Renoma expose Hendrix

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prĂŠsente

Jimi Hendrix




18 septembre 2010 : cela fait 40 ANS… que JIMI HENDRIX nous a quittés. Afin de rendre hommage au plus grand guitariste de tous les temps, Yazid Manou, fan inconditionnel et spécialiste incontestable de Jimi Hendrix, a tout naturellement choisi RENOMA, mythique boutique de la rue de la Pompe pour accueillir cet événement exceptionnel. Incontournable pour le monde de la musique des années 60-70, la boutique Renoma a ouvert ses portes à toutes les stars, des Stones à Dylan, en passant par les Beatles et Clapton, créant ainsi sa légendaire histoire de style. Jimi Hendrix, et sa façon révolutionnaire de jouer de la guitare électrique, rappelle RENOMA qui par sa vision unique a réinterprété la mode. Du 16 septembre au 16 décembre, le styliste Maurice Renoma et Yazid Manou présentent une exposition inédite de Jimi Hendrix qui regroupe 11 photographes  : Jean-Noël Coghe, Alain Dister, Claude Gassian, Bob Lampard, Jean-Pierre Leloir, Gered Mankowitz, Dominique Petrolacci, Jean-Louis Rancurel, Christian Rose, Dominique Tarlé et Baron Wolman. Maurice Renoma est présent en tant que concepteur artistique.



Smile, Bruxelles, 6 mars 1967


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n 1975 il est producteur radio et télé à FR3 (concerts live de Gallagher, Ange, Magma, Van der Graaf Generator, Peter Gabriel, etc). En 1979, il opte pour l’information. Il pige pour l’AFP, Le Matin de Paris, puis France Inter, RMC, fait quelques papiers pour Radio 21, et devient, en 1983, l’Envoyé Spécial permanent de RTL (Nord de la France et Belgique),

avec CD concert inédit «Off the boards» (épuisé, réédité en mars 2005, et en avril 2010), Autant en emporte le rock, avec 2 CD (74 «voix» et concert Ange «Sans filet»). Rory Gallagher est publié en Irlande chez Mercier Press. La première édition hardcover est épuisée en 3 semaines. Le livre classé à Londres en tête des ventes par Mojo en juin 2004, est depuis sorti en Roumanie.

Jean-Noel Coghe

jusqu’en 1996. Il provoque la rencontre Peter Hammill/JeanClaude Casadesus (Hammill et l’Orchestre National de Lille au Zénith). Il retrouve The Animals et renoue avec la musique de ses débuts. De 1998 à 2002, il publie plusieurs ouvrages au Castor Astral : Jimi Hendrix, Émotions Électriques, avec Moebius - Rory Gallagher, Rock and road blues,

À Bruxelles il se lie avec Piero et sa bande des Aigles ! Il participe, à Paris, au lancement de Rock and Folk, Best, Extra, Pop Music. En 1968 il rencontre Marc Moulin à la RTB, Puis Claude Delacroix. Il couvre pour Formule J tous les événements : Rotterdam, Wight... et réalise des émissions spéciales : Rolling Stones, Jimi Hendrix, etc, de 16h30 à 19h sur le 1er Programme ! Avec Jo Dekmine du Théâtre 140, il lance le festival Actuel de Jean Georgakarakos, qui, interdit à Paris, atterrit à Amougies (Belgique) ! Il collabore à Moustique, à More... Il part en tournée avec Rory Gallagher (dont il devient un intime) Status Quo, Slade...

nfant de la frontière, il découvre le rock à Mouscron, au Relais de la Poste, en 1963 avec Gene Vincent et I Cogoni, futurs Sunlights. Il écrit ses premiers papiers pour Nord Eclair, puis gravite entre Golf Drouot et Olympia, et intègre l’équipe de Disco Revue. Avec les Sunlights et leur producteur Jean Vanloo, il découvre le Swinging London en février 1965 : Radio Caroline, le Marquee, les Yardbirds. Débute alors l’aventure du Twenty Club. JNC, à 17 ans, accompagne en tournée The Animals, The Kinks, The Small Faces, The Moody Blues, Vince Taylor, Jimi Hendrix... où il prend les photos lors d’un dîner à Bruxelles… © PATFRACA


Jean-Noel COGHE

Après la sortie des livres Le blues du reporter (Castor Astral) et Éclats de Blues (avec 2 CD - Nuit Myrtide) qui reprennent 20 années de journalisme radio, JNC a publié deux ouvrages sur Bill Wyman avec lequel il se lie d’amitié. Bill Wyman, On Route 66 (Noeghan press) et Bill Wyman, A Steady Rollin’ Man avec un CD live de Bill Wyman’s Rhythm Kings (Le Castor Astral). 2008... Jean-Noël Coghe publie : Jimmy the Kid, James Dean Secret (Hugo doc). En 2009, il sort Mésaventures d’un petit reporter en Nord (Les Lumières de Lille). Son prochain ouvrage intitulé Justes, un réseau…sera disponible en novembre 2010 (Ravet-Anceau). Jean-Noël Coghe a également collaboré au futur Musée des Civilisations Européennes qui s’installera à l’horizon 2013 à Marseille. Une large place sera consacrée à la Musique d’Aujourd’hui. Comme l’a écrit Jacques Rigaud, alors Président de RTL, JeanNoël Coghe, « le spécialiste de l’évocation de l’image par le son » est et reste « Le témoin attentif de la vraie vie. »


