Le conseiller Renaissance

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Le conseiller PROFILS DE FONDS TRIMESTRIELS / GESTION DES PRATIQUES / PERSPECTIVES / OPINION

T1 – 31 MARS 2015

Panne sèche? Allongement de l’espérance de vie – Vos clients auront-ils des revenus de retraite suffisants? ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO :

Les marges bénéficiaires resteront élevées Le facteur peur! Gérer les émotions en périodes de volatilité

Réservé à l’usage des conseillers


UNE VISION CLAIRE NE SE CRÉE PAS PAR CEUX QUI S’ARRÊTENT À MI-CHEMIN.

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CONSEILS EN PLANIFICATION FISCALE ET SUCCESSORALE Si vous passez tout votre temps à analyser les informations, comment pouvez-vous vous concentrer sur ce qui compte pour votre pratique? Nous éliminons la complexité des questions de fiscalité et de succession pour obtenir des perspectives claires et pratiques. Ainsi, vous pouvez consacrer plus de temps à définir votre réussite.

Rapport sur le budget fédéral 2015 maintenant disponible Renaissance peut vous aider à compléter un portrait fiscal éclairé pour vos clients. Accédez à la couverture complète du budget par Jamie Golombek et son équipe à :

investissementsrenaissance.ca

Investissements Renaissance est offert par Gestion d’actifs CIBC inc. et est une marque déposée de celle-ci.


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Dans ce numéro

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Planification fiscale et successorale Impôts et retraite : Occasions et stratégies

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Perspectives économiques Les marges bénéficiaires resteront élevées

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À l’endos de la serviette Le facteur peur! Gérer les émotions en périodes de volatilité

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Perspectives des marchés mondiaux L’effet des taux négatifs

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Panne sèche?

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Solution clé de placement Des revenus et une protection contre les risques de baisse pour répondre aux besoins de retraite de vos clients

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Suggestions de lectures

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Merci à ceux qui nous ont offert leur soutien Traiter chaque client comme s’il était le plus important

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Pour un cerveau en pleine forme

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De la directrice gestionnaire de l’équipe des ventes Renaissance

Repenser la retraite Nous sommes heureux de vous présenter le numéro printanier du Conseiller Renaissance. Cette édition porte essentiellement sur le nouveau visage de la retraite au Canada. Le changement est parfois difficile à aborder avec les clients. Il nécessite un délicat équilibre entre émotion et raison. Les méthodes de planification financière du passé, malgré tout le succès que l’on peut leur attribuer, ne suffisent plus; il est difficile, mais essentiel d’en parler à vos clients, et cela dans leur intérêt à long terme. Notre article de fond, intitulé Panne sèche, vous permettra d’aider vos clients à s’orienter dans le paysage en pleine évolution de la retraite. Les Canadiens vivent désormais plus longtemps et cet allongement de l’espérance de vie n’est pas sans conséquences. Les héritages surviennent plus tard et les taux d’intérêt ont rarement été aussi bas, ce qui nécessite la mise au point de nouvelles méthodes de placement. Pour vous aider à mener ces conversations à bien, nous avons demandé à des experts du secteur et à des professionnels des placements de nous présenter les meilleures pratiques qui vous permettront de préparer vos clients à la retraite. Lors de vos discussions sur la planification de la retraite, pensez au Portefeuille optimal de revenu Renaissance, solution complète offrant aux investisseurs la possibilité d’obtenir un revenu, de faire fructifier leur capital et de gérer la volatilité. Également dans ce numéro : Jamie Golombek nous présente des stratégies qui aideront vos clients à payer moins d’impôts à la retraite; Benjamin Tal estime que les marges bénéficiaires pourraient rester élevées; et Grant Shorten explique en quoi la gestion des émotions peut être utile en période de volatilité. Nous vous remercions de votre confiance. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Shelly McLean Directrice gestionnaire, Ventes nationales Investissements Renaissance


Impôts et retraite : Occasions et stratégies

PLANIFICATION FISCALE ET SUCCESSORALE

La retraite est souvent synonyme de baisse des revenus; les stratégies de réduction d’impôts revêtent donc d’autant plus d’importance au cours de cet « âge d’or. » Nous vous présentons quelques pistes d’économies d’impôt qui pourront profiter à ceux de vos clients qui reçoivent un « revenu de pension admissible. » Il peut s’agir de prestations versées par un régime de retraite d’employeur (à prestations ou à cotisations déterminées) et, si vos clients ont 65 ans ou plus, de sommes retirées de leur Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Le crédit d’impôt pour revenu de pension Les clients qui reçoivent un revenu de pension admissible peuvent avoir droit à un crédit d’impôt fédéral non remboursable d’environ 300 $ (15 % de la première tranche de 2 000 $ du revenu de pension) qui leur permettra de réduire leur facture d’impôt. Un crédit d’impôt provincial pour revenu de pension peut également leur permettre de payer moins d’impôts. Fractionnement du revenu de pension Les clients peuvent également payer moins d’impôt en transférant jusqu’à 50 % de leur revenu de pension admissible à leur conjoint, si le revenu de ce dernier est moins élevé. Pour chaque tranche de 10 000 $ de revenu de pension fractionné, l’économie d’impôt peut atteindre 3 000 $ par année. Le montant peut varier selon la province de résidence et l’écart de taux d’imposition entre le client et son conjoint ou sa conjointe. Le fractionnement du revenu de pension peut même contribuer à conserver une partie ou la totalité des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), pour les clients qui seraient autrement assujettis à la récupération parce que leur revenu net dépasse un certain montant (environ 71 000 $ en 2014). En outre, pour les clients dont le conjoint ou la conjointe ne touche pas de revenu de pension admissible, le fractionnement peut permettre à celui-ci de demander lui aussi le crédit d’impôt pour revenu de pension. De la même façon, le montant en raison de l’âge diminue lorsque le revenu dépasse un certain montant (35 466 $ en 2015). En transférant le revenu de pension au conjoint dont le revenu est le moins élevé, les clients peuvent réduire ou limiter la perte de ce crédit. Pour profiter du fractionnement du revenu de retraite, le client et son conjoint

ou sa conjointe doivent remplir le formulaire T1032, Choix du conjoint visant le fractionnement du revenu de pension, de l’Agence du revenu du Canada. Le formulaire doit être joint à la déclaration de revenus chaque année. Si un client pense ne pas avoir profité de ces avantages au cours des années précédentes, il est toujours possible de procéder à un rattrapage en remplissant plus tard le formulaire de choix sur le fractionnement du revenu de pension. Les particuliers disposent généralement de trois années civiles après la date limite de production de la déclaration de revenus pour l’année du choix pour produire une demande de choix tardive. Retraits des FERR Enfin, si certains de vos clients fêtant leurs 65 ans cette année n’ont pas de revenu de pension, vous pouvez leur rappeler que les retraits des FERR sont considérés comme un revenu de pension admissible à partir de 65 ans, contrairement aux retraits des REER. Ces clients peuvent convertir une partie de leur REER en FERR afin de profiter du crédit d’impôt de 2 000 $ pour revenu de pension et du fractionnement de revenu de pension. Tout retrait d’un FERR, qu’il s’agisse du retrait minimal ou de tout autre montant, est admissible.

