Le conseiller Renaissance

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Le conseiller PROFILS DE FONDS TRIMESTRIELS / GESTION DES PRATIQUES / PERSPECTIVES / OPINION

T4 – 31 DÉCEMBRE 2013

Les clés de la réussite en 2014 Jamie Golombek : comment être un virtuose de la fiscalité avec les clients ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO :

Foire aux questions avec Grant Shorten : Principaux thèmes en 2014 Utilisation des prêts à taux variable dans les portefeuilles

Réservé à l’usage des conseillers


UNE VISION CLAIRE NE SE CRÉE PAS PAR CEUX QUI S’ARRÊTENT À MI-CHEMIN.

MD

CONSEILS EN PLANIFICATION FISCALE ET SUCCESSORALE Si vous passez tout votre temps à analyser les informations, comment pouvez-vous vous concentrer sur ce qui compte pour votre pratique? Nous éliminons la complexité des questions de fiscalité et de succession pour obtenir des perspectives claires et pratiques. Ainsi, vous pouvez consacrer plus de temps à définir votre réussite.

Trousse fiscale 2013-2014 maintenant disponible Renaissance peut vous aider à compléter un portrait fiscal éclairé pour vos clients. Téléchargez votre trousse aujourd’hui sur :

investissementsrenaissance.ca

Investissements Renaissance est offert par Gestion d’actifs CIBC inc. et est une marque déposée de celle-ci.


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Dans ce numéro

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6 14 MAINTENANT DISPONIBLE

Prévisions des marchés pour 2014 du Perspectives de Gestion d’actifs CIBC LIRE MAINTENANT

Investissements Renaissance

Merci à ceux qui nous ont offert leur soutien Fournir un appui solide

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Perspectives économiques Au Canada, la situation s’améliore, mais il est encore trop tôt pour crier victoire

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À l’endos de la serviette Principaux thèmes en 2014

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Jamie Golombek Comment être un virtuose de la fiscalité avec les clients

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Solution clé de placement Utilisation des prêts à taux variable

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Donnez et vous recevrez

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Pour un cerveau en pleine forme

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Lettre du chef des ventes nationales

Au-delà des produits : des idées pour vos activités Voici le numéro d’hiver du Conseiller Renaissance. J’espère que votre saison des REER est une réussite et qu’elle ouvrira la voie à la croissance de vos affaires tout au long du printemps. Ce numéro de notre magazine est volontairement axé sur des idées qui pourraient vous être utiles et qui ne sont pas uniquement liées aux produits. Bien entendu, le moment de l’année fait qu’en partie, nous mettons l’accent sur les questions d’impôt et nous vous proposons donc beaucoup de renseignements qui nous viennent de notre expert en fiscalité, Jamie Golombek. De plus, notre spécialiste en poste de la gestion des pratiques, Grant Shorten, nous offre ses réflexions sur certains thèmes qui ont à voir avec les affaires de tous les conseillers. Nous espérons que ces deux sujets vous donnent un aperçu des précieux conseils que vos partenaires Renaissance peuvent vous fournir, à vous et à vos clients. La contribution de Ben Tal au numéro de ce trimestre-ci complète notre liste et touche au troisième domaine d’expertise d’Investissements Renaissance, qui vous sera utile dans les discussions avec les clients qui vous sont déjà fidèles et vos clients potentiels. Nos efforts à Investissements Renaissance ressemblent aux vôtres en tant que conseiller. Nous cherchons à tisser des relations afin de devenir les conseillers de confiance auprès de nos clients. Cette démarche consiste en partie à faire de solides recommandations de placement qui assurent la tranquillité d’esprit pour le long terme. Cependant, elle va au-delà du rendement qui permet le bien-être financier des personnes qui se fient à nous. Il serait téméraire de croire que nos portefeuilles ou nos recommandations offriront en tout temps les meilleurs rendements. Il y aura toujours une solution plus performante à un moment ou à un autre. Il n’y a qu’à lire les journaux ou parcourir Internet (comme le font nos clients) pour trouver des placements offrant un « meilleur rendement ». Par conséquent, même si nous ne doutons pas que nos solutions produit généreront d’excellents résultats au fil du temps, nous tenons à livrer concurrence sur bien plus de critères que seulement les rendements. C’est sur ce plan que nos trois domaines d’expertise – l’information fiscale, la gestion des pratiques et les perspectives économiques – peuvent vous aider à consolider la relation avec vos clients dans toutes les conjonctures et à maintenir votre position de conseiller de confiance auprès de ceux-ci. La morale de l’histoire est de faire des recommandations de placements bien informées qui procurent de bons rendements et mettent nos clients à l’abri financièrement pour la vie, le tout étant fonction de la valeur de nos conseils. Cette optique est la meilleure pour nos clients et pour nous-mêmes à long terme. Je serai heureux de recevoir vos réactions et vos commentaires sur ces sujets ou tout autre. Investissements Renaissance cherchera toujours à mériter votre confiance et de votre soutien et, comme d’habitude, je tiens à vous remercier de faire affaire avec nous.

Sincères salutations,

Dave Wahl Chef des ventes nationales Investissements Renaissance 416 943-6959


Fournir un appui solide MERCI À CEUX QUI NOUS ONT OFFERT LEUR SOUTIEN

Sans le soutien de conseillers comme vous, Investissements Renaissance n’aurait pas le privilège d’aider tant de Canadiens à atteindre leurs objectifs financiers. Nous vous présentons un des spécialistes exceptionnels avec qui nous sommes très fiers de travailler.

Quelles sont les principales questions des clients en ce moment et comment y répondez-vous? Les gens ne savent pas combien ils doivent épargner pour leur retraite. Je m’assure que chaque client a un plan financier et je m’en tiens à des projections prudentes. Je rappelle aux clients de se concentrer sur leurs objectifs à long terme et d’ignorer les « bruits » quotidiens. Meilleurs conseils pour acquérir de nouveaux clients :

Ce que vous aimez de votre secteur : J’éprouve beaucoup de satisfaction lorsque je vois des clients faire la transition entre leurs années de travail et leur retraite. Aider les clients à réussir cette transition en douceur me procure un sentiment du devoir accompli. Nous vivons à une époque remplie d’incertitudes et les gens ont besoin d’un appui solide. Quelle sera votre stratégie pour raffermir vos relations avec les clients en 2014? Je continuerai de me concentrer sur mes clients actuels pour mieux les connaître et nouer des relations plus profondes avec eux. Je veux devenir la « conseillère financière de confiance » de mes clients. Je veux qu’ils pensent d’abord à moi lorsqu’ils ont besoin d’aide pour composer avec une situation financière ou un événement dans leur vie. Sur quels secteurs ou thèmes de la planification financière ou planification des placements entendez-vous vous concentrer davantage cette année? Je continuerai de rééquilibrer les portefeuilles puisque, l’an dernier, les rendements ont beaucoup différé d’une catégorie d’actifs à l’autre. Je vais également continuer de faire appel à mes partenaires (planification successorale, assurance, gestion privée de patrimoine) pour m’assurer de bien informer mes clients sur toutes nos offres.

