Bien investir
Un nouveau capitaine pour l’équipe des actions canadiennes Suzann Pennington parle de son style de placement axé sur la valeur, qui porte ses fruits, et du lancement du Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations Renaissance.
Lorsque Gestion globale d’actifs CIBC inc. (GGAC) a annoncé, plus tôt cette année, qu’elle venait d’embaucher Suzann Pennington, le Globe and Mail a parlé d’un « coup d’État ». Ce qui a convaincu ce vétéran du secteur des placements, dont les antécédents de succès couvrent plus de deux décennies, de se joindre à GGAC, avant toute chose, ce sont les excellentes ressources indépendantes de recherche de la société. Le groupe Actions canadiennes de Suzann Pennington comprend des gestionnaires de portefeuilles chevronnés et une équipe de recherche sur les actions canadiennes, dirigée par Marilyn Brophy. Cette équipe de spécialistes de la recherche applique une méthode très rigoureuse axée sur le long terme afin d’obtenir des résultats de recherche exclusifs. Les gestionnaires de portefeuille et les analystes de l’équipe de recherche collaborent pour intégrer une méthode très stricte dans un environnement où il est nécessaire d’exercer son esprit critique et où la remise en question des idées et des hypothèses est encouragée. L’ampleur et la qualité de la recherche sont plus importantes que jamais pour réussir la gestion 8 investissements renaissance
« Je pense que la recherche sur le cycle de vie complet que nous menons à l’égard des actions canadiennes est révolutionnaire ... » active. Un processus de construction du portefeuille bien défini et une méthode de sélection des titres sont essentiels pour obtenir des rendements de placement réguliers. Cela n’a pas changé. Mais Mme Pennington estime qu’il est de plus en plus important, pour le processus de gestion de portefeuille, de s’appuyer sur une recherche indépendante
effectuée à l’interne. « Les ressources de recherche à l’interne sont devenues le facteur déterminant pour alimenter des rendements supérieurs, explique Mme Pennington. Pour placer l’ensemble de ces renseignements dans une perspective à long terme, ajoute-t-elle, nous avons créé une plateforme de recherche, modélisation et analyse que nous avons appelée plateforme de RMA. » « Nous étudions les sociétés et les secteurs d’activité sur un cycle comparatif complet (de l’étape de croissance à celle du déclin, en passant par celle de la maturité), pas uniquement sur un cycle économique. Étant donné la vitesse à laquelle l’information, exacte ou inexacte, circule (qui est une réalité de cette
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ère de l’électronique), il faut un cadre à long terme pour effectuer une analyse rapide des nouveaux renseignements et déterminer leur incidence à long terme sur la valeur de la société ou simplement sur le cours de l’action à court terme, le cas échéant. Ces modèles à long terme et l’analyse de scénarios permettent de prendre de bonnes décisions de placement. » Mme Pennington est convaincue que la recherche est la clé de la réussite en placement, à l’avenir : « Je pense que la recherche sur le cycle de vie complet que nous menons à l’égard des actions canadiennes est révolutionnaire et qu’elle soutiendra nos résultats, au cours de la prochaine décennie. Pour obtenir de bons rendements à long terme, il faudra surtout éviter les champs de mines. À son niveau le plus élémentaire, notre plateforme de RMA réduit largement les mauvaises surprises. » Le Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations Renaissance applique une sélection de titres axée sur le long terme et conserve généralement les placements pendant
. « Les ressources de recherche à l’interne sont devenues le facteur déterminant pour alimenter des rendements supérieurs, explique Mme Pennington. Pour placer l’ensemble de ces renseignements dans une perspective à long terme, ajoute-t-elle, nous avons créé une plateforme de recherche, modélisation et analyse que nous avons appelée plateforme de RMA. » au moins quatre années. Cherchant à repérer des titres dont le cours est suffisamment inférieur à sa juste valeur pour justifier le risque, Mme Pennington et l’équipe de GGAC utilisent constamment la plateforme de RMA. Ils effectuent une analyse de la sensibilité, remettent en question les hypothèses et évaluent les risques de baisse. Grâce à sa méthode d’analyse des flux de trésorerie actualisés, la plateforme de RMA utilise toute une série d’indicateurs de valorisation, notamment la valeur liquidative, le ratio
VE/BAIIA, la valeur intrinsèque à partir des flux de trésorerie actualisés et la valeur de remplacement des actifs. Mme Pennington est d’avis que différents outils peuvent convenir pour différentes sociétés et a toujours pris en compte les méthodes utilisées par les spécialistes du secteur. Si l’apport de la recherche s’est considérablement amélioré, les critères sur lesquels se fondent les décisions de placement sont restés sensiblement les mêmes. « Pendant 15 ans, investissements renaissance 9
« Souplesse encadrée » Selon Suzann Pennington, gestionnaire du nouveau Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations Renaissance et de la composante en actions canadiennes du Fonds équilibré canadien Renaissance, une gestion de placements réussie repose sur trois éléments clés : s La construction du portefeuille représente le cadre qui donne au portefeuille ses
caractéristiques, ses attributs et, surtout, qui en détermine le niveau de risque. s Le choix des titres est fonction du style de placement (valeur, dans ce cas), ainsi
que du processus rigoureux d’achat et de vente des titres. C’est l’élément auquel s’intéressent la plupart des gens. s Le maintien de la rigueur tout au long du cycle suppose que le processus
doit être bien défini et suffisamment simple pour être reproductible. Le soutien organisationnel vise à appuyer ce processus rigoureux.