Light, Bruxelles, 6 mars 1967


Food, Bruxelles, 6 mars 1967

Jean-Noel COGHE


Jean-Noel COGHE « Il fut le premier journaliste français à écrire un article sur le guitariste (février 1967 dans 15 à 20 et mars 1967 dans Rock & Folk). Jean-Noël Coghe a passé quatre jours avec

le groupe du 4 au 7 mars 1967 : concerts à Colombes et la Fac D’Assas le même soir puis Mouscron en Belgique et retour en France à Loison-sous-Lens. On ne se lasse pas d’écouter ses moments avec Jimi. Coghe possède toujours une petite sangle de guitare, des autographes et un dessin exécuté par Jimi Hendrix au restaurant où était écrit sur un carton de bière Are You Experienced ?,le nom de son premier album qui parut deux mois plus tard. Mais aujourd’hui, Jean-Noël est surtout reconnu par les fans comme l’auteur du cliché utilisé par Mœbius en 1975 pour une pochette française de Barclay devenue célèbre et recherchée. Vingt ans plus tard, par avocats interposés, le photographe et le dessinateur sont même rentrés très sérieusement en conflit, peu après la publication du disque Voodoo Soup, reprenant le dessin et la photo originale! Le fin mot de l’histoire est qu’ils finirent par se rencontrer et devenir amis jusqu’à co-signer un portfolio de treize planches de dessin et un beau livre en 1999 : Jimi Hendrix Emotions électriques (Castor astral). »

Yazid « Jimi’s Back » Manou


Jimi Hendrix, Saint Ouen, 1967


© Jean-Loup Sieff

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“ Alain Dister

Yazid « Jimi’s Back » Manou

uand on est fan des sixties et qu’on lit son livre Ezy Rider - En voyage avec Jimi Hendrix, on ne peut que jalouser Alain Dister à chaque page en découvrant ce qu’il a vécu durant ses voyages aux USA période Peace & Love ! Nous nous sommes souvent titillés tous les deux pour savoir s’il avait vraiment vu au Café Wha? à New York l’été 1966 celui qui se faisait appeler Jimmy James. Par contre Alain était bien présent le 14 février 1967 en Angleterre au concert du Civic Hall de Grays. Mais ce qui m’amuse le plus, c’est qu’il fut bel et bien “le kidnappeur” de Jimi le 3 mars de la même année, quand le groupe, débarquant au Bourget, suivit sans broncher Alain qui les balada un jour entier, visitant les Puces de Saint Ouen et les studios d’Europe N°1 alors que les personnes chargées de récupérer le trio, coincées dans les embouteillages, arrivèrent tard à l’aéroport et les cherchèrent dans tout Paris ! »


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Jimi Hendrix, Grey, 1967


Jimi Hendrix, Ile de Wight, 30 ao没t 1970

Jimi Hendrix, Ile de Wight, 1970


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epuis, inlassablement, il photographie les nouvelles scènes musicales... Justice, Cat Power, 50 Cent ou Jack White, loin de leur image officielle, capturés le temps d’un instant, décalés. Claude Gassian profite aussi des moments perdus au cours de ses voyages, pour développer une recherche formelle a priori totalement opposée - mais ô combien

Claude Gassian

complémentaire - à son activité principale, pour figurer un monde sans regards ni visages, pour arpenter des paysages silencieux et intemporels, aux antipodes de ses portraits d’artistes, du moins en apparence… En 2010, les Rencontres d’Arles lui ont consacré une grande exposition. Philippe Blanchet

Au beau milieu du fracas et de l’agitation, le bruit s’estompe soudain, la lumière devient plus subtile, le décor moins évident et la star… plus authentique que jamais, presque anonyme.

www.claudegassian.fr

Claude Gassian développe alors un style, une griffe unique en son genre où, dans l’urgence, il traque les moments rares. On connaît tous ses portraits : Patti Smith au cimetière du Père-Lachaise, Prince dans une loge désolée, Miles Davis au fond de sa limo, Keith Richards et Mick Jagger plaisantant dans un avion visiblement vide... Eurythmics, The Rolling Stones ou encore Prince l’emmènent en tournée dans les années 1990... Il poursuit, avec plusieurs artistes français, ses expériences photographiques qui donnent naissance à différents ouvrages.

En 1970, l’appel est trop fort. Le plus sûr moyen de vivre sa passion est de la fixer sur pellicule. Claude Gassian troque sa guitare pour un 35 mm et saisit depuis toutes les icônes qui tissent l’histoire du rock. Depuis le festival de l’Ile de Wight où il photographie The Who, Jimi Hendrix ou The Doors, concert après concert, le photographe affine son cadre et signe ses premières parutions dans la presse. Mais la véritable révélation photographique s’opère quelques années plus tard, en 1976, avec l’explosion du punk, l’émergence d’une nouvelle génération plus incisive, mais aussi plus disponible....