Répondez aux besoins de vos clients, rappelez-leur à l’occasion ce que vous faites pour eux et soyez en tout temps honnête avec eux. Passe-temps préférés : Regarder mes enfants jouer au hockey, voyager et bien manger. Un objet dont je ne peux pas me passer : Mon équipe.

Laura Cameron Société : CIBC Wood Gundy Lieu : Oakville, ON Nombre d’années dans le secteur : 19 Nombre de personnes dans l’équipe : 1 www.renaissanceinvestments.ca/en/jamie_golombek/

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Au Canada, la situation s’améliore, mais il est encore trop tôt pour crier victoire PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

Hausse des exportations sur un an Pour le Canada, l’année 2013 a donné l’illusion de déjà-vu. Conformément à nos prévisions, il s’agit de la deuxième année d’affilée où l’économie a enregistré une faible croissance, de 1,7 %. C’est aussi la deuxième année où la Banque du Canada a laissé entrevoir une hausse possible des taux, sans mettre sa menace à exécution. Les exportations et les investissements en immobilisations des entreprises ont souffert de l’accélération tardive de la croissance mondiale et de la faiblesse des prix des produits de base. En 2014, le rythme de la croissance économique ne sera vraisemblablement pas suffisant pour pousser la Banque à intervenir; toutefois, le raffermissement de la croissance mondiale et la hausse des prix des produits de base devraient permettre à l’économie de croître de 2,3 %.

L’amélioration de la conjoncture mondiale stimulera les exportations et les dépenses des entreprises L’accélération prévue de la croissance mondiale en 2014 et le fait que les prix des produits de base non énergétiques devraient récupérer leurs pertes récentes représentent un élément clé de nos perspectives pour le Canada. Par conséquent, les exportations et les dépenses en immobilisations des entreprises devraient dynamiser la croissance. Ces derniers temps, les exportations ont été le point faible de l’économie canadienne. Les expéditions destinées aux États-Unis ont augmenté cette année, mais, en raison principalement de la production accrue de pétrole brut, de la demande atone de la zone euro et du ralentissement de la croissance des marchés émergents, les expéditions vers le reste du monde ont continué de reculer. Les producteurs canadiens de pétrole entrevoient une augmentation de 7 % de la production et la croissance américaine devrait gagner en vigueur; par conséquent, les exportations vers les États-Unis devraient croître. La fermeture de chaînes de montage limite les exportations d’automobiles, mais les expéditions dans d’autres catégories (machinerie, bois d’œuvre et métaux) devraient augmenter. En raison de l’accélération de la croissance dans le reste du monde, en particulier dans la zone euro et les marchés émergents, les exportations vers ces régions devraient augmenter pour la première fois en trois ans. Si l’on ne tient pas compte des variations des prix, les exportations pourraient progresser d’environ 5 % l’an prochain; cette augmentation, loin d’être spectaculaire, devrait toutefois suffire à stimuler la croissance. 4 Investissements Renaissance

8%

Vers le reste du monde Vers les États-Unis

6% 4% 2% 0% -2 % -4 % -6 %

2012

2013

2014F

Source: Bloomberg, CIBC

La hausse des dépenses en immobilisations ne sera pas directement attribuable aux liquidités excédentaires figurant au bilan des entreprises, chose qui est devenue monnaie courante sur les marchés financiers. Leur hausse sera plutôt alimentée par l’accroissement de la rentabilité. Il existe une corrélation indéniable entre les résultats d’exploitation des sociétés canadiennes et l’indice des prix des produits de base de la Banque du Canada. Lorsque les prix des produits de base ont chuté de 6 % en 2012, les résultats des sociétés ont fait de même. En 2013, les prix des produits de base ont fait du surplace et les bénéfices des entreprises ont enregistré une faible croissance. Étant donné que les producteurs de produits de base ne représentent que 30 % des résultats d’exploitation des sociétés non financières, il est évident que cette corrélation est attribuable, en grande partie, au fait que les prix des produits de base donnent une bonne mesure des forces cycliques qui influent sur l’économie canadienne. Par conséquent, selon nos plus récentes prévisions concernant les produits de base, nous prévoyons une croissance des bénéfices des sociétés de 8 % en 2014 et de 11 % en 2015. Si l’on se fie aux statistiques passées, la croissance des bénéfices devrait entraîner une augmentation annuelle de 5 % à 10 % des dépenses en immobilisations au cours des deux prochaines années. Déjà, une série d’annonces signalent que le feu vert a été donné pour des projets qui avaient été précédemment retardés, dans le secteur pétrolier. L’augmentation des dépenses en immobilisations donnera lieu à une hausse des importations, mais, dans l’ensemble, cette hausse ne devrait pas entraver sensiblement la croissance des exportations nettes. En moyenne, une hausse d’un point de pourcentage des dépenses des entreprises en machinerie et équipement entraîne une croissance moyenne d’environ 1,2 % du volume des importations de machinerie et d’équipement. Cette croissance des importations sera toutefois partiellement contrebalancée par le fait que les importations liées


à la consommation, qui représentent environ 30 % du total des biens importés, diminueront quelque peu au cours de la prochaine année. Outre le rythme généralement faible des dépenses de consommation, la hausse récente des prix des importations (largement supérieure à celle pouvant être imputée au dollar canadien) pourrait contribuer à contenir la croissance des importations en 2014. Ne comptez pas sur le consommateur ni sur l’État Si les exportations nettes et les investissements des entreprises devraient augmenter l’an prochain, il pourrait en aller autrement des dépenses de consommation. Grâce au taux d’inflation peu élevé, les Canadiens ont pu accroître leur pouvoir d’achat, malgré la croissance relativement faible des salaires. Les dépenses de consommation ont donc enregistré une croissance nette en 2013. Cette croissance pourrait toutefois être de courte durée. La croissance de la consommation réelle excluant les automobiles est restée pratiquement inchangée au cours des deux dernières années, et c’est la demande fluctuante d’automobiles qui a augmenté, faisant croître les dépenses des ménages. Mais la croissance de la consommation risque de ralentir en 2014, car la demande d’automobiles, qui avait fortement augmenté en 2013, ralentira. Soulignons que l’accroissement de la demande d’automobiles a été largement attribuable au recours croissant au crédit, malgré la faiblesse tendancielle généralisée du crédit à la consommation dans l’ensemble de l’économie. Consommation réelle 10 %

