Le conseiller PROFILS DE FONDS TRIMESTRIELS / GESTION DES PRATIQUES / PERSPECTIVES / OPINION
T2 – 30 JUIN 2015
L’avenir est meilleur que vous le pensez Pourquoi les conseillers-robots peuvent être davantage des alliés que des adversaires ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO :
Les cinq besoins explicites de l’investisseur Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez
Réservé à l’usage des conseillers
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Rendement des distributions du Portefeuille optimal de revenu Renaissance – Parts de catégorie A
Pour savoir comment le Portefeuille optimal de revenu Renaissance répond aux besoins véritables des clients, allez à
veritablesresultats.ca
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Dans ce numéro
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Entrevue questions-réponses avec David Scandiffio Perspectives économiques Les multiples facettes du marché canadien de l’habitation
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À l’endos de la serviette Les cinq besoins explicites de l’investisseur
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Planification fiscale et successorale Doublement du plafond de cotisation au CELI
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Perspectives des marchés mondiaux Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez
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L’avenir est meilleur que vous le pensez Solution clé de placement Pour la croissance, pensez mondial Évolution et avenir des technologies portables
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Merci à ceux qui nous ont offert leur soutien Ne négliger aucun détail
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Pour un cerveau en pleine forme
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De la directrice gestionnaire de l’équipe des ventes Renaissance
Nous repartons sur la route… Nous sommes heureux de vous présenter l’édition estivale du Conseiller Renaissance. L’été est souvent le moment tant attendu des vacances, une période où on peut rompre avec la routine pour quelques jours et partir recharger ses batteries. C’est difficile de ne jamais s’arrêter. C’est peut-être pour cela que le sujet des conseillers-robots a pris tant de place ces derniers temps. Les gens sont de plus en plus nombreux à vouloir comprendre et à donner leur avis sur ces nouvelles plateformes de placement électroniques autonomes. Dans ce numéro, nous nous penchons sur la nouvelle réalité des conseillers-robots, dans notre article principal, intitulé L’avenir est meilleur que vous le pensez. Cet article plonge dans le monde des conseillers-robots et explique la conduite à tenir en tant que conseiller « humain. » L’été est également pour nous synonyme de planification en vue de la prochaine tournée « Conseiller Renaissance – En direct! » Encore une fois, nous nous déplacerons dans tout le Canada pour vous aider à créer de nouveaux liens avec des experts du secteur et des professionnels des placements. Nos tournées offrent des points de vue sur différents sujets, des occasions de réseautage et la possibilité d’obtenir des crédits de FC. Nous lancerons cette année une application mobile « Conseiller Renaissance – En direct! » Notre application personnalisée vous fournira tous les renseignements dont vous aurez besoin lors du congrès, y compris les horaires quotidiens, les notices biographiques des conférenciers, des présentations et des outils interactifs. Vous pouvez y accéder à partir de votre ordinateur portatif ou de votre tablette. Dans ce numéro également, nous donnons la parole à nos experts, Jamie Golombek, Ben Tal et Grant Shorten. Nous vous proposons également une entrevue « Questions-réponses » avec le nouveau président et chef de la direction de Gestion d’actifs CIBC, David Scandiffio. Nous vous remercions de votre confiance. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.
Shelly McLean Directrice gestionnaire, Ventes nationales Investissements Renaissance
Entrevue questions-réponses avec David Scandiffio Président et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC
• Entré chez Gestion d’actifs CIBC en avril 2015
SON PARCOURS EN BREF
• Auparavant président de Placements IA Clarington et vice-président à la direction de Gestion des avoirs chez Industrielle Alliance • Possède un baccalauréat en science actuarielle et en économie ainsi que le titre de CFA • Président du conseil d’administration du Young People’s Theatre et coprésident honoraire de Road Hockey to Conquer Cancer • Co-capitaine des Varsity Blues de l’Université de Toronto au championnat national (1994); recruté par les Argonautes de Toronto de la LCF
En quoi la gestion d’actifs bancaires diffère-t-elle de vos fonctions précédentes? Les besoins des clients de Gestion d’actifs CIBC sont beaucoup plus larges. Notre taille est également plus importante et nous disposons de canaux plus nombreux pour répondre à ces besoins. Pour n’importe quelle société de gestion d’actifs, le succès passe par trois facteurs relativement contrôlables : les rendements de placement, la segmentation et les prix des produits, et la valeur ajoutée des ventes et du service. Notre défi consiste à mettre au point des stratégies plus détaillées qui misent sur nos principales forces, afin de générer des avantages concurrentiels dans chacun de nos canaux, pour ensuite les mettre en œuvre et toucher à l’excellence. Comment entendez-vous approfondir vos relations avec les conseillers? En continuant à miser sur des rendements de placement de premier ordre et sur l’innovation pour répondre aux besoins des clients. Nous ferons équipe avec les conseillers pour faire évoluer nos produits et nos structures de prix. Par exemple, nous nous appuierons sur les analyses des conseillers pour nous aider à comprendre et à anticiper les produits et les structures les plus pertinents.
Qu’est-ce qui fait la force d’Investissements Renaissance? Notre architecture ouverte – nous mettons tout en œuvre pour offrir un accès au savoir-faire spécialisé de gestionnaires de fonds de partout dans le monde. Grâce à la participation de notre équipe de Recherche en gestion des placements, nous sommes certains de parvenir aux meilleures solutions. La puissance de l’architecture ouverte ressort particulièrement dans des produits comme le Portefeuille optimal de revenu Renaissance, avec ses sous-conseillers spécialisés dans les infrastructures cotées, les obligations mondiales, les prêts à taux variable et les dividendes canadiens. Que pensez-vous de l’évolution du paysage réglementaire et comment le secteur doit-il s’adapter? Nous devons privilégier la transparence et nous concentrer sur la valeur apportée à l’investisseur final. Le passage aux programmes assortis d’honoraires distincts est largement entamé au Canada, et l’impact des mesures réglementaires ne sera pas aussi important pour nos conseillers que pour ceux d’autres pays. Les gestionnaires d’actifs sont poussés à générer de la valeur ajoutée, que ce soit en recourant à l’« alpha différencié » ou au « bêta à faible coût. » Il faudra plus que jamais être bien capitalisé et offrir un accès à des capacités de placement uniques. Les gestionnaires d’actifs doivent adapter leurs structures de produits pour rester concurrentiels et simplifier la distribution pour qu’il soit plus facile de travailler avec eux. 3
Les multiples facettes du marché canadien de l’habitation PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES
On nous demande souvent de présenter le marché immobilier canadien en quelques mots. Compte tenu des nombreuses dimensions de ce marché, une description générale ne saurait suffire. Examinons ce marché de manière objective.