Jamie Golombek est directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale pour le groupe Gestion privée de patrimoine CIBC. Il collabore étroitement avec les conseillers pour les aider à offrir des solutions intégrées de planification financière aux clients à valeur nette élevée. M. Golombek est fréquemment présenté par les médias comme un spécialiste de la fiscalité. Twitter @JamieGolombek www.conseiller.ca/endirect Balado > Le budget fédéral sourit aux PME www.investissementsrenaissance.ca/fr/jamie_golombek/

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Les marges bénéficiaires resteront élevées PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

Cette différence d’orientation est également derrière la récente divergence entre les marges bénéficiaires de l’ensemble de l’économie et celles du S&P/TSX. Les marges bénéficiaires du secteur de l’énergie avaient commencé à baisser bien avant que les prix du pétrole ne piquent du nez. Et dans la mesure où la part de l’énergie au sein du S&P/TSX est supérieure à sa contribution au PIB, cette tendance a une incidence bien plus marquée sur la rentabilité globale de l’indice.

La marge bénéficiaire des entreprises canadiennes n’a pas été aussi élevée depuis 27 ans. Même si on peut s’attendre à une certaine érosion sous l’effet du ralentissement de l’économie, les marges devraient selon nous rester élevées. Au cours des deux dernières décennies, l’économie a fait l’objet de changements structurels fondamentaux qui ont entraîné une hausse des marges bénéficiaires. Ces changements sont le résultat de différents phénomènes, comme la mondialisation, l’innovation, la baisse du coût du capital et l’ampleur des barrières à l’entrée. Plus récemment, les marges ont également été alimentées par le ralentissement des coûts de la main-d’œuvre et par la chute du huard. Certains de ces facteurs risquent de s’atténuer au cours des 12 à 24 prochains mois et les marges pourraient donc reculer, mais pas autant que ne le laissent croire les manchettes.

En observant de plus près l’évolution des marges bénéficiaires en dehors du secteur de l’énergie (l’élément qui nous intéresse le plus), on constate que la récente hausse des marges n’est pas uniquement liée au cycle économique. L’écart entre les marges bénéficiaires et la croissance du PIB réel est actuellement un des plus élevés que l’on ait pu observer pendant les périodes hors récession au cours des 25 dernières années. (L’écart a tendance à se creuser pendant les récessions dans la mesure où le PIB ralentit beaucoup plus vite que les marges.) Il nous faut donc chercher plus loin.

Des marges bénéficiaires record Les marges bénéficiaires moyennes des sociétés non financières canadiennes se sont établies à un peu plus de 8 % du chiffre d’affaires au quatrième trimestre de 2014, ce qui constitue un nouveau record. C’est également le cas lorsque l’on exclut le secteur de l’énergie, dont l’évolution est actuellement radicalement différente.

Il est possible que la hausse des marges traduise simplement une modification de la composition des entreprises canadiennes et une augmentation de la part des secteurs à marges élevées au sein de l’économie. Une piste intéressante, mais clairement erronée. En fait, la part des secteurs à fortes marges comme l’industrie manufacturière, les transports, l’agriculture et le secteur forestier est en forte chute ces 20 dernières années, tandis que celle de secteurs à faibles marges comme le commerce de détail et la construction a augmenté. En d’autres termes, les marges bénéficiaires au Canada ont augmenté malgré une composition sectorielle moins favorable.

Marges bénéficiaires des entreprises – un sommet 9,0 % 8,0 % 7,0 % 6,0 % 5,0 % 4,0 % 3,0 %

Total

2,0 %

Retour à la moyenne

Hors énergie

1,0 %

Sources : Statistique Canada, Banque CIBC

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0,0 %

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« L’écart entre les marges bénéficiaires et la croissance du PIB réel est actuellement un des plus élevés que l’on ait pu observer pendant les périodes hors récession au cours des 25 dernières années. »

Cet élément peut avoir des conséquences importantes pour la future évolution de la rentabilité des entreprises canadiennes. Les marges bénéficiaires sont généralement considérées comme l’élément qui a le plus tendance à revenir à la moyenne dans le domaine de la finance. La raison en est simple. Selon la


théorie, des marges supérieures à la moyenne doivent attirer la concurrence et les investissements, ce qui peut avoir pour effet de réduire la rentabilité globale. En fait, on peut dire que le concept de retour des marges à la moyenne est largement intégré à de nombreux modèles d’évaluation des actions. Si les marges reviennent en effet à la moyenne, alors l’ampleur actuelle des marges pourrait entraîner une diminution marquée de la rentabilité, puisque les marges dépassent actuellement leur moyenne à long terme de deux points de pourcentage. Mais, en y regardant de plus près, on constate que les choses ne sont pas si simples. Les marges ont peut-être amorcé un retour à la moyenne, mais il est possible que la moyenne ait fait l’objet d’une hausse structurelle. Après l’éclatement de la bulle technologique de 2001, l’orientation des marges bénéficiaires semble avoir pris un virage structurel haussier au Canada, puisque la moyenne des marges a presque doublé au cours de cette période.

« ...l’orientation des marges bénéficiaires semble avoir pris un virage structurel haussier au Canada. » Ce qui nous fait dire que cette hausse des marges amorcée en 2001 est de nature structurelle, c’est qu’elle est généralisée. Tous les secteurs à l’exception d’un seul affichent à l’heure actuelle des marges supérieures à leur moyenne de 2001-2014. Et les explications à cette augmentation structurelle ne manquent pas : mondialisation, innovation, baisse du coût du capital, barrières à l’entrée élevées et réduction du pouvoir de négociation de la main-d’œuvre, entre autres. Le rôle du coût de la main-d’œuvre et du huard Même dans le contexte d’une hausse structurelle, l’augmentation des marges des deux dernières années est relativement forte, puisqu’elle atteint près d’un point de pourcentage depuis 2012. Le rythme de croissance du coût unitaire de la main-d’œuvre a sensiblement ralenti au Canada ces deux dernières années : il est passé de 3,5 % (sur 12 mois) à 1 %, et la tendance est généralisée. D’ailleurs, un tiers du PIB canadien de l’an dernier provenait de secteurs dont le coût unitaire de la main-d’œuvre était en baisse.

