Etude RM94/SDJ 2009/2010
RESEAU MUSIQUES 94/SERVICE DEPARTEMENTAL DE LA JEUNESSE
ACTIONS MUNICIPALES ET PRATIQUE DES MUSIQUES ACTUELLES PAR LES JEUNES VAL DE MARNAIS
RESEAU MUSIQUES 94 4 route de Fontainebleau 94400 Vitry-sur-Seine www.reseau-musiques-94.fr
SERVICE DEPARTEMENTAL DE LA JEUNESSE 2 rue Tirard 94000 Créteil
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PREAMBULE Depuis plus d’une dizaine d’années, les musiques actuelles se sont imposées comme un fait culturel et artistique majeur, tant par le nombre de publics qu’elles concernent que par l’implication et l’initiative des porteurs de projet qui s’y investissent. Ces musiques actuelles/amplifiées recouvrent un ensemble d’esthétismes très large (Rock, Rap, musiques du monde, Chanson, Electro …) et touchent aussi bien les artistes amateurs ou en voie de professionnalisation que les professionnels et les personnels techniques et administratifs qui font vivre ce secteur. C’est pourquoi, les associations RESEAU MUSIQUES 94 et l’ADIAM94 ont engagé une structuration départementale reposant sur la mise en réseau des acteurs, la mise en œuvre d’outils de formations, de temps de concertation, d’information partagés, de recherche et d’évaluation par rapport aux pratiques musicales et aux publics. Le Conseil départemental du Val de Marne porte une politique affirmée en faveur de la reconnaissance des musiques actuelles sur le territoire départemental, accompagnée des financements nécessaires, avec une inscription de cette prise en compte culturelle dans un projet identifié dans le temps et la durée. La question de la répétition, de la formation, de la diffusion, de l’accompagnement est au cœur de cette étude. Nous avons choisi de faire un diagnostic/ état des lieux de la prise en compte par les services municipaux de la Jeunesse du champ de ces pratiques dans leurs politiques culturelles étant entendu que le domaine dépasse largement la cadre unique de la jeunesse. Ces structures jeunesse constituent souvent la porte d’entrée des jeunes val de marnais pratiquant une activité musicale et cherchant des informations ou un soutien pour développer leur projet personnel et artistique. Dans le cadre de cette première approche, il s’agit de montrer : - les modes d’intervention publique sur les pratiques artistiques et le développement culturel - les dispositifs d’accompagnement des pratiques artistiques amateurs - les moyens mis en œuvre Ce travail effectué sera complété par une étude adaptée aux services culturels. Il constitue une photographie qui nous permettra de mettre en adéquation notre action avec les besoins exprimés. Nous proposons de faire, dans un premier temps, une lecture comparée de la réalité des services jeunesse étudiés, et dans un deuxième temps de préconiser des pistes de travail dont la mise en œuvre contribuerait à équilibrer, consolider et diversifier l’infrastructure et les projets d’accompagnement de ces pratiques.
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SOMMAIRE 1. PRESENTATION DE L’ETUDE 1.1 Contexte et enjeux 1.2 Objectifs 1.3 Méthodologie 2. SYNTHESE DE L’ETUDE 2.1 Territoire de l’étude Identification des services municipaux Les types d’équipement développés Les champs d’intervention 2.2 Activités d’accompagnement Information Diffusion Formation Répétition Enregistrement Aides et subventions Partenariat 2.3 Ressources humaines 2.4 Budget diffusion
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1- PRESENTATION DE L’ETUDE 1.1 Contexte et enjeux Conscients des enjeux que représente le développement des musiques actuelles, le Service Départemental de la Jeunesse et l’association RESEAU MUSIQUES 94 ont souhaité disposer d’éléments de connaissance et d’analyse afin de prolonger l’action du Conseil départemental dans le domaine des musiques actuelles et ainsi participer au soutien des pratiques culturelles des jeunes (1) val de marnais. De nombreux services municipaux de la jeunesse mettent en œuvre des actions dans le domaine des musiques actuelles (concerts, informations, répétitions, enregistrements, prévention..). Il s’agit ici de la notion « d’accompagnement des pratiques artistiques » qui semble faire partie intégrante de leurs démarches et objectifs de développement. Elle revêt des contours et des contenus différents d’une structure à l’autre. A quoi est due cette disparité ? Le contexte, les ressources disponibles et mobilisables (financement, studios de répétition ou d’enregistrement, personnes ressources…) et le projet constituent quelques indicateurs de cette réalité multiforme, source de ralentissement de la reconnaissance du secteur des musiques actuelles. Nous avons donc engagé ce travail d’état des lieux, avec comme objectif d’extraire à partir d’un questionnaire de collecte les informations pouvant être utiles au développement du secteur. L’une des spécificités de ce champ musical est l’imbrication étroite des activités de création, de diffusion et de formation. A l’heure actuelle, c’est en grande partie par cet aller-retour entre la scène et les lieux de répétition que se forment les musiciens. Cette étude cherche à connaître comment cette pratique artistique est prise en compte par les politiques municipales, identifier les structures jeunesse qui les mettent en œuvre, les moyens dont elles disposent, les actions proposées et les besoins qui pourraient en émerger. Elle constitue un préalable à un travail de recherche d’une meilleure cohérence en terme de projet d’accompagnement et de développement de centres de ressources. C’est simplement un outil de travail, une base commune de réflexion pour l’élaboration de solutions éventuelles.