Géographie : Vérités, mensonges et moyennes On observe sur les marchés locaux de l’habitation des tendances qui rendent les moyennes nationales inutiles. En réaction aux retombées de la baisse des prix du pétrole sur les provinces qui produisent des produits de base, les ventes et les prix des habitations sont en baisse. Mais, grâce à la diminution des taux d’intérêt, les principaux marchés immobiliers ne connaissent pas de repli. La croissance annuelle des prix des habitations s’est accélérée cette année à Vancouver et à Toronto. En dehors des principaux marchés, la croissance des prix a ralenti et coïncide avec l’inflation cible. En dehors de Toronto, Calgary et Vancouver, les prix ont augmenté d’environ 2 % par rapport à l’an dernier. Les chiffres précédents étaient plus proches de 4 %. Ces marchés montrent donc que l’immobilier enregistre un atterrissage en douceur. Il apparaît en outre que d’autres marchés canadiens de l’habitation ne connaissent pas le sort des plus gros marchés. Sous l’effet des fortes hausses enregistrées dans les villes où les prix sont supérieurs à la moyenne, le prix moyen des maisons au Canada continuera à monter. Le rapport entre la moyenne simple des prix et la moyenne pondérée n’avait pas été aussi élevé depuis huit ans.
d’aujourd’hui au marché américain d’avant la récession, dans la mesure où la surconstruction n’est pas aussi marquée. Le ratio mise en chantier/formation des ménages est assez proche de sa moyenne à long terme de 1,03. La construction est plus vigoureuse sur certains marchés; la Colombie-Britannique, l’Ontario et l’Alberta affichent par exemple des taux de construction résidentielle supérieurs à ce que la tendance démographique justifierait. L’immigration limite toutefois la surconstruction dans les principales villes de ces provinces. Les trois villes principales affichent une augmentation démographique dans la mesure où elles accueillent la moitié des nouveaux arrivants au Canada. L’immigration explique les trois quarts de la croissance de la population canadienne ces derniers temps, et ces immigrants sont de plus en plus en âge d’acheter une maison. Le Canada accueille en outre plus de 770 000 résidents non permanents. Cette catégorie représente la totalité de la croissance des 25-44 ans depuis 2006. Et le nombre de résidents non permanents pourrait être de 200 000 1 supérieur à ce que Statistique Canada calcule. Composition : Une répartition à revoir? Les tours d’habitations en copropriété remplacent les maisons individuelles et jumelées à Toronto, où les mises en chantiers de maisons restent extrêmement limitées depuis 2008. Du fait de la faiblesse de l’offre, les prix des maisons les plus chères augmentent plus rapidement que ceux des maisons d’entrée de gamme et intermédiaires,2 ce qui empêche les propriétaires d’acheter plus gros. Les ménages en quête d’une première propriété sont en outre obligés de se tourner vers les copropriétés, qui ont un effet de stabilisation, plutôt que de déstabilisation. Le phénomène est-il excessif? La réponse réside dans le marché de la location. Location : Construisez, et les gens viendront?
Deux marchés – Prix moyen pondéré Changement année après année (%), moyenne mobile de 3 mois 14 12 10 8 6 4 2 0 2011 2012 2013 2014 2015 Toutes les régions métropolitaines de recensement sauf Toronto, Calgary et Vancouver Toronto et Vancouver Source: ACI, CIBC
Démographie : Dangereuse ou fiable? Il n’est pas recommandé de comparer le marché canadien de l’habitation 4
Ces dernières années, la proportion de copropriétés à louer n’a pas cessé d’augmenter. Cela a permis de compenser l’anémie enregistrée sur le segment des tours d’habitations. Dans la région du Grand Toronto, la croissance du nombre d’unités locatives enregistrée entre 2007 et 2014 est presque uniquement attribuable aux copropriétés. Compte tenu de la hausse des prix des maisons, la proportion des ménages qui choisissent de louer plutôt que d’acheter est en hausse dans toutes les tranches d’âge. Et l’influence des nouveaux immigrants sur la croissance démographique se traduit par une forte demande depuis la récession. Néanmoins, la demande d’unités locatives à Toronto a peut-être commencé à baisser après avoir atteint un sommet en 2012, tandis que l’offre augmente. La demande d’unités locatives dans la région du Grand Toronto devrait selon nos estimations s’établir à 12 000 par année en moyenne en 2015 et en 2016, tandis que l’offre devrait dépasser 14 000 unités. La hausse des loyers devrait en outre retomber à presque zéro sur 12 mois. Le ralentissement des loyers et l’augmentation des taux d’inoccupation pourraient se poursuivre en 2015 et en 2016.
Investisseurs : Comment voient-ils les choses? Selon les estimations de la SCHL, un peu moins de 20 % des logements en copropriété à Vancouver et à Toronto appartiennent à des investisseurs, mais nous considérons pour notre part que ces derniers représentent environ 70 % des ventes sur plan et 50 % des ventes fermes. Les activités des investisseurs étrangers sont beaucoup moins importantes qu’on pourrait le penser. Dans la plupart des cas, l’argent vient de l’étranger, alors que la famille vit au Canada. Cela nécessite une mise de fonds beaucoup plus importante, et le fait que la famille vive dans la maison traduit un niveau d’engagement plus élevé. En termes de risques, ce segment du marché est relativement sûr. Il y a quelques années, l’achat de logements en copropriétés par les investisseurs canadiens constituait une forme de spéculation, mais ce n’est plus le cas. La préservation de leur capital et la perception des loyers constituent désormais leurs principales motivations. Selon nos estimations, environ la moitié des logements locatifs urbains appartiennent à cette catégorie vulnérable. Si la hausse des taux et la faible augmentation des loyers devaient remettre en cause les fondements du secteur de la location, on pourrait assister à une vague de reventes de logements en copropriété de nature à faire concurrence aux nouvelles unités. Ces habitations redevenant accessibles, les jeunes familles pourraient toutefois se mettre à acheter davantage de logements en copropriété et à louer, ce qui pourrait permettre de limiter les dégâts. La sous-estimation de l’impact des résidents non permanents sur la demande de location pourrait également faire contrepoids. Jusqu’à présent, les logements en copropriété occupaient la totalité du marché de la location, mais cela est en train de changer. Maintenant que certaines copropriétés atteignent 3 $ le pied carré, les acteurs institutionnels commencent à se tourner vers la construction intentionnelle de logements locatifs. Dans ces conditions, l’offre de logements locatifs pourrait augmenter de façon marquée à partir de 2017.