dit-elle, j’ai expliqué à qui voulait l’entendre qu’une gestion de placements réussie reposait sur trois éléments clés. » Selon Mme Pennington, il s’agit de la construction du portefeuille, du choix des titres et du respect d’une approche méthodique. » (Pour de plus amples renseignements, voir la page 10). Elle utilise les mêmes outils et le même processus de valorisation que ceux qui lui ont permis d’obtenir de bons résultats depuis les dernières décennies. Mme Pennington cherche habituellement à constituer un portefeuille composé d’environ 40 à 60 titres, pour éviter la surconcentration et le risque lié à une seule société. Dans le cadre de son processus de placement, l’équipe détermine aussi les risques liés aux entreprises (concurrence, bilan financier, région, prix des produits de base et conjoncture économique). Selon Mme Pennington, « rien n’empêche de prendre des risques calculés à l’égard du portefeuille. Ce qui est inexcusable, ce sont les risques inutiles. » Compte tenu de ce qui précède, comment Mme Pennington évalue-t-elle les risques liés aux actions canadiennes, après avoir repris en main la gestion de la composante en actions canadiennes du Fonds équilibré canadien Renaissance et le lancement du Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations Renaissance? À court terme, elle repère des occasions du fait que l’évolution des marchés au troisième trimestre ait été dictée par la peur. À long terme, elle entrevoit encore plus d’occasions. Selon Mme Pennington, le 10 investissements renaissance
Canada offre certains avantages, notamment : s la stabilité politique s une économie croissante s la stabilité du secteur bancaire; s le potentiel à long terme de hausse des prix du pétrole s la possibilité de tirer parti de la croissance économique rapide des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) grâce aux exportations et des sociétés canadiennes qui offrent des états financiers correctement vérifiés et un accès facile à l’équipe de direction. Grâce à leur approche à long terme et à la plateforme de RMA, qui est un outil élaboré et précieux, Suzann Pennington et son équipe ont les ressources, l’engagement et la souplesse nécessaires pour aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs à long terme. Du fait de leur processus solide, l’équipe est en mesure de consacrer la plus grande partie de leur temps à l’analyse et à la visite de sociétés susceptibles d’apporter le plus de valeur aux investisseurs. Mme Pennington ne s’en fait pas outre mesure à cause de la volatilité récemment observée sur les marchés. Selon elle, « la période est idéale pour lancer un fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations. Mis à part durant la crise du crédit de 2008, les valorisations du marché canadien sont à leurs plus bas niveaux en 10 ans. En outre, le Canada combine avantageusement un système financier solide et un accès aux régions du monde qui affichent un fort taux de croissance. »
Pour en savoir plus Le Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations Renaissance offre les avantages suivants : 1. un plus large éventail de possibilités; 2. une plus grande diversification; 3. l’accent sur la valeur. Vous trouverez ci-joint un exemplaire de L’essentiel pour le conseiller concernant ce fonds. Consultez notre site pour y trouver davantage d’outils, y compris une vidéo dans laquelle Suzann Pennington explique sa philosophie et son processus de placement, ainsi que les outils servant à présenter ce nouveau fonds aux investisseurs, notamment : s L’essentiel pour l’ investisseur; s LE PROFIL DE GESTIONNAIRE DE Suzann Pennington.