(1)-Les jeunes s’entendent administrativement, et en France, de 15 à 24 ans
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1.2 Objectifs En mettant en œuvre cette étude, nous avons cherché à : -avoir une visibilité de l’accompagnement des pratiques sur l’ensemble du territoire -sensibiliser les acteurs municipaux concernés aux conditions d’accueil, de développement et d’informations sur les pratiques musicales -développer ou créer des dispositifs d’accompagnement des pratiques artistiques amateurs -participer à la mise en œuvre d’une politique qui soutienne l’initiative des porteurs de projets actuels et futurs -mettre en synergie les actions et initiatives en développant des logiques de complémentarités territoriales et/ou économiques -améliorer le flux de communication entre les différents acteurs -imaginer si besoin d’autres modes d’intervention publique sur les pratiques artistiques et culturelles. 1.3 Méthodologie Cette étude est réalisée sur : - une population de 32 structures municipales du Val-de-Marne - la période allant de février à novembre 2009 - la production de variables définies comme indispensables (commune, responsables secteurs jeunesse et/ou culturel, l’identification des structures, les types d’équipements, les actions d’accompagnement, les budgets liés à la diffusion, les subventions, les partenariats) - une mise en perspective des constats L’intervention a été la suivante : - Mise en place d’un groupe de travail RESEAU MUSIQUES 94-Service Départemental de la Jeunesse pour mener un travail de réflexion sur l’état des pratiques musiques actuelles dans le département, puis élaboration d’une grille d’entretien commune à tous les services jeunesse. - Adoption d’une approche beaucoup plus globale avec une vision d’ensemble qui rende l’action plus compréhensible. - Utilisation de données d’observation existantes à RESEAU MUSIQUES 94 et qui concernent notamment le Plateau Briard - Des entretiens individuels et/ou collectifs pour l’administration du questionnaire Il s’agit essentiellement de responsables de services municipaux de la Jeunesse avec des membres de leurs équipes. Il faut cependant souligner que certains de ces entretiens se sont déroulés en présence de responsables des affaires culturelles. L’observation a été faite dans une logique visant à établir une bonne compréhension des situations et des interactions entre acteurs. La méthodologie mise en oeuvre répond à notre volonté d’avoir une vision globale de la manière dont les services municipaux de la jeunesse prennent en compte la notion d’accompagnement. C’est pourquoi, nous avons choisi d’articuler notre étude autour de 8 thèmes qui en constituent le socle : l’information , la répétition, l’enregistrement, la formation, la diffusion, auxquels s’ajoutent les chapitres informations générales, budget et partenariat. L’étude s’est déroulée en une phase de collecte d’informations quantitatives et de recueil d’informations qualitatives sur la nature de certains projets. Pour des raisons de facilité de lecture, nous désignerons les services jeunesse étudiés sous le vocable SMJ.