« ...un tiers du PIB canadien de l’an dernier provenait de secteurs dont le coût unitaire de la main-d’œuvre était en baisse. »

La dépréciation de près de 25 % enregistrée par le dollar ces deux dernières années a joué un rôle encore plus important. Pour les secteurs présentant un solde d’exportations positif, les marges sont le premier élément à s’en ressentir. Sur la base des coefficients d’entrées-sorties de Statistique Canada, nous estimons que la dépréciation du dollar a généré une hausse d’au moins un point de pourcentage des marges bénéficiaires moyennes depuis 2012. L’impact est loin d’être uniforme. L’agriculture est le principal bénéficiaire, avec une hausse estimée à près de quatre points de pourcentage. Le secteur manufacturier s’en tire lui aussi très bien, grâce notamment à des sous-secteurs comme ceux des produits du bois, la pâte et le papier, les véhicules motorisés, le matériel électrique, l’habillement, les textiles et les produits chimiques de base. La hausse des marges bénéficiaires dans le secteur du transport est essentiellement à mettre au crédit des chemins de fer et du transport par camions; l’impact du transport aérien est légèrement négatif. Les marges des secteurs de la construction et du commerce de détail, déjà faibles, ont encore diminué. Certains des facteurs structurels ayant contribué à l’augmentation de la rentabilité des entreprises pourraient commencer à s’atténuer au cours des prochaines années. Mais, pour le moment, les éléments fondamentaux jouent pleinement en faveur des marges bénéficiaires.

Benjamin Tal est économiste en chef adjoint à la Banque CIBC. Désigné comme l’un des principaux experts canadiens du marché immobilier par le Fonds monétaire international, il est responsable de l’analyse de l’actualité économique et de ses répercussions sur les marchés nord-américains des titres à revenu fixe, des actions, des changes et des produits de base. www.conseiller.ca/endirect Balado > Les manufacturiers propulsés par le huard et le gaz Balado > Le huard bientôt de retour à 80 cents ? www.renaissanceinvestments.ca/en/economy/ www.investissementsrenaissance.ca/fr/

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Le facteur peur! Gérer les émotions en périodes de volatilité

À L’ENDOS DE LA SERVIETTE

Ces derniers mois, le mot « volatilité » est sur toutes les lèvres dès qu’il est question des marchés financiers. De BNN à CNBC, du salon de coiffure à la cafétéria du bureau, experts et amateurs cherchent des moyens de se protéger des fluctuations infligées à leur portefeuille de placements.

intelligents que le marché et qui nous fait acheter et vendre dans le but de profiter des fluctuations des cours, ce qui se solde presque toujours par un échec. Notre espèce réagit à peu près toujours de la même manière lorsqu’elle se laisse aller à ses émotions et à ses incohérences psychologiques. Immanquablement, nous courons activement après les rendements passés et embarquons près du sommet du mouvement cyclique. Puis nous fuyons les rendements négatifs une fois qu’ils se sont déjà produits, et sortons du marché près du plancher, alors que l’essentiel du mal est fait. Ce phénomène comportemental se confirme année après année, au travers des indicateurs de confiance, des chiffres sur les entrées et les sorties de fonds et de beaucoup d’autres excellents indicateurs.

Le plus intéressant, c’est que la volatilité n’a rien de nouveau pour les marchés boursiers, et que nous avons déjà vu bien pire. Historiquement, chaque période de volatilité accrue s’accompagne de sa propre personnalité et d’une combinaison unique de replis sectoriels, d’érosions de catégories d’actif et de surprises. Le scénario actuel se caractérise par un effondrement des prix du pétrole, un repli du secteur de l’énergie, la chute du dollar canadien, l’atonie du marché de l’or et les taux d’intérêt les plus faibles des 200 dernières années. En plus de ces facteurs alarmants, l’importance démesurée accordée à la volatilité par les médias financiers continue de peser lourdement sur la perception du public. Beaucoup de nos clients vivent ainsi différentes formes d’anxiété, d’inquiétude, de peur ou de panique. Et certains d’entre eux envisagent, sous le coup de l’émotion, d’apporter des modifications à leur portefeuille pour faire taire la douleur. Comment devons-nous réagir face à un client anxieux qui cherche peut-être à modifier ses placements pour les mauvaises raisons? La loi universelle Dans un tel scénario, il convient de prendre du recul et de se souvenir de la loi universelle régissant toutes les facettes de la gestion de patrimoine. Cette loi universelle est la suivante : « La nature humaine est le pire ennemi de la réussite en placement. » C’est cette même nature humaine qui nous fait croire que nous sommes plus 6

Pendant les périodes de volatilité, comme celle que nous traversons actuellement, nos clients ont cruellement besoin de soutien émotionnel et c’est à nous, leurs conseillers, qu’il appartient de fournir cet encadrement avisé. La bonne nouvelle, c’est que nos conseils n’ont pas à être démesurément complexes. Plus nous pouvons simplifier nos propos sur la volatilité, plus il sera facile de mettre en place une méthodologie répétable qui pourra être réutilisée avec l’ensemble des clients. Voici un processus simple en trois étapes qui vous permettra de faire face à un client inquiet de l’intensification de la volatilité. Étape 1 : Constater, s’aligner et s’entendre Il est absolument essentiel de rester en contact avec votre client, surtout lorsqu’il est aux prises avec des émotions comme l’inquiétude, l’anxiété ou la panique. Expliquez à votre client que vous comprenez parfaitement sa nervosité, et dites-lui calmement que « beaucoup d’autres investisseurs se sentent comme lui. » Vous seriez surpris de savoir combien de clients inquiets veulent simplement être écoutés et validés dans leurs émotions. Étape 2 : Procédez à un contrôle de la qualité Tout en restant au diapason avec votre client, procédez à un « contrôle de la qualité » de son état d’esprit du moment et de son schéma de réflexion.


La façon la plus facile d’y parvenir consiste à prendre quelques minutes pour rappeler à votre client quelques notions fondamentales, en vous appuyant sur des exemples historiques et un ou deux éléments visuels convaincants. Il existe de nombreux graphiques qui illustrent l’évolution à long terme des marchés haussiers et baissiers; ils permettent de bien voir que les marchés haussiers sont régulièrement plus longs et plus solides que les marchés baissiers. Servez-vous de ces outils pour rappeler à votre client que le marché boursier évolue en permanence dans une succession de reprises et de corrections, et comment ces fluctuations définissent la nature et la personnalité du marché des actions. Le message à faire passer au client est que, s’il souhaite profiter des extraordinaires occasions de plus-values offertes par les actions, il doit rester prudemment investi, mais également être prêt à faire face à quelques périodes d’intensification de la volatilité.

Comment réagir aux rendements négatifs au fil du temps : « Examinons de plus près le marché boursier et essayons de prendre du recul. Au cours des 64 dernières années, l’indice a passé 38 % des périodes d’un mois en baisse. Seulement 25 % des périodes d’un an se sont soldées par des rendements négatifs. Seulement 2 % des périodes de cinq ans (et AUCUNE période de dix ans) se sont terminées en baisse! Les fluctuations du marché à court terme peuvent avoir de quoi inquiéter, mais, pour pouvoir profiter des exceptionnelles occasions de croissance, vous devez simplement avoir une partie de vos actifs investie sur le marché. »

TRUC POUR CONSEILLERS : Utilisez le Portrait global 2015 lors de vos conversations sur la volatilité avec votre client. Le graphique et son guide de conversation sont disponibles à l’adresse www.investissementsrenaissance.ca/fr/

Les hausses du marché durent plus longtemps et sont plus marquées que les baisses Le graphique présente les périodes positives (marchés haussiers) et négatives (marchés baissiers) de l’indice composé S&P/TSX entre les années 1950 et décembre 2014. Dans l’ensemble, les marchés haussiers durent plus longtemps et produisent des variations en pourcentage plus élevées.