traditionnels. La situation n’est pas neutre : c’est le niveau de risque de l’ensemble du secteur qui augmente. Quelle que soit la façon dont on les mesure, les prêts non traditionnels aux emprunteurs de second ordre restent extrêmement minoritaires au regard de l’ensemble des activités hypothécaires. Cela ne veut pas dire pour autant que le système soit exempt de risques. Le resserrement des obligations réglementaires pour les grandes institutions financières, combiné à une nouvelle baisse des taux hypothécaires, risque d’accroître encore ces risques.4 En résumé Tous les marchés, même les plus diversifiés, peuvent s’emballer, et le Canada n’a pas encore atteint sa limite. La hausse des taux d’intérêt fera ressortir certaines de ses faiblesses cachées. L’augmentation des taux d’intérêt ne se traduira probablement pas par une vague de défauts de paiement, mais elle pourrait freiner l’activité économique par l’intermédiaire de la consommation et sous l’effet d’éventuelles retombées significatives sur la création d’emplois dans les secteurs liés à l’immobilier. Le marché s’adaptera, mais cette adaptation ne sera pas uniforme. L’impact variera d’un segment à l’autre, sera moins brutal dans l’ensemble, et prendra plus de temps à se dissiper entièrement. Résidents non permanents – Une force démographique importante (Aperçus économiques, Marchés mondiaux CIBC, 29 avril 2015). 2 Rester sur place (En Vedette, Marchés mondiaux CIBC, 8 septembre 2014). 3 Résister à la tentation (Aperçus économiques, Marchés mondiaux CIBC, 15 octobre 2014). 4 Comment incertain est le prêt hypothécaire au Canada? (En Vedette, Marchés mondiaux CIBC, 18 février 2015). 1
Risque de crédit : Qualité et quantité C’est quand les taux d’intérêt commenceront à augmenter que l’on saura vraiment à quoi s’en tenir. Mais, même alors, la situation ne devrait pas être particulièrement douloureuse, du fait des mesures prises par les ménages canadiens ces dernières années. Selon les estimations, 30 % à 40 % des ménages titulaires d’une hypothèque optent pour des versements accélérés afin de rembourser leur prêt plus rapidement. Il ne semble pas y avoir de danger imminent. La part des hypothèques présentant un ratio prêt-valeur supérieur à 80 % est en baisse depuis 2009. La proportion de ménages qui consacrent plus de 40 % de leurs revenus au remboursement de leurs dettes reste relativement stable, à 6 %, et la cote de crédit moyenne a augmenté au cours des cinq dernières années.3 Le système n’est toutefois pas parfait. Le resserrement des obligations réglementaires pour les grands bailleurs de fonds se traduit par un recours accru au segment moins ou non réglementé du marché, et on observe une accentuation des transferts de risque des grandes institutions financières vers les prêteurs non
Benjamin Tal est économiste en chef adjoint à la Banque CIBC. Désigné comme l’un des principaux experts canadiens du marché immobilier par le Fonds monétaire international, il est responsable de l’analyse de l’actualité économique et de ses répercussions sur les marchés nord-américains des titres à revenu fixe, des actions, des changes et des produits de base. www.renaissanceinvestments.ca/en/economy/ www.investissementsrenaissance.ca/fr/
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Les cinq besoins explicites de l’investisseur Déchiffrer les émotions
À L’ENDOS DE LA SERVIETTE
Si l’auteur à succès John Gray décidait un jour de se pencher sur le secteur des services financiers, il en aurait probablement pour son argent. Il lui faudrait très peu de temps avant de trouver un nouveau sujet d’étude pour sa théorie d’être venus de deux planètes différentes (Vénus et Mars) et nous serions nombreux à nous faire gentiment reprocher notre incapacité à nous exprimer dans la langue de nos clients. Il est vrai que nous avons tendance à tout compliquer.
Trop souvent, le professionnel des placements arrive à son rendez-vous avec un client potentiel avec tout un ensemble d’idées et de valeurs préconçues, et a déjà en tête ce qui devra selon lui ressortir de la rencontre. Le client potentiel arrive lui aussi avec ses propres (et très différentes) idées et valeurs préconçues et s’est lui aussi fait une idée de ce qu’il souhaite faire avec son argent durement gagné.
D’autres conseillers éviteront certes de tomber dans le piège de l’autopromotion, mais auront tendance à orienter la discussion sur des sujets tels que la théorie moderne du portefeuille, la répartition de l’actif, la macroéconomie ou des plateformes de placement spécifiques. Ces deux façons de faire peuvent bien sûr donner des résultats, mais elles ne permettent généralement pas de miser sur les émotions de l’investisseur ni de sceller définitivement la relation. Les gens achètent pour des raisons émotives et justifient ensuite leur achat par un motif logique. Pourtant, nous nous retrouvons souvent enfermés dans une communication superficielle de type logique. Nos clients présentent des profils économiques très variés, ont des expériences de vie différentes et proviennent de milieux culturels disparates; pourtant, ils ont un important point commun : lorsqu’ils entrent dans le bureau d’un conseiller, ils apportent avec eux tout un ensemble de questions sans réponse. Les trois questions implicites de l’investisseur Pendant que nous nous affairons à faire notre promotion, à mettre de l’avant nos compétences et nos connaissances des placements, le client potentiel assis en face de nous se pose inconsciemment trois questions très simples :
Le problème survient lorsque ces deux parties se retrouvent face à face, et que le conseiller ne parvient pas à se mettre au niveau de son client potentiel. 1. Qu’est-ce que j’ai à y gagner? Selon mon expérience, il est facile de manquer le bateau, et cela arrive facilement dans notre secteur. Voici pourquoi :
2. Qu’est-ce qui vous distingue de la concurrence? 3. Pourquoi devrais-je faire affaire avec vous?
Le piège de l’autopromotion De trop nombreux conseillers ont malheureusement tendance, pendant la phase de présentation, à se mettre beaucoup trop en avant dans le but de séduire le client. Un conseiller pourra par exemple commencer la rencontre par une présentation de son équipe, en faisant ressortir les réalisations et les années d’expérience de ses collaborateurs, pour enfin expliquer à quel point sa société est formidable. C’est certes la façon dont on peut spontanément avoir tendance à procéder, mais elle peut souvent nous empêcher d’établir une relation durable. 6
Une fois que vous aurez compris cela, vous pourrez commencer à organiser l’ensemble de votre discours en fonction de ces trois questions. Gardez à l’esprit que l’autopromotion est généralement impuissante à fournir des réponses satisfaisantes. Pour éviter de tomber dans le piège de l’autopromotion, et pour répondre aux principales questions de l’investisseur, consacrez toute votre attention sur l’investisseur et mettez-vous en devoir de faire ressortir méthodiquement les plus importants de ses besoins explicites.
Les cinq besoins explicites La grande majorité des clients potentiels seront confrontés à au moins un besoin ou une inquiétude explicite. Ces besoins tombent presque toujours dans une des cinq catégories suivantes :
1. RISQUE
le potentiel de perte ou de baisse de leur patrimoine
2. RENDEMENT l’argent qu’il leur restera après prise en compte de l’inflation, des impôts et des frais 3. RAPPORTS
leurs relevés de placement et autres documents
4. SERVICE
l’entente sur le niveau de service de leur conseiller
5. FRAIS
le coût de leurs placements combinés
Essayez d’éviter toute autopromotion, au moins dans un premier temps, et passez directement à la présentation des cinq besoins explicites. Expliquez à votre client potentiel que ces éléments correspondent aux questions et inquiétudes que l’on retrouve le plus souvent chez les investisseurs et présentez chacun d’entre eux brièvement. Une fois ces cinq besoins expliqués, demandez à votre client potentiel de vous parler des questions et préoccupations les plus importantes pour lui et ses proches. Dites-lui que vous tenez absolument à ce que la conversation porte uniquement sur ce qui compte pour lui! Lorsque votre client potentiel commencera à s’ouvrir et à vous donner des renseignements importants sur ses besoins, vous pourrez rapidement approfondir la conversation de la façon suivante. Répétez-lui les cinq besoins explicites, mais cette fois, expliquez-lui qu’il y a quelque chose de plus important que les besoins explicites, soit les besoins émotionnels réels (implicites) sous-jacents :
BESOIN EXPLICITE
Élargissez soigneusement la discussion en parcourant chacun des besoins, tout en faisant clairement la distinction entre la signification superficielle et le besoin émotionnel réel. Ce faisant, expliquez clairement de quelle façon votre équipe et vous-même vous y prenez pour répondre à chacun de ces besoins émotionnels et en quoi votre processus de gestion de patrimoine vous aide à y parvenir. Voici un exemple de conversation sur le premier besoin explicite, soit le risque : « Lorsque vous me dites que vous êtes préoccupé par le risque, je serais étonné que vous me parliez de choses comme l’écart-type ou les échelles de volatilité. Quand vous parlez de risque, ce que vous me dites réellement, c’est : « Je suis terrorisé à l’idée de perdre un argent durement gagné, » ou « J’ai peur de ne pas avoir assez d’argent pour m’assurer une retraite confortable. » N’est-ce pas? Et bien, je veux que vous sachiez que notre processus de gestion de patrimoine est conçu pour éliminer cette peur en élaborant des portefeuilles sensés, dont le principal objectif réside dans la préservation de votre capital. Voici comment cela fonctionne : (Poursuivez la discussion selon une suite logique.)