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Lancement ddu Lancement u FFonds onds d’actions d’actions ccanadiennes anadiennes ttoutes outes ccapitalisations apitalisations Renaissance Renaissance Suzann P Suzann Pennington ennington rrépond épond à qquelques uelques questions questions sur sur le le nouveau nouveau ffonds onds d’actions d’actions canadiennes canadiennes ttoutes outes ccapitalisations apitalisations dd’Investissements ’Investissements Renaissance. Renaissance. Quel Q uel eest s t ll’avantage ’avantage dd’un ’un ffonds onds ttoutes outes ccapitalisations? apitalisations? Avoir l’occasion de faire des placements dans les titres de sociétés de petite et moyenne capitalisation donne accès à un plus grand nombre de secteurs d’activité et de sources de revenus. Le marché canadien des sociétés à grande capitalisation est passablement concentré dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des matériaux, ce qui représente un risque ncentration sectorielle. L’accès aux sociétés à petite et moyenne capitalisation offre ntage d’occasions de diversification. ociétés à grande capitalisation sont très suivies par les analystes et les gestionnaires rtefeuille. Par contre, beaucoup de sociétés à petite et moyenne capitalisation passent rçues, et il est souvent possible d’en acheter le titre à un cours largement inférieur à ste valeur marchande. L’« effet des petites capitalisations » désigne les entreprises gées et plus sensibles aux inefficiences des marchés. Nous tentons de tirer parti des ation qui sont fréquentes dans ce segment. ensemble des capitalisations, nous avons accès à des centaines de titres e qui permet de repérer ceux dont le cours est intéressant, même si une partie emporairement plus dispendieuse. rme, les titres à moyenne et à petite capitalisation inscrivent généralement des rm ntss supérie supérieurs à ceux des grandes capitalisations, mais la volatilité parfois associée isation sations empêche souvent les investisseurs de s’intéresser à ce segment sa s petites capitalisations dans le contexte d’un portefeuille réduit généralement la volatilité. Comment décririez-vous le processus sus de de construction cons truction de de portefeuilles? por tefeuilles? reste simple. J’estime qu’il n’est pas possible d’anticiper sur chés és avec la régularité nécessaire, donc je ne m’y risque pas. C’est omprend toujours des titres sensibles à la conjoncture économique om et des titres défensifs. La composante des liquidités est réduite le plus possible, car j’estime ue e les acti actions surpassent les liquidités à long terme. Le fonds sera fortement diversifié sur le plan de des risques macroéconomiques et comprendra des titres d’au moins six secteurs en tout temps. Le processus comprend des mesures de limitation du risque (voir l’article principal). tem Par conséquent, la composition du portefeuille diffère souvent beaucoup de celle de l’indice. Quelles seront lles es ccaractéristiques aractéris tiques ddu u pportefeuille? or tefeuille? ns selon la capitalisation boursière sont dictées par les analyses ascendantes et les objectifs de diversification du portefeuille. Entre un quart et un tiers du fond sera investi dans des titres à moyenne capitalisation. Il n’est pas possible d’éliminer complètement la volatilité, mais je serais déçue si le fonds fluctuait davantage que l’indice au cours d’un cycle complet, et ce, pour deux raisons : 1. selon moi, le fonds sera mieux diversifié que l’indice de référence; 2. l’achat de titres à un cours inférieur à leur juste valeur marchande offre une marge de sécurité en cas d’imprévus. Quelle Q uelle est es t la la différence dif férence entre entre ce ce fonds fonds et et d’autres d ’autres fonds fonds que que vous vous avez avez déjà déjà gérés? gér é s ? Dans les grandes lignes, je sélectionne les titres et construis le portefeuille en utilisant le même processus qu’au cours des 20 dernières années. La différence est qu’aujourd’hui, je peux compter sur une équipe de 15 spécialistes des actions canadiennes et sur la plateforme de RMA, un nouvel outil parmi les meilleurs du secteur, qui jouera un rôle très important sur les rendements positifs et la régularité au cours des prochaines années. investissements renaissance 11