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2. SYNTHESE DE L’ETUDE 2.1 Territoire Les SMJ qui ont fait l’objet de cette étude sont implantées très largement sur des territoires urbains, moyennement peuplés. Dans son ensemble, le département du Val-de-Marne proche de la capitale est très urbanisé hormis sa pointe sud-est, qui à environ 30 kilomètres de Paris, correspond plus aux communes de Seine-et-Marne. Cette zone particulièrement rurale est composée d’une dizaine de communes (Plateau Briard) de 3000 à 10000 habitants. L’intercommunalité y joue un rôle déterminant. La quasi-totalité des ces structures municipales disposent d’un lieu, bâtiment régulièrement utilisé pour l’accueil et les activités et agissent au sein de pôles urbains. Les SMJ étudiées touchent 930455 habitants soit près de71% de la population val de marnaise (1 315 279 habitants.)(2) Elles sont implantées dans des communes peuplées en moyenne de 31 000 habitants. . La moitié des structures est établie au sein de communes moyennement peuplées, entre 10 000 à 20 000 habitants. Une structure sur 8 est implantée dans une ville de plus de 30 000 habitants dont 5 structures dans des villes plus peuplées de plus de 50 000 habitants. Graphique 1 – Répartition des communes d’implantation des SMJ selon la population Répartition des communes d'implantation des SMJ selon la population
5
4 <10000 entre 10000 et 20000 entre 20000 et 50000
11
>50000
12
(2)-Source INSEE-décembre 2009. « Populations légales des communes en vigueur à compter du 1er janvier 2010 – date de référence statistique : 1er janvier 2007 »
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Mode de gestion des activités La pratique des musiques actuelles étant pour les Municipalités un vecteur reconnu de lien social chez les 15-20 ans, on remarque cependant que la plupart des SMJ restent impliquées de manière soit occasionnelle, soit régulière mais très rarement exclusive auprès des musiques actuelles. Leur mode de gestion est conçu en une intégration de l’activité « musiques actuelles » à un service à vocation plus large d’animation jeunesse, soit en une délégation contractualisée à une association locale d’animation. Ceci se traduit globalement dans une dynamique de développement local, notamment par l’accompagnement des pratiques artistiques et le soutien aux initiatives locales. Les activités hors diffusion peuvent ainsi être définies comme de l’accompagnement pour les amateurs, les associations locales, les scolaires etc… Les SMJ mettent ainsi en œuvre de la répétition accompagnée, de l’aide à la production, à la diffusion etc… Les groupes amateurs et en développement peuvent ainsi être accompagnés dans des locaux spécifiques. De l’enregistrement est également proposé, ainsi que des stages ponctuels avec des professionnels, de l’enseignement individuel et collectif. On remarque aussi une mise à disposition d’ordinateurs avec de l’aide à la consultation, des cours de MAO (Musique Assistée par Ordinateur), de l’aide pour la construction de site web, des partenariats avec les autres structures sur le territoire (accueil d’artistes émergents, organisation d’actions culturelles.) Structures pluridisciplinaires Les SMJ étudiés produisent des activités autres que les musiques actuelles. A l’instar d’autres structures d’éducation populaire (MJC, centres socioculturels etc…) ils contribuent au rôle de défricheur dans les territoires. Cette pluridisciplinarité s’explique souvent par des actions d’éducation artistique, de soutien aux projets et de mise en œuvre dans le cadre de la diffusion notamment d’autres disciplines artistiques associées aux musiques actuelles (danse, vidéo, multimédia etc…)