Rendement cumulatif (%)

300

Vous restez en contact étroit avec votre client, et vous avez procédé à un contrôle de la qualité des chemins que les émotions pourraient lui dicter; il vous reste à boucler la boucle en formulant une recommandation spécifique pour son portefeuille. Voici un exemple simple de recommandation à formuler au client : « Je tiens à vous rappeler que votre portefeuille a été construit à l’aide de principes de répartition de l’actif prudents et qu’il a été conçu pour réduire le risque en période de volatilité. À la lumière de ce que nous en avons discuté aujourd’hui, je vous recommande de garder le cap afin de pouvoir tirer profit des occasions de croissance et de préparer votre retraite. »

200 100 0 -100 1956

Étape 3 : Faites une recommandation précise

1964

1972

1981

1989

1997

Marchés haussiers

Source : Bloomberg, au 31 décembre 2014

2006

2014

Marchés baissiers

Les rendements négatifs diminuent au fil du temps 1 graphique simple rappelle aux clients l’importance de Cet exemple d’un penser à long terme : La probabilité d’obtenir des rendements négatifs diminue à mesure que votre horizon de placement augmente. 40 % 38 %

Pourcentage des périodes de rendements négatifs pour l’indice S&P/TSX (1950-2014)

30 % 25 %

20 % 10 %

2%

0%

5 ans

10 ans

0% 1 mois

1 an

Synergie des ressources Le marché suit la voie de la moindre résistance et, parfois, cette voie amènera une succession inattendue de nids de poule et d’obstacles. C’est dans ces moments que la nature humaine est mise à l’épreuve, et plus précisément que vos clients ont besoin d’entendre une voix compréhensive, d’être aidés à prendre du recul par rapport à leurs émotions et que vous leur formuliez des recommandations solides, ancrées dans la discipline.

Grant Shorten est directeur, Analyses stratégiques à Investissements Renaissance. Il donne une foule de conseils et de stratégies qui seront efficaces auprès de vos clients et qui auront une incidence immédiate sur vos activités.

www.investissementsrenaissance.ca/fr/

Sources : Gestion d'actifs CIBC et Bloomberg, 31 décembre 2014

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L’effet des taux négatifs PERSPECTIVES DES MARCHÉS MONDIAUX

Au cours des prochains mois, nous continuerons d’évaluer si ces taux négatifs peuvent relancer l’activité économique à long terme. Face à des taux d’intérêt négatifs, ménages et entreprises pourraient ressentir le besoin d’économiser davantage au lieu d’emprunter pour consommer plus. Des taux d’intérêt négatifs pourraient également nuire aux compagnies d’assurance et aux régimes de retraite qui se servent des obligations d’État nationales pour financer leurs engagements à long terme. La quête de rendement se poursuit... Pour les investisseurs européens et japonais aux prises avec des taux négatifs, les marchés nord-américains des obligations d’État continuent d’offrir des taux positifs, quoique faibles. L’Amérique du Nord pourrait continuer à profiter de cet intérêt accru pour le rendement au cours des prochains mois. La quête de rendement pourrait également s’étendre à d’autres catégories d’actif qui offrent une certaine forme de rendement accru, telles que les obligations à rendement élevé et les actions à dividendes élevés. Le phénomène pourrait se traduire par une nouvelle hausse des niveaux de valorisation de ces actifs. Des actions pour le long terme? Depuis 2009, les rendements des actions ont pu raviver l’espoir d’un retour en force des placements boursiers à long terme, mais les tendances sont de plus en plus défavorables pour les valorisations. Il existe une relation empirique claire et incontestable entre les valorisations boursières actuelles et les futurs rendements. Des valorisations moins élevées en début de période (sur la base des ratios C/B) se traduisent par des rendements réels plus élevés 10 ans plus tard, et vice-versa (voir le graphique). Par exemple, les investisseurs qui avaient investi dans le S&P 500 en 1977, alors que les valorisations étaient extrêmement faibles, auraient enregistré un rendement global réel de 8,7 % 10 ans plus tard. Parallèlement, au sommet du marché en août 2000, le S&P 500 affichait un ratio C/B de 27,7; au bout de 10 ans, il enregistrait un rendement réel de -4,1 %. 8

Les actions peuvent encore monter Les marchés boursiers sont selon nous surévalués, mais pas extrêmement surévalués. La distinction est importante, car elle laisse entrevoir la possibilité que les forces cycliques l’emportent sur les facteurs défavorables à la valorisation des actions. Les forces cycliques pourraient continuer à étayer des valorisations boursières supérieures à la moyenne un peu plus longtemps, rendant ainsi les actions plus intéressantes que les titres à revenu fixe. Comme toujours, il est délicat d’anticiper l’évolution du marché boursier. Toutefois, le marché boursier étant en hausse et les valorisations au-dessus de la moyenne depuis plus de six ans, ce n’est pas le moment de baisser sa garde. Rendement réel des actions à 10 ans (Indice de rendement global S&P 500) – de 1885 à 2015 12 % Rendement moyen 10 ans plus tard

Nous sommes préoccupés par les retombées des taux d’intérêt négatifs, phénomène observé ces derniers temps sur de nombreux segments du marché mondial des obligations d’État. En Europe, les principales banques centrales telles que la Banque centrale européenne (BCE), la Banque nationale suisse, la Banque centrale de Suède et la Banque centrale du Danemark, ont toutes mis en place des taux négatifs. On estime par ailleurs que plus de 2 000 milliards de dollars US d’obligations d’État assorties d’échéances comprises entre un et 10 ans (dont les Bunds allemands et les obligations françaises, suisses et japonaises) affichent à l’heure actuelle un rendement à l’échéance inférieur à 0 %.

C/B en début de période 9%

6%

3% 4,5 - 9,0

9,0 - 11,7

11,7 - 14,0

14,0 - 16,7

16,7 - 29,0

Sources : Thomson Reuters Datastream, Gestion d'actifs CIBC inc.

Luc de la Durantaye est le chef de l’Équipe Répartition de l’actif et gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC. Il est responsable de la répartition stratégique et tactique de l’actif, de la gestion des devises, des stratégies de rendements absolus et de la gestion indicielle.