Il vous suffit ensuite de faire la même chose avec les quatre autres besoins explicites et de systématiquement faire ressortir les besoins émotionnels réels sous-jacents. En intégrant cette simple marche à suivre à vos discussions, vous ne tarderez pas à découvrir qu’elle vous permettra de nouer rapidement des relations en misant sur les émotions des investisseurs.
SIGNIFICATION SUPERFICIELLE
BESOIN ÉMOTIONNEL RÉEL!
Risque
Perte ou baisse
J’ai peur de voir fondre mon patrimoine!
Rendement
L’argent qu’il me reste
Je veux plus que ce que j’ai!
Rapports
Relevés de placements
J’ai besoin de comprendre!
Service
Normes de service
Occupez-vous de moi!
www.conseiller.ca/endirect Balado > Que faire quand le marché fait paniquer vos clients?
Frais
Coût
Ne profitez pas de moi!
www.investissementsrenaissance.ca/fr/
Grant Shorten est directeur, Analyses stratégiques à Investissements Renaissance. Il donne une foule de conseils et de stratégies qui seront efficaces auprès de vos clients et qui auront une incidence immédiate sur vos activités.
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Doublement du plafond de cotisation au CELI Une excellente nouvelle pour tous les clients
PLANIFICATION FISCALE ET SUCCESSORALE
Le quasi-doublement du plafond de cotisation annuel au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) de 5 500 $ à 10 000 $ pour 2015 peut être extrêmement avantageux pour vos clients, indépendamment de leurs niveaux de revenus et de leur âge. De l’âge de 18 ans et jusqu’à la fin de leur vie, les particuliers peuvent cotiser à un CELI et profiter de la non-imposition des revenus pour maximiser la valeur après impôt de leurs placements.
supplémentaire; il tient également compte de la perte potentielle de prestations et de crédits fédéraux et provinciaux fondés sur le revenu. L’étude concluait que pour bien des gens, le TEMI serait plus élevé à la retraite que lorsqu’ils travaillaient, ce qui donne à penser que ces personnes aux ressources limitées auraient peut-être intérêt à épargner au moyen d’un CELI plutôt que d’un REER.
Certains vous diront que le relèvement du plafond de cotisation au CELI profitera essentiellement aux riches, qui ont les moyens d’utiliser entièrement la limite de cotisation de 10 000 $ fixée pour 2015; pourtant, selon les chiffres publiés dans le document du budget fédéral de 2015, le CELI est un instrument d’épargne populaire auprès des Canadiens, tous âges et tous niveaux de revenus confondus.
Les clients aux revenus élevés ne se sont peut-être pas donné la peine d’ouvrir un CELI en 2009, lorsque le plafond de cotisation n’était que de 5 000 $. Mais les personnes qui avaient au moins 18 ans en 2009, et qui n’ont jamais cotisé à un CELI, disposent à présent de 41 000 $ de droits de cotisation, qui augmenteront désormais au rythme de 10 000 $ par année; il peut donc être intéressant de parler à vos clients des avantages de la nouvelle limite de cotisation au CELI et de la possibilité d’exploiter les droits de cotisation inutilisés des années précédentes.
À la fin de 2013, près de 11 millions de personnes avaient ouvert un CELI, pour une juste valeur marchande totale de presque 120 milliards de dollars. Sur les 1,9 million de personnes qui avaient cotisé au maximum à leur CELI en 2013, environ 46 % étaient des personnes âgées, dont 70 % avaient plus de 55 ans. Environ 60 % des personnes qui avaient cotisé au maximum à leur CELI en 2013 avaient déclaré un revenu annuel de moins de 60 000 $. Le CELI est un instrument de placement idéal pour les clients qui se situent dans la fourchette d’imposition la plus basse. C’est parce que, comme l’institut C.D. Howe l’avait conclu en 2003, « pour de nombreux Canadiens à faible revenu, les REER constituent un très mauvais placement, » dans la mesure où un grand nombre de prestations, de crédits et de programmes gouvernementaux sont fondés sur le revenu net et subissent une réduction importante ou même disparaissent totalement à mesure que le revenu (retraits de REER et de FERR compris) s’élève. Dans la mesure où les retraits d’un CELI ne sont pas considérés comme un « revenu, » ils n’ont pas d’incidence sur ces prestations. Une autre étude de C.D. Howe publiée en 2010 explorait les taux effectifs marginaux d’imposition (TEMI) des Canadiens à la retraite. Le TEMI ne correspond pas uniquement au taux d’imposition sur chaque dollar de revenu 8
Conclusion : si vos clients possèdent des placements non enregistrés et qu’ils n’ont pas utilisé la totalité de leurs droits de cotisation cumulatifs au CELI, qu’attendent-ils donc?
Jamie Golombek est directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale pour le groupe Gestion privée de patrimoine CIBC. Il collabore étroitement avec les conseillers pour les aider à offrir des solutions intégrées de planification financière aux clients à valeur nette élevée. M. Golombek est fréquemment présenté par les médias comme un spécialiste de la fiscalité. Twitter @JamieGolombek
www.investissementsrenaissance.ca/fr/jamie_golombek/
Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez PERSPECTIVES DES MARCHÉS MONDIAUX
La communauté des placements n’en a que pour la date à laquelle la Réserve fédérale américaine (la Fed) devrait commencer à relever les taux d’intérêt. Du fait de cette obsession, les marchés ont selon nous tendance à perdre de vue le tableau d’ensemble. S’agissant de la politique monétaire de la Fed, on ne peut pas vraiment parler de hausse des taux, comme on l’entend souvent; il serait plus juste de dire que les taux se traînent.