Sans les automobiles

Croissance 12 mois

Automobiles

Comme les prix de l’immobilier devraient tout au plus faire du surplace, cet important mécanisme de désépargne devrait s’estomper. Ne vous attendez pas à ce que le secteur public compense cette faiblesse. Contrairement aux États-Unis, qui se sont attaqués activement à la réduction des dépenses publiques, le Canada a diminué moins vigoureusement ses largesses budgétaires. La croissance des dépenses réelles du gouvernement au cours de la dernière année a été inférieure à 1 %, soit beaucoup moins que pendant la dernière décennie, de sorte que la part du secteur public dans l’ensemble de l’économie continue de diminuer. Le communiqué sur le budget du printemps devrait donner une meilleure idée de l’évolution de l’approche peu austère du Canada. Cependant, certaines provinces reconnaissent avoir du mal à atteindre leurs objectifs budgétaires, en raison de la croissance et des recettes fiscales plus faibles que prévu; on peut donc prévoir que les contraintes budgétaires resteront modestes l’an prochain. Les dépenses publiques pourraient enregistrer une croissance modérée et comparable à celle de l’an dernier. En résumé, la croissance de l’économie canadienne en 2014 restera tributaire de la situation à l’étranger. Les dépenses des entreprises ainsi que les exportations devraient augmenter, mais comme les dépenses des consommateurs, la construction résidentielle et les dépenses gouvernementales risquent fort de décevoir, la croissance prévue de 2,3 % en 2014 sera inférieure à celle des États-Unis. Heureusement pour les investisseurs, l’indice torontois est fortement pondéré en titres qui devraient tirer parti de la croissance mondiale. L’accélération de la croissance à l’étranger pourrait donc permettre au marché boursier canadien de rattraper son homologue américain.

5%

T3 2013

T2 2013

T1 2013

T4 2012

T3 2012

T2 2012

T1 2012

T4 2011

T3 2011

T2 2011

T1 2011

T4 2010

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T3 2010

0%

Source: Bloomberg, CIBC

Par ailleurs, la hausse prévue du taux d’épargne en 2014 représente un autre facteur susceptible de ralentir les dépenses de consommation, en raison principalement de l’effet décroissant de la richesse immobilière sur ces dépenses. Nous estimons qu’au cours de la dernière année, l’effet de richesse immobilière a retranché un point de pourcentage au taux d’épargne; en effet, les consommateurs ont enregistré une croissance de la valeur nette de leur patrimoine grâce à la hausse des prix des logements plutôt qu’à l’épargne.

Benjamin Tal est économiste en chef adjoint à la Banque CIBC. Désigné comme l’un des principaux experts canadiens du marché immobilier par le Fonds monétaire international, il est responsable de l’analyse de l’actualité économique et de ses répercussions sur les marchés nord-américains des titres à revenu fixe, des actions, des changes et des produits de base. www.conseiller.ca/endirect Balado > Gardez un oeil sur la Banque du Canada www.renaissanceinvestments.ca/en/economy/ www.investissementsrenaissance.ca/fr/

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Principaux thèmes en 2014 Foire aux questions avec Grant Shorten sur les principaux thèmes pour les conseillers en 2014 et par la suite

À L’ENDOS DE LA SERVIETTE

Q

Quelles tendances sectorielles, ou quels nouveaux thèmes, devraient retenir l’attention des conseillers en 2014?

« Seulement 2 % des enfants majeurs conservent leur héritage auprès du conseiller de leurs parents.1 »

À mon avis, trois principaux thèmes auront des répercussions importantes non seulement en 2014, mais aussi pendant de nombreuses années à venir. Les voici, sans ordre en particulier : 1. Le trou noir du transfert de patrimoine 2. La révolution de la transparence des frais 3. L’invasion des investisseurs fortunés Je crois qu’il serait très avantageux pour les conseillers de retenir ces thèmes lorsqu’ils préparent des plans d’affaires et des stratégies de marketing.

Q

Le premier thème semble inquiétant! Qu’entendez-vous par « le trou noir du transfert de patrimoine »?

Je fais référence à l’imminent raz-de-marée de l’argent en mouvement qui va nous frapper. Pour résumer la situation, pas moins de 895 milliards de dollars changeront de main au cours des prochaines années, ce qui occupera tous ceux qui gèrent des fonds pour le compte de clients âgés. Pour vous donner un meilleur aperçu de l’ampleur de ce mouvement, ces avoirs de près de 1 billion de dollars devraient faire l’objet de 1,3 million de transferts individuels, dont la vaste majorité proviendra de personnes âgées de 75 ans ou plus. La valeur moyenne des transferts effectués par ce groupe devrait atteindre la somme record de près de 700 000 $. Naturellement, la plupart des bénéficiaires de ces transferts étendus de patrimoine seront des enfants majeurs (et d’autres membres de la famille) des défunts.

Q

Quelles seront les répercussions de cette augmentation soudaine de transferts d’avoirs intergénérationnels sur les conseillers?

Eh bien, nous faisons face à un problème… Un récent sondage sur la gestion de patrimoine réalisé par PricewaterhouseCoopers a confirmé une dure réalité que bon nombre d’entre nous soupçonnaient déjà compte tenu de leur expérience personnelle : 6 Investissements Renaissance

Et la raison pour laquelle nous éprouvons ce problème est que nous sommes trop souvent incapables de « détenir » la cellule familiale. Autrement dit, nous avons peut-être formé une solide relation avec le père ou la mère de la famille, mais nous avons peu de liens, voire aucun, avec les enfants majeurs ou les petits-enfants. Par conséquent, le véritable défi des conseillers est de conserver ces actifs à risque… avant qu’ils ne disparaissent. La solution consiste à trouver un moyen de prendre contact avec les bénéficiaires de cet argent en mouvement, d’établir un lien émotionnel avec eux et de les fidéliser. Au cours de la dernière année, j’ai conçu la « stratégie axée sur la cellule familiale » pour aider les conseillers à réaliser ces objectifs à l’aide d’un processus simple en six étapes. ➤ Pour obtenir un exemplaire de la stratégie, communiquez avec votre représentant Renaissance.

Q

Le deuxième thème est la révolution de la transparence des frais. Pourriez-vous nous l’expliquer dans le contexte des commissions de suivi des fonds communs de placement?

Bien sûr. La presse financière nous rappelle constamment que les organismes de réglementation canadiens légiféreront bientôt sur une facturation distincte des frais de placement pour les rendre plus transparents. Puisque les commissions de suivi applicables aux fonds communs de placement font partie de la rémunération de la plupart des conseillers, de plus en plus de clients soulèveront sans doute des objections lorsque ces frais seront bien visibles.

Q

Comment les conseillers devraient-ils répondre à ces objections?