Jimi Hendrix, Ile de Wight, 30 ao没t 1970

CLAUDE GASSIAN


Claude Gassian figure parmi les photographes Rock français les plus connus à l’étranger. Quand on pense à lui, on voit défiler les Stones, Dylan, Lou Reed, The Cure, Oasis, Madonna et autres Björk mais on a tendance à oublier que déjà, à Wight en 1970, le gamin qu’il devait être, mitraillait tous azimuts ! Et Jimi Hendrix fut dans son tableau de chasse. On peut donc difficilement commencer mieux. Cette année, ce sont les Rencontres d’Arles qui lui rendent hommage pour ses quatre décennies de carrière. C’est une très bonne nouvelle qu’il soit également présent chez Renoma (après les Stones) pour célébrer Jimi. Yazid « Jimi’s Back » Manou


Jimi Hendrix in concert at the Isle of Wight festival, his final UK performance 1970 Evening Standard Hulton Archive - Hulton Archive/Getty ImagesŠ


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HULTON ARCHIVe

ne collection large qui illustre l’évolution sociale : des mouvements politiques des années 30 à la pop culture des années 60. Vous y trouverez entre autres des images historiques du XIXe siècle comme des photos plus contemporaines de la fin du XXème siècle. Hulton Archive est l’une des plus grandes collections de contenu visuel comptant près de 40 millions d’images, photos, gravures, dessins humoristiques et cartes depuis 1860

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Hulton Archive Images historiques et photos de presse

eader mondial dans le secteur de la photographie, Getty Images fournit aux professionnels de la communication les images grâce auxquelles ils partagent leurs histoires. Getty Images a bâti sa réputation sur l’excellence, mettant un point d’honneur à travailler avec les meilleurs photographes. Cette collaboration avec Maurice Renoma met en lumière les collections Hulton Archive, Redferns et Michael Ochs Archives.


Jimi Hendrix arrives for his concert at the Forum on April 26, 1969 in Inglewood, California Michael Ochs Archives/Getty ImagesŠ

Jimi Hendrix chats with an unidentified man as police officers look on backstage of his concert at the Forum on April 26, 1969 in Inglewood, California - Michael Ochs Archives/Getty ImagesŠ


Michael Ochs Archives

Outre un grand nombre de documents emblématiques, cette collection contient de nombreux travaux rares et inédits, donnant une perspective unique de la culture pop du 20e siècle. « Les aficionados de la musique seront tout particulièrement intéressés par l’apport de cette collection unique, probablement l’une des meilleures dans son genre  », déclare Matthew Butson, vice-président Getty Images pour les Archives Hulton, la plus vaste collection au monde de photographies et d’illustrations, avec plus de 40 millions d’images débutant en 1860. « Nous sommes très heureux d’accueillir Michael Ochs et son équipe, dont les connaissances, l’expertise et la passion pour tout ce qui touche au monde de la musique sont sans équivalent. »

Au cours des trente dernières années, les archives Michael Ochs ont fourni le contexte culturel dans divers domaines : Musique : la plupart des réimpressions de CD, et quasiment tous ceux de Rhino and Bear Family Télévision : ABC News, American Idol, The Sopranos Films : Dream Girls, Walk the Line, Ray Publications : He’s a Rebel, Phil Spector biography, Johnny Cash: The Biography, Louis Armstrong’s New Orleans Publicité : Hennessy, GAP, Kenneth Cole.

Ce corpus très attrayant a été créé par un ensemble de talents renommés, comme : - James Kriegsmann, photographe du Cotton Club dans les années 40, qui a pris quelquesunes des premières photos de Frank Sinatra et Simon & Garfunkel, - Don Paulsen, dont l’accès aux coulisses de l’Apollo Theatre, vers la fin des années 60, lui a permis de photographier une liste impressionnante des grandes stars de la Motown, - Earl Leaf, qui a photographié Marilyn Monroe tout au long de sa carrière et, plus tard, un grand nombre de musiciens, depuis Elvis Presley jusqu’à Bruce Springsteen.

ondée au milieu des années 70 par Michael Ochs, frère de Phil Ochs, le légendaire chanteur de folk, la collection a été bâtie à partir de plusieurs sources, dont des photographes de célébrités, successions d’artistes, maisons de disques, maisons d’édition… et même les fonds de tiroirs d’anciens responsables de maisons de disques.

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Cette collection représente un pan important de l’histoire de la culture pop, que j’ai toujours voulu partager à grande échelle tout en préservant son intégrité”, déclare Michael Ochs. “Getty Images est le fonds d’images le mieux placé pour la préserver et la rendre aisément accessible, au niveau mondial.