Le taux des fonds fédéraux est proche de zéro depuis presque sept ans. La Fed a déjà affirmé que l’orientation de sa politique dépendrait de l’évolution des statistiques; au cours des prochains mois, l’activité économique américaine pourrait lui donner des motifs de procéder à une première hausse de taux avant la fin de l’année. En revanche, la faiblesse de l’inflation et l’ampleur des surcapacités de production observées en Europe, au Japon, et en Chine risquent de pousser les banques centrales de ces pays à maintenir le statu quo au cours des 12 prochains mois. La Banque du Canada devrait agir plus tard que la Fed, dans la mesure où l’économie canadienne reste aux prises avec les effets du choc pétrolier, et où les ménages restent très endettés, et le marché immobilier, fragile. En Chine, il est trop tôt pour savoir si les efforts d’assouplissement de la banque centrale chinoise parviendront à enrayer le ralentissement de l’économie. Les prix des habitations donnent des signes de stabilisation, et les augmentations sont de plus en plus fréquentes dans un certain nombre de villes. Mais on n’anticipe toujours pas de rebond de l’activité économique, la croissance de la construction demeurant négative et le secteur commercial restant anémique.
Un certain nombre de porte-paroles de la Fed ont souligné l’importance de la conjoncture économique internationale pour l’orientation de la politique américaine. À cet égard, la faiblesse persistante et l’existence de surcapacités à l’étranger devraient pousser les autorités monétaires américaines à procéder à une normalisation prudente de leur politique de taux d’intérêt.
Nombre de marchés obligataires, boursiers et des changes restent sous-évalués par rapport à ceux des pays développés Le risque de choc généralisé sur les marchés émergents à la suite de cette normalisation de la politique de la Fed nous semble par ailleurs exagéré. Les niveaux de valorisation ne sont pas particulièrement élevés sur les marchés émergents. Nombre de marchés obligataires, boursiers et des changes restent sous-évalués par rapport à ceux des pays développés. Un certain nombre d’économies vulnérables, affaiblies par des déficits importants de leur balance des paiements courants, par l’instabilité politique et des taux d’intérêt limités risquent certes d’être affectées, mais elles ne constituent pas la majorité. À moins que les statistiques économiques américaines gagnent beaucoup plus de vigueur que prévu, il serait étonnant que la première hausse de taux anticipée, si elle se concrétise, vienne gâcher la fête. Après tout, pourquoi la Fed voudrait-elle gâcher sa propre fête? Luc de la Durantaye est le chef de l’Équipe Répartition de l’actif et gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC. Il est responsable de la répartition stratégique et tactique de l’actif, de la gestion des devises, des stratégies de rendements absolus et de la gestion indicielle.
Perspectives Pour la période débutant le 1er juillet 2015
Répartition actuelle de l’actif (au 1er juillet 2015)
Sous-pondérer Sous-pondér er
Le programme d’assouplissement quantitatif européen n’en est toujours qu’à ses premiers stades et on ne sait toujours pas vraiment s’il est efficace. Les multiples altercations entre la Grèce et ses créanciers pourraient avoir des retombées sur la confiance des consommateurs et des entreprises et repousser encore la reprise de l’économie européenne.
Neutr e Neutre
Surpondér er Surpondérer
Catégories d’actifs Fortement Légèrement Légèrement
TAUX T AUX D’INTÉRÊT : À VOS MARQUES, PRÊTS, RAMPEZ Le milieu des placements se concentre avec l’intensité du laser sur l’estimation du moment où la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait commencer à hausser les taux d’intérêt. Nous croyons que son obsession le rend aveugle à la situation plus générale. T out le Tout monde s’attend à voir les taux d’intérêt « décoller », mais le verbe « ramper » traduirait sans doute mieux l’approche de la politique monétaire américaine. Le second semestre de 2015 semble plus premier,, à en juger prometteur que le premier par le regain de l’élan économique au deuxième trimestre. LL’économie ’économie mondiale compte sur l’ef fet de la poursuite de l’effet politiques monétaires accommodantes en Europe, au Japon et en Chine, ainsi que sur les avantages de la baisse des prix de l’énergie. Ces facteurs devraient être propices à la consommation au cours des prochains mois.
Légèrement Légèr ement Fortement
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evenu fixe Actions/titres Actions/titres à rrevenu Titres à rrevenu evenu fixe Titres Marché monétaire canadien
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Obligations gouvernementales du Canada
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Obligations de sociétés canadiennes
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Obligations gouvernementales internationales
Lisez le rapport Perspectives au complet à investissements renaissance.ca
Actions
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Actions canadiennes Actions américaines
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Actions internationales (marchés développés) Marchés émergents
Devises (par rapport au dollar américain)
Sous-pondérer Sous-pondérer
Dollar canadien Euro Yen Y en japonais Livre sterling Franc suisse Dollar australien Marchés émergents
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Fortement Légèrement Légèrement
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L’avenir
est meilleur que vous le pensez
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POURQUOI LES CONSEILLERS-ROBOTS PEUVENT ÊTRE DAVANTAGE DES ALLIÉS QUE DES ADVERSAIRES Bien qu’il ne s’agisse pas réellement de robots, et qu’ils ne puissent pas vraiment être considérés comme des conseillers dans le sens traditionnel du terme, l’expression semble être entrée dans le vocabulaire. Le conseillerrobot fait référence à une plateforme en ligne qui élabore des portefeuilles sur mesure pour les clients, généralement à partir de FNB à faibles coûts, et les rééquilibre automatiquement. Aux États-Unis, l’actif sous gestion de la plateforme en ligne de Vanguard a grimpé à plus de 17 milliards de dollars US, ce qui ne représente toujours qu’une très petite partie des 5 000 milliards de dollars gérés aux États-Unis. Au Canada, les conseillers-robots apparus depuis l’an dernier restent de petits joueurs, mais cela n’empêche pas la peur de se répandre. Un récent webinaire pour conseillers, intitulé « Comment vous mettre à l’abri des robots, » 1 était présenté de façon plutôt inquiétante. « Les conseillers ne peuvent pas échapper aux conseillers-robots; les plateformes de placement électroniques sont omniprésentes. » Les conseillers étaient ensuite encouragés à s’inscrire, pour apprendre « comment se mettre à l’abri des robots et les battre à leur propre jeu. » Pour finir, il était suggéré aux conseillers d’intégrer des services automatisés à leurs activités afin d’offrir une combinaison idéale de « technologie de pointe et de conseils de première classe. » Pas seulement pour les plus jeunes Une plateforme de conseils automatisés peut permettre aux sociétés de conseils d’atteindre un marché plus large en répondant de façon rentable aux besoins des plus petits comptes, soit ceux des membres branchés de la génération Y, qui ne doivent pas être négligés sous prétexte qu’ils sont sous-employés et surendettés. Les clients du conseiller-robot californien Wealthfront présentent un solde moyen de 90 000 $ US. Bien sûr, ils sont situés en plein cœur de la Silicon Valley…
« Le processus sera différent, la communication sera différente et les besoins seront différents. » C'est ici que la nouvelle technologie entre en jeu. Les conseillers humains auraient tout intérêt à chercher le moyen de répondre aux besoins de la génération Y, selon Julie Littlechild, fondatrice de If Not Now Research, société qui étudie les conseillers financiers les plus productifs. « Si on fait le calcul, il est clair que la valeur du portefeuille d’activités baissera si les clients vieillissent et que ces actifs ne sont pas activement remplacés, » indique-t-elle. Pour ce faire, les conseillers doivent se doter d’une nouvelle stratégie. « Le processus sera différent, la communication sera différente et les besoins seront différents. » C’est ici que la nouvelle technologie entre en jeu. Les conseillers-robots ne s’adressent pas seulement aux membres de la