Je ne crois pas que la majorité des clients se plaindront ouvertement de leurs frais, mais ils poseront certainement plus de questions. Confrontés à ces clients, les conseillers auront essentiellement deux choix. Ils peuvent réagir en réduisant leurs frais ou ils peuvent, de manière proactive, sensibiliser davantage leurs clients à leur valeur. 1

PriceWaterhouseCoopers Global Private Banking / Wealth Management Survey 2011.


Q

Quelle approche recommandez-vous?

Chaque cas est unique, mais les conseillers chevronnés s’entendent souvent pour dire que la réduction des frais présente des dangers. Une réduction impulsive peut inciter les clients à rechercher des aubaines avant l’établissement de la relation et miner rapidement la « valeur » du conseiller à leurs yeux. Par ailleurs, une réduction pourrait même ne pas être possible, puisque les commissions de suivi sont généralement établies par les sociétés de fonds communs de placement. Dans la plupart des cas, une stratégie plus ingénieuse consisterait à faire en sorte que les clients perçoivent davantage la valeur du conseiller afin qu’ils considèrent ses frais comme étant tout à fait justes et justifiés. Pour la plupart des investisseurs raisonnables, « le coût devient un problème seulement quand aucune valeur n’est perçue ». Il incombe donc au conseiller de faire part de cette valeur de façon claire. Voici trois façons simples de sensibiliser davantage vos clients à votre valeur : 1. Expliquez pourquoi des frais sont imputés 2. Expliquez ce qu’ils obtiennent en payant ces frais 3. Expliquez les avantages des frais selon un pourcentage sur les actifs Je traite plus en profondeur de ces questions dans mon article intitulé « Transparence des frais ». ➤ Pour obtenir un exemplaire de cet article, communiquez avec votre représentant Renaissance.

Q

Votre troisième thème important en 2014 est l’invasion des investisseurs fortunés. On dirait le titre d’un film d’horreur!

(rires) C’est vrai. Nous sommes sur le point d’être envahis par des clients fortunés. Selon l’organisme de recherche Investor Economics, le nombre de ménages à valeur nette élevée au Canada devrait pratiquement doubler d’ici 2022. À ce moment, 80 % des avoirs personnels totaux au Canada seront contrôlés par des personnes aisées et fortunées! Les gens fortunés arrivent en effet, et avec eux se profilent d’immenses occasions pour ceux dont le métier consiste à offrir des conseils avisés. Par ailleurs, la concurrence pour attirer ces actifs continuera de s’intensifier et ce marché commencera à ressembler à un véritable champ de bataille, avec des gagnants et des perdants.

Q

Comment les conseillers peuvent-ils concurrencer dans le segment à valeur nette élevée?

Pour attirer l’attention des investisseurs fortunés et se démarquer de la masse, les conseillers devront avoir plus que des produits spécialisés à leur disposition. Ils devront d’abord mieux comprendre le profil psychoaffectif et les caractéristiques particulières des clients à valeur nette élevée. Malheureusement, il y a un véritable écart entre ce que les conseillers pensent être vrai… et ce que vivent quotidiennement les gens fortunés.

Q

Quels sont les éléments les plus importants de la « pensée » des gens fortunés?

Quatre éléments se démarquent. En fait, j’irais jusqu’à dire que les conseillers qui comprennent et traitent ces quatre éléments domineront rapidement et facilement ce marché. Voici les quatre principaux éléments de la pensée des gens fortunés : 1. 2. 3. 4.

leurs principales peurs; leurs priorités financières; leurs attentes (et exigences); leurs points de rupture (qui mettent fin à la relation).

À mesure que la vague de gens fortunés prend de l’ampleur et que la concurrence s’intensifie, certains conseillers se démarqueront du groupe. Ceux qui comprennent les besoins affectifs des gens fortunés pourront accroître leurs affaires et présenter un modèle de service plus robuste. ➤ Pour obtenir des exemplaires des articles de Grant Shorten intitulés « Les peurs secrètes des gens fortunés » et « Les exigences des gens fortunés », communiquez avec votre représentant Renaissance.

Grant Shorten est directeur, Analyses stratégiques à Investissements Renaissance. Il donne une foule de conseils et de stratégies qui seront efficaces auprès de vos clients et qui auront une incidence immédiate sur vos activités. www.conseiller.ca/endirect Balado > Quatre générations, quatre approches www.investissementsrenaissance.ca/fr/

Investissements Renaissance 7


Jamie Golombek Un gourou de la fiscalitĂŠ avec une passion pour la musique

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Comment être un virtuose de la fiscalité avec les clients

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Selon Jamie Golombek, l’expert en fiscalité des particuliers au Canada, il n’est pas nécessaire que les conseillers soient des spécialistes de la fiscalité, mais ils peuvent utiliser une approche globale en matière de fiscalité pour nouer des relations plus profondes avec leurs clients. Voyez les trois principales stratégies fiscales de Jamie pour 2014, les meilleures sources pour suivre les plus récents développements en matière fiscale. Dans cet article, nous vous faisons aussi découvrir sa passion de longue date pour la musique. Jamie a toujours été très doué pour les chiffres. Ayant terminé son secondaire avec des notes presque parfaites dans les trois branches des mathématiques, Jamie vit un moment déterminant pendant qu’il travaille dans une épicerie haut de gamme de Toronto avant de poursuivre des études universitaires en commerce à l’Université McGill, puis d’obtenir son titre de CA. Étant caissier, il connaît très bien les prix des produits et relève des irrégularités. Lors d’une visite du magasin par le chef de l’exploitation de la chaîne d’épiceries, Jamie en profite pour recommander une hausse du prix du lait au chocolat pour qu’il soit conforme aux prix supérieurs de l’établissement. Sa témérité est récompensée. Trois jours plus tard, Jamie est promu au poste de gérant adjoint de l’épicerie. Jamie commente ainsi cet événement : « très tôt, je voyais des occasions et savais qu’il était important de m’exprimer. Vous devez être le plus ardent défenseur de vos points forts ». En 2014, les chiffres demeurent le point fort de Jamie, notamment la fiscalité et la planification financière intégrée. Après s’être créé un créneau unique en tant qu’expert en fiscalité des particuliers, Jamie est entré au service de la Banque CIBC il y a environ six ans. Il prodigue encore aujourd’hui des conseils fiscaux judicieux aux clients de la Banque CIBC, aux conseillers financiers et aux médias.