Michael Ochs archives Rock band «The Jimi Hendrix Experience» featuring Jimi Hendrix, Noel Redding and Mitch Mitchell pose for a portrait with 2 bare breasted women in October 1968 in Hawai - Michael Ochs Archives/Getty Images©


Jimi Hendrix performs onstage with his Fender Stratocaster electric guitar at the Civic Auditorium on October 26, 1968 in Bakersfield, California - Michael Ochs Archives/Getty ImagesŠ


Royal Albert Hall: Jimi Hendrix, performing live onstage, 24 fÊvrier 1969 - Redferns/Getty ImagesŠ


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Les festivals de Jazz s’enchaînent, les expositions aussi : Soho Jazz & Heritage Festival à Londres (Septembre 2001), Vienne Jazz Festival (Juillet 2002)… En novembre 2005, David réédite lui-même son The Unclosed Eyes 2nd Edition. Son talent est récompensé en Janvier 2007 à New-York par The Milt Hinton Award for Excellence in Jazz Photography. En Décembre 2008, David vend sa Redferns Music Picture Library à Getty Images. Il garde l’usage de ses 1000 images préférées pour les vendre en tirages d’art.

es premières expositions voient le jour à la fin des années 1980, comme Living Body présentée à la Kodak and Royal Photographic Society. Parallèlement, David déplace sa bibliothèque de photographies de musiciens, REDFERNS, dans de nouveaux locaux de l’Ouest Londonien. La bibliothèque regroupe rapidement 26 000 artistes et styles différents couvrant tous les genres de musiques en représentant quelque 500 photographes et collections. Elle devient ainsi la bibliothèque de photographies musicales la plus exhaustive au monde avec plus de

REDFERNS

Plus actif que jamais, Redfern est depuis près de 20 ans le Président de la BAPLA (British Association of Picture Libraries and Agencies) et il parcourt toujours le monde pour shooter les festivals de musique.

205 000 références en ligne. EnSeptembre1995, laPosteAméricaine sort une collection de 10 timbres Jazz  ; 3 des photos de David sont utilisées : Louis Armstrong, Thelonious Monk et Coleman Hawkins. Son ouvrage The Unclosed Eyes est publié par Sanctuary en mai 1999 et une fois encore c’est un succès.

Ces photos alimenteront ce qui deviendra la plus importante collection sur le Jazz en Europe. Pour atteindre les stars américaines, David devient un inconditionnel des festivals de Jazz, comme Newport, Antibes ou Montreux et des grandes scènes Rock, photographiant des légendes telles qu’hendrix ou Dylan. En 1980, la Eel Pie Company de Pete Townshend publie le Jazz Album de David Redfern. Généreusement illustré des plus belles photos de Jazz de David, l’ouvrage est plébiscité tant par la critique que par le grand public.

La carrière de David Redfern débute dans les jazz clubs londoniens des années 1960 et se poursuit sur les plateaux télé des émissions-phares de l’époque. C’est pendant cette période qu’il produit ses clichés désormais célèbres des Beatles, des Rolling Stones, de Dusty Springfield ou bien des grands noms du Jazz, de Miles Davis à Ella Fitzgerald, en arpentant, armé de son unique appareil, les lieux mythiques que furent le 100 Club, Chez Ronnie Scott ou le Marquee.


Jimi Hendrix, Olympia, Paris, 18 octobre 1966


JEAN-PIERRE LELOIR

Il a présenté de nombreuses expositions consacrées aux artistes qu’il aime. Partenaire du monde de la presse, il a collaboré aux revues de Jazz Magazine, La Maison Française, l’Express et le Nouvel Observateur, sans oublier Rock and Folk, dont il est l’un des membres fondateurs avec Philippe Koechlin.

Son regard toujours attentif lui a permis de participer à des aventures inoubliables comme celle du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, de l’Orchestre de Paris, et de ne jamais cesser sa collaboration avec le monde du disque.

Reportages pour l’industrie, vernissages d’expositions historiques et reproductions de tableaux, théâtre et concerts de musique classique, jazz ou variété, séances d’enregistrements et répétitions, mais aussi décoration intérieure et architecture, sans compter les moissons d’images de cet infatigable voyageur autour du monde (Argentine, Brésil, Chili, USA et Europe).

Il a organisé très tôt sa photothèque, et constitué ainsi, depuis 1951, des archives d’une grande richesse thématique.

Passionné de musique, curieux de tout, Jean-Pierre Leloir, photographe en promenade, porte sur ce qui l’entoure un regard multiple. Il photographie le mouvement, la lumière, les sons, la vie.

es rencontres avec de nombreux artistes du XXème siècle, de Edith Piaf à Charles Trenet, Billie Holiday à Wynton Marsalis, Johnny Hallyday à Alain Bashung, immortalisés sur pellicule, balisent aussi le parcours d’un témoin généreux de ses souvenirs.