génération Y. Shawn Brayman, président et chef de la direction du fournisseur de logiciels de planification financière PlanPlus Inc., souligne que « répondre à quelques questions sur la tolérance au risque et être apparié à un portefeuille à faible coût n’est pas plus difficile parce que j’ai plus d’argent; au contraire, les avantages peuvent être encore plus spectaculaires. » Le prix du changement Les conseillers-robots peuvent coûter beaucoup moins cher aux clients. Pour quelqu’un qui possèderait plus de 500 000 $ à investir, il y a une grosse différence entre verser 80 à 100 points de base (pb) à un conseiller et payer 40 $ par mois pour les services d’un conseiller-robot, ce qui correspond à moins de 10 pb pour un portefeuille de 500 000 $. Mais attention aux frais cachés. Le consultant Gordon Gibson, qui a récemment pris sa retraite comme vice-président, Intelligence de marché, Stratégie et communication, Gestion du patrimoine à la Banque Nationale, indique qu’il « existe des frais sous-jacents sur les FNB ou les fonds utilisés. Ces frais peuvent osciller entre 6 et 50 pb selon les FNB. » Ainsi, bien que « certaines offres puissent paraître très alléchantes, lorsque l’on tient compte des frais sous-jacents, on se rapproche des frais facturés par les conseillers. » Le recours à cette nouvelle technologie risque d’obliger les conseillers à repenser leur structure de frais. Ils pourraient opter pour différentes catégories de clients; ceux de la catégorie la plus basse verseraient des frais mensuels pour des conseils automatisés, tandis que la catégorie la plus élevée continuerait de payer un pourcentage de l’actif sous gestion pour un service haut de gamme. Le conseiller pourrait également associer des coûts spécifiques à certains éléments de son offre. Comme le mentionne M. Gibson, « les conseillers offrent à l’heure actuelle des services à forte valeur ajoutée comme les plans financiers gratuitement, mais récupèrent ce manque à gagner avec les frais facturés sur les actifs gérés. D’ici 10 ans, ils ne pourront peut-être plus se le permettre. » Vers une combinaison conseillers-robots et conseillers humains? Grant Shorten, directeur, Analyses stratégiques à Investissements Renaissance, estime que les robots-conseillers devraient faire office d’avertissement pour les conseillers de plein exercice. Il indique que les conseillers « devront certainement trouver des façons créatives de se démarquer et de faire ressortir la différence entre leur propre offre et celles des conseillers-robots. » Les conseils personnalisés constituent un élément distinctif, mais il y a également l’aspect émotionnel que le service automatisé ne peut pas offrir. Comme le mentionne M. Gibson, « une machine ne demandera jamais au client comment s’est passée l’opération de sa femme et ne le félicitera pas lors de la remise de diplôme de ses enfants. » M. Shorten estime que les conseillers-robots ne sont pas bien placés pour répondre aux besoins des clients fortunés. « Dans de nombreux cas, les gens 11
riches recherchent des conseils globaux sur une multitude d’autres questions financières, en dehors de la répartition d’actif et de la construction de portefeuille », explique-t-il. « Le conseiller-robot n’est tout simplement pas capable de leur offrir cela. » Pas tout seul, en tout cas. M. Brayman explique que nombre des clients de PlanPlus ont recours à des robots depuis des années. « Le conseiller-robot est simplement une façon d’automatiser un nombre important d’étapes que tout bon conseiller devrait suivre pour formuler une recommandation. » M. Brayman estime que « les sociétés doivent trouver le bon équilibre entre la rentabilité, qui permettra de réduire les coûts, et la plus-value attachée à des services de conseil plus perfectionnés grâce à laquelle les conseillers pourront continuer d’être rémunérés comme ils le méritent. » Nombre d’entreprises américaines combinent d’ores et déjà conseillers-robots et conseillers humains. « Pour vérifier si les deux peuvent – et devraient – coexister, il suffit de regarder du côté des grands dépositaires américains, » selon Mme Littlechild. « Tous les grands dépositaires (y compris Schwab, Fidelity, Pershing et TD Ameritrade) ont acheté ou ont développé une offre automatisée. Cette offre n’est clairement pas destinée à faire concurrence à leurs conseillers, mais plutôt à aider ces derniers à offrir davantage de valeur ajoutée à leurs clients. » Faits au Canada
Voici quelques réflexions de nos experts sur la façon dont les sociétés de conseils peuvent intégrer une plateforme automatisée à leurs activités.
Certains gestionnaires d’actifs canadiens, comme Assante et Richardson, mettent au point leur propre plateforme automatisée. Et WealthBar, un des premiers conseillers-robots du Canada, a été fondé par la même famille que Nicola Wealth Management. M. Gibson voit WealthBar comme « l’équipe-école » de Nicola : les clients sont censés passer au service haut de gamme de Nicola une fois qu’ils ont accumulé plus d’actifs. Cette façon de faire pourrait toutefois poser un problème. « Que se passera-t-il si le client de la plateforme automatisée apprécie l’expérience? Il ne sera peut-être pas possible de le convaincre de faire le saut le moment venu, s’il risque d’avoir à assumer une forte hausse de prix. »
« La société et les conseillers doivent accepter que la technologie peut être plus efficace et rentable que les humains. La société doit définir les éléments de moindre valeur qui peuvent être effectués de façon plus rentable et plus efficace par une machine. En confiant ces tâches à la machine, cela laisse plus de temps pour les activités haut de gamme, à plus forte valeur ajoutée. » – Gordon Gibson
« les conseillers qui adopteront la technologie auront davantage d’occasions d’offrir de la valeur ajoutée à leurs clients... » David Scandiffio, président et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC, estime que les investisseurs canadiens sont moins autonomes que les Américains. Il pense que « les conseillers qui adopteront la technologie auront davantage d’occasions d’offrir de la valeur ajoutée à leurs clients. À mesure que la technologie deviendra plus intuitive et accessible, les gestionnaires de patrimoine qui font déjà usage de ces outils seront de plus en plus connectés et encore mieux positionnés pour répondre aux besoins non identifiés auparavant des clients. » La technologie n’est pas le seul changement qui risque d’avoir des retombées sur les frais fracturés aux clients au cours des prochains mois. Comme le rappelle M. Gibson, « j’ai vécu la mise en place des comptes sur honoraires au début des années 1990. Les courtiers disaient « vous essayez de nous salarier, c’est la mort du secteur. » Aujourd’hui, tout le monde veut passer au modèle sur honoraires avant l’entrée en vigueur du MRCC2 en 2016. » 1 organisé par InvestmentNews, http://www.investmentnews.com/dcce/20150616/18/18/ACTIVE_WEBCAST/3267812
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Encadré : Comment ajouter des conseils automatisés à vos activités
« Un conseiller de plein exercice peut constater que les conseillers-robots constituent un outil précieux pour se décharger des plus petits clients ou des clients qui seraient mieux servis ailleurs. » – Grant Shorten « Cette technologie peut aider les conseillers à rationaliser leur processus de placement. Pour certains, c’est une façon d’améliorer leur rentabilité - de « sous-traiter à la machine » en quelque sorte. Pour d’autres, les conseillers-robots peuvent offrir des solutions clé en main idéales pour les clients moins fortunés ou aux besoins moins complexes. » – Julie Littlechild « Nombre de conseillers-robots sont en fait des hybrides entre automatisation et savoir-faire humain. Laissons le client effectuer certaines des tâches de base lui-même, mais permettons-lui ensuite de communiquer facilement avec un conseiller s’il a besoin d’une aide plus complexe. Selon moi, la difficulté réside dans l’évolution du modèle d’affaires, pas dans la technologie. » – Shawn Brayman
Chercher la croissance au-delà des frontières SOLUTION CLÉ DE PLACEMENT : PLACEMENTS MONDIAUX
Rendements des principaux indices de marchés Dans le contexte économique actuel, c’est à l’extérieur du Canada et des États-Unis que se trouvent certaines des occasions
FTSE R.-U. toutes cap. RT monnaie locale
ACJ – 30 juin 2015
2,76
MSCI tous pays d’Asie hors Japon RB monnaie locale
6,27
de placement les plus dynamiques du monde. Les actions internationales représentent plus de la moitié de la capitalisation boursière totale mondiale.
