CGT PSL | Tribune Ferroviaire N°17

La réalité des faits ÉDITO

Cher-e-s collègues

Au sortir de cette période estivale, les faits nous ont rapidement ramené à ce que certains font de ce monde, un champ de bataille militaire et social avec toujours le même but, amasser toujours plus, quitte à broyer des vies.

Les faits, c’est aussi la position revancharde de la Direction de la SNCF pour mettre au pas ceux qui ont osé faire grève en juin, ou s’opposer à l’EAS sur Paris Beauvais.

La CGT n’est pas restée sans réagir et, avec les cheminots, est allée interpeller la Direction.

Le 4 août dernier, la loi portant réforme du ferroviaire a été votée. Dans la foulée, M. Pépy s’est empressé, en toute illégalité, de s’autoproclamer président du directoire et d’avancer ses pions dans les 3 EPIC. Nous sommes de nouveau mis devant le fait accompli par les annonces anticipées de la Direction de l’entreprise concernant l’organisation, le contenu et la structuration des 3 EPIC sans aucune concertation avec les Organisations Syndicales, et sans même attendre les nominations gouvernementales des premiers dirigeants comme elles sont prévues par la loi.

Ce qui est aussi un fait, c’est que la CGT ne laisse et ne laissera pas faire une SNCF sans l’avis des cheminotes et cheminots. Les négociations devront se faire sous leur vigilance et leur intervention ; la CGT n’acceptera pas la casse sociale, ni la mise en danger des usagers parce que certains ont décrété faire du business avec de l’argent public au mépris du service public !

La grève de juin était juste et légitime, la suite également. À Bientôt,

SOMMAIRE : P. 3 - Réforme du ferroviaire, nous ne sommes pas au bout de nos peines !

P. 4 - La sécurité ferroviaire n’a pas de prix !

P. 5 - Mission de sécurité Établissement Transilien P. 6 - Ton CER et la réforme : attention danger !

P. 7 - Même pas vieux ces retraités !

P. 8 - Info Luttes PSL Brève

Transfert de la gestion des prestations familiales.

La Direction s’attaque à la famille des cheminots.

n°17 - novembre 2014

Alors qu’aucun document officiel ne l’oblige, la Direction de l’entreprise a décidé, unilatéralement, le transfert de la gestion des Prestations Familiales aux Caisses d’Allocations Familiales (CAF) dès le 1er janvier 2015.

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Ces choix auront pour conséquences : 1. La suppression des Agences Famille et au minimum la perte de 100 emplois.

2. Un service de moindre qualité pour les cheminots. La rigueur budgétaire gouvernementale provoque des difficultés pour tous les services publics. Rappelons que des Caisses d’Allocations Familiales ferment l’accès au public une journée par semaine, afin de gérer le retard.

3. C’est aussi le régime spécial, issu de l’histoire des cheminots, auquel s’attaquent nos dirigeants. Ils veulent diminuer la dotation du Fonds d’Action Sanitaire et Sociale et souhaitent mettre fin à la spécificité des droits des cheminots de la SNCF. Dans la droite ligne de la réforme, la SNCF doit devenir, pour nos dirigeants, une entreprise comme une autre.

Olivier GENDRON Secrétaire général du secteur fédéral CGT des cheminots de PSL

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RÉFORME DU FERROVIAIRE, NOUS NE SOMMES PAS AU BOUT DE NOS PEINES !

Le RH0077 servira-t-il de base à la partie réglementation du travail de la Convention Collective Nationale (CCN) ?

NON, il faudra modifier les taquets et y compris adapter la réglementation sur le temps de travail aux besoins des activités.

Quelles interventions de la CGT dans les futures négociations ?

Pour une réelle réunification du système ferroviaire public par une unicité économique, sociale et technique autour d’une Entreprise publique intégrée : la SNCF.

Le RH 0077 sera abrogé au plus tard en juillet 2016. Il pourrait en être de même pour tous les accords d’entreprise repris dans la CCN (classification des métiers, formation, égalité professionnelle, temps partiel, CPA, accord handicapés, etc.).

Un amendement CGT demandait que le RH0077 soit la base du décret socle.

Celui-ci a été rejeté !

Pour que les questions d’emploi, de conditions de vie et de travail, d’organisation de la production soient au cœur des discussions.

Ces négociations nécessiteront la vigilance ainsi que l’intervention des cheminots, des syndiqués, des militants au plus près du terrain.