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www.photo-leloir.net

© Pierre Vozlinsky


Jean-Pierre Leloir Jimi Hendrix, Olympia, Paris, 9 octobre 1967


Jimi Hendrix, Paris, 1967


Jean-Pierre Leloir

Jimi Hendrix, Ile de Wight, 1970


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Yazid « Jimi’s Back » Manou

L’ homme à la pipe est une légende. Ses photos d’artistes de jazz ont fait le tour du monde et donc aussi sa grande renommée. Contrairement à moi, il a toujours entretenu de bonnes relations avec la famille Hendrix ! Plus âgé que ses confrères, plus expérimenté, il s’introduisait partout et avait accès aux coulisses avec l’immense privilège de pouvoir travailler pendant les répétitions des artistes. Les premières photos du Jimi Hendrix Experience sur une scène française c’est lui, le 18 octobre à l’Olympia. Quand Jimi revint en 1967 dans les studios de télé, Leloir était également là. Idem au théâtre d’ Issy les Moulineaux sans parler bien sûr de l’Olympia. C’est lui qui avait été choisi en 2002 par la Cité de la musique pour le visuel de l’exposition "Jimi Hendrix - Backstage" dont les grandes affiches ornaient les rues de Paris. Respect à Monsieur Leloir.


Jimi Hendrix, Mason’s Yard Studio, Londres, 1967


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accompagne dans leur tournée des USA une grande partie de cette annéelà, et conçoit de nombreuses pochettes d’albums du groupe. Il collabore régulièrement avec eux jusqu’en 1967 et devient ainsi l’un des photographes “rock” les plus en vue à Londres.

www.mankowitz.com

GERED MANKOWITZ

Gered se concentre aujourd’hui sur la publication de ses ouvrages photographiques (entre autres en 2002 The Stones 65-67 82 chez Vision On.London et en 2005 The Rolling Stones – Out of their Heads chez Schwarzkopf & Schwarzkopf) et sur ses expositions. En 2009, il est membre du jury pour les Sony World Photography Awards avec de grands noms de la photographie comme Mary Ellen Mark, Bruce Davidson, Sarah Moon …

Depuis 45 ans, Gered continue à travailler avec le monde de la musique tout en collaborant avec les plus grands magazines pour des portraits de célébrités. Il trouve également le temps de remporter des prix pour son travail publicitaire.

En 1967, Gered fait deux séances photo avec Jimi Hendrix et son groupe Experience : ces images vont devenir les photos studio les plus symboliques de cet artiste.

Alors qu’il travaille avec le duo pop/ folk Chad & Jeremy, il rencontre et photographie Marianne Faithfull, dont le manager, le lunatique Andrew Loog Oldham, n’est autre que celui des Rolling Stones. Gered commence à travailler avec les Rolling Stones en 1965. Il les

é en 1946, Gered Mankowitz est le fils de l’auteur et scénariste Wolf Mankowitz et de la psychothérapeute Ann Mankowitz. A l’âge de 15 ans, il quitte l’école pour recevoir une formation brève mais intensive aux côtés du légendaire photographe Tom Blau à Camera Press Ltd., l’acteur Peter Sellers l’ayant encouragé à poursuivre dans cette voie. Durant deux années, Gered est assistant sur différents shootings avant d’avoir son premier studio à Mason’s Yard en 1963, en plein coeur du Swinging London des années 60.


GERED MANKOWITZ

GMS 1449 E5

Je me suis toujours considéré comme très privilégié d’avoir eu l’opportunité de travailler avec Jimi et de le connaître un petit peu à une époque où son énergie et sa force créatrice avaient atteint un tel paroxysme. Il était heureux et ravi de l’attention qu’il recevait pendant ses premiers mois à Londres entre la fin de l’année 1966 et le début de 1967 et très excité de se retrouver sous les projecteurs après avoir été des années durant dans l’ombre d’autres artistes comme Little Richard, The Isley Brothers et quelques autres. Jimi et son groupe, Noel et Mitch, s’amusaient tellement et étaient si confiants en l’avenir que passer du temps avec eux pendant les quelques heures de nos sessions se révéla très marrant, créatif et positif. Et ces souvenirs sont aujourd’hui, 40 ans après son départ prématuré, aussi frais dans ma mémoire qu’à Mason’s Yard en Février et Mars 1967.

GERED MANKOWITZ


GMS 1449 D Contact sheet


Hot Metal Experience 1967/2009

GERED MANKOWITZ


“Au début de l’année 1967, Gered Mankowitz a vingt ans. Deux ans auparavant, il a déjà beaucoup collaboré avec les Stones. C’est donc un tout jeune photographe réputé et aguerri qui invite le trio The Jimi Hendrix Experience dans son studio à Mason’s Yard au cœur de Londres pour deux séances dont le résultat fait encore les beaux jours des magazines, pochettes de disques, T-shirts et autres posters. On y retrouve le guitariste arborant fièrement sa très légendaire veste de hussard qui lui valut quelques remontrances de la police britannique !” Yazid « Jimi’s Back » Manou * Livre « Jimi Hendrix - Experience à Masons Yard » sortie le 16 septembre (Fetjaine)


