme du ferroviaire et se dressera face aux prédateurs !

Ludovic Lebreton

Koodegueule lation des facilités es, les facilités de circu r le droit d’utilisation Depuis quelques anné sieurs mois ; la SNCF semble vouloir limite ce sujet ; de ite tra i qu 6, 24 puis plu cation du RH difi mo la ec ement, av , Cela s’est accéléré de ass tés rcl su rai e du droit de été fait pour les ret ssent : remise en caus rai de circulation. Cela a pa ap ion sat . tili etc d’u rt rtantes de transpo des restrictions impo handicapés, les bons les droit des enfants t sur un rapport de la rs familles. S’appuyan leu et icales tifs ac ts ino les Organisations Synd vre pour les chem e « négociation » avec un Cela est aussi en œu se po pro py Pé t présiden cour des comptes, le sur trois points : scendants r les ascendants et de • Utilisation des FC pa • Fiscalisation des FC • Prix des résa

er sur l’ouverture à la économies et d’anticip blic. s de re fai de est n du service pu isant négociatio Le but de cette soit-d ce qui s’inscrit dans une politique de casse de ces négociations. ure ert uv concurren l’o sera remise lors de et rte ve ou est on Une pétiti

n°16 - mai 2014

ulation Facilités de circ nt remises en cause.

(FC) sont régulièreme

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Élections professionnelles CE / DP du 20 mars 2014 Sur fond de projet de réforme ferroviaire du gouvernement et de la Direction, le jeudi 20 mars dernier, les cheminotes et les cheminots de la SNCF ont fait le choix de placer une nouvelle fois la CGT en tête de leur choix. Par leur vote, les cheminots ont choisi de renouveler à une très large majorité, 35,64% en CE et 37,8% en DP, leur confiance vis-à-vis de la CGT. La CGT demeure de loin la première Organisation Syndicale à la SNCF et ce 13 points devant la deuxième. La représentativité des Organisations Syndicales à la SNCF reste identique à celle de 2011. La CGT est représentée dans les 28 CE de l’Entreprise.

Sur notre Région, malgré une participation en baisse (principalement à l’Exécution), les cheminotes et les cheminots nous ont une nouvelle fois fait confiance, que cela soit en CE ou en DP. Ces élections auront vu le départ de Batimmôtique (-304 agents), l’arrivée de l’ESTI (+996 agents), les nombreux mouvements de personnel avec des arrivées et départs (1200 « jeunes » votaient pour la première fois).

Quelques faits marquants :

Résultats CE 2014 PSL 2014 CFDT 11.22%

2011

FO 7.93%

Participation en baisse de 6%, 998 inscrits supplémentaires.

CFDT FO 11.15% 7.31%

CGT 38.20% SUD-Rail 30.28%

CGT 39.12%

SUD-Rail 28.71% UNSA 13.95%

En DP par Etablissement : Participation en baisse de 6%.

UNSA 12.13%

Résultats DP 2014 PSL 2014 FO 7.66%

2011 CFDT 10.58%

CGT 39.34%

FO 6.30%

SUD-Rail 31.11%

CFDT 10.33%

CGT 41.19%

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SUD-Rail 29.15%

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UNSA 13.53%

UNSA 10.82%

En CE : La CGT perd 0.92 % mais progresse en nombre de voix (+45 voix).

Au CER : 6 élus CGT sur 12 au total.

La CGT redevient 1ère OS à l’Exécution.

EIC : Participation trop faible à l’Exécution (- de 50%), les agents ont revoté le 17 avril !

ETOF : Progression de la CGT (+5%), mais également de la CFDT, et baisse notable de SUD. ECT : Baisse de 4% et montée de l’UNSA. ESTI : 44,51% de vote CGT (pas de comparatif avec 2011).

ELT : Bons résultats sur Paris, moins bon en zone diffuse.

Entités : Baisse de 6% au profit de FO. INFRAPOLE et TECHNICENTRE : Plus de 50% des suffrages pour la CGT.

Les syndicats CGT de la région de PSL tiennent à remercier celles et ceux qui ont choisi le syndicalisme de conquêtes sociales qui, pour les tenants de la pensée unique si dévastatrice, serait un syndicalisme d’arrièregarde, juste parce qu’il fait de la défense du travail et des salariés son crédo !

Avec cette confiance renouvelée, la Fédération CGT des cheminots va interpeller le gouvernement et la Direction de la SNCF. Elle continuera à construire les mobilisations unitaires indispensables pour gagner sur les revendications des cheminots en matière de salaires, d’emplois, de protection sociale, de service public, de conditions de travail…

Fermeture des guichets : Allez voir ailleurs !