Une Entreprise SNCF unique ?

Le texte de loi ne parle pas de Système Ferroviaire Public mais de Système Ferroviaire National où se trouvent, d’une part, un réseau géré et maintenu par un EPIC sous des contraintes financières énormes et, d’autre part, des transporteurs, dont l’EPIC SNCF Mobilité.

Imaginant rassurer les cheminots en grève, le gouvernement a fait passer un amendement qui donne aux trois EPIC un caractère indissociable et solidaire.

Ce point de ciment entre les trois EPIC est à mettre au crédit de l’action, mais il reste très fragile ainsi que très éloigné de l’intégration et de l’unicité réclamées.

Le statut sera-t-il préservé en l’état ?

NON, une réécriture du statut est envisagée pour mettre en œuvre la loi !

Les amendements portant obligation de recruter au statut pour les candidats qui répondent aux critères ont été rejetés.

Encore une belle preuve de démocratie.

Le Président de SNCF Mobilité et du Directoire du Groupe Public Ferroviaire (GPF) doit être proposé par le gouvernement, auditionné par les Parlements et élu par le CA de SNCF Mobilité.

De plus, c’est par décret, dans l’écriture duquel les fédérations entendent être consultées, que doivent être définis le contenu et les missions précises des 3 EPIC. G. Pépy se permet de présenter au CA de la SNCF et aux cheminots, dans une brochure de 60 pages, ce que seraient le GPF et le contenu des 3 EPIC. Il va même jusqu’à laisser diffuser dans la presse les noms des futurs dirigeants selon un schéma que lui seul a déterminé.

n°17 - novembre 2014

Comme conclu dans le pacte (CFDT, UNSA, Ministère), il a été préféré un amendement qui ne remet pas en cause la politique actuelle de recrutement (30 % d’embauche de contractuels).

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La sécurité ferroviaire n’a pas de prix !

Guillaume Pepy venait à peine de commémorer sans vergogne la catastrophe de Brétigny qu’un autre accident ferroviaire avait lieu à Denguin dans les Pyrénées-Atlantiques. Le fait que le TGV, rattrapé par l’automotrice, roulait, même à faible vitesse, a évité l’effet butoir et donc réduit le bilan humain à la fois en nombre de victimes et en gravité.

Brétigny : le constat des experts évoque un « état de délabrement jamais vu du réseau » et indique qu’il s’agit bien d’un problème de maintenance.

Nous sommes face à la réalité de certains choix exercés par les gouvernements successifs et relayés par la Direction de la SNCF. Cette logique d’abaissement des coûts se fait au détriment du service public, de la sécurité des circulations des biens et des personnes.

Denguin : les essayeurs ont constaté des installations défaillantes (fils dénudés entraînant une réalimentation). Les mesures effectuées ont reproduit les dérangements contraires à la sécurité, observés par les acteurs le jour de l’accident.

N’en déplaise à la Direction, « Toute erreur humaine est donc exclue » et la voracité des rongeurs n’est pas apparue en 2014.

Cet accident met une nouvelle fois en lumière une politique de maintenance des infrastructures ferroviaires en total décalage avec les exigences de sécurité requises pour le système ferroviaire.

Le recours, de plus en plus fréquent, à des entreprises extérieures et à l’intérim, avec des salariés sans formation ni qualification pour être sous-rémunérés, est une autre traduction concrète de cette politique du tout « business » particulièrement dangereuse pour la sécurité.

G. Pepy et J. Rapoport vont-ils, une nouvelle fois, passer à travers les gouttes ?

Les pouvoirs publics vont-ils encore se satisfaire d’un grand plan de communication de la SNCF sur la visite de 10 000 guérites de signalisation, ou de l’enquête sécurité menée auprès de 150 000 cheminots et confiée, bien sûr, à des agences privées de consulting ? Il y a un an, c’était l’inspection de 5 000 traversées jonction doubles (TJD).

D’autant plus que ces mesures annoncées en plus haut lieu dans les médias désorganisent la production sur le terrain, dans une période où les travaux programmés sont en augmentation exponentielle pour une infrastructure qui a connu la suppression de 4 200 emplois entre 2008 et 2013 (sans vouloir remonter plus en amont).

Etat et Direction de la SNCF vont devoir rendre des comptes.