Jimi Hendrix et Eric Clapton, Speakeasy Club, Londres dĂŠbut 1967


Jean-Pierre et Patrick, excellents musiciens, guitare pour Patrick, batterie pour Jean-Pierre. Pétro se mit à la guitare basse. Un groupe de rock était en train de naître. Il manquait un chanteur. Richard Fontaine, mon copain du lycée Montaigne cherchait un groupe. Il rejoignit les trois autres, Jeffrey et les Lords étaient prêts pour la grande aventure du rock.

collection Sylvie Lèbre, Agence Dalle

Dominique PETROLACCI

n dehors des séances en studio, Pétro profitait de ses sorties nocturnes dans les boîtes de Londres, Speakeasy, Bag of Nails, Round House, Revolution, The Marquee pour shooter les musiciens et les stars qu’il croisait. C’est ainsi qu’on découvrit récemment un rouleau de pellicules vieux de trente ans avec des photos inédites de Jimi Hendrix avec Eric Clapton au Speakeasy. De retour à Paris, je présentais Dominique au Président Rosko, l’animateur américain débarqué de Radio Caroline par Radio Luxembourg pour faire les beaux jours de RTL. Rosko fit de Dominique son photographe attitré. Ce fut l’époque Tour de Nesle, en 1967 et tout naturellement Pétro fut de l’aventure. Toujours passionné de musiques il passait souvent derrière les platines pendant la soirée. Il me suivit à l’ouverture du Rock and Roll Circus et partagea son temps entre Londres et Paris. Il réalisa la pochette de Fresh Cream, l’album de Cream, classée récemment comme l’une des cent plus belles pochettes de disques lors d’une exposition à Las Vegas. A Paris, ce furent les pochettes pour Martin Circus et Triangle, les deux groupes les plus talentueux de la scène pop française des années 70. Sam Bernett

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J’allais au Golf Drouot pour les présenter à Henri Leproux qui devait lancer son idée de Tremplin quelques semaines plus tard. Après une audition rapide en trois coups de cymbales et un solo de guitare, Jeffrey et les Lords fut sélectionné pour le Tremplin du Golf. Jeffrey et les Lords fut le premier groupe à passer sur le Tremplin. Dominique Petrolacci fut ensuite appelé à faire son service militaire. C’était la guerre d’Algérie. Il partit plusieurs mois en Afrique du Nord et fut détaché au service photographique des armées à Oran. Dominique se prit de passion pour la photo et, une fois libéré par l’armée, il entreprit une carrière de photographe. D’abord à Paris puis à Londres pour l’agence Paragon où il fit la connaissance de Georgio Gomelski, grand découvreur de talents et à l’époque manager des Rolling Stones, puis des Yardbirds, de Garry Farr, de Brian Auger et de Julie Driscoll, de Chris Barber et de tant d’autres.

Et Montaigne pour moi un an plus tard. La petite boutique d’instruments de musique de la rue Daguerre était le lieu de rendez-vous des garçons et des filles de notre âge. Nous pouvions y écouter tous les disques de rock qui arrivaient d’Angleterre et d’Amérique. Le propriétaire nous laissait jouer sur les guitares électriques. Au début des années 60, Dominique y rencontra les frères Tandin, des garçons du quartier.

Beau gosse d’origine italienne, Dominique Petrolacci est né à Paris en 1943 où ses parents vinrent se réfugier après avoir fui Mussolini et l’Italie fasciste. Ils s’installèrent rue Gassendi dans le 14e arrondissement, Au coin de la rue Daguerre où j’habitais chez mes parents. Nous fréquentions la même école du quartier puis Dominique, plus âgé, entra le premier au Lycée. Ce fut Henri IV où son père était professeur d’italien.

Il y a toujours dans le ciel une étoile qui brille plus que les autres, c’est Petro sans aucun doute qui nous fait un clin d’oeil. Dominique Petrolacci, 1943/1971

­­ Cette exposition est aussi une façon de rendre un hommage à Dominique Petrolacci.

Dominique Petrolacci était le frère de Jean-Pierre Petrolacci, scénariste de talent mort en 1987.


Dominique PETROLACCI

D’origine italienne, Dominique Petrolacci a fait beaucoup pour la photo-rock en France. Il fréquenta assidûment le Rock’n’Roll Circus, mythique club parisien créé par Sam Bernett, y jouant parfois le DJ occasionnel. En 1971, il se suicida chez son ami Sam Bernett, propriétaire du club. Mais juste avant ce geste fatal, il confia à la photographe SYLVIE LEBRE une pellicule photo pensant peut-être qu’elle en prendrait meilleur soin que son entourage proche. Elle en prit tellement soin que la vingtaine de clichés dormit dans une malle pendant plus de trente années ! Après un passage à Europe N°1, Sylvie Lèbre participa à la création du journal Pop Music avec le rockcritic Jacques Barsamian. Elle s’est mise ensuite aux photos de concerts où elle croisa notamment la route du journaliste François Jouffa à Wight. Ils collaborèrent ensemble à un grand article sur le festival dans Pop Music. C’est ce cher François, qui me poussa à contacter Sylvie, sachant qu’elle possédait des photos de Jimi totalement inédites. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant Jimi inédit mais aussi Eric Clapton et surtout quatre photos où les deux “guitar gods” discutaient tendrement au Speakeasy à Londres en 1967. J’ai pu offrir un tirage à Clapton après une entrevue personnelle de dix minutes en mars 2001. Aujourd’hui Sam Bernett m’apprend que c’était une image de Dominique Petrolacci qui fut choisie pour le premier album des Cream, "Fresh Cream"…