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Les Musiques Actuelles Les SMJ dans leur ensemble couvrent le spectre des activités liées aux musiques actuelles de façon régulière ou occasionnelle : répétition, enregistrement, organisation de concerts, accompagnement artistique, information, ressources, répétition scénique, promotion, prévention aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute de la musique… Nous avons voulu savoir d’emblée dans cette étude quels étaient les SMJ qui intervenaient dans le domaine des pratiques musiques actuelles sur les territoires de l’observation. Une lecture comparée des chiffres montre une grande part de maillage entre services jeunesse et culturel (63%) pour intervenir dans le domaine. Ces proportions se distinguent d’autres observations réalisées sur le secteur et qui faisaient état d’un taux quasi inexistant des services culturels et une forte représentation des services jeunesse (3). Il serait intéressant d’étudier si ce pourcentage correspond à une réelle intégration des musiques actuelles dans les politiques culturelles des villes, et de comprendre si la puissance publique a choisi de porter les projets musiques actuelles dans une logique de complémentarité entre structures jeunesse et culturelles et en relais avec les associations locales. Soulignons par ailleurs que cette intégration peut enrichir la réflexion collective et favoriser la mise en perspective des modes d’organisation de l’accompagnement. Seule une ville sur les 32 étudiées ne dispose d’aucun de ces services (3%) pour la prise en compte des pratiques musiques actuelles. Cependant, il existe dans cette ville une réelle volonté municipale de remédier à cet état de fait, ce qui en soit constitue un signe d’encouragement. Il est à noter qu’1/4 des SMJ n’ont pas développé de partenariat réel avec les affaires culturelles sur leurs territoires. Ce qui représente un chiffre significatif. Graphique 1 - Les services municipaux qui interviennent dans le champ des musiques actuelles LES SERVICES MUNICIPAUX QUI INTERVIENNENT DANS LE CHAMP MUSIQUES ACTUELLES
3% 9%
Présence des deux services 25%
Uniquement Service Jeunesse 63%
Uniquement Service Culturel Aucun
(3) Enquête ADIAM94/DRAC Ile-de-France (avril 1999) « Les musiques actuelles dans le Val-de-Marne –Etat des lieux et propositions. »
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Les équipements 17 des 32 villes étudiées disposent de studios de répétition (4). Il est à noter que 56% des SMJ disposent en gestion directe ou par délégation d’un ou de plusieurs studios de répétition. Précisons qu’à l’intérieur de ce chiffre, on trouve 6% de locaux de répétition ( affectés partiellement à la répétition, mais pas uniquement.) On peut donc constater que si l’activité de répétition est bien prise en compte, celle liée à l’enregistrement l’est dans une moindre mesure. 19% des SMJ disposent d’un lieu propre de diffusion (salle polyvalente, espace dédié dans un lieu de répétition, salle de diffusion…) Toutefois, 90% des SMJ interrogés déclarent utiliser un lieu de diffusion dans le cadre d’un partenariat avec les lieux de diffusion de la ville (MJC, MPT, salles municipales, théâtre…) Ces proportions élevées nous semblent indiquer qu’il y a une réelle prise en compte de l’activité de diffusion dans les villes. Graphique 2 – Les types d’équipements développés pour les musiques actuelles 100% 90% 80%
44%
70%
63%
60%
81%
50%
Les équipements
40% 30%
56%
20%
37%
10%
19%
0% Studio de répétition
Studio d'enregistrement
Lieu de diffusion
(4)-Lieux conçus spécifiquement pour restituer une bonne acoustique sonore et pour éviter les nuisances sonores envers l’extérieur. Leur existence, en plus d’apporter les conditions de pratique adéquate, pose également des questions de santé publique (risques auditifs liés à l’écoute ou à la pratique de la musique.)