La fédération CGT des cheminots continuera d’être à l’offensive pour exiger les dispositions d’organisation et les moyens permettant d’avoir un réseau ferroviaire de qualité, alliant confort et sécurité.

n°17 - novembre 2014

C’est aussi la raison pour laquelle la CGT s’est constituée partie civile dans le cadre de ces accidents, et qu’elle a demandé une audience à la ministre concernée, Mme Royal, lui rappelant les courriers sur la sécurité déjà envoyés précédemment à F. Cuvillier.

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Les réorganisations opérées ces dernières années, les économies drastiques réalisées sur l’appareil de production, en premier sur l’emploi et la formation professionnelle, le développement de la sous-traitance pour servir la politique « business » de la Direction de la SNCF ont des conséquences dramatiques que personne ne peut plus nier.

La réforme du ferroviaire adoptée au Parlement le 22 juillet 2014 encourage malheureusement la poursuite et l’accélération de cette politique.

Thierry LE GOFF

Mission de sécurité Établissement Transilien POUR DES GAINS DE PRODUCTIVITÉ, LA DIRECTION MODIFIE LES PÉRIMÈTRES DES MÉTIERS !

L’Établissement de Ligne Transilien LAJ, autour de nouvelles discussions sur l’évolution du métier de commercial en gare, prétend que les agents commerciaux devraient s’adapter et faire évoluer leurs missions commerciales, afin de répondre aux exigences de régularité et de main-d’œuvre à bas coûts, en leur faisant exécuter des missions dévolues aux cheminots de la filière transport mouvement (agents effectuant des missions de sécurité).

La Direction veut que les agents commerciaux des gares et des équipes itinérantes effectuent à l’avenir certaines missions de sécurité (les nouvelles tâches production voyageurs) qui, jusqu’à aujourd’hui, étaient assurées par des agents rigoureusement formés, spécialistes de la sécurité des circulations.

La Direction décide de mettre en œuvre ce projet néfaste sans en avoir discuté préalablement avec les Organisations Syndicales.

C’est quoi les nouvelles tâches production voyageurs ?

Ramassage d’objets aux abords et sur les voies.

Déneigement agent seul aux abords des quais.

Réarmement de signaux d’alarme.

Extinction de feux de traverses.

Transbordements de voyageurs en pleine voie : la Direction s’était engagée l’année dernière, pendant les tables rondes sur les EML*, qu’en cas de descentes sur les voies, celles-ci soit encadrées par une astreinte issue de la filière transport mouvement ou équipement, nommée CIL (Chef d’Incident Local) ; Aujourd’hui, ceci est remis en cause par la Direction.

LA DIRECTION S’AFFRANCHIT DE LA SÉCURITÉ !

La Direction cherche à créer une nouvelle appellation afin de nous faire croire que les tâches citées ci-dessus n’ont rien à voir avec des tâches essentielles de sécurité et que leur exécution ne nécessite pas une aptitude particulière.

La CGT rappelle que les recrutements effectués par la SNCF permettent une identification des qualités requises pour tenir un poste de sécurité.

DES FORMATIONS AU RABAIS !

Une formation de 2 jours, dont une journée théorique comportant 4 items : 1- Risques ferroviaires 2- Déneigement de la bordure du quai 3- Ramassage d’un objet tombé sur la voie à quai et extinction d’un feu de traverse 4- Evacuation ou transbordement d’un train de voyageurs en pleine voie.

La seconde journée serait une journée pratique sur le terrain, sous la coupe du DPX (issus de la filière commerciale).

Celui-ci évaluera les compétences acquises de l’agent durant la journée théorique et lui délivrera une autorisation attestant sa capacité à effectuer ces tâches.

La CGT revendique :

- La mise en place d’adjoint DPX filière transport/mouvement dans les EML afin d’assurer le suivi des agents.

Nous réitérons notre refus que le management de la sécurité soit effectué par des DPX et RDPX de la filière commerciale.

La CGT refuse la vulgarisation de la sécurité.

Le service public doit être le garant d’une sécurité optimale pour les usagers et tous les travailleurs du rail.

CHEMINOTS, NOUS CONNAISSONS DES SITUATIONS QUASI-SIMILAIRES DANS TOUS NOS SERVICES, NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE ! *Equipes Mobiles de Lignes (EML) : agents commerciaux qui renseignent les voyageurs dans les différentes gares de leur périmètre d’intervention.

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- Que la Direction tienne son engagement concernant le recrutement des cheminots de la filière transport mouvement dans les Équipes Mobiles de Ligne pour toutes les missions touchant à la sécurité.