Les conseillers peuvent se démarquer grâce à de solides connaissances de la fiscalité « Je fais toujours valoir qu’il n’est pas nécessaire que les conseillers soient des spécialistes de la fiscalité », déclare Jamie en ajoutant qu’ils doivent faire appel à des comptables et à des avocats pour des conseils fiscaux. Il recommande toutefois aux conseillers d’acquérir de bonnes connaissances générales de la fiscalité, puisqu’elle influe sur les placements. « Selon votre province de résidence, l’impôt peut gruger jusqu’à la moitié de vos rendements. La capacité de maximiser les occasions de réaliser des économies d’impôt et de réduire au minimum l’impôt à payer ajoute une énorme valeur aux relations avec les clients », ajoute-t-il. Aujourd’hui, les produits financiers offerts aux Canadiens sont plus nombreux que jamais. Selon Jamie, des connaissances de la fiscalité offrent aux conseillers une

excellente occasion de se démarquer. « En plus de bien connaître tous les régimes enregistrés, les conseillers doivent comprendre les stratégies qui peuvent être utilisées tout au long de l’année pour réduire les impôts à payer, qu’il s’agisse du fractionnement du revenu, de l’utilisation de prêts d’une manière fiscalement avantageuse ou de stratégies fiscales pour les PME. Il y a de nombreuses façons d’ajouter de la valeur et d’approfondir vos relations avec les clients. »

Comment les conseillers peuvent rester informés de l’évolution de la fiscalité Il faut beaucoup de temps pour demeurer au fait des modifications fiscales; toutefois, selon Jamie, il y a des façons rapides de le faire. Jamie passe beaucoup d’heures chaque semaine à examiner des cas liés à la fiscalité et les modifications fiscales et fait part de ses commentaires judicieux à près de 2 500 abonnés sur Twitter (@JamieGolombek). Il produit aussi pour les conseillers des rapports périodiques sur de nombreux sujets, dont le budget fédéral, la planification fiscale de fin d’année et des questions propres aux PME, que vous trouverez sur les sites investissementsrenaissance.ca et JamieGolombek.com. Jamie recommande aussi aux conseillers de s’abonner à des bulletins électroniques quotidiens de sites comme conseiller.ca et finance-investissement.com, qui offrent des observations pertinentes sur la fiscalité.

Importance de la fiscalité dans la construction de portefeuilles Comme Jamie l’enseigne à ses étudiants en MBA à la Schulich School of Business de l’Université York, où il donne un cours de MBA en planification financière personnelle depuis 13 ans, il faut d’abord comprendre les objectifs financiers des clients et les échéanciers connexes. Vous pouvez ensuite établir un portefeuille de placements et examiner divers aspects fiscaux. Par exemple, si le client a des obligations, il pourrait être avantageux de les détenir dans un instrument à l’abri de l’impôt. Les actions devraient être détenues dans des régimes non enregistrés étant donné le traitement fiscalement avantageux des gains en capital. Le client pourrait aussi bénéficier du crédit d’impôt pour dividendes offert pour les actions canadiennes détenues en dehors des régimes enregistrés. Investissements Renaissance 9


Meilleures sources de renseignements fiscaux pour Jamie

Principale idée fausse au sujet de la planification fiscale Jamie soutient que la planification fiscale n’est pas réservée aux gens riches. Elle profite à tous les particuliers, peu importe leur revenu. Il donne l’exemple d’un jeune de vingt ans qui occupe son premier emploi et veut investir dans un REER. « Nous recommandons généralement aux personnes à faible revenu de cotiser d’abord à un CELI. Pour un particulier ayant un revenu annuel inférieur à 40 000 $ en Ontario, le taux d’imposition est d’environ 20 %; alors, pourquoi investir dans un REER et payer sans doute un impôt plus élevé sur les retraits futurs? Au moment d’effectuer des retraits, il sera sans doute dans la tranche d’imposition de 30 à 40 %. Il vaudrait mieux mettre cet argent dans un CELI, payer l’impôt au taux de 20 % et bénéficier de retraits libres d’impôt plus tard dans la vie. »

• Communiqués de presse de l’Agence du revenu du Canada (ARC), bulletins, extraits de conférences • Lettres d'interprétation techniques de décisions de l’ARC aux contribuables (base de données de plus de 20 000 lettres) • Mises à jour du ministère des Finances pour les nouvelles lois et les projets de loi • Résumés de cas pertinents sur la fiscalité des particuliers

Planification fiscale tout au long de l’année « J’ai toujours dit qu’il faut s’occuper de sa planification fiscale tout au long de l’année », soutient Jamie. Au début de l’année, les conseillers fiscaux devraient inviter leurs clients à effectuer leur planification fiscale pour l’année au complet afin de maximiser l’efficience fiscale. « Malheureusement, il y a peu à faire en mars ou avril au moment de produire la déclaration de revenus de l’année précédente. Vous pouvez peut-être combiner les dons des conjoints ou fractionner le revenu de pension, mais il est trop tard pour réduire considérablement l’impôt à payer sur les revenus de l’année précédente. »

Trois principales stratégies fiscales de Jamie pour 2014 Maximisez tous les régimes enregistrés

NOUVEAU

« On prévoit que dans la prochaine génération, 90 % des Canadiens auront tout leur argent dans des régimes à l’abri de l’impôt, qu’il s’agisse d’un REER pour leur retraite, d’un REEE pour les études postsecondaires de leurs enfants, d’un CELI pour tout autre besoin et d’un REEI pour les personnes souffrant d’une incapacité grave et permanente. Des droits de cotisation considérables s’accumulent dans tous ces régimes. Le plafond cumulatif du CELI s’établit déjà à 31 000 $ en 2014 pour les résidants canadiens âgés de 18 ans ou plus depuis 2009 qui n’ont jamais cotisé à un CELI. Il n’y a vraiment aucune raison de laisser de l’argent dans des instruments non enregistrés lorsque les clients n’ont pas versé les cotisations maximales à leurs régimes enregistrés. Ainsi, pour le REEE, un grand nombre de clients ne versent que le minimum annuel pour avoir droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études correspondant à 20 % du montant versé. Pourquoi ne pas y verser les fonds excédentaires? Vous pouvez verser jusqu’à 50 000 $ par enfant. C’est un excellent abri fiscal et le retrait des cotisations est non imposable. De plus, une bonne partie du revenu et des subventions pourrait être retirée en franchise d’impôt grâce à divers crédits d’impôt applicables à l’enfant. »

Les idées fiscales de Jamie sont accessibles à :

investissementsrenaissance.ca

Effectuez des placements fiscalement avantageux « Examinez les instruments dans lesquels les placements sont effectués. Essayez de réduire au minimum l’impôt à payer sur les revenus de placement en utilisant des stratégies comme les placements en dividendes – le taux d’imposition réel des fonds de dividendes canadiens est inférieur à celui des placements productifs d’intérêt et les gains en capital sont imposés à la moitié du taux normal. Il pourrait aussi être préférable de détenir les placements à revenu fixe dans des régimes enregistrés, comme les REER et les CELI. »