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Les champs d’intervention Il est utile de préciser que cette étude n’a pas permis d’apprécier les champs indiqués sous un angle qualitatif. Les éléments indiqués ne doivent donc pas être considérés comme des indicateurs d’évaluation des actions et projets mis en œuvre par les SMJ et devront être complétés par d’autres analyses. L’activité de diffusion reste majoritaire dans les champs d’intervention des SMJ. Ils sont 94% à faire de la diffusion de manière soit occasionnelle, soit régulière avec un partenariat local, ce qui représente 29 SMJ sur les 32 qui ont fait l’objet de l’étude. Ces proportions interpellent car, la grande majorité des SMJ ne gèrent pas directement un équipement de diffusion. Ils sont seulement 19% à assurer la gestion directe d’un lieu de diffusion, soit 6 SMJ. 84% interviennent dans la répétition, soit un total de 27 SMJ. Ce pourcentage est à prendre en considération par rapport à une analyse antérieure dans le Val de Marne. Selon une étude réalisée en 1999, « sur la vingtaine de lieux recensés – suite notamment à un dispositif incitatif mis en place par le Conseil Général en 1985 –, seulement 4 studios municipaux peuvent être considérés comme adaptés. (5)» En effet, on ne peut évidemment pas mettre sur le même plan un local de répétition (non insonorisé, non équipé) et un studio à l’acoustique et l’architecture performantes proposant aux musiciens des services annexes et du suivi pédagogique. Nous tenterons dans la suite de cette analyse de comprendre en quoi la situation a évolué notamment dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire du Conseil Général du Valde-Marne à travers son dispositif d’aide à l’investissement pour les lieux de musiques actuelles. On remarque quelques autres chiffres significatifs, notamment dans l’accompagnement artistique (60%), l’enregistrement (53%), la formation et l’information (50%). La proportion de 60% concernant l’accompagnement devra être confirmée par d’autres études qualitatives. Graphique 3 – Les champs d’intervention LES CHAMPS D'INTERVENTION 6%
16% 47%
94%
75% Les champs d'intervention 50%
44%
En re gi st re m en t Pr om ot io n
60% 25%
Ac co m
D iff us io n
at io n Fo rm
40%
84% 53%
50%
50%
56%
Au tre s
50%
In fo pa rm gn at io em n en ta rti st iq ue
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
(5)- « Les musiques actuelles dans le Val-de-Marne – Etat des lieux et propositions » (avril 1999) DRAC Ile-deFrance/ADIAM94
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2.2 Activités Information L’accompagnement des groupes locaux reste largement majoritaire (62%). Ce qui représente 18 SMJ sur les 32 enquêtés. Par accompagnement des groupes locaux, il faut entendre l’information donnée par les SMJ concernant la politique d’accompagnement locale : l’utilisation des infrastructures locales, une aide logistique, un prêt de matériel, des outils de promotion, les aides aux projets etc… 1 SMJ sur 2 relaie les dispositifs publics existants en mettant à disposition des musiciens l’information relative notamment aux aides existantes : défi jeune, jeunes talents et autres. On note cependant que 37% indiquent mettre à disposition des groupes locaux un fonds de documentation relatif à la pratique des musiques actuelles. Il serait intéressant d’analyser les catalogues de ces fonds documentaires, ce qui dépasse le cadre de l’étude. L’information sur les aspects juridiques (SACEM, disques…) reste anecdotique (9%.) Ces proportions renseignent que seuls 6 SMJ sur 32 mettent en place un dispositif d’information relatif au statut de l’artiste, droits d’auteur, management… Graphique 4 – Les types d’information Les Types d'informations 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
38%
50%
63% 91%
94% 62%
50%
37% 9%
s Au tre
pu bl ic di sp os iti fs
de s So ut ie n
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Ac co
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6%
qu es ) ,d is
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Les types d'informations
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Ils sont 65% à exprimer un besoin en matière d’information. Le besoin pour la mise en place ou le développement d’un fonds documentaire spécifique reste majoritaire (56%), ce qui représente 18 SMJ sur 32. Il faut souligner que dans leur grande majorité les SMJ gèrent les Points et Bureaux Information Jeunesse. Durant les entretiens avec les responsables de services, la question qui revenait régulièrement était de savoir comment intégrer l’information spécifique en direction des musiciens au sein des PIJ et des BIJ. Dans cette perspective, l’outil multimédia pourrait constituer un des éléments de réponse. 34%, soit 1/3 des SMJ interrogés n’expriment pas de besoins en matière d’information. Graphique 5 – Les besoins spécifiques LES BESOINS EN LA MATIERE 100% 90% 80%
44%
70%
66%
60% 91%
50%
Les besoins
40% 30%
56%
20%
34%
10% 9%
0% Fonds doc
Non
Oui sans précison
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Diffusion A part 2 SMJ (soit 6%) qui ne prennent pas en compte la dimension de diffusion, on constate que la grande majorité participe à cette activité qu’il faut diversement apprécier en fonction du nombre de concerts. Il faut préciser que les SMJ ayant répondu aux items « entre 7 et 12 » et « plus de 12 » intègrent les partenariats locaux (MJC, MPT ou autres structures municipales ou associatives.) Les 44% se situant entre 0 et 6 concerts inscrivent généralement cette activité dans le cadre de fêtes de quartiers, de la ville, de la jeunesse etc… En dehors de ces évènement annuels qui donnent notamment l’occasion de programmer des groupes amateurs, on retrouve diverses autres organisations permettant de répondre à la demande locale de diffusion : scènes ouvertes, premières parties locales, jam, concerts des musiciens des studios de répétition, tremplins etc… Graphique 6 – Nombre de concerts organisés annuellement NOMBRE DE CONCERTS
6%
Entre 0 et 6
28%
44%
Entre 7et 12 Plus de 12 Aucun
22%