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Ton CER et la réforme : attention danger !

Le CER de Paris St-Lazare Son rôle et ses missions :

Pour beaucoup de cheminots, le Comité d’Entreprise se réduit à la restauration collective et à la billetterie, voire les vacances.

C’est, bien entendu, faire l’impasse sur le rôle majeur que tient le CER en tant qu’acteur de proximité et interlocuteur dans les domaines de la gestion et de l’évolution économique et financière de l’Entreprise, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.

Les Élus CGT aux CER participent aux échanges et se doivent de faire circuler les informations et revendications auprès des cheminots en servant de relais.

Autant d’aspects méconnus, mais qui permettent aux Élus CGT d’intervenir pour porter l’expression collective des cheminots sur la bonne marche de l’Entreprise.

Ses moyens :

Vos Élus CGT au CER (Comité d’Entreprise Régional) sont informés et consultés« obligatoirement » par la Direction régionale de la SNCF, notamment sur les questions économiques.

n°17 - novembre 2014

En matière sociale et culturelle, le CER se voit doté d’une contribution patronale qui est une des plus basses parmi les grandes entreprises françaises ; c’est avec cet argent que nous devons gérer les quatre restaurants d’entreprise, les deux centres d’accueils enfance et jeunesse et notre complexe sportif sur La Garenne Colombes. En outre, nous proposons un service de billetterie et un programme varié d’activités loisirs, pour les cheminots et leur famille.

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La réforme : le découpage et les réorganisations…

La structure actuelle de notre CER découle directement de la loi de 1986 que nos anciens avaient arraché pour garantir l’équité entre les cheminots.

Le « R » pour régional indique la proximité géographique des services offerts aux cheminots, au plus près de leurs chantiers.

La CGT dénonce depuis longtemps l’éclatement rampant qui prévaut au redécoupage par la Direction d’entreprise.

L’Esti et l’Esbe en sont les derniers avatars.

Dans quelques semaines seront annoncées précisément les lignes directrices qui vont redéfinir le périmètre de nos Comités d’Entreprise ; ne doutons pas que le ciseau patronal profitera de l’occasion pour adapter au mieux la nouvelle organisation à son avantage, en surfant sur l’élan de nos politiques qui osent ouvertement remettre en question les bases de la solidarité et de l’équité entre tous, au détriment des plus démunis.

La CGT réclame que l’on maintienne l’organisation des CER au plus près des cheminots.

Même pas vieux ces retraités !

Ensemble agissons !

Les raisons ne manquent pas…

Le président de la République a été élu en 2012 autour de 4 engagements majeurs : - Inverser la courbe du chômage, - Renégocier la politique européenne et notamment le pacte de stabilité, - Réduire les déficits publics, - Relancer la croissance.

Après 2 ans et demi, le constat est sans appel et les salariés, les citoyens, en paient chaque jour les conséquences.

Le Premier ministre n’annonce aucune mesure sociale pour les salariés. Annoncer des baisses de cotisations sociales en guise de maintien de pouvoir d’achat est une supercherie et un nouveau coup porté à la protection sociale.

Il tente, par contre, un tour de passe-passe vis-à-vis des retraités les plus modestes avec l’augmentation de 8 euros par mois du minimum vieillesse, une mesure déjà annoncée au mois d’août dernier. En atteignant 800 euros par mois, le revenu minimum vieillesse reste toujours à 177 euros en dessous du seuil de pauvreté.

Ce gouvernement est injuste pour les salariés, les chômeurs, les retraités, mais généreux pour les actionnaires !

Pour les cheminots retraités : - La revalorisation des pensions, au 1er janvier de chaque année, indexée sur les salaires.

- L’instauration d’un droit universel de compensation de la perte d’autonomie.

- Le maintien de l’ensemble des droits du régime spécial SNCF. - Le maintien du versement des pensions au trimestre à échoir sans fractionnement.

- Le retour de la péréquation.

- L’augmentation du minimum de pension.

- Le respect des engagements du gouvernement avec la réactivation du groupe de travail réversion.

- Le relèvement du taux de réversion à 60%, comme dans le régime général pour celles et ceux qui ont moins de 852,39 euros par mois pour vivre.

- L’application aux retraités des mesures prises pour les actifs lors de la réforme des retraites de 2007.

- Le maintien des facilités de circulation et l’annulation des mesures restrictives décidées par la SNCF ainsi que l’amélioration de leurs conditions d’attribution.