Perspectives Perspectives pectives p ctives P urr la période débutant le 1er avril 2015 Pour

Répartition actuelle de l’actif (au 1er avril 2015) Sous-pondérer Sous-pondér er

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Lisez le rapport Perspectives au complet à investissementsrenaissance.ca

Surpondér er Surpondérer

Catégories d’actifs Fortement Légèr ement Légèrement

L’’EFFET DES INTÉRÊTS L’EFFET NÉGATIFS NÉGA ATIFS Des taux d’intérêt négatifs sont rares dans les grandes économies. Du moins l’étaient-ils. La multiplication de taux inférieurs à zéro et les conséquences non souhaitées sur le paysage économique ont retenu notre attention. Devant des taux négatifs, consommateurs et entreprises pourraient choisir d’épargner plutôt que d’emprunter et de consommer r, ce e qui pourrait affaiblir afffaiblir faiblir consommer, davantage l’environnement économique. Globalement, une expansion faible reste notre scénario central avec une prévision de croissance mondiale de 3,5 %, inférieure à celle qui fait consensus. La poursuite de la reprise sur les marchés développés sera contrebalancée par un ralentissement dans certaines économies émergentes, en particulier celle de la Chine. Une intervention monétaire plus énergique ces derniers mois, conjuguée à la baisse des prix du pétrole, ajoute un risque à la hausse à notre estimation de croissance.

ement Fortement Légèr Légèrement

3

Actions/titr es à rrevenu evenu fixe Actions/titres evenu fixe Titres Titr es à rrevenu Marché monétaire canadien

3

Obligations gouvernementales du Canada

3

3

Obligations de sociétés canadiennes

3

Obligations gouvernementales internationales Actions

3 3

Actions canadiennes Actions américaines

3 3

Actions internationales (marchés développés) Marchés émergents

Devises (par rapport au dollar américain)

Sous-pondérer er Sous-pondér

Yen en japonais Y Livre sterling Franc suisse Dollar australien Marchés émergents

Neutre e Neutr

Fortement Légèrement Légèrrement

Dollar canadien Euro

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Surpondérer er Surpondér Légèr Légèrement rement Fortement

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PANNE ALLONGEMENT DE L’ESPÉRANCE DE VIE Vos clients auront-ils des revenus de retraite suffisants jusqu’à la fin de leur vie?

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Ils ne peuvent pas compter sur les rendements des obligations d’État pour dégager suffisamment de revenus de retraite. Selon la Banque du Canada, une obligation du gouvernement du Canada à 10 ans rapporte actuellement environ 1,35 %, ce qui est très éloigné des taux de 10 % et plus affichés dans les années 1980. Richard Lawrence, premier vice-président, Gestion de portefeuille, Brandywine Global Investment Management, LLC, s’attend à ce que les taux se maintiennent en deçà de 2 % cette année; les clients devront donc chercher ailleurs pour obtenir des rendements plus élevés. « Il vous faut réfléchir aux occasions offertes à l’extérieur du marché canadien, et bien comprendre qu’elles sont plus risquées et plus volatiles. Mais, si vous faites les choses bien, vous serez également récompensé pour ce surcroît de risque. » Taux de l’obligation du gouvernement du Canada de référence à 10 ans (1er décembre 1993 au 1er janvier 2015) 10

1964, se préparent à prendre leur retraite,

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quand ils ne l’ont pas déjà prise. Mais

8 7 6

travaillent et vivent désormais plus

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longtemps. Depuis 1921, l’espérance de

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vie moyenne est passée de 57 ans à un

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peu moins de 82 ans.* Parce qu’ils vivent

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façon dont ils envisagent la prochaine

01-12-2013

pas d’autre choix que de repenser la

0 01-12-2008

est devenue moins sûre, les clients n’ont

1 01-12-1993

plus longtemps et que l’épargne-retraite

01-12-2003

les temps ont changé, et les Canadiens

01-12-1988

Les baby-boomers, nés entre 1946 et

Banque du Canada – Rendement des obligations, http://www.banqueducanada.ca/taux/taux-dinteret/obligations-canadiennes/

étape de leur vie. Taux de l’obligation du gouvernement du Canada de référence à 10 ans (4 avril 2014 au 6 avril 2015) 2,50 2,25 2,00 1,75 1,50 1,25

Sources : Thomson Reuters Datastream, Gestion d’actifs CIBC inc.

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16-04-2015

16-03-2015

16-02-2015

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Ce qui a changé Grant Shorten, directeur des analyses stratégiques, Investissements Renaissance, explique que « la crise financière de 2008 a véritablement fait réfléchir tous les artisans de la gestion de patrimoine. Les conseillers sont maintenant tenus de faire preuve de beaucoup plus de vigilance en ce qui a trait à la gestion des attentes de leurs clients, à la formation des clients sur les placements en actions, à la nécessité de nouer des relations et des liens affectifs plus approfondis, à l’importance de regagner la confiance perdue et à la gestion des appréhensions en ces temps incertains. »

« la crise financière de 2008 a véritablement fait réfléchir tous les artisans de la gestion de patrimoine.» Eric Davis, vice-président et conseiller en placement chez The Davis Wealth Management Team, estime que la Grande récession a apporté deux changements fondamentaux à sa pratique. Il observe que l’on accorde désormais davantage d’importance « au risque et à la baisse des placements » et souligne l’importance d’informer les clients et d’évaluer à l’avance le comportement des portefeuilles en cas de marchés baissiers.

parents vieillissants. M. Davis explique qu’il convient d’interroger « les clients sur leurs parents : vit-on vieux dans leur famille? Et beaucoup ont des parents de 85 à 95 ans; si l’on a tendance à vivre vieux dans votre famille, il faut planifier en conséquence. » Espérance de vie totale à la naissance et à 90 ans (1921-2011) 100

ans

90

80

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60 À la naissance À 90 ans

50

40

Qu’en est-il des prestations de retraite publiques? En 2012, le gouvernement fédéral a suscité des remous en annonçant que l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse (SV) passerait de 65 ans à 67 ans en 2023. Les Canadiens nés après le 1er avril 1958 devront dont attendre plus longtemps pour recevoir leurs prestations de la SV. Même pour les clients admissibles à la SV à 65 ans, le montant peut faire l’objet d’une récupération, mais la plupart percevront néanmoins des prestations. « Selon les estimations, environ 5 % des prestataires de la SV sont concernés par les récupérations, et moins de 2 % perdent la totalité de leurs prestations », indique Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Services consultatifs de gestion de patrimoine CIBC. Il observe néanmoins que, « si vous êtes concerné, dès que votre revenu dépasse 73 000 $, vous perdez 15 % sur chaque dollar de prestations de la SV. » Les clients peuvent toujours recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) à 65 ans, mais ils peuvent choisir de les recevoir dès 60 ans, ou d’attendre jusqu’à 70 ans pour recevoir leur premier versement, selon leurs besoins de revenus de retraite. M. Golombek indique que, s’agissant des prestations du RPC, « le montant total perçu au cours de votre vie devrait être le même, que les versements commencent tôt (vous recevrez alors un montant moins élevé, mais plus longtemps), ou plus tard (les prestations seront alors plus élevées, mais étalées sur une période plus courte). » L’incidence de la longévité Non seulement les clients doivent-ils composer avec les coûts liés à l’allongement de l’espérance de vie, mais ils doivent également tenir compte de tous les coûts associés aux soins de longue durée, pour eux et pour leurs

1921

1931

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2011

Remarque : L’espérance de vie totale est calculée à partir de l’âge atteint et de l’espérance de vie à cet âge. Source : Statistique Canada, Base canadienne de données sur la mortalité, Statistique de l’état civil – Base de données sur les décès