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Le cadre des programmations Il faut préciser que « l’accompagnement de projets associatifs » favorise l’exposition des groupes locaux devant un public. Ils sont ainsi 21 SMJ (soit 66%) à s’inscrire dans ce cadre, ce qui témoigne de la double volonté des équipes de contribuer d’une part à une dynamique locale associative et d’offrir d’autre part l’opportunité aux groupes accompagnés de se produire en concert. On peut indiquer que les SMJ qui organisent plus de 7 concerts (voir tableau précédent) considèrent globalement réaliser une programmation annuelle. Graphique 7 – Le cadre des programmations LE CADRE DES PROGRAMMATIONS 100% 90% 80%
31% 47%
34%
41%
70% 60% 50%
Les programmations
40% 30%
69% 53%
66%
59%
20% 10% 0% Fête(s) de quartier
Festival(s) et Tremplins musicaux
Progammation annuelle
Accompagnement de projet associatif
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Les concerts proposés Les SMJ interrogés semblent tenir compte de la demande massive de diffusion des artistes locaux. Ils sont 94% à programmer des groupes de leurs communes. On peut en effet observer que cette demande des musiciens amateurs (91%) correspond à un besoin de s’exprimer devant un public qui constitue une étape indispensable au développement de leur projet artistique. Graphique 8 – Les concerts proposés ORIGINES ET STATUTS DES GROUPES PROGRAMMES 100%
6%
9%
94%
91%
Groupes Locaux
Groupes Amateurs
90% 80% 70% 60% 50%
Origines et statuts des groupes programmés
40% 30% 20% 10% 0%
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Les genres musicaux représentés Les styles hip hop, rock et musiques de monde restent les styles les plus représentés, ce qui semble indiquer un véritable intérêt des jeunes pour ces esthétiques musicales. Graphique 9 – Les genres musicaux programmés LES GENRES MUSICAUX REPRESENTES 100%
6% 19%
90% 80%
25% 47%
70% 75%
60% 50%
81% Les genres
94% 81%
40% 30%
75% 53%
20% 25%
10%
19%
0% HIP/Hop
Rock
Jazz
Chanson française
Musique du monde
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Autres
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Formation Actions artistiques On remarque que les cours d’instrument arrivent en tête malgré la présence d’écoles de musique et de conservatoires sur les territoires. Globalement, 1 SMJ sur 2 intervient sur un champ très large de formation, ce qui nous semble un signe encourageant. En effet, selon des études antérieures, la pratique amateur des français de 15 ans et plus est une activité juvénile, la catégorie des 15 à 24 ans étant celle qui pratique le plus en amateur. La pratique d’un instrument de musique concerne 9% des français (4 millions.) La danse, y compris le hip-hop (hors sorties en discothèques et soirées dansantes) touche 5% (près de 2,5 millions.) Le chant touche 3%, soit près d’un millions et demi de praticiens.(6) Graphique 10 – Actions artistiques LES ACTIONS A CARACTERES ARTISTIQUES 100% 90% 80%
41%
47%
53%
70%
50%
50%
62%
60%
84%
50%
Le type d'actions
40% 30%
59%
53%
47%
20%
50%
50%
38%
10%
16%
Au tre s
.A .O M
d' in st ru m en ts
j D
C ou rs
rd e At el ie
At el ie
rd e
ch an t
0%
(6)-Source: enquête PCV des Français en 2003 (INSEE) – « La pratique artistique et culturelles des Français de 15 ans et plus en 2003 »
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Formation administrative On peut observer que dans leur grande majorité les SMJ interviennent dans l’aide à la structuration des groupes locaux (69%). Ils restent de ce fait dans leur mission générale d’accompagnement de projet. Les aspects déclaration SACEM, droits d’auteurs et propriétés intellectuelles sont très peu pris en considération. Graphique 11 – Actions administratives LES ACTIONS A CARACTERES ADMINISTRATIFS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
31% 81% 97%
91%
3%
9%
Droits d'auteurs et propriété intellectuelle
Autres
69% 19% Déclaration SACEM
Création d'association
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Les actions
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Prévention aux risques auditifs Seuls 28% mettent en oeuvre des actions de prévention aux risques auditifs liés à l’écoute et à la pratique de la musique. De ce fait, il reste encore un travail important de sensibilisation à mener au vu des problèmes de santé publique. De plus, ¾ des actions de prévention aux risques auditifs sont menées en partenariat avec le RIF (Réseaux en Ile-de-France) soit dans le cadre de son spectacle éducatif (Peace & Lobe) soit par la mise à disposition d’outils (plaquettes d’information, bouchons d’oreilles, affiches…) via le centre ressources MUSIQUES JEUNES 94. Graphique 12 /13 – Actions de prévention PREVENTION AUX RISQUES AUDITIFS
28% Oui Non 72%
L'ENCADREMENT DES ACTIONS DE PREVENTION
25% RIF Autres
75%
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Actions à caractère technique On peut constater que 22% des SMJ mettent en œuvre des actions à caractère techniques destinées à la fois aux jeunes artistes et à leurs personnels (animateurs référents.) D’une part cela permet aux jeunes artistes d’avoir les bases nécessaires à l’optimisation de leur temps de répétition, de connaître les fondements d’un système sonore et de mieux communiquer avec les techniciens lors de leurs concerts. D’autre part la formation de technicien son permet aux animateurs d’avoir les compétences techniques nécessaires. Graphiques 14/15 – Actions à caractère technique LES ACTIONS A CARACTERE TECHNIQUE 100% 90% 80% 70% 60%
87%
91% 50%
Les actions à caractères techniques
40% 30% 20% 10%
13%
9% 0% Technicien son
Gestion d'un système sonore
FAITES VOUS APPEL A DES PROFESSIONNELS POUR ENCADRER CES ACTIONS
40%
Technicien et ou Animateurs 60%
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organismes spécialisés
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Besoins spécifiques en formation On peut constater que globalement 50% des SMJ expriment un besoin en formation dans les domaines technique, artistique et de prévention aux risques auditifs. Cependant, le besoin de mettre en place des formations relatives aux aspects administratifs est souligné par 1 structure sur 4.