Résister aux projets du MEDEF et du gouvernement, proposer des alternatives efficaces pour sortir de la crise, c’est l’ambition et l’objectif que souhaite construire la CGT avec l’ensemble des salariés.

C’est le sens des journées d’actions et de manifestations du 30 septembre et du 16 octobre 2014.

Michel GIGOMAS

n°17 - novembre 2014

La CGT exige pour l’ensemble des retraités : 1. Un rattrapage immédiat de 300 €/mois pour tous les retraités.

2. La revalorisation des pensions et retraites complémentaires au 1er janvier indexée sur les salaires moyens.

3. Le minimum retraite égal au smic, que la CGT revendique à 1 700 € brut pour une carrière complète.

4. Le relèvement des pensions de réversion à 75% de la retraite initiale.

5. Le rétablissement de la ½ part pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

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info luttes

Les brèves

Tous ensemble : Privé/Public, Ferroviaire/ Routier, Maritime/Aérien.

Depuis plusieurs mois, les conflits se multiplient dans les transports – comme à la SNCF, dans les transports urbains d’Ile-de-France et de province, dans le maritime avec la SNCM, dans l’aérien et l’aéroportuaire, dans le fluvial et les routes – appuyés aussi par de multiples luttes locales qui, souvent, permettent des avancées.

Ces luttes portent toutes sur des questions et choix de société où se mêlent salaires et emplois, conditions de travail et pénibilité, service public et aménagement du territoire en lien avec les politiques européennes.

Les transports sont les laboratoires du dumping social, précurseur de la politique lowcost qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations de travail, développe et amplifie la sous-traitance. Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession.

Pour faire face à la précarisation qui se généralise dans les contrats de travail, il faut imposer aux employeurs une autre politique salariale et sociale dans les entreprises.

Parler transport, c’est aussi parler de son juste coût, de report modal.

Il nous faut arrêter cette machine à broyer les emplois, les conditions sociales des salariés et menaçant l’avenir du service public.

Restriction de l’usage du sifflet sur des lignes de la banlieue de Paris St-Lazare

La période estivale étant propice aux coups bas; sous la pression de quelques riches propriétaires habitant plus ou moins à proximité des voies ferrées, plusieurs élus locaux des communes situées sur les parcours des lignes de Poissy à Mantes-la-Jolie et de Cormeilles à Mantes-la-Jolie ont fait pression sur la SNCF, se plaignant du bruit généré par le sifflet des trains sur ces lignes.

Le directeur adjoint de la Région SNCF de Paris St-Lazare, pour satisfaire ces quelques «nantis», a validé des restrictions supplémentaires sur l’usage du sifflet sur les lignes de Poissy (L5) et de Conflans (L6) jusqu’à Mantes.

Pour rappel, avant la prise de cette décision et pour des raisons évidentes de sécurité des personnes, les conducteurs des trains sur ces lignes utilisaient le sifflet à chaque croisement ou dépassement d’un autre train.

La tranquillité de quelques privilégiés passe donc avant les règles élémentaires de sécurité vis-à-vis d’abord des cheminots de l’équipement et également des personnes, en particulier au niveau des passages à niveau de Limay et de Villennes.

Par cette décision absurde, la Direction de la SNCF risque de multiplier le risque d’accidents !

Créons les conditions d’une puissante action rassemblant tous les salariés des transports et infrastructures, en amont de la table rondeTransports, de la conférence environnementale qui aura lieu mi-novembre 2014 !

La tenue d’une grande journée de mobilisation aura lieu le 04 novembre.

PENSE -

Le 04 Novembre :

Tête

Action salariés des transports

Les 9, 10 et 11 décembre :

Congrès de l’Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT

Samedi 13 décembre :

Arbre de Noël du CER

Le site du Secteur Tout ce qu’il faut savoir sur le secteur de PSL : les valeurs, les publications, vos représentants, vos droits, des vidéos, l’actualité, etc.

www.cgt-psl.fr

Secteur Fédéral des cheminots CGT de Paris St Lazare 3 rue d’Edimbourg - 75008 Paris E-mail : secteur@cgt-psl.fr Tél. : 01.83.92.33.06 - Fax : 01.83.92.33.10 SNCF : 30.03.06 - Fax : 30.03.10 Le blog du Secteur / www.blog.cgt-psl.fr Le site CGT du Secteur / www.cgt-psl.fr