Yazid « Jimi’s Back » Manou


Speakeasy Club, Londres, dĂŠbut 1967



J’ai toujours eu la chance de tomber au bon moment, et là où il fallait

JEAN-LOUIS RANCUREL

Puis, de scènes parisiennes en tournées à travers la France, toujours sur le terrain, il passera les styles musicaux, rencontrera de nouveaux artistes, portant toujours un regard positif et bienveillant sur le temps qui passe, saisissant les instants de joie, l’ambiance d’une jeunesse, l’atmosphère d’une époque. Aujourd’hui, et depuis le début, Jean Louis Rancurel est indissociable de son confrère et ami Bob Lampard collaborateur du magazine Disco Revue, dont il est dépositaire des photographies. Aujourd’hui, Jean-Louis continue son chemin entre rédactions de presse, éditeurs et conventions.

l raconte à travers ces différentes mouvances musicales, les modes, les valeurs, les joies et les peines de ces décennies passées. Ses atouts : une perception généreuse et son appareil photo dont il ne se sépare jamais. C’est d’ailleurs muni d’un petit appareil qu’en 1962, il va applaudir un copain qui passe au Golf-Drouot. La chaleur du lieu va vite opérer sur ce gamin de 16 ans qui a découvert une bande de copains et une complicité avec Henri Leproux.

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Lorsque l’on rencontre Jean-Louis Rancurel, on est frappé par cette impression d’intemporalité qu’il dégage. Il a vibré aux tous premiers frémissements du rock en France : les débuts au Golf-Drouot, le mouvement du Swinging London, plus tard la musique Pop, puis le disco.

Jimi Hendrix à l’Olympia, Paris, 9 octobre 1967


JEAN-LOUIS RANCUREL BOB LAMPARD Fac d’Assas, Paris, 4 mars 1967, par Bob Lampard


Indissociable de son compère anglais BOB LAMPARD qui vient de nous quitter, JeanLouis Rancurel gère une formidable photothèque. A chacune de nos rencontres, il a toujours une information nouvelle à me communiquer pour mes recherches interminables sur Hendrix. Dernièrement, il m’apprenait que les photos historiques du final de l’Olympia le 18 octobre 1966 (où l’Experience était sur la scène avec toutes les premières parties du concert de Johnny Hallyday) avaient été retrouvées par hasard alors qu’il faisait des recherches dans ses archives Hallyday. Elles ont été prises par une agence de diffusion avec laquelle lui et Bob collaboraient. Lampard, toujours dans tous les bons coups, n’a pas manqué Jimi à la Fac d’Assas (avec les Pretty Things). Envoyé à la dernière minute par un responsable d'une rédaction, c’est sans savoir précisément qui il allait voir à l’Olympia en 1967 que Jean-Louis Rancurel était dans la salle! Yazid « Jimi’s Back » Manou



“ MAURICE RENOMA

Yazid « Jimi’s Back » Manou

En 1967, il n’aurait pas été étonnant d’y surprendre Jimi Hendrix à la recherche d’une veste en velours, par exemple, tant le raffinement de certaines de ses tenues pouvait rappeler par moment le style Renoma. En cette grande année de commémoration, le styliste, grâce à l’image, « croisera la route » d’une des plus prestigieuses icônes du rock, qui su toujours affirmer sa liberté dont celle de s’habiller comme il l’entendait. Son apparence, au même titre que sa musique, fait partie intégrante de la légende. »

« Tout est parti de ma présence, en avril dernier, à l’exposition sur les Rolling Stones « The Story Of » , dans la célèbre boutique située depuis toujours au 129 bis rue de la Pompe. La belle rencontre que je fis avec le styliste Maurice Renoma fut pour moi une évidence : Jimi Hendrix se devait de succéder aux Rolling Stones dans ce lieu mythique.

’appareil photo toujours à portée de main, le styliste Maurice Renoma capte le monde qui l’entoure et le détourne pour créer sa vision du monde, tel le reflet de son univers atypique. Maurice Renoma participe à cette exposition en tant que concepteur artistique.

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www.renoma-paris.com

Amoureux de l’Art sous toutes ses coutures, Maurice Renoma exprime à travers le vêtement, puis plus tard l’objet, une vision originale, désentravée de tout préjugé esthétique. Il ose expérimenter les nouvelles matières, les couleurs franches, les associations inédites.

Maurice Renoma a débuté sa carrière artistique en insufflant une nouvelle vie au vêtement masculin, faisant voler en éclats les conventions de la mode masculine et libérant les hommes du conservatisme austère et de ses codes d’un autre âge. Dès le début de sa création dans les années 60, la boutique Renoma devient incontournable pour le monde de la mode. Anonymes ou stars du rock, tous viennent chez Renoma pour y trouver l’inédit, et contribuent à tisser la légendaire histoire de style de la marque.