Plan de casse sur l’ELT de Paris St Lazare Suppression de 50 postes de vendeurs Grandes lignes Le service public, si la Direction parvenait à ses fins, reculerait de façon considérable sur notre Région.

L’annonce des fermetures de points de vente était attendue et redoutée. L’inquiétude grandissant, les 2 CHSCT Ventes (Paris et la Garenne) ont décidé de demander un CH extraordinaire. Les agents étaient dans l’inquiétude et ils avaient raison, le chiffre est astronomique : fermeture de 9 points de vente : Conflans, Mantes, Rueil, Chatou, Houilles, Becon-lesBruyeres, Argenteuil, Colombes ; à cela nous devons ajouter la fermeture de la caisse principale de Paris et la suppression d’un poste au BCC Paris.

Cela fait 50 postes supprimés pour l’année 2014, et aura également des incidences sur les employés du ménage chargés du nettoyage de ces points de ventes.

La SNCF veut faire des économies sur le dos des cheminots, au détriment de l’emploi et du service public. Ces - 50 sont la première déclinaison sur notre Etablissement des 1 400 suppressions de postes de vendeur prévues au niveau national, dont 800 en Ile-de-France.

Ces suppressions seraient une remise en cause de l’égalité d’accès pour tous au service public. La Direction contraint les usagers à utiliser les canaux de distribution déshumanisés, (internet, mobile, etc.) et exclut toutes celles et ceux qui en sont dépourvus ou souhaitent simplement un contact direct.

Les usagers privés de ces guichets vont se rabattre sur les points de vente Transilien, mais ceux-ci ne pourront pas raisonnablement faire face à cette demande. Nous sommes tous perdants, cheminots comme usagers.

Il est scandaleux que dans un pays qui connait un taux de chômage de plus de 10%, une entreprise comme la SNCF supprime autant d’emplois, pourtant si utiles.

La SNCF préfère avoir recours à des emplois précaires plutôt que de garder des postes qui eux permettraient d’embaucher des jeunes avec un vrai salaire et des droits.

Il est de notre devoir de nous opposer à ces suppressions.

Les cheminots, avec la CGT, vont se saisir du 22 mai pour dénoncer une reforme ferroviaire libérale, inacceptable, avec la volonté de gagner une autre réforme qui réponde aux besoins des populations en matière de service public ferroviaire fret et voyageur qui améliore les conditions sociales et de travail de tous les salariés du rail.

Les cheminots de l’ELT seront également présents le 22 mai au matin à un grand rassemblement national des agents commerciaux de la filière 26 à 10h30, devant le siège de la direction à Saint Denis.

C’est ce qui arrive quand un service public se prend pour une simple entreprise commerciale.

Michel DELAPORTE

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Ces 9 points de vente de proximité sont non seulement utiles mais viables ; ils sont une chance pour promouvoir le service public de transport ferroviaire.

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COMMENT FONCTIONNE VOTRE CER (Comité d’Etablissement Régional) ?

Le Comité d’Etablissement des cheminots de Paris Saint-Lazare est une instance démocratique, dirigée par des représentants élus.

Les acteurs du CER échangent et travaillent dans plusieurs espaces de concertation et de travail.

Une équipe technique met en œuvre les orientations définies par les élus du CER. Une fois élus, ces représentants siègent et œuvrent dans le cadre de plusieurs instances afin d’assurer les prérogatives du CER :

La réunion plénière

Le bureau

Les commissions

Une fois par mois, les élus du CER, les représentants syndicaux, se réunissent sous la présidence du Directeur de région SNCF ou de son adjoint par délégation.

Ensemble, ils débattent des différentes prérogatives propres au CER. Sur PSL, la répartition issue des élections du 20 mars dernier est la suivante : 6 représentants CGT, 4 SUD, 1 UNSA, 1 CFDT.

Composé d’élus, le bureau exécute et contrôle la mise en place des décisions et orientations décidées par le CER. Il est chargé de : - suivre les décisions prises par le comité, - coordonner l’activité des commissions, - suivre l’évolution des activités et veiller au respect des budgets du CER fixés pour l’année.

Ces élus travaillent sur des thématiques spécifiques plusieurs fois durant l’année, il existe :

Sur PSL, il est composé de 3 membres CGT, 2 SUD, 1 UNSA, 1 CFDT.