Nombre de baby-boomers, qui sont peut-être grands-parents eux-mêmes, sont toujours en attente de l’héritage de leurs proches. M. Shorten souligne que « ce transfert massif de richesse s’effectuera très rapidement, à mesure que les aînés mourront, laissant un héritage à leurs enfants et à d’autres bénéficiaires. » Les transferts de patrimoine intergénérationnels sont le sujet de l’heure, et M. Shorten observe qu’au « cours de la prochaine décennie, la valeur moyenne des transferts de patrimoine en provenance des 75 ans et plus devrait avoisiner 700 000 $. » Cela dit, l’allongement de l’espérance de vie risque de réduire le montant des sommes laissées en héritage. Matthew Brown, conseiller en placement chez BMO Nesbitt Burns, indique qu’il « recommande à ses clients de ne pas compter sur un héritage et de ne pas l’inclure à leur planification, dans la mesure où ils risquent de se retrouver avec beaucoup moins d’argent si leurs parents et autres membres de leur famille vivent encore longtemps. » Préparer les clients à la retraite M. Brown peut parler en toute connaissance de cause de l’intérêt de se doter d’un solide plan de retraite. « Des clients sont venus me voir il y a à peu près une semaine avec un plan de retraite que je leur avais préparé il y a une dizaine d’années. Ils viennent de prendre leur retraite et il était donc temps de procéder à une mise à jour; le plan était étonnamment juste. La différence n’était que d’un millier de dollars. Les clients étaient ravis, j’étais fier du travail que nous avions réalisé et ces clients ont pu parler en bien de mon travail. » 11


Pour les clients qui veulent réduire leur facture fiscale une fois à la retraite, Jamie Golombek recommande de cotiser le plus possible à leur REER et à leur CELI. Dans le cas des CELI, les revenus de placement ne sont jamais imposés, et ils ne sont pas considérés comme du revenu lorsqu’ils sont retirés du compte. Pour les comptes non enregistrés, il recommande de « choisir des placements qui génèrent des revenus à traitement fiscal préférentiel, tels que les dividendes canadiens et les gains en capital. »

Conseiller la génération Y

Pour vous assurer de conserver les actifs dans votre portefeuille après le décès d’un client, Grant Shorten vous conseille de prendre contact avec l’ensemble de la famille. « Nous avons peut-être noué de solides relations de travail avec le père ou la mère de la famille, mais nous avons habituellement peu de liens, voire aucun, avec les enfants majeurs ou les petits-enfants », explique-t-il. « Le patrimoine de notre client est transféré à son décès parce qu’il n’y a pas de raison valable pour que nous continuions à gérer cet argent. » Il donne d’autres conseils dans son article intitulé Le « trou noir » du transfert de patrimoine, disponible sur le site Web d’Investissements Renaissance.

Voici quelques éléments à garder à l’esprit :

« Le patrimoine de notre client est transféré à son décès parce qu’il n’y a pas de raison valable pour que nous continuions à gérer cet argent. » Quelles solutions les conseillers recommandent-ils? M. Brown explique qu’il s’efforce de « convaincre ses clients d’ajouter quelques actions de plus à leur portefeuille, d’investir dans des produits comme le Portefeuille optimal de revenu Renaissance, qui offre à la fois de la stabilité et un revenu régulier. »

Alors que les baby-boomers approchent de la retraite, leurs enfants (la génération Y, soit celle qui est née entre 1980 et 2000) commencent leur carrière. Vous aurez l’occasion au cours des prochaines années de conserver le patrimoine de la famille en nouant des liens avec ces jeunes clients.

• Ils sont branchés en permanence : Grâce à l’Internet, ils ont le monde à portée de doigt en permanence; attendez-vous à recevoir des messages textes en dehors des heures de bureau. • Ils préfèrent Facebook à une rencontre en personne : La plupart des jeunes de la génération Y ont pratiquement grandi en ligne. Ils ne sont pas étrangers aux réseaux sociaux; attendez-vous donc à devoir communiquer avec eux par Facebook ou LinkedIn. • Ils recherchent un équilibre entre travail et vie personnelle : Les jeunes clients ne sont pas prêts à attendre la retraite pour voyager ou s’adonner à leurs passions. Il vous faudra probablement leur expliquer le bien-fondé de l’épargne dans une société caractérisée par la gratification instantanée. • Traitez-les comme des égaux : Sur Internet, chacun est expert. Attendez-vous à ce qu’ils aient fait des recherches sur le sujet, et ne leur parlez pas de façon condescendante.

Eric Davis, qui indique que le portefeuille de la plupart de ses clients affiche une répartition traditionnelle (60 % d’actions et 40 % de titres à revenu fixe), a recours au Portefeuille optimal de revenu Renaissance au sein du compartiment des titres à revenu fixe. « Je dis à mes clients que ce produit est géré comme un fonds de retraite. Il vise un rendement de 5 % par année, verse des distributions mensuelles et est particulièrement efficace dans la gestion des risques de perte. » M. Davis s’enorgueillit du fait qu’aucun de ses clients retraités n’a jamais eu à retourner sur le marché du travail. Pour en savoir plus sur le Portefeuille optimal de revenu Renaissance, reportez-vous à la section Solution clé de placement. *Statistique Canada (Quatre-vingt-dix ans de changements dans l’espérance de vie, juillet 2014)

GESTIONNAIRES EnDirect Accédez aux experts quand vous le voulez

Écoutez de courts balados de ces experts de Gestion d’actifs CIBC. www.conseiller.ca/endirect

A

Pablo Martinez, Gestion d’actifs CIBC

Balado > Deux banques centrales, deux mesures

Andrew J. Kronschnabel, Logan Circle Partners

Balado > Les temps sont durs pour les obligations souveraines

Jamie Golombek, Banque CIBC

Balado > Le REER avant l’hypothèque ?

Luc de la Durantaye, Gestion d’actifs CIBC

Balado > Hausses timides en vue pour les taux d’intérêt

Présenté par Investissements Renaissance

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Des revenus et une protection contre les risques de baisse pour répondre aux besoins de retraite de vos clients SOLUTION CLÉ DE PLACEMENT : PORTEFEUILLE OPTIMAL DE REVENU RENAISSANCE

Les baby-boomers commencent à prendre leur retraite, et la demande de revenu augmente rapidement. Les marchés sont toutefois imprévisibles, particulièrement dans le contexte économique actuel. La solution? Le Portefeuille optimal de revenu Renaissance est un produit de base tout-en-un qui génère des revenus réguliers et offre une protection éprouvée contre les replis des marchés.

Caractéristiques : • Exposition entièrement diversifiée aux marchés des titres à revenu fixe • Accès à de multiples catégories d’actif • Gestion assurée par une équipe de spécialistes de chaque catégorie d’actif

Le graphique ci-dessous illustre la stabilité des revenus mensuels distribués par le Portefeuille optimal de revenu Renaissance depuis sa création1.

La composition diversifiée et soigneusement sélectionnée de l’actif du portefeuille est conçue pour générer un revenu mensuel stable et fiscalement efficace.