« Pour réduire au minimum l’impôt à payer, il faut évaluer la situation familiale au complet. Par exemple, il pourrait être avantageux d’utiliser le fractionnement du revenu pour que les revenus de placement soient imposés entre les mains de membres de la famille (comme le conjoint, le conjoint de fait ou les enfants) qui se trouvent dans une tranche d’imposition inférieure. Le 1er janvier 2014, l’Agence du revenu du Canada a ramené le taux prescrit pour les prêts aux fins de fractionnement du revenu à 1 %, soit le plus bas niveau possible. L’avantage de souscrire un prêt à ce faible taux est que celui-ci ne sera jamais ajusté, peu importe l’évolution des taux prescrits. C’est une excellente occasion. Vous pouvez aussi utiliser cette stratégie pour aider à payer les études d’un enfant. Par exemple, l’argent prêté à une fiducie établie pour un enfant pourrait être investi dans un fonds de dividendes canadien afin de procurer un revenu en franchise d’impôt entre les mains de l’enfant, en supposant que celui-ci ait un faible revenu ou n’en touche aucun. »

1. Se démarquer grâce à la planification fiscale 2. Trois grandes stratégies fiscales pour 2014

Jamie Golombek est directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale pour les Services consultatifs de gestion de patrimoine CIBC. Il collabore étroitement avec les conseillers pour les aider à offrir des solutions intégrées de planification financière aux clients à valeur nette élevée. M. Golombek est fréquemment présenté par les médias comme un spécialiste de la fiscalité. www.investissementsrenaissance.ca/fr/jamie_golombek/

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Examinez l’ensemble de la situation familiale du client

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Couverture complète de ce que signifie le budget fédéral 2014 pour vous et vos clients

Twitter @JamieGolombek www.conseiller.ca/endirect Balado > Nul n’est trop riche pour économiser de l’impôt


Quelques renseignements personnels sur Jamie

LA

musique UNE VÉRITABLE PASSION

Dès son jeune âge, Jamie est passionné de musique. Lorsque son grand-père, qui habitait la Floride, lui rendait visite à Toronto, il apportait toujours divers instruments à cordes. Très jeune, Jamie a entrepris des leçons de piano et, au début du secondaire, il a suivi un programme du Conservatoire royal de musique. Jamie déclare « je joue d’oreille et déchiffre la musique. J’ai un piano quart de queue Steinway que mes grands-parents avaient chez eux. » Jouant auparavant de la musique classique, il préfère maintenant la musique populaire, les airs de Broadway et le jazz. À 12 ans, Jamie assiste à son premier spectacle rock – Hall & Oates. Il prend alors l’habitude de voir des spectacles. De nos jours, il assiste à un spectacle ou un événement sportif une fois par semaine environ. « Lorsque je suis invité à un événement à l’extérieur de la ville, je vais parfois voir un spectacle après. Récemment, j’ai vu P!NK, les Eagles, Drake et Keith Jarrett Trio au spectacle de leur 30 e anniversaire de carrière au Carnegie Hall à New York. Mon groupe préféré est Dave Mathews Band. J’ai passé une partie de l’été dernier à le suivre. J’aime aussi le rock classique. J’ai assisté au spectacle de Yes au Massey Hall l’an dernier et à celui de Rush à Toronto. Mes goûts musicaux sont très variés », déclare Jamie. Il a conservé et catalogué les billets des milliers de spectacles qu’il a vus au cours des 30 dernières années. Il a environ 800 CD, mais télécharge maintenant des chansons sur iTunes et possède environ 12 000 pistes, ce qui représente deux mois d’écoute ininterrompue. « Je préfère de loin dépenser pour des expériences que pour des biens matériels », affirme Jamie. Il transmet aussi sa passion à ses trois enfants en les amenant à des événements musicaux, théâtraux et sportifs. « Pour moi, le bonheur c’est un ensemble d’expériences agréables, mémorables et significatives. C’est ce qui importe le plus pour moi », conclut-il.

Préférences de Jamie Pianiste de jazz : Keith Jarrett Groupe musical : Dave Matthews Band Équipe sportive : Maple Leafs de Toronto Comédie musicale sur Broadway : Next to Normal Film : Annie Hall Livre : L’attrape-cœurs Destination vacances : New York Investissements Renaissance 11


Utilisation des prêts à taux variable

SOLUTION CLÉ DE PLACEMENT

Protection efficace contre les hausses des taux Comme les banques centrales partout dans le monde envisagent de resserrer leur politique monétaire en 2014, la plupart des experts s’accordent sur la fin prochaine de la période de faiblesse record des taux d’intérêt. Les taux finiront par augmenter et pourraient influer sur les rendements des portefeuilles de vos clients. Offrez à ces derniers la protection dont ils ont besoin dans un contexte de hausse des taux d’intérêt en leur proposant des placements dans des prêts à taux variable. Lorsque les taux augmentent, les prêts à taux variable se surclassent Depuis 1992, la catégorie d’actif des prêts à taux variable a prouvé sa valeur par rapport aux titres à revenu fixe durant les trois périodes de hausse des taux. Rendement supérieur durant les périodes de hausse des taux Rendements cumulatifs (USD) 17,52 % Obligations traditionnelles** 12 %

Si l’on se fie au passé, l’ajout de placements dans des prêts à taux variable aux portefeuilles des clients peut accroître les rendements. Pour un portefeuille équilibré, quelle est donc la répartition optimale en prêts à taux variable? Exemple de portefeuille Équilibré et diversifié à l’échelle mondiale Composition de l’actif1 30 % d’actions canadiennes 30 % d’actions mondiales 40 % de titres canadiens à revenu fixe 0 % de prêts à taux variable

10,29 % 7,90 %

8%

4%

Une approche équilibrée à l’égard des prêts à taux variable

Les prêts à taux variable peuvent offrir un meilleur profil risque/rendement

Prêts à taux variable*

15,90 %

ÉTUDE DE CAS

RÉSULTATS DE L’ÉTUDE DE CAS

20 %

16 %

À TITRE D’EXEMPLE SEULEMENT

3,97 %

4,07 %

Accès aux prêts à taux variable par le biais de Renaissance Approche individuelle : Fonds de revenu à taux variable Renaissance

0% De déc. 1993 à avril 1995 (le taux des fonds fédéraux a augmenté de 309 pb)

De jan. 1999 à juin 2000 De déc. 2003 à août 2006 (le taux des fonds fédéraux (le taux des fonds fédéraux a augmenté de 190 pb) a augmenté de 427 pb)

*Indice Credit Suisse des prêts à effet de levier **Indice global des obligations américaines Barclays : un indice d’obligations américaines gouvernementales et de sociétés de qualité, ainsi que de titres adossés à des créances hypothécaires, exprimé en dollars américains. Source : Morningstar Direct

12 Investissements Renaissance

Approche équilibrée : Portefeuille optimal de revenu Renaissance


Améliorez le profil risque/rendement prévu avec les prêts à taux variable

Ce graphique montre les avantages d’inclure des placements dans des prêts à taux variable dans l’exemple du portefeuille.