3 commissions obligatoires : - « emploi-formation », présidée par la CFDT - « information et aide au logement », présidée par la CGT - « égalité professionnelle » présidée par SUD 5 commissions facultatives : • « économique », présidée par la CGT • « santé et conditions de travail », présidée par SUD • « budget », présidée par l’UNSA • « activités sociales », présidée par la CGT • « retraités », présidée par SUD

L’instance du CCE (nationale) Le CER de PSL est représenté au CCE, 2 élus siègent aux réunions plénières du CCE et participent à ses commissions.

Pour PSL : 1 CGT et 1 SUD. Le CER a une double mission, économique et sociale, et dispose, pour ce faire, de ressources spécifiques.

Rôle économique

Art. L.431-4 du Code du travail : rôle économique (contrôle de la gestion et de la marche de l’entreprise).

De part son rôle économique, sa « mission première », le Comité d’Etablissement est obligatoirement consulté et informé sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche de l’entreprise.

Il est un interlocuteur incontournable de la direction régionale SNCF et intervient dans toute une série de domaines essentiels : • formation, emploi, sécurité, santé, technologies nouvelles, égalité professionnelle, logement...

Outil de défense, de réflexion, d’analyse et d’action, il donne aux cheminots la possibilité d’agir sur le terrain et d’intervenir sur l’évolution de la SNCF.

Rôle social

n°16 - mai 2014

Art. L.432-8 du Code du travail : rôle social (gestion directe des activités sociales au bénéfice des salariés et de leurs familles).

Le CE assume la gestion des prestations sociales et culturelles destinées aux agents et à leurs ayants droit.

Dans cette optique, il élabore de manière collégiale un programme d’activités annuel abordant plusieurs domaines : tourisme, loisirs, enfance-jeunesse, culture…

Ce programme a pour ambition de proposer des activités variées, de qualité et accessibles au plus grand nombre de cheminots.

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Par ailleurs, au fil des années, le CE s’est doté d’un patrimoine de proximité qui lui permet de répondre aux besoins de loisirs et de vacances des agents, qu’ils soient actifs ou retraités, et de leurs ayants droit par l’intermédiaire d’équipements de proximité, agréables et confortables.

De plus, le CE assure la gestion des restaurants d’entreprise que lui a transférée la SNCF il y a 25 ans.

Enfin, en complément de ces actions, le Comité d’Etablissement confie la gestion des activités « nationales » au Comité Central d’Entreprise (CCE) suivant un mandat de gestion, négocié et adapté par les CER et renouvelable tous les 5 ans.

Si le bureau décide des actions du CER, c’est au sein des commissions que les élus élaborent les projets.

Les élus s’y réunissent régulièrement, et elles ont plusieurs objectifs : • analyser les indicateurs fournis par la Direction pour préparer les débats et les déclarations des plénières mensuelles, • former et proposer des notes économiques aux Elus, • sensibiliser aux actions des commissions à travers des expositions, des ciné-débats ou des colloques, • informer les cheminots avec les publications du CER ou le site Internet.

Vincent GRELLIER Élu CGT Secrétaire du CER de Paris St Lazare

Même pas vieux ces retraités !

Donner de l’avenir à votre retraite !

Le moment attendu, parfois redouté, arrive. Vous allez prendre votre retraite. Vous voulez la vivre dans des conditions matérielles et morales correctes. Rien n’est plus normal après tant d’années de travail.

La retraite est un droit solidaire acquis par l’action conjuguée de plusieurs générations de salariés. La société doit se doter des moyens existants pour satisfaire vos attentes, afin de profiter le plus longtemps possible de votre vie nouvelle en bonne santé.

Donner de l’avenir à sa vie de retraité est une perspective motivante pour soi et ses proches.

En lien avec toute la CGT, le syndicalisme spécifique retraité CGT agit pour une meilleure protection sociale et un bon niveau des retraites. L’accès aux transports, aux logements, aux services publics de proximité, à la culture, au sport, à l’accompagnement du vieillissement, sont des domaines au cœur des actions menées sans relâche par notre organisation.

Le patronat et les gouvernements successifs considèrent la retraite comme un coût pour la société et attaquent en permanence les régimes de retraites et les budgets de la santé.

Ce n’est pas parce que vous sortez de l’Entreprise que les problèmes s’arrêtent, bien au contraire !

Votre intervention, votre action dans la vie sociale et politique est importante. Nous sommes environ 16 millions de retraités en France, nous sommes une force considérable !

Vous considérez légitimes nos revendications ? D’autres sujets vous préoccupent ? Le syndicalisme retraité CGT est à votre écoute. Il est à votre disposition pour répondre à vos questions.