Graphique 16 – Les besoins spécifiques en formation LES BESOINS EN LA MATIERE 100% 90% 80% 70%
53%
53%
58%
74%
60% 50%
Les besoins en la matières
40% 30% 20%
47%
47%
42%
Risques Auditifs
Aspects artistiques
26%
10% 0% Formation son
Aspects administratifs
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Répétition Les pourcentages indiqués ci-dessous ne concernent que les studios sous gestion municipale ou en conventionnement avec des associations locales. Il est à noter qu’une grande majorité de ces studios développent des activités liées à l’enregistrement grâce à l’aménagement de cabines destinées à cet effet. En outre, il ne nous a pas été possible durant cette étude de quantifier le nombre de musiciens actuelles qui fréquentent les studios. Une autre enquête permettrait de définir une moyenne avec des données sociologiques adéquates. Il en est de même pour les personnels spécifiques affectés à l’accompagnement dans les lieux de répétition. On peut cependant constater que pour 94% des SMJ disposant d’un studio de répétition, la gestion est assurée par un personnel permanent. Graphiques 17/18 – Les studios de répétition STUDIO DE REPETITION
Oui 50%
50%
Non
GESTION DU STUDIO DE REPETITION
6%
Personnel Sous-traitant société, Association
94%
Synthèse Etude RM 94/SDJ
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Etude RM94/SDJ 2009/2010
Aides et subventions des collectivités locales 41% des SMJ interrogés reçoivent une aide du Conseil départemental. Concernant l’aide au fonctionnement, on retrouve à la fois ce qui est communément appelé « Aide au fonctionnement aux lieux de musiques actuelles » et l’aide globale notamment pour les actions culturelles et de l’évènementiel. Graphiques 19/20 – Les aides du Conseil départemental du Val-de-Marne AIDE DU Conseil départemental
41%
Oui
Non
59%
AIDE DU Conseil départemental 100% 90% 80% 70%
54%
46%
38%
60% 50% 40% 30% 20%
46%
54%
62%
10% 0% Aide au fonctionnement
Aide à l'investissement
Aide à l'acquisition de matériel
Synthèse Etude RM 94/SDJ
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Etude RM94/SDJ 2009/2010 RECAPITULATIF DES AIDES DU CONSEIL Départemental EN INVESTISSEMENT (EQUIPEMENT ET MATERIEL) PAR ANNEE
Année 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Types d’aides Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total Equipement Matériel Total
Nombre de lieux aidés 3 3 6 4 6 10 2 4 6 1 3 4 1 1 2 1 3 4 2 4 6 3 4 7
Montants 103583€ 23577€ 127160€ 153000€ 29400€ 182400€ 53500€ 31500€ 85000€ 35800€ 6570€ 42370€ 50000€ 7000€ 57000€ 50000€ 24990€ 74990€ 17900€ 25660€ 43560€ 52181€ 22449€ 74630€
Dans le cadre du dispositif du Conseil départemental du Val de Marne(7), des aides sont prévues pour la construction, la réhabilitation ou l’amélioration de lieux de pratiques musiques actuelles. Les discussions sur la mise en œuvre de ces aides prennent en compte les besoins exprimés par les jeunes musiciens, avec un appui sur la nature des relations constatées sur le terrain entre associations et communes concernant l’usage des salles et locaux municipaux pour l’accueil des pratiques musicales. C’est un total général de 687110€ d’investissements injectés dans le cadre de cet aménagement territorial concernant les lieux de pratiques musiques actuelles dans le département. Ainsi, depuis 2002, on assiste à une inversion de la tendance en terme d’équipements adéquats pour l’accueil et la pratiques des musiques actuelles dans le département.
(7)- Projet départemental pour mieux vivre ensemble en Val-de-Marne : s’épanouir, découvrir le monde et les autres. Engagement n° 99 : soutien aux lieux de pratique des musiques actuelles.
Synthèse Etude RM 94/SDJ
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Etude RM94/SDJ 2009/2010
Graphique 20 – Aide d’une autre institution AUTRE INSTITUTION
Oui
38%
Non
62%
Graphique 21 – Budget diffusion hors charges personnels LES BUDGETS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
75%
25% moins de 10 000€
75%
25% Entre 10 000€ et 20 000€
62% 97%
91%
3%
9%
Aucun
Pas réponse
38%
plus de 20 000€
Synthèse Etude RM 94/SDJ
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Budget
Etude RM94/SDJ 2009/2010
Préconnisations Il nous semble important de compléter cette synthèse avec la proposition de quelques pistes de réflexion dont l’objectif est d’améliorer et de conforter l’accompagnement de ces pratiques dans les territoires. Cette orientation suppose la prise en compte des besoins des musiciens en fonction de l’avancée du parcours artistique de chacun, l’amélioration (déjà engagée dans le cadre du dispositif du Conseil Général) du parc d’équipements, l’incitation aux équipes et aux projets déjà engagés et un meilleur maillage territorial de l’ensemble. Cette étude constitue une étape intermédiaire nous permettant de créer une synergie entre les différents acteurs concernés. Sa restitution pourrait déboucher sur la création d’un comité de pilotage dont l’objet serait de réfléchir et d’agir sur le développement des pratiques. Nous proposons donc quelques pistes : 1Favoriser la mise en place de centres d’informations/ressources musiques actuelles par secteur géographique et leur mise en réseau. 2 favoriser la formation des personnels en charge de l’accompagnement des musiques actuelles Mutualiser par secteur géographique les modules de formation artistiques, administratives et techniques en direction des musiciens. 3 Inciter à la diffusion avec le principe d’une prise en charge par la collectivité d’une partie du coût de la programmation des groupes dans le cadre du dispositif VALDIF(8). Cette prise en charge sera conditionnée au respect par le programmateur des dispositions légales d’emploi des artistes et sera versée aux lieux ayant programmé une ou plusieurs des formations musicales répertoriées. 4 Améliorer le flux de communication entre les différents acteurs afin que les publics soient le plus informés. 5 Elaborer une charte de l’accompagnement des musiques actuelles dans une perspective de cohérence. 6 Réfléchir sur une proposition d’équipement des petites communes. Les multiples déplacements sur le terrain nous indiquent un réel déficit en matière de lieux et de projets attachés aux musiques actuelles sur les territoires de l’est et du sud-est du département, communes à partir desquelles pourrait s’engager un aménagement du territoire. De par leur situation géographique, les communes de Villecresnes, Noiseau, Ormesson, Plessis-Trévis, Chennevières, La Queue-En-Brie répondent à ce besoin de maillage du territoire.