MSCI Chine RB monnaie locale MSCI EAEO RB monnaie locale
l’indice S&P 500 a enregistré un rendement
MSCI marchés émergents RB monnaie locale MSCI marchés émergents d’Amérique latine RB monnaie locale
de 1,23 %, et l’indice composé S&P/TSX
MSCI Europe RB monnaie locale
Au cours des six premiers mois de 2015,
14,80 9,19 5,80 4,60 7,72
n’a progressé que de 0,91 %. Au cours de la même période, les actions japonaises
MSCI Japon RB monnaie locale
ont rapporté plus de 16 %, et les actions
S&P 500 RT $ US
16,13 1,23
européennes, 7 %. 0,91
Indice composé S&P/TSX RT Source : Morningstar Direct
FAITS SAILLANTS
0%
5%
10 %
15 %
20 %
Investissements Renaissance offre un vaste éventail d’options de placement offrant une exposition internationale pour vous aider à diversifier les portefeuilles de vos clients. • Portefeuilles optimaux Renaissance • Fonds d’actions internationales Renaissance
GESTIONNAIRES EnDirect
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Accédez aux experts quand vous le voulez Luc de la Durantaye, Gestion d’actifs CIBC
Balado > Calme plat en vue au Canada
Nick Langley, RARE Infrastructure
Balado > Qu’ont en commun le Japon et l’Espagne?
Michael Reynal, RS Investments
Balado > Quatre raisons d’aimer la chute du pétrole
Présenté par Investissements Renaissance
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ÉVOLUTION ET AVENIR DES
TECHNOLOGIES PORTABLES
Ω Les appareils deviennent plus petits et les logiciels plus rapides; cette combinaison a pour effet de modifier le paysage du progrès technologique. Les téléphones cellulaires ont littéralement coupé le cordon et ouvert la porte à un univers d’appareils portables. Avec l’Internet sans fil, les ordinateurs portatifs sont devenus un
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accessoire à la mode. Et, maintenant que nous avons pris l’habitude de transporter nos appareils, nous sommes prêts à accueillir la nouvelle génération, celle des produits à porter. Véritables gardiens électroniques, ces appareils portables veillent sur notre santé et notre sécurité, et nous permettent de rester connectés.
ACCESSOIRES TECHNO
VOTRE NOUVELLE VIE UN APERÇU
Imaginez : vous vous réveillez un beau matin et vous décidez d’aller courir. Vos fidèles bas intelligents ont encore l’air neufs après plusieurs lavages. La semaine dernière, ils vous ont dit (à partir de la pression de vos pieds) que, du fait de votre technique de course sur terrain accidenté, vous risquiez de vous fouler une cheville. Vous avez changé d’itinéraire pour éviter de vous blesser et vos bas ont approuvé votre nouveau choix. Ce nouveau chemin ne vous est toutefois pas tout à fait familier. Aucune inquiétude : le GPS incorporé à votre veste vous alerte au moment où vous risquez de vous tromper de chemin. Alors que vous avez rejoint votre itinéraire, vous constatez que votre veste crée une petite bulle de chaleur autour de vous pour vous protéger de l’air mordant du matin. Mais ne vous laissez pas tromper par les nuages. Votre bracelet de sport vous informe que le soleil vous darde de rayons UV nocifs et vous vous arrêtez pour remettre de la crème solaire. Rapidement, vous jetez de nouveau un œil sur votre bracelet pour consulter votre rythme cardiaque, et vous constatez que vous auriez intérêt à vous arrêter quelque part pour acheter de l’eau. Vous glissez rapidement votre bracelet pour payer au terminal et vous voilà reparti.
Après tout le battage médiatique suscité par tous les nouveaux produits technologiques portables, ces avancées ne surprendront probablement pas les maniaques de la mise en forme. La technologie portable a beaucoup évolué, et le rythme des nouveaux lancements continue de s’accélérer. Au Las Vegas Consumer Electronics Show (CES), mecque commerciale annuelle où sont présentés les nouveaux produits technologiques, les accessoires techno sont de plus en plus nombreux. Certains experts du secteur prédisent que le nombre d’appareils portables sera multiplié par cinq d’ici 2017. L’évolution est tellement rapide que les événements annuels comme le CES risquent ne de pas pouvoir suivre; certains pensent que le marché pourrait facilement alimenter plusieurs salons de ce type chaque année, surtout en cette période d’explosion des produits.
UNE JOURNÉE DANS LA VIE La technologie portable est un complément naturel aux activités sportives, mais ce n’est pas le seul domaine dont elle modifie le paysage. Il n’est qu’à observer l’évolution des caméras corporelles depuis leur apparition en 2004. Les caméras corporelles sont des appareils portables légers, robustes, à haute définition qui vous permettent de documenter votre après-midi de parachutisme ou de ski nautique. Attachez-la au collier de votre chien et vous pouvez visionner une journée dans la vie de votre animal – de son point de vue, bien sûr. En l’arrimant à un drone, vous pouvez faire concurrence aux studios de cinéma hollywoodiens et produire un fabuleux film maison à partir de prises de vue aériennes de votre voisinage. Cette technologie cadre bien avec le message subliminal envoyé par la télé-réalité et les médias sociaux : il y a très peu d’aspects de votre vie qui ne méritent pas d’être documentés! Le journal vidéo portable est peut-être appelé à évoluer pour devenir plus une nécessité qu’un luxe, compte tenu de l’attention dont font désormais l’objet les forces policières après certains récents incidents.