Rejoignez-nous en adhérant ou en restant adhérent à la CGT !

Nous vous donnons RDV dans la rue pour défendre nos droits et améliorer nos conditions de vie le mardi 3 juin dans une grande manifestation nationale unitaire à Paris ! À bientôt et bonne retraite !

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Michel GIGOMAS

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info luttes Le 24 mars 2014 à Vernouillet, 250 conducteurs Equipement bloquent le chantier de renouvellement du groupe 6.

Les brèves Le Parlement européen

Du 22 au 25 mai prochain, les européens éliront les eurodéputés qui siègent au Parlement européen.

Soyons honnêtes. Un sujet comme le Parlement européen, ça n’emballe jamais grand monde.

Les CREQ (Conducteur Régional Equipement) ont fait le choix de porter de manière forte et sérieuse leurs revendications avec la CGT, pour une véritable reconnaissance de leur métier de conducteur.

Depuis plus d’un an, la Direction n’a de cesse d’organiser des groupes de travail avec les Organisations Syndicales pour saupoudrer quelques miettes contre la casse de notre outil de travail et nos savoir-faire.

La CGT, avec les CREQ, ne mangent pas de ce pain-là.

Le 22 janvier 2014, une DCI CGT a permis le déblocage des cadres d’organisation par des embauches et l’annonce d’une table ronde sur nos revendications.

Le 15 février 2014, la CGT et ses militants CREQ déposent une pétition signée à près de 90%.

Le jour de cette table ronde, le compte n’y était pas ; la Direction de l’Infrastructure accordait sous certaines conditions, et simplement au titre des expérimentations pour la conduite de trains plus lourds et plus puissants, 70 qualifications D. Rien pour les CREQ et la pérennité du métier !

C’est au mois de mars que les CREQ, avec la CGT, décident de donner un coup d’arrêt à cette fin de non-recevoir.

Le 24 mars 2014, avec la CGT, près de 90% des CREQ ont cessé le travail sur l’ensemble du territoire national.

250 cheminots de la France entière se sont rassemblés à Vernouillet sur le chantier de la GOP du groupe 6, pour obtenir l’ouverture de véritables négociations !

Cette action a stoppé la sortie de tous les trains de travaux de la base arrière pour la GOP Mantes/Meulan.

La Direction sous la pression des cheminots : Face à cette mobilisation, la Direction de l’Entreprise va devoir donner d’autres réponses que celles données actuellement, en lien avec les revendications exprimées notamment en ce qui concerne la reconnaissance des CREQ, de leur métier et de leurs conditions de travail.

Cette action n’est qu’un avertissement, la colère est forte !

Mais à ceux tentés de prendre leurs jambes à leur cou, on pourrait dire : pour ne plus avaler de grosses couleuvres (anti) sociales, arrêtons-nous quelques instants sur cette institution qui représente les peuples des vingt-huit états membres de l’Union Européenne.

Ses députés sont élus au suffrage direct pour une durée de 5 ans, chaque pays disposant d’un nombre de parlementaires répartis en fonction du nombre d’habitants.

Ses membres se regroupent en fonction de leurs affinités politiques et non par nationalité.

Pourvu de pouvoir de plus en plus importants, le député européen influe par son action sur tous les domaines de la vie quotidienne du citoyen : l’environnement, la protection des consommateurs, les transports, mais aussi sur l’éducation, la culture, la santé…

C’est peu dire qu’il serait à l’avenir bien avisé d’insuffler une vraie dimension sociale à l’Europe.

Mais pour l’heure, la balle est dans le camp des électeurs !

Le site du Secteur Tout ce qu’il faut savoir sur le secteur de PSL : les valeurs, les publications, vos représentants, vos droits, des vidéos, l’actualité, etc.

www.cgt-psl.fr

PENSE -

Tête

Le jeudi 22 mai 2014 :

Grande manifestation nationale unitaire CGT, UNSA, SUD à Paris

Secteur Fédéral des cheminots CGT de Paris St Lazare 3 rue d’Edimbourg - 75008 Paris E-mail : secteur@cgt-psl.fr Tél. : 01.83.92.33.06 - Fax : 01.83.92.33.10 SNCF : 30.03.06 - Fax : 30.03.10 Le blog du Secteur / www.blog.cgt-psl.fr Le site CGT du Secteur / www.cgt-psl.fr

Le dimanche 25 mai 2014 : Élections Européennes en France

Le mardi 3 juin 2014 :

Journée d’action confédérale CGT des retraités à Paris