Répartition : Prêts à taux variable/obligations traditionnelles

7,9 %

7,7 %

7,5 %

Rendements plus élevés

Rendement prévu

15 % / 25 %

10 % / 30 %

Accroissement de la répartition des prêts à taux variable

5 % / 35 %

0 % / 40 %

Risque plus faible 7,3 % 7,9 %

7,0 %

8,1 %

8,2 %

8,3 %

8,4 %

8,5 %

Écart-type prévu

L’augmentation des placements dans des prêts à taux variable peut aussi accroître les rendements.

Ces résultats pourraient être prudents si les taux augmentent. Dans ce cas, les rendements des prêts à taux variable seraient sans doute plus élevés que ceux des obligations traditionnelles, ce qui rendrait ces placements plus intéressants dans un portefeuille.

Les investisseurs canadiens ne sont pas prêts à faire face aux répercussions d’une hausse des taux d’intérêt Un récent sondage mené par Gestion d’actifs CIBC révèle que 58 % des Canadiens ayant un portefeuille de placements en vue de la retraite ne savent pas que la hausse des taux d’intérêt entraînera une perte de valeur de certains placements. > 23 % des répondants ne croient pas que la hausse des taux d’intérêt aura une incidence et 35 % ne savent tout simplement pas > 54 % des répondants n’apporteraient aucun changement à leur stratégie d’épargne-retraite dans un contexte de hausse des taux > 65 % des baby-boomers (de 55 à 64 ans) ne connaissent pas les répercussions d’une hausse des taux et 62 % n’apporteraient aucun changement à leur stratégie d’épargne-retraite si les taux augmentaient

Les placements dans les prêts à taux variable sont augmentés dans chacune des répartitions subséquentes. Selon le graphique, l’augmentation des placements dans les prêts à taux variable réduit le risque et accroît les rendements. Hypothèses : Les rendements boursiers prévus sont fondés sur des données historiques remontant à 1950. Les données sur les prêts bancaires remontent à 1992. Les rendements prévus des titres à revenu fixe sont fondés sur les rendements courants. L’écart-type s’appuie sur des données historiques pour toutes les catégories d’actif.

Selon l’exemple, l’ajout de prêts à taux variable au compartiment à revenu fixe pourrait améliorer le profil risque/rendement du portefeuille et réduire sa volatilité.

Nous pouvons vous aider à tenir cette conversation avec les clients Consultez votre représentant Renaissance au sujet des outils à votre disposition pour présenter l’occasion offerte par les prêts à taux variable.

investissementsrenaissance.ca 1888 888-3863

Source : Sondage Léger effectué en décembre 2013 1

Les actions canadiennes sont représentées par l’indice composé de rendement total S&P/TSX. Les actions mondiales sont représentées par l’indice MSCI mondial (CAD). Les titres à revenu fixe canadien sont représentés par l’indice universel DEX des obligations d’État avec une échéance supérieure à 10 ans jusqu’en 1990 et de l’indice des obligations gouvernementales WG Bigar. Les prêts à taux variables sont représentés par l’indice des prêts leviers Credit Suisse (CAD). Les placements dans les fonds communs de placement peuvent faire l’objet de commissions, de commissions de suivi, de frais de gestion et d’autres charges. Veuillez lire le prospectus simplifié de la famille des fonds d’Investissements Renaissance avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur varie fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur.

Investissements Renaissance 13


Donnez et vous recevrez Dons de bienfaisance et crédits d’impôt

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En plus d’offrir un soutien à notre société, les dons de bienfaisance sont aussi très judicieux dans une perspective de planification financière. Ils pourraient bien représenter l’occasion dont vous avez besoin pour vous positionner en tant que ressource financière complète de vos clients, y compris pour leur planification fiscale. Cet article est un résumé de rapports précédents d'idées fiscales de Jamie Golombek sur les dons de bienfaisance. Si vos clients ne versent aucun don de bienfaisance et ne profitent donc pas des crédits d’impôt s’y rattachant, ils ne sont pas les seuls. Les dons de bienfaisance semblent diminuer au Canada. Selon l’indice de générosité annuel publié par l’Institut Fraser en décembre 2013, le pourcentage de contribuables ayant versé des dons de bienfaisance est plus faible au Canada (22,9 %) qu’aux États-Unis (26,0 %). Puisque les dons de bienfaisance ne sont pas une priorité pour de nombreux Canadiens, il serait approprié de discuter avec vos clients des façons dont les dons peuvent les aider à réaliser leur stratégie de planification fiscale.

Règles de base Voici les règles de base qui s’appliquent aux crédits pour dons de bienfaisance :

• Au Canada, les dons faits à un organisme de bienfaisance enregistré sont admissibles au crédit d’impôt pour don. Pour le premier don de 200 $ effectué par un particulier pour une année donnée, le crédit d’impôt pour don fédéral est de 15 %. • Chaque province offre également un crédit d’impôt pour don. Par exemple, en Ontario, il est de 5,05 %. Combiné au crédit fédéral, cela donne un crédit total d’environ 20 %. Autrement dit, sur le premier don annuel de 200 $, les Ontariens se verront rembourser environ 40 $. • Au-delà du premier don annuel de 200 $, le crédit fédéral grimpe à 29 % et le crédit provincial est compris entre 11 % et 21 %, selon la tranche d’imposition et l’application ou non de la surtaxe sur les revenus élevés dans la province du contribuable. • En général, les contribuables peuvent obtenir pour tous leurs dons versés à des organismes de bienfaisance enregistrés un crédit allant jusqu’à 75 % de leur revenu net. Durant l’année du décès (et l’année précédente), le crédit peut atteindre 100 % du revenu net.

Super crédit pour premier don de bienfaisance (SCPD) Si vos clients font partie du groupe de près de 75 % de Canadiens ne faisant aucun don de bienfaisance, ou n’ayant fait aucun don depuis quelque temps, ils peuvent se prévaloir du super crédit pour premier don de bienfaisance (SCPD). Un premier donateur est une personne n’ayant pas demandé le crédit pour don après 2007. Les personnes mariées ou vivant en union de fait ne sont pas admissibles au super crédit si l’un des conjoints a versé un don après 2007. Pour encourager les « nouveaux » donateurs, le budget fédéral de 2013 a instauré le SCPD temporaire, qui prend la forme d’un crédit d’impôt non remboursable complémentaire de 25 % pour un premier donateur pour les dons jusqu’à concurrence de 1 000 $. Même si, à titre de premier donateur, un couple peut partager le SCPD pour une année donnée, le montant total demandé ne peut dépasser le crédit maximal permis. Par conséquent, un premier donateur se verra accorder un crédit fédéral de 40 % pour les dons de 200 $ ou moins et de 54 % pour les dons supérieurs à 200 $ et jusqu’à 1 000 $. Seuls les dons en espèces sont admissibles au SCPD. Les dons de biens, aussi appelés dons « en nature », ne sont pas admissibles. Le SCPD s’applique aux dons effectués après le 20 mars 2013 et le crédit ne peut être demandé qu’une seule fois entre les années d’imposition 2013 et 2017 inclusivement.