5,00 %

0,045 $ 0,040 $

4,00 %

0,035 $ 0,030 $

3,00 % 0,025 $ 0,020 $ 2,00 % 0,015 $ 1

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1,00 %

0,005 $ 0,00 %

0$ Nov. 2007

Nov. 2008

Nov. 2009

Nov. 2010

Distribution par part en dollars (gauche)

Nov. 2011

Nov. 2012

Nov. 2013

Rendement des distributions* (droite)

Nov. 2014 Mars 2015

Date de création : 13 novembre 2007 * Le rendement de la distribution mensuelle est celui de la plus récente distribution mensuelle multiplié par 12, divisé par la valeur marchande en cours. Pour les fonds qui n’ont pas de distribution fixe, le rendement de la distribution est le total des 12 dernières distributions mensuelles, divisé par la valeur marchande en cours.

Source : Gestion d’actifs CIBC inc.

Communiquez avec votre représentant Renaissance pour en savoir plus. | investissementsrenaissance.ca | 1-888-888-3863

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SUGGESTIONS DE LECTURES

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LIVRES À LIRE (OU À RELIRE) CE PRINTEMPS « Plus vous lirez, plus vous saurez. Plus vous apprendrez, plus vous avancerez. » — Dr. Seuss


Le classique Nous sommes toujours à la recherche d’un bon livre à lire. Et pourquoi pas? Un bon livre peut vous changer. Il vous permet de prendre du recul, vous inspire une attitude positive, ou vous permet tout simplement de vous échapper. Ce qu’il y a de bien avec un bon livre, c’est qu’une fois que vous l’avez lu, vous voulez que tout le monde le lise aussi. Vous voulez que d’autres en profitent et partager la joie qu’il vous a procurée. Cinq collaborateurs nous livrent leur opinion sur des livres qu’il faut absolument avoir lus. Bonne lecture!

Un barbier riche : Le bon sens appliqué à la planification financière – David Chilton Un classique de la littérature financière qui mérite une place dans votre bibliothèque, s’il n’y figure pas déjà. Ce livre est devenu un point de départ incontournable pour quiconque souhaitant se doter d’un programme financier personnel. Un barbier riche, présenté sous forme de roman, se déroule dans un salon de barbier, à Sarnia, en Ontario. Ray Miller, barbier bien établi et terre-à-terre, explique à trois personnages différents comment devenir riche (et le rester). Ray partage ses principes de vie et nous expose sa règle d’or, qui consiste à « se payer soi-même d’abord. » Certains détails financiers ont certes été mis à jour dans les dernières éditions, mais les concepts simples et les conseils contenus dans cet ouvrage sont toujours d’actualité. Dans Le retour du barbier riche, David Chilton revisite son message initial en l’abordant selon un angle plus conforme à notre époque. Peut-être un bon cadeau pour un nouveau client? « Un barbier riche reste l’un de mes ouvrages financiers préférés. Il repose sur une notion toute simple : économisez 10 %. Si vous le faites systématiquement, alors vos dépenses quotidiennes compteront beaucoup moins! » Jamie Golombek Directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Gestion privée de patrimoine CIBC

Papa a raison Père riche, père pauvre : Ce que les riches enseignent à leurs enfants à propos de l’argent – Et ce que ne font pas les gens pauvres et de la classe moyenne! – Robert T. Kiyosaki Robert Kiyosaki a été exposé à deux influences diamétralement opposées, ce qui lui a permis de mettre au point sa propre théorie économique. Il a passé son enfance à observer le père de son meilleur ami, décrocheur devenu millionnaire (le père riche) et son propre père, bardé de diplômes mais financièrement instable (le père pauvre). M. Kiyosaki a regardé son père travailler sans relâche pour gagner sa vie, sans jamais avoir tout à fait assez d’argent pour permettre à sa famille de joindre les deux bouts. Son « père riche », à l’inverse, lui a appris que les gens riches laissent l’argent travailler pour eux. C’est le principe selon lequel les actifs productifs de revenus constituent un patrimoine plus solide. Accessoirement, l’auteur prêche les leçons de son « père riche. » Il livre un vibrant plaidoyer en faveur de connaissances financières qui ne sont pas enseignées dans les écoles et remet en question l’idée selon laquelle le seul moyen de s’enrichir consisterait à travailler dur dans des métiers traditionnels. « Père riche, père pauvre explique comment acheter un placement qui génèrera des revenus réguliers et deviendra un placement passif pour lequel vous n’aurez à peu près rien à faire. Il s’agit d’une bonne lecture pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances des placements. » Eric Davis Vice-président et conseiller en placement, The Davis Wealth Management Team 15


Bougez pour préserver la santé de votre cerveau Spark: The Revolutionary New Science of Exercise and the Brain (en anglais seulement) – John J. Ratey, MD L’exercice aérobique remodèle physiquement notre cerveau et nous rend plus performants. C’est le message du renommé psychiatre et auteur du très populaire ouvrage Spark. Si nous savons que l’exercice est bon pour la santé, nous ne comprenons pas tout à fait la science qui explique pourquoi il est bon pour nous. Spark est un voyage divertissant et stimulant qui explore en profondeur les liens entre l’exercice et le cerveau. « J’ai toujours été convaincu de l’importance de l’exercice physique, mais c’est en lisant Spark que j’ai mieux compris l’incroyable puissance de l’exercice sur la santé du cerveau, l’humeur, l’anxiété et la vitalité en général. Les histoires et la recherche contenues dans ce livre démontrent l’importance de faire de l’exercice une habitude, pour des raisons qui vont au-delà de l’enveloppe corporelle. » Grant Shorten Directeur, Analyses stratégiques, Investissements Renaissance

Chut

Le ménage de printemps La magie du rangement : La vie commence après avoir fait du tri – Marie Kondo Si vous vous êtes déjà fait dire d’aller ranger votre chambre, sachez que c’est une expérience qui pourrait véritablement changer votre vie. C’est en tout cas ce qu’explique la conseillère japonaise en nettoyage Marie Kondo, qui révolutionne la notion de rangement. Mme Kondo affirme qu’il y a une bonne façon et une mauvaise façon de ranger une pièce, et que nous avons tous opté pour la mauvaise. Elle promet qu’en simplifiant et en organisant votre maison une fois pour toutes, vous n’aurez plus jamais à le faire. Elle affirme d’ailleurs qu’aucun de ses clients n’a replongé depuis la mise en pratique de son système personnel d’organisation par catégorie, la méthode KonMarie. Ses conseils détaillés vous aideront à déterminer les éléments de votre maison qui « sèment la joie. » Apprenez à mettre de l’ordre et à apprécier la magie d’un intérieur rangé. « Si vous recherchez le petit plus qui vous aidera à mettre votre maison en ordre, c’est le livre à lire. Mme Kondo ne se contente pas d’expliquer comment ranger sa maison; elle explique pourquoi il est important de le faire. Faire le tri vous apportera un sentiment de simplicité intérieure et vous apprendra à vous concentrer sur ce qui peut vous apporter de la joie. » L’équipe de la rédaction du Conseiller Renaissance