(8)- Le projet VALDIF proposé par RESEAU MUSIQUES 94 a pour objectif de dynamiser les structures qui s’engagent dans une logique de programmation de groupes en développement, et qui ne bénéficient pas de l’aide au fonctionnement du Conseil Général. Il consiste à attribuer une bourse aux lieux dont le projet en terme de diffusion fera état d’une programmation régulière d’un minimum de 5 concerts musiques actuelles par an, présentant des artistes locaux en développement de carrière et en étant attentif aux actions de soutien à la création (par le biais de coproduction, résidence, etc…)
Synthèse Etude RM 94/SDJ
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Nous remercions toutes les personnes rencontrées durant cette étude -Saïd Barouche et Ludovic Le Guillou (Directeur Espace Langevin et Responsable Locomusic/SMJ de Choisy-le-Roi) -Ibra Ndiaye et Ama Gassama (Directeur et animateur musiques SMJ de Bonneuil-sur-Marne) -Hélène Martine (Directrice SMJ de Fresnes) -Jean-Baptiste Magnat ( Directeur SMJ de la Queue-en-Brie) -Omar-Taliby Kaba (Adjoint à la Culture de Noiseau) -Nicolas Muller et Daniel Henrion (Responsables Bureau Information Jeunesse de Thiais) -Nathalie Bretelle (Responsable SMJ de Joinville-le-Pont) -Lydia Henrich (Responsable Service culturel de Villecresnes) -Caroline Potel (Responsable SMJ de Limeil Brévannes) -Florence Baco-Ambrass et Mylène Cousin (Directrices Service culturel et Service jeunesse de l’Haÿ-les-Roses) -Bruno David (Directeur Service culturel de Vitry-sur-Seine) -Olivier Maréchal (Directeur SMJ de Saint-Maurice) -Frank Nardi-Colome (Responsable SMJ de Gentilly) -Odile Coulibeuf et Philippot Bruno (Directrice et animateur SMJ de Bry-sur-Marne) -Véronique Hoch (Responsable des équipements de quartiers Direction de la Jeunesse d’Orly) -Pierre-Alain Josse (Coordinateur Jeunesse/Culture de Sucy-en-Brie) -Tarek Ben-Mansour, Frank Postelman et Céline Angéli (Directeur et animateurs musique SMJ de Villiers-sur-Marne) -Luc Delalez, Fred Dramé et Cant Guirandou ( Directeur et animateurs musiques Espace Jeunesse ALIAJ de Charenton-le-Pont) -Claude Lagisquet (Coordinateur Jeunesse de Marolles-en-Brie) -Denis Mercier (Directeur SMJ d’Arcueil) -Emilie Mounier (Directrice du Service culturel Le Perreux-sur-Marne) -Joël Guerfi (Responsable SMJ de Cachan) -Pascale Reinteau (Direction de la Jeunesse et du Temps libre de Cachan) -Jean-Jacques Jaffrédo (Responsable du Service culturel de Cachan) -Joël Virgel (Responsable du Bureau Information Jeunesse de Boissy-saint-Léger) -Pierrine Rodriguez (Responsable Office Municipale de la Culture de Maisons-Alfort) -Mathieu Hue (Bureau Information Jeunesse de Maisons-Alfort) -Maurice Hubert (Responsable SMJ de Chennevières-sur-Marne) -Mohamed Azouni (Directeur SMJ de Villeneuve-saint-Georges) -Prosper Mbarali (Animateur SMJ de Villeneuve-saint-Georges) -Mohamed Bélarbi (Directeur de la Jeunesse Champigny-sur-Marne) et son équipe -Djamila Ouagued (Directrice de la Jeunesse de Créteil) -Marion Triollier (Animatrice SMJ de Fontenay-sous-Bois) -Mamadou Keïta (Directeur SMJ de Chevilly-Larue) -Nathalie Le Guillou et Yann Pénin (Directrice et Animateur musique Centre socioculturel de Villeneuve-le-Roi) -Eddine Chekkouri (Directeur de la Jeunesse Alfortville) ………………………………………………………………………………………………………. Etude coordonnée par El Hadji DABO avec la participation de : Alain CHRISTOPHOUL, Yazid BELOUCHAT et Laure MASSIP ………………………………………………………………………………………………………. Synthèse Etude RM 94/SDJ
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