Dons en nature Une autre option consiste à verser à un organisme de bienfaisance un don en nature d’actions de sociétés ouvertes ou de parts de fonds communs de placement qui se sont appréciées. Non seulement le donateur a-t-il droit à un reçu aux fins de l’impôt pour la juste valeur marchande des titres qu’il a donnés, mais il est exempté d’impôt sur tout gain en capital accumulé. Vos clients peuvent aussi faire don d’un titre perdant à une œuvre de bienfaisance et demander que la perte en capital soit appliquée aux gains en capital réalisés en 2013 ou durant les trois années précédentes. La perte en capital peut aussi être reportée indéfiniment aux années suivantes. Vos clients n’ont pas à se sentir mal de donner ces titres non performants à des organismes de bienfaisance, puisque la plupart d’entre eux vont simplement vendre ces titres et utiliser le montant en espèces pour financer des activités. Investissements Renaissance 15


Fonds orientés par le donateur Pour vos clients à valeur nette élevée, les fonds orientés par le donateur (FOD) pourraient être une bonne solution de rechange aux fondations privées. Les FOD dépendent essentiellement de fondations publiques, comme une fondation communautaire ou une fondation établie par une grande institution financière ou société de gestion de placements, en permettant aux donateurs de créer une « mini-fondation » à l’intérieur de la fondation publique plus importante. Les donateurs versent d’abord un don à leur FOD, dont le montant minimal est généralement de 10 000 $ ou plus. Qu’ils fassent un don d’espèces ou de biens, ils reçoivent immédiatement un reçu aux fins de l’impôt d’un montant égal à la juste valeur marchande du don.

Les donateurs bénéficient d’un avantage fiscal immédiat, leurs fonds peuvent fructifier à l’intérieur du FOD, à l’abri de l’impôt, et chaque année, ils peuvent « recommander » le versement de dons aux organismes de leur choix. Les fonds détenus dans les FOD sont investis par des gestionnaires de placement professionnels ou les conseillers en placement des donateurs et peuvent procurer un rendement supérieur à un coût moins élevé que si les actifs avaient été donnés à une fondation privée, puis investis. Ces rendements améliorés peuvent accroître les dons versés par les FOD durant les années subséquentes. Toutefois, l’avantage le plus important est sans doute que les donateurs n’ont pas à se soucier des détails administratifs ou de la tenue de dossiers. La fondation traite les demandes de dons et transfère les fonds aux organismes de bienfaisance désignés par les donateurs, fait le suivi des FOD et fournit des mises à jour périodiques sur le rendement des fonds (moyennant des frais). Généralement, les dons de bienfaisance ne procurent pas seulement des avantages philanthropiques. Les divers crédits d’impôt pour dons représentent une occasion d’entamer avec vos clients des discussions sur leur stratégie fiscale, peu importe leur situation financière.

Jamie Golombek donne ses meilleurs conseils fiscaux en matière de dons de bienfaisance : Donnez généreusement pour maximiser les avantages fiscaux

Tirez parti du super crédit pour premier don de bienfaisance (SCPD)

Au-delà du premier don annuel de 200 $, le crédit pour don fédéral passe de 15 % à 29 % et le crédit provincial augmente également.

Les premiers donateurs peuvent avoir droit à un super crédit pour premier don de bienfaisance, qui prend la forme d’un crédit fédéral supplémentaire de 25 % sur les dons en espèces dont le total ne dépasse pas 1 000 $.

Combinez les dons des conjoints Les conjoints ou conjoints de fait peuvent combiner leurs dons afin de dépasser le seuil de 200 $ et de profiter ainsi d’un crédit d’impôt plus élevé.

Demandez les crédits inutilisés pour dons au cours d’une année ultérieure Pour dépasser le seuil de 200 $, un donateur peut ne pas demander un crédit d’impôt pour un don effectué durant une année et ajouter ce montant aux dons versés au cours des cinq années suivantes.

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Faites don de titres cotés en bourse pour éliminer l’impôt sur les gains en capital Les gains en capital réalisés sur des titres cotés en bourse et sur des parts de fonds communs de placement ou de fonds distincts qui sont donnés à des organismes de bienfaisance ne sont pas imposables. Les donateurs ayant accumulé d’importants gains en capital qui seront fortement imposés devraient envisager de faire don de titres « en nature » pour maximiser leurs avantages fiscaux.


Pour un cerveau en pleine forme Lettres mélangées – Remettez les lettres ci-dessous dans le bon ordre pour former des mots se trouvant dans l’article aux pages 8 à 11.

Sudoku – Remplissez le casse-tête sudoku afin que chaque rangée, colonne et boîte de 3 cases par 3 cases contienne les chiffres de 1 à 9 une seule fois.

1. sciltféia

1

8

2. aspiosn

4

9

3. dnreta

3

4. enmoré

5

6

4

6

7

2

5. lrilnoessce

1

3

6

4

9

5

6. ianliantfocpi

1

9

8

3

7. eavngaaxtu

8

2

8. sinnope

9

9. eiuumsq 10. poani

4

3 6

1

4

2 Source : 4puz.com

Encerclez les différences – Pouvez-vous trouver les cinq différences entre les images ci-dessous?

Vérifiez vos réponses à l’adresse www.investissementsrenaissance.ca/magazine/reponses

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Pour en savoir davantage sur la façon dont Investissements Renaissance peut vous aider vous et vos clients,visitez le site investissementsrenaissance.ca ou appelez au 1888 888-3863.

À L’USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS Investissements Renaissance et les portefeuilles Axiom sont offerts par Gestion d’actifs CIBC inc. Le présent document a été préparé à l’intention des spécialistes en placements uniquement et ne doit pas être diffusé au grand public. Il est fourni à titre indicatif seulement et ne vise pas à donner des conseils de placement ni des conseils juridiques ou fiscaux. Ce document ne peut être reproduit ou distribué, en totalité ou en partie, sans le consentement formel écrit d’Investissements Renaissance. MD Axiom, Portefeuilles Axiom et Investissements Renaissance sont des marques déposées de Gestion d’actifs CIBC inc. Imprimé au Canada sur du papier post consommation 25 % recyclé


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