Jimi Hendrix, Paris, Olympia 9 octobre 1967


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Yazid « Jimi’s Back » Manou

CHRISTIAN ROSE

lutôt classé comme photographe de jazz, Christian est assez éclectique dans ses choix musicaux, peut-être un des plus actifs. C’est en fréquentant assidûment le New Morning que je l’ai très vite remarqué. Il a longtemps collaboré pour l’International Herald Tribune, divers magazines rock et jazz et publié plusieurs ouvrages. En 1967, comme quelques autres de ses confrères, il était à l’Olympia. Sa seule “rencontre” avec Jimi Hendrix.


CHRISTIAN ROSE

Jimi Hendrix, Paris, Olympia 9 octobre 1967


Jimi Hendrix, Paris, Olympia 9 octobre 1967



E

Wolman attrape soudain le virus des airs au milieu des années 1970, il achète un petit Cessna, passe son brevet de pilote et se lance dans la photo aérienne. Des séries de ses paysages aériens apparaissent dans deux ouvrages à succès, « California From The Air : The Golden Coast » et « The Holy Land : Israel From The Air ». Ses « airscapes » colorés sont publiés chaque année dans ses calendriers très prisés de panoramas « vus du ciel ».

BARON WOLMAN

Au fil des ans, Wolman est devenu « accro » à l’ivresse que procure le processus d’édition. En 1974, il fonde les Editions Squarebooks Publishing. Depuis son siège maintenant basé à une centaine de kilomètres au Nord du Golden Gate, à Santa Rosa (Californie), Squarebooks poursuit sa longue tradition d’édition de collections éclectiques d’ouvrages illustrés de qualité.

En 1970, Wolman quitte Rolling Stone pour lancer son propre magazine, Rags, le « Rolling Stone de la Mode ». Le mensuel créatif et irrévérencieux met en lumière les styles de l’époque et est alors reconnu comme un succès journalistique. Malheureusement, Rags ne résiste pas à la crise et la publication cesse après seulement 13 numéros.

n 1967, une rencontre fortuite avec Jann Wenner, le fondateur de Rolling Stone, offre à Wolman l’opportunité d’être le premier photographe en chef de ce magazine. Durant trois ans, ses photos sont régulièrement publiées dans Rolling Stone et deviennent la clé de voûte graphique du magazine. Plus de quarante ans plus tard, ces mêmes photos, souvenirs en images des années 1960, sont à présent largement présentées et collectionnées.

A Berlin, Wolman vend son premier ouvrage photographique pour le faire publier : un essai sur la vie derrière le nouveau – à l’époque – Mur de Berlin. Il quitte l’Allemagne pour la Californie où il poursuit sa carrière de photojournaliste.

Baron Wolman grandit à Columbus (Ohio). Il étudie la Philosophie à l’Université Northwestern de Chicago puis l’Allemand à la Defense Language School de Monterey (Californie) et effectue ensuite son service militaire aux services de renseignements de l’armée à Berlin Ouest.

Jimi Hendrix at the Fillmore, San Francisco, February, 1968

© Tim Mantoani

En Août 2001, Baron s’installe à Santa Fe (Nouveau Mexique) afin de savourer sa cuisine aux notes épicées, s’émerveiller devant ses couchers de soleil qui ne cessent d’être magnifiques, et se délecter de l’atmosphère créée par sa communauté artistique délicieusement excentrique.


Jimi x12 (realization of Maurice’s collage idea)

BARON WOLMAN


Je n’ai jamais rencontré Baron Wolman mais ce nom hante les photos de Jimi Hendrix (et pas mal d’autres legendes du rock) depuis des décennies. Certains ont vraiment eu le don d’être au très bon endroit au meilleur moment. Baron Wolman est de ceux-là. D’un paisible musicien souriant répondant tranquillement à une interview en février 1970 à New York au Jimi en pleine action lors des concerts du Fillmore West a San Francisco exactement deux ans plus tôt, le photographe américain était présent. Introduit dès 1967 dans le monde du rock par le fondateur de Rolling Stone, Jann Wenner en personne, les clichés de Baron Wolman sont depuis devenus des classiques.

Yazid « Jimi’s Back » Manou





«Il ne voit pas la même chose que nous , les étoiles passent et l’éblouissent , et nous restons, et lui, passe comme les étoiles. Il est loin et les étoiles sont toujours là, sauf une et il est loin et nous sommes là et il est loin»...... Maurice Renoma


présente

Jimi Hendrix Exposition du 16 septembre au 16 décembre 2010

129 bis rue de la Pompe 75116 Paris www.renoma-paris.com Du lundi au samedi de 10h à 19h Contact presse : Margo Bourcier / Anne-Sophie Rivière Tél : 01.44.05.38.18 presse@renoma-paris.com Design Graphic : adelap.com

118 rue de Longchamp 75116 Paris Du lundi au samedi de 10h à 19h

Exposition en partenariat avec




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