La force des discrets : Le pouvoir des introvertis dans un monde trop bavard – Susan Cain Rosa Parks, Chopin, Dr. Seuss et Steve Wozniak font partie de ceux qui ont le plus contribué à la société. Et il se trouve qu’ils étaient tous des introvertis. Dans La force des discrets, Susan Cain montre tout ce qu’un introverti peut apporter à la société, dans un monde qui semble entièrement pensé pour les extravertis. À partir d’une recherche approfondie, de ses expériences personnelles ou empruntées à d’autres, et même d’une discussion sur la chimie du cerveau, Mme Cain plonge dans le monde fascinant de l’introversion. Ce livre est extrêmement pertinent et édifiant pour tout introverti, et pour tout extraverti qui connaît un introverti (plus d’un tiers d’entre nous seraient des introvertis, selon l’auteure). Mme Cain s’est donné comme mission de changer irrémédiablement la façon dont nous percevons les introvertis et, peut-être plus important encore, la façon dont les introvertis se voient eux-mêmes. « Une excellente lecture pour quiconque souhaite comprendre ce qu’un introverti peut apporter à une équipe. Ce livre m’a donné un tout nouveau cadre de référence et m’a amenée à réfléchir au type d’environnement que nous pouvons offrir pour permettre à un introverti d’exceller au sein d’une équipe. » Shelly McLean Directrice gestionnaire, Ventes au Canada, Investissements Renaissance 16

Élaborer une liste de seulement cinq livres n’est pas une chose facile, mais c’est au moins un bon point de départ. Mettez de côté 10 % de vos revenus, faites de l’exercice et mettez de l’ordre chez vous. Il y en a pour tous les goûts. Prenez du temps pour vous et commencez à lire!


Traiter chaque client comme s’il était le plus important MERCI À CEUX QUI NOUS ONT OFFERT LEUR SOUTIEN

Sans le soutien de conseillers comme vous, Investissements Renaissance n’aurait pas le privilège d’aider tant de Canadiens à atteindre leurs objectifs financiers. Nous vous présentons un des spécialistes exceptionnels avec qui nous sommes très fiers de travailler.

Quel serait votre meilleur conseil pour attirer de nouveaux clients? Prenez soin de ceux que vous avez déjà. Occupez-vous de chaque client comme s’il était le plus important, et vos activités se développeront toutes seules. Votre succès dépend entièrement de ceux qui parlent de vous. Quels sont vos passe-temps préférés?

Qu’aimez-vous de votre secteur?

La chasse l’automne, le ski l’hiver, et le ski nautique l’été avec ma famille.

J’adore mes contacts quotidiens avec les clients et approfondir mes relations avec eux.

Quel est l’objet dont vous ne pouvez pas vous passer?

Quelle est votre méthode personnelle pour établir de solides relations avec la clientèle?

Mon BlackBerry. J’aime être disponible en tout temps pour mes clients et je me promène rarement sans lui.

J’écoute mes clients et tout ce qu’ils peuvent me raconter au fil des ans et je veille à ce qu’ils sachent que je m’intéresse à eux, tant sur un plan personnel que sur le plan financier. Qu’il s’agisse de l’anniversaire de leurs enfants ou de leur chien, pensez à aborder ces sujets lors de vos rencontres. Quelles sont les principales préoccupations des clients et comment y répondez-vous? L’aspect le plus préoccupant selon moi réside dans l’éventuelle inadéquation entre la durée des fonds de mes clients et leur espérance de vie. Je fais constamment des mises à jour et je les ramène à leur plan financier pour m’assurer qu’ils gardent le cap sur leur objectif ultime, qui consiste à avoir suffisamment d’argent. Je fixe des cibles réalistes, tant pour eux que pour moi. Y a-t-il des secteurs ou thèmes de planification financière ou de placement que vous entendez privilégier davantage à l’avenir? Non, j’offre des services assortis d’honoraires et axés sur la planification. Je n’ai pas l’intention de changer.

Matthew Brown Société : BMO Nesbitt Burns Emplacement : Vernon, C-B Nombre d’années dans le secteur : 13 ans Nombre de personnes dans l’équipe : Seul avec mon adjoint

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Pour un cerveau en pleine forme Lettres mélangées – Remettez les lettres ci-dessous dans le bon ordre pour former des mots se trouvant dans l’article aux pages 9 à 12.

1. hèces

Sudoku – Remplissez le casse-tête sudoku afin que chaque rangée, colonne et boîte de 3 cases par 3 cases contienne les chiffres de 1 à 9 une seule fois.

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4

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2. vientv

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2 7. téaerhig 8. idzanei 9. sospimé

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Source : 4puz.com

Encerclez les différences – Pouvez-vous trouver les cinq différences entre les images ci-dessous?

Vérifiez vos réponses à l’adresse www.investissementsrenaissance.ca/magazine/reponses

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Pour en savoir davantage sur la façon dont Investissements Renaissance peut vous aider vous et vos clients,visitez le site investissementsrenaissance.ca ou appelez au 1888 888-3863.

À L’USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS Investissements Renaissance et les portefeuilles Axiom sont offerts par Gestion d’actifs CIBC inc. Le présent document a été préparé à l’intention des spécialistes en placements uniquement et ne doit pas être diffusé au grand public. Il est fourni à titre indicatif seulement et ne vise pas à donner des conseils de placement ni des conseils juridiques ou fiscaux. Ce document ne peut être reproduit ou distribué, en totalité ou en partie, sans le consentement formel écrit d’Investissements Renaissance. MD Axiom, Portefeuilles Axiom et Investissements Renaissance sont des marques déposées de Gestion d’actifs CIBC inc. Imprimé au Canada sur du papier post consommation 25 % recyclé

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(Valeur marchande en $’000)

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Crise financière mondiale

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Baisse de 2011

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Portefeuille optimal de revenu Renaissance

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Rendement total de l’indice composé S&P/TSX

Pour savoir comment le Portefeuille optimal de revenu Renaissance répond aux besoins véritables des clients, allez à

veritablesresultats.ca

Source : Morningstar Direct au 31 mars 2015 *En comparaison à l’indice composé de rendement total S&P/TSX. La volatilité est mesurée par l’écart-type des rendements quotidiens au cours des périodes du 18 juin 2008 au 9 mars 2009 (fonds : 12,50, indice : 56,01) et du 5 avril 2001 au 3 octobre 2001 (fonds : 6,10, indice : 23,11). Les placements dans les fonds communs de placement peuvent faire l’objet de commissions, de commissions de suivi, de frais de gestion et d’autres charges. Les renseignements présentés sont exacts au moment de la première impression et peuvent changer sans préavis. Les frais de gestion pour les parts de catégorie A et de catégorie F sont indiqués dans l’Aperçu des fonds et le prospectus simplifié. Veuillez lire l’Aperçu des fonds ou le prospectus simplifié d’Investissements Renaissance avant d’investir. Les fonds communs ne sont pas garantis, leur valeur peut fluctuer souvent et le rendement passé peut ne pas se reproduire. MDInvestissements Renaissance est offert par, et est une marque déposée de Gestion d’actifs CIBC inc.

02001F(201505)


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