POUR NE PAS SOMBRER DANS L’OUBLI Saviez-vous que nous ne nous souvenons que de 0,001 % de notre vie? Pourquoi ne pas documenter et stocker 100 % de notre temps sur Terre? Nous y sommes déjà : la technologie vous permet de sauvegarder vos vidéos quotidiennes sur le nuage et de leur associer du texte consultable et de la reconnaissance vocale et faciale. Plus tard, vous pourrez les re-regarder (et voir ce que vous aviez manqué la première fois) ou les présenter comme souvenir à vos enfants, qui pourront les explorer à partir de leurs propres critères de recherche (ex. : les fois où Papa a eu l’air fou). 15
LES LUNETTES DU FUTUR Certaines des retombées les plus intéressantes des technologies portables sont liées à la façon dont elles influencent les relations humaines. Les lunettes Internet sont probablement l’exemple le plus évident, et peut-être le plus controversé, de technologie portable susceptible d’influer sur les interactions interpersonnelles. C’est peut-être parce que les lunettes Internet se portent sur le visage, juste au-dessus des yeux avec un écran qui s’allume à chaque fois qu’il est activé (ce qui en fait un objet parfaitement inutile dans le domaine de l’espionnage). L’appareil peut enregistrer ce qui se passe dans l’environnement ou se connecter à Internet, et est activé vocalement ou manuellement. Certains bars et restaurants aux États-Unis ont interdit les lunettes Internet, en raison des risques d’atteinte à la vie privée des autres clients. Certains pensent que l’appareil pourrait nuire aux interactions entre personnes, du fait notamment de la vague ressemblance de celui qui les porte avec un sosie de Robocop. Mais, à mesure que la technologie gagnera en popularité et que davantage de gens porteront ces lunettes, il y a fort à parier que nous nous habituerons à la fois à leur apparence et au concept. Ses avantages pourront alors s’imposer. Associées à un logiciel de reconnaissance faciale, les lunettes Internet pourraient vous rappeler le nom de ce collègue qui vous dit vaguement quelque chose lors du pique-nique organisé par votre employeur. Elles pourraient permettre aux journalistes de filmer leurs entrevues sans l’intrusion d’une caméra distincte. Les adeptes des jeux vidéo pourraient interagir en utilisant des paysages du monde réel, et les enfants pourraient continuer à jouer à leurs jeux préférés pendant des heures tout en prenant l’air!
PERDU ET TROUVÉ Les appareils de navigation et de localisation constituent un autre domaine important pour la mise au point et la commercialisation de technologies portables. Ces gadgets sont particulièrement utiles pour retrouver des objets de valeur égarés. Les appareils de suivi, qui utilisent habituellement la technologie GPS, peuvent être incrustés dans des bijoux, des vêtements, des sacs à main et des gadgets technologiques (bien sûr) de valeur. La technologie permet de localiser l’objet de valeur s’il a été volé ou de trouver le propriétaire s’il disparaît alors qu’il porte l’objet en question sur lui. Une puce GPS insérée dans le collier d’un animal de compagnie
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permettra de retrouver facilement ce dernier en cas de perte ou de vol, de la même manière qu’elle permettra de récupérer une voiture volée. Pour le moment toutefois, ces puces GPS sous-cutanées implantables relèvent plus de la science-fiction.
LA PROCHAINE GÉNÉRATION Bien sûr, quand nous serons fatigués de porter notre technologie sur notre manche, la vague de produits suivante sera prête à faire son apparition. Et peut-être que d’ici là, ces appareils implantables ne nous sembleront plus aussi irréalistes après tout.
Ne négliger aucun détail MERCI À CEUX QUI NOUS ONT OFFERT LEUR SOUTIEN
Sans le soutien de conseillers comme vous, Investissements Renaissance n’aurait pas le privilège d’aider tant de Canadiens à atteindre leurs objectifs financiers. Nous vous présentons un des spécialistes exceptionnels avec qui nous sommes très fiers de travailler.
Qu’aimez-vous de votre secteur?
Quel serait votre meilleur conseil pour attirer de nouveaux clients?
Tellement de choses. La possibilité de penser en chef d’entreprise, puisque vous décidez vous-même de ce que vous faites. Votre salaire dépend directement de vos activités et de votre succès. J’apprécie également le fait d’être autonome.
Ce sont toutes les petites choses qui, si elles sont bien faites, finissent par payer. Quels sont vos passe-temps préférés?
Quelle est votre méthode personnelle pour établir de solides relations avec la clientèle?
En ce moment, je m’entraîne pour un Ironman. Je vais avoir 40 ans cette année, alors j’essaie de me donner des défis. Lorsque je ne m’entraîne pas, je joue beaucoup au soccer.
Je viens du domaine de la planification financière. Pour moi, il est important de poser des tonnes de questions pour mieux comprendre les clients. Mieux vous les comprenez, mieux vous pourrez les aider.
Quelle est la chose dont vous ne pouvez pas vous passer? Ma famille.
Quelles sont les principales préoccupations des clients et comment y répondez-vous? Nous avons procédé à un sondage, et les trois principales préoccupations qui en sont ressorties sont la retraite, la fiscalité et la planification successorale. Ces réponses n’ont pas changé. Pour certains clients, la retraite sera leur seule inquiétude; lorsqu’ils approchent de 75 ou de 80 ans, c’est davantage la fiscalité et les questions de succession. Y a-t-il des secteurs ou thèmes de planification financière ou de placement que vous entendez privilégier davantage à l’avenir? Nous demandons à nos clients la date de leur anniversaire de mariage et nous leur envoyons des félicitations lors des anniversaires les plus importants. Nous posons des questions sur les œuvres de bienfaisance, afin de mieux comprendre ce qui est important pour eux. Nous avons beaucoup de plaisir à faire ça depuis deux ans, et cela nous aide à approfondir nos relations.
Eric Davis Société : Équipe Davis Wealth Management, Gestion de patrimoine TD Emplacement : Kamloops, C-B Années au sein du secteur : 15 Nbre de personnes au sein de l’équipe : 4
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Pour un cerveau en pleine forme Lettres mélangées – Remettez les lettres ci-dessous dans le bon ordre pour former des mots se trouvant dans l’article aux pages 10 à 12.
Sudoku – Remplissez le casse-tête sudoku afin que chaque rangée, colonne et boîte de 3 cases par 3 cases contienne les chiffres de 1 à 9 une seule fois.
1. lisléa
2
2. ltparefoem
3
3. éénggils
5
4. nlétsaechal
7
5. émitasuoeat
5
6 2
1
1 2
5 9
4
8 8
3
4
5
6. uemidtult
2
6
7. nuhamsi 8. uacumléc 9. lreuva 10. omberesté
4
1
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5 7
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6 9
9 1
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2 Source: 4puz.com
Encerclez les différences – Pouvez-vous trouver les cinq différences entre les images ci-dessous?
Vérifiez vos réponses à l’adresse www.investissementsrenaissance.ca/magazine/reponses
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À L’USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS Investissements Renaissance et les portefeuilles Axiom sont offerts par Gestion d’actifs CIBC inc. Le présent document a été préparé à l’intention des spécialistes en placements uniquement et ne doit pas être diffusé au grand public. Il est fourni à titre indicatif seulement et ne vise pas à donner des conseils de placement ni des conseils juridiques ou fiscaux. Ce document ne peut être reproduit ou distribué, en totalité ou en partie, sans le consentement formel écrit d’Investissements Renaissance. MD Axiom, Portefeuilles Axiom et Investissements Renaissance sont des marques déposées de Gestion d’actifs CIBC inc. Imprimé au Canada sur du papier post consommation 25 % recyclé
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Principaux conférenciers
Jamie Golombek Planification fiscale et successorale
Benjamin Tal
Grant Shorten
L’économie
Gestion de la pratique
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MD
02001F(201507)